ambert etude centre ville 2015 - carnet 3 valoriser les rez-de-chaussée, places, rues et cours

Pari des Mutations rbaines - tude de Programmation centre ville dAmbert 2015

carnet 3/7 Valoriser les rez-de-chausse, places, rues et cours

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Octobre 2015

Cahier

3/7

les rez-de-chausse,

places, rues et cours

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PM Pari des Mutations rbainesLassociation

Octobre 2015

tude de Programmation Centre Ville dAmbert

Cahier 3/7

Etienne AstierPauline CarriotCyrille CosteAnna CostesLaureen ForguesMarion LevoirNomie Paperin

Valoriserles rez-de-chausse,

places, rueset cours



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Prambule

Rappel de la commande Lassociation Pays valle de la Dore, en concertation avec le Syndicat mixte du Parc naturel rgional Livradois Forez, la communaut de commune et la commune dAmbert, a lanc une consultation pour une tude de revitalisation du centre-bourg en octobre 2014.Ambert, compte tenu de ses fonctions de ville centre, constitue un site prioritaire pour le maintien et laccueil de population. Son patrimoine bti, notamment dans la partie centrale la plus ancienne, est pourtant particulirement touch par la vacance et lobsolescence. Le centre-ville souffre dun abandon de plus en plus manifeste: btiments vacants hauteur de 35%, commerces en difficult, espaces publics dserts...Face ces constats, la collectivit souhaite laborer un projet urbain durable permettant de redonner vie au coeur mdival de la commune.Comment concevoir le centre ville dAmbert lhorizon 2020 ? Comment le revaloriser pour donner envie dy habiter?La prsente mission a eu pour objectif dimaginer une programmation oprationnelle co-construite avec les acteurs locaux (commerants, habitants, lus, associations...), tenant compte des moyens techniques, financiers et humains mobilisables.

Rappel de la dmarche Cette tude a t ralise dans le cadre dune rsidence architecturale mene par lAssociation. Nous sommes un groupement de professionnels (architectes, urbanistes, graphistes, charpentier...) ayant lenvie de travailler ensemble autrement.Nous runissons pour chaque tude des comptences varies autour de la construction des espaces de la ville. LAssociation est forme dun groupe fixe et sollicite au besoin et lenvie des intervenants extrieurs.De fvrier octobre 2015, nous avons ouvert un lieu, le PMU, Pari des Mutations urbaines. Durant 8 mois, nous avons habit le centre dAmbert, semaine et week-end, et avons tenu le PMU. Ce nom, consonance lgre, laisse entendre que larchitecture est avant tout une affaire de convivialit. Habiter le centre et tenir un lieu ouvert tous et toutes a t au coeur de notre dmarche.Ces sept carnets prsentent des scnarios damnagements traduisant des projets lis lespace public, lhabitat, au stationnement... Ils mettent en lumire les potentiels de mutabilit du centre ville et cherchent identifier les priorits dintervention, dans la perspective de la mise en oeuvre oprationnelle du projet urbain de la ville.



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Notre tude en rsidence a t foisonnante, limage dAmbert et de ses potentiels. Nous avons choisi de laisser fourmiller toutes les ides, sans les contraindre priori, cest pourquoi le rsultat de notre tude est volumineux.Nous avons souhait transmettre un maximum dinformations afin quelles puissent servir et inspirer les prochains projets du centre et dailleurs.Le rendu de ltude se dveloppe au sein de sept carnets complmentaires, organiss par thmatiques et par sites de projets.Ces carnets techniques prsentent des scenarii damnagements traduisant des projets lis lespace public, lhabitat, au stationnement... Ils mettent en lumire les potentiels de mutabilit du centre bourg et cherchent identifier les priorits dintervention dans la perspective de la mise en uvre oprationnelle du projet urbain de la ville. Vous lisez actuellement le carnet thmatique Valoriser les rez-de-chausse, places, rues et cours.

Rinvestir le bti

Valoriser les rez-de-chausse,

places, rues et cours

Relier le centre

et ses alentours

Habiterambert

cahiersTHMaTiques

cahiersPaR lieux

cahier gnRal

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Tu

de

ChazeauxMichel Rolle

saint JeanRpublique Jardins

vous tes ici



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sommaire

diagnOsTiC eT PisTes daCTiOnsdes esPaCes PubliCs

1-Dfinitions...............................................................................................................102-Inventaire des espaces publics de la ville vernaculaire......................123-Cartographie des espaces publics et des rez-de-chausse................164-Laisser place aux initiatives............................................................................36

diagnOsTiC eT PisTes daCTiOns

PisTes daCTiOns eT ReTOuR dexPRienCe

le CenTRe Pied

aCTiVeR les lieux

1-Mobilits...................................................................................................................802-Diagnostic circulations lchelle de lescargot.....................................823-Stratgie circulations lchelle de lescargot........................................864-Stationnement sur le centre-ville.................................................................985-De la place pour de nouveaux usages.......................................................1026-Signaltiques.......................................................................................................1061-Mettre en place un accompagnement densemble..............................1122-Retour dexprience, place du Chtelet...................................................116

des Rez-de-CHausse aCTifsdiagnOsTiC eT PROgRaMMaTiOn

1- Centralits en concurrence.............................................................................402-Inventaire des lieux accueillant du public................................................443-Des rues commerantes....................................................................................464-Pour un renouvellement des Rdc..................................................................545-Reprage des espaces disponibles...............................................................586-Fiches actions renouvellement des Rdc....................................................60 7-Programmation de tiers-lieux et despaces mutualiss......................72

1

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5 un PROJeT denseMbleCOnClusiOn TRansVeRsale..............................................................................................134

des

esP

aCe

s P

ub

liCs

diagnOsTiC eT PisTes daCTiOns1

1. Dfinitions

2. Inventaire des espaces publics de la ville vernaculaire

3. Cartographie des espaces publics et des rez-de-chausse

4. Laisser place aux initiatives



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1. dfinitions

Ville dynamique et espace concret,la thorie

La ville est la fois territoire et population, cadre matriel et unit de vie collective, configuration dobjets physiques et nud de relations entre sujets sociaux. Y. Grafmeyer, Sociologie urbaine, Nathan, 1994.La ville renvoie donc deux ordres de ralit : dun ct, une ville statique,sinon fige, du moins circonscrite pour un temps dans des cadres matriels; de lautre, une ville dynamique, compose de citadins et de groupes en relation. Lespace reoit lempreinte de la socit tout autant que linverse.Jean-Marc Stb et Herv Marchal, La sociologie urbaine, Presses Universitaires de France, 2010

espaces publics / Au singulier, lespace public dsigne la sphre du dbat politique, la publicit des opinions prives. Au pluriel, les espaces publics correspondent au rseau viaire, rues et boulevards, places et parvis, parcs et jardins, bref toutes les voies de circulation ouvertes aux publics, dans les mtropoles comme dans les villages urbaniss. Les deux relvent de la communication.La mondialisation, la rvolution communicationnelle, la vidosurveillance, la multiplication des murs rels et virtuels effacent les espaces publics. Lurbanisation plantaire (centres commerciaux, tourisme de masse, mobilier urbain, enclaves scurises, etc.) transforme leurs usages et les uniformise. Pourtant, des rsistances se manifestent (street art, spectacles de rue, code de la rue, cyber-rue, actions fministes, etc.) qui associent aux espaces publics, gratuits et accessibles, les trois qualits des villes : lurbanit, la diversit et laltrit.

