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7/24/2019 Afrique Dossier

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OFFERT

Mali

Guine

CtedIvoire

Gabon

LES CO AFRIQUE MARS 2014 CE SUPPLMENT NE PEUT TRE VENDU SPARMENT

AFRIQUE

AVEC LE CONCOURS DE

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dito

VISITE ROYALE EN AFRIQUE : LE TOURNANT MARS 2014 - 3

faire dune pierre deux coups.Dabord, il conforte lorientationstratgique de plusieurs capi-

taines dindustrie marocainsqui ont fait ce choix depuis plu-sieurs annes. Cest une ind-niable consolidation de lavan-ce prise par les forcesconomiques du Maroc,publiques ou prives. En effet,lAfrique, laquelle nous dcla-rons avec fiert notre apparte-nance, nous le rend bien, tantil y a une proximit culturelleet surtout cette humilit desMarocains aborder cette terre

en frres et non en conqu-rants. Le souverain la biencompris depuis son accessionau trne. Il a multipli ses visitesen terre africaine pour baliser leterrain aux oprateurs maro-cains, afin de rendre la coop-ration Sud-Sud effective. Maiscette rcente visite marquesans aucun doute un avant etun aprs dans les relationsafro-marocaines. En effet, cestla premire fois que la dlga-tion royale comprend les prin-

cipaux patrons du public et dupriv en plus de plusieursministres et conseillers. Cest

aussi la premire fois quetoutes les tapes de la visiteont t couronnes dun nom-bre important de conventionsde partenariat et dinvestisse-ment, au nombre de 88, quunecommission mixte chapeautepar le ministre des Affairestrangres, sur instructionsroyales, supervisera et assurerale suivi. Ce nouvel esprit dugagnant-gagnant permettra detirer vers le haut une intgra-

tion panafricaine dont lesbnfices seront redploysau sein mme du continent,nen dplaise aux anciens cen-tres dintrt qui regardaientlAfrique den haut.La marche est donc entameet rien ne saurait l enrayer, tantla dmarche est traduite parune conviction sans prcdentsur les fondamentaux de cebras tendu Sud-Sud, que seulsles Africains sont aptes consi-drer sa juste valeur ! x

Le priple royal en Afriquenest pas quune visite de

courtoisie pour entretenirdes relations bilatralesentre le Maroc et des pays

amis. Lenjeu tait plus profond,tant lAfrique subsaharienneprsente des opportunitsimportantes en terme de busi-ness, mais aussi en matire deltendue des relations interna-tionale taye par lintrt gran-dissant de lOccident pour cettepartie du monde. Cest donc envisionnaire que Mohammed VIa pris son bton de plerin pour

SAMIR CHAOUKIPrsident Directeur Gnral et Directeur

de la Publication.

Le sens dunpripleLa visite royale est une indniable consolidationde lavance prise par les forces conomiquesdu Maroc, publiques et prives.

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4 - MARS 2014 VISITE ROYALE EN AFRIQUE : LE TOURNANT

Sommaire

Prsident Directeur Gnral& Directeur de la PublicationSamir Chaouki

RDACTION

Rdacteur en chef adjointAziz Saidi

Chef dditionNadia Benyouref

JournalistesSafall Fall, Aboubacar Yacouba Barma

DPARTEMENT TECHNIQUE

Secrtaire Gnrale de la RdactionFatima El Ouafi

Directeur artistique (Conception graphique)Sad Mejjat

RvisionHabib El Amrani, Bruno Van Eetvelde

InfographistesAmine Zita, Abdeljalil Ahakki,Siham El Moustakim, Karim Mouhyi

PhotographeKarim Mdouari

DIRECTION COMMERCIALE& MARKETING

Directeur Commercial et MarketingHicham Mekouar

Communication & Marketing

Hind Idrissi

ADMINISTRATION

Directeur Administratif et financierYoussef Khizrane

Achats & LogistiqueFarida Chafik

ImprimerieRotaco

DistributionSapress

Dossier de presse035/2009

ISSN2028-795X

Dpt lgal2012 PE 0051

LES CO est dit parHorizon Press S.A.

4, rue Adi-El-Haraki (ex-Calavon),ang. bd. Abdelmoumen,

2e tage - 20100Tl. : 0522 278 003Fax : 0522 221 907

E-mail : [email protected]

www.leseco.ma

Un pays, un continent. Le Maroc rsolument africain ! 6-7

Prsence marocaine en Afrique. Le Maroc consolide son positionnement 8-9

Affaires. Le patronat prt prendre le relais 10

Dlgation Royale. Interview : Mohamed Boussad. Ministre de l'conomie 15

et des finances

Dlgation Royale. Interview : Miriem Bensalah Chaqroun. Prsidente de la CGEM 17

Dlgation Royale. Interview : Othman Benjelloun, Prsident du groupement

professionnel des banques au Maroc, PDG de BMCE Bank 19

r$pubLique du mALiEnsemble pour un nouveau dpart

Cap sur lmergence agricole 22-23

conVentionsUn nouveau cadre pour le business

Maroc Telecom investit dans les infrastructures 24-25

Alliances pose de solides fondations

Une nouvelle cimenterie pour Addoha 26-27

Memento des accords Maroc-Mali 28

r$pubLique de c%te-d&iVoireLe nouvel alli stratgique

Llphant dAfrique en route pour un nouveau miracle 30-31

conVentionsMaroc-Cte dIvoire : Locodjoro, le projet fleuron

Attijariwafa bank mise sur le levier infrastructurel 32-33

BCP soutient la micro-finance et l'accs au crdit

BMCE Bank, co-financeur de ltat ivoirien 34-35

Cooper Pharma simplante en Cte d'Ivoire

Liste des principaux accords et conventions 36-37

guin$e-conAkryPartenariat stratgique rnov

Cap sur lavenir 38-39

conVentions3.000 logements pour Addoha Conakry

Gros apptit des moulins Lahlal 40-41

La RAM offre des facilits aux Tijanes

Liste des principaux accords signs 42-43

gAbonConsolidation du partenariat stratgique

Lmergence porte de main 44-45

conVentionsInitiative commune pour la scurit alimentaire en Afrique

Mohamed Ghayate, Directeur gnral de lAcadmie africaine de lnergie 46-47

Les bonnes affaires des promoteurs immobiliers

Les accords et conventions signs entre le Maroc et le Gabon 48-50

V! #al Af" :

L !"a!

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Un pays, un continent

dernire a fait lobjet. La pressetant nationale que locale auniveau des diffrentes tapes,ainsi que les mdias continen-taux ou internationaux nontpas fait lconomie des qualifi-catifs pour couvrir lvnement.Il faut dire quau-del desenjeux stratgiques de cettetourne, qui nest pas la pre-mire du genre pour Moham-med VI depuis son accession

au trne, les faits parlaientdeux-mmes. Lampleur delenthousiasme populaire qui acaractris les accueils rser-vs au souverain, et dont leparoxysme a t atteint Conakry, les visites sur le ter-rain effectues par Moham-med VI, le lancement de mul-tiples projets caractresocioconomique ainsi que labatterie de nouveaux accordset conventions de partenariatsigns chaque tape, sont

autant daspects qui ont contri-bu donner cette tourneun cachet particulier.

Dimension conomiqueLe fait marquant de cette der-nire tourne royale a t indis-cutablement sa dimensionconomique. La prsencedune importante dlgationde chefs dentreprise maro-cains et les diffrents forumsconomiques, qui ont torganiss tout au long du pri-ple royal, ont servi doccasionspour matrialiser le concept de

partenariat sud-sud queprne le Maroc en direction ducontinent africain. Il faut direque si ce nest pas hier que leMaroc a fait le choix de reve-nir aux sources africaines tra-vers ce qui tait qualifi dof-fensive marocaine en Afrique,il sagissait cette fois de portercette dynamique vers un nou-veau pallier, qui vise le dve-loppement socioconomiquedu Maroc. Il sagit-l dune nou-

velle rorientation stratgiquede la diplomatie marocaine, quisappuie sur la vision royale,telle que dcline par Moham-med VI ces dernires annes.Fidle notre appartenanceafricaine et ayant en vue lesliens spirituels et les intrtsstratgiques de notre pays,nous nous sommes attachs consolider nos liens avec lespays subsahariens en les pla-ant au cur de lagendadiplomatique marocain, avait

Jamais, au grand jamaisdans les annales de lhis-toire de lAfrique, aucunevisite dtat na suscitautant de ferveur popu-

laire et de mdiatisation que ladernire tourne africaine duroi Mohammed VI. Pendantprs dun mois, le souverainsest en effet rendu successi-vement dans 4 pays africains la tte dune importante dl-

gation compose de conseil-lers royaux, de membres dugouvernement, de chefs den-treprise publiques ainsi quedhommes daffaires. Lau-dience de cette tourne, quisest mue en visite officielleau Mali et en Guine-Conakry,ainsi qu'en visites de travail etd'amiti en Cte dIvoire et auGabon, a largement dpassle Maroc ou les pays visits,comme en tmoigne la cou-verture mdiatique dont cette

Le Maroc r'ol"men africain !D" 18 f'#rier a" 8 mar, Mohammed VI a cond"i "ne no"#elle o"rn'e dan q"are pa$africain. Cee o"rn'e ro$ale a" Mali, en C)e-d*I#oire, en G"in'e-Conakr$ e a" Gabon

a permi de conolider l*ancrage hioriq"e e ra'giq"e d" Maroc "r le coninen.Par la m(me occaion, "n no"#el 'lan a '' donn' % la d$namiq"e de coop'raion "d-"d

q"e pr)ne le Maroc a#ec e pa$ fr&re africain.

VOLUTION DES CHANGES COMMERCIAUX ENTRE LE MAROCET LAFRIQUE SUBSAHARIENNE (EN MMDH /EN%)

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:OFFICE

DES

CHANGES

Importations Exportations Taux de couverture (Ech droite)

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Un pays, un continent


gostratgique du royaume et

les progrs enregistrs dansplusieurs domaines a large-ment trouv chos auprs desdirigeants africains larecherche dun modle decoopration efficace et effi-cient. juste titre, le prsidentgabonais Ali Bongo Ondimbasest rjoui au terme de cettevisite, de voir les nations duSud, et plus spcifiquement lesnations africaines, sceller avecdes actes concrets une coo-

pration qui a de forteschances dtre une valeur ajou-te lconomie du continent.

