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N°1

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Aventure SP

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Agence Micro Projets

TÉMOIGNAGES DU TERRAIN

ÉVÉNEMENTS 2015

PLUS DE 200 PROJETS FINANCÉS

Il y a trois ans, grâce à la confiance et au soutien renforcé de l’Agence Française de Développement, l’Agence des Micro Projets de la Guilde s’est inscrite dans une dynamique importante. Quelques chiffres pour illustrer l’ampleur et la réussite du travail ac-compli.

Entre janvier 2013 et décembre 2015, 975 projets ont été finalisés et déposés par les associations françaises de solidarité internationale qui nous font confiance et ont donc été instruits par l’équipe dynamique de l’AMP, renforcée par de nombreux experts.

232 microprojets au total ont été financés sur 3 continents : 181 en Afrique, 32 en Amérique latine et 19 en Asie. Les domaines d’intervention sont vastes et reflètent bien les besoins des pays d’implantation. Dans l’ordre : éducation, agriculture, eau, santé, environnement.

1,8 million d’euros provenant de l’Agence Française de Développement et plus de 100 000 euros de dotations privées ont été attribués, soit une dotation moyenne de 8 200 euros.

Ce bilan important vous sera largement détaillé dans cette revue, vous permettant ainsi de mieux cerner le dynamisme et l’engagement des associations qui font appel aux nombreux services de l’AMP pour mettre en œuvre leurs projets. Parmi eux, le site Internet innovant et en constante évolution, la dématérialisation totale du dépôt et du suivi des projets ainsi que les outils de communication numérique performants sont particulièrement appréciés par les nombreux utilisateurs.

Car c’est bien dans cette notion de service que résident la particularité et l’efficacité de l’AMP, créée par la Guilde il y 32 ans, qui n’oublie pas qu’à chaque étape de la vie d’un projet il y a des hommes et des femmes, acteurs ou bénéficiaires des actions menées. Le contact individuel avec les porteurs de projets, les formations proposées, la documentation mise à disposition, l’accompagnement personnalisé tout au long du cycle de vie des projets, les évaluations sur le terrain, autant de rendez-vous qui contribuent à la réussite des réalisations concrètes et utiles menées ensemble.

L’AMP va bien sûr continuer dans cette voie et poursuivre les actions déjà engagées pour diversifier les partenariats tech-niques et financiers afin d’amplifier ses actions pour pouvoir répondre aux demandes toujours croissantes des associations qui sont la voix des bénéficiaires sur le terrain qui, ne l’oublions jamais, sont la seule raison d’être de ce programme.

Bonne lecture ! Olivier ALLARDDélégué général

Aventure n°144

1

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ÉDITO

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Décembre 2015- Janvier 2016

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Avec la participation de :Olivier Allard - Thierry Barbaut - Nathalie Breheret - Jean-Patrick Costa - Virginie Escudié - Yvan Grayel - Guilaume Holzer - Jean-Pierre Isnard - Ndiaye Kane - Annick Lacroix - Marine Lalique - Mathilde Laval - David Leyle - Hélène Muller - Noël Nel - François Rebeyrol - Damien Ricordeau - Martine Roussel-Adam - Kerstin Schönauer.

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N°CPPAP : 0212 G 83995N°ISSN : 1298-7182

En couverture :Portrait d’une femme en Guinée © Th. Barbaut

2 Aventure n°144 - déc. 2015 - janv. 2016Aventure n°144 - déc. 2015 - janv. 2016

Sommaire3 - Les missions de l’Agence des Micro Projets● Trois ans de dotations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 3● L’Observatoire des microprojets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 4● Évaluation finale de l’AMP 2013-2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 6● Les missions de terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 8● Le site Internet de l’AMP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 10● La Fondation Agir Sa Vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 11

12 - Témoignages de lauréats● La spiruline, une pépite agroalimentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 12● Création d’un parc locatif et d’une coopérative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 14● Conservation des tortues marines en RDC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 16● Grandir dignement en détention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 18● Ludothèque mobile au Cambodge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 20● L’huile d’aguaje . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 22● Agroécologie solidaire dans un douar marocain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 24● Gestion durable des écosystèmes coralliens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 26

28 - Les événements 2015● Le microprojet, un vecteur d’ECSI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 28● Forums, colloques, assises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 30● Journée annuelle de restitution et d’échanges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 31 ● L’AMP à la COP21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 32● Les entreprises qui soutiennent les projets COP21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 33

34 - Plus de 200 microprojets financés entre 2013 et 2015● En Afrique Bénin, Burkina Faso, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 34 Burundi, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 37 Cameroun, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 38 Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 39 Madagascar, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 40 Mali, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 41 Maroc, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 42 Mauritanie, Niger, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 43 République centrafricaine, République démocratique du Congo, . . . . . . . . . . . . p. 44 Rwanda, Sénégal, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 45 Tchad, Togo, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 46 Tunisie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 47● En Amérique du sud Équateur, Bolivie, Brésil, Colombie, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 48 Haïti, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 49 Honduras, Nicaragua, Pérou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 50● En Asie Bangladesh, Cambodge, Indonésie, Laos, Mongolie, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 51 Myanmar, Népal, Palestine, Philippines, Vietnam . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 52

3Aventure n°144 - déc. 2015 - janv. 2016Aventure n°144 - déc. 2015 - janv. 2016

Trois ans de dotationsUne croissance sans précédent

Depuis plus de trente ans, La Guilde s’engage pour les microprojets de solidarité internationale. En 2013, une étape importante a été franchie grâce au soutien de l’Agence Française de Déve-loppement : de 80 000 ¤ distribués à 30 projets environ, l’Agence des Micro Projets (AMP) attri-bue aujourd’hui 600 000 ¤ à plus de 75 projets par an.

Apporter un soutien financier aux initiatives portées par les petites associations françaises de solidarité internationale, tel est l’objectif de ces dotations. Par cette démarche, la coopération française montre son implication dans le dévelop-pement de proximité encourageant les initiatives innovantes et les processus participatifs.

Depuis trois ans, l’AMP expérimente une appro-che globale des dotations, puisque le changement d’échelle s’est accompa-gné d’une systématisation des processus et d’une dématérialisation des dos-siers. Néanmoins, tous les efforts sont mis en œuvre pour garder une approche humaine et personnalisée, entre autres grâce aux accompagnements individuels et aux avis jurys. En effet, les projets reçus sont instruits par l’équipe de l’AMP, puis par un collège d’une soixantaine d’ex-perts bénévoles qui rédigent des avis jury person-nalisés pour participer à la formation des porteurs de projet. La demande de financement n’est pas qu’un acte administratif, mais bien la preuve d’un savoir-faire en matière de gestion de projet que les petites associations doivent maîtriser.

« Le financement de l’AMPencourage certaines associations

qui font pour la première foisune demande de fonds publics. »

De 2013 à 2015, l’AMP a conduit 10 sessions de dotations, dont 3 sessions thématiques réalisées avec des partenaires techniques : session Eau en 2013 (avec le PS-Eau), session Agriculture familiale en 2014 (avec Fert), session Énergie renouvelable COP21 en 2015 (avec trois entreprises du secteur). L’ensemble des sessions a permis de financer 232 projets pour 8 200 ¤ en moyenne par projet.

En trois ans, l’AMP observe à la fois une amélioration de la qualité des dossiers et des pro-jets, une professionnalisation des pratiques et un accroissement des demandes. Le financement de l’AMP encourage certaines associations qui font pour la première fois une demande de fonds pu-blics. De cette manière, elles sont accompagnées dans l’amélioration de leurs pratiques, l’apprentis-sage de la gestion de projet et l’inclusion de thé-matiques transversales telles que l’environnement

ou le genre. Cela évite les « mauvaises pratiques » et participe à un progrès glo-bal de la mise en œuvre du développement.

Dans les années à venir, l’AMP souhaite maintenir ce dispositif et tirer profit de son expérience pour se focaliser sur la capita-lisation d’expériences et la mise en commun des compétences.

Kerstin SCHÖNAUERResponsable de l’accès aux financements.

Éducation

AgricultureEau

Santé

Environ-nement

EntrepreneuriatDéveloppement urbainDroit de l’hommeAutre

Répartition par thématique© La Guilde

Burkina FasoMadagascar

TogoMali

SénégalCameroun

NigerHaïti

Répuplique démocratique du CongoBénin

PérouCambodge

MarocBolivie

Côte d’IvoireCongo, Equateur, Guinée, Laos, Tchad

Rwanda, Palestine, VietnamGhana, Mauritanie, Népal, Nicaragua

Mongolie, République Centrafricaine, TunisieColombie, Comores, Honduras, IndonésieBangladesh, Birmanie, Brésil, Burundi

5 10 15 20 25 30 35 40

Répartition par pays© La Guilde

4 Aventure n°144 - déc. 2015 - janv. 2016

Les missions de l’Agence des Micro Projets

L’Observatoire des microprojetsUn centre de documentation de référence

En 2013, l’Agence des Micro Projets lance son Observatoire, plateforme dédiée au dévelop- pement et à la diffusion des connaissances sur les microprojets de solidarité internationale. Retour sur les temps forts d’une construction participative.

Historique et enjeux

Isolement des associations, absence de retour sur la mise en œuvre des projets, diversité des acteurs et des pratiques peuvent rendre peu lisible la place qu’occupent les microprojets dans l’aide au développement. Des informations pourtant essentielles pour valoriser les réussites des petites associations sur le terrain. Face à ce constat, l’AMP s’est donné pour objectif de développer un Obser-vatoire qui porte les voix des petites associations de solidarité internationale et valorise les microprojets dans l’aide au développement. Le public cible est l’ensemble des acteurs du secteur : associations, professionnels du développement, bailleurs de fonds et politiques publiques.

Les axes forts de la démarche

Informer : faciliter l’accès à l’information sur les microprojets financés par l’AMP à travers une cartographie en ligne, des fiches projets et la publi-cation des évaluations terrain.

Guider : aider les petites associations dans la mise en œuvre du cycle de projet par la création de guides méthodologiques et de fiches de bonnes pratiques.

Analyser : valoriser et faire connaître les béné-fices des microprojets sur le terrain en réalisant des études de fond sur l’approche par microprojets.

Centraliser : valoriser l’information existante disséminée entre des centaines d’acteurs dans une bibliothèque en ligne.

L’Observatoire en chiffres

347 fiches projets AMP3 guides méthodologiques8 fiches de bonnes pratiques3 études sur l’approche par microprojet2 évaluations sur des microprojets innovants112 documents de référence dans la biblio- thèque en ligne

Le contenu de l’Observatoire à la loupe

La cartographie et les fiches projets : une vue d’ensemble des microprojets financés par l’AMP

Est-ce que l’AMP finance des projets en République Démocratique du Congo ? Quels microprojets sont actuellement mis en œuvre au Laos dans le domaine de la santé ? Quelles associations françaises travaillent au Mali sur l’agri-culture ? La cartographie est un outil de mise en réseau où les associations peuvent présenter facilement leurs avancées : actions, bilan, photos, contacts.

Après trois années passées à développer l’Observatoire, Mélanie Lunel a quitté l’AMP pour se consacrer à des projets personnels. La nouvelle responsable, Marine Lalique, a pris ses fonctions début octobre avec pour objectif de repenser l’organisation de la bibliothèque pour la rendre plus accessible et plus facilement utilisable.

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Les fiches de bonnes pratiques et les guides méthodologiques : des outils développés à l’intention des porteurs de projets

Trois guides méthodologiques réalisés par l’Agence des Micro Projets sont disponibles dans la bibliothèque en ligne de l’Observatoire. Outil de vulgarisation, les guides sont définis en fonction des questions que se posent les porteurs de projets et des points bloquants observés sur le terrain.

Quelles sont les difficultés récurrentes liées à la mise en œuvre d’un projet d’accès à l’eau potable ? Quels sont les leviers pour monter un projet dans un contexte d’insécurité ? Quelles sont les recomman-dations à prendre en compte pour le lancement d’un projet d’agriculture familiale ? En collaboration avec des partenaires techniques, des réunions rassem-blant des associations porteuses de microprojets sont organisées afin d’échanger sur les difficultés

Atlas des microprojets extrait du site internet de l’AMP © La Guilde

rencontrées. L’apprentissage collectif est résumé dans une fiche de capitalisation d’expériences qui offre une clé d’entrée pour la reproduction d’actions similaires. Les fiches sont téléchargeables sur le site de la bibliothèque en ligne.

Les études et évaluations : des outils pour valoriser l’approche par microprojet.

Comment sont perçus les microprojets dans les pays du Sud ? Sont-ils une spécificité française ? Quelle est la part des actions d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale dans les microprojets ? Trois études phares ont été réalisées par l’Observatoire depuis 2013 afin de mieux comprendre la place et le rôle des microprojets de déve-loppement et d’améliorer la lisibilité des acteurs impliqués dans leur mise en œuvre.

● État des lieux sur les pratiques des pays

européens en termes de microprojets de

développement à l’international, par Pierre Daniel-Calonne, édition La Guilde.

● Le rôle et la place des microprojets dans le

développement : la vision des acteurs du Sud, par Thibault Genestoux et Siaka Coulibal, édition La Guilde.

● Panorama des actions d’éducation à la citoyen-

neté et à la solidarité internationale menées

en France par les porteurs de microprojets, par Mathilde Laval et David Leyle, édition La Guilde.

L’Observatoire réalise également des évaluations de projets novateurs financés par l’AMP. Ces études visent à approfondir la réflexion sur des approches innovantes et à fournir des recomman-dations à prendre en compte pour leur duplication et/ou leur passage à une autre échelle.

La création d’une bibliothèque de référence en ligne : des documents de qualité sur les microprojets.

De nombreuses informations existent en ter-mes de solidarité internationale mais elles sont disséminées. La création d’une bibliothèque en ligne était donc indispensable. La bibliothèque de l’Observatoire regroupe aujourd’hui 112 documents de référence sur l’approche par microprojet, selon une classification thématique et géographique.

Marine LALIQUEResponsable de l’Observatoire des microprojets.

5Aventure n°144 - déc. 2015 - janv. 2016

Fiche de bonnes pratiques réalisée

en partenariat avec l’association

PS-Eau. © La Guilde

Nouvelle étude de l’Observatoire(disponible depuis juillet 2015)

Cette étude dresse un état des lieux sur le rôle des microprojets comme vecteurs d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI) et identifie

les pratiques singulières observées.

Par Mathilde Laval et David Leyle, édition La Guilde, téléchargeable gratuitement en ligne.

Les microprojets et les énergies renouvelables

La nouvelle étude de l’Observatoire interroge la pertinence des microprojets d’accès à l’énergie photovoltaïque. Ce travail se veut un outil concret d’aide à la décision en offrant des éléments de comparaison et des mises en perspective.

Par Virginie Escudié, membre de LED, édition La Guilde, téléchargeable gratuitement en ligne.

Un observatoire en construction

Vous êtes porteur de microprojets et sou-haitez proposer une thématique pour une fiche de capitalisation ? Vous êtes univer-sitaire et voulez suggérer des publications pour la bibliothèque ? Vous êtes acteur de la solidarité internationale et avez des idées pour le développement de l’Observatoire ? Centre ressource national sur le microprojet, l’Observatoire est le fruit d’un travail par-ticipatif. N’hésitez pas à contacter Marine Lalique pour partager vos suggestions. [email protected]

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Évaluation finale de l’AMP 2013-2015Retour sur trois ans d’activités

L’association Led Expertise a mené l’évaluation finale du dispositif de l’AMP 2013-2015 soutenu par l’Agence Française de Développement. Virginie Escudié et Yvan Grayel ont ainsi émis des recommandations sur le dispositif ainsi que sur les microprojets de terrain.

Contexte

Au cours du programme triennal 2013-2015, l’AMP a considérablement renforcé le dispositif d’appui aux associations françaises porteuses de microprojets de solidarité internationale. Ce pro-gramme triennal a engagé l’AMP dans une mutation profonde et un changement d’échelle (volume de dotations multiplié par 7,5), de nouvelles activités et le développement de la structure. Il a permis la mise en place de l’Observatoire, la création d’une plate-forme de financement participatif et le recrutement de trois personnes supplémentaires.

Pour atteindre les objectifs de l’évaluation finale, la démarche s’est articulée autour de 2 axes définis selon un découpage territorial : l’étape 1 en France (évaluation des actions de l’AMP sur la période 2013-2015) et l’étape 2 au Burkina Faso (évaluation de 7 microprojets soutenus par l’AMP). L’évaluation finale a eu lieu de manière effective entre le 1er avril et le 31 juillet 2015.

