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ACTES OFFICIELS DE L'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ N° 114 ACTIVTTÉ DE DOMS 1961 RAPPORT ANNUEL DU DIRECTEUR GÉNÉRAL A L'ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ ET AUX NATIONS UNIES pour la période du lei octobre 1960 au 31 décembre 1961 Le Rapport financier pour l'exercice 1er janvier - 31 décembre 1961, gui constitue un supplément au présent volume, est publié séparément dans la série des Actes officiels. ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ GENÈVE Mars 1962

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ACTES OFFICIELSDE

L'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ

N° 114

ACTIVTTÉ DE DOMS

1961

RAPPORT ANNUEL DU DIRECTEUR GÉNÉRALA

L'ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉET AUX

NATIONS UNIES

pour la période du lei octobre 1960 au 31 décembre 1961

Le Rapport financier pour l'exercice 1er janvier -31 décembre 1961, gui constitue un supplémentau présent volume, est publié séparément dans

la série des Actes officiels.

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ

GENÈVE

Mars 1962

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Liste des abréviations employées dans les Actes officiels de l'Organisation mondiale de la Santé:

AIEA - Agence internationale de 1'Energie atomique

BAT - Bureau de l'Assistance technique

BIT Bureau international du Travail

BSP Bureau sanitaire panaméricain

CAC - Comité administratif de Coordination

CAT Comité de l'Assistance technique

CCTA Commission de Coopération technique en Afrique au sud du Sahara

CEA Commission économique pour l'Afrique

CEAEO Commission économique pour l'Asie et l'Extrême- Orient

CEE - Commission économique pour l'Europe

CEPAL Commission économique pour l'Amérique latine

CIOMS - Conseil des Organisations internationales des Sciences médicales

CIUMR Commission internationale des Unités et Mesures radiologiques

CSEP Compte spécial pour l'éradication du paludisme

DOAT - Direction des Opérations d'Assistance technique

FAO Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture

FI SE Fonds des Nations Unies pour l'Enfance

FMAN U Fédération mondiale des Associations pour les Nations Unies

FSP - Fonds spécial du paludisme de l'OPS

IMCO - Organisation intergouvernementale consultative de la Navigation maritime

OACI Organisation de l'Aviation civile internationale

OIHP - Office international d'Hygiène publique

OIT - Organisation internationale du Travail

OMM - Organisation météorologique mondiale

OPS - Organisation panaméricaine de la Santé

UIT Union internationale des Télécommunications

UNESCO Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture

UNRWA - Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les Réfugiés dePalestine dans le Proche -Orient

Les désignations utilisées dans ce rapport et la présentation des données qui y figurent n'impliquent de la partdu Directeur général aucune prise de position quant au statut juridique de tel ou tel pays ou territoire, ou de sesautorités, ni quant au tracé de ses frontières.

IMPRIME EN SUISSE

Page 3: ACTIVTTÉ DE DOMS

TABLE DES MATIÈRES

Pages

Introduction y

PARTIE I - APERÇU GÉNÉRAL

Chapitre 1. Eradication du paludisme 3

Chapitre 2. Maladies transmissiblesTuberculose - Maladies vénériennes et tréponématoses - Santé publique vétérinaire- Maladies à virus - Maladies parasitaires - Maladies bactérienne - Lèpre . . 6

Chapitre 3. Hygiène du milieuApprovisionnements publics en eau - Lutte contre la pollution de l'air - Hygiènedes collectivités - Lutte contre les vecteurs, biologie du milieu et résistance auxinsecticides 20

Chapitre 4. Services de santé publiqueAdministration de la santé publique et organisation des soins médicaux - Educationsanitaire - Laboratoires de santé publique - Hygiène de la maternité et de l'enfance- Soins infirmiers 25

Chapitre 5. Protection et promotion de la santéCancer - Maladies cardio -vasculaires - Hygiène dentaire - Santé mentale - Nutri-tion - Hygiène sociale et médecine du travail - Hygiène des radiations, médecine desradiations et génétique humaine 31

Chapitre 6. Enseignement et formation professionnelle 40

Chapitre 7. Recherche médicale 44

Chapitre 8. Statistiques sanitaires 46

Chapitre 9. Biologie et pharmacologieDrogues engendrant la toxicomanie - Standardisation biologique - Préparationspharmaceutiques 48

Chapitre 10. Publications et documentation 50

Chapitre 11. Information 52

Chapitre 12. Questions constitutionnelles, financières et administrativesQuestions constitutionnelles et juridiques - Questions financières - Questions admi-nistratives 54

PARTIE II - LES RÉGIONS

Chapitre 13. Région africaine 61

Chapitre 14. Région des Amériques 69

Chapitre 15. Région de l'Asie du Sud -Est 77

Chapitre 16. Région européenne 83

48091 - HI -

Page 4: ACTIVTTÉ DE DOMS

Pages

Chapitre 17. Région de la Méditerranée orientale 88

Chapitre 18. Région du Pacifique occidental 94

PARTIE III - COOPÉRATION AVEC D'AUTRES ORGANISATIONS

Chapitre 19. Coordination des travaux de l'OMS avec ceux d'autres organisations 103

Chapitre 20. Programme élargi d'assistance technique en vue du développement économique 106

PARTIE IV - LISTE DES PROJETS

Projets en cours d'exécution en 1961 110

Afrique 111

Amériques 118

Asie du Sud -Est 126

Europe 137

Méditerranée orientale 143

Pacifique occidental 160

Projets interrégionaux 167

ANNEXES

1. Membres et Membres associés de l'Organisation mondiale de la Santé 173

2. Composition du Conseil exécutif 174

3. Tableaux et comités d'experts 176

4. Réunions constitutionnelles et réunions de comités d'experts et de groupes consultatifs (lei octobre1960 - 31 décembre 1961) 184

5. Calendrier provisoire des réunions constitutionnelles de l'OMS en 1962 187

6. Organisations non gouvernementales qui entretiennent des relations officielles avec l'OMS . . 187

7. Budget ordinaire de 1961 188

8. Structure du Secrétariat du Siège au 31 décembre 1961 189

9. Effectif et répartition du personnel 190

10. Répartition du personnel d'après la nationalité 192

11. Bourses accordées, par sujets d'étude et par Régions, du leT septembre 1960 au 30 novembre 1961 . 193

CARTE

1. Bureaux régionaux de l'OMS et zones qu'ils desservent 60

- iv -

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INTRODUCTION

IA lutte contre les grandes maladies transmissibles, principal obstacle qui freine encore l'amé-lioration de la santé, a continué de progresser en 1961 dans la plupart des pays du monde.Dans beaucoup d'entre eux, mais non dans tous malheureusement, cette progression fait

partie d'un effort plus général de renforcement des services sanitaires de base et représente doncune contribution marquée à l'enivre graduelle de relèvement des niveaux de santé. Ce dernierobjectif de longue haleine pourra -t -il être atteint et dans quelle mesure ? Tout dépendra des résul-tats obtenus au cours des prochaines années dans les trois secteurs -clés de la santé publique:l'enseignement et la formation du personnel médical et paramédical, la nutrition et l'hygiènedu milieu. Enfin, comme le montre chaque page du présent rapport, l'intensification des recherchesmédicales est le meilleur espoir que nous ayons d'améliorer la santé des peuples du monde.

Comme les années précédentes, l'exposé des travaux consacrés aux maladies transmissiblesdoit commencer par un bref compte rendu des progrès réalisés en 1961 dans la campagne mondialed'éradication du paludisme, qui, pendant plusieurs années encore, demeurera l'activité majeure del'OMS. Du point de vue de l'extension de la campagne, il est encourageant de constater que septnouveaux pays, peuplés de quelque cent cinquante millions d'habitants, ont entrepris des programmesd'éradication. Il ne fait aucune doute que le dispositif de coordination qui a été mis en place a forte-ment facilité l'institution de programmes efficaces dans les régions en cause. Par exemple, le Conseilde Coordination antipaludique pour le sud -est de l'Afrique, qui s'est réuni en Rhodésie du Sud, et laréunion de coordination antipaludique pour l'ouest de l'Afrique, qui a eu lieu au Togo, ont apportéune aide précieuse pour l'établissement de plans d'action dans ces deux parties du continent africain.Dans la Région de la Méditerranée orientale, la coordination a été réalisée au moyen de réunionsgroupant des représentants de pays limitrophes.

Les pays encore insuffisamment pourvus de services de santé - comme le sont beaucoup deceux qui ont récemment accédé à l'indépendance - ont besoin qu'on les aide à édifier progressive-ment l'infrastructure nécessaire à l'exécution de campagnes d'éradication. Dans ce cas, l'OMSs'est attachée surtout à appuyer la mise en route de programmes pré- éradication. Dans les pays oùl'éradication est très avancée, le grand problème est celui de l'organisation rationnelle des opérationsde surveillance. A cet égard, l'OMS s'est avant tout efforcée de perfectionner les méthodes applicablesdans les dernières phases de la campagne.

L'OMS a encouragé et soutenu les recherches dans de nombreux domaines de la paludologie.C'est ainsi que, pour combattre la résistance sans cesse croissante des espèces vectrices, on a pousséles études sur de nouveaux insecticides appartenant pour la plupart au groupe des organo-phosphorés,qu'il faudra peut -être substituer aux hydrocarbures chlorés dans les régions où le vecteur est devenurésistant à tous les produits de ce type. Ceux -ci demeurent cependant l'arme principale de l'éradica-tion, et les études se poursuivent sur les moyens de les utiliser de la manière la plus économique.Dans le domaine de la chimiothérapie, des essais ont été entrepris sur le terrain pour déterminer lesméthodes les plus efficaces et les plus commodes d'administrer du sel de cuisine additionné de médi-cament.

L'extension des activités a rendu de plus en plus difficile le recrutement de spécialistes du palu-disme, à la fois pour les services nationaux et pour l'Organisation. Il était donc naturel qu'une impor-tance considérable fût accordée à l'intensification des programmes de formation professionnelle.

Dans un autre domaine, celui de la variole, la campagne mondiale d'éradication entreprise sousles auspices de l'OMS a aussi marqué des progrès grâce à la participation croissante de nombreuxpays. Moyennant des efforts accrus et soutenus dans les années à venir, on peut espérer que les dange-reux foyers d'endémie qui subsistent dans certaines parties de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amériquelatine finiront par disparaître.

-V-

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Si les campagnes de masse contre le pian, la syphilis endémique, la lèpre et le trachome ontégalement gagné en extension au cours de l'année, des reculs ont été enregistrés sur d'autres fronts.En fait, des épidémies de choléra et de paracholéra, de fièvre jaune et de trypanosomiase ont éclatédans des pays qui semblaient exempts de ces maladies depuis quelque temps. Certaines observations,d'autre part, ont indiqué une sérieuse recrudescence de la syphilis et de la blennorragie dans certaineszones. Ces faits montrent une fois de plus que, pour maîtriser les maladies transmissibles, il fautne jamais relâcher l'attention, et notamment continuer à renforcer les services épidémiologiques et àformer le personnel nécessaire à l'application des mesures quotidiennes de lutte et de prophylaxie.

En ce qui concerne la tuberculose, plusieurs zones pilotes ont été conçues et partiellementinstituées dans l'année pour déterminer les objectifs épidémiologiques et socio- économiques de certainsprogrammes antituberculeux nationaux et les moyens pratiques de les atteindre. Le but final est dedéfinir comment organiser au mieux les diverses mesures antituberculeuses de manière à les intégreren un programme unique dans l'action des services généraux de santé publique de chaque pays.

A l'échelon régional, il y a lieu de mentionner tout particulièrement l'important travail accomplicontre la tuberculose en Afrique et dans l'Asie du Sud -Est.

En virologie, il est urgent d'assurer aux laboratoires un approvisionnement régulier en tissushumains et animaux exempts de virus latents pour les cultures tissulaires et de leur fournir desréactifs standardisés qui permettent d'identifier et de classer d'une manière uniforme les virus isolés.L'Organisation s'est spécialement préoccupée de ces problèmes au cours de l'année.

Malgré l'introduction de vaccins inactivés et de vaccins vivants, la fréquence des cas nouveauxde poliomyélite continue d'augmenter dans quelques pays qui, pour telle ou telle raison, n'ont pasencore entrepris de campagne intensive de vaccination. Cette maladie, en revanche, a accusé un reculspectaculaire dans les pays qui exécutent des campagnes biens conçues, mais, même en pareil cas,il demeure nécessaire d'exercer une surveillance étroite pour éliminer les derniers foyers d'infectionet préciser l'efficacité à long terme des divers types de vaccins.

On connaît à ce jour environ quatre -vingt -seize virus qui provoquent des infections de l'appareilrespiratoire, dont beaucoup présentent un caractère de gravité chez les jeunes enfants. Le réseaudes laboratoires de référence pour les virus des voies respiratoires fonctionne maintenant de façonsatisfaisante, mais aurait besoin d'être élargi et adapté aux nécessités de la situation actuelle.

La lutte contre la bilharziose revêt une importance croissante dans les régions où l'on développel'irrigation et l'agriculture pour améliorer quantitativement et qualitativement l'alimentation depopulations sans cesse plus nombreuses. Des enquêtes approfondies sur cette maladie ont été exécutéesdans beaucoup de pays tropicaux, et l'on est en train d'expérimenter et de mettre au point de nouvellesméthodes de lutte antibilharzienne. C'est ainsi qu'en 1961 une équipe d'enquête s'est rendue dansneuf pays de la Région africaine, tandis qu'une campagne contre la bilharziose s'est poursuivie auGhana avec l'aide de l'OMS. D'autre part, en Irak et en Iran, des projets ont été mis sur pied pourétudier le mode de transmission de la maladie et essayer divers molluscicides et médicaments. Unprojet pilote entrepris dans la République Arabe Unie avec le concours du FISE devrait aussi faireprogresser notre connaissance de la bilharziose.

La lutte contre les maladies diarrhéiques, qui sont l'une des principales causes de mortalitéinfantile dans de nombreuses parties du monde, a bénéficié des études menées dans plusieurs paysde la Méditerranée orientale par une équipe consultative. Celle -ci a notamment cherché à dégagerle rôle des facteurs de milieu dans l'apparition de ces maladies et à mettre au point une politiquepréventive.

L'action antilépreuse a aussi enregistré des progrès notables pendant l'année considérée. Laconférence interrégionale (Europe- Méditerranée orientale) qui s'est tenue à Istanbul en octobre1961 a défini des critères de blanchiment des malades, ainsi que des schémas de traitement et dechimioprophylaxie. En outre, l'OMS a fourni son assistance à quatorze pays d'Afrique pour enrayerla propagation de la lèpre et guérir les sujets atteints chaque fois qu'il est possible. Des campagnesantilépreuses sont maintenant en cours dans presque tous les pays de la Région de l'Asie du Sud -Est.Elles comportent essentiellement de vastes enquêtes de dépistage, avec traitement des malades àdomicile et en dispensaire.

Pour ce qui est du trachome, la situation a évolué lentement jusqu'ici dans l'Asie du Sud -Est,mais certains travaux préliminaires importants ont été accomplis et l'on peut espérer que les progrèss'accéléreront dans un proche avenir. Les leçons qui se dégagent des campagnes antitrachomateusesde masse menées en Algérie, en Espagne, au Maroc et en Turquie devraient aussi profiter à d'autresrégions.

- VI -

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Dans le domaine de la santé publique vétérinaire, il convient de mentionner diverses recherchescoordonnées qui ont eu lieu au cours de l'année et dont les résultats ont été publiés dans des rapportsconsacrés à la rage, à la brucellose et à la leptospirose. Les études de médecine comparée qui ontégalement été entreprises en 1961, en particulier sur les leucémies des animaux et sur l'athérosclérosedu porc, devraient permettre une meilleure compréhension de ces mêmes processus pathologiqueschez l'homme.

D'importantes initiatives ont été prises par l'OMS en 1961 sur le plan de la protection et de lapromotion de la santé, notamment dans le cas des populations des zones industrialisées et urbanisées.

Les trois centres de référence qui s'occupent des tumeurs des tissus mous, du sein et des poumonspoursuivent leur activité de soutien des recherches sur le cancer en travaillant à la standardisationdes nomenclatures.

En matière de recherches épidémiologiques, l'étude pilote concernant le rôle de la pollution del'air, de l'activité professionnelle et de la consommation du tabac dans la genèse du cancer du poumona progressé d'une façon satisfaisante à Dublin et à Belfast, et va s'étendre probalement à plusieursvilles des Etats -Unis et de l'Europe continentale. Par ailleurs, l'enquête sur les différences observéesdans le cancer du poumon en Finlande et en Norvège est actuellement en bonne voie.

Un des problèmes majeurs que posent les maladies cardio- vasculaires, du point de vue inter-national, est l'adoption d'une terminologie, de critères et de méthodes comparables pour l'étudeépidémiologique de l'ischémie cardiaque, de l'hypertension artérielle et du coeur pulmonaire. Uncomité d'experts a recommandé, en 1961, une classification pratique de l'hypertension et de l'ischémiecardiaque; d'autre part, un groupe scientifique a indiqué les secteurs où les connaissances existantesfournissent la base d'une méthodologie uniforme et a suggéré divers moyens d'élargir le terrain ainsiconquis. Une expérience intéressante qui a eu lieu en Europe mériterait d'être faite dans d'autresrégions. Il s'agissait d'une étude sur le codage des causes de décès dans un certain nombre de pays.Les principales maladies considérées étaient les affections cardio- vasculaires, le diabète et la bronchitechronique. Cette étude a révélé que les différences observées dans les taux de mortalité publiésétaient dues en partie à la diversité des méthodes de codage. Des études complémentaires sont encours et, dans d'autres régions, ces travaux ont éveillé l'intérêt.

Conformément à la politique générale suivie depuis quelques années, l'OMS, agissant de concertavec la FAO et le FISE, a continué d'aider certains pays à chercher la solution du grave problèmede la malnutrition protéique, plus particulièrement par l'institution de régimes à base de préparationsde légumineuses et de poisson lors du sevrage et dans la période qui le suit. On s'est également attaché,en 1961, à améliorer les méthodes qui servent à déterminer la valeur nutritive de diverses protéinesalimentaires. Les anémies, notamment l'anémie ferriprive, sont répandues dans de nombreuses régions;aussi un programme d'études coordonnées a -t -il été mis en route au cours de l'année, au sujet del'étiologie de ces affections, avec la collaboration d'instituts de recherche de l'Inde, de l'Afriquedu Sud, du Venezuela et des Etats -Unis.

Un sujet de plus en plus important qui intéresse conjointement la FAO et l'OMS est celui desadditifs alimentaires. A cet égard, les deux organisations ont porté une attention toute spéciale auxrisques de cancérisation que peut comporter l'emploi de ces substances, à l'évaluation toxicologiquedes anti- oxygène et des antimicrobiens et au problème, plus nouveau, des résidus de pesticides présentsdans les aliments. Elles ont d'autre part tenu avec l'Agence internationale de l'Energie atomiqueune réunion technique sur l'évaluation de la comestibilité des aliments irradiés.

Le fait que les discussions techniques du Comité régional de l'Asie du Sud -Est aient porté en1961 sur « le rôle de l'administration de la santé publique dans l'amélioration de la nutrition»témoigne des retentissements de la malnutrition sur la santé publique dans cette région. Dans lemême 'ordre d'idées, une conférence inter- africaine, conjointement patronnée par la CCTA, laFAO et l'OMS, a souligné la nécessité de tout mettre en oeuvre pour prévenir la malnutrition, enparticulier les carences en protéines, qui sont à l'origine de tant de troubles graves chez les enfantsde tous âges, surtout au moment du sevrage.

*

Dans ce secteur essentiel de la santé publique qu'est l'assainissement, l'OMS a mis des équipesde consultants à la disposition de pays désireux de se renseigner sur l'organisation, la technologie,le financement et l'administration des programmes d'approvisionnement public en eau. Des résultatstrès encourageants ont été obtenus dans les Amériques, où une banque récemment créée, l'Inter-

VII -

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American Development Bank, a étroitement coordonné ses prêts avec l'activité de l'Organisationpanaméricaine de la Santé. A ce jour, le Brésil, la Colombie, l'El Salvador, le. Guatemala, le Pérouet l'Uruguay ont bénéficié de crédits qui dépassent au total trente - trois millions de dollars pourl'installation de systèmes d'adduction d'eau et d'évacuation des eaux usées, et cent quatre -vingtsmillions de dollars de crédits supplémentaires sont en cours d'allocation ou sur le point d'être alloués.La Banque internationale pour la Reconstruction et le Développement, l'Association internationalepour le Développement, l'Export- Import Bank et le Development Loan Fund des Etats -Unis d'Amé-rique figurent aussi parmi les organismes de financement.

Etant donné l'aggravation rapide de la pollution de l'atmosphère et de l'eau et les inquiétudesqu'elle cause aux populations, l'OMS a élargi son aide aux pays désireux de combattre ou de pré-venir la contamination de l'air, d'assurer la salubrité de leurs approvisionnements en eau et de pré-server leurs ressources hydriques. Elle a continué de collaborer étroitement avec d'autres organismesappropriés, notamment avec l'Agence internationale de l'Energie atomique, en ce qui concerne leproblème de l'évacuation des déchets radioactifs.

Pour ce qui est des maladies transmises par des vecteurs, il est capital de les maîtriser ou de lesextirper avant que ceux -ci ne deviennent résistants aux pesticides. Pour pouvoir gagner la courseainsi engagée, il a fallu maintenir et intensifier un certain nombre de programmes. Plusieurs d'entreeux - par exemple ceux qui concernent la recherche de nouveaux pesticides, l'amélioration destechniques d'application, l'étude des propriétés toxiques des produits, la coordination des travauxexécutés dans le monde sur l'ampleur et le mécanisme de la résistance - constituent indéniablementl'un des aspects les plus spectaculaires de l'activité de l'OMS.

Quoique moins spectaculaire peut -être, l'action que l'OMS poursuit sans relâche en faveur d'undéveloppement rationnel de l'enseignement et de la formation professionnelle n'est pas moins essen-tielle au succès de son euvre. Dans presque tous les chapitres de ce rapport, la pénurie de personnelsanitaire compétent revient comme un leitmotiv, car c'est l'une des principales entraves à l'effortmondial de lutte contre les et promotion la santé.

L'enseignement et la formation professionnelle dans les pays en voie de développement occupeune place toute particulière parmi les activités de la Région africaine. -Sur cent- vingt -sept projetsentrepris en Afrique, trente -quatre ont consisté exclusivement en bourses d'études, sept ont concernédes réunions d'ordre éducatif, sept autres ont eu expressément pour but d'aider des établissementsd'enseignement et de formation, et vingt -cinq ont porté sur la formation de personnel sanitaire local.La formation professionnelle a donc constitué un élément majeur de bon nombre de projets soutenuspar l'OMS.

D'autre part, les enquêtes qui ont déjà été faites dans douze pays d'Afrique sur les moyensactuels de formation provoqueront sans doute l'élaboration de nombreux plans pour la créationd'institutions nouvelles et le développement des moyens existants. Cet élargissement des ressourceslocales devra, de toute évidence, être complété par un vaste programme de bourses pour études àl'étranger. Il faudra, en effet, permettre à des ressortissants des pays intéressés de recevoir nonseulement une formation de perfectionnement ou une préparation aux fonctions d'enseignement,mais aussi, dans le cas de certaines catégories de personnel, une formation de base pour laquelle ilserait actuellement impossible ou trop coûteux de créer des écoles sur place.

La République du Congo (Léopoldville) est dans une situation particulière. Les difficultés y sontgrandes, mais il est très encourageant de constater que d'importants progrès sont en train d'êtreréalisés en matière d'enseignement de la médecine. Le nombre des assistants médicaux qui achèventleur formation en France dans le cadre d'un programme spécial a presque doublé au cours de l'annéeuniversitaire 1961 -1962. Cent quinze Congolais, la plupart mariés et pères de famille, qui avaienttravaillé pendant des années en qualité d'assistants médicaux, suivent maintenant des cours pourdevenir médecins. Ils ont obtenu des résultats remarquables pendant leur première année d'études.

*

L'un des grands objectifs de la majorité des pays est d'arriver à se constituer un réseau solideet efficace de services de santé publique. La plupart des programmes que l'OMS exécute ou soutientsont directement ou indirectement orientés dans ce sens. Les progrès seraient cependant beaucoup

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plus rapides si l'on entreprenait des recherches judicieuses sur l'action de santé publique et sur lesconditions rationnelles de gestion et d'organisation des services de santé.

Telle est la raison pour laquelle l'OMS a chargé deux groupes scientifiques d'examiner cesquestions. Ces groupes ont formulé des recommandations, dont le Comité consultatif de la Recherchemédicale a été saisi d sa troisième session, en juin 1961. Le Comité consultatif a reconnu l'utilitéde recherches sur l'action de santé publique. Il a estimé qu'il serait nécessaire d'associer des spécia-listes des sciences sociales aux études concernant l'état de santé des collectivités qui présentent desproblèmes spéciaux et à la mise au point de programmes de santé publique qui soient à la fois scien-tifiquement solides et susceptibles d'être bien acceptés par les intéressés. Il a souligné en outre queles méthodes à adopter pour mettre les services médicaux et sanitaires à la disposition de la populationméritaient une étude approfondie: à son avis, les données nécessaires à cet effet pourraient souventêtre obtenues par l'intermédiaire de groupes de travail créés au sein de l'institution responsable etpar le moyen d'enquêtes appropriées faites dans divers pays. Il a fait ressortir, par ailleurs, qu'onne saurait considérer un programme de recherches médicales patronné par l'OMS comme vraimentcomplet si les informations requises pour l'application des résultats de la recherche fondamentalefont défaut.

Les opinions ainsi exprimées ont ultérieurement permis à l'Organisation, dans le courant del'année, d'envisager un programme de recherches sur l'action de santé publique.

Tous les pays devraient tirer avantage des travaux accomplis en 1961 dans le domaine desstatistiques sanitaires. Le rapport intitulé Statistiques épidémiologiques et démographiquesannuelles est maintenant beaucoup plus complet et fournit des renseignements non seulement sur lestendances de la mortalité et de la morbidité, mais encore sur les services médicaux et le personnelsanitaire. De plus, le nombre de pays dont il traite s'est accru rapidement. Ce n'est là qu'un aspectdes efforts faits par l'OMS pour obtenir des statistiques plus utiles et plus exactes.

Des mesures ont été prises en vue de la revision de la Classification statistique internationale desmaladies, traumatismes et causes de décès, qui aura lieu en 1965. Le Sous - Comité de la Classificationdes Maladies (qui relève du Comité d'experts des Statistiques sanitaires) s'est réuni en novembre1961 et a présenté des recommandations concernant l'orientation des travaux préparatoires à effectuerau cours des quatre années qui viennent. Une réunion analogue s'est par ailleurs tenue, sous les aus-pices du Bureau régional des Amériques, pour examiner les aspects de cette revision qui intéressentplus particulièrement la Région des Amériques.

Il est une tâche assez complexe et délicate dans laquelle l'Organisation a poursuivi son action:c'est celle qui consiste à aider les pays à évaluer leurs progrès sanitaires. Un travail préliminaireavait été fait en Iran en 1959 et au Paraguay en 1960 avec l'assistance technique de l'OMS; en 1961,celle -ci a appuyé la mise en route d'un programme complet d'évaluation des services de santé et desprogrès réalisés au cours des dix années précédentes dans les pays de l'Amérique centrale et auPanama. Ce programme, le plus ambitieux de ce genre qui ait été entrepris depuis que l'Organisationexiste, devrait être de la plus haute utilité, tant pour les administrations sanitaires nationales quepour l'OMS elle -même. En effet, une telle étude des divers éléments des services de santé, y comprisceux qui se rattachent aux conditions sociales et économiques, permet de déterminer d'une manièreplus précise les lacunes à combler et le rythme de développement; plus encore, cette évaluationdirecte fournit une base de référence irremplaçable pour mesurer les progrès futurs. L'expériencepourrait être de nature à intéresser tout spécialement les nouveaux pays indépendants, qui ont unbesoin vital de réaliser des progrès rapides mais ordonnés.

Par ailleurs, les rapports sur tous les projets de l'OMS comprennent désormais une partieréservée à l'évaluation, ce qui devrait permettre à l'avenir d'apprécier avec plus d exactitude jusqu'àquel point chaque projet a atteint ses buts. D'une façon générale, l'évaluation s'est révélée d'unegrande utilité, non seulement à l'échelon opérationnel, où les résultats immédiats sont mesurésobjectivement, et d l'échelon régional, où chaque projet est soumis à une analyse plus poussée, mais

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encore à l'échelon du Siège, où les rapports fournissent une base uniforme de comparaison et uneaide précieuse pour l'établissement des plans ultérieurs.

Le Comité consultatif de la Recherche médicale a examiné à sa troisième session, en juin 1961,un rapport qui avait été établi à sa demande au sujet du déroulement du programme d'intensificationdes recherches médicales depuis sa mise en train en 1958. Ce document, qui expose succinctement lesrésultats de cent soixante -quinze projets, prouve combien la Onzième Assemblée mondiale de laSanté avait vu juste en décidant que l'OMS était à même de développer avec profit son rôle en lamatière. Il montre également que le programme élargi de recherches repose sur des basessaines. Nous pouvons aller de l'avant confiants dans la valeur d'une activité qui se révèle l'une desplus importantes et des plus fécondes de l'OMS.

Ce résultat est dû, dans une large mesure, au choix judicieux des sujets d'étude. Une considéra-tion majeure a été de choisir les problèmes qui ne peuvent être abordés qu'à l'échelle internationaleet ceux que les efforts locaux, s'ils n'étaient pas soutenus, ne sauraient parvenir à résoudre. Bienque les projets de recherche soient surtout rattachés aux programmes opérationnels de l'Organisation,il est néanmoins important de favoriser le développement de la recherche médicale en général,notamment dans les pays où celle -ci représente une activité relativement nouvelle. Ceci implique laformation de chercheurs à l'étranger et des confrontations d'idées et d'expérience entre pays. A cejour, quatorze personnes ont reçu des subventions qui leur permettent de travailler auprès de chercheursexpérimentés dans des pays autres que le leur.

Dans de nombreux secteurs de la recherche, une forme d'action internationale particulièrementutile est la standardisation des produits, des techniques et des définitions, grâce à laquelle les observa-tions d'un auteur ou d'un groupe d'auteurs peuvent être mieux comprises et plus facilement comparéespar leurs collègues d'autres pays. Sur ce point, la création de centres de référence a été accueillieavec faveur par les spécialistes d'un nombre sans cesse croissant de domaines scientifiques.

Dans toutes ces activités, l'OMS agit par l'intermédiaire des organismes nationaux existants,dont elle cherche à encourager le développement. Elle ne peut éviter de soutenir en même temps lesrecherches fondamentales, car ce sont les problèmes rencontrés dans l'action pratique sur le terrainqui en révèlent la nécessité.

Il convient ici de rendre hommage à l'aide et aux conseils fournis à l'Organisation par les groupesscientifiques, dont trente -huit se sont réunis à ce jour, ainsi que par les m3m5res du Comité consultatifde la Recherche médicale. Ces organes veillent à ce que le programme de recherches réponde auxnécessités pratiques du travail de l'Organisation, tout en visant haut et loin.

La Quatorzième Assemblée mondiale de la Santé s'est réunie à New Delhi sur l'invitation duGouvernement de l'Inde. Tous les participants ont hautement apprécié l'acceuil généreux qui leur aété réservé par leurs hôtes indiens. Parmi les décisions les plus importantes de l'Assemblée, on peutsignaler celle qui concerne le programme d'éradication du paludisme, en particulier la résolutiondisposant que les dépenses d'exécution de ce programme seront incorporées au budget ordinairepar étapes réparties sur une période de trois ans à compter de 1962.

Un événement particulièrement réjouissant qui s'est produit pendant la période envisagée aété l'entrée à l'OMS de quinze nouveaux Membres et de deux Membres associés. A la fin de l'année,l'Organisation comptait ainsi cent -huit Membres et deux Membres associés.

Directeur général

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PARTIE I

APERÇU GÉNÉRAL

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CHAPITRE 1

ÉRADICATION DU PALUDISME

A la fin de 1961, soixante pays ou territoires étaientengagés à fond dans des campagnes d'éradicationdu paludisme 1 et vingt -cinq autres avaient entreprisdes programmes préparatoires ou des projets pilotes(voir la liste détaillée à la fin du présent chapitre).Pendant l'année, l'Organisation a assuré à soixante -neuf pays ou territoires des services consultatifspour la planification ou l'exécution de programmesd'éradication ou d'autres opérations antipaludiques.Comme les années précédentes, l'Assemblée de laSanté sera saisie d'un rapport détaillé sur l'avance-ment des travaux.

Il arrive souvent que la mise en train et l'exécutiondes programmes soient entravées par la pénurie depersonnel compétent; aussi la formation de personnela -t -elle été, cette année encore, au premier plan despréoccupations.

Comme il devient de plus en plus difficile de trouverdu personnel professionnel supplémentaire qui soitsuffisamment spécialisé dans les méthodes d'éradica-tion pour exercer les fonctions de conseillers sur leterrain, l'Organisation a continué d'organiser descours spéciaux à l'intention de certains éléments dupersonnel récemment engagés pour l'exécution desprojets, avant de les affecter à une équipe consultative.

Afin d'aider à reméd;er à la pénurie de personnelpour les programmes nationaux, l'Organisation aaccordé, du ler octobre 1960 au 30 novembre 1961,cent six bourses pour des stages dans les divers centresde formation aux techniques de l'éradication. Uncentre pour stagiaires de langue française s'est ouvertà Belgrade et des plans prévoient la création de deuxautres centres dans la Région africaine, où l'enseigne-ment sera donné respectivement en anglais et enfrançais. En outre, le personnel de l'OMS a prêté sonconcours pour l'organisation des cours spéciauxinscrits aux programmes antipaludiques nationaux.

Au titre des échanges de travailleurs scientifiques,dix -neuf fonctionnaires supérieurs s'occupant decampagnes nationales d'éradication ont pu allersuivre l'exécution d'autres programmes et visiterdes centres scientifiques.

1 « Par éradication du paludisme il faut entendre l'arrêt de latransmission du paludisme et la suppression du réservoir d'infec-tion au moyen d'une campagne limitée dans le temps et portéeà un tel degré de perfection que, lorsqu'elle prend fin, la repriséde la transmission n'est plus possible » - définition proposéepar le Comité d'experts du Paludisme (Org. mond. Santé Sér.Rapp. techn., 1957, 123, 4, section 3.1) et dont s'est inspirée laDouzième Assemblée mondiale de la Santé dans sa résolu-tion WHAl2.49 (Actes off. Org. moizd. Santé, 95, 44).

On cherche d'autre part à normaliser la formationdu personnel et les techniques appliquées en publiantune série de manuels. Trois de ces ouvrages ont étérédigés au cours de l'année: l'un sur le sel médica-menteux, l'autre sur la préparation et l'examen desétalements de sang et le troisième sur la préparationdes campagnes d'éradication.

La plupart des pays où les programmes en sontarrivés aux dernières étapes de la phase d'attaque ouà la phase de consolidation adressent à l'Organisation,sur des formules types, des rapports trimestrielsdétaillés sur leurs opérations de surveillance. Cesopérations comprennent en particulier la classificationdes cas selon l'origine de l'infection; elle fournit desdonnées essentielles pour apprécier les progrèsaccomplis dans l'éradication. L'Organisation a standar-disé cette classification afin de disposer d'une baseuniforme de comparaison.

Des équipes régionales consultatives et d'évaluationont continué d'aider les pays à déterminer l'efficacitéde leurs programmes. C'est ainsi que, dans un paysde la Région des Amériques, une de ces équipes aprocédé à des inspections qui devraient permettrede recommander l'attestation de l'éradication, tandisqu'une autre étudiait les problèmes causés danscertains programmes par la persistance de la trans-mission.

Les gouvernements ont été informés des recomman-dations formulées par le Comité d'experts du Palu-disme, dans son huitième rapport,2 sur les critèresépidémiologiques permettant de confirmer l'éradica-tion du paludisme et sur la procédure générale d'attes-tation et d'enregistrement des zones où l'éradicationest chose faite. L'OMS tient un registre officiel deszonés où l'éradication a été attestée.

Pour les pays où les services administratifs générauxet les services sanitaires ne sont pas encore à mêmed'assurer l'exécution d'un programme complet d'éradi-cation, on a mis au point des programmes de pré -éradication visant à renforcer les moyens opéra-tionnels et à développer suffisamment les services desanté pour qu'ils puissent participer efficacementaux étapes successives d'un programme d'éradication.

Une méthode opérationnelle visant à déterminerla dose efficace minimum et la fréquence des appli-cations d'insecticides à effet rémanent a été mise àl'essai pendant l'année et des dosages ont été entreprisdans un certain nombre de pays de chaque Région.

$ Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn., 1961, 205, 34.

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4 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Les données ainsi obtenues devraient permettre deréaliser d'importantes économies d'insecticides.

