Presbytère Notre-Dame de la Victoire - Tél : 04 94 19 81 29 - pndv@saintraphael-catho.com

17° Dimanche du Temps Ordinaire

Lecture du livre de la Genèse (Gn18, 20,32)

Les trois visiteurs d’Abraham allaient partir pour Sodome. Le Sei-

gneur dit : « Comme elle est grande, la clameur qui monte de Sodome et de Gomorrhe ! Et leur faute, comme

elle est lourde ! Je veux descendre pour voir si leur conduite correspond

à la clameur venue jusqu’à moi. Si c’est faux, je le reconnaîtrai. »Les

deux hommes se dirigèrent vers Sodome, tandis qu’Abraham demeu-rait devant le Seigneur. Il s’avança et

dit : « Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le pécheur ? Peut-être y a-

t-il cinquante justes dans la ville. Vas-tu vraiment les faire périr ? Est-ce

que tu ne pardonneras pas à cause des cinquante justes qui sont dans

la ville ? Quelle horreur, si tu faisais une chose pareille ! Faire mourir le

juste avec le pécheur, traiter le juste de la même manière que le pécheur, quelle horreur ! Celui qui juge toute la terre va-t-il rendre une sentence

contraire à la justice ? » Le Seigneur répondit : « Si je trouve cinquante

justes dans Sodome, à cause d’eux je pardonnerai à toute la ville. »

Abraham reprit : « Oserai-je parler encore à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre ? Peut-être, sur les cinquante justes, en manquera-

t-il cinq : pour ces cinq-là, vas-tu détruire toute la ville ? » Il répondit :

« Non, je ne la détruirai pas, si j’en trouve quarante-cinq. » Abraham

insista : « Peut-être en trouvera-t-on seulement quarante ? » Le Seigneur répondit : « Pour quarante, je ne le

ferai pas. » Abraham dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère,

si j’ose parler encore : peut-être y en aura t- il seulement trente ? » Il

répondit : « Si j’en trouve trente, je ne le ferai pas. » Abraham dit alors :

« Oserai-je parler encore à mon Seigneur ? Peut-être en trouvera-t-on seulement vingt ? » Il répondit :

« Pour vingt, je ne détruirai pas. » Il dit : « Que mon Seigneur ne se mette

pas en colère : je ne parlerai plus qu’une fois. Peut-être en trouvera-

t-on seulement dix ? » Et le Seigneur répondit : « Pour dix, je ne détruirai

pas la ville de Sodome. »

« Que ta volonté soit faite » par Don Bruno Attuyt, curé Hallucinant dialogue que cet échange entre Abraham et le Seigneur. On assiste à un marchandage qui n’est pas sans rappeler ceux auxquels on peut assister dans les souks orientaux. Mais si moi je lui demandais le beau temps et mon voisin la pluie qui de la décision divine l’emporterait ? Si Dieu était tel, la foi ne serait qu’incertitude et attente hasardeuse. Nos dévotions et nos manières de prier peuvent-elles s’apparenter à cette sorte de marchandage ?

Non, le Dieu d’Abraham qui est aussi notre Dieu n’est pas un négociant en vie humaine ! Il est le Seigneur « Dieu tendre et

miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de fidélité, qui garde sa fidélité jusqu’à la millième génération, supporte

faute, transgression et péché, mais ne laisse rien passer » (Deutéronome 37,6-7). « Dieu n’est pas homme, pour

qu’il mente, ni fils d’Adam, pour qu’il se rétracte. Est-ce lui qui dit et ne fait pas, qui parle et n’accomplit

pas ? » (Nombres 23,19).

La bonté de ce dialogue ne vient pas d’une supposée versatilité divine, mais au travers d’une apparente négociation,

du désir du Seigneur d’associer son serviteur Abraham à sa volonté divine. Ce n’est pas Dieu

qui change d’avis, c’est Abraham.

Dieu est éternel ou alors il n’est pas Dieu. Tout autant éternelle puisque divine, sa volonté est immuable et

définitive. Que Dieu rejette le mal et en punisse les coupables impénitents n’est pas un « scoop ». C’est un principe présent dans

les diverses religions. La nouveauté qu’apporte le dialogue entre Abraham et Dieu, c’est cette association prophétique de la volonté humaine à la volonté divine. En Jésus, par le mystère de l’Incarnation, cette association atteindra sa pleine réalisation dans la subsistance des deux volontés humaine et divine dans son unique personne de Verbe de Dieu fait homme. À ses disciples, la communion des volontés ébauchée en Abraham sera donnée comme chemin de sanctification. C’est bien ce que manifeste la transmission du Notre Père.

