analyse numériquenolotv.free.fr/3a/cours_an_num.pdfepf - 3a (v. nolot) analyse numérique...

Post on 02-Sep-2020

4 Views

Category:

Documents

0 Downloads

Preview:

Click to see full reader

TRANSCRIPT

Analyse numérique

EPF - 3A

V. Nolot

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Sommaire

1 Motivation

2 Les problèmes liés à l’approximation

3 Résolution de systèmes linéaires

4 Equations différentielles

5 Equations aux dérivées partielles

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Motivation

Quelles équations savez-vous résoudre ?

Les équations polynomiales (degré 1, 2, 3 ?, 4 ?...).

Quelques équations avec les fonctions usuelles (exp, ln, xα ...).

Exemple : Résoudre

e−x2+ x = 0.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Motivation

Quelles équations savez-vous résoudre ?

Les équations polynomiales (degré 1, 2, 3 ?, 4 ?...).

Quelques équations avec les fonctions usuelles (exp, ln, xα ...).

Exemple : Résoudre

e−x2+ x = 0.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Motivation

Quelles équations savez-vous résoudre ?

Les équations polynomiales (degré 1, 2, 3 ?, 4 ?...).

Quelques équations avec les fonctions usuelles (exp, ln, xα ...).

Exemple : Résoudre

e−x2+ x = 0.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Motivation

Quelles équations savez-vous résoudre ?

Les équations polynomiales (degré 1, 2, 3 ?, 4 ?...).

Quelques équations avec les fonctions usuelles (exp, ln, xα ...).

Exemple : Résoudre

e−x2+ x = 0.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Motivation

Savez-vous calculer ...

1

. . .∫ b

af (t)dt ?

Réponse : oui si on connaît une primitive de f (théorème duCalculus)

2

. . .sin(x) ?

Réponse : oui si x est un angle usuel (ou proche)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Motivation

Savez-vous calculer ...

1

. . .∫ b

af (t)dt ?

Réponse : oui si on connaît une primitive de f (théorème duCalculus)

2

. . .sin(x) ?

Réponse : oui si x est un angle usuel (ou proche)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Motivation

Savez-vous calculer ...

1

. . .∫ b

af (t)dt ?

Réponse : oui si on connaît une primitive de f (théorème duCalculus)

2

. . .sin(x) ?

Réponse : oui si x est un angle usuel (ou proche)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Motivation

Savez-vous calculer ...

1

. . .∫ b

af (t)dt ?

Réponse : oui si on connaît une primitive de f (théorème duCalculus)

2

. . .sin(x) ?

Réponse : oui si x est un angle usuel (ou proche)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Motivation

Savez-vous calculer ...

1

. . .∫ b

af (t)dt ?

Réponse : oui si on connaît une primitive de f (théorème duCalculus)

2

. . .sin(x) ?

Réponse : oui si x est un angle usuel (ou proche)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Les problèmes liés à l’approximation

1 Motivation

2 Les problèmes liés à l’approximationQuelques arrondisProblèmes d’erreurProblème de coûtConclusion

3 Résolution de systèmes linéaires

4 Equations différentielles

5 Equations aux dérivées partielles

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Les problèmes liés à l’approximation Quelques arrondis

Valeur approchée de e

Grâce à la formule de Taylor :

e = 1 +11!

+12!

+13!· · ·

+ R3 ≈ 2,666 + 0,052

R3 =∫ 1

0

et

3!(1− t)3 dt

est le reste de Taylor intégral de la fonction exp en 0 à l’ordre 3 pourx = 1.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Les problèmes liés à l’approximation Quelques arrondis

Valeur approchée de e

Grâce à la formule de Taylor :

e = 1 +11!

+12!

+13!

· · ·

+ R3

≈ 2,666 + 0,052

R3 =∫ 1

0

et

3!(1− t)3 dt

est le reste de Taylor intégral de la fonction exp en 0 à l’ordre 3 pourx = 1.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Les problèmes liés à l’approximation Quelques arrondis

Valeur approchée de e

Grâce à la formule de Taylor :

e = 1 +11!

+12!

+13!

· · ·

+ R3 ≈ 2,666 + 0,052

R3 =∫ 1

0

et

3!(1− t)3 dt

est le reste de Taylor intégral de la fonction exp en 0 à l’ordre 3 pourx = 1.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Les problèmes liés à l’approximation Quelques arrondis

Valeur approchée de π

limn→+∞

24n+1(n!)4

(2n)!(2n + 1)!= π.

Donc si n est assez grand :

24n+1(n!)4

(2n)!(2n + 1)!≈ π

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Les problèmes liés à l’approximation Quelques arrondis

Valeur approchée de π

limn→+∞

24n+1(n!)4

(2n)!(2n + 1)!= π.

Donc si n est assez grand :

24n+1(n!)4

(2n)!(2n + 1)!≈ π

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Les problèmes liés à l’approximation Problèmes d’erreur

Deux types d’erreur

Erreur d’approximation

Erreur de discrétisation

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Les problèmes liés à l’approximation Problèmes d’erreur

Deux types d’erreur

Erreur d’approximation

Erreur de discrétisation

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Les problèmes liés à l’approximation Problème de coût

Coûts

Temps de calcul (puissance des ordinateurs limitée)

Stockage

Facilité de la mise en oeuvre

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Les problèmes liés à l’approximation Problème de coût

Coûts

Temps de calcul (puissance des ordinateurs limitée)

Stockage

Facilité de la mise en oeuvre

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Les problèmes liés à l’approximation Problème de coût

Coûts

Temps de calcul (puissance des ordinateurs limitée)

Stockage

Facilité de la mise en oeuvre

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Les problèmes liés à l’approximation Conclusion

Conclusion

L’ingénieur doit

savoir utiliser les bons outils numériques pour une situationdonnée,

évaluer l’erreur commise,

être vigilant aux erreurs d’arrondi de l’ordinateur.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Les problèmes liés à l’approximation Conclusion

Conclusion

L’ingénieur doit

savoir utiliser les bons outils numériques pour une situationdonnée,

évaluer l’erreur commise,

être vigilant aux erreurs d’arrondi de l’ordinateur.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Les problèmes liés à l’approximation Conclusion

Conclusion

L’ingénieur doit

savoir utiliser les bons outils numériques pour une situationdonnée,

évaluer l’erreur commise,

être vigilant aux erreurs d’arrondi de l’ordinateur.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires

1 Motivation

2 Les problèmes liés à l’approximation

3 Résolution de systèmes linéairesIntroductionMéthodes directesMéthodes itératives

4 Equations différentielles

5 Equations aux dérivées partielles

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Introduction

Système linéaire

a11 a12 . . . a1n

... a22...

.... . .

...an1 · · · · · · ann

x1

x2...

xn

=

b1

b2...

bn

ou

AX = b.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Introduction

Définition

DéfinitionUne matrice est dite non singulière si son déterminant est non nul (etpas très proche de 0).

On s’assure que la matrice A du système est non singulière. Pourquoi ?

Attention : on ne résout jamais directement X = A−1b.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Introduction

Définition

DéfinitionUne matrice est dite non singulière si son déterminant est non nul (etpas très proche de 0).

On s’assure que la matrice A du système est non singulière. Pourquoi ?

Attention : on ne résout jamais directement X = A−1b.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Introduction

Définition

DéfinitionUne matrice est dite non singulière si son déterminant est non nul (etpas très proche de 0).

On s’assure que la matrice A du système est non singulière. Pourquoi ?

Attention : on ne résout jamais directement X = A−1b.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Méthodes directes

DéfinitionUne méthode est dite directe si elle permet d’obtenir la solution d’unsystème en un nombre fini d’opérations élémentaires.

Exemple :

Lorsque A est triangulaire

Lorsque A est quelconque : avec le pivot de Gauss

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Méthodes directes

DéfinitionUne méthode est dite directe si elle permet d’obtenir la solution d’unsystème en un nombre fini d’opérations élémentaires.

Exemple :

Lorsque A est triangulaire

Lorsque A est quelconque : avec le pivot de Gauss

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Méthodes directes

DéfinitionUne méthode est dite directe si elle permet d’obtenir la solution d’unsystème en un nombre fini d’opérations élémentaires.

Exemple :

Lorsque A est triangulaire

Lorsque A est quelconque : avec le pivot de Gauss

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Matrice triangulaire

Lorsque la matrice A est triangulaire :

−1 2 30 2 −40 0 −2

x1

x2

x3

=

−104

x1

x2

x3

=

−14−4−2

n2 opérations

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Matrice triangulaire

Lorsque la matrice A est triangulaire :−1 2 30 2 −40 0 −2

x1

x2

x3

=

−104

x1

x2

x3

=

−14−4−2

n2 opérations

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Matrice triangulaire

Lorsque la matrice A est triangulaire :−1 2 30 2 −40 0 −2

x1

x2

x3

=

−104

x1

x2

x3

=

−14−4−2

n2 opérations

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Matrice triangulaire

Lorsque la matrice A est triangulaire :−1 2 30 2 −40 0 −2

x1

x2

x3

=

−104

x1

x2

x3

=

−14−4

−2

n2 opérations

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Matrice triangulaire

Lorsque la matrice A est triangulaire :−1 2 30 2 −40 0 −2

x1

x2

x3

=

−104

x1

x2

x3

=

−14

−4−2

n2 opérations

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Matrice triangulaire

Lorsque la matrice A est triangulaire :−1 2 30 2 −40 0 −2

x1

x2

x3

=

−104

x1

x2

x3

=

−14−4−2

n2 opérations

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Matrice triangulaire

Lorsque la matrice A est triangulaire :−1 2 30 2 −40 0 −2

x1

x2

x3

=

−104

x1

x2

x3

=

−14−4−2

n2 opérations

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Sans stratégie de pivot

Lorsque la matrice A est quelconque :

(S) :

−x1 +3x2 +4x3 = 12x1 +6x3 = 1−2x1 −3x2 +8x3 = −1

Le système (S) se réécrit matriciellement :−1 3 42 0 6−2 −3 8

.

x1

x2

x3

=

11−1

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Sans stratégie de pivot

Lorsque la matrice A est quelconque :

(S) :

−x1 +3x2 +4x3 = 12x1 +6x3 = 1−2x1 −3x2 +8x3 = −1

Le système (S) se réécrit matriciellement :−1 3 42 0 6−2 −3 8

.

