ais où va-t-?
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11500 cursus
après le bac
ESCR—Sainte Famille
Janvier 2015
POST BAC, Mais où va-t-on ?
Il y a, bien sûr, de quoi s’y perdre. 11 500 cursus
après le baccalauréat: cela peut donner le tournis.
Surtout quand on ne sait pas trop quoi faire.
Cursus court (2 ans) ou long (5 ans et plus), profes-
sionnalisant (en alternance). Entrée libre, sur
concours, sur dossier. Gratuit (ou presque), payant.
Loin, proche de la famille.
60 crédits validés
par année réussie
2,5 millions
d’étudiants en france
POSTBAc: inscription par internet
LES prepas Diversités et excellence
UNIVERSITes 40 LicenceS
avec spécialités
5 voies pour des etudes de commerce
L’ambition ici est de faire un inventaire simplifié et non
exhaustif, histoire de clarifier un peu notre système
d’enseignement supérieur.
Après le baccalauréat, les options sont donc multiples:
université, IUT, écoles de commerce, écoles d’ingé-
nieurs, écoles spécialisées, classes prépas…
Hervé Hudry
Sources: Publications de l’ONISEP, de L’Etudiant, Le Nouvel Observateur, Le Point, L’Express.
Sites institutionnels: rectorats, Education Nationale, sites de l’ONISEP, de l’Etudiant.
Les 3 000 licences et 8 000 masters ont
connu un choc de simplification pour
arriver, aujourd’hui à 40 licences. Certes,
il existe encore bien des subtilités avec
spécialisations et options pour les
distinguer.
Toutefois, cette foison ne
peut cacher l’avantage
incontournable de
l’université: la quasi
gratuité des coûts,
l’offre éparpillée sur le
territoire et les politiques
locales de certaines universi-
tés qui proposent des enseigne-
ments nouveaux grâce à des initiati-
ves qui ouvrent les étudiants au monde
professionnel.
Ajoutée à leurs qualités littéraires, une
ouverture sur le monde professionnel
donne aux étudiants de Lettres et Scien-
ces Humaines un atout évident.
Aussi, un travail de fourmis est nécessai-
re pour repérer la perle qui ouvrira des
portes réputées fermées. Les universités
ouvrent ainsi de plus en plus de licences
et de masters en s’ancrant dans l’ère du
temps et des besoins. Le développement
durable, l’accompagnement des person-
nes… recrutent.
De plus, pour faire face aux demandes
croissantes, des universités se diversi-
fient.
connaissent pas non plus la crise avec 97%
d’embauches pour les détenteurs d’un mas-
ter en Mathématiques ou en Physique.
Mais d’autres domaines sont plus difficiles.
C’est le cas de la faculté de Droit
où seuls 60% des diplômés
décrochent un emploi six
mois après leur sortie
de l’université. Il faut
alors, si le but est
l’employabilité, viser
le droit des marchés
publics, des marchés
financiers, ou encore le droit
de la santé, le droit fiscal.
tiaire avec spécialisation dans certains domaines. Ainsi, on a les DUT Gestion et Commerce (GACO, GEA, TC...), Industrie (QLIO...), In-formatique, Logistique et Transport, Mécanique, Social (Carrières Sociales...), Statisti-ques, Biologie et Agroali-mentaire, Chimie et Physique (Chimie, Mesures Physi-ques...), Droit (Carrières Juri-
diques...), Electricité et Ener-gie (GEII...), Environnement, Génie Civil, Information et Communication. Les BTS sont, eux, suivis en lycée. Un tiers des étudiants sont des bacheliers technolo-giques. Plus de la moitié d’entre eux poursuivent leurs études après.
P A G E 2
Grenoble 3 propose ainsi un master de
journalisme, avec un taux d’emploi à 6
mois de 90% dans les médias.
Le CDI est même au bout pour les trois
quarts après trois ans.
