année xxv - n° 41 - décembre 2011 · fr. joão carlos do prado page 18 secrétariat « frères...
Post on 02-Dec-2018
215 Views
Preview:
TRANSCRIPT
indexStyles de gouvernement page 2du Conseil généralFr. AMEstaún
Au service page 6d’un projet de vitalitéFr. Emili Turú
Genèse du page 10Plan d’animation et de gouvernement du Coseil généralFr. Joe Mc Kee
Organigramme page 14
SECRÉTARIATS
■ Secrétariat de MissionFr. João Carlos do Prado page 18
■ Secrétariat « Frères aujourd’hui » page 24Fr. César Augusto Rojas
■ Secrétariat des Laïcs page 30Fr. Javier Espinosa
■ Secrétariat de la CollaborationMissionnaire Internationale page 38Fr. Chris Wills
■ Fondation Mariste pour la Solidarité Internat ionale page 42Fr. Michael De Waas
Année XXV – nº 41 – Décembre 2011
Directeur :Fr. AMEstaún
Commission des Publications :Frères : Antonio Ramalho, AMEstaún ; Luiz Da Rosa.
Coordination des traducteurs :Frère Josep Roura Bahí
Traducteurs :Espagnol :Frère Jorge SánchezMarcela Quesada
Français :Frère Josep Roura BahíFrère Aimé MailletFrère Gilles HogueFrère Joannès Fontanay
Anglais :Frère Edward ClisbyMarilu Balbis
Portugais :Frère Aloisio KuhnFrère Manuel SilvaP. Eduardo Campagnani-Ferreira
Photographie :AMEstaún, Archives du la Maison générale
Maquette et trames :TIPOCROM, s.r.l.Via A. Meucci 28, 00012 Guidonia,Roma (Italia)
Rédaction et Administration :Piazzale Marcellino Champagnat, 2.C.P. 10250 - 00144 ROMATéléphone (39) 06 54 51 71Télécopie (39) 06 54 517 217E-mail: publica@fms.itWeb: www.champagnat.org
Éditeur :Institut des Frères MaristesMaison générale - Rome
Imprimeur :C.S.C. GRAFICA, s.r.l.Via A. Meucci 28, 00012 Guidonia,Roma (Italia)
Décembre 2011
SERVICES DE L’ADMINISTRATION GÉNÉRALE
■ Postulateur général page 54Fr. Jorge Flores Aceves
■ Économat général page 56Fr. Víctor Preciado et Roy Deita
■ Directeur de la maison page 58Fr. Antoni Salat
■ Administrateur de la maison page 59Fr. Francisco Javier Ocaranza
■ Secrétariat général page 60Fr. Pedro Sánchez de León etEmanuela Lisciarelli
■ Service de traductions page 62Fr. Josep Roura, Aloisio Kuhn,Edward Klisby et Gabriela Scanavino
■ Communications page 66Fr. AMEstaún et Luiz Da Rosa
■ Services généraux page 68Fr. Ton Martínez etYolanda Gallo
■ Service de Archives générales page 70Fr. Juan Moral, Lucia Distefanoet Dorotea Cinnani
■ Supérieur de la Comunauté page 74Fr. Pietro Betin
■ Aumôniers page 76PP. John Jairo Franco Cárdenas etCarmelo de La Cruz Reyes
■ Secrétaire du Supérieur général page 77Fr. José María Ferre
TECHNOLOGIEDE L’INFORMATION
Fr. Marcelo De Britopage 78
Styles de gouvernement
du Conseil général
P R É S E N T A T I O N Fr. AMEstaún
L a proposition du Conseilgénéral de consacrer le nu-méro 41 de FMS Message à
l’animation et gouvernement del’Institut invite à porter un regardrétrospectif vers les pages de no-tre histoire institutionnelle.Historiquement parlant, la ré-union convoquée par le Père Co-lin, le 12 octobre 1839, vu lasanté délicate du Père Cham -pagnat, a toujours été considéréecomme le premier Chapitre gé-néral. Lors de cette réunion le Fr.
François fut élu Directeur généralet les Frères Louis-Marie et Jean-Baptiste Conseillers généraux.L’expression la plus importante deleur politique d’animation et degouvernement consista à obtenir,le 20 juin 1851, l’approbation ci-vile, signée par Napoléon, de l’« Association religieuse, vouée àl’enseignement, des Petits Frèresde Marie1 ». Le décret approuveles statuts de l’association, les-quels déterminent que l’électiondu Supérieur général sera à vie et
que les Assistants resteront dansleurs fonctions après le décès duSupérieur général jusqu’à l’élec-tion de son successeur. La reconnaissance légale de l’Ins-titut ayant été obtenue de la partde la société civile, les Frèresorientèrent leurs efforts vers la re-connaissance canonique de lapart de l’autorité religieuse. Pource faire, l’Institut se devait d’a-dopter un ensemble de lois sus-ceptible d’être soumis à l’autori-té de Rome. L’équipe de directiondes Frères décida de convoquer unChapitre général, à Notre-Damede l’Hermitage, afin d’étudier leurlégislation2. Après trois sessions successives,le Chapitre approuva son codedoctrinal sous le titre de Règlescommunes (1852), le code pé-dagogique intitulé Guide des Éco-les (1853), et le code juridique ouConstitutions et Règles de Gou-vernement (1854), qui fixerontla désignation du Supérieur gé-
2 • FMS Message 41
1 Circulaires T. 2, p. 449-452. Extrait duBulletin administratif de l’Instructionpublique, n. 18, juin 1851, p. 207.2 cf. Avit 2, 257-274.
Décembre 2011 • 3
néral à vie. Dans les Constitu-tions et Règles de Gouvernementil est dit que « Le Frère SupérieurGénéral et ses Assistants formentce qu’on appelle le Régime del’Institut »3.Le travail du Chapitre, outre le cri-tère de la fidélité au Fondateur4,fut motivé par un grand souci deparvenir à l’uniformité5 pour tou-tes les œuvres de l’l’Institut.Une des nouveautés introduitespar ce Chapitre dans les Consti-tutions, et dont les conséquencesse manifestèrent pendant denombreuses années dans la vie etl’organisation de l’Institut, futcelle du vœu de stabilité commecondition à remplir pour occupercertaines charges6. Dans son en-semble, la tâche de ce Chapitre de1852 orienta résolument le fonc-tionnement de l’Institut et mar-
qua la séparation définitive del’œuvre des Frères de celle des Pè-res, selon les décisions de Rome.Lorsque les Frères présentèrent ladocumentation à la Congréga-tion des Évêques et Réguliers deRome, en vue de l’approbationde l’Institut mariste, ils proposè-rent dans les Constitutions que lacharge de Supérieur général fût àvie, comme le Gouvernement l’a-vait approuvé en 1851. La SacréeCongrégation des Évêques et Ré-guliers, qui était favorable à desstructures moins centralisées etmoins autoritaires, n’accepta pascette proposition et exigea unestructure de gouvernement avecun Supérieur général dont le man-dat dure 4 ans ; les attributionsdes Assistants devaient en outreêtre décentralisées, moyennant lacréation des Provinciaux7. Les di-
rectives proposées par Rome en-traient ainsi en conflit avec lesnormes approuvées par le décretdu gouvernement français qui re-connaissait aux Frères des droitsaussi importants que l’exemptiondu service militaire. Les confron-tations avec la Sacrée Congréga-
3 Voir en : Constitutions et Règles du gouvernement, Imprimerie d’Antonine Perisse, Lyon, 1854, chap. 2, art. 6, p. 5. Cetteexpression apparaît pour la première fois dans la Circulaire du Fr. François du 10 avril 1852 : “ « Ce Chapitre sera composéde trente Frères nommés par les Frères profès de l’Institut, et des Membres du Régime, c’est-à-dire du Frère Supérieur Géné-ral et de ses Assistants. » Circulaires T. 2, p. 105. Ce terme se maintient de longues années durant, faisant partie du voca-bulaire mariste relatif à la structure du gouvernement. Le Fr. Charles-Raphaël, Supérieur général, l’utilise encore dans les lé-gendes de quelques photos conservées aux Archives des Frères Maristes de Rome, où on le voit avec les membres de sonConseil. Le terme n’est plus employé depuis les années précédant le Concile Vatican II. 4 « Je ne sais, M.T.C.F., si nous nous faisons illusion, mais il nous semble que nous pouvons appliquer à l’état actuel de notreCongrégation ce que notre pieux Fondateur disait de l’Église. Aujourd’hui l’Institut est tel que le bon Père l’a fondé et l’a laissé enmourant ; c’est-à-dire qu’il a le même esprit, le même but, les mêmes Règles, le même gouvernement. » Circulaires T. 2, p. 232.5 « Ainsi, M.T.C.F., nous aurons donc la douce consolation d’avoir l’uniformité dan soutes les parties de l’Institut : uniformitédans la conduite des Frères, en ce qui concerne leur perfection et leur vie comme religieux, par les Règles Communes ; uniformi-té dans les classes, dans l’enseignement, par le Guide des Écoles ; uniformité dans l’administration et la forme extérieure de l’Ins-titut, par les Constitutions el la Règle du Gouvernement ; uniformité dans les prières, qui désormais seront partout les mêmes ;uniformité dans la formation et l’éducation des jeunes Frères, qui, dans tous les Noviciats, suivront la même Règle, apprendrontles mêmes leçons, entendront les mêmes instructions et seront soumis aux mêmes épreuves. » Circulaires T. 2, p. 229.6 « Il y aura trois rangs de Frères dans cet Institut. On comprend dans le premier tous ceux qui n’ont pas fait les trois vœuxperpétuels, soit qu’ils aient fait ou non le vœu d’Obéissance. Le second rang comprend tous ceux qui ont fait les trois vœuxperpétuels de Religion. Le troisième rang ne se compose que de ceux qui ont fait, en outre, le vœu de Stabilité. C’est seule-ment parmi ces derniers que seront pris les Députés aux Chapitres Généraux, et que seront choisis le Supérieur Général, lesAssistants, les Directeurs de Maisons de Noviciat, et, autant que possible, les Visiteurs. Constitutions et Règle du gouverne-ment, Imprimerie d’Antonine Perisse, Lyon, 1854, chap. 6, Troisième section, Du vœu de stabilité 1, p. 54.7 Aux origines le style de gouvernement exercé était centralisé et restreint à quelques personnes. En 1856 le Frère François an-nonça la formation d’un Grand Conseil qui commença à se réunir selon indiqué par les Constitutions. Il se composait du ‘Régi-me’ et de six frères nommées par celui-ci : « Il est probable que nous serons dans le cas de réunir le Grand Conseil cette an-née. Voici les noms des Frères choisis et nommés par le Régime pour en faire partie: F. Malachie, F. Marie, F. Andronic, F. Léon,F. Chrysogone, F. Louis-Régis. » Circulaires T. 2, p. 247 (1856). Selon les Statuts de l’Association religieuse, vouée a l’enseigne-ment, dite des Petits Frères de Marie, présentés au Conseil d’État et approuvés par le Décret n° 3072, le 20 juin 1851, l’article 9établit : « Les Frères Assistants, le Frère directeur de la Maison-Mère, le Frère procureure général et le Frère maître des novices,avec un ancien Frère d’école désigné par le Frère Supérieur général, forment le Conseil. » Extrait du Bulletin administratif del’Instruction publique, n° 18, juin 1851, p. 207, publié en Circulaires T. 2, p. 449-452.
tion des Évêques et Réguliers du-rèrent longtemps. Les premièresdémarches conclurent par le dé-cret d’approbation des Constitu-tions ad experimentum, pour cinqans (1863), mais les va-et-vientdes Chapitres généraux avec Ro-me durèrent jusqu’en 1903, oùLéon XIII approuva officiellementles Constitutions.La charge du Supérieur généralcommença donc par être à vie(1851-1903). Le dernier Supé-
rieur général à vie fut le Fr. Théo-phane (1883-1907). Suite à l’ap-probation définitive des Constitu-tions (1903), on établit la char-ge de Supérieur général et celledes assistants pour 12 ans, cri-tère qui resta en vigueur jusqu’à lafin du mandat du Fr. Léonida(1946-1958). Le XVe Chapitre gé-néral introduisit le mandat de 9ans, et enfin, le XVIIIe Chapitre gé-néral (1985), qui élut le Fr. Char-les Howard comme Supérieur gé-néral (1985-1993), fixa des man-dats de 8 ans, tant pour les Supé-rieurs généraux que pour leursConseillers.En 1860 le Chapitre élit le Fr.Louis-Marie comme Vicaire géné-ral. La charge de Vicaire général futdonc introduite dans le gouver-nement de l’Institut avec la tâchede seconder le gouvernement duSupérieur général et de le rem-placer en cas d’empêchement oud’impossibilité d’exercer ses fonc-tions8. Les années suivantes neconnaissent qu’un changement : leVicaire sera l’Assistant le plus an-cien. A partir de 1958, jusqu’àprésent, le Vicaire général sera élupar le Chapitre général.Les collaborateurs les plus directsdu Supérieur général commencè-rent leur mandat sous le nom d’As-sistants (1851), et cette dénomi-nation dura jusqu’en 1967. Suite àl’approbation définitive des Cons-titutions (1903), la figure cano-nique du Provincial est établie à latête de chaque Province, en rem-placement de celle de l’Assistant.Les Assistants cessèrent d’être desSupérieurs immédiats mais ils sevirent confier une ou deux Pro-vinces gouvernées depuis l’Hermi-tage ou Saint-Genis. Les Provin-ciaux et les Vice-provinciaux pou-
4 • FMS Message 41
Fr. AMEstaúnprésentation
8 Les gouvernements desVicaires généraux Michaélis et
Marie-Odulphe (1941-1946)furent particuliers en ce sens
qu’ils assumèrent desresponsabilités de
gouvernement à des momentstrès difficiles, après le décès
du Fr. Diogène, en période de guerre.
Conseil général, Rome, 1962
Jean-Baptiste, François et Louis-Marie
Décembree 2011 • 5
vaient être élus pour trois ans etréélus une seule fois. Au XIVe
Chapitre général (1946) le nom-bre d’Assistants passa de huit àdix. Au XVe Chapitre général(1958) chaque Assistant fut élupour un groupe de Provinces,groupées au préalable9. La figu-re des Conseillers chargés deservices fut introduite au XVIeChapitre général (1967). Le Fr.Basilio Rueda entame son premiermandat (1967) avec 12 Conseillersgénéraux, parmi lesquels se trou-vent l’Économe général, le Se-crétaire général et le Procureurgénéral. Ce même nombre estmaintenu durant le second man-dat, mais au XVIIe Chapitre gé-néral (1976) les susnommésConseillers Régionaux sont de-venus Conseillers généraux duSupérieur général qui leur confie-ra des tâches en accord avec leursaptitudes personnelles10. Le nom-bre des Conseillers généraux estrestreint à 8. Par la même occasionles fonctions qui étaient exercées
par les Conseillers de Missions etde Formation furent assumées parle Conseil général. Les Frères Char-les Howard et Benito Arbués gou-verneront avec 8 Conseillers. Le Fr.Seán, avec 7 Conseillers. Le Fr.Emili Turú entame son mandatavec 6 Conseillers, élus par le Cha-pitre général, mais il nommerapersonnellement un septièmeConseiller.Un des moyens d’animation in-augurés par le Fr. Seán Sammonest la rencontre du Conseil géné-ral avec les Conseils provinciauxdes Régions. Ce type de rassem-blements est connu commeConseil général élargi.Le présent numéro 41 de FMSMessage se situe en continuité decette longue histoire de gouver-nement et d’animation de l’Insti-tut, recueillant le planning prévupour être développé pendant lemandat du Fr. Emili Turú (2009-2017), à la recherche de nouvel-les terres pour le charisme et lamission maristes.
9 Apparaît ainsi une premièreacception des régions maristescomme groupements deProvinces et Vice-provinces,mais sans personnalitéjuridique. Cette nouvellestructure est rétablie plus tarddans le Directoire de 1968.Directoire (1968), n° 163-167,p. 69-70.10 Dans l’annexe 1 duDirectoire, inspirée par le Motuproprio Ecclesiae Sanctae n° 18(p. 196-198, de l’éditionespagnole), on se réfère àl’action subsidiaire, ce quiimplique qu’à chaque niveaude gouvernement on puisseprendre des décisions à réaliserconformément aux normes desConstitutions et du Directoire.Ceci entraîna des changementsdans les rapports desConseillers généraux avec lesProvinces qui étaient sous leurtutelle. Dorénavant lesConseilleurs auraient unefonction d’animation, et nonde gouvernement, commec’était le cas auparavant. Ilscessent d’être rattachés à leurzone d’origine et deviennentdes animateurs de la viereligieuse de tout l’Institut.(L’annexe citée – Principios degobierno del Instituto –n’existe que dans l’éditionespagnole, NdT).
Trois Supérieurs généraux :
Leónida, Basilio Rueda et Charles Raphaël
(1967)
6 • FMS Message 41
Au service d’un projet de vitalitéFr.Emili Turú, Supérieur général
énéral • Paroles du Supérieur Général • Paroles du Supérieur
Décembre 2011 • 7
Tous ces témoignages en disentlong sur la qualité des personnesqui sont au service de l’Administra-tion générale. Aussi voudrais-jecommencer ces lignes en remer-ciant les Provinces de leur effortde mettre quelques-uns de leursfrères au service du bien commun.Merci également aux frères et auxlaïcs qui composent cette formidable équipe qu’estl’Administration générale et qui, avec grande géné-rosité accomplissent leur mission jour après jour.La mission mariste se développe par le contactdirect des laïcs et des frères avec des milliersd’enfants et de jeunes du monde entier. Lacontribution de l’Administration générale à cettemission reste très discrète, d’arrière-garde, maiselle n’en est pas moins importante pour autant.Comme je disais au début, l’ambiance de la Mai-son générale est excellente, mais cela ne signifie
pas qu’elle soit facile à créer et à conserver. Ils’agit d’un groupe humain fort complexe, euégard aux grandes différences existantes : d’âge,de formation, de culture, de langue… D’un autrecôté, chacun arrive à Rome avec son idée sur ceque signifie servir dans l’Administration générale,et il n’est pas toujours aisé de concilier dans lapratique ces façons de voir. Ceci contribue à ceque j’apprécie encore plus, l’effort de chacunpour que notre communauté devienne vraimentinterculturelle, et pas seulement multiculturelle.
ANIMATION ETGOUVERNEMENT
L’Institut a confié au Supérieur général et à sonConseil la tâche d’animer et de gouverner l’Insti-tut : « par animation et gouvernement nous en-tendons le service que le Gouvernement généraloffre aux Unités administratives, à travers lesstructures et les processus pour mener à bien leprojet de vitalité issu du XXIe Chapitre général »(Décisions du XXIe Chapitre général). « L’Adminis-tration générale est composée de laïcs et de frè-res qui sont au service de l’Institut. Les uns etles autres aident le Conseil général dans saresponsabilité d’animation et de gouvernementde l’Institut » (Manuel du personnel de l’AG).
Nous nous sommes vraiment sentis cheznous » ; « Nous avons été très touchés
par le témoignage fraternel d’une communau-té aussi internationale » ; « Merci beaucouppour votre accueil »… Des affirmationscomme celles-ci j’ai pu les entendre des cen-taines de fois sur la bouche des visiteurs, aulong de ces dix ans que j’ai passé à la Maisongénérale.
