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› Longueur Environ 4 000 km.
› États américains traversés Illinois, Missouri, Kansas, Oklahoma, Texas, Nouveau-Mexique, Arizona et Californie.
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Le tracé de la Route 66 4
Géographie et climat 7
La Route 66 dans l’histoire 8
Nouveau-Mexique 16
Tucumcari 18
Santa Rosa 20Santa Fe 20Albuquerque 24Grants 30Gallup 31
Les grands thèmes 32
Index 58
La Route 66 au Nouveau-Mexique
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Le tracé de la Route 66La légendaire Route 66, première route transcontinentale en dur (béton rose!) aux États-Unis, demeure, malgré son déclassement dans les années 1980, la route la plus connue en Amérique du Nord et en préserve le mythe et son image : depuis quelque temps, les pan-neaux de signalisation routière ont refait surface, cette fois-ci affichant « Historic Route 66 ». Traversant huit États, soit l’Illi-
nois, le Missouri, le Kansas, l’Oklahoma, le Texas, le Nouveau-Mexique, l’Arizona et la Californie, la Route 66, qui s’étire sur près de 4 000 kilomètres, est toujours aussi populaire auprès des amateurs de road trips, comme elle l’était auprès des vacanciers après la Seconde Guerre mon-diale.
Illinois
La Route 66 débute à Chicago, troisième ville en importance des États-Unis et métropole de l’Illinois, où un panneau indique aujourd’hui son point de départ dans Adams Street, à l’angle de Michigan
La Route 66 au Nouveau-Mexique4
5 Chicago, Illinois. © Dreamstime.com/Maxym022
3 Anciens panneaux de la Route 66. (double page précédente) © Dreamstime.com/Vossphoto
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Avenue, en face de l’Art Institute of Chicago (à l’origine, en 1926, ce point de départ se trouvait plutôt sur Jackson Bou-levard, à l’angle de Michigan Avenue). Mettant le cap sur le sud-ouest, elle tra-verse le centre de l’État en passant par ces villes et villages : Joliet, Wilmington, Gardner, Dwight, Odell, Pontiac, Normal, Bloomington, Atlanta, Lincoln, Williams-ville, Elkhart, Springfield et Litchfield.
Missouri
En sortant de l’Illinois, la Route 66 pénètre dans le Missouri, à St. Louis, métropole de l’État, d’où elle se dirige
vers le sud-ouest du pays. Elle y ren-contre ces endroits : Eureka, Villa Ridge, Stanton, Cuba, Rolla, Devil’s Elbow, Lebanon, Springfield, Carthage et Joplin.
Oklahoma
Après avoir fait un léger crochet par le Kansas, qu’elle traverse rapidement, la Route 66 franchit la frontière menant à l’État de l’Oklahoma. Elle file ensuite vers ces villes et hameaux : Miami, Catoosa, Tulsa, Stroud, Arcadia, Oklahoma City, la capitale de l’État, d’où la route fonce plein ouest, Clinton et Elk City.
5 La Route 66 au Nouveau-Mexique
5 Chicago, Illinois. © Dreamstime.com/Maxym022
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Texas
Après avoir quitté l’Oklahoma, la Route 66 sillonne le nord de l’État du Texas, dans sa partie la plus étroite. Elle y ren-contre ces localités : Shamrock, McLean, Groom, Amarillo, Adrian et Glenrio.
Nouveau-Mexique
Laissant le Texas et le Midwest derrière elle, la Route 66 déroule son ruban dans l’État du Nouveau-Mexique, pour rejoindre les Rocheuses américaines. Elle passe des contreforts aux crêtes des montagnes en traversant ces villes et lieux : Tucumcari, Santa Rosa, Santa Fe, Albuquerque, Grants, Continental Divide et Gallup.
Arizona
Après avoir sillonné le Nouveau-Mexique et quitté les Rocheuses, la Route 66 entre dans l’État de l’Arizona. Elle se dirige alors vers ces villes, parcs nationaux, hameaux et autres sites naturels : Petri-fied Forest National Park, Painted Desert National Park, Holbrook, Meteor City, Flagstaff, Phoenix, Bellemon, Williams, Grand Canyon National Park, Page, Ante-lope Canyon, Horseshoe Bend, Seligman, Peach Springs, Kingman et Oatman.