Consolidation des relationsAu-del des enjeux cono-miques dont les retombessont dores et dj palpables, latourne royale a permis gale-ment de renforcer les relationshistoriques, politiques et cultu-relles entre le Maroc et ses pairsafricains. Le choix des pays visi-

ts est rvlateur de cette nou-velle dynamique qui nocculteaucun aspect en matire decoopration. Au Mali, en Cte-dIvoire et en Guine, Il sagis-sait pour le Maroc daccompa-gner le processus dedveloppement sociocono-

mique de ces pays, qui sor-

taient dune priode de crisescuritaire ou dinstabilit poli-tique. Au Gabon, il sagissaitpour le souverain de consoli-der les relations avec un vieuxpartenaire tout en explorant lesvoies et moyens permettant derenforcer la coopration pourla prise en charge communedes immenses dfis qui sontaujourdhui ceux de lAfriquedans son ensemble. La tour-ne royale a galement appos

son cachet religieux, qui sap-puie sur les rapports histo-riques en la matire entre leMaroc et lAfrique, particuli-rement celle de louest. Cestdans ce sens que cette tour-ne aux multiples enjeux stra-tgiques tant pour le royaumeque les pays frres africains,prend tout son sens etconfirme aujourdhui plusquhier lengagement perma-nent et constant du Maroc

pour une nouvelle Afrique.Cest certainement pour cesraisons qui crdibilisent davan-tage la vision royale et le posi-tionnement africain du Maroc,que Mohammed VI a promisde multiplier les visites. Ledbut dune nouvelle re x

soulign le souverain dans une

adresse aux ambassadeursmarocains loccasion de leurdernire confrence du 30aot 2012. Pour ce faire, le roiMohammed VI a clairementexplicit la porte des visitesroyales effectues dans plu-sieurs pays depuis 2000, et quivise concrtiser cette nou-velle approche. ltape ivoi-rienne, Mohammed VI a pro-nonc un discours qui a t unvritable plaidoyer pour que

lAfrique prenne vritablementson destin en main. Pour le roi,le Maroc ne vient pas enconqurant en Afrique, maispropose un partenariat sud-sud et gagnant-gagnant quivise permettre lensembledes pays du continent dat-teindre les objectifs de dve-loppement socioconomiqueen misant sur son normepotentiel. LAfrique doit faireconfiance lAfrique, a raf-

firm le souverain, ajoutant parla mme occasion que le conti-nent a aujourdhui moinsbesoin dassistance et requiertdavantage de partenariatsmutuellement bnfiques.Cette offre du Maroc qui sebase sur le positionnement

Commission mixte de suivi

Cest conscient du fait que la matrialisation des diffrents accords signs constitue une tape dcisive dans laconcrtisation du partenariat sud-sud, que Mohammed VI a, aprs son retour au Maroc, instruit le gouvernementpour la cration d'une commission de haut niveau pour le suivi et la bonne mise en uvre desdits accords. La com-mission mixte qui a t cre cet effet est compose de reprsentants du gouvernement et du secteur priv,laquelle a t place sous la prsidence du ministre des Affaires trangres et de la coopration. En application desinstructions royales, cette commission mixte a dailleurs tenu, le mercredi 19 mars dernier, sa premire runion.Au menu, lexamen des voies et moyens devant favoriser la mise en uvre des 91 accords signs lors de la toutedernire tourne royale. Cette runion a t galement loccasion de passer en revue les mcanismes devant favo-risant le bon fonctionnement de cette commission de suivi, charge de veiller au respect des engagements priset la coordination de laction commune entre le gouvernement et le secteur priv. Ladite commission se runirachaque mois et se penchera galement sur lidentification et llaboration de nouveaux projets de dveloppementconomique, afin de renforcer le partenariat fructueux liant le Maroc avec les tats africains et ceci dans le cadrela vision royale de la coopration sud-sud, solidaire et agissante, selon le chef de la diplomatie marocaine.

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Prsence marocaine en Afrique

capt plus de la moiti desIDE marocains ce jour. Selonles derniers chiffres de MarocExport, 930 entreprises expor-tent dj vers lAfrique, en plusde la prsence dj bienassise sur le continent. Le

nouvel lan insuffl la dyna-mique de coopration entrele Maroc et les pays africains,conformment la visionroyale du partenariat Sud-Sud,ainsi que le potentiel de crois-sance du continent offrent denouvelles opportunits pourlexpansion des entreprisesmarocaines en Afrique. Autantdire que la prsence maro-caine en Afrique est appele davantage se consolider,dans le sillage de lexcellence

des relations entre les deuxparties mais aussi des pers-pectives conomiques assezprometteuses.

Intgration conomiqueLa dernire tourne royale surle continent a permis demesurer quel point les pers-pectives sannoncent pro-metteuses pour les entre-prises marocaines sur lecontinent. En plus de la soli-

dit des relations de coop-ration politique, lexpertisemarocaine est trs sollicitesur le continent. Les axes dela coopration conomique,qui sappuie dsormais surune rglementation juridi-quement toffe, constituentaussi un vritable levier pourla consolidation de cette pr-sence sur le continent. Ilconvient de noter que, ds-ormais, les investissements

marocains stendent presque tous les secteurs, etles marchs cibles vont au-del des pays dAfrique delOuest ou francophone. Cestdailleurs l un autre moteurde croissance pour les expor-tateurs marocains. Au-del delapproche pays par pays, lafeuille de route trace par lesouverain mise davantage surles communauts cono-miques rgionales (CER) qui

offrent plus de potentiel.Cest dans ce sens que lesngociations pour desaccords prfrentiels avec laCEDEAO et la CEEAC ontconnu un coup dacclra-teur lors de la tourne royale.En Afrique, il n'y a plus dechasse garde, a dclarMohammed VI. Une invitationpour les investisseurs maro-cains affronter la rudeconcurrence pour laccs desmarchs africains. x

Avec prs de 2/3 de sesIDE dirigs vers lAfrique,soit 2 DH sur 3, le Marocest devenu lun des plusgrands investisseurs au

niveau intracontinental.Depuis 2012, et selon les sta-

tistiques de la CNUCED, leMaroc est devenu le premierinvestisseur africain de lUnionconomique des tats delAfrique de lOuest (UEMOA)et de la Communaut destats de lAfrique centrale(CEMAC). Il sagit l des retom-bes de la premire vague dela dynamique dexpansion desentreprises marocaines enAfrique entame au tournantdes annes 2000. Sur les cinqdernires annes, lAfrique a

Le Maroc consolide sonpositionnementAvec prs de 1.000 entreprises d!j pr!sentes en Afrique,le Maroc se positionne comme un des premiers fournisseursd"IDE au niveau intracontinental. La nouvelle dynamiquede coop!ration !conomique offre aux investisseurs marocainsde nouveaux relais de croissance.

PRINCIPAUX FOURNISSEURS DU MAROCEN MOYENNE (2000-2010) (EN%)

IMPORTATIONS PAR GROUPEDE PRODUITS

Burkina Faso

Sngal

Congo

Guine

Cameroun

Guine quatoriale

Cte d'Ivoire

Nigria

Gabon

Afrique du Sud

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Combustibles61%

Produitsmanufacturs

12%

Autres12%

Produitsalimentaires

14%

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Prsence marocaine en Afrique


gnateurs aux oprationsfinancires de ces tats, ainsique de linnovation bancaire.Ces nouvelles missions, lestrois principales banquesmarocaines lassument ds-

ormais pleinement.

AssurancesCest lre de la maturation. Denouvelles compagnies vien-nent de marcher sur les pasde Saham Finances dans lesoprations de croissanceexterne. Cest le cas de la RMEWatanya. La filiale des assu-rances du groupe Finance-Com a rcemment annoncson implantation dans trois

grands marchs de la Conf-dration inter-africaine de las-surance (CIMA). Si les ambi-tions sont les mmes unpositionnement souhaitdacteur panafricain de labancassurance les moyenspour y parvenir ne sont pasforcment identiques. WafaAssurance, de son cot, agalement dvoil ses ambi-tions, avec plusieurs implan-tations greenfield sur lecontinent.

TourismeCest lun des secteurs dave-nir de la coopration maroco-subsaharienne. Le royaume aencore beaucoup de poten-tiels daffaires saisir sur cecrneau dans les marchssubsahriens, aussi bien entermes de nouveaux marchsmetteurs de touristes quentermes de projets dinvestis-sement. En marge de cettetourne royale, plusieurs

accords de coopration ontt conclus dans ce sens, enCte dIvoire et au Gabon.Dans ce dernier pays, uneconvention de partenariat at tablie entre lOffice natio-nal marocain du tourisme(ONMT) et lAgence nationalede promotion du tourisme etde lhtellerie au Gabon.

MinesLes mines sont aussi parmi les

nouveaux secteurs poten-tiel du secteur. Face au dve-loppement de lindustrieminire subsaharienne, prin-cipal contribuent au PIB de largion et cratrice derichesses, le royaume a debons coups jouer sur la basede son expertise dans ledomaine.Lors de cette tourne du roien rgion subsaharienne, plu-sieurs conventions ont t

signes dans le but de dve-lopper la coopration avec lesconomies partenaires duroyaume. Cest le cas auGabon, par exemple, o lOf-fice national des hydrocar-bures et des mines (ONHYM)a concrtis un partenariatavec la Socit quatorialedes mines (SEM). En Guine,un pays minier par excel-lence, Managem a tabli unpartenariat prometteur avecle guinen Soguipami. x

Telecoms et servicesMaroc Telecom va dsormaisbien au-del de limpratif dela rentabilit financire de sesactivits travers ses filialesmauritanienne, malienne et

gabonaise. Loprateur histo-rique propose dsormais desservices trs haute valeurajoute. Lextension du rseaude fibres optiques, via le pro-jet Transafricain, par exem-ple, est une illustration decette nouvelle dynamique. Ledveloppement de la 3G etde la 4G au Gabon et les inno-vations perptuelles en offressur le segment de la tlpho-nie mobile.

Banques et FinanceLe temps des implantationsest rvolu. Le secteur estpass une autre dimensionde son expansion en rgionsubsaharienne. Ce nouveaupositionnement est celui devritables financeurs du dve-loppement, ce qui en fait desacteurs au cur des dfissocio-conomiques des mar-chs subsahariens, celui deconseillers et daccompa-

PRINCIPAUX CLIENTS DU MAROCEN MOYENNE (2000-2010) (EN%)

EXPORTATIONS PAR GROUPEDE PRODUITS

Angola

Guine

Mali

Cango

Ghana

Nigria

Guine quatoriale

Cte d'Ivoire

Mauritanie

Sngal

0 2 4 6 8 12 14

Machineset matriel de

transport21%

Autres22%

Produitsalimentaires

37%

SOURCE

:OFFICE

DESC

HANGES

Produitschimiques

20%

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Affaires

changes dinformations etdexpriences sur les questionsdintrt commun des mem-bres respectifs au profit de lapromotion du dveloppementdes entreprises des deuxpays. Les diffrentes conven-tions de partenariat ont tsignes entre la CGEM et leConseil national du patronat duMali (CNPM), la Confdration

gnrale des entreprises de laCte dIvoire (CGECI), l'Alliancepatronale de Guine-Conakry(APG) et la Confdrationpatronale du Gabon (CPG).

