aides, assistances & services aux pme

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Dossier publicitaire réalisé par sa w IPM Product Manager : José Piron (0475/73.85.20) Editeur Responsable : Emmanuel Denis Groupe Multimédia IPM Rue des Francs 79 B- 1040 Bruxelles Bureau de dépôt : Bruxelles X Supplément publicitaire à La Libre Belgique du 18.02.2012 AIDES ET OUTILS POUR PME PHOTOS : WWW.STOCKVAULT.NET

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Dossiers pour les PME

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Page 1: Aides, assistances & services aux PME

Dossier publicitaire réalisé par sa w IPMProduct Manager : José Piron (0475/73.85.20)Editeur Responsable : Emmanuel Denis Groupe Multimédia IPM

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SOMMAIRE

4 La Sowalfi n, un véritable outil contracyclique

6 Inauguration de Bruxelles Formation Langues

7 Info-PME mise aussi sur les TIC

8 MIPIM Awards : 3 projets belges nominés

9 François Fornieri, Manager de l’année

10 Hainaut Développement : avec le service pour maître-mot

12 Ethias : des solutions informatiques performantes au service des entreprises

14 Jean-François Heris, futur président de l’UWE

15 Le 9 mai, les Spring Meetings de la SPI

16 Les succès de Talenteo

17 DGC Intercession

18 Fondation FREE

19 Les Journées de l’industrie : à la pêche aux ingénieurs

20 Le coworking gagne la Wallonie et Bruxelles

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Administrateur déléguéFrançois le Hodey

Directeur des ventes publicitairesEmmanuel Denis

Sales advertising managerHenry VisartT. : 02/211.29.59F. : 02/211.29.97mail : [email protected]

Coordination d’éditionJosé PironProduct Managergsm : 0475/73.85.20mail : [email protected]

Coordination rédactionnelleEric Wiertz

Mise en pagewww.reference-media.be

Editeur responsableEmmanuel DenisRue des Francs, 79B-1040 Bruxelles

Toute reproduction totale ou partielleest strictement réservée à l’éditeur.

Le contenu de cette édition n’engage pas la rédaction

Page 4: Aides, assistances & services aux PME

Face à la crise, la SowalfinParticulièrement pour les PME/TPE, la crise se traduit aussi par un resserrement de l’octroi de crédit, à l’heure même où celui-ci se révèle indispensable. C’est afin de pallier cette distorsion que la Sowalfin multiplie ses interventions en faveur des entrepreneurs wallons et de leurs outils, se posant en véritable outil contracyclique.

Depuis sa création à l’initiative du gouver-nement wallon voici tout juste 10 ans, la Société wallonne de financement et de garantie des petites et moyennes entre-prises, en abrégé Sowalfin, a pour ambi-tion, très largement rencontrée depuis, d’être le guichet financier publique unique des PME et TPE wallonnes. Octroi de prêts subordonnés en complément de prêts bancaires, garantie des crédits accordés par les banques jusqu’à hauteur de 75%, partenariat dans l’action des invests wallons qui octroient du capital à risque aux PME, mise à disposition de nombreux produits financiers spécifiques visant à répondre aux besoins non satis-faits par le marché,… : les missions de la Sowalfin et de ses filiales sont à la fois extrêmement diversifiées et totalement complémentaires afin d’apporter une réponse rapide et adaptée aux besoins financiers des PME et des TPE.

Plus de 50 millions €de garanties octroyés en 2011Une aide d’autant plus indispensable que le contexte financier et économique est on ne peut plus morose. « En 2011, nous avons ainsi octroyé des garanties pour un montant global de 53,3 millions €, permet-

tant ainsi à 510 entreprises wallonnes d’accéder à des crédits bancaires pour un montant global de 147,2 millions € », révèle Jean-Pierre Di Bartolomeo, prési-dent du comité de direction de la Sowalfin. Au 31 décembre 2011, près de 2.055 entreprises wallonnes au total bénéficiaient d’une garantie du groupe Sowalfin pour un encours total de 130,5 millions €.

Grâce à cette activité, la “coupole des PME” a pu répondre à un réel besoin des entreprises (et tout particulièrement les plus petites d’entre elles) dans un contexte économique toujours difficile en octroyant sa garantie notamment sur des crédits de fonds de roulement existants et souvent majorés en période de crise. « Et ce avec un effet indirect sur l’emploi puisque ce sont 6.735 équivalents temps plein qui ont ainsi pu être soutenus en 2011. »

Prêts subordonnés : 630 PME wallonnesen bénéficientParallèlement, l’octroi de prêts subor-donnés en cofinancement avec les banques, principalement dans le cadre d’investissements immobiliers et mobi-liers, a connu l’an dernier une augmen-tation par rapport aux deux années précédentes. Le montant des prêts subor-donnés octroyés au cours de l’année 2011 s’est élevé à 15,3 millions €.

« Dans ce total, 42% ont été accordés dans le cadre d’opérations de transmis-sion d’une entreprise, ce qui témoigne du rôle également joué par la Sowalfin en vue de la pérennité et du développement

du tissu économique wallon », souligne encore notre interlocuteur, qui précise aussi que, fin de l’année, la Sowalfin permettait à 630 entreprises wallonnes au total de bénéficier d’un prêt subor-donné pour un encours total de 57,6 millions €.

Alors que la Sowaccess, la filiale de la Sowalfin entièrement dédiée à la trans-mission des PME et TPE, affiche elle aussi de beaux résultats (22 opérations en 2001, pour un total de 46 opéra-tions depuis la fondation en 2008, pour une valeur totale de transaction de 36,2 millions € et 342 emplois concernés),

Un nouveau produit auto-matique pour la SocamutAfin de toujours mieux coller aux attentes des entreprises, la Sowalfin n’a eu de cesse, depuis sa création, de se doter de filiales spécialisées, elles aussi perfor-mantes et… pour le moins sollicitées, preuve de leur intérêt.

Ainsi, la Socamut, dont le rôle est d’ac-corder des garanties aux banques et des contre-garanties aux sociétés de caution-nement mutuel (SCM) dans le cadre d’opé-rations de financement de TPE, indépen-dants, artisans et professions libérales. Au second semestre de l’an dernier, la Socamut a innové en lançant un nouveau produit automatique qui lui a permis de répondre rapidement à des demandes de petits crédits (max. 37.500 €)dans des secteurs rarement couverts : le commerce de détail, l’horeca, les services aux personnes et la construc-tion. Depuis son lancement en juillet dernier, ce nouveau produit automa-tique a pu soutenir 90 entrepreneurs

Jean-Pierre Di Bartolomeo : « La Sowalfi n, un outil contracyclique qui démontre plus encore son effi cacité durant la crise »

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(dont 39 rien qu’en janvier 2012) en garantissant des micro-crédits bancaires pour un montant de 1,42 million € et en octroyant et des micro-prêts complémen-taires pour 742.000 €.

Novallia : près de 25 millions € en 2,5 ansDe son côté, Novallia, la filiale du groupe Sowalfin dédiée aux projets innovants “au sens large”, soutient, avec l’aide des fonds structurels européens et au travers de prêts subordonnés à un taux attractif, des créations ou améliorations de produits ou de procédés proches du marché.

L’enveloppe destinée aux PME wallonnes non hennuyères étant épuisée depuis fin 2010, Novallia s’est concentré l’an dernier sur le Hainaut, lançant 3 appels à projets successifs. Vingt dossiers (sur 34 au total) ont été retenus pour un montant total de 5,6 millions €. « A ce jour, après deux ans et demi d’activité, Novallia a permis de soutenir 42 dossiers dans le Hainaut pour 11,7 millions € et 54 dossiers pour un montant total de 12,5 millions € sur le reste de la Wallonie », précise le président du comité de direc-tion du groupe Sowalfin.

Soutenir l’exportFiliale commune de l’Awex, de la Sriw et de la Sowalfin, la Sofinex a elle aussi joué pleinement en 2011 son rôle de rempart

face à la crise pour les PME wallonnes mais aussi quelques grandes entre-prises , octroyant au total des garanties en couverture de crédits bancaires pour un montant global de 15,3 millions €, permettant ainsi à 32 entreprises d’ac-céder à des crédits bancaires pour un montant qui représente quelque 32 millions € de crédits.

Jean-Pierre Di Bartolemeo : « Malgré un contexte économique difficile, la plupart des garanties accordées l’ont été en couverture de lignes de crédits accordées par les banques en vue de financer des contrats spécifiques à l’exportation et dont la plupart à destination de pays émergents. Ce constat confirme l’importance de nos entreprises wallonnes à développer leurs exportations vers ces pays porteurs et dont l’effet de la crise est moins important qu’en Europe et où les investissements restent soutenus. »

Les autres domaines d’intervention de la Sofinex n’ont, l’an dernier, pas non plus été en reste : financement direct en légère augmentation par rapport à 2010 (11 dossiers pour un montant de 2,8 millions € représentant des investisse-ments de 13,4 millions €) et important soutien des exportations directes (notam-ment vers les pays émergents) avec 50 dossiers acceptés pour un total de dons de 12,9 millions € représentant des contrats potentiels pour nos entreprises wallonnes de quelques 32 millions €.

Les invests : des outils financiers de plus en plus importantsJean-Pierre Di Bartolomeo insiste aussi sur le rôle important joué par les invests wallons en matière financière, « L’ effet de levier n’est plus à démontrer. Ainsi, l’entreprise nouvellement créée, en phase de développement, de transmis-sion, d’innovation ou d’exportation par exemple, pourra bénéficier d’une inter-vention d’un Invest, sous forme de capital ou de prêts (qui peuvent être sans garan-ties). L’Invest pourra financer un bâti-ment, des équipements, une croissance à l’étranger, de l’immatériel (brevet, licence, etc.), ou du besoin en fonds de roulement. » Au cours des dernières années, les activités des invests n’ont cessé de croître, dépassant les 100 millions € de décisions d’investissements en 2011 pour un total de 285 interven-tions.Et le président du comité de direction de la Sowalfin de conclure : « Au travers toutes ces actions, toutes ces interven-tions, toutes ces filiales, la coupole des PME se pose plus que jamais en outil contracyclique efficace au bénéfice de l’activité économique wallonne, de la création de richesses et d’emplois. »

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Les langues ciblées métier au cœur de la politiquebruxelloise de développementDans le cadre du “New Deal” bruxel-lois pour la formation, une première concrétisation a pu voir le jour à l’au-tomne dernier avec l’inauguration, au cœur de la capitale, du nouveau bâtiment de Bruxelles Formation dédié principalement aux formations en langues ciblées métier.

La formation professionnelle et celle des jeunes en particulier est un enjeu majeur pour Bruxelles. Au printemps 2011, la Région bruxelloise signait avec les partenaires sociaux un “New Deal” visant à offrir une formation profes-sionnelle satisfaisante et adaptée aux besoins des entreprises. L’ob-jectif est bien sûr de battre en brèche le chômage, qui touche un jour sur trois dans la capitale de l’Europe, en misant sur la formation professionnelle. Parti-cularité de ce New Deal que son arti-culation autour de cinq domaines : l’al-liance emploi-environnement (soit la

construction durable dont le poten-tiel est estimé de 3 à 5.000 emplois),le développement international (et le tourisme), le secteur horeca, le secteur non-marchand, les secteurs innovants ainsi que les métiers du patrimoine, eux aussi en pénurie en Région de Bruxelles-Capitale.

Une première concrétisation pour le New Deal bruxelloisPar cet engagement, le gouvernement bruxellois s’est donc assigné l’objectif de relever rapidement le niveau de qualifica-tion des demandeurs d’emploi. Quelques mois après la signature de cet accord, Bruxelles Formation a inauguré voici trois mois un nouveau bâtiment qui accueille principalement Bruxelles Formation Langues.

