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LE MUSÉE zadkinEUN ATELIER MUSÉE

OSSiP zadkinE

Ossip Zadkine est officiellement né à Vitebsk en Russie en 1890. Il passe son enfance à Smolensk avant d’être envoyé, en Angleterre, par son père, professeur de lettres classiques, en 1907. Il arrive à Paris à l’automne 1909. Il a vingt et un ans. Installé un temps à la Ruche, puis successivement rue de Vaugirard et rue Rousselet, il s’établit rue d’Assas en 1928. Il ne retournera jamais dans son pays natal. Ami d’Amedeo Modigliani, de Blaise Cendrars, de Max Jacob, de Henry Miller et de bien d’autres, Zadkine

acquiert, dès les années vingt, une dimension internationale. Exilé aux États-Unis pendant la seconde guerre mondiale, il développe une activité d’enseignement, qu’il poursuit à son retour à Paris en 1945 à l’académie de la Grande Chaumière et dans son atelier du 70 de la rue Notre-Dame-des-Champs. Zadkine est l’un des repré sentants majeurs de ce qu’André Warnod a appelé l’École de Paris.

Un plan détaillé du musée se trouve page 17

Le musée Zadkine a été créé par la Ville de Paris, en 1982, conformément à la volonté et grâce au legs de son épouse, Valentine Prax, artiste peintre. Lieu de mémoire et de charme, le musée est installé dans les ateliers et la maison où Zadkine vécut et travailla, pendant près de quarante ans. Rénové, en 2012, au plus près de l’esprit d’atelier, la pré-sentation de ses collections, a été repensée autour de la question de la matière pour faire dialoguer, sous la lumière des verrières, plâtres, terres, bois et pierres.

Ossip Zadkine dans son atelier rue d’AssasPhotographie Marc Vaux© MNAM Pompidou / musée Zadkine / Roger-ViolletPortraits d’Ossip Zadkine et de Valentine Prax© Véronique Koehler/Musée Zadkine

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MUSÉE zadkinE — les ateliers d’origine

L’atELiEr SOUS VErrièrE

C’est en découvrant cet atelier que Zadkine décida de s’établir rue d’Assas. Dans cet espace baigné de lumière sont présentées des œuvres datant des premières années de son installation à Paris. Ces pièces taillées dans des blocs de pierre laissés bruts pour les uns, telle la Tête héroïque, polis pour les autres, telle la Tête d’homme en marbre et diverses essences d’arbre, ont en commun d’avoir été travaillées en taille directe. Comme Modigliani, dont il fut proche, comme Lipchitz, comme Archipenko et bien d’autres Zadkine cherche, dans les années 1910-1920 une manière person-nelle de construire les formes. Tournant le dos à l’académisme encore dominant et à l’influence prégnante de Rodin, il puise dans l’archaïsme et le pri mitivisme

son goût pour la dispropor tion, l’ellipse et la simplification des plans.Composées tout en courbes et contre-courbes, ses œuvres de jeunesse, – l’Hermaphrodite, le Buste de jeune fille, les Vendanges, la Sainte famille – procè-dent d’un répertoire slave des formes. Leur syntaxe dit les racines russes de leur auteur ; la construction en plans à angle droit de la Tête aux yeux de plomb, de la Maternité, de Léda, son goût pour une synthèse élé mentaire des plans, ins-pirée de l’art africain et cycladique. L’aptitude à tirer parti des imperfections de la matière et en faire la richesse de composition sont communes à l’en-semble de ces blocs.

page de gauchePorteuse d’eau, 1923, bois de noyer, Buste de femme, 1914, mortier et pigments, Torse d’éphèbe, 1922, bois d’acacia. © Vincent Fauvel /MuséeZadkine / ADAGP, Paris 2014

Tête aux yeux de plomb, 1919, pierre calcaire, originellement incrustée.

