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NEWSLETTER 55 e ANNÉE • n° 2356 • DU 09/07/2012 SOMMAIRE SÉNÉGAL P. 1 • Projets pour Kaolack et la Casamance INTERNATIONAL AFRIQUE P. 2 • Haut débit par satellite avec Eutelsat AFRIQUE DU NORD RÉGIONAL P. 2 • Préparation des projets du Plan solaire méditerranéen (PSM) ALGÉRIE P. 2 • Lancement des travaux d’aménagement de l’oued El-Harrach à Alger MAROC P. 3 • Danone désormais majoritaire dans la Centrale laitière TUNISIE P. 4 • Relance du projet « Tunis Sports City » AFRIQUE DE L’OUEST BURKINA FASO P. 6 • Table ronde sur les transports et l’aéroport de Donsin CÔTE D’IVOIRE P. 6 • Bouclage du financement du pont Henri Konan Bédié MAURITANIE P. 9 • Approbation du projet de zone franche à Nouadhibou NIGER P. 9 • Premier contrat pour l’entreprise égyptienne Elsewedy Electric TOGO P. 9 • Programme de 177 milliards de F.CFA pour le projet Grand Lomé AFRIQUE CENTRALE CAMEROUN P. 10 • Premier contrat d’exploration à Bakassi pour Dana CONGO P. 11 • Quatre candidats pour le réaménagement du CHU de Brazzaville GABON P. 11 • Progression des projets d’Eramet/Comilog AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE AFRIQUE DU SUD P. 12 • Des chemins de fer avec la Chine et la Turquie KENYA P. 12 • Permis d’exploration offshore pour Total ZAMBIE P. 12 • Renforcement des infrastructures électriques AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle L’ÉVÉNEMENT SÉNÉGAL PROJETS POUR KAOLACK ET LA CASAMANCE Le Premier ministre, Abdoul Mbaye, a présidé mi-juin à Kaolack un Conseil interministériel consacré au développement de cette région. « Il est ressorti de notre réunion un portefeuille de projets correspondant à un coût global de 255 milliards de F.CFA », a indiqué Mbaye. Sur l’enveloppe annoncée, 51 milliards de F.CFA soit 20 %, devraient aller à la capitale régionale, selon le Premier ministre, qui a cité l’assainissement, la voirie, les infrastructures sanitaires et sportives parmi les priorités. Lors du conseil des ministres tenu le lendemain à Kaolack, le président Macky Sall a souhaité « faire de Kaolack un pôle national et international d’éclatement ferroviaire, maritime et routier ». Dans ce cadre, le président de la République a instruit « que l’axe routier Fatick-Kaolack soit rendu carrossable dans les meilleurs délais ; il a également demandé la réhabilitation immédiate des principaux axes routiers de la région, ainsi que celle du port de Kaolack ». Concernant les projets et programmes en perspective, le chef de l’État « a insisté sur la mise en œuvre du programme d’assainissement (eaux usées et eaux pluviales) de la région, particulièrement pour ce qui concerne la ville de Kaolack et la commune de Nioro du Rip ». Le président de la République a demandé « qu’une attention particulière soit accordée aux programmes spéciaux d’investissements pour la commune de Kaolack, à la viabilisation des Parcelles assainies de Kaolack et à celles de Nimzatt Extension, au relèvement du niveau du plateau technique de l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse, et a demandé la construction d’un nouveau marché central moderne et sécurisé ». Le président a annoncé la réhabilitation en vue du port maritime de Kaolack, le dragage du fleuve et la construction d’un port sec à Mbadakhoune pour l’éclatement des marchandises vers la sous-région. Le chef de l’État a également annoncé la création prochaine de l’université du Sine-Saloum avec son centre à Kaolack et d’un grand centre de formation professionnelle. Le chef de l’État a ensuite présidé fin juin un conseil des ministres délocalisé à Ziguinchor, au lendemain d’un Conseil interministériel sur le développement de cette région présidé dans cette même ville par le Premier ministre. Soulignant que les besoins profonds de la Casamance tournent autour du triptyque « paix, désenclavement, développement », Mbaye a souhaité « permettre le désenclavement total de la région et enfin mettre en valeur et restaurer sa vocation agricole et touristique », ainsi que « finaliser les études de la voie de contournement de la Gambie en vue du démarrage des travaux en 2013 », et « renforcer la puissance de la Senelec de 6 à 30 MW, afin de mettre fin aux délestages ». Le président de la République a demandé l’inscription dans le Programme triennal d’investissement public (PTIP) 2013-2015 des crédits nécessaires pour prendre en charge les besoins exprimés, d’abord dans le cadre d’une enveloppe de 360 milliards de F.CFA concernant 54 projets. Le chef de l’État a notamment demandé la réhabilitation, au plus tard en 2013, du stade Aline Sitoé Diatta, l’achèvement du port d’escale de Carabane, l’exécution du programme d’entretien routier de la région et l’achèvement de la construction de l’hôpital de Ziguinchor. Le président de la République a demandé de prévoir, dans le prochain PTIP, les crédits nécessaires pour accompagner la montée en puissance de l’université de Ziguinchor par son extension géographique, la création d’une maison de l’Université, et a ensuite insisté sur la matérialisation du projet d’infrastructures et d’équipements maritimes, la construction de deux bateaux (fret et passagers), l’étude de faisabilité pour la mise en service d’aéroglisseurs, le suivi du projet de pont sur le fleuve Gambie et la concrétisation du projet de développement du port de Ziguinchor. 609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Afif BEN YEDDER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Coordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSH Maquette : Françoise PETER Imprimerie spéciale ISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334 Reproduction interdite 2012 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe en français : Le Magazine de l’Afrique ; Femme Africaine ; African Business ; African Banker | 1

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N E W S L E T T E R 55e ANNÉE • n° 2356 • DU 09/07/2012

s o m m a i r eSÉNÉGAL p. 1• Projets pour Kaolack et la Casamance

INTERNATIONALAFRIQUE p. 2• Haut débit par satellite avec Eutelsat

AFRIQUE DU NORDRÉGIONAL p. 2• Préparation des projets du Plan solaire

méditerranéen (PSM)

ALGÉRIE p. 2• Lancement des travaux d’aménagement

de l’oued El-Harrach à Alger

MAROC p. 3• Danone désormais majoritaire dans

la Centrale laitière

TUNISIE p. 4• Relance du projet « Tunis Sports City »

AFRIQUE DE L’OUESTBURKINA FASO p. 6• Table ronde sur les transports et

l’aéroport de Donsin

CÔTE D’IVOIRE p. 6• Bouclage du financement du pont Henri

Konan Bédié

MAURITANIE p. 9• Approbation du projet de zone franche à

Nouadhibou

NIGER p. 9• Premier contrat pour l’entreprise

égyptienne Elsewedy Electric

TOGO p. 9• Programme de 177 milliards de F.CFA

pour le projet Grand Lomé

AFRIQUE CENTRALECAMEROUN p. 10• Premier contrat d’exploration à Bakassi

pour Dana

CONGO p. 11• Quatre candidats pour le réaménagement

du CHU de Brazzaville

GABON p. 11• Progression des projets d’Eramet/Comilog

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD p. 12• Des chemins de fer avec la Chine et

la Turquie

KENYA p. 12• Permis d’exploration offshore pour Total

ZAMBIE p. 12• Renforcement des infrastructures

électriques

AfricAn BUSinESS nEwSlEttEr - Parution bimensuelle

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PROJETS POUR KAOLACK ET LA CASAMANCE Le Premier ministre, Abdoul Mbaye, a présidé mi-juin à Kaolack un Conseil interministériel consacré au développement de cette région. « Il est ressorti de notre réunion un portefeuille de projets correspondant à un coût global de 255 milliards de F.CFA », a indiqué Mbaye. Sur l’enveloppe annoncée, 51 milliards de F.CFA soit 20 %, devraient aller à la capitale régionale, selon le Premier ministre, qui a cité l’assainissement, la voirie, les infrastructures sanitaires et sportives parmi les priorités. Lors du conseil des ministres tenu le lendemain à Kaolack, le président Macky Sall a souhaité « faire de Kaolack un pôle national et international d’éclatement ferroviaire, maritime et routier ». Dans ce cadre, le président de la République a instruit « que l’axe routier Fatick-Kaolack soit rendu carrossable dans les meilleurs délais ; il a également demandé la réhabilitation immédiate des principaux axes routiers de la région, ainsi que celle du port de Kaolack ». Concernant les projets et programmes en perspective, le chef de l’État « a insisté sur la mise en œuvre du programme d’assainissement (eaux usées et eaux pluviales) de la région, particulièrement pour ce qui concerne la ville de Kaolack et la commune de Nioro du Rip ». Le président de la République a demandé « qu’une attention particulière soit accordée aux programmes spéciaux d’investissements pour la commune de Kaolack, à la viabilisation des Parcelles assainies de Kaolack et à celles de Nimzatt Extension, au relèvement du niveau du plateau technique de l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse, et a demandé la construction d’un nouveau marché central moderne et sécurisé ». Le président a annoncé la réhabilitation en vue du port maritime de Kaolack, le dragage du fleuve et la construction d’un port sec à Mbadakhoune pour l’éclatement des marchandises vers la sous-région. Le chef de l’État a également annoncé la création prochaine de l’université du Sine-Saloum avec son centre à Kaolack et d’un grand centre de formation professionnelle. Le chef de l’État a ensuite présidé fin juin un conseil des ministres délocalisé à Ziguinchor, au lendemain d’un Conseil interministériel sur le développement de cette région présidé dans cette même ville par le Premier ministre. Soulignant que les besoins profonds de la Casamance tournent autour du triptyque « paix, désenclavement, développement », Mbaye a souhaité « permettre le désenclavement total de la région et enfin mettre en valeur et restaurer sa vocation agricole et touristique », ainsi que « finaliser les études de la voie de contournement de la Gambie en vue du démarrage des travaux en 2013 », et « renforcer la puissance de la Senelec de 6 à 30 MW, afin de mettre fin aux délestages ». Le président de la République a demandé l’inscription dans le Programme triennal d’investissement public (PTIP) 2013-2015 des crédits nécessaires pour prendre en charge les besoins exprimés, d’abord dans le cadre d’une enveloppe de 360 milliards de F.CFA concernant 54 projets. Le chef de l’État a notamment demandé la réhabilitation, au plus tard en 2013, du stade Aline Sitoé Diatta, l’achèvement du port d’escale de Carabane, l’exécution du programme d’entretien routier de la région et l’achèvement de la construction de l’hôpital de Ziguinchor. Le président de la République a demandé de prévoir, dans le prochain PTIP, les crédits nécessaires pour accompagner la montée en puissance de l’université de Ziguinchor par son extension géographique, la création d’une maison de l’Université, et a ensuite insisté sur la matérialisation du projet d’infrastructures et d’équipements maritimes, la construction de deux bateaux (fret et passagers), l’étude de faisabilité pour la mise en service d’aéroglisseurs, le suivi du projet de pont sur le fleuve Gambie et la concrétisation du projet de développement du port de Ziguinchor.