La localisation du bâtiment au 22-25 boulevard Bischoffsheim, soit en plein centre de Bruxelles, est très accessible pour les demandeurs d’emploi tout en donnant une grande visibilité à l’ap-prentissage des langues en Région bruxelloise et en permettant d’accroître encore davantage cette offre de forma-tion en langues ciblées métier.

Comme le rappellent les statistiques linguistiques de l’Observatoire de l’em-ploi, près de 90% des offres d’em-ploi reçues par Actiris requièrent une connaissance des deux langues natio-nales alors que seuls 8,6% des deman-deurs d’emploi inscrits chez Actiris disposent d’une bonne connaissance de l’autre langue nationale. Il est donc fondamental de favoriser le dévelop-pement de formations en langues et notamment de formations en langues ciblées métiers. « C’est la raison pour laquelle, dans le cadre du New Deal bruxellois, le gouvernement bruxellois a décidé de consacrer 2,370 millions € de manière récurrente au dévelop-pement de l’offre de formation via Bruxelles Formation dont 500.000 € pour le développement de formations

en langues orientées métiers. Ceci devrait permettre de former 1.156 demandeurs d’emploi par an », précisait lors de cette inauguration le ministre-président bruxel-lois Charles Picqué.

Bruxelles Formation Langues« Bruxelles Formation Langues, créé en 2005, connaît une croissance impres-sionnante. En 2008, elle formait 1.258 stagiaires. Notre objectif pour 2012 est d’atteindre 2.500 stagiaires sur l’année. De 2008 à 2012, l’offre de formation en langues est donc doublée », affirme Michel Peffer, directeur général de Bruxelles Formation.

Grâce à ce nouveau bâtiment et aux infras-tructures complémentaires que Bruxelles Formation occupe depuis septembre pour l’éco-construction à Neder-Over-Hembeek, plus de 6.600 m² de surfaces nouvelles sont dédiées à la formation en 2011.

« Les efforts concertés de la COCOF et de la Région, grâce au soutien accordé par le ministre-président dans le cadre du New Deal, ont permis de dégager un budget annuel complémentaire de 4 millions € pour la formation profession-nelle, rappelait pour sa part le ministre de la COCOF en charge de la Forma-tion professionnelle, Emir Kir. Demain, dans le cadre de la réforme de l’état et du refinancement de Bruxelles, nous escomptons également pouvoir bénéfi-cier de moyens supplémentaires et, en parfaite entente et complémentarité avec la Région, permettre à Bruxelles Forma-tion d’être le moteur de la formation professionnelle. Cette régie de Bruxelles Formation garantit une stratégie cohé-rente de développement de la formation professionnelle. Nous devons travailler ensemble pour apporter des solutions concrètes aux demandeurs d’emploi, renforcer leur capacité à s’insérer dura-blement sur le marché du travail et rencontrer ainsi les besoins de la société et de recrutement des entreprises. »

Le directeur de Bruxelles Formation Michel Peffer, le ministre Emir Kir et le ministre-prési-dent Charles Picqué à l’occasion de l’inaugura-tion de Bruxelles Formation Langues.

Bruxelles Formation, opérateur public de formationRégisseur public de la formation profes-sionnelle en Région de Bruxelles-Capi-tale, Bruxelles Formation aide les demandeurs d’emploi et les travailleurs à se qualifier dans un métier, se perfec-tionner dans une fonction ou se recon-vertir dans une autre profession. Elle offre également des formations pour les entreprises.

Plus de 200 formations sont mises en place chaque année dans ses diffé-rents centres de formation dans des secteurs aussi divers que la construc-tion, le nettoyage industriel, l’industrie, la logistique, les métiers de bureau et de services, les langues, le management et les TIC. Bruxelles Formation organise ces formations de manière autonome ou en collaboration avec les autres acteurs de la formation professionnelle : fonds sectoriels, opérateurs de l’insertion socio-professionnelle, enseignement de promotion sociale, etc.

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Avec InfoPME, Mons, le Centre et le Borinage misent sur les TICAu sein de l’IDEA, l’agence de déve-loppement économique de la région de Mons, du Borinage et du Centre, Info-PME développe notamment une série d’actions-pilotes et une veille managériale autour des TIC. Tout profit pour les entreprises de la zone visée et leur développement en termes de richesses et d’emplois.

Un acteur phare du développement localCréée en 1995 à des fins d’animation économique au sens large du terme, InfoPME, tel est désormais son nom depuis presque 4 ans, est au service des PME de sa région par le biais de plusieurs actions :

✏ conseils pratiques, ateliers d’infor-mation montés autour de sujets so-cio-économique concrets avec des intervenants professionnels,

✏ identification des aides disponibles pour le développement des entre-prises et accompagnement dans le montage des dossiers pour l’obten-tion de celles-ci.

✏ accompagnement dans l’utilisation des nouveaux vecteurs de commu-nication et de développement que constituent Internet et, plus large-ment, les outils multimédia.

Les TIC, tout naturellement, sont au cœur de la réflexion d’Info-PME. « Dans le cadre du programme opérationnel européen “Convergence 2007-2013 », nous organisons cette année encore une action-pilote autour de deux thèmes :

1. Une veille managériale TIC axée sur l’audit de site web

2. L’utilisation professionnelle des ré-seaux sociaux

Le tout est agrémenté d’un mix sensibili-sation/conseil en matière d’e-commerce.

Notons à ce sujet une fructueuse collabo-ration avec l’Agence Wallonne des Télé-communications (AWT) dans le cadre de la charte E-TIC et le Club PME 2.0 », explique Stéphane Courrier, Gestionnaire des projets Internet /Multimédia à Info-PME.

Audit de sitesAu-delà, dans un contexte de veille mana-gériale TIC, Info-PME propose également à 25 entreprises issues de sa région ses compétences pour réaliser un audit complet de leur site Internet.

« C’est à travers sa mission de sensibili-sation aux TIC, qu’Info-PME utilise l’outil de diagnostic en ligne réalisé par la so-ciété TagExpert en collaboration avec le centre de formation Technocité, explique Patrice Thiry, Premier Conseiller de la cellule InfoPME. Une fois l’audit réalisé, l’entreprise reçoit un rapport d’analyse incorporant des pistes de solution(s) pour l’amélioration du site. »

L’utilisation professionnelle des réseaux sociaux« La question actuelle pour une PME n’est pas : Est-ce que je dois être présent sur les réseaux sociaux ? mais bien : Comment optimiser ma présence sur les réseaux sociaux ?…Et c’est dans cette optique que nous voulons aider les entreprises du Centre, de Mons et du Borinage, à travers notre mission de sensibi-lisation des PME à l’usage des TIC» InfoPME proposera gratuitement à une grappe d’entreprises des ateliers pratiques et/ou un accompagnement spécifique en matière d’utilisation des réseaux sociaux à des fins profession-nelles. L’impact que ces actions auront eu sur les entreprises participantes sera alors mesuré pour diffusion auprès du plus grand nombre». Explique Stéphane Courrier

Les aides TIC wallonnesEn outre, de manière plus traditionnelle, Info-PME se fait aussi le relais des dispo-sitifs d’aides TIC de la Wallonie.

Des incitants TIC qui se composent de trois volets : création d’un site e-business, agrément des RENTIC et prime à l’engage-ment d’un de ces RENTIC.

Lorsqu’elles désirent créer un site de type e-business, les PME wallonnes font en effet l’objet d’un incitant régional appré-ciable sous la forme d’une prime qui correspond à 50% du coût de réalisation (avec un seuil minimal d’investissement de 5.000 € et un plafond d’intervention de 15.000 €).

Mais comme implémenter l’e-business dans une entreprise ne s’improvise pas, la Wallonie a décidé d’agréer ce qu’elle a dénommé des “RENTIC”, soit des gestion-naires de projets e-business.

Ces RENTIC, donc, se mettent au service des entreprises désireuses de se doter d’un outil d’e-business. Leur rôle est multiple : aider la PME à définir ses besoins en matière d’e-business, réaliser le cahier des charges du site, superviser la réalisation de celui-ci, aider la société à mettre en place tout ce qui a trait aux TIC dans son environnement direct. « Ici aussi, la prime est substantielle puisqu’elle couvre 80% de la rémunéra-tion brute du RENTIC, avec un maximum de 5.000 € par mois et pour une durée de 3 mois minimum à 1 an maximum. »-----------Site Web : www.info-pme.be Facebook : www.facebook.com/infopme Twitter: @InfoPMEYoutube: www.youtube.com/caeidea Scoop it!: http://www.scoop.it/infopme

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MIPIM Awards 2012 : deux projets de la SDRB nominés, et un wallonTrois projets belges, dont deux menés sous l’égide de la SDRB, sont en lice pour décrocher un des pres-tigieux MIPIM Awards le 8 mars à Cannes.

Chaque année au début du mois de mars, Cannes accueille le Marché international des professionnels de l’immobilier, mieux connu sous le nom de MIPIM. Lors de ce rendez-vous, les MIPIM Awards récom-pensent les meilleurs projets immobiliers dans 8 catégories distinctes.

La police et la danse réunis à Charleroi !Cette année, le jury a retenu deux projets belges, dont un en Wallonie : celui de l’hôtel de police et Charleroi Danses, qui est l’œuvre des architectes Atelier Jean Nouvel et MDW Architecture et qui concourt dans la catégorie “Best Futura Project”.

« L’objectif est de donner à la police une image publique et accessible et d’ou-vrir le site vers la ville, expliquent ses promoteurs. Une tour conique de vingt étages sur 75 mètres sera visible de différents endroits de la ville. Cette tour sera la première tour passive de Belgique et l’une des premières du monde. A ses côtés, le centre d’arts Charleroi Danses sera relié à la tour par une vaste espla-nade publique ouverte. »

Deux projets portéspar la SDRBAu niveau bruxellois, ce sont donc deux projets qui ont été nominés par la grand-messe cannoise de l’immobilier.

Deux projets portés par la Société de développement pour la Région de Bruxelles-Capitale (la SDRB, bras armés des autorités bruxelloises en matière d’immobilier, de rénovation urbaine et de développement économique endo-gène), qui n’en est pas à son coup d’essai au MIPIM puisque, en 2010, le projet ICAB avait été nominé dans la catégorie “Immeuble de bureaux rénovés” (soit un incubateur dessiné par l’architecte Karel

Lowette et accueillant des spin-off spécia-lisées dans le domaine de l’ICT) et qu’elle avait même remporté un MIPIM Award quelques années plus tôt dans la caté-gorie “Développement résidentiel” pour le projet “Jardin des Fonderies”. Dans le cadre de ce projet, les fonderies Nestor Martin situées à Molenbeek-Saint-Jean avaient été reconverties en logement. L’ancien bâtiment industriel, revu par le bureau d’architectes Atelier d’art urbain, abrite désormais 54 appartements.

Lavoisier, le cachet industriel etla modernité au service des entreprisesPremier projet bruxellois nominé (dans la catégorie “Best Industrial & Logistics Development”, le bâtiment Lavoisier a été réalisé avec le concours de Assar Archi-tects. Il consiste en la rénovation d’un ancien bâtiment industriel situé à Molen-beek, utilisé pendant de longues années par la British American Tobacco.

« De nouvelles circulations verticales, dont deux ascenseurs visibles le long de la façade avant, ont permis de garder le cachet industriel du bâtiment tout en lui donnant la flexibilité d’utilisation requise par la demande des occupants de ce type d’immeuble, explique la SDRB, porteuse du projet. La création d’un parking paysager a également permis d’améliorer l’environnement de tout un quartier tout en permettant des extensions futures sur le site de manière à créer un outil évolutif pour les entreprises venant s’installer sur le site. »

Le bâtiment a été rénové selon les prin-cipes du développement durable avec un indice K de 42 et un indice E de 65. Aujourd’hui, il développe 13.900 m² de surfaces pour des activités économiques.

