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Action: Assistance Technique Stratégie Nationale du Secteur des Biotechnologies
Rapport préliminaire Sous-secteur Biotech-Agroalimentaire
ECT: Prof. Ahmed MLIKI
amliki.cbbc@gmail.com26-Juin 2014
Bénéficiaire: Ministère de l’Industrie
La présente étude repose sur l’exploration du milieu de la
recherche et celui des Industries Agroalimentaires, à travers la
documentation et les enquêtes de terrain pour :
- faire l’état des lieux de la maîtrise et de l’application des biotechnologies en Tunisie,
- identifier les forces et les faiblesses de chacun de ces deux milieux,
- identifier des opportunités de collaborations entre eux
- et proposer des orientations stratégiques et un plan d’action pour la promotion des biotechnologies dans le secteur des IAA en Tunisie.
Objectifs et méthodologie
Plan de la présentationA-ETAT DES LIEUX DE LA FORMATION UNIVERSITAIRE EN
TUNISIE Données générales, formation en Biotechnologie, agroalimentaire Recommandations
B-ETAT DES LIEUX DE LA RECHERCHE EN BIOTECHNOLOGIE EN TUNISIE
Données générales , Performances Les mécanismes de valorisation et de financement de la recherche et de
l’Innovation Les structures de liaisons et d’interfaces LA RECHERCHE–DEVELOPPEMENT DANS LE DOMAINE DES BIOTECHNOLOGIES A
VOCATION AGROALIMENTAIRE Principales Institutions et structures de recherche Principales thématiques développées Analyse SWOT
C- ETAT DES LIEUX DU SECTEUR DE L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE EN TUNISIE ETAT DES LIEUX DU SECTEUR DE L’INDUSTRIE AGRO‐ALIMENTAIRE PRINCIPAUX ATOUTS ET CONTRAINTES DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE
ETAT DE L’UTILISATION DES BIOTECHNOLOGIES DANS L’INDUSTRIE AA Analyse SWOT D- ORIENTATIONS STRATEGIQUES POUR LE SECTEUR BIOTECHNOLOGIES-AGROALIMENTAIRES Au niveau de la formation académique
Au niveau R&D et partenariat recherche-entreprise
Plan (suite)
Université/région Nombre d’institutions Tunis (Universités Tunis-Ezzitouna- El Manar, Mannouba et Carthage)
83 institutions (5 Universités)
Sousse et Monastir
33 institutions (17+16 , 2univ.)
Sfax
20 institutions (01 Univ)
Jendouba-Béjà-Kef-Siliana
13 institutions (une seule université pour les 4 gouvernorats)
Kairouan-Sidi-Bouzid-Kasserine
9 institutions (une seule université pour les 3 gouvernorats)
Gafsa-Tozeur
9 institutions (une seule université pour les 2 gouvernorats)
Gabès-Médenine-Tataouine
15 institutions (une seule université pour les 3 gouvernorats)
A-ETAT DES LIEUX DE LA FORMATION UNIVERSITAIRE
Répartition géographique des Universités en Tunisie: (13 université, 181 institutions)
Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tunis
Ecole Nationale d’Ingénieurs de Sfax
Ecole Nationale d’Ingénieurs de Gabès
Ecole Nationale d’Ingénieurs de Bizerte
Ecole Nationale d’Ingénieurs de Monastir
Ecole Nationale d’Ingénieurs de Sousse
Institut National Agronomique de Tunis
Ecole Polytechnique de Tunisie
Faculté des Sciences de Tunis
Sup-Com
Ecole Nationale des Sciences de l'Informatique de Tunis
Ecole Supérieure des Ingénieurs de l'Equipement Rural de Medjez El Bab
Ecole Sup. des Industries Alimentaires de Tunis
Ecole Sup. d'Agriculture du Kef
Ecole Sup. d'Agriculture de Mateur
Ecole Sup. d'Agriculture de Mograne
Institut Supérieur Agronomique Chott-Meriam
Etablissements de formation d’ingénieurs
+/- 20
Les Instituts Préparatoires aux Etudes d'Ingénieur
Institut Supérieur de Biotechnologie de Sidi Thabet Institut Supérieur de Biotechnologie de Monastir Institut Supérieur de Biotechnologie de Sfax Institut Supérieur de Biotechnologie de Béjà
Institut Préparatoire aux Etudes d'Ingénieur de Tunis Institut Préparatoire aux Etudes d'Ingénieur El Manar (Tunis) Institut Préparatoire aux Etudes d'Ingénieur de BizerteInstitut Préparatoire aux Etudes d'Ingénieur de NabeulInstitut Préparatoire aux Etudes d'Ingénieur de Sfax Institut Préparatoire aux Etudes d'Ingénieur de GafsaInstitut Préparatoire aux Etudes d'Ingénieur de Monastir
Les instituts de Biotechnologies
Ecole Supérieure des Industries Alimentaires de Tunis (ESIAT)
Ecole Nationale d’Ingénieurs de Sfax (ENIS)
Institut National des Sciences Appliquées et de Technologie (INSAT)
Institut National Agronomique de Tunis INAT
Institut Supérieur de Biotechnologie de Monastir (ISBM)
ISET Médenine
ISET Bizerte
Faculté des Sciences de Bizerte (FSB)
Institut Supérieur de Pêche et d’Aquaculture de Bizerte (ISPAB)
Institut National de Nutrition et de Technologie Alimentaire (INNTA).