609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : Afif BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETCoordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie spécialeISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334Reproduction interdite 2012 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe en français : Le Magazine de l’Afrique ; Femme Africaine ; African Business ; African Banker

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n Première levée de 40 millions e annoncée début juin par investisseur & Partenaire (i&P) pour son nouveau fonds d’investissement, « I&P Afrique Entrepreneurs » (IPAE).IPAE s’adresse aux entreprises d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique centrale ou de l’océan Indien, francophones ou anglophones, dont les besoins en fond propres s’échelonnent de 300 000 à 1,5 million e.IPAE mobilise des bailleurs de fonds privés (Danone, Bred, Crédit Coopératif...) et publics (le Fonds Fisea détenu par l’AFD et géré par Proparco, la Banque européenne d’investissement, le FMO Pays-Bas, la Caisse des dépôts et consignations...), ainsi que des particuliers et des « Family Offices ».Famille de fonds d’investissement créée en 2001 par Patrice Hoppenot, et gérée depuis 2011 par Jean-Michel Severino (précédemment inspecteur des finances, vice-président pour l’Asie à la Banque mondiale et directeur général de l’Agence française de développement /AFD), I&P accompagne le développement de PME en Afrique, à travers une relation de partenariat stratégique et financier.

RÉGIONALn Lancement de l’initiative de préparation des projets du Plan solaire méditerranéen (Psm) annoncé mi-juin par la Banque européenne d’investissement (BEI) ; elle vise à accélérer la réalisation de projets relatifs aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique dans plusieurs pays partenaires méditerranéens (Algérie, Égypte, Gaza-Cisjordanie, Jordanie, Liban, Maroc et Tunisie).Cette initiative de la BEI, en collaboration avec la Commission européenne, l’AFD, la KfW, l’Aecid, la BERD et l’Union pour la Méditerranée, est financée par les fonds de l’UE au titre de la Facilité d’investissement pour le voisinage, qui est gérée par la Commission européenne.Les domaines visés sont les suivants : énergies renouvelables, efficacité énergétique et raccordement au réseau électrique.

n safege est chef de file d’un consortium pour le projet « EuroMed Route et Rail & Transport Urbain » financé par la Commission européenne sous son instrument européen de voisinage et de partenariat (IEVP) qui intègre neuf pays partenaires : le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte, la Jordanie, Israël, l’Autorité palestinienne, le Liban et la Lybie.Démarré fin 2011 et d’une durée de 36 mois, ce projet est conduit par un consortium emmené par Safege et composé de sociétés privées et de partenaires institutionnels des deux rives de la Méditerranée.

Eutelsat Communications a annoncé l’entrée en service de sa plate-forme haut débit, baptisée « IP Easy », qui permet d’étendre l’accès au haut débit en Afrique subsaharienne aux particuliers et aux personnes ayant un bureau à domicile, ainsi qu’aux petites et moyennes entreprises.

Disponible dans une zone de service qui s’étend depuis le Golfe de Guinée jusqu’à Madagascar, IP Easy permet de se connecter à Internet avec un débit en réception allant jusqu’à̀ 4 Mbps. Il comprend également la possibilité de recevoir, en mode tripe play, la téléphonie sous IP et des chaînes de télévision.

La plate-forme à partir de laquelle est opéré le service IP Easy se trouve au sein du téléport d’Eutelsat situé en Sardaigne (Italie), conçu notamment pour fournir des services de haut débit en Afrique, grâce à sa position au sud de l’Europe.

« Avec le lancement d’IP Easy, nous tirons parti de la couverture d’Eutelsat 16A et des excellentes performances de la techno-logie Newtec pour mettre à disposition, en Afrique, auprès des gros consommateurs de bande passante et des petites et moyennes entreprises, un service d’accès au haut débit de qualité qui les satisfasse sur le plan de la fiabilité et de l’accessibilité financière ».

« IP Easy répond à la demande exponen-tielle de haut débit pour les utilisateurs vivant et travaillant à l’écart des réseaux terrestres et participe ainsi de la diversification de notre portefeuille de services à destination du continent africain », a déclaré Jean-François Leprince-Ringuet, directeur commercial d’Eutelsat.

IP Easy a été sélectionné par Afrique Télécom, société spécialisée dans la distribution des services sans fil.

Haut débit par satellite avec eutelsat

ALGÉRIElancement des travaux d’aménagement de l’oued el-HarracH à alger

Les travaux de dépollution de l’oued El-Harrach et d’aménagement de ses rives ont été officiellement lancés, mi-juin à Alger, par le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, en présence du wali d’Alger, Mohamed El Kebir Addou. Ce projet « permettra de donner une nouvelle image de la région est d’Alger, et des communes algéroises riveraines de l’oued en particulier », a déclaré le ministre.

Selon Addou, la réhabilitation de ce cours d’eau représente « la colonne vertébrale du projet de réhabilitation de la baie d’Alger ». Une enveloppe globale de 38 milliards DA (380 millions €) est affectée à ce projet, dont l’achèvement est prévu d’ici à fin 2015.

Sa réalisation, confiée au groupement algéro-coréen Cosider-Daewoo Construc-tions, permettra de traiter les eaux de l’oued sur près de 18,2 km.

L’oued El Harrach est long de 67 km, dont près de 19 km dans la capitale ; le reste de son parcours s’étend sur les wilayas de Blida et de Médéa. Le projet de réhabilita-tion porte sur son recalibrage, la réalisation de trois jardins filtrants, la mise en place de systèmes de contrôle et surveillance de la qualité de l’eau, ainsi que de prévi-sion et d’alerte des crues, la construction de ponts et passerelles et la réalisation de

trois stations de pompage d’une capacité de 90 000 m3 par jour, la réalisation de six aires de jeux pour les enfants, l’aménagement de pistes cyclables et pistes pour jogging, la réalisation d’une quinzaine de terrains de sports et deux piscines en plein air…

En outre, la station d’épuration des eaux usées de Baraki verra sa capacité portée de 900 000 à 1,8 million m3/j.

L’oued deviendra un nouveau centre de gravité de la baie d’Alger autour duquel seront implantés plusieurs projets structu-rants comme la Grande mosquée d’Alger, le Musée d’Afrique et la Gare centrale.

Selon le directeur de l’assainissement au ministère des Ressources en eau, Aït Amamra, « à l’horizon 2015-2016, nous aurons une vision complètement différente de l’oued El Harrach, Il va être navigable sur 6 km. Il n’y aura aucune source de pollution ».

La stratégie de réhabilitation de la ville d’Alger à l’horizon 2029, qui comprend notamment le plan d’aménagement de la baie d’Alger, vise à transformer la capitale en une « perle de la Méditerranée », a déclaré le wali. Cette stratégie est dotée d’une enve-loppe initiale de 202 milliards DA (environ 2,02 milliards €).

Le projet de dépollution de l’oued El Harrach en constitue le point de départ.

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ALGÉRIEn La création de la société du projet d’usine renault pourrait intervenir à l’automne, a annoncé fin juin à Alger le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi. « Les équipes travaillent depuis le 25 mai dernier sur la finalisation du pacte des actionnaires, qui sera probablement prêt début août, et on prévoit la création de la société en septembre ou octobre prochains » (cf. ABN n° 2354).Selon le ministre, les représentants du constructeur français n’ont pas refusé d’implanter cette usine dans la région de Bellara (Jijel) et les négociations se poursuivent pour le choix d’un site approprié. « Le projet de l’usine Renault pourrait être implanté soit à Mostaganem, à Oran ou à Bellara », site que la partie algérienne a proposé.

n La Compagnie de l’engineering de l’électricité et du gaz (CeeG), filiale du groupe Sonelgaz, vient de publier un appel d’offres national et international pour l’assistance technique dans l’engineering, afin de réaliser des centrales solaires photovoltaïques et des fermes éoliennes. L’ouverture des offres techniques et financières aura lieu le 16 juillet et sera publique.Le programme national de développement des énergies renouvelables 2011-2030 porte sur la réalisation d’une soixantaine de centrales solaires photovoltaïques et thermiques, de fermes éoliennes et de centrales hybrides, d’une puissance de près de 22 000 MW, dont 10 000 MW pour l’exportation.

MAROC Inauguration de la première tranche du parc Fès ShoreLa 1re tranche du parc Fès Shore, destiné aux activités offshoring et initié par les filiales de CDG Développement, Casanearshore SA et MEDZ, a été inaugurée fin juin.« Cette ouverture est un véritable challenge parce que nous mettons pour la première fois sur le marché une offre offshoring régionale en dehors de l’axe Casablanca-Rabat… Nous sommes déterminés à ériger la ville de Fès en une véritable destination régionale pour l’offshoring. Bien plus, Fès aura certainement sa place dans la carte mondiale de l’outsourcing », a déclaré Abderrafie Hanouf, directeur général de MEDZ Sourcing.Créé dans le cadre du Plan Émergence, le parc Fès Shore représentant un investissement de 1 milliard Dh (90 millions e) et dont les travaux ont été lancés en 2009, s’étalera sur une superficie globale de 20 hectares, dont 130 000 m2 de surface dédiée aux bureaux et aux services.Casanearshore SA est le maître d’ouvrage du projet, MEDZ le maître d’ouvrage délégué, et MEDZ Sourcing le futur gestionnaire du parc.Le parc Fès Shore contribuera à la création à terme d’environ 12 000 emplois.

