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Un Joli Geste

Le H juillet, te général d'Amade,le nouveau eommaridant du fi' corpspassait, à Châlons, la revue des trou-pes. Après avoir donné aux nouveauxpromus les croix de la Légion d'hon-neur et l'accolade, il céda sa place,pour les médaillés militaires, aux co-l'onels des médaillés. Et il dit à ceux-ci : « J'ai le très grand honneur, com-me médaillé militaire, de faire partiede votre noble phalange. Laissez moiprendre place à vos côtés.

Les médaillés furent très fiers d'untel parrain.

En l'honneur de Molitor

La municipalité de. lliiyang© a dé-cidé, pour commémorer le souvenirdi'un vaillant concitoyen, de donnerlie nom de Molitor à une rue nouvelleaotirellce.nint en construction dans laville.

Né à Hayange, on 17711, Mnlilor s'é-tait pn^'a^é en 1701 à l'année de laMoselle cl il gravit successivement1ous les échelons de la hiérarchie nii-lilaii'C. Aprè> la ehule de l'I'inpire, ilr e c u l l e r i i M i i i i ; u i i ! < ' i m M i l d ' u n c o r p s

d ' a n n é e el enlra à la Chambre despairs . Knlin ayanl traversé trois révo-lalimis, un empire , quat re royautés , lecoude Molilor devinl. en ISIS, sous ungouvernemenl républicain. grand-chaiirelicr de la l.é^inn d'huiineui'. 1!imoiiriit en LSI!). Sa tombe es| aux In-valides cl sa statue se Irouve au Mu-sée de Versailles.

Le vote du Conseil municipal deHnyange devra encore recevoir l ' ap-probation de ta prél'eelure de Metz.

M. Chaumet et lesSyndicalistes

II n 'y avait eu q u ' u n e voix d a n s lemninli1 pnliliijuf pour a p p r o u v e r lesli rHara l iini.> si r r à n e s et si cla i rvo-\ a ni rs île M. Charles l iumont ;ui biin-<11j0L dv Marseille. DM avait rit'1 f rap-pé île la nriU'tr avec laquelle le sous-sec iv tn in 1 H'KIMI aux pnstes e t télé-g r a p h e s avait mis <i'> subordonnés eng a r d e con t re les eiiIrniu^uKMils de lapol i t ique et les avait p i rvenws (pie labienvei l lance in l a»a ] i l r ilmil il le ni'IIOIIJH1 Hi;i(|iir jc i i r ii*'^ firruv-*^ niull i-pliées s ' -arrêterai! oVvanl l ' adhésiondes a^oiiN des po>U'> cl lé lé^raphesau Syndical révoli i t i imiiairc.

Ce feriiH1 l an^aye ;i\;til Irnnvé I*1

p'ius favorablo relui d a n s la grandeiinajorilé du personin'l plan'1 snu< ladirect ion de M. ChauimM; 'na is il avai tjintim'Jleiiieiil déplu aux meneurs del 'agi la l ion synd iea l i s l r ,

Cnix-ei avai<lnl l'ail voter pa r leSyndicat des stni>-agent> <!es poslesde P a r i s , un o rd re du j o u r do lilàinecon t re M. C h a u m e l . blàmie accent nép a r l ' insolence avec lafjiielle, plaidant ironi(|iienienl les V ivons tancesatil'ômianH's, les a u t e u r s de cet te ex-t r a o r d i n a i r e mnlion exp l iqua ien t queles pa ro l e s de Juin1 chef avaient, étéprononcées « à l ' i ssue d 'un banque!copieux », et que d a n s ces cuudi l i ims« on est fondé à croire qu ' e l l e s ont

FEUILLETON DU LITTORAL

Le Brosseur NoirDrame des Ténèbres d'Afrique

ARMAND DE LANROSE

— Maman, maman, il est en route, nousl'aurons la semaine prochaine, il nous télé-graphiera depuis Paris, il est accompagnéd'un sous-officier indigène, il a des nouvellespour la pauvre mère Simonne!.,. Oh je n'aipas tout lu ; j 'a i vu cela dans les dix premiè-res lignes... Je suis heureuse, heureuse !,..Mon Georges !... Je vous fais cadeau de toutle reste, maman !...