Californie
La Route 66 passant non loin de Las Vegas et du Hoover Dam, dans le Nevada, plu-sieurs en profitent pour s’offrir une petite escapade dans cet État hors circuit. Au retour, direction la côte de la Californie. Avant d’atteindre le Pacifique, but ultime du voyage, la Route 66 donne à voir ces villes et localités : Needles, Newberry Springs, Barstow, Victorville, San Ber-nardino, Pasadena, Los Angeles et Santa Monica. Un panneau indique la fin de la Route 66 sur le quai de Santa Monica, face à l’océan.
La Route 66 au Nouveau-Mexique6
5 Newberry Springs, Californie. © Mike Garofalo, flickr.com/vintageroadtrip
5 La fin de la Route 66. © iStockphoto.com/ trekandshoot
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Géographie et climatLa géographie et le climat des États que la Route 66 traverse varient grandement, et même les saisons sont changeantes. Chicago se trouvant à la latitude de 41º 51’ 00’’ N et Los Angeles à la latitude de 34º 03’ 08’’ N., entre ces deux villes qui sont les points de départ et d’arrivée de la route historique, les plaines, montagnes et cours d’eau permettent de passer de la chaleur à la fraîcheur, ou vice versa, dans des laps de temps relativement courts.
Nouveau-Mexique
En raison de sa superficie et de son relief, le Nouveau-Mexique, essentiellement montagneux, offre un climat qui est loin d’être homogène, mais qui se veut glo-balement aride. Les étés sont très chauds, même en altitude. Dans l’est de l’État, les Grandes Plaines se terminent alors que les contreforts des montagnes Rocheuses prennent place.
L’un des États les plus élevés avec le Colorado, le Wyoming et l’Utah, le Nouveau-Mexique possède la capitale la plus haute des États-Unis : Santa Fe, juchée à quelque 2 190 m d’altitude. Avec 4 011 m, le point culminant de l’État est le Wheeler Peak, situé dans les Sangre de Cristo Mountains, partie intégrante des montagnes Rocheuses et massif situé le plus au sud de cette vaste chaîne intra-continentale.
La métropole du Nouveau-Mexique est Albuquerque. La superficie de l’État couvre quelque 315 194 km2 et la popu-lation se chiffre à environ 2 086 000 habitants. Presque un carré encaissé dans les parallèles et méridiens, le Nou-veau-Mexique a pour voisins le Colo-rado au nord, l’Arizona à l’ouest, le Texas et l’Oklahoma à l’est et le Texas et le Mexique au sud. Le Rio Grande, qui prend sa source au Colorado, traverse le centre de l’État.
Les Four Corners, soit les « quatre coins », forment l’unique endroit du territoire des États-Unis où quatre États se touchent : le coin nord-ouest du Nouveau-Mexique, le coin nord-est de l’Arizona, le sud-ouest du Colorado et le coin sud-est de l’Utah. Une plaque au sol indique exactement où est situé le point de rencontre des quatre États.
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5 Newberry Springs, Californie. © Mike Garofalo, flickr.com/vintageroadtrip
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Le New Deal
Il aura fallu 12 années pour compléter le revêtement en dur de la Route 66, soit de 1926 à 1938, qui s’est fait surtout grâce au New Deal (1933-1938) du président Fran-klin Delano Roosevelt, qui requerra la main-d’œuvre des chômeurs. La politique interventionniste de Roosevelt fut mise en place pour lutter contre les effets de la Grande Dépression des années 1930 et avait plusieurs objectifs, entre autres de soutenir les couches les plus pauvres de la population et de redynamiser une éco-nomie meurtrie depuis le krach de 1929.
Parmi les programmes du New Deal figurait le Civil Conservation Corps, qui eut beaucoup de succès en permettant à quelque 3 millions de jeunes hommes célibataires de vivre dans des campe-ments dans les forêts du pays pour creuser des fossés, construire des réser-voirs ou planter des arbres. Mais il y eut aussi le Works Progress Administration, un des plus importants programmes de Roosevelt, pour lequel on fit appel à plus de 8 millions et demi de personnes dans le but de construire des ponts, des routes, des édifices publics, des parcs et
5 Le président Franklin Delano Roosevelt et ses collaborateurs lors de la signature du Social Security Act, le 14 août 1935. © Social Security Online
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5 Le président Franklin Delano Roosevelt et ses collaborateurs lors de la signature du Social Security Act, le 14 août 1935. © Social Security Online
des aéroports, incluant la construction, l’aménagement et le revêtement de la Route 66.