ALGÉRIEmise en service de la centrale de terga (1 200 mW)

La centrale électrique à cycle combiné de Terga (Ain Temouchent), d’une puissance de 1 200 MW (3X 400 MW), « est entrée en exploitation ce mois-ci et sa production sera largement suffisante pour couvrir les besoins de la wilaya et ceux d’autres régions du pays », a indiqué fin juin Hasni Boutouil, directeur de l’antenne locale de la Société de distribution de l’électricité et du gaz de l’Ouest (SDO), filiale de Sonelgaz.

« Cette centrale, appelée à jouer un rôle déterminant dans le cadre de l’intercon-nexion des réseaux nationaux d’électricité, a été réalisée par un consortium conduit par Alstom et comprenant la société égyp-tienne Orascom Construction Industrie pour la partie génie civil et construction, pour un montant de 2 milliards $ ».

Fonctionnant au gaz naturel et au gasoil (secours), cette centrale sera gérée par la société par actions (SPA) « Shariket Kahraba Terga » (SKT), dont les action-naires sont les groupes nationaux Sonelgaz (51%) et Sonatrach (49 %).

premier Hôtel intercontinental en algérie

IHG (InterContinental Hotels Group), l’un des plus importants groupes hôteliers au monde, a annoncé début juillet la signa-ture de son premier hôtel en Algérie : l’Ho-liday Inn Algiers-Cheraga Tower, situé dans la banlieue ouest de la capitale, à quelques minutes de l’aéroport, dans un quartier en pleine expansion. Cet établissement de 243 chambres sera construit par le groupe Ramdane, qui en sera propriétaire, et géré par IHG. Son ouverture est prévue en 2014.

Selon Brice Marguet, directeur du déve-loppement d’IHG en France et en Afrique du Nord, « l’Holiday Inn Algiers-Cheraga Tower proposera aux voyageurs d’affaires locaux et internationaux une offre milieu de gamme aux standards internationaux, qui était jusque-là inexistante ». Avec ses 75 m de hauteur, l’hôtel de 25 étages deviendra l’un des plus hauts immeubles d’Alger. Il disposera de 500 m2 de salles de réunion et d’un restaurant de 145 couverts. Ses clients auront accès à un spa avec piscine couverte, à un gymnase et à une piscine en plein air.

L’hôtel s’inscrit dans une opération immobilière plus vaste, réalisée par Modern Towers (filiale du groupe Ramdane), qui comprend des immeubles de bureaux et des ensembles résidentiels.

MAROC danone désormais majoritaire dans la centrale laitière

Le groupe français Danone a annoncé fin juin qu’il porte sa participation dans la Centrale laitière à 67 % en acquérant une partie des actions détenues par la SNI (37,8 %) pour un montant de 550 millions €, soit environ 6,05 milliards Dh.

Cette opération est soumise à l’accord des autorités compétentes et sa finali-sation devrait avoir lieu d’ici à la fin de l’année 2012.

La Centrale laitière, dans laquelle Danone est actionnaire à hauteur de 29,2 % depuis 2001, est le leader des produits laitiers au Maroc avec près de 60 % de parts de marché, souligne le groupe. Elle y réalise un chiffre d’affaires de l’ordre de 600 millions € sur un marché en forte croissance et possède la plus importante plate-forme de distribution du Maroc avec 30 bases logistiques desservant 70 000 points de vente. La marque Danone béné-ficie déjà d’une très forte notoriété dans le pays, notamment grâce aux produits Yawmy, Moufid et Activia commercialisés par la Centrale laitière.

Cotée à la Bourse de Casablanca depuis 1974, Centrale laitière compte quatre sites de production et environ 4 000 collabora-teurs. En 2011, Centrale laitière a réalisé un chiffre d’affaires de 6,6 milliards Dh, dont plus de la moitié enregistrée sur le segment du lait, et un résultat net part du Groupe de 458,3 millions Dh.

La SNI est la holding d’investissement de la famille royale marocaine.

Cette opération constitue une étape majeure pour le développement de Danone au Maroc, précise le groupe. Elle va lui permettre d’investir davantage sur un marché à fort potentiel et contribuera ainsi à soutenir le développement de la filière laitière locale. L’opération confirme aussi l’intérêt stratégique de Danone pour l’Afrique du Nord.

Selon le P-DG de Danone, Franck Riboud, le groupe va « changer de dimen-sion en Afrique du Nord » avec cette opéra-tion. « Entre le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’Égypte, nous allons réaliser 1 milliard € de chiffre d’affaires au total, dont environ 900 millions € dans les produits laitiers frais ».

La SNI avait effectué en février une première cession, portant sur 41 % du capital de Lesieur Cristal au groupement Sofiproteol/Castel (cf. ABN n° 2347).

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MAROCaccord avec l’espagnol inveravante pour les deux premiers Hôtels Hilton

Le vice-président de Hilton Worldwide, chargé du développement Europe du Sud/Afrique du Nord et de l’Ouest, Deepak Seth, et le président du groupe Invera-vante, Manuel Jove Capellan, ont signé fin juin à Rabat, en présence du ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, un accord pour l’implantation à Tanger de deux nouveaux hôtels totalisant plus de 500 chambres.

Le Hilton Tanger City Center Hotel & Residences et le Hilton Garden Inn Tanger City Center, situés au cœur de la ville, repré-sentent les premiers hôtels Hilton World-wide au Maroc ; ils s’inscrivent dans le cadre du Tanger City Center, un vaste

aménagement urbain dont le promoteur est Inveravante, comprenant le plus grand centre commercial de la ville, des logements de qualité résidentielle et des espaces commerciaux.

Le Hilton Tanger City Center Hotel & Residences de 182 chambres comprendra 19 suites ainsi que 68 résidences hôte-lières de style disponibles pour achat avant l’ouverture de l’hôtel prévue au printemps 2015, piscine extérieure, un restaurant, deux bars…

Le Hilton Garden Inn Tanger City Center comptera 323 chambres, dont 10 chambres familiales, un centre commercial, un

restaurant, un bar… Son ouverture est prévue en décembre 2014.

Le projet Tanger City Center, pris en charge en 2009 par Inveravante, couvre 236 443 m2 et se situe sur le principal boulevard de la ville, près de la plage. Évalué à 190 millions €, il comprend la construc-tion de deux hôtels, un vaste bloc de bureaux couvrant 10 161 m2 et un centre commercial et de loisirs de 32 000 m2.

Le groupe espagnol intervient également au Maroc avec le projet Anfaplace Living Resort (93 000 m2) à Casablanca, où il a investi 240 millions € et qui a généré près de 2 000 emplois.

MAROCn La seconde phase de l’initiative nationale pour le développement humain (iNDH), qui vise à fournir des services améliorés et des débouchés économiques aux communautés défavorisées des zones rurales et urbaines, bénéficie d’un prêt de 300 millions $ octroyé fin juin par la Banque mondiale.Lancée en 2005 par le roi Mohammed VI, l’INDH est « la clé de voûte de la stratégie du gouvernement pour résoudre le problème de l’exclusion sociale et économique dans les zones défavorisées », a déclaré la vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), Inger Andersen.

n La société française mobil Concepts a remporté le marché du tramway de Casablanca - lots mobilier urbain et abris de station, qui représente un budget total de 5 millions e.« La qualité du design de Youssef Nejmi a été un facteur déterminant dans le choix de notre investissement dans la compétition », a déclaré Philippe Bourachot, directeur de Mobil Concepts.Par ailleurs, « il nous est apparu naturel de mettre en place un partenariat avec un acteur économique marocain, afin qu’une partie des produits soient fabriqués sur place et de confier l’installation de l’ensemble des produits à des entreprises marocaines ».Créateur de mobilier urbain, Mobil Concepts, qui est déjà intervenu sur le tramway d’Alger, représente le groupe Metalco depuis plus de 10 ans en France et dans les pays francophones.

n Jean-Pascal Darriet a été nommé directeur général de Lydec, filiale de Suez Environnement. Cotée à la Bourse de Casablanca, Lydec, qui dessert plus de 3 millions d’habitants, est aujourd’hui le premier opérateur privé de services d’eau, d’assainissement et d’électricité du continent africain.

TUNISIE relance du projet « tunis sports city »

Le président du Bukhatir Group émirati, Abderrahman Bukhatir, a été reçu mi-juin par le chef du gouvernement provisoire, Hamadi Jebali. Celui-ci a affirmé « sa déter-mination à apporter son appui nécessaire pour surmonter les obstacles juridiques et fonciers » en vue de concrétiser le projet du groupe programmé sur cinq ans dans la banlieue Nord de Tunis, et Bukhatir a salué « les efforts déployés par le gouvernement tunisien afin d’accélérer la réalisation de ce projet », selon la présidence du gouvernement.

Le projet de « Tunis Sports City », que le groupe émirati envisage au Lac nord de Tunis, s’étendrait sur 250 hectares pour un investissement global de 5 milliards $.

La superficie bâtie représenterait 52 ha.Le projet comprendrait : neuf acadé-

mies sportives ; une tribune à l’académie de football pour 20 000 spectateurs ; deux piscines, dont une couverte et une non couverte ; 13 terrains de tennis ; une salle omnisports pour 5 000 personnes avec une scène mobile pour les événements sportifs et culturels ; un terrain de golf de 88,5 ha ; un complexe résidentiel d’une superficie totale de 125 ha ; 130 000 m3 de passages aquatiques et lacs traversant la Cité et la transformant en plusieurs petites îles…

Le nombre d’habitants est estimé à 50 000, le nombre de postes d’emploi à 40 000, et 80 000 visiteurs par jour sont prévus.

projet agroalimentaire intégré pour tunisia Holding

Nejib Dérouiche, directeur exécutif du groupe Tunisia Holding, a annoncé fin mai le lancement d’un grand projet agro-alimentaire à Siliana, dénommé Makta-ris, et représentant un investissement de 650 millions DT (environ 325 millions €).

