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Magazine international des grands travaux et de la mobilité

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Page 1: ACTUROUTES, La Revue
Page 2: ACTUROUTES, La Revue
Page 3: ACTUROUTES, La Revue

3Magazine N°01, Décembre 2014

L’Editoroute

L’Editorial de Barthélemy KOUAME..........…Page 5

La Grande Avenue

L’Histoire du Pont Henri Konan Bédié et des ouvrages associés….........................................Page 6Abidjan, voici ton pont ! ..............................…Page 7Le pont en chiffres ….......................................Page 7100 mille véhicules attendus. L’objectif : alléger letrafic dans toute la ville….............................Page 8

Les Brèves

SOCOPRIM, entreprise fondée pour le pont HKB ….....................................................................Page 11François Hollande visite le pont HKB ......…Page 11Pont HKB : le planning des travaux .........…Page 11

La Jonction

7 septembre 2011 : le jour où Ouattara a baptisé lepont « Pont Henri Konan Bédié » ….Pages 12 et 13

Henri Konan Bédié : « Suis-je un bâtisseur ? C’est àla postérité de le dire… » ...........................…Page 14« Les brouilles entre nous ont été levées. Nous noussommes réconciliés » ….................................Page 15Henri Konan Bédié : 2e Président de la République,de l’histoire de la Côte d’Ivoire. La bio complète .....................................................................…Page 16

Place Entreprises

Bouygues trace sa route en Côte d’Ivoire ...Page 17Emploi : L’autre pari du pont HKB …..........Page 19Le BNTED certifie le pont HKB : « le travail est dequalité » .....................................................…Page 20

One Way, Tribunes et Opinions

Cap sur la diplomatie économique. La tribune deCharles Koffi DIBY, Ministre d’Etat, Ministre des affaires étrangères ….........................Pages 21 & 22

Evasion

A’Salfo : « Nous, artistes, nous sentons que beaucoup de choses ont changé » ....Pages 24 & 25Air Côte d’Ivoire : Atterrissage à Bouaké, Korhogoet San-Pédro depuis novembre ….............Page 26Ebola : Le trafic aérien donne-t-il des ailes à la maladie ? ...................................................…Page 27Ebola : comment se protéger ...................…Page 28Les blagues du mois ..................................…Page 29

Déblayage

Abidjan, la perle des ...ponts ! ..................…Page 30

Le Panneau

Les événements à venir. L’Agenda Routes ..Page 31

ACTUROUTES, La RevueLe Magaz ine in te rna t iona l des g rands t ravaux e t de la mob i l i té . Mensuel .est éd i té par REELCOMAdminist ra t ion-Rédact ion-Serv ice commercia l : Abid jan-Cocody (Côte d ’ I vo i re ) . 01 BP 3378 Ab id jan 01 . Té l : 22502115 / 07982457Directeur Généra l : Bar thé lemy KOUAMERédacteur en chef : Céles t in KOUADIOSi te web : www.ac tu rou tes . in fo / e-mai l : i n fo@acturou tes . in fo

Le SommaireACTUROUTES, La Revue

N°01.Décembre 2014Le Magazine international des grands travaux et de la mobi l i té

Page 4: ACTUROUTES, La Revue
Page 5: ACTUROUTES, La Revue

5Le pont pour tous, des services pour chacun…

Pont ! Pooonnnt !Klaxonnez, applaudis-sez…Allez dire à tousque le 3e pont d’Abid-

jan est né. Le rêve de relier lesquartiers Riviera et Marcory parun pont sur la lagune est devenuune réalité. Au moins 19 ansqu’on attendait. Il y a un peu plusde 3 ans, l’espoir a été ravivé.Pour de bon. Le résultat est là.Palpable. Praticable.Ce pont, on l’appellera « PontHenri Konan Bédié ». Du nomde l’ancien Président de la Répu-blique qui l’avait inscrit commepriorité, à travers les « 12 chan-tiers de l’Eléphant d’Afrique ».Entre 1995 et 1999. AlassaneOuattara, l’actuel Chef de l’Etat,le lui a reconnu. Et M. Bédién’entend pas bouder cet hom-mage, cet « honneur » qui lui estfait. Dans l’entretien exclusif qu’ilnous accorde, il reconnait à sontour le « mérite » de M. Ouattara.« Je remercie le Président Alas-sane Ouattara et je sais aussi quetoute la Côte d’Ivoire le remercieégalement. Il réalise le pont avec d’autresaménagements qui donnent unefière allure au projet et à la villed’Abidjan », affirme-t-il à ACTUROUTES.

Parti de Riviera pour atteindreMarcory par le très modestequartier d’Anoumabo, ce pontpeut être le symbole du dévelop-pement qui arrive « enfin » chezles plus démunis. Comme pour

dire qu’il y a un réel espoir pourtous. C’est ce que souhaite no-tamment l’artiste Traoré Salif ditA’Salfo, du groupe Magic Sys-tem, un enfant d’Anoumabo. Les symboles sont multiples avecl’avènement du pont Riviera-Marcory ou Pont Henri KonanBédié. Les enjeux aussi. Chacunveut pouvoir relever les défis quise présentent à lui. C’est en toutcas une opportunité pour l’éco-diplomatie, affirme Charles KoffiDiby . Ministre de l’Economie etdes finances au lancement destravaux en 2011, son action a étédéterminante. Aujourd’hui, mi-nistre des affaires étrangères, ilpeut dire au monde entier : «venez, le pays de la mobilité vousouvre ses bras » !Travail, mobilité, sécurité, santé,tourisme…affaires. C’est autantde services que chacun des Ivoi-riens en général et des Abidjanaisen particulier attend de l’ouver-ture de cet ouvrage. Grâce auprojet, pas moins de 1000 per-sonnes ont trouvé un travail (in-directement ou directement),pendant ces 3 dernières années.Au sortir du chantier, beaucoupont pu bénéficier d’un appui à laréinsertion. Pour continuer unecarrière professionnelle. Ingé-nieurs, agents de maîtrise et ou-vriers auront ainsi pu bénéficierd’un vrai pont qui permet de pas-ser du chômage à la vie active. « L’indépendance économiquene se définit pas à longueur dejournée, mais se construit pardes actes concrets, jour aprèsjour. Ce que veut l’Ivoirien, c’estle partage de la richesse et non dela misère, et pour ce faire, il doit

avant tout contribuer à créercette richesse… ». Houphouët-Boigny qui a eu cette pensée alui-même vu s’implanter lesdeux premiers ponts d’Abidjan :les pont Houphouët-Boigny etCharles De Gaulle. Que tous les bienfaits promis parla réalisation du 3e pont vien-nent ! Tel est le vœu des Ivoi-riens. Afin que tous puissentpasser de la misère à la richesse.Cela passera certainement par laréconciliation définitive entre «tous les fils du pays ». Qu’ilssoient partisans du pouvoir oumilitants de l’opposition. Le 3epont d’Abidjan est pour tous, etchacun doit pouvoir y gagnerquelque chose. Travailler et se réconcilier ou seréconcilier et travailler, puis par-tager la richesse…Tout cela, «oui, nous le pouvons » !

L’Editorial de Barthélemy KOUAME

[email protected]

L’Editoroute

«Ce que veut l’Ivoirien,c’est le partage de larichesse et non dela misère»

ACTUROUTES, La Revue

N°01.Décembre 2014Le Magazine international des grands travaux et de la mobi l i té

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La genèse

L'idée du projet de pont Riviera-Marcory tient ses origines dans le

plan d'urbanisme BADANI de1952 (à l'origine de la transformationd'Abidjan en ville industrielle et commer-ciale), puis dans le plan SETAP de 1960(acronyme issu de la Société pour l’étudetechnique d’aménagements planifiés, àl'origine de ce plan) qui rectifiait certainesdes imperfections du précédent. Cesdeux plans d'urbanismes ont définis lesprincipaux boulevards d'aujourd'hui avecune attention particulière à l'île de Petit-Bassam, le Plateau, mais aussi et surtoutCocody. La planification de l'époque met-tait un accent particulier sur les routes,l'habitat et les équipements sociaux-cul-turels, mais se basait sur le principe deconcentration des activités et des popu-lations sur une surface peu étendue. Denombreux problèmes suites aux failles deces plans ont poussé l’État de Côted'Ivoire à se pencher sur les nouveauxproblèmes et enjeux urbanistiquesd'Abidjan. Il fût ainsi décidé de remettreen cause les dogmes et projets restantsdes plans BADANI et SETAP, mettant ensommeil plusieurs projets dont celui d'unpont reliant à l'époque Cocody-Danga àl'actuelle commune de Marcory.Il aura fallu une forte croissance et exten-sion de l'agglomération d'Abidjan, et lamise en œuvre de plusieurs plans d'ur-banismes au cours des années 1970 et1980, pour que ce projet de pont soit ànouveau à l'étude. La conception de l'ou-vrage est finalement achevée début 1996,dans le cadre du programme des « DouzeTravaux de l’Éléphant d’Afrique ». Unappel d'offre international est lancé enjuillet 1996, menant à la signature ducontrat de concession le 14 novembre1997. La première pierre du pont, alorsnommé Riviera-Marcory est posée le 18janvier 1999 lors d'une cérémonie solen-nelle à l'Institut national de la jeunesse etdes sports, en présence d'un importantparterre de personnalités politiquesparmi lesquelles :•Daniel Kablan Duncan, premier minis-tre ;•Tidjane Thiam, ministre du Plan et duDéveloppement ;•Laurent Dona Fologo, ministre de la

solidarité ;•Émile Constant Bombet, ministre del'intérieur ;•Mathieu Ekra ;•Léopoldine Coffie Tiézan.Le chantier est brutalement mis en som-meil suite au coup d'État de décembre1999 : les bailleurs de fonds du projet per-dent confiance et se désengagent. Cettesituation perdurera pendant toute la pé-

riode de crise politico-militaire. Il faudraattendre l'année 2008 pour voir réappa-raitre une volonté politique de relancer lechantier, sous l'impulsion de Patrick Achien tant que ministre des infrastructureséconomiques.