La résistance des anophèles vecteurs aux insecti-cides constitue toujours un problème, notammentdans les pays - El Salvador et Iran, par exemple --où ils manifestent une résistance à la fois au DDT età la dieldrine. A l'époque où a été rédigé le présentRapport annuel, seize des principaux vecteurs du palu-disme étaient devenus résistants à l'un des groupesd'insecticides à base d'hydrocarbures chlorés, la plu-part d'entre eux au groupe de la dieldrine. Des épreuvesde sensibilité' sont pratiquées régulièrement à l'aidede matériel fourni par l'OMS. Les résultats obtenussont périodiquement réunis et diffusés. L'apparitiond'une résistance à la dieldrine chez A. gambiae ayantété signalée en Afrique centrale, des mesures desurveillance ont été prises pour déterminer si lephénomène s'est propagé en Afrique méridionale etorientale. On a également signalé, dans certainesrégions de l'Inde, une souche de A. culicifacies résis-tante au DDT.

Des insecticides organo -phosphorés ont été mis àl'épreuve tant en pulvérisations à effet rémanent qu'enapplications larvicides. Lors d'une réunion tenue àGenève, les directeurs de laboratoires collaborantavec l'Organisation en matière de recherches sur lesinsecticides ont exprimé l'avis que le malathion, bienqu'il ne soit pas pleinement efficace sur toutes lessurfaces de pisé, pourrait remplacer le DDT dans leszones où ce produit n'est plus actif. Ils sont égalementconvenus que le Baytex est, biologiquement, unproduit qui promet les meilleurs résultats et peutremplacer efficacement le DDT sur toutes les surfacesà traiter, mais qu'il est encore nécessaire de l'étudierdu point de vue toxicologique avant de pouvoirl'utiliser sans précautions spéciales dans les pro-grammes d'éradication. A la,fin de 1961, on projetaitde faire avec ces insecticides des essais complets surle terrain. Pendant l'année, l'équipe d'essai des insec-ticides a procédé à des recherches sur le DDVP(phosphate de O,O- diméthyl- dichloro -2,2 vinyl), com-posé organo -phosphoré prometteur à activité fumi-gène prononcée. On trouvera au chapitre 3 d'autresindications sur les travaux concernant l'évaluation desnouveaux insecticides. Les rapports entre de nombreuxaspects de l'éradication du paludisme et de la luttecontre d'autres maladies propagées par les insectessont démontrés dans des articles sur les insecticideset le paludisme, parus dans un numéro spécial duBulletin.

La chimiothérapie est l'arme principale utiliséedans la phase de consolidation des programmesantipaludiques et elle peut exceptionnellement êtrela seule qui soit efficace dans certaines régions. Pourinterrompre la transmission, il est indispensabled'assurer, à chaque distribution de comprimés, unecouverture totale de la population. Ayant constatéqu'il est impossible d'y parvenir dans la pratique, on aentrepris d'expérimenter le sel médicamenteux, quipourrait offrir à la chimiothérapie de masse uneméthode plus efficace, plus économique et plus

commode. Cependant, il ressort des expériences aux-quelles on a procédé au Brésil, en Guyane britannique,au Ghana et en Nouvelle -Guinée néerlandaise quecette méthode présente aussi des inconvénients etsoulève des difficultés dont certaines n'ont pas encoreété surmontées.

A mesure que la chimiothérapie de masse se généra-lise dans les programmes d'éradication, le problèmede la résistance aux médicaments, déjà posé naguère,retient de plus en plus l'attention, surtout depuisqu'on a signalé récemment en Colombie une résistanceaux amino -4 quinoléines chez Plasmodium falciparum.D'une façon générale, il semble pourtant que l'on puisseéviter l'apparition d'une résistance en utilisant defaçon suivie, aux doses appropriées, des produitsayant des modes d'action différents.

Une réunion technique sur la chimiothérapie dupaludisme a eu lieu à Genève vers la fin de 1960,

première réunion de ce genre à être entièrementconsacrée au rôle des médicaments dans le programmemondial d'éradication. Après avoir examiné lestendances actuelles dans l'application de la chimio-thérapie à l'éradication du paludisme, ainsi que lesrecherches récentes sur les médicaments antipalu-diques, les participants ont étudié les problèmes queposent l'organisation des études et des essais de médi-caments antipaludiques sur le terrain, les difficultéspratiques de la chimiothérapie de masse, la posologieet les schémas de traitement à recommander, l'appa-rition d'une résistance aux médicaments et la possi-bilité de prolonger la durée d'action des antipalu-diques existants. Le rapport 2 de cette réunion tech-nique insiste sur l'utilité des antipaludiques à toutesles phases des programmes d'éradication et recom-mande que l'on exploite pleinement les possibilitésactuellement offertes par la chimiothérapie pouraccélérer l'exécution du programme mondial d'éradi-cation. Il souligne notamment qu'il serait nécessairede trouver un antipaludique à action schizontocideprolongée, ainsi qu'un produit anti- rechute amenantla guérison totale plus rapidement que les produitsdont on dispose actuellement. Le rapport préciseenfin que la mise au point de nouveaux antipaludiqueset l'amélioration des méthodes d'utilisation de ceuxqui existent déjà sont ralenties surtout par le manquede moyens permettant des essais contrôlés sur l'homme.Il conclut que la chimiothérapie du paludisme nepourra progresser de façon notable tant que les possi-bilités d'expérimentation des médicaments sur descas de paludisme expérimental chez l'homme neseront pas considérablement élargies.

L'Organisation a poursuivi ses efforts pour encou-rager, aider et coordonner les recherches sur le palu-disme. Les visites de fonctionnaires de l'OMS à descentres de recherche se sont multipliées, contribuantainsi à stimuler les travaux dans les domaines où cela

s'impose. En 1961, l'Organisation a accordé dessubventions à quelque vingt centres pour les aiderà poursuivre des recherches fondamentales ou appli-quées sur certains problèmes de parasitologie, d'immu-nologie, d'épidémiologie, de chimiothérapie, d'ento

1 Bull. Org. mond. Santé, 1961, 24, N. 4-5. a Org. mond. Santé Sir. Rapp. techn., 1961, 226.

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ÉRADICATION DU PALUDISME 5

mologie et d'utilisation des insecticides. En outre, lesrecherches opérationnelles et les études sur le terrain,effectuées principalement par les équipes de l'OMS,ont permis d'enrichir encore la documentation surles problèmes d'entomologie et de chimiothérapie.

Conformément à la recommandation formulée parle Comité d'experts du Paludisme dans son huitièmerapport, un comité de rédaction a été chargé demettre à jour la monographie de l'OMS sur la termi-nologie du paludisme et d'y faire figurer tous lestermes dont l'emploi est nécessaire dans les pro-

grammes d'éradication du paludisme. Ce comité derédaction, qui s'est réuni pour la première fois aucours de l'année, a décidé de suivre, dans ses grandeslignes, le plan de la première édition et de présenterl'ouvrage en deux parties: une introduction compre-nant des chapitres sur la parasitologie, l'épidémio-logie, la chimiothérapie, les opérations, les insecticideset l'entomologie, et un glossaire alphabétique d'environcinq cents termes. La nouvelle édition, lorsqu'elleparaîtra, devrait aider à normaliser et à préciser laterminologie actuellement employée.

Appendice

PAYS OÙ DES PROGRAMMES D'ÉRADICATION DU PALUDISME ÉTAIENT EN COURSA LA FIN DE 1961 1

Afrique du SudMaurice (ile)

Région africaine

SwazilandZanzibar

Région des Amériques

ArgentineBolivieBrésilColombieCosta RicaCubaDominiqueEl SalvadorEquateurGrenadeGuadeloupeGuatemalaGuyane britanniqueGuyane française

HondurasHonduras britanniqueJamaïqueMexiqueNicaraguaPanamaParaguayPérouRépublique DominicaineSainte -LucieSurinamTrinité et TobagoVenezuela

Région de l'Asie du Sud -Est

AfghanistanBirmanieCeylanInde

AlbanieBulgarieEspagneGrècePortugal

IndonésieNépalThailande

Région européenne

RoumanieTurquieUnion des Républiques

socialistes soviétiquesYougoslavie

Région de la Méditerranée orientale

IrakIranIsraëlJordanie

Région du Pacifique occidental

Bornéo du NordChine (Taiwan)Philippines

Ryu -Kyu (îles)Sarawak

LibanLibyePakistanSyrie

PAYS AYANT REÇU EN 1961 UNE AIDE DE L'ORGANISATIONPOUR DES OPÉRATIONS ANTIPALUDIQUES AUTRES QUE LES PROGRAMMES D'ÉRADICATION 1

Région africaine

BechuanalandCamerounDahomeyFédération

de Rhodésieet de Nyassaland

Ghana

LibériaMadagascarMozambiqueNigériaOugandaSénégalTogo

Région des Amériques

Haiti

Région de la Méditerranée orientale

Arabie SaouditeEthiopieRépublique

Arabe Unie

Région du Pacifique occidental

CambodgeFédération de MalaisieNouvelle- Guinée néerlandaise

SomalieSoudanTunisie

Protectorat britanniquedes îles Salomon

République de CoréeRépublique du Viet -Nam

1 Ces listes ne sont pas comparables à celles qui figurent dans le précédent Rapport annuel, car on a procédé, à la fin de l'année1960, à une revision et it une nouvelle classification des programmes antipaludiques.

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CHAPITRE 2

MALADIES TRANSMISSIBLES

Grâce aux méthodes modernes de prévention et detraitement, de nombreuses maladies transmissiblespourraient ne plus soulever que des problèmesmineurs de santé publique, mais la lutte contre cesmaladies n'en exige pas moins, pour aboutir, des fondsimportants, un appareil administratif efficace et, sur-tout, un effort de longue haleine. Dans bien des pays,la diphtérie et la coqueluche ne sont toujours pasmaîtrisées et dans d'autres la prévention des maladiesdiarrhéiques et des infections à staphylocoques seheurte encore à des difficultés. Une vigilance constanteet des services plus actifs sont indispensables pouréviter des épidémies renouvelées de nombre d'infec-tions. Au cours de l'année, le choléra s'est propagé àHong -Kong, à Macao et au Sarawak et des éclosionsépidémiques de para -choléra El Tor ont été signaléesaux Philippines et en. Indonésie. Les épidémies de fièvrejaune qui ont sévi en Ethiopie et au Pérou, l'appari-tion sporadique de cas importés -de variole en Afriquedu Sud, en Allemagne, en Belgique, en Espagne, auGhana, au Royaume -Uni de Grande -Bretagne etd'Irlande du Nord et dans l'Union des Républiquessocialistes soviétiques, de même que l'extension del'hépatite infectieuse, de la syphilis et de la blennor-ragie dans bon nombre de pays, voilà autant de faitsqui rappellent la nécessité de maintenir en état d'in-tense activité les services préventifs et de lutte contreles maladies transmissibles.

Il apparaît de temps à autre des maladies inconnuescontre lesquelles il faut trouver des armes nouvelles.Les méthodes permettant de les traiter doivent sefonder sur des études suivies, tant de l'étiologie fonda-mentale de ces maladies et des questions s'y ratta-chant que des meilleurs moyens d'engager le combat.On a ainsi récemment découvert que les affectionsgraves = d'origine non bactérienne - des voiesrespiratoires inférieures qui frappent les jeunes enfantsdans les régions tempérées sont dues pour'65 % à desvirus identifiables. Il faudrait entreprendre de plusamples recherches sur les maladies parasitaires et surla tuberculose afin de perfectionner les moyens dontles services de santé publique disposent actuellementpour combattre ces maladies. Depuis qu'il a été élargi,le programme de recherches de l'OMS couvre l'en-semble des maladies transmissibles, mais il vise toute-fois plus particulièrement certaines maladies viraleset parasitaires. Avec son aide on a pu mettre au pointdes vaccins BCG lyophilisés à haute stabilité et grandpouvoir immunogène, des vaccins antibrucelliquesprometteurs, un vaccin antirabique amélioré, de meil-leurs antigènes et antisérums de référence pour lestréponématoses et pour l'identification des virus et,enfin, un vaccin antipoliomyélitique amélioré à base

de virus vivants. En outrè on a entrepris, sur le planinternational, l'étude du vaccin antirougeoleux et devastes études concernant un vaccin antitrachomateuxainsi que la chimiothérapie ambulatoire intermittentesous contrôle et son intérêt dans la lutte contre latuberculose.

L'OMS a prêté son concours pour la conférenceorganisée par le Gouvernement de l'Union des Répu-bliques socialistes soviétiques en septembre 1961, àTachkent, sur les maladies transmissibles sévissantdans les pays chauds. Les débats ont porté sur l'éradi-cation du paludisme, la lutte contre les maladies àvirus transmises par les arthropodes, les amibiaseset les helminthiases.

Un certain nombre de faits nouveaux sont inter-venus en 1961 en ce qui concerne le Règlement sani-taire international.

Un Règlement additionnel amendant la partie rela-tive aux questions sanitaires de la Déclaration géné-rale d'aéronef ainsi que l'article 97 du Règlementsanitaire international est entré en vigueur le lQ7 jan-vier 1961; aucune difficulté d'application n'a étésignalée à son sujet.

L'augmentation considérable des voyages aériens etla rapidité des vols intercontinentaux exigent plus quejamais de l'Organisation qu'elle rassemble et diffusepromptement dans tous les continents les renseigne-ments épidémiologiques concernant les maladies qua-rantenaires. A cette fin, les progrès de la radiodiffu-sion à ondes courtes ont été pleinement mis à profit.On a également vu les maladies quarantenaires reculerdans de nombreuses régions du globe, ce qui a modifiésous bien des rapports les opérations de quarantaineinternationale. Les recommandations formulées parle Comité de la Quarantaine internationale et ulté-rieurement adoptées par l'Assemblée mondiale de laSanté forment un vaste code de recommandationspratiques pour l'application du Règlement; il y a eumoins de réclamations au titre du Règlement etaucune d'elles n'a donné lieu à un différend formeldont il aurait fallu saisir le Comité de la Quarantaineinternationale en vertu de l'article 112 du Règlement.Pour ces raisons il est devenu possible et souhaitablede centraliser davantage l'administration du Règle-ment, et on a donc transféré aux services de Genève,pendant la seconde moitié de 1961, les fonctions quiétaient précédemment déléguées aux trois bureauxquarantenaires de l'OMS à Alexandrie, Singapour etWashington.

La deuxième édition annotée du Règlement sani-taire international a paru en juillet. Elle contient leRèglement adopté par la Quatrième Assemblée mon-diale de la Santé en 1951 et ses amendements calté-

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MALADIES TRANSMISSIBLES 7

rieurs, ainsi que les interprétations approuvées par lesAssemblées de la Santé sur la recommandation duComité de la Quarantaine internationale. Un certainnombre d'annexes indiquent en détail la position desEtats et territoires quant au Règlement et les obliga-tions des administrations sanitaires; elles contiennentaussi des recommandations pour la désinsectisationdes aéronefs ainsi que d'autres renseignements utiles.

Un index géographique revisé du CODEPID a étépublié et est entré en vigueur le ler octobre. L'analysedes télégrammes transmis par code et l'inventairedes régions où sévissent fréquemment des maladiesquarantenaires avaient montré qu'il était possibled'omettre certaines zones géographiques dans cetindex. En conséquence, l'édition de 1961 ne comprendplus d'inscriptions pour l'Australie, le Canada, lesEtats -Unis d'Amérique, l'Europe, la Nouvelle -Zélandeet l'Union des Républiques socialistes soviétiques.

TuberculoseLe considérable accroissement des connaissances

techniques au cours des dernières années a permis demener une double attaque contre le bacille de latuberculose: attaque directe, par l'emploi de médica-ments particulièrement actifs contre les mycobactéries,et attaque indirecte, grâce à l'immunisation par levaccin BCG. Un certain nombre de projets nationauxde zones pilotes ont été mis en train dans diversesrégions; ils doivent permettre de trouver le meilleur

dans des situations épidémiolo-giques et socio- économiques différentes, des progrèsréalisés en matière de prévention et de traitement.L'expérience ainsi acquise sert actuellement à mettreau point les programmes nationaux visant à éliminerde façon efficace et économique la tuberculose en tantque problème de santé publique.

Le problème primordial, surtout pour les pays envoie de développement, est de disposer d'un personnelsanitaire nombreux, formé aux méthodes épidémio-logiques modernes de lutte antituberculeuse. Pouraccroître les moyens de formation jusqu'à présentlimités dont on dispose, l'OMS a patronné deux coursinternationaux, l'un à Rome (en français) et l'autre àPrague (en anglais).

Les échanges de connaissances et les confrontationsd'expérience entre groupes complètent la formationtechnique. Un tel échange a eu lieu à la QuatorzièmeAssemblée mondiale de la Santé à New Delhi, lorsdes discussions techniques qui ont porté sur les pro-grès récents dans lá lutte antituberculeuse. Des rap-ports, envoyés par plus de cinquante pays, au sujet dediscussions nationales préliminaires sur ce thèmeavaient été résumés en vue des discussions techniquesdans un document fondamental particulier. Un rap-port final sur les discussions techniques a été publiédans la Chronique OMS. 1

Les progrès ultérieurs de la lutte antituberculeusedépendent de la poursuite d'investigations métho-diques; aussi un programme de recherches sur leterrain et en laboratoire a -t -il été examiné par le

1 Chronique OMS, 1961, 15, 183 -195.

Comité consultatif de la Recherche médicale, instituépar le Directeur général.

Un certain nombre de communications relativesaux travaux de recherche entrepris en 1961 ont parudans le Bulletin de l'OMS, dont trois numéros spé-ciaux ont été consacrés à la tuberculose pendant lapériode considérée. 2

Chimiothérapie

Le centre de chimiothérapie de la tuberculose deMadras a poursuivi ses travaux. Il ressort de diversesétudes sur les médicaments qu'un changement deposologie peut être efficace dans le cas de maladesqui ne réagissent pas au traitement initial. On a exa-miné par ailleurs la possibilité de remplacer l'auto -administration quotidienne à domicile de médica-ments par un traitement chimiothérapique intermit-tent sous contrôle, et de combiner l'isoniazide avecun autre médicament complémentaire moins coû-teux que l'acide para -amino- salicylique (PAS). Ilrésulte de recherches sur la diététique qu'un régimealimentaire plus ou moins adéquat n'influence pas,apparemment, l'efficacité de la chimiothérapie, que cesoit à domicile ou en sanatorium. Des études portantsur les contacts ont montré que l'excrétion, par lemalade, de bacilles tuberculeux pendant la premièreannée de traitement à domicile n'affecte pas le tauxd'infection chez les contacts de l'entourage familial;par contre, la plupart des cas constatés chez ceux -cirésultent de l'exposition aux bacilles du malade avantl'établissement du diagnostic. Les études sur lescontacts se poursuivent pour établir si les bacilles résis-tant à l'isoniazide excrétés par le patient risquent de sepropager et de provoquer la maladie dans la collec-tivité. Le Bulletin a publié treize communications rela-tives à des études entreprises par le centre de chimio-thérapie de la tuberculose. 3

Vaccination par le BCGL'Organisation a prêté son concours au Danemark

pour l'exécution d'un programme quinquennal d'ob-servation post -cure d'écoliers danois vaccinés aumoyen de différents vaccins lyophilisés et liquides.L'un des plus importants résultats de cette étude estla constatation que ces deux types de vaccins BCGprovoquent une allergie de même durée.

Une vaste étude effectuée sur des cobayes a révélél'activité immunogène prononcée et équivalente detrès faibles doses de vaccins BCG au glutamate lyo-philisés, qu'il s'agît de vaccin provenant de la souchenormalement utilisée au Japon pour la production enmasse de vaccin BCG ou de vaccin provenant de lasouche employée, pour les mêmes fins, au Danemark.En présence de ces résultats et de constatations anté-rieures, les bureaux régionaux, sur la recommanda-tion du Siège, conseillent aux divers pays l'utilisation,dans leurs programmes de vaccination, de certains

2 Bull. Orgr mond. Santé, 1960, 23, N° 4-5; 1961, 25, NAB 3 et 6' Bull. Org. mond. Santé, 1960, 23, 463 -510, 511 -533, 535 -585,

587 -598, 599 -611; 1961, 24, 129 -148, 149 -175; 25, 285 -312, 313-322, 323 -338, 339 -359, 361- 407, 409 -429.

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8 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

vaccins BCG lyophilisés thermostables lorsque levaccin liquide, trop fragile, risque de perdre avantl'emploi une partie appréciable de son activité du faitde conditions de stockage défectueuses.

Maladies vénériennes et tréponématoses

Les rapports indiquant une recrudescence de lasyphilis et de la blennorragie depuis quelques annéesconstituent un sujet d'inquiétude dans la lutte contreles maladies vénériennes. 1 Pour se faire une idée dela situation, l'OMS a entrepris en 1961 une enquêteauprès de ses Membres. Parmi les pays qui y ontparticipé, trente et un ont signalé, pour la période1957 -1960, une augmentation des cas de syphilisrécente contagieuse et trente autres un mouvementascendant des infections gonococciques. De 1959 à1960, la fréquence des cas de syphilis s'est accrue de19 % au Canada, de 30 % en Angleterre et au Pays deGalles, de 45% aux Etats -Unis d'Amérique et de 85au Danemark. D'autres pays connaissent une évolu-tion analogue, encore que peut -être moins nette. Dansla Région du Pacifique occidental, quatre pays signa-lent l'extension de la syphilis récente, et onze celle dela blennorragie; en Afrique, il en a été de même dansneuf et huit pays respectivement. Il ressort de cesdonnées que dans de nombreux pays une situationstable, l'existence de services de santé adéquats etl'emploi de médicaments puissants n'ont pas empêchéla syphilis et la blennorragie de redevenir un sujet depréoccupation pour les administrations sanitaires.

Dans le passé on a souvent réuni, pour des raisonsde commodité administrative, ces deux affections dansla rubrique des « principales maladies vénériennes ».En dépit de modes de transmission similaires, cesmaladies montrent cependant des tableaux épidémio-logiques nettement différents. C'est ainsi qu'aprèsl'introduction de la pénicilline, médicament très effi-cace dans les deux cas, on a vu la syphilis reculersensiblement jusqu'à ce que la tendance s'inverse,il y a quelques années, tandis que la fréquence de lablennorragie n'a pu être réduite dans pratiquementaucun pays depuis la deuxième guerre mondiale. Cetteimpuissance à enrayer la blennorragie tient en partieà l'acquisition progressive, par le gonocoque, d'unerésistance à la pénicilline dans certains pays et à lastreptomycine dans d'autres, mais ce facteur n'estprobablement pas essentiel. Quoi qu'il en soit, l'OMScontinue à suivre de près la question. Au centre spé-cialisé de Copenhague, on étudie la sensibilité auxmédicaments usuels de souches de Neisseria gonor-rhoeae provenant du monde entier. Les observationsfaites montrent que les cas signalés comme « résis-tants » s'expliquent plus souvent par une prompteréinfection que par une résistance des gonocoquesaux produits administrés. En coopération avec l'Unioninternationale contre le Péril vénérien et les Tréponé-matoses, l'OMS a organisé un symposium sur lablennorragie, qui s'est tenu en Pologne au cours de

l'année, et elle a en outre consacré un numéro entierdu Bulletin à cette maladie.2

Les résultats d'enquêtes menées dans les ports etparmi les équipages des navires marchands par lesadministrations sanitaires nationales et l'OMS con-firment l'impression que la transmission des maladiesvénériennes s'est considérablement intensifiée ces der-nières années. L'importance du problème sur le planinternational est soulignée par le fait que plusieursgouvernements, dont par exemple ceux de la Suèdeet de l'URSS, font ressortir le nombre des cas désor-mais importés de l'étranger. Dans un autre pays - leDanemark - environ 50 % des syphilis déclarées ontleur origine outre -mer. Des études portant sur lesmaladies vénériennes chez les gens de mer indiquentque le nombre réel des syphilis et blennorragies parmiles marins est peut -être de trois à quatre fois plus élevéque ne l'enregistrent les statistiques sanitaires desports, beaucoup de cas traités à bord des naviresn'étant pas déclarés. L'OMS continuera donc à s'eninquiéter en remplissant ses obligations d'administra-teur de l'Arrangement de Bruxelles de 1924, mis àjour par la Treizième Assemblée mondiale de la Santéen 1960. Dans sa résolution WHA13.52, l'Assembléea recommandé aux Etats d'accepter les normes mini-mums d'administration que requièrent les maladiesvénériennes, les définitions techniques et le systèmed'évaluation élaborés par le Comité d'experts desMaladies vénériennes et des Tréponématoses.3 En1961, plusieurs gouvernements ont pris des mesurespour donner effet à ces recommandations de l'As-semblée.

Sous les auspices de l'OMS, des vénéréologues etdes administrateurs de la santé publique, venantprincipalement de pays en voie de développement, ontparticipé en 1961 à un séminaire itinérant d'un moisen URSS. Ils ont étudié les méthodes employées dansce pays pour combattre les maladies vénériennes dansles populations urbaines, rurales, industrielles etmaritimes, l'organisation de la recherche et des ser-vices de lutte à l'échelon national et local, y comprisles moyens de formation du personnel.

Pian

Inspirées des recommandations du Comité d'expertsdes Maladies vénériennes et des Tréponématoses, lesactivités antipianiques ont continué à faire l'objetd'une coordination régionale pouvant aller jusqu'àcouvrir de grandes parties d'un continent. On estimeque, depuis 1948, 278 870 000 personnes ont été exa-minées et 35 809 000 traitées par la pénicilline- retardau cours de campagnes de masse soutenues par l'OMSen Afrique, dans les Amériques et en Asie. La fré-quence des cas de pian clinique est dans certains paystombée d'un pourcentage de plus de 10% à moins de0,5%, ne comprenant qu'une très faible proportionde sujets séro -positifs chez les jeunes. En 1963 ou

2 Bull. Org. mond. Santé, 1961, 24, N° 3.

1 Actes off. Org. mond. Santé, 105, 9. 3 Org. mond. Santé Sér. Rapp. teche., 1960, 190.

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1964, de nombreuses campagnes antipianiques béné-ficiant d'une assistance internationale dans les zonestropicales d'Afrique occidentale et centrale, de l'Asiedu Sud -Est, de la Région du Pacifique occidental etdes Amériques seront passées de la phase de l'actionde masse à celle de la surveillance.

Au cours de la période considérée, l'OMS a com-mencé à évaluer les méthodes et les résultats des cam-pagnes antipianiques; à cette fin, elle a notammentorganisé une réunion interrégionale d'évaluation pourles Régions de l'Asie du Sud -Est et du Pacifiqueoccidental.

En vue d'adapter les techniques aux conditions nou-velles, en particulier dans les zones où, de forte qu'elleétait, la fréquence globale du pian est devenue faibleà la suite d'une campagne de masse et dans cellesdont, faute d'enquête, on ignore quelle peut y êtrecette fréquence mais dont on pense que la maladie yest peu répandue, une équipe consultative OMS destréponématoses a entrepris une étude sur les meilleuresformules d'enquête par sondage dans de vastes popu-lations rurales. L'équipe a également essayé de déter-miner l'importance réelle du réservoir latent de pianqui subsiste dans ces collectivités en comparant, encoopération avec le laboratoire sérologique de réfé-rence de l'OMS à Copenhague, les résultats, sur échan-tillons, de tests de réagines standardisées (VDRL) àceux de techniques utilisant des antigènes tréponé-miques.

La nécessité continue à se faire sentir de mieuxcoordonner la lutte contre le pian avec les programmesconcernant d'autres maladies transmissibles et de l'in-tégrer dans l'activité des centres ruraux de santé. Lacréation de tels centres et la prise en charge ultérieurepar eux des activités de lutte non seulement contre lepian mais aussi contre d'autres maladies transmissiblesdemeurent partout l'objectif à long terme des adminis-trations sanitaires. Dans plusieurs régions, le déve-loppement de services ruraux de santé est resté lent,principalement à cause du manque de personnel et demoyens financiers. Aussi demeure -t -il nécessaire quedes équipes mobiles nationales continuent à effectuerpériodiquement des enquêtes de surveillance afin deparer à toute recrudescence du pian infectieux. 11 s'estrévélé à la fois pratique et économique d'employer leséquipes antipianiques également à d'autres opérationspréventives. A cet effet, on peut donner à leurs agentsune formation complémentaire ou leur adjoindre destechniciens spécialisés dans divers domaines (lèpre,mycoses, vaccination antivariolique ou autre, etc.),mettant ainsi les équipes en mesure de poursuivre lesmesures intensives prises contre le pian tout en menantune campagne de masse contre une autre maladie.

Les laboratoires sérologiques de référence del'OMS, à Chamblee et Copenhague, et le Laboratoireinternational des Trpponématoses, à Baltimore, ontpoursuivi leurs travaux. Des progrès ont été réalisésdans les essais concertés sur le plan international pourla normalisation de la technique des anticorps trépo-némiques fluorescents. On s'efforce d'adapter cetteépreuve sérologique spécifique aux conditions desenquêtes sur le terrain, des observations récentes ayant

révélé que 20 % des sujets qui réagissent aux antigèneslipoïdiques n'ont pas d'infection tréponémique.

Les services compétents ont continué à préparer lamise en oeuvre du programme élargi d'assistance à larecherche sur les tréponématoses, auquel participentdes laboratoires de plusieurs pays. Une analysede toutes les études publiées sur la culture de T. pal-lidum et sur sa survivance in vitro a été rédigée aucours de l'année.

Santé publique vétérinaireDans le domaine de la santé publique vétérinaire,

l'OMS a continué à donner la priorité aux travauxsur les zoonoses et aux recherches médicales compa-ratives, mais les problèmes qui se posent aux pays envoie de développement et aux pays tropicaux ont aussiretenu son attention, particulièrement en ce quiconcerne la brucellose, la rage, les zoonoses para-sitaires et l'hygiène alimentaire.

BrucelloseDans de nombreux pays, l'élimination du réservoir

d'infection chez les moutons et les chèvres est, pourdes raisons économiques, irréalisable. L'effort prin-cipal a donc porté encore sur l'expérimentation devaccins chez l'homme et chez les animaux. Les étudescliniques et bactériologiques (signalées dans le Rapportannuel pour 1960) sur des groupes de volontairesvaccinés au moyen de deux vaccins vivants atténuésont été poursuivies. Elles ont permis d'établir que levaccin de souche 19 -BA, administré par voie sous -cutanée, est généralement sûr, encore qu'il ait provo-qué des réactions dans un petit nombre de cas. Unarticle sur l'emploi étendu de ce vaccin dans l'Uniondes Républiques socialistes soviétiques a paru dans leBulletin de l'OMS,, et un autre article, traitant desépreuves d'innocuité sur l'homme, est en préparation.Le deuxième vaccin soumis à des épreuves d'innocuité,le vaccin de souche Rev. 1, a servi à l'immunisationexpérimentale des singes Cynomolgus. Il s'est révéléd'une entière efficacité, sans provoquer de réactionsfâcheuses, et les cas de bactériémie ont été très rares.Le passage en série de la souche sur des chèvresgravides n'en a pas altéré la virulence pour les chèvresou les cobayes, ce qui indique la relative stabilité decette souche atténuée. En revanche, des réactionsdéfavorables ont été enregistrées lors des épreuvesd'innocuité sur l'homme et l'on ne saurait considérerque le vaccin de souche Rev. 1 puisse être sans dangeradministré à l'homme par voie sous -cutanée dans laposologie actuelle.

L'expérimentation des vaccins de souches Rev. 1 et19 sur des ovins et des caprins s'est poursuivie enArgentine, en Israël et à Malte, avec le concours dela FAO. A Malte, chez des chèvres déjà naturelle-ment infectées, l'effet protecteur de la souche Rev. 1s'est traduit notamment par l'absence d'avortementsalors que, dans le groupe témoin non vacciné, untiers des animaux ont avorté. En outre, le nombre desgermes de Brucella melitensis excrétés dans le lait adiminué. Les résultats de cette expérience montrent

1 Vershilova, P. A. (1961) Bull. Org. mond. Santé, 24, 85 -89.

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1.O ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

que l'on peut envisager la vaccination en masse detout un troupeau atteint par la maladie, sans sélection(ou épreuve) préalable. Des recherches complémen-taires sur l'excrétion intermittente d'organismes Rev. 1dans le lait de chèvres vaccinées ont prouvé que lephénomène ne se produit pas si l'on procède à l'ino-culation des jeunes chèvres avant l'accouplement.Chez des chèvres allaitantes de race maltaise, l'excré-tion n'a continué que pendant deux semaines environaprès l'administration du vaccin. Chez une autre race(Saanan), cependant, les organismes se sont maintenusdans la mamelle pendant beaucoup plus longtemps.L'étude comparative des sérodiagnostics en relationavec la vaccination a fait apparaître que le test dedéviation du complément est non seulement le plusspécifique et le plus sensible mais aussi le moins gênépar la vaccination. On pourrait donc l'appliquer sansdélai à un troupeau de chèvres, lorsqu'on décide depasser de la vaccination à l'éradication.

La vaccination expérimentale d'ovins au moyen desdeux vaccins vivants atténués (souche Rev. 1 etsouche 19) est en cours et il ressort des premiersessais que, huit mois après la vaccination, la protec-tion conférée contre l'inoculation sous -cutanée deBrucella est douteuse. Toutefois, c'est là sans douteune épreuve trop rigoureuse et l'on envisage, pourles prochains essais, de reproduire les conditions d'ex-position naturelle, c'est -à -dire l'exposition par contact.

Des travaux sur l'identification des souches de Bru -cella par les tests métaboliques et lysotypiques sepoursuivent en vue de la mise au point de méthodesde typage plus précises qui seront appliquées dans lesenquêtes épidémiologiques. L'OMS a publié dans sonBulletin 1 un article sur le diagnostic de laboratoire dela brucellose chez l'homme, qui fait partie d'une séried'études traitant du diagnostic de laboratoire dediverses maladies.

Les travaux de recherche mentionnés ci- dessus ontété subventionnés par l'OMS.

Rage

Des spécialistes des recherches sur la rage, représen-tant surtout les laboratoires qui collaborent avecl'OM S à l'exécution de programmes de recherchescoordonnées, se sont réunis pendant l'année pour exa-miner les progrès accomplis et organiser les travauxfuturs. Le groupe a noté que des études expérimen-tales sur l'homme et les animaux avaient confirmé lavaleur de l'association sérum -vaccin pour l'immuni-sation de l'homme après exposition à l'infection; cesétudes ont également permis d'établir que, dans letraitement local des blessures infectées, une vigoureusedétersion mécanique assure une aussi bonne protec-tion que la cautérisation par des acides minéraux.D'autre part, le groupe a recommandé que l'on entre-prenne des études fondamentales sur la pathogénèseet l'écologie de la rage en mettant à profit les tech-niques très efficaces qui ont été récemment introduites,telles que la microscopie fluorescente.

1 Castañeda, M. R. (1961) Bull. Org mond. Santé, 24, 73 -84.

Les recherches visant à mettre au point un vaccin,efficace et exempt d'effets secondaires fâcheux, pourl'immunisation de l'homme se sont poursuivies. Laculture du virus sur tissus semble devoir conduire àdes résultats intéressants. Le virus a été effectivementcultivé dans différents milieux cellulaires, mais lesrésultats obtenus, qu'il s'agisse du titre ou des effetscytopathogènes, ne sont pas uniformes. Des études surle virus HEP d'origine aviaire, le virus cultivé surembryon de poulet d'un jour et le virus inactivé pré-paré sur embryon de canard ont permis d'établir qu'ilssont tous relativement exempts d'effet paralytogène.Sur proposition du groupe de chercheurs mentionnéci- dessus, l'Institut Pasteur de l'Inde méridionale aentrepris sur des cobayes une étude comparative desdeux premiers types de vaccins cités et du vaccinphéniqué couramment employé.

La préparation et l'utilisation des vaccins phéni-qués de tissu nerveux présentaient des difficultés dufait de leur volume et de leur durée de conservationrelativement courte, ce qui posait des problèmes destockage et de transport. La lyophilisation a permisd'atténuer considérablement ces difficultés. Cetteméthode, mise au point en URSS, a été expérimentéeet les vaccins essayés dans d'autres pays par des labo-ratoires collaborant avec l'OMS, et il est maintenantconfirmé que la lyophilisation ne diminue pas l'activitédu vaccin.2

Les résultats de la troisième série d'expériences surl'immunisation de personnes non exposées par l'ino-culation de sérum et de vaccin selon différents sché-mas ont été publiés dans le Bulletin de l'OMS.2 Parmiles autres articles sur la rage publiés dans le Bulletin.il convient de mentionner: « Studies on the Patho-genesis of Rabies » 4 et « Protective Effect of Anti-rabies Serum after IntracerebraI or IntramuscularAdministration ».b

Des essais effectués dans des laboratoires collabo-rant avec l'OMS ont montré que le vaccin antirabiqueinternational de référence, lot 164, avait perdu beau-coup de son activité. Ce vaccin a été retiré de la cir-culation et les utilisateurs intéressés ont été avisés;des dispositions ont été prises pour préparer et mettreà l'épreuve un nouveau lot. -

L'OMS a partiellement subventionné les recherchesmentionnées ci- dessus, mais la plus grande partie desdépenses ont été couvertes par les laboratoires eux -mêmes.