© Véronique Koehler / Musée Zadkine / ADAGP, Paris 2014

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Tête héroïque, 1909-1910, granitMaternité, 1919, marbre partiellement teinté© Véronique Koehler /Musée Zadkine / ADAGP, Paris 2014

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MUSÉE zadkinE — les ateliers d’origine

L’ESPACE ATTENANT À LA MAISON

Au temps de l’installation de Zadkine, cet espace était, pour partie, à ciel ouvert. Il ne fut fermé que tardivement. Un ensemble de huit pierres calcaires, des années 1920-1930, y est présenté autour des thèmes de la musicienne et de la femme à l’oiseau, récurrents dans l’œuvre de Zadkine. Un grand plâtre polychrome représentant la figure d’une Rebecca, dite également Grande Porteuse d’eau, complète cet ensemble.Haute de près de trois mètres, cette figure remarquable, qui fut moulée, à la fin des années vingt, à même le bois de cormier dans lequel Zadkine la tailla, restitue avec une troublante précision fil de la matière et traces d’outils. Ce plâtre fut longtemps propriété du déco-rateur Nicolas Marc du Plantier.

Face à cette pièce, faisant écho à celle de la Porteuse d’eau en bois de noyer pré-sentée dans la première salle, La Belle Servante illustre l’adhésion de Zadkine, dans les années vingt, aux principes formels du cubisme. Se sentant « corseté » par ses règles réduisant la figure à une pure géométrie, Zadkine ne fut jamais un adepte radical de cette écriture. Il s’en détacha très vite, lui préférant la sim-plification archaïque des formes – ainsi que le montrent les Montants de cheminées présentés en fond de niche et celle d’un néo-classicisme tout en réminiscences antiques qu’illustre la grande Femme à l’oiseau à leur droite.

Rebecca ou La grande porteuse d’eau, 1927, plâtre peint

© Véronique Koehler / Musée Zadkine / ADAGP, Paris 2014

2Tête d’homme, 1923, pierre calcaire© Véronique Koehler/Musée Zadkine/ ADAGP, Paris 2014

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page de droite Rebecca ou La grande porteuse d’eau, 1927, plâtre peint, Porteuse d’eau, 1923, bois de noyer, Hermaphrodite, 1914, bronze© Véronique Koehler /Musée Zadkine / ADAGP, Paris 2014

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MUSÉE zadkinE — la maison

Tête de femme, détail, 1924, pierre calcaire, incrustation de marbre gris et rehauts de couleur© Véronique Koehler /Musée Zadkine / ADAGP, Paris 2014

La MaiSOn

Première pièce d’une enfilade de quatre, installées au rez-de-chaussée de ce qui fut la maison d’habitation de Zadkine et de Valentine Prax, cette petite salle sur jardin regroupe quatre œuvres des années vingt. Une Tête d’homme en granulite, un Personnage penché, et Formes féminines en pierre volcanique.Cet ensemble prolonge la sélection des pièces réunies dans la salle précé dente. À gauche, domine tout en noblesse, une Tête de femme en pierre calcaire provenant de l’appartement parisien de la décora-trice Eileen Gray. Celle-ci possédait, dans les années vingt, sous le nom de Jean Désert, une galerie, rue du Faubourg-Saint-Honoré, dans laquelle Zadkine exposa.

Cette tête hiératique porte la marque de l’influence de l’art égyptien, découvert par Zadkine au British Museum lors de son séjour à Londres en 1908. Elle illustre le recours, dans son œuvre sculpté, à des moyens graphiques – le trait et la cou leur entre autres – empruntés à son travail de dessi nateur.Les compositions intitulées L ’Accordéoniste et Formes féminines font écho, sur le mode cubisant, dans une version « au noir », à la Belle Servante, présentée dans la salle précédente.