Kl tout en tendant le papier venu de Da-kar, la belle.jeune, fille, dont les grands yeuxde velours étaient devenus humides, em-brassait fiévreusement sa mère comme sic'eût été déjà son frère, le voyageur annoncé,qu'elle tînt dans ses bras.

— Mais laisse-moi donc lire et compren-dre ce que Georges nous dit et désire, vo-yons, Marthe... tu m'êtouffes !

Les conséquences de la lettre du capitiancfurent un branle-bas de propreté dans leschambres, de confections de pâtisseries etde visites aux amis.

On préparait la réception de Georges et onprévenait de son retour ceux des habitantsde Campfort qui s'intéressaient à lui.

C'est-à-dire toute la vieille ville, ton:-, lesnatif- <U- la * il*- ebampcnoHe au collège delaquelle 1'oihaer avait ta il M-< études.

dépassé sa pensée » et que « son écartde langage devient excusable ».

:M. Chaumet n'est pas homme asuipporter de la part de .ses subordon-nés de pareilles incartades. Il a fait,dit-on. roter lir les nonns cités dans lesjournaux qui ont rendu compte de laréunion du Syndicat, et il a l'inten-tion de poursuivre les auteurs de lfor-dîre d'u jour s'ils en acceptent la res-ponsabilité.

Sur cette information, la BatailleSipullcaliste part en campagne, etqualifie de « coutp de force gouverne-mental » la décision prêtée à M.Chaumet. l>es syndicalistes veulentbien: insulter, mais ils ne veulent pasrendre compte de leur conduite, parcequ'ils font partie d'un Syndicat. I,eministre ne peut pas « rendre respon-sables qudques militants d'un votecollectif », et la Bataille Syndicalisteréclame pour les agents le droit >< dedire, en dehors de leur service, toutce qu'ils pensent, tout ce qu'ils veu-lent, avec la seule responsabilité d'uncitoyen quelconque ».

Ce n'esl pas M. Chaumet qui sanc-tionnera, nirme pur U' silence, cettethèse (Icslnictivc de luulo administra-Lion, et qui laissera di<pnrai!iT> toutercsponsiibilil.r individuelle dans l'ir-uesponsal'iililé des Syndicats révolu-tionnaire---.

REVUE DE LA PRESSEVoAction, sous le titre: Deux métho-

des :

Dans les deux camps républicains onvise le même but : l'intérêt de la Répu-blique: On n'est divisé que sur le choixdes moyens. A la méthode d'intransi-geance combative, dont Clemenceauvient de donner un parfait modèle, nousopposons une méthode plus souple, qued autres maîtres de la politique préco-nisèrent et que Clemenceau lui-mômerecommande quelquefois ; elle consisteà examiner bien en face les prétentionset les propositions des adversaires pourle cas où elles contiendraient quelquechose de juste et d'utile à notre proprecause.

h'Q/lwore, à propos de la présencedes torpilleurs italiens devant les Darda-nelles :

La diplomatie européenne a jus-qu'ici marché d'atermoiements en ater-moiements, peu soucieuse de donnercarrière à de formidables appétits. Ilfaut bien se représenter, toutefois, quela flotte italienne forçant les Dardanellesc'est non seulement la lutte décisive entreles deux belligérants, dont l'issue ne sau-rait faire de doute, c'est aussi et surtoutla question d'Orient rouverte, et dans desconditions telles Qu'il faudra, cette fois,la résoudre. Voilà les réflexions quesuggère la nouvelle sensationnelle aupremier chef de l'attaque du détroit.L'heure est venue où de grands événe-ments peuvent surgir pour l'avenir de laTurquie et pour l'Europe.

ÏS Eclair, même sujet :

A Constanlinople, le désordre estcomplet : le pronunciamenta est en pers-pective, les partis se déchirent sans pitiépour l'empire ottoman qui n'est plus quel'ombre d'une grandeur à peu près dis-parue. Le Gouvernement de Rome, quisait cette faiblesse, qui a tout intérêt àl'accroître, n'a donc plus qu'un besoin,qu'une idée, qu'une passion : ajouter augâchis, pousser aux crises intérieuresqui dénoueraient les difficultés dudehors. L'histoire des coups de canontirés à l'entrée des Dardanelles n'a pasd'autre signification et d'autre but. Les

Pensez donc ! Georges Deval, sorti un despremiers de Saint-Cyr, capitaine à vingt-huit ans, chevalier de la Lésion d'honneur àtrente, un futur ^énéial. c'était une gloirepour la ville de guerre i:t son Uès modesteétablissement universitaire !