La ConstructionCe ne sera que courant 2011, avec la nor-malisation de la situation politique, quede nouveaux contrats sont signés, per-mettant la relance du chantier marquéepar une nouvelle cérémonie officielle le 7septembre 2011, à laquelle assistent leprésident Alassane Ouattara et l'ancienprésident Henri Konan Bédié, dont lenom est désormais donné au pont, quisera le plus long de Côte d'Ivoire. Saconstruction s'accompagne de celle d'unnouvel échangeur à trois niveaux sur leboulevard Valéry Giscard d'Estaing.L'ensemble de la construction est assuréepar le groupe Bouygues et représente uncoût total estimé à près de 152 milliardsde francs CFA (232 millions d’Euros)

Le projet entier est constitué detrois parties•la partie Nord côté Riviera, longue de 2,7km en 2x2 voies partant du boulevard

Mitterrand au niveau de l’École de Policejusqu'en bordure de la lagune Ébrié, aux-quelles s'ajoutent une digue de 400 m ;•le pont Henri-Konan-Bédié, long de 1,5km en 2x3 voies, d'une largeur de 28 mdont 3 m de trottoir, et dont les fonda-tions vont de 30 m à 80 m de profon-deur, relie la digue de la Riviera à la rivede Marcory ;•la partie Sud côté Marcory, longue de 2

km en 2x3 voies, relie le bord lagunaireau boulevard Giscard d'Estaing, se rac-cordant à l'échangeur éponyme. Desvoies latérales sont destinées aux rive-rains de cette zone très habitée.La construction du pont Henri-Konan-Bédié est un projet qui a fait appel à 1400ouvriers en quasi-totalité ivoiriens. Lechantier impliqua une collaborationentre des ingénieurs français et ivoiriens,issus de l'Institut polytechnique Hou-phouët-Boigny. Les pieux et les caissonsdes ponts sont construits sur place tandis

que le béton utilisé, le CM3 provenantd'Espagne, est modifié chimiquementpour convenir aux conditions locales vial'ajout d’adjuvants. De la bentonite estutilisée pour effectuer le coffrage despieux.

Source : Wikipédia

L’Histoire du Pont Henri Konan Bédié et desouvrages associés

La Grande AvenueACTUROUTES, La Revue

N°01.Décembre 2014

Le Premier Ministre Duncan visitant le chantier après le lancement des travaux. En 1996,c’est lui qui avait posé la première pierre. Photo DR

Le Magazine international des grands travaux et de la mobi l i té

le projet a mobilisé de nombreux minitres.Photo SOCOPRIM

Page 7: ACTUROUTES, La Revue

7

De 1996, date de lance-ment de l’appel d’of-fres international pour

la construction du pont à 2011,année du lancement officieldes travaux, 15 années se sontécoulées. 15 années pendantlesquels le parc automobile àAbidjan a continué de croitre,les moyens de transport ter-restres se sont élargis et diver-sifiés, sans que l’usager n’ytrouve forcément son compte.

Les principaux pôles de re-groupement des entreprises etde l’administration sont restésles mêmes alors que les zonesrésidentielles s’étendent à lapériphérie d’Abidjan: Abobo,Bingerville, Songon…

Il en résulte le phénomène deconvergence et de congestionsur les voies de circulation endirection du Plateau (centreadministratif), de Treichville(commune qui abrite le Portd’Abidjan) et de Marcory(zone d’activités commercialeset industrielles). A cet exer-cice, les populations de l’Estd’Abidjan, Bingerville et Port-

Bouët(où se trouve l’aéroport)étaient les plus mal logées.

Aujourd’hui, le pont HenriKonan Bédié s’élève en pleineétendue lagunaire comme lechainon dont l’absence avaitcontribué à engluer le traficroutier dans la capitale écono-mique ivoirienne. N’est-ce paspour beaucoup l’occasion derattraper tout le temps perdudans des détours par Treich-ville et le Plateau?

Avec un ensemble de 6,7 kmde liaison trans-lagunaire quis’ajoute au réseau routier, lepont est en effet le troisièmejoint qui va servir de canal derapprochement entre la zonesud d’Abidjan (Treichville,Marcory, Koumassi, Port-Bouêt) et sa zone nord (Pla-teau, Adjamé, Cocody,Yopougon).

Une artère de 2X2 s’étire dés-ormais sur 2,7km entre le bou-levard Mitterrand et la montéedu pont HKB, à la RivieraGolf. A Marcory, un boulevardde 2X3 voies sert de jonction

Abidjan, voici ton 3e pont!

Les travailleurs, heureux de présenter leur oeuvre. Photo DR

La Grande Avenue

1,5 km de longueur •2 chaussées de 2X3 voies cha-•cune3e ouvrage de franchissement•sur la lagune Ebrié, à Abidjan 3 mètres de largeur des trottoirs•6,7 km de voies routières•construites15 ans d’intervalle entre l’appel•d’offres et le lancement officiel destravaux21 cabines de péage•27 mois de travaux•28 mètres de largeur du pont•30 travées•30 ansde durée de concession au•groupe Bouygues90 mètres de profondeurs dans•la lagune700 travailleurs permanents•sur le chantier7200 tonnes d’aciers pour•l’ensemble de l’ouvrage65 000 mètres cubesde béton•pour l’ensemble de l’ouvrage100 000 véhicules par jour,•en estimation de trafic150 milliards et plus de francs•CFA investis

Le Pont en chiffres

ACTUROUTES, La Revue

N°01.Décembre 2014Le Magazine international des grands travaux et de la mobi l i té

Page 8: ACTUROUTES, La Revue

8La Grande Avenue

100 mille véhicules attendus. L’objectif: alléger le trafic danstoute la villeentre la baie lagunaire d’Anou-mabo et le centre de la com-mune au niveau del’échangeur du VGE.De façon schématisée, le pontest une connexion directeentre les boulevards Mitter-rand (Cocody) et Giscard d’Es-taing (qui traverse Treichville,Marcory et Koumassi).Les usagers de la route peu-vent désormais se partager lestrois ouvrages de franchisse-ment sur la lagune Ebrié, selonleur situation géographique.Ceux de Yopougon ont à leurdisposition le pont Hou-phouët-Boigny pour se rendreà Treichville en empruntant leboulevard de la Paix. Ceux duPlateau et d’Adjamé ont lechoix entre les ponts Hou-phouët-Boigny et De Gaullepour se rendre dans la zonesud. Quant aux usagers enprovenance de Cocody et Bin-gerville, ils ont la possibilité derallier le pont HKB pour en-suite se rendre à Marcory,Treichville ou Koumassi. Lescouloirs sont donc bien repar-tis et l’automobiliste, d’où qu’ilvienne, dispose de deux pontscomme voies de contourne-ment en cas d’obstacle majeursur l’un des ouvrages sur la la-gune Ebrié.

La bouffée d’oxygène tantsouhaitée pour le traficEn matière d’obstacles, les pluscraints sont les bouchons kilomé-triques habituels que les usagersde la route affrontent sur le bou-levard De Gaulle entre Cocody etla montée du pont du même nom,au Plateau. L’un des atouts ma-jeurs du pont HKB est d’absorberune bonne partie du trafic desorte à réduire au maximum les

congestions. Les concepteurs luiprêtent un flux journalier de 100000 véhicules.Le pont De Gaulle devrait perdreune bonne partie de son intensitéde trafic si on considère que desautomobilistes ont plus à gagneren empruntant la voie directeentre Riviera et Marcory. L’occasion est ainsi toute trouvéepour inciter les usagers entre leplateau et Treichville à préférer lepont De Gaulle et permettre aupont Houphouët-Boigny, enmanque d’entretien, de respirerun peu. Il est prévu des travaux deréhabilitation sur cet ouvragevieux de plus de 50 ans. Mais sansune voie de secours comme le 3epont, l’exécution de travaux auraitengendré des perturbations ingé-rables dans la circulation.

Le boulevard Mitterrand, à Co-cody, verra lui aussi son flux devéhicules allégé, surtout sur lasection comprise entre l’échan-geur de la riviera 2 et la sortie deCocody en direction d’Adjamé etdu Plateau.

L’échangeur du boulevardVGE, un distributeur de tra-ficDepuis le prolongement du pont,

la voie qui traverse le quartierAnoumabo, à Macory, a l’allure dedeux troncs juxtaposés corres-pondant à chacun des niveaux del’échangeur sur le boulevard Gis-card d’Estaing, à l'extrémité suddu pont. Par ses démembre-ments, l’échangeur permet àl’usager en provenance de Cocodyde poursuivre sa route en lignedroite sur la rue Pierre et MarieCurie à Marcory. Dans le cascontraire, il a le choix entre deuxpossibilités en transitant par leboulevard Giscard d’Estaing : bi-furquer à droite en direction deTreichville, ou par la gauche c’est-à-dire en direction de Port-Bouet.