Lespace public, Thierry Paquot, 2015, La Dcouverterez-de-chausse ou RDC / La partie dun btiment situe au mme niveau que le terrain environnant.

usages / Faits de socit, pratiques et reprsentations.Dans lespace public, les modes de dplacements, les modes de vies et les diffrentes pratiques sociales sont lorigine de conflits dusage, ou linverse font merger de nouvelles formes de sociabilit.

programmation / La programmation permet de dfinir les intentions qui sous-tendent la cration ou rnovation dun btiment ou dun espace public, avant de faire appel un architecte ou un paysagiste pour la matrise doeuvre. La concertation sert rendre plus lgitimes ces intentions, en prenant en compte un maximum dides, de remarques et davis. Dans une ville qui se vide, ilsagit aussi de retrouver des services et des activits dans des btiments vides, des endroits propices.

vernaculaire / du latin vernaculum, relatif aux esclaves ns dans la maison et qui dsigne tout ce qui tait dress, lev, tiss, cultiv, confectionn la maison, par opposition ce que lon se procurait par lchange. Construire la ville vernaculaire aujourdhui reviendrait rpondre des besoins rels, dbloquer les obstacles en cherchant toutes les ressources disponibles sur place. partir de textes de : www.cairn.info



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La forme mme du centre dAmbert est, dans notre monde actuel, un objet trange. Cette tranget, cette singularit, lui permettra srement dattirer de nouvelles gnrations...si la ville se renouvelle, via de nouvelles pratiques de la ville, grce de nouveaux usages, et suite de nouvelles programmations dans les btiments.Notre tude de terrain propose la collectivit dAmbert dinstaller les conditions de ce renouvellement des pratiques, en tant que ville centre de son bassin de vie. Pour cela, les rez-

sur le centre dambertcela veut dire...

qui peut faire bouger les choses ?

Un territoire : Ambert est une ville centre pour son bassin de vie. Les questions de mobilit notamment doivent trouver des solutions lchelle du Livradois-Forez, lchelle inter-communale et lchelle micro-locale.Une population : La population stend sur le bassin de vie, et au-del. Vis--vis de cette population , il y a aujourdhui concurrence entre le centre ancien et les zones commerciales et artisanales situes en entres de ville. Les zones commerciales sont plus fortes car elles ont t conues pour des mobilits contemporaines, lies lapparition de la voiture. Cette tendance peut sinverser lorsque les modes de vie changent (vieillesse, nouvelles convictions, accueil de nouvelles populations). Un cadre matriel, typologique : La forme du centre ancien fait cho aujourdhui des proccupations sociales ou environnementales (rmploi du bti existant, rduction des trajets automobiles, prservation des terres agricoles). Les espaces publics, les ruelles, le charme des maisons mitoyennes sont aussi des lments que lurbanisme contemporain ne russit pas recrer.

Des units de vie collective : Laction publique se doit dtre visionnaire, afin de prserver une structure urbaine qui peut sembler aujourdhui obsolte, mais ne le sera plus forcment demain. Sans prtendre pouvoir rnover lensemble seule, laction publique peut en revanche soutenir des mutualisations, des changes de savoir-faire, inviter des intervenants extrieurs ou experts sur des problmes rencontrs par un grand nombre, apporter une aide financire mutualise, etc... afin de rnover les units de vie publiques ou prives formant la ville. Une configuration dobjets physiques : Dans un centre historique, les objets physiques sont entremls. Cela peut tre ngatif (les ruines entranant les ruines), ou vertueux (une rhabilitation en motivant dautres dans le voisinnage). Des noeuds de relations entre sujets sociaux : Passer au projet, cest se concentrer en particulier sur certaines units de vie, et les revitaliser (concrtement et socialement). La rnovation des matriaux et des surfaces dans un espace public napportera pas plus de vie, si cela nest pas accompagn de mobiliers permettant de nouveaux usages, dactivits instaurant des formes de sociabilits renouveles, etc.de-chausse, les rues, les places les cours - ces lieux supports de relations sociales, ont parfois besoin dtre repenss et transforms. Transforms par des actions programmes et planifies ? Pas seulement ! Le dynamisme local et culturel, les actions individuelles et collectives faonnent la ville. Que la collectivit puisse alors donner aux iniatives locales portant un intrt collectif, les moyens de se tester et de sinstaller durablement.

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2. inventaire des espaces publics de la ville vernaculaire Sur la ville pas pas, lire : Espces despaces, de Georges Perrec



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Les boulevardsAxes de circulation principaux dans le centre-ville. Les passages Nombreux, ils permettent de traverser le centre pied en se trouvant des raccourcis.

Les rues

reprsentation socialeLe ddale des rues ne permet pas davoir une vision claire du plan de la ville : cette caractristique est valorise pour la vie touristique ou culturelle, mais subie pour la visibilit et laccessibilit des commerces de proximit.

forme Ambert, dans le centre historique, les rues ne laissent pas toujours lespace de circulation automobile (4m pour les camions de livraison) et le passage des pitons (80cm minimum et 120cm accessibilit mobilits rduites) : il y a donc parfois conflit dusage.

usagesLes rues du centre sont lchelle du piton, elles accueillent le march, et font occasionnellement lobjet de manifestations culturelles, mais pourraient ltre beaucoup plus... et de manire spontanne.

nouvelles formes

Le retour la rue est revendiqu depuis la fin de lurbanisme moderne des annes 50, aujourdhui on cherche retrouver du mobilier et des amnagements favorisant la marche plutt que la voiture, mais aussi le jeu, les loisirs, la dtente ou la rencontre.

formeA Ambert, chacune des places que nous connaissons aujourdhui dans le centre ont t cres la suite dune dmolition (btiment, cimetire, four banal), elle sont donc situes de manire alatoire dans le ddale des rues.

Les places

reprsentation sociale

Les places sont des espaces de foisonnement et de mlange social.

usagesLa Place de lAtre, la Place du Pontel, la Place Saint Jean larrire de lglise sont devenues des parkings. La place des Minimes et la place Saint Jean (ct est) ont t prserves, avec des terrasses mais peu de mobilier public, ni de jeux...

nouvelles formes

Le jeu dans la ville a t dvelopp dans des interstices urbains Amsterdam dans les annes 60, par larchitecte Aldo Van Eyck : lide tait de recrer des terrains de jeux destination de tous les enfants de la ville, sur les parcelles bombardes durant la guerre.

Les seuils

reprsentation socialeDans le centre ancien dune ville centre il ne semble plus possible dinvestir les rues hors des rgles de prservation patrimoniale.

formeA Ambert, avec larrive de la voiture dans le centre-ville, les pas de porte ont perdu en qualit et usages. Seul le quartier des Chazeaux, aux rues non amnages, est investi par ses habitants. Les rues du Chteau et de la Fileterie, grce lamnagement piton, permettent aux activits de dborder sur la rue.

usagesUn banc, des pots de fleur, une table : cela permet dtendre son chez soi lextrieur, de crer une transition entre les espaces publics et privs. Rue de la Panneterie, cest une retraite qui soccupe des plantes de sa jeune voisine...

nouvelles formes

Les co-quartiers tels que celui de Fribourg en Allemagne profitent dun espace intermdiaire, les frontages, qui sont largement appropris, ce sont des espaces publics investis par le priv, et restant ouverts la vue du public. Ces seuils sont pris en compte dans lamnagement de voirie, et entretenus par les habitants.

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2. Inventaire des espaces publicsde la ville vernaculaire



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Les vitrinesLorsquelles sont vacantes, elles donnent la ville un sentiment dabandon.

Les biefs Leau a t enfouie sous les rues il ny a pas si lontemps ; on recense sept puits enterrs dans lescargot.

Des prises de hauteur Ce que permettait le clocher de lglise lorsquil tait encore ouvert au public.

Les arcades de la mairie ronde Seul espace public couvert, abrite les stands du march des producteurs, a accueilli les premires projections du cin-club, accueille aujourdhui la fte de la soupe en novembre... un espace public original et adapt au climat.

Des rues commerantes Elles seront lavenir diffrentes : davantage de commerces de bouche ? Des lieux mutualiss ? De lhabitat en rez-de-chausse ?

Des quartiers Les noms des rues dAmbert font rfrence des quartiers et corporations (quartier religieux, quartier commerant, etc. ). A quand le retour aux quartiers ?aA Sienne en Italie, des repas installs dans les rues sinstallent deux fois par an. A Toulouse, rgukirement les rues sont basrres pour cause de fte de quartier.