“Midi-Suède” :éminemment passifSecond projet bruxellois nominé aux MIPIM Awards 2012 (catégorie “Best Residential Development”) que celui de

“Midi-Suède”, situé près de la gare du Midi et signé Urban Platform, le premier ensemble de logements passifs initié par le secteur public à Bruxelles.

Cet ensemble passif est bien intégré au niveau urbanistique. « Lorsqu’on oriente son regard vers la gare du Midi avec ses immeubles de bureaux de moyenne hauteur, Midi-Suède dévoile de grandes baies horizontales. Si on regarde dans la direction opposée, vers le tissu urbain historique composé de petits immeubles, le bâtiment laisse apparaître des petites loggias verticales qui réinterprètent les fenêtres en saillie. Ce projet offre donc une double perception urbaine : elle fait écho à la fois à la ville moderne et histo-rique », explique-t-on à la SDRB.

En outre, Midi-Suède est un exemple en termes de développement durable : il comprend en effet 30 logements qui répondent parfaitement aux normes de durabilité et de passivité.

En excellente compagnieComme chaque année, le jury des MIPIM Awards s’est réuni toute une journée pour délibérer en complète autonomie. Ses membres ont examiné plus d’une centaine de projets, achevés ou à venir, pour sélectionner trois finalistes par catégorie, les plus remarquables par leurs qualités techniques et architectu-rales. Cette année, la diversité géogra-phique des projets offre un panorama exceptionnel du marché mondial. Près de cinquante pays sont ainsi représentés tels que le Vietnam, l’Uruguay, l’Espagne, la Serbie, le Kazakhstan, l’Argentine, le Brésil, la Chine, la Suède, les Pays-Bas, ou encore les Etats-Unis et bien sûr, coco-rico !, le plat pays qui est le nôtre.

Nos trois réalisations nationales ont été nominées en excellente compagnie, y côtoyant des projets prestigieux tels que le nouveau centre de production de McLaren Production Centre signé par Foster+ Partners (au Royaume-Uni) ou l’imposant ensemble résidentiel “Reflec-tions at Keppel Bay” dessiné par Daniel Libeskind à Singapour.

Midi-Suède, le premier ensemble de loge-ments passifs initié par le secteur public à Bruxelles © Urban Plateform

Le bâtiment Lavoisier, anciennement occupé par la British American Tobacco © Assar Architects & Marc Detiffe

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François Fornieri, fondateur et admi-nistrateur délégué de la société Mithra Pharmeceuticals, a été désigné Manager de l’année 2011 par le magazine “Trends-Tendances”. Une étape supplémentaire dans le cursus de rêve de ce biochimiste liégeois de 49 ans, qui a reçu son prix des mains du nouveau Premier ministre Elio Di Rupo, avec qui il partage des origines italiennes et modestes ainsi qu’une inébranlable volonté d’aboutir.

Après les frères John et Eric Mestdagh, c’est donc le Liégeois François Fornieri, patron de Mithra Pharmaceuticals, qui a décroché le titre de Manager de l’année 2011 de Trends-Tendances, titre partagé, pour la partie néerlandophone du pays, avec Duco Sickinghe, CEO de Telenet.

Une pilule contraceptive générique et innovanteS’il ne fallait peut-être citer qu’un chiffre pour faire comprendre le succès de

Mithra Pharmaceuticals, c’est celui de 160 millions, soit le nombre de pilules contraceptives vendues par la société rien qu’en Belgique. « Une femme sur trois qui prend une pilule contracep-tive dans notre pays choisit une pilule Mithra », souligne Eric Poskin, porte-parole de la spin-off de l’ULg.

C’est en 1999 que se créait Mithra Parmaceuticals à l’initiative du Pr Jean-Marie Foidart et de l’ancien directeur marketing de la firme pharmaceutique Schering François Fornieri.

Devant la frilosité de la direction de Sche-ring face au développement de pilules contraceptives génériques innovantes suggéré par François Fornieri, celui-ci fonde donc Mithra, avec aujourd’hui un succès assez insolent qui s’est construit par étapes successives : installation des produits maison dans la gamme féminine OTC (soit les produits de comptoir, non soumis à prescription), développement dès 2004 des produits génériques, et, de-puis l’an dernier, des produits innovants.

« En 2010, nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 14 millions € (le double de celui de 2006), avec un bénéfice de 5 millions, et ce en nous concentrant sur quatre champs thérapeutiques : la contra-ception et la fertilité, la ménopause et l’ostéoporose, la sphère utéro-vaginale ainsi que les cancers féminins », insiste le fondateur et administrateur-délégué de Mithra.

Estelle, la pilule contraceptive miracle« Nous ne comptons vraiment pas nous arrêter en si bon chemin, poursuit le CEO. Nous comptons énormément sur notre pilule Estelle pour développer notre business. Estelle est une pilule contra-ceptive qui ne provoque pas les lourds effets secondaires induits par la plupart de ses consœurs et qui est même béné-fique pour la santé. » Ce qui devrait se révéler comme un authentique “block-buster” débarquera chez tous les gynéco-logues et dans toutes les pharmacies de la planète dès 2015.

François Fornieri (Mithra), Manager de l’année 2011

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Hainaut DéveloppementUn maître-mot : le service !En province de Hainaut, l’agence de développement de l’économie et de l’environnement, Hainaut Développe-ment se multiplie littéralement sur tous les terrains lorsqu’il s’agit d’of-frir ses services à valeur ajoutée aux agriculteurs, aux pouvoirs locaux, aux écoles et aux citoyens, sans oublier sa première cible “histo-rique” : les entreprises. Rapide passage en revue des actions les plus concrètes mises en œuvre en la matière par cet acteur-pivot du déve-loppement régional.

Informer au mieux les entreprises hainuyères afin que celles-ci puissent aborder leur environnement de travail dans les meilleures conditions : telle est sans conteste l’une des missions de Hainaut Développement.

Deux ouvrages éminemment pratiquesC’est dans ce cadre que va de sortir de presse l’édition 2012 du “Carnet de route des marchés publics”, un guide on ne peut plus fonctionnel qui permet à toute entreprise, quelle que

soit sa taille, de mieux connaître les arcanes et réglementations (diverses mais aussi évolutives) qui régissent les marchés publics. « C’est un ouvrage qui se veut avant tout efficace pour ses lecteurs, insiste d’emblée Lionel Bonjean, directeur de Hainaut Développement. Il présente sous forme de questions/réponses des informations pertinentes et directement applicables sur tous les aspects de la question : participation, attribution, exécution, pratiques inter-dites, etc. »

Dans la même veine éditoriale, mais plus ciblée, soulignons aussi la sortie récente du très utile “ Vade-mecum des formalités à accomplir par un entrepreneur belge qui se rend en France pour un chantier de construction de moins de 6 mois”.

« Cet ouvrage s’adresse à tout entrepre-neur belge du secteur de la construc-tion qui envisage de développer ses acti-vités en France, reprend le directeur. Les différentes formalités à accomplir pour travailler en France y sont développées : matières fiscale, sociale; TVA, assu-rances, marchés publics,… »

Tous à Futurallia 2012, à Lille !Parmi les événements-phares de l’année 2012 de Hainaut Développement, il faut sans aucun doute noter la tenue du forum international Futurallia à Lille du 27 au 29 juin prochain.

« Bien que ce forum de la PME dédié au partenariat interentreprises en soit à sa 17e édition, c’est la première fois qu’il se déroulera à Lille, intervient le député provincial Gérald Moortgat, président de Hainaut Développement. Il s’agit assuré-ment d’une réelle opportunité pour nos entreprises hainuyères qui, nous l’es-pérons, participeront nombreuses à ces journées de rendez-vous d’affaires se déroulant à deux pas de chez elles. »

Événement international reconnu, Futu-rallia regroupe chaque année pas moins de 800 PME issues de partout dans le monde et tous secteurs confondus pour des rendez-vous de 30 minutes, indivi-duels, personnalisés et préprogrammés avec les interlocuteurs de leur choix.

Des ateliers pour les asblOn le sait, ces dernières années, les régle-mentations applicables aux asbl se sont fortement précisées. Or, un nombre impor-tant d’asbl sont au cœur du développement (économique, environnemental, culturel, sportif, citoyen,… ) des territoires.

Hainaut Développement n’a pas oublié ces structures en leur proposant à Mons durant tout le premier semestre 2012 un cycle d’ateliers pratiques organisés à chaque fois en matinée et conclus par un lunch convi-vial.

En cours, ce cycle propose encore 8 rendez-vous on ne peut plus utiles à desti-nation des responsables d’asbl, organisés chaque fois un vendredi.

02/03 La comptabilité des asbl

09/03 Les conditions de travail dans les entreprises relevant de la commis-sion paritaire 329 pour le secteur socio-culturel

16/03 Les congés (politique, parental, adoption, maternité,… )

23/03 Les nouveautés issues de la nouvelle réglementation relative aux marchés publics

20/04 Les obligations formelles, essentielles, dans le chef de l'employeur, lors de l'engagement et pendant l'exécution du contrat

27/04 L’impôt des sociétés ou l’impôt des personnes morales ? Que choisir pour votre asbl ?

04/05 La liquidation d’une asbl

11/05 Quelles assurances pour les asbl ?

Infos pratiques sur :

www.hainaut-developpement.be/inscription

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« Partenaire de longue date, le Hainaut s’est régulièrement distingué au fil des éditions avec une délégation de PME parmi les plus importantes, poursuit le président. L’édition lilloise ne devrait dès lors pas déroger à cette règle ! »

Le Nord de la France, en effet, constitue le premier marché étranger qu’abordent traditionnellement les PME hainuyères, proximité géographique et langue obli-gent. « Nul doute que le forum Fututallia organisé à Lille devrait leur permettre de trouver des partenaires réceptifs à leur savoir-faire et qu’en découleront des échanges transfrontaliers fructueux », assure Lionel Bonjean.

Tavola, grand-messe du secteur alimentaireComme le prouve cette participation à Futurallia, Hainaut Développement est adepte des foires et salons où elle peut représenter, en propre ou via les entre-prises hainuyères, l’excellence entrepre-neuriale développée dans sa province.

Membre du consortium wallon Enterprise Europe Network, Hainaut Développement incite ainsi ses PME liées au secteur agroalimentaire à participer à Tavola 2012, qui se déroulera du 11 au 13 mars prochain. Organisé tous les deux ans à Kortrijk Xpo, Tavola est un forum d’af-faires tout à fait unique où se rencontrent pas loin de 20.000 acheteurs de la distri-bution alimentaire et des organisations de restauration venant du Benelux, du Nord de la France et des pays limitrophes. « Cette année encore, la Province de Hainaut (par notre biais) et plusieurs opérateurs belges et français ont décidé d’unir leurs forces et leurs compé-tences afin de mettre en place à Tavola, dans le cadre du projet CTE GO-KMO/Centre transfrontalier des entreprises-Programme InterregIII, un stand collectif d’entreprises belges et françaises du secteur alimentaire, reprend Lionel Bonjean. D’une superficie de 500 m², ce “Village gourmet transfrontalier” accueillera une trentaine de PME de la zone frontalière, dont une majorité de hainuyères. »

Et toujours dans le cadre de Tavola 2012, Enterprise Europe Network et Hainaut Développement offrent aux PME, start-ups, porteurs de projets et autres centres de recherches du secteur alimentaire de participer, le lundi 12 mars, aux rendez-vous d’affaires “Food Business Meetings 2012”. Lionel Bonjean : « Il s’agit de rendez-vous individuels préprogrammés ciblés et destinés tant aux exposants qu’aux visiteurs de Tavola. En fonction de votre profil et du type de coopération que

recherche la PME, il lui suffira de sélec-tionner dans un catalogue online les entreprises qu’elle souhaite rencontrer et un planning de rendez-vous sera généré au départ de ses choix. »

La Journée transfrontalière de l’énergie durable,le 10 maiUn autre secteur visé par les services de Hainaut Développement est celui, parti-culièrement prometteur, des énergies renouvelables. C’est à l’attention des entreprises qui y évoluent que l’agence organise au parc scientifique Initialis de Mons, le jeudi 10 mai prochain de 10 à 18h, la Journée transfrontalière de l’énergie durable, basée sur des ateliers en matinée et des rencontres d’affaires B2B durant l’après-midi.