Institutions dispensant des formations et des diplômes universitaires en Agroalimentaire
Ecole Supérieure des Industries Alimentaires de Tunis (ESIAT)
Institutions spécialisées en Agro-alimentaire
Centres sectoriels de formation professionnelle en AA
10
Domaine de recherche Nombre des écoles doctorales
Production diplômante Doctorat Doctorat en
cotutelle Mastère
Sciences humaines
et sociales
8 239 14 1211
Sciences juridiques
et politiques
10 425 47 2052
Sciences exactes 6 280 57
Sciences de la vie
et biotechnologie
4+3 550 (28%) 39 (16%) 1333 (17%)
Sciences et
techniques de
l’ingénieur
8 487 78 1902
Total 1981 235 7729
Production diplômante des écoles doctorales selon le domaine de recherche (2009-2011)
Année Contrats chercheurs par spécialité Total
Biotechnologie Sci. de
L’Ingénieur
Eau Energie Technol. de
l’information
Sci. des
matières
Autres
2007 48 17 6 5 4 1 81
2008 71 23 16 8 8 126
2009 85 23 14 1 2 125
2010 115 23 20 5 3 9 175
2011 189 42 30 11 4 24 300
2012 136 58 25 14 13 49 5 300
644 186 111 44 34 82 6 1107
58% des bourses sont en biotechnologie (la plus grande progression : +de 300% en 5 ans)
Bourses jeunes chercheurs
Effectif des étudiants du secteur public 339 619
Relevant du MERS 315 291
Placés sous la cotutelle du MERS et
d’autres ministères
24 328
Effectif des étudiants dans le secteur
privé
17 773
Répartition des étudiants par genre
Garçons 130 555
· Filles 209 064 MERS : Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique
Les effectifs dans l’enseignement supérieur (2011/2012)
Année 2008/2009 2009/2010 2010/2011 2011/2012 2012/2013
Masculin 24566 32317 25602 23355 41064
Féminin 53718 48534 45525 65630 86035
Ensemble 74133 68880
Nombre de diplômés par genre
En 2013:
Population active : 3.961.800 personnes
Nombre de chômeurs: 620.600 soit 15,7%
(13,1% hommes et 22,5% femmes)
Diplômés de l’université au chômage: 248.400 soit 33,5%
du total des chômeurs dans le pays
(23,1% homme et 43,5%femmes).
Formation universitaire et employabilité
22
- Soutenir l’infrastructure des universités et laboratoires de recherche par des fonds spécifiques (dans une stratégie nationale impliquant les régions)
Recommandations - Formation-Révision des cursus et programmes des enseignements et formations universitaires
afin de les rendre plus adéquats et compatibles avec les besoins de l’environnement socio-économique (emplois).
-Réhabilitation des halls technologiques et salles de TP .
-Donner de l’importance à certaines matières scientifiques et littéraires stratégiques (anglais-bioinformatiques,…) et les assurer par des professionnels.
- Instaurer la formation par alternance université-industrie (surtout pour les ingénieurs)
-Enseignement de la qualité et de l’innovation dès les 1ères années de l’université.