Grippe des animaux

D'autres laboratoires collaborant avec l'OMS- aux Etat -Unis d'Amérique, en Tchécoslovaquie etdans l'Union des Républiques socialistes soviétiques- ont activement poursuivi les recherches sur la

2 Veeraraghavan, N. & Subrahmanyan, T. P. (1961) Bull.Org. mond. Santé, 25, 115 -117, et rapports non publiés d'autreslaboratoires.

3 Atanasiu, P. et al. (1961) Bull. Org. mond. Santé, 25, 103 -114.4 Schindler, R. (1961) Bull. Org. mond. Santé, 25, 119 -126.5 Schindler, R. (1961) Bull. Org. mond. Santé, 25, 127=128.

Page 21: ACTIVTTÉ DE DOMS

MALADIES TRANSMISSIBLES 11

grippe des animaux et les infections virales apparen-tées, afin de déterminer s'il existe dans la nature unréservoir animal de virus de la grippe humaine. Lesrésultats obtenus jusqu'ici donnent à penser que leporc peut être infecté par le virus de la grippe humainedu type A et que les souches de virus se maintiennentdans les troupeaux sans les modifications antigéniquesgénéralement observées dans les populations humaines.La brièveté de la vie des porcs explique peut -être queleurs anticorps n'aient pas le temps d'accomplir l'ac-tion de sélection qui s'opère chez l'homme. Il se peutque les souches en question soient réintroduites detemps à autre dans les populations humaines, lorsqueles circonstances s'y prêtent, comme le cas s'est pro-duit aux Etats -Unis d'Amérique et en Tchécoslovaquie.S'il se confirmait que le phénomène est assez courant,on pourrait en conclure que les porcs servent à l'occa-sion de réservoir ou plutôt de « dépôt » pour lessouches de virus grippal humain, encore qu'il puisse nepas s'agir là d'un élément essentiel de l'épidémiologienormale de la grippe humaine.

Il semble que les virus de type grippal des chevauxet des oiseaux soient apparentés, mais qu'ils n'aientaucun lien avec les virus des souches humaines etporcines. Quant au virus grippal du canard, il forme-rait à lui seul un « groupe » distinct, sans lien avecles types qui précèdent. Cependant, tous ces virusanimaux ont en commun le même antigène de dévia-tion du complément.

On a récemment découvert en Tchécoslovaquie desanticorps du virus grippal humain dans le sérum derats. Les études plus poussées qui se justifient de cefait seront entreprises dans d'autres régions.

De nouvelles recherches sur les animaux, en particu-lier le porc, sont en préparation, dont certaines tiendrontcompte des rapports possibles avec la grippe humaine.

Leptospirose

On sait que le danger d'infection par des leptospiresinhérent à certaines occupations est difficilementévitable. Aussi plusieurs des laboratoires FAO /OMSde référence des leptospiroses ont -ils entrepris destravaux sur la vaccination contre ces maladies. Ilressort des résultats préliminaires qu'il est possiblede préparer une suspension antigénique inactivée decertains sérotypes qui semblent prometteurs en tantque vaccins pour l'homme et pour les animaux. Leslaboratoires en question continuent d'autre part àdistribuer aux laboratoires intéressés, nationaux etautres, des sérums de référence anti- leptospire et descultures types. On se prépare à remplacer l'un de cessérums, dont les réserves sont presque épuisées. Desépreuves concertées portant sur un nouveau lot desérums destinés à servir de préparations de référenceont été achevées; les résultats en seront examinéspar un groupe d'experts dans les premiers mois de1962. Ce groupe dressera aussi des plans de recherchesfutures sur la leptospirose.

Au cours de l'année ont paru dans le Bulletin une étudesur le diagnostic de la leptospirose en laboratoire 1

Babudieri, B. (1961) Bull. Org. mond. Santé, 24, 45 -58.

et une série d'articles sur la leptospirose des animauxen Malaisie.2

Autres zoonosesL'hydatidose pose un problème de santé publique

important dans plusieurs régions du monde oh elleest endémique. Bien que l'on connaisse depuis long-temps le cycle biologique du parasite, il a été jusqu'iciimpossible de maîtriser l'infection, faute de donnéesécologiques précises et de vermifuges appropriés pourcombattre efficacement le ver adulte et ses oeufs. Unprogramme de recherches concertées a donc été entre-pris avec la collaboration de laboratoires d'Argentine,des Etats -Unis d'Amérique (Alaska), du Kenya, duLiban et de la Nouvelle -Zélande pour essayer de fairela lumière sur l'écologie de l'hydatidose dans diffé-rentes régions, de trouver un vermifuge efficace etinoffensif et de standardiser les procédés de diagnostic.

Pour ce qui est de la trichinose, l'OMS a participéà l'organisation d'essais concertés sur une certainequantité de sérums humains positifs. Si les sérumsétudiés se révèlent satisfaisants, on se propose d'enfaire une préparation internationale de référence pourle sérodiagnostic.

Hygiène des viandesA sa réunion de 1961, le Comité mixte FAO /OMS

de l'Hygiène des Viandes a mis à jour les donnéesprésentées dans son premier rapport 8 et discuté lisquestions qui n'avaient pas été traitées à la réunionprécédente. Le nouveau rapport du Comité renfermeun certain nombre de recommandations sur les mesuresà prendre dans les pays tropicaux, sur l'hygiène de lavolaille (dont la consommation est en augmentationconstante dans de nombreux pays) et sur la conserva-tion de la viande par les antibiotiques et par l'irra-diation. Parmi les sujets qui demandent une étudeplus poussée, le Comité a mentionné en particulier lesnombreux problèmes que pose la production indus-trielle de plus en plus étendue des viandes en conserve.

Etudes médicales comparativesPlusieurs des principales revues vétérinaires et une

revue médicale ont publié un article intitulé « Com-parative Medical Studies of Chronic DegenerativeDiseases as a Veterinary Public Health Activity ».4Son objet était d'amener les vétérinaires à s'intéresserdavantage aux maladies dégénératives chroniques desanimaux dont l'étude pourrait aider à mieux com-prendre les maladies analogues ou identiques del'homme.

Plus d'une douzaine de centres de recherches médi-cales comparatives de diverses parties du monde ontété invités à participer à des programmes de recherchescoordonnées sur le cancer et les maladies cardio-vasculaires. Toutes ces institutions ont donné leuraccord et l'on s'apprête à les agréer officiellement

2 Gordon Smith, C. E. et al. (1961) Bull. Org. mond. Santé,24, 5 -21; 23 -34; 807 -816.

9 Org. mond. Santé Sir. Rapp. techn., 1955, 99.4 Kaplan, M. M. (1961) Indian Vet. J., 38, 115 -121, et quatorze

autres revues.

Page 22: ACTIVTTÉ DE DOMS

12 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

comme centres collaborant avec l'OMS. Des détailssur les études comparatives en question sont donnésaux pages 31 et 32.

Maladies à virusEn un peu plus de dix ans, l'emploi des cultures de

tissus vivants pour l'isolement des virus a radicalementtransformé la virologie. Les virus sont, aujourd'hui,presque aussi faciles à isoler et à étudier en labora-toire que les bactéries, et la rapidité avec laquelle onmet à profit les nouvelles acquisitions de la sciencepour prévenir et combattre les maladies à virus rendindispensable de réexaminer le rôle qui incombe àl'OMS dans ce domaine. Un groupe scientifique s'estdonc réuni pendant l'année pour étudier les diversmoyens par lesquels l'Organisation pourrait soutenirles recherches sur les maladies à virus.

Il est urgent en particulier de pourvoir à l'appro-visionnement des laboratoires nationaux en antigèneset en sérums de référence, sans lesquels il est impos-sible d'identifier avec exactitude les virus nouvelle-ment isolés, et - conséquence de cette confusion etde cette incertitude - de comparer valablement desvirus cultivés dans des laboratoires ou des pays diffé-rents. Certains pays ont pris dcs mesures pour répondreà leurs propres besoins en la matière, mais le problèmeest essentiellement d'ordre international et l'OMS aun rôle important à jouer en fournissant des réactifsde référence aux laboratoires de référence des diffé-rents pays pour leur permettre de préparer ou d'es-sayer à leur tour des réactifs appropriés qu'ils distri-bueront aux autres laboratoires nationaux.

Afin de répartir judicieusement la lourde tâche quereprésentent la préparation et l'essai de réactifs deréférence et d'éviter autant que possible la dispersiondes efforts, un certain nombre de laboratoires euro-péens ont été appelés à participer de concert à unprojet pilote entrepris sous les auspices de l'OMS. Lemoment venu, ce projet pourra être étendu à d'autrespays et coordonné avec des programmes comme celuides Etats -Unis d'Amérique, en vue d'assurer l'uni-formité souhaitable dans l'identification des virus.

Les laboratoires de référence de l'OMS préparentet distribuent déjà des sérums de référence, mais pourqu'ils puissent s'acquitter convenablement de leurtâche et pour tenir compte des progrès généraux de lavirologie, on est en train d'en aménager et, si besoinest, d'en développer le réseau dans chaque secteur dela virologie. D'autre part, en collaboration avec lesdirecteurs des laboratoires de référence et des membresdu Tableau d'experts des Maladies à Virus, l'OMSréexamine et exécute son programme d'activité dansdivers autres domaines: établissement de normes tech-niques, mise au point de méthodes de rassemblementet de diffusion des renseignements, formation de per-sonnel d'exécution et de chercheurs, mesures d'assis-tance en cas d'épidémie. Enfin, l'Organisation a encoreattribué trois subventions pour des recherches de longuedurée et trois autres pour des recherches de courtedurée à des chercheurs spécialisés pour leur permettred'aller travailler sous la direction d'experts dans leurdomaine.

Poliomyélite

De toutes les maladies causées par des entérovirus,la poliomyélite reste la plus dangereuse. Si le vaccininactivé s'est révélé très efficace dans les pays quiemploient des préparations suffisamment actives et oùla vaccination est bien organisée, il n'en existe pasmoins, dans tous les continents, des pays ott la fré-quence des cas nouveaux n'a pas diminué ou a mêmeaugmenté.

Les données (incomplètes) dont l'OMS disposemontrent que de 1954 -1956 à 1958 -1960, la fréquencedes cas nouveaux a diminué de 85 % au Canada etaux Etats -Unis d'Amérique; elle s'est au contraireaccrue de 5 % en Amérique latine. Des contrastes ana-logues s'observent en Europe d'un pays ou d'ungroupe de pays à l'autre. La poliomyélite n'est nulle-ment maîtrisée et la menace qu'elle constitue demeu-rera grave et même augmentera dans certains paystant que des programmes de vaccination satisfaisantsn'y auront pas été mis en oeuvre.

Un vaccin vivant administré par voie buccale a étéemployé largement et avec des résultats très encou-rageants en Afrique du Sud, en Hongrie, en Pologne,en Tchécoslovaquie et en URSS. En Tchécoslovaquie,on ne signale pas un seul cas de poliomyélite depuisl'achèvement de la campagne, vers le milieu de 1960.En Israël, l'emploi de vaccin vivant a permis d'enrayerimmédiatement un début d'épidémie qui menaçait deprendre d'amples proportions.

Les virus adventices provenant des cultures de tissurénal de singe qui servent à préparer les deux typesde vaccins (inactivé et vivant) restent un sujet de pré-occupation, mais la plupart des laboratoires produc-teurs s'emploient maintenant à éliminer tous les virusde ce genre que les techniques actuelles permettent dedétecter.

Conformément aux recommandations formuléesdans le troisième rapport du Comité d'experts de laPoliomyélite,' des dispositions ont été prises pourréunir et diffuser des renseignements sur les caracté-ristiques des souches de virus isolées sur les cas para-lytiques, notamment sur des malades récemmentvaccinés, et l'on a entrepris une enquête de longuehaleine sur la distribution des types de virus dansdifférents pays. Selon les premiers résultats, le virusdu type 2 a presque complètement disparu, mais laproportion des cas dus au virus du type 3 est, aucontraire, en augmentation. Dans un pays, près de lamoitié des cas paralytiques enregistrés en 1960 étaientimputables au type 3; dans un autre, la proportion aatteint environ 80 %. De nouvelles observations serontnécessaires pour déterminer la signification réelle deces faits.

Autres infections à entérovirus

La régression de la poliomyélite dans les collecti-vités bien vaccinées amène à accorder une attentioncroissante aux cas de paralysie dus aux virus ECHO etCoxsackie. Bien que ces virus n'aient jusqu'ici pas

' Org. mond. Santé Sir. Rapp. techn., 1960, 203.

Page 23: ACTIVTTÉ DE DOMS

MALADIES TRANSMISSIBLES 13

été responsables de cas de paralysie grave autresque sporadiques, on n'en suit pas moins la situationde près et des dispositions sont prises pour rassemblerdes renseignements sur les types de virus qui entrenten jeu.

HépatiteCertains délégués à la Quatorzième Assemblée

mondiale de la Santé se sont inquiétés de la fréquenceélevée de l'hépatite, qui semble même augmenter dansplusieurs pays d'Europe et d'autres parties du monde.Il s'agit d'une maladie longue et souvent grave dontl'épidémiologie est mal connue. Pour essayer de faireplus de lumière sur la question, on est en train d'or-ganiser une enquête épidémiologique dans des pays oùla maladie est très répandue.

Maladies à virus des voies respiratoiresL'infection de l'appareil respiratoire est chez

l'homme la forme la plus commune de maladie infec-tieuse. Pendant les dix dernières années, le perfec-tionnement des techniques de laboratoire a permisd'identifier au moins quatre- vingt -seize virus nou-veaux qui se répartissent en quatre groupes. Des virusde chacun de ces groupes ont pu être associés à desinfections des voies respiratoires.

Des études effectuées récemment sur de jeunesenfants, dans des régions à climat tempéré, ont montréqu'environ 65 % des maladies graves, d'origine nonbactérienne, qui attaquent les voies respiratoires infé-rieures et au moins 20 % des maladies bénignes desvoies respiratoires supérieures sont imputables à desvirus connus. L'institution d'un système de rapportset de communication de renseignements analogue àcelui qui a été mis en place pour la grippe faciliteraitbeaucoup l'étude plus approfondie du problème.Comme, sauf en période d'épidémie, les virus grippauxne sont pas impliqués dans la plupart des infectionsdes voies respiratoires, il est nécessaire d'examinercomment le système des centres OMS de la grippepourrait être étendu aux maladies causées par lesautres virus des voies respiratoires.

Les études expérimentales sur les virus de la grippeanimale et sur leurs rapports avec les souches hu-maines, mentionnées dans de précédents Rapportsannuels, se sont révélées riches de promesses et ontété développées. On trouvera dans la section consacréeà la santé publique vétérinaire (voir page 10) desindications sur les études concertées qu'ont entre-prises des laboratoires des Etats -Unis d'Amérique, deTchécoslovaquie et de l'Union soviétique.

Maladies à virus transmises par les arthropodesL'exécution du programme de l'OMS concernant

les maladies à virus transmises par les arthropodes anotablement progressé en 1961. On a donné la prio-rité absolue à la mise sur pied d'un réseau de labora-toires régionaux de référence. La découverte de virustoujours plus nombreux appartenant à ce groupe etl'introduction de nouvelles méthodes de diagnosticexigent une coordination étroite entre les laboratoiresqui se consacrent à l'étude de cette question dans lesdifférentes parties du monde.

Indépendamment du laboratoire d'Entebbe (Ou-ganda) qui a été agréé en 1960 comme laboratoirerégional de référence de l'OMS pour l'Afrique, sixautres laboratoires régionaux de référence pour lesmaladies à virus transmises par les arthropodes ontété à leur tour agréés en 1961, à savoir en Australie(Canberra), aux Etats -Unis d'Amérique (Atlanta), auJapon (Tokyo), au Royaume -Uni (Londres), enTchécoslovaquie (Prague), et en URSS (Moscou).Faute de laboratoires capables ou désireux d'assu-mer des responsabilités de cet ordre, certaines régionsne sont pas encore desservies par le réseau, mais ildevrait être possible, à mesure que le programmeavancera, de mettre des services de référence à ladisposition de tous les pays.

L'OMS a soutenu des enquêtes visant à déterminerl'importance des virus transmis par les arthropodesen tant qu'agents de maladies humaines dans lesrégions où cette question n'avait jusqu'à présent faitl'objet d'aucune étude ou tout au plus d'études insuffi-santes. Comme en 1960, elle a encouragé des recherchessur le rôle éventuel des oiseaux migrateurs dans la pro-pagation de ces virus. En outre, l'Organisation a prisdes mesures pour faciliter les échanges de documenta-tion technique et de renseignements épidémiologiquesentre chercheurs intéressés et administrateurs directe-ment responsables des programmes de lutte contre lesmaladies à virus transmises par les arthropodes.

L'importance de ces maladies du point de vue de lasanté publique a pu être mesurée à l'occasion de lagrave épidémie de fièvre jaune, la plus vaste de cellesenregistrées jusqu'à présent en Afrique, qui s'estrépandue en 1960 -1961 dans le sud -ouest de l'Ethiopie.L'OMS a fourni du vaccin antiamaril pour unecampagne de masse et un membre de son personnels'est rendu en consultation à Addis- Abéba, où l'InstitutPasteur a, sur ses conseils, mis au point le plan d'uneenquête épidémiologique qui sera entreprise dans larégion affectée au cours de la prochaine saison d'épi-démie (novembre 1961 à février 1962). Ce plan a étéexaminé lors d'une réunion d'experts qui s'est tenue àGenève en octobre et l'OMS a décidé de participerfinancièrement à son exécution (voir aussi page 89).

Programme d'éradication de la varioleL'année 1961 a vu s'intensifier les efforts visant à

endiguer et à éradiquer la variole dans les trois conti-nents où l'on trouve encore des foyers d'endémie. Lalutte contre la variole est maintenant au premier plandes préoccupations dans tous les pays où la maladiea persisté jusqu'ici. Plusieurs pays ont mené à bonnefin des campagnes efficaces de vaccination de masse,d'autres ont entrepris des projets pilotes comme pre-mière étape de programmes d'éradication et d'autresencore ont intensifié les opérations déjà en cours.

L'Organisation a continué de patronner des en-quêtes sur le terrain et des recherches de laboratoiresur l'épidémiologie et l'immunologie de la variole;elle a également aidé les Etats Membres intéressés àdresser des plans et à organiser des programmesd'éradication.

Les pays d'Asie, où se trouvent toujours les zonesd'endémie variolique la plus forte, ont fait en 1961 un

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14 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

grand pas dans la voie de l'éradication, soit en inten-sifiant leurs programmes de lutte, soit par la mise entrain de projets pilotes, soit encore en lançant descampagnes de vaccination de masse.

En Afrique, plusieurs pays sont parvenus à sur-monter les difficultés techniques et administratives quiavaient jusque -là entravé la lutte contre la variole etmême à organiser des campagnes de vaccination demasse en vue de l'éradication de la maladie.

En Amérique latine, où des foyers endémiques devariole subsistent encore dans quelques pays, les cam-pagnes de prophylaxie et d'éradication ont progresséd'une manière satisfaisante.

Grâce à l'assistance de l'Organisation, la productionde vaccin antivariolique lyophilisé se développe rapide-ment dans les pays d'Afrique et d'Asie. Les centresqui fabriquent du vaccin seront bientôt en mesure d'enfournir aux pays voisins, après satisfaction des besoinslocaux.

Pendant la période considérée, l'OMS a organisédeux cours interrégionaux de formation technique envue de familiariser des techniciens de laboratoire qua-lifiés avec les méthodes modernes de production devaccin antivariolique sec ainsi qu'avec les difficultésque peut présenter, dans un climat tropical ou sub-tropical, l'emploi des appareils complexes de lyophi-lisation. Le premier de ces cours, donné à Lagos(Nigéria) en novembre 1960, a été suivi par des natio-naux de pays situés dans les Régions africaine et dela Méditerranée orientale; le second, qui a eu lieu àBangkok en 1961, a réuni des participants de douzepays des Régions de l'Asie du Sud -Est, de la Méditer-ranée orientale et du Pacifique occidental, ainsi qu'untechnicien venu d'Europe.

Cultures cellulairesLes cultures de tissus étant de plus en plus appréciées

pour l'étude des maladies à virus, il est devenu indis-pensable de pouvoir se procurer régulièrement lesanimaux et les tissus nécessaires à la préparationdes cultures primaires ainsi que des lignées cellulairesstandard. Les cellules utilisées sont des cellules tissu-laires primaires prélevées sur des singes, des cellulesamniotiques ou embryonnaires humaines et des lignéescellulaires continues telles que la lignée Hela. Nombrede ces cellules renferment des virus latents et, à lasuite de repiquages répétés, certaines d'entre ellessubissent des modifications biologiques. Lorsque lescellules poussent dans des cultures primaires, les viruslatents peuvent se développer et contaminer non seule-ment les récoltes ultérieures mais encore les vaccinspréparés à partir des virus cultivés sur les cellules.D'autres agents contaminants, tels que les micro-organismes du type pleuro- pneumonique, peuventpénétrer dans les cultures. Il est donc nécessaire dedisposer de cellules standard non contaminées quidemeurent stables après des repiquages répétés. Leschercheurs de l'Institut Wistar de Philadelphie (Etats-Unis d'Amérique) ont constitué une lignée de cellulesd'embryon humain qui semble remplir les conditionsrequises. De telles cellules s'avéreront de la plus hauteimportance pour l'isolement des virus et pour la pro-duction de vaccins non contaminés. Aussi l'OMS

a -t -elle attribué des bourses à des techniciens dequatre laboratoires de différents pays pour leur per-mettre de participer à un cours d'un mois sur letraitement de cette lignée de cellules à l'InstitutWistar; les bénéficiaires seront ainsi en mesure de lareconstituer dans leurs propres laboratoires, de con-firmer sa valeur par des tests et, si faire se peut, decréer ultérieurement des centres qui se chargeraient dela distribuer à d'autres laboratoires.

Banques de référence des sérums et épidémiologiesérologiqueDes banques chargées de la conservation et de

l'examen des échantillons de sérums recueillis au coursd'enquêtes sur le terrain ont été créées aux Etats-Unis d'Amérique (à l'Université Yale), en Tchéco-slovaquie (à l'Institut d'Epidémiologie et de Micro-biologie de Prague) et en Afrique du Sud (au SouthAfrican Institute for Medical Research, Johannes-burg). On s'emploie à mettre au point des moyens deconserver ces sérums pendant de longues périodes sansque le taux des anticorps et les éléments constitutifspuissent se modifier. Un système permettant de cata-loguer uniformément les sérums a été élaboré et desenquêtes ayant pour but les collectes de sérums ontété entreprises.

Ce sont là les étapes préliminaires d'une campagnede récolte de sérums pour étude immédiate, mais aussi,ce qui importe davantage, pour la conservation despécimens qui pourront servir à des études rétrospec-tives à mesure que seront identifiés de nouveaux agentspathogènes et de nouvelles associations morbides. Ils'agit donc d'un plan ambitieux et, pour lui donnertoute son ampleur, il faudra des années de travailminutieux, aussi bien sur le terrain qu'en laboratoire;l'entreprise en vaut cependant la peine car elle per-mettra de définir et de prévoir des problèmes d'impor-tance internationale, de procéder à des études rétro-spectives lorsqu'on disposera de techniques nouvelleset de suivre l'évolution des maladies infectieuses dansdes populations exposées à des agents pathogènesnouveaux.

TrachomeLes recherches sur le trachome ont été marquées

par de nouveaux et importants progrès. Un groupescientifique de l'OMS s'est réuni au cours de l'annéepour faire le point de la situation et dégager les ten-dances de la recherche. Le perfectionnement desméthodes d'isolement des virus et de culture des tissusainsi que les techniques nouvelles de l'immunofluo-rescence ont eu pour effet d'élargir, sous bien desrapports, le champ des investigations en facilitantnotamment l'étude de la nature et du mode de repro-duction du virus, de la composition antigénique et dela réponse anticorps. On a réussi récemment à pré-parer un antigène spécifique du trachome, et la pro-duction expérimentale d'un vaccin, avec essais devaccination, a déjà commencé. Bien que ces travauxn'en soient encore qu'à leur début, il est nettementétabli que l'on peut obtenir une bonne protection chezles simiens; les comptes rendus d'épreuves pratiquéessur l'homme donnent à penser, d'autre part, que

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1

Les opérations antipaludiques en sont au Cambodge à laphase de pré- éradication. Les pulvérisations d'insecticidesn'ont pas donné des résultats pleinement satisfaisants et l'onprocède actuellement, dans une zone déterminée, à un essaide distribution de sel médicamenteux contenant un produitantipaludique.

1) Préparation, à l'Institut Pasteur de Pnom -Penh, du sel médi-camenteux que l'on obtient en mélangeant du sel de cuisine ordinaireavec le produit antipaludique.

2) Au centre de distribution de Battambang, un fonctionnaire sani-taire cambodgien et un expert de l'OMS étudient les problèmes quepose, pendant la saison des pluies, le ravitaillement en sel de lapopulation largement dispersée à travers la province.

3) Une difficulté surgit: un camion transportant des troncs d'arbresest tombé en panne, obstruant la route ; il faut tailler un sentier pourle convoi de sel dans les broussailles qui bordent la route.

4) Distribution de sel médicamenteux aux habitants de l'un desvillages de la province de Battambang.

5) Après la distribution, l'équipe sanitaire effectue des prélè-vements de sang pour les examens de laboratoire.

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2

ÉRADICATION DU PALUDISMEAU CAMBODGE

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ÉRADICATION DU PALUDISMEAU MEXIQUE

Au Mexique, l'éradication du paludisme est trèsavancée. L'Etat de Yucatan est l'une des régions oùles pulvérisations d'insecticides se poursuivaientencore régulièrement en 1961.

1) A la base d'opérations de Valladolid, inspectionmatinale d'une équipe de pulvérisation.

2) L'équipe en route vers la zone des opérations.

3) Une femme débarrasse sa maison de son contenuavant les pulvérisations.

4) Un agent sanitaire effectue des prélèvements desang à Chichén ltza, célèbre pour ses monuments par-ticulièrement bien conservés de la civilisation Maya.

5) La famille du gardien des monuments se met en rangpour le prélèvement de sang.

6) Un instituteur du village de Calotmal fait à sa classeune leçon sur le paludisme. Il montre comment sontpratiqués les prélèvements de sang et comment ceux -ci

3 sont ensuite examinés en laboratoire.

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ÉRADICATION DU PALUDISME AU PAKISTAN ORIENTAL

En 1961, le Gouvernement du Pakistan a terminé uneenquête pré- éradication, avec l'aide de deux équipesde l'OMS, l'une opérant au Pakistan oriental et l'autreau Pakistan occidental. Ces photographies ont étéprises au Pakistan oriental, où une population decinquante -deux millions d'habitants est exposéeau paludisme.

1) Le bateau de l'équipe d'enquête sur l'un des bras dudelta du Gange.

2

2) Une jeep de l'équipe OMS en route pour la zoned'enquête.

3) Un entomologiste traverse un pont de bambou pourexaminer un gîte soupçonné d'abriter des larves de mous-tiques vecteurs du paludisme.

4) Des enfants de Garo Hills sont examinés à leur retourde l'école: un auxiliaire médical prélève des échantillonsde sang qui seront envoyés au laboratoire.

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MALADIES TRANSMISSIBLES 15

l'administration d'un vaccin contre le trachome pour-rait entraîner un abaissement du taux d'attaque etréduire également l'intensité des manifestations cli-niques dans la période d'état. Néanmoins, il resteencore beaucoup à faire avant de pouvoir appréciervalablement les possibilités d'immunisation activecontre le trachome.

En 1961, l'OMS a maintenu son assistance auxrecherches sur le trachome en favorisant la coordina-tion des études et les échanges de renseignementsentre spécialistes, en donnant des avis techniques surl'organisation et l'évaluation d'essais pratiques et enfournissant une aide matérielle à un certain nombre deprojets de recherche. Quant au programme à long ter-me de recherches microbiologiques, cliniques, épidé-miologiques et thérapeutiques conjuguées qu'ont entre-pris conjointement en Chine (Taiwan) le Gouvernement,le FISE et l'OMS, avec la collaboration de la NavalMedical Research Unit No 2 des Etats -Unis d'Améri-que, son exécution se poursuit conformément aux plans.

Le Comité d'experts du Trachome, qui s'est réuniaprès le groupe scientifique, a examiné les applica-tions pratiques que les connaissances et les techniquesactuelles peuvent trouver dans la lutte contre le tra-chome et les ophtalmies apparentées. Il a donné denouvelles directives concernant les critères de diag-nostic et la classification de ces maladies, l'étude desfacteurs péristatiques qui interviennent dans la trans-mission, les méthodes modernes de traitement demasse et l'intégration des programmes de lutte dansles services généraux de santé.

L'Organisation a continué de fournir une aide pra-tique aux gouvernements pour l'étude des formeslocales de la maladie ainsi que pour la mise au pointet l'exécution de projets de lutte. A la fin de 1961,seize projets de cet ordre, soutenus par l'OMS et béné-ficiant du concours du FISE, étaient en bonne voie.

Maladies parasitairesBilharziose

Les enquêtes effectuées par l'équipe consultativeOMS de la bilharziose ont à nouveau confirmé lapropagation de cette maladie dans les zones d'endé-micité, son apparition dans des pays considérés jus-qu'ici comme indemnes et son aggravation dans lesrégions irriguées. A la fin de 1961, l'équipe consultativeavait procédé à des enquêtes d'ensemble dans troispays de la Région de la Méditerranée orientale et danstreize pays de la Région africaine; en outre, elle s'étaitrendue pour la seconde fois dans un pays de la Médi-terranée orientale et dans trois pays en Afrique pourévaluer leurs programmes de lutte contre la maladie.

D'une manière générale, on estime à l'heure actuelleque le meilleur moyen de lutter contre la bilharzioseconsiste à s'attaquer au mollusque qui en est l'hôteintermédiaire. On dispose d'une grande diversité demolluscicides et l'OMS soumet actuellement descomposés particulièrement prometteurs à des essaiscoordonnés, sur le terrain et en laboratoire, dans huitpays d'Afrique, des Amériques, d'Europe et de laRégion du Pacifique occidental, dans le dessein detrouver un produit efficace et peu coûteux dont l'em-ploi puisse être généralisé.

Le programme d'investigations épidémiologiquescoordonnées a été poursuivi et encore élargi. Un deses objectifs principaux est l'amélioration et l'unifor-misation des techniques à utiliser dans les étudesépidémiologiques d'ensemble. C'est ainsi que dix labo-ratoires de neuf pays mènent en coopération desexpériences visant à perfectionner les méthodes séro-immunologiques de diagnostic afin d'arriver à dis-poser de techniques de diagnostic efficaces, peu oné-reuses, et susceptibles d'être aisément appliquées parles agents opérant sur le terrain.

En août 1961, l'OMS a chargé un groupe scienti-fique de la conseiller au sujet des recherches enmatière de diagnostic immuno -biologique de la bil-harziose. Ce groupe a reconnu que la recherche etl'examen des oeufs ne fournissent pas toujours unindice sûr de l'infection d'une population, ni un moyende mesure exact de l'efficacité de la chimiothérapiechez un malade. La plupart des chercheurs estiment,semble -t -il, que pour diagnostiquer la bilharziose chezun individu, l'épreuve de fixation du complément avecdes antigènes de vers adultes, la réaction de floculationavec des antigènes cercariens et la réaction des anti-corps fluorescents donnent les renseignements les plusdignes de foi. La valeur des réactions de précipitationautour des oeufs et dans l'urine pour s'assurer de laguérison du malade ou des résultats de la lutte contrela maladie devrait être soumise à des épreuves supplé-mentaires et la première de ces réactions devrait êtreadaptée à la technique utilisant du sang digital séchésur papier filtre. Le groupe a également examiné endétail les découvertes faites au sujet d'autres helmin-thiases qui pourraient projeter quelque lumière surl'immunodiagnostic de la bilharziose, et il a de plusformulé des suggestions concernant les recherchesultérieures et leur mise à exécution.

Des méthodes normalisées pour les examens deselles et d'urines sont nécessaires aux études épidémio-logiques sur la bilharziose et d'autres maladies parasi-taires intestinales. L'OMS a recueilli des informationsrelatives aux nombreuses méthodes différentes pré-sentement utilisées pour l'examen des excreta, dans ledessein d'arriver à un accord sur la normalisation destechniques.

L'Organisation a également transmis aux labora-toires intéressés des informations concernant les dis-ponibilités en souches de parasites et en mollusques.

Une identification et une classification précises desmollusques hôtes intermédiaires de la bilharziose sontessentielles à la fois pour l'étude de leur écologie etpour la lutte contre cette maladie. Des procédés pra-tiques d'identificàtion des mollusques ont été mis aupoint à l'intention du personnel opérationnel engagédans la lutte contre la bilharziose et l'on proposed'encourager de nouvelles études sur les relations exis-tant entre le parasite et l'hôte intermédiaire ainsi quesur l'écologie des hôtes intermédiaires. Les centresspéciaux de l'OMS ont poursuivi leur travail d'iden-tification des mollusques expédiés par les agentsopérant en Afrique et en Méditerranée orientale etleur activité doit se développer encore davantage.

L'OMS a continué d'aider certains gouvernementsà mettre en oeuvre divers projets. C'est ainsi qu'aux

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16 ACTNIT$ DE L'OMS EN 1961

Philippines, où un projet pilote bénéficie de l'assis-tance de la FAO et du FISE en plus de celle de l'OMS,les mesures de lutte contre la bilharziose - luttecontre les mollusques, amélioration des conditionssanitaires, dépistage des cas et éducation sanitaire -ont été intégrées avec succès dans les programmessanitaires et dans les services ruraux de santé. Dansla République Arabe Unie, le FISE et l'OMS ontsoutenu le lancement d'un projet pilote qui doit per-mettre de déterminer les méthodes les plus efficacesde lutte contre la bilharziose, dans les conditions quirègnent dans ce pays, et d'assurer également un centrede formation pour le personnel devant être affecté auxprogrammes antibilharziques. L'OMS a maintenu sonaide à des projets au Ghana, en Irak et en Iran, tandisqu'au Yémen les mesures de lutte contre les mol-lusques faisaient l'objet de démonstrations et que l'ony formait du personnel à l'emploi des insecticides.

Un numéro spécial du Bulletin consacré à la bil-harziose a été publié en 1961.3

Mycoses

A la suite de la découverte de la griséofulvine commemédicament efficace contre la plupart des dermato-mycoses, l'Organisation a donné son appui à desessais pratiques effectués en Yougoslavie pour déter-miner l'efficacité de ce produit contre Tinea capitis.La méthode s'est avérée commode et efficace, mais lesconditions économiques et pratiques les plus favo-rables à son utilisation dans des campagnes de massefont encore l'objet de recherches. Pour mesurer ladiminution de la sensibilité des champignons à lagriséofulvine, il sera nécessaire de mettre au point destechniques normalisées et d'aider les laboratoires à seprocurer des champignons pathogènes.

Leishmaniose

En préparation d'un programme contre la leishma-niose, l'OMS a apporté une aide à certains labora-toires, d'une part pour réunir et distribuer des souchesde Leishmania destinées à des recherches compara-tives et, d'autre part, pour étudier les moyens deconserver les souches sans qu'elles perdent leurs carac-téristiques initiales. En outre, elle a de nouveau accordéson aide pour la continuation des études séro -immu-nologiques qui visent à l'identification aisée desespèces de Leishmania et à la standardisation desméthodes et des techniques.

Trypanosomiase

Des enquêtes ont été effectuées dans douze pays dela Région africaine pour évaluer l'état actuel de latrypanosomiase chez l'homme et chez l'animal, pourréunir des données sur les nouveaux cas dépistés en1960 et 1961 et pour étudier de manière plus appro-fondie les facteurs épidémiologiques en cause. L'orga-nisation administrative et les méthodes utilisées pourla lutte contre les trypanosomiases chez l'homme etl'animal ont également été examinées. Les résultatsde ces enquêtes doivent être discutées par un comitéd'experts dans le courant de l'année 1962.

1 Bull. Org. mond. Santé, 1961, 25, No 4-5.

AnkylostomiaseUne conférence sur l'ankylostomiase a été organisée

à Brazzaville pendant l'année, en collaboration avec laCommission de Coopération technique en Afrique ausud du Sahara (CCTA); sept pays d'Afrique y avaientenvoyé des représentants. Cette conférence a étudiél'importance de l'ankylostomiase en Afrique au suddu Sahara, sa fréquence et sa gravité. Les discussionsont porté sur les méthodes d'enquête et l'étude desfacteurs conditionnant la répartition, la pathogénicitéet les manifestations cliniques de la maladie; en outre,des suggestions ont été formulées au sujet des méthodesde traitement et de prévention. La conférence a égale-ment recommandé d'entreprendre des recherches surla biologie et la physiologie des ankylostomes en vued'améliorer les méthodes thérapeutiques et prophy-lactiques.