Jl chassait de race, du reste, et déjà unedes rues de Campfort portait te nom de sonpère, le héros du Dahomey, «rue du Com-mandant Deval ».

I ,a lelliv avait été reçue un mardi.

gramme annonçait la descente du Ir.uii pourquatre Sirnivs le lendemain dimanche.

Si le capitaine avait un peu tardé c'estqu'il avait voulu faire assister son compa-gnon sénégalais ;\ la revue du QuatorzeJuillet, le vendredi.

Les deux femmes furent enchantées decette arrivée en gare de Campfort un di-manche, l'après-midi, le moment où chacunest libre, se promène

II faisait un temps magnifique.Vingt familles, tous les anciens profes-

seurs ou condisciples de Georges, les contem-porains, admirateurs et amis de son père etmême de son grand-père seraient au débar-cadère.

Le troisième galon et la croix n'étaientvenus à l'officier que depuis son dernier congéà Campfort, trois longues années.

Ce retour allait clone être un peu un triom-phe pour l'uNii ii-r colonial.

Tout réserve, simple qu'il fût, M. Dcvadavait, un peu calculé cet effet de son retourau pays natal.

Sa mission auprès d'Ali ben Ahmed exi-geant qu'il l'impressionnât le plus possible.

Qu'il lui montrât (/munie la France faisaitfête à ceux de ses enfants qui donnaient. leurvie pour elle.

Et il y réussit.

Italiens tâchent de multiplier les inci-dents parlementaires et les embarrasministériels par une démonstration quidoit accentuer la panique ou rendre lesmécontents plus enragés.

Le Rappel, sur le même sujet :La démission de Mahmoud Chefket

Pacha semblait marquer le signal d'unedissolution de l'Empire. L'agressioncontre les Dardanelles rendra de la forceaux Ottomans qui reçoivent ainsi unprécieux secours de leurs ennemis. Pourentraîner une issue décisive, il faudraitune opération importante sur un champde bataille continental. On voit bien oùles coups définitifs pourraient être por-tés, mais il est douteux que l'Italie oseen risquer l'épreuve. Et l'Ottoman sejoue de banderilles agaçantes qui, si ellesirritent, ne tuent pas.

Chronique LocaleLe temps à Cannes.Communiqué par la Maison B. Alexan-

dre, opticien, s/t, rue d'Antibe3.Hier, vent.Minirni i : 3 0 . 0 .

M;i\ini;i : ' î o . 5 .

Baronièf re : 7/19.0.

Temps probable : Vent.

Ephémérides Cannoises• Juiilrl 1S71). — M. .W-rn, m a i r e d e

r . au rn - ! . p r i e ri i n v i l r le- f i m i h l h - .q u i [ n u i r r u n i d i s p o s e r de vieux h n ^ ep o u r l'.iiiv de la • h a r p i e , de l Y m u v r rà Mm.- l,i s u p é r i e u r e de la sa l le d 'As i l eq u i li' lVr;i ])iir\- iuii- iiiix a m b u l a n c e * .

L'Homéopathie JudiciaireOn s a i t q u e c e r t a i n s i n d i v i d u s d ' u -

n e n i i ' i i r i i i i ' i i s ç p r o p r e t é m o r a l e , o n tp o r h ' u n e p l a i n t e en c o r r u p t i o n é l e c -t o r a l e l ' o n l r o i n c o n n u .

Kn r é p o n s e a <:el a c e r s do p r o b i l ôc i v i q u e e t p o u r \v r n m p l r l o r u l i l o n i e n l .u n e s e c o n d e p l u i n l r <i r i r [ H U I I ' T a i i -pr i 'S d e M. l e P r o c u r e u r d e la l . r p u -h l i q u o d e G r a s s e t e m h n l à l 'nire U In-ni i r iv 1 c o n i i p l M e n o n s c u l r i m ' u l s u r l e sd e r n i r r e ^ r l o c t i n i w . i n a i ^ e n c o r e s u r\vs p r a t i q u e s d é l i c t u e u s e s q u i on t é t éeminjnvér .-! p a r c e r t a i n s m o r a l i s t e s ^ "e h a i i n h r e <>! s u r la v a l e u r m o r a l e des1

t é m o i n s i n v o q u é e .