x1

x2

x3

=

11−1

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

−1 3 4 12 0 6 1−2 −3 8 −1

∼−1 3 4 10 6 14 3 L′2← L2 + 2L1

0 −9 0 −3 L′3← L3−2L1

∼−1 3 4 10 3 7 3

2 L′2← 12L2

0 −9 0 −3

∼−1 3 4 10 3 7 3

20 0 21 3

2 L′3← L3 + 3L2

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

−1 3 4 12 0 6 1−2 −3 8 −1

∼−1 3 4 10 6 14 3 L′2← L2 + 2L1

0 −9 0 −3 L′3← L3−2L1

∼−1 3 4 10 3 7 3

2 L′2← 12L2

0 −9 0 −3

∼−1 3 4 10 3 7 3

20 0 21 3

2 L′3← L3 + 3L2

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

−1 3 4 12 0 6 1−2 −3 8 −1

∼−1 3 4 10 6 14 3 L′2← L2 + 2L1

0 −9 0 −3 L′3← L3−2L1

∼−1 3 4 10 3 7 3

2 L′2← 12L2

0 −9 0 −3

∼−1 3 4 10 3 7 3

20 0 21 3

2 L′3← L3 + 3L2

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

−1 3 4 12 0 6 1−2 −3 8 −1

∼−1 3 4 10 6 14 3 L′2← L2 + 2L1

0 −9 0 −3 L′3← L3−2L1

∼−1 3 4 10 3 7 3

2 L′2← 12L2

0 −9 0 −3

∼−1 3 4 10 3 7 3

20 0 21 3

2 L′3← L3 + 3L2

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

(S) :

−x1 +3x2 +4x3 = 12x1 +6x3 = 1−2x1 −3x2 +8x3 = −1

est donc équivalent à

(S′) :

−x1 +3x2 +4x3 = 1

3x2 +7x3 = 32

21x3 = 32

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

On résout

−x1 + 3x2 + 2

7 = 13x2 = 3

2 −12

x3 = 114

x1 = 2

7x2 = 1

3x3 = 1

14

Sol(S) =

{(27,13,

114

)}.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

On résout

−x1 + 3x2 + 2

7 = 13x2 = 3

2 −12

x3 = 114

x1 = 2

7x2 = 1

3x3 = 1

14

Sol(S) =

{(27,13,

114

)}.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

On résout

−x1 + 3x2 + 2

7 = 13x2 = 3

2 −12

x3 = 114

x1 = 2

7x2 = 1

3x3 = 1

14

Sol(S) =

{(27,13,

114

)}.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Stratégie du pivot partiel

On choisit le coefficient le plus élevé en valeur absolue dans la 1ecolonne.

1 4 −1 11 −2 −3 14 −1 2 −10 1 0 −4

x1

x2

x3

x4

=

2420

· · ·4 −1 2 −10 17/4 −3/2 5/40 0 −70/17 30/170 0 0 −29/7

x1

x2

x3

x4

=

2

3/270/17

0

· · ·

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Stratégie du pivot partiel

On choisit le coefficient le plus élevé en valeur absolue dans la 1ecolonne.

1 4 −1 11 −2 −3 14 −1 2 −10 1 0 −4

x1

x2

x3

x4

=

2420

· · ·

4 −1 2 −10 17/4 −3/2 5/40 0 −70/17 30/170 0 0 −29/7

x1

x2

x3

x4

=

2

3/270/17

0

· · ·

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Stratégie du pivot partiel

On choisit le coefficient le plus élevé en valeur absolue dans la 1ecolonne.

1 4 −1 11 −2 −3 14 −1 2 −10 1 0 −4

x1

x2

x3

x4

=

2420

· · ·

4 −1 2 −10 17/4 −3/2 5/40 0 −70/17 30/170 0 0 −29/7

x1

x2

x3

x4

=

2

3/270/17

0

· · ·

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Stratégie du pivot partiel

On choisit le coefficient le plus élevé en valeur absolue dans la 1ecolonne.

1 4 −1 11 −2 −3 14 −1 2 −10 1 0 −4

x1

x2

x3

x4

=

2420

· · ·

4 −1 2 −10 17/4 −3/2 5/40 0 −70/17 30/170 0 0 −29/7

x1

x2

x3

x4

=

2

3/270/17

0

· · ·

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Stratégie du pivot total

On choisit le coefficient le plus élevé en valeur absolue parmi tous lescoefficients du système.

1 4 −1 1−3 −2 −3 14 −1 −5 −1−1 0 3 −4

x1

x2

x3

x4

=

2420

Remarque : Cela nécessite des interversions de lignes mais aussi decolonnes.

⇒ la solution est le vecteur obtenu à permutation près.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Stratégie du pivot total

On choisit le coefficient le plus élevé en valeur absolue parmi tous lescoefficients du système.

1 4 −1 1−3 −2 −3 14 −1 −5 −1−1 0 3 −4

x1

x2

x3

x4

=

2420

Remarque : Cela nécessite des interversions de lignes mais aussi decolonnes.

⇒ la solution est le vecteur obtenu à permutation près.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes directes

Stratégie du pivot total

On choisit le coefficient le plus élevé en valeur absolue parmi tous lescoefficients du système.

1 4 −1 1−3 −2 −3 14 −1 −5 −1−1 0 3 −4

x1

x2

x3

x4

=

2420

Remarque : Cela nécessite des interversions de lignes mais aussi decolonnes.

⇒ la solution est le vecteur obtenu à permutation près.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthodes itératives

DéfinitionUne méthode est dite itérative si elle permet de construire une suite devecteurs (dont le point de départ est fixé) qui converge vers la solutiondu système.

La convergence de (X (k))k doit être indépendante du vecteur initial X 0.

Exemple :

Méthode de Jacobi

Méthode de Gauss-Seidel

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthodes itératives

DéfinitionUne méthode est dite itérative si elle permet de construire une suite devecteurs (dont le point de départ est fixé) qui converge vers la solutiondu système.

La convergence de (X (k))k doit être indépendante du vecteur initial X 0.

Exemple :

Méthode de Jacobi

Méthode de Gauss-Seidel

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthodes itératives

DéfinitionUne méthode est dite itérative si elle permet de construire une suite devecteurs (dont le point de départ est fixé) qui converge vers la solutiondu système.

La convergence de (X (k))k doit être indépendante du vecteur initial X 0.

Exemple :

Méthode de Jacobi

Méthode de Gauss-Seidel

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

ConditionnementDéfinitionLe conditionnement d’une matrice (inversible) est le nombre suivant :

cond(A) = |||A|||× |||A−1|||

où ||| · ||| est une norme matricielle sous-multiplicitative.

Remarque :On a : cond(A)≥ 1.Si A est symétrique alors |||A|||2 = ρ(A) (rayon spectral) et si Aest inversible :

cond2(A) = ρ(A)ρ(A−1) =max |λi(A)|min |λi(A)|

.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

ConditionnementDéfinitionLe conditionnement d’une matrice (inversible) est le nombre suivant :

cond(A) = |||A|||× |||A−1|||

où ||| · ||| est une norme matricielle sous-multiplicitative.

Remarque :On a : cond(A)≥ 1.

Si A est symétrique alors |||A|||2 = ρ(A) (rayon spectral) et si Aest inversible :

cond2(A) = ρ(A)ρ(A−1) =max |λi(A)|min |λi(A)|

.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

ConditionnementDéfinitionLe conditionnement d’une matrice (inversible) est le nombre suivant :

cond(A) = |||A|||× |||A−1|||

où ||| · ||| est une norme matricielle sous-multiplicitative.

Remarque :On a : cond(A)≥ 1.Si A est symétrique alors |||A|||2 = ρ(A) (rayon spectral)

et si Aest inversible :

cond2(A) = ρ(A)ρ(A−1) =max |λi(A)|min |λi(A)|

.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

ConditionnementDéfinitionLe conditionnement d’une matrice (inversible) est le nombre suivant :

cond(A) = |||A|||× |||A−1|||

où ||| · ||| est une norme matricielle sous-multiplicitative.

Remarque :On a : cond(A)≥ 1.Si A est symétrique alors |||A|||2 = ρ(A) (rayon spectral) et si Aest inversible :

cond2(A) = ρ(A)ρ(A−1)

=max |λi(A)|min |λi(A)|

.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

ConditionnementDéfinitionLe conditionnement d’une matrice (inversible) est le nombre suivant :

cond(A) = |||A|||× |||A−1|||

où ||| · ||| est une norme matricielle sous-multiplicitative.

Remarque :On a : cond(A)≥ 1.Si A est symétrique alors |||A|||2 = ρ(A) (rayon spectral) et si Aest inversible :

cond2(A) = ρ(A)ρ(A−1) =max |λi(A)|min |λi(A)|

.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Conditionnement

Théorème

Soient x et x + δx solutions de AX = b et A(x + δx) = b + δb. On a :

‖δx‖‖x‖

≤ cond(A)‖δb‖‖b‖

.

Le conditionnement donne une information sur l’erreur relative de lasolution : plus le conditionnement est proche de 1, plus les erreursrelatives sur la solution seront limitées (cf poly Thm1 et Thm2).

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Conditionnement

Théorème

Soient x et x + δx solutions de AX = b et A(x + δx) = b + δb. On a :

‖δx‖‖x‖

≤ cond(A)‖δb‖‖b‖

.

Le conditionnement donne une information sur l’erreur relative de lasolution : plus le conditionnement est proche de 1, plus les erreursrelatives sur la solution seront limitées (cf poly Thm1 et Thm2).

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Présentation de la méthode itérative

On cherche à construire X (k) telle que

limk→+∞

X (k) = X

où X est la solution du système AX = b.

Pour nous,X (k) = BX (k−1) +

C(I−B)A−1b

Erreur : εk = X (k)−X = B(X (k−1)−X) = · · ·= Bk (X 0−X)

La difficulté est de bien choisir/trouver la matrice B.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Présentation de la méthode itérative

On cherche à construire X (k) telle que

limk→+∞

X (k) = X

où X est la solution du système AX = b.

Pour nous,X (k) = BX (k−1) + C

(I−B)A−1b

Erreur : εk = X (k)−X = B(X (k−1)−X) = · · ·= Bk (X 0−X)

La difficulté est de bien choisir/trouver la matrice B.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Présentation de la méthode itérative

On cherche à construire X (k) telle que

limk→+∞

X (k) = X

où X est la solution du système AX = b.

Pour nous,X (k) = BX (k−1) +

C

(I−B)A−1b

Erreur : εk = X (k)−X = B(X (k−1)−X) = · · ·= Bk (X 0−X)

La difficulté est de bien choisir/trouver la matrice B.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Présentation de la méthode itérative

On cherche à construire X (k) telle que

limk→+∞

X (k) = X

où X est la solution du système AX = b.