En 2013, 270 LR et un nombre équivalent d’UR 110 LR et 108 UR : soit 40% de la totalité sont dans le domaine des sciences et technologie du vivant (Biologie/biotechnologie/santé), 38 LR et 26 UR sont directement impliqués dans des recherches biotechnologiques
61% des mastères et doctorats pour la période 2009-2011 sont dans le domaine des sciences de la vie et biotechnologie (1333 mastères et 589 doctorats)
B-ETAT DES LIEUX DE LA Recherche
Financement de la recherche
Budget de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (En million de dinar tunisien) Budget 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Enseignement sup et recherche
974 141 1035 237 1111 137 1 163 090 1 236 868 1 339,074
Par rapport au PIB (%) 1,76 1,76 1,75 1,80 1,75 5 Part de la recherche
scientifique (Laboratoires et unités)
%total : %PIB :
25 280
2,5
0,44
16 410 1,5 0,26
27 067
2,4
0,42
-
-
-
Source : Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Le budget moyen d’un laboratoire de recherche (accordé par le MESRS) au cours des 4 dernières années est de l’ordre de 150 000 dinars
Evolution du nombre total de publications tunisiennes (source : Thomson Reuters)
Quelques indicateurs de performance
Evolution de la production scientifique des pays maghrébins (source : Thomson Reuters)
Tunisie/Maghreb
Paramètre Moyenne
corps A 5 Potentiel humain
Corps B (MA-A) 14,8 Ingénieur 0,91 Doctorant 23,25 Nombre de doctorants encadrés par un corps A 4,65 *Budget annuel octroyé par le MESRS en MD 129,16
Budget *Autre budget annuel (tunisien et/ou étranger) en MD 95
*Budget total annuel par laboratoire 224,16 *Budget annuel par chercheur 5,1 Nombre d’articles publiés par an par laboratoire 24,41
Production scientifique et Diplômante
Nombre d’articles par an et par chercheur 0,6 Production de thèse de doctorat/an par laboratoire 2,8 Production de thèse de doctorat/corps A 0,56 Nombre de brevets déposés en Tunisie pendant les 4 dernières années par laboratoire
1,5 Valorisation des résultats de la recherche Et interaction avec l’industrie
Nombre de brevets déposés en Tunisie par laboratoire et par an 0,375 Nombre de brevets déposés en Tunisie par chercheur et par an 0,009 Nombre de projet de valorisation déposé par laboratoire pendant les 4 dernières années
0,25
Autre projet de valorisation (PNRI, PIRD,…) déposé par laboratoire pendant les 4 dernières années
0,08
Nombre de bourse Mobidoc pour doctorant impliquant la collaboration avec l’industrie pendant les deux dernières années par laboratoire
1,08
Nombre de bourse Mobidoc pour post-doctorant impliquant la collaboration avec l’industrie pendant les deux dernières années par laboratoire
0,41
Implication directe des activités en agroalimentaire (en %) 38,91 Implication en agroalimentaire Implication indirecte des activités en agroalimentaire (en %) 79,16
MD : mille dinars, *Le budget englobe tout les besoins d’un chercheur ou d’un laboratoire : équipement, consommables et réactifs, missions et stages, contrats, maintenance, sous-traitance,…
Composition et activité des structures de recherche participant à l’enquête de la présente étude
Thématique Institution
Microorganismes CBS, ENIS, FST, INSAT, ISBST, CBBC,
Enzymes (microbiennes) CBS, INSAT, ENIS,
Extraits naturels de plantes IRA, CBBC, INSAT, ESIAT, ENIS,
Ferments CBS, ENIS, INSAT,ESIAT
Substances bioactives (anti-
microbiennes)
INSAT, CBS, CBBC, FST, ISBST, IRA, ESIAT,
INAT
Aliments fonctionnels ENIS, CBS, INSAT, ESIAT, INAT,
Composés d’arômes INAT, CBBC, INSAT, ESIAT
Produits alimentaires biologiques
CBBC, FST, CTAB,
Procédés alimentaires ENIS, INSAT, CBS, ESIAT, INAT
Principales thématiques de recherche en Biotechnologie-agroalimentaire Développées par les structures de recherche
Institution Structure de recherche Principales activités de
recherche en Biotechnologie-AA
Principaux partenaires industriels (AA) et ou Techniques
Centre de Biotechnologie de Sfax(CBS)
L. de Microorganismes et Biomolécules L. Valorisation de la biomasse et production de protéines chez les Eucaryotes L. Bioprocédés Environnementaux Laboratoire Protection et Amélioration des plantes
Production et caractérisation d’additifs alimentaires, enzymes, microorganismes probiotiques, fermentation en bioréacteur.