En 1938, la Route 66 est entièrement bétonnée et elle devient ainsi la première route en dur à traverser les États-Unis. Itinéraire majeur du pays, elle verra se développer quelques grandes villes et se construire un grand nombre de motels, restos, boutiques de souvenirs, stations-service et autres attraits touristiques.
Get Your Kicks On Route 66
Durant la Seconde Guerre mondiale, la menace japonaise venant du Pacifique, soldats et civils américains empruntèrent la Route 66 vers l’ouest pour traverser le pays jusqu’en Californie, où les forces armées s’organisaient. La Route 66 était même devenue à cette époque un axe stratégique pour le transport des troupes et des armements.
Après la guerre, en 1946, l’artiste améri-cain Bobby Troup, parti de la Pennsyl-vanie sur la Highway 40 puis sur la Route 66 vers Los Angeles, écrivit une chanson de rhythm and blues ayant pour titre Get Your Kicks On Route 66. Interprétée par le réputé crooner Nat King Cole, elle devint si populaire qu’entre 1946 et 1948 quelque 8 millions d’Américains ont émigré vers l’ouest, dont la moitié en Californie.
La chanson fut reprise depuis par de nombreux artistes américains et interna-tionaux, et même encore aujourd’hui cer-tains l’ont à leur répertoire. Les paroles de Bobby Troup font référence, tel un carnet de voyage, aux villes et villages rencontrés sur la Route 66 pendant la dizaine de jours que dura sa traversée
5 Get Your Kicks On Route 66. © 2014 Kelly Ludwig, www.kellyludwig.com, all rights reserved
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du pays. Par contre, elles ne mentionnent pas le Kansas, que la Route 66 ne sil-lonne que sur 18 kilomètres dans le sud-est de l’État.
L’American way of life
Période d’effervescence économique et démographique, l’après-guerre – avec le baby boom – a poussé la classe moyenne vers les banlieues, les concessionnaires automobiles faisant alors des affaires d’or. À grand renfort de publicités et grâce aux médias de masse (radio, télévision, presse), l’American way of life exhalait un idéal selon lequel la consommation était un gage de bonheur.
Accès à la propriété, pratique des loi-sirs, habitude de consommer des biens autrefois inaccessibles comme l’auto-mobile et les appareils électroménagers, bref, le pouvoir d’achat et la prospérité ont permis aux couples de s’en donner à cœur joie, dont l’épouse, souvent, comme son mari, travaillait à l’extérieur, tous deux profitant également de congés payés pour prendre la route.
Dans les années 1960, la Route 66 était toujours populaire : on lui avait même consacré une télésérie d’aventures, Route 66, diffusée de 1960 à 1964, dont les personnages principaux, deux jeunes amis partis de Chicago pour se rendre à Los Angeles, voyageaient à bord d’une Chevrolet Corvette, une voiture de sport qui était à l’époque la coqueluche de la nouvelle jeunesse américaine éprise de liberté.
Route 66 vs autoroutes
La Route 66, à deux voies, n’était pas adaptée à l’augmentation du trafic et vieillissait mal : les nids-de-poule ou encore sa chaussée trop étroite pour les voitures désormais plus grosses et plus lourdes furent la cause de nom-breux accidents mortels. Mais elle offrait encore le trajet le plus rapide vers l’ouest
du pays et demeurait un axe routier qui contribuait à la croissance économique des États qu’elle traversait : les occasions d’emplois ne manquaient pas dans les stations-service, motels, restos et autres boutiques tout du long.
Modernité et efficacité obligent, quelques autoroutes, inspirées des autobahn alle-mandes, seront construites dans les alentours de la Route 66. Le réseau auto-routier n’aura été complété que dans les années 1980, mais aura causé la dispa-rition de plusieurs petites villes qu’elle avait desservies.