A Chambéry, une licence pro Valorisa-
tion des Espaces Montagnards
(accessible après un BTS Tourisme ou
une licence de Géographie) a ouvert.
Moins de six mois sans emploi pour
tous les diplômés et une spécialisation
dans les secteurs agricoles ou touristi-
ques de moyenne montagne.
L’IUT d’Annecy a créé une Licence Pro
Développeur Informatique Multi-
supports. Les diplômés sont tous em-
ployés comme développeur multimédia
moins de 6 mois après.
Les licences et masters scientifiques ne
P O S T B A C , M A I S O Ù V A - T - O N ?
BTS et DUT
L ’université : le master en point de mire
Les BTS et DUT, cycle de
deux ans après le baccalau-
réat, sont des diplômes per-
mettant une insertion immé-
diate dans le monde du tra-
vail grâce à une réactivité
face aux besoins des entre-
prises. 45 DUT et 132 BTS
proposent une offre très lar-
ge.
Les DUT sont suivis en IUT. La formation alterne cours magistraux, travaux dirigés, voire travaux pratiques sui-vant les spécialités. Le rythme (avec 35 à 40 heures de cours) est soutenu et exige rigueur et assiduité. Les DUT sont regroupés en grands domaines, entre sec-teur industriel et secteur ter-
90% des étudiants obtenant un master trouvent un emploi.
Source: Le Nouvel Observateur, Janvier 2014.
LMD
Licence en trois ans avec possi-
bilité d’intégrer en L3 une Li-
cence pro, avec alternance
entre cours et stages.
Master en deux ans après la
Licence, en Master pro après
une Licence pro.
Le Doctorat couronne les étu-
des universitaires avec deux
nouvelles années d’études.
Chaque année est validée par
l’obtention de 60 crédits obte-
nus grâce à la réussite aux exa-
mens.
Les BTS sont regroupés en
multiples domaines propo-
sant des formations en initial
ou en alternance avec plus
ou moins d’offres à travers la
France. L’organisation des
cours est proche de celle des
DUT.
On trouve ainsi des BTS dans
les domaines suivants: Arts
appliqués, Assurance et Ban-
que, Commerce et Vente,
Comptabilité et Gestion,
Information Commu-
nication, Hôtellerie
et Tourisme, San-
té, Social, Scien-
ces et Techniques.
55 % des détenteurs d’un BTS et
82 % des détenteurs d’un DUT
poursuivent en L3, écoles de Commerce ou
écoles d’ingénieurs.
concours SESAME).
Les élèves ayant un bon niveau dans
toutes les matières et prêts à fournir un
travail intense pendant deux ans peu-
vent tenter une CPGE.
Le choix doit être motivé par ses propres
critères.
Pour une répu-
tation de l’école, ESCP Paris ou HEC arri-
vent en tête, pour une formation inter-
nationale, EM Lyon ou l’ESSEC se distin-
guent. Pour une proximité avec les en-
treprises, les choix se dirigent vers l’ES-
SEC ou l’EDHEC.
Des études plus courtes (BTS ou
DUT) sont aussi accessibles: BTS NRC,
BTS MUC, BTS CGO, BTS Commerce In-
ternational, DUT TC, DUT GEA, DUT
GACO. Après le BTS, la moitié des étu-
diants entre dans la vie active, sinon,
comme pour l’après-DUT, les étudiants
De nombreuses voies sont possibles
pour accéder à un métier dans le com-
merce.
La prépa Eco, en deux ans, offre la
quasi-certitude d’intégrer une école de
commerce. La gratuité des études, des
classes d’une trentaine d’étudiants
sont des atouts certains. Après ces
deux années, les étudiants peuvent
aussi intégrer une L3 ou l’IEP.
Les 141 écoles de commerce postbac, pour des cursus de 3 à 5
ans, recrutent sur concours. Leur coût
(de 6 à 10 000 euros par an) peut re-
buter, mais est contrebalancé par des
études concrètes avec mises en situa-
tion et stages (y compris à l’étranger).