Les cours

formeA Ambert, dans le centre ancien, les cours sont des espaces prcieux car elles offrent un espace extrieur un bti dense. Certaines sont trs troites, dautres sont encombres de constructions lgres, elles sont toutes en arrire de btiments ou derrire de grands murs.

reprsentation socialeSi les jardins clos des maisons bourgeoises dAmbert sont bien connus des ambertois, de nombreux futurs acqureurs ignorent quil existe de nombreuses cours relies lhabitat dans lescargot... Une campagne de communication serait initier entre loffice de tourisme et les agents immobiliers.

usagesLes cours sont davantage utilises comme dbarras ou jardinets privs ; elles pourraient devenir selon les besoins terrasses dt dun bar ou lieu culturel, espace de jeux pour enfants, jardin dagrement li lhistoire des jardins dAmbert et lactivit touristique.

nouvelles formes

Les jardins partags sont de plus en plus noombreux, ils sont disposition de plusieurs mnages, et ncessitent par consquence la construction dun projet commun : rgles dutilisation, de gestion ... convivialit assure !

reprsentation socialeLa cage descalier donne un premier aperu de ltat dun logement, de sa fonctionnalit (troitesse des passages, etc.), et de la relation de voisinage (entretien, liens de voisinage), son entre sur la rue donne aux faade un rythme changeant et prcieux.

formeA Ambert, les chopes du centre ancien taient relies aux tages (les commerants habitaient au-dessus de leur commerce). Aujourdhui de nombreuses cages descalier ont t amnages pour diffrencier les accs aux tages et les accs aux commerces - sans cela les tages restent parfois vides.

usagesSur le centre ancien, les cages descaliers communiquent souvent avec des commerces et des logements : cette mixit est la fois riche socialement, et parfois difficile en terme de cohabitations - do lintrt de programmer des activits adaptes au btiment et au voisinnage.

nouvelles formes

Mutualiser ! Rue de Goye, une cage descalier a t construite dans la cours, desservant plusieurs immeubles laide de coursives extrieures. Cela pourrait tre renouvel ailleurs par exemple avec un ascenseur, pour une mailleure accessibilit. Les paliers de ces escaliers peuvent aussi devenir terrasses, balcons...

Les cages descaliers



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3. Cartographie des espaces publicset des rez-de-chausse

0 1 2 5 10 15 m

Echelle 1:500

le Pari des Mutations UrbainesEtude de redynamisation centre-villeAmbert 2015

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0 15 m n

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Echelle 1:500


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Services - tertiaireServices institutions

Dco maison

Types dactivits

Mode beautRestauration hbergementAlimentationCulture loisirsAssociationsArt cultureCultuelLocaux vides

Plan des rez-de-chausse de la ville dAmbert version imprime consultable en mairie - chelle 1/200

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Le plan des rez-de-chausse permet une reprsentation fine de ce qui constitue le centre vcu. A linverse de lurbanisme des annes 50, qui part dun objectif fonctionnaliste, la ville ancienne est vernaculaire, elle a t construite pas pas. Lexplorer, la reprsenter sur une image densemble sert sorganiser collectivement pour agir.

Pendant deux semaines, nous avons arpent les rues, feutres et planche dessin la main. Grce laide de tous ceux qui nous ont conseill en passant, ouvert la porte de leur local, de leur cours dimmeuble ou de leur monte descalier, nous avons pu relever sur un mme document :

un relev de lexistant, illustrant les espaces publics et les locaux en rez-de-chausse


0 1 2 5 10 15 m

10m

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- les locaux en RDC - le type dactivits- le type de vitrine - les espaces publics- les lments mobiles - la vgtation



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limites

La carte des RdC suit le primtre des boulevards. Lillustration a t tendue jusquaux diffrentes entres depuis les boulevards, afin de pouvoir observer les limites physiques du centre ancien, et travailler sur les entres et les parcours pitons menant lescargot. Pour autant les limites du centre-ville sont interprtables autrement. En effet la prsence de nombreux quipements vers lancien Palais de Justice (esplanade) montre que lextention du centre-ville vers le sud-est est significative. A 17h, avec les coles proximit, labri bus scolaire non loin, la mdiathque, il y a beaucoup de passages et de mouvements de ce ct de la ville.

La carte ci-dessous juxtapose donc le positionnement des grands quipements, avec en fond la structure ancienne de la ville (forme par lancienne limite que constituaient les murailles, et correspondant aux boulevards actuels). Si ltude se concentre sur l escargot (en bleu) pour des solutions oprationelles, il a t trs important pour nous de porter un regard global et de considrer ce quartier au sein du dynamisme dun centre-ville largi. Ainsi, en parallle du renouvellement de l escargot, lancien Palais de Justice, ou lespace de lesplanade au sud-est, et le Plan deau et lancienne gare louest de la vieille ville, sont des lieux investir plus largement, et reconnecter avec le centre ancien (liaisons pitonnes notamment).

Ateliersdu got

Maison dela fourme

Chambre de commerce et dindustrie

Office detourisme

Ancien Palais de Justice

Maison desJeunes

Jardin deVille

coles, collges, lyces

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ancien Palaisde justice

Eglise

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Sous-prfecture

Mairieronde

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Centresocial

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Le plan des rez-de-chausse de la ville dAmbert, en versions imprime (chelle 1/200) et informatique, est consultable en mairie, et la Chambre de Commerce et dIndustrie dAmbert (CCI).

vers le Plan deau,et lancienne gare



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0 1 2 5 10 15 m N 0 1 2 5 10 15 m

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Dco maison

Types dactivits



Carte diagnostic 1

activits cratricesde liens et/ou de services quotidiens


Dco maisonMode beautRestauration hbergementAlimentationCulture loisirsAssociationsArt cultureCultuelLocaux vides

lire la ville du rez-de-chausse

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carnet 3/7 Valoriser les rues, les places, les cours, les rez-de-chausse

0 1 2 5 10 15 m N 0 1 2 5 10 15 m

10m

N

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Dco maison

Types dactivits


TerrassesEtalages en tMarch Manifestations culturellessur les seuils ou les places


Dco maison

Carte diagnostic 2

activits animant ou occupant les seuils et les places

Les sols (pavs, bitums, stabiliss) marquent des oprations successives de rnovation des espaces publics


Rue du Chteau



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Le Rdc des btiments du centre ville tait il y a encore quelques dizaines dannes, rempli dchoppes. Des commerants retraits nous parlent dune centaine de boucheries, certaines tant restes bien entendu de tout petits commerces. Avec les grandes surfaces, internet, tout a chang : pourtant selon certaines tudes, on observe dans de nombreux centres, un regain dintrt pour le commerce de proximit. (A lire ce sujet : www.ruedelavenir.com/wp-content/uploads/2010/11/CERTU_juin2011_final22.pdf). Comment donc organiser, donner voir les activits installes en Rdc, et soutenir des proximits entre elles ?

Organiser la ville du rez-de-chausse

Changer de perception, changer de logique

Lparpillement des activitsSur le centre-ville dAmbert, les activits crant du lien social, un dynamisme local ou un service quotidien (carte 1 pages prcdentes), sont parpilles dans toutes les rues du centre ancien, avec parfois des regroupements par types dactivits (associatif rue de Goye, alimentaire place du Pontel, tourisme et culture rue du Chteau et vers place du Chtelet). Des espaces publics anims et des quipements de services, en soutien des dynamiques commerciales ou artisanalesLors de nos premiers entretiens, nous demandions aux personnes interroges de situer le centre sur une carte. Leur dessin correspondait pour la plupart des cas au schma jaune (carte 2 page prcdente): le centre-ville serait l o se concentrent certaines boutiques, mais surtout les grands quipements, les terrasses et les rues pitonnes. Les limites iraient donc du boulevard Sully, la place saint Jean, puis la Mairie et au boulevard Henri IV, en passant par la rue du Chteau. Cest donc la partie sud du centre ancien, mais surtout la partie possdant des espaces publics anims ou des quipements importants, qui est perue comme centrale, malgr le fait que ce secteur possde un grand nombre de boutiques vides.