CTAB,
Centre de Biotechnologie de Borj-Cédria (CBBC)
L. des substances bioactives L. des Légumineuses L. des plantes extrêmophiles L. de physiologie moléculaire des plantes L. de biotechnologie de l’huile d’olive
Production de substances bioactives à partir de plantes et de microorganismes, additifs alimentaires, production de produits agricoles biologiques, composés naturels d'origine végétale
CTAB, PRESIDENT, CTAA, CTC, UCCV,
Ecole Nationale des Ingénieurs de Sfax (ENIS)
L. Valorisation, d’analyse et de sécurité des aliments L. de Génie Enzymatique et lipase L. Génie Enzymatique et Micro biologie Enzymes et Bioconversion
Procédés agroalimentaires, Enzymes à usage agroalimentaire (lipase, protéase,…), microorganismes,
CDS, GIPA, VACPA, SOCOHUILES, PARACHIMIE , ElWAHA, CHO, CHAHRAZED, CONFISERIE ETTRIKI
Institut National des Sciences Appliquées et de Technologie (INSAT)
LETMI fermentation alimentaire dirigée, aliments fonctionnels, additifs alimentaires, procédés agroalimentaires, probiotiques, enzymes, composés naturels d'origine végétale
Industries du lait, des viandes, produits de la mer emballage, olives, céréales, boissons,
Principales Institutions et structures de recherche actives en biotechnologies-AA
Faculté des sciences de Tunis (FST)
L. Biochimie et Technobiologie L. Microorganismes et Biomolécules
Actives L. biodiversité, biotechnologies et
changements climatiques L. Biochimie des lipides et éléments
Actifs des plantes UR Biochimie des lipides et des
interactions avec les macromolécules
Production de substances bioactives à partir de plantes et de microorganismes, additifs alimentaires, production de produits agricoles biologiques,
Ecole Supérieure des Industries Alimentaires de Tunis (ESIAT)
Unité de bioconservation et valorisation de produits agroalimentaires
procédés agroalimentaires, ferments lactiques, huiles essentielles, bioconservateurs,
Technopole agroalimentaire, CTAB,
Institut National Agronomique de Tunis (INAT)
L. agroalimentaire Procédés technol. alim: aliments fonctionnels
Industries olives, lait, viande, céréales, CTAA
Institut des Régions Arides (IRA)-Médenine
L. écologie pastorale composés naturels d'origine végétale
Institut National es Sciences et Technologies de la Mer (INSTM)
L. biodiversité et biotechnologie marine Huiles, microalgues Technopole AA Bizerte, Société AOLGOY
L.: Laboratoire, AA: agroalimentaire, UR. Unité de recherche
Les mécanismes de valorisation de la recherche et de l’Innovation
•Programme de Valorisation des Résultats de la Recherche « VRR »
•Projets de recherche fédérée ou PRF
•Programme National de Recherche et d’Innovation ou « PNRI »
•Prime accordée au titre des Investissements dans les activités de Recherche
Développement« PIRD
L’Agence Nationale de Promotion de la Recherche Scientifique " ANPR « Les technopôlesLes pépinières d’entreprisesLes centres d’affairesLes cyber-parcs Les Bureaux de Transfert de Technologie
Fonds d’essaimage : Loi n°2005 - 56 du 18 Juillet 2005Fonds d’amorçage : Loi n°2005 - 58 du 18 Juillet 2005Institutions financières spécialisées : Banque de Financement des PME, Banque Tunisienne de Solidarité, SICARs, …Fonds Spéciaux du Trésor : FOPRODI, FODEC, RIICTIC (ex – RITI)
Les structures de liaisons et d’interfaces
Outils spécifiques de financement de création d’entreprises
Composante Etat d’avancement du projet
Enseignement Supérieur
Ecole Nationale d’Ingénieurs de Bizerte : en activité dans des locaux provisoires (au stade de lancement de l’Appel d’Offres pour la construction des nouveaux locaux)
Institut Supérieur des Etudes Technologiques (en activité) Institut Supérieur de Commerce et de Comptabilité : en activité dans
des locaux provisoires (en cours de construction des nouveaux locaux)
Institut Préparatoire aux Etudes d'Ingénieurs de Bizerte : en activité dans des locaux provisoires (au stade de préparation du programme fonctionnel des nouveaux locaux)
Innovation et Valorisation
Pépinière d’entreprises (en cours de réalisation) Centre de ressources technologiques (au stade des études)
Production et Développement
Zone d’activités économiques constituée de lots de terrain aménagés et d’ateliers relais (réalisée)
Services Communs
En cours de réalisation
Un Technopôle dédié à l’agroalimentaire: Bizerte