Différents classements (à manier avec
précautions) s’accordent pour placer
dans les premières places HEC, ESSEC,
ESCP, EM Lyon ou encore ESC Greno-
ble.
Ces écoles de commerce recrutent
après le baccalauréat pour des cursus
de 3 ou 5 ans ou après une CPGE de 2
ans. Toutes le font avec un concours
plus ou moins difficile. Certaines écoles
se sont regroupées pour proposer un
concours commun (comme le
peuvent poursuivre en Licence profes-
sionnelle ou dans une école de commer-
ce.
Le parcours universitaire est aussi possi-
ble: de nombreuses licences pro-
posent des études d’économie: Econo-
mie, Gestion, AES… Les parcours sont
diversifiés: spécialisation en 2ème et 3è-
me années selon les universités.
L’abstraction des cours oblige à
une poursuite d’étude: en Mas-
ter ou en école de commerce
(possible dès la L2)
Enfin, l’Institut d’Etudes Poli-
tiques (IEP) offre un parcours exigeant.
Après 5 années d’études, « Sciences Po »
délivre un master avec des spécialisations
en marketing, finance ou ressources hu-
maines. Un niveau élevé de culture gé-
nérale, des spécialisations progressives et
des échanges à l’étranger sont les points
positifs de cette voie très sélective.
Direction donc Grenoble ou Dijon, Lyon
est à capacité limitée et Genève sous
condition.
L’IFSI (Institut Français des Soins Infir-
miers) permet aussi, par concours, d’in-
tégrer un cursus pour devenir infirmier,
sage-femme… Le concours d’entrée est
ouvert à tous les bacheliers.
Les études dans le domaine de la santé
se diversifient même si « médecine »
reste une voie très prisée, au point
d’aller voir ailleurs.
En Suisse, l’UNIGE (Université de Genè-
ve), au-delà du recrutement avec men-
tion au baccalauréat, exige que l’un
des parents de l’étudiant étranger tra-
vaille en Suisse depuis au moins
cinq ans. La Belgique, la Rouma-
nie sont aussi des destinations
dorénavant moins surprenantes
qu’il y a encore dix ans. La diffi-
culté des études en France expli-
que cela.
Ainsi, si entrer en Première An-
née Commune d’Etudes de Santé
(PACES) n’est pas difficile (il
« suffit » d’obtenir le baccalau-
réat), la sélection se fait à l’issue
de cette année avec moins de
25% de passage en deuxième
année (dont la moitié redouble).
S’en suit un long parcours pas-
sionnant mais éreintant.
P A G E 3
Les études de santé
E S C R — S A I N T E F A M I L L E
Les études de commerce
5
voies pour étudier
dans le commerce.
Hec: haute s
etudes
commerc iale s
C’est à Paris (Jouy en Josas, pour être
précis) que l’on retrouve la « meilleure »
école de commerce selon certains clas-
sements. Accessible après une prépa,
HEC Paris assure, en trois ans, une for-
mation reconnue donnant accès aux
métiers de la finance, par exemple. De
nombreux masters internationaux exis-
tent grâce à de nombreux accords
avec des universités à travers le monde.
Deux autres « HEC » sont accessibles
après le baccalauréat.
HEC Genève, à l’UNIGE, dispense des
bachelors dans la gestion et le mana-
gement.
HEC Lausanne délivre deux Baccalau-réats universitaires ès Sciences : l’un en management et l’autre en économie politique. A la suite de ces bachelors, l’accès à tous les masters est possible.
Il existe deux genres de prépas à ne
pas confondre: la CPGE et la prépa
intégrée.
La première est la plus connue des
deux: deux années de Classes Prépara-
toires aux Grandes Ecoles à l’issue des-
quelles un concours permet de rentrer
(ou non) dans certaines grandes éco-
les.
La seconde est un cursus de cinq ans,
accessible sur concours. A l’issue d’un
concours au bout de deux ans, l’étu-
diant, en fonction de son classement,
choisit l’une des écoles appartenant au
réseau intégré.