Bien sûr, les autoroutes permettent aux automobilistes et autres motocyclistes de circuler plus rapidement et plus aisément, sans avoir à se préoccuper des trous dans la chaussée ou des autres usagers qui roulent dans leur propre voie. L’année 1984 marque d’ailleurs une date impor-tante dans les transports routiers des
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États-Unis : un réseau d’autoroutes est désormais fin prêt à être emprunté par les conducteurs de véhicules qui veulent se rendre de Chicago à Los Angeles en toute sécurité et en beaucoup moins de temps.
Toutefois, les autoroutes n’avaient pas le même objectif que la Route 66, qui était une route touristique avant tout, malgré le fait qu’elle ait desservi commerciale-ment les villes et villages des États qu’elle traversait. En fait, cinq autoroutes se succèderont, de Chicago à Los Angeles, pour mener à bon port les conducteurs : l’Interstate 55, de Chicago à St. Louis; l’Interstate 44, de St. Louis à Oklahoma City; l’Interstate 40, d’Oklahoma City à Barstow; l’Interstate 15, de Barstow à San Bernardino; et finalement, l’Interstate 10, de San Bernardino à Los Angeles. L’uti-lisation des autoroutes est telle que tous les panneaux indicateurs de la Route 66 seront enlevés et que l’U.S. Highway 66
sera rayée des cartes routières des États qu’elle desservait.
Historic Route 66
Mais les Américains entichés d’histoire n’abandonneront pas facilement ce qui fut pour eux un grand mythe. En 1987, la Route 66 gagnera ses lettres de noblesse pour services rendus : l’Arizona sera le premier État à lui conférer le titre de « Historic Route 66 » sur son tronçon situé entre Seligman et Kingman, une des rares sections de la Route 66 inscrites aujourd’hui sur les cartes routières.
Et, de fil en aiguille, un grand nombre d’associations se formeront à travers les États que traversait la Route 66, dont les portions – plus des trois quarts du tracé original sont aujourd’hui encore prati-cables – afficheront « Historic Route 66 », jadis la célèbre Mother Road. Vive The Main Street of America!
5 L’« Historic Route 66 » entre Seligman et Kingman. © Philippe Renault/hemis.fr
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Nouveau-Mexique
Le Nouveau-Mexique est la terre du Rio Grande, cinquième fleuve des États-Unis par sa longueur. C’est aussi un territoire de contrastes où se côtoient forêts de pinèdes et déserts de gypse, lacs aux eaux cristallines et cavernes
aux formations géologiques extraordinaires, sans oublier les majestueuses mon-tagnes du sud des Rocheuses. Toutes ces richesses ont valu à l’État le surnom de Terre de l’enchantement.
Parti en 1598 de la Nouvelle-Espagne à la conquête des légendaires Sept Cités d’Or de Cibola, l’explorateur Don Juan de Oñate entra en contact avec la civilisa-tion des Indiens pueblos. À la suite de cette rencontre, la colonisation espagnole débuta à Sante Fe, fondée en 1610, et fut accompagnée d’une grande campagne d’évangélisation qui mit à mal les croyances et traditions locales. Des décen-nies de tensions aboutirent en 1680 à une spectaculaire révolte autochtone qui stoppa l’émigration espagnole jusqu’à la reconquête du territoire par Diego de Vargas 12 ans plus tard. Le Nouveau-Mexique deviendra une province de la jeune république du Mexique à partir de 1821, avant d’être annexé par les États-Unis, après la guerre américano-mexicaine (1846-1848). Mais le Nouveau-Mexique a gardé ses racines multiples profondément ancrées et demeure l’un des États les plus hispanophones du pays, ce qui en fait un État bilingue de facto. De même, près de 10% de la population revendique son origine amérindienne, et les nombreuses réserves confinent les Premières Nations présentes sur le territoire : Pueblos, Navajos et Apaches.
La Route 66 traverse le milieu de l’État, croisant la route d’Albuquerque, la plus grande ville du Nouveau-Mexique. On peut rejoindre Santa Fe, la capitale, en suivant un itinéraire datant d’avant 1937, en partie couvert par l’autoroute I-25. Pour l’essentiel, la Route 66 longe l’Interstate 40 d’un bout à l’autre du Nou-veau-Mexique, quand elle n’a pas carrément été remplacée par cette autoroute.