Il est également offert aux véhi-cules en circulation sur le boule-vard d’arpenter le pont en

direction de la Riviera. Dans cha-cun des deux sens de la circula-tion, une amorce de la passerellese dresse à droite de la chaussée.Au vu de ce tableau, de nouvellesliaisons de transport en communne tarderaient pas éclore. A vitecanaliser si on ne veut pas tomberdans les mêmes travers d’un traficétouffant.

Célestin [email protected]

Le boulevard De Gaulle, est l’un des plus embouteillé de la ville. Photo N’Guessan N’Guessan

ACTUROUTES, La Revue

N°01.Décembre 2014Le Magazine international des grands travaux et de la mobi l i té

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Page 10: ACTUROUTES, La Revue

10L e c h a n t i e r e n i m a g e s

La Grande avenueACTUROUTES, La Revue

N°01.Décembre 2014Le Magazine international des grands travaux et de la mobi l i té

L’ensemble du projet en 3D. Source SOCOPRIM

L’échangeur du VGE, une nouvelle voie entre le boulevard du Cameroun et le marché de Marcory le tablier du pont HKB.Nouvelle configuration au marché de Marcory, des échangeurs et le prolongement de la voie express Adjamé-Riviera

Toute l’actualité des routes et des transports avec ACTUROUTES.

www.acturoutes.info

Page 11: ACTUROUTES, La Revue

11Les BrèvesACTUROUTES, La Revue

N°01.Décembre 2014

SOCOPRIM est une société ivoirienne fondéesur un sujet unique: le 3ème pont d’AbidjanPar convention de concession, le Gouverne-ment ivoirien a confié à SOCOPRIM:• la conception• le financement• la construction• l’exploitation• l’entretien du PontPour ceci, elle a passé des contrats avec legouvernement, les banques, le constructeur,et a embauché, et continuera a embaucher dupersonnel d’entretien et d’exploitation.

Le président français, François Hollande, envisite officielle de 48 heures en Côte d'Ivoire,a effectué une balade sur la lagune Ebrié le 17juillet 2014. Il a visité des réalisations du surce plan d'eau de la ville d'Abidjan.La tournée a débuté à Cocody-Blockauss etelle s'est achevée dans la commune du Pla-teau, après 1h20. Le Président Hollande a puvisiter la baie lagunaire de Cocody et surtoutle 3e pont reliant la commune de Marcory àcelle de Cocody. Il a fait sa tournée avec le na-vire « L'Emergence », récemment récep-tionné par les autorités militaires ivoiriennes.La construction du 3e a été attribué à la so-ciété Bouygues, ainsi que celle du patrouil-

leur "L'Emergence".

Mars 2012 Début de terrassements de lasection courante (Zone Nord)Avril 2012Remblai hydraulique de la DigueSeptembre 2012 Premier Terrassement enzone nordJuin 2013 Réalisation du 1er PieuNovembre 2013 Pose du 1er caissonDécembre 2013 Livraison de l’ouvragecourant OA1Mai 2014 Livraison de l’ouvrage courantOA3Juillet 2014 Livraison de l’ouvrage courant

OA6 bisDécembre 2014 Fin des travauxDécembre 2014 Livraison de l’ouvrage

SOCOPRIM, entreprise fondéepour le pont HKB

Pont HKB : le planning destravaux

François Hollande visite le pontHKB

Le Président Français, livrant ses impressions à la presse, après sa visite. Photo DR

Le Magazine international des grands travaux et de la mobi l i té

Le ministre Patrick Achi sur le chantier. On lui doit aussi ce gigan-tesque projet qui a abouti. «C’est l’ouvrier infatiguable qui a fait letour du monde pour que soient le pont et son échangeur sur le VGE».Photo SOCOPRIM

Page 12: ACTUROUTES, La Revue

127 septembre 2011: le jour où Ouattara a baptiséle pont « Pont Henri Konan Bédié »« Félicitations » à GuillaumeSoro, Patrick Achi, CharlesDiby Koffi, Amadou Gon…

Je voudrais tout d’abord vousdire ma joie d’avoir à assister àla cérémonie du lancement

des travaux de construction du troi-sième pont. Oui, ce troisième pontque nous attendions depuis 15 anssera enfin une réalité. Je voudrais fé-liciter le gouvernement et tout par-ticulièrement le Premier ministreSoro Guillaume, le ministre des In-frastructures économiques, PatrickAchi et le ministre de l’Economie etdes Finances, Charles Diby Koffi quin’ont ménagé aucun effort pour quece projet aboutisse.

J’associe à ces félicitations le Secré-taire général de la Présidence Ama-dou Gon Coulibaly. Je saluel’implication du BNETD ainsi quetoutes les structures techniques na-tionales qui ont travaillé sur cet im-portant volet d’infrastructureurbaine. Je voudrais remercier lesbailleurs de fonds pour le regain deconfiance qu’ils ont manifesté en

participant au financement de ceprojet. Je me félicite enfin de laconfiance que nous témoigne leconcessionnaire de la société SO-COPRIM, société de constructiondu pont Riviera-Marcory, voulantnous aider en nous accompagnant

sur ce projet.

« Une étape importante dansla vie de la nation »Honorables invités, Mesdames etMessieurs, le démarrage des tra-vaux de construction du troisièmepont d’Abidjan marque une étapeimportante dans la vie de notre na-tion, il symbolise la confiance re-trouvée dans notre pays. C’est unsignal fort de relance de notre éco-nomie qui est un vecteur d’accéléra-tion de la croissance. C’est uneillustration parfaite d’un partenariatpublic-privé qui permettra de créerdes emplois. Ce sont en effet, pasmoins d’un millier d’emplois au totalqui seront générés jusqu’à l’achève-ment du projet. Autre vecteur économique, laconstruction de ce pont permettrade régler les embouteillages, d’allé-

ger le trafic sur les deux ponts exis-tant et d’améliorer le quotidien desIvoiriens. Enfin, il s’agit d’un ou-vrage moderne respectueux de l’en-vironnement, pourvu d’unéchangeur de grand niveau, le seuld’Afrique de l’Ouest qui, j’en suis

convaincu, fera la fierté de tous lesIvoiriens.

Honorables invités, Mesdames etMessieurs, l’amélioration du cadrede vie de nos populations est une demes priorités. C’est pourquoi, j’ai de-mandé au gouvernement de procé-der rapidement aux démarrages desgrands projets d’investissement envue d’améliorer le cadre de vie denos concitoyens. La construction dutroisième pont marque le point dedépart d’une série de grands projetstel que prévu dans notre pro-gramme de gouvernement. C’estdans ce cadre que l’autoroute Abid-jan-Grand Bassam, le pont de laMarahoué, le pont de Jacqueville,les travaux de voiries à Abidjan et àl’intérieur du pays et bien d’autreschantiers encore devraient voir le jourdans les prochaines semaines.

La JonctionACTUROUTES, La Revue

N°01.Décembre 2014Le Magazine international des grands travaux et de la mobi l i té

Page 13: ACTUROUTES, La Revue

13Au-delà de ces grands chantiers d’in-frastructures, les autres secteurs quesont la santé, l’éducation, l’eau, l’électri-cité ne seront pas en reste. Dansquelques semaines comme je l’ai déjàannoncé, toute la Côte d’Ivoire sera enchantier. Honorables invités, Mes-dames et Messieurs, comme vous lesavez, le projet du troisième pontd’Abidjan a été initié par mon ainé, leprésident Henri Konan Bédié. Les cir-constances de l’histoire ne lui ont paspermis d’arriver au terme de son projet.Monsieur le président Bédié, cher aîné,j’ai le grand plaisir de vous annoncerque le troisième pont Riviera-Marcory,s’appellera pont Henri Konan Bédié.

«Henri Konan Bédié, un sensélevé du devoir, un profondamour du pays et une actionpour la Côte d’Ivoire »Cher aîné, nous voulons par cet actevous rendre l’hommage de la nationtoute entière pour votre sens élevé dudevoir, votre profond amour de notrepays et votre action pour la Côted’Ivoire. Après le pont Général deGaulle, le pont Félix Houphouët-Boi-gny, le troisième pont porte le nomd’un homme d’Etat, un grand vision-naire. Honorables invités, Mesdameset Messieurs, je terminerai en disantque mon ambition est de mettre à ladisposition de tous nos compatriotes,des services publics de qualité. Je veuxprocurer des emplois à tous les jeuneset leurs permettre à tous de jouir de re-venus suffisamment stables et rému-nérateurs. Je vous promets que je neménagerai aucun effort pour y parve-nir. Le pont Henri Konan Bédié en estla toute première illustration. Vive laCôte d’Ivoire.

Discours d’Alassane Ouattara, Président de la République, au lancement des travaux.Les titres sont de ACTUROUTESSource : Le Patriote

ACTUROUTES, La Revue

N°01.Décembre 2014

La Jonction

Le Magazine international des grands travaux et de la mobi l i té

Le site, au matin du 07 septembre 2011. Un terrain vague... et un“plan” signé Alassane Ouattara.