Le taux de remplissage des CPGE est
de 88%.
Les prépas intégrées recrutent le nom-
bre d’étudiants « nécessaires » à remplir
les écoles du réseau en troisième an-
née. Ainsi, intégrer une prépa intégrée
garantit cinq années d’études, mais
selon un cursus choisi à bac +1.
Ce sont 400 écoles qui accueillent près
de 40 000 étudiants chaque année.
Il existe deux moyens d’obtenir le diplô-
me d’ingénieur en 5 ans: une CPGE de
2 ans, puis 3 ans en école (60% des
étudiants) ou alors rejoindre l’école dès
P A G E 4
après le baccalauréat en commençant
par une prépa intégrée (28% des étu-
diants).
Mathématiques, Physique, Chimie, Bio-
logie, Informatique sont rois. Toutefois,
les enseignements non scientifiques
peuvent représenter jusqu'à 20% du
temps enseigné.
Les écoles avec pré-
pas intégrées les plus
connues: INSA, ENI,
Fésic, Polytech) re-
crutent essentiellement des bacheliers S.
Ces écoles sont réputées moins stres-
santes que le cursus CPGE puis Ecole. Le
recrutement se fait sur concours.
Les CPGE scientifiques offrent un haut
taux d’intégration en écoles d’ingé-
nieurs (85%). Toutefois, le rythme de
travail très soutenu et l’incertitude de
connaître son école à l’avance sont des
handicaps.
P O S T B A C , M A I S O Ù V A - T - O N ?
Les écoles d ’ ingénieurs et les
prépas scientifiques
MPSI: Maths, Physique et Sciences de l’Ingénieur.
PCSI: Physique, Chimie et Sciences de l’Ingénieur.
PTSI: Physique, Technologie et Sciences de l’Ingénieur.
BCPST: Biologie, Chimie, Physique, Sciences de la Terre (la prépa « véto »)
39%
C’est le taux de réussite en BCPST
Source: L’Etudiant.fr, Moyenne calculée entre 2009 et 2013.
Les classes
prépas et les
prépas
intégrées
Métiers des images
et du son
Sous cette dénomination se cachent des domaines divers et variés:
art graphique (2D et 3D), infographies, arts du spectacle, cinéma,
journalisme…
Le BTS « Métiers de l’Audiovisuel » permet une première entrée dans
ce milieu (à Grenoble et Clermont Ferrand, pour les plus proches).
BTS Design, BTS en Arts Appliqués complètent, en partie, les possibili-
tés.
Les écoles spécialisées ne manquent pas non plus: 3iS, à Paris et Bor-
deaux, proposent des formations dans le cinéma, le journalisme, le
spectacle.
L’ESMI à Bordeaux aussi, propose des formations dans l’audiovisuel,
Des s ites de référence
LES prépas
technologiques
Les classes prépas ne sont pas réservées aux bache-liers généraux. La prépa économique et commercia-le option technologique (ECT) est réservée aux ba-cheliers STMG. Elle prépare, en 2 ans, aux concours d'entrée des grandes écoles de commerce et de management. Avec un programme spécial et des horaires renforcés en culture générale, maths et langues vivantes, elle offre à ces bacheliers des conditions d'insertion équivalentes aux autres. Ces classes sont parfois associées à des licences d'économie et gestion ou d'AES. De plus, pour les diplômés de BTS ou DUT qui dési-rent repartir vers un cursus long, une classe prépa ATS (Adaptation Technicien Supérieur) permet à la fois de préparer les concours d'entrée et de valider une L3.
tant.
La prépa ECT est réservée aux
bons bacheliers STMG. Les notes
d’Economie, Droit, Management
et Gestion sont particulièrement
regardées lors de l’examen du
dossier. Cette nouvelle prépa est
proposée dans 40 lycées en Fran-
ce.
Les prépas ENS recrutent majori-
tairement (70%) des bacheliers ES.