Pour nous,X (k) = BX (k−1) +

C

(I−B)A−1b

Erreur : εk = X (k)−X = B(X (k−1)−X)

= · · ·= Bk (X 0−X)

La difficulté est de bien choisir/trouver la matrice B.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Présentation de la méthode itérative

On cherche à construire X (k) telle que

limk→+∞

X (k) = X

où X est la solution du système AX = b.

Pour nous,X (k) = BX (k−1) +

C

(I−B)A−1b

Erreur : εk = X (k)−X = B(X (k−1)−X) = · · ·= Bk (X 0−X)

La difficulté est de bien choisir/trouver la matrice B.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Présentation de la méthode itérative

On cherche à construire X (k) telle que

limk→+∞

X (k) = X

où X est la solution du système AX = b.

Pour nous,X (k) = BX (k−1) +

C

(I−B)A−1b

Erreur : εk = X (k)−X = B(X (k−1)−X) = · · ·= Bk (X 0−X)

La difficulté est de bien choisir/trouver la matrice B.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Résultats de convergence

Théorème

Soit ρ(B) = max |λi(B)| le rayon spectral de B. La méthode itérativeconverge si et seulement si ρ(B) < 1.

Théorème

Si A est à diagonale dominante (ie |aii | ≥∑nj 6=i |aij | ∀i = 1, . . . ,n) alors la

méthode itérative converge.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Résultats de convergence

Théorème

Soit ρ(B) = max |λi(B)| le rayon spectral de B. La méthode itérativeconverge si et seulement si ρ(B) < 1.

Théorème

Si A est à diagonale dominante (ie |aii | ≥∑nj 6=i |aij | ∀i = 1, . . . ,n) alors la

méthode itérative converge.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de Jacobi

4x1 −x2 +x3 +x4 = 2−2x1 −4x2 +x3 +x4 = 5−x1 +2x2 +4x3 −x4 = 2x1 −4x4 = 0

La matrice est à diagonale dominante.x1 = 1

4 (2− (−x2 + x3 + x4))x2 = −1

4 (5− (−2x1 + x3 + x4))x3 = 1

4 (2− (−x1 + 2x2− x4))x4 = −1

4 (0− (x1))

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de Jacobi

4x1 −x2 +x3 +x4 = 2−2x1 −4x2 +x3 +x4 = 5−x1 +2x2 +4x3 −x4 = 2x1 −4x4 = 0

La matrice est à diagonale dominante.

x1 = 1

4 (2− (−x2 + x3 + x4))x2 = −1

4 (5− (−2x1 + x3 + x4))x3 = 1

4 (2− (−x1 + 2x2− x4))x4 = −1

4 (0− (x1))

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de Jacobi

4x1 −x2 +x3 +x4 = 2−2x1 −4x2 +x3 +x4 = 5−x1 +2x2 +4x3 −x4 = 2x1 −4x4 = 0

La matrice est à diagonale dominante.x1 = 1

4 (2− (−x2 + x3 + x4))x2 = −1

4 (5− (−2x1 + x3 + x4))x3 = 1

4 (2− (−x1 + 2x2− x4))x4 = −1

4 (0− (x1))

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de Jacobi

x1 = 1

4 (2− (−x2 + x3 + x4))x2 = −1

4 (5− (−2x1 + x3 + x4))x3 = 1

4 (2− (−x1 + 2x2− x4))x4 = −1

4 (0− (x1))

se réécrit :x1

x2

x3

x4

=

0 1

4 −14 −1

4−1

2 0 14

14

14 −1

2 0 14

14 0 0 0

x1

x2

x3

x4

+

12−5

4120

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de Jacobi

x1 = 1

4 (2− (−x2 + x3 + x4))x2 = −1

4 (5− (−2x1 + x3 + x4))x3 = 1

4 (2− (−x1 + 2x2− x4))x4 = −1

4 (0− (x1))

se réécrit :x1

x2

x3

x4

=

0 1

4 −14 −1

4−1

2 0 14

14

14 −1

2 0 14

14 0 0 0

x1

x2

x3

x4

+

12−5

4120

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de Jacobi

Le système nous invite à poser :x(k)

1

x(k)2

x(k)3

x(k)4

=

0 1

4 −14 −1

4−1

2 0 14

14

14 −1

2 0 14

14 0 0 0

x(k−1)1

x(k−1)2

x(k−1)3

x(k−1)4

+

12−5

4120

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de Jacobi - algorithme

for k = 1 until convergence dofor i = 1 : n do

x(k)i =

bi −∑nj 6=i ai jx

(k−1)j

aii

end forend for

X (0) = (x(0)1 ,x(0)

2 , . . . ,x(0)n )t est un vecteur fixé.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de Jacobi - algorithme

for k = 1 until convergence do

for i = 1 : n do

x(k)i =

bi −∑nj 6=i ai jx

(k−1)j

aii

end for

end for

X (0) = (x(0)1 ,x(0)

2 , . . . ,x(0)n )t est un vecteur fixé.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de Jacobi - algorithme

for k = 1 until convergence dofor i = 1 : n do

x(k)i =

bi −∑nj 6=i ai jx

(k−1)j

aii

end forend for

X (0) = (x(0)1 ,x(0)

2 , . . . ,x(0)n )t est un vecteur fixé.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de Jacobi - algorithme

for k = 1 until convergence dofor i = 1 : n do

x(k)i =

bi −∑nj 6=i ai jx

(k−1)j

aii

end forend for

X (0) = (x(0)1 ,x(0)

2 , . . . ,x(0)n )t est un vecteur fixé.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Jacobi : une façon plus brutale

On ré-écrit la matrice A du système AX = b :

A = D + L + U

où D est diagonale, L triangulaire inférieure, U triangulaire supérieure.

Ainsi :BJ =−D−1(L + U)

etX (k) = BJX (k−1) + D−1b.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Jacobi : une façon plus brutale

On ré-écrit la matrice A du système AX = b :

A = D + L + U

où D est diagonale, L triangulaire inférieure, U triangulaire supérieure.

Ainsi :BJ =−D−1(L + U)

etX (k) = BJX (k−1) + D−1b.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Jacobi : une façon plus brutale

On ré-écrit la matrice A du système AX = b :

A = D + L + U

où D est diagonale, L triangulaire inférieure, U triangulaire supérieure.

Ainsi :BJ =−D−1(L + U)

etX (k) = BJX (k−1) + D−1b.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de Gauss-Seidel - algorithme

for k = 1 until convergence dofor i = 1 : n do

x(k)i =

bi −∑i−1j=1 ai jx

(k)j −∑

nj=i+1 ai jx

(k−1)j

aii

end forend for

X (0) = (x(0)1 ,x(0)

2 , . . . ,x(0)n )t est un vecteur fixé.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de Gauss-Seidel - algorithme

for k = 1 until convergence do

for i = 1 : n do

x(k)i =

bi −∑i−1j=1 ai jx

(k)j −∑

nj=i+1 ai jx

(k−1)j

aii

end for

end for

X (0) = (x(0)1 ,x(0)

2 , . . . ,x(0)n )t est un vecteur fixé.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de Gauss-Seidel - algorithme

for k = 1 until convergence dofor i = 1 : n do

x(k)i =

bi −∑i−1j=1 ai jx

(k)j −∑

nj=i+1 ai jx

(k−1)j

aii

end forend for

X (0) = (x(0)1 ,x(0)

2 , . . . ,x(0)n )t est un vecteur fixé.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de Gauss-Seidel - algorithme

for k = 1 until convergence dofor i = 1 : n do

x(k)i =

bi −∑i−1j=1 ai jx

(k)j −∑

nj=i+1 ai jx

(k−1)j

aii

end forend for

X (0) = (x(0)1 ,x(0)

2 , . . . ,x(0)n )t est un vecteur fixé.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Gauss-Seidel : une façon plus brutale

On ré-écrit la matrice A du système AX = b :

A = D + L + U

où D est diagonale, L triangulaire inférieure, U triangulaire supérieure.

Ainsi :BG−S =−(D + L)−1U

etX (k) = BG−SX (k−1) + (D + L)−1b.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Gauss-Seidel : une façon plus brutale

On ré-écrit la matrice A du système AX = b :

A = D + L + U

où D est diagonale, L triangulaire inférieure, U triangulaire supérieure.

Ainsi :BG−S =−(D + L)−1U

etX (k) = BG−SX (k−1) + (D + L)−1b.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Gauss-Seidel : une façon plus brutale

On ré-écrit la matrice A du système AX = b :

A = D + L + U

où D est diagonale, L triangulaire inférieure, U triangulaire supérieure.

Ainsi :BG−S =−(D + L)−1U

etX (k) = BG−SX (k−1) + (D + L)−1b.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de relaxation

for k = 1 until convergence dofor i = 1 : n do

x(k)i =

bi −∑i−1j=1 ai jx

(k)j −∑

nj=i+1 ai jx

(k−1)j

aii

xi(k) = x(k−1)i + w

(x(k)

i − x(k−1)i

)

end forend for

Avec w ∈]0,2[.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de relaxation

for k = 1 until convergence do

for i = 1 : n do

x(k)i =

bi −∑i−1j=1 ai jx

(k)j −∑

nj=i+1 ai jx

(k−1)j

aii

xi(k) = x(k−1)i + w

(x(k)

i − x(k−1)i

)end for

end for

Avec w ∈]0,2[.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de relaxation

for k = 1 until convergence dofor i = 1 : n do

x(k)i =

bi −∑i−1j=1 ai jx

(k)j −∑

nj=i+1 ai jx

(k−1)j

aii

xi(k) = x(k−1)i + w

(x(k)

i − x(k−1)i

)end for

end for

Avec w ∈]0,2[.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Résolution de systèmes linéaires Méthodes itératives

Méthode de relaxation

for k = 1 until convergence dofor i = 1 : n do

x(k)i =

bi −∑i−1j=1 ai jx

(k)j −∑

nj=i+1 ai jx

(k−1)j

aii

xi(k) = x(k−1)i + w

(x(k)

i − x(k−1)i

)end for

end for

Avec w ∈]0,2[.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles

1 Motivation

2 Les problèmes liés à l’approximation

3 Résolution de systèmes linéaires

4 Equations différentiellesDifférents types d’équationsSe ramener à l’ordre 1Solution approchée

5 Equations aux dérivées partielles

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Equations différentielles

Equations différentielles linéaires :

an(x)y (n) + an−1(x)y (n−1) + · · ·a1(x)y ′+ a0(x)y = g(x).