Quels qu’en soient les formes d’expressions et le genre littéraire, la prière ne fait jamais changer Dieu d’avis, mais elle permet au fidèle d’entrer dans la volonté de Dieu et de la découvrir comme une volonté de vie, de salut et de pardon même au cœur de l’ épreuve. « Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jean 3, 17). « Je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour. Car la volonté de mon Père, c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6,38-40).N

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Sauf indication contraire, les messes du dimanche et de la semaine sont aux heures indiquées sur les feuillets disponibles à l’église.

Agenda de la semaineDimanche 28 juillet - 17e Dimanche du Temps Ordinaire. Fête de la Sainte Marie-Madeleine à Saint Maximin. 17h30 Vêpres ; 18h30 Messe grégorienne à la Basilique.Baptême : Cassandra JUND.

Lundi 29 juillet - Sainte Marthe (mémoire).

Mardi 30 juillet - Férie.

Mercredi 31 juillet - Saint Ignace de Loyola, prêtre (mémoire).

Jeudi 1er août - Saint Alphonse Marie de Liguori, évêque et docteur de l’Église (mémoire).

Vendredi 2 août - Férie. 15h00 Chapelet de la Miséricorde à Boulouris. 17h-18h Adoration du 1er vendredi du mois à Sainte Bernadette. 20h30 Heure Sainte d’adoration à la Basilique.

Samedi 3 août - La Vierge Marie. 18h00 soirée conviviale ouverte à tous (chacun amène ses victuailles à griller et à partager dans une mise en commun) à Sainte-Bernadette.Baptêmes : Louana GUÉROULT, Cassandre PEDRABISSI.Mariage : M. Christophe SIGARI et Melle Julie SERRADORI.

Dimanche 4 août- 18e Dimanche du Temps Ordinaire. fête de la Saint Pierre. (cf ci-contre) 17h30 Vêpres ; 18h30 Messe grégorienne à la Basilique.

… C’est la foi qui permet de reconnaître le Christ et c’est son amour lui-même qui pousse à le secourir chaque fois qu’il se fait notre prochain sur le chemin de la vie.

BENOÎT XVI, Porta Fidei, n° 14

Publication des bans Il y a projet de mariage entre :

M. Christophe SIGARI et Melle Julie SERRADORI le 3 août 2013 à 16h00 à Notre-Dame de la Victoire

Nous recommandons à votre prière nos frères défunts :à N.-D. de la Victoire : Lucienne SILVE, Patrick FONTANA

à N.-D. de la Paix : Bruna COUDERE, Michel GINGUENAUDà Sainte-Bernadette : Pierre GUIJARRO

Prière de la semaineExtrait de la Prière de saint Ephrem à Marie

Nous venons donc, ô sainte Mère de Dieu !nous réfugier sous vos ailes protectrices.

Couvrez-nous de votre miséricorde ; ayez pitié de nous.Oui, les yeux baignés de larmes, nous vous supplions

d’obtenir, par votre intercession bénie, que votre divin Fils, notre clément Sauveur, ne nous rejette point à cause de

nos péchés, et ne nous condamne point comme des arbres stériles. Amen.

Modification des Messes à Sainte-Bernadette

Les Messes des dimanches 28 juillet, 4 et 11 août à 11h00 à Sainte Bernadette seront assurées par le Père Chatain.

Les Messes de 9h30 à Tous les Saints sont annulées ces mêmes jours.

Pas de Messes en semaine à Sainte-Bernadette du lundi 21 juillet au mardi 13 août inclus sauf

Messe d’action de grâces de Don Julien Fafart

Vendredi 2 août à 18h00 pour son 10ème anniversaire d’ordination sacerdotale.