Étape 1 – Le dispositif AMP Le dispositif AMP rencontre un succès évident, sa qualité est unani- mement reconnue. Les petites ASI françaises disposent d’un centre de ressources national à la mesure de leur dynamisme et des spécificités propres des microprojets. Exigences, accompagnement et renforcement des compé-tences sont les piliers de l’amélioration qualitative des actions des ASI. En trou-vant le bon équilibre entre la taille des projets et la qualité exigée, il semble prépondérant de veiller à ne pas tendre vers un modèle dupliqué des ONG interna-tionales, mais bien plutôt de valoriser le potentiel des microprojets pour optimiser les effets des inter-ventions locales.

Étape 2 – Les microprojets sur le terrainLes microprojets se caractérisent par des

capacités (financières, humaines et de moyens matériels) limitées mais aux impacts significatifs par rapport aux moyens alloués. De bonnes conditions

« Le rôle d’incubateur est notam-ment une caractéristique forte de l’AMP, qu’il importe de préserver. »

de réussite à long terme sont à valoriser : ● une ASI porteuse très présente et impliquée ; ● un intermédiaire local dynamique et compé-

tent, qui sait travailler de manière concertée avec la population pour répondre aux besoins prioritaires ;

● les effets multiplicateurs de développement communautaire intégré avec des capacités d’autonomie financière ;

● l’intégration des microprojets dans les straté-gies sectorielles innovantes;

● la consolidation des expériences, la capitali-sation des bonnes pratiques et le plaidoyer pour des approches innovantes réussies, basées sur les spécificités des microprojets.

Impact

Le dispositif AMP L’obtention de dotations est sans aucun doute le

principal attrait de l’AMP pour les petites ASI ; mais le dispositif est aussi une passerelle vers la montée en compétences des ASI.

En termes de conception et de suivi, les aspects les plus marquants sur l’évolution de la qualité des dossiers déposés par les ASI sont la maîtrise du cadre logique l’analyse des facteurs de viabilité et la prise en compte du genre.

Le rôle d’incubateur est notamment une caracté-ristique forte de l’AMP, qu’il importe de préserver.

Les microprojets sur le terrainLe panel représentatif des sept microprojets

visités montre des améliorations des conditions de vie certaines sur un aspect spécifique. Par ex-

tension, les microprojets participent à l’amélioration du cadre de vie et de la santé publique (réduction des maladies, meilleur ac-cès aux soins). Les capa-

cités des acteurs communautaires sont aussi bien renforcées (approches participatives, formations, groupes de discussions, implication dans la gestion des services, etc.). Les microprojets participent à une approche dite de « développement durable », selon ses 3 composantes essentielles que sont le renforcement économique, la valorisation sociale et la protection des ressources naturelles (à laquelle s’ajoute un 4e axe : la prise en compte des considé-rations socioculturelles).


Durabilité

Le dispositif AMP L’AMP devrait pouvoir poursuivre le déploiement

de ses activités avec le maintien du soutien de l’État français. Le travail de rapprochement en cours avec les fondations, les PME/PMI et la création du site de financement participatif ouvrent des perspectives en matière de financement privé.

Les microprojets sur le terrainLes ASI ont renforcé leurs compétences et/ou

acquis des connaissances nouvelles qu’elles peuvent mettre en pratique dans la durée, même si certaines peuvent pâtir d’une trop grande dépendance à une personne « historique ». Plus les efforts des microprojets aboutissent à une approche intégrée de développement durable, plus le potentiel de continuité des services créés de-vient élevé. Face à la dépendance de financements extérieurs aléatoires, le développement d’activités génératrices de revenus est une vraie plus-value favorisant l’autonomie finan-cière des communautés.

Cohérence

Le dispositif AMP « Exigences, accompagnement et renforcement

des compétences » sont les piliers de la cohérence interne du dispositif qui offre aux ASI l’ensemble des moyens utiles à leur « professionnalisation » et une visibilité qui renforce l’exigence de qualité tout en élargissant les possibilités de financements.

L’AMP affiche une stratégie partenariale affirmée (Forim, fondations).

Les microprojets sur le terrainLe continent africain, l’éducation, l’agriculture et

l’eau sont les cibles privilégiées des microprojets.Les microprojets visités durant l’évaluation finale

respectent les normes nationales et les préconi- sations techniques et d’usage des services étati- ques concernés. Cet aspect d’intégration d’un travail de concertation et de validation des pou-voirs publics est un aspect essentiel de la réussite des actions.

« Les microprojets participent à une approche dite de

‟développement durable”. »

Pertinence

Le dispositif AMP L’AMP reste la seule structure généraliste offrant

à la fois appui et financement aux petites ASI sur l’ensemble du territoire français.

Les microprojets sur le terrainLa définition des besoins est généralement

faite en concertation étroite avec les bénéficiaires. L’approche participative de développement du microprojet est à encourager le plus possible et le choix des personnes les plus vulnérables mérite d’être mieux documenté (critères de sélection).

Efficience

Le dispositif AMP Les indicateurs d’activités témoignent que

les réalisations sont menées conformément au programme prévu. L’évaluation finale confirme la

remarque de l’évaluation à mi-parcours qui souligne que « l’AMP a réussi, dans

un temps très court, à

faire un saut quantitatif

impressionnant et une

adaptation patente aux

nouveaux enjeux ». L’équipe de l’AMP s’est montrée extrê-

mement réactive et fait preuve d’une grande capacité d’écoute et d’une volonté d’améliorer constamment son dispositif (site internet, dématérialisation des dossiers, plateforme de financement participatif, Observatoire).

Monitoring

Le dispositif AMP Les tableaux de bord, bien renseignés et réguliè-

rement mis à jour, permettent de disposer facilement de l’information nécessaire. La trame créée pour le dépôt des dossiers et des bilans est lisible, utilisant un vocabulaire accessible aux non-initiés. L’Obser-vatoire a joué un rôle indéniable avec la production de nombreux documents de capitalisation et d’aide méthodologique.

Virginie ESCUDIÉ et Yvan GRAYELLED Expertise.



Les missions de terrainÉvaluer les microprojets financés

L’Agence des Micro Projets organise plusieurs fois par an des missions de suivi des projets financés : elles sont réalisées par les permanents de l’AMP et par des cabinets locaux directement dans les pays du Sud.

Ces déplacements sur le terrain ont plusieurs objectifs, entre autres : se rendre compte de la mise en œuvre du projet, de l’utilisation optimale des fonds, rencontrer le partenaire et les autorités locales, interroger les bénéficiaires, émettre des orientations stratégiques, prendre des photos et vidéos pour illustrer les actions...

De l’ordre d’une dizaine de jours, ces missions permettent d’évaluer entre 5 à 10 microprojets qui sont soit réalisés (évaluation finale) soit en cours de réalisation (évaluation à mi-parcours). Au retour, sont rédigés des rapports qui sont ensuite partagés avec l’association française avant mise en ligne dans l’onglet « Évaluation des fiches projets » de l’Observatoire des microprojets. Tous ces rapports sont rendus publics et donc accessibles au grand public.

Dans un contexte d’insécurité grandissant dans certains pays du globe, l’AMP continue de soutenir les populations les plus touchées. Ainsi, le maintien de son aide dans les zones considérées comme rouges par le ministère des Affaires étrangères est grandement apprécié. Afin de contrôler la bonne utilisation des fonds, d’évaluer la qualité des projets implémentés et de se rendre compte des difficul-tés rencontrées dans ces zones d’accès restreint, l’AMP fait appel à des prestataires locaux, comme au Mali ou au Niger récemment. Ces évaluations

constituent également un regard externe sur les microprojets qui permet de mieux cerner leurs atouts et leur impact sur le terrain, du point de vue des bénéficiaires.

Mission Haïti – mai 2015

« Haïti est un pays qui a été particulièrement touché par le séisme de janvier 2010 et qui continue de s’en remettre. La capitale, Port-au-Prince, composée de multiples collines, est très souvent embouteillée et donc polluée. Le relief est généralement constitué de montagnes escarpées avec de petites plaines côtières et des vallées. Malgré les difficultés quotidiennes auxquelles sont confrontés les Haïtiens, leur accueil est chaleureux et bienveillant.

Les projets visités ont été ceux des associations Mère de Miséricorde Mission (construction d’un pou-lailler dans un orphelinat), Fédération Enfants Soleil (projets de pisciculture et poulailler dans une école), Afhad (construction et équipement de cantines scolaires), Cefrepade (construction et sensibilisation pour des toilettes sèches), Collectif Saint Cado (achat de matériel pour une école), les amis du Gref Nord (construction d’une école et formation de profes-seurs), Désir d’Haïti (récupération des eaux de pluies, régénération de la filière café). »

Cécile VILNETCoordinatrice de l’Agence des Micro Projets.

Trame des rapports de mission

Description du projet Description du contexte local

Personnes interrogées Pertinence et cohérence

EfficacitéEfficience

Effets/impacts Pérennité

Apprentissage et leçons tirées Recommandations et perspectives

Témoignages de bénéficiaires Photos Vidéos

Annexes

FO

CU

S

Cécile Vilnet à Haïti © La Guilde

Les missions de terrainsur la période 2013-2015

Permanents AMP :

Inde, Togo, Madagascar, Cameroun, Cambodge, Haïti, Sénégal,

Pérou, Bolivie, Congo, Guinée.

Prestataires locaux : Burkina, Mali (X2), Niger.

FO

CU

S


Mission Bolivie/Pérou – septembre 2015

« Lors de cette mission, j’ai pu rendre visite à six associations et évaluer huit microprojets. Grâce aux salariés, aux bénéficiaires, aux volontaires et aux partenaires locaux, j’ai pu avoir un aperçu du travail réalisé. De la construction d’un skate park dans la banlieue de Lima à l’installation de cuisines solaires dans les hauts plateaux boliviens, les projets balayaient un grand nombre de thématiques pour venir en aide aux populations. Globalement, les projets visités ont été de très bonne qualité et témoignent d’un réel travail participatif avec les populations. Il est parfois difficile pour elles de pren-dre du recul sur leurs projets, donc nos évaluations ont trois objectifs : la vérification des réalisations, l’accompagnement pour l’amélioration de leurs pratiques et la capitalisation des expériences. »

Kerstin SCHÖNAUERResponsable de l’accès aux financements.

Mission Guinée – octobre 2015

« Depuis 2013, j’adopte le même processus pour mes missions : je charge sur mon ordinateur portable les microprojets dématérialisés sous forme de PDF. Ces projets sont couplés à une cartogra-phie interactive et installés sur une application GPS. J’achète une moto 125 extrêmement utile en Guinée

car les pistes sont parmi les plus difficiles d’Afrique. Sur 15 jours, je vais ainsi de projet en projet avec des prises de notes sur papier immédiatement saisies sur PC en plus des photos et des interviews vidéo. La moto est ensuite revendue deux jours avant le départ.

Les microprojets visités sont : - Centre de soins pour les jeunes handicapés (Fitima)- Projet d’apiculture et assainissement des maraîchages (Normandie Guinée)- Développement d’un périmètre maraîcher de 100 Ha (Normandie Guinée)- Maraîchages dans les communes avoisinantes de Koundara (Normandie Guinée)- Contribution à la nutrition à Kindia et Conakry (Vitalité Abordable) ».

Thierry BARBAUTResponsable communication et stratégies digitales.

Mission Niger – septembre 2015

« Le cabinet nigérien Cerdes a mené, durant l’été 2015, une évaluation de six projets financés par l’AMP au Niger. Idriss Abagi Sidi, diplômé en sociologie et expert en évaluation, a rencontré les acteurs mettant en œuvre ces initiatives dans les régions d’Agadez, de Maradi, de Niamey et de Tahoua. Des projets tournés vers l’accès à l’éducation de base, la formation professionnelle et le dévelop-pement des cultures maraîchères. Ces évaluations permettent aux associations françaises d’avoir un recul sur leurs projets mis en œuvre en zone rouge, où elles sont fortement déconseillées de se rendre. Elles ont particulièrement apprécié les recomman-dations formulées. Ces évaluations permettent également à l’AMP de capitaliser sur les difficultés rencontrées par les porteurs de projets qui sont propres au contexte géographique mais également aux thématiques. »

Marine LALIQUEResponsable de l’Observatoire.

Kerstin Schönauer au Pérou © La Guilde

Thierry Barbaut en Guinée © La Guilde

Zones rouges au Niger

© Ministère des Affaires étrangères - Centre de crise et de Soutien/15-12-2015

sentait le deuxième défi. Le projet, après avoir été déposé, va suivre une évolution logique de statuts dans le site Internet et ainsi permettre à différents utilisateurs de voir certains contenus selon leurs rôles déterminés dans leurs profils.

Rôles des utilisateurs

Le grand public ou les internautes ; l’équipe de l’Agence des Micro Projets ; les porteurs de projets ; les jurys, internes ou externes ; les abonnés et les administrateurs. Chaque utilisateur dispose donc de droits déterminés.

Statuts des projets

Brouillon, en cours d’étude, pré jury, refusé, doté,

en cours de réalisation, bilan saisi, bilan refusé, bilan

accepté et bilan évalué. Chaque statut affiche des informations saisies en rapport avec l’évolution logique du projet.

C’est ainsi que plus de 1 300 projets prennent donc vie, dans les pays visés bien sûr mais aussi sur notre cartographie interactive disponible pour des millions d’internautes. Le site de l’AMP dispose donc d’un processus de gestion de projet entièrement dématérialisé ou DPM (Digital Project Management). Depuis 2014, 1 450 projets ont été dématérialisés.

Dématérialisation et partenariats

Un des grands avantages est aujourd’hui de pouvoir solliciter plusieurs financements sur une seule plateforme grâce à l’ajout de bailleurs qui souhaitent bénéficier de la plateforme pour piloter leur propre gestion de projets, comme la fondation Agir Sa Vie. Le site Internet www.agencemicroprojets.org propose également l’ensemble des services de l’Agence comme l’agenda des formations, une médiathèque, des actualités et évènements, une connexion avec les réseaux sociaux, des formulaires de contacts et des tutoriels expliquant nos processus.

Thierry BARBAUTResponsable communication et stratégies digitales

de l’Agence des Micro Projets.



Le site Internet de l’AMPUne gestion de projet dématérialisée

Avec Internet et en vingt ans, les organisations, les bénéficiaires et l’ensemble des acteurs sont désor-mais tous connectés. Même dans les villages reculés en Afrique, des usagers suivent l’AMP sur les réseaux sociaux avec leurs téléphones mobiles.

Les enjeux du pilotage de projet dans l’aide au développement

C’est en effet une révolution qui se joue dans la gestion de projet et l’AMP avec son pôle dédié à Internet a souhaité se montrer innovante et humaine en développant une plateforme dédiée. Concrè-tement, c’est sur le site Internet de l’Agence des Micro Projets, lancé en janvier 2014, que le premier défi a été relevé avec succès : permettre aux porteurs de projets de déposer en ligne leur demande de financement. www.agencemicroprojets.org

L’AMP a déployé logiquement deux espaces liés :● Espace association : le porteur de projet

ouvre un accès association avec son email et choisit un mot de passe.

● Dépôt de projet : l’AMP a séquencé ce dépôt en onze étapes : Session, Introduction, Origine de l’action, Informations sur le partenaire local principal, Lieu d’intervention et bénéficiaires (avec géolocalisation et carte interactive), Activités et moyens, Viabi-lité, évaluation et prolongement de l’action, Budget (tableau dynamique), Annexes (téléchargement de documents), Photos et vidéos, Avis de non objection.

Chaque étape citée ci-dessus est modifiable et enregistrable séparément et en permanence. Quand le porteur de projet est prêt, il peut valider définitivement son dépôt de dossier. C’est à ce moment que le dossier est disponible intégralement en téléchargement sous forme de PDF les différents formulaires et les pièces jointes : annexes, photos et justificatifs de cofinancements.

Les statuts et le cycle de vie du projet Internet 2.0 pour les acteurs de la solidarité internationale.

Dématérialiser était l’objectif initial du projet Internet. Rendre cette dématérialisation couplée à un cycle de vie et une évolution des statuts repré-

« Un des grands avantages est aujourd’hui de pouvoir solliciter plusieurs financements sur une seule plateforme. »

Le partenariat AMP/ASV

Après avoir constaté que les demandes qu’elle recevait pour des projets menés à l’étranger présentaient beaucoup de points communs avec celles reçues par l’AMP et que les porteurs de projets sollicitaient aussi l’AMP, le président de la fondation Agir Sa Vie, François Rebeyrol, a proposé à l’AMP d’étudier la possibilité pour les porteurs de projets de n’avoir à déposer qu’un seul dossier. Dans le cours des discussions, il est apparu que le partenariat pouvait aller plus loin que le seul dossier de demande commun compte tenu de la proximité des critères et des processus de sélection. Le partenariat permet à la fondation Agir Sa Vie d’avoir accès à l’ensemble de l’outil dématérialisé de l’AMP pour le dépôt, la sélection et le suivi des projets menés à l’étranger.