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Tucumcari «La petite ville de Tucumcari est apparue dans l’est du Nouveau-Mexique au début du XXe siècle, d’abord comme simple arrêt du chemin de fer. L’arrivée de la Route 66 a permis l’ouverture de nom-breux établissements tout au long de Tucumcari Boulevard, dont certains sont devenus de véritables icônes pour les voyageurs. La municipalité accorde d’ail-leurs beaucoup d’importance au regain d’intérêt des touristes pour la Route 66, comme en témoignent les campagnes d’affichage, pour inciter les visiteurs à explorer la ville, ainsi que les itinéraires de découverte qui leur sont proposés. On ne manquera pas également de remar-quer les nombreuses fresques qui parsè-ment Tucumcari, dont certaines sont en lien direct avec la route historique.
Dès l’entrée de la ville, on peut admirer les enseignes du Pony Soldier Motel et du Ken’s Ice Cream & Sandwiches. Parmi les lieux les plus originaux, le restaurant mexicain La Cita « se distingue avec son chapeau géant et ses murs bleu ciel. Le Teepee Curios «, magasin dont l’entrée prend, comme son nom l’indique, la forme d’un tipi, s’apprécie quant à lui tant de jour que de nuit! Sur le même thème, l’Apache Motel accueille les visiteurs en quête d’hébergement; en déclin pendant de nombreuses années, l’établissement connaît une nouvelle jeunesse depuis 2006.
Parmi les plus belles enseignes de motels, on peut signaler celle du Blue Swallow Motel «, qui se trouve au centre de la ville
depuis 1939 et qui a su préserver un côté intemporel. Il y a aussi le Motel Safari et son cavalier à dromadaire, le Palomino Hotel et sa tête de cheval, ainsi que le Ranch House Cafe, un autre restaurant mexicain. Enfin, le Tucumcari Historical Museum «« propose une intéressante exposition permanente sur le thème de la Route 66, en plus de renseigner les visiteurs sur l’histoire de la ville.
À la sortie de Tucumcari, le Route 66 Monument « se dresse depuis 1997 devant le centre de congrès. Œuvre de l’artiste Tom Coffin, il s’agit d’une sculp-ture chromée en forme de feu arrière d’automobile des années 1950.
4 Route 66 Monument. © Tony Hisgett, flickr.com/hisgett
5 L’une des nombreuses murales de Tucumcari. © Dreamstime.com/Braindame
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4 Route 66 Monument. © Tony Hisgett, flickr.com/hisgett
5 Blue Swallow Motel. © Tony Hisgett, flickr.com/hisgett
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C’est aussi le sentiment que l’on a en voyant le titre du film American Graffiti, qui, tel qu’illustré sur l’affiche de ce long métrage, aurait très bien pu être une enseigne de motel. Sorti en 1973, le film de George Lucas donnait la part belle aux drive-in et aux courses de dragsters typiques des années 1960.
Jasmin Münchgstettner, touriste alle-mande abandonnée par son mari près d’un motel dans une zone désertique, est l’un des personnages principaux de Bagdad Café. Cette comédie dramatique présente, au début de l’histoire, un café-motel en mauvais état et délaissé, tel que beaucoup ont pu l’être après le déclas-sement de la Route 66 et la raréfaction des voyageurs. L’établissement qui servit de décor à ce film fut renommé « Bagdad Café » afin de profiter du succès interna-tional du long-métrage.
On peut encore citer quelques autres titres en lien avec la Route, que ce soit au niveau des lieux ou de l’ambiance : Paris, Texas, de Wim Wenders; Sur la route de Madison, de Clint Eastwood; Route 66 de Steve Austin; Little Miss Sunshine et son Combi Volkswagen jaune; Route 666, film d’horreur avec un Lou Diamond
Phillips perdu sur des routes secondaires et cauchemardesques de l’Arizona; et enfin Cars, film d’animation où plusieurs séquences s’inspirent de lieux réels de la Route 66. Signalons également le réalisa-teur québécois Marc Poirel, qui a tourné en 2014 un documentaire qui retrace sa découverte de la Route 66 en Harley-Davidson : De Chicago à Santa Monica… la légendaire Route 66.