Forces Bonne formation des chercheurs (niveau international)Compétences reconnues internationalementCollaboration internationale assez développée+/- bonne maîtrise de l’Anglais scientifiqueInstruments multiples de financement (niveaux national et international)« Recherche en relation avec les besoins nationaux » Plateaux techniques existant ou en cours d’implémentation: capacité potentielle d’analyseMaîtrise des nouvelles technologiesBiodiversité/bio-ressources« Organisation/intégration de certains centres de recherche en technopoles »« Création de technopôles et de pôles de compétitivité »Environnement socio-économique potentiellement favorable
SWOT Recherche
Faiblesses La recherche n’est pas suffisamment être prise en compte en tant que secteur de développement socio-économique. - Lois/réglementations tunisiennes pèsent lourdement sur la bonne gestion, la rentabilité et la compétitivité de la recherche - Infrastructure Infrastructure non adéquate (espace, sécurité,…) Logistique très insuffisante au niveau des établissements de recherche Normes de sécurité de travail non respectées et insuffisamment contrôlées Maintenance défectueuse (manque de compétences spécialisées) Assistance, suivi et contrôle défectueux (consommation, gaspillage) Gestion administrative et financière Le responsable d’une structure de recherche n’a aucune liberté de gestion du budget de sa structure Fonctionnement et entretien des équipements lourds (Plateforme) souvent non rentable Appels d’offres et concessions trop longs et lourds Financement national faible et arbitraire Nombre élevé de doctorants par structure de recherche et par encadreur (recherche de moindre qualité) La gestion des projets de recherche est soumise aux contraintes administratives et financières de l’institution Montants des budgets inadéquats et insuffisants pour faire une recherche de qualité Maintenance défectueuse (manque de compétences spécialisées) Assistance, suivi et contrôle défectueux (consommation, gaspillage) Système d’évaluation et de suivi de la recherche inadéquat et inefficace : Systèmes d’évaluation et de financement des projets: non contraignants. Systèmes de recrutement des chercheurs arbitraire (inadéquation des profils) Absence de la culture de l’innovation et de l’entrepreneuriat Absence de motivations à tous les niveaux : Manque d’incitation aux chercheurs pour qu’ils fassent le plus Pas de frais spécifiques pour des missions et déplacements pour la négociation de collaboration et de contrats (ex : H2020) Manque de coordination entre centres de recherche y compris dans la même technopole ou région. La responsabilité est à qui ?
Opportunités Assouplissement de la gestion administrative et financière des institutions et structures de recherche (ex : EPNA) Infrastructure scientifique de bonne qualité Collaboration et réseautage aux niveaux national et international Motivation-Encouragement et incitations Structure d’évaluation compétente et autonome (disposant de moyens propres et conséquents) stratégie de rapprochement avec l’industrie (une vraie stratégie de valorisation) : volonté politique mais aussi « initiatives locales et régionale» Structures et spécialistes d’interfaçage en Recherche-Industrie Bonne gestion, pilotage, et gouvernance de l’innovation Communication professionnelle et non opportuniste et publicitaire -Identification des priorités nationales/besoins du tissu socio-économique et sur la réalité et les moyens de notre potentiel de la recherche scientifique (prise en compte des spécificités régionales)
-Financement conséquent aux projets prioritaires et innovants (compétition)-Les Appels à projets doivent être sous forme de PRF multidisciplinaires à objectifs clairs et quantifiables grâce à une évaluation continue (financements mixtes de la part des différents ministères, secteurs professionnels, régions,…) Accès aux appels d’offres internationaux (européens en particulier) Proximité géographique des partenaires européens
Menaces Faible volonté politique: stratégie de développement et de promotion de la recherche pour devenir un pilier du développement socio-économique Maintien des lois de la gestion actuelles de R&D Pas de réformes efficaces et adéquates de la Formation et de l’Encadrement des étudiants Pas d’autonomie (même partielle) des universités et structures de recherche Mauvaise visibilité auprès des industriels Pas d’incitations conséquentes aux chercheurs et aux industriels pour faire du développement par la recherche et l’innovation Incompétence aux niveaux gestion, pilotage, et gouvernance de la RDI Collaboration et réseautage faibles aux niveaux national et international Structure d’évaluation compétente et non autonome Insuffisance de l’accompagnement national et international (coatching) Communication opportuniste et publicitaire et non professionnelle Pas de développement de structures propres de propriété intellectuelle Migration des compétences