La Fondation Agir Sa VieUn partenaire de l’AMP

Agir Sa Vie est une fondation familiale créée fin 2001 sous l’égide de la Fondation de France. Elle s’est fixée pour mission de soutenir des projets novateurs qui aident des personnes en situation d’exclusion, de grandes difficultés matérielles ou de détresse morale, à devenir ou redevenir acteurs de leur propre vie. Les projets peuvent être menés en France ou à l’étranger.

Petite fondation privée, animée uniquement par ses fondateurs et quelques amis bénévoles, elle a soutenu, à ce jour, plus de 200 microprojets dont la moitié à l’étranger. En dehors des domaines de la santé et de l’éducation générale, elle soutient des microprojets divers plus particulièrement dans leur phase de lancement.

INTER

VIE

W François Rebeyrol, comment avez-vous connu l’AMP ?

Le premier contact remonte à mars 2006 lorsque La Guilde a souhaité créer un portail internet des aides publiques ou privées disponibles en France pour les porteurs de projets de solidarité internationale. Nous lui avons communiqué les informations concer-nant les possibilités de soutien par la Fondation Agir Sa Vie. Nous avons mis à jour ces infor-mations en 2008 et 2010. À partir de fin 2010, nous avons convenu avec Cécile Vilnet de nous échanger les résultats de nos jurys respectifs car nous avions constaté qu’il nous arrivait régulièrement de soutenir les mêmes projets. Sa sélection par l’AFD en 2013 a fait entrer l’AMP dans une nouvelle dimension qui lui a permis de développer des outils tout à fait pertinents et professionnels au bénéfice des porteurs de microprojets de solidarité interna-tionale : sessions de formation, dématériali- sation des dossiers de demande et du suivi des projets, soutien par mail ou par téléphone…

Quels avantages à passer par la plate-forme de dépôt dématérialisé ?

Le premier avantage est pour le porteur de projet qui n’a qu’un seul dossier à remplir lorsqu’il a sollicité l’AMP et la fondation Agir Sa Vie. Ensuite, la plateforme définit un cadre de dossier normalisé résultant de la grande expérience de l’AMP qui permet que tous

les points importants d’un projet soient abordés par le porteur de projet. On peut donc en attendre une amélioration de la qualité du projet. La possibilité pour le porteur du projet d’annexer des documents au dossier permet de disposer de l’ensemble des informations sous forme numérique en ligne, ce qui faci- lite le travail de la personne qui étudie le dossier. Une fois que le projet a été retenu, le porteur de projet dispose d’un cadre pour apporter les éléments de suivi du projet. Notre expérience est encore limitée mais nous pensons que l’utilisation de l’outil ne pourra qu’améliorer le dialogue avec le porteur de projet.

Quels autres services l’AMP vous rend-elle ?Dans la mesure où le partenariat n’est

opérationnel que depuis la session de l’automne 2015, il est un peu tôt pour répondre. Un sujet sur lequel nous comptons avancer est celui de l’évaluation, un domaine dans lequel l’expérience de l’AMP nous sera utile.

François REBEYROLPrésident de la Fondation

Agir Sa Vie.

http://agirsavie.free.fr

F. Rebeyrol © La Guilde

Ustensiles pour la composition des dragées © D.R.


Témoignages de lauréats

La spirulineUne pépite agroalimentaire

Produire de la spiruline c’est bien, la consommer c’est très bien, la rendre attractive et gustative, c’est mieux ! De cette constatation est né un nouveau produit : les dragées du Boulkiemdé.

TechnAp est une association de solidarité internationale créée en 1985. Son but est de lutter contre la malnutrition, d’améliorer la santé et de contribuer au développement des pays d’Afrique subsaharienne, grâce à la culture et la diffusion de la spiruline. La spiruline a des qualités nutritionnelles exceptionnelles et sa culture est particulièrement bien adaptée aux pays chauds et ensoleillés.

Projet lauréat 2013

En 2012, TechnAp s’est rendu compte que la production de spiruline au Burkina Faso était suffisante, mais que sa consommation par les populations restait faible car elle était mal connue et difficilement intégrable dans leurs habitudes alimentaires. D’où l’idée de leur proposer un produit alimentaire complet comprenant de la spiruline. Ainsi est né, dans le courant 2013, le projet de fabrication de produits alimentaires à base de spiruline (désignés sous le terme d’Abas). Ce produit a pu voir le jour grâce aux recherches menées conjointement par TechnAp et l’entreprise française « La Dragée de Valence ». Celle-ci a, par ailleurs, fait don de deux toupies de fabrication. En août 2013, une convention tripartite a été signée entre La Dragée de Valence, le Centre d’animation féminine de Koudougou (CAF) et TechnAp. Le personnel a été recruté et formé à partir de septembre 2013. Il comprend aujourd’hui un responsable administratif et commercial, un responsable de production, un ouvrier et deux gardiens. À l’automne 2013, l’AMP a doté le projet d’une somme de 8 800 ¤. Ainsi sont créés l’entité « Dragées du

« La spiruline a des qualités nutritionnelles exceptionnelles. »

Boulkiemdé » (du nom de la province dont Koudougou est la capitale) et un produit dénommé « Vitaspir ». Ce produit est entièrement constitué d’ingrédients locaux : arachide, confiture de mangue, sucre, farine de pain de singe (fruit du baobab), spiruline. La production démarre en février 2014. Cette

première phase a permis de mettre au point le produit, d’évaluer les besoins et le marché, de démontrer sa faisabilité. L’objectif à terme est

l’équilibre financier de l’exploitation. La production en 2014 a été de 762 kg. La production actuelle est d’environ 800 kg par an.

Le coût global du projet est de l’ordre de 28 000 ¤ dont près de la moitié pour couvrir les déficits d’exploitation car les frais variables et fixes ont été élevés par rapport aux faibles quantités produites et vendues. La contribution de 8 800 ¤ de l’AMP est donc tout à fait significative. Sans elle, le projet n’aurait pas pu être réalisé.

Turbine © D.R.


Conclusions et perspectives

Aujourd’hui, les conclusions que nous pouvons tirer de ces deux années d’exploitation sont les suivantes :

● excellente acceptabilité par la population et par les enfants en particulier,

● excellente qualité nutritionnelle du produit,● bien qu’un peu lent, le démarrage des ventes

est encourageant.

TechnAp souhaite, en 2016, réaliser une nouvelle phase qui permettra :

● d’augmenter les ventes en améliorant la logistique et en faisant un gros effort de promotion,

● d’accroître la production, ● de rendre l’exploitation bénéficiaire,

● de poursuivre la mise en place du système approprié de suivi de la qualité.

Jusqu’en avril 2016, une bénévole de TechnAp, Stéphanie Métairie, spécialiste des questions de marketing, est présente sur place pour aider l’équipe locale à développer les ventes, construire un réseau et, si possible, identifier d’autres partenaires dans le domaine de l’agroalimentaire.

Jean-Pierre ISNARDPrésident de TechnAp.

www.technap-spiruline.fr

Le travail de la spiruline avec une turbine en action © D.R.

La spiruline en sachet (de 50 et 100 gr) © D.R.



Création d’un parc locatif et d’une coopérativeSoutenir le rendement agricole

Après la construction d’une nouvelle salle de classe et d’un mur de clôture pour l’école puis la construction d’une médiathèque, l’association Rivages N’Diawane a créé un parc locatif de matériel agricole.

L’association Rivages N’Diawane a été créée en février 2002 à Limoges par des ressortissants mauritaniens vivant en France (originaires du village de Tékane) et quelques amis du Limousin. Le village d’agriculteurs, de 4 000 habitants, est situé au sud de la Mauritanie, dans la zone sahélienne, sur la rive d’un bras du fleuve Sénégal appelé N’Diawane, à 260 km de la capitale, Nouakchott. L’association travaille avec des partenaires locaux du village, les parents d’élèves, la Mairie et les coopératives du village.

Le projet

Partant d’un besoin exprimé par la coopérative des femmes en équipement de matériel agricole, l’association Rivages N’Diawane a piloté un projet de mise à disposition d’un parc de matériel agricole locatif et évolutif à prix modérés. La gestion du parc est assurée sur place par la coopérative des femmes. Le coût du projet s’élève à 20 000 €.

Les objectifs poursuivis sont une augmentation du rendement de la production, une amélioration du niveau de vie des familles paysannes, une dimi- nution de la pénibilité du travail agricole et un éveil à une organisation de type coopérative. Les modalités de mise en œuvre sont la construction d’un bâtiment sécurisé pour le stockage du matériel, l’achat d’un lot de matériel agricole et la mise en place du processus de gestion locative.

La mise en œuvre du parc locatif.

L’association a bénéficié de dons de ses membres et sympathisants, d’une participation de la coopé-rative des femmes et d’une dotation déterminante de 10 000 ¤ de La Guilde. L’association Rivages N’Diawane favorisant l’emploi de la main d’œuvre locale, le bâtiment de stockage a été construit par des maçons habitant Tékane. Le choix des équipements composant le parc locatif a été défini de façon à être adapté à chaque phase du cycle d’une campagne de culture de riz :

● 5 motopompes diesel de différentes puissan-ces pour l’irrigation,

● 1 batteuse de riz assemblée par un fabricant local au Sénégal,

● 1 décortiqueuse de riz,● 1 moulin à grains.La mise en service du parc est effective depuis

février 2015.

Le moulin en action © D.R.

Materiels du parc devant le bâtiment de stockage © D.R.


Borga en action dans un champs de riz © D.R.

File d’attente moulin et décortiqueuse © D.R.

Un premier bilan positif

Les services du moulin à grains (25 UM1/kg) et de la décortiqueuse de riz (300 UM/kg) sont utilisés quotidiennement par les femmes. Les motopompes de grandes puissances ont été louées à des coopé- ratives démarrant leurs campagnes de riziculture, les motopompes de petites puissances sont réguliè- rement louées à des maraîchères cultivant de petites exploitations. La batteuse de riz est proposée en

location aux paysans contre paiement en sacs de riz (1 sac de 50 kg pour 10 sacs de 50 kg récoltés). En effet, les moyens financiers limités des paysans ne leur permettent pas de payer en numéraire. La coopérative des femmes procédera ensuite à la revente du stock de riz ainsi acquis. Le bilan financier, à ce stade, montre des recettes à hauteur de 3 785 000 UM pour 2 025 000 UM de charges. À la fin de chaque année d’exercice, un bilan sera élaboré. L’association Rivages N’Diawane veillera à l’application de la charte de fonctionnement du parc locatif qui stipule en particulier qu’une partie des bénéfices est réservée à l’achat de nouveaux matériels agricoles.

Ndiaye KANE

Président de Rivages N’Diawane.

1 - UM = Ouguiyas, 1 ¤ = 350 UM

« Le choix des équipementscomposant le parc locatif a été défini de façon à être adapté à chaque phase du cycle d’une campagne de culture de riz. »



Conservation des tortues marines en RDCUne réponse concrète face à une menace réelle

Les captures accidentelles de tortues marines dans les filets de pêche représentent une sérieuse menace pour cette espèce. Rénatura a développé, en partenariat avec les acteurs locaux de la pêche artisanale, un compromis qui permet non seule-ment de sauver des centaines de tortues marines mais aussi d’améliorer les connaissances sur ces espèces menacées.

Un programme participatif

Au Congo, la pêche artisanale est une activité génératrice de revenus qui est exercée dans tous les villages situés en bord de mer. Elle assure la subsistance de centaines de personnes et apporte une partie de l’autosuffisance alimentaire du pays.Parallèlement, les eaux du pays accueillent tout au long de l’année des populations de tortues marines. Les captures dans les filets de pêche artisanale sont courantes mais toujours accidentelles. La présence illégale des chalutiers sur les zones réservées aux pêcheurs artisanaux accentue ce phénomène en contraignant ces derniers à poser leurs filets très près des côtes, barrant ainsi la voie aux femelles ve-nant pondre sur les plages. Rénatura a développé depuis 2005 un partenariat innovant avec les acteurs de la pêche artisanale : en échange de la libération de l’animal, l’association s’engage à fournir le matériel de pêche nécessaire à la répa- ration de l’accroc engendré par la libération de l’animal. En 2009, Rénatura a enfin développé un

« L’association s’engage à fournir le matériel de pêche nécessaire à la réparation de l’accroc engendré

par la libération de l’animal. »

microprojet touristique autour de cette activité dont une partie des bénéfices est destinée aux commu-nautés locales.

Soutien de la Guilde : quel bilan ?

L’Agence des Micro Projets a permis d’assurer la continuité de ce volet, à travers notamment le

retour à la mer de près de 2 000 captures accidentelles de tortues marines.

Parallèlement à l’intérêt écologique direct que repré- sentent ces libérations, elles ont également un impact

social et économique pour les villages côtiers où elles se déroulent. En effet, l’accord passé avec les communautés de pêcheurs de chaque village

Remise de matériel pédagogique à l’école de la Pointe-Indienne

financés grâce aux bénéfices issus du tourisme communautaire © D.R.


Agent en charge de la mesure d’une tortue verte © D.R.

côtier, principalement autour de la baie de Loango où la bande rocheuse sous-marine favorise la présence de ressources halieutiques très impor- tantes, permet concrètement aux pêcheurs artisanaux de respecter la loi protégeant les tortues marines, sans avoir à supporter le poids des réparations de leur filet liées à la libération de l’animal. L’activité touristique organisée autour de ce projet bénéficie, de plus, directement aux habitants d’un des principaux villages de la baie de Loango : la Pointe-Indienne. Ce village regroupe la plus grande communauté de pêcheurs artisans mais renferme également une large population de tortues vertes juvéniles. Neuf tortues marines sur dix libérées dans le cadre de ce projet ont été capturées par les pêcheurs de ce village.

Et maintenant ?

Un partenariat en faveur des tortues marines a été signé en 2014 entre le gouvernement congolais et Rénatura. Le programme de libération des captures accidentelles est une des activités phares de la stratégie souhaité par l’État congolais pour une conservation durable de ces espèces. Les données scientifiques recueillies au cours des années grâce à ce travail ont en outre permis de mettre en évidence une zone d’intérêt exceptionnel pour les tortues marines dans la baie de Loango. La création d’une aire marine protégée assurant la mise en valeur du potentiel biologique, mais aussi historique et géolo-gique du site, sera à l’étude dès 2016. L’association Rénatura Congo est d’ores et déjà associée à ce projet porté par le ministère de l’Économie fores-tière et du Développement durable du Congo.

Nathalie BREHERETDirectrice de Rénatura Congo.

www.renatura.org

Remise à l’eau d’une tortue luth après libération d’un filet de pêche artisanale © D.R.



Grandir dignement en détentionMieux protéger les personnes mineures

À Madagascar, la population des moins de quinze ans représente 40,7 % de la population totale. Poussés par la pauvreté, certains de ces jeunes passent à l’acte et se retrouvent incar- cérés. Outre ses interventions au sein même des établissements pénitentiaires, Grandir Dignement a souhaité mieux connaître la réalité de cette détention d’un point de vue national.

Grandir Dignement lutte pour le respect des droits des personnes mineures en conflit avec la loi. Au quotidien, nous sommes présents auprès d’environ 300 jeunes incarcérées. Nous travaillons également en partenariat avec le ministère de la Justice afin de soutenir l’amélioration législative et les bonnes pratiques judiciaires. L’association a obtenu, en décembre 2013, le Prix des Droits de l’Homme de la République française. Cependant, au fil de ses interventions, l’association a constaté que le thème des mineurs en détention à Mada- gascar était marqué par un manque d’information. Or, il semble que c’est en connaissant une situation en profondeur qu’il est ensuite envisageable d’agir sur celle-ci. Au regard de cette logique, une étude exhaustive devait être entreprise.

Afin de mener cet état des lieux, des visites successives d’établissements pénitentiaires ont été organisées. Le but était de comprendre la situation actuelle de la détention des mineurs à Madagascar, les principales problématiques à solutionner et les bonnes pratiques à promouvoir. Chaque visite était composée des étapes suivantes :

● Visite de la Maison centrale afin d’observer de visu les conditions de détention et de mener des entretiens avec les mineurs garçons et filles.

● Rencontre avec le juge local afin qu’il puisse expliquer le contexte judiciaire du territoire ainsi que ses difficultés dans sa mission.