Côté télévision, l’année 1960 a vu appa-raître sur les petits écrans américains la série Route 66. Durant quatre saisons, deux amis vont sillonner les routes pour venir en aide aux voyageurs et se plonger dans quelques enquêtes policières au gré des intrigues rencontrées dans les diffé-rents épisodes. Les lieux où se dérou-lèrent les histoires avaient cependant peu de lien avec la réalité géographique de la Route 66. L’aventure s’arrêta en 1964. Un nouveau projet reprenant la trame de la série originale fut lancé en 1993, mais seuls quatre épisodes virent effectivement le jour. Enfin, après le succès du film Bagdad Café, une série du même titre en deux saisons fut diffusée à partir de 1990, avec Whoopi Goldberg comme héroïne principale.
5 Seligman, Arizona. © Ronnie Macdonald, flickr.com/ronmacphotos
Les grands thèmes54
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5 Seligman, Arizona. © Ronnie Macdonald, flickr.com/ronmacphotos
La Route 66 et la littératureOn estime à près de trois millions le nombre d’Américains jetés sur les routes par les conséquences de la crise éco-nomique de 1929. Nombre d’entre eux vont suivre la toute jeune Route 66 vers l’ouest afin de rejoindre la Californie et de potentielles meilleures conditions de vie. C’est ce phénomène qui est le point de départ du roman à succès de John Steinbeck Les Raisins de la colère, premier livre à utiliser la Route 66 de manière significative, où l’auteur relate les péripé-ties malheureuses d’une famille d’Okies, les Joad, fermiers originaires des environs de Sallisaw, dans l’est de l’Oklahoma. Étape par étape, un destin implacable va s’abattre sur chaque membre de cette famille. Même l’arrivée en Californie, à la fin de la route, n’a rien de salva-trice; les Joad, comme tant d’autres, vont s’entasser dans des camps de fortune et seront laissés à la merci de grands pro-priétaires terriens qui les exploiteront. Les Raisins de la colère remporta un succès fulgurant et fut réédité plusieurs fois au cours de 1939, année de sa parution. Il fit toutefois grincer quelques dents, notam-
ment chez les fermiers californiens qui parlèrent de propagande communiste en réaction au mauvais rôle que leur faisait jouer le roman. Le récit est indéniable-ment sombre, mais l’histoire met tout de même en avant l’espoir que représentait la Route 66 à cette époque. Ce sentiment va perdurer dans la conscience collec-tive américaine, qui adoptera d’ailleurs le surnom inventé par Steinbeck pour la Route 66 : The Mother Road.
Deux décennies plus tard, alors que la Route 66 a fait fleurir tout au long de son parcours une économie liée aux ser-vices des voyageurs, Jack Kerouac publie Sur la route (On the Road), récit quasi autobiographique d’un périple sur les routes américaines de deux personnages en quête d’aventures. Ce voyage en stop les mènera d’un bout à l’autre des États-Unis. Ce récit marquera l’avènement d’un nouveau genre de littérature (beat) qui reflétera les attentes de la jeunesse de l’époque, entre désir de liberté et de découverte. C’est la version voulue par l’éditeur qui est la plus connue du grand public, mais il est toutefois maintenant possible de se procurer un fac-similé de la version d’origine, celle qui aurait été écrite en trois semaines selon la propre
5 Bagdad Café. © Gabriel Millos, flickr.com/gamillos
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légende distillée par Kerouac. Non seu-lement permet-elle de suivre la pérégri-nation des personnages sous leur vrai nom, mais le récit est davantage marqué d’authenticité. Si l’on associe souvent Sur la route avec la Route 66, il faut cepen-dant souligner que les itinéraires décrits par Jack Kerouac et le tracé de la route mythique ne concordent que peu. D’un point de vue strictement géographique, il y a seulement quelques points de conver-gence, notamment Chicago, Los Angeles et certaines parties du Sud-Ouest amé-ricain.
Les éditions Transboréal ont publié en 2013 le récit de Guillaume Chérel intitulé Sur la route again; l’écart de 55 ans entre les deux œuvres permet de mesurer les changements qui ont marqué les États-Unis, une expérience qui fait dire à l’au-teur que l’Amérique de Kerouac était plus heureuse.
La Route 66 est également exploitée en toile de fond dans d’autres romans
comme Le cherche-bonheur (The Lei-sure Seeker) de Michael Zadoorian, qui emmène dans un projet fou un couple d’octogénaires dont l’un des membres est atteint de la maladie d’Alzheimer et l’autre souffre d’un cancer généralisé: s’embarquer pour un ultime voyage en véhicule récréatif de Detroit jusqu’en Californie.