Prévu sur 40 hectares, ce projet comprend l’agriculture fourragère, l’éle-vage bovin et avicole, la réalisation d’un abattoir doté d’une unité de transforma-tion des viandes blanches et rouges, ainsi que la création d’une centrale laitière et de boissons.

Il prévoit également l’implantation d’une semoulerie de nouvelle génération avec

l’industrie annexe, et une unité de traite-ment et de mise en bouteille d’huile d’olive biologique.

Envisagé dans la région du nord-ouest, l’un des centres agricoles les plus fertiles et producteur de fruits, légumes et céréales, Maktaris intégrera le développement social et culturel, à travers la création de plusieurs centres médicaux, éducatifs et de loisirs, ainsi qu’un programme écologique pour l’usage d’énergies renouvelables et la préservation de l’écosystème.

Tunisia Holding a été récemment créée par l’homme d’affaires Slim Riahi, principal associé.

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BURKINA FASOn La construction d’une cité universitaire à Bobo-Dioulasso a été attribuée fin juin après appel d’offres international au groupement Al Qasabi/Suzi Construction avec un délai d’exécution de 16 mois ; et à Sogetel avec un délai d’exécution de 14 mois. Le montant total de l’opération est de 6 819 millions de F.CFA TTC. Le financement est assuré par la Banque islamique de développement (BID) et l’État burkinabé.

TUNISIE Inauguration de la ligne ferroviaire électrifiée de la banlieue-sud de TunisHamadi Jebali, chef du gouvernement provisoire, a inauguré mi-juin l’électrification de la ligne ferroviaire de la banlieue-sud de Tunis (Tunis/Borj Cedria), d’une longueur de 23 km, entrée en exploitation début avril.Selon le chef du projet, Samia Ben Jemiaa, la préparation du projet avait démarré avec les études techniques en 2003.Le ministre du Transport, Abdelkarim Harouni, a rappelé que cette ligne électrifiée assure en moyenne 120 voyages par jour. Le coût global du projet atteint 350 millions DT (175 millions e), dont 250 millions DT de contribution de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).Ce projet facilitera l’accès au pôle technologique de Borj Cedria, un autre élément de la coopération tuniso-japonaise, a souligné l’ambassadeur japonais Toshiyuki Taga.Selon le responsable du projet à la Société nationale des chemins de fer tunisiens (Sncft), Sami Khanfir, les études sont en cours pour l’extension de l’électrification de cette ligne pour englober dans une première étape, Grombalia et Gabès, avant généralisation à toutes les régions du pays, outre la création de nouvelles lignes comme Enfidha-Kairouan, Gabès-Ras Jédir, ou la reprise de l’exploitation des anciennes lignes comme Sousse-Kasserine.La Sncft a par ailleurs annoncé la prochaine mise en service expérimentale de 20 nouvelles rames de trains livrées par la Chine. Deux rames seront exploitées en première phase (septembre 2012) sur la ligne Tunis-Bizerte (65 km).Selon le directeur général de la Sncft, Abderrahmane Gamha, les autres rames chinoises desserviront avant décembre la ligne entre Tunis et Gardimaou (Nord-Ouest tunisien) après aménagement des rails.

TUNISIEn Le groupe chinois ZTe, quatrième fabricant mondial de téléphones mobiles, a annoncé mi-juin son lancement sur le marché tunisien.ZTE travaillera avec RayenCom, distributeur local officiel d’Orange Tunisie, qui compte plus de 700 points de vente à travers le pays.

n Création de Tuneasybikes, première société de location de vélos en Tunisie.Le siège de la société ainsi que son parc principal sont implantés à la Goulette Tunis avec des points relais à Nabeul, Hammamet et Sousse.Tuneasybikes est dirigé par Yassine Omrani et Dominique Turcas.

n L’Union tunisienne du commerce, de l’industrie et de l’artisanat (Utica) et le medef français ont conclu fin juin à Paris un accord pour développer davantage les relations entre les opérateurs des secteurs privés des deux pays.

BÉNINn Les investisseurs désireux d’installer au Bénin des usines d’insecticides et de produits phytosanitaires « sont les bienvenus et les meilleures conditions d’investissement leur seront offertes », a rappelé mi-juin le gouvernement (cf. ABN n° 2352).« Désormais, le Bénin, dans sa quête de la promotion de l’emploi des jeunes, a choisi de s’engager dans la production locale des intrants, à l’image de ce qui se fait dans les pays voisins comme le Togo, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Burkina Faso et d’autres pays de la sous-région, et de renoncer à l’option suicidaire de l’importation ».

n Le Projet de services décentralisés conduits par les communautés (Psdcc) bénéficie d’une subvention de 46 millions $ (environ 24,15 milliards de F.CFA) signée fin juin à Cotonou avec la Banque mondiale.

BURKINA FASOn Le projet de renforcement du réseau d’assainissement de ouagadougou et de reconstruction d’infrastructures routières au Burkina Faso bénéficie d’un prêt de 13 milliards de F.CFA approuvé fin juin à Dakar par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).Il s’agira spécifiquement de financer les travaux confortatifs du parc urbain Bangr Wéogo afin d’assurer la pérennité des ouvrages réalisés ainsi que la sécurité de son environnement immédiat.

n Le projet de réhabilitation du tronçon Tenkodogo-ouada (28 km) représentant le lot 2 du programme de réhabilitation du corridor Lomé-Ouagadougou, est soutenu par un prêt de 10 milliards de F.CFA approuvé fin juin à Dakar par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).

RÉGIONALinterconnexion électrique des pays d’afrique de l’ouest

La Banque mondiale a approuvé un prêt de 144,5 millions $ sans intérêts et une subvention de 31,5 millions $ pour deux projets dans le cadre du programme du Réseau d’interconnexion électrique ouest-africain (WAPP) visant à accroître l’appro-visionnement en électricité et à réduire les coûts de l’énergie en Côte d’Ivoire, au Libe-ria, en Sierra Leone et en Guinée (CLSG).

Avec l’aide de la Banque africaine de développement (BAD), de la Banque euro-péenne d’investissement (BEI), de la KfW allemande et des gouvernements des CLSG, le premier projet financera l’infrastructure d’interconnexion de transport entre ces quatre pays sur environ 1 349 km.

Pour répondre efficacement à la demande accrue en électricité, le deuxième projet financera des études techniques et analytiques pour veiller à ce que des

projets hydroélectriques clés puissent être développés et utilisés afin de permettre le commerce de l’électricité le long de la ligne de transport du WAPP dans les pays CLSG. La subvention finance également les investissements clés nécessaires pour assu-rer un flux continu d’électricité entre les principaux pays de la « zone B » du WAPP, notamment le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo. Les socié-tés d’électricité de ces pays bénéficieront d’échanges commerciaux d’électricité plus efficients, ce qui améliorera l’efficacité de leurs propres exploitations.

Le coût estimé des deux projets devrait être de 476 millions $, dont 176 millions $ financés par l’IDA (Banque mondiale) et le Fonds africain de développement (FAD), 280 millions $ de la BAD et de la BEI et 20 millions $ des États participants.

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6 | | N° 2 356 | DU 09/07/2012

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BURKINA FASO table ronde sur les transports et l’aéroport de donsin

Le ministre de l’Économie et des finances, Lucien Bembamba, a présenté fin juin au gouvernement les conclusions des travaux de la table ronde des bailleurs de fonds sur le financement de la stratégie du secteur des transports et du projet de construction de l’aéroport de Donsin, tenus mi-juin à Ouagadougou. Les parte-naires techniques et financiers qui ont pris part à la rencontre, ont marqué leur engagement à accompagner la mise en œuvre du Programme sectoriel des transports sur la période 2011-2025, en particulier le Programme d’investissement prioritaire (PIP) arrêté par le gouvernement. Le montant des engagements annoncés est de 856,423 milliards de F.CFA soit 52 % du coût total du programme (1 647 milliards de F.CFA).

Selon le ministre, les ressources requises vont être allouées prioritairement au sous-secteur « Transport routier interurbain et international » qui représente 76,3 % du coût total, ainsi qu’aux sous-secteurs « Transport urbain » et « Transport rural » qui repré-sentent respectivement 11,1 % et 6,3 %.

S’agissant du financement du projet de construction de l’aéroport de Donsin, les échanges avec les partenaires présents ont également été concluants. Le montant des engagements annoncés,

y compris la part de l’État, s’élève à la somme de 177 milliards de F.CFA représentant 90 % du coût total de la première phase.

Selon le ministre délégué chargé du Budget, François Marie Didier Zoundi, les besoins de financements restants de cette phase, soit près de 20 milliards de F.CFA, seront couverts par les rallonges de certains partenaires.

Le démarrage des travaux est prévu d’ici à fin 2013, selon le directeur général de la Maîtrise d’ouvrage de l’aéroport de Donsin (MOAD), Hippolyte Lingani.

Prévu sur 4 400 hectares, il coûtera environ 230 milliards de F.CFA.La deuxième phase permettra l’extension des terminaux passa-

gers et fret, et le renforcement de la sécurité aéroportuaire par installation d’un équipement radar, ainsi que d’équipements de contrôle et de surveillance.

La troisième phase (2018-2023) portera sur la création d’une zone franche, la construction de bretelles de voie ferrée, de complexes hôteliers et commerciaux, et sur le lancement des études de faisabilité d’une deuxième piste d’atterrissage.

Donsin, futur aéroport de Ouagadougou, pourra traiter 30 millions de passagers par an.

CÔTE D’IVOIRE bouclage du financement du pont Henri Konan bédié

Le ministre de l’Économie et des finances, Charles Diby Koffi, a signé fin juin à Paris les conventions bouclant le financement du projet de construction du pont Henri Konan Bédié (pont Riviera-Marcory), adressant notamment ses remerciements « aux actionnaires de Socoprim (Groupe Bouygues) et singuliè-rement à Bouygues Travaux Publics, qui a en charge de réaliser les travaux ».