● Rencontre avec les organisations de la société civile locales intervenant intra muros afin de promouvoir la collaboration entre associations et administration pénitentiaire et favoriser la réflexion quant à l’accompagnement spéci- fique des mineurs.

Jeux en prison © D.R.

Ci-dessus : entrée du centre de rééducation.

Ci-Contre : activité de sport en prison © D.R.


À chaque retour de mission, nous rencontrions le Directeur de l’Humanisation de la Détention et de la Préparation à la Réinsertion Sociale, afin de lui restituer une synthèse de nos observations et signaler les situations alarmantes.

Quelques chiffres...

● 692 mineurs en détention au total sur le territoire de Madagascar soit entre 3 et 4 % de la population carcérale

● 3 mineurs en détention sur 4 sont en détention préventive

● 1 mineur en détention sur 20 est une personne de sexe féminin

● 1 mineur en détention sur 3 n’est pas séparé des adultes durant la journée

● 1 mineur en détention sur 5 n’est pas séparé des adultes durant la journée et durant la nuit.

Création d’une mise en réseau

La seconde partie du projet visait à initier la création d’une mise en réseau, l’objectif étant de pouvoir apporter à terme des réponses au niveau juridique, éducatif et administratif. Cette mise en réseau est également un moyen de développer et promouvoir le lien entre les associations et l’administration pénitentiaire.

Grâce à l’Agence des Micro Projets, il y a une meilleure connaissance de la thématique de la justice des mineurs. Par ailleurs, ce projet a permis de développer d’autres partenariats, notamment avec l’Ambassade de France : nouvelles visites d’établissements pénitentiaires, remises de préco- nisations officielles au ministère de la Justice de la République de Madagascar, propositions de modification législative, publication de l’étude La

détention des mineurs à Madagascar en 2014... Enfin, la collaboration avec l’administration pénitentiaire se poursuit, notamment en vue d’atteindre une séparation effective des mineurs et des majeurs et de renforcer les compétences des agents pénitentiaires.

Hélène MULLERDirectrice de Grandir Dignement.

www.grandirdignement.org

Source pour le calcul des moins de 15 ans disponible sur http://www.statistiquesmondiales.com/madagascar.html

Le suivi des prisonniers © D.R.

Jeux en prison © D.R.



Ludothèque mobile au CambodgeÉduquer par le jeu

C’est avant six ans que le développement de la personne est le plus déterminant. Or, au Cambodge, et surtout dans les régions pauvres, les maternelles sont de très faible niveau. D’où l’importance de former des éducatrices à la pratique du jeu, vecteur d’expériences pour les apprentissages à venir des enfants et leur insertion dans la société.

Permettre à chaque enfant de réaliser son plein potentiel et d’être porteur de changement sociétal est la vision qui anime Chemins d’Enfances depuis sa création en 2007. Sa mission est de concevoir, mettre en place et maximiser l’impact de programmes innovants pour l’épanouissement des enfants. Toutes les actions sont élaborées en partenariat avec des organisations locales dans un esprit de transmission et s’appuient sur des activités ludiques, pédago- giques, artistiques et sportives. Chemins d’Enfan-ces œuvre en Indonésie, en Inde, au Cambodge et en France.


L’objectif général du projet est de soutenir le développement global des enfants dès le plus jeune âge et leur donner les moyens de s’épanouir et d’intégrer l’école primaire dans des conditions optimales. Il vise donc à renforcer les capacités globales des enfants, former les éducatrices des écoles maternelles aux activités ludiques, impliquer les parents et communautés, diffuser les bonnes pratiques à travers des écrits et des formations de formateurs.

Une unité mobile, camionnette transportant une ludothèque complète, se rend dans des écoles communautaires de zones défavorisées et propose des séances de jeu libre aux enfants. En parallèle,

les éducatrices des écoles sont formées jusqu’à ce qu’elles soient capables de continuer seules avec un fonds de jeu dont une partie est réalisée avec des matériaux de récupération.

En un an, l’unité mobile a réalisé plus de 200 sorties dans 11 écoles maternelles situées dans la péri-phérie de Phnom Penh et en zones rurales. Dans ces 11 écoles, 25 classes, soit près de 900 enfants de 3 à 5 ans, dont 52 % de filles, ont bénéficié de

Jeux en bois © D.R.

Jeux d’éveil et de construction © D.R.

Pêche à la ligne, jeux de réflexion et jeux en bois © D.R.


« 60 % sont des jouets fabriqués en matériaux locaux par

le partenaire local, 10 % sont des jouets fabriqués par d’autres ONG

au Cambodge et 30 % sont achetés dans des magasins de

jouets à Phnom Penh. »

ces séances. L’unité mobile propose 70 types de jeux et jouets différents testés et approuvés dans le cadre du projet. 60 % sont des jouets fabriqués en matériaux locaux, par Krousar Yoeung, le partenaire local, 10 % sont des jouets fabriqués par d’autres ONG au Cambodge et 30 % sont achetés dans des magasins de jouets à Phnom Penh. 23 groupes d’animation parentale ont été mis en place. Ces groupes réunissent les parents des villages pour des échanges et discussions sur des thématiques liées à l’enfance, comme l’hygiène, la santé, la nutrition et le développement de l’enfant. 27 éducatrices ayant en charge les enfants des 11 écoles ont bénéficié d’une formation continue par la pratique pendant les séances. Un guide pratique a été rédigé pour capitaliser l’expérience de l’unité mobile. Cet outil pédagogique donne des clés de compréhension sur l’intérêt du jeu libre pour la petite enfance.

L’appui de l’AMP

L’appui de l’AMP a été fondamental car elle a été un de nos premiers partenaires financiers et nous a permis de nous lancer et de montrer l’intérêt du projet. Ce soutien a eu un effet de levier car d’autres partenaires nous ont financés par la suite. À ce jour, le projet s’étend à dix nouvelles écoles gouvernementales et une nouvelle édition du guide va bientôt être éditée.

Martine ROUSSEL-ADAMPrésidente de Chemins d’Enfances.

www.cheminsdenfances.org

L’équipe d’animation

et les élèves © D.R.

Le jeu fait rire © D.R.



L’huile d’aguajeUne prodigieuse alternative à la déforestation

En Amazonie péruvienne, une petite commu-nauté amérindienne protège sa forêt en produisant une huile rare à partir d’un palmier sauvage.

La réserve nationale Pacaya-Samiria est le plus grand parc national du Nord-Pérou avec ses 2 millions d’hectares, soit 3 % de l’Amazonie péruvienne. Bordée par les deux fleuves Marañon et Ucayali qui, de leur union, donnent naissance au mythique fleuve Amazone, cette réserve abrite la plus impor-tante biodiversité tant floristique que faunistique de Haute-Amazonie.

Plus de 100 000 métis et Indiens cocama ou shipibo vivent le long des rives de ces deux fleuves limitrophes, larges et facilement naviga-bles, uniques voies d’accès aux Andes pour la ville d’Iquitos (400 000 habitants) tout proche. La tentation est grande pour tous les riverains d’exploiter la réserve (bois précieux, charbon de bois, pêche, chasse, palmiers et fruits divers) par ailleurs difficile à gérer, vu sa facile acces- sibilité et sa grande extension. De plus, certains villages comme celui de Veinte de Enero sont installés à l’intérieur de la réserve et luttent pour garder

« La protection environnementale peut générer des revenus

alternatifs à la déforestation. »

une autonomie de gestion sur ces territoires ethni- ques ancestraux. Le risque est important face à l’augmentation démographique de voir grandir une paupérisation aux abords de la réserve et même à l’intérieur de celle-ci.

Un projet alimentaire et environnemental

Arutam et son partenaire local Latitud Sur œuvrent pour le développement des communau-tés du Loreto dans le strict respect des équilibres locaux (sociaux, économiques et environnementaux),

notamment en valorisant les ressources naturelles et les savoir-faire. L’objectif est de mettre en place des filières productives pour parvenir à l’autosuffisance des popu-

lations locales afin de les détourner d’une exploitation abusive de la forêt. L’amélioration des conditions de vie de ces populations marginalisées doit aller de pair avec la préservation de la biodiversité.

La filière de production d’huile d’aguaje sur site, c’est-à-dire dans la réserve nationale même, est un réel exemple d’empowerment des populations locales incluant le transfert de technologie et

Femmes au travail des fruits d’aguaje © Latitud Sur


l’apprentissage de la gestion environnementale. Grâce au projet Arutam-Latitud Sur, elles ont appris à ne plus couper les palmiers (récolte sur pied en montant à la cime des arbres), à gérer la forêt marécageuse qui renferme cette ressource naturelle et même à multiplier les pieds (pépinière et refores-tation), puis ensuite à presser la pulpe de fruit pour en extraire la précieuse huile (riche en vitamine E et bêta-carotène) à la fois alimentaire et intéressant la cosmétologie.

Un projet économiquement rentable

Grâce au soutien de l’Agence des Micro Projets, une association de récolteurs d’aguaje et de pro-ducteurs d’huile a été créée dans le village de Veinte de Enero afin de gérer la presse artisanale. Ce modèle productif communautaire est devenu aujourd’hui économiquement rentable, si bien qu’il

a été largement médiatisé au Pérou car ce projet a démontré concrètement que, dans le cadre d’un village de la réserve, la protection environnementale peut générer des revenus alternatifs à la défo-restation en produisant une huile à forte valeur ajoutée. À ce jour, plus de 1 000 litres d’huile et plus de 2 000 savons ont été produits et commercialisés par le village…

Jean-Patrick COSTAPrésident d’Arutam Zéro Déforestation.

www.zero-deforestation.org

L’équipe de savonniers © Latitud Sur

Du fruit d’aguaje au savon © Latitud Sur



Agroécologie solidaire dans un douar marocainUn projet innovant d’autonomisation

L’association France et Maroc au Cœur (Afemac) a suscité au douar d’El Hamri (région de Marrakech) une association de droit marocain (Afemac Maroc) créée en 2012, avec laquelle elle mène un pro-gramme de développement humain fondé sur sept projets interdépendants.

Le droit à l’autoalimentation de base y est essentiel pour espérer réduire la situation de grande pauvreté en cette zone désormais aride. Les deux entités ont commencé par installer un centre de formation et un jardinet d’application (700 m2). Elles commencent à mettre en œuvre leur jardin pilote agroécologique de 1,5 ha, spécialisé dans les produits de terroir.

Le droit de se nourrir

Le projet d’Afemac, s’adressant à des habitants pauvres et analphabètes, évite de prôner les activités génératrices de revenus fondées sur la commercia-lisation de produits car il faudrait aux acteurs savoir lire, écrire, compter, gérer. Il vise donc d’abord la volonté de se nourrir par ses propres moyens, individuellement puis collectivement. Il engage aussi les ateliers d’alphabétisation nécessaires et prépare pas à pas l’expérience collective solidaire.

Un changement radical d’agriculture

L’agriculture du secteur est une monoculture céréalière victime d’une sécheresse persistante. L’Afemac veut montrer le chemin d’une alternative facilement accessible, apprise en réunions et stages, concrétisée dans le jardinet d’application et le jardin

« Se nourrir par ses propres moyens, individuellement

puis collectivement. »

pilote, puis pratiquée par les particuliers sur leurs parcelles. L’obstacle majeur y est l’argument systématique du manque d’eau pour commencer tout changement.

Le passage à l’acte de toute femme et de tout agriculteur est suivi de près, il est évalué et soutenu par des apports de paille, de semences, de plants, de petit matériel et des retours en formation.

Une stratégie d’autonomisation des acteurs

La stratégie privilégie dans un premier temps l’autonomie des femmes axée sur la création de jardins familiaux et la production de semences bio-

reproductibles. Ces femmes sont d’abord sensibilisées en réunions, puis formées en stages (70 femmes venues de 5 douars), engagées dans

Les hommes au travail © D.R.

Les femmes au travail © D.R.


des opérations de consolidation et approfondis- sement, appelées à prendre des responsabilités du genre entretien du jardinet (équipe de 10 femmes), gestion de l’équipe de femmes semencières (équipe de 10 femmes), animation de l’atelier scolaire sur l’environnement (4 animatrices).

La formation des hommes a commencé à la fin de 2014 sur les mêmes bases. Une lettre d’engagement sert aux 26 agriculteurs concernés de charte de référence. L’agroforesterie doit y inspirer la pratique agricole nouvelle.

Une recherche scientifique originale

Dans son projet, l’Afemac a engagé aussi une étude sur l’intérêt comparé de l’agroécologie et des bois raméaux fragmentés (BRF) pour fertiliser le sol et économiser l’eau. Prôner les BRF entraîne aussi une promotion importante de l’arbre.

Un projet global

Pour Afemac, l’expérience menée est toujours reliée aux autres projets proposés pour l’éducation (formations adaptées à des analphabètes et alphabé- tisation parallèle), la santé (ateliers d’hygiène), la cuisine (atelier diététique), l’eau (récupération des eaux de pluies).

Le respect de l’environnement

Fondé sur le respect de l’environnement, le projet de l’Afemac considère le sol comme organisme vivant dont on entretient en permanence la fertilité, rejette les pesticides et insecticides, apprend le recours aux bonnes associations de plantes, multi-plie les moyens d’économiser l’eau (goutte à goutte, gaines Irrigasc, procédé ancien de la jarre), insiste sur la présence vitale de l’arbre.

Noël NELPrésident de l’Afemac.

Les femmes productrices © D.R.

Tamiser la terre et travaux durant le stage de formation des femmes en agroécologie © D.R.



Gestion durable des écosystèmes coralliensUne approche sociale

De la transmission d’un savoir technique et scientifique au partage interculturel autour de la préservation de l’environnement marin : un projet source de biodiversité mais pas seulement ! Régénérer un récif corallien détruit c’est aussi assurer la durabilité d’une ressource alimentaire indispensable à un village indonésien.

Coral Guardian est une association française à but non lucratif fondée en 2010, qui a pour voca-tion la conservation des écosystèmes coralliens, la sensibilisation du grand public et la valorisation des écosystèmes marins. L’autonomisation des popu-lations côtières à la gestion durable de leur stock de pêches par la restauration de récifs coralliens détruits a toujours été le cœur de son activité, en promouvant des approches innovantes de conser-vation marine et en encourageant des modèles de développement durable des écosystèmes marins.


Ce projet consiste à développer un programme de conservation marine participative mené en partenariat avec les communautés locales de l’ouest de Flores en Indonésie. Faire revivre un récif, c’est faire revenir la vie et anticiper l’avenir, insuffler une dynamique économique dont la population locale pourra tirer parti, en proposant notamment aux touristes des sorties de sensibilisation sur les zones restaurées. De plus, pour les enfants de ces com-munautés de pêcheurs, un récif reconstitué à terme représente une pêche potentielle de 5 à 15 tonnes de poissons et fruits de mer par an et par kilomètre carré, ce qui leur permettra d’assurer la subsistance économique et culturelle de leur communauté.

En amont, ce projet repose sur la pédagogie et le transfert de compétences, ici aux villageois non sensibilisés à la fragilité du récif corallien et à la nécessité de bannir les pratiques telles que la pêche au cyanure ou à la dynamite.

Ce n’est qu’en impliquant la population locale qu’une bonne gestion des ressources marines est pérenne et autonome. Ce sont donc 4 villageois qui bénéficient d’une formation aux techniques de culture et de bouturage des coraux et participent à la mise en place de structures de restauration adaptées, ainsi qu’à la protection de la zone. L’aspect pratique et technique est concret, puisque pas moins de 3 000 coraux sont transplantés avec les villageois sur le récif restauré.

Ces 4 villageois formés pourront ensuite sensi- biliser les autres pêcheurs à la préservation des ressources écosystémiques. Le développement de l’activité d’écotourisme pourra quant à lui générer une dizaine d’emplois supplémentaires sur le long terme.

Un projet environnemental

Les états insulaires sont les premières victimes du réchauffement climatique. La bonne santé des océans, la souveraineté alimentaire et la culture des communautés côtières dépendent d’une bonne gestion de leur environnement côtier. Véritables poumons des océans, ces derniers sont indispen-sables dans le processus d’absorption du CO2 par les océans et participent à la lutte contre le changement climatique.

Ce projet a obtenu la labellisation COP21 pour ses actions en faveur des écosystèmes marins et des populations qui en dépendent.

Guillaume HOLZERVice Président de Coral Guardian.

www.coralguardian.org

Mesure des jeunes coraux © Coral Guardian

Équipe locale de Coral Guardian © Coral Guardian


« Faire revivre un récif, c’est faire revenir la vie et anticiper l’avenir »

« Ce n’est qu’en impliquant la population locale qu’une bonne gestion des ressources marines

est pérenne et autonome. »

© Coral Guardian

Relevé des données

© Coral Guardian


Les événements 2015

Le microprojet Un vecteur de l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité ?