Black coffee, de Sophie Loubière, est un roman policier dans lequel une femme, accompagnée de ses deux enfants, emprunte la Route 66 à la recherche de son mari disparu. Son chemin croise alors celui d’un tueur en série qui se terre à Narcissa, en Oklahoma.
Dans La légende des fils, Laurent Seksik utilise la Route 66 pour décrire le périple d’une mère et son fils fuyant un homme tyrannique.
Avec Sur la Route 66 : petites fictions d’Amérique, Éric Sarner a sondé les mémoires et collecté les souvenirs de plusieurs personnes liées à la Mother Road, des plus célèbres tels que Jack Kerouac, John Steinbeck ou Allen Gins-berg, aux anonymes comme un gardien de motel ou une patronne de bar.
La Route 66, c’est aussi une formidable collection d’images, de paysages et de lieux. Parmi les beaux livres publiés sur le sujet, on retient celui de Catherine Raoult et Marc Poirel, Route 66 – Voyage au cœur de l’Amérique, où photogra-phies-souvenirs alternent avec le récit de leur parcours au départ de Chicago.
Même la bande dessinée s’est intéressée à la route mythique. Ainsi Vers le démon, de Christian De Metter, raconte la course-poursuite d’un père à la recherche de l’assassin de son fils. Quant à La liste 66, une série d’albums signés Éric Stalner, elle plonge les lecteurs en pleine guerre froide alors que le héros est traqué par le FBI et le KGB dans chacun des États traversés par la Route 66.
5 Une partie du manuscrit de Sur la route par Jack Kerouac. © Commons.wikimedia.org/wiki/User:Prosopee
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s
La Route 66 en chansonsNat King Cole popularisa la chanson Get Your Kicks On Route 66, écrite par Bobby Troup en 1946. Énumérant de nom-breuses villes traversées par la Route 66 (St. Louis, Joplin, Oklahoma City, Ama-rillo, Gallup…), elle devint en quelque sorte l’hymne officiel de la Mother Road et fut reprise par de nombreux autres interprètes aux styles variés, dont Chuck Berry, les Rolling Stones, Depeche Mod et Diana Krall.
Autre chanson emblématique, Born to Be Wild, de Mars Bonfire, sera enre-gistrée en 1968 par le groupe cana-dien Steppenwolf. Elle sera notamment entendue dans l’introduction du film culte Easy Rider, sur des images des deux antihéros interprétés par Peter Fonda et Dennis Hopper pilotant leurs motos au premier plan de décors tout ce qu’il y a de plus « Route 66 ».
The Mother Road, d’Alan Rhody et Kevin Welch, rend un hommage country à la route mythique en racontant les divers épisodes de son histoire et en déplo-rant sa disparition au profit d’autoroutes rapides. Welch reprendra également la chanson de Woody Guthrie Will Rogers Highway, autre nom de la Route 66, en en modifiant quelques passages.
La plupart des chansons sur la Route 66 en présentent le côté ludique et évoquent les vacances, l’évasion et la liberté qu’elle incarne. Woody Guthrie, par contre, choisit de parler d’une autre réalité dans les siennes. Ainsi, Will Rogers Highway et 66 Highway Blues, par exemple, évoquent le sort des miséreux qui l’empruntèrent lors de la Grande Dépression pour migrer vers l’ouest depuis l’Oklahoma, d’où il est lui-même originaire, mais que seule la désillusion attendait au bout du chemin. Son propos rejoint ainsi celui de John Steinbeck dans son roman Les Raisins de la colère. Une autre de ses chansons fera
d’ailleurs référence à l’œuvre de Stein-beck de manière directe en mettant en avant le personnage central du roman : The Ballad of Tom Joad.
Bruce Springsteen prendra le relais plu-sieurs décennies plus tard avec The Ghost of Tom Joad, qui « contemporéanise » en quelque sorte le personnage et sa quête de justice sociale. En parlant du fantôme de Tom Joad, Springsteen rappelle que les laissés-pour-compte existent encore bel et bien dans l’Amérique d’aujourd’hui.
Dans What’s Left Of 66, enregistrée en 1995, Jason Eklund propose pour sa part une vision nostalgique en décrivant ce qu’est devenue la Route 66 après son déclassement, de même que les vestiges de sa glorieuse époque.