Equations différentielles non linéaires :

F(x ,y(x),y ′(x), . . . ,y (n)(x)) = 0.

La variable est la fonction y .

Les fonctions x 7−→ ai(x) peuvent être non linéaires.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Equations différentielles

Equations différentielles linéaires :

an(x)y (n) + an−1(x)y (n−1) + · · ·a1(x)y ′+ a0(x)y = g(x).

Equations différentielles non linéaires :

F(x ,y(x),y ′(x), . . . ,y (n)(x)) = 0.

La variable est la fonction y .

Les fonctions x 7−→ ai(x) peuvent être non linéaires.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Equations différentielles

Equations différentielles linéaires :

an(x)y (n) + an−1(x)y (n−1) + · · ·a1(x)y ′+ a0(x)y = g(x).

Equations différentielles non linéaires :

F(x ,y(x),y ′(x), . . . ,y (n)(x)) = 0.

La variable est la fonction y .

Les fonctions x 7−→ ai(x) peuvent être non linéaires.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Equations différentielles

Equations différentielles linéaires :

an(x)y (n) + an−1(x)y (n−1) + · · ·a1(x)y ′+ a0(x)y = g(x).

Equations différentielles non linéaires :

F(x ,y(x),y ′(x), . . . ,y (n)(x)) = 0.

La variable est la fonction y .

Les fonctions x 7−→ ai(x) peuvent être non linéaires.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Equations différentielles

Equations différentielles linéaires :

an(x)y (n) + an−1(x)y (n−1) + · · ·a1(x)y ′+ a0(x)y = g(x).

Equations différentielles non linéaires :

F(x ,y(x),y ′(x), . . . ,y (n)(x)) = 0.

La variable est la fonction y .

Les fonctions x 7−→ ai(x) peuvent être non linéaires.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Caractérisation d’une équation différentielle

Equation de Bessel :

x2y ′′+ xy ′+ (x2−p2)y = 0.

Ordre : n = 2

Linéaire ou non linéaire

a(x)(y ′)α + b(x) lny + c(x)ey + d(x)cos(y) = 0.

Ordre : n = 1

Linéaire ou non linéaire

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Caractérisation d’une équation différentielle

Equation de Bessel :

x2y ′′+ xy ′+ (x2−p2)y = 0.

Ordre :

n = 2

Linéaire ou non linéaire

a(x)(y ′)α + b(x) lny + c(x)ey + d(x)cos(y) = 0.

Ordre : n = 1

Linéaire ou non linéaire

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Caractérisation d’une équation différentielle

Equation de Bessel :

x2y ′′+ xy ′+ (x2−p2)y = 0.

Ordre : n = 2

Linéaire ou non linéaire

a(x)(y ′)α + b(x) lny + c(x)ey + d(x)cos(y) = 0.

Ordre : n = 1

Linéaire ou non linéaire

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Caractérisation d’une équation différentielle

Equation de Bessel :

x2y ′′+ xy ′+ (x2−p2)y = 0.

Ordre : n = 2

Linéaire ou non linéaire

a(x)(y ′)α + b(x) lny + c(x)ey + d(x)cos(y) = 0.

Ordre : n = 1

Linéaire ou non linéaire

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Caractérisation d’une équation différentielle

Equation de Bessel :

x2y ′′+ xy ′+ (x2−p2)y = 0.

Ordre : n = 2

Linéaire ou non linéaire

a(x)(y ′)α + b(x) lny + c(x)ey + d(x)cos(y) = 0.

Ordre : n = 1

Linéaire ou non linéaire

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Caractérisation d’une équation différentielle

Equation de Bessel :

x2y ′′+ xy ′+ (x2−p2)y = 0.

Ordre : n = 2

Linéaire ou non linéaire

a(x)(y ′)α + b(x) lny + c(x)ey + d(x)cos(y) = 0.

Ordre :

n = 1

Linéaire ou non linéaire

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Caractérisation d’une équation différentielle

Equation de Bessel :

x2y ′′+ xy ′+ (x2−p2)y = 0.

Ordre : n = 2

Linéaire ou non linéaire

a(x)(y ′)α + b(x) lny + c(x)ey + d(x)cos(y) = 0.

Ordre : n = 1

Linéaire ou non linéaire

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Caractérisation d’une équation différentielle

Equation de Bessel :

x2y ′′+ xy ′+ (x2−p2)y = 0.

Ordre : n = 2

Linéaire ou non linéaire

a(x)(y ′)α + b(x) lny + c(x)ey + d(x)cos(y) = 0.

Ordre : n = 1

Linéaire ou non linéaire

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Problème de Cauchy

Un problème de Cauchy est la donnée d’une équation différentielleavec des conditions initiales.

Pour assurer existence et unicité de la solution, il faut :

1 des conditions initiales : y(x0) = y0 . . .

2 de la régularité pour F : type Lipschitz . . .F(x ,y ′(x),y ′′(x)) = 0y(x0) = y0

y ′(x0) = g0

y0 et g0 sont connus.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Problème de Cauchy

Un problème de Cauchy est la donnée d’une équation différentielleavec des conditions initiales.

Pour assurer existence et unicité de la solution, il faut :

1 des conditions initiales : y(x0) = y0 . . .

2 de la régularité pour F : type Lipschitz . . .F(x ,y ′(x),y ′′(x)) = 0y(x0) = y0

y ′(x0) = g0

y0 et g0 sont connus.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Problème de Cauchy

Un problème de Cauchy est la donnée d’une équation différentielleavec des conditions initiales.

Pour assurer existence et unicité de la solution, il faut :

1 des conditions initiales : y(x0) = y0 . . .

2 de la régularité pour F : type Lipschitz . . .F(x ,y ′(x),y ′′(x)) = 0y(x0) = y0

y ′(x0) = g0

y0 et g0 sont connus.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Problème de Cauchy

Un problème de Cauchy est la donnée d’une équation différentielleavec des conditions initiales.

Pour assurer existence et unicité de la solution, il faut :

1 des conditions initiales : y(x0) = y0 . . .

2 de la régularité pour F : type Lipschitz . . .

F(x ,y ′(x),y ′′(x)) = 0y(x0) = y0

y ′(x0) = g0

y0 et g0 sont connus.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Problème de Cauchy

Un problème de Cauchy est la donnée d’une équation différentielleavec des conditions initiales.

Pour assurer existence et unicité de la solution, il faut :

1 des conditions initiales : y(x0) = y0 . . .

2 de la régularité pour F : type Lipschitz . . .F(x ,y ′(x),y ′′(x)) = 0y(x0) = y0

y ′(x0) = g0

y0 et g0 sont connus.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Différents types d’équations

Problème de Cauchy

Un problème de Cauchy est la donnée d’une équation différentielleavec des conditions initiales.

Pour assurer existence et unicité de la solution, il faut :

1 des conditions initiales : y(x0) = y0 . . .

2 de la régularité pour F : type Lipschitz . . .F(x ,y ′(x),y ′′(x)) = 0y(x0) = y0

y ′(x0) = g0

y0 et g0 sont connus.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Se ramener à l’ordre 1

Se ramener à l’ordre 1

x2y ′′+ xy ′+ (x2−p2)y = 0.

On pose z = y ′.

Ainsi z ′ = y ′′ et l’équation de Bessel se ramène à un système d’EDOd’ordre 1 :{

y ′ = z

= F1(x ,y(x),z(x))

z ′ = − 1x2

(xz + (x2−p2)y

)

= F2(x ,y(x),z(x))

Avec X(x) =

(y(x)z(x)

), cela se réécrit :

X ′(x) =

(F1(x ,y(x),z(x))F2(x ,y(x),z(x))

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Se ramener à l’ordre 1

Se ramener à l’ordre 1

x2y ′′+ xy ′+ (x2−p2)y = 0.

On pose z = y ′.Ainsi z ′ = y ′′ et l’équation de Bessel se ramène à un système d’EDOd’ordre 1 :

{y ′ = z

= F1(x ,y(x),z(x))

z ′ = − 1x2

(xz + (x2−p2)y

)

= F2(x ,y(x),z(x))

Avec X(x) =

(y(x)z(x)

), cela se réécrit :

X ′(x) =

(F1(x ,y(x),z(x))F2(x ,y(x),z(x))

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Se ramener à l’ordre 1

Se ramener à l’ordre 1

x2y ′′+ xy ′+ (x2−p2)y = 0.

On pose z = y ′.Ainsi z ′ = y ′′ et l’équation de Bessel se ramène à un système d’EDOd’ordre 1 :{

y ′ = z

= F1(x ,y(x),z(x))

z ′ = − 1x2

(xz + (x2−p2)y

)

= F2(x ,y(x),z(x))

Avec X(x) =

(y(x)z(x)

), cela se réécrit :

X ′(x) =

(F1(x ,y(x),z(x))F2(x ,y(x),z(x))

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Se ramener à l’ordre 1

Se ramener à l’ordre 1

x2y ′′+ xy ′+ (x2−p2)y = 0.

On pose z = y ′.Ainsi z ′ = y ′′ et l’équation de Bessel se ramène à un système d’EDOd’ordre 1 :{

y ′ = z= F1(x ,y(x),z(x))z ′ = − 1

x2

(xz + (x2−p2)y

)= F2(x ,y(x),z(x))

Avec X(x) =

(y(x)z(x)

), cela se réécrit :

X ′(x) =

(F1(x ,y(x),z(x))F2(x ,y(x),z(x))

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Se ramener à l’ordre 1

Se ramener à l’ordre 1

x2y ′′+ xy ′+ (x2−p2)y = 0.

On pose z = y ′.Ainsi z ′ = y ′′ et l’équation de Bessel se ramène à un système d’EDOd’ordre 1 :{

y ′ = z= F1(x ,y(x),z(x))z ′ = − 1

x2

(xz + (x2−p2)y

)= F2(x ,y(x),z(x))

Avec X(x) =

(y(x)z(x)

), cela se réécrit :

X ′(x) =

(F1(x ,y(x),z(x))F2(x ,y(x),z(x))

)EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Notations

Sur [a,b],F(x ,y(x),y ′(x)) = 0.

Le pas : h = b−an (régulier)

Les abscisses : x0 = a, xi = x0 + ih (i = 0, . . . ,n) et xn = b

1 On connaît y0 = y(x0) (condition initiale)2 On calcule yi ≈ y(xi), à partir de yi−1

3 On enregistre l’erreur εi = yi − y(xi).

Attention : pour n fixé, on a une fonction approchée de y .