Une étude portant sur quelques -uns des problèmesqui empêchent actuellement de lutter avec efficacitécontre l'ankylostomiase et d'autres helminthes trans-mis par le sol a été publiée au cours de l'année dansles Cahiers de Santé publique.2

Onchocercose et filarioseLes travaux préparatoires entrepris pour mettre au

point un programme quinquennal de recherches co-ordonnées sur l'onchocercose ont continué à pro-gresser. Des études pilotes ont été faites au Guatemalaet dans plusieurs pays d'Afrique occidentale, en vuede choisir des zones qui pourraient se prêter à desenquêtes épidémiologiques sur l'étiologie des lésionsoculaires dues à l'onchocercose. Des techniques d'en-quête ont été mises à l'épreuve et l'on a pu recueillirdes renseignements utiles sur les conditions et lesmoyens d'action locaux. Les accords relatifs à cesenquêtes, qui porteront sur les facteurs génétiques etnutritionnels aussi bien que sur les aspects ophtal-mologiques de l'onchocercose, ont été signés endécembre 1961.

La deuxième conférence de l'OMS sur l'onchocer-cose en Afrique s'est tenue à Brazzaville en juin 1961;il en est rendu compte au chapitre 13. On y verra quedes progrès très satisfaisants ont été réalisés récemmentdans la lutte contre les vecteurs, mais l'évolution de lathérapeutique depuis la première conférence en 1954a été plus lente. La suramine tue les vers adultes chezl'hôte et on a commencé à l'utiliser dans certainspays pour le traitement de masse; toutefois, l'évalua-tion des résultats est encore incomplète. La diéthyl-carbamazine, qui tue les microfilaires, a été largementemployée pour le traitement de masse mais des réac-tions allergiques en ont toutefois limité souvent l'ap-plication. Il est possible, comme la démonstration ena été faite pour les infestations à Wuchereria, que denouveaux plans de traitement puissent réduire l'inci-dence de telles réactions et permettent par consé-quent d'employer plus largement ce produit pour letraitement de masse.

A la suite de la conférence sur l'onchocercose, desmesures ont été prises pour mettre en oeuvre un pro-

2 Beaver, P. C. (1961) La lutte contre les helminthes transmispar k sol, Genève, Organisation mondiale de la Santé (Cahiersde Santé publique, N° 10).

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MALADIES TRANSMISSIBLES 17

gramme de recherches sur les simulies vectrices etl'on a inspecté des localités appropriées dans deszones endémiques d'Afrique et d'Amérique.

La Guinée et le Venezuela ont reçu une aide pourdes études sur l'épidémiologie locale. En Guinée, l'im-portance du problème national de l'onchocercose doitfaire l'objet d'une évaluation en vue de l'établissementde plans de lutte contre la maladie. Au Venezuelades recherches ont été effectuées sur les vecteurslocaux et leur biologie.

Un Comité d'experts de la Filariose s'est réuni enjuillet pour étudier en particulier les infestations àWuchereria et à Brugia. Ce comité a formulé dessuggestions quant à la recherche sur l'épidémiologie,la thérapeutique (y compris les essais cliniques demédicaments nouveaux) et les mesures à prendrecontre ces affections. Il a également souligné la néces-sité de recherches biochimiques sur les microfilaireset d'études coordonnées sur l'évolution clinique de lafilariose, et il a finalement attiré l'attention sur lapossibilité d'utiliser les isotopes pour étudier les cyclesbiologiques des Filariae et pour approfondir certainsproblèmes cliniques et thérapeutiques.

Des dispositions ont été prises en vue de l'exécutiond'un programme de recherches sur divers aspects de lafilariose: immunochimie des infestations filariennes,infestations filariennes des animaux, évolution cli-nique et traitement des filarioses. Il est fait mentionà la page 24 des études visant à améliorer la luttecontre les vecteurs des infestations à Wuchereria et àBrugia. On a également dressé des plans pour étudierles effets des activités d'éradication du paludisme surl'épidémiologie locale des infestations à Wuchereriaet à Brugia dans les différentes zones d'endémicité etpour déterminer les mesures complémentaires àprendre contre les vecteurs de la filariose dans leszones où l'éradication du paludisme est en cours.

Un article sur les vecteurs des infestations à Wuche-reria chez l'homme et sur leur biologie a été publiédans le Bulletin de l'OMS.'

En Birmanie et à Ceylan, l'OMS a prêté sonconcours à l'organisation d'enquêtes visant à évaluerl'importance des filarioses humaines et à établir sides mesures adéquates ont été prises contre cetteparasitose. Il ressort d'un rapport préliminaire que lafilariose pose un grave problème en Birmanie où,dans certaines zones, elle n'atteint pas moins de 20de la population. Dans chacun des deux pays, il seranécessaire d'étendre les recherches avant de pouvoirmettre en oeuvre des mesures de lutte plus étendues.

Maladies bactériennesMaladies diarrhéiques

Dans le cadre du programme d'études sur les mala-dies diarrhéiques, une équipe consultative OMS com-prenant un pédiatre, un ingénieur sanitaire et unbactériologue a visité Israël, où le Gouvernementavait procédé pendant un certain temps à une enquêtesur ces maladies. L'équipe s'est rendue ensuite auSoudan et dans la République Arabe Unie où elle a

1 Raghavan, N. G. S. (1961) Bull. Org. mond. Santé, 24,177 -195.

procédé, dans des zones pilotes rurales, à des étudesportant particulièrement sur les facteurs de milieu quifavorisent les shigelloses et les salmonelloses chez lesnourrissons et les jeunes enfants. Elle a fait la démons-tration de différentes méthodes de rehydratation etadressé aux autorités sanitaires des recommandationsfondées sur les résultats de ses travaux. L'équipe aexaminé d'autre part les méthodes épidémiologiquesqui conviendraient pour les recherches sur les maladiesdiarrhéiques; des dispositions ont été prises pour favo-riser la coopération internationale dans ce domaine.

Les voyages effectués par une équipe analogue dansl'île Maurice et dans quatre pays d'Europe, men-tionnés dans le Rapport annuel de 1960, avaient per-mis de réunir des renseignements utiles sur lesméthodes de lutte employées avec succès dans cer-tains pays et sur les techniques pratiques de labora-toire commodément applicables sur le terrain.

Laboratoires internationaux de référence pour lesentérobactériacées

Les laboratoires internationaux de référence poura) les Shigellae, et b) les Salmonellae, les Escherichiaeet la lysotypie des germes intestinaux ont continué àprêter assistance aux centres de référence nationauxdans l'étude de ces micro -organismes.

Etudes sur les vaccins antitypholdiques

Le programme à long terme d'études coordonnées,en laboratoire et sur le terrain, sur l'efficacité desvaccins antitypholdiques s'est poursuivi. L'Organi-sation a continué de soutenir les essais pratiquescontrôlés entrepris au début de 1960 en Yougoslavieet en Guyane britannique et de nouveaux essais àgrande échelle ont été organisés en Pologne. Lesessais en cours sous les auspices communs des gouver-nements intéressés, des Instituts nationaux de laSanté des Etats -Unis d'Amérique et de l'OMS intéres-sent près d'un million de personnes. D'autres étudesconcertées sont en cours dans vingt laboratoires dequinze pays différents.

Lèpre

Beaucoup de déformations ou d'invalidités causéespar la lèpre pourraient être évitées grâce à un diag-nostic et à un traitement précoces; or, on estimequ'actuellement à peine 20 % des quelque dix millionsde malades de la lèpre reçoivent un traitement quel-conque. Une réunion scientifique sur la réadaptationdes lépreux a eu lieu à Vellore (Inde), à la fin de1960, pour formuler des avis sur la meilleure manièred'appliquer dans les campagnes antilépreuses lesconnaissances actuelles concernant le traitement et laréadaptation. Cette réunion était patronnée parl'OMS, le Leonard Wood Memorial et la Sociétéinternationale pour la Réadaptation des Handicapés,avec l'assistance de l'Institut national de Neurologieet de Prophylaxie de la Cécité du Service de Santépublique des Etats -Unis, du Bureau de Médecine etde Chirurgie de la Marine des Etats -Unis et duChristian Medical College de Vellore.

Cette rencontre entre représentants de différentesdisciplines a fait apparaître que des progrès impor-

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18 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

tants avaient été réalisés, en matière de réadaptationdes lépreux, par des chercheurs qui n'étaient pas desléprologues, mais dont l'intérêt et l'expérience por-taient sur des domaines connexes; en outre, on a puconstater que divers problèmes non résolus de patho-logie et de thérapeutique lépreuses présentaient degrandes analogies avec des problèmes posés pard'autres maladies et qui, eux, avaient trouvé leursolution. Ces constatations ont amené la réunionscientifique à formuler l'une de ses recommandationsles plus importantes, 1 selon laquelle les recherchessur la lèpre devraient cesser d'être le monopole d'ins-titutions dont l'objet se limite à cette maladie et quin'entretiennent pas de contacts avec d'autres cher-cheurs ou experts; elle traduit également l'opinionqu'il devrait être possible de réaliser des progrèsbeaucoup plus rapides dans la réadaptation deslépreux si la lèpre était étudiée et traitée en mêmetemps que d'autres maladies dans des centres où l'ondisposerait des services de spécialistes des diversessciences médicales. Les autres recommandations durapport ont trait aux enquêtes sur la fréquence glo-bale, le mode et le délai d'apparition des déforma-tions et des invalidités, à l'évaluation de l'efficacitédu traitement médicamenteux, aux recherches sur lesdifférents types de déformations, ainsi qu'à l'organi-sation des services de réadaptation et à leurs rapportsavec les services généraux de santé.

Depuis la réunion de Vellore, plusieurs pays ontmanifesté un plus grand intérêt qu'auparavant pour laréadaptation des lépreux, et des organisations nongouvernementales ont recueilli des sommes impor-tantes. Certaines d'entre elles ont depuis lors consultél'OMS sur l'utilisation de ces fonds pour la prophy-laxie et la lutte antilépreuses.

La quatrième conférence interrégionale de la lèpre,organisée par l'OMS, a réuni en octobre 1961 àIstanbul des participants venus de douze pays desRégions européenne et de la Méditerranée orientale.Cette conférence s'est occupée des questions sui-vantes : organisation des services antilépreux, dépis-tage dans les pays de faible endémie ainsi que dansdes groupes démographiques particuliers et chez lescontacts; utilisation de projets pilotes pour déter-miner les méthodes de lutte les mieux adaptées à deszones déterminées; formation du personnel et éva-luation des résultats obtenus. Les participants se sontmis d'accord sur les critères relatifs aux « cas stabi-lisés », sur les plans de traitement et de chimiopro-phylaxie ainsi que sur les méthodes à employer pourles essais de médicaments. Ils ont également discutéde la réadaptation des lépreux.

Au cours de la période considérée, dès programmesde traitement ambulatoire des lépreux ont été éla-borés ou mis en train dans plusieurs pays et étendusdans d'autres, le plus souvent avec l'assistance con -jointe du FISE et de l'OMS.

Les opérations de dépistage et de traitement ontgénéralement été satisfaisantes dans ces programmes.L'attention s'est portée tout particulièrement sur la

1 Org. mond. Santé Sir. Rapp. techn., 1961, 221.

protection des enfants contacts, dont le traitementprophylactique a fait l'objet d'études ininterrompues.On a préparé des études pratiques visant à déterminerles moyens de faire appliquer, par les services anti-lépreux réguliers, des méthodes simples permettantd'assurer le prévention des déformations et des inva-lidités. Les efforts accomplis pour créer ou renforcerles services de réadaptation sont devenus plus intenses.Partout où cela était possible, les activités de dépis-tage de la lèpre ont été combinées avec les campagnesde masse entreprises contre d'autres maladies trans-missibles, comme le pian ou la variole.

Dans quelques pays où les opérations de dépistagesont terminées, l'intégration des mesures antilépreusesdans les activités générales des services de santépublique a commencé; dans d'autres, les moyens deles intégrer ont été étudiés.

Une équipe consultative OMS de la lèpre a pour-suivi les enquêtes sur la fréquence globale dans plu-sieurs pays d'Afrique. Ses travaux ont permis dedégager des méthodes pour améliorer les services dedépistage et évaluer les progrès accomplis. Les étudesque l'équipe a faites sur le terrain ont fourni desrenseignements intéressants sur la propagation de lalèpre qui, s'ils se trouvent confirmés dans d'autrespays, conduiront peut -être à réviser les conceptionsactuelles quant au rôle des différentes formes de lèpredans la propagation de la maladie. L'équipe a égale-ment recueilli des données plus précises sur la fré-quence des invalidités et des déformations, qui per-mettent de mieux comprendre comment il convientd'organiser la prophylaxie et la réadaptation. Elle aterminé son travail en Afrique vers la fin de l'annéeet doit se rendre dans la Région de l'Asie du Sud -Est en 1962.

La pénurie de personnel est un des plus grandsobstacles à l'organisation de campagnes antilépreusesdans les pays où la lèpre constitue un problème d'im-portance. Pour aider à surmonter cette difficulté,l'OMS organise une série de cours interrégionauxpost -universitaires sur la lèpre, dont le premier a eulieu aux Philippines en novembre 1961. Ce cours, quien plus de l'enseignement théorique comportait despossibilités d'études pratiques, a suscité tant d'in-térêt qu'il n'a pas été possible d'admettre toutes lespersonnes désireuses de le suivre.

L'OMS a continué à soutenir et à coordonner lesrecherches sur la production d'une lépromine standar-disée, les études sérologiques, les études des biopsiesréfrigérées de lésions lépreuses humaines et les étudescomparatives de cultures de mycobactéries acido-résistantes. Les succès obtenus dans l'inoculation dela lèpre humaine à des hamsters dorés et à des sourisnoires ont encouragé de nombreux laboratoires à par-ticiper aux études coordonnées par l'OMS sur latransmission de la lèpre humaine à des rongeursmurins et à d'autres animaux de laboratoire.

On a enfin entrepris dans quatre centres des essaiscliniques et pratiques contrôlés de médicaments anti-lépreux à effet retard prolongé. Des méthodes ontété élaborées pour une expérience modèle visant àévaluer l'efficacité du BCG dans la prophylaxie

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MALADIES TRANSMISSIBLES 19

antilépreuse, et les zones où l'on pourrait procé-der à une telle expérience ont été visitées. Desenquêtes épidémiologiques sur le terrain ont été pré-parées, dont le but sera d'étudier, dans diversesrégions du globe, les taux d'attaque des différentesformes de lèpre et de dégager autant que possible

l'incidence sur ces taux de certains facteurs de milieutels que les conditions de logement, l'habillement,l'alimentation et l'hygiène corporelle. On se proposeégalement d'enquêter sur le mode de transmission, lerôle éventuel des vecteurs et le degré de réceptivitéou de résistance des populations.

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CHAPITRE 3

HYGIÈNE DU MILIEU

Approvisionnements publics en eau

L'Organisation a continué à développer son pro-gramme d'amélioration des approvisionnementspublics en eau et elle soutient un nombre toujoursplus grand de projets destinés à les assurer ou à lesaméliorer.

La définition des critères auxquels doit répondre,pour être satisfaisante, la qualité de l'eau fournie aupublic est un préalable nécessaire à tout programmede cette nature. La publication intitulée Normes inter-nationales applicables à l'eau de boisson (1958)à proposé des normes minimums - que l'on estimeêtre à la portée de tous les pays - de qualité bactério-logique et chimique de l'eau destinée à l'usage domes-tique. L'adoption de normes plus élevées est évidem-ment souhaitable dans les pays où les conditionstechniques et économiques permettent de les appliquer.

Pour stimuler davantage le relèvement des normesde qualité de l'eau observées en Europe, l'Organisationa publié au cours de l'année un rapport sur les normeseuropéennes applicables à l'eau de boisson, quitraite des mesures à prendre pour protéger contrela contamination les eaux distribuées par canalisationset expose les analyses bactériologiques, physiques etchimiques qu'il y a lieu d'effectuer régulièrement.Ce rapport est l'aboutissement d'une série d'études,de réunions et d'autres activités patronnées parl'OMS en Europe pour aider les administrationssanitaires à améliorer la qualité des approvision-nements en eau.

Le problème de la qualité de l'eau a d'autre part faitl'objet d'un questionnaire que l'OMS a adressé pen-dant l'année aux gouvernements de tous les EtatsMembres pour se renseigner sur les modificationsimportantes apportées au cours des dix dernièresannées aux méthodes de traitement de l'eau destinéeà la consommation publique et sur les changementsimportants intervenus dans l'évolution de la mortalitéet de la morbidité dues à certaines affections, sur lesnormes de qualité en vigueur pour l'eau destinée à laconsommation publique et sur la manière dont ellessont appliquées, sur les techniques de laboratoire -bactériologiques, biologiques, physiques et chimiques- utilisées et sur l'emploi qui est fait des Normesinternationales. Les administrations sanitaires étaienten outre priées de faire connaître leur avis sur l'oppor-tunité d'autres activités internationales tendant àreviser les Normes internationales et à étudier lesméthodes d'analyse utilisées en laboratoire pourdivers polluants de l'eau et, de façon générale, pour lecontrôle des procédés de traitement de l'eau.

Des études ont également été entreprises sur lescritères employés pour déterminer la quantité d'eau

potable dont il convient de disposer et les conditionsd'accessibilité auxquelles elle doit répondre. Lesrésultats de ces études et enquêtes seront examinés parun comité d'experts des normes de qualité de l'eau quel'OMS réunira en 1962.

L'OMS a procédé pendant l'année à une enquêtesur la mesure dans laquelle les Normes internationalessont appliquées dans les ports et aéroports, confor-mément à une recommandation du Comité de laQuarantaine internationale approuvée par la Quator-zième Assemblée mondiale de la Santé. Aux termesdu Règlement sanitaire international, les administra-tions sanitaires sont tenues de pourvoir à l'appro-visionnement de tout port ou aéroport en « eaupotable », précédemment définie par le même comitécomme une eau dont la qualité «ne devrait jamaisêtre inférieure à celle qui est définie dans la publicationde l'OMS intitulée Normes internationales applicablesà l'eau de boisson ». En mai 1961, l'OMS a envoyé àtous ses Membres une lettre -circulaire les invitant àétablir une liste de tous leurs ports et aéroports inter-nationaux, en indiquant pour chacun d'eux si la qualitéde l'eau (déterminée d'après les résultats d'examens delaboratoire) était satisfaisante ou si elle laissait àdésirer, ou encore si les renseignements manquaientpour établir une classification. Quand le Comité s'estréuni, en novembre 1961, les réponses reçues d'unevingtaine de Membres laissaient entendre que lesnormes ne sont pas encore généralement appliquées etil semble que le contrôle de la qualité de l'eau se heurteà plus de difficultés dans les aéroports que dans lesports de mer.

Plusieurs guides contenant des directives pratiquesen matière d'approvisionnement public en eauétaient en préparation à la fin de l'année.

Vers la fin de 1960, l'OMS a organisé à Addis-Abéba, à l'intention des pays des Régions africaine etde la Méditerranée orientale, un séminaire inter -régionalsur l'approvisionnement public en eau. Des représen-tants de l'International Cooperation Administration(ICA) des Etats -Unis d'Amérique ont également parti-cipé à ce séminaire, qui avait pour objet de porter à laconnaissance des cadres supérieurs des services desanté et d'assainissement les informations les plusrécentes sur le financement, l'organisation et la gestiondes systèmes d'approvisionnement en eau, ainsi que defavoriser la discussion de méthodes propres à stimulerla construction de nouvelles adductions d'eau etl'amélioration de celles qui existent déjà. Une attentiontoute spéciale a été accordée aux formes d'assistancefinancière que différents organismes internationauxet autres pourraient consacrer au développement desapprovisionnements publics en eau, ainsi qu'aux

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HYGIÈNE DU MILIEU 21

types de projets financés de la sorte dans d'autresparties du globe. On trouvera à la page 70 des détailssur les prêts qui ont été consentis dans la Région desAmériques pour le financement du programme d'ap-provisionnements publics en eau.

L'OMS a aidé certains gouvernements à établir desdemandes de crédits pour le financement de projetsd'approvisionnement public en eau et est demeuréeen contact étroit, principalement à propos de demandesde ce genre, avec la Banque internationale pour laReconstruction et le Développement et l'Associationinternationale pour le Développement.

Au cours de l'année a été inauguré au Kenya leréseau d'adduction d'eau de Zaina, construit avecl'aide du FISE et de l'OMS et qui approvisionne eneau de rivière les villages et les fermes du district deNyeri (Province centrale). La population locale a faitpreuve d'un bel esprit de coopération en participantau creusement des fossés et à d'autres travaux deconstruction. (Voir aussi page 67).

L'OMS a d'autre part été chargée de diriger l'exécu-tion en Inde de deux projets approuvés par le Fondsspécial des Nations Unies. Le premier consiste surtoutdans l'étude technique des plans de construction àlong terme de réseaux d'alimentation en eau et d'égoutspour le district métropolitain de Calcutta, plans dontl'exécution sera ensuite assurée par une commissionspéciale (la Calcutta Metropolitan Authority dont lacréation est envisagée); l'OMS a également fourni à laCalcutta Metropolitan Planning Association lesservices d'un consultant à court terme en géniesanitaire. Au titre du second projet, l'Organisation aprocuré du matériel et des services de consultants àl'Institut central de Recherches de Génie sanitaire deNagpur et à ses instituts régionaux.

L'OMS a chargé des équipes d'experts, dont certainescomprenaient des spécialistes du financement et del'administration des services des eaux, d'aider sur leplan technique la Chine (Taiwan), le Ghana, la Grèce,Madagascar, le Nigéria oriental et le Pakistan occi-dental à réaliser leurs programmes nationaux d'appro-visionnements publics en eau; elle envisage d'étendrecette aide à d'autres pays. Elle a d'autre part affectéà plusieurs pays, pour des périodes prolongées, desingénieurs sanitaires qui aideront à mettre en oeuvreles recommandations des équipes de consultants.

L'OMS a continué d'aider à former les diversescatégories de personnel spécialisé nécessaire à laconstruction, à l'exploitation et à l'entretien desréseaux d'adduction d'eau. On peut citer à cet égardle cours sur l'aménagement et l'exploitation des réseauxde distribution d'eau organisé au Pakistan occidentalà l'intention d'ingénieurs de pays de la Région de laMéditerranée orientale. Ce cours comportait l'ensei-gnement des notions fondamentales de bactériologie,de chimie et d'hygiène aussi bien que celui des détailsde construction. Dans la Région des Amériques, descours et des séminaires ont également été organiséssur divers problèmes touchant à l'étude, à l'aménage-ment, à la gestion et au financement des réseauxde distribution d'eau (voir page 71).

Etant donné que la lutte contre la pollution del'eau est inséparable de nombre de mesures prises pour

protéger et améliorer la qualité de l'eau, elle a occupéune place importante dans les activités décritesci- dessus. De plus, l'OMS a participé avec d'autresorganisations internationales à un certain nombred'activités dans ce domaine. C'est ainsi que l'AIEA,la Commission économique pour l'Europe, la FAO etl'OMS ont patronné conjointement une conférenceayant pour but de renforcer en Europe la coopérationinternationale face à la pollution croissante desprincipales voies d'eau européennes. L'OMS a fourniplusieurs des documents de travail qui ont servi debase aux discussions.

La collaboration avec l'AIEA sur les problèmesparticuliers résultant de l'évacuation des déchetsradioactifs dans les eaux douces est mentionnée auxpages 38 et 39.

Lutte contre la pollution de l'airUne monographie 1 illustrée sur divers aspects de la

pollution de l'air a été publiée au cours de l'année.Cet ouvrage réunit des articles d'experts de différentesparties du monde traitant de sujets tels que la naturede la pollution de l'air, ses effets sur la santé del'homme, sur les animaux et sur les plantes, ses réper-cussions économiques, et les mesures à envisager pourla combattre (groupement des entreprises industriellesdans des zones spéciales, modification des procédés etdes équipements, sélection des combustibles, luttecontre la fumée). La monographie passe aussi enrevue les lois en vigueur dans plusieurs pays. Enfin,un article sur la pollution radioactive met l'accent surla nécessité d'un système efficace de surveillance et surcelle de recherches fondamentales.

L'OMS a entrepris une étude en vue de parvenir àune normalisation internationale des méthodes et desinstruments de mesure des polluants de l'air.

L'échantillonnage et la mesure de la pollution de l'airont été également l'un des thèmes de discussion ausymposium européen organisé par l'OMS à Copen-hague, vers la fin de 1960, sur les aspects épidémiolo-giques de la pollution de l'air. Les participants ont enoutre passé en revue les études épidémiologiquesrécentes relatives aux effets de la pollution de l'air sur lasanté publique et examiné les critères de diagnostic etde statistique à appliquer dans les études épidémio-logiques. La lutte contre la pollution de l'air a enfinfait l'objet d'une communication spéciale présentéepar l'OMS au symposium européen sur la planificationet l'administration des programmes nationaux d'assai-nissement, qui a eu lieu à Dublin.

Hygiène des collectivitésDans plusieurs Régions, l'action menée dans le

domaine de l'hygiène des collectivités s'est amplifiéeau cours de la période considérée; on a renforcé desprojets en cours et on en a lancé de nouveaux.

L'Organisation a affecté des ingénieurs sanitairesà un certain nombre de projets d'hygiène des collec-tivités et de démonstrations sanitaires, dont certainsbénéficient déjà d'une aide substantielle de la part du

1 Barker, K. et al. (1961) La pollution de l'air, Genève (Orga-nisation mondiale de la Santé: Série de Monographies, No 46).

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22 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

FISE sous forme de matériel de forage de puits, depompes, de canalisations et de diverses fournituresd'assainissement et d'enseignement. La formation depersonnel national tel qu'ingénieurs sanitaires, techni-ciens de l'assainissement et auxiliaires sanitaires diversa été un élément important de tous ces projets et, danscertains cas, en a même constitué l'objectif unique.

Dans la Région des Amériques, l'attention s'estlargement portée sur l'amélioration des conditionssanitaires. Lors de la session qu'il a tenue à Puntadel Este (Uruguay), le Conseil économique et socialinteraméricain a préconisé la mise en oeuvre d'unprogramme décennal d'adductions d'eau et d'installa-tions sanitaires intéressant la moitié de la populationrurale et plus des deux tiers de la population urbainede l'Amérique centrale et du Sud. On a commencéà élaborer des programmes à grande échelle et,comme ailleurs, des dispositions ont été prises pourla formation de personnel des diverses catégoriesrequises (voir page 71).

Dans les Régions africaine et de la Méditerranéeorientale, l'exécution du programme à long termed'études sur les aspects techniques et sanitaires de lalutte contre la bilharziose et de la lutte contre lesmaladies diarrhéiques s'est poursuivie (voir aussichapitre 2, pages 15 et 17). Etant donné le rôle etl'importance des facteurs de milieu dans l'épidémio-logie de ces affections et dans la . lutte menée contreelles, un ingénieur sanitaire a été affecté à plein tempsà l'équipe consultative OMS de la bilharziose et unautre doit l'être prochainement à l'équipe consultativedes maladies diarrhéiques.

Les conditions sanitaires sur les navires, en parti-culier sur les paquebots, laissent souvent beaucoup àdésirer. Au cours des dernières années, l'attention del'OMS a été attirée sur cette question par plusieursgouvernements ainsi que par le Comité de la Quaran-taine internationale dans son huitième rapport, adoptépar la Quatorzième Assemblée mondiale de la Santé.1L'expérience acquise lors de la préparation du Guided'hygiène et de salubrité dans les transports aériens 2a servi à élaborer un programme analogue d'hygièneet de salubrité dans les navires et les ports. La premièremesure prise a été l'envoi d'un questionnaire auxgouvernements. Les réponses seront analysées en1962; elles serviront de base à la rédaction, en colla-boration avec l'Organisation intergouvernementaleconsultative de la Navigation maritime, d'un guideà l'usage des administrateurs de la santé publique, desautorités sanitaires des ports, des constructeurs denavires et des compagnies maritimes.

Un Comité d'experts de l'Habitat dans ses rapportsavec la Santé publique 3 a été réuni; il a examiné lesbesoins fondamentaux que l'habitat tend à satisfaire,ses rapports avec la santé humaine, la place de laplanification, de la formation, de l'enseignement et dela recherche dans les programmes relatifs à l'habitatet le rôle que l'OMS peut jouer en favorisant des

1 Actes off. Org. mond. Santé, 110, 42.2 Organisation mondiale de la Santé (1960) Guide .. d'hygiène

et de salubrité dans les transports aériens, Genève.s Org. mond. Santé Sir. Rapp. techn., 1961, 225.

programmes visant à son amélioration. Il a notam-ment estimé que, dans ce domaine, les administrationsde la santé publique ne devraient pas limiter leur inté-rêt à l'amélioration des conditions sanitaires du milieudomestique, mais qu'elles devraient aussi aider lesarchitectes, sociologues et autres spécialistes s'occu-pant du logement ainsi que les services officiels àtrouver des formules d'habitation nouvelles ou amé-liorées et à faire respecter les normes établies en fonc-tion des besoins humains fondamentaux.

Des enquêtes préliminaires ont été faites dans lesAmériques et dans la Région de l'Asie du Sud -Estpour déterminer les responsabilités qui incombentaux administrations de la santé en matière d'habitat,d'urbanisme et d'extension des villes. Il ressort de cesétudes que, fréquemment, les autorités sanitaires ne serendent pas parfaitement compte du rôle important etde l'influence durable qu'exercent une bonne planifi-cation de l'hygiène du milieu ainsi que leur propreparticipation à l'élaboration des programmes delogement et d'urbanisme.

Au titre du programme à long terme d'action inter-nationale concertée de l'Organisation des NationsUnies et des institutions spécialisées dans le domainede l'habitation - dont il a été fait mention dans leRapport annuel pour 1960 - huit projets ont étéentrepris avec la participation de l'OMS. Ils prévoientla réunion de séminaires, de conférences- ateliers et degroupes d'experts. Ce programme est une entreprisecommune de l'Organisation des Nations Unies et deses commissions économiques régionales, de l'OIT, dela FAO, de l'UNESCO, de l'OMS et de l'Organisationdes États américains. Cette dernière a envoyé . des ex-perts et des documents techniques; elle a collaboré avecl'UNESCO à la préparation d'une documentation surles bâtiments scolaires et l'hygiène dans les écoles;enfin, elle s'est fait représenter à la réunion, organiséepar l'Organisation des Nations Unies, d'un grouped'experts de la planification des zones métropolitaines,qui a mis en relief les questions d'urbanisme touchantà la santé publique et à l'assainissement.

Le groupe de travail interinstitutionnel du CAC surl'habitation et les installations collectives connexesa tenu sa cinquième session en 1961 et a préparé enparticulier son programme de travail pour les années1963, 1964 et 1965. Avec l'assentiment du CAC et duConseil économique et social, il a décidé de donner lapriorité, dans ce programme, à la formation depersonnel technique et administratif, à l'intensificationde la recherche et à la réalisation d'un plus grandnombre de projets pilotes et de projets de démonstra-tion. Il a, d'autre part, établi une liste de projetssupplémentaires de ce genre à inclure dans le pro-gramme de 1961 -1962.

Lutte contre les vecteurs, biologie du milieu et résis-tance aux insecticides

De nouveaux progrès ont été réalisés dans le vasteprogramme entrepris en 1958 en matière de luttecontre les vecteurs et de recherches sur la résistanceaux insecticides. Ce programme comprend deuxéléments principaux: d'une part, un plan de collabo-

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HYGIENE DU MILIEU 23

ration entre l'industrie chimique, certaines institutionsde recherche indépendantes et l'OMS pour mettre aupoint de nouveaux insecticides et en évaluer l'efficacitédans un avenir immédiat ou assez proche; d'autre part,des recherches fondamentales sur la nature de larésistance des insectes. Ces recherches - coordonnéeset encouragées par l'Organisation - ont déjà apportébien des éclaircissements sur le problème de la résis-tance et toutes ses conséquences pour les travauxd'éradication et la lutte contre les vecteurs. L'aideapportée à la recherche, sous forme de matérielnormalisé et d'informations scientifiques, a égalementmarqué des progrès satisfaisants. L'OM S s'est efforcéed'améliorer encore les techniques et procédés delutte contre les vecteurs intéressant la santé publiqueen recourant par exemple aux agents biologiques.Elle s'est préoccupée particulièrement de la toxicitédes pesticides pour l'homme.

Au titre du plan d'évaluation des nouveaux insecti-cides, environ cinq cents nouveaux insecticides chi -.miques ont été volontairement présentés pour évalua-tion par des fabricants de plusieurs pays. Les labora-toires indépendants qui collaborent à ces travaux onteffectué à titre confidentiel l'évaluation préliminairede près de trois cents de ces composés et les résultatsont été analysés et enregistrés. Une trentaine de com-posés ont fait l'objet d'une évaluation plus pousséedestinée à établir s'ils convenaient aux zones tropicales,s'ils pouvaient être manipulés sans danger, s'ils com-portaient des risques pour les personnes exposées pen-dant ou après les pulvérisations, quelle était la durée deleur efficacité sur des surfaces caractéristiques, etc.L'équipe OMS d'essai des insecticides stationnée àLagos, Nigéria, a achevé dans les villages une séried'essais pour évaluer le pouvoir anti- moustiques d'unnouvel insecticide organo -phosphoré employé enpulvérisations à l'intérieur des habitations. Un autreproduit à action rémanente a donné de bons résultatsdans la lutte contre les moustiques et l'on a procédé àune enquête plus approfondie sur les risques toxicolo-giques qu'il pouvait présenter lors des pulvérisations.A la suite de ces essais, deux nouveaux insecticidesont été proposés pour évaluation au cours de projetspilotes d'éradication du paludisme.

En 1961, une nouvelle technique de lutte anti-moustiques, qui consiste à répandre au moyen dediffuseurs spéciaux un produit fumigène à actionrémanente, le phosphate de diméthyldichlorovinyle(DDVP), a été mise à l'essai et s'est révélée trèsintéressante. On estime que le plan d'évaluationdevra être poursuivi sur les mêmes bases pendanttrois ans encore, au minimum, avant que l'on puissese considérer en possession d'un certain nombred'insecticides nouveaux et suffisamment éprouvéspour la lutte contre les vecteurs résistants.

La nature et les conséquences de la résistance mani-festée par les insectes sont maintenant beaucoupmieux connues. Les recherches ont démontré que cetterésistance apparaissait à longue échéance et qu'aprèsun certain temps les insectes deviendraient proba-blement résistants à tous les insecticides nouveaux.Des différences biochimiques nettes ont été constatéesentres les insectes normaux et les insectes résistants,

ce qui indique que l'on peut mettre au point denouveaux insecticides en faisant appel au raisonne-ment plutôt qu'à une méthode empirique. Cesrecherches, ainsi que d'autres travaux corollaires,ont aussi montré comment on peut, par des méthodesnouvelles, modifier le comportement des insectesdans la nature dans un sens utile à l'homme: on peut,par exemple, utiliser des appâts naturels ou synthé-tiques ou bien stériliser par un procédé chimique detrès grandes quantités d'insectes mâles, ce qui réduiraitconsidérablement le nombre des femelles fécondées.Les recherches fondamentales sur la résistance desinsectes ont servi notamment à déterminer quels sont,parmi tous les insecticides actuellement disponibles,ceux dont l'emploi est à recommander ou à déconseillersur le terrain. Elles ont aussi mis en relief certainesqualités dont il convient de tenir compte dans l'éva-luation des nouveaux insecticides mentionnée précé-demment.

Il est toujours difficile d'estimer l'utilité pratiquequ'auront en fin de compte des recherches de longuehaleine, mais en encourageant et en coordonnant cesrecherches, l'Organisation se tient constamment aucourant des résultats de laboratoire qui pourraientamener des progrès révolutionnaires dans la solutiondes problèmes relatifs aux maladies transmises pardes vecteurs. Par exemple, on a découvert récemmentle moyen de préparer et de distribuer du tissu d'insectevivant pour les cultures de virus; or, une telle décou-verte améliore considérablement les perspectivesd'étude et de culture des virus pathogènes pour lesinsectes.

L'OMS s'est particulièrement souciée de faciliterles études sur la génétique de la résistance auxinsecticides; c'est ainsi qu'elle a aidé à créer un servicede génétique à l'Institut du Paludisme de l'Inde.L'OMS a également octroyé des subventions à plu-sieurs laboratoires qui participent aux recherchesfondamentales sur la résistance aux insecticides.