Beaucoup de petites et moyennes asso-ciations de solidarité internationale mènent des actions de sensibilisation en France. Mais quels types d’actions mettent-elles en œuvre et quel est leur impact ? Dans quelle mesure leur expérience à l’international et leur connaissance du terrain leur permettent de proposer des activités innovantes avec un résultat réel sur leur communauté et leur région ?

Qu’est-ce que mener des actions d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale ?

Les petites et moyennes associations de solida- rité internationale sont nombreuses à mener des actions ponctuelles en France pour informer leurs concitoyens des problématiques de dévelop- pement : elles projettent des films dans leur quartier, organisent des expositions et des concerts dans leur ville, réalisent des débats et des conférences au sein de leur communauté, etc. Toutes ces actions se définissent comme des actions d’éducation à la citoyenneté et à la solida-rité (ou ECSI) dans le sens où elles ont pour objectif de permettre à chacun de comprendre les méca- nismes d’interdépendance et d’exclusion dans le monde ; de prendre conscience de l’importance d’une démarche citoyenne ayant pour but de favoriser la solidarité entre les territoires, les générations, les groupes sociaux et d’agir pour la construction d’un monde solidaire. L’ECSI est ainsi une démarche sociale et politique dont la finalité est de favoriser la participation individuelle et collective à la construc-tion d’un monde juste, solidaire et durable.

« Ils utilisent leur expériencede terrain dans les projets de

développement pour témoigner des réalités du Sud. »

Quelles actions d’ECSI sont mises en œuvre par les porteurs de microprojets ?

Les porteurs de microprojets focalisent une grande partie de leur attention sur la recherche de finan-cements et la réalisation de leurs projets interna-tionaux de développement ; cependant, pour 86 % d’entre eux, les actions d’ECSI sont également des activités essentielles auxquelles, certes, ils allouent des budgets limités (moins de 4 000 ¤ par an) mais auxquelles participent activement les bénévoles (dans plus de la moitié des associations, plus de 6 bénévoles appuient les actions d’ECSI). Leurs motivations pour réaliser des actions d’ECSI sont en lien direct avec leurs microprojets, principalement l’envie de témoigner sur les réalités vécues sur le terrain. Ainsi, la quasi-totalité des associa-

tions souhaitent « faire connaître » leurs actions à l’international et « parta-ger les expériences ». Les thématiques d’ECSI sont logiquement en lien direct avec les domaines d’inter-

vention à l’international, principalement autour de l’accès aux services de base et, en moindre mesure, autour de problématiques environnementales.

Deux grands types d’actions représentent la majorité des activités en ECSI des porteurs de microprojets : d’une part les activités en milieu scolaire avec pour cible les élèves et étudiants et d’autre part les évènements culturels et festifs qui touchent le grand public et demandent l’organi-sation d’un stand ou d’une exposition.

La grande majorité des porteurs de microprojets organisent ainsi des animations et des témoignages en établissements scolaires. Ils utilisent leur expé-rience de terrain dans les projets de développement pour témoigner des réalités du Sud : ils se centrent sur un témoignage de vie, un vécu du quotidien qui peut déboucher sur des questionnements et des

Grand public

Jeunes et scolaires

Étudiants et universitaires

Élus et administrations

Entreprises

Médias

Migrants

82 %

73 %

49 %

45 %

21 %

18 %

16 %Public cible des actions d’ECSI(en % de répondants) © La Guilde

76 % Tenue de stands69 % Organisation d’évènements culturels

65 % Participations à d’autres évènements60 % Participation à la SSI

54 % Organisation de ventes solidaires53 % Invitation à témoigner

37 % Organisation de conférences et débats31 % Invitation de partenaires

19 % Coordination de chantiers de jeunes (VIECh)12 % Coordination de missions bénévoles retraités (VEC)12 % Coordination de volontariats salariés

8 % Organisation de campagnes de mobilisationType d’actions

d’ECSI réalisées(en % de répondants)

© La Guilde


problématiques plus générales ayant des portées pédagogiques. Pour rendre l’activité plus ludique, certaines associations multiplient les supports : elles apportent des photos ou des vidéos de leurs projets, des objets de la vie quotidienne, des aliments tropicaux. Certaines demandent même aux étudiants de participer à la production de matériel de formation pour les projets internationaux de développement. Toutes les associations n’ont pas forcément de lien avec l’Éducation nationale, c’est pourquoi plusieurs réseaux régionaux multi- acteur ont mis en place des dispositifs de rappro-chement entre les associations et les établisse-ments scolaires afin de faciliter la participation des associations aux actions d’ECSI dans leur région.

Près de trois-quarts des porteurs de microprojets ont également l’habitude de tenir des stands que ce soit lors de la Semaine de la Solidarité Interna- tionale ou lors d’autres événements dans leur région. Les bénévoles présents sur le stand pren-nent plaisir à aller à la rencontre des gens et parta-ger leur passion. Ils construisent leurs discours en mettant en relation leurs projets de développement avec des problématiques d’actualité en France, comme par exemple l’économie d’énergie ou d’eau, le change-ment climatique, le commerce équitable, etc.

Quel est l’impact des actions d’ECSI des porteurs de microprojets en France ?

En moyenne, les porteurs de microprojets qui participent à l’ECSI réalisent plus de 3 actions d’ECSI par an et chaque action d’ECSI touche plus de 42 per-sonnes. Ainsi, chaque association touche au moins 126 personnes par an. En extrapolant ce chiffre au nombre d’associations soutenues par l’AMP depuis 2011, cela représente, entre 2011 et 2014, près de 62 000 personnes touchées lors d’environ 1 500 actions d’ECSI réalisées par 132 associations. Cela repré-sente un chiffre considérable sachant que peu de ressources financières sont mobilisées en ECSI et que les porteurs de microprojets se reposent finale-ment sur la grande mobilisation des bénévoles.

Toutefois, lorsque les porteurs de microprojets évaluent leurs actions en France, plus de la moi-tié sont peu satisfaits. Cette évaluation met en

avant des points faibles liés aux difficultés maté-rielles pour la réalisation des actions d’ECSI, mais aussi à une insatisfaction subjective de leur rayon-nement. Logiquement, les associations expriment des besoins d’accompagnement pour améliorer l’attractivité des actions : formations et échanges, accès à des documents de référence (guides prati-ques) et à un suivi personnalisé.

Quelles sont les perspectives en ECSI pour les porteurs de microprojets ?

Pour amener les acteurs à améliorer leurs pratiques, l’enjeu porte sur l’accompagnement des associations, notamment par la mise à disposition de ressources en amont des actions d’ECSI (forma-tion, manuels, guides, tutoriels vidéos, etc.), afin de faciliter et d’optimiser leur préparation. Pour cela, la mise à disposition de ressources en ligne est utile à la diffusion et à l’amélioration des pratiques. La plateforme Educasol (niveau national) et les RRMA (niveau régional) constituent des options de partenariats cohérentes.

Un autre enjeu est l’encouragement de la valorisation des microprojets. En effet, beaucoup de porteurs de microprojets accordent une place importante à l’ECSI, mais manquent de moyens financiers pour améliorer leurs pratiques. Dans ce sens, il pourrait être envisagé l’attribution de subventions sous forme de prix qui récompen- seraient les meilleurs microprojets mis en œuvre. Ce financement leur permettrait de conduire des activités avec l’appui d’animateurs professionnels et de produire des supports.

Enfin, pour rendre dynamique ce panorama, un dernier enjeu porte sur la prise en considéra-tion des évolutions des pratiques des associations, perspective qui nécessite la mise en place d’un système de suivi annuel sous la forme d’un tableau de bord d’indicateurs. Cette démarche pourrait être portée par l’Observatoire des microprojets.

Mathilde LAVAL et David LEYLEConsultants.

Pour en savoir plus sur les actions d’édu-cation à la citoyenneté et à la solidarité internationale menées par les porteurs de microprojets en France, vous pouvez télécharger, sur le site de l’AMP, l’étude sur le panorama des actions d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale menées en France par les porteurs de microprojets réalisée par Mathilde Laval et David Leyle.

FO

CU

S

de 20 à 5012 %

de 50 à 10021 %

de 100 à 15016 %

de 150 à 25016 %

plus de 25023 %

de 1 à 206 %

06 %

Impact des actions d’ESCI

(en nombre de personnes) © La Guilde



Forums, colloques, assisesRétrospective 2015

Janvier

Forum Defis Sud, Paris. Organisé par le réseau Projections, forum des métiers dédié aux services essentiels urbains (eau, assainissement, déchets, énergie, mobilité) dans les pays en développement. Tenue d’un stand et organisation d’une conférence « Comment monter un projet de solidarité interna-tionale ? ».

www.defis-sud.org

Mars

Colloque sur les initiatives citoyennes euro-péennes, Amsterdam. Organisé par l’association Wilde Ganzen aux Pays Bas, colloque sur le sujet « Reframing the message », financé par l’Union Européenne. Participation à des ateliers-débats et à une conférence sur la communication auprès du grand public.

www.citizeninitiatives.eu

Juin

Assises de la solidarité internationale en Bretagne, Lorient. Organisé par la Région Bretagne et le réseau des Acteurs Bretons de la Coopé- ration Internationale et de la Solidarité (ABCIS), forum sur le développement économique : « Agir au Nord comme au Sud ». Participation aux conférences : « Quels financements pour le développement d’acti- vités économiques au Sud » et « Comment le numé-rique participe au développement économique des pays du Sud ? ».

www.bretagne-solidarite-internationale.org

Septembre

Forum Convergences, Paris. Organisé par Acted, plateforme de réflexion, mobilisation et plaidoyer en Europe destinée à établir de nouvelles convergences entre acteurs publics, privés, soli-

daires, académiques et des médias. Tenue d’un stand et participation aux conférences « Comment faire émerger et pérenniser les initiatives de solida-rité issues de la société civile ? » et « Financement participatif : quel potentiel de développement ? ».

www.convergences.org

Octobre

Les ateliers du Forum d’Agen. Organisés par La Guilde, les ateliers font suite au Forum d’Agen organisé pendant des années dans la ville pour valoriser et financer les initiatives de solidarité inter-nationale. Organisation de deux ateliers « Comment monter un projet de solidarité internationale ? » et « Comment financer un projet de solidarité inter-nationale ? » et rencontres individuelles avec les porteurs de projets.

www.agencemicroprojets.org

Forum Space, Rennes. Organisé par l’association Actions pour le développement international agricole (Adevia), forum sur l’élevage et l’agriculture. Parti-cipation à une conférence « Les enjeux du numé-rique en agriculture, rôle des applications mobiles comme vecteur innovant de développement et de performance en France et en Afrique ».

www.space.fr

Décembre

Forum de la COP21, Le Bourget. Organisée par le gouvernement français, conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui vise à trouver un accord international pour contenir le réchauf- fement climatique à moins de 2°C. Tenue d’un stand avec les associations soutenues par l’AMP et remise des Dotations énergies renouvelables avec Bertrand Piccard sur le stand de Coordination Sud.


L’Agence des Micro Projets organise et participe à des événements afin de mieux faire connaître ses missions d’accompagnement et de financements des associations de solidarité internationale et les projets qu’elle soutient. Ces événements sont aussi l’occasion de rencontrer divers partenaires et ainsi de développer des synergies.

Assises de Bretagne, Forum Convergences et le stand AMP à la COP21. © La Guilde et L. Brux


Journée annuelle de restitution et d’échangesÀ l’Agence Française de Développement

Acteurs et partenaires de l’Agence des Micro Projets (AMP) se sont réunis, le 3 décembre dernier, pour une journée d’échanges, marquée par le bilan de la convention de trois ans passée avec l’Agence Française de Développement (AFD) et par l’actualité de la COP21.

Bilan du triennal

Au nom de l’AFD, qui accueillait la réunion dans ses locaux, Marie-Odile Waty et Valérie Huguenin, de la Division du Partenariat avec les ONG (DPO), ont fait état d’un bilan « très satisfaisant » de l’accord de soutien renforcé conclu avec l’AMP en 2013. Il a permis à l’AMP de monter en puissance et de développer son rôle structurant auprès des acteurs de la solidarité internationale. Le dialogue a été réel, les innovations nombreuses (dématérialisation des dossiers, plateforme de financement participatif, observatoire des microprojets). L’AFD conserve tout son intérêt pour les microprojets « qui concourent

au renforcement des sociétés civiles des pays du

Sud » et le programme qui les soutient.

Le cabinet Led Expertise a relayé ces conclu-sions en présentant la synthèse de l’évaluation finale externe de l’AMP et ses recommandations. L’équipe de l’AMP a ensuite résumé l’évolution de l’ensemble de son dispositif (accompagnement, formation, financements, capitalisation des expé- riences) au cours des trois dernières années ainsi que les chantiers en pers-pective pour 2016, parmi lesquels une présence accrue en régions, auprès des porteurs de projets comme des partenaires.

Sous le signe de la COP21

À l’occasion de la COP21, l’AMP avait lancé une session spéciale de dotations aux microprojets d’énergies renouvelables. Jean-Louis Bal, président du Syndicat des Énergies Renouvelables (SER) est revenu sur ces dotations, remises l’avant-veille au Bourget. Montées avec le soutien financier de trois entreprises innovantes du secteur, elles ouvrent des perspectives sur de nouveaux partenariats et, pourquoi pas, « la constitution d’un réseau d’entre-

prises partenaires en 2016 ». « C’est un partenariat

solidaire qui a du sens », a confirmé Damien Ricordeau, fondateur de la start-up Finergreen, l’une des trois entreprises mécènes.

C. Vilnet, K. Schönauer, Th. Barbaut, M. Lalique et B. Piccard © La Guilde

« La constitution d’un réseau d’entreprises partenaires en 2016. »

Bertrand Piccard, concepteur de l’avion solaire Solar impulse, a pris le relai en « rêveur pragma-tique », avec un enthousiasme communicatif : « Améliorer la qualité de vie sur cette Terre, voilà

le nouveau territoire des explorateurs. Et quand

j’entends dire qu’1 ¤ investi dans les énergies

renouvelables crée 15 ¤ de PIB, je deviens optimiste.

Parce qu’alors, le développement parle à tout le

monde, y compris aux politiques et aux industriels. »

Les porteurs de projets ont eu aussi la parole, tout au long de la journée. Parmi eux, Fitima, asso-ciation partenaire du Sud, a donné un témoignage fort de son action auprès des enfants handicapés. Les amis d’Akdoul et le cabinet nigérien Cerdes ont apporté leur éclairage sur un autre sujet d’actualité : l’évaluation des microprojets par des prestataires locaux dans les zones rouges et ses atouts.

L’après-midi, une table-

ronde a réuni des repré-sentants des collectivités locales (réseaux régionaux

multiacteurs), des entreprises (Finergreen), des fondations (Fondation de France, Agir sa vie) et de l’aide publique (Agence de développement monégasque et AFD) autour de la question « Com-ment mieux travailler ensemble ? », qui a fait émerger, entre autres, un souhait partagé de mutualisation des outils (dossiers de candidature, évaluations) mis en place par l’AMP.

En conclusion, Emmanuel Mouriez, représentant du ministère des Affaires étrangères, a réaffirmé son soutien à l’AMP, « appelée à se développer ». « Nous

le ferons dans les directions indiquées aujourd’hui » a confirmé Olivier Allard, délégué général de La Guilde, avant de remercier les participants.

Annick LACROIXJournaliste.



L’AMP à la COP21Les microprojets et les énergies renouvelables

La XXIe conférence des parties (COP) s’est déroulée à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. Conférence internationale sur l’environnement, elle avait pour but de décider des mesures à mettre en place dans le but de limiter le réchauf-fement climatique à 2°C. L’AMP y était…

L’AMP a tenu un stand au Bourget dans l’espace Génération Climat pendant toute la durée de la COP21. Elle présentait aux visiteurs de toutes nationalités ses missions d’accompagnement et de financement des petites associations françaises de solidarité internationale et a mis à l’honneur tous les jours une association soutenue financièrement : Projets solidaires, Apiflordev, Coral Guardian, Ishpingo, BlueEnergy, Forestever… L’échange d’expériences et la mutualisation des savoir-faire étaient à l’honneur. L’AMP a ainsi pu nouer des contacts avec d’autres exposants, partageant les mêmes objectifs. De nombreux participants se sont montrés intéressés par les microprojets financés en lien avec les énergies renouvelables : que ce soit pour connaître les associations qui les portent, les pays dans lesquels ils se déroulent ou bien encore pour s’engager sur des missions d’expertise ou apporter un soutien financier.