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Notations

Sur [a,b],F(x ,y(x),y ′(x)) = 0.

Le pas : h = b−an (régulier)

Les abscisses : x0 = a, xi = x0 + ih (i = 0, . . . ,n) et xn = b

1 On connaît y0 = y(x0) (condition initiale)2 On calcule yi ≈ y(xi), à partir de yi−1

3 On enregistre l’erreur εi = yi − y(xi).

Attention : pour n fixé, on a une fonction approchée de y .

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Notations

Sur [a,b],F(x ,y(x),y ′(x)) = 0.

Le pas : h = b−an (régulier)

Les abscisses : x0 = a, xi = x0 + ih (i = 0, . . . ,n) et xn = b

1 On connaît y0 = y(x0) (condition initiale)2 On calcule yi ≈ y(xi), à partir de yi−1

3 On enregistre l’erreur εi = yi − y(xi).

Attention : pour n fixé, on a une fonction approchée de y .

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Notations

Sur [a,b],F(x ,y(x),y ′(x)) = 0.

Le pas : h = b−an (régulier)

Les abscisses : x0 = a, xi = x0 + ih (i = 0, . . . ,n) et xn = b

1 On connaît y0 = y(x0) (condition initiale)

2 On calcule yi ≈ y(xi), à partir de yi−1

3 On enregistre l’erreur εi = yi − y(xi).

Attention : pour n fixé, on a une fonction approchée de y .

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Notations

Sur [a,b],F(x ,y(x),y ′(x)) = 0.

Le pas : h = b−an (régulier)

Les abscisses : x0 = a, xi = x0 + ih (i = 0, . . . ,n) et xn = b

1 On connaît y0 = y(x0) (condition initiale)2 On calcule yi ≈ y(xi), à partir de yi−1

3 On enregistre l’erreur εi = yi − y(xi).

Attention : pour n fixé, on a une fonction approchée de y .

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Notations

Sur [a,b],F(x ,y(x),y ′(x)) = 0.

Le pas : h = b−an (régulier)

Les abscisses : x0 = a, xi = x0 + ih (i = 0, . . . ,n) et xn = b

1 On connaît y0 = y(x0) (condition initiale)2 On calcule yi ≈ y(xi), à partir de yi−1

3 On enregistre l’erreur εi = yi − y(xi).

Attention : pour n fixé, on a une fonction approchée de y .

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Notations

Sur [a,b],F(x ,y(x),y ′(x)) = 0.

Le pas : h = b−an (régulier)

Les abscisses : x0 = a, xi = x0 + ih (i = 0, . . . ,n) et xn = b

1 On connaît y0 = y(x0) (condition initiale)2 On calcule yi ≈ y(xi), à partir de yi−1

3 On enregistre l’erreur εi = yi − y(xi).

Attention : pour n fixé, on a une fonction approchée de y .

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Méthode d’Euler

y ′ = f (x ,y)

Formule de Taylor appliquée à y (théorique) entre x0 et x0 + h = x1 :

y(x1) = y(x0) + hy ′(c)

= y(x0) + hf (c,y(c))

pour un certain c ∈]x0,x1[.

On connaît y(x0) = y0, et par récurrence, on pose :

yi+1 = yi + hf (xi ,yi)

pour i allant de 0 à n−1.

Algorithme d’ordre 1.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Méthode d’Euler

y ′ = f (x ,y)

Formule de Taylor appliquée à y (théorique) entre x0 et x0 + h = x1 :

y(x1) = y(x0) + hy ′(c)

= y(x0) + hf (c,y(c))

pour un certain c ∈]x0,x1[.

On connaît y(x0) = y0, et par récurrence, on pose :

yi+1 = yi + hf (xi ,yi)

pour i allant de 0 à n−1.

Algorithme d’ordre 1.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Méthode d’Euler

y ′ = f (x ,y)

Formule de Taylor appliquée à y (théorique) entre x0 et x0 + h = x1 :

y(x1) = y(x0) + hy ′(c) = y(x0) + hf (c,y(c))

pour un certain c ∈]x0,x1[.

On connaît y(x0) = y0, et par récurrence, on pose :

yi+1 = yi + hf (xi ,yi)

pour i allant de 0 à n−1.

Algorithme d’ordre 1.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Méthode d’Euler

y ′ = f (x ,y)

Formule de Taylor appliquée à y (théorique) entre x0 et x0 + h = x1 :

y(x1) = y(x0) + hy ′(c) = y(x0) + hf (c,y(c))

pour un certain c ∈]x0,x1[.

On connaît y(x0) = y0, et par récurrence, on pose :

yi+1 = yi + hf (xi ,yi)

pour i allant de 0 à n−1.

Algorithme d’ordre 1.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Méthode d’Euler

y ′ = f (x ,y)

Formule de Taylor appliquée à y (théorique) entre x0 et x0 + h = x1 :

y(x1) = y(x0) + hy ′(c) = y(x0) + hf (c,y(c))

pour un certain c ∈]x0,x1[.

On connaît y(x0) = y0, et par récurrence, on pose :

yi+1 = yi + hf (xi ,yi)

pour i allant de 0 à n−1.

Algorithme d’ordre 1.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Méthode d’Euler

y ′ = f (x ,y)

Formule de Taylor appliquée à y (théorique) entre x0 et x0 + h = x1 :

y(x1) = y(x0) + hy ′(c) = y(x0) + hf (c,y(c))

pour un certain c ∈]x0,x1[.

On connaît y(x0) = y0, et par récurrence, on pose :

yi+1 = yi + hf (xi ,yi)

pour i allant de 0 à n−1.

Algorithme d’ordre 1.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Exemple

On considère le problème de Cauchy

y ′ = y

avec y(0) = 1.

On cherche à approcher la solution sur [0,1]. Pas :h = 1

n .On obtient le schéma suivant :

yi+1 = yi +1n

yi

=

(1 +

1n

)yi

= . . .

=

(1 +

1n

)n

×1

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Exemple

On considère le problème de Cauchy

y ′ = y

avec y(0) = 1. On cherche à approcher la solution sur [0,1]. Pas :h = 1

n .

On obtient le schéma suivant :

yi+1 = yi +1n

yi

=

(1 +

1n

)yi

= . . .

=

(1 +

1n

)n

×1

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Exemple

On considère le problème de Cauchy

y ′ = y

avec y(0) = 1. On cherche à approcher la solution sur [0,1]. Pas :h = 1

n .On obtient le schéma suivant :

yi+1 = yi +1n

yi

=

(1 +

1n

)yi

= . . .

=

(1 +

1n

)n

×1

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Exemple

On considère le problème de Cauchy

y ′ = y

avec y(0) = 1. On cherche à approcher la solution sur [0,1]. Pas :h = 1

n .On obtient le schéma suivant :

yi+1 = yi +1n

yi

=

(1 +

1n

)yi

= . . .

=

(1 +

1n

)n

×1

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Exemple

On considère le problème de Cauchy

y ′ = y

avec y(0) = 1. On cherche à approcher la solution sur [0,1]. Pas :h = 1

n .On obtient le schéma suivant :

yi+1 = yi +1n

yi

=

(1 +

1n

)yi

= . . .

=

(1 +

1n

)n

×1

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Plus généralement

y ′ = f (x ,y)

Formule de Taylor appliquée à y (théorique) entre x0 et x0 + h = x1 :

y(x1) = y(x0) + hy ′(x0) +h2

2!y ′′(x0) + · · ·+ hN

N!y (N)(c)

= y(x0) + hf (x0,y(x0)) + · · ·+ hN

N!f (N−1)(c,y(c))

pour un certain c ∈]x0,x1[.

On connaît y(x0) = y0, et par récurrence, on pose :

yi+1 = yi + hf (xi ,yi) +h2

2!f ′(xi ,yi) + · · ·+ hN

N!f (N−1)(xi ,yi)

pour i allant de 0 à n−1.

Algorithme d’ordre N.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Plus généralement

y ′ = f (x ,y)

Formule de Taylor appliquée à y (théorique) entre x0 et x0 + h = x1 :

y(x1) = y(x0) + hy ′(x0) +h2

2!y ′′(x0) + · · ·+ hN

N!y (N)(c)

= y(x0) + hf (x0,y(x0)) + · · ·+ hN

N!f (N−1)(c,y(c))

pour un certain c ∈]x0,x1[.

On connaît y(x0) = y0, et par récurrence, on pose :

yi+1 = yi + hf (xi ,yi) +h2

2!f ′(xi ,yi) + · · ·+ hN

N!f (N−1)(xi ,yi)

pour i allant de 0 à n−1.

Algorithme d’ordre N.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Plus généralement

y ′ = f (x ,y)

Formule de Taylor appliquée à y (théorique) entre x0 et x0 + h = x1 :

y(x1) = y(x0) + hy ′(x0) +h2

2!y ′′(x0) + · · ·+ hN

N!y (N)(c)

= y(x0) + hf (x0,y(x0)) + · · ·+ hN

N!f (N−1)(c,y(c))

pour un certain c ∈]x0,x1[.

On connaît y(x0) = y0, et par récurrence, on pose :

yi+1 = yi + hf (xi ,yi) +h2

2!f ′(xi ,yi) + · · ·+ hN

N!f (N−1)(xi ,yi)

pour i allant de 0 à n−1.

Algorithme d’ordre N.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Plus généralement

y ′ = f (x ,y)

Formule de Taylor appliquée à y (théorique) entre x0 et x0 + h = x1 :

y(x1) = y(x0) + hy ′(x0) +h2

2!y ′′(x0) + · · ·+ hN

N!y (N)(c)

= y(x0) + hf (x0,y(x0)) + · · ·+ hN

N!f (N−1)(c,y(c))

pour un certain c ∈]x0,x1[.

On connaît y(x0) = y0, et par récurrence, on pose :

yi+1 = yi + hf (xi ,yi) +h2

2!f ′(xi ,yi) + · · ·+ hN

N!f (N−1)(xi ,yi)

pour i allant de 0 à n−1.

Algorithme d’ordre N.

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Plus généralement

y ′ = f (x ,y)

Formule de Taylor appliquée à y (théorique) entre x0 et x0 + h = x1 :

y(x1) = y(x0) + hy ′(x0) +h2

2!y ′′(x0) + · · ·+ hN

N!y (N)(c)

= y(x0) + hf (x0,y(x0)) + · · ·+ hN

N!f (N−1)(c,y(c))

pour un certain c ∈]x0,x1[.