Le cursus est suivi à l’école
(Rennes pour D1 et Cachan pour
D2) et à l’université. La poursuite
d’études se concentre sur une L3
ou des écoles de commerce, es-
sentiellement.
Intégrer une prépa
économique, c’est se
donner d’importan-
tes chances d’inté-
grer une école de
commerce en bac +3.
Les ECS et les ECE
sont les plus répan-
dues.
Si les mathématiques,
en ECS, sont impor-
tantes (près du tiers de l’horaire), le
profil de l’étudiant doit être équili-
bré avec des résultats dans les ma-
tières littéraires, linguistiques et en
Histoire.
Pour les ECE, là encore les mathé-
matiques dominent, mais sont
moins prépondérantes (même si
certains concours maintiennent un
fort coefficient à la matière). C’est
donc un profil scolaire en Termina-
le bien équilibré qui est privilégié.
Si le programme d’Economie est le
prolongement de celui de Termi-
nale, il nécessite un investissement
personnel beaucoup plus impor-
et cinquième années.
Sciences Po Paris recrute
sur son propre concours
aussi. Les autres IEP, re-
groupés sous la dénomi-
nation Sciences Po provin-
ce complètent l’offre.
Un travail conséquent, une passion
pour l’Histoire, l’actualité, un intérêt
prononcé pour l’actualité, des qualités
dans l’expression et l’argumentation
sont primordiaux pour accéder et réus-
A Grenoble, le diplôme de Sciences Po
est organisé en deux cycles de trois
puis deux ans. Il est accessible par
concours aux bacheliers de l’année et
de l’année précédente.
Après une première année généraliste
(Histoire, Economie, Droit, Sciences
Politiques, Relations Internationales), le
cursus se spécialise autour de quatre
domaines (Economique et Financier,
Politique et Economie Sociale, Politi-
que, Service public). Ceci permet de
choisir l’orientation pour les quatrième
sir cette filière.
Une bifurcation vers une école de jour-
nalisme est possible, préparer une
agrégation ou poursuivre vers une
thèse aussi.
P A G E 5
LES I .E .P. ( institut DES études politiques) - Sces PO
soutenus exigés !
D’autres prépas littéraires exis-
tent: « Lettres et Sciences So-
ciales » est très exigeante aus-
si, cette khâgne BL concerne
surtout les bacheliers S et ES.
Les prépas Chartes, Saint Cyr,
Lettres Ulm, Lettres Lyon, Art
et Design complètent l’offre.
Hypokhâgne, la prépa Lettres Supé-
rieures. Réputée pour les bacheliers
L, elle s’adresse aussi aux ES et S. La
condition est simple: une moyenne
générale d’au moins 12/20 depuis la
Première avec un ensemble équili-
bré.
Des qualités d’expression et de syn-
thèse sont, bien évidemment, requi-
ses aux amoureux de la littérature et
des sciences humaines à qui est des-
tinée cette classe d’excellence. Efforts
E S C R — S A I N T E F A M I L L E
Cpge : Les prépas littéraires
Cpge : Les prépas économiques (ou prépas hec)
Le concours Sciences Po Grenoble
Une épreuve écrite sur un ouvrage d’histoire contem-
poraine avec deux questions sur l’ouvrage et une dis-
sertation d’ouverture sur l’actualité liée à la thémati-
que de l’ouvrage (4h) suivie d’une épreuve de langue
étrangère d’une heure.
P A G E 6 P O S T B A C , M A I S O Ù V A - T - O N ?
et de bien réfléchir à son projet.
On peut aussi partir étudier à l’étran-
ger. Le plus souvent, le jeune étudiant
possède la nationalité du pays d’ac-
cueil. Il faut alors se renseigner sur la
valeur du baccalauréat français dans
ce pays. Les règles pouvant changer
selon l’Université voire la faculté. C’est
Les destinations ne manquent pas:
Australie, Canada, Etats-Unis, Royaume
-Uni sont les plus prisées en ce mo-
ment.