« L’objectif de cet événement est de favo-riser les échanges d’expériences et les découvertes de nouvelles technologies de part et d’autre de la frontière et de déve-lopper des accords de partenariat inte-rentreprises au niveau transfrontalier dans le domaine de l’énergie durable », poursuit Lionel Bonjean. Les secteurs touchés sont particulièrement larges : solaire, biomasse, éolien, géothermie, hydroénergie, efficacité et bilan énergé-tiques, énergie et bâtiment, éco-construc-tion, performance énergétique des bâti-ments, solutions carbone, filière bois,…

Le Hainaut, le vent en poupe !On le voit, Hainaut Développement n’a de cesse de jouer son rôle d’aiguillon de l’économie locale. Une économie qui, malgré la crise mondiale que nous connaissons, a réappris à relever la tête et pour laquelle les perspectives sont assez souvent prometteuses, ainsi que le confirment les derniers chiffres dispo-nibles.

Des chiffres que, ainsi qu’à son excel-lente habitude, Hainaut Développe-ment a décidé de rendre publics par

l’édition de sa brochure “La Province de Hainaut en quelques chiffres - 2012” qui fait, comme chaque année, le point sur l’évolution économique et sociale de la province, donnant ainsi une vision précise de l’évolution de la province à l’aide des chiffres statistiques. « Un choix a néces-sairement été opéré parmi les données disponibles pour caractériser la situation économique et sociale hainuyère, insiste encore le président Gérald Moortgat.Les renseignements fournis entendent rendre une image des tendances au moyen de données portant sur la période la plus récente. Toutes ces informations facilitent la lecture des séries statistiques reprises dans les tableaux. Tantôt les propos complètent les graphiques, tantôt ils les expliquent. »

À noter aussi que, en parallèle, Hainaut Développement a publié un dépliant reprenant une série de tableaux chiffrés sur le même sujet.

Une autre manière de se rendre compte, avec Hainaut Développement, de toutes les potentialités présentées par cette terre naturelle d’entreprise et de succès que représente la province de Hainaut.

Hainaut Développement en quelques motsAgence de développement de l’éco-nomie et de l’environnement de la Province de Hainaut, Hainaut Déve-loppement est au cœur du dévelop-pement de sa province, durement marquée par les crises successives comme on le sait mais riche d’un potentiel et d’un futur tout à fait remarquables.

Avec ses 70 agents, elle œuvre au quotidien dans le développement, la promotion et la valorisation d’ac-tivités liées au développement territorial durable de la province de Hainaut, à son économie, à son environnement et à son agriculture dans une perspective d’expansion et de diversification.

La qualité des services, très divers, qu’elle peut rendre au tissu écono-mique et à la population hainuyère est unanimement reconnue et d’ailleurs couronnée depuis 2009 par la certification ISO 9001:2008.

Infos : www.ha inaut -deve loppement .be0800 15 [email protected]

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Ethias : des solutions informatiques performantes au service des entreprisesBientôt centenaire, Ethias est une vieille dame qui a su renouveler ses charmes en permanence au point d’être devenue l’un des assureurs leaders dans notre pays. Initialement dédiée uniquement aux administrations publiques et à leurs fonctionnaires, Ethias a marqué le secteur belge de l’assurance en s’ou-vrant également aux particuliers et aux entreprises. À destination de ces dernières, plusieurs services à haute valeur ajoutée ont été mis en œuvre, notamment en matière d’informatisa-tion. L’Extranet d’Ethias, tout particu-lièrement, permet par exemple la trans-mission “on line” des déclarations, avec un taux de plus de 95% pour les décla-rations d’accidents du travail : un gain de temps et de sécurité pour tous les assurés, à commencer par les entre-prises.

Ethias et l’informatique, c’est une histoire qui roule, et depuis très longtemps. « Notre attention “naturelle” pour les développe-ments IT s’est notamment traduite par la création d’une filiale spécialisée, NRB, qui pointe aujourd’hui parmi les leaders du secteur belge, par le développement en

interne depuis les années 80 d’une infor-matique de gestion performante et effi-ciente, ou par le lancement, en 1998 et à l’intention des collectivités et des entre-prises, d’Extranet, le premier système de gestion et de communication électro-nique du monde de l’assurance », précise la Cellule Projets d’Ethias.

Un outil réellement unique sur le marchéIncontestablement, l’Extranet d’Ethias doit être considéré comme l’un des outils performants du monde belge de l’assu-rance en matière d’informatique ouverte aux clients.

« Système de gestion à la fois personna-lisé et sécurisé, cet outil est accessible 24h24 n’importe où puisqu’il vous suffit d’une connexion Internet pour pouvoir l’utiliser, explique le département IT de l’assureur. Utilisant la technologie web, son utilisation est des plus simples et particulièrement conviviale. Les entre-prises, notamment, en sont devenues de fervents adeptes, d’autant plus que

la sécurisation des données est totale : avant toute utilisation, il s’agit de s’iden-tifier via un code d’accès personnalisé. »

Fait unique sur le marché, cet applicatif concerne un panel complet des branches d’assurance vie et non-vie, à savoir aussi bien les produits IARD (Accidents du travail, Auto, Responsabilité civile, Accidents scolaires, Accidents corpo-rels, Incendie et Tous risques) que les services de pension.

« De ce fait, il appartient au client de moduler comme il l’entend, en fonction de l’organisation de ses services, l’accès aux différentes branches d’assurance souscrites auprès du groupe Ethias, et ce aussi bien quant à la visibilité des contrats souscrits qu’en ce qui concerne l’accès aux sinistres gérés pour son compte. »

En perpétuelle évolutionOutil de communication particulière-ment performant, l’Extranet d’Ethias est également un véritable outil de gestion puisqu’il permet aux assurés d’accéder

Parmi les autres grandes avancées en matière d’informatique et de service aux assurés, l’AssurCard occupe une place à part pour l’assureur. Il s’agit d’une carte personnalisée fournie directement par Ethias à chacun de ses assurés soins de santé et qui remplace la “déclaration pour inter-vention soins de santé” qu’il faut compléter lors de chaque entrée à l’hôpital.

Aujourd’hui, ce sont plus de 850.000 assurés qui bénéficient de cette carte. « Celle-ci leur permet, grâce aux bornes installées dans plus de 185 hôpitaux du pays, de déclarer près de 65% de nos sinistres tout en bénéfi-ciant, sauf exclusion détectée par le

système, d’un système de tiers payant. De la sorte, ces assurés ne doivent plus verser d’acompte lors de l’entrée à l’hôpital. »

Mais, ici encore, Ethias a voulu que cette application soit multi-produits. « C’est pourquoi nous avons, en acci-dents du travail, mis en place grâce

au réseau informatique AssurCard, un système de facturation électronique qui traite aujourd’hui environ 25.000 factures par an, évitant ainsi au patient tout débours. Bientôt, il sera même possible d’effectuer sa déclara-tion d’hospitalisation depuis chez soi, grâce à un nouveau développement informatique. »

AssurCard :

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en temps réel à leur portefeuille d’assu-rances et de suivre en permanence l’évo-lution des sinistres que la société traite pour leur compte. « Il leur permet égale-ment de gérer leur prévention grâce aux applicatifs – tels qu’Acceval – mis à leur disposition. Il contient également une documentation particulièrement riche et, dernière nouveauté, il offre un accès gratuit à la banque de données Pinakes qui reprend les coordonnées des acteurs impli-qués dans toutes les administrations du pays mais aussi dans le secteur social et non marchand. »

Recherchant en tous points la plus grande efficacité, les applications infor-matiques d’Ethias n’en demeurent pas moins en évolution permanente, ce qui permet à l’entreprise de rencontrer les attentes de ses clients, voire d’en précéder certaines. « Nous n’en voulons pour preuve que le succès rencontré par la dernière fonctionnalité majeure mise en place sur notre Extranet. En effet, le nouvel applicatif de gestion des flottes assurées en Omnium missions a d’ores et déjà drainé plus de 122.000 opéra-tions depuis sa mise en production, ce qui témoigne d’un réel intérêt de la part de nos clients. Quant à l’applicatif Ease-vent, qui permet aux organisateurs d’évé-nements de s’assurer on-line jusqu’à la veille de leur manifestation, il a généré à ce jour plus de 500 demandes d’infor-mation ayant abouti à la conclusion de plus de 400 contrats. Cette dernière fonc-tionnalité a d’ailleurs reçu le trophée Decavi 2011 de l’Innovation, et nous n’en sommes pas peu fiers. Enfin, dans les toutes prochaines semaines, les fonction-nalités de l’Extranet assurance de groupe seront étendues à l’ensemble de notre portefeuille. »

La maîtrise de tout risque d’erreurAu-delà, l’Extranet d’Ethias permet aussi une gestion plus efficace des sinistres par le seul fait de la transmission élec-tronique des données. « Par le passé, nos assurés nous communiquaient déjà leurs déclarations de sinistres et toute infor-mation nécessaire à la gestion de ceux-ci. Seulement, ils le faisaient par cour-rier et nous devions encore intégrer ces données dans nos systèmes informa-

tiques, ce qui prenait du temps et pouvait générer un risque d’erreur. Aujourd’hui, grâce aux applicatifs que nous avons mis à leur disposition, nous leur avons simplifié le travail du fait de l’aide en ligne dont ils bénéficient, mais nous avons surtout accéléré considérablement la gestion de leurs dossiers – et donc l’octroi des indemnités – tout en élimi-nant les risques d’erreur d’encodage ou d’égarement de pièces importantes. »

Le système se révèle en outre particu-lièrement “vert” puisque l’utilisation de l’électronique réduit l’utilisation de papier, et donc l’empreinte environne-mentale de l’entreprise, ce qui s’inscrit pleinement dans la politique de déve-loppement durable proactive voulue par Ethias. Par exemple, en 2011, ce mode de communication a permis d’éviter l’envoi de 110.000 lettres dans le cadre de la gestion des accidents du travail.

Une série d’applicatifs “maison”Pour emblématique qu’il soit, l’Extranet d’Ethias ne constitue qu’un exemple parmi d’autres du remarquable savoir-faire informatique de l’entreprise, un

know-how qui débouche sur des solutions intégrées dont les éléments interagissent entre eux.

« Prenons l’exemple des accidents du travail. Grâce à Extranet, c’est plus de 95% des déclarations de sinistres qui nous parviennent par voie électronique. Comme ces déclarations sont intégrées directement dans nos systèmes, toute une série d’applicatifs prennent le relais et, du fait de l’automatisation des tâches les plus simples, accélèrent et améliorent le service aux assurés tout en permettant à nos gestionnaires de se consacrer à la tâche la plus importante, l’accueil et le conseil à nos assurés. »

Au nombre de ces applicatifs, il faut citer le réseau informatique permettant de mandater les médecins-conseils et de récolter leurs conclusions, les calculs automatiques de réserve sur la base de ces dernières, le système de gestion auto-matisé des recours, l’envoi électronique des informations vers les services médi-caux des assurés du secteur public et enfin AssurCard (voir encadré), un outil lui aussi hyperperformant et qui ne cesse d’évoluer.