3Vue du jardin, Tête de femme, 1924, pierre calcaire, incrustation de marbre gris et rehauts de couleur, Achat de la Ville de Paris

sur les fonds du legs Valentine Prax, 2009, ancienne collection Eileen Gray © Véronique Koehler /Musée Zadkine / ADAGP, Paris 2014

La MaiSOnpage de gaucheMaison et jardin à travers les verrières, Musée Zadkine, Paris© Véronique Koehler/Musée Zadkine/ADAGP, Paris 2014

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MUSÉE zadkinE — la maison

Torse de femme, détail, 1961, bois d’ébène© Véronique Koehler /Musée Zadkine /ADAGP, Paris 2014Torse violoncelle, détail, 1956 -1957, bois d’ébène© Véronique Koehler /Musée Zadkine /ADAGP, Paris 2014

La petite véranda qui fait suite à cette première pièce, constituait, du temps de Zadkine, l’entrée de la maison. Les panneaux déco ratifs, qui ornent cette petite construction à pans coupés furent vraisemblablement installés par Zadkine lui-même mais on en ignore l’origine.Dans cette cage de lumière et l’espace, qui lui fait face, sont regroupées quatre œuvres taillées dans des bois sombres, dont trois torses en ébène – un Torse violoncelle, un torse Déméter dite aussi Pomone, un Torse de femme – et un petit Nu accoudé, sculpté dans un morceau de bois fossile ayant séjourné dans l’eau. Le torse – souvent acéphale – est un thème cen tral dans l’œuvre sculpté de Zadkine, un leitmotiv sur lequel il revint plus d’une trentaine de fois.

En marge de cette sélection, une toile de Valentine Prax représentant une nature morte ponctue de sa présence discrète, la montée vers les étages – hommage rendu à celle qui partagea la vie du sculpteur pendant près de cinquante ans et œuvra à la création du musée.

Demeter ou Pomone, détail, 1958, bois d’ébène© Véronique Koehler /Musée Zadkine /ADAGP, Paris 2014

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page de droite Nu accoudé, 1955, bois d’ébène© Véronique Koehler /Musée Zadkine / ADAGP, Paris 2014

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MUSÉE zadkinE — la maison

Deux œuvres ponctuent de leur présence singulière cette dernière pièce. Une Jeune fille à l’oiseau en granite, fait écho – à deux décennies d’intervalle – à celle en cal caire présentée dans l’atelier attenant à la maison. L’esquisse en terre cuite – dont le grain évoque celui de la pierre – de l’œuvre intitulée Cœur venteux ou Monument pour une montagne, présentée dans le jardin, illustre le travail de la terre que Zadkine affectionna particulière-ment dans les années cinquante.

MUSÉE zadkinE — la maison

Tête de femme, 1930, bois d’ébène du BrésilTête d’homme, 1922, bois doré, achat de la Ville de Paris sur les fonds du legs Valentine Prax, 2003© Véronique Koehler /Musée Zadkine /ADAGP, Paris 2014

Dans la pièce suivante est présenté un ensemble de sept œuvres évoquant le goût de Zadkine pour le décoratif. Cette veine apparaît dans son travail, dès la fin des années vingt. Elle trouve son aboutissement dans les années trente, avec un certain nombre de commandes et de collabora tions avec des décorateurs de renom, dont André Groult. Elle se traduit par le traitement de surface réservé à cer taines pièces recouvertes tantôt de laque, comme le Torse d’Hermaphrodite, tantôt de feuilles d’or posées sur bol rouge, comme la Tête d’homme en bois ou l’Oiseau d’or. La dimen sion décorative de certaines sculptures, conçues comme des objets, tient à leur nature même – comme les deux Masques en bois de buis présentés

au mur – au traitement de leurs formes, comme la Tête de femme en bois d’ébène du Brésil, voire à leur échelle, comme la Jeune fille en bois d’acacia, ou le petit Nu accoudé présenté dans l’espace précédent.

Tête d’homme, 1922, bois doré, achat de la Ville de Paris sur les fonds du legs Valentine Prax, 2003

© Véronique Koehler / Musée Zadkine / ADAGP, Paris 2014

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ci-contreOiseau d’or, 1924, plâtre peint et doré au mercure© Véronique Koehler /Musée Zadkine /ADAGP, Paris 2014

ci-dessousTorse d’hermaphrodite, 1925-1931, bois d’acacia laquéFemme à l’oiseau, 1959, granit© Véronique Koehler / Musée Zadkine / ADAGP, Paris 2014