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Trouver une nouvelle logique damnagement pour soutenir les proximits entre activits

Rnover lensemble du centre est impossible. Mettre laccent sur une rue commerciale principale semble tre en dcalage avec la ralit des fermetures ou installations dactivits sur le centre. Sappuyer sur des noeuds, autour desquels se regroupent des activits, semble tre une piste.Cest ce qui sest pass naturellement place Saint Jean. Aprs lamnagement de la place, linstallation de nouvelles activits de restauration en a attir dautres. Avec des terrasses qui se sont agrandies par un effet domino (Jai install une grande terrasse, alors le bar den face a fait de mme, et ainsi de suite nous dit Hlne du bar de lIlot). Lespace public, mme bas sur des installations temporaires ou lgres, participe ds lors faire le lien entre des dynamiques commerciales ou sociales voisines. Le schma ci-joint illustre un renouvellement du centre-ville sappuyant sur une logique d urbanisme tactique*, applique aux quartiers de lescargot. Des espaces publics revitaliser sont cibls, chacun tant situ soit dans un quartier plus habit (en bleu-vert), soit commerant ou de service (en orange). Autour du renouvellement de ces espaces publics on peut soutenir des activits regroupes* Depuis les dernires dcennies, lurbanisme volue une vitesse impressionnante, passant dune approche fonctionnelle une approche empirique. Sloignant des pratiques conventionnelles, lurbanisme tactique permet de raliser des changements spontans dans lenvironnement urbain de faon rapide et faible cot, faisant alors voluer lespace public au rythme de la ville. Le mouvement est n dune intervention urbaine spontane et phmre, excut par le collectif dartiste Rebar, qui a lou une case de stationnement pour y amnager un caf-terrasse San Francisco. Sensuivit de jardins communautaires, de parklets, de performance artistique sur rue, dinstallations de microarchitecture, etc. Lobjectif de telles interventions est la rappropriation citoyenne de lespace public de manire ludique et festive, tout en crant une discussion propos de ses diffrents potentiels. Ce concept a par la suite t popularis par le jeune auteur et blogueur Mike Lydon dans sa publication Tactical Urbanisme Short term action long term change , en 2010. Par Stphanie Rocher, Urbaniste-stagiaire et Louis-Michel Fournier, Urbaniste, article lire sur www.latelierurbain.com

Une rue commerciale pitonne en dclinRgulirement, cest la rue du Chteau qui est cite comme tant le coeur du centre-ville. Lamnagement piton a en effet suivi ces dernires annes la logique dune rue pitonne principale, avec des sols pavs, labsence de voitures en t, linstallation de commerces lis au tourisme, ainsi que le maintien du march dans cette rue. Cette logique dune rue pitonne qui serait une artre principale est donc encourage, elle est ancre dans limaginaire et les habitudes des ambertois (carte 2). Mais on voit bien que la rpartition des activits sur lensemble du centre-ville ne correspond pas ce schma (on retrouve en effet des activits en rez-de-chausse sur lensemble du centre ancien - carte 1). On constate galement que la rue du Chteau est actuellement dlaisse des commerants (on y trouve un grand nombre de commerces vacants). Que la collectivit soutienne une rue commerante principale semble donc tre en dcalage avec la ralit des ouvertures et fermetures de commerces sur lensemble du centre. Ces transformations se font hors de ce schma, pour des raisons de disponibilits, de prix ou dopportunits.

0 1 2 5 10 15 m

QuartierSaint Jean lglise

QuartierRpublique Fileterie QuartierHaut de la Fileterie

QuartierEurope Goye

QuartierFour BoucherieQuartierChteau ChteletQuartierChteau MinimesQuartierChazeaux St Michel



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Avec la forme escargot du centre, nous avons rarement une vision densemble des espaces ouverts (rues, places, cours, passages), moins davoir sous les yeux un plan ou une image vue doiseaux... Selon les discussions et nos propres observations, nous avons dfini plusieurs squences ou quartiers. Ce dcoupage permet de se donner des priorits pour lamnagement long terme: par o commencer ? Est-ce que lon rnove plusieurs lieux simultanment ? Quest-ce qui est reli quoi ?

Mieux relier les quartiers du centre,travailler sur des squences urbaines

diagnostic des espaces publics par squence les noeuds revitaliser dans l escargot,autour despaces publics cibls :

...plan dtaills pages suivantes, avec pistes de reconqute des espaces publics

Axes pitons revitaliser pour mieux relier le centre-ville sa premire couronne :amliorer les conflits de circulation,proposer de nouveaux usages sur les espaces publics, accueillir une mixit de fonctions dans les rez-de-chausse

Les quartiers de l escargot,limites fictives imagines par le PMU

Espaces publics frquents et traverss, perus comme tant le coeur de ville par les ambertois :soutenir la place du piton, amliorer la visibilit des activits et assurer leur renouvellement

Espaces publics pauvres en usages, destins la voiture en priorit, apportant des nuisances fortes pour le cadre de vie, mais une bonne accessibilit aux services et commerces : rendre lespace public au piton en priorit est une action envisageable long terme, lorsque des mesures plus grande chelle auront t prises pour rduire le traffic automobile aux alentours du centre.

Quartier rcemment ramnag prsentant encore des manques et des conflits dusages : via ce que lon pourrait appeller des deuximes chantiers (vgtations, installations lgres, signaltique artistique), rsoudre les conflits pitons-automobiles, valoriser les diffrents cheminements dentre de ville, permettre davantage doccupation des espaces extrieurs (cours des logements communaux, places de parking) pour la vie associative installe en RDC

Place Saint Jean, ct arrire de lEgliseespaces publics et activits mixtes en RDC,

Entre de ville Petite rue des Minimesbtiments vacants , mobiliers, rnovation des sols

Place Saint Michelespaces extrieurs et habitat

Carrefour de la Fieleterieanimation des espaces publics

Rue de la Rpubliqueespaces publics et activits mixtes en RDC autour du carrefour de la Fileterie

Place Michel Rolle et Centre socialespaces publics, habitat et accueil centre social

Passage vers Place de lAtreespace extrieur pour de nouvelles activits en RDC

Rue de Goyeouverture de la cour des logements communaux aux visiteurs, sortir la vie associative hors des locaux en RDC

Place du Chteletanimation des espaces publics

Place de lAtreespaces extrieurs , habitat et ancienne muraille valorise

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QuartierEurope Goye Chicot

QuartierFour Boucherie

QuartierChteau Chtelet

QuartierChteau Minimes

QuartierChazeaux St Michel

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Place Saint Jean, ct arrire de lEgliseespaces publics et activits mixtes en RDC,

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Quels espaces investir pour de nouveaux usages ? Les seuils des boutiques largir, une partie de lespace de circulation centrale qui est aujourdhui espace perdu

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Quels espaces investir pour de nouveaux usages ? Btiment vacant Le Progrs, maison Lacroix en ruine, murs aveugles et sols pour une signaltique dentre de ville

Entre de ville Petite rue des Minimesbtiments vacants , mobiliers, rnovation des sols

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Rue de la Rpubliqueespaces publics et activits mixtes en RDC autour du carrefour de la Fileterie

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Quels espaces investir pour de nouveaux usages ? Les places de stationnement en saison estivale, le carrefour avec la rue Fileterie si la chausse est rtrcie, la cour intrieure prive pour une nouvelle activit




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Rue de Goyeouverture de la cour des logements communaux aux visiteurspossibilit de sortir la vie associative hors des locaux en RDC

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Quels espaces investir pour de nouveaux usages ? Les seuils des boutiques largir, une partie de lespace de circulation centrale qui est aujourdhui espace perdu

Des espaces pour qui ? 1. Vie associative ou culturelle en RDC 2. Habitants des logements communaux 3. Ouverture au public, visites office de tourisme, concerts etc.

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Place Saint Michelespaces extrieurs et habitat

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Quels espaces investir pour de nouveaux usages ? Les btiments en ruine rue st Michel, investir la manire des seuils vgtaliss par les voisins



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Place Michel Rolle et Centre socialespaces publics, habitat et accueil centre social

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NQuels espaces investir pour de nouveaux usages ? Les seuils des maisons, un espace central largi et vgtalis,la cour arrire du centre social



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Place du Chteletanimation des espaces publics

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Quels espaces investir pour de nouveaux usages ? La place centrale via du mobilier, le coin avec la fontaine qui aujourdhui est gris et dlaiss



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Carrefour de la Fileterieanimation des espaces publics

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NQuels espaces investir pour de nouveaux usages ? Un esapce central via du mobilier temporaire, et sur les pour emcher le stationnement sauvage



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Passage vers Place de lAtreespace extrieur pour de nouvelles activits en RDC

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Quels espaces investir pour de nouveaux usages ? Une partie de la Place de lAtre, un garage pouvant devenir jardin de poche, des locaux vacants voisins



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Place de lAtreespaces extrieurs , habitat et ancienne muraille valorise

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NQuels espaces investir pour de nouveaux usages ? une partie de la Place de lAtre peut tre transfome en jardin de poche pour les habitations voisines, les parkings voisins galement



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4. laisser place aux initiatives

1. le sentiment

Alors que les rues prsentent de nombreux recoins et placettes, et une morphologie facilitant lappropriation, il est actuellement difficile dintervenir sur lespace public de manire spontane. Alors que la ville possde une vie associative riche et des institutions culturelles de qualit, la tendance est au dnigrement des forces locales et au sentiment quici on ne peut rien initier. En tant que ville-centre, cest le rle dAmbert que daccueillir en son centre les propositions et actions des habitants du bassin de vie. Les espaces publics doivent ainsi permettre de sortir de chez soi, de rencontrer sans lavoir forcment prvu des ides nouvelles, des visions diffrentes, des arts mconnus, des cultures trangres, etc. Selon Thierry Paquot, chercheur, les espaces publics doivent permettre de retrouver les trois qualits des villes : lurbanit, la diversit et laltrit.