On connaît y(x0) = y0, et par récurrence, on pose :

yi+1 = yi + hf (xi ,yi) +h2

2!f ′(xi ,yi) + · · ·+ hN

N!f (N−1)(xi ,yi)

pour i allant de 0 à n−1.

Algorithme d’ordre N.EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Méthode de Runge-Kutta

yi+1 = yi + hφ(xi ,yi ,h)

où φ est une approximation de f (x ,y) sur l’intervalle [xi ,xi+1].

Ordre 2 : φ = ak1 + bk2

Ordre 3 : φ = ak1 + bk2 + ck3

Ordre 4 : φ = ak1 + bk2 + ck3 + dk4

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Méthode de Runge-Kutta

yi+1 = yi + hφ(xi ,yi ,h)

où φ est une approximation de f (x ,y) sur l’intervalle [xi ,xi+1].

Ordre 2 : φ = ak1 + bk2

Ordre 3 : φ = ak1 + bk2 + ck3

Ordre 4 : φ = ak1 + bk2 + ck3 + dk4

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

Méthode de Runge-Kutta

yi+1 = yi + hφ(xi ,yi ,h)

où φ est une approximation de f (x ,y) sur l’intervalle [xi ,xi+1].

Ordre 2 : φ = ak1 + bk2

Ordre 3 : φ = ak1 + bk2 + ck3

Ordre 4 : φ = ak1 + bk2 + ck3 + dk4

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

RK 2

yi+1 = yi +h2

(f (xi ,yi) + f (xi + h,yi + hf (xi ,yi)))

Exemple : y ′ = xy avec y(0) = 1 sur [0,1].On a f (x ,y) = xy et avec h = 1

n :

y1 = y0 +1

2n

(f (x0,y0) + f (x0 +

1n,y0 +

1n

f (x0,y0))

)= 1 +

12n

(0 +

1n×1

)= 1 +

12n2

y2 = y1 +1

2n

(f (x1,y1) + f (x1 +

1n,y1 +

1n

f (x1,y1))

)= y1 +

12n

(1n

y1 +2n× (y1 +

1n× 1

ny1)

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

RK 2

yi+1 = yi +h2

(f (xi ,yi) + f (xi + h,yi + hf (xi ,yi)))

Exemple : y ′ = xy avec y(0) = 1 sur [0,1].

On a f (x ,y) = xy et avec h = 1n :

y1 = y0 +1

2n

(f (x0,y0) + f (x0 +

1n,y0 +

1n

f (x0,y0))

)= 1 +

12n

(0 +

1n×1

)= 1 +

12n2

y2 = y1 +1

2n

(f (x1,y1) + f (x1 +

1n,y1 +

1n

f (x1,y1))

)= y1 +

12n

(1n

y1 +2n× (y1 +

1n× 1

ny1)

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

RK 2

yi+1 = yi +h2

(f (xi ,yi) + f (xi + h,yi + hf (xi ,yi)))

Exemple : y ′ = xy avec y(0) = 1 sur [0,1].On a f (x ,y) = xy et avec h = 1

n :

y1 = y0 +1

2n

(f (x0,y0) + f (x0 +

1n,y0 +

1n

f (x0,y0))

)= 1 +

12n

(0 +

1n×1

)= 1 +

12n2

y2 = y1 +1

2n

(f (x1,y1) + f (x1 +

1n,y1 +

1n

f (x1,y1))

)= y1 +

12n

(1n

y1 +2n× (y1 +

1n× 1

ny1)

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

RK 2

yi+1 = yi +h2

(f (xi ,yi) + f (xi + h,yi + hf (xi ,yi)))

Exemple : y ′ = xy avec y(0) = 1 sur [0,1].On a f (x ,y) = xy et avec h = 1

n :

y1 = y0 +1

2n

(f (x0,y0) + f (x0 +

1n,y0 +

1n

f (x0,y0))

)

= 1 +1

2n

(0 +

1n×1

)= 1 +

12n2

y2 = y1 +1

2n

(f (x1,y1) + f (x1 +

1n,y1 +

1n

f (x1,y1))

)= y1 +

12n

(1n

y1 +2n× (y1 +

1n× 1

ny1)

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

RK 2

yi+1 = yi +h2

(f (xi ,yi) + f (xi + h,yi + hf (xi ,yi)))

Exemple : y ′ = xy avec y(0) = 1 sur [0,1].On a f (x ,y) = xy et avec h = 1

n :

y1 = y0 +1

2n

(f (x0,y0) + f (x0 +

1n,y0 +

1n

f (x0,y0))

)= 1 +

12n

(0 +

1n×1

)

= 1 +1

2n2

y2 = y1 +1

2n

(f (x1,y1) + f (x1 +

1n,y1 +

1n

f (x1,y1))

)= y1 +

12n

(1n

y1 +2n× (y1 +

1n× 1

ny1)

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

RK 2

yi+1 = yi +h2

(f (xi ,yi) + f (xi + h,yi + hf (xi ,yi)))

Exemple : y ′ = xy avec y(0) = 1 sur [0,1].On a f (x ,y) = xy et avec h = 1

n :

y1 = y0 +1

2n

(f (x0,y0) + f (x0 +

1n,y0 +

1n

f (x0,y0))

)= 1 +

12n

(0 +

1n×1

)= 1 +

12n2

y2 = y1 +1

2n

(f (x1,y1) + f (x1 +

1n,y1 +

1n

f (x1,y1))

)= y1 +

12n

(1n

y1 +2n× (y1 +

1n× 1

ny1)

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

RK 2

yi+1 = yi +h2

(f (xi ,yi) + f (xi + h,yi + hf (xi ,yi)))

Exemple : y ′ = xy avec y(0) = 1 sur [0,1].On a f (x ,y) = xy et avec h = 1

n :

y1 = y0 +1

2n

(f (x0,y0) + f (x0 +

1n,y0 +

1n

f (x0,y0))

)= 1 +

12n

(0 +

1n×1

)= 1 +

12n2

y2 = y1 +1

2n

(f (x1,y1) + f (x1 +

1n,y1 +

1n

f (x1,y1))

)

= y1 +1

2n

(1n

y1 +2n× (y1 +

1n× 1

ny1)

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

RK 2

yi+1 = yi +h2

(f (xi ,yi) + f (xi + h,yi + hf (xi ,yi)))

Exemple : y ′ = xy avec y(0) = 1 sur [0,1].On a f (x ,y) = xy et avec h = 1

n :

y1 = y0 +1

2n

(f (x0,y0) + f (x0 +

1n,y0 +

1n

f (x0,y0))

)= 1 +

12n

(0 +

1n×1

)= 1 +

12n2

y2 = y1 +1

2n

(f (x1,y1) + f (x1 +

1n,y1 +

1n

f (x1,y1))

)= y1 +

12n

(1n

y1 +2n× (y1 +

1n× 1

ny1)

)EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

yi+1 = yi + hf

(xi +

h2,yi +

h2

f (xi ,yi)

)

Exemple : y ′ = xy avec y(0) = 1 sur [0,1].On a f (x ,y) = xy et avec h = 1

n :

y1 = y0 +1n

f

(x0 +

12n

,y0 +1

2nf (x0,y0)

)= 1 +

1n

(1

2n×1

)= 1 +

12n2

y2 = y1 +1n

f

(x1 +

12n

,y1 +1

2nf (x1,y1))

)= y1 +

1n

(1n

+1

2n

)×(

y1 +1n2 × y1

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

yi+1 = yi + hf

(xi +

h2,yi +

h2

f (xi ,yi)

)Exemple : y ′ = xy avec y(0) = 1 sur [0,1].

On a f (x ,y) = xy et avec h = 1n :

y1 = y0 +1n

f

(x0 +

12n

,y0 +1

2nf (x0,y0)

)= 1 +

1n

(1

2n×1

)= 1 +

12n2

y2 = y1 +1n

f

(x1 +

12n

,y1 +1

2nf (x1,y1))

)= y1 +

1n

(1n

+1

2n

)×(

y1 +1n2 × y1

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

yi+1 = yi + hf

(xi +

h2,yi +

h2

f (xi ,yi)

)Exemple : y ′ = xy avec y(0) = 1 sur [0,1].On a f (x ,y) = xy et avec h = 1

n :

y1 = y0 +1n

f

(x0 +

12n

,y0 +1

2nf (x0,y0)

)= 1 +

1n

(1

2n×1

)= 1 +

12n2

y2 = y1 +1n

f

(x1 +

12n

,y1 +1

2nf (x1,y1))

)= y1 +

1n

(1n

+1

2n

)×(

y1 +1n2 × y1

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

yi+1 = yi + hf

(xi +

h2,yi +

h2

f (xi ,yi)

)Exemple : y ′ = xy avec y(0) = 1 sur [0,1].On a f (x ,y) = xy et avec h = 1

n :

y1 = y0 +1n

f

(x0 +

12n

,y0 +1

2nf (x0,y0)

)

= 1 +1n

(1

2n×1

)= 1 +

12n2

y2 = y1 +1n

f

(x1 +

12n

,y1 +1

2nf (x1,y1))

)= y1 +

1n

(1n

+1

2n

)×(

y1 +1n2 × y1

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

yi+1 = yi + hf

(xi +

h2,yi +

h2

f (xi ,yi)

)Exemple : y ′ = xy avec y(0) = 1 sur [0,1].On a f (x ,y) = xy et avec h = 1

n :

y1 = y0 +1n

f

(x0 +

12n

,y0 +1

2nf (x0,y0)

)= 1 +

1n

(1

2n×1

)

= 1 +1

2n2

y2 = y1 +1n

f

(x1 +

12n

,y1 +1

2nf (x1,y1))

)= y1 +

1n

(1n

+1

2n

)×(

y1 +1n2 × y1

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

yi+1 = yi + hf

(xi +

h2,yi +

h2

f (xi ,yi)

)Exemple : y ′ = xy avec y(0) = 1 sur [0,1].On a f (x ,y) = xy et avec h = 1

n :

y1 = y0 +1n

f

(x0 +

12n

,y0 +1

2nf (x0,y0)

)= 1 +

1n

(1

2n×1

)= 1 +

12n2

y2 = y1 +1n

f

(x1 +

12n

,y1 +1

2nf (x1,y1))

)= y1 +

1n

(1n

+1

2n

)×(

y1 +1n2 × y1

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

yi+1 = yi + hf

(xi +

h2,yi +

h2

f (xi ,yi)

)Exemple : y ′ = xy avec y(0) = 1 sur [0,1].On a f (x ,y) = xy et avec h = 1

n :

y1 = y0 +1n

f

(x0 +

12n

,y0 +1

2nf (x0,y0)

)= 1 +

1n

(1

2n×1

)= 1 +

12n2

y2 = y1 +1n

f

(x1 +

12n

,y1 +1

2nf (x1,y1))

)

= y1 +1n

(1n

+1

2n

)×(

y1 +1n2 × y1

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations différentielles Solution approchée

yi+1 = yi + hf

(xi +

h2,yi +

h2

f (xi ,yi)

)Exemple : y ′ = xy avec y(0) = 1 sur [0,1].On a f (x ,y) = xy et avec h = 1

n :

y1 = y0 +1n

f

(x0 +

12n

,y0 +1

2nf (x0,y0)

)= 1 +

1n

(1

2n×1

)= 1 +

12n2

y2 = y1 +1n

f

(x1 +

12n

,y1 +1

2nf (x1,y1))

)= y1 +

1n

(1n

+1

2n

)×(

y1 +1n2 × y1

)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles

1 Motivation

2 Les problèmes liés à l’approximation

3 Résolution de systèmes linéaires

4 Equations différentielles

5 Equations aux dérivées partiellesIntroductionDifférence finie

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Introduction

Notations

Soit u : R2 −→ R une fonction de deux variables u(x ,y).