Prendre une année sabbatique en se
perfectionnant en langue, sac au dos
ou sédentaire avec un job permet à
certains élèves de gagner en maturité
l’exemple de l’Université McGill de
Montréal qui ne recrute qu’à bac+2.
Quant aux programmes d’échanges
ERASMUS +, ils ne sont possibles qu’en
deuxième voire troisième année. Il
s’agit donc bien d’un échange.
en 2013, 42% des jeunes engagés possédaient un bac+2, 18% avaient une Licence ou un Master. Le service civique reste donc , peut-être, une option à garder en réserve.
Offrir son temps à la collectivité, faire une pause après le baccalauréat, enri-chir son CV (tout en gagnant un petit peu d’argent) : le Service Civique est une expérience enrichissante et géné-reuse. C’est donner et recevoir. Il est possible d'exercer une mission dans neuf domaines d'acti-vité : culture et loisirs, développement international et action humani-taire, éducation pour tous, envi-ronnement, in-tervention d'ur-gence en cas de crise, mémoire et ci-toyenneté, santé, solidarité et sport. Il est devenu un contrat de travail pour les plus diplômés ne trouvant pas d’emploi à la fin de leurs études :
partir à l ’ étranger
Le service civique
Facultés de Droit, de Psychologie et
des Sciences de l’Education, de Traduc-
tion et d’Interprétariat (avec masters
de traduction ou d’interprétation de
conférence), faculté de Lettres, de
Théologie complètent
l’offre.
La faculté de Médecine peut être une
alternative aux études en France, à
condition d’avoir un parent travaillant
en Suisse depuis au moins cinq ans
(conditions au 1er janvier 2015).
L’Université de Lausanne (UNIL) pro-
pose une offre tout aussi riche, avec
aussi l’EPFL.
L’Ecole Polytechnique Fédérale de
Lausanne recrute les bacheliers fran-
çais à 16/20 (bac S uniquement), à
14/20 pour les bacheliers suisses
(conditions au 1er janvier 2015).
Pour les différentes écoles, les condi-
tions d’inscription varient, tout comme
les coûts. Il faut alors bien se rensei-
gner de la reconnaissance du diplôme
sur le marché du travail ou des pour-
suites d’études possibles.
L’Université de Genève (UNIGE) pro-
pose dix facultés avec une offre diversi-
fiée de bachelors (trois ans) et de mas-
ters (deux ans).
La faculté de Sciences propose des
bachelors et masters
en Mathé-
matiques,
Chimie, Physique,
entre autres. Faculté aussi des Sciences
Economiques et Sociales avec un mas-
ter en Gestion d’Entreprise (HEC) ou
en Journalisme et Communication.
Étudier en suisse
Pour intégrer l’UNIGE ou
l’UNIL, il faut un baccalauréat
général et au moins la mention
« Assez Bien ».
35 000 jeunes occupent un
Service Civique en
2014.
Décrochage
universitaire
Un tiers des étudiants décroche lors
de leurs deux premières années. 10 %
d’entre eux arrêtent définitivement, le
reste rebondit dans d’autres filières.
Les causes sont multiples. D’abord, les
bacheliers technologiques et profes-
sionnels sont plus nombreux à décro-
cher en Licence. Certaines filières
(AES, Psycho, STAPS) concentrent bon
nombre des décrochages.
Les étudiants issus de milieux défavori-
sés décrochent plus rapidement, tout
comme ceux qui doivent avoir un
emploi à côté pour financer leurs étu-
des.
Enfin, les garçons décrochent davan-
tage que les filles. Moins ambitieuses
dans leur choix, elles parviennent,
cependant, au bout.
80 000 étudiants
décrochent
chaque année.
Toute la procédure APB passe par un site unique: admis-
sion-posbac.fr
Une procédure stricte est à respecter scrupuleusement:
création du dossier personnel, formulation des vœux.