Leviers de croissance

Lautre fait marquant, parmi lesactivits menes par la CGEMen marge de la tourne royaleen Afrique, est lorganisation deForum conomique en CtedIvoire et au Gabon, ainsi quedeux rencontres daffaires au

Mali et en Guine-Conakry. Cesvnements ont connu un suc-

cs clatant, comme entmoigne limportante partici-pation des chefs dentreprisesdes pays visits ces rendez-vous. Le Forum conomiquedAbidjan a enregistr la parti-cipation de plus de 400 op-rateurs conomiques et de600 pour celui de Libreville. chacune de ces ditions, leschefs dentreprises ontchang sur les voies etmoyens permettant de renfor-

cer leur relation en vue de don-ner un nouveau souffle ladynamique conomique queconnat la coopration entre leMaroc et ces pays. Les mmesvnements ont t mis pro-fit pour prsenter lexpriencemarocaine en matire de par-tenariat public et priv entre legouvernement et le patronat,qui par ailleurs a permis dat-teindre des rsultats positifs enmatire de progrs cono-

mique. Les oprateurs maro-cains, dont lexpertise dansbien des domaines a t rgu-lirement sollicite, se sontenquis des opportunits din-vestissements dans les sec-teurs porteurs. Autant direquune fois encore, la diplo-matie royale a t mise au ser-vice du secteur priv qui dis-pose dsormais dune voiebalise pour sceller lexpansiondes entreprises marocaines enAfrique. x

Ainsi que l'a prconis lesouverain dans son dis-cours dAbidjan, le patro-nat est prt prendre lerelai pour traduire en

actes la nouvelle dynamiquede coopration entre le Marocet les pays africains. La CGEMa multipli les initiatives pourrenforcer les partenariats avecles organisations patronales

des 4 pays visits lors de la der-nire tourne royale. Ainsi, auterme des 4 tapes de la visiteroyale, le bilan sest rvl satis-faisant pour la CGEM qui asign quatre accords de coo-pration, et ceux-ci se sontensuite traduits par la crationdautant de conseils daffairesbilatraux. Les objectifs assi-gns ces structures est defavoriser le rapprochemententre les deux organisationspatronales et dvelopper les

Le patronat pr#t ! prendre le relaisEn marge de la tourn"e roale, la CGEM a organis" deux forums "conomiques en C$te d%Ivoire

et au Gabon. Dans le m#me temps, 4 accords de coop"ration ont "t" sign"s par le patronatmarocain avec ses homologues malien, ivoirien, guin"en et gabonais en vue de la cr"ationde conseils d%affaires pour porter la nouvelle dnamique de coop"ration "conomique entre

le Maroc et les pas visit"s.

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Royal team

loppement agricole dans la luttecontre la pauvret et linscu-rit alimentaire, deux dfismajeurs du continent, nest plus dmontrer. Lhomme a unsens trs aiguis des affaires.Son approche trs business dela chose agricole est un savoir-faire dont pourrait profiter cer-tains partenaires subsahariensdu royaume.

Aziz RabbahMinistre de l'quipement, du transport

et de la logistique

Sa mission est au cur du nou-veau positionnement duroyaume vis--vis du march

subsaharien. Lobjectif est defaire du pays une vritable pla-teforme charnire des changescommerciaux entre lEurope, leMoyen-Orient et lAfrique, encapitalisant, videmment, sur laposition gographique strat-gique du Maroc. Aziz Rabbah,fervent de lintgration cono-mique rgionale et continentale,pilote aujourdhui la mise enuvre de la Stratgie nationalede la logistique. Ce programme

revt une importante dimensioninternationale que le ministrenhsite jamais dfendreauprs de ses homologues sub-sahariens.

Moulay Hafid ElalamyMinistre de l'Industrie, du commerce,

de linvestissement et de lconomie numrique

Il a en charge trois des princi-paux axes nvralgiques de lacoopration entre le Maroc etlAfrique subsaharienne : le

commerce, linvestissement etles technologies de linforma-tion. Panafricain dans le sang,Moulay Hafid Elalamy est un finconnaisseur du continent. Il ya dj align quelques grands

succs dans sa vie dhommedaffaires avant de se retrouver ce poste ministriel. Legroupe Saham Finances, dontil est le prsident, est en effetlun des prcurseurs de lex-pansion du secteur marocaindes assurances en rgion sub-saharienne, via notamment legroupe Colina.

Ahmed ToufiqMinistre des Habous et des affaires islamiques

Sa mission nest pas directe-ment lie lconomique, maisnen est pas moins importante.Ahmed Toufiq a la lourde

tche de porter le volet poli-tico-religieux, devenu dsor-mais part entire, une dimen-sion phare dans lerenforcement de la coopra-tion entre le Maroc et lAfriquesubsaharienne. Le royaume sepositionne de plus en plus,dans lapproche continentalede sa nouvelle diplomatie,comme le garant dun islam detolrance et douverture, fac-teur de dveloppement co-nomique et humain. x

Salaheddine MezouarMinistre des Affaires trangres

et de la coopration

Il lanait, sous la gouverne royale,un message fort en rservant,

ds le lendemain de sa nomi-nation, sa premire visite ltranger au Sngal, le premierpartenaire conomique et poli-tique du royaume en rgion sub-saharienne. Le renforcement dela coopration Sud-Sud, notam-ment auprs des partenaires duMaroc en rgion subsaharienne,est un des axes prioritaires desa mission la tte du dparte-ment des Affaires trangres.Lhomme est lun des acteurs

incontournables du dploie-ment de la nouvelle diplomatieconomique du royaume sur lecontinent.

Aziz AkhannouchMinistre de lAgriculture et de la pche maritime

la tte du dpartement maro-cain de lAgriculture et de lapche maritime depuis 2007,lindboulonnable monsieurPMV a assurment de lexp-rience et de lexpertise mettre disposition du dveloppe-ment de la coopration, dans lesecteur agricole, entre le Marocet lAfrique subsaharienne. Lim-portance stratgique du dve-

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Royal team

pharmaceutique, oser le

continent. Ce mdecin urgen-tiste de formation estconvaincu du rle qui incombeau royaume dans le dvelop-pement du secteur de la santdans certains pays partenairessubsahariens.

Abdelkader AmaraMinistre de lEnergie, des mines,

de lEau et de lEnvironnement

Il dtient les nergies de la coo-pration conomique entre leroyaume et les pays du restedu continent. Ce laurat de

l'Institut agronomique et vt-rinaire Hassan II de Rabat, o ilenseigne depuis 1986, asjourn quelques annes enFrance pour approfondir sesconnaissances. Il a galementt expert durant plusieursannes au sein de l'Organisa-tion mondiale des sciences,dont le sige est en Sude.Lhomme a une trs bonnematrise du continent et desproblmatiques qui y prvalent

dans les domaines nerg-tiques, miniers et hydriques.

Lahcen HaddadMinistre du Tourisme

Ce polyglotte - titulaire d'unPhD l'universit amricainede lIndiana en 1993 et d'unMBA Saint Thomas AquinasCollege, New Yorke - est un vraimarocain du monde, dans lesens trivial de lexpression. Cestassurment lun des gros

atouts de la diplomatie royaleen rgion subsaharienne, avecune grande exprience accu-mule aussi bien au Maroc qu'linternational. Lahcen Haddad

est en effet un grand habitudes organismes internationaux(Banque mondiale, AFD, USAID,FNUAP, etc.) ainsi que de leursprojets dintervention au Marocou dans les autres pays ducontinent.

Youssef AmraniCharg de mission au Cabinet royal

Diplomate chevronn, YoussefAmrani est lun des grandstmoins et acteurs de la nou-velle orientation de la diplo-matique conomique duroyaume vers les partenaires

de lintrieur du continent,enclench depuis plus dunedcennie. Sa grande exp-rience de la diplomatie maro-caine lui donne un recul parti-culier sur plusieurs enjeuxpolitico-conomiques, et luiconfre aussi un prcieux rlede conseiller sur les questionsafricaines au sein du Cabinetroyal. Youssef Amrani est aussiun grand dfenseur de lint-gration rgionale maghrbineet continentale. x

Mohamed BoussaidMinistre de lEconomie et des Finances

Largentier du royaume occupe

une place prpondrante dansla nouvelle diplomatie cono-mique du royaume. Cet ing-nieur de l'Ecole nationale desponts et chausses -ENPC-Paris (option Gnie industriel),titulaire d'un Master of busi-ness administration de l'inter-national de l'Internationalschool of business de l'ENPC,connait tous les mandres dubusiness des entreprises pri-ves, tout en ayant accumul

une solide exprience dans lafonction publique.

El Haussaine LouardiMinistre de la Sant

Il chapeaute lun des secteursdactivits les plus dynamiques lexport, partenaire gale-ment, depuis quelques temps, linvestissement dans lecadre de projets de dvelop-pement en Afrique subsaha-rienne. Louardi mise beaucoupsur ces dveloppements et necesse dencourager les indus-triels, notamment de la filire

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Interview


Le Maroc y va avec unesprit de partage

Le& +Co : Q(el bla! fae&-)"(& e la "(%!e %"*ale ?M"ae B"(&&a/ : Pourlavoir vcu, cest une visite vrai-ment historique, importante etqui va marquer lhistoire des rela-tions entre le Maroc et les paysafricains. Elle a comport plu-sieurs dimensions, savoir

dabord une dimension cono-mique certaine. Une dimensionpolitique et diplomatique, maisgalement une dimension reli-gieuse et spirituelle puisque SMle roi a effectu la prire du ven-dredi au Mali et en Cte dIvoire,et il a fait don de 10.000 exem-plaires du Coran. Vous savez,cest important que lIslam mal-kite sunnite tel quil est pratiquau Maroc, un Islam ouvert et tol-rant, soit propag dans cette

rgion qui, encore une fois, estattache historiquement, cultu-rellement et spirituellement auMaroc. Il y a aussi une dimensionsociale et humaine ne pas per-dre de vue, quant cette visite.Bref, cest encore une fois unevisite historique qui a t mar-que par des temps forts.

Q(el %0le le Ma%"c #e(j"(e% a!& la %g"! ?Ce que le Maroc peut apporter,et cest cela le message pass

MohAMEd BoussA,dMinistre de l'conomieet des finances

auprs de nos interlocuteurs, cestdabord notre exprience dansun certain nombre de domainesde politiques publiques. Nos vis--vis gouvernementaux taienttrs intresss par des sujets tels

que le dveloppement humain,la politique du Maroc dans ledomaine de lagriculture et lesstratgies sectorielles.

Le& f"%(& c"!"$(e&&"! le le( "##"%(! #"(%ce ge!%e 1ca!ge&2Les forums conomiques dansles quatre pays ont t autant detemps forts de la visite. Lamanire daborder et de prsen-ter les problmes par la partie

marocaine a t vraiment trsapprcie. Nous avons aussi sentiune trs grande demande quantau savoir-faire et lexpertisemarocains. Le Maroc n'y va pasen tant que conqurant, maisavec un esprit de partage et departenariat win-win.