Dérivées partielles :

∂u∂x

(x ,y) ou∂u∂1

(x ,y) ou ux

∂u∂y

(x ,y) ou∂u∂2

(x ,y) ou uy

Exemple :∂u∂x

+∂2u∂y2 = 0

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Introduction

Notations

Soit u : R2 −→ R une fonction de deux variables u(x ,y).

Dérivées partielles :

∂u∂x

(x ,y) ou∂u∂1

(x ,y) ou ux

∂u∂y

(x ,y) ou∂u∂2

(x ,y) ou uy

Exemple :∂u∂x

+∂2u∂y2 = 0

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Introduction

Notations

Soit u : R2 −→ R une fonction de deux variables u(x ,y).

Dérivées partielles :

∂u∂x

(x ,y) ou∂u∂1

(x ,y) ou ux

∂u∂y

(x ,y) ou∂u∂2

(x ,y) ou uy

Exemple :∂u∂x

+∂2u∂y2 = 0

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Introduction

Quelques équations

Equation de Schrödinger

ordre 1 et non linéaire

i∂ψ

∂t+

12

(∂ψ

∂x

)2

− k |ψ|2ψ = 0

Equation de Laplace dans R2

ordre 2 et linéaire

∂2u∂x2 +

∂2u∂y2 = 0

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Introduction

Quelques équations

Equation de Schrödinger ordre 1 et non linéaire

i∂ψ

∂t+

12

(∂ψ

∂x

)2

− k |ψ|2ψ = 0

Equation de Laplace dans R2

ordre 2 et linéaire

∂2u∂x2 +

∂2u∂y2 = 0

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Introduction

Quelques équations

Equation de Schrödinger ordre 1 et non linéaire

i∂ψ

∂t+

12

(∂ψ

∂x

)2

− k |ψ|2ψ = 0

Equation de Laplace dans R2

ordre 2 et linéaire

∂2u∂x2 +

∂2u∂y2 = 0

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Introduction

Quelques équations

Equation de Schrödinger ordre 1 et non linéaire

i∂ψ

∂t+

12

(∂ψ

∂x

)2

− k |ψ|2ψ = 0

Equation de Laplace dans R2 ordre 2 et linéaire

∂2u∂x2 +

∂2u∂y2 = 0

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Introduction

Equations de Navier-Stokes

Mouvements des courants océaniques, masses d’air

Comportement des gratte-ciels ou ponts sous l’action du vent

Comportement des avions, trains, voitures à grande vitesse

...

1 million de dollars ?

∂ρ

∂t+

3

∑i=1

∂xi(ρvi) = 0,

∂ρvj

∂t+

3

∑i=1

∂xi(ρvivj) =− ∂p

∂xj+

3

∑i=1

∂τi,j

∂xi+ ρfj

∂ρe∂t

+3

∑i=1

∂xi((ρe + p)vi) =

3

∑i=1

3

∑j=1

∂xi(τi,jvj)+

3

∑i=1

ρfivi +3

∑i=1

ρfivi +3

∑i=1

∂xi

∂xi+r

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Introduction

Equations de Navier-Stokes

Mouvements des courants océaniques, masses d’air

Comportement des gratte-ciels ou ponts sous l’action du vent

Comportement des avions, trains, voitures à grande vitesse

...

1 million de dollars ?

∂ρ

∂t+

3

∑i=1

∂xi(ρvi) = 0,

∂ρvj

∂t+

3

∑i=1

∂xi(ρvivj) =− ∂p

∂xj+

3

∑i=1

∂τi,j

∂xi+ ρfj

∂ρe∂t

+3

∑i=1

∂xi((ρe + p)vi) =

3

∑i=1

3

∑j=1

∂xi(τi,jvj)+

3

∑i=1

ρfivi +3

∑i=1

ρfivi +3

∑i=1

∂xi

∂xi+r

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Introduction

Equations de Navier-Stokes

Mouvements des courants océaniques, masses d’air

Comportement des gratte-ciels ou ponts sous l’action du vent

Comportement des avions, trains, voitures à grande vitesse

...

1 million de dollars ?

∂ρ

∂t+

3

∑i=1

∂xi(ρvi) = 0,

∂ρvj

∂t+

3

∑i=1

∂xi(ρvivj) =− ∂p

∂xj+

3

∑i=1

∂τi,j

∂xi+ ρfj

∂ρe∂t

+3

∑i=1

∂xi((ρe + p)vi) =

3

∑i=1

3

∑j=1

∂xi(τi,jvj)+

3

∑i=1

ρfivi +3

∑i=1

ρfivi +3

∑i=1

∂xi

∂xi+r

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Maillage

En général en {espace}×{temps}= [0,1]× [0,T ] :

x0 = 0, xi = xi−1 + ∆x pour i = 2, . . . ,noù ∆x(= 1

M ) est le pas en espace.t0 = 0, tn = tn−1 + ∆t pour n = 1, . . . ,Noù ∆T (= T

N ) est le pas en temps.

ui,n = u(xi , tn)

Formule de Taylor :

u(xi+1, tn) = u(xi , tn) + ∆x∂u∂x

(xi , tn) + . . .

ui+1,n = ui,n + ∆x∂u∂x

(xi , tn) + . . .

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Maillage

En général en {espace}×{temps}= [0,1]× [0,T ] :

x0 = 0, xi = xi−1 + ∆x pour i = 2, . . . ,noù ∆x(= 1

M ) est le pas en espace.

t0 = 0, tn = tn−1 + ∆t pour n = 1, . . . ,Noù ∆T (= T

N ) est le pas en temps.

ui,n = u(xi , tn)

Formule de Taylor :

u(xi+1, tn) = u(xi , tn) + ∆x∂u∂x

(xi , tn) + . . .

ui+1,n = ui,n + ∆x∂u∂x

(xi , tn) + . . .

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Maillage

En général en {espace}×{temps}= [0,1]× [0,T ] :

x0 = 0, xi = xi−1 + ∆x pour i = 2, . . . ,noù ∆x(= 1

M ) est le pas en espace.t0 = 0, tn = tn−1 + ∆t pour n = 1, . . . ,Noù ∆T (= T

N ) est le pas en temps.

ui,n = u(xi , tn)

Formule de Taylor :

u(xi+1, tn) = u(xi , tn) + ∆x∂u∂x

(xi , tn) + . . .

ui+1,n = ui,n + ∆x∂u∂x

(xi , tn) + . . .

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Maillage

En général en {espace}×{temps}= [0,1]× [0,T ] :

x0 = 0, xi = xi−1 + ∆x pour i = 2, . . . ,noù ∆x(= 1

M ) est le pas en espace.t0 = 0, tn = tn−1 + ∆t pour n = 1, . . . ,Noù ∆T (= T

N ) est le pas en temps.

ui,n = u(xi , tn)

Formule de Taylor :

u(xi+1, tn) = u(xi , tn) + ∆x∂u∂x

(xi , tn) + . . .

ui+1,n = ui,n + ∆x∂u∂x

(xi , tn) + . . .

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Maillage

En général en {espace}×{temps}= [0,1]× [0,T ] :

x0 = 0, xi = xi−1 + ∆x pour i = 2, . . . ,noù ∆x(= 1

M ) est le pas en espace.t0 = 0, tn = tn−1 + ∆t pour n = 1, . . . ,Noù ∆T (= T

N ) est le pas en temps.

ui,n = u(xi , tn)

Formule de Taylor :

u(xi+1, tn) = u(xi , tn) + ∆x∂u∂x

(xi , tn) + . . .

ui+1,n = ui,n + ∆x∂u∂x

(xi , tn) + . . .

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Maillage

En général en {espace}×{temps}= [0,1]× [0,T ] :

x0 = 0, xi = xi−1 + ∆x pour i = 2, . . . ,noù ∆x(= 1

M ) est le pas en espace.t0 = 0, tn = tn−1 + ∆t pour n = 1, . . . ,Noù ∆T (= T

N ) est le pas en temps.

ui,n = u(xi , tn)

Formule de Taylor :

u(xi+1, tn) = u(xi , tn) + ∆x∂u∂x

(xi , tn) + . . .

ui+1,n = ui,n + ∆x∂u∂x

(xi , tn) + . . .