Ainsi, comme le montre le tableau ci-contre, TOUS les
vœux doivent être formulés avant le 20 mars.
Si certains vœux, au-delà du 20 mars, ne sont plus souhai-
tés, il suffit de ne pas les classer.
Les réponses aux propositions.
A partir de début juin, une proposition est faite.
Tous les vœux moins bien classés sont supprimés. Les can-
didats ont alors quelques jours pour répondre.
Si la proposition faite est acceptée définitivement (exemple
le vœu 1 est accordé): la réponse est un « oui définitif ». La
procédure est alors terminée. Pas l’inscription, cependant.
Pour une réponse partiellement acceptable, obtenir le vœu
3 par exemple, il faut alors répondre un « oui, mais ». Cela
signifie que le candidat accepte provisoirement la proposi-
tion dans l’attente, lors de la phase suivante, d’une meil-
leure proposition (c’est-à-dire être accepté en vœu 1 ou en
vœu 2).
Il est aussi possible de remettre sa démission d’APB. Cela
n’a lieu que lorsqu’une inscription dans des filières sur
concours ou à l’étranger est définitivement acquise.
L’inscription à des cursus à capacité limitée ou sectori-
sée (certaines double-licence, la PACES de Lyon…) se
fait sur dossier. Enfin, les recrutements sur concours
sont conditionnés par la réussite du dit-concours, mê-
me si pour certaines formations le passage via APB doit
aussi se faire.
Les inscriptions en enseignement supérieur sont faites grâce au
portail internet « Admission Postbac » (APB) pour la quasi-
totalité des formations proposées en France.
La plupart des inscriptions en formation en alternance ne passe
pas par le portail APB, les conditions d’accès sont l’examen du
dossier et d’avoir trouvé un employeur.
P A G E 7 E S C R — S A I N T E F A M I L L E
L ’ inscription dans l ’enseignement supérieur
La PROcédure admission postbac
La répartition par f il ière en 2012—2013
Cet emplacement convient à un petit paragraphe décri-
vant votre organisation. Vous pouvez évoquer son but, sa
mission, sa date de fondation, et résumer son histoire.
Ajoutez éventuellement une courte liste des produits, ser-
vices ou programmes proposés, ainsi que la zone géogra-
phique couverte (par exemple, la région parisienne ou les
marchés européens), sans oublier un profil des clients ou
membres.
Indiquez la personne à contacter pour obtenir de plus
amples renseignements sur votre organisation.
Adresse activité principale Adresse ligne 2 Adresse ligne 3 Adresse ligne 4
doivent se faire, auprès du CROUS,
entre janvier et avril de l’année de
Terminale.
Selon l’INSEE, 20% des étudiants
ont un job parallèlement à leurs
études. Au-delà de quinze heures
hebdomadaires (et quel que soit
l’emploi), celui-ci a un impact néga-
tif sur les études. Ainsi, le taux de
réussite des étudiants dans cette
situation est de 40% inférieur au
taux moyen. Il concerne, tout de
même, 20 % des étudiants ayant
un emploi.
Les bourses du CROUS
Il existe diverses bourses: celles sur
critères sociaux (BCS), l’aide aux jeunes
en situation d’autonomie avérée, l’aide
au mérite, les aides spécifiques (pour
les futurs enseignants, par exemple),
les aides d’urgence (FNAU).
Il est possible aussi de recevoir des
allocations en fonction de son cursus
et de profiter de prêts bancaires à
conditions particulières.
Toutes les informations sont disponi-
bles en contactant le CROUS.
Les demandes d’aide,
de loge-
ment
Financer ses études
Téléphone : 00 00 00 00 00 Télécopie : 00 00 00 00 00 Messagerie : xyz@example.com
Votre slogan professionnel
P O S T B A C , M A I S O Ù V A - T - O N ?
Retrouvez-nous sur le Web !
example.com
Organi sation
40% c’est la baisse du taux de
réussite d’un étudiant occupant un
emploi de plus de quinze heures par
semaine.
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