Cette cérémonie « intervient après 13 années d’interruption, liées aux crises successives qu’a traversées la Côte d’Ivoire. Cette infrastruc-ture longue de 1,6 km, dont la première pierre a été posée en 1999, est un pont à péage moderne assorti d’un échangeur à trois niveaux qui sera construit sur 27 mois et ouvert à l’exploitation au dernier trimestre 2014 ».

Ce pont « permettra d’améliorer la fluidité de la circulation routière à Abidjan au profit des usagers et générera 800 emplois sur deux années et 200 emplois permanents ».

Le coût du projet s’élève à 190 millions €, soit 124,63 milliards de F.CFA hors taxe et son exploitation fait l’objet d’une concession durant 30 années à Socoprim, précisait le ministre. « Les partenaires au développement et les prêteurs contribuent à la réalisation de ce projet à hauteur de 20 % pour la BAD, la BOAD et la BIDC (13 %), l’Africa Finance Corporation/AFC (5 %), FMO/Pays-Bas (4 %) et la BMCE/Maroc (4 %). L’État de Côte d’Ivoire a déjà mobilisé un montant de 50 milliards de F.CFA qui a permis le démarrage anticipé du projet. En outre, l’État financera l’échangeur VGE pour un montant total de 25 milliards de F.CFA ».

Selon Bouygues Travaux Publics, « ce projet, dont les travaux représentent un montant total de 232 millions €, est une des toutes premières concessions d’Afrique de l’Ouest …Cet axe comprend notamment le troisième pont d’Abidjan et l’échangeur Valéry Giscard d’Estaing …À terme, 100 000 véhicules pourront emprunter chaque jour ce nouvel axe routier ».

des projets proposés aux saoudiens

Le ministre de l’Économie et des finances, Charles Diby Koffi, a reçu fin juin une mission saoudienne, conduite par le vice-ministre des Affaires étrangères, le prince Abdulaziz Bin Abdulaziz Al-Saud.

« Nous sortons d’une crise très profonde. Tout appui que vous pourriez nous apporter nous réconfortera », a déclaré Diby Koffi.

Parmi les projets proposés aux Saoudiens (infrastructures économiques, éducation, technologies de l’information et de la communication, agriculture…), figuraient notamment : l’adduc-tion en eau potable dans les zones rurales et urbaines, évaluée à 50 millions $ (26 milliards de F.CFA), la construction d’au-toroutes entre la Côte d’Ivoire et les pays voisins, soit 200 à

300 millions $ (104 à 156 milliards de F.CFA) ; la réalisation de cinq nouvelles universités et deux villages universitaires ; la construction et la réhabilitation d’établissements d’ensei-gnement technique, professionnel et général ; la construction d’ouvrages hydro-agricoles…

« Nous nous emploierons à intensifier notre coopération avec la Côte d’Ivoire », a déclaré le vice-ministre saoudien.

Fawzi Ziolian Al Saoud, représentant du Fonds saoudien de développement (FSD), qui finance le prolongement de l’autoroute du nord (axe Singrobo-Yamoussoukro), a pour sa part annoncé l’arrivée d’une mission, pour examiner le projet d’autoroute vers les pays enclavés, notamment le Burkina Faso et le Mali.

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CÔTE D’IVOIRE Deux projets financés par la ChineLe président de la République a signé fin juin deux décrets portant ratification d’accords de prêts conclus entre la China Eximbank et la Côte d’Ivoire.Le premier accord, d’un montant de 144,7 millions $ (environ 76 milliards de F.CFA), a été conclu le 3 octobre 2011 et est destiné au financement du projet de construction de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam (trafic potentiel de 20 000 véhicules par jour).Le second accord, d’un montant de 100 millions $ (environ 52,5 milliards de F.CFA), est destiné au financement du projet d’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abidjan à partir de la nappe phréatique de Bonoua (90 000 m3/j, 18 mois de travaux).

CÔTE D’IVOIREdes grands projets d’infrastructures soumis aux américains

Une journée de promotion « Doing Business in Cote d’Ivoire » a été organi-sée pour la première fois aux États-Unis (Washington) fin juin par le gouverne-ment ivoirien, à travers l’APEX-CI, en partenariat avec le Corporate Council on Africa (CCA).

À cette occasion, le Premier ministre, Jeannot Ahoussou-Kouadio, a présenté les possibilités d’investissements dans le secteur des infrastructures : l’autoroute Yamoussoukro-Bouaké (268 milliards de F.CFA) avec option BOT ; l’intercon-nexion ferroviaire Côte d’Ivoire-Burkina Faso-Mali-Niger (travaux de réhabili-tation et de construction de nouveaux

tronçons, 3 000 milliards de F.CFA) ; le train urbain d’Abidjan (95 milliards de F.CFA) ; la construction de gares lagu-naires à Mossikro (Attécoubé), Niangon-Lokoua (Yopougon) et Koumassi Nord-Est ; les gares routières dans cinq pôles de développement (Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, Man et Bondoukou) ; des nouvelles zones industrielles à Abidjan…

Plusieurs projets concernent le port d’Abidjan : la construction du deuxième terminal à conteneurs au quai sud (136 milliards de F.CFA) ; le remblaie-ment de la baie lagunaire de Bietry-Vridi (157,5 milliards de F.CFA) ; l’élargisse-ment et l’approfondissement du canal de

Vridi, la création d’une zone franche sur l’île Boulay et la construction d’un pont (coût total : 515 milliards de F.CFA).

Pour conforter l’activité de transborde-ment du port d’Abidjan, une plate-forme multimodale prévue à Ferkessédougou comprendra un dépôt d’hydrocarbures, un abattoir et un espace commercial.

Dans le secteur des hydrocarbures, le gouvernement prévoit un terminal de stockage et de regazéification à Abidjan (225 milliards de F.CFA), un pipeline multiproduits pétroliers Abidjan-Ferkes-sédougou (120 milliards de F.CFA) et un terminal de stockage massif d’hydrocar-bures (498 milliards de F.CFA).

les grands projets présentés par le cHef de l’état aux opérateurs israéliens

Dans une intervention mi-juin à Jéru-salem, devant le président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Israël et les chefs d’entreprises et hommes d’affaires israéliens, le président Alassane Ouattara soulignait que « les investissements sont un des piliers de la nouvelle stratégie pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergeant à l’horizon 2020.

C’est pourquoi, à l’occasion de la visite officielle que j’effectue ici, une forte délégation d’hommes d’affaires ivoiriens m’accompagne ».

« La Côte d’Ivoire est actuellement engagée dans une dynamique ambitieuse, en faveur de la croissance et du développe-ment à travers notamment la reconstruction et l’emploi. Tous les secteurs de l’économie nationale sont concernés. L’agro-industrie, les mines et l’énergie, le logement, les infras-tructures socio-économiques, le tourisme..., attendent des investissements nationaux et internationaux ».

Dans le secteur agro-industriel, « le gouvernement envisage une plus grande transformation locale de ses matières

premières pour obtenir une valeur ajoutée locale et une bonne contribution à la création d’emplois, notamment pour les jeunes ».

En ce qui concerne le secteur minier, « la Côte d’Ivoire regorge, entre autres, d’importants gisements de fer, de nickel, de bauxite, de pétrole et de gaz naturel, d’or et de diamants qui attendent d’être exploités ».

S’agissant de la production énergé-tique, « l’État entend renouveler les struc-tures de production et de distribution. Il est prévu la construction d’un nouveau barrage hydroélectrique à Soubré à l’ouest de la Côte d’Ivoire et le renforcement des turbines de gaz et des centrales thermiques dont dispose le pays, en vue de la fourniture régulière d’électricité aux pays voisins tels que le Burkina Faso ou le Niger ».

Par ailleurs, indiquait le chef de l’État, le gouvernement envisage la construction : d’un chemin de fer partant du port de San Pedro au Mont Nimba, région productrice de fer ; d’un port sec au nord du pays ; de grandes gares routières ; du parc de techno-logie d’Abidjan ; d’un village universitaire ; et du parc d’expositions d’Abidjan.

« Les sociétés israéliennes telles que LEV ou Sonitra, spécialisée en travaux publics ou l’usine d’asphalte installée à San Pedro qui opèrent en Côte d’Ivoire, pourront témoigner de ce que notre pays est une terre d’opportunités ».

Le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, Jean-Louis Billon, confirme que « des entreprises de construction ont beaucoup travaillé en Côte d’Ivoire, depuis la construction de l’hôtel Ivoire, de l’aéroport, de l’autoroute du nord, de la route internationale, du palais de Yamoussoukro et des grandes écoles à Yamoussoukro. Dans une phase de reprise du processus de développement, il est normal que les entreprises israéliennes, qui sont très avancées sur le plan technologique, reviennent en Côte d’Ivoire pour participer à cette reprise.

Ils s’intéressent un peu à tout. On a mentionné la construction mais aussi les technologies de l’information, l’agriculture, les mines. Même l’éducation ».

CÔTE D’IVOIRE

n Le projet d’extension des capacités de la centrale thermique Ciprel (Ciprel iV a), par l’installation d’une turbine à gaz de 111 MW en vue de porter la puissance installée de 321 à 432 MW, bénéficie d’un prêt d’un montant maximum de 15 milliards de F.CFA approuvé fin juin à Dakar par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).