“
Général • Paroles du Supérieur Général • Paroles du Supéri
Tout ce qui est encouragé à partir de l’Administration générale, en es-sayant d’équilibrer ces deux dimensions d’une seule mission, tourneautour de ces deux mots : « animation » et « gouvernement ». L’Ins-titut mariste reste une organisation internationale et il doit être géréen tant que tel (gouvernement). Mais elle est aussi un organisme vi-vant, selon l’image de Saint Paul : « En effet, prenons une comparai-son : le corps est un, et pourtant il a plusieurs membres; mais tousles membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seulcorps : il en est de même du Christ » (1Co 12,12) ; c’est pour celaque nous parlons aussi d’animation.Un organisme ne saurait exister sans une minimum d’organisation,certes, mais il importe aussi de rappeler quelques différences entreces deux concepts afin de veiller à un sain équilibre et pour qu’un« projet de vitalité » soit possible, comme le dernier Chapitre généralle demande :
• L’organisation fonctionne quand il y a de l’argent ; l’organismefonctionne quand il y a de la vie ;
• L’organisation a besoin d’une structure ; l’organisme exige un corps ;• L’organisation exige un chef, un élan de l’extérieur pour fonc-
tionner ; l’organisme vit à partir de son âme, à partir de l’inte-raction harmonieuse de toutes les parties qui constituent la to-talité ;
• Une organisation équivaut à la somme de chacune de ses par-ties, et chacune de ces parties peut être remplacées par unecopie identique ; un organisme est plus que la somme de sescomposantes, et aucune d’entre elles ne saurait être remplacée
8 • FMS Message 41
énéral • Paroles du Supérieur Général • Paroles du Supérieur
Membres du Conseil général
Laïcs qui collaborent au sein de l’Administration
générale
Décembre 2011 • 9
par une copie conforme, puisque chacuneest unique ;
• Quand un organisme est malade, il doit serégénérer de l’intérieur, et il meurt lorsquele cœur cesse de battre ou que le cerveaus’arrête de fonctionner ; une organisationest beaucoup plus résistante car sa struc-ture est plus forte et qu’elle peut fonction-ner par inertie.
Comment faire pour que l’organisation ne dévorepas l’organisme ? Comment renforcer un organis-me sain, autonome, tout en le dotant d’un ni-veau d’organisation qui s’adapte à ses besoins vi-taux, sans pécher par excès ou par défaut ? Voicil’un des grands défis auquel nous nous affron-tons, et que nous espérons pouvoir relever demanière satisfaisante.
INSPIRÉS PAR MARIEDE LA VISITATION« La mission de l’Administration générale est in-spirée par Marie à la Visitation. Elle a perçu, vuun besoin et elle s’est mise en route tout de sui-te pour mettre son savoir-faire au service de l’au-tre » (Manuel du personnel de l’AG).« Visiter » est parmi les principales obligationsde quelques membres de l’Administration généra-le ; sans aucun doute celle qui leur prend le plusde temps. Pour ceux qui sont plus stables à Ro-me, en revanche, il s’agit plutôt d’accueillir cha-leureusement les nombreuses personnes qui nousvisitent. Dans les deux cas, Marie est notre sour-ce d’inspiration.Nous savons bien que si nous voulons bâtir uneÉglise au visage marial, nous devons commencerpar ce qui constitue le quotidien de nos vies. Et,certainement, notre manière de travailler et denous mettre en rapport avec les autres doiventrefléter aussi ce ton marial. Aussi, quand auConseil général nous nous sommes demandéquelles valeurs nous voulions mettre en reliefdans notre manière de nous organiser et de fonc-tionner, avons-nous souligné les suivantes :
• Le dialogue fraternel,• la participation active,
• l’interaction constructive entre toutes lespersonnes et les organismes concernés.
L’icône de Pentecôte représente fort bien lesidéaux de l’Église mariale que nous voulons fairenôtres : une communauté circulaire, mais qui nese referme pas en elle-même ; unité et compré-hension au-delà de la multiplicité des langues ;ouverture au feu de l’Esprit ; signe de fraternitéet de réconciliation au milieu des gens ; unecommunauté d’hommes s’inspirant d’une femmequi est à leur tête… En définitive, une lumièred’espérance face aux ténèbres et à la mort.Conscients de nos forces limitées, nous faisonsnôtre la prière du Chapitre général à Marie :
Pleins de confiance nous disonscomme Champagnat :« Si le Seigneur ne bâtit… »Et nous proclamons que« Tu as tout fait parmi nous » Magnificat !
Général • Paroles du Supérieur Général • Paroles du Supéri
La première réflexionréalisée par le Conseila été d’analyser laportée des objectifsque le Chapitre avaitproposés pour le Gou-vernement du Fr. Emi-li Turú et son Conseilpendant la période2009-2017 :
1. « Exercer les tâches d’animation, de coordination et degouvernement, comme prévu par nos Constitutions. »
2. « Mettre en application l’appel fondamental et mettre enroute les orientations issues du XXIe Chapitre général. »
3. « Développer à tous les niveaux des structures d’anima-tion, de coordination et de gouvernement qui promeu-vent la vitalité de l’Institut et sa mission » (DocumentXXIe Chapitre général, p. 48).
Puis le Conseil a recueilli tous les mandats et les responsabilités re-çus du Chapitre ou venant des Constitutions et des Statuts. C’est àpartir de cette liste que les critères d’action ont été établis et lesresponsabilités entre les Conseillers distribuées.
• Dans un premier temps on a nommé les Frères responsables defaire le lien avec les Unités administratives de chaque Région.Asie et le Pacifique : Michael De Waas et John Klein ; Afrique et
L a démarche que le Conseilgénéral a suivie pour élabo-
rer son Plan d’animation et degouvernement 2009-2017 estissue des « orientations et recom-mandations » venant du XXIeChapitre général, centrées essen-tiellement sur l’ « accompagne-ment et l’animation du leadershipdes Provinces et des Districts,spécialement des Provinciaux etdes Supérieurs de Districts »
(Document XXIe Chapitre général)
10 • FMS Message 41
Fr. Joe Mc KeeVicaire général
Genèse du plandegouvernement
Décembre 2011 • 11
Europe : Antonio Ramalho et Ernesto Sán-chez ; Les Amériques : Josep Maria Soteras etEugène Kabanguka.
• Il a été ensuite décidé de créer quatre Secré-tariats et de nommer leurs Directeurs respec-tifs : Secrétariat Frères aujourd’hui (Directeur :F. César Augusto Rojas Carvajal) ; Secrétariatdes Laïcs (Directeur : F. Javier Espinosa ; Codi-recteurs : Ana Sarrate et Tony Clark) ; Secréta-riat de Mission (Directeur : F. Joâo Carlos doPrado) ; Secrétariat de la Collaboration Mis-sionnaire Internationale (Directeur : F. ChrisWills ; Secrétaire de la Mission ad gentes Asie :F. Teófilo Minga). On a ajouté à ces Secréta-riats la Fondazione Marista per la SolidarietàInternazionale (FMSI), qui existait déjà, maisavec un nouveau président, le F. Michael DeWaas, Conseiller général. Deux nouveaux bu-reaux ont été créés, un à Genève, dont le Di-recteur est le F. Jim Jolley, et un autre à Ro-me, dirigé par le F. Mario Meuti.
• Une troisième décision a porté sur la nomina-tion des responsables de la coordination dechacun des services de l’Administration géné-rale. A cet effet on a nommé un responsableafin de garder le contact entre le Conseil gé-néral et chacun des responsables des diffé-rents services de l’Administration générale. LeF. Emili Turú, Supérieur général, coordonne lesDirecteurs des Secrétariats et la FMSI. Le F.Joe Mc Kee, Vicaire général, est chargé d’as-surer le contact du Conseil général avec le Se-crétariat général, la Postulation, le Secrétariatde la Collaboration Missionnaire Internationa-le, et coordonne l’Équipe de Gestion et d’Ani-
mation de la Maison générale ; le F. MichaelDe Waas à son tour, fait de même avec laFMSI ; le F. John Klein avec le Secrétariat deMission ; les Frères Josep Maria Soteras, Eugè-ne Kabanguka et Ernesto Sánchez coordon-nent le Secrétariat Frères aujourd’hui ; le F.Antonio Ramalho, le Secrétariat des Laïcs ; leF. Víctor Preciado est coordinateur de l’Écono-mat général et contact pour la Gestion et l’A-nimation de la Maison générale. Dans cettestructure de l’Administration générale on n’apas envisagé la figure du Procureur général entant que telle ; aussi le F. Franco Faggin a-t-ilété nommé agent en représentation de l’Insti-tut près le Saint-Siège. D’un autre côté F.Juan Miguel Anaya continuera comme consul-teur canonique du Conseil général.
La répartition des compétences et des responsa-bilités a été représentée graphiquement par unorganigramme qui reflète l’organisation de l’Ad-ministration générale.
d’animation etdu Conseil général
Voilà quelques-unes des réalisations que le Conseil général a pro-grammées pour l’Institut : Conférence générale en 2013 à l’Hermi-tage, un calendrier de visites, présence à des événements significatifsdes Provinces et des Régions, et les Conseils généraux élargis danstoutes les Régions.
DYNAMIQUE DU TRAVAILDU CONSEIL GÉNÉRAL
Le Conseil général a utilisé trois formules pour définir le travail deses rencontres :
• réunion pour définir la dynamique communautaire du Conseil gé-néral ;
• réunions plénières à Rome, deux ou trois fois par année, afin d’é-tudier à fond les thèmes les plus importants touchant la vie et lamission de l’Institut ;
• un troisième type de réunions mensuelles – Conseil régulier – pourprendre des décisions concernant les demandes venant des Unités
12 • FMS Message 41
Fr. Joe Mc KeeGENÈSE DU PLAN D’ANIMATION ET DE GOUVERNEMENT DU CONSEIL GÉNÉRAL
Décembre 2011 • 13
administratives. Dans ce cas, un quorum mini-mum est de rigueur. Mais les ressources de lavisioconférence permettent de prendre des dé-cisions même si ceux qui y participent setrouvent loin de Rome.
LA MÉTHODOLOGIEDU DIALOGUE FRATERNELET DU CONSENSUS
Tout ce qui précède a trait à l’organisation etaux structures, et aussi aux décisions déjà pri-ses. Cependant, ce qui est plus important, ce futla façon d’y parvenir. La caractéristique de notretravail ensemble comme Conseil a été l’utilisa-tion de la méthode du 21ème Chapitre généralcomme ‘nouvelle façon d’être et d’agir ensem-ble’, une méthodologie qui insiste sur le dialo-gue, l’obtention du consensus avec une plusgrande ouverture sur la réalité internationale etinterculturelle de notre Institut dans le monded’aujourd’hui. Nous avons aussi perçu très clairement, dès lesdébuts de notre activité commune, qu’il nousfallait impliquer d’autres voix que les nôtresdans le travail d’animation et de gouvernementde l’Institut. Suivant l’esprit d’un proverbe afri-
cain qui dit « Si vous voulez aller rapidement,allez seul, si vous voulez aller loin, allez-y avecles autres », nous avons invité divers groupes depersonnes à participer activement à nos ré-flexions et à notre discernement et à établiravec nous notre plan d’action. Les Directeurs desdivers Secrétariats, les membres de l’Administra-tion générale, les Frères responsables de la for-mation continue dans l’Institut, aussi bien quedes personnes extérieures à notre Monde mariste,nous ont aidés dans notre réflexion pour discerneret établir nos objectifs et les valeurs qui lesétayent et que nous voulions promouvoir. Ainsi,peu à peu avec le temps, notre Plan d’action re-tenu pour l’animation et le gouvernement del’Institut a commencé à prendre la forme de 8‘Objectifs’, chacun avec son ‘Plan d’action’ etses ‘Stratégies’.Les divers moments de réflexion et de travail vé-cus ensemble ont été des moments profondémentsignifiants et constructifs pour chacun d’entrenous. Ils ont créé un forum dans lequel de nou-velles idées et diverses façons de se comprendreet de penser pouvaient s’exprimer dans uneatmosphère de profonde écoute et de discerne-ment. Ils nous ont aussi aidés à mieux compren-dre la valeur et l’importance d’établir un pland’action intégré de sorte que nous travaillionstous suivant l’Appel Fondamental et les Horizonsd’avenir proposés par le 21ième Chapitre général.Et tout cela s’appuyant sur une série d’accordsadmis par tous, nous permettant d’avancer avecconfiance ensemble dans une même directionvers une « nouvelle terre ».
H. Seán SammonCARTA A MIS HERMANOS
POSTULATEUR
COMMISSIONS INTERNATIONALES
VILLA EUR
ÉQUIPE DE GESTION
ET D’ANIMATION
SERVICES- Archives- Communications- Traductions- Statistiques- Informatique
ANIMATEUR COMMUNAUTÉ
MAISON GÉNÉRALE
SECRÉTARIATGÉNÉRAL
GESTION Services généraux
ÉCONOMATGÉNÉRAL
Joe Mc Kee
Pedro Sánchez
Antoni Salat
Pietro Betin
Víctor M. Preciado
Víctor M. Preciado
Joe Mc Kee
Joe Mc Kee
Jorge Flores
ORGANIGRAMMEADMINISTRATION
GÉNÉRALE
14
FRÈRES AUJOURD’HUI■ VOCATIONS ■ FORMATION
■ SPIRITUALITÉ ■ COMMUNAUTÉ■ PATRIMOINE SPIRITUEL
ÉQUIPE INTERNATIONALE
ÉQUIPE INTERNATIONALE
CONSEIL INTERNATIONAL
ÉQUIPE INTERNATIONALE
BUREAU ÉLARGI
LAÏCS■ LAÏC MARISTE
■ FORMATION CONJOINTE■ MCHFM
FMSI■ SOLIDARITÉ INTERNATIONALE
■ RÉCOLTE DE FONDS ■ DROITS DES ENFANTS■ BUREAU À GENÈVE
MISSION■ PASTORALE DES JEUNES■ ÉDUCATION FORMELLE
■ ÉDUCATION NON FORMELLE
COLLABORATION MISSIONNAIRE INTERNATIONALE
■ AMAG ■ PROJETS SPÉCIAUX■ COLLABORATION INTERNATIONALE C
OO
RD
INAT
ION
DES
DIR
ECTE
UR
S D
ES S
ECR
ÉTA
RIA
TSSu
péri
eur
géné
ral
SUPÉRIEUR GÉNÉRALCONSEIL GÉNÉRAL
Emili Turú
Javier Espinosa
Josep M. Soteras
Ernesto Sánchez
Eugène Kabanguka
Antonio Ramalho
John Klein
Joe Mc Kee
Teófilo Minga
Chris Wills
Michael De Waas
Jim Jolley Mario Meuti
Ana Sarrate
Tony Clarke
João Carlos do Prado
César Rojas
15
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
Décembre 2011 • 17
MISSION.......................... p. 18
FRÈRES AUJOURD’HUI.......................... p. 24
LAÏCS.......................... p. 30
COLLABORATIONMISSIONNAIREINTERNATIONALE.......................... p. 38
FMSI.......................... p. 42
Secrétariat de Mission
Il se doit de contribueravec créativité, audaceet prophétisme à la fidé-lité et au développementde la mission mariste quiest de « faire connaître
et aimer Jésus des enfants et des jeunes ». Devant l’appel du XXIe Cha-pitre général, le Secrétariat doit relever le défi de contribuer à la cons-truction de la mission mariste dans un monde nouveau, afin de répondreaux voix et aux appels pour évangéliser et éduquer l’enfance et la jeu-nesse contemporaine.
OBJECTIFS DUSECRÉTARIAT DE MISSION
Le Plan du Secrétariat de Mission pour la période 2011-2017 a bénéficiéde la collaboration et de la participation de nombreux frères et laïcs dedifférentes parties du monde mariste. On a défini les concepts essentielsde la mission mariste, l’identité et le but du Secrétariat, les principalesinitiatives et stratégies de mission de cette période et de certainesstructures, afin de contribuer au développement de ses actions.
Le Secrétariat de Mission estune instance stratégique du
Gouvernement général pour l’a-nimation, le renforcement etl’articulation de la mission maris-te à tous les niveaux de l’Institut.
Décembre 2011 • 19
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
1. Animer et soutenir la mission mariste dans les Unités administratives et les Régions del’Institut Mariste.
2. Encourager la recherche de synergie, d’intégration et d’articulation en réseau de la missionmariste entre les Unités administratives et les Régions.
3. Construire la vision d’avenir de la mission mariste, en favorisant la participation.
Fr João Carlos do Prado,(Brasil Centro Sul)Directeur du Secrétariat de Mission
PORTÉE DU SECRÉTARIAT DE MISSION
L’activité du Secrétariat de Mission embrasse l’éducation formelle, l’é-ducation non formelle, les œuvres sociales ou d’insertion, et les pro-jets d’évangélisation. La mission mariste peut aussi être envisagée à
partir de quatre dimensions intrinsèques, repré-sentées sur le graphique ci-après :On peut constater que les quatre dimensionsémanent et s’alimentent de la spiritualité1 touten la nourrissant. L’éducation mariste se doitd’être, à la fois, évangélisatrice, solidaire et en-gagée envers la défense des droits et enversl’accomplissement des devoirs vis-à-vis des en-fants et des jeunes. Et en même temps on nesaurait penser à l’évangélisation, à la solidaritéou à l’équilibre entre les droits et les devoirs,sans prendre en considération les trois autreséléments en rapport avec les aspects cités.Ainsi donc toutes les œuvres et les situationsde mission mariste doivent envisager ces quatredimensions. Ce sont des éléments essentielspour la fécondité et la vitalité de la missionmariste dans un « monde nouveau ».
PRINCIPES DE LA MISSION MARISTE
Six principes guideront le chemin de la mission mariste et recevrontle soutien du Secrétariat de Mission. Les quatre premiers ont été défi-nis par le XXIe Chapitre général. Le cinquième et le sixième sont nésde la réflexion et de la sensibilité des personnes qui ont participé auprocessus de création du plan.
Principes1. Nous voulons voir le monde avec les yeux des enfants et des jeu-
nes pauvres, et ainsi changer nos cœurs et nos attitudes commel’a fait Marie.
20 • FMS Message 41
4. Proposer des directives et des politiques qui favorisent la mise en œuvre de la mission mariste.5. Coordonner des processus, des projets et des événements sous la responsabilité du Secréta-
riat de Mission, au niveau régional et global de l’Institut Mariste.6. Contribuer à des processus et à des initiatives en vue de la durabilité et de la viabilité de la
mission mariste dans les espaces et les régions où c’est nécessaire.7. Représenter l’Institut Mariste dans des thèmes relatifs à la mission, dans et en dehors du
domaine mariste, au nom du Gouvernement général.
SPIRITUALITÉ
Défense des droit s
Éducation
Évangélisation
Solidarité
1La spiritualité dans cecontexte est une expérience
vivante et dynamique de Dieu,orientée vers la contemplation
et vers l’action en mêmetemps (S. SAMMON, 2007,
Présentation de l’Eau duRocher, p. 10). Comme il est
dit dans ce document : « Cette spiritualité renforcenotre unité et constitue un
élément crucial pour la vitalitéde notre vie et de notre
mission » (p. 15).
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •
Décembre 2011 • 21
2. Nous nous sentons poussés à agir sans tarderpour trouver des styles nouveaux et créatifsdans l’éducation, l’évangélisation et la défensedes droits des enfants et des jeunes pauvres,nous montrant solidaires à leur égard.