2. actions menes dans le cadre des ateliers hors les murs du PMujuin / juillet 2015

Dans le cadre de notre mthodologie, des actions ont pris place dans chacun des quartiers du centre ancien durant lt : la fanfare est venue jouer rue de la Rpublique, une chorale place des Minimes, une artiste a illustr un repas de quartier Place du Chtelet, des ateliers de srigraphie se sont drouls place saint Jean, place des Minimes et rue de Goye, nous avons prt notre atelier mobile Done et Tula, entrepreneuses ambertoises, pour quelles puissent tester une activit de galettes turques sur le march du samedi matin. etc.Chaque vnement marque ainsi les lieux dune exprience collective.

Faire bouger la ville par le bas cest animer ces espaces publics en se les appro-priant, en les faisant vivre (carnaval, repas de quartiers, seuils amnags, vitrines de commerces animes, talages, etc.)

Connatre les espaces ouverts de la ville, cest se donner les moyens de les faire vivre

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actions descendantes actions ascendantes

Laisser davantage de liberts aux initiatives qui renchantent les espaces publics (carnaval, concerts de rue, interventions artistiques). Communiquer sur les actions menes depuis le bas et les encourager. Crer des supports pour de nouveaux usages (bancs, estrades mobiles, espaces de jardinages).

Mobiliser les coordinateurs de la dynamique vie locale , via le Point Services Associations Communication (avec la CCI, office de tourisme, BIEF, UCA, UniPop, Point Info Jeunes, Mission locale, Conseil des jeunes, Associations diverses) autour dun plan dactions, pour rendre visible les initiatives et la dynamique locale prenant place sur le centre-ancien. Exploiter davantage les interstices de la ville ou les locaux vacants pour faire merger des intiatives, utiliser les espaces libres de la ville comme des terrains pour le jeu et lexprimentation.

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ant)Place saint Jean (ct arrire de lglise)

idem Rue de la RpubliqueLa collectivit amnage un espace piton Des installations lgres et manifestations culturellessont rendues possibles

Autres espaces publics potentiels : la cour des logements communaux rue de Goye la cour arrire du centre social les seuils des rues habites Four et Boucherie la Place de lAtre

Quartier habit des ChazeauxDes habitants fleurissent les ruesDes amnagements lgers, puis prennes, intgrent et soutiennent ce qui a t initi par le basPlace du Chtelet ralisLa place a t amnage, le Bief investit ses locauxDes installations, manifestations culturelles sont menes avec le soutien de la collectivitCroisement rues Fileterie - Goye

Un partenariat avec commerants et habitants permet de faire voluer ces installations partir du vcu et du ressentiDes installations lgres sont ralises

Croiser actions ascendantes etactions descendantes, des exemples concrets :

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2. Inventaire des lieux accueillant du public

1. Centralits en concurrence

3. Identit des rues commerantes

4. Pour un renouvellement des Rdc

5. Reprage des espaces disponibles

6. Fiches actions renouvellement des Rdc

7. Programmation de tiers-lieux et despaces mutualiss



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1. les quipements et services

Si la ville a conserv lintrieur du centre ancien des lieux de services (Mairie, Poste, office de tourisme, CCI, centre social, BIEF), malgr cela la majorit des quipements se trouvent sur lextrieur. Hors la prsence dquipements amne des publics diversifis dans le centre, passages qui vont alimenter les activits installes dans les rdc du centre ancien...

agir aussi hors du centre,pour le centre

Une rflexion lchelle de la ville est mener en parallle des actions sur le bourg, afin de relier les quipements et le centre :

1. Centre-ville et premire couronne

Services sant administratif culture

Commerces de proximit

les quipements et services

Enseignement

Equipements sportifs et de loisirs

Zones artisanales et commerciales

Jardins familiaux, sentiers

Services sant, administrations, culture, ensignement et sports sont une distance pied du centre-ville.Enjeux Rduire les micro-trajets automobiles Inciter la marche Renforcer la prsence dquipements lintrieur de ce primtre Lancien Palais de Justice est situ larticulation entre le centre-ville et les quipements scolaires: cest un quipement actuellement partiellement inoccup, trs fort potentiel pour le centre-ville

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2. deuxime couronne 3. des espaces verts larticulation

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Le collge, les zones commerciales et artisanales, le stade, sont dconnects du centre-ville.Enjeux Dvelopper des stratgies incitant aux modes doux sur les trois axes principaux de circulation Eviter limplantation de nouveaux quipements Ngocier ou bloquer les dveloppements de la zone commerciale, en particulier au niveau de la rue de saint Pierre, en concertation avec les commerants de lhypercentre, et les habitants (nous sommes tous consommacteurs).

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Services sant, administrations, culture, ensignement et sports sont une distance pied du centre-villeEnjeux Continuer dvelopper des sentiers et jardins dans cette couronne despaces verts, renforant la proximit entre ville dense et espaces verts



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2. les commerces

En dbut dtude, nous avons pos la question suivante aux habitants dAmbert : quoi ressemblerait le centre-ville si tout le monde consommait comme vous ?. Cela nous a permis dobserver des contradictions entre habitudes quotidiennes (nous faisons nos courses aux supermarchs ou en grande ville) et rclamations (il faut garder des commerces de proximit).Les zones dactivits sont situes distance de lhypercentre. Elles sont concurrentielles avec les activits du centre. Elles incitent grouper les achats dans la zone, et vident le centre de ses passants.

des stratgies pour rquilibrerles zones concurrentielles :

ngocier ou bloquer les dveloppements de la zone commerciale, en particulier au niveau de la rue de saint Pierre, en concertation avec les commerants de lhypercentre, et la population (nous sommes tous consommacteurs). engager un travail culturel requestionnant nos habitudes de consommation par rapport notre environnement proche, en lien avec le BIEF comme structure culturelle, le magasin des producteurs locaux, et les lieux denseignement et dducation populaire. mettre en lumire des blocages davantage culturels que rationnels :- comparer les distances pied sur la zone commerciale et dans le centre ancien.... qui sont acceptes sur la zone commerciale mais pas sur le centre ville soutenir les commerces de proximit par des actions concrtes : signaltique, caddies de centre ville, maintien des rues en bon tat, vitrine web

Au sujet de la signaltique, voir le troisime chapitre sur un centre pied

Donnes cartographiques consultables sur une carte en ligne collaborative- site UMAP, utilisation libre, sur une base OpenStreetMap- possibilit de diffusion sur des sites internet- lien carte quipements Ambert, modifiable :http://umap.openstreetmap.fr/fr/map/relier-ambert-etude-centre-ville_57074#14/45.5459/3.7478

lgende carte de la ville dambert




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2. inventaire des lieux accueillant du public




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reprsentation socialeLes services permettent la ville de maintenir son identit de ville centre, dirriguer la ville de passages, et de maintenir des populations sur le territoire (familles, personnes ges notammment).

formesA Ambert, de nombreux quipements de services ont t construit en priphrie du centre ancien. Seuls la Mairie, la Poste, le centre social, lOffice de tourisme, la CCI, le centre culturel le Bief, certains cabinets mdicaux sont dans le centre.

usages La prsence de services est vecteur de sociabilit, sils sont utiliss la manire dun drive, en revanche cette sociabilit disparat (ne plus construire dquipements sur un lieu exentr...).

nouvelles formes

Regrouper des services en coeur de ville, mutualiser les espaces pour permettre des interactions entre professionnels, y intgrer ou associer des lieux de convivialit

Les lieux de services

Les cafs, les bars-tabacs, symboles de la vie de village ou du centre urbain, ils sont aussi le lieu de dbat (via la presse, grce la proximit, aux tables qui se croisent). Associatifs, ils proposent dautres activits (le jeu du rami au caf associatif turc de la rue de la Rpublique par exemple).