Premiers coups de pioche pour lancer les travaux. Le Président donnele coup d’envoi. Comme pour exprimer sa détermination.

«Voilà, c’est fait!», semblent dire Alassane Ouattara à Henri KonanBédié. «L’histoire gardera de vous l’image d’un grand bâtisseur», semble répondre Henri Konan Bédié, radieux, à Alassane Ouattara.Photos SOCOPRIM

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Page 14: ACTUROUTES, La Revue

14Henri Konan Bédié : «Suis-je un bâtisseur?C’est à la postérité de le dire...»

Monsieur le Président,Vous avez imaginé ce pont àtravers les 12 travaux de « l’Elé-phant d’Afrique ». 19 ans après,il est une réalité et il porte votrenom, alors que vous n’avez paspu conduire ces travaux vous-même. Qu’est-ce que cela vousfait ?

Je ressens, vous l’imaginez bien, unegrande joie, de voir que ce projet pharequi a fait partie des « Douze chantiersde l’Eléphant d’Afrique », est devenueaujourd’hui, une réalité. Un pont estpar définition, une infrastructure im-portante, qui relie deux quartiers, deuxvilles ou même, deux pays. Il constitueun lien, ai-je dit, qui renforce leséchanges économiques, politiques,culturels et sociaux entre populations.Il a pour effet de raccourcir les dis-tances et fait gagner du temps.Vous vous rappelez sans doute que lestravaux avaient déjà commencé,lorsque pour les raisons que voussavez, ils ont été arrêtés. Les pouvoirsqui se sont succédés à la tête de l’Etatn’ont pas considéré ce pont commeune priorité et il a fallu que le Président

Alassane Ouattara le sorte des tiroirspour le réaliser.Je remercie le Président AlassaneOuattara et je sais aussi que toute laCôte d’Ivoire le remercie également. Ilréalise le pont avec d’autres aménage-ments qui donnent une fière allure auprojet et à la ville d’Abidjan.Le Président Ouattara m’a fait l’agréa-ble surprise, à l’occasion de la cérémo-nie de démarrage des travaux, dem’annoncer qu’il lui donnait monnom. Ce fut et c’est toujours un hon-neur particulier que je ressens et jetiens, une fois de plus à l’en remercier.

Ce pont vous immorta-lise, aux côtés des PrésidentsHouphouët-Boigny et Charlesde Gaulle dont les deux pre-miers ouvrages du même typeportent les noms. Voyez-vouscela comme la consécrationd’un bâtisseur ?

Shakespeare, célèbre dramaturge an-glais, a dit dans une de ses pièces quele monde est une vaste scène où cha-cun vient jouer sa partition. Suis-je un bâtisseur ? Je n’en sais rien.

Toujours est-il que dans les fonctionsque j’ai eu à occuper, notamment cellede Président de la République de Côted’Ivoire, j’ai cherché à apporter aupays, ce que je pouvais, ce que je pen-sais utile pour lui. C’est ainsi qu’ont étéfaites plusieurs réalisations auxquellesj’ai pris une part importante. En ini-tiant les « Chantiers de l’éléphantd’Afrique », je souhaitais faire en sorte,après avoir vu les dragons d’Asie,comme Singapour, la Malaisie etd’autres pays de cette zone, que j’ai puvisiter, que la Côte d’Ivoire devienne,pourquoi pas, un éléphant d’Afrique àl’image des dragons d’Asie.Je suis heureux de noter que le Prési-dent de la République est en train deréaliser ces projets, dont bien entendu,le troisième pont, devenu aujourd’hui,Pont Henri Konan Bédié.Cela est-il une consécration pour moi,de voir ce pont porter mon nom? C’està la postérité et à vous autres journa-listes de le dire. De nombreux bâti-ments, institutions, stades et places, àtravers le pays, portent déjà mon nom.Mais je dois dire que le cas du pontHenri Konan Bédié me réjouit toutparticulièrement.

La JonctionACTUROUTES, La Revue

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Les Ivoiriens et l’opinion internationale ontconnu la grande rivalité qu’il y avait entre vouset le Président Alassane Ouattara. En 2010,vous n’avez pas hésité à appeler à voter pourlui. Vous faites d’ailleurs le même appel pour2015. De son côté, c’est lui qui donne votre nomà ce prestigieux pont. Doit-on en dire que la ré-conciliation est définitivement scellée entre cesdeux « fils d’Houphouët-Boigny » ?

Depuis plus de dix ans, les brouilles que nous avons puavoir ont été levées et nous nous sommes réconciliés.Peut-être que cela ne semble pas être du goût de tous !Mais il nous faut dire à tous et à chacun que nous sommes,mon jeune frère et moi, animés du même idéal, celui detravailler pour le peuple de Cote d’Ivoire, que le PrésidentFélix Houphouët -Boigny nous a laissé.

Monsieur le Président, certains vous dé-crivaient comme rancunier, mais pour beau-coup aujourd’hui, Henri Konan Bédié estl’homme qui a su pardonner la « grande dou-leur » de sa vie, c’est-à-dire le coup d’Etat de1999 et son lot d’humiliations. Quel messageadressez-vous aux Ivoiriens de tous bords poli-tiques (RHDP et Opposition) pour une paix du-rable ?

J’ai toujours dit que le temps est la mesure de toute chose.Il est heureux que beaucoup d’Ivoiriens découvrent au-jourd’hui, la réalité. Notre chef à tous, le père fondateurHouphouët- Boigny, disait que la plus grande école étaitcelle qui ne délivrait pas de diplômes, l’école de la vie. Elleenseigne comment vivre.Oui, j’ai souffert du coup d’Etat de 1999 qui ne se justifiaitpas. J’ai souffert de beaucoup d’humiliations, mais j’ai tou-jours fait confiance à mon créateur. Grâce à lui, j’ai pu sur-monter tout ce qui m’a été fait, y compris par despersonnes qui m’étaient très proches.Pour l’amour de notre pays, nous devons apprendre à ou-blier les offenses, à nous pardonner, à nous réconcilier.Rien de solide ne peut se bâtir dans le désordre, dans laguerre. Nous devons rapidement fermer la parenthèse dedix à douze ans que nous avons vécus et désormais nousregarder comme des frères, avec des opinions différentesmais surtout nous tenir la main et regarder dans la mêmedirection.Notre nation a besoin de paix, une paix durable, celle descœurs et des esprits qui engage toutes les filles et tous lesfils de ce beau pays.

Interview réalisée par Barthélemy KOUAME

[email protected]

La Jonction

Les Présidents Bédié et Ouattara, lors de la visite d’Etat dans l’Iffou, en septembre 2014. Photo Présidence de la République.

«Les brouilles entre nous ont été lévées. Nousnous sommes reconciliés»

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16La Jonction

Henri Konan Bédié: 2e Président de la République,de l’histoire de la Côte d’Ivoire. La bio complète

Né Aimé Henri Konan Bédié, le 05mai 1934 à Dadiékro (Daoukro), ilfait des études à l'École normale deDabou, puis à l'université de Poi-

tiers (France). Il est ensuite nommé ambassa-deur aux États-Unis (1961-1966), ministre desFinances (1966-1977), et enfin président del'Assemblée nationale (1980-1993). Ce postelui vaut d'assurer l'intérim à la Présidence dela République jusqu'en 1995 à la mort de FélixHouphouët-Boigny.

En 1995, il est élu avec 96,44 % des suffrages.Son mandat est marqué par une crise socialemajeure, consécutive notamment aux pro-blèmes économiques que connait le pays de-puis le début des années 1980. Afin de relancerla croissance économique du pays, HenriKonan Bédié souhaite mettre en œuvre devastes chantiers d'infrastructures, parmi eux leprojet de pont Riviera-Marcory.

Le détail des autres fonctions occupées

Président de l'Assemblée nationale•22 décembre 1980 – 7 décembre 1993(12 ans, 11 mois et 15 jours)

PrédécesseurPhilippe Yacé

SuccesseurCharles Bauza Donwahi

Ministre de l'Économie et des Fi-•nances

23 septembre 1968 – 27 juillet 1977 (8 ans, 10 mois et 4 jours)

GouvernementHouphouët-Boigny VHouphouët-Boigny VIHouphouët-Boigny VIIHouphouët-Boigny VIIIHouphouët-Boigny IX

PrédécesseurLui-même en tant que délégué aux Affaireséconomiques et financières

SuccesseurAbdoulaye Koné

Délégué aux Affaires économiques et financières21 janvier 1966 – 23 septembre 1968 (2 ans, 8 mois et 2 jours)

GouvernementHouphouët-Boigny IV

PrédécesseurRaphaël Saller en tant que ministre des Finances, des Affaires économiques et du Plan

Successeurlui-même en tant que ministre de l’Économieet des Finances

Source : Wikipédia

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A la cérémonie de remise du prix Houphouët-Boigny, dont il est leparrain. Photo DR

Aimé Henri Konan Bédié.