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Jean-François Heris, futur patron des patrons wallonsVoici quelques jours, le conseil d’ad-ministration de l’Union wallonne des entreprises a désigné Jean-François Heris président et CEO d’AGC Glass Europe comme futur président de l’UWE. Il succèdera au Liégeois Jean-Pierre Delwart (Eurogentec) à l’au-tomne prochain.

Futur président de l’UWE, Jean-Fran-çois Heris est tout sauf un inconnu dans le cercle fermé des grands managers wallons.

Une grande figure du monde verrier wallon et mondialNé en 1961, Jean-François Heris est ingénieur civil de l’Université libre de Bruxelles (ULB), un cursus prolongé par un programme de gestion avancée à l’Uni-versité d’Harvard (USA). Son nom est

surtout connu depuis 2007, moment où il devient président et CEO d’AGC Glass Europe (ex-Glaverbel), branche euro-péenne du premier producteur verrier mondial, le Japonais AGC Glass Company.Entré à Glaverbel en 1986 comme ingé-nieur de production à l’usine float de Moustier (Belgique), Jean-François Heris en devient le directeur en 1996. Il entre en 2002 au comité exécutif en tant que vice-président, Manufacturing & Enginee-ring. Il sera notamment responsable de la construction de Glaverbel Klin, première usine russe jamais construite en site propre par un verrier occidental. En 2005, il est nommé Chief Operations Officer de Glaverbel. Depuis 2008, il est le seul diri-geant non japonais à occuper un poste exécutif (Senior Executive Officer) au sein du groupe AGC.

En dehors d’AGC, son engagement pour l’industrie verrière se marque par la

présidence de la Fédération de l’indus-trie du verre (FIV), qu’il assume depuis 2008, ainsi que, depuis 2010, par son mandat de Chairman de “Glass for Europe”, la fédération européenne des producteurs de verre pour la construc-tion, l’automobile et les transports.

Son attachement à défendre le monde industriel, notamment en terre wallonne, l’amène par ailleurs à présider GreenWin, le pôle de compétitivité dédié aux techno-logies environnementales, dont AGC a été un ardent protagoniste. Préoccupation qu’il relaie par sa présence au bureau de l’Union wallonne des entreprises et au sein du comité de direction de la Fédéra-tion des entreprises de Belgique (FEB).

Désigné à l’unanimitéLe président en exercice de l’Union wallonne des entreprises Jean-Pierre Delwart (administrateur-délégué d’Eu-rogentec, l’ancienne spin-off de l’Uni-versité de Liège devenue un acteur de format mondial du secteur des biotech-nologies) se réjouit de ce choix, tant un soin particulier a été apporté à la procé-dure qui a conduit à ce choix et au cours de laquelle les 120 membres du CA ont pu s’exprimer, soit à travers leur candida-ture, soit à travers leur avis ou leur vote : « Conformément aux statuts, le comité de nominations composé des anciens présidents actifs, de l’actuel président et du premier vice-président a présenté, à l’unanimité, la candidature de Jean-François Heris à notre conseil d’adminis-tration. Après examen confidentiel des candidatures, il en avait privilégié une, sur base de critères très précis définis précédemment. Il est alors rapidement apparu que la candidature de Jean-Fran-çois Heris bénéficiait d’un très large soutien. Cela s’est d’ailleurs vérifié, puisque c’est à l’unanimité qu’il a été choisi par l’ensemble des administra-teurs. »

La passation de pouvoir se déroulera lors de la prochaine assemblée générale annuelle de l’UWE, à l’automne 2012, date à laquelle l’actuel président achè-vera son mandat de trois ans.

Une start-up wallonne lauréate du prix Swift 2012Le Jodoignois Frédéric Le Roux, co-fondateur de Bip-Bip Systems, s’est vu décerné des mains de Lázaro Campos, CEO de Swift, le prix Swift qui récompense les projets rapprochant la technologie et les gens.

La société Bip-Bip Systems a développé le Bip-Bip SmartDriving, un moyen de transport personnel durable combinant le co-voiturage, les TIC, des outils de télécommunication et des services de micro-paiement.

Le système, alliant différentes tech-nologies émergentes ou à la pointe, s’appuie sur un logiciel qui enregistre et relie les offres et les demandes en temps réels et les communique direc-tement via une plateforme en ligne. Cela permet une utilisation flexible pour les conducteurs et les passagers qui pourront s’en servir à tout moment. Le Bip-Bip SmartDriving sera dispo-

nible dans un premier temps pour les employés des entreprises partenaires du projet pour la réalisation de la phase pilote. L’objectif est de rendre à terme ce mode de co-voiturage accessible à un large public d’utilisateurs privés.

Ce système a, en ce mois de février, été couronné par le prix Swift, accordé par le fonds (géré par la Fondation Roi Baudouin) et la société éponymes dans le but d’attribuer un prix de 50.000 € à un projet de qualité, belge ou néerlan-dais, qui contribue à créer ou renforcer des liens entre les gens par une appli-cation innovante de la technologie.

10 à 20% de véhicules en moins !

« Grâce à la technologie, on peut réduire de 10 à 20% le nombre de véhi-cules sur les routes et faire de chaque conducteur un acteur de la mobilité », a expliqué à la presse Frédéric Le Roux, le jeune patron jodoignois dont la toute jeune société, actuellement à la recherche de développeurs, compte bien commencer à démarcher les entre-prises avant de proposer son système, cette année encore sans doute, aux particuliers.

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Les Spring Meetings de la SPI, c’est le 9 mai à FrancorchampsDepuis 2009, l’agence de développe-ment économique pour la province de Liège SPI organise une journée de rendez-vous interentreprises person-nalisés baptisée “Spring Meetings”. Devenu incontournable en 3 éditions seulement, cet événement se tiendra cette année, dans une version plus ciblée et donc encore plus effi-cace, à Francorchamps le mercredi 9 mai, en prélude à l’inauguration, le soir même, de l’incubateur pour les entreprises du secteur automobile.

Le matching préprogrammé entre entre-prises à l’occasion d’une journée spécia-lement dédiée à cet effet est désor-mais un grand classique des entreprises qui désirent élargir leur réseau et nouer aisément des contacts potentiellement générateur de contrats. La SPI, l’agence de développement économique pour la province de Liège, ne déroge pas à la règle, elle qui s’est dotée depuis 2009 de ses propres “Spring Meetings”.

Un reciblage bienvenuOrganisée une première fois à Herstal, cette journée de rendez-vous personna-lisés d’une vingtaine de minutes a depuis fait étape à Eupen et à Modave. Cette année, c’est la région verviétoise qui sera mise à l’honneur le mercredi 9 mai, à Francorchamps très précisément. Un lieu naturellement sexy dont le charme sera encore accru par l’inauguration, en fin de journée, du nouvel incubateur aux lignes assez futuristes que la SPI réservera, à deux pas du mythique circuit, aux entre-prises du secteur automobile. « Tous les participants aux Spring Meetings seront bien entendu invités à cette inaugura-tion », assure André Pierre, coordinateur de l’événement au sein de la SPI.

Toujours soucieuse de coller au mieux aux attentes des entreprises, la SPI a cette fois fait légèrement évoluer le concept des Spring Meetings, ceux-ci étant désormais uniquement réservés aux entreprises présentes dans les parcs gérés par l’agence et aux clients de celle-ci, histoire de rendre ces rendez-

vous (plusieurs centaines à chaque fois) encore plus efficaces.

Une recette quasi inchangéeHormis ce recentrage stratégique, la recette des Spring Meetings reste, vu leur succès, identique. L’entreprise s’inscrit en ligne et règle son inscription (100 €) avant d’accéder à un catalogue on-line et de compléter son profil. Ensuite, la PME consulte la liste des participants, solli-cite en ligne un rendez-vous avec les entreprises qui l’intéresse. Elle reçoit ensuite un mail précisant son planning de rendez-vous. Et, le jour J, c’est la suite de rencontres en face-à-face avec les entre-prises sélectionnées durant une vingtaine de minutes.

Et ça marche ? Il faut le croire puisque, bon an mal an, c’est plus d’une centaine de contrats qui sont annoncés signés dans les semaines suivant ces Spring Meetings, de nombreux autres demeurant par contre ignorés des organisateurs.

La Société wallonne de finan-cement et de garantie des peti-tes et moyennes entreprises,SOWALFIN, a été mise en placepar le Gouvernement wallon,pour favoriser la création et ledéveloppement des PME/TPEen Wallonie par la mise à dis-position d’outils financiers spé-cifiques et adap-tés. Il s’agit d’unesociété anonymed’intérêt public.Les procédures detraitement desdossiers sont sim-ples et rapides etréduisent aumaximum lesd é m a r c h e sadministratives. m

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Société wallonne de financement et de garantie des petites et moyennes entreprises

13, avenue m. destenay - 4000 liège

tel > 04/ 237 07 70

fax > 04/ 237 07 57

e-mail > [email protected]

internet > www.sowalfin.be

A celles-ci, s’ajoute la mise en place de nou-veaux produits financiers visant à répondre à desbesoins non satisfaits par le marché tels que:- Plateforme de cession/reprise d’entreprises viala SOWACCESS

- Système de garantie partielle aux BusinessAngels

- Appui au financement des activités interna-tionales des PME wallonnes via de la SOFINEX

- Renforcement du capital des sociétés de cautionnement mutuel via de la SOCAMUT

- Financement de la filière bois- Système de garantie partielle pour les bateliers- Soutien aux “spin offs” et “spin-out”wallonnes

- Mesure destinée à faciliter l’accès auxmicro-crédits pour les TPE

autres produitsautres produitsautres produits

Les activités financières de basede la SOWALFIN sont actuellement au nombre detrois:- L’octroi de garanties en

couverture de financementsbancaires.

- Le cofinancement via l’octroide prêts subordonnés.

- Le capital à risque et le financement haut de bilan parl’intermédiaire des Invests.

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Un taux exceptionnel de remiseà l’emploi et plus de 50.000 heuresde formation à des travailleurs pour Talenteo

Égidio Di Panfi lo, président de Talenteo, peut être fi er des résultats 2011 de son centre de formation paritaire et sectoriel

Centre de formation paritaire (syndi-cats/patronat), sectoriel (les fabri-cations métalliques) et ciblé (les employés, techniciens et cadres) actif sur les provinces de Liège et Luxembourg, Talenteo peut présenter un bilan 2011 en tout point remarquable, avec notamment plus de 50.000 heures dispensées à des travailleurs actifs et avec un taux de réinsertion de 75 à 100% pour les demandeurs d’emploi. Une réus-site qui ne pourra qu’encore être renforcée à l’avenir avec l’arrivée dans l’équipe du vice-recteur de l’ULg Albert Corhay.

Permettre une meilleure adéquation entre l’offre et la demande de main-d’œuvre qualifiée : tel est l’objectif prioritaire du centre de formation paritaire Talenteo. « Une mission d’autant plus essentielle que, d’une part, notre région compte un nombre bien trop important de deman-

deurs d’emploi et que, de l’autre, les acteurs économiques ne peuvent que déplorer une pénurie parfois drama-tique dans certaines fonctions », insiste Égidio Di Panfilo, président de Talenteo et par ailleurs secrétaire général du SETCa Liège.

