avec marie-jo avec ses sœurs, sénanqueetsilvacane, labbaye du thoronet est lune des trois...

Post on 04-Apr-2015

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AVEC

MARIE-JO

Avec ses sœurs,

Sénanque et Silvacane,

l’abbaye du Thoronet est l’une des trois merveilles cisterciennes de Provence.

En 1136, des moines quittent Mazan en Ardèche pour

fonder un monastère sur le territoire de Tourtour. Vingt

ans plus tard, ils se transportent près de Lorgues, sur un terrain boisé encadré par une petite rivière et une

source. Les travaux commencent en 1160 et se

terminent, pour l’essentiel, en 1175, puis se prolongent

encore quinze ans.

Au début du XIIIe siècle, le monastère se compose d’une

vingtaine de moines et d’une dizaine de

frères convers. Souvent recrutés

parmi les paysans, ces derniers étaient

chargés des gros travaux manuels. Il n’était pas astreints

au vœu de permanence et pouvaient donc

quitter le monastère quand ils le

souhaitaient.

Maquette de l’abbaye.

Cloître roman, sobre comme le veut la règle des Cisterciens, sans

décoration!

La fontaine, qui servait à la

fois à la consommation d’eau et aux

ablutions, était abritée dans cet édifice hexagonal

situé dans la cour du cloître, face à la porte du réfectoire.

Seule pièce qui ne servait pas à la prière, la salle capitulaire est déjà nettement influencée par l’Art gothique avec

décorations des chapiteaux.

Dans cette salle seulement, les moines pouvaient parler. C’est là que tous les problèmes de la

vie quotidienne ou organisationnels, se réglaient.

Les frères convers, ceux qui n’avaient pas droit au chapitre,

pouvaient assister aux délibérations, à l’occasion, de

l’extérieur seulement.

C’est également là qu’était élu le père abbé.

Dans sa conception, l’église abbatiale ressemblait beaucoup à celle de Silvacane. Comme elle, elle ne possédait pas de grand portail d’entrée. A l’intérieur, la nef comporte trois travées.

L’absence de tout décor, souligne la pureté des formes.

L’église ne contenant ni décoration, ni meuble, ceci

concourrait à lui donner une acoustique exceptionnelle. On

peut imaginer les chants grégoriens montant jusqu’à la

voûte.

Les moines se tenaient debout ou à genoux directement sur le

sol.

Ce clocher qui continue à se

dresser fièrement a vu, dès le XVe

siècle, s’amorcer le déclin de l’abbaye. A la fin du XVIIe, le prieur fait part de

la grande nécessité de réparer tout ce

qui est délabré. Au moment de la

Révolution, il ne reste que sept moines âgés.

Les bâtiments sont vendus comme biens publics après 1890.

Comme pour tant d’autres biens patrimoniaux, c’est à Prosper Mérimée que l’on doit le rachat, puis la restauration de l’abbaye. Elle est commencée par Revoli, architecte des monuments historiques en 1873, poursuivie par son successeur Formigé, en 1907, et se continue encore.

Chœur de la Chapelle papale de Saint-François d’Assise :

O spes mea cara (Hymne à la Vierge Marie)

Marie-Jo : 5 septembre 2005

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