3. Nous affirmons que l’évangélisation est le cen-tre et la priorité de nos actions apostoliques,en proclamant Jésus-Christ et son message(Mendés).
4. Comme frères et laïcs qui vivons dans un mondeglobalisé, nous sommes appelés à avoir un hori-zon international dans nos esprits et nos cœurs.
5. Dieu nous invite, par le témoignage prophé-tique de notre présence et de notre action, àêtre des ponts qui favorisent la rencontre, ledialogue, la solidarité et la justice sociale, enréduisant les écarts et les différences injustesentre riches et pauvres, dans le contexte glo-bal de notre mission.
6. De par notre manière de vivre et de réaliser lamission mariste nous révélons le visage marialde l’Église et sommes signes du Royaume deDieu en ce monde.
PERSPECTIVESSTRATÉGIQUES
La mission mariste est faite de praxis, d’action etde réflexion ; plus elle est intentionnelle, plus el-le a du sens. L’action consciente peut vraimentnous amener à la transformation du cœur des en-fants et des jeunes et, partant, du monde. Cetteconscience nous dispose à faire ce qui nous re-vient dans un projet qui est de Dieu. L’actionsans l’intention est vide et n’atteint pas son but.Aussi est-il indispensable de planifier la mission.En ce sens, quelques éléments peuvent nous ai-der à rendre notre mission plus vivante et plusviable. Il est extrêmement important qu’à tousles niveaux institutionnels on tienne compte desperspectives stratégiques suivantes dans la mis-sion mariste :
• Potentiel humain
• Potentiel économique et financier
• Qualité des services et fidélité au charisme
• Démarches
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
• Structures relatives à l’organisation et à l’action
• Positionnement et visibilité institutionnelle.
PRINCIPALES INITIATIVESDU SECRÉTARIAT DE MISSION
Pour la période 2011-2017, le Secrétariat de Mission aprévu les décisions suivantes :
1.Accompagner le discernement dans les Unités adminis-tratives et les Régions pour découvrir ce que signifie« partir vers une terre nouvelle » dans leur propre contex-
te. En rapport avec cette initiative nous définissons comme straté-gies importantes l’accompagnement des équipes régionales et cellesdes Unités administratives, la révision du document Mission Éducati-ve Mariste et le développement de critères et d’outils pour évaluer lafécondité évangélique des œuvres maristes.
2. Créer et consolider le Secrétariat de Mission afin de soutenir lesprocessus et les projets de mission dans les Unités administrati-ves, les Régions et dans le monde entier.
3. Favoriser dans nos institutions un plus grand développement dutravail évangélisateur de la Pastorale Mariste des Jeunes.
4. Motiver les frères et les laïcs afin qu’ils soient présents auprès desenfants et des jeunes en situation de vulnérabilité et qu’ils tra-vaillent avec eux.
5. Organiser la IIe Assemblée Internationale de la Mission Mariste(AIMM), dans l’esprit de la 1e et du XXIe Chapitre général.
6. Continuer à encourager la réflexion et les échanges sur les nou-veaux modèles d’animation, de gestion et de gouvernement del’ensemble des œuvres éducatives des Unités administratives, etrepenser, dans ce contexte, la présence et le rôle des frères.
7. Encourager la réalisation de la mission mariste en réseau, ainsique la constitution de réseaux maristes de mission.
LA MISSION MARISTE DANSLE MONDE NOUVEAU – DÉFIS ET PERSPECTIVES D’AVENIR
Les années qui restent jusqu’en 2017 seront fondamentales pour lediscernement de la mission mariste dans le monde nouveau. Les ap-pels du XXIe Chapitre général nous poussent à chercher une vision
22 • FMS Message 41
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •
Décembre 2011 • 23
conceptuelle et une vision stratégique de la mis-sion mariste. La vision conceptuelle traduira ceque Dieu veut de nous, Maristes de Champagnat,compte tenu de la célébration du bicentenaire dela fondation mariste et des appels du Chapitre gé-néral. La vision stratégique quant à elle nous ai-dera à faire des pas stratégiques pour la construc-tion de cette nouvelle réalité que Dieu nous pro-pose.Répondre aux appels de la mission mariste dans lemonde nouveau exige fidélité au rêve de Marcellinet une grande attention aux appels et aux besoinsdes enfants et des jeunes d’aujourd’hui. Le Chapi-tre nous demande « une présence fortement si-
construction du projet du Royaume de Dieu.Pour faire ce pas il faut, comme dit le Chapitre,« voir le monde avec les yeux des enfants et desjeunes pauvres ». Ce qui signifie voir le mondedepuis le bas, au niveau des exclus et des oubliésde ce monde, comme Marie et Marcellin l’ont vu.Voir le monde depuis le bas exige des déplace-ments. Une présence sincère, vraie et solidaire au-près des enfants et des jeunes pauvres favorise laconversion personnelle et institutionnelle ducœur. L’évangélisation et l’engagement pour la vieen plénitude, conformément à l’Évangile, doiventêtre présents dans tous nos projets de missionainsi que dans notre cœur et dans notre esprit.
gnificative parmi les enfants et les jeunespauvres ». Nous avons pas mal avancé dans cettedirection, mais il faut que notre cœur s’approcheencore plus des enfants et des jeunes qui sont enpériphérie ou aux frontières. Indépendammentdes personnes dont nous nous occupons, nous de-vons relever un défi : engager toutes nos structu-res et nos situations de mission dans la transfor-mation de la réalité, de la justice sociale, de la
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
24 • FMS Message 41
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •
Dans le programme d’ani-mation et de gouverne-ment que le Conseil géné-ral veut promouvoir, le Se-crétariat Frères aujourd’huiest l’organisme qui chercheà dynamiser et à encoura-ger sur plusieurs frontstout ce qui a trait à la vie
et à la consécration du Frère Mariste, depuis les premiers moments del’appel jusqu’aux étapes de formation au long du chemin, ainsi que lesaspects essentiels tels que la vie communautaire, la spiritualité, notrepatrimoine mariste et les éléments qui façonnent notre consécrationcomme religieux frères.A partir des différentes démarches que l’Institut a engagées au long deces dernières années, le Secrétariat Frères aujourd’hui est né pour don-ner suite aux efforts que des organismes tels que le Bureau des Voca-tions (2003-2006), la Commission de la Vie religieuse (2005-2009), lemouvement de la spiritualité mariste à partir du document L’Eau duRocher, entre autres, ont entrepris en son temps et qui constituentaujourd’hui un excellent point de départ pour dynamiser le Bureau.
OBJECTIFS FIXÉS
Le Secrétariat Frères aujourd’hui assume le quatrième objectifdu plan d’animation et de gouvernement du Conseil généralcomme objectif inspirateur, à partir duquel il essaie de confi-gurer son plan d’action, sa dynamisation et son adéquationaux autres objectifs. Comme Secrétariat nous cherchons doncà « encourager les frères à retrouver la propre vocation et
L’ esprit du XXIe Chapitregénéral, l’horizon du Bi-
centenaire mariste et une plusgrande conscience de notreinternationalité nous pressent àvivre une vie consacrée nouve-lle, enracinée fermement dansl’Évangile, qui promeuve unenouvelle manière d’être frère.
Fr . César Augusto RojasCarvajal, (Norandina)Directeur du Secrétariat « Frères aujourd’hui »
Décembre 2011 • 25
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTASECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
Secrétariat« Frères aujourd’hui »
NOTRE IDENTITÉ
son charme, pour la vivre et en être témoin avec radicalité, ouver-ture et joie dans l’Eglise et dans le monde d’aujourd’hui. »Pour ce faire le Secrétariat a envisagé quatre lignes d’action, avecleurs stratégies respectives, qui concrétisent les efforts de renouveaude notre vie consacrée en vue de consolider notre identité en tantque religieux frères.
A. Créer et consolider le Secrétariat Frères aujourd’hui et tra-vailler en lien avec des structures similaires dans les Provinceset les Régions. Pour ce faire :
1. Organiser le Secrétariat dans sa structure interne et élaborer leplan de travail.
2. Connaître les structures provinciales et/ou régionales d’anima-tion de la vie religieuse et spirituelle des frères.
3. Créer une équipe internationale représentative des différentesréalités géographiques de l’Institut et des sujets assumés par
26 • FMS Message 41
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •
le Secrétariat, en vue de faciliter les liensavec les Régions.
4. Encourager l’étude et la réflexion sur lessujets propres du Secrétariat : visage ma-rial de l’Église, vie consacrée nouvelle,pastorale des vocations, formation, spiri-tualité, patrimoine.
5. Rapports et possibles projets communsavec des congrégations de religieux frères.
B- Accompagner et promouvoir les structuresd’animation et de formation déjà existan-tes au niveau provincial, régional et insti-tutionnel. Pour ce faire :
1. Promouvoir un réseau dans les Unités admi-nistratives avec les responsables des diffé-rents domaines qui relèvent du Secrétariat.
2. Prendre connaissance des expériences pro-vinciales ou interprovinciales relatives à laformation initiale ou permanente, à la pas-torale des vocations, à la spiritualité, aupatrimoine, à la vie communautaire, etc.
3. Favoriser l’accompagnement auprès des équi-pes de formation permanente de l’Institut :
Manziana, l’Escorial et autres, au niveaurégional.
4. Renforcer les programmes de préparation àla profession perpétuelle.
5. Accompagner l’itinéraire de la CommissionInternationale du Patrimoine Spirituel :plans, intégration, nouvelle équipe.
C- Créer de nouveaux processus et/ou structu-res à tous les niveaux, qui garantissent desexpériences et des itinéraires de formation,suscitent la conversion personnelle et in-stitutionnelle, et développent une spiritua-lité active. Pour ce faire :
1. Élaborer un document de référence sur lapastorale mariste des vocations. Tenir desrencontres régionales pour le divulguer.
2. Lancement d’une démarche de réflexion surl’Identité du Frère aujourd’hui (‘retrouver lecharme’), pouvant s’intégrer à l’AssembléeInternationale de la Mission Mariste.
3. Accompagner et encourager la création d’i-tinéraires de croissance dans la spiritualitémariste.
Décembre 2011 • 27
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
4. Réaliser un itinéraire de formation pour animateurs communau-taires et futurs formateurs.
5. Organiser un colloque international sur la formation initiale in-cluant une démarche d’évaluation des lignes et des programmesde formation.
6. Encourager les initiatives et les propositions pouvant venir de laCommission Internationale du Patrimoine Spirituel : équipe dechercheurs, colloques et cours pour les nouveaux chercheurs.
D- Entreprendre la révision des Constitutions et des Statuts, avecune large participation des frères, comme chemin pour revita-liser notre vocation. Pour ce faire :
1. Motiver la réception de la nouvelle édition des Constitutions,ainsi que son usage et son approfondissement, dans les diffé-rents programmes de formation.
2. Accompagner la Commission Internationale qui sera choisiepour conduire cette révision, avec une large participation desfrères (cf. Décision, chap. 1.2, p. 46).
28 • FMS Message 41
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •
Décembre 2011 • 29
Comment sommes-nous organisés ?
Notre Secrétariat Frères aujourd’hui est perçu com-me un organisme qui s’enrichit du fait de trouveren chacun de nous, les frères, le ‘personnage prin-cipal’ dans l’aujourd’hui de la vie mariste que noussommes appelés à impulser. En disant « tous »,nous voudrions que chacun de nous se sente par-tie prenante, aux premiers rangs, dans la construc-tion de cette nouvelle manière d’être frère. Le frè-re âgé, fort de son long cheminement et de sonexpérience de vie ; le jeune en formation et le jeu-ne frère, avec leur créativité et leur initiative ; lefrère d’âge mûr, fort de son leadership et de sonengagement ; les laïcs maristes – hommes et fem-mes – avec leur proximité et leur soutien cons-tant. Tous sont un référent pour promouvoir lesinitiatives précédemment citées.Ensemble avec les frères Eugène Kabanguka, Er-nesto Sánchez et Josep Maria Soteras, nous avonsaffiné petit à petit la structure de départ de ce se-crétariat. A mesure que les différents processus seconcrétiseront, il trouvera sans doute la manièrela plus souple de s’organiser et de fonctionner,avec la participation de tous. Ainsi, à partir desdifférents rôles que nous avons assumés, nous se-rons à même d’exercer notre leadership au servicede l’Institut.
Rêves d’avenir pour le Secrétariat
Sans doute nos rêves deviendront-ils réalité à me-sure que nous assumerons tous dans nos vies etnos communautés les principes que le Chapitre gé-néral a énoncés afin de consolider notre identité,principes qui sont exprimés dans le premier hori-zon d’avenir : Une vie consacrée nouvelle qui pro-meuve une nouvelle manière d’être frère.Tous les efforts, les activités, les programmes, lesrêves et les tâches de ce Secrétariat seront agréa-blement récompensés dans la mesure où les diver-ses instances d’animation et de gouvernement àtous les niveaux (local, provincial, régional et insti-tutionnel) relèveront les défis qui se présentent à lavie religieuse, à partir de la richesse et de la diver-sité géographique et culturelle de notre Institut.
Nous invitons chaque frère et chaque laïc maristeà assumer sa part de responsabilité dans la tâchede faire germer et accompagner la vie de nouvelleset enthousiastes vocations maristes, se sentantpartie prenante et héritier dans l’aujourd’hui ducharisme de Champagnat. Que le chemin vers leBicentenaire de notre fondation soit un encoura-gement et une raison de plus pour vivre l’enthou-siasme qui caractérisa Marcellin et tant de frèreset de laïcs maristes qui ont jeté la semence dansde nombreuses parties de l’univers.
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
30 • FMS Message 41
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •
Secrétariat des laïcs
Parmi ses intuitions, le Fr.Charles rappelle que laconception pyramidale, oùcertains dirigent et ensei-gnent et d’autres obéissentet apprennent, disparaîtdevant une ecclésiologiede communion, celle-ciétant totalement ministé-rielle et charismatique.Dans l’Église-communion,les états de vie sont da-vantage en relation entreeux que subordonnés l’unà l’autre.
Ainsi, on peut dire que le charisme mariste n’appartient pas exclusivementà l’Institut, mais il est don de Dieu à la communauté ecclésiale. C’est undon qui va beaucoup plus loin que la vie des frères. Plus encore, le Fr.Charles fait voir que notre charisme manifeste sa fécondité et sa plénitudequand il est vécu par différents membres de l’Église. C’est ainsi que les frè-res deviendront de plus en plus conscients que les laïcs maristes, plus quedes collaborateurs dans la mission, sont porteurs du charisme.
UN PEU D’HISTOIRE
Les débuts de la structure actuelle du Secrétariat des Laïcs naît dansl’esprit du 20e Chapitre général, quand il affirme qu’il faut élargir l’espacede la tente, découvrir la richesse qu’il y a à partager entre frères et laïcs enmarchant ensemble, à se persuader que l’Esprit de vie nous conduit sur cechemin commun (cf. Choisissons la vie, 26-30). C’est ainsi que le Conseilgénéral nomme une Commission des Laïcs en 2002. Faisaient partie de lacommission le Fr. Pedro Herreros comme Président, les Frères Emili Turú,Antonio Ramalho, et le Fr. Paulo Celso Ferraresi comme Secrétaire.
L a structure actuelle du Secré-tariat des Laïcs a été mise en
place à compter de 2002, maisil n’y a aucun doute que c’est leFr. Charles, dans sa Circulairesur le Mouvement Champagnat(1991) qui a ouvert de nouve-lles perspectives de la vision laï-cale de l’Institut. Au fil des ans,se développeront, avec l’appuides Supérieurs Généraux sui-vants, diverses initiatives de lea-dership des laïcs et de commu-nion avec les frères.
Décembre 2011 • 31
Fr. Javier Espinosa,(América Central)Directeur du Secrétariatdes laïcs
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTASECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
En 2005, alors que le Fr. Michael Flanigan est secrétaire de la Com-mission, on crée un Groupe consultatif de laïcs qui se réunissent à Ro-me en mai de cette même année, pour avoir leur opinion sur la mar-che de la Commission des Laïcs. En 2006, on supprime cette commis-sion et on crée le BUREAU DES LAÏCS, intégré à la Commission de laMission. Le Fr. Pau Fornells est nommé directeur de cette commis-sion. L’année suivante (2007), le Conseil général approuve la créationd’une nouvelle structure pour le laïcat mariste : le Secrétariat desLaïcs élargi, avec la nomination de personnes pour collaborer avec ledirecteur du Secrétariat : Ana Sarrate (Ibérica – Espagne), Linda Cor-beil (Canada), Tony Clarke (Sydney – Australie) et le Fr. Afonso Murad(Brasil Centro-Norte).Ce sera en 2010, sous la direction du Fr. Javier Espinosa, qu’est intro-duite la notion des Co-directeurs; sont nommés pour cette fonction :Ana Sarrate (Province Ibérica) et Tony Clarke (Province de Sydney).Avec cette nomination, on veut promouvoir une meilleure implicationet une plus grande coresponsabilité des laïcs dans l’animation del’Institut. C’est en 2011 que le Conseil général augmente à sept lenombre de membres du Secrétariat qui représente les grandes Régionsde l’Institut : Ana Sarrate pour l’Europe, Patricia Cecilia Ríos Gómezen remplacement de Linda Corbeil pour l’Arco Norte, Tony Clarke pourl’Océanie, le Fr. Sylvain Ramandimbiarisoa pour l’Afrique, Agnes Reyespour l’Asie, Fabiano Incerti pour le Brésil et Raúl Amaya pour le ‘ConoSur’. Cette nouvelle structure offre une meilleure relation entre les ré-gions de l’Institut, crée le plan et les lignes d’action du Secrétariat,en tenant compte de toutes les sensibilités culturelles et augmenteles possibilités d’animation des laïcs à tous les niveaux.
32 • FMS Message 41
Laïcs auChapitre général
de 1993.
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •
Décembre 2011 • 33
Le Secrétariat élargi se réunit une fois l’an et lesco-directeurs ont deux rencontres de plus durantcette même période. Le Plan pour le triennat(2011-2013) oriente les tâches d’animation desmembres du Secrétariat. Parmi ses objectifs ac-tuels : promouvoir la compréhension et le déve-loppement de la vocation du laïc mariste. Déve-lopper des processus qui promeuvent le nouvelesprit de communion au charisme de Champ-
agnat. Accompagner de nouvelles formes de vivrele charisme mariste. Appuyer et encourager lesgroupes de laïcs maristes dans l’Institut. Animeret promouvoir des structures d’animation au ni-veau provincial et régional, pour favoriser l’impli-cation des laïcs. Le Plan actuel souligne particu-lièrement les processus de formation qui s’harmo-nisent avec les cheminements de conversion de-mandé par le XXIe Chapitre général.