Stratégie nationale Réviser les statuts des institutions de recherche pour faciliter leur gestion et améliorer leur
compétitivité aux niveaux national et international Organiser des Jury spécifiques de recrutement (propre ou impliquant les structures concernées)
capables de satisfaire les besoins réels des structures de recherche (identifier le bon profil) Revoir le système et les critères d’évaluation pour promouvoir la compétition et l’excellence
(faire participer l’industrie). Système d’évaluation à adapter en fonction des exigences du « marché de la recherche »
Etablir des centres et des laboratoires de recherche d’excellence avec des moyens et incitations conséquents
Encourager l’investissement national et international Légiférer le traitement et la valorisation des déchets Il faut une recherche à la carte en fonction des besoins du pays et des régions qui doivent être
correctement planifiés à long terme Financement en fonction de la pertinence scientifique et technologique Instaurer des instruments d’encouragement et de soutien de la performance aux niveaux
institutionnel-structure de recherche et individuel (chercheur distingué) Instaurer des structure de soutien (et de coaching) pour faciliter et améliorer l’accès au financement
externe (industrie, international notamment européen) Créer des structures de développement et d’ouverture (coopération) sur l’environnement au niveau
national-maghrébin-méditerranéen-africain et international Stratégie de lutte contre la migration des compétences nationales Statut chercheur : doit bénéficier d’incitation et d’encouragement à l’excellence et à l’innovation
Recommandations- Recherche
Infrastructure Mise à niveau intégrale des institutions et structures de recherche selon les
normes internationales Inscrire un Budget d’entretien et de maintenance des équipements et des
locaux Management de la recherche : Lourdeur administrative Gestion administrative et financière Statut EPNA des institutions de recherche Comptes en devises et dinar convertible au nom des institutions de
recherche Faciliter la sous-traitance avec des structures spécialisées Maîtrise et contrôle de la consommation et du gaspillage (eau, énergie,…) Gestion de la recherche au laboratoire Un laboratoire de recherche doit être géré comme une PME Encadrement: limiter le nombre d’étudiants pour promouvoir la qualité Encourager le recrutement des post-docs tunisiens et étrangers Revoir les critères de constitution des laboratoires pour les rendre plus rentables
Valorisation des résultats de la recherche Développement de projets répondant aux besoins spécifiques, conjointement avec le département ou
secteur concerné Former des professionnels et spécialistes en interfaçage recherche-industrie Les projets de recherche doivent faire l’objet d’appels d’offre et de financement conjoints entre la recherche
et l’industrie Instaurer la recherche d’alternance: mobilité recherche-industrie Création de labos associés: Recherche-Centre Technique et Recherche-Industrie Faciliter et encourager les projets collaboratifs laboratoire-entreprise « instaurer un système de partenariat
souple et efficace » Il faut des outils pour établir la confiance et la confidentialité. Collaboration technopole-Gouvernorat (conseil socio-économique régional) : représentation dans les conseils
respectifs Instances certifiées permettant l’obtention des certificats de mise sur le marché l’industrie peut ouvrir (et gérer) des laboratoires dans les universités et centres de recherche pour promouvoir
la formation des étudiants mais profite directement des produits issus de ces laboratoires. Assistance pour les aspects de certification-brevets-normes,… Instaurer un système Post-doc dans la recherche et dans l’entreprise Eclaircir et Renforcer le rôle des sociétés de gestion des technopôles dans la gestion et la promotion de la
recherche à l’échelle régionale (priorité absolue), nationale et internationale. Mobilité recherche-industrie-recherche afin de connaitre les attentes et les contraintes des uns et des autres et
d’instaurer un climat de confiance. Promotion de la R&D et de l’innovation auprès de l’entreprise: (pour plus d’ouverture à la collaboration
et à l’investissement dans la recherche)