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Bouygues Travaux Publics asigné les accords de finance-ment pour la conception, laconstruction, l'exploitation et lamaintenance pendant 30 ansd'un axe routier de 6,4 km enCôte d'Ivoire. Ce projet, dontles travaux représentent unmontant total de 232 millionsd'euros, est une des toutes pre-mières concessions d'Afriquede l'Ouest de Bouygues.L'axe concerné comprend no-tamment le troisième pontd'Abidjan (pont Henri KonanBedié), d'une longueur de 1,5km, et l'échangeur Valéry Gis-card d'Estaing. A terme, 100000 véhicules pourront em-prunter chaque jour ce nouvelaxe routier, explique Bouygues(...). Son mode de financementutilise les techniques les plusrécentes et sophistiquées enmatière de financement de pro-jet, indique le groupe de BTP.Ce nouveau projet intervientaprès la livraison du plus hautpont à haubans du monde à Ba-luarte (Mexique) et la signatured'un contrat pour la réalisationd'une section de 9,4 km du pontentre Hong Kong et Macao d'unmontant de 1,25 milliard d'eu-ros. Le consortium emmené parle groupe Bouygues avaitconclu un contrat de partena-riat public privé d'un montantde 1,5 milliard d'euros avec Ré-seau Ferré de France, pour laconstruction d'une ligne àgrande vitesse de contourne-ment des villes de Nîmes etMontpellier.

Confiant dans l'avenirLe conglomérat Bouygues seporte donc comme un charme...et ce, malgré l'arrivée fracas-sante de Free dans le paysagede la téléphonie mobile.

Bouygues a rehaussé son objec-tif de chiffre d'affaires 2012après un bon premier trimes-tre. Le groupe s'est permis derelever ses ambitions à lahausse alors que dans son mé-tier historique, BouyguesConstruction a enregistré uneprogression de 10 % (+ 3 % àpérimètre et taux de changeconstants) de son activité avecune croissance de plus de 20 %à l'international. A noter égale-ment que le carnet de com-mandes atteignait à la fin dumois de mars le niveau recordde 27 milliards d'euros (+ 13 %sur une période de 12 mois),tandis que les prises de com-mandes de 3,7 milliards ontbondi de 31%. De bon augurepour la suite... Alors, malgré uncontexte économique dégradé,le conglomérat est confiantdans l'avenir et envisage ainsiun chiffre d'affaires en haussede 4% à 32.7 milliards d'eurosalors qu'il anticipait un repli de1% auparavant.

Valeur de rendementSur le terrain boursier.Bouygues est une valeur cy-

clique par excellence, en pre-mière ligne des baisses quandl'indice vedette parisien est endifficulté. Ainsi, la valorisationdu groupe est déconnecté deson modèle économique, qu'onpourrait qualifier d'équilibréavec une bonne répartition desrisques avec d'une part un pôleconstruction toujours aussi dy-namique et une activité télé-coms quelque peu chahutée. Aucours actuels, le titre se traite àses niveaux d'avant crise esti-vale et évolue à quelques enca-blures de ses plus bashistoriques de mars 2003.Ainsi, le dossier se paie près de7,5 ses bénéfices escomptés etseulement 0,34x les ventes es-pérées pour 2012... A noter queBouygues revêt une particula-rité, qui est toujours appréciéedes investisseurs : c'est une va-leur de rendement avec un titrequi offre un coupon de 7,40%...

Source : La TribuneJuillet 2012

Bouygues trace sa route en Côte d'IvoirePlace EntreprisesACTUROUTES, La Revue

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Pour les responsables du groupe, c’est l’un des plus gros projets de l’Afrique de l’ouest. Un projet qu’ils présentent fièrement à des illustres visiteurs. Photo SOCOPRIM

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19Place Entreprises

En juin 2014 s’est ouvert unForum de l’emploi pour lestravailleurs du 3e pontd’Abidjan, à l’initiative du

groupe Bouygues, à la Riviera Golf,sur la base nord du chantier. Une oc-casion pour le groupe français d’offrirdes portes d’une réinsertion profes-sionnelle aux centaines de jeunes quiont participé à la réalisation de l’ou-vrage de franchissement entre Mar-cory et la Riviera.

Pour la première fois, des centainesd’individus, certains fraichement di-plômés se trouvent dans la positionprivilégiée de personnes qui scrutentl’horizon après une première expé-rience bien enrichissante. Une qua-rantaine d’entreprises leurs proposentdes opportunités d’emploi, mais nonsans un examen minutieux des com-pétences. Dans le cas d’espèce, l’expé-rience sur le chantier du pont HKBpèse pour beaucoup.

27 mois d’exercice à plein temps, uncontact direct avec des techniques in-novantes en matière de TP et surtoutaux côtés d’experts venus de France.Les ouvriers auront capitalisé du sa-voir-faire en maçonnerie, en métallur-gie, en manutention à travers unesynergie de quatre entreprises partici-pantes aux travaux. Faire éclore une

main d’œuvre qualifiée à travers untransfert de compétence, c’est tout l’in-térêt des grands ouvrages lancés par legouvernement et présentés commedes terreaux pour l’emploi.

Le Président Alassane Ouattara avaitsouligné au lancement des travaux (enseptembre 2011) son engagement à «procurer des emplois à tous les jeunes(ivoiriens) et leur permettre de vivre derevenus suffisamment stables et ré-munérateurs ».

1400 personnes, dont plus de 90%d’Ivoiriens, ont travaillé sur le chantierdu 3e pont d’Abidjan. Les femmes re-présentant environ 12% de l’effectiftotal. Plus de la moitié d’entre eux, bé-néficiant du statut de collaborateurs,sont soit à leur première expériencesur un chantier, soit dans un contrat àdurée déterminée. Un vivier de com-pétence qu’il serait injustifié de laissers’évaporer.

« On fera une priorité aux ouvriers quiont travaillé sur ce chantier. Nousavons la liste de tous les ouvriers. Il y ale pont d’Azito, le 5e pont et de nou-veaux échangeurs vont être faits àAbidjan. Et les ponts de Kani, Kouibly,Bettié », a promis le ministre des in-frastructures économiques, PatrickAchi.

Le DG Adjoint de SOCOPRIM, Fran-çois Sacco, s’exprimant sur la questionface à Acturoutes, a souhaité qu’il y aitune « continuité » pour tous les tra-vailleurs qui ont participé à ce projet.« Nous espérons qu’ils retrouvent del’emploi et puissent continuer d’autresaventures dans d’autres projets », a-t-il confié.

Bouygues a vu la difficulté venir. Car,quelques semaines auparavant, lestravailleurs se sont déchainés, exigeantdes garanties pour leur sort à l’ap-proche de la fin du chantier.

La problématique de l’emploi était enpartie résumée dans ce bras de fer. Siles grands travaux annoncés par legouvernement sont cités comme desopportunités d’emplois, ils sont bienégalement critiqués pour le caractère« temporaire » du point de chute offertaux diplômés.Les opportunités pour contournercette insuffisance, ne manquent pas.Plusieurs projets de réalisation deroutes, ponts, infrastructures por-tuaires et aéroportuaires sont au pro-gramme du gouvernement ivoirienqui dit n’avoir jamais perdu de vue ledéfi de la résorption du chômage.

Célestin [email protected]

Emploi : L’autre pari du pont HKBACTUROUTES, La Revue

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Les candidats s’informent auprès des stands. Photo SOCOPRIM

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20Place Entreprises

Le vendredi 31 octobre 2014, une délé-gation du Comité de Direction duBNETD avec à sa tête, le Directeur Gé-

néral Adjoint, Monsieur COULIBALY Kina-para, a visité les travaux de construction duPont Henri KONAN BEDIE et de l’échangeurdu VGE.Sous la conduite de Monsieur OGA Sess,Conseiller Technique du Directeur Généralen charge des Infrastructures et du Trans-port, Responsable de la Mission BNETD surle 3ème Pont, la délégation du BNETD a étéd’abord reçue au showroom du Pont HenriKONAN BEDIE par Monsieur Lionel ATTINDEHOU, Directeur Technique Adjointde SOCOPRIM qui a présenté le projet danssa globalité. Ensuite, conformément aux rè-gles sécuritaires en vigueur sur le chantier,les visiteurs du BNETD ont été équipés dechaussures de sécurité et de chasubles avantd’entreprendre la visite des différents ou-vrages d’art dans toutes leurs composantes.Le circuit de la visite se présentait commesuit : Pk0 (échangeur boulevard Mitterrand-Riv.2) -> ouvrage du boulevard de France re-

dressé enjambant la voie rapide du 3èmepont -> Station de péage -> Viaduc ->Echangeur de Marcory.A chacune des étapes citées, Monsieur OGASESS, Responsable de Mission BNETD sur leprojet a donné les explications nécessaires àla compréhension du projet et à la nature destravaux en cours de réalisation.Le Directeur Général Adjoint du BNETD aconclu cette visite par des mots de remercie-ments et de reconnaissance à l’endroit del’équipe de SOCOPRIM pour les facilitationsfaites à l’organisation de cette visite. Il a enoutre, encouragé et félicité les agents duBNETD présents sur le projet pour la qualitédu travail effectué.Démarré en septembre 2011 par le lancementdes travaux par Son Excellence Monsieur lePrésident de la République, Alassane OUAT-TARA, ce projet initialement prévu pourdurer 36 mois sera livré courant décembre2014, selon les techniciens.