Ce fut une expérience significative que de participer au Secrétariat des Laïcs àun moment où l’Esprit semble déterminé à continuer à nous pousser à vivreune nouvelle relation entre les laïcs et les frères. C’est un nouveau moment denotre histoire. C’est aussi un nouveau moment où les laïcs maristes et les frères
arrivent à comprendre cette nouvelle réalité, à quoi elle ressemble, et comment elle peuteffectivement vivre et donner vie. Comme laïc, ceci a provoqué ma propre compréhension de cequ’est de vivre ma propre vocation chrétienne. Je sais que cela a aussi suscité des questionspour les frères quant à leur propre vie de frère. En tant que nouvelle relation, cela aura unimpact sur nos vies respectives, dans notre compréhension de qui nous sommes, de notrespiritualité, de nos ‘oui’ ou de nos ‘non’, de notre manière de vivre nos relations. À travers letravail du Secrétariat des Laïcs, ce fut un privilège de cheminer avec plusieurs laïcs et plusieursfrères dans l’aide et l’encouragement à poursuivre leur chemin de relation les uns avec lesautres. D’importantes questions invitent à poursuivre davantage le discernement : Qui est le laïcmariste ? Quels processus de formation approfondiront la manière de vivre la vie mariste (pourles frères, pour les laïcs maristes, ensemble) ? Quelles sont les nouvelles structures ou manièresde vivre le charisme en tant que laïc mariste ? Bien que la marche à suivre soit encore endéveloppement, nous savons ceci : c’est Dieu qui nous a menés jusqu’ici, c’est Dieu qui est avecnous dans ce nouveau moment, et c’est Dieu qui sera avec nous jusqu’à ce que nous découvrionsnotre route ensemble. Pour chacun de nous, il y a une invitation actuellement à écouter plusattentivement les appels de l’Esprit à « promouvoir ensemble une plus grande vitalité du charismemariste et de la mission dans notre monde » (XXIe Chapitre général). C’est une invitation pournous à grandir en tant que laïcs maristes. C’est une invitation pour nous à grandir commefrères. Nous avons besoin les uns des autres. La vitalité future du charisme et son efficacité àmettre le feu de l’Évangile dans le cœur des jeunes en dépend.
Tony Clarke
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
EXPRESSIONS DE VIE
Nous rencontrons, tout au long de notre histoi-re, divers événements qui ont été l’expressiond’une conscience accrue de la vocation laïcaledans la vie de l’Institut. En 1985, on reconnaîtofficiellement le Mouvement Champagnat de laFamille Mariste, constitué des personnes qui dé-sirent vivre leur vie chrétienne selon le charis-me mariste. Actuellement, on compte plus de250 fraternités et quelque 3300 membres. Aucours des ans s’organisent des rencontres duMouvement au niveau de l’Amérique (2005) etde l’Europe (2006, 2010).C’est au Chapitre général de 1993 que commen-ce la participation des laïcs à ce type d’assem-blée. Cette présence laïcale s’étendra aux as-semblées et aux Chapitres provinciaux. Il fautnoter que deux des cinq appels du Chapitre de2001 s’adressent aux frères et aux laïcs. Peu àpeu, les laïcs se font présents dans les équipesde coordination, et on crée spécifiquement descommissions d’animation laïcale dans plusieursUnités administratives, à la tête desquelles il ya un laïc.Nous soulignons également la participation si-
34 • FMS Message 41
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •
Décembre 2011 • 35
gnificative des laïcs dans l’élaboration des docu-ments Mission Éducative Mariste (1998) et Autourde la même table (2009). L’Assemblée internatio-nale de la mission mariste, tenue à Mendès(2007), réunira d’égal à égal 50 laïcs et 44 frè-res. Avec le même critère d’égalité numérique etde partage de vie dans un processus de formationse tiendront les Rencontres internationales deformation conjointe de Quito (2008) et de St-Paul-Trois-Châteaux (2009).Dans la même ligne, le Plan du Secrétariat pré-voit cinq rencontres régionales des équipes d’ani-mation des laïcs de chaque Province (2011), unerencontre internationale sur la vocation laïcalemariste (2012) et un processus d’actualisation duMouvement Champagnat (2013).
IDENTITÉ DU SECRÉTARIAT
L’identité du Secrétariat des Laïcs s’est définie àtravers les années par le même processus qui aété vécu dans l’Église et l’Institut. C’est, sansdoute, dans le document Autour de la même tableque l’on retrouve la meilleure synthèse de tout ceparcours dans notre Institut. Il y a là une clairereconnaissance de la vocation du laïc mariste.Le laïc mariste découvre l’appel de Dieu à vivre lecharisme de Champagnat à partir de son statutde laïc, comme manière particulière de dévelop-per l’identité chrétienne commune à tous les fi-dèles. C’est un appel personnel à une manièrespécifique d’être disciples de Jésus. De cette fa-çon, le charisme de saint Marcellin Champagnats’exprime en de nouvelles formes de vie maristeet parmi celles-ci, on retrouve celle du laïcat ma-riste.À partir de ce qui précède, les laïcs sont considé-rés comme héritiers de plein droit du charisme,dans sa forme de vie laïcale, et, par conséquent,comme responsables de son développement et deson adaptation. Ainsi le comprenait le Fr.Charles : « Les laïcs doivent nous révéler denouvelles facettes de ce charisme, tel qu’ilsdoivent le vivre plus pleinement. Le partage spi-rituel avec eux nous aide à découvrir de nouvel-les richesses de notre vocation de Frères. » Les
laïcs maristes engagés nous apportent de l’origi-nalité dans la manière de comprendre le fonda-teur et de vivre sa spiritualité.L’héritage commun que nous partageons, laïcs etfrères, complète et enrichit nos vocations spéci-fiques. Non seulement il y a place pour les uns etles autres à la table, mais nous avons mutuelle-ment besoin des autres à notre côté. Nousavons la certitude que nos vocations spécifiques,sans se confondre, s’éclairent mutuellement ; etnous sommes, les uns pour les autres, une sourceconstante de richesse. Le Secrétariat assume cet-te nouvelle étape pour le charisme mariste com-me un défi pour aider la naissance de l’aurored’une nouvelle vie mariste et fortifier ce qui exis-te, en la faisant plus créative, fidèle et dyna-mique. Défi pour les frères et les laïcs afin de tis-ser une nouvelle expérience du charisme.La réflexion du Secrétariat des Laïcs a cheminéde concert avec la nouvelle relation entre frères
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
36 • FMS Message 41
MES SENTIMENTS DEVANT LA CO-DIRECTIONQuand j’ai lu le document du XXIe Chapitre général, j’ai eu la certitude quel’Esprit avait été très présent parmi ceux qui participèrent à son élaboration,même s’il avait pu y avoir des difficultés pour le traduire dans un texte…
parce qu’il est difficile de définir la vie en paroles. Et quand je relis ce paragraphe : « Nousenvisageons notre futur mariste comme une communion de personnes dans le charisme deChampagnat, où nos vocations spécifiques s’enrichiront mutuellement »… ceci me faitm’interroger à savoir si je suis et si nous sommes capables de comprendre ce que celaimpliquerait réellement si l’on prenait ces paroles au sérieux.L’Esprit nous pousse à marcher, comme il l’a toujours fait dans l’histoire… et également dansnotre histoire mariste. Nous avons ici l’image de Marie de la Visitation.Durant ces années de travail au Secrétariat, j’ai pu percevoir la vie qui grandit en ceux qui sontcapables de « changer » : passer d’un travail plus sécurisant à un autre inconnu, d’un collègeavec une catégorie d’étudiants à une autre catégorie différente, d’une communauté fermée à unecommunauté d’accueil à ceux qui arrivent, d’être dans un pays avec une culture pour se rendredans un autre très différent… Il y a un mouvement incontournable dans l’Église et c’est de plusen plus évident : une Église où nous, laïcs, sommes conscients de notre appel à faire en sorte quese réalise la Bonne Nouvelle de Jésus. Et nous, les Maristes, avons perçu tout cela comme unenouvelle qui donne la vie : frères et laïcs, nous rejoignons davantage de jeunes qu’auparavant…parce que nous sommes plus nombreux. Et au Secrétariat des Laïcs, nous avons cherché àanimer et nous continuons à animer ce nouveau cheminement de frères et de laïcs en communion.J’ai aussi été invitée à me rendre d’un lieu à l’autre (ceux qui me connaissent savent ce qui m’encoûte de voyager…) et spécialement de « faire un cheminement intérieur » pour vivre mavocation mariste dans un environnement familier avec ma fraternité, mon école et ma ville… àdécouvrir une famille mariste beaucoup plus grande, un travail différent et la richesse d’uncharisme incarné dans de si nombreuses cultures… Je le sens comme un privilège et comme uneresponsabilité. De plus, pouvoir cheminer avec d’autres compagnons d’une grande qualitéhumaine, partager la vie et la foi, les difficultés et les espoirs, c’est le plus grand cadeau que nouspouvoir recevoir dans la vie. Et au Secrétariat des Laïcs, nous avons soigné avec beaucoupd’attention ce sentiment de communion depuis le début. Les petits ‘oui’ que nous donnerons àDieu nous amèneront, sans savoir où, par des chemins de plus grande plénitude en dépit desdifficultés de chaque jour… C’était la confiance de Marie. Sachons, comme elle, marcher vers laterre nouvelle qui nous est inconnue mais que nous devinons.
Ana Sarrate
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •
Décembre 2011 • 37
et laïcs. Cette nouvelle relation supposera, pourles frères, de passer d’être principaux artisans dela mission et de l’évangélisation, à faire en sorteque les laïcs deviennent les protagonistes, et lesfrères leurs collaborateurs. Il s’agit d’être descompagnons, s’entraidant, apprenant les uns desautres. Cela suppose une image du frère plus radi-cale, prophétique et communautaire, comme cellequ’a vécue Champagnat à La Valla, qui commen-çait son expérience avec quelques laïcs associés.L’horizon actuel du Secrétariat est la perceptionque le futur mariste est un futur de communionde personnes autour du charisme de Champ-agnat. Cette expérience de partager le charismenous amène à repenser le modèle institutionnelqui, jusqu’à maintenant, a incarné le charismemariste dans l’Église. La réalité paraît indiquerque non seulement nous avons besoin d’élargir latente de l’Institut, mais aussi de construire en-semble une tente nouvelle où tous, laïcs et frè-res, nous retrouvons notre demeure, comme l’af-firme EMM145.Au Secrétariat, nous comprenons que cette com-munion implique conversion et changement dementalité, tant pour les laïcs que pour les frères.Pour nous mettre en route, nous avons besoin devivre une spiritualité de changement, qui naîtseulement de l’Esprit de Dieu. La suite de Jésusque nous partageons frères et laïcs, nous fait êt-
re des chercheurs et des explorateurs. Chercherest le verbe de la fidélité. Ainsi l’exprime un au-teur : « La fidélité ne consiste pas à demeurertoujours dans le même lieu, mais plutôt à tendresystématiquement vers tout ce qui amène à uneplus grande plénitude et une conviction de l’âme,une plus grande clarté de pensée et d’intégritédu cœur. » Nous croyons que la nouveauté quenous propose le dernier Chapitre général est dumême ton.Nous sommes conscients, comme l’ont été les ca-pitulants, qu’il est urgent que la vie mariste s’en-gage dans une dynamique de l’exode. Nous de-vons amener frères et laïcs à abandonner les ré-ponses du passé qui ne nous satisfont pas et suivreles chemins de la terre promise, en traversant ledésert. Pour les laïcs et les frères, cela supposeparfois une perte, le « lâcher prise » de l’appelfondamental du Chapitre. La perte nous place àl’origine de quelque chose de nouveau, mais queseulement une spiritualité de « désinstallation »permet de vivre. Ce cheminement spirituel pournotre temps est un devoir pour les laïcs et les frè-res, il l’est également pour nous au Secrétariat.Nous comprenons que cela implique un change-ment de mentalité, beaucoup de discernement,une grande disponibilité, un renoncement aux sé-curités, une acceptation des risques et une pro-fonde confiance en Dieu, à l’exemple de Marie.
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
38 • FMS Message 41
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •
Décembre 2011 • 39
Fr. Chris Wills (Sidney)Directeur du Secrétariat de la CollaborationMissionnaire Internationale
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
Secrétariat de la
CollaborationMissionnaire
Internationale
MAPS www.maristsolidsari-ty.net est l’agence desProvinces australiennespour la solidarité. Sontravail est de relier lesélèves des écoles austra-liennes, les enseignants,les familles et les memb-res de la communauté ma-riste au sens large avec
d’autres jeunes maristes dans notre région d’Océanie ; de faciliter les stagesd’immersion pour étudiants et le placement des bénévoles ; d’organiser et degérer des projets de développement international ; d’aider les Communautéséloignées avec des logistiques appropriées ; de promouvoir le plaidoyerpour les droits de l’enfant.J’ai fait ce travail pendant dix ans et il a commencé alors que j’étais, pendantsix ans, directeur de Marist Farmhouse, une communauté de jeunes adultes etde frères. Notre apostolat a été l’hospitalité mariste offerte à d’autres jeunesadultes et à des groupes d’enseignants et aussi aux frères de nos écoles, à desorganisations d’assistance sociale et aux communautés. Plusieurs de ces jeu-nes gens ont exprimé le désir de rejoindre nos activités « aux frontières »; re-joindre la mission mariste auprès des « enfants à risque ».J’ai été conscient du besoin, pour les Maristes, de s’impliquer dans la mis-sion de Marcellin. Dans ma carrière d’enseignant, j’ai passé six ans en Pa-pouasie-Nouvelle-Guinée et quatre ans auprès des enfants défavorisésdans ce qui est maintenant connue comme le Marist Youth Care (ServiceMariste des jeunes).J’espère apporter mon expérience d’enseignant, d’administrateur et de frè-re mariste qui a déjà une certaine expérience dans le monde du dévelop-pement international et de l’organisation au service de frères et de laïcsmaristes bénévoles.
Jusqu’au jour où j’ai été invité àprendre le rôle principal du Se-
crétariat de la Collaboration Mis-sionnaire Internationale, j’ai agréa-blement passé mes journées dans lesProvinces d’Australie, en collabora-tion avec les communautés dans lePacifique et l’Asie en tant que direc-teur de la Fondation mariste Asie-Pacifique de la Solidarité (MAPS).
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
40 • FMS Message 41
LE SECRÉTARIAT DE LA COLLABORATIONINTERNATIONALE POUR LA MISSION
1. C’est un nouveau Secrétariat qui essaie de répondre à l’appel du XXIe
Chapitre général. Cet appel nous a aussi été adressé dans d’autres ras-semblements tels que « la Révision du BIS » 2004, Mendes - Confé-rence du laïcat mariste, la Conférence générale au Sri Lanka et sonimplication en Asie - Mission Ad Gentes et les précédents Chapitresgénéraux.
2. Le Frère Emili, dans sa lettre aux Provinciaux et Supérieurs de District,a rappelé certaines des propositions d’action du XXIe Chapitre général :• Former des communautés internationales et interprovinciales, ou-
vertes aux frères et aux laïcs maristes, pour se consacrer à denouveaux champs de mission aux frontières.
• Donner un plus grand élan à la Mission ad gentes en Asie, et l’é-tendre à d’autres lieux où, suite à un discernement, il nous sem-blera nécessaire de l’implanter.
• Organiser un service du volontariat mariste comme soutien à no -tre mission, dont les membres s’offrent à travailler dans nos ter-rains d’apostolat qui l’exigent, et soient prêts à se mobiliser dansdes situations d’urgence.
3. Ce Secrétariat rejoint quatre autres Secrétariats du Conseil général :Mission, Laïcs, Frères (connu comme « Frères Aujourd’hui »), Solidarité(fonctionnant sous la dénomination FMSI). Le mot clef dans le nom duSecrétariat est la collaboration - avec d’autres Secrétariats, Provin-ces, Districts, Frères et Laïcs maristes partout dans le monde.
4 C’est une nouvelle entreprise qui est actuellement en période de ges-tation. Sa naissance est prévue lors des sessions plénières du Conseilgénéral, en janvier 2012.
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •
Décembre 2011 • 41
COORDINATION DU PROJET ‘AD GENTES’Ma tâche comme coordinateur du projet AD GENTESconsiste à mettre en pratique les directives relatives à lamission AD GENTES et à la Coopération MissionnaireInternationale du plan directeur du Conseil Général. Le Chapitre général affirme que l’Institut souhaitedévelopper une mentalité internationale et interculturelle. Le projet AD GENTES est un moyen opportun pourconcrétiser ce projet ouvert à des communautés
internationales et interculturelles. Une partie de mon travail consiste,précisément, à développer et multiplier dans tout l’Institut l’information relativeà la coopération missionnaire internationale. Je dois aussi identifier lespersonnes qui dans les Provinces sont intéressées à participer un tràvailmissionnaire. Je dois les accompagner pour qu’elles puissent bien discerner leurvocation missionnaire. Pour mettre en œuvre et promouvoir cette solidarité ad intra, il est aussi de mondevoir d’encourager les Provinciaux et de découvrir des vocations dans lesProvinces pour répondre aux besoins missionnaires de la Congrégation : Frères, Laïcs missionnaires et Laïcs collaborateurs dans les différents projets. Un des souhaits du XXIe Chapitre général est « d’organiser un service du volontariat mariste comme soutien à notre mission ». Le travail du Coordinateur du Projet AD GENTES se fait en collaboration très proche avec les autres Secrétariats. Une autre partie de mon travail consiste à me soucier de la formation des Frères et des Laïcs qui s’offrent pour un travail missionnaire, leur facilitanttoute l’information relative aux cours qu’ils doivent ou il est conseillé de suivre. Quant à ceux et celles qui se trouvent déjà en mission AD GENTES, je me soucieégalement de connaître leurs besoins de façon à donner une réponse adéquateaussi vite que possible. C’est ce que je tâche de faire, avec beaucoup de joie etd’empressement. Telle est ma manière d’être missionnaire AD GENTES.
Fr. Teófilo Minga
Fr.Teófilo Minga (Compostela)Coordinateur du Projet Ad Gentes
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
42 • FMS Message 41
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •
La Fondation FMSI ONLUS faitsuite au précédent Bureau dela Solidarité (BIS) qui futcréé en 1995. Le Frère BenitoArbués, alors Supérieur géné-ral, et son Conseil, ont crééce Bureau en réponse aux re-commandations du 19èmeChapitre général de l’Institutdes Frères Maristes des Éco-les. L’objectif de ce Bureau
était d’aider le Conseil général des Frères Maristes dans son animation et sagouvernance de l’Institut dans les domaines de justice, de paix, de dévelop-pement et de solidarité. Cela était particulièrement vrai quand ces sujetsavaient un impact sur la vie des enfants et des jeunes qui étaient en rap-port avec les Frères et leurs collègues laïcs partout dans le monde. Tout d’a-bord le Bureau a aidé l’Institut dans les domaines suivants :
– Fournir des ressources, des informations et des outils pour aider àla formation et à la promotion en ce qui concerne la justice.
– Aider les Unités administratives dans les pays en développementà proposer, rédiger, présenter, coordonner et évaluer des projets àsubventionner.
– Plaider en faveur de justes causes. – Etablir des réseaux avec des ONG maristes et les Coordonateurs de
la solidarité dans les Provinces ou Districts.
Fr. Allen Sherry (Australie) a été le premier directeur du Bureau de 1995 à2002. Fr. Dominick Pujia (USA), son successeur, a vu le Bureau obtenir lestatut de FMSI –ONLUS en Italie en 2007, et il fut le premier Président de laFondation. Il a exercé ses fonctions dans ce Bureau jusqu’en 2009. Pendant
L a Fondazione Marista perla Solidarietà Internationa-
le Onlus (FMSI) - Marist In-ternational Solidarity Founda-tion ONLUS (à but non-lucra-tif) – a été créée en octobre2007. Elle fonctionne mainte-nant comme une entité légaleintégrée reconnue par le gou-vernement italien.