Q(el& &"! le& &ece(%& le& #l("%e(%& ?Le premier concerne lagricul-ture avec tous les liens qui exis-

tent via le problme de la scu-rit alimentaire dans ces pays.C'est pourquoi, il y a eu desaccords dans ce domaine etdans la pche. mon sens, laconstruction dune usine den-grais ddie exclusivement auxpays africains est cruciale. Lac-cord stratgique qui a t signavec le Gabon est important. Ilsagit dutiliser le phosphatemarocain et le gaz gabonaispour crer des usines dacidephosphorique au Maroc et dam-

moniac au Gabon ainsi que desusines dengrais dans les deuxpays, tournes vers le continent.Le secteur des mines nest pas enreste. Lexprience du Maroc tra-vers le secteur priv ou travers

lOnhym peut apporter un plus enmatire de gestion et dexploita-tion rationnelle du potentiel dansces pays. Noublions pas les infra-structures. Idem pour les parte-nariats dans la formation profes-sionnelle, le tourisme ou le secteurde lnergie.

E&-ce $(1a(j"(%1( leg"()e%!ee! e& a##el facle% e!c"%e #l(& le& #%"-c(%e& #"(% le& e!%e#%&e&

&%e(&e& 1alle% e!Af%$(e ?Les facilits existent dj. Cest cequi a permis limplantation dail-leurs de grands groupes maro-cains en Afrique. Ceci dit, le gou-vernement doit continuer faciliter limplantation du secteurpriv, mais pas uniquement surle plan rglementaire. Il sagit den-couragements directs traversla diplomatie pour faciliter lim-plmentation dans les pays afri-

cains, ce qui doit tre recherch,et cest un appel que je lance ausecteur priv. Cest notre chanceaujourdhui que davoir des sec-teurs avant-gardistes, notam-ment le transport arien, qui faci-lite beaucoup les dplacementsavec ces pays. Je dois aussi citerle secteur des matriaux deconstruction et son corollaire,limmobilier. Tous les investisseursqui vivent des expriences rus-sies doivent tirer avec eux dau-tres PME. x

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Royal team

de prise de contrle progressive

(42,5% en 2008, 55,8% en 2010,59,39% en 2011 et 65% en 2012).Le groupe dtient aujourdhui prsde 70% des actifs de BOA etassume pleinement son position-nement panafricaniste.

Mohamed El KettaniPDG dAttijariwafa bank

Cest lun des contributeurs lesplus remarqus au rayonne-ment du business marocain linternational, en loccurrencesur le march subsaharien. Pr-sidant depuis 2007 les desti-nes de lun des groupes ban-caires leaders sur le march

marocain, Mohamed El Kettania t lacclrateur de la concr-tisation des ambitions panafri-caines du groupe Attijariwafabank. Cest justement cettemme anne que lenseignemarquera un grand pas dansson dveloppement linterna-tional, en acqurant prs de80% du capital de la Compa-gnie bancaire de lAfrique Occi-dentale, 1er groupe bancaire dela rgion ouest-africaine. ce

jour, Attijariwafa bank est unacteur panafricain consacr. Ilest prsent dans une quinzainede pays sur le continent.

Mohamed BenchabounPDG de la Banque Centrale Populaire

Il na certes pas t aux pre-mires heures des vellitsexpansionnistes des banquesmarocaines en Afrique subsa-harienne, mais a trs vite aidla BCP, quil dirige depuis 2008,

se mettre au galop pour rat-traper la tendance. En juin2012, lex-responsable delANRT russit faire aboutir unimportant partenariat avecAtlantic Financial Group (AFG),

une socit de droit ivoirien luipermettant de dvelopper sesactivits bancaires dans septpays de lUnion conomiqueet montaire ouest-africaine.Ceci a t la premire grosseopration que la banque ait eu mener jusque-l sur le mar-ch subsaharien.

Abdeslam AhizounePrsident de Maroc Telecom

Lhomme est sans conteste legrand artisan des premiresexpansions africaines de lop-rateur historique des tlcoms.En 2001, en sa qualit de prsi-

dent de directoire frachementnomm, Ahizoune lance le dve-loppement linternational desactivits de Maroc Telecom.Objectif : riger le groupe maro-cain en oprateur de rfrencesur le continent. Lhomme rus-sit une premire acquisition avecMauritel, loprateur historiquemauritanien, avant de prendre lecontrle dOnatel au Burkina Faso(2006), de Gabon Telecom(2007), ainsi que de Sotelma, auMali (2009). x

Miriem BensalahPrsidente de la CGEM

La nouvelle figure de proue dupriv marocain est une convain-cue de lintgration et de labat-

tement de toutes les frontiresau business. Depuis son lection la tte des patrons marocains,Meriem Bensalah sest donne,entre autres missions, dincul-quer au secteur priv la visionSud-Sud qui lui faisait pendantlongtemps dfaut. Forme lcole amricaine des affaires, lapatronne des patrons estaujourdhui une personnalitincontournable de lAfrique desaffaires. Elle est cite parmi les

femmes daffaires les plusinfluentes de la rgion maghr-bine, mais aussi du continent.

Othman Benjelloun

Prsident du GPBM et de BMCE Bank

Ses connexions avec lAfrique sub-saharienne ne datent pas dau-jourdhui. Si ses premiers dve-loppements russis en Afriqueremontent 2002, via ses activi-ts de banque daffaires, cest sur-tout en 2007 que la logique expan-sionniste simposera rellement.Le groupe dcroche un partena-riat avec AFH/Bank of Africa (BOA),et acquiert, dentre, 35% du capi-tal de BOA. Il sen suit une stratgie

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Interview


Les entreprises marocaines,locomotives du Sud-Sud

Le& +Co : Q(elle e&l'#lca"! ( #a%"!aa%"ca! ?M%e Be!&ala Ca$%"(! :Les patrons et dirigeants den-treprise ont la volont de sedployer sur le march africain.Cela sest illustr par les actionsengages par les grands

groupes qui accompagnaientla dlgation officielle, maisgalement lors des deux ren-dez-vous conomiques pharesorganiss par la CGEM en CtedIvoire et au Gabon. Je vou-drais aussi souligner que cestla premire fois que la CGEMorganise elle-mme des forumsconomiques en Afrique et jepeux dire que nous sommesfiers du rsultat tant sur le plandu contenu thmatique, que

sur celui de la participation deshommes daffaires, de lorgani-sation et enfin de certains rsul-tats qui s'annoncent. La CGEM travers le secteur priv quellereprsente, sest inscrite demanire utile et efficace dansla vision africaine de sa majestle roi. Le forum conomiquedAbidjan et celui de Librevilleont servi de tremplin une nou-velle conception des relationsconomiques entre le Maroc etdes pays africains.

MiriEM BEnsALAhChAQrounPrsidente de la CGEM

de& c"!)e!"!& a)ec lea%"!a& "! &g!e&..Nous avons sign des accordsavec la Confdration patronalegabonaise (CPG), lAlliance patro-nale de Guine (APG), la Conf-

dration gnrale des entreprisesde Cte dIvoire (CGECI) et leConseil national du patronat duMali (CNPM). Ces conventionsreposent sur plusieurs mca-nismes dont lchange de don-nes sectorielles et des oppor-tunits daffaires, lorganisation derencontres priodiques entrehommes daffaires et la coop-ration en matire de travail tech-nique. Par exemple, les patronatsdes 4 pays susmentionns ont

montr un intrt particulier aupacte social que nous avonssign avec les syndicats et auxmcanismes de mdiation et deprvention des conflits que noussommes en train de mettre enplace lchelle rgionale.

u! &() e ce& c"!)e!"!&e&--l #%)( ?Les hommes changent, les critsrestent. Parmi les mcanismesprvus par ces conventions

figure la cration de conseils daf-faires co-prsids par des repr-sentants du secteur priv desdeux pays signataires, lesquelsjouent le rle dinterface entre lesdeux patronats, sattachent explorer les opportunits daf-faires et dinvestissements pos-sibles, et font mieux connatre,chacun, son pays, aux hommesdaffaires de lautre pays. vi-demment, le co-prsident maro-cain dun Conseil daffaires doitnon seulement avoir une relle

connaissance du pays partenairemais de prfrence y avoir lui-mme investi.

Cee )&e &e%a--elle l'a"%ce'(!e )%able c""#%a"!

&(-&( ?Elle lest dj et dans les faits.Depuis son accession au trne,sa majest le roi Mohammed VIa effectu six tournes en Afriqueet a visit 16 pays. Limplantationdu secteur priv sur le continenta suivi et il faut savoir aujourdhuique des entreprises marocainessont leaders ou challengers lchelle du continent dans dessecteurs tels que la banque, las-surance et les tlcoms. On a vu

le nombre impressionnant decontrats signs lors de la tourneroyale et qui ont non seulementport sur la coopration entretats mais galement, et de plusen plus, sur les contrats com-merciaux dans les secteurs dulogement, des infrastructures, dutourisme, de lagro-industrie et delducation. la CGEM, nousavons dj une commissiondveloppement des relationssud-sud, ce qui prouve combien

cette mandature a anticip lim-portance de cette coopration.La CGEM a inscrit dans sonagenda des projets de coopra-tion entre secteurs privs etaccompagne des entreprisesmembres pour mieux largir leurprimtre daction. Ce sont lesentreprises qui ralisent les pro-jets, crent de la richesse et desemplois. La CGEM est l pour leurouvrir des portes et nous necomptons pas nous arrter en sibon chemin. x

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Royal team

dADI dans dimportants pro-jets de dveloppement urbainset immobiliers au Sngal, enCte dIvoire, ainsi quaux deuxCongo.

Omar TaziPrsident de Sothema

Lun des tnors du secteurpharmaceutique national,Omar Tazi prouve quil naencore rien perdu de ses qua-lits de visionnaire en lanant,il y a quelques mois dj enmarge dune des derniresvisites royales Dakar, WestAfrica Pharma, la filiale sn-galaise des laboratoires

Sothema. Lhomme estconvaincu de sa mission et decelle de linstitution quil pr-side : permettre aux popula-tions au Maroc et en Afriquesubsaharienne daccder plusfacilement aux traitementsdont elles ont besoin. Cettelogique est le fondementmme de sa stratgie decroissance sur le marchcontinental.

Said IbrahimiDG du Moroccan Financial Board,

Casablanca Finance City

Said Ibrahimi sest vu confier,en 2010, le grand dfi de faire

de Casablanca une des placesfinancires incontournablesdans la rgions maghrbine,ouest et centrale africaine, demanire plus globale. Le jeuneresponsable est la tte duMoroccan Financial Board(MFBoard), une socit de droitpriv ne dune initiativepublic-prive et dont la princi-pale raison dtre est de mat-rialiser ce positionnement duMaroc en hub financier enti-rement ddi au dveloppe-

ment de lAfrique et la pren-nisation de la dynamiqueconomique du continent. Lechallenge est fort ambitieux,mais pas impossible.