Source : BNETD

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Photo de famille BNETD-SOCOPRIM, après la visite. Photo BNETD

Le BNETD certifie: «Le pont HKB est de qualité»

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21One WayTribunes & Opinions

Cap sur la diplomatie économique

Le 11 septembre 2013, le Gouvernement ivoiriena adopté le schéma de restructuration de lacarte diplomatique de la Côte d’Ivoire, àl’effet de conformer le dimensionnement des Ser-vices du Ministère d’Etat, Ministère des AffairesEtrangères, à la réalisation de l’objectif de la Di-plomatie économique, fixé par SEM AlassaneOUATTARA, Président de la République.Outre le volet structurel lié à l’adoption de cadresorganiques, à la classification des Missions Diplo-matiques et Postes Consulaires, à la définition defiches de postes dans les services du DépartementCentral, ainsi que dans les Ambassades et Consu-lats Généraux de Côte d’ivoire, etc.; il s’est avérénécessaire, pour compléter harmonieusementl’édifice, d’assortir la réforme d’un volet régle-mentaire qui fixe la répartition des attributionsentre les différents secteurs d’activités de la Di-plomatie ivoirienne.Cet important travail de normalisation est boucléet depuis juin 2014, nous sommes passés à laphase pratique de mise en œuvre de la réformequi comporte des innovations majeures.Ainsi, trente (30) arrêtés sectoriels pris par nossoins, définissent l’organisation et les attributionsde chaque service, selon la répartition suivante :§Neuf (9) textes concernent les Services et Direc-tions rattachés au Cabinet ;§Seize (16) textes régissent les Directions du Dé-partement Central ;§Cinq (5) textes-types réglementent les ServicesExtérieurs (Ambassades et Consulats Généraux).Pour chacun de ces services et pour chaque Am-bassade ivoirienne, il a été défini un organi-

gramme fonctionnel adossé à un effectif-type. Cesoutils de rationnalisation nous ont permis de ca-librer objectivement les besoins en moyens hu-mains des postes et de ramener les effectifs àl’extérieur à 883 agents au 30 novembre 2014,contre 1.236 agents à la même date en 2013.L’objectif affiché est de maîtriser les charges fi-nancières des Ambassades qui sont obérées pardes chapitres comme l’assurance, les frais de sco-larité, les loyers, etc. ; et d’étendre le cercle desrelations diplomatiques de la Côte d’Ivoire, sanscréer de nouvelles incidences budgétaires, desorte à faire passer le taux de couverture diplo-matique actuellement de 48% à, au moins, 90%à l’horizon 2020.Dans cette optique, les agents « rappelés » serontprogressivement redéployés dans les nouvellesAmbassades. En 2013 et 2014, nous avons ainsiouvert trois nouvelles Ambassades à Ankara(Turquie), Malabo (Guinée Equatoriale) et Bey-routh (Liban). De même, deux Consulats Géné-raux ont été ouverts à New-York (USA) etGuangzhou (Chine).Au titre de l’extension de la carte diplomatique,nous avons établi en 2014, des relations diploma-tiques avec cinq Nations amies : les Îles Fidji, leGuatemala, la Principauté du Liechtenstein, leMonténégro et le Sri Lanka.Par ailleurs,, une cinquantaine de demandes d’ac-créditations multiples d’Ambassadeurs ont étéadressées à différents pays à travers le monde,principalement en Afrique australe, en Europe del’est, en Asie du sud-est et en Amérique latine.Les nouveaux enjeux mondiaux commandent lerenforcement de la présence

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de la Côte d’Ivoire dans ces zones sus-indiquées.Sur le plan de la promotion de la bonne gouver-nance, la réforme introduit également de nom-breuses innovations. Nous citerons à titred’illustration, l’institution d’un Comité de Direc-tion bihebdomadaire, l’institution d’un Plan d’Ac-tions annuel avec évaluation, l’élaboration deguides dont quatre sont en édition :§ Le guide du protocole,§ Le guide du Consul de Côte d’Ivoire,§ Le guide des ONG et Organisations Interna-tionales,§ Le guide des conférences internationales.Dans le même ordre d’idée, il convient de men-tionner le projet de création d’un « Institut Di-plomatique » à Yamoussoukro sur un site de 5hectares déjà disponible.Relativement aux infrastructures, notons l’adop-tion d’une stratégie de financement d’un pro-gramme de construction et de réhabilitation desChancelleries et Résidences de Côte d’Ivoire àl’étranger. Quant au volet social de la réforme, il a pour am-bition de placer au cœur du système, l’Homme. Acet égard, une politique sociale axée sur un mé-canisme d’assurance et un Fonds de solidarité desDiplomates, du personnel technique et adminis-tratif est en cours d’expérimentation.Au total, en jouant sur l’ensemble des tableauxsus-énumérés, le Ministère d’Etat, Ministère desAffaires Etrangères entend se donner les moyensd’atteindre la vitesse de croisière de la mise en

œuvre de la Diplomatie économique au cours desannées 2015 et 2016.En effet, l’état d’exécution du Plan d’Actions 2014et l’exploitation des « indices de performancesdes Ambassades » permettront de définir les mé-canismes et outils de mesure de l’action de la Di-plomatie ivoirienne, en vue de l’adapter auxorientations données par SEM le Président de laRépublique.Cette stratégie de suivi des Missions Diploma-tiques et Missions Economiques des Chancelle-ries est couplée avec la mise en place d’un portailéconomique qui centralise les données écono-miques et financières nécessaires à la prise de dé-cision des investisseurs aussi bien nationauxqu’étrangers.Comme le Pont Henri Konan Bédié (Pont HKB),la réforme de la Diplomatie ivoirienne ouvre denouvelles perspectives pour notre pays. Désor-mais, nous serons partout dans le monde, là oùl’intérêt supérieur de la Nation le commande.Ce n’est qu’à ce prix que la Diplomatie contri-buera à la réalisation de notre ambition légitimede faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent àl’horizon 2020.

Une Tribune de Charles Koffi DIBYMinistre d’Etat,

Ministre des Affaires Etrangères

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One WayTribunes & Opinions

Le ministre d’Etat Charles Koffi Diby : «L’objectif de la diplomatie économique a été fixée par SEM Alassane Ouattara,Président de la République». Photo DR

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Connu pour les succès glanés sur lascène musicale, le groupe MagicSystem est, avant tout, né dans levillage d’Anoumabo. Avec un brin

de nostalgie, le lead vocal A’Salfo parle du 3epont d’Abidjan qui traverse la cité de son en-fance. Il dit être heureux de ce que le petitquartier de Marcory a désormais droit deciter dans l’émergence de la Côte d’Ivoire. In-terview exclusive.

Malgré votre succès planétaire,Magic System reste très attaché à Mar-cory-Anoumabo. Comment expliquez-vous l’attachement à ce village démuni ?On le dit souvent: un homme ne vaut que parses origines, par sa base. Pour nous, Anou-mabo est le socle, le point de départ de ce quenous sommes aujourd’hui. Il est tout à faitnormal que chaque fois que nous avons letemps, nous repartions dans cet endroit pournous ressourcer. Anoumabo représente uneécole.

Quand on parle d’Anoumabo, on pense auFEMUA (Festival de musiques urbaines

d’Anoumabo) qui est aujourd’hui un évè-nement mondial... Anoumabo c’est un symbole pour nous.Beaucoup de personnes se reconnaissent àtravers notre parcours à Anoumabo. Il y aplusieurs Anoumabo en Côte d’Ivoire. C’estle quartier d’où l’on peut partir et être fier. Laqualité de vie dans ce village n’est pas ce quetout le monde désire. Mais on part de là avecune bonne école, et ça peut nous servir dansle futur. C’est Anoumabo qui nous a inculquéla persévérance, le respect, toutes les valeurshumaines que nous avons aujourd’hui. Quece soit Yopougon, Abobo, Bramakoté, ce sontd’autres Anoumabo pour chacun. Le FEMUAest une façon pour nous de dire qu’ils peu-vent rester attachés à leurs origines et pros-pérer dans ce qu’ils font.

Avez-vous vu la musique comme unpont pour aider le village ?On essaie plus ou moins. Le FEMUA a donnéune autre dimension à Anoumabo. Pendant3 jours, ce petit quartier devient le village leplus ciblé d’Afrique. Ça c’est déjà un honneurpour nous. Mais après il faudra que ça suive.

Evasion

A'Salfo: "Nous, artistes, nous sentons quebeaucoup de choses ont changé"

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Mon appel: «Profitons de la construction du troisième pont pour faire au moins 3 km de goudron à Anoumabo». Photo DR

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25EvasionNous remercions tous les partenaires qui nousaccompagnent sur ce projet. On espère qu’avectout ce qu’on tire du FEMUA, on pourra faireplus d’actions sociales, non seulement pourAnoumabo mais pour toute la Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui, le village voit arriverun pont moderne. Comment vivez-vousl’avènement du pont Henri Konan Bédié ?Nous vivons cet évènement différemment desautres Abidjanais. Car depuis tout petits, onvoyait des ingénieurs prendre des mesures eteffectuer des relevés. Mais ça n’aboutissait ja-mais, jusqu’à ce qu’un matin, on vienne nousdire qu’il y aura un troisième pont et ça allaitpasser à Anoumabo. Je me rappelle qu’àl’époque, le village avait tenue plusieurs réu-nions pour étudier les incidences. C’est sûr quesi le pont passait dans la zone, cela nécessite-rait des destructions. Aujourd’hui l’école MagicSystem est située sur la voie où devait passerle pont. Mais une solution a été trouvée. Onpeut donc dire que l’émergence de la Côted’Ivoire commence par Anoumabo.