L'aide à la recherche a compris notamment l'équi-pement de laboratoires de recherche et l'exécution deprogrammes sur le terrain, avec épreuves types pourdéterminer les degrés de sensibilité ou de résistancechez les moustiques adultes, les larves de moustiques,les poux du corps et les phlébotomes, des essais bio-logiques d'insecticides à action rémanente sur diffé-rents genres de surfaces, et des essais biologiques depréparations pour aérosols destinées à la désinsecti-sation des aéronefs. Pendant la même période, lamise au point d'épreuves types pour déterminer ledegré de sensibilité chez les mouches tsé -tsé, lespunaises des lits, les conorhines et les puces a étépratiquement achevée et, vers la fin de l'année, desméthodes d'épreuve étaient en cours d'élaborationpour les mouches domestiques, les simulies et lestiques. Des études fondées sur ces méthodes ont étéentreprises sur la résistance dans différents pays,particulièrement dans ceux où les espèces en cause ontsubi l'action d'insecticides utilisés dans des pro-grammes d'éradication du paludisme.

Des mesures ont été prises pour établir une souchede mouches domestiques présentant des caractéris-tiques génétiques uniformes; sa distribution aux labo-

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24 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

ratoires de recherche commencera au début de 1962.

La possibilité d'établir des souches types pour d'autresinsectes est à l'étude.

L'Organisation s'est procurée du DDT et de ladieldrine marqués par des radio -isotopes. Elle les metà la disposition des laboratoires qu'elle subventionneou qui participent étroitement à son programme. Ellese procure et distribue aussi des insecticides norma-lisés et d'autres produits chimiques indispensablespour les recherches sur la résistance.

L'OMS a également réuni et diffusé des renseigne-ments sur la résistance des insectes, la toxicité despesticides et la lutte contre les vecteurs.

Outre les études toxicologiques entreprises au titredu plan susmentionné, l'OMS a prêté son assistancepour des recherches sur la toxicité aiguë ou chroniqued'un certain nombre de pesticides actuellement utilisésdans les programmes de santé publique. Ces travauxont abouti à la réunion du Comité d'experts desInsecticides, qui a formulé des recommandationsvisant la protection du personnel chargé des pulvéri-sations et des autres agents qui manipulent desinsecticides, ainsi que des personnes qui vivent dansles locaux traités ou qui peuvent entrer accidentel-lement en contact avec ces substances.

Avec le concours du Gouvernement de la RépubliqueArabe Unie, l'OMS a organisé des essais avec lemalathion pour vaincre la résistance des poux auDDT dans certains villages. Le malathion s'est avérécapable de remplacer efficacement et sans danger leDDT et l'HCH. Des travaux préparatoires ont étéeffectués en vue de l'exécution, en Israël, d'un pro-gramme triennal prévoyant une série d'essais pratiquesde nouveaux insecticides contre les puces du ratrésistantes au DDT, et d'une action analogue dansd'autres zones, où auraient lieu notamment desessais pratiques de lutte contre les mouches, les larvesde moustiques et les punaises des lits.

Dans le cadre du programme à long terme de luttecontre les vecteurs, l'OMS a pris des mesures, aprèsla deuxième conférence africaine sur l'onchocercosequi s'est tenue en juin 1961 (voir aussi page 66), pourélaborer et réaliser en Afrique, avec le concours desgouvernements intéressés, des programmes de re-cherches sur la lutte contre les simulies.

En 1961, l'OMS a préparé les modalités d'un projetde recherches sur la lutte contre la filariose: l'actioncontre les vecteurs (en particulier Culex fatigans, quiest le plus important) soulève de nombreux problèmes,comme ceux que posent la résistance aux insecticidesou la création de nouveaux gîtes larvaires, par suited'une urbanisation incontrôlée où les installationsd'hygiène sont insuffisantes. En conséquence, le projetde recherches prévoyait l'étude, par une équipe del'OMS, de l'écologie et de la biologie des vecteurs, ainsique des mesures de lutte.

Une nouvelle technique de désinsectisation desaéronefs a été mise à l'épreuve au cours de transportsréguliers de passagers, avec le concours des Gouver-nements des Etats -Unis d'Amérique, de l'Italie, duRoyaume -Uni et de la Suisse, de laboratoires àLondres et à Rome spécialisés dans les recherches surlès insectes, de l'Association du Transport aérieninternational, ainsi que de plusieurs grandes compa-gnies aériennes. Les résultats obtenus ont montré quele traitement des aéronefs, au moyen de diffuseursutilisables en une seule fois, pendant la période des« cales enlevées », c'est -à -dire entre le verrouillage desportes et le décollage, permettrait de lutter efficace-ment contre les moustiques vecteurs, avec un minimumd'inconvénients pour les passagers et les compagniesaériennes. En novembre 1961, le Comité de laQuarantaine internationale a recommandé d'appli-quer cette méthode pour la désinsectisation desaéronefs.

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CHAPITRE 4

SERVICES DE SANTÉ PUBLIQUE

Administration de la santé publique et organisationdes soins médicauxLes problèmes d'organisation et d'administration

des services de santé revêtent leurs aspects les pluscomplexes au niveau local - celui du contact direct avecla population - et notamment dans les zones ruralesoù ils sont souvent particulièrement difficiles àrésoudre. La solution de ces problèmes n'exige passeulement les efforts de chaque profession particu-lière ou de chaque catégorie d'agents sanitaires, maisaussi l'aptitude de tous les intéressés à travailler enéquipe dans le cadre d'une organisation appropriée.Plusieurs pays des Régions des Amériques, de l'Asiedu Sud -Est et du Pacifique occidental, où les servicesde santé sont en voie de développement, ont reçuune aide de l'OMS pour la création de zones deformation et de démonstration servant à assurer àtoutes les catégories de personnel sanitaire, profes-sionnel et auxiliaire, une expérience pratique du travaild'équipe dans un service général de santé publique.

L'intégration progressive des programmes de lutteet des campagnes de masse contre des maladiesdéterminées dans l'ensemble des services de santépublique, entreprise dans de nombreux pays, contri-bue dans une mesure appréciable au développement desservices de santé ruraux. On peut citer à titre d'exemplele programme de lutte contre la bilharziose auxPhilippines et le programme de lutte antipianique auNigeria oriental.

Les institutions internationales et autres qui parti-cipent à des programmes de développement écono-mique et social s'inspirent de plus en plus du principequ'il faut coordonner sur le terrain toutes les activitéstechniques que comportent ces programmes. Desexemples remarquables d'une telle coordinationdans la pratique sont fournis par l'incorporation desprogrammes de développement de la santé ruraledans les plans d'ensemble de développement commu-nautaire en Birmanie, au Cambodge, dans l'Inde, auKenya, au Laos, aux Philippines, au Soudan et dansplusieurs pays d'Amérique centrale et d'Amériquedu Sud. Parmi les vastes entreprises de ce genreauxquelles participe l'OMS, il y a encore lieu dementionner les programmes de développement écono-mique et social des populations indiennes des hautsplateaux des Andes, qui bénéficient également d'uneassistance de l'Organisation des Nations Unies, del'OIT et d'autres institutions spécialisées, ainsi queles deux centres interrégionaux de l'UNESCO depréparation au développement communautaire, créésà l'intention des Etats arabes et de l'Amérique latinerespectivement.

L'OMS a participé aux divers programmes d'actionconcertée patronnés par les Nations Unies et par

d'autres organisations internationales, par exemple lamission préparatoire ONU /CEA pour l'étude desproblèmes d'urbanisation, qui s'est rendue dans plu-sieurs des principales villes d'Afrique en vue de pré-parer un groupe d'étude sur l'urbanisation prévu pour1962 sous les auspices des Nations Unies, la réuniond'experts de la planification des zones métropolitaineset la conférence sur la décentralisation des administra-tions publiques, toutes deux organisées par lesNations Unies. Par l'intermédiaire de son Bureaurégional des Amériques, l'OMS a participé activementaux travaux du comité spécial - appelé « Comité desvingt et un » - institué par l'Organisation des Etatsaméricains pour étudier de nouvelles mesures decoopération économique et la planification du déve-loppement économique et social en Amérique centraleet en Amérique du Sud.

Il convient de signaler par ailleurs l'accroissementdes consultations ayant eu lieu sur le plan opéra-tionnel entre l'OMS et les pays qui, aux termesd'accords bilatéraux, prêtent assistance à d'autrespays dans le domaine de l'action sanitaire, commedans le cas de l'aide accordée par le Canada et Israëlau Nigeria et à la Côte -d'Ivoire respectivement.

Comme les années précédentes, l'OMS a aidécertains gouvernements à mettre en oeuvre des plansnationaux de santé publique d'une durée déterminée,soit cinq ou dix ans. En Malaisie par exemple, l'effortpoursuivi, avec l'assistance de l'Organisation, en vuede renforcer les services de santé rurale fait partie duplan quinquennal du pays pour le développementéconomique rural. La plupart de ces plans soulignentla nécessité d'une décentralisation des services sani-taires. La forme que prendra cette décentralisation,son degré d'application, de même que la répartitiondes responsabilités nationales, régionales et localesseront dictés par la situation économique et sociale dechaque pays et par sa structure administrative générale.

Dans la Région africaine, on s'est efforcé toutspécialement d'assurer des services consultatifs répon-dant aux besoins locaux des pays qui ont récemmentaccédé à l'indépendance, en nommant des conseillersen santé publique dans ces pays, ainsi que des repré-sentants de zone. Cette question est traitée plus endétail au chapitre 13.

L'augmentation des demandes d'assistance de cegenre de la part des gouvernements a encore aggravéle problème du recrutement d'administrateurs de lasanté publique compétents et expérimentés. Les admi-nistrations nationales de la santé publique pourraientapporter un commencement de solution à ce problèmeen détachant auprès de l'OMS, pour des périodesplus ou moins longues, certains de leurs fonction-naires expérimentés.

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26 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

La solution de nombreux problèmes d'administra-tion et d'organisation exige des recherches systémati-ques portant sur leurs éléments constitutifs. A cet égard,deux groupes scientifiques de recherches sur l'action desanté publique ont recommandé, l'un en 1960, l'autreen 1961, certaines directives pour ces recherches.

Les études pilotes qui ont eu lieu à Ceylan, au Chili,aux Etats -Unis d'Amérique, en Israël, en Suède et enTchécoslovaquie en vue d'établir le coût et les moyensde financement des services de soins médicaux ontété terminées. Un premier projet de rapport sur lesdonnées recueillies a été l'objet, au mois de décembre,des discussions d'un groupe de travail inter- organi-sations, dont faisaient partie des représentants del'Organisation des Nations Unies et de sa Commissionéconomique pour l'Europe, de l'OIT, de l'OMS et del'Association internationale de la Sécurité sociale.Le but principal était d'adopter des méthodes utili-sables pour le calcul des coûts de l'action sanitaire.Le projet de rapport expose les concepts économiquesapplicables et définit les termes médicaux employésdans les études; il décrit et analyse les différentssystèmes de soins médicaux adoptés dans les six paysparticipants. En dépit des difficultés rencontrées, ilsemble que l'on soit parvenu à élaborer un systèmede classification des dépenses des services de santé,qui permettrait aux gouvernements d'étudier lestendances en la matière.

Deux autres études ont été entreprises. La première,qui porte sur l'exploitation des services hospitaliers,tend à en établir des plans types adaptables à desconditions diverses en matière de structure sociale,de main- d'oeuvre disponible, de services de consul-tations externes et de systèmes de financement. Deuxquestionnaires ont été rédigés, l'un pour obtenir lesdonnées de base concernant l'ensemble d'un pays,l'autre pour recueillir des renseignements sur deshôpitaux spécialement choisis. Ces questionnairesseront mis tout d'abord à l'essai dans la Région euro-péenne, puis réexaminés en vue d'une plus largeutilisation. La deuxième étude porte sur l'intégrationdes services curatifs et préventifs; elle a pour principalobjet de déterminer l'efficacité et l'économie d'unsystème intégré, par comparaison avec les systèmesplus traditionnels.

Les travaux préparatoires d'un deuxième rapport surla situation sanitaire dans le monde s'inspirent dansl'ensemble du plan adopté pour le premier rapport. 1

Education sanitaireLa planification, la création et l'utilisation de services

d'éducation sanitaire intégrés à des projets spécialiséset à l'ensemble des services de santé ont constitué,cette année encore, l'un des aspects essentiels de lacoopération de l'Organisation avec les Etats Membresdans ce domaine. Les administrations sanitairesprennent de plus en plus conscience de l'importancede l'éducation sanitaire comme moyen d'assurer uneparticipation locale efficace aux projets et aux pro-grammes de santé. Néanmoins, les progrès se trouventsouvent ralentis par la pénurie de personnel spécialiséen éducation sanitaire et par l'insuffisance des possi-

1 Actes off. Org. mond. Santé, 94.

bilités de formation offertes, en la matière, aux autrescatégories de personnel : médecins, infirmières, sages -femmes et techniciens de l'assainissement.

Comme les années précédentes, des bourses ont étéaccordées pour la formation d'éducateurs sanitairesprofessionnels, dont la plupart ont été nommés à despostes, soit dans les services techniques d'éducationsanitaire des ministères nationaux de la santé ou desadministrations sanitaires des Etats ou des provinces,soit dans les instituts d'hygiène ou les écoles de santépublique. Une assistance a aussi été fournie aux dépar-tements de la santé centraux, provinciaux ou d'Etat,dans les pays ou territoires suivants: Cuba, Chypre,Espagne, Inde, Irak, Israël, Japon, Jordanie, Malaisie,Mexique, Nigéria, Thaïlande et Turquie.

Dans les projets qui bénéficient de son aide, ainsique lors de conférences, de séminaires et de coursde formation, l'OMS a accordé toute l'attentionvoulue à l'éducation sanitaire, particulièrement dansdes domaines techniques tels que la nutrition, laprotection maternelle et infantile, l'hygiène scolaire etl'hygiène du milieu. En ce qui concerne l'éradicationdu paludisme, l'éducateur sanitaire professionnel,employé à bon escient, peut se révéler d'une grandeutilité en assurant la participation de la populationà l'exécution des programmes. Aussi le centre régionalde formation à l'éradication du paludisme dans lesAmériques, à la Jamaïque, a -t -il compté parmi sesenseignants un éducateur sanitaire professionnel. Leprogramme de ce centre comprend l'enseignement desméthodes pratiques d'éducation sanitaire que peuventemployer les différentes catégories de personneld'éradication, ainsi que les autres agents des servicesde santé. Ont aussi bénéficié d'une aide, en matièred'éducation sanitaire, les projets d'éradication dupaludisme et les programmes de formation dans laRégion de la Méditerranée orientale, ainsi qu'auMexique et en Turquie.

L'OMS et l'UNESCO ont poursuivi, en collabo-ration étroite, leur action visant à améliorer l'éduca-tion sanitaire dans les écoles et à former des ensei-gnants. L'OMS a préparé, aux fins de publicationpar l'UNESCO, une bibliographie annotée concernantces deux aspects de la campagne entreprise. On ytrouve des références annotées de manuels, de rapports,de programmes d'études, d'ouvrages d'éducationsanitaire sélectionnés à l'intention des enfants d'âgescolaire, ainsi que de revues. Toujours en collaborationavec l'UNESCO, l'OMS a organisé des réunionstechniques, en Europe et dans la Région du Pacifiqueoccidental, sur la préparation des maîtres à leurtâche d'éducateur sanitaire et sur l'hygiène des écoliers.

Les projets nationaux visant l'amélioration del'éducation sanitaire dans les écoles ont aussi bénéficiéd'une assistance. C'est ainsi que l'OMS a dispensédes conseils et accordé des bourses pour un projetentrepris dans l'Inde, sous les auspices communs desministères de l'éducation et de la santé. Le Bureaucentral indien de l'Education sanitaire a créé unesection de l'éducation scolaire, des cours de formationont été organisés et des mesures prises dans plusieursEtats en vue d'encourager l'éducation sanitaire dansles écoles.

Page 40: ACTIVTTÉ DE DOMS

SERVICES DE SANTÉ PUBLIQUE 27

Un séminaire itinérant a été organisé en Unionsoviétique avec la collaboration des autorités sanitairesdu pays. Les participants, venant de dix -sept pays,étaient des spécialistes qualifiés en matière d'éduca-tion sanitaire, responsables de ce service auprès desministères de la santé, ou encore des agents de lasanté publique et des épidémiologistes chargés decette spécialité dans les programmes de formationprofessionnelle et les services de santé. Ce groupe avisité différents types de services d'éducation sanitaireen URSS.

L'OMS a continué de collaborer étroitement avecl'Union internationale pour l'Education sanitaire,notamment à l'organisation et à la préparation d'uneconférence internationale sur la santé et l'éducationsanitaire, qui doit se tenir en 1962 aux Etats -Unisd'Amérique. L'OMS a communiqué à tous sesMembres, ainsi qu'aux organisations internationalesnon gouvernementales avec lesquelles elle entretientdes relations officielles, des renseignements relatifsau programme de cette conférence. En outre, elle aprêté son aide pour l'organisation technique desréunions préparatoires convoquées dans certainesrégions des Etats -Unis avant l'ouverture de la confé-rence à Philadelphie.

Laboratoires de santé publiqueEn 1961 l'OMS a prêté son assistance technique

aux gouvernements de vingt -six pays pour la planifi-cation et l'organisation de leurs services de laboratoire,pour le développement ou l'intensification de travauxde laboratoire tels que la production de substancesbiologiques, pour la formation de personnel de labo-ratoire, ainsi que par des livraisons de matériel et deréactifs. Certains gouvernements ont sollicité cetteassistance pour l'exécution de programmes nationauxd'une ampleur considérable, comme l'organisationde laboratoires nationaux de santé publique à Isla-mabad, Pakistan, et d'un laboratoire central de santépublique à Er -Riad, Arabie Saoudite. Dans deuxpays - le Laos et le Sierra Leone - l'aide de l'OMSa permis l'extension des laboratoires de sérologie ini-tialement créés pour la lutte contre les tréponématoseset qui pourront désormais assumer les fonctions pluslarges de laboratoires centraux de santé publique.L'OMS a également donné des avis techniques pourl'exécution de plusieurs programmes de santé ruraleet de développement communautaire comportantla création de laboratoires.

Vers la fin de 1960 a eu lieu à Manille un séminairesur les laboratoires de santé publique organisé àl'intention des pays et territoires de la Région duPacifique occidental. Les discussions ont porté princi-palement sur l'organisation et la gestion des servicesde laboratoire, les catégories de personnel nécessaireset leur formation professionnelle, ainsi que sur lameilleure utilisation possible de l'assistance fourniepar les institutions internationales et autres. Le sémi-naire a estimé que l'organisation de tous les labora-toires dans le cadre d'un service national de labora-toires était indispensable à leur efficacité.

La publication de l'exposé des méthodes recom-mandées aux laboratoires de santé publique pour le

diagnostic de certaines maladies a été poursuivie. Lesétudes publiées à ce sujet dans le Bulletin en 1961traitent du diagnostic de laboratoire de la leptospirose,de la gastro- entérite due à Escherichia coli, et de labrucellose humaine.'

En collaboration avec la Ligue des Sociétés de laCroix-Rouge et la Société internationale de Trans-fusion sanguine, l'OMS a entrepris des travaux prépa-ratoires en vue de la publication d'un manuel surl'organisation de services de transfusion sanguine.Ce manuel est destiné plus particulièrement aux paysqui en sont encore dépourvus. La préparation demanuels sur les méthodes de formation professionnelledes techniciens de laboratoire a également commencé.

Des dispositions ont été prises pour étendre leréseau des laboratoires nationaux de déterminationdes groupes sanguins qui collaborent en Europeavec le laboratoire international de référence pourla détermination des groupes sanguins, à Londres.A l'époque où le présent rapport a été établi, dix -neufgouvernements avaient désigné leurs laboratoiresnationaux.

Le programme de recherches sur les antibiotiques acompris des études, concertées entre plusieurs labo-ratoires, sur la standardisation des techniques em-ployées pour la détermination, à des fins cliniques etdocumentaires, de la sensibilité microbienne auxantibiotiques. L'OMS a d'autre part accordé unesubvention pour la création d'un centre internationald'information sur les antibiotiques auprès du Centred'étude et de production de substances d'originemicrobienne, à Liège (Belgique). Ce nouveau centreinternational a pour but de faciliter les études sur lesantibiotiques connus et nouvellement découverts, enrassemblant des informations et en les communiquantaux instituts ainsi qu'aux chercheurs intéressés.

L'OMS a poursuivi sa collaboration avec le Comitéinternational sur les Animaux de Laboratoire, ainsiqu'avec l'Organisation internationale de Normalisationen ce qui concerne la verrerie de laboratoire et l'appa-reillage connexe.

Hygiène de la maternité et de l'enfancePendant la période considérée, l'OMS a consacré

principalement son activité au problème de la préma-turité, à la formation de personnel pour les servicesde protection maternelle et infantile, et à une enquêtesur les besoins de l'enfance.

Au cours de sa première phase (1958- 1960), l'étude4e l'OMS sur le poids à la naissance visait à établirsi la définition courante de la prématurité (poids à lanaissance égal ou inférieur à 2500 g) était égalementvalable dans toutes les régions. Cette étude a porté surenviron 40 000 nouveau -nés, dans trente -sept institu-tions de dix -huit pays. Les données recueillies ont étésoumises au Comité d'experts de l'Hygiène de laMaternité et de l'Enfance qui s'est réuni vers la finde 1960 pour étudier les incidences sur la santé publiquede l'insuffisance pondérale à la naissance.2 Le Comitéd'experts a examiné les méthodes qui permettraient de

'Bull. Org. mond. Santé 1961, 24, 45 -58; 59 -71; 73 -84.2 Voir Org. mond. Santé Sir. Rapp. techn., 1961, 217.

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28 ACTNITt DE L'OMS EN 1961

fixer, pour chaque pays ou groupe de population, lepoids minimum au- dessous duquel les nouveau -nésrequièrent des soins spéciaux et il a étudié en détail lesmesures propres à prévenir la mise au monde d'enfantsdont le poids est insuffisant. Certaines de ces mesurespeuvent être appliquées par tous les pays, quel quesoit le niveau de leur développement technique oul'importance de leurs services sanitaires. Les soinsspéciaux que réclame l'état de tels bébés n'impliquentpas obligatoirement l'utilisation de couveuses artifi-cielles, et ils peuvent, dans la plupart des cas, êtreadministrés très simplement à l'hôpital ou même àdomicile.

Plusieurs des facteurs intervenant dans l'insuffisancepondérale à la naissance ne sont pas encore exacte-ment connus; le Comité d'experts a indiqué certainesdes questions les plus importantes qui exigent uncomplément d'enquête ou de recherches théoriqueset pratiques. On se propose de poursuivre cette étudependant trois ans dans deux régions, l'une à fréquencerelativement faible et l'autre à forte fréquence descas d'insuffisance pondérale. Ces investigations per-mettront également de recueillir des données sur lasituation économique et sociale des familles auxquellesappartiennent les enfants en question.

L'OMS a préparé une étude sur les besoins de lamère et de l'enfant du point de vue de la santé et dubien -être, en guise de contribution à l'enquête mon-diale sur les besoins de l'enfance, effectuée sur lademande du FI SE, avec la collaboration des paysbénéficiaires et des organisations intéressées.L'objet de cette enquête était de déterminer les besoinsprioritaires des enfants et de faciliter ainsi la prépara-tion de plans à long terme pour y satisfaire. L'étudede l'OMS 1 passe en revue les besoins des enfantsquant à leur croissance et à leur développement au seinde la famille et de la collectivité, et sous le rapport del'alimentation, de la lutte contre les maladies, de lasanté mentale, de l'hygiène dentaire et de la préventiondes accidents. Elle traite aussi des services sanitaireset des services sociaux destinés aux enfants. Il ressortde cette étude que les besoins de la mère et de l'enfant,en matière de santé et de bien -être, sont inséparablesde ceux de la famille et de la collectivité tout entière.

L'Organisation a également achevé cette annéeune étude sur la formation, bénéficiant de l'assistancecommune du FISE et de l'OMS, du personnel destinéaux services permanents de santé en faveur des mèreset des enfants, étude qu'elle avait entreprise sur larecommandation du Comité mixte FISE /OMS desDirectives sanitaires. Le rapport,2 transmis en juinpar le Conseil exécutif de l'OMS au Conseil d'admi-nistration du FISE, a montré qu'un importanttravail avait été accompli par les gouvernements eux -mêmes, avec une aide internationale relativementminime, et que les programmes de formation bénéfi-ciant de l'assistance commune du FISE et de l'OMSavaient contribué à relever les normes des soinsdispensés et la qualité du travail. Cependant il demeure

1 Un résumé de ce document figure dans les Actes officielsNo 112, annexe 4, section III.

' Actes off. Org. mond. Santé, 112, 26.

nécessaire, surtout dans les pays en voie de déve-loppement, de continuer à renforcer et à élargir laformation de personnel médical, infirmier, d'obsté-trique et auxiliaire pour les services permanents deprotection maternelle et infantile. Aussi le rapportrecommande -t -il que le FISE et l'OMS poursuiventet étendent leur action commune dans ce domaine etdes suggestions y sont formulées quant aux meilleursmoyens d'y parvenir. (On trouvera à la page 29 desobservations concernant la formation des infirmièreset des sages- femmes.) L'étude de l'OMS portaitprincipalement sur l'importance de la pédiatrie dansles programmes de formation des médecins et desinfirmières; l'enseignement de l'obstétrique aux méde-cins, aux infirmières, aux sages- femmes et au personnelauxiliaire fera l'objet d'une étude complémentaire.

Le Centre international de l'Enfance, à Paris, quibénéficie de l'assistance du FISE, organise de nom-breux cours et réunions auxquels l'OMS s'intéressedirectement et pour lesquels elle accorde des bourses.La participation de l'Organisation aux réunions duComité technique consultatif du Centre la met enmesure d'y exposer ses vues, surtout en ce qui concerneles activités de formation et de recherche qu'il mène.La réunion d'avril 1961, l'une des plus importantes,avait à son ordre du jour la discussion du programmede travail du Centre pour les années 1962 à 1966.

L'OMS a aussi participé, en décembre 1960, auséminaire du Centre international de l'Enfance sur lescrèches. Le fonctionnement des garderies d'enfantset les soins dispensés aux enfants dans les institutionsposent des problèmes sanitaires auxquels l'OMSaccorde une attention toujours plus grande, étantdonné, notamment, le développement accéléré del'industrialisation et de l'urbanisation ainsi que lenombre sans cesse croissant des femmes qui travaillenthors du foyer familial.

Soins infirmiers

Le rapide développement des services de santé danstous les pays crée une demande pressante et toujoursaccrue d'infirmières et de sages- femmes mieux quali-fiées et capables d'assumer des responsabilités deplus en plus importantes. Comme l'indiquent lesexemples qui suivent, l'aide de l'Organisation estadaptée aux besoins particuliers des pays intéressés.

Dans quelques -uns des pays d'Afrique qui viennentd'accéder à l'indépendance, l'OMS a aidé à accomplirune enquête préliminaire dont les résultats inspirerontles recommandations visant à une planification delongue haleine. Ailleurs - par exemple au Cambodge,au Népal et au Soudan - elle a collaboré à l'amélio-ration des écoles de base pour infirmières et sages -femmes et, en même temps, à l'extension et au perfec-tionnement des services cliniques des hôpitaux et desétablissements de santé publique servant de centres deformation théorique et pratique.

Afin de pourvoir aux besoins persistants en per-sonnel infirmier qualifié pour les tâches d'enseignementet d'administration, l'OMS a maintenu l'appui qu'elleaccorde à de nombreux pays pour l'organisation decours de perfectionnement et de spécialisation. En

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SERVICES DE SANTÉ PUBLIQUE 29

Afrique, où la pénurie de cadres infirmiers est parti-culièrement grave, la création de deux centres d'ensei-gnement infirmier supérieur est envisagée. A mesurequ'elles deviennent disponibles, les infirmières quali-fiées sont mises en mesure de participer à la planifica-tion à long terme des services et de l'enseignement infir-miers nationaux. Dans plusieurs pays, l'OMS collaboreavec le personnel national à la mise sur pied deprogrammes fondamentaux de ce genre. En Indonésie,par exemple, un conseiller de l'OMS pour les soinsinfirmiers a assisté en 1961 le directeur indonésiende la Division des Services infirmiers, établi pardécret gouvernemental.

Toute amélioration de la situation économique d'unpays ouvre aux femmes un choix accru d'occupationsnouvelles. Les professions d'infirmière et de sage -femme font dès lors l'objet d'une sérieuse concurrenceet doivent présenter suffisamment d'attrait pour rete-nir les candidates de valeur. Les écoles d'infirmièresdont le programme d'études satisfait leur attente sontplus aptes à attirer les candidates capables d'assumerdes responsabilités que les écoles d'un niveau inférieur.L'Ecole supérieure d'Infirmières de l'Université d'A-lexandrie, République Arabe Unie, par exemple, a étéétablie sur des bases solides, avec l'aide de l'OMS, etjouit d'une bonne réputation. Actuellement, quarante -sept infirmières en ont déjà obtenu le diplôme et ycomplètent leur formation théorique et pratique envue d'occuper des postes de direction. En 1961, il y aeu quatre- vingt- dix -sept demandes d'inscription auxcours de l'Ecole pour les soixante places disponibles.Dans nombre d'autres pays il existe des plans pour lacréation d'au moins une école d'infirmières de niveauuniversitaire.

Un rapport publié dans le courant de l'année surune enquête récemment menée dans des écoles d'infir-mières d'Amérique centrale et du Sud révèle l'appari-tion de certaines tendances encourageantes durant lesdix années qui se sont écoulées depuis la premièreenquête. Les qualifications exigées pour l'admissionont été relevées; les écoles rattachées, d'une manièreou d'une autre, aux universités sont plus nombreuses,de même que les écoles dirigées par des infirmières;plus d'écoles assument la pleine responsabilité de laformation de leurs élèves; enfin, les installationsmatérielles, telles que bibliothèques, salles de classe,laboratoires et logements pour les élèves ont étéaméliorées. Cependant les programmes d'études debase exigent encore de nouvelles améliorations; ilsdevraient comporter une formation plus poussée enmatière de soins infirmiers de santé publique et desoins psychiatriques, ainsi qu'une certaine préparation- théorique et pratique - aux tâches d'enseignementet d'administration. Les rapports provenant d'autresrégions indiquent que les observations ci- dessus for-mulées sont également valables pour ces régions.

Une étude portant sur la formation des infirmièreset des sages- femmes des services de protection mater-nelle et infantile a été achevée cette année, dansle cadre d'une étude plus vaste entreprise par leFISE et l'OMS sur l'assistance commune pourla formation de personnel destiné aux servicespermanents de santé en faveur des mères et des

enfants. Au cours de l'enquête, vingt programmesde formation ont été examinés dans cinq pays. Lesdonnées recueillies au cours de ces visites confirmentqu'il est nécessaire de poursuivre et de développerl'aide apportée à la formation des infirmières de toutescatégories et font apparaître plus nettement la pénurieactuelle de personnel infirmier de direction et d'admi-nistration dans les hôpitaux aussi bien que dans lesservices de santé publique. Le rapport de l'OMS'recommande une nouvelle amélioration des méthodesd'enseignement et du programme de base, afin que lesprincipes de la santé publique soient mieux intégrésdans la formation professionnelle et qu'une étroitecoordination soit établie entre la théorie et la pratique(voir aussi page 28).

On s'est aussi préoccupé tout particulièrement dedévelopper la formation donnée aux sages- femmes enmatière d'administration et d'enseignement. Dans lesAmériques, par exemple, on a organisé une premièresérie de cours à l'Ecole supérieure d'Infirmières del'Université du Chili pour les sages- femmes déjàemployées dans le Service national de la Santé afinde les préparer à occuper des postes de monitrices lorsdes cours suivants ainsi que dans les écoles de sages -femmes. Aux Philippines, le FISE et l'OMS ontprocédé ensemble à une évaluation des services d'obsté-trique en vue de relever le niveau de formation dessages- femmes, notamment de celles qui sont appeléesà occuper des postes supérieurs.

Des séminaires et des conférences régionauxconsacrés à l'étude de différents aspects des soinsinfirmiers ont de nouveau procuré aux participantsl'occasion d'échanger des informations et des idées.Le premier séminaire sur les soins infirmiers dans laRégion de la Méditerranée orientale a eu lieu àLahore, Pakistan occidental: on y a discuté lesproblèmes d'organisation que pose la prestation desoins infirmiers d'ensemble. Dans la Région du Paci-fique occidental, un séminaire tenu à Tokyo, Japon,et, dans la Région de l'Asie du Sud -Est, une conférencetenue à Kandy, Ceylan, ont permis d'examiner lesmoyens d'améliorer l'administration des servicesinfirmiers. Dans les Amériques, deux séminaires,réservés aux directeurs d'écoles d'infirmières, ontétudié les modifications qu'il y aurait lieu d'apporteraux programmes pour les adapter plus étroitementaux tâches qui incombent aux infirmières. Dans laRégion européenne enfin, les nouvelles tendances quise manifestent dans le traitement des maladiesmentales, à l'hôpital psychiatrique et au dehors, ontfait l'objet de discussions lors d'une conférence sur lerôle de l'infirmière en santé mentale.

Les Cahiers de Santé publique ont consacré, cetteannée, deux numéros à la question des soins infirmiers.Le premier, intitulé Services infirmiers de santépublique,2 contient un certain nombre d'articles surdifférents aspects de la formation professionnelle

1 Actes off. Org. mond. Santé, 112, 26-33.2 Organisation mondiale de la Santé (1961) Services infirmiers

de santé publique, Genéve (Cahiers de Santé publique, No 4).

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30 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

et sur l'activité des infirmières de la santé publique dansdiverses régions du monde et expose quelques principesgénéraux qui devraient servir de base à l'organisationde tout service infirmier de santé publique. On y étudieaussi l'utilisation d'auxiliaires pour décharger lesinfirmières de certaines tâches, sans porter préjudiceà la qualité de l'ensemble des soins assurés. Ledeuxième Cahier, intitulé L'enseignement infirmier debase,' propose des méthodes pour l'évaluation del'activité des écoles d'infirmières existantes, pour la

1 Lyman, K. (1961) L'enseignement infirmier de base, Genève,Organisation mondiale de la Santé (Cahiers de Santé publique,No 7).

détermination des besoins de la collectivité et pour laplanification de l'enseignement infirmier, tant àl'échelon national que dans le cas de chaque école enparticulier. La préparation d'un manuel sur les besoinsen personnel des services infirmiers de la santé publiqueet des services de consultations externes - men-tionné dans le Rapport annuel de 1960 - a étépoursuivie.

Il apparaît nécessaire d'entreprendre des études surles besoins effectifs de la collectivité en services infir-miers et sur les méthodes les plus efficaces en matièrede formation professionnelle et d'administration dansce domaine.

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r

ÉRADICATION DU PALUDISME:CENTRE RÉGIONAL DE FORMATION

PROFESSIONNELLE DU CAIRE

Le centre régional du Caire, créé avec l'assistancede l'OMS, donne une formation spécialisée au per-sonnel affecté à l'éradication du paludisme; il dessert

toute la Région de la Méditerranée orientale.

1) Un stagiaire du centre, recueillant des larves d'ano-phèles, en introduit des spécimens dans une éprouvettepour examen ultérieur.

2) Stagiaires travaillant dans la salle d'élevage des larvessous la direction d'un entomologiste de l'OMS.3) Les stagiaires apprennent à introduire les moustiquesdans des tubes d'exposition où ils seront soumis à destests de résistance aux insecticides.4) Une équipe du centre s'apprête à aller faire des pul-vérisations dans une zone opérationnelle à proximité deGizèh.

3 4

Page 45: ACTIVTTÉ DE DOMS

5

RÉADAPTATION DES PERSONNESPHYSIQUEMENT DIMINUÉES

MarocEn collaboration avec la Ligue des Sociétés de la Croix -Rouge,l'OIT et le FISE, l'OMS continue à aider le Maroc dans sonaction de réadaptation des victimes de la vaste épidémie deparalysie qui s'est produite en septembre 1959 par suite de

l'adultération d'huile de cuisine.1) Au centre de réadaptation de Khemisset, l'un des six centrescréés pour soigner les victimes de l'empoisonnement par le tri -ortho- crésyl -phosphate, des jeunes filles font des exercices avecun ballon.2) Le traitement au centre de Khemisset comprend des séancesde rayons infrarouges.3) Au centre de réadaptation de Sidi- Kacem, une infirmière maro-caine fait une démonstration d'exercices de rééducation du pied.4) Une physiothérapeute de la Croix -Rouge examine les réflexesde la jambe d'une jeune malade au centre de réadaptation de Meknès.

5) A l'école d'infirmières de Rabat, une physiothérapeute de l'OMSenseigne à des auxiliaires marocains l'emploi de divers appareilsde physiothérapie. Espagne

Avec l'aide du FISE et de l'OMS, leGouvernement espagnol a entreprisun programme national de réadapta-tion des enfants physiquement dimi-nués.

1) Au centre de réadaptation de Va-lence, où l'on s'occupe surtout des casde poliomyélite, une physiothérapeutede l'OMS montre à la mère d'une jeunemalade non hospitalisée les exercices àpratiquer à domicile pour compléter lesséances au centre.