Entre 75 et 100% des demandeurs d’emploi remis à l’emploiÀ la fois paritaire (suite à un partena-riat entre le monde syndical – SETCa et CNE – et patronal – via Agoria), secto-riel (s’adressant uniquement au secteur des fabrications métalliques) et ciblé (les employés, techniciens et cadres des provinces de Liège et de Luxembourg, qu’ils soient actifs ou demandeurs d’em-ploi), Talenteo est reconnu, depuis plus de 20 ans maintenant, comme un centre de formation réellement qualifiante au service du développement régional. Au fil

du temps, il s’est attiré la confiance de centaines d’entreprises de toutes tailles, qu’il s’agisse des grands noms du bassin industriel liégeois (Techspace Aero, CMI, Magotteaux, la FN, BEA, EVS,… ) ou de très nombreuses PME performantes (TDS Office Design, Soudobeam, Ortmans, Mockel,… )

Fin de l’année dernière, le conseil d’ad-ministration de Talenteo s’est réuni afin notamment d’effectuer le bilan de l’année écoulée. « Un bilan une fois de plus extrêmement positif, se réjouit le directeur Lucien Ortegat. Ainsi, au niveau des 132 demandeurs d’emploi formés en 2011, c’est entre 75 et 100% d’entre eux qui, selon les formations suivies, ont pu être remis à l’emploi. » Un taux tout bonnement exceptionnel pour les obser-vateurs extérieurs.

Travailleurs actifs : les langues et l’informa-tique ont la coteEt du côté des travailleurs actifs en entre-prise, la satisfaction est également plei-nement de mise : un millier de stagiaires issus d’une grosse centaine d’entreprises liégeoises et luxembourgeoises ont ainsi suivi les formations, multiples et parfai-tement adaptées aux besoins du marché (puisque très souvent composées avec lui), de Talenteo.

« Outre des formations techniques liées à la productique, à la micromécanique, à l’aéronautique,… , il faut constater que les besoins les plus criants des entre-prises demeurent liées aux langues (plus de 200 formations dispensées cette année à plus de 500 stagiaires venus de plus de 50 entreprises différentes) et à l’informatique (qui représente 14% de notre programme) », constate encore Égidio Di Panfilo.

Le vice-recteur de l’ULgAlbert Corhay en renfortPour relever les défis qui sont les siens, Talenteo (longtemps connu sous le nom de CFPE, pour Centre de formation et de perfectionnement pour employés des fabrications métalliques des provinces de Liège et de Luxem-bourg) dispose d’une équipe enthou-siaste et particulièrement active au service de sa région.

Ainsi, son conseil d’administration est composé du président Égidio Di Panfilo (secrétaire général du SETCa Liège-Huy-Waremme), du secrétaire permanent de la CNE Liège Gérard Loyens, du directeur adjoint d’Agoria

Liège-Luxembourg Alain Sadzot et du directeur général d’Agoria Wallonie-Luxembourg Thierry Castagne, égale-ment président de Technifutur, dont Talenteo constitue le partenaire le plus important en heures de formation sous-traitées.

« Notre équipe vient encore d’être renforcée par l’arrivée à l’assemblée générale d’un fi n connaisseur des entre-prises et de l’entrepreneuriat en région liégeoise en la personne du Pr Albert Corhay, premier vice-recteur de l’Uni-versité de Liège, professeur de comp-tabilité et de fi nance à HEC-école de gestion de l’ULg. Nul doute qu’il pourra nous apporter toutes ses compétences, en matières fi nancières notamment », assure le directeur de Talenteo Lucien Ortegat.

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����Le bureau INTERCESSION fête en cette année 2012 ses 25 ans d’acti-vité dans le courtage et le conseil en transmission d’entreprises.

Didier Goormans, son associé gé-rant, Expert-consultant P.M.E., agent immobilier agréé I.P.I., conseil agréé au BECI et à la Région wallonne - SPW aides à la consultance, a rédigé et édité un livre basé notamment sur son expérience constituée de plu-sieurs centaines de consultations et missions dans la cession ou l’ac-quisition d’entreprises en société ou en personne physique de 1 à 49 personnes et de tous secteurs d’ac-tivité.

Son ouvrage a pour objectif de présenter et d’expliquer les éléments et les rouages essen-tiels de la transmission d’entreprises, soit en mots simples, soit avec le langage approprié conformément aux principes économiques, éthiques et légaux qui s’appliquent dans ce domaine.

Il y est question d’économie, mais aussi de droits, d’engagements, d’obligations ou de désirs liés à des valeurs humaines car ce sont des hommes et des femmes qui entreprennent avec leurs compétences, leurs qualités et leurs ressources.

Voici, en bref, la table des matières suivant la préface et l’introduction :

1. Notions économiques, juridiques, sociales: Qui est concerné, que signifi e céder ou acquérir? Puis-je vendre mon entreprise, peut-il céder ses parts? A quel moment se transmet une entreprise?

2. La transmission d’un fonds de commerce: La défi nition, les principes, la composition, la convention de cession, l’évaluation, la valorisation, les aspects fi scaux, etc.

3. La transmission d’une entreprise en société: Les modes de transmission, la cession de titres, les sociétés, la convention de cession, l’évaluation, la valorisation, les aspects fi scaux, etc.

4. Comment se déroule une transmission avec succès? Qui peut m’aider ou m’informer?

L’enjeu sociétal est énorme. Selon les écono-mistes, les entreprises dont les petites forment la grande majorité sont la source principale de la création de richesses et d’emplois:

leur continuité ou leur transmission est donc primordiale.

Le livre traite plus de la cession, acquisition à des tiers plutôt que la transmission dite patrimoniale ou successorale sans l’exclure car certains principes restent les mêmes. En effet, les successeurs de notre époque sont de moins en moins familiaux, mais plutôt dans le milieu professionnel et relationnel et souvent bien au-delà d’où l’utilité de faire appel à un professionnel.

Il s’agit d’un véritable manuel pratique qui s’adresse non seulement au plus grand nombre de (futurs) dirigeants ou indépendants, mais aussi aux personnes qui s’intéressent à la transmission des petites entreprises, notamment les ban-quiers, les étudiants et les enseignants, les investisseurs ou les professionnels du conseil et du chiffre.

Plus de détails sur le site web : www. intercession.be

Infos et Editions26,avenue de la Galaxie B-1410 WaterlooTél. 0032 (0)2-351.43.43Fax [email protected]

« Céder ou acquérir une entreprise avec succès »Un livre utile, nécessaire ou indispensable

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Didier GoormansExpert-consultant P.M.E.Agent immobilier agréé I.P.I.Membre et conseil agréé BECI

Conseil agréé Région wallonne - SPW aide à la consultanceAssocié gérant sprl DGC-Intercession

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Pour la 7ème année consécutive, ce concours national récompense les initiatives en faveur de l’environne-ment, de l’économie d’énergie et du changement climatique. Il s’adresse à tous les Belges.

En 2011, Derbigum a remporté le Bu-siness Sustainable Development Award pour sa fabrication de DERBIPURE®, la pre-mière membrane d’étanchéité blanche réfl é-chissante composée de produits naturel.Chef de fi le dans l’industrie de l’étanchéité, cette éco-innovation aura un impact envi-ronnemental global important et représente un exemple à suivre en matière d’innovation verte.

Participez au Prix belgede l’Energie et de l’Environnement 2012

Vous aussi vous avez une réalisation ou un projet qui se distinguent dans le domaine de la protection de l’environnement et/ou de l’économie d’énergie ?Inscrivez-vous et remportez comme Derbigum l’un des 13 Prix.

Que vous soyez un citoyen, une entreprise, une association, une école, une ville ou commune, inscrivez-vous dès à présent sur www.eeaward.be et renvoyez votre dossier pour le 03 avril 2012 au plus tard.

Information Nathalie Nicosia +32(0)4 221 58 68

Monsieur le Ministre Paul Magnette remettant le Prix à la direction de Derbigum

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Les 10 propositionsde FREE

Wallonie-Bruxelles : l'occasion à ne pas manquer

pour lever les freins au développementdes synergies entre les deux régions

Wallonie-Bruxelles : « une occasion à ne pas manquer », pour la fondation Free

Brochure téléchargeable sur www.freefondation.be

La fondation “Free pour entreprendre”, qui réunit de grands patrons wallons et bruxellois, vient d’émettre 10 proposi-tions pour lever les freins au dévelop-pement des synergies entre les régions wallonne et bruxelloise.

Au cours des dernières années, plusieurs études ont été réalisées sur les synergies entre Bruxelles et la Wallonie. « Dans le contexte des négociations institution-nelles que la Belgique connaît, l’accéléra-tion de la croissance à terme de dix ans devient cruciale », souligne d’emblée la fondation Free.

Interdépendanceset collaborationsSes administrateurs ont estimé, voici plus d’un an, qu’il était de leur responsabilité de demander à quelques-uns des plus éminents professeurs d’économie des diverses universités francophones de se

pencher sur les nombreuses études déjà réalisées en vue d’en faire une synthèse et de dégager quelques propositions concrètes. « Il ne s’agit pas de prendre part au débat institutionnel mais bien de souligner les interdépendances et colla-borations potentielles dont le cadre juri-dique doit impérativement tenir compte », soulignent ces managers de haut niveau.

Cette étude porte exclusivement sur les synergies entre la Région bruxelloise et la Wallonie ; elle n’aborde donc pas les synergies que ces régions peuvent déve-lopper avec la Région flamande ni le rôle moteur que peuvent avoir d’autres pôles wallons comme Liège et son Euregio, Arlon et Luxembourg ou Tournai-Courtrai-Lille par exemple. Les auteurs se disent par ailleurs conscients du fait que l’hin-terland de Bruxelles se situe autant au nord qu’au sud et que le développement de la Région wallonne ne repose pas entièrement sur Bruxelles.

« Toutes les études réalisées au cours des dernières années, que ce soit par des centres d’étude universitaires, par des bureaux privés ou publics ou par des cabinets de consultants, sont sans appel : Bruxelles a besoin de son hinter-land. Les accords institutionnels le recon-naissent mais encore convient-il de donner un contenu au concept de région métropolitaine. Notre document entend y contribuer, insiste le CA de la fondation. Bruxelles est le principal moteur écono-mique de la Wallonie, avec un rayon-nement qui s’étend non seulement au Brabant wallon, mais aussi au Hainaut et à la province de Namur. Une vision commune ne peut donc qu’être à l’avan-tage des deux régions. »

Les propositions qui figurent dans ce rapport n’ont pas, selon ses promoteurs, la prétention d’être les priorités abso-lues : elles doivent toutes être abordées dans un esprit de complémentarité entre les régions.

Les 10 (+ 1) propositions de la fondation FreeCinq propositions ont le capital humain comme toile de fond : dans la société de la connaissance, il faut s’attacher à lever tout obstacle d’ordre organisationnel ou adminis-tratif qui freinerait un contact naturel et régu-lier entre Bruxelles et la Wallonie.

1) Accentuer les collaborations entre les universités.

2) Développer les relations entre le tissu industriel wallon et les services localisés à Bruxelles.

3) Mettre en commun les moyens dévolus au secteur TIC.

4) Renforcer la coopération sociale et économique.

5) Améliorer la visibilité des deux régions sur le plan international.

Cinq autres propositions ressortent de la thématique transport-mobilité.

Une mobilité fl uide est en effet une condition nécessaire au développement économique.

6) Considérer le développement du secteur wallon de la logistique comme stratégique pour la crois-sance de Bruxelles.

7) Développer l’aéroport de Charleroi, tout bénéfice pour Bruxelles.

8) Mettre à l’étude le grand contourne-ment sud de Bruxelles.

9) Améliorer la circulation interne du Brabant wallon

10) Faciliter la vie des navetteurs vers Bruxelles.

Une dernière proposition est formulée en guise de conclusion.