L ' a v e n i v a | J JM en ' I r ; i a u x i n i p r u -d e n f.s q u e la [u>l H T i-~-\ u n e a n i H1 r e -d o u l a h l e el à d o u b l e t r a n c h a n t .

# * *

R a p p e l o n s , n i p a s s a n t . q u e l ' a f -f a i r e Mou 11 k i r s u i t -snii c o u r s n o r m a l .C e l u i - c i n e s e t u o n l r e p l u ^ i l a i w lesr u e s d e ( ' a u n e s . f| n e p a r a i î e pin- , à lat e r r a s s e d e s c a f é s c h i r s . Ou n-r le voi tp l u s p r e n d r e p a r i a u x p a r t i e s f ines d el ' I l e o u ( l ' a d l e u r . s . !>rel\ il a d i s p a r ud e la c i r c u l a i i n n . D ' a u c u n s m è n i c d i -s e n t qu 'il ,i q u i t t é C a n n e s . II11111 ! c ' e s tp o s s i b l e , ; i p r è > I o n ! . Kl c 'e.sl ce q u ' i la v a i t d e m i e u x à l ' a i re r u a l l e n d a n lq u e le j u p 1 d ' i n s l r u c l i o n le m a n d e a u -p r è s d e l u i .

* * *

A p r o p o s île p l a i n i e , l ' a p p e l o n sq u ' o n 1 8 0 5 , a p r è s l ' é l e c t i o n c a n t o n a l e

Ali ben Ahmed fut d'autant plus frappédu reste par l'ovation qui accueillit smi capi-taine instructeur qu'il en eut sa pan.

Sa beauté de métis exotique joinU- ;\ l'ori-ginalité voyante de son costume retinrent lacuriosité avide des habitants de CampfuU.

Celle des demoiselles et des gamins sur-tout il est vrai. Mais la vanité d'Ali n'y re-gardait pas de si près.

Chez Mme Deval on l'installa dans nue jo-lie chambrette.

Celle du capitaine,quand il était collégien.A l'étage, avec fenêtre sur la rue et au-

desMis du salon de la famille.tV :-,.i!un dans k'qiK't il avait pu ailiniivr re

qui uiiMiliir 1rs blaxms ks plus glorieuxpour l'aristocratie arabe : les armes et lesuniformes de trois générations de chefsmorts à l'ennemi.

L'arrière-geand-père paternel, les deuxgrands-pères, paternel et maternel, et enfinte père du capitaine Deval.

Des dolmans, des képis, des casques, dessalues, des épées, les rubans de vingt déco-rations, le tout éclaboussé de sang, trouéde balles, déchiiv par la milraille. étaient dis-posés autour de quatre grands port ni ils,quatre toiles peintes par de véritables ar-tistes.

Le seul luxe de l'humble demeure de laveuve Deval, fille, belle-lille, épouse c-t mèrede soldats.

C'étaient le vieux capitaine d'infanterieJean Deval tué à la prise d'Alger, son fds îechef de bataillon de zouaves Frédéric Devaltué à Sébastopol, le lirutruant-colonel J an-son de la Saulair lue à la tête de ses cuiras-siers à Rcischolkn, enfui le commandant dechasseurs d'Afrique Lionel Deval tombé auDahomey.

Les gens de f anipfnrt avaient raison d'êtrefiers du lapiiainr lîeorgcs, le successeur deces vaillants, le pin ir-ilambcau de cette pure

où feu Hibert triompha de Joseph Ga-zagnaire, celui-ci s'inolinant de mau-vaise gràoe, voulut encore s'adresserà la justice pour la charger de le ven-ger de son échec électoral .

Il porta une plainte, contre un cer-tain G..., dont le fils, actuellement,est un Gazagnairisle enragé, l'accu-sant d'avoir voté saJis droit .puisque,disait le plaignant, ledit G... étaitfailli.

Il n'y avait qu'un défaut dans leraisonnement de .lige. C'est que sesallégations étaient fausses, et le ca-lomnié d'alors fut autorisé à poursui-vre son délateur en correctionnelle.