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Maillage

Schéma décentré avancé :

ui+1,n−ui,n

∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n+1−ui,n

∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma décentré retardé :

ui,n−ui−1,n

∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n−ui,n−1

∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma centré :

ui+1,n−ui−1,n

2∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n+1−ui,n−1

2∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma pour la dérivée seconde centré :

ui+1,n−2ui,n + ui−1,n

(∆x)2 ≈ ∂2u∂x2 (xi , tn)

ui,n+1−2ui,n + ui,n−1

(∆T )2 ≈ ∂2u∂t2 (xi , tn)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Maillage

Schéma décentré avancé :

ui+1,n−ui,n

∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n+1−ui,n

∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma décentré retardé :

ui,n−ui−1,n

∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n−ui,n−1

∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma centré :

ui+1,n−ui−1,n

2∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n+1−ui,n−1

2∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma pour la dérivée seconde centré :

ui+1,n−2ui,n + ui−1,n

(∆x)2 ≈ ∂2u∂x2 (xi , tn)

ui,n+1−2ui,n + ui,n−1

(∆T )2 ≈ ∂2u∂t2 (xi , tn)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Maillage

Schéma décentré avancé :

ui+1,n−ui,n

∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n+1−ui,n

∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma décentré retardé :

ui,n−ui−1,n

∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n−ui,n−1

∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma centré :

ui+1,n−ui−1,n

2∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n+1−ui,n−1

2∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma pour la dérivée seconde centré :

ui+1,n−2ui,n + ui−1,n

(∆x)2 ≈ ∂2u∂x2 (xi , tn)

ui,n+1−2ui,n + ui,n−1

(∆T )2 ≈ ∂2u∂t2 (xi , tn)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Maillage

Schéma décentré avancé :

ui+1,n−ui,n

∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n+1−ui,n

∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma décentré retardé :

ui,n−ui−1,n

∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n−ui,n−1

∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma centré :

ui+1,n−ui−1,n

2∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n+1−ui,n−1

2∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma pour la dérivée seconde centré :

ui+1,n−2ui,n + ui−1,n

(∆x)2 ≈ ∂2u∂x2 (xi , tn)

ui,n+1−2ui,n + ui,n−1

(∆T )2 ≈ ∂2u∂t2 (xi , tn)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Maillage

Schéma décentré avancé :

ui+1,n−ui,n

∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n+1−ui,n

∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma décentré retardé :

ui,n−ui−1,n

∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n−ui,n−1

∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma centré :

ui+1,n−ui−1,n

2∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n+1−ui,n−1

2∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma pour la dérivée seconde centré :

ui+1,n−2ui,n + ui−1,n

(∆x)2 ≈ ∂2u∂x2 (xi , tn)

ui,n+1−2ui,n + ui,n−1

(∆T )2 ≈ ∂2u∂t2 (xi , tn)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Maillage

Schéma décentré avancé :

ui+1,n−ui,n

∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n+1−ui,n

∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma décentré retardé :

ui,n−ui−1,n

∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n−ui,n−1

∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma centré :

ui+1,n−ui−1,n

2∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n+1−ui,n−1

2∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma pour la dérivée seconde centré :

ui+1,n−2ui,n + ui−1,n

(∆x)2 ≈ ∂2u∂x2 (xi , tn)

ui,n+1−2ui,n + ui,n−1

(∆T )2 ≈ ∂2u∂t2 (xi , tn)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Maillage

Schéma décentré avancé :

ui+1,n−ui,n

∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n+1−ui,n

∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma décentré retardé :

ui,n−ui−1,n

∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n−ui,n−1

∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma centré :

ui+1,n−ui−1,n

2∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n+1−ui,n−1

2∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma pour la dérivée seconde centré :

ui+1,n−2ui,n + ui−1,n

(∆x)2 ≈ ∂2u∂x2 (xi , tn)

ui,n+1−2ui,n + ui,n−1

(∆T )2 ≈ ∂2u∂t2 (xi , tn)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Maillage

Schéma décentré avancé :

ui+1,n−ui,n

∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n+1−ui,n

∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma décentré retardé :

ui,n−ui−1,n

∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n−ui,n−1

∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma centré :

ui+1,n−ui−1,n

2∆x≈ ∂u

∂x(xi , tn) et

ui,n+1−ui,n−1

2∆T≈ ∂u

∂t(xi , tn)

Schéma pour la dérivée seconde centré :

ui+1,n−2ui,n + ui−1,n

(∆x)2 ≈ ∂2u∂x2 (xi , tn)

ui,n+1−2ui,n + ui,n−1

(∆T )2 ≈ ∂2u∂t2 (xi , tn)

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Exemple : équation de la chaleur

P

∂u∂t −

∂2u∂x2 = 0 sur ]0,1[×]0,T [

u(x ,0) = f (x) x ∈ [0,1]u(0, t) = g0(x) t ∈]0,T ]u(1, t) = g1(x) t ∈]0,T ]

Pdiscret

vi,n+1−vi,n

∆t − vi+1,n−2vi,n+vi−1,n

(∆x)2 = 0 i ∈ {1, . . . ,M−1}, n ≥ 0

vi,0 = f (xi) i ∈ {0, . . . ,M}v0,n+1 = g0(tn+1) n ∈ {0, . . . ,N}vM,n+1 = g1(tn+1) n ∈ {0, . . . ,N}

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Exemple : équation de la chaleur

P

∂u∂t −

∂2u∂x2 = 0 sur ]0,1[×]0,T [

u(x ,0) = f (x) x ∈ [0,1]u(0, t) = g0(x) t ∈]0,T ]u(1, t) = g1(x) t ∈]0,T ]

Pdiscret

vi,n+1−vi,n

∆t − vi+1,n−2vi,n+vi−1,n

(∆x)2 = 0 i ∈ {1, . . . ,M−1}, n ≥ 0

vi,0 = f (xi) i ∈ {0, . . . ,M}v0,n+1 = g0(tn+1) n ∈ {0, . . . ,N}vM,n+1 = g1(tn+1) n ∈ {0, . . . ,N}

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Exemple : équation de la chaleur

P

∂u∂t −

∂2u∂x2 = 0 sur ]0,1[×]0,T [

u(x ,0) = f (x) x ∈ [0,1]u(0, t) = g0(x) t ∈]0,T ]u(1, t) = g1(x) t ∈]0,T ]

Pdiscret

vi,n+1−vi,n

∆t − vi+1,n−2vi,n+vi−1,n

(∆x)2 = 0 i ∈ {1, . . . ,M−1}, n ≥ 0

vi,0 = f (xi) i ∈ {0, . . . ,M}v0,n+1 = g0(tn+1) n ∈ {0, . . . ,N}vM,n+1 = g1(tn+1) n ∈ {0, . . . ,N}

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Exemple : équation de la chaleur

P

∂u∂t −

∂2u∂x2 = 0 sur ]0,1[×]0,T [

u(x ,0) = f (x) x ∈ [0,1]u(0, t) = g0(x) t ∈]0,T ]u(1, t) = g1(x) t ∈]0,T ]

Pdiscret

vi,n+1−vi,n

∆t − vi+1,n−2vi,n+vi−1,n

(∆x)2 = 0 i ∈ {1, . . . ,M−1}, n ≥ 0

vi,0 = f (xi) i ∈ {0, . . . ,M}v0,n+1 = g0(tn+1) n ∈ {0, . . . ,N}vM,n+1 = g1(tn+1) n ∈ {0, . . . ,N}

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Exemple : équation de la chaleur

P

∂u∂t −

∂2u∂x2 = 0 sur ]0,1[×]0,T [

u(x ,0) = f (x) x ∈ [0,1]u(0, t) = g0(x) t ∈]0,T ]u(1, t) = g1(x) t ∈]0,T ]

Pdiscret

vi,n+1−vi,n

∆t − vi+1,n−2vi,n+vi−1,n

(∆x)2 = 0 i ∈ {1, . . . ,M−1}, n ≥ 0

vi,0 = f (xi) i ∈ {0, . . . ,M}

v0,n+1 = g0(tn+1) n ∈ {0, . . . ,N}vM,n+1 = g1(tn+1) n ∈ {0, . . . ,N}

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Exemple : équation de la chaleur

P

∂u∂t −

∂2u∂x2 = 0 sur ]0,1[×]0,T [

u(x ,0) = f (x) x ∈ [0,1]u(0, t) = g0(x) t ∈]0,T ]u(1, t) = g1(x) t ∈]0,T ]

Pdiscret

vi,n+1−vi,n

∆t − vi+1,n−2vi,n+vi−1,n

(∆x)2 = 0 i ∈ {1, . . . ,M−1}, n ≥ 0

vi,0 = f (xi) i ∈ {0, . . . ,M}v0,n+1 = g0(tn+1) n ∈ {0, . . . ,N}

vM,n+1 = g1(tn+1) n ∈ {0, . . . ,N}

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Exemple : équation de la chaleur

P

∂u∂t −

∂2u∂x2 = 0 sur ]0,1[×]0,T [

u(x ,0) = f (x) x ∈ [0,1]u(0, t) = g0(x) t ∈]0,T ]u(1, t) = g1(x) t ∈]0,T ]

Pdiscret

vi,n+1−vi,n

∆t − vi+1,n−2vi,n+vi−1,n

(∆x)2 = 0 i ∈ {1, . . . ,M−1}, n ≥ 0

vi,0 = f (xi) i ∈ {0, . . . ,M}v0,n+1 = g0(tn+1) n ∈ {0, . . . ,N}vM,n+1 = g1(tn+1) n ∈ {0, . . . ,N}

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Exemple : équation de la chaleur

Dans Pdiscret on connaît vi,0 = f (xi) pour tout i :

v0,0, v1,0, . . . ,vM,0

et on en déduit tous les vi,1 grâce à la formule :

vi,n+1 =∆t

(∆x)2 vi−1,n +

(1−2

∆t(∆x)2

)vi,n + vi+1,n

puis connaissant tous les vi,1, on en déduit tous les vi,2 ... etc

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Exemple : équation de la chaleur

Dans Pdiscret on connaît vi,0 = f (xi) pour tout i :

v0,0, v1,0, . . . ,vM,0

et on en déduit tous les vi,1

grâce à la formule :

vi,n+1 =∆t

(∆x)2 vi−1,n +

(1−2

∆t(∆x)2

)vi,n + vi+1,n

puis connaissant tous les vi,1, on en déduit tous les vi,2 ... etc

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Exemple : équation de la chaleur

Dans Pdiscret on connaît vi,0 = f (xi) pour tout i :

v0,0, v1,0, . . . ,vM,0

et on en déduit tous les vi,1 grâce à la formule :

vi,n+1 =∆t

(∆x)2 vi−1,n +

(1−2

∆t(∆x)2

)vi,n + vi+1,n

puis connaissant tous les vi,1, on en déduit tous les vi,2 ... etc

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

Equations aux dérivées partielles Différence finie

Exemple : équation de la chaleur

Dans Pdiscret on connaît vi,0 = f (xi) pour tout i :

v0,0, v1,0, . . . ,vM,0

et on en déduit tous les vi,1 grâce à la formule :

vi,n+1 =∆t

(∆x)2 vi−1,n +

(1−2

∆t(∆x)2

)vi,n + vi+1,n

puis connaissant tous les vi,1, on en déduit tous les vi,2 ... etc

EPF - 3A (V. Nolot) Analyse numérique

top related