C’est d’ailleurs à l’occasion de la COP21 qu’ont été remises les Dotations spécifiques à la protection de l’environnement, soutenues par 3 entreprises partenaires : Finergreen, Solvéo, Vol-V.

Mardi 1er décembre, 7 associations parmi les 12 lauréates, se sont vu remettre officiellement leur subvention par des personnalités, telles que Bertrand Piccard et André Borschberg, concepteur et pilote de l’avion Solar Impulse ou encore Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables.

« On parle beaucoup d’initiatives, de programmes,

de visions, de plans mais on ne parle pas assez

souvent de ceux qui les réalisent. Et aujourd’hui, c’est

très concret. Ce sont des personnes qui ont des

objectifs et qui essaient de les atteindre dans des

conditions difficiles. Ce sont vraiment des initiatives qu’il faut soutenir, remarquer, montrer en exemple.

C’est la somme de tous ces efforts qui nous permettra

d’aller dans la bonne direction… Le potentiel est grand

et c’est merveilleux de pouvoir participer à cet effort-là. Ce que vous faites ici est absolument magnifique ! » Bertrand Piccard.


LA

UR

ÉATS

Biologie sans Frontières

Burkina Faso Électrification du dispensaire de Soaw dans le Centre Ouest.

Explo Burkina Faso L’eau du soleil à Komsilga, est de Kaya.

Les amis de Méssaména

Cameroun Promouvoir le solaire domestique en forêt équatoriale sans électricité dans le département du Haut Nyong.

Avenir des jeunes filles de Dapaong

Côte d’Ivoire Promotion des énergies renouvelables : électrification d’un centre de couture à Danané.

Avenir des Jeunes Filles de Dapaong

Togo Électrification solaire et installation d’une chaîne de froid du dispensaire cantonal de Boadé, nord de Korhogo.

Les amis de Palmarin Sénégal De la lumière pour étudier dans un lycée de Palmarin.

Pour le Village de Samaane

Sénégal Mil soleils pour les femmes d’Aga Biram : moulin solaire à mil.

Projets Solidaires Sénégal Développement de biocombustible et de foyers améliorés adaptés à Ndem, Bambey.

Eau de Coco Madagascar Environnement et énergies renouvelables pour la ferme école de Tambohomandrevo à Fianarantsoa.

Melgar association de soli-darité avec le Sud Andin

Pérou Association Qosqo Maki, un exemple d´énergie solaire dans la ville de Cusco.

Association France Haïti Artibonite Desdunes

Haïti Accès à l’énergie électrique solaire pour une école primaire à Cabaret.

Les Enfants du Sourire Khmer

Cambodge Amélioration de la santé et de l’environnement des enfants de la mdsbat à Popeal, nord de Battambang.


Les entreprises qui soutiennent les projets COP21Des partenaires engagés

Dans le cadre de la COP21, trois entreprises françaises ont décidé de participer à une session des Dotations aux microprojets afin de soutenir des initiatives liées aux énergies renouvelables. Elles témoignent de leur intérêt pour ces projets menés dans les pays du Sud et qui ont un rôle à jouer dans la protection de l’environnement.

Finergreen est une société de conseil spécia- lisée dans le financement des projets d’énergies renouvelables. Depuis sa création en 2013, la société a permis le financement de près de 300 centrales de production d’élec-tricité d’origine renouvelable, soit l’équivalent de la consom-mation électrique d’une ville de 50 000 habitants.

Damien Ricordeau, président fondateur de Finergreen, s’est toujours impliqué dans l’huma-nitaire et l’aide aux populations vulnérables. Après avoir construit puis financé une école au Togo sur son temps personnel, il a participé à la création de deux associations huma-nitaires dont Microprojets.org. En tant que profes-sionnel des énergies renouvelables, financer une initiative alliant les énergies vertes aux besoins humanitaires prenait donc tout son sens pour Finergreen, qui plus est organisée par l’AMP, gage de sérieux et de professionnalisme. Donner une

« Financer une initiative alliant les énergies vertes aux besoins humanitaires

prenait donctout son sens. »

dimension humaine à la finance est l’un des objectifs que Damien s’est fixé et ce prix COP21 en est l’illustration.

Solveo Energie développe, construit, exploite et maintient des systèmes élaborés de production en énergies renouvelables (photovoltaïques et éoliens). Outre son implantation française, Solveo Energie est présente en Afrique, par sa filiale à Casablanca (Maroc) et développe également plusieurs projets en Afrique de l’Ouest (Sénégal, Mali, Guinée, ...).

Pour Jean-Marc Mateos, président et fondateur de Solveo Energie, il était im-portant, en plus de mettre son expertise de producteur d’électri-cité à disposition de ses clients, de mettre ses compétences tech-niques et humaines au service des populations vulnérables. Ainsi, participer au financement d’initiatives associant énergies

renouvelables et besoins humanitaires était une évidence et Solveo Energie est heureux d’avoir participé à la dotation de 7 associations de pays du Sud grâce à son partenariat avec l’Agence des Micro Projets.

Le groupe Vol-V, implanté à Montpellier, Rennes et Rouen depuis 2009, est un producteur indé-pendant d’électricité renouvelable qui développe, construit et exploite des centrales éoliennes, solaires et se lance aujourd’hui dans la production de biométhane.

À travers son soutien à l’AMP, Cédric de Saint-Jouan, président-fondateur du groupe Vol-V, souhaite contribuer à aider les associations impli-quées dans la diffusion dans les pays du Sud de technologies renouvelables matures qui permettent à ces pays de se développer en intégrant les problématiques de dérèglement climatique.


Damien RICORDEAUPrésident de Finergreen (ci-contre).

Que sont les énergies renouvelables ? Les énergies renouvelables sont des énergies primaires inépuisables à très long terme, car issues directement de phénomènes naturels, réguliers ou constants, liés à l’éner-gie du soleil, de la terre ou de la gravitation. Les énergies renouvelables sont également plus « propres » (moins d’émissions de CO2, moins de pollution) que les énergies issues de sources fossiles.Les principales énergies renouvelables sont : l’hydroélectrique, l’éolienne, la biomasse, le solaire, la géothermie et les énergies marines.

Sources : ministère de l’Écologie, du développement durable et de l’énergie.

FO

CU

S

BÉNI

NLes lauréats de 2013 à 2015

Plus de 200 microprojets financés2013 - 2015

232 microprojets ont été financés par l’Agence des Micro Projets sur trois continents entre janvier 2013 et décembre 2015 : 181 en Afrique (soit 78 % des projets), 32 en Amérique latine (soit 14% des projets) et 19 en Asie (soit 8 % des projets). 1,8 million d’euros provenant de l’Agence Française de Développement et plus de 100 000 euros de dotations privées ont été attribués à des associations françaises soit une dotation moyenne de 8 200 euros par projet. Cécile VILNET

Coordinatrice de l’Agence des Micro Projets.


BÉNINCASOL 70Dotation : 5 000 € en automne 2013Éducation : une salle de bibliothèque et une salle multiactivités pour l’école et le village de Kamaté-Shakaloké[email protected]

Association des volontaires pour la santé et le développementDotation : 10 000 € en automne 2013Éducation : amélioration des conditions de travail des enfants de l’école primaire publique de Gomey-Nord dans la commune de Ouidah.http://.avod.free.fr

VidomeDotation : 10 000 € en automne 2013Éducation : construction d’un module de classe dans l’enceinte du collège d’enseignement général de [email protected]

L’occasion de reprendre son élanDotation : 5 000 € au printemps 2014Santé : centre de soins et maternité à [email protected]

Association Eau pour la VieDotation : 3 940 € en automne 2014Entrepreneuriat : diversification des activités des jeunes filles du centre d’accueil « La Passerelle » dans la commune de Akpromissérété, départe-ment de l’Ouémé[email protected]

AFRIQUE

Afrique Pleine d’AvenirDotation : 7 500 € au printemps 2015Éducation : une école pleine d’avenir à Amahoué, Djakotomey, région de [email protected]

Association Cuma Bénin AquitaineDotation : 15 000 € en automne 2015Agriculture familiale : projet de modernisation de l’agriculture familiale dans plusieurs ré[email protected]

BURKINA FASOLiens SahelDotation : 10 000 € au printemps 2013Éducation : construction de l’école primaire de Tangzougou, province de Kourwéogo.www.sites.google.com/site/[email protected]

Des jeunes pour la TerreDotation : 10 000 € au printemps 2013Santé : construction d’une maternité pour l’amélioration des conditions de vie des femmes de Dôna, département de Dé[email protected]

ExploDotation : 5 000 € au printemps 2013Santé : amélioration de la sécurité alimentaire du village de Ponsomtenga, commune de [email protected]

BURKINA FASO


Diin LamaDotation : 3 000 € au printemps 2013Agriculture : production ovine pour les groupements féminins de Tangassogo, commune de Tiébélé[email protected]

GENAFDotation : 4 080 € au printemps 2013Agriculture : création d’une filière agricole technique par la construction d’un laboratoire à Lioulgou, province de [email protected]

Pour un autre mondeDotation : 9 000 € au printemps 2013Agriculture : aménagement de huit jardins scolaires à Loroum, région [email protected]

Afrique Pleine d’Avenir Dotation : 10 000 € en automne 2013Éducation : création du centre multiactivités, village de Tingandogo, commune de [email protected]

TechnapDotation : 8 800 € en automne 2013Santé : projet « ABAS » pour la création d’un atelier de fabrication de produits constitués par enrobage de spiruline, à [email protected]

Prince MossiDotation : 4 000 € en automne 2013Éducation : développement de la production laitière pour les jeunes filles du centre de la ferme école de Zimsa, commune de [email protected]

Les amis du Gref - Languedoc-RoussillonDotation : 10 000 € en automne 2013Éducation : création d’un centre de ressources documentaires, informatiques et culturelles à [email protected]

Dougdi espoirDotation : 10 000 € en automne 2013Éducation : construction d’un centre de récupé-ration et d’éducation nutritionnelle à Salembaoré-Ouargaye, province du Koulpé[email protected]

Association française de création de valeur pour un développement équitable et durableDotation : 5 000 € au printemps 2014Éducation : Centre d’Éducation de Base Non Formelle (CEBNF) à Tougouzague.www.afcvded-assoc.blogspot.frcreationsdevaleurs@gmail.com

Association pour le développement de LaongaDotation : 10 000 € au printemps 2014Éducation : construction de trois salles de classes à [email protected]

Via zogoréDotation : 7 000 € au printemps 2014Eau : création et rénovation de points d’eau dans le village de Zogoré[email protected]

Soli’smileDotation : 10 000 € au printemps 2014Éducation : vers une autonomie, construction d’un local pour les cours d’alphabétisation à [email protected]

Burkin’Ardenn’AvenirDotation : 10 000 € en automne 2014Éducation : amélioration des conditions de scolarité au village de Galgouli dans le département de [email protected]

TechnapDotation : 10 000 € en automne 2014Santé : atelier de fabrication de produits alimen-taires à base de spiruline à [email protected]

Afrika TissDotation : 10 000 € en automne 2014Éducation : création d’un centre de perfection-nement en couture à [email protected]

BURK

INA F

ASO

Les lauréats de 2013 à 2015


Projets SolidairesDotation : 3 000 € en automne 2014Environnement : développement de biocombus-tible à Banfora dans la région des Cascades.www.projets-solidaires.orgcontact@projets-solidaires.org

Un nom un toit une vie Dotation : 5 000 € en automne 2014Éducation : « Educa bobo » création d’une école primaire associative à Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts [email protected]

KambavenirDotation : 10 000 € en automne 2014Éducation : extension d’une école primaire à Koudougou, dans la région de Boulkiemdé.www.sites.google.com/site/[email protected]

Via NEBBA Dotation : 8 000 € en automne 2014Éducation : foyer de collégiens lycéens à Coalla dans la région de [email protected]

Les amis de la Comoé Dotation : 2 000 € en automne 2014Agriculture : projet de micro-basses cours pour volailles à Banfora, dans la région des Cascades.www.amis-comoe.pagesperso-orange.frlapierre_sylvie@hotmail.com

Apiflordev Dotation : 10 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : 150 ruches pour les enfants de [email protected]

Burkina 35Dotation : 6 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : accompagnement du développement agricole du secteur de [email protected]

Groupe Etival Solidarité Tiers MondeDotation : 10 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : appui à la filière miel dans la commune rurale de Béré près de [email protected]

Apiflordev Dotation : 7 500 € au printemps 2015Agriculture : abeilles et forêts à Petit Balé dans la boucle du [email protected]

Groupe Etival Solidarité Tiers MondeDotation : 7 500 € au printemps 2015Agriculture : accès à l’eau sur la commune rurale de Béré, dans le centre [email protected]

Ainsi sois je Ainsi sois tuDotation : 5 000 € au printemps 2015Eau : assurer l’accès à l’eau et à l’électricité au dispensaire de Saran, Province du Nayala, Boucle du Mouhoun.www.ainsisoisje-ainsisoistu.skyrock.comsaran.burkina@voila.fr

Peuples Solidaires BagnolsDotation : 7 500 € au printemps 2015Agriculture : développement d’une activité agromaraîchère autour d’une ressource en eau à Bourba, région de Namentenga.www.peuples-solidaires-bagnols.orgpeuples-solidaires-bagnols@orange.fr

Sur la PisteDotation : 6 000 € au printemps 2015Environnement : la cuisson solaire, une alterna-tive énergétique et une source de développement durable pour les familles du Centre et du [email protected]

Association coopération jumelage Lentilly KouilaDotation : 6 000 € au printemps 2015Agriculture : « Les jardins de Kouila », dans la région de l’Oubritenga.www.mairie-lentilly.fr/vie-associative/[email protected]

MorijaDotation : 5 000 € au printemps 2015Eau : programme « wash » pour trois villages dans la commune de Bilanga, à l’[email protected]

BURKINA FASO


Les Perles du FasoDotation : 7 500 € au printemps 2015Éducation : sécurisation du centre de formation et création d’une garderie à Kompienga, dans la région de [email protected]

Amis d’HAMAP CatalogneDotation : 2 500 € au printemps 2015Agriculture : sécurité alimentaire par la formation et la production de moringa à Boulsin, région du Centre [email protected]

Solidarité Eau Sud Dotation : 15 000 € en automne 2015Eau : « Sangoulema » accès à l’eau potable, construction de latrines et douches au nord de Bobo [email protected]

Les amis de Tuili Dotation : 15 000 € en automne 2015Eau : accès à l’eau potable dans les villages de Tuili, commune de Kombissiri, région Centre [email protected]

Solidarité Internationale de la Baie Dotation : 3 040 € en automne 2015Agriculture : aménagement d’un périmètre maraîcher dans le village de Tobkio dans le Nord.www.solidariteinternationaledelabaie.over-blog.comlucmorvan@live.fr

Biologie Sans Frontières Dotation : 6 494 € en session thématique 2015Énergies renouvelables : électrification solaire du dispensaire de Soaw dans le Centre [email protected]

Explo Dotation : 4 000 € en session thématique 2015Énergies renouvelables : « L’eau du soleil » à Komsilga, est de [email protected]

BURUNDIAntenna Technologies FranceDotation : 7 500 € au printemps 2015Santé : lutte contre la malnutrition à Gatumba, dans la région de [email protected]

CAM

EROU

NLes lauréats de 2013 à 2015


CAMEROUNMil et BléDotation : 10 000 € au printemps 2013Agriculture : construction de greniers commu-nautaires, province de Tokombéré[email protected]

PachapalliDotation : 10 000 € au printemps 2013Éducation : création de l’institut familial de formation agricole à Baré Bakem, département du [email protected]

Autour de l’eauDotation : 3 000 € au printemps 2013Santé : construction de toilettes écologiques à Kribi, sud de [email protected]

Autour de l’eauDotation : 9 000 € en session thématique 2013Eau : approvisionnement en eau potable de l’école primaire d’Afan Mabe, [email protected]

Tet-LläDotation : 10 000 € en session thématique 2013Eau : aménagement d’une source en eau potable, arrondissement Douala [email protected]

Association Française Les Chemins de Lokoti Dotation : 8 500 € en session thématique 2013Eau : adduction d’eau et sécurisation du réseau électrique du centre de santé intégré de [email protected]

Mil et BléDotation : 10 000 € en session thématique 2013Eau : maîtrise de l’érosion et accès à l’eau potable à Tokombere, [email protected]