2) Séance d'hydrothérapie pour desenfants atteints de paralysie des mem-bres inférieurs à la piscine du centrede Valence.

2

1

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DÉVELOPPEMENT DES SERVICESDE SANTÉ AU SOUDAN

La banque de sang créée à Khartoum avec l'aide de l'OMSa été inaugurée officiellement le 31 décembre 1960 et fonctionne

actuellement avec du personnel soudanais.L'assistance accordée au développement de l'enseignement

infirmier s'est poursuivie tout au long de l'année.

o

2

1) Appareil de distillation d'eau, fonctionnant à la banquede sang de Khartoum.

2) Une prise de sang.

3) Elèves de première année à la nouvelle école d'in-firmières de Khartoum.

4) Elève infirmière de seconde année accomplissant sonstage pratique à l'Hôpital général de Khartoum.

Page 47: ACTIVTTÉ DE DOMS

CHAPITRE 5

PROTECTION ET PROMOTION DE LA SANTÉ

Cancer

Dans le domaine du cancer, l'OMS s'est surtoutconsacrée, pendant la période considérée, à prépa-rer l'extension d'un programme international derecherches.

Parmi les maladies néoplasiques malignes del'homme et des animaux, les leucémies constituent ungroupe important. En dépit de nombreuses analogiesentre les formes humaines et animales, les recherchesmédicales et les recherches vétérinaires ont jusqu'àprésent été menées de façon relativement indépen-dante. De plus, il n'a pas encore été tiré pleinementparti du fait que chez l'animal ces affections se prêtentplus aisément à des études épidémiologiques, géné-tiques et thérapeutiques.

Pour stimuler les travaux de ce genre et coordonnerplus étroitement les recherches relatives aux leucémieschez l'homme et chez les animaux, l'OMS a organiséà Philadelphie, au début de 1961, une conférencesur l'étude comparative des leucémies. Une tren-taine de médecins et vétérinaires spécialistes destumeurs y ont participé. Après avoir fait le point, desconnaissances actuelles sur les leucémies animales, ilsont indiqué les études à entreprendre, en particuliercelles qui demandent une coordination internationaledes recherches. Ils ont, en outre, préconisé l'adoptionde critères techniques uniformes et la normalisationde la nomenclature.

Vers la fin de 1961, l'Organisation a chargé ungroupe scientifique de la conseiller au sujet desrecherches coordonnées sur les leucémies humaines etautres maladies néoplasiques malignes des celluleshématopoïétiques. Le groupe a notamment discuté del'importance que revêt la mise au point d'une nomen-clature et d'une classification de ces affections, quipuissent être acceptées par les hématologues et cancé-rologues du monde entier et servir de base aux étudesépidémiologiques entreprises à l'échelle nationale ouinternationale. Il a également examiné les rapportsentre de telles études et le développement des pro-grammes . de recherches, les données disponibles surl'épidémiologie de la leucémie et, plus généralement,les connaissances actuelles sur cette maladie, ainsi queles facteurs épidémiologiques dus à la génétique etaux rayonnements ionisants. Mention est faite auxpages 38 -39 d'une étude sur les rapports entre laleucémie humaine et l'irradiation.

Un Comité d'experts de la Chimiothérapie duCancer a passé en revue la situation et les tendancesactuelles des recherches expérimentales et cliniques etil a formulé des suggestions touchant la coordinationet la normalisation des essais biologiques et de l'éva-

luation clinique des nouveaux médicaments. Il a dresséune liste, sujette à révision, des néoplasmes sensiblesau traitement chimiothérapique, indiquant pour cha-que cas celui des agents connus dont l'emploi estutile.

L'OMS a coopéré à la préparation de diversesenquêtes épidémiologiques. C'est ainsi que, dans lesAmériques, elle a aidé à établir le plan d'une étuderégionale coordonnée sur les statistiques du cancer,des maladies cardio -vasculaires et d'autres affectionschroniques. Dans la Région de la Méditerranéeorientale, elle a prêté son concours pour la prépara -sion de deux études nouvelles - l'une en Israël surla fréquence du cancer dans plusieurs groupes eth-niques, l'autre dans la République Arabe Unie sur lafréquence comparée des types de cancer selon leurlocalisation et sur les rapports existant entre la bil-harziose et le cancer de la vessie. En vue de ce dernierprojet, l'OMS a pris des dispositions pour aider àmettre sur pied à Calioub un système d'enregistre-ment des cas de cancer.

De nouveaux progrès ont été accomplis dans l'exé-cution de deux études entreprises avec l'aide de l'OMSconformément aux recommandations formulées en1959 par le Groupe d'étude de l'Epidémiologie duCancer du Poumon. En Irlande, les effets des facteurssociaux et de la pollution de l'air font l'objet d'uneétude pilote portant sur des groupes témoins des popu-lations de Dublin et de Belfast. Il ressort d'une premièreévaluation des résultats préliminaires que les méthodesutilisées sont satisfaisantes et permettront d'étendrel'enquête à d'autres villes. La deuxième de ces étudesvise à dégager les raisons des importantes différencesconstatées dans les taux de mortalité par cancer dupoumon en Finlande et en Norvège; un plan d'en-quête a été établi pour étudier les facteurs de milieudans des groupes témoins de la population des deuxpays.

On soupçonne aussi que les tumeurs du poumonpourraient être plus fréquentes chez les chiens quivivent dans les villes que chez ceux vivant à la cam-pagne. Comme il se peut qu'il en soit de même chezl'homme, on a commencé à mettre au point des mé-thodes pour de futures études épidémiologiques surdes chiens vivant dans des milieux différents.

Les centres internationaux de référence pour lestumeurs du poumon, les tumeurs des tissus mous etles tumeurs du sein, créés en 1958 avec l'aide del'OMS à Oslo, Washington et Londres, ont poursuivileurs travaux. Les négociations ont continué en vuede la création d'un centre international de référencepour les leucémies et d'un centre pour les tumeurs dela bouche. Deux centres européens ont été établis

31 -

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32 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

dans les derniers mois de 1960, sous les auspices del'OMS, pour fournir du matériel expérimental auxinstituts de recherches sur le cancer: celui de Stock-holm procure des souches de tissu tumoral trans-plantable congelées, celui d'Amsterdam des animauxde laboratoire porteurs de tumeurs.

Une description des travaux relatifs à la cancéro-génicité des additifs alimentaires figure à la page 36.

L'OMS a envoyé des représentants au Ier Congrèsinternational de Cytologie exfoliative, à Vienne, à laréunion du Sous -Comité de Pathologie géographiquede l'Union internationale contre le Cancer, à Kampala,Ouganda, et à la conférence européenne sur la bio-logie des tumeurs, à Varsovie.

Maladies cardio-vasculaires

L'ignorance des facteurs étiologiques des princi-pales maladies cardio -vasculaires limite les possibilitésd'élaboration de programmes préventifs de santépublique. L'OMS s'est donc surtout préoccupée dansce domaine d'encourager la recherche.

Les autopsies sont de nature à procurer des rensei-gnements fondamentaux sur la fréquence de l'athéro-sclérose de l'aorte, des artères coronaires, et peut -êtred'autres vaisseaux, dans diverses collectivités, profes-sions et groupes d'âge. La comparaison des consta-tations d'autopsie avec les diagnostics précédant ledécès ne peut manquer d'être instructive. Au coursde l'année, l'OMS a coordonné les préparatifs d'étudesanatomo etnées sur l'athérosclérose, qui doivent être entreprisesd'abord en Suède, en Tchécoslovaquie et en URSS,puis éventuellement étendues à d'autres pays. Desanatomo -pathologistes de plusieurs pays ont participéaux travaux préliminaires, en procédant notamment àl'expérimentation de critères et de techniques et àl'examen de définitions, en vue de l'adoption deméthodes de classement des pièces anatomiques utili-sables dans les études épidémiologiques internatio-nales. Les recherches menées en Europe sont étroite-ment apparentées à l'enquête interaméricaine sur lafréquence globale de l'athérosclérose qui se dérouleactuellement dans plusieurs pays d'Amérique du Nord,centrale et du Sud.

Le succès des études épidémiologiques internatio-nales sur l'hypertension et les cardiopathies ischémi-ques dépend de la mise au point et de l'acceptation deméthodes et de techniques normalisées propres àassurer la comparabilité des résultats. Au cours del'année, l'OMS a effectué une étude sur les critèresde diagnostic et les problèmes de méthodologie et declassification et l'a soumise à l'examen d'un groupescientifique en décembre 1961. Ce groupe a inventoriéles études et essais méthodologiques en cours, déter-miné les points sur lesquels on est parvenu à unaccord international, et formulé des avis quant auxmoyens de favoriser l'adoption générale de critèrestechniques minimums applicables aux recherchesépidémiologiques sur les maladies en question.

L'étude des affections cardio -vasculaires chez lesanimaux est une source abondante de renseignementsqui peuvent faire la lumière sur les formes humaines

de ces maladies. Afin de pouvoir plus largement yrecourir, l'OMS a chargé un groupe scientifique dela conseiller sur les directions qu'il y aurait profit àimprimer aux recherches et de lui recommanderquelques sujets précis qui conviendraient à des tra-vaux faisant l'objet d'une coordination internationale.Le groupe a proposé d'effectuer des enquêtes sur l'athé-rosclérose et les affections apparentées chez les animauxet volatiles utilisés pour l'alimentation humaine, l'exa-men de coeurs animaux dans les régions où les myo-cardiopathies sont fréquentes chez l'homme, et d'autresétudes propres à fournir des indications utiles pour lacardiologie humaine. Plusieurs laboratoires ont entre-pris des recherches coordonnées sur ces questions etdes résultats intéressants ont d'ores et déjà été signalés.On a par exemple constaté qu'une proportion appré-ciable de porcs abattus présentaient une lésion dégé-nérescente de l'aorte et quelques -uns une fibrosite desartères coronaires.

Bien que l'étiologie et la pathogénèse de l'hyper-tension artérielle et des cardiopathies ischémiquessoient encore obscures, divers indices laissent supposerque certaines mesures sanitaires et médicales pour-raient modifier l'évolution habituelle de ces maladies.Le Comité d'experts de l'Hypertension artérielle etdes Cardiopathies ischémiques, réuni en octobre 1961,a été chargé d'étudier ces mesures. Il a proposé uneclassification simple de l'hypertension essentielle et descardiopathies ischémiques, applicable dans le diag-nostic, les enquêtes et les recherches. Il a reconnuqu'il n'existait actuellement aucun moyen efficace deprévenir l'apparition de ces maladies et que les mesurescouramment prises pouvaient, par leur complexité,affecter sérieusement les activités personnelles etsociales du sujet. Le Comité d'experts a indiqué com-ment la situation actuelle pourrait être améliorée et asignalé les points importants sur lesquels la recherchedevrait se concentrer.

Quoique l'on reconnaisse aujourd'hui dans le coeurpulmonaire chronique une maladie chronique impor-tante et une cause de mortalité dans certaines régions,les physiologues n'ont mis au point que très récemmentdes méthodes appropriées de diagnostic, qui demandentencore à être simplifiées pour pouvoir être large-ment utilisées. Les statistiques courantes de mortalitéétablies conformément à la Classification internatio-nale des Maladies ne fournissent pas d'indications surla fréquence du coeur pulmonaire chronique, cetteaffection n'étant pas identifiée avec une précisionsuffisante; d'autre part, l'absence d'accord sur la ter-minologie a gêné l'échange des résultats entre cher-cheurs. Etant donné le besoin d'unification dans cedomaine, l'OMS a réuni un comité d'experts enoctobre 1960; celui -ci a défini le coeur pulmonairechronique comme une hypertrophie du ventriculedroit, établi une classification provisoire de la maladie,et en a décrit largement la physiopathologie et lescritères diagnostiques. Dans son rapport,' le comité aaussi traité de la prévention et du traitement et for-mulé des suggestions pour les recherches futures. Cerapport a été signalé à l'attention des cardiologues du

1 Org. mond. Santé Sir. Rapp. techn., 1961, 213.

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PROTECTION ET PROMOTION DE LA SANTA 33

monde entier par la Société internationale de Cardio-logie, avec laquelle l'OMS a continué à coopérer.

Les recommandations de ces comités d'experts ontété examinées par le Sous -Comité de la Classificationdes Maladies du Comité d'experts des Statistiquessanitaires qui s'est réuni à Genève en novembre 1961en vue de la revision de la Classification internationaledes Maladies.

Hygiène dentaireAu cours des dernières années, on a effectué un

nombre croissant d'enquêtes dentaires dans le doubledessein d'étudier l'épidémiologie des maladies et desaffections dentaires et d'établir les bases nécessairespour la planification de services dentaires. La demanderapidement accrue de soins dentaires et la pénurie depersonnel expérimenté rendent particulièrement indis-pensable cette planification si l'on veut utiliser aumieux les services limités dont on dispose. Toutefois,les résultats de ces enquêtes se sont révélés peu com-parables en raison de différences dans la terminologie,les critères de diagnostic et les méthodes d'examen etd'enregistrement employés. Aussi le besoin d'une nor-malisation internationale de la terminologie dentaireapparaît -il évident, et cette question a été récemmentexaminée à fond par une commission spéciale de laFédération dentaire internationale, en collaborationavec l'OMS.

La normalisation internationale des termes et desméthodes employés pour l'enregistrement des maladieset affections dentaires, plus particulièrement aux finsde l'action de santé publique, a été discutée par unComité d'experts de l'Hygiène dentaire qui s'est réunien novembre 1961.

Dans son rapport, le Comité d'experts a précisé lesdonnées de base qu'il estime importantes dans lesenquêtes. Il a traité ce sujet sous trois rubriques prin-cipales: 1) caries dentaires, 2) parodontopathies, et3) anomalies dentaires constituant une infirmité (mal -occlusion, bec de lièvre et fente palatine, et perte detoutes les dents naturelles), et il a suggéré des indiceset des critères de diagnostic pour emploi dans lesenquêtes de santé publique et les études épidémio-logiques. Pour l'examen et l'enregistrement des don-nées, le Comité d'experts a recommandé des méthodesaussi simples que possible afin d'encourager leur largeutilisation ainsi que l'adoption de normes acceptableset comparables. Il a également étudié la question dela planification des enquêtes et de la formation desenquêteurs nécessaires.

Le répertoire mondial des écoles dentaires 1 donneune idée de l'insuffisance des services dentaires auregard de la demande de soins dentaires; pour chacundes soixante -dix pays catalogués, il indique le pour-centage de dentistes inscrits par rapport à l'ensemblede la population. La pénurie frappante qu'accuse laplupart des pays ne pourra être réduite tant quel'accroissement de la population dépasse l'extensiondes moyens de formation. Outre des détails sur lesécoles dentaires, les programmes d'études, les condi-

Organisation mondiale de la Santé (1961) World directoryof dental schools, Genéve. Edition française en préparation.

tions d'admission et d'exercice de la profession, lerépertoire fournit également, au sujet des études den-taires dans différents pays, des renseignements qu'ilétait jusqu'alors peu aisé de trouver ailleurs. Cetouvrage a été bien accueilli.

Certains pays développent leurs services dentairesen employant plus largement et d'une façon plus effi-cace des auxiliaires dentaires pour certains travaux.Aussi l'OMS a -t -elle aidé à créer à Omdurman auSoudan - où règne une grande pénurie de chirur-giens- dentistes - une école d'assistants dentaires, oùl'enseignement comporte deux années de cours.

L'hygiène dentaire a fourni le sujet des discussionstechniques au Comité régional pour le Pacifique occi-dental, qui s'est réuni en septembre 1961 en Nouvelle -Zélande. La question a été traitée sous deux rubriques :signification et importance des maladies dentaires,avec référence spéciale aux problèmes de la Région,et organisation et administration d'un service d'hy-giène dentaire et utilisation du personnel formé, y com-pris des auxiliaires. Une séance spéciale s'est tenue àl'usine de fluoruration de Lower Hutt City. Un nombreconsidérable de faits peuvent désormais faire tenirpour acquis que la fluoruration de l'eau réduit lafréquence des caries dentaires.

Pendant la période considérée, l'OMS a donné àde nombreux pays des conseils en matière d'hygiènedentaire: au Ghana et au Nigéria, pour le développe-ment général de leurs services dentaires, à certainspays des Amériques pour la fluoruration de leursapprovisionnements en eau, et à la Pologne pour lesservices d'hygiène dentaire destinés aux écoliers. Cedernier projet, qui a bénéficié de l'assistance communedu FISE et de l'OMS, est décrit au chapitre 16(voir page 85).

L'hygiène dentaire a également trouvé sa place dansdes projets-dont l'objet était plus général. C'est ainsique les services d'hygiène dentaire pour enfants étaientl'un des sujets discutés lors d'un symposium sur lesproblèmes de protection maternelle et infantile enEurope, et que la fréquence des caries dentaires aété étudiée à l'occasion d'une enquête sur la nutritionen Polynésie française.

La Fédération dentaire internationale a continué àcollaborer étroitement avec l'OMS.

Santé mentale

L'accent du programme de santé mentale est désor-mais mis sur la recherche des moyens qui permet-traient d'atteindre un plus grand nombre de personnesdont l'état nécessite un traitement psychiatrique. UnComité d'experts de la Santé mentale, qui s'est réunivers la fin de 1960, a étudié tout particulièrement laquestion de l'organisation de services de santé mentalepouvant assurer une plus ample couverture des popu-lations. Le Comité d'experts a passé en revue les acti-vités de l'OMS dans ce domaine entre 1949 et 1960ainsi que les réalisations des Etats Membres pendant lamême période; les données lui en ont été fournies parles réponses à un questionnaire ayant trait aux ressour-ces existantes, aux plans établis et à l'ordre de prioritéadopté en matière d'hygiène mentale dans les diffé-

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34 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

rents pays, qui avait été adressé aux membres duTableau d'experts de la Santé mentale. Le Comité d'ex-perts formule, dans son rapport,' des recommandationsconcernant la formation du personnel de santé men-tale et d'autres agents sanitaires, ainsi que l'élaborationde programmes d'information destinés aux membresde certaines autres professions et au grand public; ilindique aussi les questions qui, par priorité, doiventfaire l'objet de recherches.

Même dans les pays les mieux équipés, la pénuriede personnel qualifié en santé mentale continue à sefaire sentir, mais on se rend compte de plus en plus queles omnipraticiens et les spécialistes autres que lespsychiatres peuvent, dans une large mesure, prévenirles troubles mentaux, les traiter à leur début et assurerla réadaptation des malades. Un Comité d'experts dela Santé mentale, qui s'est réuni vers la fin de 1961, aexaminé le rôle joué, dans ce domaine, par le médecinde la santé publique et par l'omnipraticien qui, tousdeux, vivent en contact étroit avec la collectivité. LeComité d'experts a pris en considération la contribu-tion que fournissent ou peuvent fournir ces « médecinsde la collectivité » dans les structures actuelles desservices de santé mentale de divers pays. Il a égalementétudié les mesures à prendre en matière de formationprofessionnelle et de collaboration avec le personnelmédical et administratif et avec d'autres organisations.L'intérêt du Comité d'experts s'est concentré sur laformation post- universitaire et sur les cours d'entretien,car un autre comité d'experts 2 avait déjà discuté del'enseignement de la psychiatrie dans les écoles demédecine. Une sélection des documents soumis à cecomité a été publiée pendant l'année dans la série desCahiers de Santé publique sous le titre L'enseignementde la psychiatrie et de l'hygiène mentale.8

Certains agents sanitaires ayant reçu une formationparamédicale en hygiène mentale peuvent rendre degrands services. Une étude spéciale menée, durantl'année, sur le rôle de l'assistant social psychiatriquedans l'équipe de santé mentale en fournit des exemples.

En exécution du programme relatif à l'épidémio-logie des troubles mentaux, amorcé en 1956, uneconférence interrégionale pour l'étude des techniquesappliquées dans les enquêtes épidémiologiques a étéconvoquée à la fin de 1960 à Naples. Les discussionsont porté essentiellement sur trois sujets principaux:les enquêtes par échantillonnage sur la fréquence glo-bale, les enquêtes portant sur les malades mentauxdes hôpitaux, et l'étude de l'influence des facteurssociaux dans la pathologie des maladies mentales etde l'interaction de ces facteurs et des facteursgénétiques.

Une étude critique des possibilités et des limitationspropres aux recherches épidémiologiques sur lestroubles mentaux a été préparée pendant L'année. Ellea permis de recueillir une vaste documentation sur

1 Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn. 1961, 223.s Voir Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn. 1961, 208.8 Bleuler, M. et al. (1961) L'enseignement de la psychiatrie

et de l'hygiène mentale, Genève, Organisation mondiale de laSanté (Cahiers de Santé publique, No 9) Edition française enpréparation.

cette question et notamment des données provenantd'Asie et d'Afrique.

On a procédé en Israël à une enquête préliminaireavant d'entreprendre un programme de recherchesépidémiologiques sur les troubles mentaux dans cepays.

Un document sur l'épidémiologie de l'insuffisancementale a été soumis, pour observations, à un certainnombre de spécialistes. Il traite de la classification desdéficiences mentales, de leur nomenclature, de leurétiologie et des moyens dont disposent, pour les soinset le traitement, des pays se trouvant à des stadesdifférents de développement. Cette étude comprend,en outre, des recommandations concernant les en-quêtes futures.

On s'est également inquiété de savoir s'il seraitpossible d'organiser des études épidémiologiques com-parables en ce qui concerne l'épilepsie. Un question-naire à utiliser pour les enquêtes internationales surl'épilepsie et les troubles apparentés a été établi enoctobre 1960, et l'on a préparé ensuite une descrip-tion d'ensemble des manifestations cliniques, destinéeà faciliter la classification des cas par sous -groupesselon le diagnostic. Le questionnaire, modifié à lasuite d'enquêtes pilotes, a fait l'objet de discussionslors d'une réunion patronnée par la Ligue internatio-nale contre l'Epilepsie, la Fédération mondiale deNeurologie et l'OMS, qui a eu lieu à Rome en sep-tembre 1961. Parmi les questions débattues figuraientcelle du type et de l'ampleur des enquêtes à meneret celle de la préparation des enquêteurs. Les partici-pants sont convenus qu'il fallait entreprendre toutd'abord des études pilotes complémentaires, coordon-nées par l'OMS, pour obtenir des renseignements surla fréquence des cas nouveaux, la fréquence globale etl'évolution des troubles convulsifs dans différentspays.

En prévision des discussions techniques qui aurontlieu lors de la Quinzième Assemblée mondiale de laSanté, en mai 1962, sur « la santé mentale dans lesplans de santé publique », un projet d'ordre du jouret une liste d'ouvrages et documents à consulter pourles discussions préliminaires ont été adressés auxEtats Membres et aux organisations non gouverne-mentales intéressées. Leurs rapports seront rassemblésdans un document fondamental pour les discussionsprincipales.

NutritionL'exécution du programme conjoint de la FAO, du

FISE et de l'OMS tendant à accroître la productiond'aliments riches en protéines s'est poursuivie pendanttoute l'année. On trouvera dans les Rapports annuelsantérieurs des comptes rendus de ce programme etdes travaux du Groupe consultatif des Protéines quien élabore les directives. L'étude (mentionnée dansle Rapport annuel de 1960') sur l'emploi de légumi-neuses dans l'alimentation des enfants a suffisammentprogressé pour mettre le Groupe consultatif des Pro-téines en mesure de formuler des recommandationsgénérales. Ce groupe a examiné les méthodes couram-

° Actes off. Org. mond. Santé, 105, 25.

Page 51: ACTIVTTÉ DE DOMS

PROTECTION ET PROMOTION DE LA SANTA

ment utilisées pour éliminer les substances toxiquesqui se trouvent dans certaines légumineuses et il arecommandé de pousser les recherches qui permettrontde s'assurer que ces légumineuses peuvent être em-ployées sans danger dans l'alimentation des enfants.

La consommation de produits à base de poissonretient de plus en plus l'attention et l'industrie sembles'intéresser à la mise au point de procédés de trans-formation de la matière première permettant de pré-parer des produits convenant aux jeunes enfants. Laprésence probable de quantités variables de matièresgrasses dans ces produits a néanmoins posé la questiondu rancissement; aussi des études ont -elles été entre-prises en vue d'établir dans quelle mesure ce facteurrisque de modifier la valeur nutritive des alimentsconsidérés ou de compromettre leur innocuité pour laconsommation humaine.

L'orientation générale du programme exige l'adop-tion de méthodes précises pour déterminer la valeurnutritionnelle des protéines alimentaires. La plupartdes recherches déjà entreprises ont donné des résultatsassez concordants, mais les divergences qui persistentont incité le Groupe consultatif des Protéines à dresserles plans de nouvelles études concertées qui devraientaboutir à un accord sur les méthode pratiques etsûres à employer pour cette évaluation.

La pénurie de personnel qualifié entrave considé-rablement l'exécution des programmes dans beaucoupde régions du globe. Pour essayer de remédier à cettesituátion, la FAO et l'OMS ont, dès le début de leursactivités dans le domaine de la nutrition, organisédes cours et accordé des bourses d'études. Le FISE,de son côté, mène depuis quelques années une poli-tique de participation plus large à la mise en oeuvrede programmes de cet ordre et il consacre une bonnepartie des fonds disponibles à développer, à tous leséchelons, la formation de techniciens de la nutrition.Il convenait d'obtenir, dans une étape préliminaire duprogramme en question, les éléments d'un tableauexact de la formation actuellement donnée ainsi quede ses possibilités d'amélioration et d'extension.

Une enquête sur la formation technique en matièrede nutrition, faisant partie d'une enquête générale surla formation du personnel sanitaire dans les pays envoie de développement, a donc été entreprise par laFAO et l'OMS en Afrique, en Amérique latine et enAsie du Sud -Est. L'organisation, la durée et le typede la formation, les divers programmes à prévoir pourles stagiaires, et la place plus considérable à donner àl'enseignement de la nutrition dans les programmesfondamentaux des études de médecine et d'agronomieont été examinés de façon détaillée. Un rapport d'en-semble, contenant des recommandations pour l'actionfuture, a été établi et communiqué au Conseil d'admi-nistration du FISE.

L'Organisation intergouvernementale consultativede la Navigation maritime (IMCO) ayant sollicitél'OMS de lui faire connaître l'opinion de spécialistessur la question de la consommation d'eau de merpar les naufragés, l'Organisation a convoqué ungroupe d'étude restreint. Les marins victimes d'unnaufrage ne doivent ni boire l'eau de mer, ni l'utiliserpour allonger des réserves d'eau douce insuffisantes,

conclut le rapport transmis à l'IMCO, qui donnepar ailleurs d'autres conseils sur la conduite à tenirpour survivre en cas de naufrage.

Le Comité mixte FAO /OMS d'experts de la Nutri-tion s'est réuni à Genève et a passé en revue les pro-grès réalisés par les deux organisations dans cedomaine, examiné les activités courantes et formulédes recommandations pour l'élaboration des pro-grammes futurs. Les points suivants ont retenu toutparticulièrement l'attention du Comité: l'élaborationde programmes bénéficiant de l'aide de la FAO, duFISE et de l'OMS, permettant de combattre la mal-nutrition grâce à une production accrue d'alimentsde meilleure qualité et au développement de l'éduca-tion nutritionnelle, la mise sur le marché d'alimentsriches en protéines destinés aux enfants, conformé-ment aux recommandations du Groupe consultatifdes Protéines, et la mise sur pied de services nationauxde la nutrition. Citons, parmi d'autres questions abor-dées par le Comité, les effets de la nutrition sur lagrossesse et la lactation, les conséquences du marasmepour la santé publique, les programmes d'alimenta-tion communautaire destinés notamment aux tra-vailleurs et l'utilisation des données relatives à laconsommation alimentaire et à l'état de nutritioncomme indicateurs des niveaux de vie.

Tout régime alimentaire devrait comporter une cer-taine quantité de calcium, mais les recommandationscouramment formulées à ce sujet demeurent souventinobservées. On ne peut certes attribuer - faute depreuve convaincante - telle ou telle infirmité phy-sique à une insuffisance de calcium dans l'alimentation.Comme les besoins de l'organisme en calcium sontloin d'être établis de façon certaine et que les théories enprésence sont contradictoires, et comme il faudrait parailleurs, si l'on voulait atteindre certaines des normesrecommandées en la matière, entreprendre dans denombreuses régions des programmes de grande enver-gure, parfois coûteux, de renforcement des alimentsen calcium, un groupe mixte d'experts FAO /OMS aété chargé d'étudier les besoins de différents groupesde population. L'une des principales discussions aporté sur la question de savoir si les fortes doseshabituellement recommandées étaient justifiées, enl'état actuel des connaissances.

Les renseignements disponibles n'ont pas apportéde réponse suffisamment nette à cette question, maisle groupe d'experts a estimé que les rations usuellesétaient plutôt élevées. A son avis, il serait inopportunde recommander des chiffres précis pour les besoinsen calcium, compte tenu de la diversité des étatsphysiologiques et des conditions de milieu. Le groupea passé en revue les connaissances actuelles relativesaux effets que peuvent produire sur le développementphysique et la santé de la population une consomma-tion plus ou moins forte de calcium. Il a recommandéune gamme expérimentale de « rations pratiques »pour les nourrissons, les enfants, les adolescents et lesadultes, et suggéré de poursuivre certaines recherchesdestinées à combler les lacunes des connaissancesactuelles.

On a commencé, cette année, une série d'études col-lectives portant sur l'étiologie de l'anémie ferriprive,

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36 ACTNIT$ DE L'O1d3 EN 1961

Des travaux ont été entrepris en Afrique du Sud,dans l'Inde et au Venezuela sur la disponibilité de feralimentaire pour l'hématopoïèse, sur les réserves defer dans les tissus et sur la relation existant entrel'ankylostomiase et l'anémie. Il résulte de mesurespréventives expérimentées en Inde que l'anémie accom-pagnant la grossesse peut être efficacement combattueet évitée lorsque la femme enceinte a recours auxservices de protection maternelle et infantile et auxdispensaires prénatals.

Des projets de recherches concernant l'épidémiolo-gie de la xérophtalmie et de la kératomalacie ainsique la fréquence des différents types d'anémie ontété mis au point.

L'OMS, en collaboration avec la FAO, a préparésur la demande du FISE, un rapport concernant lesbesoins nutritionnels des enfants et les moyens d'ypourvoir.

Additifs alimentaires

L'évaluation de la cancérogénicité des additifs etdes contaminants alimentaires a fait l'objet, endécembre 1960, d'une réunion du Comité mixteFAO /OMS d'experts des Additifs alimentaires.' LeComité mixte a réexaminé les indices existants surlesquels se fonde la présomption de cancérogénicité dedivers additifs et contaminants alimentaires et il aproposé des méthodes appropriées pour des tests surle rat et la souris. Il a recommandé d'étudier périodi-quement les renseignements disponibles sur leseffets biologiques des additifs et contaminants ali-mentaires et de publier des listes de produits indiquantles principaux risques (y compris la cancérogénicité)qu'implique leur consommation, ainsi que la dose -limite quotidienne. La notion de seuil d'innocuité desadditifs alimentaires est relativement récente; c'est enen tenant compte que les pays parviendront à uneplus grande uniformité en matière de doses admissiblespour les additifs.

La contamination des aliments par les résidus depesticides a été étudiée lors d'une réunion d'expertsconvoquée en octobre 1961 par la FAO et l'OMS. Lesparticipants ont examiné les mesures prises dansdivers pays pour en préserver les aliments, les limitesde tolérance à prévoir et les tests toxicologiques àeffectuer avant de laisser se généraliser l'emploides pesticides.

A sa réunion de juin 1961, le Comité mixte FAO/OMS d'experts des Additifs alimentaires a étudié latoxicité d'un certain nombre de produits antimicro-biens et antioxydants. Il a recommandé de ne pasdépasser certaines limites d'absorption quotidiennepour la plupart de ces produits et conseillé de renoncerà l'utilisation d'un certain nombre d'autres substances.En octobre 1961 enfin, les problèmes de la conserva-tion des aliments par l'irradiation ont été examinéslors d'une réunion technique AIEA /FAO /OMS surl'évaluation de la comestibilité des denrées alimentairesirradiées.

' Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn., 1961, 220.

Hygiène sociale et médecine du travail

Une étude sur la nature et l'ampleur des problèmesde santé des gens de mer et sur les services sanitairesmis à leur disposition a été achevée au début de1961; ses résultats ont fait l'objet, dans les mois sui-vants, d'une discussion lors d'une réunion du Comitémixte OIT /OMS de l'Hygiène des Gens de Mer. Cetteétude se fondait sur les réponses à un question-naire que l'OMS avait établi et communiqué à sesMembres et sur les renseignements recueillis au coursde visites dans quinze grands ports. Le Comité, aprèsavoir examiné les moyens propres à améliorer lesservices existants, a formulé des recommandationsprécises sur les points suivants: visites médicales, ser-vices médicaux à bord des navires, services à terre,dossiers médicaux, coordination des différents services.Il reconnaît que les services en mer sont habituelle-ment satisfaisants lorsqu'un médecin se trouve à bord.Dans le cas contraire, on devrait, selon le Comité, sepréoccuper tout spécialement d'assurer trois moyens desecours en mer - pharmacies de bord, livrets d'instruc-tions médicales et consultations médicales par radiodans les cas d'urgence - et envisager la formationd'auxiliaires médicaux. Le Comité souligne dans sonrapport 2 la nécessité d'une coordination de ces troisformes d'assistance et recommande que l'OIT, l'OMSet l'Organisation intergouvernementale consultative dela Navigation maritime (IMCO) élaborent, d'urgence,un plan international pour fournir des conseils médi-caux aux navires en mer.

A la fin de 1961, un cours interrégional de médecinedu travail, d'une durée de huit semaines, a été organiséconjointement par l'OIT et l'OMS à l'Institut supé-rieur de la Santé publique d'Alexandrie. Ce coursavait principalement pour objet de rechercher lesmoyens de favoriser et de maintenir un haut degré debien -être physique, social et mental parmi les tra-vailleurs des pays récemment industrialisés. Des méde-cins, des ingénieurs et des pharmaciens venant dedix-sept pays et consacrant tous leur activité à lasanté des travailleurs y ont participé. Le programmedu cours comportait une étude théorique et pratiquedes questions d'hygiène professionnelle et un certainnombre de visites dans des entreprises. Parmi les sujetstraités figuraient notamment nombre de facteursoccupationnels qui provoquent la fatigue, l'absen-téisme, l'instabilité de la main- d'oeuvre, les accidents,les psychonévroses et les maladies professionnelles,tous problèmes en augmentation depuis le début duprocessus d'industrialisation.

La prévention des accidents a occupé une grandeplace, cette année, dans le programme de l'Organisa-tion. On a consacré à ce thème la Journée mondialede la Santé, ainsi qu'un numéro spécial de la revueSanté du Monde publié à cette occasion. Bien que lesaccidents constituent, après le cancer et les maladies

9 Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn.. 1961, 224.

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PROTECTION ET PROMOTION DE LA SANIE 37

cardio -vasculaires, la plus importante cause de décèsdans quelques pays, ils ont été moins étudiés que n'im-porte quelle maladie mortelle présentant une égalegravité et les recherches scientifiques n'ont été entre-prises que récemment dans ce domaine.

Une étude sur les accidents de la route, qui paraîtradans les Cahiers de Santé publique, était sous presse àla fin de l'année. Elle expose les caractéristiques épi-démiologiques des accidents de la circulation moto-risée, discute les causes de ces accidents en fonctionde la route, du véhicule et de l'usager (piéton etautomobiliste), examine le rôle de l'alcool dans lesaccidents de la route, et suggère des mesures préven-tives ainsi que des recherches complémentaires. Uneétude similaire sur les accidents domestiques est aussien cours de préparation.

L'Organisation a continué d'aider les pays à amé-liorer leurs services de réadaptation médicale en sepréoccupant toujours essentiellement de former surplace le personnel technique nécessaire. Les gouver-nements témoignent un intérêt croissant pour la pro-thèse et l'orthopédie et s'emploient, en particulier, àprocurer aux diminués physiques les appareils ortho-pédiques adéquats sans lesquels leur réadaptation setrouve souvent inutilement retardée. Aussi le FISE etl'OMS ont -ils aidé à installer, au Pakistan, un atelierd'orthopédie et un projet analogue est actuellementen cours de réalisation au Chili.

