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Post on 15-Nov-2020

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Objectif  général:    Contribuer   au   renforcement   de   la   sécurité   alimentaire   à  travers   la   commercialisation   des   produits   à   valeur   ajoutée  dans   les   communautés   rurales   de   Wack   Ngouna   (Kaolack),  Toubacouta  (Fatick)  et  Léona  (Louga).    Donneur:    Fond  Fiduciaire  de  la  FAO  pour  la  Sécurité  Alimentaire  et  la  Santé  des  Aliments.    Période:  2008  –  2012    Contribution:  3,447,104    USD    Projet   zone:   Le   Projet   Italien   pour   la   sécurité   alimentaire   (PISA)   intervient  dans  :   Vingt   cinq   (25)   villages   au   sud   du   bassin   arachidier   (communautés  rurales  de  Wack  Ngouna  et  Toubacouta)  à  fort  potentiel  de  production  agricole  (cultures  maraîchères  et  céréalières)  et  halieutique  ;  Quinze  (15)  villages  sur  le  littoral   en   zones   Niayes   (communauté   rurale   de   Léona)   qui   contribuent  fortement   à   la   fourniture   du   marché   d’oignons   de   concentration   de   la  production  d’oignons  au  Sénégal.    Résultats   prévu: A   la   fin   du   projet,   il   est   attendu   une   amélioration   de   la  sécurité  alimentaire  dans  les  zones  cibles  en  réduisant  de  20%  l’incidence  de  la  pauvreté   et   en   augmentant   de   15%   la   contribution   des   produits   agricoles  maraîchers  et  halieutique  au  revenu  des  ménages.  Bénéficiaires:  3.400  producteurs  (trices)  agricoles  et  femmes  transformatrices  de   produits   halieutiques   des   villages   ciblés   regroupés   au   sein   d’organisations  communautaires   (groupements)   ayant   des   intérêts   communs   dans   la  production  et  la  mise  en  marché  des  produits.    Partenaires:  Services  techniques  de  l’Etat  dépendants  des  ministères  en  charge  de   l’Agriculture  et  des  Pêches,   la  Recherche,   les   fédérations  de  producteurs  au  niveau   local   et   national,   les   Organisations   non   gouvernementales,   les   projets  FAO,  etc.  

 

Appui   aux     Organisations   de   Producteurs   pour   la  valorisation  des  filières  porteuses  dans  les  régions  de  Kaolack,  Fatick  et  Louga  (Sénégal)  GTFS/SEN/060/ITA  

 FAO Global Trust Fund for Food Security and Food Safety Italian Contribution West Africa Platform

à  prem

ier  vue  

 

Quels sont les résultats atteints à mi parcours ?

Après deux années d’exécution, des changements positifs sont notés entre les bénéficiaires directs et les autres acteurs de filières.

Les formations sur les bonnes pratiques de transformation des produits halieutiques ont permis d’améliorer significativement la marge bénéficiaire. Le prix des mulets et des mâcherons transformés sont passés du simple au double et se vendent facilement au niveau du marché hebdomadaire le plus proche.

Les techniques de minimisation des apports en urée et de pesticides dans les parcelles d’oignons et de tomates, suivies de

meilleures conditions de conditionnement par cageots et charrettes ont fortifié les producteurs dans les négociations   avec   les  commerçants.  

Par ailleurs, une acceptation par les bénéficiaires de la philosophie de non

gratuité aux intrants et équipements a permis de disposer au niveau local de mécanismes financiers (i) d’accès aux intrants agricoles et de pêche, (ii) de collecte d’oignons et de céréales pour un stockage en période de marché peu favorable, (iii) d’entretien des équipements, etc. A Wack Ngouna par exemple, les remboursements sur les appuis divers de la FAO ont généré un fonds de 20,000 USD. Le spectre de vente à prix bas de l’oignon et des céréales pendant les périodes d’abondance de produit sera bientôt un souvenir. Avec ce fonds, sécurisé au niveau de la banque locale, les producteurs sont devenus plus crédibles vis-à-vis de ce partenaire.  

Les sites d’intervention du projet couvrent trois communautés rurales avec façade sur l’Atlantique, situées respectivement dans les zones du Sud de Kaolack et Fatick dans l’estuaire du Sine et Saloum et à l’Ouest de Louga dans les Niayes. Elles sont relativement pauvres et se caractérisent au sud par des activités de pêche, de culture céréalière et maraîchère assez développées, plus récentes au Nord où le maraîchage domine les activités économiques. Résultats attendus :

• Amélioration des compétences techniques et organisationnelles des organisations de producteurs (trices) et femmes transformatrices ;

• Amélioration des moyens de production et de stockage des produits agricoles;

• Amélioration des moyens de pêche, de cueillette des huitres et de transformation ;

• Amélioration des compétences des organisations partenaires pour la commercialisation de produits agricoles et halieutiques.

Quelles stratégies mettre en œuvre ?

La stratégie d’intervention procède par une analyse rapide et participative des organisations cibles et de leurs activités et à l’issu de laquelle un plan d’actions bâti principalement sur :

• une réponse immédiate à l’accès aux moyens de production et de transformation des produits; ce qui permet de « gagner l’écoute et la confiance des bénéficiaires » ;

• un accompagnement aux changements de comportement dans les pratiques de production et de transformation ;

• un accompagnement dans la mise en place de fonds de roulement par une mobilisation des contributions aux intrants et équipements fournis (principe de non gratuité aux appuis) ;

• un accompagnement dans la participation des femmes aux instances de décision ;

• un accompagnement dans la mise en place de relais techniques choisis parmi les producteurs (trices) ;

• une implication des structures étatiques pérennes dans le processus de mise en œuvre.

Quelles sont les activités principales du projet ?

• Fournir de la formation technique ;

• Distribuer des semences, des produits phytosanitaires, du petit outillage, des emballages, … ;

• Réhabiliter des périmètres maraîchers (clôture, système d’exhaure, canalisation) ;

• Construire des magasins de stockage (300 tonnes) et sites de transformation de produits halieutiques (6 sites normés avec respect de la marche en avant dans le processus de transformation) ;

• Faciliter les négociations commerciales.

 

 

National  Level  

Food  Security    

 

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