(let exemple, lire du passé, donnela noie de In plainte (ia/.agnairiste. Ceparti a-il par haine. De plus, il ca-lomnie et il mont.

Au surplus, arlmiron.s l'évangéliquCoubli des injures >,\\\ jeune ("'.... quinéglige1 rafiïniil qu'on fit à son percpour se dire l'ami tle Mounier.

Ah ! jeunesse !

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T r i h u n a l île f in isse t i en t l r a ses a u d i e n c e sde v a c a t i o n s nux (laies s u i v a n t e s : I ' Ja n ù l . '.'^ atiùl (vei l les) ; 11 s^p | L . n ] hi f , •.>;')-1 • 1, 11 -i 11 lire ( v e n i e z ) .

T r è s b e l l e o c c a s i o n . A \ n n i r e . \ n i i n -r e l i e S c h e v a u x , l i e s l i o n é l a l . ', p l a c e - .

S ' a d r e s s e r l i u r e a i i , l u J o u r n a l . 8 8 / 1 0

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S e m n l î le p i n l r i l e i n a i i i i l i i n a n r h e , a i

C ô l é YM : IMis>i-in:i<-i.- I b p h r l i - . y - •., r u e

C ô l é O u e s t : P h a r m a c i e B n n l i n i i l . r(">.

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L'abeille et le rhumatisme.

K | , i v 1 1 - e i m i i r e i i l n l i i l l l r e l e r l l l l l n a -l i - m e , m i d u i i e u n - [ • i i i l l e r e o n l r e l e s

| i h i ' n i i i i i è n r s i i r i i i - u l;i i r . -< i | i i i e n s o n l l ai n a i l i l V - l . i i i i . u i l " i l l " ! i l V i l - e i l i e n l e i i l l l i u e ,1111 I r a i l e l i i e n l à l a f o i - c i i r i e u \ e l t r è s- i i u ] , : e . l / n p é r a l e n r | , r e i n l u n e a h e i l l e c u -i r e - . - I T O ' L ' 1 - m i e n l r e l e . m o r - , l ' u n e n i n e em i i M i - i - M i . . . c l l ' i i | , | i l i , | . i e - u r t a r e L ' i o nl l i a l a . l e . l . ' i n s e c l e | , i < | l i e : i l < - | n c c e - s a i r e

< | i 11 . l a n l p c i M ' I r e | , e i n l : i i i l ., 111 • :<j 11 •• ~i n i i i u l c - . O u p e i i l t a i r e c i n q 011 - i \ p i q ù -

. u i j i i i n l i e r e i i - u i l c - ' i l N a l i e u , l l i e n e n -t e n i l n . s i l e n i é i l e c i n n ' e - l p a s l u i - i n è i u e

a u I1011I î l e i h \ à i p i i n / e s t ' M i i c e s , ( o u ï ed o u l e u r e t I m i l e e i i l l u r e o u i l i i - p a r u s o u sl ' a e l i o n f o r l e î l e l ' a e i i l e f o r m i i p i e q u e r o n -l i i ' i i l l e M - n i n î l e l ' i n s e i i e .

i i f l i e i n e \ : i p o - - é i l * T s a r u e l l e c l ' * n i r a

s i e u r l e p h a r m a c i e n . - Y i \ 0 1 1 - | i ] a i l . n M ; i i so n n e m i n - i l i l | i a - - i l a r d l o u l a l i l e p i q û r e

e f f e t s l i i e i i f . i i . . i n l - . l ' a i i l - i l t u e r l e - ? I B ' [ > -o u l e s r e - p e c t e r c i m n i e î l e p r é c i e u x c l i i -r u r i r i e n s ? . . .

g l o i r e d e . . « . a ï s i p ud e l ' u n à l ' a u t r e e n H

A p n S l ' a n s , ; i p r r ^

, K . s I V v a l

n i q i i " h é i i t ; i i , ' e .l e d é l i l é u i o m n t i

i s s a

a n !

i k - n t

d e s

troupes (!<• sa "acnisuii, l,i vue d<-s travaux(liiolirlieiis de i-ellcs de (\nipfuri dans tousles genres d'érules inilit:iiies. le runta-t in-cessant iivcr des niillu-is (riionunrs de toutesarmes, manœuvrant du malin au soir au-tour de remparts giganU'squiis, de bastionshérissés d'artillerie, avaient plus touché lesergent-major des Tirailleurs sénégalais qu'ilne le voulait lai-ser paraître.