Apéritif dînatoire, après la Messe, organisé par les paroissiens. Contactez Hélène Oto : 06 47 56 87 95

ou Jacqueline Gransard : 06 81 74 31 03

Des nouvelles de la paroisse de GuilongouA la demande de son évêque, le Père Edmond Tapsoba quittera le 15 août la paroisse de Guilongou pour une

nouvelle paroisse. Nous l’accompagnerons par la prière pour sa nouvelle mission dans l’Église

Appel aux paroissiensLa Maîtrise du Puy en Velay va se produire à la Basilique

Les paroisses de Saint-Raphaël recherchent un hébergement pour 14 jeunes gens (15 à 22 ans)

du jeudi 22 août au dimanche 25 août au matin.Merci de vous inscrire au presbytère de la Victoire

au 04 94 19 81 29

«Veilleurs» de Fréjus-Saint-Raphaël les Veilleurs de Saint-Raphaël se réunissent tous

les mercredis de 21h00 à 22h30 en bord de mer, sur l’Esplanade J.L.Delayen, devant l’accès au Jardin du

Parking Bonaparte

Fête de la Saint-PierreDimanche 4 août 2013

9h30 : Départ de la procession de l’église San Raféu à la Basilique

10h00 : Grand’Messe à la Basilique suivie de la procession au Lion de Mer 20h30 : Rassemblement sur le parvis de la Basilique 21h00 : Procession de N.-D. de la Victoire à l’église San-Raféu 22hoo:Feud’artificesurlapromenadedesBains

Obsèques à Notre-Dame de la PaixLundi 29 juillet à 16h00 : Madame Bruna COUDERE, mère

de Madame LAURIN veuve du député-maire George LAURINMardi 29 juillet à 9h30 : Monsieur Michel GINGUENAUD

époux d’Anne-Marie GINGUENAUD

Échos de l'Église universelleVie des Paroisses

fêté le 9 juinSaint Ephrem de Nisibe (Le Syrien)

Nous commençons la présentation de la vie des saints peints en fresque dans la Basilique Notre-Dame de la Victoire.

Saint Éphrem est né, vers 306, à Nisibe (Nord-Ouest de Mossoul). Il commença sa vie dans l’ascétisme et l’étude mais l’évêque de Nisibe se l’attacha de bonne heure et peut-être l’emmena-t-il au concile de Nicée (325). Éphrem resta diacre toute sa vie. Il assista dans sa ville à plusieurs incursions perses. La défaite de Sapor II en 338 est attribuée par ses biographes syriens à ses prières. Devant l’établissement définitif de la domination perse, comme beaucoup de chrétiens il

s’enfuit. Retiré à Édesse pour y passer les dix dernières années de sa vie, il est, selon toute vraisemblance, le fondateur de l’école

catéchétique d’Édesse. Les écoles catéchétiques étaient les lieux de formation et de préparation au baptême et d’approfondissement théologique. La plus connue fut celle d’Alexandrie. Saint Éphrem était un contemplatif, la haute connaissance qu’il avait de Dieu et des choses divines le portait à chanter Dieu. Parmi les docteurs de l’Église, il est le chantre des

mystères divins, ce qui lui valut le surnom de lyre du Saint-Esprit. Presque toute l’œuvre

de saint Éphrem est poétique. Les ouvrages les plus célèbres sont le « carmina nisibena » et les « hymnes sur le paradis ». Mais il fut éminemment le chantre de la Vierge Marie : « La Vierge Marie a enfanté le Fils dans la sainteté. Elle a donné le lait à Celui qui nourrit les tribus et les nations. Elle a porté sur ses genoux Celui qui porte l’univers. Elle est vierge, elle est mère, que n’est-elle pas ? Sainte dans son corps, éclatante dans son âme. Pure dans son intelligence toute transparente dans son entendement, toute parfaite dans ses sentiments. Chaste et douce, précieuse et élue, pleine de beautés ». (Hymne 1). Éphrem meurt le 9 juin 373. Il est déclaré docteur de l’Église par le pape Benoit XV en 1920.

La joie d’être prêtre... et d’accueillir des prêtresLe dimanche 7 juillet 2013, le Saint-Père accueillait séminaristes et novices pour un pèleri-

nagedanslecadredel’Annéedelafoi.Cesonteuxquinousontconfiél’émotiondecetterencontre. Invitation galvanisante à la joie, à la croix, à la prière.

Le pape les a accueillis au son d’un vibrant : Vous êtes séminaristes, novices, jeunes en che-minement vocationnel, venant de toutes les parties du monde : vous représentez la jeunesse de l’Eglise ! Si l’Eglise est l’Epouse du Christ, dans un certain sens, vous représentez le moment des fiançailles, le printemps de la vocation, la saison de la découverte, de la vérification, de la formation. Et c’est une saison très belle dans laquelle sont jetées les bases de l’avenir. Merci d’être venus !