Décembre 2011 • 43
Fr. Michael De Waas,(South Asia)Président de la FMSI
Fondation Mariste pour la Solidarité
Internationale
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTASECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
sa présidence, il a organisé un bureau à Genève pour travailler à la promo-tion des droits des enfants dans le cadre des Nations Unies. Fr. César Hen-ríquez (du Salvador) a travaillé dans ce bureau comme son premier repré-sentant de 2006 à 2008. Fr. Jim Jolley (Australie) lui a succédé en 2009. Fr. Richard Carey, le deuxième président de la FMSI, a travaillé à partir de2009-2010 et il a démissionné pour raison de santé. En tant que vice-pré-sident, Fr. Jude Pieterse a occupé ce poste jusqu’au début de 2011. Nous sommes reconnaissants envers tous ces frères qui ont joué leur rôlede façon très efficace et ont donné à la FMSI ses dimensions actuelles.Nous reconnaissons leur compétence, leur travail intense et leur générosi-té pour obtenir que ce Bureau devienne une Fondation reconnue par leGouvernement Italien. Maintenant, en 2011, sous la conduite et la responsabilité de l’Adminis-tration générale à Rome, la Fondation FMSI a connu une restructurationen réponse aux appels fondamentaux du XXIème Chapitre général des Frè-res Maristes en 2009. A ce moment-là, dans l’esprit de St Marcellin et des premiers Frères, leChapitre nous a demandé instamment à tous – Frères, leurs collègues, lesLaïcs Maristes – de prendre un engagement fort pour être présents au ser-vice des jeunes et des enfants pauvres. Pour promouvoir cela, la Fonda-tion a été réorganisée, avec un Président qui est membre du Conseil géné-ral et qui coordonne le travail de ses bureaux à Rome et à Genève. Ces deux bureaux ont leur propre directeur et des objectifs de travail pré-cis. Fr. Mario Meuti (Italie) assure la fonction de directeur du bureau FMSIde Rome et a la responsabilité de l’administration, de la collecte de fonds,des relations, des partenariats, et de la création de programmes de déve-loppement dans les Régions et les Provinces. Il est aidé par Sara Panciroli(Italie) comme secrétaire générale de la Fondation qui supervise certains
44 • FMS Message 41
Salle de réunions du Comité
des Droits de l’Homme.
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •
Décembre 2011 • 45
domaines dont elle a la responsabilité, et par AngelaPetenzi (Italie), qui travaille comme coordonatricedes dossiers de collecte de fonds du bureau. En plusdes engagements directement propres à la FMSI On-lus, le bureau de Rome assure la réalisation des pro-jets précédemment supervisés par le BIS. Le point central de la Fondation Onlus de SolidaritéInternationale Mariste, ce sont les enfants et lesjeunes dans le besoin. Elle s’applique à développerla solidarité par des programmes éducatifs de bien-être social, elle assure la promotion des Droits del’Enfant et un soutien technique et financier pourdes projets en rapport avec ses objectifs. Les projetsde solidarité mariste, par ailleurs, ont les moyens defournir un soutien technique et financier pour desprojets pastoraux ou de nature plus vaste, par exem-ple, l’aide pour des cours, des constructions de bâti-ments et maisons de formation. Le Directeur du bu-reau FMSI à Rome, avec l’aide des coordonateurs deprojets, s’assure que les Unités administratives desFrères Maristes, surtout celles qui sont dans les paysen voie de développement, reçoivent de l’aide dansla préparation, la présentation, la coordination etl’évaluation des projets qu’elles cherchent à fonderau moyen de ressources internes ou externes.Fr. Jim Jolley (Australie) est directeur du bureauFMSI de Genève et il s’occupe de la défense desDroits de l’Enfant et des programmes de formation.Les Frères Manel Mendoza (Espagne) et Vicente Fal-queto (Brésil) l’aident comme agents de la Défensedes Droits de l’Enfant. Actuellement, ils travaillenthors des bureaux de ‘Franciscans International’.Etant donné la complexité de l’environnement di-plomatique à Genève et pour respecter les termesde l’accord qui a régi le partenariat existant entrela FMSI et « Franciscans International » (FI), le di-recteur mariste de Défense et Formation et lesmembres de son bureau continuent à travailler dansle cadre de l’organisation et suivent les procéduresutilisées par le personnel FI. En juillet 2011, FMSI ONLUS a obtenu l’accréditationpour le Statut Consultatif Spécial au Conseil Écono-mique et Social des Nations Unies (ECOSOC). Cela si-gnifie que maintenant les Nations Unies reconnais-sent officiellement notre Fondation FMSI comme l’u-ne des 3 400 petites organisations qui sont quali-fiées pour présenter des données dans les divers do-maines d’activité couvertes par l’ECOSOC.
En tant qu’entité juridique reconnue par l’Italie,état membre des Nations Unies, la FondationFMSI est qualifiée pour participer aux délibéra-tions formelles des Nations Unies, pour prendrepart aux regroupements et campagnes des ONG etFondations de même tendance, pour participer àdes groupes de travail sur les droits de l’enfant,présentant à ces groupes la compétence et l’ex-périence des Maristes pour leur travail auprès desenfants dans de nombreux pays et pour la défen-se de leurs droits. La FMSI peut maintenant par-ticiper et présenter ses orientations spécifiquessur l’éducation aux conférences et réunions desNations Unies, par exemple au Conseil de l’Orga-nisation des Droits de l’Homme. Cette nouvelle adhésion à part entière à l’ECOSOCest un grand avantage pour la Fondation et uneétape importante de son développement pour ré-aliser le but de notre mission mariste, et obtenirune amélioration de la vie des jeunes, spéciale-ment ceux qui sont pauvres et ont le plus besoinde notre attention et de notre protection. J’ai le plaisir d’être le troisième président de laFondation et d’assurer la coordination du travailde ses bureaux de Rome et de Genève de la partdu Conseil général.
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •
46 • FMS Message 41
BUREAU DE ROME DE LA FMSILe XXIe Chapitre général a ratifiépubliquement l’importance de laFondazione Marista per laSolidarietà Internazionale (FMSI),la proposant à tout l’Institutcomme un outil fondamental pourla mission mariste aujourd’hui :Nous nous sentons poussés à allerà l’encontre des politiques sociales,économiques, culturelles etreligieuses qui oppriment lesenfants et les jeunes. C’est lemoment pour nous de nous uniraux efforts de la Fondation Maristepour la Solidarité Internationale
(FMSI).Nos lignes d’action directe sontindiquées au point 3 du documentdu XXIe Chapitre général : Lamission mariste dans un mondenouveau, où l’on insiste fortementpour que nous changions noscœurs et nos attitudes afin de voirle monde avec les yeux des enfantset des jeunes pauvres et, à partirde cette perspective, promouvoirleurs droits dans tous lesdomaines où nous agissons, ycompris avec l’action politique etla contestation… Mais pour cefaire nous devons être prêts etorganisés d’une manièreprofessionnelle.La FMSI est appelée à contribueraux programmes de formation desFrères et des Laïcs, en lesaccompagnant dans desexpériences susceptibles defavoriser la sensibilisation àl’égard des besoins des enfants etdes jeunes pauvres. Sans oublierun autre rêve du Chapitre :Organiser un service du volontariat
mariste comme soutien à notremission, dont les membress’offrent à travailler dans nosterrains d’apostolat qui l’exigent,et soient prêts à se mobiliser dansdes situations d’urgence(Doc. du Chapitre, n° 8, p. 43).Le Bureau de Rome de la FMSIagit concrètement dans lesdomaines suivants :
1. ÉDUCATION POUR LAJUSTICE ET LA SOLIDARITÉLe Bureau recueille desinformations en rapport avecdes initiatives et des affairesrelatives à la justice, à la paixet à la solidarité, qui sontimportantes aux yeux del’Institut, spécialement en cequi concerne la promotion dubien-être des enfants et desjeunes les plus marginalisés.Notre objectif est de formerdes personnes sensibles à cesquestions par le biais decampagnes et d’actionsconcrètes, de bulletins
Fr. Mario Meuti(Mediterránea)Directeur du FMSI Rome
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
Décembre 2011 • 47
Sara Panciroli est à ce jour Secrétairegénéral de la Fondazione Marista per laSolidarietà Internazionale (FMSI) ; elle en està sa seconde période à la tête de ce service.
Elle s’occupe essentiellement de l’administration de laFondation, seconde le Président pour la préparation duConseil d’Administration et se met en rapport avec lesassesseurs pour ce qui est des affaires légales etadministratives.Sara est aussi membre de l’équipe du bureau de la Fondationà Rome. Elle coordonne les microprojets, créés pourfinancer des petites initiatives en faveur des enfants et desjeunes défavorisés, dans le domaine des droits de lapersonne, l’éducation et le développement social,spécialement dans les pays en développement où se trouventles Frères Maristes. C’est elle qui reçoit les demandes definancement des projets et en fait la première évaluation afinde les présenter au comité d’évaluation. Le projet étantapprouvé, la tâche de coordination consiste à rester encontact avec les gestionnaires du projet pour en vérifier laréalisation et les rapports qui parviennent à la clôture desopérations.Et enfin, Sara coordonne les activités de communication quise réalisent, à l’heure actuelle, via le site webwww.fmsi.onlus.org . Cette tâche consiste dans la récolte, lapréparation et la mise à jour des textes, leur traduction enitalien (le site est publié en anglais, en espagnol et en italien),et le développement du site avec le soutien technique duprogrammeur. Sara travaille aussi au développement denouveaux outils de communication (il est prévu de publier unbulletin de nouvelles périodique) et au soutien depublications d’information.
informatifs, de matériaux deréflexion, d’ateliers…
2. AIDE ET COORDINATION DE PROJETSLe Bureau offre de l’aide auxUnités administratives,spécialement dans les pays envoie de développement, pourla diffusion, la présentationcorrecte et l’évaluationultérieure des projets, avantd’envoyer les fonds de la partde l’Institut ou d’autresorganismes de financement.Le Bureau demande un rapportdétaillé concernant laréalisation de chaque projet et s’assure que les aidesenvoyées arrivent àdestination et sontconvenablement utilisées.
3. RÉCOLTE DE FONDSAccroître les ressources pourpermettre à la Fondation deparvenir à l’autosuffisanceéconomique et répondre auxnombreuses demandes qu’ellereçoit en faveur des enfants etdes jeunes démunis. Maintenirdes contacts avec des écoleset des institutions debienfaisance, faire connaîtreses objectifs à des organismespublics et privés, en Italie età l’étranger, par le biais debulletins, rapports annuels etle service du webhttp://www.fmsi-onlus.org/
4. NOUS DÉVELOPPONS UNRÉSEAU DE COLLABORATION,SOIT À L’INTÉRIEUR DEL’INSTITUTSoit avec lés diverses équipes
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •
48 • FMS Message 41
Actuellement, le poste de coordonnateur des projets est occupé par Angela Petenzi. Le Coordonnateur des projets relève dupersonnel de la Fondazione Marista per
la Solidarietà Internazionale (FMSI) de Rome, et estresponsable d’aider la communauté mariste, au niveaumondial, à développer les projets de solidarité et à chercher les bailleurs de fonds pour le financement. Le Coordonnateur des projets collabore avec le Directeur du bureau de Rome en gardant le contact avec les personnes ou les entités qui financent les projets et en cherchant de nouveaux partenaires.L’aide aux projets s’étend de l’identification des sourcespossibles de financement jusqu’à l’accompagnement de la communauté mariste où est réalisé le projet, et ce àchacune des phases du projet : présentation, préparation,exécution et présentation des rapports.La personne responsable de la coordination des projets, en plus de participer à l’évaluation technique des demandesde micro-projets, s’occupe également de percevoir les fonds pour les activités de solidarité soutenus par la Fondation, en particulier la formation et/ou l’animationaux des Droits de l’Enfant et les programmes spéciaux duConseil général de l’Institut.En plus des projets à caractère social pour la promotionsociale et économique des enfants et des jeunes des secteurspauvres et défavorisés des couches sociales plus démuniesde la population, le Coordonnateur de projets aide la communauté mariste dans la recherche de fonds pour les programmes de pastorale, les centres de formation des frères, les cours de formation de spiritualité mariste,avec l’appui du Fonds de Solidarité du Conseil général.
de solidarité ou avec desorganisations nongouvernementalesreconnues, ou bien avec desorganisations d’autresInstituts religieux qui,comme nous, travaillent enfaveur des enfants et desjeunes.
Vu que nous avons déjà lareconnaissance officielle del’ONU, notre principal objectifest peut-être de constituer ceréseau. Tel est le souhait duChapitre général et du Fr. Emilien particulier : Nous essayonsd’unir nos efforts avec d’autresinstitutions dont le but estsimilaire au nôtre – la défensedes droits des enfants, la luttecontre le trafic des femmes, laprotection de la création, etc.... C’est un domaine où nouspouvons grandir beaucoup pluset où les possibilités decollaboration sont énormes.Puissions-nous avoir l’audaced’avancer d’une manièrecoordonnée et de nous soutenirles uns les autres ! Nousprouverions alors avec des faitsqu’une globalisation alternativeest possible.
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
Décembre 2011 • 49
Partons en hâte avec Marie pourune nouvelle terre ! Quelle est cet-te « nouvelle terre » ? Très certai-nement, les droits des enfants fontpartie de son paysage !
VUE D’ENSEMBLE DE LA FMSI À GENÈVEIci à Genève, nous sommes trois quitravaillons pour la sauvegarde desdroits de l’enfant au niveau inter-national. Notre travail est guidépar l’objectif de la mission de laFMSI et aussi par l’appel du XXIChapitre Général de promouvoir lesdroits des enfants, particulièrementde ceux qui sont marginalisés et quisont les plus vulnérables. Nousavons pour guide la Convention desdroits de l’Enfant (CRC), un Traitéinternational qui a été approuvé parpresque tous les pays du monde.
LE TRAVAIL DE LA FMSI AUX NATIONS UNIES Notre principale action auprès desNations Unies est en relation avecle Conseil des Droits de l’Homme(HRC). Le HCR tient trois sessionspar an et a pour responsabilité derenforcer la protection des droits del’homme à travers le monde. En par-ticulier, nous faisons usage du nou-veau mécanisme sous les auspicesdu HCR appelé La Revue PériodiqueUniverselle (UPR) qui passe en revue
une fois tous les quatre ans, les rap-ports sur les droits de l’homme des193 Etats membres des Nations Uni-es. La FMSI a été très active à four-nir des rapports sur les droits desenfants par l’intermédiaire du mé-canisme de l’UPR. Jusqu’à ce jour,nous avons présenté à l’UPR desrapports sur douze pays : L’Austra-lie, le Cambodge, le Kenya, Kiriba-ti, le Malawi, la Papouasie Nouvel-le Guinée, les Iles Salomon, la Tan-zanie, le Timor Est, le Vanuatu et leZimbabwe. La plupart de nos rap-ports étaient centrés sur des sujetsconcernant l’éducation des enfantset beaucoup de nos recommanda-tions ont été acceptées par cesgouvernements. Nous espérons im-pliquer davantage de Provinces dansles années à venir quand l’UPR va re-commencer son second tour en2012. Cette année, au mois de jan-
vier, nous avons aussi fait des re-commandations à la Nouvelle Zé-lande sur ‘l’éducation alternative’quand ce pays a été contrôlé parle Comité sur les Droits de l’Enfant.
TRAVAIL DE LA FMSI DANS LES PROVINCESL’autre principal objectif de notretravail à Genève, c’est de proposerdes Programmes d’information(pour une journée) pour des grou-pes maristes, et des Cours de For-mation (d’une ou deux semaines)pour ceux qui désirent avoir uneconnaissance plus détaillée de laConvention des Droits de l’Enfantet sur la manière de promouvoirces droits à travers diverses acti-vités dans leur pays. Nous avonsassuré des programmes d’infor-mation à L’Escorial, à Manziana, àBarcelone, au MAPAC (Manille) et
Fr. Jim Jolley, (Melbourne)Directeur de la FMSI Genève
Membros de la FMSI en Ginebra.
50 • FMS Message 41
Je suis bien certain que le mot « advocacy » aune signification très concrète pour lesanglophones. Par contre, ce mot est difficile àtraduire dans d’autres langues. Si nous le
traduisons en français, je crois que nous avons besoin deplus d’un mot pour lui donner sa pleine signification. Ainsi,nous disons, en français, que c’est « promouvoir » et« défendre », et ces deux mots nous fournissent unesignification complète de ce que nous voulons préciserquand nous utilisons ce mot en anglais.Eh bien, c’est l’activité que j’exerce à Genève, au Bureau dela Fondazione Marista per la Solidarietà Internazionale(FMSI). Nous essayons de promouvoir une nouvelle cultureou un nouveau modèle pour toutes les personnes avec quinous travaillons, ou qui collaborent de quelque manière quece soit avec l’Institut Mariste. Nous essayons de former oude préparer d’autres personnes afin qu’elles soient capablesd’orienter leur action vers cette nouvelle manière de voirl’implication de l’Institut avec la jeunesse actuelle.Lorsque nous avons élaboré ces nouveaux modèles d’action,il ne nous a pas été facile de passer au deuxième niveau qu’estla défense des nouveaux modèles vers lesquels le dernierChapitre général nous a orientés. Tout ceci implique, pourmoi, un pas de plus dans la manière d’interpréter la vocationmariste. Je crois donc que nous avons non seulement à nousengager dans l’enseignement, comme nous l’avons fait jusqu’àmaintenant, mais que cette nouvelle façon de voir la réalitédoit nous amener à comprendre que non seulement l’enfantdoit être éduqué, mais aussi protégé dans son bien-être. Etceci implique de défendre et de promouvoir ses droits dansles divers pays et cultures où nous travaillons.
Fr. Manel Mendoza
au MIC (Naïrobi). Nous avons don-né un cours de formation d’une se-maine à Brisbane l’an passé etnous donnerons un cours de for-mation de deux semaines en oc-tobre pour les Frères qui sont auMAPAC. Pour nous, un sujet important d’ex-
tension, c’est la désignation de per-sonnes de référence par les Provin-ces pour assurer un lien entre chaqueProvince et la FMSI. Jusqu’à présent,il y a quatorze Provinces qui ontnommé une personne de référence.Nous envisageons d’organiser unatelier d’approfondissement pour lesPersonnes de référence des Provincespendant le premier semestre 2012.Nous acceptons les invitations desprovinces à présenter des program-mes et des ateliers d’informationdans leur pays pour aider à y pro-mouvoir les droits des enfants. Nousenvisageons d’aider l’Institut maristeà approfondir ses compétencespour la protection des enfants et àêtre mieux connu mondialementcomme défenseur des droits des en-fants. C’est une merveilleuse aven-ture dans cette ‘nouvelle terre’ etnous vous invitons à vous joindre ànous dans notre démarche.