Un pc-lh lils de rhériffs descendant duProphète, de '.'ranil niarabnut ayant tenu enédire les lo,ves ,1' \l-rric, un pe.tit-tils de po-tentat unir, de terrible coupeur de têtes nedevait point s'émouvoir si vite.

Mais tout de même peu à. peu AH bonAhmed se détendit dans ee milieu de chefsmilitaires des lVval que son orgueil, aussifou que dissimulé, voulut bien s'avouern être point trop intérieur à son illustre per-sonnalité.

IIMaintenant qu'elle possédait son frère, son

jO-uiid, s.m i l lust re f m v , Mlle M a r t h e é t a i t

l l e n r e u s r ,1c s ' e x h i b e r avec lui p a r t o u t ,d ' a v o i r sa pa r i des c e n t a i n e s de s a i n t s mi-l i ta i res et e o m m e un r e l l n <lr la p.- t i te gloirelocale q u i e n v e l o p p a i ! l'iiil-i-it du p a y s .

leuient t mun ie h è r e mais encore de t o u t e lat e n d r e s s e nl ia le . de t o u t e l ' a d m i r a t i o n d o n telle eût e n t o n i é -un pè re si elle a v a i t eu leb o n h e u r de le : ; anhT . :nis-.i bien < u'nr!;e--a v a i t é t é le second p u . - de -a M, t i tbe , e e l l es œ u r q u e . ; j ;nvouuel ,-éi'Lpiu\ dé jà , il a ida i t

urité des moi- ipii allaKlles ne seraient plus

elle, sur la sé-iivre.n n deux loin

"Pataclé-CIub Cannois"Noire infatigable Club de pêche gui no

compte plus ses journées de succès, orga-nise demain dimanche, sa 3 ' sortie men-suelle de l'année.

Celle sorlie, qui est impatiemment at-tendue par tous les amateurs de parties deplaisir, (ironict d'oblcnir un sucrés ijuin'aura rien à envier sur ses dovanrirres.

Ainsi que nous l'avons déjà annoncé,c'est l'île Saintc-lMargucrile, quartier dela fiurritc, qui a été choisie pour cettepelilr fêle amicale cf de famille.

!.!• rlmix c<i (le< pin- beureux et on nepeut rêver un endroit plus délicieux etplu» frai,.

Coinnie toujours, la fanfare bigot pho-nique sera là pour adoucir l-es mœurs les.plus mélancoliques ; c'esl dire que l'on ne/ennuiera pas.

l . 'n s e r v i r . - i n l i ' i i - i f d e c a n u t s a u t o m o -

b i l e s s e r a fui l e u l r e l ' t l e e l le d é b a r c a d è r e

C u v d e \lj i i i |»;i-?-;i[i t ( l i a i n ^ d e la C r o i s e t -

L i ' ^ ' r v i i - c c o n i i i i e n e e r i i à 3 h e u r e s d u

j n a l i n p o u r \c- p è e l i e u r s . I , e s d é p a r l s a u -

r o n t l i e n e n s u i t e t o u t e - les / (5 m i n u t e s , à

p a r t i r de . fi h e u r e * .

Il n ' \ a u r a p u - d e e o n e o i i r - d e p ê c h e Ct

la m a l i n é e - e r n l a i ^ - é e a u ^ ' r . ; d e s s o c i é -

t a i r e - .

\ n i r i le p n ^ r m i u i 1 d e l 'a p r é - - m id i :

A m i d i , p i q u e - n i q u e ; d e •> h e u r e - a ,'j

h e u r e - , Lrr:iriil Iml el d i \ c r i i - - i M i i e n t s .

K e t n i n - à f. h n i i T - . Hii^-iMll b l e n i c n I a u

<l( ' l i ; i iv . id i - r i ' f j n y d e \ h m p ; i ^ a n t i't d é -

l i l é i-n \ i l ' e p u r i:i p i d i i n M i . i d e d e lii C r o i -

s e l t e , la ( l ; ; i l ,• d e - l . r - et a i l ie d ' A l l I i b e s ,

S n i i l i , j i l i i [ i > i p i e M e s - i r e M i - t r a l c a l m e s a

c o l è r e e | q u e m m - , - o y o n - d o l é s d ' u n e d e

c e - j u i i n n V , e , | i \ ; d e - i l m i l n o i r e \ i l l c . a l o

11 n1,. >l Is

m u n i r ile l i . u -u i i

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£co!e primaire supérieure de fillesde Cannes.