Dynamisme du secteur Le secteur de l’IAA occupe la 4ème place dans l’industrie tunisienne et il est 1er au niveau des industries manufacturières.L’IAA : plus de 70000 emplois soit 13 % de l’ensemble des emplois des industries manufacturières.L’IAA emploie 25 % des ingénieurs du pays L’IAA représente plus de 3% du PIB national.L’IAA totalise 18% des entreprises industrielles et un taux de valeur ajoutée générée en 2013 de l’ordre de 20%.La Tunisie 2e exportateur mondial d’huile d’olive après l’Union européenne. La Tunisie est le 1er exportateur mondial de dattes.La Tunisie est le 2e pays exportateur d’Afrique de produits bio et 24ème mondial en termes de valeur. La Tunisie est le 3e pays mondial producteur d’huile d’olive bio. Les exportations du secteur de l’IAA génèrent plus de 2000 millions de DT
C- Etat des lieux du secteur des IAA
Institutions d’appui du secteur des IAALe secteur de l’industrie agroalimentaire en Tunisie est appuyé par un grand nombre d’institutions (financières, techniques, réglementaires,..) :
Agence de promotion des investissements agricoles (APIA)
Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII)
Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA-TUNISIA)
Centre de promotion des exportations (CEPEX)
Fédération nationale de l’agroalimentaire (FENAAL–UTICA)
Centre technique de l’agroalimentaire (CTAA)
Centre technique de l’emballage et du conditionnement (PACKTEC)
Centre sectoriel de formation en industries agroalimentaires d’Elkhadra
Centre technique de l’agriculture biologique (CTAB)
Office national de l’huile (ONH)
Office des céréales (OTC)
Office des terres domaniales (OTD
Indicateurs sur la R&D et l’utilisation des biotechnologies dans les entreprises agroalimentaires
Entreprise
Domaine d’activité
Taille (Nbre emploisPermanents)
Activité R&D
Collab- oration avec la recherche
Utilisation Biotech : type, échelle, cadre
Besoin en Biotech
Invest. R&D (mD/an)
Appro- ision-nnement
Valor- isation déchets
1 Fromage 25 DP PFE Non - 30 Oui Oui 2 Conserves 120 DP PFE Non Oui - Oui Non 3 Lait 650 DP Oui Non Oui - Non Non 4 Fruits
Légumes - - PFE Non Oui - Oui Non
5 Huiles et dérivés
520 DP PFE-thèse-Post-doc
- Oui - Non Oui
6 viande 1250 DP PFE-thèse
Oui Oui - Non Oui
7 Poissons 15 - - - - - Oui Non 8 Conserves 35 - PFE -- Oui - Oui Non 9 Conserves 25 - PFE - Oui - Oui Non 10 Céréales et
dérivés 200 DP PFE - Oui - Non Non
11 Céréales et dérivés
300 DP PFE - Oui - Oui Non
12 Huiles et dérivs
350 DP PF-thèse mobidoc
- Oui 2 Oui Non
13 Céréales et dérivés
12 Non Non non Oui - Oui Non
14 Céréales et dérivés
550 DP PFE-mastère-thèse
Oui Oui 2% budget
Oui Oui
15 Céréales et dérivés
400 Oui 3 projets
PFE-mastère
Oui Oui b 1MD Oui Non
SWOT - IAA
Forces -Diversité des produits
-Disponibilité de la matière première
-Production de produits biologiques en plein essor
-Disponibilité et accessibilité aux équipements
-Produits de norme internationale
-Même qualité sur le marché local et à l’exportation
-Avantage Qualité/prix des produits tunisiens à l’exportation
- Formation professionnelle
-Bureau de mise à niveau
-Institutions d’appui
Faiblesses Niveau production/approvisionnement MPProductivité insuffisante et approvisionnement irrégulier : Les contrats de culture ne sont pas bien respectés.
Prix élevés de la matière première importée
Transport et stockage souvent dans de mauvaises conditions
Main d’œuvre et conditions de récolte
Plusieurs variétés de fruits et légumes cultivées en Tunisie ne sont pas orientées vers l’industrie de transformation
L’ UTAP n’est pas suffisamment associée dans la planification agricole
Respect des exigences de production de qualité (emplois des pesticides, traçabilité,…).
Faiblesses Niveau Industrie AAFaible développement d’une stratégie de filière impliquant tous les acteurs.
Problème de standardisation des produits (irrégularité au niveau de la MP).
Perfectionnement de la qualité
Discipline et respect des conditions de travail
Faible compétitivité à l’export
Absence de consortium industrie intégrée
Transport et stockage
Faiblesses Niveau R&D Généralement, l’entreprise a besoins réactivité et de correction rapide mais pas vraiment de recherche (création-innovation)
La R&D est souvent perçue comme un investissement non fructueux
Très faible présence de «chercheurs professionnel» au niveau du service R&D de l’entreprise
Très faible utilisation des biotechnologies dans les procédés AA Faible contact et collaboration avec le monde de la recherche
La recherche en Tunisie n’est pas suffisamment orientée vers l’industrie
Les structures de recherche en Tunisie manquent d’unités pilotes pour faire des essais pré- et/ou semi industriels. Ceci handicape le chercheur pour valoriser ses résultats et convaincre l’industriel pour adopter des procédés innovants.