Les commerces de proximit, ils sont proximit de lhabitat et non dans une zone commerciale, mais sinscrivent-ils aussi dans une conomie locale ? Non pour les distributeurs, partiellement pour les artisans (mtiers de bouche), totalement pour commerces de produit locaux (alimentaire, artisanat dart).Les commerces engags, ils construisent une dmarche (rendre la culture accessible, proposer des produits locaux, soutenir les photographes amateurs par exemple, etc.), et activent un rseau de personnes sur un domaine prcis (exemple : la librairie Tout un monde avec ses rendez vous culturels).Les boutiques vacantes donnent parfois limpression dune ville fantme, on aurait envie de les voir investies large-ment par des artistes ou artisans, par le biais de baux temporaires par exemple.Les locaux associatifs sont un atout rel pour une ville en dpression (foncire et morale).Le stand de march donne toute activit naissante le loisir dtre teste en plein espace public.A quand un stand blanc sur le march du samedi matin ? Pour des nouveauts locales, comme des galettes turques cuisines avec les produits locaux...

Les lieux de cultes glise chrtienne, mosque, des liens sont-ils tisss entre ces lieux du centre-ville ?

reprsentation sociale

Les lieux culturels permettent la rencontre et lchange des ides : cest lespace public au sens second du terme.

formeA Ambert, des salles dexpositions au RDC de la mairie ronde (institutionnel), au Bief (cadre plus intime), dans la galerie big-bang (exprimental). A ct, la Maison des jeunes, le cinma et la mdiathque attirent du monde, en bordure du centre-ville.

usagesLe cinma reste le lieu culturel le plus pris, avec Ambert in cin-vlub pour une programmation arts et essais.

nouvelles formes

La culture est affaire de tous, elle cherche atteindre un public non avis. Des programmations hors les murs sont possibles dans les rues dAmbert. A quand des projections de films sur faades aveugles en t ? avec laide de lycens en art plastique, le cin-club, etc.

Les salles dexposition, mdiathque, cinm

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la srigraphie : outil dexploration des imaginaires

En deuxime phase de notre tude, nous avons dcid de se pencher sur les diffrents quartiers du coeur de lescargot, pour y dceler les dynamiques, sortir de la perception globale et entrer dans les dtails. Cest donc un dcoupage du centre en voisinnages (pour reprende la formule de larchitecte Lucien Kroll), avec des limites plus ou moins concrtes, qui nous a permis de nous intresser chaque recoin du centre-ville... et dy amener des gens et des ides. Depuis quelque temps, latelier de la Manufacture dimages a ouvert lintrieur du centre culturel du Bief, place du Chtelet, en plein coeur de lescargot. Nous les avons sollicit pour des ateliers de srigraphie (technique dimpression artisanale), afin dexplorer et valoriser les identits des quartiers.

3. identit des rues commerantes

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QuartierFour BoucherieQuartierChteau ChteletQuartierChteau MinimesQuartierChazeaux St Michel

Ces ralisations ont accompagn notre travail dtude. Chacune a fait lobjet dune mthodologie particulire: nous demandions aux personnes de passages, riverains ou habitants, de dcrire le quartier, den parler et de trouver une image le reprsentant. Parfois nous avons assembls une multitude de dessins, parfois nous trouvions un dessinateur qui coutait et transcrivait les rponses que lon nous apportait. Et voil le rsultat : un concentr de visions subjectives, ralis plusieurs mains. Ce ne sont donc pas vraiment des images finies, exploiter telles quelles, mais plutt la dmonstration quil y a sur place des gens prts cooprer sur des crations/rflexions... suivre donc !



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Des dessins sont raliss deux jours avant latelier, sur place avec ceux qui veulent participer. Ci-dessus, une partie de lquipe du blason des Minimes. On demande des mots et dessins reprsentant le quartier, aux passants, aux voisins...

Temps de schage court : on peut repartir presque directement avec son impression.

Latelier est un prtexte pour changer, dresser un portrait du quartier, diffuser ce portrait, noter des phrases cls, mobiliser les passants autour de ltude et du devenir du centre-ville... On a vu des comerants se retrouver autour dune table cette occasion, nous avons galement parl des voisins encore inconnus, et collect des infos indites !

Les dessins sont assembls et composs sur informatique, une impression sur papier est file la Manufacture dimages (Bief) qui cre le pochoir photosensible. La srigraphie peut se faire sur touts supports, lencre varie en fonction.

Un stand est install dans la rue, ici le jour de march. Le matriel appartient au Bief : une table sur trteaux, des cadres et serre-joints, de lencre et un produit permettant lencre de n apas scher, , une raclette, et des pinces linge.

Chacun peut tenter une impression, avec laide de Delphine, srigraphe professionnelle. Un coup de main bien entran permet dimprimer des dtails trs fins.



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3. Identit des rues commerantes

Merci Rmi, et ses talents de dessinateur, pour son aide sur les blasons !

Les typographies utilises sont empruntes des enseignes photographies dans les rues en question.



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La rue des belles portes, car on y trouve de belles anciennes demeures dont les portes en bois sont trs dcores. Cette rue a t commerante dans le pass, avec des boucheries notamment. Des Ambertois se souviennent encore quon y tuait le cochon dans la rue! On nous parle galement dune poque moins faste mais durant laquelle on voyait des enfants jouer dans la rue. Aujourdhui, la rue est amnage mais les voitures continuent filer trop rapidement selon les riverains.

une rue bien anime

Bien aprs le dclin des commerces, lopration de rnovation dans les annes 90 a permis linstallation de plusieurs associations dans des rez-de-chausse rhabilits, en bas de la rue. En particulier le point info association et communication, antenne de la mairie, a particip avec succs rendre visible le dynamisme associatif ambertois. Ct habitat, la rnovation des maisons est connue pour tre le fruit du travail de familles turques stant installes dans le quartier, ce qui a permis son renouvellement. Ct espaces publics, les travaux dans les annes 90 ont rendu cette rue au piton.

des amliorations attendues 1. Lamnagement de la chausse laisse filer les voitures toute allure alors que les trottoirs restent trs troits : les voitures utilisent cette rue pour se rende de Pontel Saint Jean ce qui gnre un certain trafic. Comment donc contraindre les sur-vitesses sur la rue de Goye ? En contraignant son entre ct Fileterie par exemple.2. Des anciennes chopes ou granges ont t transformes en garages vers le haut de la rue, ce qui lui donne un caractre trs ferm : est-ce que dautres rues riquent dtre transformes en garages de la mme manire sur les Rdc ?3. Les aides la rnovation de faades nont pas enclench une dynamique de rhabilitations des immeubles sur le bas de la rue : un des constats suite aux travaux de la rue de Goye est quil est prfrable daider des ralisations plus compltes, quitte en aider un plus petit nombre.

Rue de goye



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Rue du Chteau

De la Place des Minimes (sa fontaines, ses commerces, les colombages, le bruit de leau), on monte vers la place du Chtelet, runissant aujourdhui des artistes, des cuisiniers, et des boutiques tout fait traditionnelles ! La rue du Chteau est perue comme la rue commerante principale dAmbert. Cela est d au fait quelle traverse le quartier mdival pour relier lglise en bas et la mairie en haut, avec le march du jeudi qui sinstallant dans cette rue ds le printemps.

la difficult des commercesDepuis quelque temps des commerces ferment, dautres vivent difficilement de leur activit, les franchises rsistent bien. Un atelier pour travailler le got et apprendre cuisiner est pratiquement le seul lieu du centre accueillir des enfants, et encore ponctuellement. Pourtant cela rveille la rue! Le ptissier du sublime, salon de th dlicieux situ en face, estime que la question de lartisanat est centrale et menace : il faudrait que les gens prennent la mesure du travail de la main derrire une brioche dartisan, en comparaison avec une brioche industrielle... Comment appuyer et soutenir ces rflexions dans le centre-ville ?