A u \ e x a m e n , d u O r l i l i e ; , ! i l ' é l u d e s p r t -n i î l i i v s - u p é r : e , i , e - , ' e - ,• , ' . \ e - d e l ' K . ' i l l c

i° Srrlm,, ,y ï'nx'innnna,! tynrrnl.—M l l e - A r i i i i u d K l M i e n e e . B u t r i A l i n e , l ï ; i r -

, e l . b M u n e . I t e r l r m u i .1 o - é p l i i n e . H o u q u e s

l . é l . l . a i l - H - r l i n - e . l . e l ' o r f \{\r\i\ . M . i r l l l l

l / ' n n l i i i e . I V i r i - n ! ï - : : i s . i t n > l h . !li*v . M a d e -

l e i n e , l î a i m o n M i k i i r l i i , h i - a m l M a r e e t V ,

S i m o n \ b i r i e - . l e ; i n u e e t V i d a l \ n n e l t e .

•>" Srct'iu lU' ïciiïviijiwwi'ui remmer-cinl. — Mlle , A m é i . M . / l v i - a , C r a h a l o n al ' r - n i i n i ' . l .a\cf 1 (»>,'• [ i lmie . Ï V > n m Mar ie .

] i i l l l v . i l < - < e ! à l e u r - d e \ . . i i - ' , ^ m ; , î l r e - - e ~ .

Départ des sous-marins.L e - s < , n - m a r i n s livnwudlK . /"ii / .< « l

Sujihir, q u i é t a i r i i l a u p o r l d e p u i s j e u d i

s o i r , - o n ! [ i . i r l i - p o u r T o i T o n , h i e r m a l i n ,

p a r n u e n i e r t i o u i e u - e el u n f o r l \ e n t de .

S u d - O u e - t .

Les vertus des plantes. — L'angcti-qnr,

du Siiinl-Kspril, e-| une ombellifère de unmèli-e en\ ii-on de bailleur, à Ileur- ù unblanc \crdàlre, nonibreii-e-. I rè- grandes,qui eroîi -|ion|.iiu'menl dan- |ou- le- lieuxhutnidi-i du nord ,1e rKumpe. On la

humides Mi,- V bord de- f\..<>.'•<. dan^ lesprairie-.

'l'oilte- le- pallie- de li) plante Ollt U11Co,leur arMiialique agréable el pénétrante.

nies ;'[ la maison, ne sachant, ne pouvant riendécider, régler, célébrer <.ms le chef familial,le capitaine, le fils et le livre qui était l'hom-me, tout pour la veuve et p.un l'orpheline.

Sans lui, sans sa. présence, rien n'auraitsu marcher, réjouir, réussir.

f 'r, avec les exigences du service militaireon n'était jamais sûr de sa liberté.

Surtout quand ce service est un servicedes colonies, un qui-vive perpétuel.

Une révolte des rois nègres du Soudan, deMauritanie nu de C.ninée aurait pu retenirl'olticir d'iul.mlerr- coloniale pendant long-lenip-.

lYut-èuv même bêlas! il ne serait plusjamais revenu, tombé là-bas dans tes maraishévieu\ du Sénégal comme son père étaittombé d.m> la brousse du Dahomey.

Kt voici que mère ct fille le tenaient poursix mois, chez cites, tout à elles.

Au moment où Marthe avait plus que ja-mais besoin de ses conseils, de son appro-bation, du lustre qui lui revenait de son gra-de, de l'estime générale.

Quel bonheur, quelle sécurité, quel sou-lagement !

Marthe respirait à pleins poumons.Cependant elle cimilniia.ii à trembler un

A trembler tant, que sa confession ne seraitpoint faite.

Car elle avait une confession à faire auchef île famille, une approbation à solliciter.

l'île vraie confession, et non plus seule-nieni un avi-, à denuindei.

Pour l'avis il était trop tard, les choses

C'eût été un déchirement que de reveniren arrière.

A Suivre.

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