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8 | | N° 2 356 | DU 09/07/2012

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CÔTE D’IVOIREn Le Projet de facilitation du commerce et du transport dans le corridor abidjan-Lagos en Côte d’ivoire bénéficie d’une subvention IDA de 90 millions $ (environ 47 milliards de F.CFA) approuvée fin mai par la Banque mondiale.Il constitue la deuxième phase d’un projet régional qui porte sur le Ghana, le Togo et le Bénin. Il financera des activités de facilitation du commerce et du transport le long de l’axe de transport côtier de 130 km en Côte d’Ivoire ainsi que des réformes des douanes et du port d’Abidjan. Le corridor Abidjan–Lagos de 1 000 km constitue la principale voie d’accès aux pays côtiers et enclavés d’Afrique de l’Ouest, tous les pays dépourvus de littoral utilisant au moins un port dans ce corridor.Le coût total du Programme régional de facilitation du commerce et du transport du corridor Abidjan-Lagos est estimé à près de 405,5 millions $ et couvre quatre pays : la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin. La première phase du programme (APL 1), dont le coût avait été estimé à 257,5 millions $, est en cours d’exécution au Ghana, au Togo et au Bénin depuis mars 2010. Le coût de la deuxième phase du programme (APL 2) qui inclut la Côte d’Ivoire, est estimé à près de 148 millions $.

GHANAn Le projet de développement des compétences pour l’industrie (DsiP) est soutenu par deux financements d’un montant total de 108 millions $ approuvés fin juin par le Fonds africain de développement (FAD), dont un prêt de 69,5 millions $ et un don de 38,5 millions $. Conçu pour renforcer les efforts du gouvernement en vue de développer les qualifications industrielles à travers l’enseignement et la formation techniques et professionnels, le projet est considéré comme de la plus haute priorité dans les secteurs public et privé.

LIBERIAn Le projet de soutien à la revitalisation de l’arboriculture des petits exploitants (stcrsp) bénéficie d’un crédit IDA de 15 millions $ approuvé début juin par la Banque mondiale, pour augmenter l’accès aux financements, aux intrants, aux technologies et aux marchés pour les petits exploitants, et développer un programme à long terme pour le secteur arboricole.Ce projet de quatre ans cible 4 900 exploitants soit une population totale de 26 000 personnes. L’accent sera mis sur un nombre limité de zones de projet dans les comtés de Montserrado, Bong, Margibi, Grand Bassa, Nimba et Grand Gedeh.

MAURITANIEn Le projet de construction de la route Néma-Vassala (lot 2) est soutenu par un accord de prêt qui sera signé avec le Fonds koweïtien du développement économique et arabe (Fkdea).L’accord porte sur montant de 10 millions de dinars koweïtiens, soit l’équivalent de 10 428 millions UM ou 28,5 millions e, destiné à la construction du tronçon Bangou-Bassikounou, long de 135 km, de la route Néma/Vassala (Hodh Echargui).

CÔTE D’IVOIRE investissements dans les infrastructures sportives

Au titre du ministère des Sports et loisirs, le gouvernement a adopté fin mai une communication relative au Programme de réhabilitation, d’équipements et de constructions d’infrastructures spor-tives (Precis) et à la création d’une Cellule d’exécution et de coordination des projets.

« Les infrastructures sportives du pays sont relativement vieilles (entre 34 et 50 ans d’âge), dans un état de dégradation très avancée, et n’offrent plus de bonnes condi-tions de pratique du sport, alors que la Côte d’Ivoire est candidate à l’organisation au cours des prochaines années de plusieurs compétitions sportives sous régionales et continentales », soulignent les autorités.

Pour permettre au pays d’abriter ces manifestations internationales, et afin de favoriser la pratique du sport par le plus grand nombre d’Ivoiriens dans des instal-lations de proximité de plusieurs localités du pays, un programme de réhabilitation et de réalisation d’infrastructures sportives et de loisirs a été établi, dont le coût financier sur la période de 2012 à 2015 est évalué à 23,5 milliards de FCFA.

GAMBIEn Le projet de construction du pont transgambien est soutenu par la Banque africaine de développement (BAD), qui a signé mi-juin un accord de financement de 96,2 millions $ en sa faveur (cf. ABN n° 2344).

GAMBIEn La modernisation de la centrale électrique de Kotu bénéficie d’un prêt de 12 millions $ approuvé mi-juin par le Fonds de l’OPEP ; au moins 500 000 personnes bénéficieront du projet, en particulier des communautés non-connectées.

GUINÉEn Une délégation de la société chinoise avic international (Aviation Industry Corporation of China), conduite par son vice-président Zhang Guangjin, a été reçue mi-juin par le président Alpha Condé.« Avic International, c’est la grande compagnie chinoise qui fabrique et exporte les avions. Elle est surtout venue pour une joint-venture avec le gouvernement afin de mettre en place une nouvelle Air Guinée », a indiqué Ousmane Kaba, conseiller chargé des grands projets à la présidence guinéenne.Le chef de la délégation chinoise a précisé que sa société compte également investir dans la construction d’aéroports, de hangars, la livraison de bus, ainsi que dans d’autres infrastructures du transport aérien.La Chine a déjà réalisé en Guinée le Palais du peuple, la Maison de la Radio télévision guinéenne (RTG), un stade omnisport de 50 000 places, des barrages hydroélectriques dans certaines préfectures, l’hôpital pluridisciplinaire de Kippé…

n Le secteur de l’électricité bénéficie d’un don IDA de 18,3 millions $ approuvé par la Banque mondiale. Ce financement additionnel va porter à 30 millions $ le budget du Projet d’amélioration de l’efficacité du secteur électricité, prioritaire pour le gouvernement guinéen.Un premier financement de la Banque mondiale de 7,2 millions $ et un don de 4,5 millions $ du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), avaient déjà été accordés.Le nouveau don servira essentiellement à l’acquisition d’équipements de distribution et de compteurs pour la zone de Kaloum (centre-ville de Conakry) et de pièces destinées à la centrale hydroélectrique de Garafiri.

MALIn Le projet de construction en 2x2 voies de l’autoroute Bamako-ségou bénéficie d’un prêt de 10 milliards de F.CFA approuvé fin juin à Dakar par la Banque ouest-africaine du développement (BOAD).

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MALIn signature début juin de l’avenant N°2 pour l’exploitation du minerai sulfuré de la mine d’or de sadiola (région de Kayes) ; selon le ministre du Commerce, des mines et de l’industrie, Ahmadou Touré, « cette signature qui intervient à un moment critique, est un signe d’espoir car elle marque le point de départ des activités d’exploitation du gisement sulfuré profond de la mine de Sadiola », qui va rallonger sa durée de vie jusqu’à l’horizon 2025.Sadiola (AngloGold Ashanti opérateur 41 %, Iamgold 41 %, État malien 18 %) a produit 295 000 onces d’or en 2011.L’étude de préfaisabilité du projet des sulfures en roches dures envisage une hausse de production à Sadiola entre 400 000 et 500 000 onces par an.

SÉNÉGALn signature de deux conventions de financement d’un montant total de 85,3 milliards de F.CFA fin juin à Dakar, avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et l’Agence française de développement (AFD), par le ministre de l’Économie et des finances, Amadou Kane :• le financement BOAD de 12 milliards de F.CFA est destiné au projet de réhabilitation du tronçon Tambacounda-Dialakoto de la route nationale n° 7 sur une longueur de 65 km et au contournement de Tambacounda sur 9 km ;• le financement AFD de 130 millions e (85,274 milliards de F.CFA) constitue une aide budgétaire à l’État.

MAURITANIE

n approbation du projet de zone franche à Nouadhibou mi-juin par le gouvernement ; « La baie de Nouadhibou jouit d’énormes potentialités naturelles et stratégiques et possède des atouts importants pour constituer une zone de libre-échange et un pôle de développement privilégié », a déclaré le ministre de l’Économie Sidi Ould Tah, soulignant que « c’est une ville proche des continents européen et africain située sur les voies de navigation internationale ».Principal port d’exportation du minerai de fer et du poisson mauritaniens, notamment vers l’Europe et l’Asie, Nouadhibou constitue également une ouverture naturelle qui favorise toutes activités en Mauritanie liées à l’exploitation gazière et minière, selon le ministre. « Nous estimons que la mise en application du statut de zone franche à Nouadhibou se fera avant la fin de l’année 2012 ».

n Un projet d’eau potable et d’assainissement dans cinq provinces est soutenu par une aide de 11,1 millions e de l’Union européenne (UE) signée mi-juin à Nouakchott par Sidi Ould Tah, ministre des Affaires économiques, et Hans-Georg Gerstenlauer, chef de la Délégation de l’UE.« Cette aide supplémentaire permettra à 700 villages de disposer d’installations sanitaires et de réseaux d’alimentation en eau potable », a indiqué le ministre.

NIGERIAn olam international (Singapour) a annoncé début juin l’acquisition de 100 % de Kayass Enterprises pour un montant de 66,5 millions $. La principale activité de Kayass concerne la production et la commercialisation de produits laitiers et de boissons. La société dispose de plusieurs marques, dont la plus connue est « Blue Boat » (lait en poudre), et a lancé récemment les boissons « Nature’s Fresh » et « Yo-Jus ».Kayass exploite deux usines à Lagos, une nouvelle usine de produits laitiers et boissons implantée en 2009 aux normes européennes, et une unité d’emballage de lait en poudre.Avec un marché d’environ 1,2 milliard $, les produits laitiers et les boissons sont parmi les plus importantes catégories d’aliments emballés au Nigeria avec des marges attractives.

SÉNÉGALn Projet de relance de sénégal airlines annoncé fin juin par le ministre des Infrastructures et des transports, Mor Ngom. « Cette compagnie a été montée très vite et était presque au bord du gouffre à mon arrivée », mais le nouveau gouvernement a fait « tout ce qu’il faut pour lui redonner des ailes ». Il a « déjà fait le tour de table et est dans une phase de recapitalisation. Pas mal d’investisseurs ont tapé à nos portes pour remettre à flot cette compagnie ».

TOGOn Le projet de renforcement du réseau électrique interconnecté de la Communauté électrique du Bénin (CEB) bénéficie d’un prêt de 8,55 milliards de F.CFA approuvé fin juin à Dakar par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).