La construction du pont a duré plusde 36 mois. Pensez-vous que cela a déjà ap-porté des changements à Anoumabo ?Il y a effectivement un changement. Chaquefois que j’avais le temps, je faisais une prome-nade avec le chef du village pour voir commentles travaux avancent. Tout le village attendaitla livraison de l’ouvrage. Je disais une fois aupremier ministre Duncan -et je renouvellemon appel- qu’on ne peut pas avoir un pontde cette dimension, d’une si haute technologieet garder l’ancien pont du village. Il faut profi-ter de ces travaux pour renouveler l’ancienpont, ne serait-ce qu’avec le matériau restant.Il faut le faire, car ce pont est plein de souvenirpour nous. C’est sur cet ouvrage qu’on passaitpour aller à l’école. Aujourd’hui il est encore là,il n’a pas été refait. Je ne dirais pas qu’il estvieux, pour ne pas faire injure au pont Hou-phouët-Boigny. Il faut seulement l’adapter. Caril n’est pas bien de voir un beau pont qui passeà côté d’un autre qui est petit et délabré. Je suisaussi heureux d’apprendre que le Chef de l’Etata mis à disposition un fonds pour le dévelop-

pement des villages Ebrié et Akyé d’Abidjan.J’espère qu’Anoumabo aura à cette occasionson bitume. C’est mon combat depuis un bonmoment avec Magic System. Nous n’avonsqu’une piste qui traverse le village. Notre do-léance serait qu’on tienne compte de cela. Sinous avons 3 km de bitume sur la grande voied’Anoumabo, ce serait suffisant pour changerle visage de ce village.

Que peuvent attendre les artistescomme vous de cet ouvrage ?Nous qui sommes artistes, aujourd’hui,lorsque nous rentrons à Abidjan après un sé-jour à l’extérieur, nous sentons que beaucoupde choses ont changé. Un artiste résidant àKoumassi ou Marcory et qui a rendez-vous àla Riviera-Golf peut faire le trajet en 15 minutesaujourd’hui, au lieu d’une heure de route, avecles bouchons, dans le passé. C’est un outil quiva changer nos vies. Je plaisante souvent en di-sant qu’à un rendez-vous chez le Président dela République Alassane Ouattara, celui quivient d’Anoumabo pourra arriver avant celuiqui vient de la Riviera.

Interview réalisée par Célestin [email protected]

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C’est fait. Depuis le 24 novembre 2014.Les villes de l’intérieur de la Côted’Ivoire sont desservies par la compa-gnie nationale, Air Côte d’Ivoire. Une

dizaine de jours auparavant, et ce après deuxrendez-vous manqués, le vol inaugural decette desserte a eu lieu. Avec à la clé une céré-monie publique à Korhogo.Bouaké au Centre, San-Pédro au Sud-Ouest etKorhogo au Nord. Telles sont en effet les pre-mières villes de l’intérieur du pays qui voientatterrir et décoller la flotte nationale. Les re-ports de ce démarrage ont vraisemblablementété dus au retard accusé par deux avions ac-quis au Canada. Des Bombardier Q400 Next-Gen. Les appareils sont arrivés en Côted’Ivoire à la mi-novembre. La compagnie compte assurer plusieurs volspar semaine, au départ d’Abidjan. 7 vols parsemaine sur San-Pédro, et 4 vols par semainesur Bouaké et Korhogo, a précisé le directeurcommercial et marketing, Laurent Loukou. Parlant des coûts, la compagnie dit s’inscriredans « une opération de service public, avecdes prix abordables » pour les passagers. « Lesprix les plus faibles tourneront autour de 60000 FCFA, pour ceux qui réservent au moinsdeux semaines à l’avance, et les plus élevéspourront atteindre 180 000 F CFA », a préciséM. Loukou.

Quoi qu’il en soit le marché semblait impatientde découvrir l’offre domestique. Près de 30personnes avaient même déjà réservé sur laligne Abidjan-San-Pédro, avant que les réser-vations ne soient suspendues, le temps qu’ar-rivent effectivement les nouveaux avionscommandés. Partir d’Abidjan pour aller travailler à l’inté-rieur du pays, rejoindre ses proches à plus de500 km… « en moins d’une heure de temps »parait en effet plus qu’excitant. Dans un paysoù échapper aux coupeurs de route et aux ac-cidents de la route sont des prières quasi-quo-tidiennes, le trajet en avion pourrait attirerbeaucoup de monde. Pas forcément des gensd’une classe social élevée, ou des hommes d’af-faire à la recherche des opportunités qu’offrela reprise économique après la longue crisepolitico-militaire.Pour Air Côte d’Ivoire, l’affluence attendue, sielle se concrétise, sera un beau cadeau d’anni-versaire. Elle qui a lancé ses activités débutjanvier 2013 et qui revendique « des résultatsencourageants » dès la première année d’exer-cice. Avec 19 villes africaines desservies, 253mille passagers transportés, pour un chiffred’affaires d’environ 28 milliards en 2013.

Barthélemy [email protected]

La compagnie a réalisé 28 milliards de chiffre d’affaires en 2013. Photo DR

Air Côte d’Ivoire: Attérissage à Bouaké, Korhogo et San-Pédro depuis novembre

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N°01.Décembre 2014Le Magazine international des grands travaux et de la mobi l i té

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Panique Ebola : chute desaffaires d'une agence devoyages à North Vancou-verLes affaires plongent pour HeritageSafaris, une agence de voyages deNorth Vancouver qui envoie sesclients en Afrique de l'Est. Le pro-priétaire de l'entreprise ThierryCellier blâme la panique concer-nant le virus d'Ebola.Les clients de l'agence réserventhabituellement leur place en safa-ris en automne pour la prochainesaison, mais pas cette année, ditThierry Cellier. L'homme qui a déjàété guide en Tanzanie et au Kenyasouligne que quelques touristes ontmême annulé leurs plans devoyage. D'après lui, si les gens ont peur del'Afrique, c'est parce qu'ils sont malinformés. La situation est catastro-phique en Afrique de l'Ouest, sou-tient Thierry Cellier, mais il n'y arien qui empêche de voyager dansles pays qui ne sont pas touchés parle virus. La situation amène le propriétairede Heritage Safaris à revoir sonplan d'affaires et considérer denouvelles destinations pour sesclients. S'il n'obtient pas de nou-velles réservations dans les six pro-chains mois, son entreprise risque

de faire faillite, croit-il. Thierry Cellier dit s'inquiéter pourl'avenir de son agence de voyages,d'autres entreprises semblables, etles effets désastreux que pourraitavoir la crainte d'Ebola sur le tou-risme en Afrique. « On a une chute vertigineuse desréservations de l'ordre de 80 %. »— Thierry Cellier, propriétaire del'agence de voyage Heritage Safarisà Nord Vancouver« C'est comme si on annulait unvoyage à Vancouver parce qu'il yavait l'Ebola à Mexico City. » —Thierry Cellier, propriétaire del'agence de voyage Heritage Safarisà Nord Vancouver

Radio Canada

Les trois risques d'une suspension des vols versl'Afrique

Selon une étude menée par la Nor-theastern University de Boston, lesvols en provenance de pays afri-cains infectés pourraient faciliterune importation très rapide duvirus en Europe, et en particulieren France. Avec des avions à pleinecapacité, il y aurait «75% dechances» qu’un malade arrive enFrance d’ici au 24 octobre, esti-ment les chercheurs. Si le trafic di-

minuait de 80%, à la suite de la dé-cision des compagnies aériennes dene plus faire escale dans les régionsinfectées, ce risque chuterait de25%. Mais la mesure serait-ellepour autant efficace? Les spécia-listes en doutent très fortement.

Le risque économique et so-cialDepuis des mois, l’Organisationmondiale de la santé (OMS) insistesur la nécessité de maintenir lesconnexions avec le Liberia, laSierra Leone et la Guinée. Fin sep-tembre, elle a de nouveau mis engarde les Etats contre «les annula-tions de vols et autres restrictionsaux voyages», qui pourraient isolerles pays touchés par le virus sur leplan économique et social. Privéesd’échanges commerciaux, confron-tées à l’augmentation du prix desdenrées de base, les populationspaieraient double l’épidémie, voireplus, prévient l’OMS. Car «lescoûts économiques des épidémiessont souvent largement supérieursau nombre de morts», rappelleBruce Aylward, directeur adjointde l’organisation, interrogé en aoûtpar The Economist.

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N°01.Décembre 2014

Ebola: Le trafic aérien donne-t-il des ailes à lamaladie?

Les populations paieront doublement, si tous les voyages devaient être arretés, prévient l’OMS. Photo DR

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28Le risque humanitaireEn interrompant les liaisons aé-riennes, les compagnies pour-raient également mettre en périll’aide humanitaire à destinationdes pays affectés. En août, le DrDavid Nabarro, coordinateur del’ONU contre le virus Ebola, aainsi indiqué que «la décisioncompréhensible de certainescompagnies aériennes de ne plusdesservir Freetown, Monrovia ouConakry avait eu un énorme im-pact sur la capacité de l’ONU àacheminer du personnel et dumatériel». L’ONG Médecins sansfrontières s’est donc prononcée àde nombreuses reprises contre lasuspension des vols. A l’instar del’OMS, elle estime qu’avec uneaide humanitaire amoindrie, lerisque de propagation internatio-nale serait accru.