La réadaptation des diminués physiques a constituéle thème d'une réunion spéciale inter -organisations,qui a eu lieu à Genève dans le courant de l'année età laquelle ont participé des représentants des institu-tions suivantes: Direction des Affaires sociales del'Organisation des Nations Unies, FISE, OIT,UNESCO et OMS, Société internationale pour laRéadaptation des Handicapés, Fédération mondialedes Ergothérapeutes, Association internationale deProphylaxie de la Cécité, Union internationale contrela Tuberculose, Union internationale de Protectionde l'Enfance. Les participants ont étudié les pro-blèmes à résoudre pour accomplir l'intégration desdifférents aspects du processus de réadaptation com-plète (soins médicaux, rééducation, formation pro-fessionnelle, etc.), et ceux que pose l'amélioration desprogrammes et des moyens de formation du personnelchargé de cette réadaptation. Ils ont également exa-miné quelle était l'expérience pratique acquise pardifférentes organisations, dont l'OMS, en matièred'assistance internationale dans ce domaine. Enfin,ils ont _établi le bilan des réalisations enregistréesdepuis la précédente réunion inter -organisations (1958)et examiné les grandes lignes des plans des différentesorganisations pour les deux années à venir. Il a étépris acte du fait que les activités se sont considérable-ment développées et que les demandes d'assistance enmatière de réadaptation vont en augmentant.

La Fédération internationale du Diabète et la Ligueinternationale contre le Rhumatisme, qui entretiennentdes relations officielles avec l'OMS, ont toutes deuxtenu cette année leur congrès quadriennal. Les réso-lutions qu'elles ont adoptées ont été officiellementcommuniquées à l'OMS. Elles expriment le viceu que

l'Organisation développe ses activités, et notammentses recherches, dans les domaines spéciaux auxquelsse consacrent ces deux organisations.

Hygiène des radiations, médecine des radiations etgénétique humaine

En matière d'hygiène des radiations, l'activité del'OMS a surtout consisté à aider les autorités de lasanté publique de divers pays à élaborer leurs pro-grammes nationaux de protection contre les rayonne-ments ionisants, domaine dans lequel ces autoritésont des responsabilités à la fois étendues et précises.L'OMS s'est occupée de questions très diverses, allantde l'examen de problèmes fondamentaux, comme celuide l'importance relative des dangers dus aux rayon-nements et des autres dangers qui menacent la santé,à l'étude détaillée des appareils médicaux de rayons Xutilisés dans les projets bénéficiant d'une assistance duFISE et de l'OMS. On espère que l'intérêt porté parl'OMS à la conception de ces appareils suscitera denouvelles améliorations dans les dispositifs de protec-tion de l'appareillage de radiologie médicale. L'utili-sation des rayonnements en médecine étant l'une desprincipales sources d'irradiation pour l'homme, il estévident que les risques inhérents à cette utilisationdoivent être réduits au minimum.

La Quatorzième Assemblée mondiale de la Santé aété saisie d'un rapport sur les progrès accomplis parles Etats Membres dans l'organisation et la dotationen personnel de leurs services de contrôle des radia-tions, compte tenu spécialement des responsabilitésdes autorités sanitaires nationales et de l'OMS dansce domaine. Un rapport antérieur sur la préventiondes dangers des rayonnements pour la santé, quiavait été présenté à la Treizième Assemblée mondialede la Santé, a été publié cette année dans la série desCahiers de Santé publique.1

A sa réunion d'octobre 1961, le Comité d'expertsdes Radiations, qui groupait des spécialistes de laradiobiologie, de la génétique, de la toxicologie, dela neurophysiologie, de la médecine du travail et dela santé publique, a comparé les dangers dus auxrayonnements avec les autres dangers qui menacentla santé dans le monde moderne, notamment du faitde la pollution de l'air et de l'utilisation de subs-tances toxiques et mutagènes dans l'industrie, enmédecine et dans la vie quotidienne. Cette réunionavait pour objet de déterminer la gravité réelle desdangers que les rayonnements présentent pour lasanté publique.

Une réunion sur la normalisation de la dosimétriedes faisceaux ionisants en radiologie a été organiséeconjointement en avril 1961 par l'Agence internatio-nale de l'Énergie atomique, la Commission inter-nationale des Unités et Mesures radiologiques etl'OMS. Certains termes spéciaux utilisés en dosi-métrie clinique ont été définis et on a examiné desméthodes permettant, d'une part, de déterminer par

1 Lindell, B. & Dobson, R. L. (1961) Rayonnements ionisantset santé, Genève, Organisation mondiale de la Santé (Cahiersde Santé publique, No 6).

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38 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

la mesure et le calcul la distribution des doses chezles malades et, d'autre part, d'établir un relevé desdoses cliniques. Des recommandations ont été for-mulées pour améliorer l'exactitude et la comparabilitédes données.

Lors d'une réunion scientifique sur le diagnosticet le traitement du syndrome d'irradiation aiguë, quis'est tenue en octobre 1960 sous les auspices del'AIEA et de l'OMS et à laquelle ont participé desspécialistes venant de huit pays différents, les obser-vations faites dans divers pays à l'occasion de gravesirradiations accidentelles ont été examinées à lalumière des recherches auxquelles on procède actuelle-ment sur les effets de fortes doses de rayonnementet sur les mesures thérapeutiques possibles.

Un séminaire AIEA /FAO /OMS sur les problèmesque pose, pour l'agriculture et la santé publique, lacontamination radioactive dans les conditions nor-males et accidentelles s'est tenu à Scheveningen, auxPays -Bas, en décembre 1961. Ce séminaire avait prin-cipalement pour objet de mettre les participants aucourant des mesures qu'il convient de prendre en casde contamination des aliments, de l'eau, des terrescultivées ou_ des personnes, que cette contaminationrésulte d'opérations courantes - évacuation dedéchets radioactifs, par exemple - ou d'accidentsprovoqués par des réacteurs nucléaires ou des fuitesde substances radioactives.

L'Organisation s'intéresse également à la questiondes utilisations médicales des rayonnements ionisantset des isotopes radioactifs. Un symposium sur l'em-ploi des radio -isotopes dans l'étude des maladiesendémiques et tropicales, organisé conjointement parl'AIEA et l'OMS, s'est tenu à Bangkok en décembre1960. Des spécialistes des utilisations médicales desradio -isotopes et de la médecine tropicale ont passéen revue les résultats déjà obtenus dans ce domaine.Le symposium avait notamment pour objet de faireconnaître aux chercheurs venus de pays tropicaux lesproblèmes de médecine tropicale que l'emploi desradio -isotopes peut permettre d'étudier avec succès,de manière que, dans leurs pays respectifs, ces cher-cheurs puissent utiliser ces substances pour étendre lesrecherches cliniques en cours ou en entreprendre denouvelles.

Vers la fin de 1961, l'AIEA, la FAO et l'OMS ontorganisé une conférence, groupant des spécialistes dediverses disciplines, sur l'emploi des radio -isotopesdans les sciences zoobiologiques et médicales. Deschercheurs déjà familiarisés avec l'application desradio -isotopes en biologie animale, en médecine etdans les sciences médicales, ont discuté leurs méthodeset leurs résultats.

Au cours des dernières années, la génétique géné-rale a pris rang parmi les disciplines scientifiquesavancées, mais les données fondamentales dont ondispose en matière de génétique humaine sont encoreloin d'être suffisantes. Pour combler cette lacune,l'OMS a organisé une étude comparative des malfor-mations congénitales, destinée à fournir des rensei-gnements sur la fréquence des anomalies congénitalesdans diverses parties du monde. On pense que lesdifférences qui existent dans la fréquence et la répar-

tition des malformations les plus courantes sont liéesà des facteurs d'ordre géographique et ethnique.L'étude entreprise devrait permettre de trouver deslieux géographiques particulièrement favorables àl'examen approfondi de certains problèmes. Les don-nées qui serviront à cette étude sont recueillies auprèsd'hôpitaux sélectionnés de divers pays.

En décembre 1961, un petit groupe d'experts s'estréuni à Rio de Janeiro pour examiner la possibilitéd'étudier les populations qui vivent dans les régionsà forte radioactivité naturelle de la partie orientaledu Brésil. Comme il est rarement possible d'étudierdirectement sur l'homme les effets génétiques et soma-tiques que peut exercer une faible irradiation chro-nique, on a pensé que des études de génétique humainedans les régions susmentionnées pourraient donnerdes renseignements utiles.

La génétique humaine est une science en voie dedéveloppement rapide, dans laquelle il importe dedispenser un enseignement spécialisé. Un comitéd'experts de la génétique humaine s'est réuni en1961 pour examiner la place de la génétique humainedans l'ensemble des sciences médicales et pour for-muler des recommandations touchant l'enseigne-ment de cette matière dans les programmes uni-versitaires et post- universitaires de médecine. Enoctobre 1960, un cycle d'études supérieures de labo-ratoire a été organisé à l'Institut d'Anatomie del'Université de Bâle, en Suisse, pour l'enseignementdes méthodes fondamentales de culture des celluleshumaines et de cytologie des chromosomes.

Dans tous les domaines d'utilisation des rayonne-ments, il existe un besoin aigu de personnel sanitairequalifié. L'AIEA et l'OMS ont organisé, de concertavec le Gouvernement japonais, un cours de formationsur l'hygiène des radiations et la protection contreles rayonnements, qui a eu lieu à l'Institut des Sciencesradiologiques de Chiba. Ce cours a été suivi par despersonnes venues de quatorze pays des Régions duPacifique occidental, de l'Asie du Sud -Est et de laMéditerranée orientale. Il a porté sur les principesfondamentaux de physique et de biologie impliquésdans la protection contre les rayonnements, sur lesproblèmes que pose l'utilisation médicale et indus-trielle des rayons X et des radio -isotopes, sur lesactivités nucléaires et l'évacuation des déchets radio-actifs dans leurs rapports avec la santé publique, etsur des problèmes particuliers de santé publique crééspar les installations nucléaires.

Etant donné que les mesures pratiques de protec-tion contre les rayonnements dépendent beaucoupd'une meilleure compréhension de l'action des rayon-nements ionisants sur les organismes vivants, l'aide àla recherche occupe une place de plus en plus impor-tante dans le programme que l'Organisation met enoeuvre dans ce domaine. Une grande partie de cetteactivité en est encore au stade préparatoire. Quelquesprojets de recherche, qui en sont au stade de la plani-fication et des études préparatoires, ont déjà étémentionnés plus haut. On peut également citer l'étudeinternationale concertée, entreprise sous les auspicesde l'OMS, sur la fréquence de la leucémie chez lesfemmes traitées par les rayons X et par le radium

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PROTECTION ET PROMOTION DE LA SANTÉ 39

pour un cancer du col de l'utérus. Cette étude surles rapports entre la leucémie humaine et l'irradia-tion doit s'étendre sur cinq ans; le plan en a été établilors d'une réunion organisée par l'OMS en 1960 etelle a débuté en 1961 dans des dispensaires de plusieurspays.

L'OMS a accordé des subventions à la Commissioninternationale des Unités et Mesures radiologiques,qui s'efforce d'améliorer les normes et les unités demesure pour la détermination des effets des rayon-nements sur la santé, ainsi qu'à la Commission inter-nationale de Protection contre les Radiations, pourl'aider à réunir des données de base sur l'expositionaux rayonnements et aux radio -éléments. De tellesdonnées sont indispensables pour l'élaboration desrecommandations sur les doses maximums admissibleset les autres mesures de protection.

Il y a quelques années, les rayonnements étaientsurtout utilisés à des fins médicales; aujourd'hui, ilssont employés dans le cadre d'activités très diversesqui peuvent avoir des effets sur la vie et sui la santé.Nombre de ces activités concernent directementl'OMS, souvent conjointement avec l'AIEA. Ces deuxorganisations ont, par exemple, examiné ensemblel'assistance d'urgence qu'elles pourraient respective-ment fournir en cas d'accident nucléaire. Elles ontd'autre part envisagé la possibilité d'établir un relevédes doses d'irradiation et des irradiations acciden-telles afin de faciliter l'étude des suites de l'irradiation.

L'OMS a aussi participé à de nombreuses réunionsl'AIEA cours desquelles des intéres-

sant la santé ont été examinées, et notamment à cellesdu groupe d'étude des normes fondamentales desécurité, du groupe d'étude de l'évacuation des déchetsradioactifs en eau douce, du groupe d'étude de latoxicité chronique du strontium -90, du groupe d'étudedes données physiques sur la distribution des doses derayonnements de haute énergie, du colloque AIEA!IMCO sur l'étude de la propulsion nucléaire desnavires, notamment du point de vue de la sécurité,et du colloque AIEA sur les radio- isotopes et lesrayonnements en entomologie. En 1961, un représen-tant de l'OMS a assisté aux réunions du Conseil desGouverneurs et de la Conférence générale de l'AIEA,du groupe d'étude pour la revision du manuel surl'élimination des déchets de faible activité, du grouped'étude des méthodes de contrôle de l'évacuation desdéchets radioactifs dans la mer. de la conférence

diplomatique - organisée par l'AIEA avec la coopé-ration du Gouvernement belge - sur les dangers queprésentent les navires à propulsion nucléaire, du col-loque sur la détection du tritium et son emploi enphysique et en biologie, de la conférence sur l'électro-nique nucléaire, du colloque sur le dosage de l'activitédu corps humain et du groupe d'étude des aspectsjuridiques de l'évacuation des déchets radioactifs dansla mer.

L'OMS a participé en 1961 aux réunions du Comitéscientifique des Nations Unies pour l'Etude des Effetsdes Radiations ionisantes. Ce comité, qui est notam-ment chargé de réunir et d'étudier des données rela-tives au niveau de radioactivité et aux effets del'irradiation sur l'homme et sur le milieu, a demandéà l'OMS de lui fournir des renseignements sur lefardeau naturel de mutation des populations humaines.L'OMS a présenté une étude sur cette question à laneuvième session du Comité scientifique.

L'OMS est aussi demeurée étroitement en contactavec d'autres organisations qui s'intéressent auxrayonnements et à la génétique. Elle a participé à laréunion du Comité FAO d'experts sur les Substancesradioactives dans l'Alimentation et l'Agriculture.Deux réunions organisées conjointement avec la FAOont déjà été mentionnées. Des représentants de l'OMSont participé à un colloque de l'UNESCO sur les effetsinitiaux des radiations ionisantes sur les cellules vi-vantes, à une rencontre internationale sur le rôle desservices administratifs responsables de l'agriculture,des pêcheries et des denrées alimentaires en matièrede protection radiologique, qui était organisée parl'Agence européenne de Productivité de l'Organi-sation européenne de Coopération économique, auVie Congrès de la Commission italienne de l'Energienucléaire, au colloque sur les rapports entre les chro-mosomes et la chromatine sexuelle qui a eu lieu àl'Université de Bâle, au ye Congrès des Médecinsélectro- radiologistes de Culture latine qui s'est tenuà Paris, au colloque sur la génétique des populationshumaines en Israël et à la deuxième conférence inter-nationale de génétique humaine qui s'est tenue àRome. Au colloque de l'EURATOM sur la surveil-lance médicale des travailleurs exposés aux rayonne-ments ionisants, l'OMS a présenté une étude sur lesnumérations globulaires et l'utilisation profession-nelle des rayonnements.

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CHAPITRE 6

ENSEIGNEMENT ET FORMATION PROFESSIONNELLE

Dans la plupart des pays, le principal obstacle audéveloppement des services sanitaires et à la luttecontre les maladies transmissibles est la pénurie depersonnel compétent de toutes catégories. C'est pour-quoi l'assistance de l'Organisation aux gouvernementsconsiste toujours essentiellement à fournir, sous uneforme quelconque, des moyens de formation tech-nique, dont on trouvera des exemples tout au longdu présent Rapport annuel. Ce chapitre a donc traitsurtout aux principes et aux méthodes dont s'inspire ceprogramme de formation, multiforme et nécessaire-ment très souple, qui comprend notamment l'organisa-tion de conférences et d'autres réunions éducatives, decours et de centres de formation, ainsi que l'envoid'enseignants ayant fait l'objet d'un recrutement inter-national, l'attribution de bourses d'études, et d'autresmodes d'assistance. Pendant la période considérée,l'OMS a organisé des cours sur les sujets suivants:paludisme et maladies à virus, anesthésiologie, lèpre,pédiatrie sociale et lutte antituberculeuse, productionde vaccin antivariolique, protection contre les rayon-nements. Elle a de nouveau contribué à la formationprofessionnelle en matière de soins infirmiers, d'hy-giène du milieu et d'éducation sanitaire. Ces activitésont été coordonnées avec le programme général del'Organisation en matière d'enseignement et avec laforme particulière d'assistance qui était fournie augouvernement intéressé.

On s'est également efforcé de coordonner davantageles activités d'ordre éducatif entreprises conjointe-ment par deux ou plusieurs institutions appartenantà la famille des Nations Unies ou avec d'autres orga-nisations. L'OM S a participé à la préparation d'en-quêtes inter -institutions sur les besoins des paysafricains en matière d'enseignement, coopérationdont s'est félicité le Comité administratif de Coordi-nation. Elle a établi des documents de travail pourla Conférence d'Etats africains sur le développe-ment de l'éducation en Afrique, organisée parl'UNESCO et par la Commission économique pourl'Afrique, et elle a été représentée à cette confé-rence, qui s'est tenue à Addis -Abéba en mai 1961.Sur l'invitation de l'International Co- operation Admi-nistration des Etats -Unis d'Amérique, des techniciensde l'OMS ont, lors d'une conférence mixte organiséeau Caire en novembre 1960, participé à des échangesde vues sur l'enseignement de la médecine. Pourfaciliter la coopération inter -institutions en matièred'enseignement, le Comité administratif de Coordi-nation a institué un Sous -Comité de l'Enseignement,aux travaux duquel participe l'OMS.

Les activités de l'Organisation dans ce domainedépendent nécessairement du niveau d'instruction et

du degré de développement économique et social dupays intéressé, et ceci est particulièrement valable pourl'Afrique. Dans onze pays africains, l'OMS a procédéà des enquêtes pour obtenir des renseignementsconcrets sur les moyens actuels de formation depersonnel sanitaire et sur les possibilités d'étendrecette formation et de la développer plus rapidement.Les recommandations formulées devraient permettrel'établissement de programmes de formation profes-sionnelle dans le cadre d'un plan à long terme. L'OMScollabore actuellement avec le BIT et l'UNESCO àla préparation d'autres enquêtes, qui porteront surquelques pays spécialement choisis et auront pourbut d'étudier le problème que pose, dans ces pays,le recrutement du personnel requis par les mul-tiples tâches que comporte le progrès économique etsocial.

Dans la République du Congo (Léopoldville), l'éla-boration d'un programme spécial doit permettred'augmenter les effectifs médicaux; des assistantsmédicaux recevront une aide pour compléter leur for-mation par des études médicales à l'étranger, et laFaculté de Médecine de l'Université Lovanium seramise en mesure d'accueillir un plus grand nombred'étudiants. Sur les soixante assistants médicaux en-voyés en France en 1960 pour y faire les trois dernièresannées d'études de médecine, cinquante -huit ont passéleurs examens en juillet ou octobre 1961. L'Organi-sation des Nations Unies a décidé, pour l'année uni-versitaire 1961 -1962, de pourvoir aux frais d'étudesde cinquante -cinq autres assistants médicaux, alorsque le chiffre initialement prévu était de trente. Septautres étudiants congolais ont commencé leurs étudesde médecine à l'étranger en octobre 1960. En 1961,l'OMS n'a pas accordé de bourses à des Congolaisdiplômés de l'enseignement secondaire pour des étudesde médecine à l'étranger, car les intéressés peuventdésormais étudier dans leur propre pays, à l'Univer-sité Lovanium. L'assistance fournie par l'OMS à cetteuniversité est destinée à faciliter l'inscription d'étu-diants en médecine congolais: vingt -cinq en 1960-1961 et cinquante -cinq en 1961 -1962. L'OMS a égale-ment envoyé à cette institution sept professeurs afinde maintenir l'enseignement à un niveau élevé pen-dant ces deux années. A titre supplémentaire, l'OMSa accordé des bourses à vingt infirmiers qualifiés,pour qu'ils suivent, à l'étranger, des cours spécialiséssur les techniques de laboratoire, la radiologie et lessoins dentaires. En janvier 1962, six autres infirmiersdevaient commencer à s'initier aux techniques ento-mologiques.

Les programmes de l'OMS à l'intention du per-sonnel médical se classent en trois grandes catégories :

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ENSEIGNEMENT ET FORMATION PROFESSIONNELLE 41

formation post- universitaire en santé publique, étudesuniversitaires de médecine et formation de spécialistes.Des progrès ont été réalisés dans chacune d'elles.

Pour faciliter la formation post- universitaire ensanté publique, l'OMS a accordé des bourses d'étudesqui permettront aux titulaires de suivre, à l'étranger,des cours magistraux post- universitaires; d'autrepart, des professeurs d'écoles de santé publique ont eula possibilité de se rendre dans les pays d'où venaientcertains de leurs étudiants étrangers. Les programmesd'études des boursiers ont été soumis à une appré-ciation et les rapports établis par les professeurs ontété analysés. Les renseignements ainsi obtenus ont étéexaminés (comme le mentionnait déjà le Rapportannuel de 1958) par un comité d'experts qui étaitchargé de faire rapport sur « l'étudiant étranger etles cours post- universitaires de santé publique ».1 Laformation post- universitaire en santé publique a con-tinué à faire l'objet d'une analyse par le Comitéd'experts de la Formation professionnelle et techniquedu Personnel médical et auxiliaire, qui, à sa réunionde décembre 1960, a étudié «l'organisation de l'en-seignement post- universitaire de la santé publique ».2Les principales conclusions du Comité d'expertsavaient trait aux facteurs communs concernant l'or-ganisation et l'administration des écoles de santépublique, leurs besoins en locaux, installations et per-sonnel enseignant, l'organisation du programme(matières enseignées et méthodes d'enseignement).Il se peut que ce soit là un pas de plus vers la recon-naissance, réciproque ou internationale, des écoles quisatisfont aux critères fondamentaux recommandés etque les élèves de ces écoles aient ainsi le moyend'acquérir ailleurs une formation plus poussée, quiles conduirait, par exemple, à un doctorat en santépublique. Une telle intiative renforcerait la tendancequi se manifeste déjà en faveur de bases internationalesplus larges pour la préparation aux professions sani-taires, ce qui aurait notamment pour avantage derendre les études de médecine plus accessibles auxétudiants et aux diplômés qui cherchent à approfondirleurs connaissances à l'étranger. La deuxième confé-rence des directeurs d'écoles de santé publique enAmérique latine, qui s'est tenue à Caracas en novembre1961, a examiné les problèmes communs à ces écoleset revisé le programme des études de biostatistique entenant compte de la nouvelle orientation qui se mani-feste dans l'enseignement de cette discipline.

Quant aux études élémentaires de médecine, l'OMSa préparé une réunion, tenue vers la fin de 1961, dugroupe d'étude des normes minimums admissiblessur le plan international pour la formation des méde-cins. L'Association internationale des Universités acollaboré à l'établissement de la documentation debase utilisée pour cette réunion. Outre qu'elles facili-teront les études à l'étranger, les conclusions for-mulées par le groupe d'étude devraient être d'unegrande utilité pour l'organisation des nouvelles écolesde médecine et pour la revision des méthodes actuel-lement suivies.

1 Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn., 1958, 159.

Certains pays ont bénéficié d'une assistance del'OMS pour organiser ou réorganiser leur enseigne-ment médical. Des groupes consultatifs se sont rendusen Tunisie pour aider à organiser une école de méde-cine à Tunis, en Irak pour étudier le fonctionnementdes écoles de médecine de Bagdad et de Mossoul, eten Inde pour aider certains établissements à mettreau point ou à reviser leur système d'enseignement dela médecine.

Un article publié dans le Journal of Medical Éduca-tion 3 a analysé les tendances de l'enseignementmédical qui présentent de l'importance du point devue international.

Les organisateurs du Congrès international dePédiatrie, qui doit se tenir à Lisbonne en 1962, ontdemandé le concours de l'OMS pour la séance spé-ciale consacrée à l'initiation des étudiants en médecineaux problèmes prophylactiques et sociaux intéressantla santé de l'enfant.

Dans de nombreux pays - et surtout (mais nonexclusivement) dans ceux qui ont récemment accédéà l'indépendance - on attache de plus en plus d'im-portance à la formation de spécialistes des différentesdisciplines médicales. Des associations et des fédéra-tions internationales de spécialistes s'intéressent acti-vement à la question et publient des décisions et desrecommandations destinées à stimuler, sur le planinternational, l'acquisition d'une plus haute compé-tence dans leurs différentes spécialités. Une réunionorganisée conjointement par l'OMS, par la Fédéra-tion internationale des Collèges de Chirurgie et parla Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge (organisationsnon gouvernementales qui entretiennent des relationsavec l'OMS) a examiné la possibilité d'aider diverspays par des missions d'enseignement. Au coursd'une réunion organisée par la Fédération mondialedes Sociétés d'Anesthésiologistes (autre organisationnon gouvernementale qui entretient des relations avecl'OMS) pour discuter des moyens d'améliorer l'en-seignement de l'anesthésiologie, on a examiné s'il neserait pas possible de mettre des professeurs à la dis-position des écoles de médecine de différents pays et,d'autre part, d'accorder des bourses d'études. L'OMS,le FISE et l'Institute of Child Health de l'Universitéde Londres ont organisé en commun à Londres uncours supérieur de pédiatrie, avec le concours decentres de formation dans d'autres pays.

La première édition d'un répertoire mondial desécoles dentaires a été publiée au cours de l'année 1961(voir page 33).

Au cours de sa session de septembre 1960, le Comitéd'experts de la Formation professionnelle et tech-nique du Personnel médical et auxiliaire a discuté del'emploi et de la formation des auxiliaires qui secon-dent les médecins, les infirmières, les sages- femmes etles techniciens de l'assainissement.' En décembre 1961a eu lieu, sur le même sujet, une conférence inter-régionale à laquelle assistaient des participants venantde pays de toutes les Régions ainsi que des membresdu personnel de l'OMS travaillant, soit au Siège, soit

3 Grzegorzewski, E., J. med. Educ., 36, 9, 971-985.a Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn., 1961, 216. ° Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn., 1961, 212.

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42 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

dans un bureau régional, soit dans les pays. Lesprincipes énoncés dans le rapport du Comité d'expertsont été examinés du point de vue de leur applicationà l'échelon régional aussi bien qu'à l'échelon national.

Il devient d'autant plus urgent d'augmenter lenombre des auxiliaires et d'améliorer leur qualité quebeaucoup de pays nouveaux entreprennent de déve-lopper leurs services de santé sans disposer de res-sources suffisantes en personnel et sans avoir, nonplus, le temps d'attendre qu'un personnel pleinementqualifié puisse être formé. Il est certain que, pendantde nombreuses années, le fonctionnement de la plu-part de ces services devra être assuré au moyen d'auxi-liaires, encadrés par un effectif minimum de personnelprofessionnellement qualifié.

Simultanément, en raison du fait que la médecinemoderne se subdivise de plus en plus en spécialitésqui exigent un personnel compétent, la demande depersonnel semi- qualifié travaillant dans des domaineslimités s'accroît constamment, dans les pays les plusdéveloppés aussi bien que dans ceux qui sont en coursd'évolution. Il faut s'attendre que les différentes caté-gories de personnel sanitaire auxiliaire se répartissententre des échelons de fonctions sanitaires aussi nette-ment définis et organisés que ceux qui existent déjàpour les médecins et les infirmières. Cela impliquela constitution d'un corps, dûment établi et reconnu,d'agents semi- qualifiés auxquels serontcarrières satisfaisantes et, dans certaines circons-tances, des possibilités individuelles de poursuivreleurs études en vue d'acquérir une pleine qualificationprofessionnelle.

Ces principes sont actuellement appliqués à uncertain nombre de plans bénéficiant, dans plusieurspays, de l'aide de l'OMS et visant surtout à formerdes auxiliaires destinés à être employés dans les ser-vices de santé publique, dans les services médicauxet infirmiers, ainsi que pour l'action d'assainissement.

Voyages à l'étranger pour des études ou des échangesd'informations scientifiques

Par suite de circonstances particulières, une forma-tion spécialisée supérieure ne peut parfois s'acquérirque dans quelques centres situés hors du pays. D'autrepart, certains pays peuvent être obligés, même pourla formation de base, de se tourner vers l'extérieurjusqu'à ce qu'ils disposent de ressources humaineset matérielles suffisantes pour créer leurs propresuniversités selon les normes requises.

En conséquence, l'OMS est très souvent sollicitéede faciliter, au moyen de son programme de bourses,l'envoi de stagiaires ou d'étudiants à l'étranger. Laformation peut comporter une série de stages d'obser-vation ou la fréquentation d'un cours déterminé.Certains de ces cours, surtout les cours spéciaux debrève durée, sont organisés par l'OMS, ou avec son

assistance, parfois sous la forme d'un « séminaireitinérant ».

Il s'agit là d'une voyage collectif d'étude, effectuépar des personnes qui possèdent déjà une connais-sance approfondie d'un certain sujet et désirentobserver et discuter les progrès d'un ou de plu-sieurs pays à cet égard. Pour les institutions visitées,cette solution est préférable à un afflux constant devisiteurs successifs; si un problème linguistique sepose, il est plus facile à résoudre. Quant au groupe,il bénéficie ainsi de plusieurs avantages: présentationrationnelle des matières étudiées, possibilité de dis-cuter et d'échanger des opinions, et souvent présencede consultants qui accompagnent le groupe. Troisséminaires de ce genre ont été organisés dans l'Uniondes Républiques socialistes soviétiques, sur l'éducationsanitaire, l'administration de la santé publique et lesmaladies vénériennes. Les participants venaient de35 pays.

La septième édition d'une brochure d'informationsur les bourses d'études de l'OMS a été publiée en1961 et il en a été imprimé jusqu'ici 43 000 exemplairesà l'intention des gouvernements et des candidats.

Au total, 2157 bourses ont été accordées par l'OMSentre le ler septembre 1960 et le 30 novembre 1961.Des ressortissants de 145 pays en ont bénéficié et ilsont étudié dans 92 pays. Le nombre des boursesd'études accordées du let décembre 1960 au 30 no-vembre 1961 s'établit à 1731, en comparaison des1432 bourses accordées l'année précédente au cours dela même période.

Un état récapitulatif des bourses d'études, classéespar sujets étudiés et par Régions, figure à l'annexe 11.L'analyse ci -après peut présenter quelque intérêt:

Activité des boursiers:Enseignement 272 (13 %)Recherche 61 ( 3 %)Etablissements assurant des services 1454 (67 %)Etudes universitaires 370 (17 %)

Profession des boursiers:Médecins 1309 (61 %)Infirmières 195 ( 9 %)Techniciens de l'assainissement . 80 ( 4 %)

Autres professions 573 (26 %)

Type des études entreprises avec une bourse del'OMS:

Etudes de groupe organisées parl'OMS 614 (28 %)

Autres cours 810 (38 %)Etudes individuelles 733 (34 %)

Lieu:Dans la Région du boursier . 1267 (58 %)Dans une autre Région 890 (42 %)

1799 boursiers étaient du sexe masculin et 358 dusexe féminin; leur âge moyen était de 35 ans. La duréemoyenne des bourses a été de six mois et neuf jours.

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ENSEIGNEMENT ET FORMATION PROFESSIONNELLE 43

La liste des projets (partie IV du présent Rapportannuel) donne des précisions sur les bourses attribuéesà titre individuel.

De plus, au cours de la période considérée, 687bourses spéciales ont été accordées pour la partici-pation à des réunions éducatives organisées parl'OMS. Ces réunions - séminaires, symposiums, con-férences - sont principalement destinées à permettreaux participants de confronter leurs vues et leursconnaissances, théoriques et pratiques, sur les pro-

blêmes présentant un intérêt commun et d'étudier lesmoyens de régler les problèmes de ce genre et lapossibilité de coordonner leurs efforts. Au cours dela période considérée, 36 réunions de cette nature onteu lieu dans 27 pays et territoires; 687 participantssont venus de 113 pays et territoires ; 5 de ces réunionsétaient interrégionales, tandis que les autres avaientun caractère régional. Elles ont été considérées commedes projets, aux fins du présent Rapport annuel, etfigurent en conséquence dans la partie IV.

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CHAPITRE 7

RECHERCHE MÉDICALE

Pendant la période considérée, l'OMS a développéson programme de recherches médicales selon lesgrandes lignes indiquées dans les précédents Rapportsannuels et l'a étendu à un plus grand nombre desujets. Différents projets de recherches concertéesont été poursuivis ou mis en train, conformément auxavis des groupes scientifiques et aux recommandationsdu Comité consultatif de la Recherche médicale.

Le présent chapitre traite uniquement de l'organi-sation générale du programme. Les progrès accomplisdans l'exécution ou la préparation des projets derecherches sur le cancer, les maladies cardio- vascu-laires, certaines maladies transmissibles, la nutrition,l'hygiène des radiations et la génétique humaine, lalutte contre les vecteurs et la santé publique vétéri-naire, sont exposés dans les chapitres consacrés à cesdivers champs d'activité de l'OMS.

Pour soutenir la recherche, l'OMS s'est principa-lement employée à organiser des travaux auxquelsdifférents spécialistes sont invités à collaborer,chacun se chargeant d'une tâche bien déterminée. Enoutre, quelques chercheurs ont sollicité l'aide de l'OMSpour leurs propres travaux et plusieurs d'entre eux,dont l'activité intéresse le programme de recherches,ont reçu un appui financier de l'Organisation.

L'OMS a également soutenu les «services en faveurde la recherche », c'est -à -dire les activités qui, sanscomporter directement des travaux de recherchescientifique, présentent néanmoins la plus grandeimportance pour la recherche médicale. Parmi cesactivités, on peut mentionner: le travail des centresinternationaux de référence, l'établissement de nomen-clatures et de classifications à l'usage international,la préparation de sérums et de substances de référence,ainsi que la mise au point de techniques normalisées.Ce sont là des activités indispensables pour que lesrésultats des études entreprises dans de nombreuxdomaines puissent être comparés entre eux et ellesprennent aujourd'hui une importance toute particu-lière aux fins des recherches épidémiologiques surle cancer et les maladies cardio -vasculaires (voirpages 31 et 32).

Pour la première fois en 1961, l'OMS a subven-tionné des stages de formation et des échanges dechercheurs, ce qui représente un aspect important deson action en faveur de la recherche. L'objet dessubventions est d'aider des chercheurs à se rendre, pourdes périodes plus ou moins longues, dans des institu-tions d'autres pays travaillant dans leur spécialité

ou un domaine apparenté et où ils pourront développerleurs connaissances et leurs aptitudes, ainsi que leurexpérience en matière de techniques de recherche etd'administration des travaux de recherche. Les subven-tions ont été accordées uniquement à des chercheurss'occupant de projets que l'OMS appuie ou suit avecintérêt, mais, indirectement, elles contribuent aussi audéveloppement de la recherche dans les pays dont lesbénéficiaires sont ressortissants. L'octroi de chaquesubvention est subordonné à l'approbation du direc-teur de l'institut auquel appartient le candidat, ce quigarantit que les chercheurs aidés par l'Organisationse verront offrir un poste et des possibilités de travailà leur retour. En 1961, il a été accordé neuf subven-tions pour des stages de formation et quatre pour deséchanges de chercheurs.

L'Organisation a accepté une fois encore l'offrede l'Association nationale suédoise contre les affectionscardiaques et pulmonaires qui fait don chaque annéede 25 000 couronnes suédoises afin de permettre à unchercheur recommandé par l'OMS d'aller travailleren Suède. En 1960, deux candidats de très grandevaleur étaient sur les rangs, et l'Association a généreu-sement accordé deux subventions.

Entre le ler octobre 1960 et le 31 décembre 1961,l'OMS a réuni huit groupes scientifiques et septautres groupes pour l'étude de diverses questionsintéressant le programme de recherches. La liste deces réunions figure à l'annexe 4. Toutes les Régionsétaient représentées dans ces groupes par des spécia-listes dont la plupart sont inscrits aux tableauxd'experts de l'Organisation.

Réuni pour sa troisième session en juin 1961, leComité consultatif de la Recherche médicale afait des recommandations au sujet des rapports detrois groupes scientifiques de recherches - surl'importance de la bilharziose du point de vue médicalet du point de vue de la santé publique, l'action desanté publique et la création d'un centre des anti-biotiques et des micro- organismes qui les produisent.Le Comité consultatif a également examiné un rapportspécial donnant une vue complète du programme derecherches de l'OMS pour la période 1958 -1961.Ce rapport, qui sera présenté séparément à l'Assem-blée de la Santé, expose brièvement les recherches effec-tuées dans dix-neuf branches différentes de la sciencemédicale. Le Comité consultatif s'est déclaré satisfaitdes progrès enregistrés ainsi que de l'orientationdonnée au programme de recherches.

Les Instituts nationaux de la Santé du Service de la

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RECHERCHE MÉDICALE 45

Santé publique des Etats -Unis d'Amérique ontaccordé trois subventions, deux au cours de l'automnede 1960 et une en septembre 1961, pour des recher-ches sur la bilharziose (molluscicides, chimiothé-rapie et méthodes de diagnostic séro- immunolo-gique), sur la résistance aux insecticides et la luttecontre les vecteurs, . ainsi que sur certains aspects

des maladies à virus. Ces trois nouvelles contributionsau compte spécial pour la recherche médicale portentà près d'un demi -million de dollars le montant annueldes fonds versés à ce titre par ces instituts.