3. Des rues commerantes

La survie des commerces du centre dpend autant de leurs efforts, que des changements dans nos modes de consommation.

la gestion de lhabitat en RdcAutre dilemne qui bouscule les habitudes : sur la rue du Chteau, dj trois boutiques ont t transformes en habitation, la grande surprise dune majorit des ambertois qui ne simagineraient pas vivre l. Dorothe et Claude par exemple ont cherch louer leur Rdc commercial sans succs : aujourdhui ils le rnovent pour avoir un pied terre en ville. Ils ont transform la faade mais lamnagement est rversible car il sagit dune structure bois. Pour les propritaires, il semble malgr tout plus facile de trouver des locataires habitants, surtout sils le rnovent bien. Des mthodes incitatives linstallation dune activit doivent tre mises en place par la collectivit si lon dcide de bloquer le foncier, mais il faudra imaginer une volution. Le commerce et les habitudes ont chang, les rues commerantes vont dornavant accueillir de nouveaux types activits : et si lon prparait le terrain avec des outils comme les ppinires dentreprises, etc. ?



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La place saint Jean en entre de ville est bien ensoleille avec quelques cafs et restaurants. On nous parle dun temps o il tait plus facile de sy poser autrement que sur les terrasses de caf. On nous parle du march du samedi matin qui gaye le lieu, et des enfants qui jouent mme sans jeux leur tant destins. La place saint Jean ct boulevard de Sully ne pose pas particulirement de problme ; cest de la place saint Jean au dos de lEglise dont nous parlerons ici car elle est davantage un parking quune place.

Marquer lentre de villeCette entre de ville ne signale pas lentre dans un centre aux rues apaises : signaltique, absence damnagements, trottoirs trop troits, desservent le lieu. Notre travail sest donc concentr sur les amnagements despaces publics de ce lieu, comme cela avait dj t programm et dessin par larchitecte Georges Floret lors du ramnagement du parvis de lglise en 90 (non ralis faute de financements), pour ainsi mieux marquer lentre de ville et proposer dautres usages.

de la vie au pied de chez-soiCt habitat, pas ou peu de logements vacants. Les appartements sont trs bien orients et ont vue sur les montagnes au loin - ils sont galement traversants avec parfois une cour (ct Chazeaux). Et le parking permet de stationner devant chez soi ; ce qui est recherch, mais porte prjudice lespace public. Ct commerce, des grants dclarant une baisse dactivits, hormis les commerces franchiss. Un commerce cherchent actuellement un locataire. Un autre est laiss vide car il fait office dentre au logement situ aux tages. Cette dame accepterait de laisser sa vitrine des interventions dartistes... Les locaux sont gnralement trop petits et trop troits (donc mal clairs). En tmoignent notamment les experts comptables pour qui un des bureaux sur larrire ne possde aucune fentre. Peut-on envisager le regroupement de certaines surfaces commerciales ? Ou faut-il attendre les nouveaux amnagements qui donneront un espace extrieur plus gnreux aux boutiques, pour donner plus dintrt ces locaux ?

Place saint Jean (partie situe au dos de lglise)



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Rue de la Rpublique

En pente, la rue de la Rpublique offre un joli cadrage sur lglise au loin. On y trouvait autrefois les hospices dAmbert, aujourdhui dpt vente des Meubles Chanut. Anciennement trs commerante, elle est complmentaire la rue du Chteau : plus accessible en voiture mais moins traverse pied, notamment par les touristes ou les jours de march. Aujourdhui, le coiffeur, le fleuriste, la mercerie se rinstallent dans des lieux longtemps laisss vacants : comment redonner la rue un statut de rue pitonne et passante ?

une vocation commerciale conforte

Les Rdc ont connu ici un dclin commercial ces dix dernires annes. Un grand nombre dinstallations nont pas perdur. La librairie Tout un monde, a russi sinstaller durablement, grce la spcificit de leur activit, aux vnements culturels aussi que Catherine et Sandrine organisent rgulirement, et laide de la collectivit. La rue connat de nouvelles installations. Un caf turc ouvre ses portes le weekend, mais peu dambertois osent passer le seuil alors quon y joue au rami avec du th, et que laccueil est toujours chaleureux. La rue de la Rpublique a donc retrouv une dynamique commerciale positive et varie qui mrite dtre soutenue.

Recycler les grandes maisons videsCt habitat, les immeubles en bon tat sont bien occups . Un btiment ct rue du Four connat un fort dlabrement : ce sont les tages de lancienne boutique le jardin des anges, le local rnov au Rdc nest pas mis en location et reste vacant. Ce btiment pourrait tre destin linstallation de locaux de type tiers lieux, cest dire servant des entreprises, associations ou professions mdicales mutualisant des locaux pour travailler ensemble.

Rquilibrer lespace piton / voitureCt espaces publics, lamnagement actuel favorise les vhicules, avec une voirie large et des stationnements cheval sur les trottoirs. Les acclrations automobiles nuisent lhabitat, et le manque despace piton rend cette rue peut adapte aux personnes ages, poussettes etc. Nous nous sommes donc concentrs sur une proposition damnagement despace public dans le cadre de ltude, en continuit avec la place saint Jean (dos de lglise), afin damliorer le cadre de vie habitant et commerant.

3. Des rues commerantes



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Nous sommes l dans le coeur de la ville, selon Nathalie, cratrice et grante dune boutique de prt--porter fminin, sur le plateau rue de la Fileterie, qui domine lgrement les quartiers de lescargot et profite dun bel ensoleillement.

lavenir du commerce incertain ?Le petit groupe de commerants autour de la boutique de Nathalie se dit satisfait de leur bonne entente. En revanche dans les cinq dix annes venir, ils envisagent des difficults transmettre leur activit ou cder leur local. Pour les quelques propritaires-commerants-habitants, il leur semble plus facile de transformer leur commerce en pice vivre, logement RDC louer, voire mme un garage. Ces changements vont-ils apporter un nouveau souffle ou teindre la rue ?

les mutations des rez-de-chaussePlus bas dans la rue, les propritaires dun local vide se posent la question de le transformer ou non en logement rez-de-chausse, ne retrouvant pas de repreneur commercial. Les rez-de-chausse voisins ont eux aussi t transforms en habitat : sils sont bien rnovs, ces

appartement trouvent facilement des locataires, notamment auprs des personnes ages. des solutions lgres pour amliorer lusage de lespace extrieurCt espace public, les amnagements sont dans la continuit de la rue du Chteau, quil est galement possible de rnover par les services technqies de la collectivits, sur les parties bien abmes. Pour proposer dautres usages et inciter le stationnment sauvage se garer ailleurs, des amnagements temporaires, saisonniers, ou des installations de type ce qui a t ralis place du Chtelet durant ltude, peuvent tre reconduits ici.

Rue de fileterie

Ruede la



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Rdc inactifsla ville vernaculaire et ses rez-de-chausse

versus Rdc actifs


Le centre dcline, cause des zones commerciales, de nos manires de consommer, dun manque dhabitants de proximit, etc. De la mme manire que les volets clos des habitations donnent limpression dune ville dserte par ces habitants, les vitrines vides laissent une sensation de centre mort (ou en dclin) aux visiteurs de passage. Peut on enclencher un cercle vertueux ?

Etages ferms Seuils investis

Virines vides Mixit de fonctions en RDC

Succession de portesde garages

Classification des rdc selon Jan Gehl (urbaniste, 2010)

- A, rdc actifs : units de faades troites et nombreuses, se traduisant par une juxtaposition de nombreuses portes (15 - 20 portes tous les 100 m), la diversit des fonctions, un maximum de transparence, des faades dtailles, dcou-pes selon une articulation verticale. > le cas dAmbert

- B, rdc conviviaux : des btiments relativement troits (10 - 14 portes/100 m), de la transparence, du dtail dans les faades, de la diversit des fonctions.

- C, rdc contrasts : units de faades plus ou moins larges (6 - 10 portes/100 m), peu de dtail, faible diversit des fonctions, quelques faades opaques ou noffrant pas dinteraction

- D, rdc ennuyeux : units de faade larges (2 - 5 portes/100 m), pratiquement aucune diversit fonctionnelle, beaucoup de faades opaques, peu voire aucun dtail dans les faades.

- E, rdc inactifs : trs larges units de faade (0 - 2 portes/100 m), pas de diversit fonctionnelle per-ceptible, faades compltement opaques, uniformes, dpourvues de dtail et noffrant rien regarder.