Association Familiale des Bassas de NantesDotation : 9 300 € en session thématique 2013Eau : puits de forage dans le village Log-Pondi, région [email protected]

Les amis de MessaménaDotation : 10 000 € en automne 2013Agriculture : promouvoir la pisciculture paysanne familiale et l’esprit d’entreprise, département du [email protected]

Ouest FraternitéDotation : 2 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : appui au développement du journal, à Yaoundé[email protected]

Afrique et Nouvelles InterdépendancesDotation : 8 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : finitions du centre de ressources communautaires pour le développement de la filière manioc, dans l’arrondissement de Saa, Canton Ebombo zone [email protected]

Les amis de MessaménaDotation : 8 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : promouvoir l’élevage d’une basse-cour paysanne familiale à Messaména dans la région [email protected]

Afrique et Nouvelles InterdépendancesDotation : 5 000 € au printemps 2015Entrepreneuriat : renforcement des capacités de commercialisation des petits producteurs dans le canton Ebombo zone 3, région [email protected]

Autour de l’eauDotation : 15 000 € au automne 2015Eau : projet d’amélioration de l’alimentation en eau des villages de Grand Batanga à Kribi, département de l’Océ[email protected]

Les amis de MessaménaDotation : 4 000 € en session thématique 2015Énergies renouvelables : promouvoir le solaire domestique en forêt équatoriale sans électricité dans le departement du Haut [email protected]

GUINÉEGHANA


GHANASankofa Association d’amitié Franco-GhanéenneDotation : 9 500 € en automne 2014Éducation : éducation de qualité pour les enfants d’Akroful à Gomoa-Akroful, dans la région [email protected]

MicrosfereDotation : 5 000 € au printemps 2015Environnement : fours performants au parc national de Kakum, région [email protected]

GUINÉEAssociation Normandie GuinéeDotation : 10 000 € au printemps 2013Agriculture : appui à la modernisation et au développement de l’apiculture, préfecture de Télimélé.Facebook : Association Normandie Guiné[email protected]

Association Normandie GuinéeDotation : 9 000 € en automne 2013Agriculture : mise en valeur de 100 000 m2 de maraîchages sur deux villages des préfectures de Gaoual et Koundara.Facebook : Association Normandie Guiné[email protected]

Association Normandie GuinéeDotation : 6 500 € en automne 2015Agriculture : une fédération des maraîchers de Bowé-Badiar dans la préfecture de Télimélé.Facebook : Association Normandie Guiné[email protected]

ARTBLKDotation : 4 000 € en automne 2015Environnement : réduire, maîtriser, gérer et valoriser les déchets à Thiaguel-Bory dans la région de Labé[email protected]

COMORESRassemblement des MitsamiouliensDotation : 10 000 € en automne 2014Éducation : construction et équipement d’une médiathèque cyber internet à [email protected]

CONGORénaturaDotation : 8 813 € en automne 2013Environnement : conservation des tortues marines sur les cô[email protected]

La Kora Solidarité EmploiDotation : 6 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : formation à l’agro-écologie à Loukanga, département du [email protected]

Mouvement International pour le Développement de l’Afrique FrancophoneDotation : 10 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : sauver la forêt du Mayombe au Congo [email protected]

CÔTE D’IVOIREASDAE Livr’raisonDotation : 4 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : soutien à la création d’un jardin maraîcher pour une coopérative de femmes à Katia, dans la région du [email protected]

TET-LLÄ FranceDotation : 10 000 € en automne 2014Éducation : « Kononfla », alphabétisation des populations à Sinfra, dans la région de Marahoué. [email protected]

AJFDDotation : 5 000 € en session thématique 2015Énergies renouvelables : promotion des énergies renouvelables : électrification d’un centre de couture à Danané[email protected]

MAD

AGAS

CAR



Amitié France MadagascarDotation : 10 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : culture et extraction d’huile essentielle de géranium dans la région des Hauts Plateaux, district d’Ambatolampy.www.amitie-france-madagascar.orgamitie.francemadagascar@orange.fr

Association France Madagascar de VendéeDotation : 9 000 € en automne 2014Éducation : soutien à l’école Sainte Jeanne d’Arc de Mahajanga dans la région de [email protected]

Amitié France MadagascarDotation : 10 000 € au printemps 2015Agriculture familiale : amélioration de l’agri-culture par la diversification des productions dans le District de Ambatolampy, région de Vakinankaratra.www.amitie-france-madagascar.orgamitie.francemadagascar@orange.fr

VivramadaDotation : 10 000 € au printemps 2015Éducation : construction d’une école de trois classes à Ankerika dans la région de [email protected]

Génération Masoala MadagascarDotation : 10 000 € au printemps 2015Éducation : extension et réhabilitation de l’école d’Ambatobé, dans la région de [email protected]

Partage Alsace Dotation : 6 000 € au printemps 2015Éducation : mise en place d’une formation professionnelle à Tulé[email protected]

Organisation d’Appui au Développement Intégré France Dotation : 5 000 € au printemps 2015Agriculture : professionnalisation des apiculteurs des communes rurales de Mangamila et Ankazondandy, région d’[email protected]

MADAGASCARAFMVDotation : 10 000 € au printemps 2013Éducation : construction de classes d’école primaire à Aranta, commune de Manjunga.www.afmv85.over-blog.comfrancemadagascarvendee@gmail.com

TsimokaDotation : 10 000 € au printemps 2013Eau : acheminenement d’eau potable à Madiokely, région [email protected]

Grandir dignementDotation : 9 000 € en automne 2013Droits de l’homme : création d’un collectif associatif pour la protection et la prise en charge des mineurs incarcéré[email protected]

Anjou-MadagascarDotation : 10 000 € au printemps 2014Agriculture : création des jardins de plantes médicinales dans trois villages des Hauts Plateaux, région du Vakinankaratra.www.anjoumadagascar.free.frcontact@anjou-madagascar.org

Lumières de Madagascar Dotation : 8 000 € au printemps 2014Éducation : « Éclat d’espoir », construction d’un groupe scolaire dans le fokontany de Nierenana, commune de Brickaville, région d’Atsinanana, province de Tamatave.www.lumieres-vie-madagascar.frlumieresdemadagascar@yahoo.fr

Anjou-MadagascarDotation : 5 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : création de jardins vivriers familiaux et formations en agro-écologie, dans la région des Hauts [email protected]

ArcanneDotation : 9 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : coopérative agricole d’[email protected]

MADAGASCAR

MALI


Aide pour le Développement Durable Dotation : 6 021 € en automne 2015Éducation : mise en place et développement d’une cantine scolaire à l’école primaire publique de Vinaninkarena à [email protected]

Kibouj Dotation : 8 000 € en automne 2015Santé : bâteau ambulance pour les populations enclavées à Maroantsétra dans la région de [email protected]

La Maison de Sagesse Dotation : 15 000 € en automne 2015Éducation : « Je veux aller à l’école ! », projet de soutien aux enfants en situation de handicap à [email protected]

Grandir dignementDotation : 15 000 € en automne 2015Droits de l’homme : réinsertion socio-profession-nelle des mineurs en détention à Diego Suarez et [email protected]

Spiruline solidaireDotation : 10 000 € en automne 2015Santé : spiruline solidaire pour Amborovy, région de [email protected]

Esperanza joie des enfants Dotation : 13 760 € en automne 2015Santé : cantine de l’école Lucia Dos Santos à Mahambo, région d’Analanjirofo.www.esperanzajoiedesenfants.orgesperanzajoiedesenfants@yahoo.fr

Eau de Coco Dotation : 2 675 € en session thématique 2015Énergies renouvelables :pour la ferme école de Tambohomandrevo à [email protected]

MALIDjan DjéDotation : 10 000 € en session thématique 2013Eau : adduction d’eau pour trois villages de la commune de Logo, cercle de [email protected]

ADVODotation : 9 500 € en session thématique 2013Eau : accès à l’eau et à l’assainissement du centre culturel d’Oussoubidiagna, région de Kayes. [email protected]

Bénévoles franco-maliens pour l’aide au développement des localités de Madihawaya-MoussalaDotation : 8 101 € au printemps 2014Santé : projet de mutuelle au centre de santé de Madihawaya-Moussala commune de Tomora, cercle de Bafoulabé, dans la région de [email protected]

Association pour le Développement de Makana-Guidimé Dotation : 10 000 € au printemps 2014Eau : améliorer l’approvisionnement en eau potable à [email protected]

MAL

ILes lauréats de 2013 à 2015


Entraide au développement du MaliDotation : 5 000 € au printemps 2015Santé : création d’un centre de santé à Farabana dans la région de [email protected]

Afrique Agri SolaireDotation : 4 000 € au printemps 2015Agriculture : création de deux périmètres maraî-chers à Djikoy, Kolinguémou, cercle de Bafoulabé, région de Kayes.www.afrique.agri.over-blog.frflorence.faurie-vidal@orange.fr

Association des Communes du Diombougouet Séro-DiamanouDotation : 10 000 € au printemps 2015Eau : eau potable pour tous dans les villages de Marila et Kolomé, commune de [email protected]

Partenariat Le Rheu FatomaDotation : 3 000 € au printemps 2015Agriculture : un moulin, un jardin à Dégou, à Fatoma dans la région de [email protected]

Djantoli Dotation : 15 000 € en automne 2015Santé : « Keneya Samé », la santé pour tous à Samé, Bamako [email protected]

MAROCSolhandiDotation : 9 000 € au printemps 2013Droits de l’homme : construction d’un centre de qualification d’insertion et de soutien des personnes handicapées, province [email protected]

EauSoleil Rhônes-Alpes Dotation : 5 000 € en session thématique 2013Eau : réalisation d’une adduction d’eau par pompage solaire à [email protected]

L’échelle Dogon Dotation : 7 330 € en session thématique 2014Agriculture familiale : « PADEF de Kalibombo », poulaillers pour l’amélioration de l’élevage familial à Kalibombo, région de Mopti.www.sites.google.com/site/[email protected]

Association d’Aide au Développement de Kirina Dotation : 5 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : maîtrise de l’eau dans le maraîchage de [email protected]

LACIM Seine et Loing Dotation : 10 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : vaincre la faim et protéger les sols à Diédougou, dans la région de [email protected]

Afrique 70 Dotation : 10 000 € en automne 2014Eau : adduction d’eau sommaire au village de Nioumala, dans la région de Koulikoro.http://[email protected]

Tériya Amitié Mali Dotation : 10 000 € en automne 2014Santé : lutte contre la malnutrition à Niéna dans le cercle de Sikasso.www.teriyaamitiemali.wix.com/[email protected]

Un Jardin au MaliDotation : 10 000 € en automne 2014Agriculture : maraîchage, conservation et séchage solaire des légumes dans le cercle de Bankass, région de [email protected]

Tabalé Solidarité France AfriqueDotation : 7 500 € au printemps 2015Éducation : confortement pôle scolaire à Doucombo dans la région de Mopti.www.tabale13.wix.com/[email protected]

Solidarité KendiéDotation : 4 000 € au printemps 2015Éducation : construction d’une salle de classe dans le village de Madina, région de [email protected]

NIGERMAURITANIE


SENS : Solidarité échange Nord Sud Dotation : 9 000 € en automne 2013Evironnement : lutte contre l’érosion et les inondations dans la plaine alluviale de la vallée d’Imilchil pour la protection de la récolte [email protected]

Association du Docteur Fatiha Dotation : 5 000 € - Prix Latécoère 2014Entrepreneuriat : autonomisation des femmes grâce au recyclage des sacs plastiques à Berkane, dans la région [email protected]

France et Maroc au Cœur Dotation : 7 500 € au printemps 2015Agriculture : promotion de l’agroécologie solidaire à El Hamri, région de [email protected]

Juste pour Eux Dotation : 7 500 € au printemps 2015Éducation : « Une carrière pour elle 2 », dans les préfectures de Marrakech et [email protected]

France et Maroc au Cœur Dotation : 5 000 € en automne 2015Agriculture : création d’un jardin pilote agro- écologique au douar d’El Hamri, entre Marrakech et [email protected]

MAURITANIERivages N’DiawaneDotation : 10 000 € en automne 2013Agriculture : œuvrer pour l’amélioration du rendement agricole des paysans de Tekane par l’accès à un parc de matériel agricole locatif et évolutif à prix modéré[email protected]

Solidarite PlurielleDotation : 7 800 € en automne 2014Santé : amélioration de la prise en charge médico-sociale à Bogué, dans la région de [email protected]

Rivages N’DiawaneDotation : 5 000 € en automne 2015Développement urbain : construction d’un marché locatif pour la coopérative des femmes de Té[email protected]

NIGERLes amis d’AdkoulDotation : 4 500 € au printemps 2013Éducation : construction d’école, appui en milieu nomade dans le département d’[email protected]

Savoir donnerDotation : 10 000 € au printemps 2013Eau : construction de puits, département de Gouré[email protected]

MadélaDotation : 4 600 € au printemps 2013Éducation : création d’un centre d’apprentissage et de développement rural à Tagaudaum, région d’[email protected]

Mémoires de femmesDotation : 8 377 € au printemps 2014Santé : construction d’une ferme spiruline à [email protected]

Association pour promouvoir et unifier des initiatives solidairesDotation : 10 000 € au printemps 2014Éducation : « Un toit pour se former », construction d’un internat de jeunes filles à [email protected]

La PoulieDotation : 2 600 € en session thématique 2014Agriculture familiale : développement de l’api-culture au sud, dans la localité de Wé[email protected]

NIGE

RLes lauréats de 2013 à 2015


RÉPUBLIQUE CENTRAFICAINEAssociation for youth africaDotation : 5 000 € au printemps 2015Droits de l’homme : réinsertion des jeunes filles victimes de conflits armés à Bangui.www.africa-youth-equality-mwana.orgbguiakora1203@gmail.com

RÉP. DÉM. DU CONGOPVDDDotation : 8 000 € au printemps 2013Développement urbain : électrification du centre de santé du village de Tsanga, province de l’[email protected]

Agence plume insert Dotation : 6 000 € au printemps 2014Entrepreneuriat : essor féminin à Kazamba, dans la région de [email protected]

Association des amis de Goma Dotation : 3 000 € au printemps 2014Éducation : reconstruction école primaire de Kamira Jomba, dans le Nord [email protected]

Afya la Santé Dotation : 10 000 € en automne 2014Éducation : « Un métier pour tous à Kibirizi » à Kayna, dans le Nord [email protected]

Humana People to People France Dotation : 5 000 € au printemps 2015Éducation : des enseignantes qualifiées pour les jeunes filles de Mbankana, commune de Maluku, province de [email protected]

Maniema France Dotation : 7 500 € au printemps 2015Agriculture : nouveau projet avicole de Kindu, région de [email protected]

Ifs Solidarité SahelDotation : 10 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : développement des cultures maraîchères irriguées dans le canton de [email protected]

Grain de SableDotation : 5 000 € au printemps 2015Agriculture familiale : « Agriculture familiale en brousse », formation et amélioration des rende-ments à Sakafat, dans la région d’[email protected]

TET-LLÄ FranceDotation : 7 500 € au printemps 2015Santé : « Bamisa » (bouillie amylasée mil soja arachide) à [email protected]

Grain de SableDotation : 5 000 € au printemps 2015Agriculture : « Femmes responsables », alpha-bétisation d’adultes à Sakafat, dans la région d’[email protected]

Takolt n’AkarassDotation : 9 000 € en automne 2015Agriculture : renforcement des cultures maraî-chères et éducation à l’agroécologie à Abalama dans la région d’[email protected]

SÉNÉGAL


Afya la Santé Dotation : 15 000 € en automne 2015Eau : « Eau, hygiène, éducation », accès à l’eau dans un centre de formation professionnelle à Kayna, province du Nord [email protected]

RWANDAEnfants du RwandaDotation : 3 000 € au printemps 2015Environnement : projet « Canarumwe », cuit avec un seul morceau de bois, district de Gasabo, région de [email protected]

Rwanda main dans la main Dotation : 15 000 € en automne 2015Eau : récupération d’eau de pluie versus culture de la misère à Matimba, dans la région de [email protected]

SÉNÉGALADSCALDotation : 10 000 € en session thématique 2013Eau : assainissement du village d’Agnam Lidoubé, région de [email protected]

Agroécologie & Solidarité avec les peuples du SahelDotation : 5 000 € en automne 2013Agriculture : création d’oasis agroécologiques pilotes, dans la région de [email protected]

Xippi Dotation : 9 000 € en automne 2013Santé : projet de prise en charge du diabète, dans la région de [email protected]