Opportunités Recherche en fonction des besoins de l’industrie
Structures d’interfaçage professionnelles
Communication efficace
Concertation entre tous les acteurs de la chaine de valeurs
Stratégie et vision à très long terme (assurer un développement durable et servir les générations futures)
Menaces Détérioration de la productivité agricole dans le cadre du changement climatiqueConcurrence des produits étrangers
Homologation des prix
Insuffisance de fonds pour la R&D et l’innovation
Absence de vision et de stratégie intégrée de recherche et de développement des IAA à long terme v
Recommandations - IAA-Amélioration de la productivité agricole par un partenariat avec la recherche-Promotion de la filière Biologique -Mécanisation de la récolte-Promouvoir la concurrence sur la base qualité-prix.-Avoir une vraie équipe R&d en entreprise-Développer la veille technologique-formation continue du personnel et des dirigeants (R&D, innovation, valorisation,…)-Renforcer le rôle des CT dans la stratégie d’innovation et la formation professionnelle (manque de main d’œuvre spécialisée)-Cofinancement de projets entre recherche et industrie : coresponsabilité -Prioritarisation des thématiques de recherche à grande valeur ajoutée et forte intégration dans le tissus économique et industriel du pays
Recommandations - IAA-Incitation pour retenir les compétences nationales (qui émigrent) capables d’améliorer et d’innover
-Prioritarisation des thématiques de recherche à grande valeur ajoutée et forte intégration dans le tissus économique et industriel du pays -Communication: journées ouvertes, workshops thématiques-Recyclage de la matière à renforcer:sensibiliser l’entreprise sur la valorisation des déchets/coproduits et au respect de l’environnement (jusqu’à les contraindre)-Améliorer l’efficacité énergétique-Evaluation en fonction de nouvel environnement (nouveaux marchés: Afrique)-Espaces de communication et de rencontre pour: recherche-industrie-financiers-marché
Conclusion : Le rapprochement entre recherche et industrie et l’utilisation des biotechnologies en entreprise nécessiterait l’union et la volonté de tous les acteurs et intervenants dans la chaîne de valeurs dans le cadre d’une vision à long terme et d’une stratégie intégrée.
Au niveau de la formation académique
-Modernisation et autonomie des universités:
Modernisation à tous les niveau (infrastructure------Gestion autonome) Formation de Qualité Implication dans les programmes de développement régionaux et nationaux en tant que partenaire
-Mise en réseaux les universités: La mise en réseau et la mutualisation des infrastructures de formation et de recherche (plateformes multidisciplinaires et complémentaires) ainsi que des compétences contribuera à enrichir et améliorer la formation et la recherche dans tout pays mais aussi à rationaliser les dépenses publiques.
D- ORIENTATIONS STRATEGIQUES POUR LE SECTEUR BIOTECH-AA : Quelques axes prioritaires
Au niveau R&D et partenariat recherche-entreprise
- soutien financier conséquent à la recherche
-une amélioration structurale en profondeur, juridique et
administrative des structures de recherche
- Encouragement de la R&D en entreprise:
-financement des projets hébergés et conduits en partenariat recherche-
entreprise ou public-privé.
- faciliter l’intégration et le recrutement de jeunes doctorants dans les
entreprises (moyennant une subvention ou contribution financière)
L’initiative des bourses Mobidoc est un pas positif qui mérite d’être amélioré
et poursuivi.
- Les Appels à projets de recherche:
Projets fédérés
Financement conjoint
Evaluation indépendante
- Financement de l’innovation:
Soutenir les efforts et projets d’innovation des PME à travers des
financements avantageux et des primes et aides.
- Décentralisation de l’innovation:
Des encouragements spécifiques devraient être dédiés au développement
industriel, à la recherche et à l’innovation dans les régions, notamment dans
des secteurs stratégiques spécifiques des régions
- Ouverture à l’investissement étranger:
L’implantation d’entreprises étrangères de haut niveau technologique et avec un
potentiel R&D élevé inciterai les entreprises tunisiennes à s’améliorer pour
résister à la concurrence
Ces entreprises contribueraient à l’emploi des diplômés des universités et
chercheurs tunisiens
Plusieurs autres mesures sont envisageables pour l’amélioration de
l’utilisation des résultats de la R&D, de façon générale et des
biotechnologies en particulier, au niveau de l’industrie d’une manière
générale (ce qui est aussi valable à l’industrie agroalimentaires),
mais l’essentiel c’est de commencer quelque part.
Ceci est un document préliminaire qui nécessiterait d’être amélioré et complété.
Merci
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