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Services institutionsgnrant du passage

0 1 2 5 10 15 m N 0 1 2 5 10 15 m

10m

N

N

Services - tertiaire

Entres de ville et proximit des parkings

Dco maison

Mode beaut

Restauration hbergement

Alimentation

Culture loisirs

Associations

Art culture

Cultuel

Locaux vides

1. Types dactivits sur le centre-villeanalyses :

2. les rdc inactifs sur le centre-ville

Services institutionsgnrant du passage

Pour diverses raisons, des locaux sont inoccups, laissant une impression dabandon. Faut-il geler les surfaces commerciales ou permettre une diversit des fonctions dans les rez-de chausse?

0 1 2 5 10 15 m

10m

N

N



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Renouvellement des RdC,passer laction !Alors que nous constatons le dclin des activits commerciales de proximit, nous pensons que cest essentiellement en retrouvant des habitants dans le centre-ville que nous retrouverons des clients ou amateurs dans les boutiques...Il est toutefois ncessaire de crer les conditions permettant ces activits de se maintenir ou sinstaller, dans un futur plus ou moins proche : Conditions contextuelles : cultiver ce qui fait du centre le lieu des passages Conditions physiques :conserver les typologies de boutiques Conditions financires ou sociales :aider linstallation

Dans les colonnes qui suivent, nous illustrons comment ces outils peuvent tre utiliss et combins, afin de servir un projet cohrent.

*AVAP : Laire de valorisation de larchitecture et du patrimoine, servitude dutilit publique cre par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour lenvironnement, dite Grenelle II. A vocation se sub-stituer la zone de protection du patrimoine architectural et urbain (ZPPAUP) lhorizon 2015. PLUI : Plan local durbanisme intercommunalCAUE : Conseil architecture urbanimse environnement

Rosa vient dArlanc, et se dplace Ambert pour aller chez lophtalmologue, elle ne sarrte jamais dans le centre. Elle aimerait que son ophtalmo soit avec dautres professionnels de sant pour optimiser ses dplacements sur Ambert et sarrter dans le centre pour glaner. Il est vident que pour les habitants du territoire dAmbert, optimiser ses dplacements dans le centre est indispensable. La zone commerciale qui concentre beaucoup de commerces le permet.

Pour rivaliser avec cette zone commerciale, et cultiver ce qui fait du centre le lieu des passages, il faut miser sur les atouts du centre-ville :

Maintenir une mixit fonctionnelle

investir temporairement les locaux vacants

Replacer dans le centre un quipement innovant, mutualisant des ressources humaines et matrielles

Communiquer via diffrentes formes de signaltiques et cartes du centre-ville

Retrouver des habitants dans le centre via lamlioration de lhabitat (dossier bti)

Rendre plus accueillantes les activits en rez-de-chausse, via des amnagements ou instal-lations temporaires sur les seuils

amliorer le stationnement et laccessibilit pied

Cultiver ce qui fait du centre le lieu des passages

Construire un projet

bote outils

Mener des projets de rhabilitation

stratgie foncire et de rhabilitation

Conseil et aides aux particuliers

espaces publics durables

des amnagements temporaires

animation

Programmation




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imaginer des occupations indites des locaux vacants, en partenariat avec les propritaires

animer les liens entre propritaires et porteurs de projet

guider la transformation architecturale des locaux en RdC laide du Plui et de laVaP

stand blanc sur le march pour tester une activit

accueil et aiguillage vers les locaux vacants

information sur le sujet des baux prcaires

Portage par la collectivitou cration dune couveuse dentreprise

Communiquer sur le conseil architectural du Caue

Communiquer auprs des propritaires sur les possibilits de baux temporaires

Conserver les typologies de boutiques

aider linstallation

Garder des boutiques dans le centre pour crer les conditions favorables des installations futures ne veut pas pour autant dire geler les surfaces commerciales. Au contraire, les transformations passes montrent que la vie associative et lhabitat en RDC peuvent tre gnrateurs de dynamisme en centre-ville. Nanmoins, le centre a conserv un grand nombre dchopes, peu peu transformes en boutiques, puis en garages, et se voient aujourdhui (sur la rue du Chteau notamment), devenir des lieux dhabitations. Ces transformations sont toujours rversibles long terme, tant quelles ne modifient pas en profondeur la structure du bti, et donc la structure urbaine.Les dtournements par lusage des locaux peuvent au contraire apporter au centre dAmbert une singularit : il y a mille faons doccuper ces locaux, tout est inventer... Seule la possibilit de retrouver une activit dans ces rez-de-chausse est conserver (encourager la rversibilit) :

Pour de nombreux habitants, nouveaux arrivants ou ambertois de longue date, Ambert nest pas morte . Il pourrait mme sy passer plein de choses si on laissait place des expriences innovantes. Les ides ne manquent pas, les rencontres et changes avec des habitants de tous horizons nous ont permis den prendre la mesure : un bougnat burger , une ferme-auberge dont lauberge sinstallerait dans le centre, un local ptisseries turques, un caf associ-atif, un espace de co-working, une maison de sant, un espace pour les jeunes, un espace pour exposer les talents dAmbert Nombreux sont ceux qui aimer-aient se lancer, mais quest ce qui les arrte ? La peur de se lancer et de ne pas avoir de client Peu sont arms pour faire une tude de march et malgr laide de la CCI, cest limpossibilit davoir une priode dessai avant de se lancer qui les dissuade. La difficult trouver un local : ils ne savent pas o chercher, ou ne voient aucun local adapt. Cela rvle la dsinformation sur les locaux commerciaux disponibles. Les propritaires eux mme ne savent pas o proposer leur bien, ou encore nosent pas le mettre en vente, le pensant inadapt ou sans repre-neur potentiel. Ils nont tout simplement pas les moyens de se lancer, leur activit mriterait peut tre laide finan-cire de la collectivit pour laccs un local.Ces constats soulvent le besoin de davantage de communication entre les porteurs de projet, les techniciens, les lus, et les propritaires mais aussi lexploration de montages originaux per-mettant davantage de flexibilit :



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5. Reprage des espaces disponibles

Rue de goye

Local videPotentiel ramnagement de la cour (proprit de la commune), en louvrant au public, et en offrant aux locaux associatifs un espace extrieur (vnements, concerts, etc.)13

12

Rue du Chteau

Local louerLocal vide utilis comme stockage

Local louer quip cuisineLocal vendre, avec habitat adjacent. Prt pour la gallerie dartiste Big-Bang, en attendant un acqureur

Local louer, potentiel dagrandissement du local voisinDeux locaux sur parcelles troites louer, potentiel de mutualisation des surfaces

Btiment vendre avec localBtiment vendre avec local25

8

14

26

27

28

9

15

Place saint Jeanjusqu larrire de lglise

mise jour sept. 2015

Btiment Le Progrs, proprit de la commune, situation dentre de ville, trois niveauxIdes de programmation collectes : - bar smoothie / lieu pour les jeunes- gallerie dart- office de tourisme- guichet daccueil pour le renouvellement du centre-ville

Rdc dun habitat, mme propritaire que boutique voisine, possibilits dagrandissement de la boutique

Btiment en tat de ruine, ancienne chope, situation dentre de ville, deux niveauxIdes de programmation collectes : en construction bois contemporaine :- belvdre dentre de ville- structure de jeux pour enfants- garage vlo construction

La propritaire habitante serait partante pour accueillir en vitrine des oeuvres dartLocal louer, potentiel de rassemblement des surfaces commerciales avec parcelles voisinesMaison colombage en tat de ruine, ancienne chope

1

7

2

10

11

6

Rue de la Rpublique

Btiment abandonn sur trois niveaux, tat de ruine aux tages, local bon tat, potentiel pour un lieu mutualis

Local louer, potentiel dagrandissement du local voisinDeux locaux de type bureaux louer dans immeubles voisinsLocal vide en RDC donnant sur cour, travaux ncessaires

Local louerLocal vendre

Local louerLocal de type atelier vendre avec habitat aux tages et cour

19

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21

4

16

5

17

18

Rue de la fileterie

Locaux de type industriel, partiellement occups par unpropritaire grantLocal videLocal louer, deux picesLocal louer, potentiel dagrandissement du local voisinDeux locaux sur parcelles troites louer, potentiel de mutualisation des surfaces25

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Reprer les potentiels et aiguiller vers les espaces dis

ambert etude centre ville 2015 - carnet 3 valoriser les rez-de-chaussée, places, rues et cours

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