Et nous, nous avons eu la joie d’accueillir les prémices des grâces sacerdotales, les pre-mières messes de plusieurs jeunes prêtres. Don Charles-Marie d’Amat, ordonné pour la Communauté Saint Martin le 29 juin à Blois, s’est arrêté chez nous le samedi 13 juillet. Le lendemain dimanche, fête nationale au demeurant, c’était François Vallette d’Osia, frère Honorat pour la Communauté Saint Jean à laquelle il appartient, ordonné le 6 juillet dans la basilique de Vézelay, qui célébrait la messe de 18h30 avec grand concours de peuple. Moments d’émotions, de joie, de grâces surtout…Cestoutjeunesprêtres(lesitaliensdisentaffectueusement«pretini »,«petitsprêtres»)étaientbienporteursdecettejoie,

de la croix, de la prière dont parlait le pape François. Je lui laisse à nouveau la parole :L’invitation d’Isaïe doit résonner dans notre cœur : « Consolez, consolez mon peuple » (40, 1) et cela doit devenir mission. À nous

de trouver le Seigneur qui nous console et d’aller consoler le Peuple de Dieu : c’est cela la mission. Les gens ont aujourd’hui besoin, certainement, de paroles, mais ils ont surtout besoin que nous témoignions de la miséricorde, de la tendresse du Seigneur qui réchauffe le cœur, qui réveille l’espérance, qui attire vers le bien. La joie d’apporter la consolation de Dieu...

À l’heure de l’obscurité, à l’heure de l’épreuve est déjà présente et agissante l’aube de la lumière et du salut. Le mystère pascal est le cœur palpitant de la mission de l’Eglise ! Et si nous demeurons à l’intérieur de ce mystère, nous sommes à

l’abri, aussi bien d’une vision mondaine et triomphaliste de la mission, que du découragement qui peut naître devant les épreuves et les échecs. La fécondité pastorale, la fécondité de l’annonce de l’Evangile n’est donnée ni par le succès,

ni par l’échec évalués selon des critères humains, mais par la conformité à la logique de la Croix de Jésus, qui est la logique du sortir de soi-même et se donner soi-même, c’est la logique de l’amour...

Enfin, le troisième élément : la prière… Les ouvriers de la moisson ne sont pas choisis à travers des cam-pagnes publicitaires ou par des appels au service de la générosité, mais ils sont « choisis » et « envoyés »

par Dieu. C’est lui qui choisit, c’est lui qui envoie, c’est lui qui donne la mission. C’est pour cela que la prière est importante. L’Église, nous a répété Benoît XVI, n’est pas nôtre, mais elle est de Dieu. Com-bien de fois, nous, consacrés, nous pensons qu’elle est nôtre ! Nous faisons ce qui nous vient à l’esprit. Mais elle n’est pas nôtre. Elle est à Dieu. Le champ à cultiver est le sien. En conséquence, la mission

est essentiellement grâce. La mission est grâce. Et si l’apôtre est le fruit de la prière, il trouvera en elle la lumière et la force pour son action. Notre mission, en effet, n’est pas féconde, ou plutôt elle s’éteint, à

partir du moment où est interrompue la relation avec la source, avec le Seigneur.Que ces jeunes prêtres, que ceux qui célèbrent dans nos paroisses fécondes des jubilés sacerdotaux - dix

ans, vingt-cinq ans, et bientôt trente ans ! -, se rappellent toujours, sans orgueil et sans découragement, la fécon-dité et la joie de la croix portée à la suite du Christ !

Don Emmanuel

France : mise en garde contre la décadence

Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et ancien président de la

Conférence des évêques de France, évoque de nombreux sujets de société

dans un entretien publié dans le quotidien français, Le Parisien.

Ildéploredansl’ensemble«unesociétédeviolenceoùlesréflexesdesociabiliténe sont plus intégrés » et où il n’existe « plus d’objectifcommun qui mobilise au-delà des intérêts particuliers ou corporatistes ». En résumé, estime-t-il, la société française n’est « pas encore tout-à-faitdécadente » mais « on s’enapproche si on laisse filer leschosesendisantquefinalementl’égalité,c’est que tous les particularismes puissent s’exprimer, qu’ils sont tous aussi légitimes, qu’il n’y a plus de règle commune pour faire le tri ».Le cardinal aborde aussi la montée du fondamentalismemusulman:«Sil’écolecontinue d’avoir des comportements laïcistes béotiens, ça ne peut que s’aggraver. Pour lutter contre le fondamentalisme, il faut apprendre aux gensàréfléchirsurlesreligions,etnepasfaire comme si elles n’existaient pas ».