Sad AljPDG de Sanam

Sad Alj est parmi ces figuresqui se sont forg une vritablerputation dans le mondemarocain et continental desaffaires. Il est aujourdhui latte de lun des 100 plus grosgroupes multisectorielsdAfrique. Lhomme a tiss satoile dinfluence en multipliant

les acquisitions pour formerSanam holding. Lune de sespremires grandes russitessera sans doute la reprisedUnimer, en 1986, une entre-prise parmi les rares leaders dusecteur de lagroalimentairemarocain et de la rgion, lpoque. Sen suit tout un plande diversification et de dve-loppement des activits dugroupe au Maroc, mais gale-ment lexport vers les mar-chs subsahariens. x

Anas SefriouiPDG dAddoha

Il a apport lune des meilleurespierres dans ldification desrelations conomiques

maroco-subsaharienne. Truelleet pelle en main, Anas Sefrouiest en train de dupliquer auxquatre coins du continent lesdiffrentes expertises de songroupe, travers la promotionimmobilire, sous lenseigneAddoha et la production indus-trielle de ciment. Sur ce der-nier secteur, en particulier,lhomme daffaires a trs vitesenti le filon. Ciments delAfrique est aujourdhui pr-

sente dans huit pays africains.

Mohamed Alami LazraqPDG dAlliances

Cest aussi lun des actuels

btisseurs de loffre maro-caine immobilire sur le mar-ch subsaharien. Aprs desannes de croissance positivesur le march local, le patronet principal actionnaire dugroupe Alliances dveloppe-ment immobilier a largementlargi ses horizons et frontires.2013, particulirement, a tlanne des alliances russiespour Alami Lazraq. Lhomme aen effet, au jour daujourdhui,dj russi porter lexpertise

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Interview


Les opportunits sontmultiples sur le continent

L$ )CO : L$ b"&$ #-ci$ %, af#i"& dl'O&$% % d& C%#, &!!*%i% g#di$$% ?O% Bll& : Reclantdes opportunits encore inex-

ploites ce jour, lAfrique sub-saharienne est la nouvelle fron-tire de dveloppement desprochaines dcennies. En effet,le doublement de la populationafricaine dici 2050 passantde 1 milliard actuellement 2 mil-liards -, la profonde mutation dansles modes de consommation etlarrive maturit dune jeunessepleine dattentes et de crativit,ouvrent des perspectives decroissance sans aucune com-

mune mesure avec bien dautresrgions du globe. Dj, et depuisplus dune dcennie, lAfriquesubsaharienne enregistre unrythme dexpansion de +5,5%,contre +3,7% au niveau mondial.Par ailleurs, les premires exp-riences fructueuses menes parBMCE Bank et la Banque Cen-trale Populaire, partir des annes80, en Guine, au Mali ou auCongo Brazzaville, ont ouvert lavoie des stratgies de dve-loppement plus ambitieuses. Ds

Othman BenjeLLOun,Prsient u roupementprofessionnel es banquesau Maroc, Pdg e BMCE Bank

lors, les perspectives de crois-sance et dinvestissement pourle secteur bancaire travers lecontinent africain rsident, entreautres, dans la bancassurance, lelogement social, le Project

Finance ou le mobile banking.

L$ filil$ f#ici$d$ b"&$ #ci$!#*$%% d$ li#$d #%bili%*...En effet, le renforcement de lamatrise de la politique montaire,lintgration rgionale renforce,le dveloppement des marchsfinanciers et la rgulation rigou-reuse de la part des banquescentrales ont permis de crer des

conditions de liquidit pertinentespour les mouvements de capi-taux, tandis que les oprateurspublics sappuient davantage surun secteur priv innovant et desservices financiers performantspour lmergence de marchsplus efficients. En termesdchanges commerciaux, ladynamique volue galementpuisque le continent souvre pro-gressivement de nouveauxpartenaires, notamment la

Chine et les pays mergents.Pour notre groupe, le dvelop-pement des synergies entreBMCE Bank et ses filiales, ainsique le soutien de la plateformeeuropenne pour la mobilisationde flux financiers linternatio-nal, ont contribu enrichir lof-fre de financements alternatifspour lentreprise africaine.

L+cc!g% #(lc$%i%&-%-il & &ll#i%%i ?

Une prsence renforce linter-national, et plus particulirementen Afrique subsaharienne, repr-sente un levier de croissance stra-tgique pour le secteur bancairemarocain. Dans ce sens, les

rcentes visites royales de SM leroi Mohammed VI au Mali, enCte dIvoire, au Gabon et en Gui-ne dclinent progressivementcette notion dafricanit entermes conomiques et mon-trent lengagement prenne duroyaume auprs dun continenten devenir. Elles permettent,enfin, de cultiver davantage lh-ritage politique des liens spirituelset culturels ancestraux unissantle Maroc lAfrique subsaha-

rienne. Pour le groupe BMCEBank, cet engagement nousencourage acclrer le rythmedexpansion sur le continentpuisque dune implantation ori-ginelle dans la zone UEMOA, lapartie francophone Bank ofAfrica a largi ses bases go-graphiques pour tre dsormaisprsente en Afrique de lEst -Kenya, Ouganda, Djibouti,Burundi et thiopie et au seinde la Communaut de dvelop-

pement d'Afrique Australe Madagascar, Tanzanie et Rpu-blique dmocratique du Congo.Cette diversification gogra-phique, atout distinctif pour notregroupe - BMCE Bank tant laseule banque marocaine forte-ment prsente, au travers deBOA, dans 4 pays de lAfriqueanglophone -, est appele treraffermie dans les prochainssemestres avec de nouvellesimplantations en Afrique anglo-phone et lusophone. x

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Royal team

torat dtat au MIT, lune des

plus prestigieuses universitsau monde Terrab a tout missur le dveloppement linter-national. Aujourdhui, OCP, cesont 5 filiales et 6 joint-ven-tures, ainsi que trois bureauxde reprsentation dans lemonde. Et ce nest pas fini

Larbi Bencheikh

DG DE LOFPPT

Pour un secteur cl tel que laformation des ressourceshumaines, rien de mieux quuningnieur de formation pouroccuper la direction gnrale

de lOffice de formation pro-fessionnelle et de la promotiondu travail (OFPPT). Sinscrivantdans la nouvelle politiqueroyale de coopration Sud-Sud, Larbi Bencheikh sestinvesti ces dernires annesdans le dveloppement de par-tenariats avec plusieurs payssubsahariens. Depuis 2005,pas moins de 1.300 stagiairesafricains ont t forms parlOFPPT, au moment o 203

autres stagiaires poursuivaientleur formation au titre de lan-ne 2013/2014.

Driss Benhima

PDG DE LA RAM

Aux commandes du trans-porteur national depuis 2006,ce polytechnicien est un vri-table challenger. Depuis deuxans dj, il se bat pour larestructuration de la compa-gnie nationale, mais aussi

pour donner Royal Air Marocles ailes de ses ambitions surle continent. Son objectif :redonner la RAM sa placenaturelle dans le ciel africain,

une nouvelle posture que lacompagnie assume.

Anas Houir Alami

Directeur gnral de la CDG

Cest un financier n, un purproduit maroco-amricain. Celaurat de lcole Mohamme-dia dIngnieurs et du SternSchool of Business de l'Uni-versit de New York (MBA), lac-tuel DG de la Caisse de dptet de gestion est un adepte dulibralisme et de louvertureconomique. Il est nomm en2009 la tte de cette institu-

tion financire, premier inves-tisseur institutionnel duroyaume et un acteur majeurde l'conomie nationale. LaCaisse de dpt et de gestionest devenue un acteur impor-tant de la coopration maroco-subsaharienne. Lorganisme advelopp plusieurs partena-riats dans les marchs ducontinent. Sa mission est pri-mordiale dans la nouvellediplomatie conomique duroyaume. x

Zahra Maafiri

DG de Maroc Export

Cest lambassadrice de lof-fre commerciale du royaume

sur les marchs du monde, enloccurrence ceux du conti-nent. Cette conomiste, titu-laire dun MBA en finance inter-nationale dcroch auRoyaume- Uni, maitrise parfai-tement les dfis du commerce linternational. Elle a t, avantde se voir confier la directionde Maroc Export, au centre dela politique des changes com-merciaux et de la diplomatieconomique du royaume,

aprs un riche parcours auministre du Commerce Ext-rieur, ainsi que celui desAffaires trangres.

Mostafa Terrab

PDG OCP

Avant dtre le patron, depuis2006, de la compagnie leadermondial du march du phos-phate et des produits drivs,Mostafa Terrab est dabord lapersonnification du world citi-zenship, bien imprgn desdfis structurels du Maroc etdu continent. Form lcoleamricaine de la gestion - doc-

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www.leseco.ma

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Rpublique du Mali

Ensemble pour un nouveau d#partLe Mali a constitu# la premi"re #tape de la tourn#e roale. Le souverain a s#journ#

! Bamako du 18 au 28 f#vrier dans le cadre d$une visite of%cielle.

VOLUTION DES CHANGES COMMERCIAUX ENTRE LE MAROC ET LE MALI (EN MILLIERS DE DH)

2011 2012 VOL.MOY.09/12 JAN.DC. 12 JAN.DC. 13 VOL.13/12

SOURCE : OFFICE DES CHANGES

Importations 24377 8313 -43,95% 8313 28801 246,46%

Exportations 431480 298032 44,4% 298032 339994 14,08%

Solde 407103 289719 78,59% 289719 311193 7,41%

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Rpublique du Mali


Mali a permis de matrialiser lanouvelle idylle qui caractrisedsormais la coopration entre

les deux pays. Dans la droite lignedu partenariat sud-sud sur lequelse sont engags le Maroc et plu-sieurs pays africains, laccent at mis sur la ncessit de ren-forcer la teneur de la coopra-tion conomique travers unnouvel lan de la dynamique deschanges commerciaux et desinvestissements. Au Mali, plu-sieurs entreprises marocaines(Maroc Telecom, RAM, Attijari-wafa bank, BMCE) sont installesdepuis des annes et ont fait leur

preuve, ce qui a incit les deuxpays la signature de 22 nou-veaux accords et conventionsde partenariat. Les oprateursconomiques des deux pays ontgalement convenu de la miseen place dun Conseil daffaires

maroco-malien, en marge duforum daffaires qui a runi leschefs dentreprise des deux pays, loccasion de la tourne royale.Les investissements marocainsau Mali sont donc appels connatre une dynamique plusaccentue comme lillustre lins-tallation rcente de plusieurs uni-ts industrielles, limage de laCIMAF. Les besoins du pays enmatire dinfrastructures maisaussi dans le secteur des ser-

vices offrent de relles opportu-nits pour les investisseurs maro-cains, notamment dans lessecteurs forte valeur ajouteen matire de dveloppementhumain. Il convient de releverque, principalement dans cepays, les perspectives dinves-tissements marocains court etmoyen termes seront essentiel-lement orientes vers des sec-teurs forte valeur ajoute entermes dimpact sociocono-

mique. Le Mali est en effet enpleine reconstruction cono-mique, et lamlioration desconditions de vie de ce payssahlien constitue une desrponses les plus crdibles lacrise scuritaire multidimen-sionnelle qui guette tous les paysde la rgion. Il sagit en sommedun vrai pari pour le Maroc quisest engag accompagner leMali dans cette voie, mais aussiune niche pour les entreprisesexportatrices nationales. x

Au lendemain de la doulou-reuse parenthse de 2011,les nouvelles autoritsmaliennes ont dclin unefeuille de route assez ambi-

tieuse qui vise assurer dabordune relance conomique puis

engager le pays sur le chemin dudveloppement sociocono-mique. Cette rponse la crisequi bnficie dun soutien desprincipales institutions financiresinternationales a dj commenc porter ses fruits. Le Mali a eneffet renou avec son rythme decroissance davant crise qui tour-nait autour des 5%. Lobjectif desautorits du pays est dintensifiercette dynamique dans les annes venir en misant sur les parte-

nariats stratgiques. ce titre, lepays entend miser sur son prin-cipal potentiel qui est le secteurprimaire, notamment lagricul-ture et llevage. Le Mali, qui dis-pose dimportantes ressourcesminires comme lor, dont il est le3e producteur du continent,ambitionne de se hisser au rangde puissance agricole de largion travers lintensificationdes investissements dans ce sec-teur. Pour le Mali, le modle co-

nomique a t identifi, il sagitdu royaume avec son PlanMaroc vert. Dans le mmecadre, les Maliens se sont parti-culirement intresss lexper-tise marocaine dans le secteurdes phosphates et produits dri-vs car il sagit d'engrais dont lepays a grandement besoin poursoutenir le dveloppement deson secteur agricole.