Lire en Afrique Dotation : 7 500 € en automne 2013Éducation : « Allez les filles ! », pour favoriser l’égalité des filles et les aider à acquérir leur auto-nomie par l’éducation et la [email protected]

Échange et Coopération Hospitalière Dotation : 9 967 € au printemps 2014Santé : construction d’une maternité et installation d’une sage-femme à Sobel Diam Diam.www.cooperation-hospitaliere.orgcooperation.hospitaliere@gmail.com

Yoonu yeumbeul Dotation : 7 000 € au printemps 2014Éducation : extension de l’école publique de Mbéyène par la construction de deux classes, d’une bibliothèque, de sanitaires et d’une clô[email protected]

Association Colibantan Dotation : 8 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : développement d’une activité apicole intégrée dans la communauté rurale de [email protected]

Sukhali Dotation : 10 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : renforcement des capa-cités des femmes en micro-agriculture durable, à Thiè[email protected]

Ambitious Freak Association Dotation : 10 000 € en automne 2014Eau : développement d’un procédé artisanal de teinture écologique à l’eau de pluie, à Bambeye, dans la région de [email protected]

SÉNÉ

GAL



Pour le village de Samaane Dotation : 10 000 € en session thématique 2015Énergies renouvelables : « Mil soleils pour les femmes d’Aga Biram », un moulin solaire pour le [email protected]

TCHADPDDTDotation : 10 000 € en session thématique 2013Eau : construction de 4 forages équipés de pompe à motricité humaine, région du Hadjer Lamis.Facebook : [email protected]

Association Poitiers-MoundouDotation : 4 000 € en automne 2013Éducation : « Petites maisons des livres », à [email protected]

TOGOAfrique 70Dotation : 5 000 € au printemps 2013Eau : accès à l’eau potable pour le village de Siyime, région de Notsé[email protected]

AJFDDotation : 9 000 € en session thématique 2013Eau : construction des infrastructures d’assainis-sement dans le marché de Yemboate, [email protected]

Graine de développementDotation : 8 000 € en automne 2013Éducation : construction et équipement d’un bâtiment dortoir au sein de l’orphelinat de Kambolé, préfecture de Tchamba.www.grainededeveloppement.frgrainededeveloppement@hotmail.fr

SOS pour l’Afrique Dotation : 6 000 € en automne 2013Éducation : construction d’une école dans le village de Tagbadza, près de Kpalimé, région des [email protected]

École Fatou Kaba Dotation : 8 000 € au printemps 2015Éducation : accès à l’informatique pour les enfants de Medina Gounass, dans la région de [email protected]

Association Sahel Rouergue Quercy du Docteur Pierre Marre Dotation : 5 000 € au printemps 2015Santé : case de santé de Djagobel, en [email protected]

Les amis de Palmarin Dotation : 15 000 € en automne 2015Éducation : « Un lycée pour tous et tous au lycée », à Palmarin.www.les-amis-de-palmarin.over-blog.comjpkwiatkowski1@aol.com

Agroécologie & Solidaritéavec les peuples du Sahel Dotation : 10 000 € en automne 2015Agriculture : quand l’agroécologie rencontre l’agroforesterie, régions de Fatick et de [email protected]

Projets solidaires Dotation : 10 000 € en session thématique 2015Énergies renouvelables : développement de biocombustible, de foyers améliorés et adaptés à Ndem, [email protected]

Les amis de Palmarin Dotation : 10 000 € en session thématique 2015Énergies renouvelables : de la lumière pour étudier au lycée de Palmarin.www.les-amis-de-palmarin.over-blog.comjpkwiatkowski1@aol.com

TOGOTUNISIE


Appus Dotation : 8 690 € au printemps 2014Éducation : construction d’une salle de classe à Kpélé Bémé, région des Plateaux.Facebook : [email protected]

Les amis de l’EnijeDotation : 10 000 € au printemps 2014Éducation : garage école de [email protected]

Avenir des Jeunes Filles de DapaongDotation : 9 959 € en session thématique 2014Agriculture familiale : appui aux initiatives agro- pastorales des femmes vulnérables des cantons de Pana, Bidjenga et Galangashi, dans les préfectures de Tône et Oti, région des [email protected]

MoringanewsDotation : 10 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : appui technique et organi-sationnel à la filière « Moringa feuille »[email protected]

Groupement d’Actions et d’Initiatives pour l’AfriqueDotation : 9 671 € en session thématique 2014Agriculture familiale : promotion de la culture de l’igname dans la région des Plateaux, préfecture de [email protected]

Orphelins du MondeDotation : 10 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : « Aziti, l’arbre aux œufs » pour un orphelinat à Adétikopé, région [email protected]

MorijaDotation : 10 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : promotion de l’agrofores-terie autour de Kpalimé[email protected]

Graine de développement Dotation : 8 000 € en automne 2014Agriculture : 150 ruches pour les orphelins de Kambolé, dans la région Centrale.www.grainededeveloppement.frgrainededeveloppement@hotmail.fr

AJFDDotation : 7 000 € au printemps 2015Santé : promotion des infrastructures sanitaires et écologiques de base dans trois villages du canton de Lotougou, région des [email protected]

Go To Togo Dotation : 6 000 € au printemps 2015Éducation : construction d’une bibliothèque à Yéviépé, région des [email protected]

SOS pour l’Afrique Dotation : 7 300 € en automne 2015Agriculture : construction d’une porcherie à Tagbadza, dans la région des [email protected]

Afrique 70 Dotation : 7 200 € en automne 2015Eau : eau potable et assainissement dans le canton d’Asrama, région des [email protected]

AJFD Dotation : 5 000 € en session thématique 2015Énergies renouvelables : électrification solaire et installation d’une chaîne de froid du dispensaire cantonal de Boadé, nord de [email protected]

TUNISIEAssociation de Soutien Aux EnfantsDotation : 10 000 € en automne 2014Agriculture : projet d’élevage de brebis au profit des femmes du village de Jwawda, dans la région de [email protected]

ÉQUA

TEUR

BOLIV

IELes lauréats de 2013 à 2015


ÉQUATEURArutamDotation : 9 499 € au printemps 2013Evironnement : préservation de la biodiversité par la production et la commercialisation d’huiles essentielles biologiques à base de plantes ama-zoniennes, provinces de Napo et [email protected]

IshpingoDotation : 10 000 € au printemps 2013Agriculture : formation d’exploitants à l’agroforesterie et mise en place de pépinières, province de [email protected]

AhuanaDotation : 10 000 € au printemps 2015Dévoloppement urbain : auberge de la com-munauté de la Moya à Calpi, dans la région de [email protected]

BOLIVIEMacha’k WayraDotation : 4 000 € au printemps 2013Environnement : cuiseurs solaires pour l’Altiplano [email protected]

AMÉRIQUE DU SUD

Macha’k WayraDotation : 5 000 € au printemps 2014Environnement : cuiseurs solaires pour l’Altiplano bolivien, dans les municipalités de Santiago de Machaca et de Catacora, province José Manuel Pando, département de La [email protected]

Horizons19Dotation : 8 000 € au printemps 2014Éducation : un centre de formation non formel pour les communautés de Morado Kasa, province Yampare, département [email protected]

Macha’k WayraDotation : 8 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : cultiver l’autonomie alimentaire dans la province José Manuel Pando, département de La [email protected]

BoliviendaDotation : 12 000 € au printemps 2015Éducation : « Enfants boliviens des foyers », droit à l’éducation pour tous à El Alto, région de La Paz. [email protected]

BRÉSILTerr’ActiveDotation : 7 000 € en automne 2013Éducation : aménagement et animation d’une salle informatique dans la maison d’accueil de la favela Morrodo do Fuba, à Rio de [email protected]

COLOMBIEForesteverDotation : 10 000 € au printemps 2014Environnement : reforestation communautaire et agroforesterie en Amazonie [email protected]

HAITI


HAÏTIAssociation Mère de Miséricorde MissionDotation : 5 000 € au printemps 2013Agriculture : développement d’une entreprise avicole (poulailler) à Santo-25, banlieue de [email protected]

Collectif Saint CadoDotation : 6 000 € au printemps 2013Éducation : formation des enseignantes et équi-pement scolaire à Cap Haïtien, département du [email protected]

Désir d’Haïti Dotation : 10 000 € en session thématique 2013Eau : accès à l’eau potable et renforcement des capacités locales dans la commune d’[email protected]

CEFREPADE Dotation : 10 000 € en session thématique 2013Eau : mise en place et suivi de dispositifs d’assainissement par toilettes sèches sur deux secteurs, Grande Plaine et [email protected]

Les amis du Gref région Nord Dotation : 10 000 € au printemps 2014Éducation : des écoles de la réussite dans un territoire défavorisé et isolé à Lé[email protected]

Association France Haïti Artibonite Desdunes Dotation : 4 000 € au printemps 2014Éducation : renforcement des cantines scolaires de six écoles publiques, dans les villages du secteur rural de la commune de [email protected]

Désir d’Haïti Dotation : 10 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : appui à la régénération caféière dans le Sud d’[email protected]

Fédération enfants-soleil Dotation : 7 500 € au printemps 2015Éducation : développement de l’école Fraternité, à Port-au-Prince.www.enfants-soleil.orgsecretariat@enfants-soleil.org

Association Guadeloupe Equitable et DurableDotation : 5 000 € au printemps 2015Agriculture : expérimentation pour la culture de riz agroécologique à Pont Sondé dans la région de l’Artibonite.Facebook : Association-Guadeloupe-Equitable-et-Durableguadeloupeequitable@gmail.com

Association France Haïti Artibonite Desdunes Dotation : 10 000 € en automne 2015Eau : accès à l’eau potable et à l’assainissement pour six écoles dans la commune de [email protected]

HAIT

INI

CARA

GUA

HONDURAS



CEIPAL Dotation : 5 000 € en automne 2015Agriculture : création d’activités génératrices de revenus pour les femmes de Fondwa, sur la commune de Léogane.http://[email protected]

Association France Haïti Artibonite Desdunes Dotation : 6 000 € en session thématique 2015Énergies renouvelables : accès à l’énergie électrique solaire pour une école primaire de [email protected]

HONDURASAssociation Paris-TeguDotation : 9 200 € au printemps 2014Éducation : création d’un programme de CAP cuisine-restauration, à [email protected]

NICARAGUABlueEnergy Dotation : 10 000 € - Prix Latécoère 2014Environnement : amélioration des conditions sanitaires et environnementales, valorisation des déchets de l’abattoir municipal par la biodi- gestion, à Bluefields.www.blueenergy.frfanny.faivredarcier@blueenergygroup.org

Envol vert Dotation : 5 000 € en session thématique 2014Agriculture familiale : le sylvopastoralisme comme solution contre la déforestation à El Castillo, dans la région de Rio San [email protected]

PÉROULes enfants du MistiDotation : 2 500 € au printemps 2013Éducation : scolarisation dans le bidonville de Berlin, à Arequipa.www.lesenfantsdumisti.wordpress.comlesenfantsdumisti@hotmail.fr

Mi Otro MundoDotation : 5 000 € au printemps 2013Éducation : construction d’une bibliothèque, médiathèque et centre informatique à [email protected]

ArutamDotation : 8 000 € en automne 2013Agriculture : préservation productive de la ressource naturelle d’aguaje par sa transformation en huile végétale et autres produits dérivés dans la communauté rurale de Veinte de [email protected]

Mano a Mano Dotation : 7 000 € en automne 2014Développement urbain : construction partici-pative de jardins et de terrains de sport, dans un bidonville de [email protected]

Enfants du Rio Dotation : 8 000 € au printemps 2015Entrepreneuriat : projet « Panadelrio » de com-merce solidaire, à [email protected]

Mano a Mano Dotation : 5 000 € en automne 2015Développement urbain : transmission et valorisation de l’identité culturelle et communautaire dans un bidonville de [email protected]

MelgarAssociation de solidarité avec le Sud Andin Dotation : 10 000 € en session thématique 2015Énergies renouvelables : l’association « Qosqo Maki » fait un exemple d´énergie solaire dans la ville de [email protected]

CAMBODGEINDONÉSIELAOS


BANGLADESHWateverDotation : 10 000 € en automne 2013Éducation : centre de formation à la construction navale [email protected]

CAMBODGEBayon l’école Dotation : 9 178 € en automne 2013Éducation : formation professionnelle en pâtis- serie pour jeunes filles défavorisées de Siem [email protected]

Enfance en suspens Dotation : 8 350 € en automne 2013Éducation : construction d’une école et sensi-bilisation des familles, dans le village de Toul Khpous, province de Kompong [email protected]

Chemins d’enfances Dotation : 10 000 € en automne 2013Éducation : le jeu pour développer la petite enfance, autour de Phnom [email protected]

Phare Ponleu Selpak France Dotation : 7 000 € au printemps 2015Éducation : création d’un centre multimédia pour des enfants défavorisés à [email protected]

ASIELes enfants du sourire khmer Dotation : 7 100 € en session thématique 2015Énergies renouvelables :amélioration de la santé et de l’environnement des enfants de la Mdsbat à Popeal, au nord-ouest de [email protected]

INDONÉSIECoral Guardian Dotation : 12 000 € au printemps 2015Environnement : « Conservation participative » pour préserver et valoriser les écosystèmes coralliens à Labuan Bajo sur l’île de Florè[email protected]

LAOSGens du Mékong Dotation : 6 500 € en session thématique 2013Eau : accès à l’eau et construction de latrines dans l’établissement scolaire D’Ou Neua, au [email protected]

Les amis lorrains du Laos Dotation : 10 000 € en session thématique 2013Eau : alimentation en eau et assainissement dans le village de Nasavang, au [email protected]

Compter sur demainDotation : 10 000 € au printemps 2015Éducation : construction de salles de classe dans l’établissement scolaire secondaire de Na Khok, province d’[email protected]

MONGOLIEAction Solidarité Pays OubliésDotation : 2 100 € au printemps 2013Droits de l’homme : « Un nouveau départ », accompagnement pour l’accès à la citoyenneté, Oulan [email protected]

MONGOLIE

MYANMA

RNÉ

PAL

PALEST

INE

Joint son règlement de . . . . . . . . . . . . . . . euros à l’ordre de La Guilde. Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

La Guilde – 7, rue Pasquier 75008 Paris – Tél. : 01 43 26 97 52 – [email protected] – www.la-guilde.org

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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(règlement par chèque à l’ordre de La Guilde)



MYANMARSud EnsembleDotation : 10 000 € au printemps 2013Éducation : amélioration de l’accès à l’éducation et au soutien à l’enfance à Chauk, dans la région de Magwe.www.associationsudensemble.frassociationsudensemble@hotmail.fr

NÉPALSolidarité Enfants Népal Dotation : 10 000 € au printemps 2014Éducation : aide au développement d’un village népalais, par la construction d’une é[email protected]

Highland initiatives Dotation : 9 702 € au printemps 2014Entrepreneuriat : formation professionnelle innovante « Rolwaling Beyul ».www.highland-initiatives.orgcontact.highlandinitiatives@gmail.com

PALESTINEMedina Dotation : 10 000 € au printemps 2013Droits de l’homme : création de maisons d’accueil pour enfants, dans la Bande de [email protected]

Medina Dotation : 10 000 € en automne 2014Droits de l’homme : appui psychosocial aux enfants de la Bande de [email protected]

PHILIPPINESPompiers Solidaires Dotation : 5 000 € au printemps 2015Santé : « Réponse humanitaire en eau potable », assainissement et hygiène pour l’école secondaire du Barangay de Tiglawigan, ville de Cadiz, sur l’île de [email protected]

VIETNAMDam Chu Dotation : 9 000 € en session thématique 2013Eau : accès à l’eau propre à l’école maternelle de Lang Hoai, [email protected]

Enfance Partenariat Vietnam Dotation : 5 000 € au printemps 2015Agriculture : élevage solidaire de porcs et de chèvres à Ta-Phin et Coc San, dans la région de Lao Caï[email protected]

L’Agence des Micro Projets est un programme de La Guilde Européenne du Raid (association reconnue d’utilité publique) soutenu par l’Agence Française de Développement.

Agence des Micro Projets

7 rue Pasquier, 75008 ParisTél. : 01 45 49 03 65 - [email protected]

Microprojets.org

La plateforme de financement participatif des microprojets

pour le grand public et les entreprises.

www.microprojets.org

Agence des Micro Projets

Le centre ressource national des microprojets

- Accompagnement et formation

- Accès aux financements

- Centre d’expertise

- Observatoire

www.agencemicroprojets.org

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L’AGENCE DES MICRO PROJETS

incubateur d’initiatives solidaires

agence micro projets...4 aventure n¡144 - d c. 2015 - janv. 2016 les missions de lÕagence des...

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