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS •
Décembre 2011 • 51
« C’est en rendant les autres heureux que je trouve mon propre bonheur ».Cette pensée du Père Champagnat m’a accompagné au long de ma trajectoiremariste. J’ai vite compris que je pouvais contribuer à cette difficile mission. Jetravaille à présent au sein de la Fondazione Marista per la Solidarietà
Internazionale – FMSI (Fondation Mariste pour la Solidarité Internationale). Depuis trèslongtemps je rêvais d’un espace comme celui-ci dans l’Institution Mariste. La FMSI existebien, en fait, dans l’Institut Mariste, mais celui-ci ne l’a pas encore pleinement découverte.Quelle est la mission de la FMSI ? Elle semble un peu confuse, tout comme l’aspect‘provocateur’ de notre mission. Si j’insiste à ce sujet, c’est parce que la tâche que nousréalisons à Genève n’est pas encore très claire pour nos Provinces et Districts. Noussommes convoqués à travailler en faveur des enfants les plus démunis, et cela changetotalement la perspective de notre action, sans abandonner la grande mission que nousavons héritée de nos origines. Il existe des millions d’enfants qui doivent être défendus,avant qu’ils ne deviennent sujet ou objectif d’un processus de croissance humaine. Je suisarrivé à Genève en janvier 2011. Mais mon activité comme Agent de la défense des droitsde l’enfant se déroule depuis plus de 15 ans déjà. Travailler dans la perspective des droits,cela signifie changer de paradigme. Le grand pas que fait notre Institution consiste àexpliciter la promotion et la protection des droits de l’enfant. Aussi, n’oublions pas quel’éducation intégrale, y compris les différentes dimensions de la vie humaine, a été et resteune manière efficace de promouvoir et de protéger les droits de l’enfant. Tel est doncnotre défi, telle est notre mission. Nous ne serons en fait à Genève comme Fondation
Mariste pour la Solidarité Internationale –FMSI, que dans la mesure où nous seronsdans toutes les Provinces et Districts maristesde l’Institut. Voilà notre tâche principaledans la Fondation : Sensibiliser et formerd’autres personnes pour qu’elles soient àmême d’agir en accord avec cette nouvellemodalité d’engagement institutionnel, dansleurs Provinces et Districts, selon lesdirectives de la Convention Internationale deDroits de l’Enfant.
Fr. Vicente Sossai Falqueto
SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTARIATS • SECRÉTA
SERV
ICES
DE
L’ ADM
INIST
RATIO
NGÉN
ÉRA L
EADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION
Décembre 2011 • 53
POSTULATEUR GÉNÉRAL p. 54ÉCONOME GÉNÉRAL p. 56DIRECTEUR DE LA MAISON p. 58ADMINISTRATEUR DE LA MAISON p. 59SECRÉTARIAT GÉNÉRAL p. 60TRADUCTEURS p. 62COMMUNICATIONS p. 66SERVICES GÉNÉRAUX p. 68ARCHIVES p. 70SUPÉRIEUR DE LA COMMUNAUTÉ p. 74PRÊTRES p. 76SECRÉTAIRE PERSONNEL DUSUPÉRIEUR GÉNÉRAL p. 77
GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINIST
Décembre 2011 • 55
Fr. Jorge Flores Aceves(México Occidental)Postulateur général
Postulateurgénéral
Le Fr. Jorge, âgé de 71 ans, estmexicain, appartient à la Provin-ce « México Occidental » et tra-vaille comme Vice postulateur
chargé de la cause diocésaine du Fr. Basilio Rueda. A Rome il retrouveraaussi la cause du Fr. Crisanto et ses 67 compagnons martyrs en Espagne.
Le Fr. Jorge FloresAceves a été nommé
Postulateur par le Conseilgénéral, pour une périodede trois ans.
GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINIST
56 • FMS Message 41
La gestion économique etau service de
Les objectifs pour unepremière étape de troisans :
L e département de l’Écono-me, devant les obligations
de l’Institut aujourd’hui dansle domaine économique et l’u-sage évangélique des biens,vise à appuyer la continuité etla vitalité de l’Institut et de samission. »
Fr. Víctor Preciado(México Occidental)Économe général
“
1. Tenir compte des obligations que les Constitutions (169) im-posent à l’Économe général en rapport avec les finances del’Administration générale. Présenter annuellement au FrèreSupérieur général, pour approbation, le rapport financier del’Administration générale. Informer l’Administration généralede la situation économique des Provinces et des Districts.Élaborer le budget du Gouvernement général.
2. Coordonner le travail de l’Équipe des Finances afin de répond-re aux tâches déterminées par le 21e Chapitre général au su-jet du financement de l’Administration générale et du finan-cement des Unités administratives.
ACTIVITÉS
La Comptabilité et l’administration de l’Économat ont été organiséespour atteindre le premier objectif.
On tient la comptabilité en monnaie €uro pourtransmettre les renseignements au Conseil général,aux Provinces et aux autorités fiscales italiennes.L’Économat organise les mouvements des ressour-ces des Unités administratives pour soutenir leGouvernement général et les besoins de Solidaritéde l’Institut, spécialement pour la formation enAsie, en Afrique et pour les projets spéciaux dumonde mariste.
ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION
Décembre 2011 • 57
administrative la mission
ÉQUIPES DE SOUTIENLa Comptabilité et la Trésorerie sont assurée s parles frères Roy Deita et Javier Ocaranza. On re-cherche une action coordonnée avec le frère An-toni Salat, représentant légal de la « Maison gé-nérale de l’Institut des Frères Maristes desÉcoles », entité juridique qui mène à bien l’acti-vité administrative et financière avec transparen-ce et qui répond aux exigences actuelles.L’actuelle Commission Internationale des AffairesÉconomiques, formée de 5 frères et 2 laïcs, s’oc-cupe prioritairement du 2e objectif et « aide lefrère Économe général dans l’application de lapolitique économique de l’Institut. »La Commission pour les Affaires Économiques aété constituée pour aider l’Économe général dansson travail et étudier les demandes à caractèreéconomique soumises au Supérieur général.
ACTIVITÉS DANSUN AVENIR PROCHELe Département de l’Économat général :a) Devra travailler conjointement avec le Secré-
tariat de la Mission et des Laïcs, en offrantdes programmes de formation pour adminis-trateurs et leaders de la mission mariste envue de la mission et ses défis dans un mondenouveau, et commencer une réflexion sur lesimplications économique de la coresponsabili-té entre frères et laïcs.
b) Dans tout ce travail, on assurera la continuitéavec le processus de l’Usage Évangélique desBiens, en se souciant de la formation et dudiscernement sur l’usage des biens dans laperspective évangélique et en développant lasimplicité dans notre vie personnelle et dansnos structures.
Le Bureau de l’ÉCONOMATest composé de l’Économegénéral et de l’Économegénéral adjoint. L’Économe
général est chargé des finances del’Administration générale et il est membre duConseil général (Const. 160). L’Économegénéral adjoint est chargé de la comptabilitéet de la plupart des mouvements de fondsentre l’Administration générale et lesdifférentes Unités administratives de l’Institut.Actuellement, l’Économe général est le Fr.Victor Preciado, du Mexique Occidental, et l’Économe général Adjoint est le Fr. Roy Deita, du secteur des Philippines,Province « East Asia ».J’ai été nommé Économe général adjoint pourun mandat de trois ans. Mon travail estd’aider l’Économe général en allégeant sacharge relative aux finances del’Administration générale. Je passe la plusgrande partie de mon temps à faire destravaux de comptabilité, à assurer que lesdonnées sont bien à jour et disponibles dansles délais prévus. En outre, le contrôle et leséquilibres dans la préparation des opérationsbancaires, le contrôle de validité des factureset reçus ainsi que la l’état des comptes depaiements mensuels, font partie de montravail. Je vois mon travail comme un soutienou service à l’Economat général.
Fr. Roy R. Deita (East Asia)
GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINIST
Direction dela Maison générale
Fr. Antoni Salat(L’Hermitage)Director de la Maison
LA GESTIONLa gestion s’occupe des be-soins du personnel de lamaison, répartit d’une ma-nière adéquate les espacesphysiques et met à ladisposition des personnesconcernées les instrumentsnécessaires pour réaliserleur tâche. Elle étudie lesdifférentes implications
établies par les organismes officiels et les diverses lois qui en émanent.Elle étudie les aspects relatifs aux lois, au service de l’Administration gé-nérale et tente de proposer des solutions aux besoins qui surgissent.
L’ACCUEILLa Maison accueille les frères qui visitent Rome, qui sont de passageavant de réaliser des cours de spiritualité ou qui participent aux diffé-
rentes commissions internationales maris-tes. Elle accueille aussi les membres de lafamille des frères et d’autres personneshébergées dans la « Casa per ferie » et quiont des liens directs avec nous. Il est im-portant que nous puissions les accueilliret disposer espacés préparés pour le bondéroulement de leur mission.A l’occasion nous recevons des groupes denos Centres maristes qui souhaitent connaî-tre la maison et rencontrer quelques frères,ou réaliser quelque célébration religieuse.
L e personnel qui est auservice de la Maison gé-
nérale se compose de frèreset de laïcs à la disposition del’Administration générale. Ladirection de la Maison géné-rale mène la gestion, s’occu-pe de l’accueil, fait la mainte-nance et prend en charged’autres services partagésavec la « Casa per ferie ».
58 • FMS Message 41
ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION
L’ENTRETIENL’une des tâches essentielles qui relèvent de la Di-rection est l’entretien. Les dimensions de la mai-son et son ancienneté sont à l’origine de quelquesproblèmes relatifs aux conduites, aux infiltrations,aux équipements, aux machines et autres, qui re-quièrent un entretien soigné et précis. L’applica-tion des normes en vigueur à chaque moment en-traîne souvent des changements d’importance.
LA « CASA PER FERIE »La « Casa per ferie », qui occupe les espaces del’ancien Collège International, partage avec la Di-rection de la maison différents services pris encharge, en commun, par la direction de la « Casaper ferie » et par la gestion.La direction doit rester attentive aux besoins quise manifestent au quotidien et essayer de trouverune solution adéquate. La réponse à certains be-soins suppose un défi authentique à des moments
Décembre 2011 • 59
précis tels que la préparation et le déroulement duChapitre général, la tenue simultanée de deuxcours de formation à l’intention de deux groupesde frères différents, ou le fait de devoir résoudredes situations ponctuelles qui exigent du temps etdes solutions concrètes. Grâce au dévouement desfrères et des collaborateurs, nous pouvons affron-ter le quotidien, forts du soutien, à certains mo-ments, de techniciens et d’entreprises pour menerà bien certains travaux particuliers.
J’aide le Directeur de la maison comme Économe et collabore avec la Trésorerie de l’Administrationgénérale. J’effectue les paiements des salaires et des dépenses inhérentes au fonctionnement de la maison et je tiens les écritures comptablescorrespondantes. Je suis la personne de contact avec l’entreprise quinous sert les repas et je fournis ce qui est nécessairepour les fêtes des Frères. Je suis attentif aux Frères et aux groupes qui nous visitent et je tâche d’être
à leur service. Je m’occupe aussi de la gestion des voitures de la maison : documentation, réparations et pleins d’essence.
Fr. Francisco JavierOcaranza (México Occidental)Administrateur de la Maison
ADMINISTRATEUR DE LA MAISON
GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINIST
Ainsi est dit au n° 137.8des Constitutions desFrères. A cette missionspécifique il faut ajouterla coordination des ser-vices de statistique de
l’Institut, les traductions, les communications, l’informatique et les ar-chives, selon l’Organigramme de l’Administration générale.Avec le XXIe Chapitre général, un nouvel horizon et un nouveau moded’envisager le Secrétariat général éclairent, d’une manière conceptuelleet pratique, le travail réalisé et à réaliser. Les programmes informa-tiques actuels devenant obsolètes, il faut les remplacer par d’autres,en pensant non seulement au moment présent mais aussi à l’avenir.Aujourd’hui, la pluralité des moyens de communication dont nousdisposons, la technologie, l’ardeur au travail de la part de tous ceuxqui relèvent du Secrétariat général, ne nous permettent pas de penserà de petites propositions, mais à la recherche et à la mise en œuvre degrandes transformations dans notre département au sein de l’Adminis-tration générale.Le Conseil général, dans son cheminement en harmonie avec les objec-tifs et l’animation de l’Institut, s’est proposé de favoriser la moderni-sation de tous les services de l’Administration générale. Oui, le pland’action que le Secrétariat général a initié pourrait se caractérisercomme une nouvelle période orientée sur trois grands axes : une cor-
respondance fluide et constante avec tous lesSecrétariats provinciaux ; la modernisation et lamise à jour de la base de données de l’Institutet son implantation dans toutes les Provinces etDistricts, et l’invitation à tous les Secrétariatsprovinciaux à utiliser un outil de gestion des ar-chives et des bibliothèques, PERGAMUM, déve-loppé par l’Université Pontificale Catholique deParaná, Brésil (PUCRS), héritier du système Ar-chivum v.2, que quelques Unités administrativeset l’Administration générale utilisent déjà depuisquelques années.
L e Frère Secrétaire géné-ral assure le secrétariat
du Conseil général. Il est res-ponsable des procès-verbauxdes séances du Conseil et dela correspondance officielleau nom de l’Institut. »
Fr. Pedro Sánchez de León (Mediterránea)Secrétaire général
60 • FMS Message 41
Secrétariat général
ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION
«
Ce qui vient d’être dit aura des retombées sur laqualité avec laquelle les Provinciaux et leursConseils mèneront à bien leur mission d’anima-tion et gouvernement ; en même temps on vise àmieux assurer la conservation du patrimoine do-cumentaire que les nouveaux supports informa-tiques fragilisent énormément si l’on ne prendpas assez tôt les mesures qui s’imposent. Ce pa-trimoine est le témoignage matériel de l’expé-rience humaine et spirituelle de notre famille re-ligieuse au fil des ans. Sa conservation consolidenotre identité et nous permet de disposer des ré-férences qui facilitent de nouvelles adaptationset incarnations du charisme. Un bon fonctionne-ment des Secrétariats provinciaux doit assurer,entre autre, la mise à jour systématique des don-nées et l’archivage adéquat des documents.Je suis certain que l’on ne saurait répondre àtoutes les attentes à partir du Secrétariat géné-ral, vu la grande diversité de l’Institut, mais noussommes tous invités à adhérer de bon gré à cespropositions.Dans la ligne du projet spécifique susmentionné,une rencontre par région du Secrétaire généralavec les Secrétaires provinciaux est en train des’organiser ; par cette initiative on voudrait quel’incorporation de ces nouveaux outils et le che-minement vers une nouvelle terre, tous ensem-ble, deviennent réalité.
Comme responsable duBUREAU DE STATISTIQUES,je collabore directement avecle Secrétaire général. Je
m’occupe principalement de tenir à jour la basede données des Frères, des novices et desaffiliés à l’Institut. A des fins statistiques et derecherche, je fais le suivi des entrées aunoviciat, des professions temporaires, desaffectations des Frères et de leurs fonctions.Chaque année j’élabore un rapport statistique àenvoyer au Vatican et à communiquer àl’Institut. J’informatise la procédure relative àl’envoi des livres et des revues qui sont publiésdans la Maison générale et j’assure lacorrespondance avec les Secrétariatsprovinciaux et les noviciats. Je fais aussi destraductions en italien à partir de l’anglais et dufrançais.
Emanuela Lisciarelli
Décembre 2011 • 61
GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINIST
Service destraductions
Fr. Josep Roura(L’Hermitage)Coordinateur des traducteurs et traducteur en Français
Notre congrégation étantinternationale, elle se doitde faire passer les princi-pales informations et do-cuments dans les quatrelangues officielles : fran-çais, anglais, espagnol etportugais. Dans la Maisongénérale il y a donc untraducteur pour chacune
de ces langues. Mon rôle au sein de l’équipe, outre le fait d’assurer lestraductions écrites en français, et de coordonner le travail des autres tra-ducteurs. Je leur envoie par mail les textes à traduire venant du Fr. Su-périeur général et de son Conseil, des différents Secrétariats et aussi desPublications – spécialement en vue du site web www.champagnat.org. Pourcertaines traductions plus longues – Circulaires, Cahiers Maristes et au-tres documents – nous faisons appel à des traducteurs de l’extérieur, desFrères pour la plupart.
62 • FMS Message 41
L e Fr. Seán Sammon, Supé-rieur général précédent,
aimait à redire que la tâche destraducteurs de la Maison gé-nérale était indispensable.C’est grâce à leur travail, es-sentiellement, que l’informationpasse dans l’Institut, au niveaudes documents écrits ou via lesite web « champagnat.org ».
ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION
Décembre 2011 • 63
Fin 2006 j’ai été invité à prendre en charge les traductions en portugais, à la Maison générale, à Rome. Dans un premier temps je me suis dépêché d’aider le Fr. Provincial à trouver d’autres
noms. A côté de ceux-ci a surgi aussi la liste des raisons qui me poussaient à refuser la proposition. Mais l’invitation m’est parvenue une seconde fois. Ainsi donc j’ai atterri à Rome, le 27 février 2007. Et c’est ici que je me trouve depuis lors. L’avenir appartient à Dieu.Quelle est la fonction du traducteur, à Rome ? L’Institut mariste a décidé, en 1962, et surtout à partir de 1968, de traduire les Circulaires et autres textesofficiels en quatre langues : Français, espagnol, anglais et portugais. Il m’est revenude traduire en portugais, « dernière fleur du Lazio, inculte et belle ». Certaines traductions demandent une grande fidélité, surtout aux idées : documents de l’Institut, études, circulaires, messages, lettres personnelles ou à différentes catégories de Frères, aux autorités. D’autres s’avèrent moinsexigeantes : chroniques, nouvelles, comptes-rendus de réunions, etc.Quelle que soit la traduction, il est impératif de ne pas maltraiter la langue. Ce qui exige le recours aux dictionnaires, y compris ceux des verbes et des règlesgrammaticales. On demande aussi une révision soignée et une relecture et, autant que possible, confrontation avec la traduction dans les autres langues. Le traducteur a le devoir de ne pas trahir le texte et de ne pas anticiper les nouvelles. Souvent c’est un travail fatigant et de grande concentration, comme tant d’autres, d’ailleurs.Selon mon expérience, traduire est un travail intéressant, quoique monotone. Il est encourageant de savoir que les textes deviennent accessibles à beaucoup de personnes. La hâte est incompatible avec une bonne traduction ; il est navrantde constater les fautes de la dernière minute, commises au moment de la mise en page et de l’impression. Mais la perfection n’étant pas de ce monde, contentons-nous de ce qu’obtiennent l’effort et l’ingéniosité humaine.
Fr. Aloisio Kuhn (Brasil Centro-Sul)Traducteur en Portugais
LA TÂCHE DU TRADUCTEUR
GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINIST
64 • FMS Message 41
Le Fr. Aloisio ayant déjà écrit sur latraduction en général, je me limiteraidonc à partager quelque chose au
sujet de mon travail dans la Maison générale. Onm’a demandé de venir ici, à Rome, fin 2008, pourprendre en charge le bureau de traduction en anglais.A ce moment-là je pensais que ma tâche principaleserait de traduire à partir du français, mais en faitj’ai réalisé que la plupart des documents qui meparvenaient étaient en espagnol. Au début, maconnaissance de cette langue était assez rudimentaire,mais après trois ans j’ai fait pas mal de progrès.Parfois je reçois aussi des documents en italien, etmaintenant j’ai assez d’expérience dans cette languepour faire des traductions convenables.- Avec celarge éventail de documents à traduire – nouvelles,lettres, prières, réflexions, articles d’histoire,finances et rapports de projets – nous avons assezde matière pour pratiquer ! Mon contrat a étérécemment renouvelé pour trois ans ; je ne retourneraidonc dans ma Province qu’au début 2015.
Fr. Edward Clisby (New Zealand)Traducteur en Anglais
Gabriela Scanavino assure le service de traduction en espagnol depuis janvier 2009.
ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION
MON TRAVAIL DE TRADUCTEUR
Décembre 2011 • 65
Chaque traducteur ayant sa technique et ses mé-thodes, l’essentiel est que le travail soit bienfait. Quoi de plus normal, donc, que dans le bu-reau d’un traducteur les dictionnaires et autresouvrages de référence soient à l’honneur ? Chacu-ne des quatre langues officielles étale sa richesseet sa complexité et … ses pièges qui mettent àl’épreuve la capacité des traducteurs. A chacunde trouver les moyens d’en venir à bout.En tant que coordinateur des traducteurs, les in-téressés m’adressent, via mail, le document ou letexte à traduire, précisant la langue dans laquelleils souhaitent recevoir la traduction demandée,ainsi que la date limite pour la remise du texte.J’envoie donc le texte au traducteur concerné, luiprécisant la date de retour et lui donnant parfoisdes explications complémentaires.
Habituellement il faut traduire un texte dans lestrois autres langues. Quand les traductions arri-vent sur mon ordinateur, je les retourne au de-mandeur, via mail bien entendu. Comme nous travaillons en équipe, il nous arriveassez souvent d’échanger entre nous sur certai-nes difficultés des textes à traduire. Chacun saitqu’à force de lire et de relire un même texte, onrisque de laisser passer des erreurs, des redites…Aussi est-il bon de soumettre ses traductions àquelqu’un d’autre. C’est en tout cas ce que je faishabituellement.Je saisis l’occasion qui m’est offerte pour remer-cier très sincèrement tous nos collaborateurs dé-voués. Leur travail effacé, discret mais indispen-sable, rend notre tâche beaucoup plus agréableet efficace.
GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINIST
La Direction de communications
faire connaître les orien-tations du Chapitre géné-ral, communiquer et dif-fuser le programme, la ré-flexion, les orientationset les actions d’animationet de gouvernement du Fr.
Supérieur général et son Conseil, et favoriser l’esprit de communionentre les Frères.La Direction de Communications est formée par le Fr. Antonio MartínezEstaún, Directeur – du 1° septembre 2005 au 31 décembre 2011 ; àpartir de cette date il sera remplacé par le Fr. Alberto Ricica (AméricaCentral) – et Luiz da Rosa, Webmaster – depuis le 1° avril 2003. Le Fr.Antonio Ramalho fait le lien entre la Direction et le Conseil général.Le Comité de Communications, nommé par le Fr. Supérieur général, estle responsable de l’élaboration et le suivi du Plan d’Action annuel et dusuivi des politiques de communication et de publication confiées àcette Direction.Les instruments numériques avec lesquels le travail est mené à biensont le site web www.champagnat.org, l’hebdomadaire Nouvelles Ma-ristes et l’imprimerie où sont confiectionnés FMS Message, Cahiers Ma-ristes et autres publications ponctuelles.
L a Direction de Communi-cations, à l’intérieur des
services de l’Administrationgénérale, a reçu pour missionde mettre en œuvre les politi-ques de communication déter-minées par le Fr. Supérieurgénéral et son Conseil :
Fr. AMEstaún (L’Hermitage)Directeur de communications
66 • FMS Message 41
ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION
Décembre 2011 • 67
LE SITE WEB
Je suis le responsable de la bonne marche du site de l’Institut, en collaboration avec le Directeur de Communications, etmembre du Comité de Publications de l’Administration générale.
Depuis 2003 nous travaillons pour partager avec l’Institut, via le sitewww.champagnat.org, la mission et le charisme maristes qui se concrétisentdans les différentes réalités du monde. Nous cherchons à créer uneinfrastructure qui soit en harmonie avec la réalité de la technologie del’information, en réalisant des applications et des espaces adéquats pourrecevoir les divers contenus maristes, depuis les textes historiques jusqu’à l’audio et le vidéo. Actuellement nous sommes en train de développer la quatrième version de notre site. Chaque semaine, le bulletin « Nouvelles
Maristes » est envoyé à 5 mille personnes environ.En plus d’assurer lesaspects techniques, nousrestons en contact avecles Unités administrativeset le public en général, ettentons d’être un maillonqui unit, à travers le site,le monde mariste.
Luiz Da RosaWebmaster
GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINIST
Dans les Services d’aide auSecrétariat général de l’Insti-tut, j’assume une série de tâ-ches concrètes et bien défi-nies. Il me revient également
de m’acquitter de certains services complémentaires et ponctuels quisont aussi sous ma responsabilité :
• Organiser et réaliser les envois des publications pour l’Institut. Dèsque le livre, la lettre ou toute autre publication sort de l’imprime-rie, je prépare les colis et les envoie, selon la distribution fixée aupréalable par le Secrétaire général, de la manière la mieux adéqua-te, dans tout le monde mariste.
Dans l’organigramme duFr. Supérieur général
et son Conseil pour le man-dat 2099-2017, je suis af-fecté à la Gestion des servi-ces généraux de la Maisongénérale.
Fr. Ton Martínez(L’Hermitage)Responsable des services généraux de la Maison générale
68 • FMS Message 41
La Gestion des services généraux
dela Maison générale
ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION
• Ranger et mettre à la disposition des Frères etdes Provinces le restant des publications,convenablement entreposées dans le magasin.
• Entretien et mise au point des photocopieurs etdes imprimantes de la Maison, et réalisationdes travaux qui sont demandés ; contacter les en-treprises d’entretien technique et approvision-ner les différents rayons en consommables.
• Faire des achats – boissons et autres – pourles différents lieux (bars, frigos, etc.)
• Organiser les voyages à l’aéroport des Frèreset des visiteurs de la Maison générale.
• Contribuer à l’entretien et à l’embellissementdes différents jardins de la Maison générale etde la propriété en général.
Dans une communauté aussi nombreuse, il y atoujours des demandes à écouter et à satisfaire.
Je m’appelle IolandaGallo. Mon service dansla Maison générale desFrères Maristes est celui
de standardiste. Depuis 1993 jem’occupe de l’accueil de ceux quiarrivent à la Maison générale et derépondre aux appels téléphoniques. Jour après jour je classe et distribue la correspondance ou les paquets quiarrivent à la réception. Je m’occupe ausside satisfaire les demandes relatives aux bénédictions papales.
Iolanda GalloRéception
Décembre 2011 • 69
GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINIST
Les Archives généralesont suivi les pas et lesvicissitudes des trans-ferts de la Maison géné-rale. Elles ont quitté LaValla en 1825, avec lacommunauté que Mar-
cellin déplaça à l’Hermitage. En 1858 elles ont connu un nouveau trans-fert à Saint-Genis-Laval, suite au changement de l’Administration dansun lieu mieux accessible et plus central. Elles accomplissent un pèleri-nage forcé à Grugliasco en 1903, en circonstances de diaspora, après unincendie. Elles retournent à Saint-Genis-Laval en 1939, au début de laseconde guerre mondiale, et arrivent enfin à Rome en mai 1961.
Le service des Archives essaie d’atteindre les objectifs suivants :
• Constituer les Archives historiques de l’Institut et garantir que leséléments essentiels des documents déposés aux Archives sont dû-ment registrés.
• Garantir le classement des documents élaborés et reçus par l’Admi-nistration générale.
Dans l’organigramme mis aupoint par le Conseil géné-
ral pour la période 2009-2017, le service des Archivesgénérales de l’Institut est uneactivité rattachée au Secrétariatgénéral de la congrégation.
Fr. Juan Moral(L’Hermitage)Archiviste général
70 • FMS Message 41
Service desArchives générales
ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION
LA CATALOGAGE DES DOCUMENTS
Dorotea CinanniArchiviste
Décembre 2011 • 71
GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINIST
72 • FMS Message 41
Lucia Distefano, licenciée en SciencesPolitiques à Rome, travaille auxArchives de la Maison générale des
Frères Maristes depuis 2006. Après avoir contribuéau catalogage des documents relatifs aux Provinces et aux Frères, elle travaille actuellement au transfertdes registres des documents déjà catalogués dansl’ancienne base de données des Archives générales,appelée Ficdoc, vers la nouvelle base de données,appelée Archivum, un logiciel informatique utilisé parl’Administration générale et quelques Provinces.Pour activer ce transfert, Lucia vérifie toutes les données extraites de l’ancienne base de donnéespour en faire un rapport selon les critères du nouveau logiciel. Cette opération étant terminée,tous les registres uniformisés de la sorte sontenregistrés et emmagasinés dans Archivum, ce qui permet de faire une recherche rapide et faciledes documents archivés.
Lucia DistefanoArchiviste
ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION
LA BASE DE DONNÉES ARCHIVUM
Décembre 2011 • 73
• Veiller à la conservation adéquate et au main-tien des documents.
• Répondre aux demandes de recherche que l’onreçoit.
• Offrir un soutien documentaire aux personnesqui en font la demande.
• Veiller au bon fonctionnement de la biblio-thèque attenante aux Archives, où sont dépo-sés les livres reçus, qui sont en rapport directavec le patrimoine et le monde mariste.
Parmi les principales activités menées à bien :
– Intégration de la documentation graphiquedans le système informatique.
– Adoption du nouveau software de gestiondes documents.
– Catalogage de la documentation des Provin-ces et des Frères.
– Migration de la base de données existante.
– Harmonisation des classeurs de documents.
Réussites, défis et projets à réaliser :
• Clarté de vues quant aux tâches à réaliser etaux tâches futures ;
• gestion des documents adaptée aux servicesde l’Administration générale ;
• possibilité aux membres de l’Administrationgénérale d’une consultation rapide et sûre ;
• les bases sont mises pour que Frères etLaïcs puissent, à travers Internet, consulterles différents documents disponibles aux Ar-chives.
• Il faudra achever le catalogage des documen-tes de l’ancien catalogue (jusqu’en 2001).
• Compléter la migration des documents del’ancienne base de données.
• Poursuivre le classement de la bibliothèqueattenante aux Archives.
• Poursuivre la formation en vue du pré-cata-logage des différents services de l’Administra-tion générale.
• Formation des Frères archivistes des Provin-ces.
• Tâches habituelles des Archives : étude desfonds documentaires ; mise en état et conser-vation des documents abîmés ; reliure des cir-culaires, lettres, revues, etc.
GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINIST
Le service de l’autorité
Ces articles des Constitu-tions rappellent l’idéal de lavie communautaire, qui estvalable pour tout le mondemariste, et à plus forte rai-son, pour la communautéde la Maison générale. Lerôle du Supérieur est indiquéau numéro 152 des Consti-tutions : « Il est au service
de ses confrères pour l’accomplissement de leur vocation personnelle, com-munautaire et apostolique. » Mais comment cette vocation se réalise-t-elle dans la Maison générale ?A l’heure actuelle la communauté se compose de 25 Frères venant de 11pays différentes et appartenant à 13 Provinces de l’Institut. Ils ont été
R assemblés sans nous êtrechoisis, nous nous rece-
vons les uns les autres com-me un don du Seigneur »(C63).« Notre communauté devientalors un lieu d’amitié et departage où s’épanouissent lesqualités humaines et les donsspirituels de chaque Frère »(C51).
Fr. Pietro Betin(Mediterránea)Supérieur de la communauté
«
74 • FMS Message 41
ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION
appelés par le Fr. Supérieur général pour aider leConseil général dans sa tâche d’animation et de gou-vernement. Les étudiants, qui faisaient partie duCollège International par le passé, appartiennentmaintenant, pour une période de quatre ans, à lacommunauté qui se voit ainsi enrichie par leur ap-port d’énergie, de joie et de créativité.Séparés de leurs Provinces respectives, les Frères ontquitté les activités et les responsabilités directeset pourraient vivre un certain isolement ‘culturel’,aggravé par une sensation de solitude et par lerisque de s’enfermer dans leur propre monde. Dansce contexte, il est important de trouver une com-munauté où puissent se tisser des relations frater-nelles qui permettent au Frère de grandir humai-nement et spirituellement, et d’accomplir effica-cement le travail qui lui a été assigné.Au cours de la réflexion qui a guidé l’élaboration duprojet communautaire, nous avons pris conscien-ce de ce fait : nous sommes une communautéinternationale, multiculturelle et multi généra-tionnelle. En annonçant l’approbation du projet devie communautaire, le Fr. Emili a dit que notre di-versité est un cadeau, et il nous a mis au défi depasser d’une communauté multiculturelle à unecommunauté interculturelle où la spécificitéde chacun devienne une richesse pour tous.Comme rappel et indicateur il nous a laissé un pe-tit pont, symbole de l’engagement à construiredes relations positives entre nous, afin de repré-
senter ici, à Rome, ce qui arrive dans les commu-nautés maristes du monde entier.Une des animations concrètes de la communauté,dans le contexte de l’Administration générale, estde faciliter la communication à travers l’usage d’u-ne langue commune. C’est ainsi que les Frères s’ef-forcent admirablement d’utiliser l’italien dans lesprières et les réunions. Il y a des moments qui fa-vorisent les rapports privilégiés et le bon esprit, telsque les espaces informels pour partager, les réuni-ons communautaires, les célébrations des anni-versaires et les sorties en petits groupes.Et enfin, la prière en commun (l’Eucharistie du ma-tin et la prière du soir) a un rôle essentiel dans lamotivation et le soutien de notre mission. Les Frè-res la préparent avec soin et créativité, et l’animentà partir de leur culture. Prier en italien, même sipour quelques-uns cela représente quelque diffi-culté, est un signe qui témoigne du désir de prierensemble, d’un même cœur. Dans ce contexte, le Supérieur travaille en étroitecollaboration avec le Conseil de la communauté, es-sayant de mettre en valeur l’énorme potentiel dechaque Frère, afin de garantir un service adéquatde l’Institut ; ce faisant on relève le défi de l’inté-gration culturelle et le respect de la diversité, afinde renforcer l’unité mais sans tomber dans l’uni-formité. Peut-être que cette communauté se trou-ve dans une situation idéale pour ouvrir de novel-les voies au dialogue.
Décembre 2011 • 75
GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINIST
Prêtres
Ma fonction particulièredans cette maison est l’as-sistance spirituelle des frè-res qui travaillent à l’Admi-nistration générale ou quise trouvent à Rome pourpoursuivre des études uni-versitaires. Je fais cette clarification parce que la maison compte unedeuxième aumônerie dont le responsable est le P. José del Carmen De laCruz, étudiant en deuxième année de Psychologie à l’Université Pontifi-cale Salésienne, au service des besoins spirituels du Gouvernement généralde l’Institut.
76 • FMS Message 41
Mon nom est John JairoFranco Cárdenas, prê-
tre, chargé de présider lescélébrations liturgiques dansla Communauté de l’Adminis-tration générale. Je suis enmême temps étudiant à l’Uni-versité Grégorienne, à Ro-me, en troisième année d’His-toire de l’Église.
John Jairo Franco Cárdenas et José del Carmen de la Cruz Reyes
Prêtres
ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION
En résumé, notre travail consiste à présider les di-verses célébrations liturgiques qui se vivent chaquejour dans les deux communautés et la disponibili-té pour rencontrer les frères qui désirent recevoir lesacrement de la Réconciliation.
Toutefois, la mission la plus importante est d’ap-prendre les belles choses que la communauté nousoffre, comme, par exemple : la vie communautaire,le témoignage des frères, leur engagement dans lavie chrétienne, l’implication dans la mission que cha-cun réalise, etc.Il n’est pas possible d’imaginer l’énorme richesse quej’ai acquise durant ces trois années que j’ai vécu enpartageant et en vivant la spiritualité mariste. Aus-si je profite de l’occasion pour remercier les frèresde cette chance qu’ils m’ont offerte, pour leur ex-primer mon admiration et leur offrir ma prière afinqu’ils continuent la belle mission d’éducateurs desnouvelles générations que Jésus-Christ leur aconfiées, par l’entremise de notre Père Marcellin etde Notre Bonne Mère.
Décembre 2011 • 77
Ce n’est pas une charge prévue par les Constitutions.Cela n’apparaît pas dans l’organigramme d’animationet de gouvernement du Conseil général. Avoir un secrétaire personnel est devenu unetradition et un besoin pour les Supérieurs généraux,et le Fr. Emili me l’a proposé peu de jours après son élection. C’est une mission discrète, très mariale,qui suppose grande confiance et haute confidentialité.Il faut rester à la disposition du Supérieur général
pour tout ce dont il a besoin : l’aider dans la correspondance et dans les activités qu’il doit mener à bien, et être disponible pour régler les mille petits détails relevant de la mission du Supérieur général. Et savoir rester en retrait.
Fr. José M. Ferre
SECRÉTAIRE DU SUPÉRIEUR GÉNÉRAL
Fr. José M. Ferre (Mediterránea)Secrétaire du Supérieur général
GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINISTRATION GÉNÉRALE • ADMINIST
TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION • TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION • TECHNO
Décembre 2011 • 79
STRUCTURE DU SYSTÈME DE DONNÉES ET DE STATISTIQUES p. 82
INFRASTRUCTURE INFORMATÌQUE DE LA MAISON GÉNÉRALE p. 86.
Technologie de l’information
Tout en faisant des études bibliquesà l’Université Grégorienne, il a mis aupoint la base opérationnelle pour lescommunications pendant le XXIe Cha-pitre général à Rome. Actuellement,
ses études étant finies, on lui a confié le diagnostic, l’analyse et la mise en œu-vre d’un nouveau système de communication pour la Maison générale qui per-mette un travail intégré et harmonisé de l’Administration générale, et spéciale-ment du Secrétariat général avec toutes les Unités administratives de l’Institut.
AMEstaún.- Au Secrétariat général ou à la Direction de Communications sontarrivées des questions comme celles-ci : Combien y a-t-il de Frères dans l’Ins-titut à l’heure actuelle ? Combien y en avait-il à telle date ? Dans quels do-maines scientifiques y a-t-il le plus de Frères ayant des études universitaireset comment sont-ils répartis ? Marcelo, comment pouvions-nous répondre àces questions, nous appuyant sur les instruments dont nous disposions, avantque tu n’entreprennes ton travail ?
Marcelo.- Si un jeune à l’esprit pointu ou un professeur qui s’intéresse dans ledétail aux données statistiques de l’Institut me posait ces questions ou d’autressimilaires, je devrais lui répondre tout simplement : « je ne sais pas ». Dans lemeilleur des cas je ne pourrais lui faire qu’une réponse approximative. Dans l’Ad-ministration générale des questions comme celles-ci arrivent quotidiennementet il n’est pas aisé d’y répondre.
AMEstaún.- D’où vient la difficulté à donner des réponses fiables et efficaces ?
Marcelo.- Cela fait déjà plus de dix ans que quelques Frères qui travaillaient àl’Administration générale ont créé une base de données informatisée qui a étél’instrument pour élaborer les statistiques officielles de ces dernières années. Ilsont accompli un travail excellent. Cependant, au cours des dix dernières annéesla technologie a fait des avancées extraordinaires qui permettent des prestationsplus poussées. D’un autre côté, la vie de l’Institution elle-même, l’intégration deslaïcs à la mission mariste, la diversification des œuvres, etc., exigent de nouvellesmanières d’envisager les choses. L’instrument dont nous disposions n’avait plus
L e Fr. Marcelo De Britoa élaboré le logiciel de
l’infrastructure informatiquequi se met en place petit àpetit dans tout l’Institut.