Modle marocain

La visite de Mohammed VI au

FICHE PAYS

Taille du march (2013) :

15,970 millions de consommateurs

PIB (2012) :

18,28 MMUSD

Croissance du PIB (FMI) :

4,8% (2013), 6,6% (2014)

Classement Doing Business 2014 :

155e /189 pays (153e en 2013)

Classement IDH 2013 :

182e sur 187 pays (PNUD)

Cap sur l$#mergence agricoleLe Maroc est le premier investisseur africain du Mali qui veut s$inspirer

du Plan Maroc vert pour doper sa croissance #conomique.

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Conventions

forcer les relations de coo-pration institutionnelle et ledveloppement des activitspromotionnelles. Le but estde dynamiser les relationscommerciales entre les entre-prises marocaines etmaliennes afin de faciliter ledveloppement rciproque

de leurs affaires. Concrte-ment, le dploiement de cenouveau partenariat passerasurtout par le renforcementdes acquis de cooprationexistant dj en termesdchange dinformations etd'expertises, par exemple, etdinternationalisation dessalons professionnels. Sur cesdeux derniers aspects, lesdeux parties comptentchanger des informationsconomiques et commer-

ciales sur les marchs maro-cains et maliens, sous formedtudes daccs aux mar-chs, de rglementation desinvestissements et desaffaires. Il sagit galement de

sinformer mutuellement surles procdures et rglemen-tations douanires, les appelsdoffres, ainsi les informationsrelatives la concurrence parsecteur. Dautre part, les deuxpays s'accordent commu-niquer mutuellement dansleurs sites web, magazine etnewsletter des informationssur des vnements impor-tants organiss au Maroc ouau Mali, vnements suscep-

tibles de renforcer leschanges commerciaux entreles deux pays. Lassistance etlaccompagnement, ainsi quela planification et le partagedes best practices figurentaussi sur la liste des axes din-tervention fixs. Le partena-riat porte aussi sur lappui laralisation dactivits promo-tionnelles dans les deux mar-chs. Cela devrait passer parlorganisation de la participa-

tion des oprateurs des deuxpays aux expositions com-merciales et salons profes-sionnels, des missions B toB. Le document prvoit aussila promotion des contactsdirects via les mises en rela-tion entre les hommes daf-faires marocains et maliensdans les diffrents secteursdactivit. Cette liste nest pasexhaustive. Les parties sontdtermines aller delavant x

Capitaliser sur les acquiset relever le niveauactuel des changesentre les deux cono-mies, cest lobjectif du

nouveau jalon pos en margela dernire visite royale Bamako. Le royaume et sonpartenaire malien se sont en

effet engags, dans le cadreformel dun accord de parte-nariat, uvrer pour la pro-motion de loffre des strat-gies sectorielles nationales.Sign entre les responsablesde Maroc Export, de l'Officedes foires et expositions deCasablanca et de la Chambrede commerce et d'industriedu Mali, laccord vise dcrirelintention des diffrentes par-ties dans le cadre de leur col-laboration potentielle ren-

Un nouveau cadre pour le businessLe Maroc et le Mali s#engagent promouvoir leurs "changes commerciaux en fournissantl#assistance et les informations n"cessaires. Une convention a "t" sign"e pour renforcer la

coop"ration institutionnelle et le d"veloppement des activit"s promotionnelles.

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Maroc Telecom investitdans les infrastructuresL#op"rateur historique rend op"rationnel un c!ble de $bresoptiques au Mali. Le projet est partie int"grante du Trans-African,dont l#objectif est de promouvoir le d"senclavement num"riquede cette zone de l#ouest africain.

grante et complmentaire duprogramme internationalTrans-African de dploie-ment de fibres optiques lancpar le groupe marocain. Ildevrait permettre de relier leMaroc, la Mauritanie, le Mali, leBurkina Faso et le Niger sur5.698 km de fibres optiques.

Lexcution de cet importantprogramme a ncessit 24mois de travaux dinstallationet un investissement de 13 mil-liards de francs CFA. Le prin-cipal objectif recherch est derpondre la forte croissancedes besoins en haut dbit dela bande passante internatio-nale. Le Trans-African ambi-tionne aussi damliorer laconnectivit des pays de largion pour assurer la scuri-sation du trafic des tlcom-

munications. Ce cble, touten permettant de contournerla difficult daccder au cblesous-marin, rpond unbesoin urgent de la populationdaccder un haut dbit dela bande passante internatio-nale, approuve le prsidentdu directoire de Maroc Tele-com. Pour sa part, le prsidentdu Conseil dadministration deSotelma (filiale de Maroc Tele-com), Ousmane Thiam, insiste

sur le caractre particulire-ment structurant du projetpour lconomie nationale,adapt aux nouvelles volu-tions du march malien destlcoms. Ct business, lemarch malien reste un grandcontributeur aux rsultats deMaroc Telecom. fin 2013,Sotelma affichait la deuximemeilleure progression de chif-fre daffaires parmi les filialessubsahariennes du groupe. La

variation, en comparaison delexercice 2012, frle en effetla barre des 10%, pour stablir un chiffre daffaires de 2,6MMDH fin 2013. L aussi, vi-demment, le mobile accapareune bonne partie de ces per-formances avec quelque 2,2MMDH du chiffre daffairesglobal en provenance de cesegment. Cette croissance,mme positive, a toutefois tbeaucoup moins dynamique

quau Gabon avec 11,1% parrapport une anne aupara-vant. Cela se justifie sansdoute par une baisse notablede lARPU sur le marchmalien (-22%). Sotelma a mal-gr tout gagn deux pointsde parts de march (43,2%).Pour 2014, la configuration dumarch malien devrait forte-ment voluer avec larriveattendue dun troisime op-rateur de tlphonie au coursde lanne. x

Itissalat Al-Maghrib tendles tentacules de sonrseau. Loprateur tl-coms vient dinaugurer unnouveau projet de cble

de fibres optiques au Mali.Dune longueur de 1.064 km,ce projet a t financ parSotelma, la filiale locale du

groupe Maroc Telecom, hau-teur de 4 milliards de francsCFA, soit prs de 6 millionsdeuros. Les travaux de rali-sation se sont tals sur unepriode de onze mois. Lob-jectif est de contribuer lam-lioration de la connectivit despays de la rgion et la scu-risation du trafic des tlcom-munications, selon le prsi-dent du directoire de MarocTelecom, Abdeslam Ahizoune.Ledit projet est une partie int-

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sonnel militaire et de scuritdaccder ces logements des prix prfrentiels. Cetteconvention sinscrit naturelle-ment dans la dynamiqueactuelle des relations de diff-rents ordres, principalementconomiques, qui sont en trainde se densifier entre les deuxpays grce la volont desdeux chefs dtat, a com-ment le ministre malien de la

Dfense et des anciens com-battants, Soumaylou BoubeyeMaiga. Pour la mise en uvrede ce partenariat, un groupede travail sera install pourexplorer les modalits de coo-pration. Au-del de la res-tauration de nos capacitsstrictement militaires, nousavons aussi la volont dam-liorer les conditions de vie desmilitaires, a indiqu le minis-tre malien. Ce partenariat nest,par ailleurs, que la poursuite de

la concrtisation des ambitionscontinentale du groupeAlliances. Lenseigne est djau Sngal, en Cte dIvoire etau Congo.Dans ce dernier pays, parexemple, sa filiale EMT Bti-ment, spcialis dans le sec-teur du BTP, y dveloppe en cemoment, pour le compte deltat congolais, un programmede construction de 3.250 uni-

ts dhabitation, ainsi que laviabilisation dun ple urbainsur plus de 100 ha. La ralisa-tion de ce programme portesur un budget de 195 millionsdeuros (2,2 MMDH). Au Sn-gal, Alliances y dveloppe unple urbain dune superficie de375 ha raliser en 4 phasessur une priode de 6 8 ans.La promotion immobilire surce site sera assure par leGroupe Alliances ainsi que pardes promoteurs. x

Le groupe marocainAlliances DveloppementImmobilier a conclu unimportant partenariat avecle ministre malien de la

Dfense pour la valorisation dupatrimoine foncier de cedpartement, en marge de ladernire visite royale. Le sp-cialiste de limmobilier sengageainsi mettre son exprienceet son expertise la disposi-

tion du ministre malien de laDfense dans la ralisation delogements de tous types,sociaux en particulier, et din-frastructures, selon les termesde laccord. Concrtement, lestermes de la convention din-tention prvoient la ralisationau Mali de nouvelles casernesmilitaires, des quipementsmilitaires modernes, de loge-ments sociaux conomiqueset de standing sur diffrentssites et de permettre au per-

Alliances pose de solides fondationsLe groupe immobilier dcroche un partenariat prometteur avec le ministre malien

de la Dfense. Une convention dintention lui ouvre largement les portes dun importantmarch du logement.