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MUSÉE zadkinE — le jardin

Dans le jardin, à gauche, Torse de la Ville détruite, 1951-1963 ; à droite Orphée, 1956, bronze ; Prométhée, 1955-1956, bois d’orme © Vincent Fauvel /Musée Zadkine /ADAGP, Paris 2014

LE Jardin

Le jardin est le cœur battant du musée, au rythme duquel, à travers la membrane cellulaire de leurs verrières, les espaces intérieurs, vivent et respirent, au fil des saisons.La Naissance de Vénus, Mélancolie, Orphée, La Poétesse, nombre des bronzes présentés dans cet espace à ciel ouvert s’inscrivent dans une veine néo-classique. Ce style s’affirme chez Zadkine au tout début des années trente, époque de son voyage en Grèce qu’il effectue en 1931 et s’impose définitivement durant son exil aux États-Unis en 1941-1945. Ce goût se traduit par une attirance pour les sujets mytholo-giques, le recours à des éléments formels empruntés à l’antiquité classique, le tout

se mêlant à des réminiscences cubistes, reconnaissables à un jeu très particulier de volumes concaves et convexes.

4Vue du musée Zadkine, jardin et façade, Rebecca ou La grande porteuse d’eau, 1927, bronze© Véronique Koehler / Musée Zadkine / ADAGP, Paris 2014

LE Jardin

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page de gaucheDans le jardinOrphée, 1956Torse de la Ville détruite, 1951-1963, bronzeRebecca ou La grande porteuse d’eau, 1927, bronze, Paris © Vincent Fauvel /Musée Zadkine /ADAGP, Paris 2014

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MUSÉE zadkinE — le jardin

Le Projet de Monument à Guillaume Apollinaire, est particulièrement repré-sentatif de ce style. Cette composition est l’une des quatre que Zadkine conçut à la fin des années trente – dédiées aux poètes qu’il admirait – et furent expo-sées à Paris en 1939. À l’autre bout du jardin, deux bronzes, Orphée et le Torse de la Ville détruite, occupent, au pied des grands sycomores, l’emplacement qu’avait voulu Zadkine pour eux. Le Monument de la Ville détruite, érigé dans le port de Rotterdam en 1953, symbole de la destruction de cette ville par les bombardements allemands en 1941, est une œuvre de dénonciation, entre béance et imploration, qui, au moment de sa création, fut comparée à Guernica. Elle est une œuvre typique, au

même titre que la Forêt humaine, de la production de Zadkine à la fin des années quarante, dont le style devenu heurté, se prolonge jusque dans les années soixante comme l’illustrent, entre autres, le Projet pour le Monument aux Frères Van Gogh et la Girouette, présen-tée à l’entrée du musée.

Atelier et jardin© Véronique Koehler /Musée Zadkine

Projet de Monument aux frères Van Gogh, érigé en 1964 à Zundert aux Pays-Bas, 1963© Véronique Koehler /Musée Zadkine /ADAGP, Paris 2014

3 LA MAISON 4 LE JARDIN5 L’ATELIER DU JARDIN

Torse de la Ville détruite, 1951-1963 La Ville détruite, 1947, maquette pour le monument érigé en 1953 à Rotterdam Statue pour un jardin, 1943-1944 Projet pour le Monument aux frères Van Gogh, 1963 La Girouette, 1965

MUSÉE zadkinE

1 LE GRAND ATELIER SOUS VERRIÈRE2 L’ESPACE ATTENANT À LA MAISON

Projet de Monument à Guillaume Apollinaire, 1948 La Forêt humaine, 1957-1958 Statue pour une Montagne ou Cœur venteux, 1958 Rebecca ou La grande porteuse d’eau, 1927 La Mélancolie, 1929-1937 Naissance de Vénus, 1930 Orphée, 1956

Accueil

Billetterie

Librairie

Toilettes

Bouleau planté par Giuseppe Penone en 1998

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MUSÉE zadkinE — l’atelier dU jardin