NIGERpremier contrat pour l’entreprise égyptienne elseWedy electric

L’administrateur-délégué de la Société nigérienne de télécommunications (Sonitel), Abdou Mani, et le vice-président de l’entreprise égyptienne Elsewedy Elec-tric, Hazem El Haddad, ont signé début juin à Niamey une convention pour la réalisa-tion du projet de fibre optique sur les tron-çons Konni-Maradi-Zinder, Konni-Tahoua et Konni-frontière du Nigeria, soit environ 700 km de long.

« Cette convention s’inscrit dans le cadre des recommandations de l’Assemblée natio-nale lors de l’adoption de la loi de nationali-sation de la Sonitel », a déclaré la secrétaire générale du ministère de la Communication et des nouvelles technologies de l’informa-tion, Gali Adam Fadjimata Dantia.

Le gouvernement marque ainsi son accompagnement à la Sonitel dans le processus de modernisation de son réseau de télécommunications, a-t-elle souligné.

« Nous sommes heureux de signer cette convention qui marque notre premier projet au Niger », a déclaré Haddad. « Nous comptons investir 350 millions $ dans les prochaines années non seulement dans le secteur des télécoms, mais aussi dans d’autres secteurs. Ce n’est que le début de notre implantation au Niger ».

TOGOprogramme de 177 milliards de f.cfa pour le projet grand lomé

« D’ici à 2030, le Grand Lomé sera une communauté urbaine, moderne, attractive, dotée d’une autorité locale forte. Mais aussi un centre de transit, un pôle de développe-ment compétitif en Afrique de l’ouest et une agglomération mieux structurée », a déclaré le contre-amiral Fogan Adégnon, président de la Délégation spéciale de Lomé, lors d’un atelier technique organisé fin juin dans le capital en présence des représentants de la Banque mondiale, du PNUD, de l’Agence française de développement (AFD), de Cités Alliance, d’ONU-Habitat…

Le rapport définitif du plan stratégique de développement urbain du Grand Lomé d’ici à 2030 a été validé à cette occasion.

Le projet, d’un coût global de 177 milliards de F.CFA, prévoit d’intégrer la commune de Lomé et ses six cantons : Baguida, Togblékopé, Agoènyivé, Légbas-sito, Zanguéra et Aflao-Sagbado.

Il comprend, notamment, la restruc-turation et la rénovation du centre-ville, le traitement des quartiers inondables, la construction d’équipements publics, d’im-meubles de bureaux et d’habitations.

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10 | | N° 2 356 | DU 09/06/2012

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BURUNDIn Le Programme national d’investissement agricole (PNia) est soutenu par le Programme global pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (Gafsp) de l’Union européenne, à travers un don de 30 millions $.Selon la ministre de l’Agriculture et de l’élevage, Odette Kayitesi, cet appui financera l’agriculture et la sécurité alimentaire dans les régions naturelles de l’Imbo (Ouest) et du Moso (Sud-Est), en particulier l’irrigation des grands périmètres régionaux, l’intensification agricole, la protection des bassins versants et l’appui aux organisations de producteurs agricoles. L’exécution du projet sera supervisée par le FIDA.

CAMEROUN Signature du financement chinois pour l’autoroute Yaoundé-Douala (phase I)Le ministre de l’Économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, Emmanuel Nganou Djoumessi, a signé fin juin à Yaoundé avec la China Eximbank, un accord de prêt d’un montant de 482,8 millions $ soit environ 241,4 milliards de F.CFA, pour le financement de la construction de l’autoroute Yaoundé-Douala (phase I).Les travaux de cet axe en 2x2 voies de 215 km au total (contre 260 km actuellement), dont le premier tronçon reliera Yaoundé à Bot-Makak (80 km), sont confiés à la China First Highway Engineering Company, du groupe China Communications Construction Company (CCCC) (cf. ABN n° 2349).

CAMEROUN

n La Compagnie chérifienne de chocolaterie « aiguebelle » envisage de construire une usine de production de chocolat au Cameroun à travers son entité locale, la Cameroon Investment Company.« Cette usine va coûter entre 40 et 50 millions $ » (21 à 26 milliards de F.CFA environ), indiquait Saad Benabdallah, directeur général de Maroc export, à l’occasion du symposium sur les échanges maroco-camerounais organisé début juin à Douala. Par ailleurs, « un géant de la télécommunication, Maroc Télécom, annonce son arrivée au Cameroun. Et nous sommes en train de construire une centrale électrique au Cameroun », précise-t-il. En outre, la première pierre de la nouvelle cimenterie marocaine, Cimaf Addaha, a été posée fin mai à Douala (cf. ABN n° 2353).« Malgré cette augmentation, le Cameroun a une balance déficitaire de près de 15 milliards de F.CFA », selon Christophe Eken, président de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima) du Cameroun.Les échanges commerciaux entre le Maroc et le Cameroun en 2011 représentent près de 48 millions $, contre 17 millions $ en 2010.

CAMEROUN premier contrat d’exploration à baKassi pour dana

Le gouvernement camerounais a signé mi-juin à Yaoundé un contrat de partage de production sur le bloc Bakassi Ouest avec le groupement Dana Petroleum (Écosse) 55 % opérateur / Madison PetroGas (Canada) 35 % / SoftRock Oil & Gas (Cameroun) 10 %. Bakassi Ouest est situé dans le bassin du Rio Del Rey, près de la frontière du Nigeria, et couvre une superficie de 387,53 km2. Le contrat donne accès à une zone d’exploration prospective, en eaux peu profondes.

« Notre programme de travaux commencera presque immédiate-ment avec le rassemblement de données et des études géologiques », a déclaré John Downey, directeur de l’Exploration internationale et des nouveaux programmes de Dana.

« Nous allons conduire un programme d’acquisition sismique en 2013 et 2014, et nous espérons forer notre premier puits d’ici à 2015.

À travers Dana, nous allons investir plus de 5 milliards $ sur les cinq prochaines années pour plus que doubler la taille de la compa-gnie… Notre entrée au Cameroun constitue un pas important dans ce périple ».

Le programme d’exploration initial, d’un montant évalué à 31 millions $ (16,1 milliards de F.CFA) durera quatre ans avec acquisition, traitement et interprétation de 250 km de sismique 2D, et le forage de deux puits d’exploration, le second subordonné aux résultats du premier.

Selon les résultats obtenus durant la première période, le programme pourrait être prorogé sur deux nouvelles périodes de deux ans chacune. Ces périodes supplémentaires comprendraient l’acquisition et le traitement de 100 km de sismique 2D et le forage d’au moins un puits d’exploration par période. L’investissement minimum total pour ces trois périodes, d’une durée de huit ans, s’élève à 71 millions $ (36,9 milliards de F.CFA).

Bakassi Ouest est le premier contrat pétrolier attribué par le Cameroun dans la presqu’île de Bakassi. Longtemps objet d’un litige entre le Nigeria et le Cameroun, la péninsule, qui passe pour être potentiellement riche en hydrocarbures et en produits halieu-tiques, a été rétrocédée au Cameroun mi-octobre 2002 par décision de la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye.

CAMEROUN« nombreux projets » pour l’arsel

Le cabinet KPMG a remporté l’appel d’offres international ouvert du 24/02/2012 lancé par l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel) pour l’étude de la structure du tarif de la période quinquennale et du tarif de 2011 ainsi que la vérification de la compensation tarifaire des années 2010 et 2011, de la formule de contrôle des revenus.

Le cabinet CEAC a pour sa part remporté l’appel d’offres inter-national ouvert lancé à la même date pour l’audit de la séparation des comptes de la société d’électricité AES-Sonel.

L’Arsel « s’est investie dans de nombreux projets d’avenir, à fort potentiel de croissance et d’emploi, du secteur électrique du Cameroun », indiquait mi-mai son directeur général, Jean-Pierre Kedi. « Il s’agit notamment de :

• l’institution d’un système de tarification hydraulique pour la production de l’électricité ;

• la mise en place du Gestionnaire du réseau de transport (GRT) ;• l’étude d’une fiscalité spéciale pour l’électricité et les énergies

nouvelles et renouvelables ;• la proposition d’un programme de production de 5 000 MW en

cinq ans ;• le projet d’efficacité énergétique dans le secteur de l’électricité ;• l’élaboration d’un Système d’information de régulation du

secteur de l’électricité (Sirsel) ;• la caractérisation des nouveaux métiers du secteur de l’élec-

tricité ;• l’inventaire du potentiel de cogénération à partir de la biomasse ;• le géo-repérage de tous les sites hydrauliques aménageables

ou non ;• la promotion et le développement des investissements privés

dans le sous-secteur de l’électrification rurale (Finelec, Invest’€lec) ».

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n L’entreprise iranienne Kayson est chargée d’un contrat routier, a annoncé mi-juin le ministre des Travaux publics, Patrice Amba Salla ; à la suite d’un appel d’offres international restreint, Kayson construira la première section Sangmelima-Mekok Bikoula (65 km) du tronçon Sangmelima-Djoum de la route Sangmelima-Ouesso (Congo). Ce marché de 23,3 milliards de F.CFA est financé par la Banque islamique de développement (BID).Les travaux devraient commencer en septembre et dureront 30 mois.

CONGO

n Quatre entreprises ont soumissionné mi-juin pour le réaménagement du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville. Le volet construction porte sur un pôle médico-technique ; un pôle énergie ; un pôle mère-enfant ; un pôle enseignement/recherche ; et les voiries et réseaux divers.Le volet reconstruction concerne le bâtiment neurologie tête-cou (NTC) ; les bâtiments administratifs/accueil et consultation ; et le pôle logistique médicale.Les soumissionnaires sont la société chinoise Zhengwei, qui a proposé 81,6 milliards de F.CFA (TTC) pour une durée des travaux de 30 mois ; Sinohydro 41,7 milliards de F.CFA pour 32 mois ; CGC Congo 79,7 milliards de F.CFA pour 24 mois ; et Getran SA 69,5 milliards de F.CFA pour 30 mois.Le projet sera entièrement financé par le budget de l’État exercice 2012.

n renforcement des équipements du port de Brazzaville ; la Délégation générale aux grands travaux a ouvert les offres relatives à la fourniture d’un remorqueur (1 000 CV) avec système anti-incendie et de pièces de rechange pour la mise en sécurité des grues du port.Les sociétés Egis International et Sodec ont soumissionné pour la fourniture et le montage des pièces de rechange proposant respectivement 2,3 millions e et 13,66 milliards de F.CFA, avec un délai de livraison de quatre à cinq mois.Deux sociétés ont soumissionné pour la fourniture du remorqueur : Damen pour 1,66 milliard de F.CFA avec un délai de livraison de 10 mois, et Olympic Duty Free (ODF) pour 2,38 milliards de F.CFA et 15 mois.