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Une nouvelle cimenterie pour AddohaAddoha dveloppe ses acquis industriels dans la rgion. Une nouvelle cimenterie

est en projet pour une production annuelle de 500.000 tonnes et prs de 30 millions deurosdinvestissement.

ministre de lIndustrie et desmines, Boubou Ciss, le gou-vernement malien, dans lob-jectif dencourager linvestis-sement priv tranger,sengage mettre disposi-tion du cimentier toutes lesfacilits, notamment admi-nistratives, pour mener bienson investissement.Laccord sign prvoit gale-ment le dploiement de lof-fre sur le march local des

activits de promotion immo-bilire du groupe Addoha.Lexpertise du groupe maro-cain est surtout attendue surle dveloppement du loge-ment social accessible. Unterrain de 25 ha a dores etdj t identifi dans la capi-tale malienne, Bamako. Cetteassiette financire permettrala ralisation de plusieurs mil-liers dunits de logementsociaux. Il faut savoir que lin-dustrie cimentire du groupe

Addoha est dj bien dve-loppe sur le continent.CIMAF est bien prsent enCte d'Ivoire, au Cameroun,en Guine-Conakry, auGabon, au Burkina Faso et auCongo-Brazzaville, ainsi quauGhana. Dans ce dernier pays,Addoha vient de finaliser unnouveau partenariat portantsur la construction, par lafiliale locale de GroupeAddoha, de quelque 10.000

logements au Ghana. Ce pro-jet immobilier ncessitera uninvestissement de lordre de2,5 MMDH. Laccord conc luprvoit en outre la mise enplace, par Ciments delAfrique, dune cimenteriedveloppant une capacit deproduction totale dun millionde tonnes. Cette infrastruc-ture industrielle, qui ncessi-tera 18 mois de construction,cotera 600 millions DH din-vestissement. x

Le groupe leader du loge-ment social au Maroc,Addoha, entrine unenouvelle tape dans sondveloppement. Un nou-

veau projet industriel a tlanc Bamako, portant surla construction, dans les 20prochains mois, dune cimen-terie qui dveloppera unecapacit de production de500.000 tonnes par anne.Le projet devrait ncessiter

un investissement de prs de30 millions deuros. Cette ins-tallation industrielle crera, enphase de ralisation, un mil-lier demplois indirects et drai-nera quelque 200 emploisdirects, aprs son entre enexploitation. Pour les besoinsde gestion et de pilotage dece projet, la socit CIMAFMali SA a vu le jour. Dans lecadre de laccord concluentre le PDG du GroupeAddoha, Anas Sefrioui et le

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L'accord relatif aux servicesariens, sign par le ministrede lquipement, du transport

et de la logistique, M. AzizRabbah, et le ministre delquipement et des trans-ports, M. Abdoulaye Koumar.

Le protocole de cooprationindustrielle, sign par le minis-tre de lIndustrie, du com-merce, des investissements etde lconomie numrique, M.Moulay Hafid Elalamy, et leministre de lIndustrie et desmines, M. Boubou Ciss.

L'accord de cooprationentre le Centre marocain depromotion des exportations(Maroc Export) et lOffice desfoires et expositions de Casa-blanca (OFEC) et la Chambrede commerce et dindustriedu Mali (CCIM). Il a t signpar le ministre de lIndustrie,du commerce, des investis-sements et de lconomienumrique, M. Moulay HafidElalamy, et le ministre du

Commerce, M. Abdel KarimKonat.

Le protocole spcifique decoopration dans lesdomaines minier, ptrolier etgazier. Il a t sign par leministre de lnergie, desmines, de leau et de lenvi-

ronnement, M. AbdelkaderAmara, et le ministre de lIn-dustrie et des mines, M. Bou-bou Ciss.

Le mmorandum dententede coopration en matire dezones industrielles entre laSocit MEDZ et le ministremalien de lIndustrie. Il a tsign par le prsident dudirectoire de MEDZ, M. OmarEl Yazghi, et le ministre de lIn-

dustrie et des mines, M. Bou-bou Ciss.

Le protocole daccord decoopration en matire deformation professionnelle, quia t sign par le directeurgnral de lOffice de la for-mation professionnelle et dela promotion du travail(OFPPT), M. Larbi Bencheikh,et le directeur gnral duFonds d'appui la formation

professionnelle et l'appren-tissage (FAFPA), M. MohamedAl Bachar Tour.

La convention de coopra-tion entre la Confdrationgnrale des entreprises duMaroc (CGEM) et le Conseilnational du patronat du Mali(CNPM), qui a t signe par laprsidente de la CGEM, MmeMiriem Bensalah Chaqroun, etle prsident du CNPM, M.Mamadou Sidib. x

L'accord relatif lencoura-gement et la protection rci-proque des investissements,

qui a t sign, du ct maro-cain, par le ministre de lco-nomie et des finances, M.Mohamed Boussaid, et pourla partie malienne, par laministre de lconomie, desfinances et du budget, MmeBouar Fily Sissoko.

La convention sur la non-double imposition et de luttecontre lvasion fiscale. Elle at signe par le ministre de

lconomie et des finances, M.Mohamed Boussaid, et laministre de lconomie, desfinances et du budget, MmeBouar Fily Sissoko.

L'accord de cooprationdans le domaine de llevage,qui a t sign par le ministrede lAgriculture et de la pchemaritime, M. Aziz Akhan-nouch, et le ministre du Dve-loppement rural, M. BokaryTreta.

Memento des accords Maroc-Mali

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Rpublique d e Cte-dIvoire

Le nouvel alli$ strat$giqueLa C%te d&Ivoire a constitu$ la deui#me $tape de la tourn$e ro!ale en Afrique.Le roi Mohammed VI a s$journ$ " Abidjan du 23 au 26 f$vrier dans le cadre

d&une visite d&amiti$ et de travail.


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Rpublique d e Cte-dIvoire


matire de rformes accom-

plies, une des preuves que lamayonnaise est en train deprendre.

Porte dentre pourla CEDEAODans le sillage de lexcellencedes relations entre le Maroc etla Cte dIvoire, plusieurs entre-prises marocaines sont djprsentes en terre ivoirienne(Attijariwafa, Alliances, BMCE,

CIMAF, BCP, IB Maroc, GFI), uneprsence qui est appele prendre une nouvelle ampleur la suite de la signature entre

les deux pays de 26 nouveauxaccords et conventions decoopration, en marge de latourne royale. Cette dernirea t dailleurs marque par lor-ganisation dun Forum cono-mique Maroc-Cte dIvoire

entre les oprateurs publics etprivs des deux pays. La parti-cipation cet vnementdune centaine de chefs den-treprise marocains et de 400de leurs homologues ivoiriensillustre, si besoin est, lintrtcommun du secteur priv desdeux pays dintensifier lam-pleur des changes commer-ciaux entre le Maroc et la CtedIvoire. Cest pour accompa-

gner cette dynamique quil at dcid de la cration dunConseil daffaires maroco-ivoi-rien. Les investisseurs maro-cains portent en effet un int-rt stratgique auxperspectives dvolution delconomie ivoirienne, lune desplus dynamiques de la rgion.Ainsi, en 2013 et rien que pourle premier semestre, la Cte-dIvoire a capt le quart des IDE

du Maroc. Le pays constitueaussi pour le royaume, uneporte dentre au gigantesquemarch de la Communautconomique des tats delAfrique de lOuest (CEDEAO)avec ses 300 millions deconsommateurs rpartis dans15 pays. Cest pour cette raisonque ce pays a t rig au rangde point focal du Maroc pourlintgration conomique avec

cette sous-rgion de lAfriquequi affiche les meilleurs pro-grs en termes de dynamiqueconomique. x

Aprs une dcennie decrise politique et scuri-taire qui a svrementplomb son conomie, lapremire puissance co-

nomique de lUnion cono-mique et montaire ouest-afri-

caine (UEMOA) avec 40% duPIB, a vritablement retrouvle chemin de la relance. Lesestimations et perspectives decroissance depuis 2011, sont ce titre assez rvlatrices de ladynamique conomique queconnat ce pays, qualifi jadisdlphant dAfrique en rai-son du progrs conomiqueque celui-ci a enregistr il y aune vingtaine d'annes, plus

connue dans les annales delhistoire sous l'appellation demiracle ivoirien. En 2012, eneffet son taux de croissanceavait atteint 9,8% puis 9% en2013, et les autorits ambition-nent datteindre un rythme decroissance deux chiffres (10%)dici les deux prochainesannes. Pour atteindre cetobjectif, lesdites autorits ontmis en place une vritable stra-

tgie axe autour du Plan natio-nal de dveloppement, aveccomme objectif entre 2012 et2015, la mobilisation de plus de22 MMUSD dinvestissementsdont 60% sont attendus dusecteur priv. La mise en uvrede ce plan a t accompagnedimportantes rformes struc-turelles et sectorielles ainsi qued'une forte augmentation duniveau dinvestissement. Le rap-

port Doing Business 2014 de laBanque mondiale a class laCte dIvoire parmi les dix (10)premiers pays du monde en

FICHE PAYS

Taille du march (estimations 2014) :

24 millions de consommateurs

PIB :

28MMUSD (estimations 2014)

Croissance du PIB :9,8% (2012), 9% (2013)

Classement Doing Business 2014 :

167e /189 (177e en 2013).

Classement IDH 2013 :

168e/187 pays

L&$l$phant d&Afrique en routepour un nouveau miracle


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restructuration et la rorga-nisation de la filire de pcheartisanale dans cette rgion,et devrait contribuer lam-lioration des conditions de viedes pcheurs et lorganisa-tion du circuit de commer-

cialisation du produit. Lob-jectif est en effet de faire decette plateforme un impor-tant ple de dveloppementsocio-conomique. Il sera ra-lis dans le cadre dun parte-nariat multi-acteurs, impli-quant les ministres ivoiriendes ressources animales ethalieutique, de l'conomie etdes finances et du Budget,dune part, et les ministresmarocains de l'Agriculture etde la pche maritime, de

lconomie et des finances,ainsi que la FondationMohammed VI de dvelop-

pement durable et la banqued'Attijariwafa bank. Cetimportant projet contribuera lamlioration des condi-tions de vie des pcheurs et lorganisation du circuit decommercialisation du pro-duit, a dclar Aziz Akhan-nouch, ministre de l'Agricul-ture et de la pche maritime, loccasion du lancement parle roi des travaux de ralisa-tion dun village de pche

la commune Attcoub, dansla capitale ivoirienne.

DiversificationCe projet prouve lintrt quele royaume accorde la diver-sification de ses relations departenariat Sud-Sud. Leroyaume souhaite par laccompagner le dveloppe-ment conomique et socialque connat la Rpublique deCte d'Ivoire, dans le cadre

d'un partenariat gagnant-gagnant. Il illustre galementle dsir et lengagement fortdu royaume dapprofondirdavantage ce type de parte-nariats via la diversification etllargissement des champsde coopration, ainsi que lamise en uvre dinstrumentsnovateurs lui permettant departager lexpertise quil aacquise dans des secteursporteurs de richesses etdemplois. x

Cest lune des retom-bes les plus signifi-catives de ltape ivoi-rienne de la derniretourne royale. Il s'agit

de la ralisation d'un point dedbarquement amnag

dans la localit de Locodjoro/Abidjan, pour un investisse-ment de 18 MDH. Le site seracompos d'une halle auxpoissons, d'une fabrique deglace, d'une chambre froide,dun espace de fumage depoisson et d'un autre pour lestockage et la maintenance,dune salle polyvalente, dundispensaire, dune crche, enplus de lamnagement dunezone de chargement. Ce pro-jet devrait permettre la

Ma!oc-C#e dI%oi!e : Locodjo!o,le p!oje# fle$!on

Pl$"ie$!" ac#e$!" de" de$ pa(" "on# engag*" dan" la !*ali"a#ion d'$n p!oje#de %illage de p+che, dan" la locali#* de Locodjo!o ) Abidjan. Le p!oje# de%!ai# co#e!