11) Construire un plan d’ensemble cohé-rent et l’inscrire dans une vision à long terme.

Il n’est pas concevable que des obstacles purement techniques constituent un éteignoir au développement de projets économiques entre la Wallonie et Bruxelles.

Des synergies doivent être mises en place de manière volontariste.

Les Wallons doivent «investir» Bruxelles, formi-dable socle pour leur propre développement économique.De manière symétrique, les Bruxellois doivent se rendre compte que leur croissance écono-mique passe par la Wallonie.

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Wallonie-Bruxelles :

l'occasion à ne pas manquer

pour lever les freins au développement

des synergies entre les deux régions

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Il est malheureusement dans notre environnement industriel de nombreux métiers en pénurie. Des métiers manuels mais aussi des profi ls intel-lectuels, parmi lesquels les ingé-nieurs. C’est afi n de pallier ce défi cit que le Contact Cercle Industriel Indus-tries (CCII) de l’Ecole polytechnique de Louvain (UCL) organise chaque les Jour-nées de l’industrie qui regroupent plus de 80 entreprises souhaitant recruter des ingénieurs civils, bio-ingénieurs ou étudiants en sciences informa-tiques. La prochaine édition aura lieu du 27 février au 2 mars : ne tardez pas à inscrire votre entreprise !

Les Journées de l’industrie, rebapti-sées “JI” par ses nombreux adeptes, sont organisées depuis plus de 30 ans, trois décennies durant lesquelles des centaines d’entreprises se sont présen-tées à leurs futurs collaborateurs, des milliers d’étudiants ont découvert les multiples facettes tantôt de leur premier

employeur, tantôt d’un partenaire profes-sionnel tantôt de produits et services.

Louvain-la-Neuve,“nid d’ingénieurs”Chaque année 95% des étudiants ingé-nieurs civil, bio-ingénieur et sciences informatiques de dernière année se doivent d’y participer, car ils sont conscients de la superbe opportunité qui leur est offerte sur leur campus de Louvain-la-Neuve.

Ce salon constitue une opportunité unique de rencontrer des jeunes ingé-nieurs puisque plus de 40% des ingé-nieurs francophones sortent de l’UCL. C’est donc l’endroit désigné pour toute entreprise souhaitant engager !

Cette année, le salon a lieu du 27 février au 2 mars dans le hall Sainte-Barbe à Louvain-la-Neuve, directement au cœur des auditoires des ingénieurs, vous assu-rant ainsi une visibilité maximum.

Une organisation en deux tempsCes journées sont organisées en deux temps :

✏ le forum, du 27 février au 2 mars : durant 5 jours, les entreprises parti-cipantes ont l’occasion de présenter leurs produits et services, leur orga-nisation, ce qu’elles attendent d’un Ingénieur et les perspectives qu’elles offrent ;

✏ Les interviews, le vendredi 2 mars : une journée entière pour rencon-trer individuellement les étudiants, répondre à leurs questions, découvrir leur personnalité, sonder leurs inten-tions et motivations.

Inscriptions et informations supplémen-taires via [email protected]. www.ccii.be

Recrutez vos ingénieurs aux Journées de l’industrie

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On ne peut plus tendance, le coworking !Après le monde anglo-saxon, Berlin (comme on va le voir) et la France, le coworking est en train d’envahir Bruxelles et la Wallonie. Le “cowor-king”, c’est ce système astucieux qui offre aux travailleurs indépendants la possibilité de louer un bureau à la journée dans des espaces de travail partagés et ouverts à tous. Berlin, ses 180.000 créatifs et sa quinzaine de “coworking spaces”, fait office de laboratoire européen de cette petite révolution du monde du travail. Et de tels espaces, adaptés à la situation belge, sont de plus en plus promis dans notre pays, ainsi qu’on le verra aussi dans l’article suivant.

Un réalisateur grisonnant est absorbé par la lecture d’un scénario, tandis que deux tables plus loin, une artiste peintre et un jeune créateur de start-up ont le nez plongé dans leurs ordinateurs portables. Dans ce café berlinois du très touristique quartier Mitte, le mot de passe pour se connecter à Internet est scotché sur le comptoir, et des multiprises traînent sous les tables: les trois quarts des clients boivent leur café face à un laptop, un iPad ou un bloc-notes.

Le Sankt Oberholz est depuis son ouver-ture en 2005 le repaire favori des travailleurs indépendants qui fuient la solitude de leur appartement. « Autre-fois, c’était le seul café où l’on pouvait apporter son ordinateur sans que tout le monde vous regarde bizarrement », explique Ansgar Oberholz, le patron. Pour être sûrs d’avoir une bonne place, certains clients sont déjà là le matin quelques minutes avant l’ouverture, à 8 heures.

Berlin, paradis des coworkersD’autres préfèrent aller dans les cowor-king spaces. Benedict Schlepper-Connolly a 25 ans, il est compositeur et critique musical. Depuis un an, il vit entre Dublin

et Berlin, et vient souvent travailler à Betahaus, le plus grand lieu dédié au coworking de la capitale allemande, avec 150 places réparties sur 2.000 m² d’open space.

Il a opté pour le forfait Flex Desk de 12 jours. Pour 79 €, il peut surfer sur Internet, se servir de l’imprimante, de la photocopieuse et du fax, et passer ses coups de fil sans que personne à côté ne rouspète.

« A la maison, on a toujours la possibi-lité de faire autre chose, il n’y a pas de frontière entre vie personnelle et profes-sionnelle. J’aime aller au travail, sortir de chez moi », explique le jeune homme.

Betahaus a été créé par une poignée de jeunes créatifs allemands en 2009 à Kreuzberg, un des quartiers branchés de la ville, et a aujourd’hui une filiale à Hambourg et bientôt à Cologne. On peut y louer un bureau à partir de 12 € la journée, et 129 € le mois.

Les deux tiers de ses coworkers ont opté comme Benedict pour des forfaits flexibles. Les autres louent toujours le même emplacement, une table, voire une pièce : « Ils peuvent laisser leurs affaires, avoir une boîte aux lettres, une clef pour venir quand ils le souhaitent, louer une salle de conférence, ou même bénéficier des conseils d’un juriste ou d’un comp-table », explique Madeleine von Mohl, 29 ans, une des fondatrices de Betahaus. Comme dans une banale entreprise, en somme, mais dans laquelle il n’y aurait que des indépendants.

C’est quoi, un coworker ?Berlin est depuis quelques années le terreau idéal du coworking en Europe. Le concept, né aux États-Unis au début des années 2000, semble répondre aux besoins de la “kreative Klasse” : plus de 180.000 Berlinois qui travaillent dans le secteur de l’économie créative et cultu-relle, recouvrant des domaines aussi

variés que les technologies, le design, l’architecture, la communication,...

Plus de la moitié des créatifs sont travailleurs indépendants ou à la tête de leur propre entreprise, et trouvent dans ce nouveau mode de travail une alterna-tive à leur salon, à la bibliothèque ou au café.

« Les gens viennent là pour structurer leur quotidien, faire la différence entre travail et temps libre », analysent cinq étudiants en communication de l’Univer-sité d’art de Berlin UDK, qui, réunis sous le nom de Debüt, mènent depuis six mois un travail de réflexion autour du cowor-king.

La plupart des coworkers affirment que depuis qu’ils ne travaillent plus chez eux, leur productivité s’est nettement améliorée.

A quoi ressemble le coworker-type ? «C’est un homme de 34 ans, il program-mateur, développeur ou designer Web et travaille en freelance », explique Carsten Foertsch, responsable du magazine consacré au coworking deskmag.com, qui a réalisé récemment un sondage auprès de 661 de ses adeptes dans le monde. Selon lui, l’Allemagne compte près de 60 lieux où l’on peut louer un bureau à la journée, et 3.000 coworkers, ce qui fait d’elle le pays européen où le coworking est le plus répandu. La France est encore à la traîne, avec seulement une quinzaine d’établissements, comme la Cantine à Paris ou le Comptoir numérique à Saint-Étienne. Et la Belgique, douvement mais sûrement s’y lance elle aussi, à Bruxelles d’abord, en Wallonie ensuite, où un premier appel à projets vient de désigner ses lauréats.

Réseautons, réseautons !La plupart des coworking spaces berli-nois sont de petite taille, ils proposent en moyenne une trentaine de places, de manière à favoriser les échanges entre

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coworkers. Car on fréquente avant tout ces lieux pour développer son réseau professionnel, s’enrichir au contact des autres, dans un climat de brainstorming favorable à l’éclosion des idées.

Comme le graphiste et développeur web Ben Müller, 29 ans, qui vient presque chaque jour travailler au Wostel, ouvert en janvier : « J’ai rencontré beaucoup de gens ici, un traducteur allemand-anglais, un jeune qui développe une app pour iPhone. Peut-être qu’on sera amenés à travailler ensemble un jour. »

Le succès du coworking en Allemagne est aussi peut-être à chercher dans le fait que l’idée de communauté n’est pas un vain mot dans un pays où la colocation est très répandue chez les jeunes adultes et où ceux qui travaillent en freelance n’ont pas attendu l’arrivée de ce phéno-mène pour créer des bureaux partagés.

Mais ces derniers peuvent coûter jusqu’à trois fois plus cher et nécessitent un engagement sur la durée. Les travailleurs indépendants aux revenus irréguliers trouvent donc dans ces nouveaux lieux une solution adaptée à leur insécurité financière, qui leur permet de retourner travailler à la maison les mois où les rentrées d’argent sont faibles.

Loin d’être une simple mode, le coworking en dit long sur notre société en quête de nouvelles formes de solidarité, et semble être un miroir tendu au monde du travail d’aujourd’hui: toujours plus flexible, nomade, et sans engagement.

Source : slate.fr

De plus en plus répandu à l’étranger où il fait preuve d’une belle efficacité en répondant à une vraie demande de la part de “nouveaux entrepreneurs”, le coworking, après avoir fait ses premiers pas à Bruxelles, prend donc du galon en Wallonie. En juin dernier, les autorités wallonnes avaient d’ailleurs lancé un appel à projets “Creative Wallonia/Coworking” afin de développer des expériences pilotes. Depuis novembre, les lauréats, au nombre de huit (et comme par magie habilement répartis sur tout le territoire wallon), sont connus.

L’objectif de l’appel à projets lancé par le ministre Marcourt était de mettre à la disposition des entrepreneurs, indépen-dants, travailleurs à domicile intéressés par une dynamique de travail collabo-rative dans un espace ouvert, des lieux adaptés, équipés, tout en leur fournis-sant les conseils, les orientations et l’as-sistance propres à faciliter le dévelop-pement de leur activité. Des espaces de coworking donc.

Un appel à projets fructueuxL’appel était ouvert à des structures publiques et para-publiques et privilégiait les partenariats public/privé. « Opérée par l’Agence wallonne des télécommu-nications (AWT), cette édition pilote a remporté un franc succès, avec une petite vingtaine de projets reçus et huit sélec-tionnés, se réjouit-on au cabinet Marcourt.