Le risque de paranoïaPour Fanny Chabrol, chercheuseassociée à l’Iris, l’étude améri-caine et l’idée de suspendre unepartie des vols ont pour effet per-vers de «renforcer la peur et lapanique du monde occidental».Or le sentiment est déjà prégnanten France. A Grenoble (Isère),mercredi, un jeune Guinéen s’estretrouvé encerclé par des poli-ciers qui craignaient une conta-mination, tandis qu’àBoulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), ce lundi matin, trois pa-rents ont refusé d’emmener leurenfant à l’école en raison de laprésence d’une fratrie de retourde Guinée. Des réactions dispro-portionnées? Pour Fanny Cha-brol, si un malade parvenaitmalgré tout à franchir lescontrôles aux aéroports, «le sys-tème sanitaire français serait prêtà faire face». «Il ne faut pas sedétourner du véritable sujet, quiest la mobilisation internationalepour éradiquer le virus, conclut-elle. Dans ce combat-là, la solida-rité avec les pays affectés doitprimer sur la paranoïa.»

20 minutes

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Pour plus d’infos sur l’ébola,

www.acturoutes.info

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> La belle-mère et le pont.Comment faire pour tester un nouveau pont? On met toutes les belles-mères sur le pont :s'il résiste, c'est que l'œuvre est bonne. S'ilcraque, c'est tout à fait normal.

> Les Gandouanais et le pontÇa se passe au temps de Mitterrand. Le roides Gandouanais, excédé par les blaguesfrançaises sur ses sujets, va voir le présidentfrançais pour lui demander une faveur: LeRoi : salut Mitterrand; dis, vous pourriez pasune fois faire une grosse connerie qu'onpuisse se moquer de vous? Mitterrand : bond'accord. Et il décide de construire un su-perbe pont dans le désert. Sur ce, les Gan-douanais se marrent comme des fous de laconnerie française. Au bout d'un an, le roi re-vient voir Mitterrand et lui dit : Le Roi : bonallez, on a assez rit, tu peux le détruire tonpont. Mitterrand : c'est pas possible. Le Roi :Ah bon, pourquoi ? Mitterrand : Faut atten-dre que les pêcheurs Gandouanais en descen-dent !!

> Femme plus compliquée que pontMomo se promène dans Le désert, sa ba-bouche heurte une lampe, Momo la frotte etil apparait un génie,- Je suis le génie ! Fais un vœu et je l´exauce-rais !Momo réfléchie...- Je voudrais un pont d´icijusqu' en Amérique.Le génie - Quoi ? Un pont d’ici en Amérique? Mais tu te rends pas compte de la distance…Le câblage, le bitume, les tonnes de béton, laprofondeur de l’océan. Je n’ai même pas en-core calculé la courbe terrestre ....Tu es sûr ?Tu ne veux pas faire un autre vœu ?- Ok ok ....Je voudrais que ma femme ne medemande plus de l’argent ! - Oh putain ! De quelle couleur tu le veux cepont ?

> Zozo et le pontZozo dans un bar regarde la télé et dit à sonvoisin:- Regarde la fille sur le pont (c'était le bulle-tin d'informations). Je te parie 10 000 Fqu'elle ne sautera pas. - D'accord pari tenu, répond l'autre. Après unmoment de suspense, la fille se jette dans levide. - Zut, j'ai perdu. Tiens voilà tes 10 000F.- C'est quand même surprenant de voirquelqu'un sauter en bas d'un pont comme ça,

dit le gagnant - Moi ce qui me surprend le plus, c'est que j'aivu cette fille sauter en bas du pont au bulletind'informations de midi mais j'étais sûr qu'ellen'aurait pas le courage de le refaire 2 fois, ré-

pond Zozo.

> Pont, c’est pas pontQuelle est la différence entre Zidane et unchauffard ? Zidane, c'est accélération, petitpont... et but ! Un chauffard, c'est accéléra-tion, grand pont ... poteau !.

> SDF et SDF : Il y a une différenceLa différence entre un SDF qui vit sous lesponts et un SDF en Mercedes ? Le premierest un Sans Domicile Fixe, le second est unSans Difficulté Financière.

Les blagues du moisEvasion

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Déblayage

Abidjan, la perle des.. .ponts!

Le pont Félix-Houphouët-Boignyest un pont routier et ferroviaire tra-versant la lagune Ébrié. Son nom rap-

pelle Félix Houphouët-Boigny qui est lepremier président de la Côte d'Ivoire. Le pontFélix-Houphouët-Boigny relie, avec le pontDe Gaulle, Abidjan Nord à Abidjan Sud. Lesembouteillages y sont très fréquents auxheures de pointe. Il remplace l'ancien pontflottant, qui avait été achevé en 1931.

Le pont Houphouët-Boigny, au début des années1960. Photo DR

Abidjan, le pont de Treichville.Cet ouvrage un peu primitif,un pont flottant, avait été édi-fié en 1931, approximative-ment à l’emplacement del’actuel pont Houphouët Boi-gny, lequel a été construit en1957. Franchissant la laguneEbrié, il reliait les quartiers duPlateau et de Treichville. Cesquartiers sont issus du déguer-pissement de villages Tcha-man (le nom original desoccupants des lieux, rebaptisésEbrié). Ainsi, le village deDugbeyo, situé au sud du Pla-teau, est déplacé de l’autrecôté de la lagune à Anoumabo,"la forêt des roussettes", etprend en 1934 le nom de

Treichville, en référence àMarcel Treich-Laplène (1860-1890), premier explorateur et

premier administrateur colo-nial de la Côte d'Ivoire.

Source : le blog de Danielbaoulé

Le pont flottant, l’ancêtre…

Le pont Général De Gaulle, construitde 1964 à 1967, traverse la LaguneÉbrié. Son architecte est Henri Cho-

mette. Construit en béton préfabriqué et pré-contraint, il mesure 11 mètres de largeur pour592 mètres de longueur. Il relie Treichville auPlateau.

Le pont Général Charles De Gaulle. Photo DR

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Pour connaître l’info trafic sur les ponts, envoyez ROUTE au 444 (abonnés MTN)

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Le Panneau

Retromobile, Paris. 4-8 février 2015, Porte de Versailles

Prenez date, votre rendez-vous annuel tant attenduapproche. La grande nef dupavillon 1 abritera des tré-sors automobiles pour leplus grand bonheur des 100000 hommes et femmes at-tendus du monde entier.L’inédit, l’extraordinaire etl ’inattendu se disputerontla vedette, mais c’est lapassion qui sera le dénomi-nateur commun de cette40ème édition. En cestemps moroses, venezvoyager dans le temps ouassouvir votre passion.Rêver, s’extasier, s’infor-mer, investir, aller à la ren-contre des artistes,constructeurs, clubs, fédé-rations, vendeurs de piècesdétachées et de miniatures,restaurateurs, marchandsd’automobile : tout est per-mis à Rétromobile.UN ÉVÉNEMENT D'EN-VERGURE INTERNA-TIONALE A PARIS. LEPREMIER SALON DE LASAISON POUR LESAMOUREUX DE VOI-TURES ANCIENNES.

Intertraffic Shanghai. Du31 mars au 02 avril 2015

Salon de trafic et transports.Intertraffic China est l'unedes plus importantes et lesplus influents du commerceinternational des expositionsde l'infrastructure routière,la gestion du trafic, la sécu-rité routière et de stationne-ment. Il fournit un aperçucomplet des derniers pro-duits, services et solutionsproposés par les fournis-seurs. Il présente égalementles dernières tendances etévolutions. IntertrafficChina est destiné aux déci-deurs politiques, les spécia-listes et le personnelopérationnel des autoritésgouvernementales, de l'ingé-nierie de conseil, et l'indus-trie en général. Leprogramme du séminairecomportera des présenta-tions techniques des pro-duits et des services qui ontdéjà été lancées, des présen-tations sur les tendances, lesévolutions du marché et desétudes de cas, ainsi que lesrésultats du projet pilote,des discussions de groupe,les offres et les lancementsde projets.La Intertraffic China auralieu en 3 jours de mardi, 31.mars à jeudi, 02. avril 2015 àShanghai.

XXVe Congrès mondial dela route. Séoul (Corée duSud), 2 - 6 novembre 2015

L’Association mondiale de laroute (AIPCR) est une asso-ciation apolitique sans butlucratif fondée en 1909 pourpromouvoir la coopérationinternationale dans le do-maine de la route et dutransport routier. En 2014,l’AIPCR compte 120 gouver-nements membres.Depuis 1908, l'AIPCR orga-nise tous les quatre ans uncongrès mondial de la route.Le but de ce congrès est d'of-frir un forum aux profes-sionnels du monde entier,qu'ils interviennent dans ledéveloppement, la gestionou l'exploitation des routeset du transport routier, pourleur permettre d’évaluer lesprogrès réalisés dans les dif-férents pays, de discuter desproblèmes actuels et des en-jeux qui se présentent pourle secteur routier ainsi quede partager leurs connais-sances.Le XXVe Congrès mondialde la route aura lieu à Séoul(République de Corée), du 2au 6 novembre 2015. Il com-prendra une quarantaine deséances, une grande exposi-tion, des visites techniqueset un programme social.

Les évènements à venir. L’Agenda Routes

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