$el$e 18 MDH d'in%e"#i""emen#.

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Le groupe bancaire marocain,qui rpond dune expertisecertaine dans laccompagne-ment de projets structurantsaussi bien au Maroc qu lin-

ternational, ne sera pas seul.La Socit nationale des auto-routes du Maroc (ADM) seraitaussi acteur du partenariatpropos, travers sa filiale engestion de projet ADM Projet.Lobjectif pour ADM est departager toute son exprienceet sa comptence dans laconduite de projets de cetteenvergure au profit de laRpublique de Cte dIvoire.Au regard des objectifs com-muns de ltat ivoirien et de

ces deux acteurs majeurs de

la banque et des infrastruc-tures routires, ils ont convenudengager des discussions ensignant le 1er mars 2014 lemmorandum dintention, afinde dfinir ensemble les moda-lits pratiques de la collabo-ration et mettre en uvre leprojet dassistance au minis-tre des Infrastructures co-nomiques pour la ralisationdu programme autoroutier dela Rpublique de Cte dIvoire.

Co-arrangeurOutre son implication dans leprogrs des infrastructures dupays, Attijariwafa bank a ga-lement sign, en marge decette tape ivoirienne de lavisite royale, un mmorandumdintention avec le Port auto-nome dAbidjan. Lobjectif estdinitier des discussions rela-tives la mise en place dunecollaboration active, afin

quAtti jariwafa bank puisseapporter toute son expertisedans laccompagnement, leconseil, la structuration co-nomique et juridique des pro-jets, larrangement des finan-cements et lassistance larecherche de partenairesfinanciers et industriels dansle cadre des diffrents parte-nariats public-priv que pour-rait initier le Port autonomedAbidjan, selon un commu-

niqu de la banque. Le Portautonome dAbidjan a mis enplace un important pro-gramme dinvestissements,dont lobjectif principal est lerenforcement de sa positionsur le littoral atlantique ducontinent. Ce programme viseconcrtement accrotre lacapacit daccueil des navires, moderniser les ouvragesportuaires et renforcer laperformance de la plateformeportuaire dAbidjan. x

La voie de lmergenceivoirienne passera obliga-toirement par une moder-nisation des infrastruc-tures du pays. Conscient

de cela, le groupe Attijariwafabank sest propos de mettre la disposition de ltat ivoi-rien toute sa comptence etson appui technique, pourlatteinte de cet objectif. LaCte dIvoire mise en effet surlaugmentation significativede lefficience des transports,en particulier. Un ambitieuxprogramme autoroutier, visant doter le pays de plus de1.500 km dautoroutes lho-rizon 2020, a t mis en place.

A##ija!i&afa bank mi"e "$!le le%ie! inf!a"#!$c#$!elLa ban$e ma!ocaine con#!ib$e ) $n impo!#an# p!oje#a$#o!o$#ie! e# "ac#i%e dan" le pa!#ena!ia# a$ co#*" d$ po!#a$#onome dAbidjan po$! la !eche!che de pa!#enai!e"financie!" e# ind$"#!iel".

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ce futur tablissement. Legroupe bancaire marocaincompte galement sinvestirdans la promotion et la facilita-tion de laccs au crdit au pro-fit de la femme ivoirienne. LeGBCP a ainsi tabli un importantpartenariat avec le Fonds dap-pui aux femmes de Cte dIvoire

(FAFCI), portant sur un finance-ment additionnel de 500 mil-lions de francs CFA (8,5 MDH).Ce montant porte la contribu-tion totale de la banque maro-caine au FAFCI quelque 2,5milliards de FCFA. Lengagementsocio-conomique du GBCP nese limite pas cela. travers safiliale locale Banque AtlantiqueCte dIvoire, le groupe met disposition une enveloppe de90 milliards de francs CFA (envi-ron 1,5 MMDH) au profit de ldu-

cation nationale et lenseigne-ment technique, pour un projetde construction de 5.500 salles

de classe.

TradingDans le cadre de ses activitspurement bancaires, le GBCP estgalement dtermin soutenirle commerce et les changes enrgion subsaharienne. Cest jus-tement dans ce cadre que sins-crit le prt accord par le groupebancaire japonais Sumitomo Mit-sui Banking Corporation (SMBC),dun montant de 60 millions de

dollars (500 MDH) ainsi que laligne consentie par la SFI, filialede la Banque mondiale, concur-rence de 50 millions de dollars(plus de 400 MDH). Ces opra-tions sont destines appuyerles oprations de commerceinternational des clients desfiliales africaines de la banque.Pour rappel, ces engagementsinterviennent quelques semainesaprs que Banque AtlantiqueSngal, Atlantique Finance et

Upline Group, filiales du GroupeBanque Populaire, annonaientle succs dune leve de prt dunmontant de 250 milliards defrancs CFA (500 millions de dol-lars) en faveur de ltat du Sn-gal. Ce prt est destin finan-cer des projets structurants,principalement dans lesdomaines des infrastructures rou-tires, ferroviaires, portuaires etaroportuaires ainsi que dans lessecteurs de lnergie et de lagri-culture. x

Le groupe bancaire mutua-liste marocain contribue for-tement au progrs socio-conomique en CtedIvoire. Cinq nouvelles

conventions ont en effet tsignes avec divers acteurs etdans autant de domaines din-tervention, totalisant quelque 2,5

MMDH dinvestissements. Ledveloppement du secteur localde la micro-finance est lun deces axes dintervention. BCP sestainsi engag la cration duntablissement de micro-financesur le march ivoirien, calqu surle modle de russite de la Fon-dation Attawfiq Micro-Finance,une des enseignes rfrencesdu domaine au Maroc et dansle continent. La fondation met-tra ainsi tout son savoir faire etson exprience disposition de

BCP '#ie" a !ic-"a"cee acc' a c&diLe g$e Ba"%e Ce"&ae P#$ai&e (GBCP) 'i"*e'i da"' e d*e#$$e!e"

'#ci#-c#"#!i%e e" C/e dI*#i&e. 5 "#*ee' c#"*e"i#"' #" 'ig"e' da"' e' 'ece&'de a !ic-"a"ce, de e"&e$&e"e&ia f!i"i" e d d*e#$$e!e" d c#!!e&ce.

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cice 2014 et ainsi favoriser laleve dun moment total de 150MMFCFA, soit un peu plus de310 MUSD. Le groupe BMCEBank sest aussi engag agiren qualit de conseil financierde la Rpublique de CtedIvoire, dans lopration dmis-sion dun emprunt obligataire de500 MUSD sur le march inter-national des capitaux. En les-pace de 48 heures, la leve defonds de 150 MMFCFA a pu tre

entirement souscrite, sousforme dobligations du Trsor,dune chance de 7 ans, autaux nominal de 6,5%.

IncontournableBOA-CI est devenu un acteurincontournable de luniversfinancier ivoirien. Cest effecti-vement dans cette optique demarch que lenseigne a menses activits en 2013, en met-tant laccent sur lamliorationde la qualit de son portefeuille,

ainsi que le renforcement deson activit de banque com-merciale, via lextension de sonrseau dagences. La banque agalement renforc son offrede produits et de services,notamment sur le segment desprts aux particuliers, destinsaux salaris du priv et auxfonctionnaires. Pour rappel, en2012 dj, la banque russissaitla mise en place dun prt syn-diqu BOA dune valeur de 15

MMFCFA la Compagnie ivoi-rienne de production d'lectri-cit (CIPREL), dont 5 MMFCFAapports par la BOA-CI. Sur lemme exercice, le produit netbancaire sest amlior de 30%pour atteindre 13 MMFCFA en2012, avec la contribution de lamarge bancaire nette hauteurde 60%. Il en ressort un rsul-tat brut dexploitation de 4,6MMFCFA, en forte progressionde 71,5% par rapport lexerciceantrieur. x

Le groupe bancaire maro-cain se positionne en vri-table financeur du dve-loppement. En marge duForum conomique ivoiro-

marocain, le groupe BMCE Banka tabli un important partena-riat avec le ministre ivoiriendlgu charg de lconomieet des finances. Selon les termesde cet accord, le groupe ban-caire marocain, travers sa filialeBank Of Africa - Cte dIvoire

(BOA-CI), sengage soutenirles initiatives des autorits ivoi-riennes visant latteinte desobjectifs du programme natio-nal de dveloppement 2012-2015 pour lmergence de laCte dIvoire lhorizon 2020,selon un communiqu depresse. Bank of Africa-CI, filialedu groupe BMCE Bank, sest ainsiengage, aux cts dautres bail-leurs, contribuer au finance-ment du Budget de ltat deCte dIvoire au titre de lexer-

BMCE Ba"k, c#-"a"ce&de +a i*#i&ie"Ba"k Of Af&ica-CI $a&ici$e a e*e de f#"d' de +a i*#i&ie" d"e *ae& de $'

de 310 MUSD. Le g$e BMCE Ba"k 'e' a''i e"gag c#"'eie& +a i*#i&ie" $#&!i''i#" d" e!$&" #bigaai&e de 500MUSD.

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Conventions

merciale dans les pays de lasous-rgion ouest-africainecomme le Sngal, le BurkinaFaso, le Bnin, le Togo et leGabon. La future unit indus-trielle qui sera implante enCte dIvoire servira de plate-

forme industrielle pour cou-vrir tous ces marchs. Lob-jectif, pour le groupe, serasans doute de gagner davan-tage en ractivit commer-ciale sur ces marchs enrevoyant sa politique de dis-tribution.

StratgieCela fait dailleurs partie descinq grands axes autour des-quels le groupe continue dedvelopper sa stratgie lin-

ternational. Il sagit notam-ment de la mise niveau per-manente de l'outil de produc-tion, l'adaptation des produits

aux marchs extrieurs (sup-ports marketing et mdicaladquats et portefeuille pro-duits adapts), le montagedes dossiers rglementairespour l'enregistrement selonles dernires normes euro-pennes et les diffrentes exi-gences locales, ainsi que ledveloppement dquipespropres dans plusieurs paysdu continent. Fond il y a 80ans, le groupe demeure fidle

sa vision: dvelopper les dif-frentes catgories de pro-duits et services pour servir lemarch national, et, capitali-sant sur notre expertise, deve-nir un acteur de rfrence auniveau rgional. Sur le terrain,le groupe compte poursuivrele renforcement de sa gammede mdicaments gnriques,et la prennisation des parte-nariats avec les laboratoiresinternationaux. Cooper

Pharma prvoit aussi de sin-vestir dans ltablissement decooprations adaptes chaque pays o ses produissont prsents, notamment enAfrique et au Moyen-Orient. Afin 2012, Cooper PharmaMaroc a ralis un chiffre d'af-faires de 1,406 MMDH et unCA consolid de 2,147 MMDH.Le groupe emploie 1.280 per-sonnes avec huit filiales

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