Décembre 2011 • 81
Fr. Marcelo C. F. De Brito(Cruz del Sur)Administrateur du Système TI
TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION • TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION • TECHNO
LOG DE MODIFICATION
COMMUNAUTÉS (HABITE A…)
MISSION DANS L’ŒUVRE APOSTOLIQUE
RÔLES DE LA COMMUNAUTÉ
RÔLES D’UNE PERSONNE DANS LA COMMUNAUTÉ
CHAMPS D’ÉTUDE
LIENS FAMILIAUX
TYPE DE DOCUMENT
MOTIFS DE L’INDULT
MOTIFS DU RENVOI
DIPLÔMES ACADÉMIQUES
TYPE D’ALIAS (NOM RELIGIEUX, SURNOM, ETC.)
CENTRE D’ÉTUDES (UNIVERSITÉ, ÉCOLE
NORMALE, ETC.)
FONCTIONS D’UNE PERSONNE DANS
L’ŒUVRE APOSTOLIQUE
CONTINENTSPHOTOS
ÉTUDES ET COURS
PARENTÉ ET CONTACTS
ALIAS(NOMS
ALTERNATIFS)
RETRAITES DEL’UNITÉ
ADMINISTRATIVE
RETRAITES DE L’UNITÉADMINISTRATIVE AUX QUELLES
LE FRÈRE A PARTICIPÉ FRÈRES ET NOVICES
RENVOI PROFESSIONSINDULTS
DOCUMENTS
PROGRAMMES DEFORMATION MARISTE
PROGRAMMES DEFORMATION MARISTE
RÉALISÉSPAYS
PERSONNES
DONNÉES COMPLÉMENTAIRES DE LA PERSONNE
82
STRUCTURE DU SYSTÈME DE DONNÉES
ET DE STATISTIQUES
NOUVELLES
SESSIONS
INTERFACE (LANGUES)
RÉFÉRENTIELDOCUMENTAIRE
DOSSIERS
RÉFÉRENTIELDOCUMENTAIRE
DOCUMENTS
PARAMÈTRES EMAIL-SMTP
PHOTOS DE LA PAGE
DE DÉMARRAGE
UNITÉ ADMINISTRATIVE : DÉPENDANCE D’UNE AUTRE
UNITÉ ADMINISTRATIVE
PERSONNE : APPARTENANCE A UNE UNITÉ ADMINISTRATIVE
FONCTION DE LA PERSONNE DANS
L’UNITÉ ADMINISTRATIVE
MAISON : DONNÉES
COMPLÉMENTAIRES
RÔLES D’UNE MAISON ABONNEMENTS
ENVOIS -PRIX PAR TYPE
D’ENVOI
COMMANDE
DATE D’OUVERTURE ET DE FERMETURE D’UNE MAISON
MAISON : DÉPENDANCE D’UNE UNITÉ
ADMINISTRATIVE
RÔLE D’UNE MAISON : DÉPENDANCE D’UNE UNITÉ
ADMINISTRATIVE
CATÉGORIE D’UNE UNITÉ
ADMINISTRATIVE
UNITÉ ADMINISTRATIVE : DONNÉES COMPLÉMENTAIRES
RÉGIONS
UTILISATEURS
UNITÉS ADMINISTRATIVES
MAISON
PUBLICATIONS
MOTIF D’APPARTENANCE A UNE UNITÉ
ADMINISTRATIVE
FONCTIONS DE LA PERSONNE DANS
L’UNITÉ ADMINISTRATIVE
DONNÉES COMPLÉMENTAIRES
D’UNE ŒUVRE
RÔLES QUE L’ON PEUT ATTRIBUER
A UNE MAISON
RÔLE D’UNE MAISON : DONNÉES
COMPLÉMENTAIRES
EXPÉDITIONS
83
la capacité d’absorber les nouvelles données, et à plus forte raison de ré-soudre les problèmes que nous nous posons aujourd’hui. Pour une quan-tité de raisons qui ont été soigneusement étudiées, on est arrivé à la conclu-sion qu’il était temps de créer quelque chose de neuf avec la technolo-gie disponible aujourd’hui, le regard tourné vers l’avenir.
AMEstaún.- Quelles directives as-tu reçues du Conseil général ?
Marcelo.- Le Fr. Supérieur général et son Conseil ont relevé le défi d’ap-porter une solution aux problèmes qui se posent à l’Administration généraleafin de donner une réponse adéquate aux besoins de l’Institut. Ils ont en-couragé la création d’un nouveau système d’archives de données à mê-me de répondre avec précision et d’une manière fiable à tous les besoins.
AMEstaún.- Comment avez-vous organisé le travail de création etmise en route du nouveau système de stockage de données ?
Marcelo.- Le travail a démarré au dernier trimestre de l’année dernière(2010). Le premier pas a été de nous demander ce que nous voulions, cequ’il nous faut et quels critères nous semblent les plus appropriés pourencadrer le nouveau projet. Un grand défi qui ne pouvait être abordé qu’enéquipe. Pendant plusieurs mois, des consultations ont été faites auprèsdes différents secrétariats qui composent le service de l’Administration gé-nérale. Nous avons consacré maintes heures de débat et de réflexion avecles responsables chargés d’élaborer les statistiques de l’Institut ou de lagestion du Secrétariat général. Leurs apports ont éprouvé la patience etl’ingéniosité des intéressés pour imaginer un système informatique quisoit un miroir suffisamment fidèle de la réalité vivante de l’Institut. Nousavons aussi examiné attentivement les systèmes et les moyens utilisés parcertaines Provinces afin de répondre à leurs besoins du point de vue del’organisation. Les commentaires ou les questions ponctuelles de ceux quiconnaissaient notre projet ont été extrêmement précieux. Le Conseil gé-néral suivait avec intérêt le travail et l’encourageait de près, à mesure qu’onavançait vers les solutions.
AMEstaún.- Quels sont les critères qui ont guidé la recherche de solu-tions pour parvenir à ce que le système informatique reflète fidèlementla présence internationale de l’Institut, si complexe ?
Marcelo.- Ce besoin, nous l’avons perçu dès le départ. Ce qui est apparuen premier dans les rapports, c’est une liste de critères à tenir en comp-te. En voilà quelques-uns parmi les plus importants :
• Il nous faut une base de données solide, avec des données vraies etactualisées presque en temps réel, capable d’offrir des résultats, deslistes et des calculs automatiques et fiables.
• Construire un système avec une base de données centralisée, maisavec une gestion décentralisée, de manière que la personne qui est
84 • FMS Message 41
TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION • TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION •
Décembre 2011 • 85
plus près de l’événement le traduise sous formede donnée.
• Que ce soit un système graduel, c’est-à-direqu’il puisse se développer sur des plateformes etdes technologies nouvelles à mesure qu’appa-raissent de nouveaux besoins et possibilités, etque de nouveaux modules puissent être ajoutéssans dépendre de l’équipe de développement ori-ginelle.
• Que le système soit souple au moment de créerdes rapports, de faire des analyses statistiques,des rapports historiques ou de présenter desscenarii d’avenir possibles, et que l’on puisse aus-si traiter les données avec un logiciel que les uti-lisateurs emploient habituellement, tel que OpenOffice ou Microsoft Office.
• Que le système soit multi langues afin que tousles utilisateurs puissent mieux le comprendre etchoisir les options voulues avec commodité et pré-cision.
• Qu’il ne soit pas nécessaire d’installer des pro-grammes spéciaux dans les ordinateurs des uti-lisateurs, mais que toutes les opérations soienteffectuées par un serveur centralisé. Ainsi, tou-te mise à jour ou correction réalisée dans le ser-veur serait immédiatement à la disposition de toussans devoir mettre à jour son ordinateur.
• Que le système soit à plateforme multiple,c’est-à-dire qu’il fonctionne dans n’importe quelordinateur muni d’un navigateur connecté auréseau, indépendamment du système opératifutilisé : MacOS, Windows, Linux, etc.
• Tirer parti de la puissance, de la documentation etde la disponibilité d’un logiciel open source pourcréer un système solide, actuel et économique.
• Que la structure des données, les listes et les sta-tistiques couvrent non seulement les besoins del’Administration générale, mais aussi ceux des di-vers Secrétariats des Provinces et des Districts.
• Le système que nous voulons construire doit êtrefacile à utiliser, souple dans la navigation et letransfert de données et, en même temps, sûr.
• Assurer la possibilité d’interconnexion du systèmede données et de statistiques avec le système d’ar-chivage.
STRUCTURE DU NOUVEAU SYSTÈMED’ARCHIVAGE ET DE GESTIONDE DONNÉES DE LA MAISON GÉNÉRALE
AMEstaún.- Comment est-on parvenu à élaborer lastructure du nouveau système d’archivage et degestion de données ?
Marcelo.- Les choses ont mûri petit à petit. Un jourle premier dessin est apparu à nos yeux, la premiè-re ‘carte’ de la structure du nouveau système dedonnées, puis la deuxième version, la troisième…C’est la neuvième version (enrichie de quelquesmodifications postérieures) qui a fini par nousconvaincre, après avoir passé les tests logiquesauxquels elle a été soumise. Cette version est re-présentée sur le graphique que vous pouvez voir surla page adjacente.
AMEstaún.- Quels sont les noyaux fondamentauxde cette structure ?
Marcelo.- Comme chacun peut le voir, la structurede données est organisée autour de quatre noyaux :
1. les Unités administratives2. les personnes3. les maisons4. les publications
Autour de ces quatre noyaux se développe un réseaucompliqué de tables de données et de relations. Toutcet ensemble nous permettra de disposer de ce quiest nécessaire pour pouvoir reconstituer l’histoired’une personne, d’une maison (école, noviciat, œu-vre sociale, etc.), d’une Unité administrative (ac-tuelle ou ancienne), et aussi de faire des calculs sta-tistiques et de projeter des prospectives.
AMEstaún.- Mais un utilisateur nouveau peut êtrefrappé par l’absence d’ensembles d’espaces phy-siques comme ceux qui se cachent derrière des ter-mes tels que « pays » ou « diocèse », etc. Avez-vous eu des difficultés à délimiter les noyaux ?
Marcelo.- Ce fut un défi de trouver une option quiharmonise tout le système. Peut-être que le conceptqui semble le plus étrange est celui de rôles d’unemaison, bien que, d’un autre côté, il nous soit
TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION • TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION • TECHNO
USG-300 Passerelle – Pare-feu – Antivirus – Filtre de contenu
WIFI 43e étage
HP 1022nSalle de consultation2e étage
Salle de consultation2e étage
ÉTUDIANTSChambres 3e étage
ÉTUDIANTSChambres 3e étage
WIFI 3 2e étage
WIFI Champagnat
ProjecteurChampagnat Communauté
Monastère
WIFI Monastère
WIFI Francesco
Projecteur Francesco
SWITCH SC
SWITCH 3.2
SWITCH 4.2
Bureaux RdC
SWITCH 5.2
SWITCH 6.1Chambres
zone Hermitage(hôtes)
SWITCH 6.2Chambres
zone Hermitage(hôtes)
Chambres Hermitage
Chambres Hermitage
SWITCH 1.3
SWITCH 1.5
Routeur COLT
Routeur ARUBA
INFRASTRUCTURE DE LA MAISON
87
SWITCH 1.1
SWITCH 1.2
SWITCH 2.1
SWITCH 2.2
SWITCH 4.1HWSW 1Contrôleur de
la porte d’entrée
SWITCH 3 .1
SWITCH 5.1
SWITCH SCG
KM 3035Multifonction n&b – rez-de-chaussée
HORLOGE : entrées et sorties du personnel
Bureaux2e étage
MATEOServeur système de registre comptable
JUANServeur de copies de sécurité
LUCASServeur des archives de l’Administration générale
NAS GALILEAUsage technique
NAS JUDEAPublications
KM 8030Multifonction n&b 3e étage
HP cp3525Imprimante couleur 3e étage
HP 2600nImprimante couleur FMSI
Bureaux 2e étage
KM TA300ciImprimante multifonction couleur 1º étage
WIFI Lab
WIFI SCG
WIFI 62e étage
PEDROSystème de suivi
Chambres 3e étage
Bureaux archives
Bureaux P.B.
Bureaux 1er étage et RdC
Table SCG
PRN-Archives
Projecteur SCG
Chambres 3e étage
UPS 1Moniteur de l’UPS du Rack 1 CX7816
Serveur vidéo-caméras de sécurité
HWGSTE 1Thermomètre
Rack 1
SWITCH 1.4
INFORMATÌQUE GÉNÉRALE
ISAACServeur web www.fmsi-onlus.org
ABRAHAMServeur web app.fms.it
JACOBServeur webwww.champagnat.org
DEMUTServeur devirtualisatión
REBECAServeur de soutien pourwww.fmsi-onlus.org
SARAServeur de
soutien pourapp.fms.it
AGARServeur de soutien pour app.fms.it
RAQUELServeur de soutien pourwww.champagnat.org
quelque peu familier. C’est la manière que nous avons trouvée d’intég-rer à l’intérieur d’un espace physique ce que nous appelons maison, touten distinguant les diverses fonctions (ou rôles) qui se développent à l’in-térieur de cet espace. Pour parler d’une situation classique, dans une mai-son on peut trouver une communauté de Frères (un rôle de cette mai-son) et une école (un autre rôle). Cette distinction nous a permis de ré-soudre pas mal des difficultés réelles qui se produisent dans notre petitunivers mariste.
AMEstaún.- Est-ce que l’information contenue dans la base de donnéesest à la disposition de tous ?
Marcelo.- L’information emmagasinée contient des nuances d’ordre diffé-rent. Afin de respecter avant tout les personnes, et comme une manièrede garantir la consistance du système, on a établi une certaine ‘hiérarchie’parmi les utilisateurs, chacun ayant des possibilités et des attributions dif-férentes selon le rôle qui est le sien. Ainsi donc seules les données géné-rales et les rapports statistiques anonymes seront accessibles à tous les uti-lisateurs, alors que les données privées ou plus personnelles ne le serontqu’aux ayants droit en fonction de leur mission.
AMEstaún.- La ‘carte’ de la structure étant achevée, vous avez com-mencé à élaborer son support informatique…
Marcelo.-Aussitôt que nous avons été convaincus de la viabilité de cette struc-ture de données, nous nous sommes mis à imaginer et à développer l’interfa-ce de l’utilisateur, les écrans que les utilisateurs verront, les formulaires de sai-sie, etc. et en même temps nous avons étudié les différentes ‘architectures’matérielles sur lesquelles nous allions monter notre système, c’est-à-dire lesserveurs, les différentes caractéristiques et prestations, le type de connexionà internet, les nœuds de connexion en réseau et de sécurité, etc. Cette rechercheet cette réflexion nous ont mis devant un autre problème : il était indispen-sable d’optimiser l’infrastructure du réseau de la Maison générale.
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES DURÉSEAU DE LA MAISON GÉNÉRALE
AMEstaún.- Quelles sont les caractéris-tiques techniques du réseau de la Maisongénérale ?
Marcelo.- Sur le graphique de la pagecontigüe on peut voir un schéma du réseauactuel de la Maison générale. Il est or-ganisé à partir d’un routeur (router-gate-way) de technologie actuelle permettantplusieurs connexions à internet simultanées
88 • FMS Message 41
TECHNOLOGIE DE L’INFORMACIÓN • TECHNOLOGIE DE L’INFORMACIÓN •
et la séparation interne de divers sous-réseaux pourdifférents services. Le routeur lui-même est dotéd’un système d’antivirus et de filtre de contenustrès efficace. Le schéma permet d’apprécier :
• Deux connexions à internet : une de fibre optique(de 4 Mbps / 4Mbps), utilisée habituellementpour la connexion des serveurs que l’on peutcontacter sur internet et pour l’accès à internet del’Administration générale et des hôtes occasionnelsde la maison. Une autre connexion ADSL (de7Mbps / 384 Kbps), utilisée habituellement pourfournir un accès à internet aux étudiants et auxchambres des Frères. De cette manière on équili-bre l’accès à internet et, en cas de besoin, l’une deslignes peut fonctionner à la place de l’autre si cel-le-ci est défaillante ou cesse de fonctionner.
• Un premier sous-réseau appelé DMZ où se trou-vent les serveurs auxquels on peut accéder surinternet, comme celui qui héberge le site webwww.champagnat.org et les services du systèmede données.
• Un sous-réseau appelé LAN1 qui intègre toutesles équipes des Frères et des réseaux de l’Admi-nistration générale, avec leur équipe de serveurs.
• Un sous-réseau appelé LAN2 qui intègre leséquipes des Frères qui suivent des études supé-rieures dans les diverses universités de Rome.
• Un sous-réseau appelé WLAN qui intègre le sys-tème wifi et fournit l’accès à internet aux cham-bres destinées aux hôtes, mais ne permet pas l’ac-cès aux serveurs et à d’autres équipes de l’Ad-ministration générale.
AMEstaún.- Comment a-t-on mis à jour le systè-me informatique qui existait déjà dans la Maisongénérale ?
Marcelo.- En même temps que la chaleur torride del’été romain, est arrivé aussi un nouvel ensemble deserveurs HP qui sont en train de s’acquitter vaillam-ment de leur travail quotidien. Il ne me paraît pasutile de trop rentrer dans les détails, mais je me per-mets toutefois quelques lignes dans le jargon in-formatique pour satisfaire la curiosité de ceux quipossèdent quelque connaissance technique à cesujet. Le système de données est monté de la ma-nière suivante :
• Un serveur HP Proliant DL370 G6 avec un sys-tème de disques durs RAID 6 pour la base de don-nées. Bref, un serveur aux grandes prestations,très fiable. Il pourrait arriver, par exemple, quedeux des disques tombent en panne (chose ex-trêmement rare) ; eh bien, même dans ce cas, lesdonnées ne seraient pas perdues.
• Deux serveurs HP Proliant DL360 G7 avec deuxdisques en miroir pour le serveur web du systè-me de données : un pour le travail normal, et l’au-tre pour le cas où le premier ait quelque pro-blème.
• Dans tous les serveurs on a installé un systèmeopératif Linux basé sur Debian. Le moteur de labase de données est un MySQL et le système dedonnées et son interface sont écrits en PHP etJavaScript pour une interface encore plus richeet fonctionnelle.
• Nous avons en plus installé un système de « ré-plication » de la base de données en temps ré-el et un système de copie de sécurité (backup)de tous les services et données, qui s’actualisechaque fois qu’on introduit des changements dansles fichiers de code du système ou bien toutesles 6 heures.
• Au mois d’octobre, à Guardamar, suite à la pre-mière Rencontre des Secrétaires provinciauxétablis en Espagne, nous avons commencé l’étapede la mise en route du système. Jour après jour,rencontre après rencontre, de nouvelles fonc-tionnalités et de nombreuses améliorations en-richissent le système grâce aux corrections et auxapports de beaucoup.
• Si, grâce à l’engagement de tous les participants,nous réussissons à maintenir le rythme de tra-vail planifié tel qu’il s’est déroulé jusqu’à main-tenant, pour le mois d’octobre 2012 nous auronsune « image numérique » de l’Institut, préciseet réelle. Et peu de temps après (une année peut-être), nous pourrons disposer des données de l’-histoire actuelle de l’Institut. Il s’agit d’un pro-jet ambitieux, pensé en équipe, construit en équi-pe, mis en œuvre en équipe. Cet outil sera un in-strument efficace pour répondre à des ques-tions semblables à celles qui ont été posées audébut de cet article.
TECHNOLOGIE DE L’INFORMACIÓN • TECHNOLOGIE DE L’INFORMACIÓN • TECHNO
top related