avecmarijo dÉcouvrez fontaine de vaucluse cest en randonnée dans le luberon que je vous convie…...

Post on 04-Apr-2015

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AVEC AVEC

MARIJOMARIJO

DÉCOUVREZDÉCOUVREZ

FONTAINEFONTAINEDEDE

VAUCLUSEVAUCLUSE

C’est en randonnée dans le Luberon que je vous convie… Vous découvrirez donc davantage que Fontaine de Vaucluse…Nous allons démarrer notre périple de Cabrières d’Avignon. Ce charmant village avec ses jolies maisons de pierres sèches, entoure un vaste château fortifié qui conserve cinq tours imposantes reliées par d’épaisses murailles. C’est le château d’Adhémar érigé au XIème siècle mais en grande partie reconstruit au XVIIème, de style Renaissance.

Dommage que la vue du joli corps de logis soit un peu gâchée par ce haut grillage…

Vers l’entrée du château nous découvrons un monument qui se veut un rappel de l’histoire. Les 19 et 20 avril 1545, les Vaudois du Luberon s’y sont retranchés sous la direction du Cabriérois Eustache Marron. Ils furent massacrés par l’armée de Meynier d’Oppède qui réunissait des troupes du Roi et les mercenaires du Pape.

Quelques vignes et leur parure d’automne avant de commencer à grimper…

Nous arrivons maintenant vers un témoin particulier. Il s’agit d’un long

mur de pierres sèches qui fut construit sur 25 kms entre mars et juillet 1721, pour tenter de protéger la population du comtat Venaissin, de la peste qui sévissait du côté de Marseille, entre Cabrières et Monnieux. Il comportait

des guérites, magasins et tours de guet afin d’assurer une surveillance

permanente pour empêcher quiconque venant du côté infesté, de le franchir… Son efficacité ne fut, cependant, pas parfaite puisque la peste arriva au

comtat à peine un mois après la fin de la construction.

Le « Mur de la Peste » mesurait environ 1 m. 90 de hauteur et courrait à travers la végétation, en suivant les ondulations du terrain.

Un sentier étroit et rocailleux, suit le tracé du mur…

En examinant bien la photo de gauche, on peut déceler deux entrées au centre pour pénétrer dans deux guérites aménagées pour les soldats.

Et à droite, sans doute l’emplacement d’une tour de guet…

La promenade se continue et permet d’observer de belles barres rocheuses.

De pittoresques rochers jalonnent la promenade à travers une végétation très basse permettant une vue sur l’ensemble du paysage.

En contrebas, l’extrémité de Fontaine de Vaucluse que nous atteindrons plus

tard…

Des petites cavités et grottes sont disséminées, nombreuses, dans les rochers…

Perché sur une falaise abrupte, les ruines d’un vieux château dominent Fontaine de Vaucluse. Ce château fut vraisemblablement construit vers 1030. Il appartint au Comte de Toulouse puis devint, comme la seigneurie de Vaucluse, propriété des évêques de Cavaillon. Le Cardinal de Cavassole, ami de Pétrarque y fit de fréquents séjours. Ce dernier avait trouvé refuge dans cette localité, à l’automne 1337, afin de chercher l’apaisement de son amour impossible pour la belle Laure de Noves déjà mariée et fidèle… Il vécut là, 16 ans.

Ruines du

château des

évêques.

Beau cadre pour le pique-nique…

Vue automnale sur Fontaine de Vaucluse qui s’étale le long de la Sorgue…

Une autre vue, à partir du château.

Un petit sentier caillouteux, en pente raide et étroit, nous permet de descendre au village et d’arriver à la Fontaine. Une légende veut qu’une nymphe soit apparue à un vieux ménestrier endormi et l’ai conduit au bord de cette sorte de vasque qui s’entrouvrit pour leur permettre de descendre. Après une longue marche, Basile put contempler sept gros diamants. La nymphe en prit un dont elle fit jaillir un jet d’eau. Elle lui expliqua que c’était avec ces diamants qu’elle gonflait la « Source » qui, une fois l’an, pouvait atteindre un certain figuier…

La Fontaine, bien peu alimentée en cette période…

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas une source mais une résurgence, le débouché d’un fleuve souterrain alimenté par les pluies tombées sur le plateau du Vaucluse. Comme il ne pleut plus suffisamment, il est difficile de réussir à voir l’eau bouillonnante envahir les environs et atteindre le fameux figuier… Pourtant, cette fontaine, magnifique bassin d’eau émeraude, a une profondeur presque incroyable. En 1985, on enregistra 315 mètres grâce à un petit sous-marin téléguidé…

À proximité, surgie d’on ne sait où, par infiltrations souterraines, la Sorgue.

La même couleur émeraude que dans la vasque de la Fontaine…

Bien alimenté par la source du Pagodon, avec un débit de 1m3 par seconde, un moulin à papier, comme aux temps anciens…

C’est une roue au fil de l’eau qui tourne au rythme de 5 tours à la minute. Elle a 7 mètres de diamètre et 48 pales de 2 mètres.

À l’intérieur, l’on apprend que si le premier moulin à papier de la Provence fut installé à Carpentras en 1374, c’est en 1522 qu’il s’en installa un sur l’autre rive de la Sorgue. Par la suite, quatre autres vinrent progressivement s’ajouter, dont la papeterie du Chemin de la Fontaine en 1862, à ce même emplacement. L’usine fonctionna jusqu’en 1968.

Roue et palettes

Ci-dessus : machine à composer et à fondre les lignes (1930).

Données intéressantes

105 : les Chinois inventent l’art de fabriquer le papier.751 : les Chinois apprennent aux Arabes à fabriquer le papier.1250 : les Arabes apprennent aux Croisés à fabriquer le papier.1798 : le Français Louis-Nicolas Robert invente la machine à fabriquer le papier en rouleau.

Vue en direction du centre du village.

Une autre roue!

Bord de la Sorgue

Un dernier regard…

De retour à Cabrières d’Avignon!

Musique : Mike Olfield - Portsmouth

Sources d’informations : sur place et guide vert Michelin.

Décoration d’angle : http://mmonia7.free.fr

Photos, conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-ChausséNovembre 2007

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