8 espaces wallons de coworkingsoutenus par les autorités

A Bruxelles, le coworking pousse comme des champignonsAvant de pénétrer en Wallonie, le concept du coworking a d’abord fait ses armes dans la capitale. « L’engouement pour cette nouvelle manière de travailler ensemble ressemble assez à celui rencontré il y a une quinzaine d’années par les business centers privés et autres centres d’entreprises (le plus souvent publics) qui proposaient à leurs locataires de partager adresse plus ou moins prestigieuse, maté-riel bureautique, services (de la secrétaire à la connexion Wifi) et salles de réunion, explique un busi-nessman bruxellois ayant en son temps bénéficié de ce type de struc-ture avant de voler de ses propres ailes et d’aujourd’hui envisager de créer lui aussi un espace de cowor-king. Il faudra d’ailleurs que les autorités s’emparent du dossier car je crains fort que, très rapide-ment, les business centers tradi-tionnels s’autodéfinissent tels des “coworking places” en n’en adop-tant malheureusement les principes fondamentaux. »

Quoi qu’il en soit, la tendance semble bel et bien s’emparer de

Bruxelles et de sa région. Sans pouvoir nous montrer exhaustifs, pointons tout d’abord le pionnier du concept dans la capitale : le “Hub Brussels” qui, à Ixelles, mise sur la convivialité qui fait tout le charme des espaces de coworking qui comp-tent à travers le monde. La philo-sophie du coworking y est poussée assez loin puisque, sans rejeter personne, le Hub Brussels s’adresse principalement aux acteurs de l’en-trepreneuriat social, se définissant, en anglais dans le texte, comme « a members space for people acting to create a better world ».

Dans la foulée, n’hésitons pas à mentionner le BetaGroup à Etter-beek, situé au sein de l’Arsenal et théoriquement dédié aux start-ups IT mais sans véritable exclusive, le convivial et modulable “Brus-sels Office” niché dans la verdure de Watermael-Boitsfort, l’espace Patchwork à deux pas de la gare du Midi ou “The Loft”, à Forest, qui se présente comme un espace de coworking doublé « d’un carrefour de compétences et de networking où les relations se créent et la colla-boration prend forme ». En plein dans le trend coworking en somme…--------Entre autres sources : www.ikki.be

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La sélection des projets lauréats n’a pas été aisée, tant les dossiers présentés étaient de qualité. Le jury, composé d’un dirigeant de grande entreprise, d’un fondateur de communauté d’entrepre-neurs, d’une fondatrice suisse d’espace de coworking, d’un animateur d’espace parisien et d’un entrepreneur, a néan-moins décidé de primer les huit projets qui répondaient davantage aux critères de l’appel, à savoir proposer un projet d’espace de coworking concret et inno-vant, s’inscrivant dans une perspec-tive viable et rentable, et s’appuyant sur une dynamique d’animation pleine-ment décloisonnée et agile, avec intégra-tion des dimensions de co-création et de collaboration. »

Localisés dans différentes provinces de Wallonie, les huit projets retenus proposent chacun, selon le cabinet, une approche spécifique du concept de cowor-king et déclineront une identité propre.

A Liège, Namur et Charleroi“La Forge”, localisée au centre-ville de Liège, sera structurée sous la forme d’un open-space de 30 bureaux et disposera de salles de réunion et d’espaces de détente. Cet espace, en création, propo-sera régulièrement à ses membres des activités permettant les rencontres et les échanges à la fois entre eux, mais aussi vers le monde extérieur (grand public, sociétés, milieu académique,… ) La Forge se veut à la fois un espace ouvert à tous et un espace de travail agréable et stimu-lant, permettant de baliser le chemin des idées vers leur concrétisation. Elle consti-tuera également une vitrine interactive des services et possibilités de développe-ment de projet en région liégeoise.

Dans la capitale wallonne, créer une communauté autour de valeurs parta-gées grâce à une politique d’animation dynamique et réceptive aux besoins des coworkers est le souhait exprimé par les porteurs du projet d’espace de cowor-king qui sera lancé au centre-ville en avril 2012. Offrant 30 postes de travail individuels dans une ambiance créative et collaborative, le projet sera mené par l’agence de développement économique BEP (Bureau économique de la province

de Namur), en partenariat avec des acteurs du développement économique, social et culturel : l’Infopôle, l’UCM, Job’in, la Ville de Namur et les FUNDP.Situé quant à lui à Charleroi, l’espace de coworking SwitchZone est soutenu et porté par de nombreux acteurs locaux, publics et privés, issus des mondes économique, technologique, social, de l’enseignement, de la formation et de la culture. Proposant à terme une capacité d’accueil de 500 m², l’espace sera un outil de référence comme vecteur d’idées et de projets nouveaux. Ses concep-teurs souhaitent y associer des concepts porteurs en matière de créativité et d’in-novation tels que “l’open innovation” et les “living labs”.

Des artistes comme des chercheurs universitaires ou des designersL’espace de coworking “Co-nnexion Mons” sera pour sa part fondé sur une approche pluridisciplinaire et coopérative. Indé-pendants, entrepreneurs, porteurs de projets, artistes, salariés, l’espace sera ouvert à tous ceux qui veulent travailler et échanger en rompant l’isolement induit par le travail à domicile. Co-nnexion sera, selon ses promoteurs, un lieu « où l’on travaille pour soi mais en communauté ». En quelque sorte, l’espace sera l’applica-tion dans la vie réelle de la philosophie des réseaux sociaux qui fourmillent sur le Net : on échange, on partage, on crée et on s’inscrit dans un réseau.

Et ce n’est pas tout : développé sur le terreau fertile d’innovation qu’est la ville de Louvain-la-Neuve, le “Louvain Cowor-king Space” sera établi dans les locaux du centre d’entreprise et d’innovation et bénéficie du soutien de nombreux orga-nismes de soutien aux start-ups. L’espace de travail ouvert permettra aux étudiants et chercheurs de l’UCL ainsi qu’aux entre-preneurs et travailleurs nomades de travailler collectivement. Il proposera un accompagnement et une approche utiles au développement de leur projet et favori-sera les échanges d’informations entre les membres de cette communauté innovante.

Inspiré par son voisin l’Escaut, l’espace tournaisien de coworking “Escot” propose-ra la particularité d’être dédié à deux thé-matiques dans lesquelles les partenaires justifient d’une expérience indéniable et d’une véritable expertise : le design et le développement durable. Développé par l’intercommunale de développement IDETA, un acteur clé sur le territoire de la Wallonie picarde et plus largement sur l’Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai, le projet vise la mise en place d’un espace pluriel de création, d’expérimentation et d’innovation ayant pour vocation la créa-tion d’un environnement propice à l’éclo-sion d’idées innovantes et de nouveaux projets.

A Seraing et La Louvière égalementAutre espace de coworking émergeant en région liégeoise, Cristal Hub est situé sur le site du Val Saint-Lambert à Seraing, Son gestionnaire, l’agence de développe-ment économique local Arebs, travaille depuis longtemps à la mise en réseau des acteurs économiques (entrepre-neurs, indépendants) et à leur anima-tion. Via ses différentes actions, l’Arebs a pu constater que le fait de rassembler ces acteurs a un effet positif sur leur dynamisme et leur créativité. L’espace de coworking permettra dès lors de maté-rialiser un lieu de rencontre propice aux échanges d’idées, d’expériences et de compétences.

Enfin, la ville de La Louvière accueillera “The Cowork Factory”, au sein du futur Business Innovation Center qui y sera développé par “La Maison de l’Entre-prise” (LME). The Cowork Factory propo-sera une vingtaine de postes de travail en open-space et toutes les commodités d’usage, avec un focus sur le coaching d’entreprise. Une solution d’accueil de starters et de porteurs de projet qui n’est actuellement pas proposée dans la région et qui présentera également l’avantage d’être moins onéreuse qu’un héberge-ment traditionnel.

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Palmares du Prix Zénobe 2011, dédié à l’Innovation technologiqueLe Prix Zénobe 2011 - Prix de l’Inno-vation technologique en Wallonie, a désigné pour lauréats 2011 la SA Comet Traitements de Châtelet et le Service des Matériaux polymères et composites de l’Université de Mons.

La remise des Prix Zénobe 2011 s’est déroulée le 24 novembre dernier devant un parterre de personnalités poli-tiques, entrepreneuriales, académiques, sociales,… wallonnes dans les locaux de Technifutur, implanté au cœur du Liège Science Park.

La recherche et l’innovation jouent un rôle essentiel dans le progrès écono-mique et social. Elles s’avèrent indispen-sables pour faire face aux défis auxquels la société est confrontée (le changement climatique, le vieillissement de la popula-tion, la mobilité, etc.) En Wallonie, il est essentiel de mettre en valeur nos poten-tialités et de montrer les enjeux liés à

une politique ambitieuse de soutien à la recherche et à l’innovation pour l’éco-nomie et la société.

C’est dans cet esprit qu’en 2005, un Prix de l’Innovation technologique a été lancé, résultat d’un partenariat entre la Wallonie, le Conseil économique et social de la Région wallonne (CESRW) et le Conseil wallon de la Politique scien-tifique (CPS). Cette initiative avait pour ambition de mieux faire connaître les réalisations des chercheurs et des entre-prises innovantes en Wallonie. Concrè-tement, il s’agissait de récompenser des entreprises wallonnes, qui, au cours des dernières années, avaient créé en Wallonie une activité nouvelle du fait de la valorisation des résultats d’une recherche menée dans la Région. Cette expérience a été renouvelée en 2007 et en 2009.

Dans le cadre du programme Creative Wallonia lancé par le Gouvernement wallon en vue de promouvoir la créati-vité, l’esprit d’entreprendre et l’innova-tion, les principes et objectifs du Prix de l’Innovation technologique ont été repris et intégrés dans le Prix Zénobe, suivant le prénom de l’inventeur wallon de la dynamo, Zénobe Gramme. Une nouveauté a été introduite à travers la création d’une catégorie dédiée aux unités de recherche universitaires et de haute école.

Le Prix Zénobe est un concours qui vise à donner une visibilité aux entreprises wallonnes innovantes, apte à exercer un effet d’entraînement sur d’autres entre-prises et à susciter des vocations auprès des jeunes. Il a également pour effet de mettre en exergue l’excellence du travail effectué par nos équipes de recherche et ses retombées dans la région.

Cette année, pour sa 4e édition, le Prix Zénobe a à nouveau rencontré un grand succès, avec plus de trente candidatures au total, preuve s’il en est de la dyna-mique innovative wallonne. Le choix du jury fut tout sauf simple pour désigner un lauréat dans chacune des deux catégo-ries (Entreprises et Unités de recherche) tant la qualité des dossiers était particu-lièrement patente.

Les lauréats 2011 des Prix Zénobe – Prix de l’Innovation technologique sont les suivants :

✏ catégorie Entreprises :la sa Comet Traitements, de Châtelet pour son procédé de valorisation des résidus fins de broyage de déchets métalliques.

Les deux autres nominés de cette caté-gorie sont :

• GreenWatt (Louvain-la-Neuve) pour sa technologie innovante de biomé-thanisation :

• StratiCELL (Gembloux) pour ses acti-vités innovatrices de caractérisation des produits destinés à entrer en contact avec la peau.

✏ catégorie Unités de recherche :

le service des Matériaux polymères et composites de l’Université de Mons pour son nouveau procédé de produc-tion continue de bioplastiques respec-tueux de l’environnement.Les deux autres nominés de cette caté-gorie sont :

• le Centre d’immunologie de l’Univer-sité de Liège (CIL) pour son implica-tion essentielle dans le programme Senegene de recherche des biomar-queurs immunologiques de la fragi-lité des seniors ;

• le service de Chimie physique EP/Microgravity Resaerch Center (MRC) de l’Université libre de Bruxelles pour sa technologie nouvelle de microscopie en holographie digitale.

Le Prix Zénobe résulte d’un partena-riat entre le Gouvernement wallon le Conseil économique et social de la Région wallonne et le Conseil de la Politique scientifi que ainsi que la Direction générale opération-nelle Economie, Emploi, Forma-tion, Recherche du Service public de Wallonie.

Il s’inscrit dans le programme Creative Wallonia lancé par le Gouvernement wallon. La cérémonie a eu lieu dans le cadre de la Semaine de la Créativité, qui se tenait du 21 au 28 novembre dernier.

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