L’atELiEr dU Jardin

Cet atelier n’existait pas quand Zadkine s’installa en 1928 dans ce qu’il appelait sa « folie d’Assas ». Sa construction date du milieu des années cinquante, en lieu et place d’appentis et d’un colombier. Les œuvres présentées dans cet atelier, rendent compte du travail d’élaboration des formes, de leur émergence et du pro-cessus d’élaboration de la matière par l’artiste.Une grande figure de Prométhée en bois d’orme, posée à même le sol, telle une œuvre qui serait en cours d’exécution domine, un moulage en plâtre de la tête du demi-dieu lui faisant écho, à l’arrière-plan.À droite de cette tête, un autoportrait-assemblage – dépôt du Centre Pompidou – intitulé Le sculpteur, symbolise les diffé-rentes techniques – sculpture, dessin, gravure – auxquelles Zadkine eut recours dans son travail.

Un bloc de granite portant la trace d’une ébauche, parle de formes en devenir. Quatre médaillons en albâtre, comman-dés à Zadkine en 1927, pour un hôtel particulier de la rue Louis David, dans le XVIe arrondissement, à Paris, disent la science des fragilités du bloc, sa maîtrise. Un morceau de bois qui inspira à Zadkine l’Orphée, dont la silhouette se détache à l’arrière-plan dans le jardin, évoque le rôle fécondant de l’imagination.Ultimes compositions conçues par Zadkine avant sa mort, en 1967, dans un style quasi abstrait, deux plâtres, Sculptures pour l’architecture, disant son goût pour une exploration des formes sans cesse renouvelée ponctuent cette présentation.

Tête de Prométhée, 1956-1957, plâtre © Véronique Koehler / Musée Zadkine / ADAGP, Paris 2014

5page de gaucheTête de Prométhée, 1956-1957, plâtreLe Sculpteur, 1929-1949, marbre, granit, pierre, plomb et verre peint, collections du Centre Pompidou© Véronique Koehler /MNAM Pompidou /ADAGP, Paris 2014

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MUSÉE zadkinE

100 bis, rue d’Assas75006 ParisTél. +33 (0)1 55 42 77 20www.zadkine.paris.fr

accèSMétro : Notre-Dame- des-Champs ou VavinRER : B Port RoyalBus : 83, 38, 82, 91, 58Vélib’ : 90, rue d’AssasAutolib’ : 15, rue Joseph Bara, 6 rue Michelet

accESSibiLitÉAccessibilité aux personnes à mobilité réduite. Activités adaptées selon le type de handicap (auditif, visuel, mental, psychique) : visite conférence en lecture labiale ou tactile (avec gants), atelier de croquis. Groupe de 15 personnes maximum.Renseignements et réservations auprès du service de l’Action culturelle. Courriel : [email protected]

hOrairESOuvert tous les jours sauf lundis et jours fériés, de 10 h à 18 h. Fermeture de la caisse et du comptoir de vente à 17 h 40.

SOciÉtÉ dES aMiS dU MUSÉE zadkinERenseignementsTél. +33 (0)1 55 42 77 20

SErVicE ÉdUcatiF Et cULtUrELVisites-conférences générales ou thématiques, visites-animations, ateliers pour le public jeune, adulte, en famille, en groupe.Renseignements et réservations au + 33 (0)1 49 54 73 91 / 93Les mardis et mercredis de 10 h à 17 hCourriel : [email protected] disponibles sur demande ou surwww.zadkine.paris.fr

cOMPtOir dE VEntECatalogues et livres sur Ossip Zadkine, catalogues d’exposition temporaire, cartes postales.

dOcUMEntatiOnLe fonds d’archives et de manuscrits d’Ossip Zadkine, ainsi qu’un ensemble conséquent d’ouvrages et de photographies sont accessibles aux chercheurs sur rendez-vous.Courriel : [email protected]

Pour prolonger votre visite sont à votre disposition au musée : - une tablette multimédia, pour aller à la rencontre de Zadkine en images- un cabinet d’art graphique numérique, pour découvrir l’œuvre sur papier de Zadkine.

Retrouvez l’ensemble des 14 musées de la Ville de Paris qui réunissent des collections exceptionnelles, les premières de France après celles de l’État sur www.parismusees.paris.fr

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