L’écologie, d’abord au service de l’homme Il s’inquiète en particulier de la loi

autorisant la recherche sur l’embryon adoptée la semaine dernière : « Onest devant un stade élémentaire de l’existence humaine, qui n’a pas toutes les facultés accomplies d’une personne, mais qui mérite d’être traité comme une personne humaine, avec le même respect. »« On inscrit le principe de précautiondans la Constitution, on l’applique pour les OGM, mais pas pour l’être humain. Pourquoi ? L’écologie doit d’abord être

au service de l’homme », ajoute-t-il.Il met en garde contre « l’instrumentalisation del’humain dans la recherche scientifique»:«onm’opposeque ce sont des embryons qui n’ont plus de « projet

parental », donc qui n’auraient pas de valeur humaine. Mais si on pousse cette logique jusqu’au bout, qu’adviendra-t-il demain des grabataires que plus personne ne soutient et qui n’ont plus de projet de vie ? Seront-ils eux aussi disponibles pour la recherche ? »

L’Eglise n’est pas une organisation stalinienneEvoquant la mobilisation contre le « mariage pour tous », il souligne lanécessitédel’engagementpolitique:«Ily a des moments où il faut entrer dans un débat institutionnel ». Cependant, précise-t-il, l’Eglisen’estpas«dansuneproblématique de prise de pouvoir »

et n’est pas non plus la tenante « del’idéologie politique de quelque groupe que ce soit ».En effet, « ce n’est pas parce qu’on negagne pas politiquement que ce qu’on fait ne sert à rien ou que ce qu’on a dit est tombé dans le vide » : « Beaucoupn’avaient pas pressenti que l’enjeu dépassait leur petite histoire personnelle et touchait le bien commun. Si on a permis à des gens de progresser dans leur manière de comprendre la vie, de se poser des questions, alors c’est un résultatimportant,unbénéfice».Il y a eu aussi « beaucoup de débatsdans les communautés chrétiennes », poursuit le cardinal : « L’Eglise n’estpas une organisation stalinienne ! Il y a des gens qui peuvent avoir une positiondifférenteetilspeuventl’assumer ».Pour le cardinal, les journées mondiale sde la jeunesse qui se sont ouvertes officiellement mardi soir, 23 juillet, à Rio de Janeiro, sont l’occasion de « mesurer la chancede vivre de la foi au Christ… cette richesse est une espérance » et elle doit«êtrepartagée.Onn’apasreçu la foi pour la garder pour soi, mais pour la partager avec d’autres ». (d’après Zenit.fr)

JMJ de Rio «Laissez-vous surprendre par Dieu : Il réserve toujours ce qu’il y a de

meilleur pour nous.» Pape Francisco

Mardi 23 juillet : la fête commence pour des milliers de jeunes pèlerins sur les plages de Copacabana : 500 000 jeunes pèlerins

étrangers et brésiliens ont assisté à la célébration de lancement des JMJ 2013, présidée par l’archevêque de Rio de Janeiro. La messe d’ouverture des 28ème JMJ a été célébrée à 19h00 (heure locale), sur la plage de Copacabana. Environ 560 000 jeunesreprésentants176paysdifférentssesontretrouvésencelieusiconnudeRio.Lespèlerinsontétéinvitésàseréunirsurlaplageafindevivrecemomentdeprièredanslafoi.L’enthousiasmeétaitpalpable.

Mercredi 24 juillet : Le pape François en pèlerinage au sanctuaire Notre-Dame d’Aparecida, patronne du Brésil, s’est rendu en un lieu particulièrement cher au cœur des Brésiliens. Situé à environ 250 kilomètres de Rio de Janeiro, ce haut lieu deladévotionmarialebrésilienneestliéàunestatuedelaViergedécouverteen1717pardeuxpêcheurstirantleursfilets.

Jeudi 25 juillet : Les jeunes ont à nouveau pu vivre des catéchèses et participer au festival de la jeunesse avant la cérémonie d’accueil des jeunes à Copacabana. Des centaines de milliers de pèlerins ont fait un triomphe au Pape François qui, dans la journée, avait reçu les clés de la ville de Rio et visité la favela de Varghina.

Vendredi 26 et samedi 27 juillet : Dans seize églises de Rio de Janeiro, des catéchèses en français sont proposées aux pèlerins des JMJ.

Dimanche 28 juillet : Messe de clôture des JMJ.