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Les ENT changeront-ils le rapport au document ?

Quelle valeur ajoutée pour la production collective ?

Et si l’on parlait de l’approche documentaire ?

Alain Chaptal

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S2I2E

Un contexte général assez complexe :

KNE

ENTCNS

ENSOrdinateurset terminaux

réseauxhauts débits

- Un cadre nouveau pour le développement des usages- Un cadre de référence des initiatives publiques

Mais aussi• Des dimensions information et communication fortes• Un contexte qui touche à tous les aspects scolaires• Une rupture des unités temps/lieu• Une nouvelle manière de vivre les communautés éducatives

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La veille technologique = se poser des questions

• Sauf exception, faiblesse de l’approche de la fonction documentaire dans les usages éducatifs

• Quels besoins ?

• Quelle modularité, quelle ouverture ? Quelle souplesse d’adaptation ?

• Quelles possibilités pour articuler technique / usage ?

• Quelle place pour les fonctions éducatives ? Pédagogiques ? Didactiques ?

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ENS / CNS / KNE : une approche avant tout éditoriale et commerciale, avec un fort recyclage d’anciens produits, peu de création, pas de prise en compte ni d’analyse de la fonction documentation / ressource dans les modalités scolaires.

SDET + SCHENE un ensemble de schémas directeurs qui encadrent les fonctions d’enseignement et d’apprentissage

Les ENT ne sont pas :des environnements d’apprentissagedes environnements d’enseignementIls visent en revanche des environnements “ à vivre l’école ”.

Mais alors, comment intégrer à cette approche, ou même lui articuler, les démarches ENS / CNS / KNE et SCHENE, qui visent quant à elles à organiser la mise à disposition et le marché des ressources numériques pour … Enseigner ? Apprendre ?

Un positionnement qui suscite des questions

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ENT : un espace urbanisé mais non intégré.

Sa valeur ajoutée pour la production collective de documents est celle des briques fonctionnelles correspondantes …

mais avec un « plus » potentiel : la cohérence de l’espace des ressources et de leur description…

Sa valeur ajoutée est donc d’abord celle de son approche documentaire

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Environnement documentaire des usagers

Un ensemble composite de documents en forte croissance, provenant de sources multiples :

• les ressources personnelles de l’élève ou de l’enseignant,

• les ressources réalisées dans les groupes de travail dont ils sont membres,

• les ressources produites dans l’établissement,

• les ressources intégrées par l’établissement(acquises, ou externes intégrées dans le système d’information documentaire),

• les ressources externes…

Un ensemble qu’il faut organiser

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Ce qu’on attend des ENT

L’usager doit voir et gérer son environnement documentaire au travers de son ENT, ce qui n’est pas le cas jusqu ’à présent.

Nécessité de professionnaliser l’approche

Le rôle de l’ENT est de fournir des outils adaptés pour :• accéder à l’information,• la stocker de manière cohérente,• la décrire,• la gérer,• la retrouver,

– et éventuellement • la partager,• la mettre à disposition.

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Comment faire ? 1/3

Faire prendre en compte ce besoin par les outils :

• outils de stockage (espaces personnels ou partagés)

• outils de recherche et de consultation de ressources

• outils de travail collaboratif

• outils documentaires

• outils de publication / partage / mise à disposition de documents…

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Comment faire ? 2/3

Proposer un schéma d’interopérabilité entre ces outils

Réfléchir à la standardisation des modes d’accès aux ressources

S’appuyer sur des méta-données

Automatiser (ou semi-automatiser) les processus

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Comment faire ? 3/3

Automatiser :Des outils spécialisés : ex Convera, catégorisation sémantique, classement automatique des données dans des catégories thématiques

Des feuilles de style permettant de structurer le contenu en XML (cf. EAD, Encoded Archives Description, thèses en ligne, éditeur Xmetal)

Un Dilemme :La normalisation rencontre vite des limites par les contraintes imposées aux usagers

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Appel à projets :

Une accélération politique

Des conséquences importantes pour les réalisations en gestation

Une démarche qui s’enferme progressivement dans une logique centralisée ?

Un risque certain de dérive techniciste

5-1 Distinguer SDET/ Appel à projets

SDET :

Démarche prospective

Associant tous les acteurs

Une démarche ouverte spécifiant les interfaces

Une méthode inspirée du libre : publier tôt pour soumettre à la critique des divers acteurs

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- La dérive naturelle de l’appel à projets

- La conséquence d’une approche globalisante

- Le contournement des difficultés et de la complexité de l’interopérabilité

5-2 Le mirage de vouloir tout faire

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Une illusion classique concernant les TICE

Le domaine des technologies éducatives fonctionne comme le palais de Cnossos

(Pierre Moeglin)

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Trois indices

- Pourquoi un nouveau cahier des charges pour un socle industriel ?

- Pourquoi un ENP ?

- La fuite en avant : « Pour le secteur scolaire, elles (les collectivités) font face à un problème technologique : si le développement de l'ADSL dans les établissements scolaires est "une bonne chose", il faut, pour "utiliser pleinement" des dispositifs pédagogiques comme les ENT (Environnements numériques de travail), surtout les équiper de connexions à très haut débit. » Serge Bergamelli, CdC, Assises du multimédia, Versailles 26/5/2004 (cité par l ’AEF n° 43763 du 27/5/2004)

5-3 Des technologies encore immatures

Les cycles de Cuban

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5-4 Une tendance à la centralisation

+

Un cas exemplaire : les annuaires

Une approche qui ignore les moteurs de l’évolution des techniquesLe monde désormais est et restera distribué

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Il existe d’autres voies pragmatiques

X key : clé USB 256 Mo + une version nomade de son Outlook

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Un mouvement irréversible

Un monde « sans couture » du local au distant (cf. les grandes manoeuvres autour des projets d’intégration de Microsoft, Google et Yahoo)

Nécessité pour les acteurs comme le CNDP de se positionner dès maintenant

Ne pas se tromper sur l’échelle des temps

5-5 Le précédent des réseaux

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Merci