En français, peu d’artistes se sont pen-chés sur le mythe, à part Eddy Mitchell dans Sur la Route 66. Le vétéran chanteur y décrit ainsi la Mother Road :
Elle traversait d’est en ouest tout le paysDes neiges du Nord au soleil de Californie
5 Nat King Cole. © United States Library of Congress’s Music Division/Gottlieb, William P., 1917-2006, photographer.
4 Une murale à Kingman. (double page suivante) © Philippe Renault/hemis.fr
Les grands thèmes 57
AABQ BioPark 26Albuquerque 24
Centre-ville 27Old Town 25
Albuquerque Museum of Art and History 26
American way of life 14Annual Inter-Tribal Indian Cere-monial 31
Apache Motel 18Arts 53
BBlue Swallow Motel 18
CCinéma 53Climat 7Club Cafe 20Comet Drive 20Continental Divide 29Culture 46
DDust Bowl 10
EEl Rancho Hotel 31
FFaune 38Flore 40
GGallup 31Géographie 7Georgia O’Keeffe Museum 22Grands thèmes 32Grants 30Grants Cafe 30
IIndian Market 29Indian Pueblo Cultural Center 26
KKen’s Ice Cream & Sandwiches 18
Kimo Theatre 26
LLa Cita 18Littérature 55Loretto Chapel 23Los Alamos Motel 30
MMaxwell Museum of Anthropo-logy 28
Meteorite Museum 26Motel Safari 18Museum of Contemporary Native Arts 23
Museum of Indian Arts & Culture 23
Museum of International Folk Art 23
Museum of Spanish Colonial Art 23
Musique 57
NNational Museum of Nuclear Science & History 28
New Mexico History Museum 22
New Mexico Museum of Arts 22
New Mexico Museum of Natural History and Science 26
Nouveau-Mexique 16, 17
OOldest House, The 23Old Town Albuquerque 24
PPalace of the Governors 22Palomino Hotel 18Parcs nationaux 41Petroglyph National Monu-ment 28
Plaza 22, 24
Plein air 34Pony Soldier Motel 18
RRanch House Cafe 18Red Rock Museum 31Red Rock State Park 31Route 66 Auto Museum 20Route 66 Monument 18Route 66 Restaurant 20
SSahara Lounge 20Sandia Mountains 28Sandia Peak Tramway 28Sands Motel 30San Felipe de Neri Catholic Church 25
San Miguel Mission 23Santa Fe 20, 21Santa Rosa 20Silver Family Geology Museum 26
Société 46State Capitol 23St. Francis Cathedral 23Sun ‘n Sand Motel 20
TTeepee Curios 18Télévision 53Tingley Beach 26Tracé 4Tucumcari 18Tucumcari Historical Museum 18
UUniversity of New Mexico 26University of New Mexico Art Museum 26
Uranium Cafe 30
WWayside Motel 30Wheelwright Museum of the American Indian 23
IndexLe
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« intéressant
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Attrait
Bâtiment/point d’intérêt
capitale d’état américain
cimetière
église
Gare ferroviaire
Hôpital
information touristique
Montagne
Musée
parc
Stationnement
La Route 66 au Nouveau-Mexique ISBN 978-2-76582-445-9 (version numérique PDF), est un chapitre tiré du guide Ulysse Fabuleuse Route 66, ISBN 978-2-89464-620-5 (version imprimée), dont la publication et le dépôt légal ont eu lieu le premier trimestre 2015.
Crédits Recherche et rédaction : Ambroise Gabriel, Pierre Daveluy, Claude MorneauRecherche et rédaction antérieures (extraits de guides Ulysse publiés) : Taly Alfaro, Clayton Anderson, Eve Boissonnault, Valérie Breau, Jean-Luc Brébant, Eric Hamovitch, François Hénault, Pierre Ledoux, Olivier Jacques, Rodolphe Lasnes, Alain Legault, Alexis Mantha, François Rémillard, Yves Séguin, Chantal Tranchemontagne Correcteur : Pierre DaveluyInfographistes : Judy Tan, Philippe ThomasRecherche iconographique : Judy TanCartographie : Philippe ThomasAdjointe à l’édition : Annie Gilbert
Cet ouvrage a été réalisé sous la direction de Claude Morneau.
Remerciements
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