GABON Premier forage de Total Gabon début 2013 sur le permis offshore profond de DiabaTotal Gabon a annoncé fin juin la cession d’une participation de 21,25 % sur le permis de Diaba à Marathon Upstream Gabon Ltd, filiale de la société américaine Marathon Oil Corporation. Ce permis de 9 075 km2, opéré par Total Gabon, se trouve à une cinquantaine de kilomètres au large des côtes Sud du Gabon, par des profondeurs d’eau comprises entre 100 et 3 500 m. Il est régi par un Contrat d’exploration et de partage de production entré en vigueur le 31 janvier 2007.Le traitement et l’interprétation des 6 000 km2 de sismique 3D acquis sur le permis en 2010 à la suite de la sismique 2D effectuée en 2008 et 2009 sont en cours, avec pour objectif la réalisation d’un premier forage d’exploration au 1er trimestre de l’année 2013.Cette cession, qui a été soumise aux autorités gabonaises, prend effet au 15 juin 2012. Elle permet à Total Gabon de partager les risques sur ce permis « frontière » en offshore profond.Aux termes de cet accord, Total Gabon, opérateur, conserve une participation de 42,50 % aux côtés de Marathon Upstream Gabon Ltd (21,25 %), de Cie Gabon Diaba Ltd (21,25 %), filiale de la société américaine Cobalt International Energy, et de l’État gabonais (15 %).

RD CONGO

n Le développement de la culture du riz dans la zone de masina bénéficie d’un prêt de 5 millions $ approuvé mi-juin par le Fonds de l’OPEP (OFID) ; le projet, qui prévoit l’extension d’un réseau d’irrigation et la construction d’infrastructures agricoles, bénéficie à quelque 10 millions d’habitants résident près de Kinshasa. Le président Ali Bongo Ondimba a reçu

début juin une délégation du groupe minier français Eramet, conduite par son P-DG, Patrick Buffet, accompagné du prési-dent de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), Claude Villain, et du directeur général de la société, Jean Fabre.

Comilog S.A. a enregistré en 2011 une production de 3,432 millions de tonnes de minerai et aggloméré de manganèse contre 3,201 millions de t. en 2010, soit une hausse de +7,2 % ; un accroissement du volume des ventes de 3,383 millions de t. contre 3,198 millions de t. en 2010, soit +5,8 %. Le chiffre d’affaires CIF 2011 s’établit à 380 milliards de F.CFA contre 458 milliards en 2010, en baisse de -17 % due à une baisse du prix de vente combinée à un affaiblissement de la parité monétaire. Le résultat net s’établit à +130 milliards de F.CFA contre +120 milliards de F.CFA en 2010, grâce à une remontée exceptionnelle des dividendes des filiales.

Au niveau du groupe Comilog, les données consolidées font apparaître un chiffre d’affaires de 877 millions € contre 1 019 millions € en 2010 et un résultat net de 161 millions € contre 393 millions € en 2010.

En vue de porter la capacité de produc-tion de minerai et d’aggloméré à 4 millions de t./an, les investissements ont été portés à 58 milliards de F.CFA contre 38,5 milliards en 2010, pour une optimi-sation des organisations, une plus grande fiabilisation des installations minières,

une capacité de transport améliorée et une meilleure exploitation du Complexe industriel de Moanda (CIM).

Les travaux de génie civil du Complexe métallurgique de Moanda (CMM) ont démarré en 2011.

En 2012, les dépenses d’investissement pour ce projet représentent 47 milliards de F.CFA (coût total 135 milliards de F.CFA, 65 000 t./an de silicomanganèse et 20 000 t./an de manganèse métal, mise en service en 2013). Le projet niobium de Mabounié, près de Lambaréné, enre-gistre l’intensification des structures de recherche (démarrage du 2e pilote en juin 2012) et le démarrage des études logis-tiques pour le transport.

Dans le domaine du transport, « il existe un plan d’investissement de plus de 100 milliards de F.CFA sur les trois prochaines années », a indiqué le directeur général de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) (Comilog 84 %), Henri Jobin.

Ce financement permettra le renouvel-lement intégral de la voie ferré sur 180 km de la zone instable Libreville-Ndjolé.

Le capital de Comilog est détenu par Eramet 63,7 %, l’État gabonais 28,9 %, la société Formang Holding 7 % et divers 0,4 %. La part de l’État gabonais pourra être portée à 35,4 % d’ici à 2015.

Buffet a réitéré sa volonté de respecter l’engagement pris pour l’entrée de l’État gabonais au capital du groupe Eramet, à hauteur de 4 % environ.

GABONprogression des projets d’eramet/comilog

AFRIQUE DE L’EST & AUSTRALE

12 | | N° 2 283 | DU 11/05/2009

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12 | |N° 714|DU 09/01/2009

AFRIQUE DU SUDn Un projet de ligne ferroviaire à grande vitesse Johannesburg-Durban est envisagé avec la Chine ; le train chinois CRH380A, conçu pour une vitesse d’utilisation de 380 km/h, a déjà atteint 416 km/h, et le prototype CSR 500 km/h.Ce projet de 560 km représenterait un investissement de l’ordre de 30 milliards $.

ÉTHIOPIE Des chemins de fer avec la Chine et la TurquieEthiopian Railways Corporation (ERC) et la China Communications Construction Company (CCCC) ont signé début juillet un accord pour la construction d’une ligne de chemin de fer de 1,5 milliard $, afin de desservir plus efficacement le port de Tadjourah sur la mer Rouge, principale porte d’exportation de la potasse de la région d’Afar.Selon le directeur de l’ERC, Getachew Betru, l’entreprise turque Yapi Merkezi envisage également de construire un chemin de fer de 1,7 milliard $ dans le nord-est du pays, en un peu plus de trois ans.L’Éthiopie souhaite construire 5 000 km de voies ferrées d’ici à 2020.

KENYA Permis d’exploration offshore pour TotalTotal a annoncé la signature d’un contrat de partage de production sur le bloc L22, sur lequel il détiendra une participation de 100 % et sera opérateur.Ce permis d’exploration offshore de plus de 10 000 km2 se trouve au large de l’archipel de Lamu, avec des profondeurs d’eau entre 2 000 et 3 500 m.Le programme d’exploration prévoit, dans une première phase, une campagne d’acquisition de sismique 3D.Selon Jacques Marraud des Grottes, directeur Exploration-Production Afrique de Total, « cette opération s’inscrit dans la stratégie d’ancrage de Total en Afrique de l’Est dans des nouveaux bassins aux thématiques d’exploration prometteuses en s’appuyant sur l’expertise du groupe dans l’offshore profond ».Total est présent au Kenya depuis 1955 et intervient dans l’exploration-production depuis 2011 ; le groupe détient 40 % des permis d’exploration L5, L7, L11a, L11b et L12 du bassin de Lamu, opérés par Anadarko, sur lesquels un puits d’exploration doit démarrer en 2012.

ZAMBIErenforcement des infrastructures électriques

La Banque européenne d’investissement (BEI) a signé fin mai à Lusaka un accord de financement de 30 millions $ pour la moder-nisation de la ligne de transport d’électri-cité entre Kafue et Livingstone (341 km). Le projet, qui constitue une initiative prio-ritaire pour la Zambia Electricity Supply Corporation (Zesco), permettra d’améliorer la distribution d’énergie dans la région et de doubler la capacité de transport entre la centrale hydroélectrique de Victoria Falls et Lusaka.

Le projet renforcera le maillon éner-gétique d’importance régionale entre la Zambie et la Namibie et rendra possible le négoce d’électricité grâce à l’interconnexion de Caprivi.

De 120 MW, la capacité totale de trans-port d’électricité sera portée à 360 MW.

L’accès élargi à l’hydroélectricité favo-risera l’utilisation des énergies renouve-

lables. Le projet réduira la dépendance de la Zambie en électricité produite à partir du fioul et du charbon, et devrait être achevé d’ici à la fin de 2014.

La ligne de transport bénéficiera d’une aide non remboursable de 5,55 millions € octroyée par le Fonds fiduciaire UE-Afrique pour les infrastructures.

Le projet, dont le coût total est estimé à 100 millions $, sera cofinancé par la BEI, la Banque mondiale et Zesco.

La Banque africaine de développement (BAD) a pour sa part annoncé mi-juin l’approbation d’un prêt privilégié de 35 millions $ et d’un prêt de réserve de 3 millions $ en faveur de Itezhi-Tezhi Power Corporation (ITPC) ainsi qu’un prêt conces-sionnel de 18 millions $ au gouvernement zambien comme prise de participation à Zesco, pour développer le projet hydro-électrique d’Itezhi-Tezhi.

Le projet sera mis en œuvre par ITPC, une structure ad hoc constituée en société en Zambie détenant des participations notam-ment dans TATA Africa (50 %) et Zambia Electricity Supply Company (50 %). Situé à Itezhi-Tezhi, site du barrage du même nom, sur le fleuve Kafue en Zambie, à envi-ron 230 km en amont de la centrale actuelle de Kafue Gorge, le projet comprend la construction et l’exploitation d’une centrale autonome de 120 MW dans le cadre d’une concession accordée au titre d’un accord de partenariat public-privé.

Selon Chiji Ojukwu, directeur région Afrique australe de la BAD, « la Zambie et la région d’Afrique australe continuent à connaître une forte demande en énergie en raison d’une importante croissance écono-mique et de l’industrie minière. La moitié du déficit en énergie de la région, qui s’élève à 1 195 MW, est attribuable à la Zambie ».