L'OMS a continué en 1961 de recueillir dans lemonde entier des renseignements sur les organismesde recherche médicale et sur leurs activités.

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CHAPITRE 8

STATISTIQUES SANITAIRES

L'utilité de statistiques exactes et complètes, quipermettent de mesurer les progrès réalisés et sontindispensables pour élaborer et exécuter des pro-grammes sanitaires efficaces, est déjà largementreconnue; et le développement des services sanitairesdans le monde entier a incité toujours davantage lesgouvernements à demander une assistance et unecoordination internationales dans ce domaine.

Etant donné qu'il lui incombe d'assurer la compara-bilité des données statistiques, l'OMS a procédé àune enquête sur les méthodes employées dans diffé-rents pays pour l'application du Règlement relatif à laNomenclature (Règlement N° 1 de l'OMS) en ce quiconcerne les maladies et les causes de décès. Uneétude comparative a été effectuée sur les méthodesutilisées pour l'enregistrement des causes de décèset l'établissement des relevés correspondants, pour laclassification des statistiques et leur mise en tableaux,et pour l'application des définitions de l'OMS concer-nant « la naissance d'enfant vivant » et « la mortfoetale ». Les résultats de cette étude seront mis à ladisposition des pays pour examen et information;les renseignements réunis pour la Région européenneont déjà été soumis à la conférence technique euro-péenne sur les statistiques de mortalité, qui s'est tenueen octobre 1961 (voir page 86).

Ces informations seront également utilisées pour laprochaine revision de la Classification internationaledes Maladies. Indépendamment des aspects générauxde cette Huitième Revision, des études préliminairesportant sur certaines sections de la Classification ontdéjà été entreprises sur le plan national et international;elles concernaient la classification des maladies cardio-vasculaires, des troubles mentaux, des causes demorbidité et de mortalité périnatales. Leurs résultatsont été discutés à la réunion du Sous -Comité de laClassification des Maladies qui s'est tenue en novembre1961 et à laquelle assistaient, outre des experts desstatistiques sanitaires, des cliniciens qui ont donnéleur avis sur les aspects cliniques des trois catégories demaladies considérées.

Le Centre OMS de Classement des Maladies aactivement travaillé à l'amélioration de la classifica-tion statistique; il s'est fait représenter aux réunionsoù a été étudiée une proposition conjointe des Etats-Unis d'Amérique et du Royaume -Uni sur la classifi-cation des maladies cardio -vasculaires.

L'OM S a été sollicitée de plus en plus fréquemmentd'apporter son aide pour l'application des normesinternationales et pour l'étude des problèmes tech-niques soulevés par certains projets de statistiquessanitaires.

Un Comité d'experts des Statistiques sanitaires, quis'est réuni en décembre 1960,1 a formulé des avisgénéraux sur l'utilité des enquêtes sur la santé et surla morbidité en tant qu'elles peuvent compléter lesméthodes courantes de rassemblement de statistiquessur l'état de santé d'une population ou d'un groupedémographique, ou d'autres informations concernantle travail des services sanitaires.

Le Comité d'experts a également examiné les condi-tions dont il faut tenir compte lorsqu'on décide del'ampleur de ces enquêtes et a décrit les trois princi-paux types d'enquêtes: l'enquête par interrogatoiredirect, l'enquête par examen médical, et l'enquêtefondée sur les relevés médicaux; il a exposé les possi-bilités et les limites de chacune de ces méthodes enfonction du degré de développement de l'organisationsanitaire du pays intéressé et des ressources dont ildispose. Il a formulé des recommandations à l'adressedes gouvernements et de l'Organisation au sujet deces problèmes, des travaux préparatoires de la Hui-tième Revision de la Classification internationale etde la publication d'un document où serait exposéle programme statistique de l'OMS. Il a égalementétudié certaines suggestions présentées à l'occasiondu cycle d'étude OMS /ONU sur l'utilisation desstatistiques de l'état civil et de la santé pour les étudesrelatives à la génétique et aux radiations, qui a eulieu en septembre 1960.

Les techniques statistiques sont de plus en plusemployées pour l'analyse des données nécessaires auxrecherches scientifiques ou à l'élaboration et à laréalisation de programmes sanitaires. Afin que l'appli-cation des méthodes statistiques modernes aux projetssur le terrain soit plus aisée, un certain nombre demanuels d'orientation ont été préparés, notammentsur les sujets suivants: dimensions à donner auxéchantillons dans les études sur le terrain, méthodesd'établissement des relevés dans la campagne anti-paludique en Turquie, méthodes d'échantillonnage ensanté publique, présentation graphique des données,essais pratiques contrôlés et méthodes d'exploitationdes données. Un chapitre sur les méthodes statisti-ques à utiliser dans les travaux entomologiques a étépréparé pour un manuel destiné aux entomologistesdu paludisme et qui sera publié par le Bureau régionalde l'Afrique. En outre, le Comité d'experts de l'Hygiènedentaire a préparé une étude sur les méthodes d'échan-tillonnage dans les enquêtes sur l'hygiène dentaire.

Parmi les projets ou études ayant fait appel à des

1 Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn., 1961, 218.

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STATISTIQUES SANITAIRES 47

techniques statistiques modernes on peut citer:l'étude du poids à la naissance des enfants nés vivants,les essais pratiques contrôlés de la griséofulvine pourle traitement de la teigne tondante, les essais de com-parabilité des tests d'évaluation des lésions d'athé-rosclérose dans les études épidémiologiques etanatomo -pathologiques combinées, l'évaluation pra-tique des intradermo- réactions pour le diagnosticde la bilharziose, et certaines recherches pratiquessur les tréponématoses, les maladies diarrhéiques etla lèpre.

En plus du dépouillement et de l'analyse desdonnées fournies par ces projets, on a procédé àl'analyse statistique de données relatives aux maladiesdiarrhéiques des enfants en Israël, à des expériencesentomologiques au Nigéria, et à une étude interna-tionale entreprise par divers laboratoires sur le titragede la nystatine. L'analyse statistique des donnéesréunies au cours d'une enquête sur la santé et sur lamorbidité aux Seychelles a permis d'étudier lesrelations existant entre l'infestation parasitaire, lanutrition et d'autres facteurs. Le service mécano-graphique de statistique créé au Siège en 1960 s'estavéré très utile pour le dépouillement rapide et précisde données abondantes.

Les Statistiques épidémiologiques et démographiquesannuelles, 1958, ont paru en juin. Elles contiennentdes données beaucoup plus complètes que précédem-ment sur divers sujets et, pour la première fois, desstatistiques sur les malades hospitalisés.

Le Rapport épidémiologique et démographique men-suel a donné des informations sur un certain nombrede problèmes particulièrement préoccupants, notam-ment sur la mortalité due à la leucémie, les intoxica-ions alimentaires, les néoplasmes malins de la peau

et les maladies mentales et, pour la première fois,des données concernant les malades mentaux entraitement dans les hôpitaux.

D'autres informations statistiques ont été fourniesà des fins déterminées, par exemple sur les maladiescardio -vasculaires, les maladies endémo -épidémiqueset le cancer.

Pour faire face aux demandes toujours plus nom-breuses des travailleurs sanitaires nationaux quidésirent se familiariser avec les statistiques sanitairesen général et avec les méthodes statistiques applicablesà des maladies particulières, l'OMS a organisé uncertain nombre de cours, dont le cours sur les statis-tiques démographiques et sanitaires pour la Régiondu Pacifique occidental, à Manille, le cours interna-tional sur l'éradication du paludisme, à Belgrade,et le cours supérieur de techniques entomologiques,qui a eu lieu au centre de préparation à l'éradicationdu paludisme au Caire. Ces deux derniers compre-naient une formation aux méthodes statistiques.

Sur le plan du travail quotidien, une étroite colla-boration a été maintenue avec l'Organisation desNations Unies. L'OMS a été représentée à la réunionde la Commission de la Population qui a eu lieu enfévrier. Un chapitre sur les questions sanitaires a étépréparé pour le Manuel des enquêtes sur les ménages,publié par les Nations Unies; de même, des tableauxsur l'état de santé et sur les activités des servicessanitaires ont été établis pour le Recueil de statistiquessociales. Ces deux sujets ont été discutés au groupede travail interinstitutionnel CAC de statistiquesrequises pour les programmes sociaux. L'OMS atravaillé en collaboration avec la Commission éco-nomique pour l'Europe sur les sujets d'intérêt commun,notamment à l'occasion du cycle d'études organisépar cette commission sur les enquêtes sur les ménages.

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CHAPITRE 9

BIOLOGIE ET PHARMACOLOGIE

Drogues engendrant la toxicomanie

En vertu du systèmè international de contrôle desstupéfiants, l'OMS exerce certaines fonctions se rap-portant aux aspects chimiques, pharmacologiques,cliniques et sanitaires de la toxicomanie. Le nombreaccru des substances en cause, ainsi que les incidenceséconomiques, sociales et sanitaires de la toxicomanie,préoccupent de plus en plus le monde entier, ainsiqu'il ressort du nombre croissant de drogues no-cives qui sont soumises au contrôle international.Indépendamment des drogues toxicomanogènes « clas-siques » (comme l'opium, les opiacés et les substancessynthétiques de même nature qui produisent deseffets morphiniques, le cannabis et la feuille de coca),un certain nombre de sédatifs (notamment les barbi-turiques) et de stimulants (notamment les amphéta-mines et le khat) ont fait récemment l'objet de débatsinternationaux pour lesquels l'OMS a fourni lesrenseignements de base.

L'adoption, le 30 mars 1961, par la Conférence deplénipotentiaires de la Convention unique de 1961 surles stupéfiants et sa signature par soixante -quatregouvernements constituent un fait nouveau dansl'organisation du contrôle international des stupé-fiants. Un certain nombre d'observations formuléespar l'OMS, et s'inspirant principalement des opinionsexprimées dans les neuvième, dixième et onzièmerapports 1 du Comité d'experts des Drogues engen-drant la Toxicomanie, ont été prises en considérationlors de la rédaction du texte final de cet instrument,qui remplace neuf conventions antérieures. Les res-ponsabilités incombant à l'OMS en vertu de la Con-vention unique demeurent en substance les mêmesqu'auparavant.

Dans son onzième rapport,2 le Comité d'expertsdes Drogues engendrant la Toxicomanie a formulédes recommandations en ce qui concerne le contrôleinternational de douze drogues produisant des effetscomparables à ceux de la morphine et de deux pré-parations contenant de telles drogues. Il a aussiexprimé diverses opinions en réponse aux résolutionsdu Conseil économique et social invitant l'OMS àréexaminer, à propos de la Convention unique, laquestion de l'utilité thérapeutique du cannabis, àétablir des critères en vue d'exempter du contrôleinternational certains types de préparations et àenvisager la rédaction éventuelle d'un recueil desméthodes actuellement utilisées pour déterminer lespropriétés toxicomanogènes des drogues. Au sujet du

1 Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn., 1959, 160, 11; 1960, 188,12; 1961, 211, 12.

2 Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn., 1961, 211.

premier de ces points, le Comité d'experts a réaffirmél'opinion qu'il avait énoncée lors de sa troisièmesession, en 1952, et selon laquelle l'emploi médicaldu cannabis n'est aucunement justifié. Au sujet dutroisième point, le Comité d'experts a admis quele nombre des tests adéquats était limité et qu'il n'étaitdonc pas possible d'établir présentement un codeplus précis des méthodes à employer.

Les législations nationales concernant le traitementapplicable aux toxicomanes ont été passées en revue;elles ont fourni des indications qui ont permis de for-muler des recommandations à l'intention des orga-nismes internationaux chargés du contrôle des stupé-fiants. Le Comité d'experts des Drogues engendrantla Toxicomanie, dans son onzième rapport,2 a approuvéle principe d'une mesure qui consisterait à placer lestoxicomanes sous la tutelle obligatoire d'un groupede médecins.

En vue d'une rationalisation de l'évaluation desbesoins thérapeutiques des divers pays en stupé-fiants, tâche qui incombe à l'Organe de Contrôledes Stupéfiants, les statistiques fournies par cetorgane ainsi que par l'OMS ont fait l'objet d'analysesdestinées à révéler des rapports éventuels, d'une partentre la morbidité, l'hospitalisation, l'ampleur dessoins médicaux et d'autres facteurs, et, d'autre part,la consommation licite de stupéfiants.

Dans ces diverses activités, une collaboration trèsétroite a été maintenue avec les organes des NationsUnies chargés du contrôle des stupéfiants.

Standardisation biologique

Les deux Centres internationaux d'Etalons biolo-giques de Copenhague et de Londres assurent lagarde des étalons internationaux et des préparationsinternationales de référence de substances biologiquestelles que vaccins, antigènes, sérums, antibiotiques,hormones, enzymes. vitamines et réactifs de diagnostic.Chaque année, d'autres étalons et préparations deréférence viennent accroître le travail qui incombe àces deux laboratoires. Un troisième Centre inter-national d'Etalons biologiques est donc devenu néces-saire, et, en consultation avec la FAO, l'OMS a prisdes dispositions pour désigner un laboratoire enqualité de responsable des étalons biologiques inté-ressant au premier chef la médecine vétérinaire.

Depuis le dernier Rapport annuel, on a mis au pointles unités internationales du vaccin anti- rouget duporc et de l'antistreptolysine 0,2 ainsi que de nou-velles préparations internationales de référence de

2 Bull. Org. mond. Santé, 1961, 24, 271 -279.

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BIOLOGIE ET PHARMACOLOGIE 49

ristocétine, de lécithine d'oeuf 1 et de vaccin anti-rabique. On travaille actuellement à des préparationsinternationales de référence de vaccin BCG, de vaccinscontre le charbon et la maladie de Newcastle et desérums humains antiéchinococcosique, antitrichinosi-que et antitoxoplasmique.

11 est indispensable que des prescriptions inter -nationalement acceptables soient formulées rapide-ment au fur et à mesure de la découverte de nouvellespréparations biologiques à but prophylactique. Parexemple, deux ans seulement après l'adoption deprescriptions internationales pour le vaccin antipolio-myélitique inactivé, le besoin de critères qualitatifset de prescriptions s'est fait sentir dans plusieurspays pour le vaccin vivant. Afin de coordonner lesrecherches effectuées dans différents pays et de par-venir à des critères internationalement acceptables,l'OMS a chargé, en novembre 1960, un groupe d'étudede fixer les prescriptions auxquelles doit satisfaire levaccin antipoliomyélitique oral (virus vivant atténuéde la poliomyélite).

Les études relatives à la corrélation entre l'efficacitéprophylactique du vaccin antityphoïdique et son acti-vité chez les animaux de laboratoire ont progressé defaçon satisfaisante. On a procédé à des essais pra-tiques avec deux quantités considérables de vaccinantityphoïdique stable, en Guyane britannique, enPologne et en Yougoslavie (voir chapitre 2, page 17)en même temps qu'on étudiait ces mêmes vaccinsdans une vingtaine de laboratoires.

Les essais, effectués en collaboration, de la prépa-ration internationale de référence proposée pour levaccin antivariolique ont été achevés. L'adoption decette préparation de référence permettra de déter-miner avec plus de précision l'activité de vaccinsinconnus.

L'OMS met actuellement au point un programmede recherches générales et appliquées sur l'immu-nologie.

Préparations pharmaceutiquesL'établissement de spécifications qui permettent de

contrôler la qualité des préparations pharmaceutiquesimportantes a été poursuivi. L'effort principal a portésur la vérification des spécifications proposées, entre-prise collectivement par divers pays, avec la collabo-ration des administrations sanitaires nationales, desinstituts de pharmacie et des fabricants de produitspharmaceutiques. Un grand nombre des monogra-phies publiées dans la première édition de la Phar-macopée internationale ont été revisées en vue deleur inclusion dans la deuxième édition, à côté demonographies consacrées à des préparations pharma-ceutiques nouvelles dont on établit actuellement lesspécifications. Le Comité d'experts des Spécificationsrelatives aux Préparations pharmaceutiques a examinéet discuté ces projets de spécifications.

Les spécifications proposées pour les réactifs utiliséslors des différents tests et titrages appliqués aux pré-parations pharmaceutiques décrites dans les volumes Iet II de la Pharmacopée internationale et dans son

' Bull. Org. mond. Santé, 1961, 24, 265 -269.

Supplément ont été définitivement mises au point etrevisées en consultation avec des spécialistes. Levolume contenant ces spécifications de réactifs étaitsous presse à la fin de l'année. La plupart des méthodesprescrites dans ce volume peuvent être pratiquées parles laboratoires disposant d'un équipement normal.Les procédés exigeant un appareillage particulier ontété évités autant que possible afin que les besoins eninstruments spéciaux soient réduits au minimum. Lesméthodes exigeant un appareillage particulier, lors-qu'elles sont prescrites, ne devraient pas exclurel'emploi d'autres procédés appropriés dans les labo-ratoires qui, pour suppléer au manque de matériel,ont élaboré des techniques adéquates. Il convient dereconnaître que, entre les divers pays qui produisentactuellement des réactifs chimiques, il existe des diver-gences d'opinion quant aux détails et à l'efficacité desméthodes d'expérimentation et quant au taux admis-sible pour les traces d'impuretés inévitables, et que lafixation de certaines limites, pour les traces d'impu-retés, dépend bien souvent des méthodes utilisées.

Le Centre OMS des Substances chimiques de Réfé-rence, à Stockholm, a achevé la préparation d'unesérie de substances qui seront utilisées pour norma-liser la détermination des points de fusion et il acommencé à s'occuper d'une série d'étalons pourl'identification chimique et le titrage des préparationspharmaceutiques de stéroïdes. L'OMS a adressé desquestionnaires, dans le courant de l'année, aux com-missions de la pharmacopée et aux autorités nationalesafin d'établir les besoins présents et futurs en subs-tances chimiques de référence. Les réponses ont étécommuniquées au Comité d'experts des Spécificationsrelatives aux Préparations pharmaceutiques afin qu'ilen discute lors de sa réunion à la fin de l'année etqu'il puisse ainsi fixer des directives pour les futurstravaux du Centre.

Des autorités nationales, des associations de phar-maciens et des fabricants de produits pharmaceu-tiques ont demandé, cette année encore, des dénomi-nations communes pour des substances pharmaceu-tiques avant de lancer celles -ci sur le marché. Il a étépossible d'établir une onzième liste comprenant quatre -vingt -onze dénominations communes internationalesproposées. Cette liste a été envoyée aux Membres etpubliée ensuite dans la Chronique OMS. Une autresérie de demandes a été communiquée aux membresdu Tableau d'experts de la Pharmacopée internatio-nale et des Préparations pharmaceutiques qui ont étéchargés de sélectionner les dénominations communesinternationales. Elle a également fait l'objet des débatsdu Sous -Comité des Dénominations communes quirelève du Comité d'experts des Spécifications relativesaux Préparations pharmaceutiques; le Sous -Comité aretenu cent quatre -vingt -cinq dénominations. Uneliste récapitulative des huit cent quatre- vingt -dix pro-positions de dénominations communes internationalespubliées dans la Chronique OMS jusqu'à 1960 inclu-sivement était sous presse à la fin de l'année; elle estdestinée à faciliter le travail des administrations natio-nales en matière de réglementation afférente aux pré-parations pharmaceutiques, à leur étiquetage -et à leurclassification.

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CHAPITRE 10

PUBLICATIONS ET DOCUMENTATION

Le Rapport annuel de 1960 mentionnait que laTreizième Assemblée mondiale de la Santé avaitdécidé que certaines publications de l'Organisationparaîtraient en russe, et que le Ministère de la Santéde l'Union des Républiques socialistes soviétiquesavait accepté un contrat aux termes duquel il se char-geait de faire exécuter à Moscou les travaux detraduction, d'édition et d'impression nécessaires. Lesnégociations de détail ont eu lieu à Moscou, et unaccord officiel a été signé au commencement de 1961par les représentants du Ministère et du Directeurgénéral.

Au cours des quinze mois visés par le présent Rap-port, des numéros spéciaux du Bulletin ont été consacrésaux sujets suivants: tuberculose, maladies transmissi-bles, blennorragie, insecticides et paludisme, et bilhar-ziose. Ont fait l'objet d'une seconde édition les Normespour les pesticides,' le Répertoire mondial des centres detraitement pour maladies vénériennes dans les ports etle Règlement sanitaire international (édition annotée).Parmi les publications paraissant pour la premièrefois, dans leur édition originale, il convient de signalerun répertoire mondial des écoles dentaires et deuxouvrages traitant des normes européennes applicablesà l'eau de boisson et du diagnostic et traitement dusyndrome d'irradiation aiguë. Ce dernier ouvrage aété publié par l'Organisation pour le compte del'Agence internationale de l'Energie atomique et del'OMS.

Sept numéros des Cahiers de Santé publique ontparu sous les titres suivants : Services infirmiers desanté publique, Tendances actuelles de la délinquancejuvénile, Rayonnements ionisants et santé, L'enseigne-ment infirmier de base, Le rôle de l'immunisation dansla lutte contre les maladies transmissibles,' L'enseigne-ment de la psychiatrie et de l'hygiène mentale,' La luttecontre les helminthes transmis par le sol. Les commen-taires favorables de la presse technique et le volumedes ventes indiquent que cette nouvelle série occuperavraisemblablement une place importante dans leprogramme des publications de l'OMS.

Le second index cumulatif du Recueil internationalde Législation sanitaire (années 1955 -1959) a étépublié, et vingt -deux nouveaux numéros ont parudans la Série de Rapports techniques.

La sixième édition du Recueil des résolutions etdécisions et la douzième édition des Documents fonda-mentaux ont paru dans les derniers mois de l'année.On s'était proposé de publier plusieurs nouvelles mo-nographies pendant la période considérée mais, en rai-son de retards inévitables, l'une seulement d'entre

1 Edition française sous presse.

elles, sur la pollution atmosphérique (N° 46), a paruavant la fin de l'année, en anglais et en espagnol.En outre, le No 42 - Approvisionnement en eau deszones rurales et des petites agglomérations -a paru enfrançais et en espagnol, le No 45 - Le diagnosticdifférentiel du pian - en français, et le No 44 - Legoitre endémique - en espagnol.

Les ventes des publications de l'OMS ont pro-gressivement augmenté et les recettes correspondantesse sont élevées à $83 300 en 1960 et à $114 600 en 1961.

Des dispositions ont été prises pour décentraliser,dans l'Asie du Sud -Est, la diffusion et la vente despublications de l'OMS, qui sont maintenant presqueentièrement confiées au Bureau régional; en outre, ons'est efforcé d'obtenir à cet égard une plus large par-ticipation des autres bureaux régionaux.

On a étudié l'organisation de la bibliothèque, ducentre de documentation et du service des publica-tions du Centre international de l'Enfance à Pariset procédé à des consultations sur les travaux depublication avec la FAO, l'AIEA et l'UNESCO.L'OMS a été représentée à la première réunion duComité consultatif international UNESCO de Biblio-graphie, de Documentation et de Terminologie.

La collection internationale de publications médi-cales et scientifiques courantes de la Bibliothèque del'OMS s'est encore enrichie du fait de l'extension destravaux techniques de l'Organisation et du nombrecroissant de publications provenant de tous les pays.A la fin de l'année la Bibliothèque recevait régulière-ment 1934 périodiques médicaux et scientifiques, dont445 acquis à titre onéreux, 1046 reçus en échange depublications de l'OMS, et 443 offerts gratuitement.Les autres publications périodiques reçues par laBibliothèque comprenaient 1763 rapports annuels,répertoires, bulletins statistiques et journaux officiels,ainsi que les prospectus et programmes de cours dequelque cinq cents écoles et facultés de médecine.

Depuis le début (mars 1960) des échanges inter-nationaux d'ouvrages médicaux en double, quatre -vingt -une bibliothèques de quarante -trois pays diffé-rents ont fait connaître leur intention d'y participer.Ces bibliothèques indiquent au centre installé àGenève les lacunes qu'elles désirent combler dansleurs collections et les ouvrages qu'elles offrent decéder gratuitement. Le centre établit ensuite une cor-rélation entre les ouvrages offerts et les ouvragesdemandés, et communique aux participants le nomdes bibliothèques qui sont disposées à leur céder lesouvrages désirés. A ce jour, les participants ont étéinformés de l'endroit où ils pouvaient se procurermille ouvrages manquant à leurs collections; de soncôté, la Bibliothèque de l'OMS s'est dessaisie de plus

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Page 67: ACTIVTTÉ DE DOMS

PUBLICATIONS ET DOCUMENTATION 51

de quatre mille ouvrages provenant de sa collectionde doubles.

Les plans de la bibliothèque du nouveau bâtimentde l'OMS ont été l'un des principaux sujets de pré-occupation pendant l'année. Des visites à des biblio-thèques modernes d'universités et à des bibliothèquesspécialisées d'un certain nombre de pays ont permisd'obtenir, sur l'aménagement et l'équipement desbibliothèques d'aujourd'hui, des renseignements quiseront précieux pour l'établissement des plans détaillésde la nouvelle bibliothèque de l'OMS.

Les bibliothèques des Bureaux régionaux del'Afrique et de la Méditerranée orientale ont faitl'objet d'enquêtes. En raison des limitations imposées

par l'espace, le personnel et les crédits disponibles,ces bibliothèques ne possèdent généralement que descollections nécessairement limitées et relativementmodestes d'ouvrages de référence essentiels, de mono-graphies, de périodiques techniques et de documentsdestinés à l'usage quotidien du personnel. La situa-tion est particulièrement critique pour le Bureaurégional de l'Afrique, car il n'a pas actuellement accèsà une autre bibliothèque médicale. Des listes de livresde référence recommandés et d'ouvrages médicauxet scientifiques essentiels ont été établies et des mesuresont été prises pour élargir la collaboration existantentre la Bibliothèque du Siège et celles des bureauxrégionaux.

Page 68: ACTIVTTÉ DE DOMS

CHAPITRE 11

INFORMATION

L'oeuvre accomplie par l'OMS au Congo (Léopold -ville) a provoqué un grand mouvement d'intérêt,surtout pendant le dernier semestre de 1960 et lespremiers mois de 1961. Les communiqués de pressepar lesquels l'Organisation faisait connaître son actionont été utilisés par les journaux de nombreux pays;en outre, des informations et des précisions supplé-mentaires ont été données en réponse à des demandesindividuelles. Un numéro spécial de Santé du Mondea été publié vers la fin de 1960; les photographiesqu'il contenait - prises par un photographe envoyéau Congo par les Nations Unies et l'OMS - ont étéultérieurement reproduites par divers magazines etjournaux illustrés. La British Broadcasting Corpora-tion (BBC) a réalisé en collaboration avec l'OMSun programme télévisé sur l'oeuvre de l'Organisationau Congo, sous le titre « The Unforgotten ». Ceprogramme a été diffusé par les studios de la BBCet par douze autres stations européennes pendant lespremiers mois de 1961; par la suite il a été diffuséen film de 16 mm dans l'ensemble des pays de langueanglaise. En octobre 1960, un écrivain scientifiqueréputé s'est rendu au Congo sous les auspices desNations Unies et de l'OMS; il a rédigé, sur la situationsanitaire du Congo et sur d'autres aspects de la crisecongolaise, une série d'articles qui a paru dans ungrand quotidien britannique et un livre qui a étépublié à Londres.

Le thème de la Journée mondiale de la Santé(7 avril 1961) - les accidents et leur prévention -a suscité un vif intérêt dans toutes les Régions et lapresse a largement fait usage du volume considérablede documentation préparé sur ce sujet par l'Organi-sation. Un numéro spécial de Santé du Monde a parusous le titre « L'accident », et il a fourni le thèmed'un programme télévisé en France. Le numérod'avril du Courrier de l'UNESCO a repris en grandepartie la même documentation. Dix-huit enregistre-ments sur la prévention des accidents ont été réalisésen collaboration avec les services de la radio suisseet l'Office européen des Nations Unies; ces enregistre-ments ont donné lieu à cent soixante -cinq doublagesétablis en six langues et distribués sur demande àquarante -trois stations de radiodiffusion de toutes lesparties du monde. Les services de radiodiffusion desNations Unies ont diffusé, en cinq langues, septprogrammes d'une durée maximum de trente minutes.Des programmes spéciaux pour la Journée. mondialede la Santé ont été établis et diffusés par une dizained'autres stations nationales ou régionales.

Pendant la période considérée, les sujets qui ontle plus retenu l'intérêt des journaux et suscité leplus grand nombre de commentaires sont les suivants:action menée au Congo, prévention des accidents,problèmes posés par les additifs alimentaires, recru-descence des maladies vénériennes, augmentation dunombre des maladies mentales et ensemble des pro-blèmes sanitaires qui se posent en Afrique.

Un numéro spécial de Santé du Monde consacréaux Amériques a particulièrement attiré l'attentionsur le rapport qui existe entre l'état sanitaire d'unpays et les conditions économiques et sociales qui yrègnent. D'autres numéros spéciaux ont été consacrésà l'Asie du Sud -Est, à la santé mentale et aux besoinsde l'enfant. Un numéro hors série de quarante pagesa été consacré au paludisme et à son éradication.

En 1961, 750 000 exemplaires de Santé du Mondeont été diffusés en anglais, français et espagnol,contre 550 000 en 1960. En outre, 5000 exemplairesont été imprimés à Rio de Janeiro en portugais;la publication d'une édition russe a commencé et10 000 exemplaires de chaque numéro ont été imprimésà Moscou. Plus de 30 000 exemplaires de Santé duMonde ont été vendus pendant la période considérée,principalement à des institutions, mais ce périodiqueillustré est en vente dans les kiosques dans différentesparties du monde. Il y avait 1000 abonnés payantsà la fin de 1961, contre 226 à la fin de 1960.

Pendant la Quatorzième Assemblée mondiale de laSanté à New Delhi, le travail d'information a étéintensifié en Asie du Sud -Est. On a relevé dans lesjournaux indiens plusieurs centaines de coupures depresse concernant l'Assemblée, dont plus de centcinquante provenant de journaux rédigés dans leslangues de l'Inde. Sept stations du réseau d'All -IndiaRadio ont consacré aux premières séances de l'Assem-blée trois émissions quotidiennes, dont l'essentielétait ensuite retransmis en treize langues au reste del'Asie. Radio -Ceylan a diffusé chaque semaine unbulletin sur les travaux de l'Assemblée. Une tableronde portant sur le thème des discussions techniquesde l'Assemblée (la tuberculose) a été utilisée par vingt -neuf stations d'All -India Radio. Quarante enregistre-ments réalisés à New Delhi ont été retransmis deGenève en anglais, en espagnol, en français, en russeet en plusieurs autres langues; trente -cinq stations deradio réparties dans le monde entier ont reçu desenregistrements concernant les travaux de l'Assemblée.

Des contacts ont été établis avec de nouvellesstations émettrices, en particulier dans les pays

- 52 -

Page 69: ACTIVTTÉ DE DOMS

INFORMATION 53

devenus récemment indépendants; de ce fait, lenombre des producteurs de programmes de radiorecevant de la documentation de l'OMS s'est élevé àcent soixante- quatorze pour un total de quatre- vingt-quatre pays. La diffusion de la série « WHO FeatureProgramme » a été poursuivie et quatre -vingts bandesont été fournies sur demande. Des enregistrementsconcernant le paludisme, réalisés dans la Région dela Méditerranée orientale par Radio -Genève avecl'assistance de l'OMS, ont été utilisés dans un pro-gramme intitulé« Perspectives internationales », diffusépar une quarantaine de stations de langue françaisedans l'ensemble du monde. Plus d'une centaine d'en-registrements consacrés à des aspects de l'oeuvre del'OMS ont été réalisés et distribués aux stations deradio pendant la période considérée.

Le dessin animé en couleurs traitant des problèmesde l'eau dans le monde, mentionné dans le Rapportannuel de 1960, a été achevé; il a été présenté enmars 1961 aux membres du Conseil de l'Informationvisuelle des Nations Unies, dont onze organisationsmembres avaient apporté une contribution financière.La distribution de ce film dans le monde a été entre-prise par le Service de l'Information des NationsUnies.

L'OMS a collaboré avec celui -ci pour la productiond'un programme télévisé sur les services épidémiolo-giques de l'Organisation. Ce programme, qui faitpartie de la série « International Zone », a été utilisépar les réseaux de télévision du Canada, des Etats-Unis et de la Grande -Bretagne. L'OMS a également

apporté sa contribution à des programmes réalisés parles télévisions allemande et française.

Des négociations pour la production d'une série dedouze programmes télévisés d'une demi -heure sur lesgrandes activités sanitaires mondiales ont été entaméesavec un service de télévision éducative des Etats -Unisd'Amérique et avec Eurovision, qui groupe les réseauxde télévision de vingt et un pays d'Europe.

Les films précédemment produits par l'OMS ontcontinué à être demandés. Cent cinquante -huitexemplaires du dessin animé en couleurs sur l'alcool -« Le verre à la main » - ont été vendus en 1961 etpour la première fois on a produit des versions endanois et en russe.

La photothèque de l'OMS a été encore agrandie;environ 50 000 photos ont été distribuées au cours desquinze mois considérés.

L'OMS a participé à une conférence réunie, pendantdeux jours en octobre, à Los Angeles, sous les auspicesde diverses écoles de médecine et d'hygiène de l'Uni-versité de Californie, à Los Angeles, et de l'Universitéde la Californie du Sud, de l'Association américainepour les Nations Unies et d'un grand nombre desociétés et d'institutions locales. Cette conférence, quiavait pour thème de discussion les recherches entre-prises sur le plan international en vue de la santémondiale -« Global Research for Global Health » -,a soulevé un vif intérêt pour l'OMS et son oeuvre.

Le sujet « Prévenir la cécité » a été choisi commethème de la Journée mondiale de la Santé en 1962.

Page 70: ACTIVTTÉ DE DOMS

CHAPITRE 12

QUESTIONS CONSTITUTIONNELLES, FINANCIÈRES ET ADMINISTRATIVES

Questions constitutionnelles et juridiques

Membres de l'OrganisationEn 1961, quatorze pays qui venaient d'être admis à

l'Organisation des Nations Unies sont devenusMembres de l'Organisation mondiale de la Santé endéposant auprès du Secrétaire général de l'Organisa-tion des Nations Unies un instrument officiel d'accep-tation de la Constitution de l'OMS; en voici la liste:Chypre, Congo (Brazzaville), Congo (Léopoldville),Côte -d'Ivoire, Gabon, Haute -Volta, Madagascar,Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone, Somalieet Tchad. En outre, la Quatorzième Assemblée mon-diale de la Santé a admis la Mauritanie en qualitéde Membre et le Ruanda -Urundi et le Tanganyika enqualité de Membres associés. Toutefois, le Tanganyikaest devenu le 9 décembre 1961 un Etat indépendant. Le22 octobre 1961, la République Arabe Syrienne a faitsavoir au Directeur général que la Syrie redevenaitMembre de l'OMS. L'Organisation mondiale de laSanté compte donc maintenant cent huit Membres deplein exercice et deux Membres associés. On trouveraà l'annexe 1 une liste des Membres et Membresassociés au 31 décembre 1961.

Amendements à la Constitution

Au 25 octobre 1960, sur quatre- vingt -quinzeMembres que comptait alors l'Organisation mon-diale de la Santé, soixante -quatre, soit les deux tiers,avaient accepté les amendements aux articles 24 et 25de la Constitution, adoptés par l'Assemblée de laSanté dans sa résolution WHAl2.43 et portant dedix-huit à vingt -quatre le nombre des membres duConseil exécutif. Conformément à l'article 73 de laConstitution, ces amendements sont donc entrés envigueur à cette date. La première élection de Membreshabilités à désigner une personne devant faire partiedu Conseil exécutif qui ait été organisée en appli-cation du texte amendé a eu lieu au cours de la Qua-torzième Assemblée mondiale de la Santé, en février1961.

Privilèges et immunités

La Côte- d'Ivoire, le Nigéria, la Nouvelle -Zélande,le Pakistan et la Thaïlande ont adhéré à la Conventionsur les privilèges et immunités des institutions spécia-lisées et à son annexe VII, qui a trait expressémentà l'Organisation mondiale de la Santé.

Questions financières

Budget de 1961

La Treizième Assemblée mondiale de la Santé, parsa résolution WHA13.28, avait fixé le budget effectifde 1961 à $18 975 354, ce qui représentait une aug-mentation de $2 056 654 par rapport au montantcorrespondant pour 1960 ($16 918 700). Sur la recom-mandation du Conseil exécutif, la QuatorzièmeAssemblée mondiale de la Santé a, par sa résolutionWHA14.13, approuvé pour 1961 des prévisions sup-plémentaires de $805 094, portant ainsi le budgeteffectif à $19 780 448. Il s'agissait de faire face auxdépenses additionnelles ci- après:

a) augmentation des contributions à la Caissecommune des Pensions du Personnel des NationsUnies en raison des décisions prises par l'Assembléegénérale des Nations Unies;

b) dépenses supplémentaires résultant des amende-ments à la Constitution adoptés par la DouzièmeAssemblée mondiale de la Santé dans sa résolutionWHAl2.43 et portant de dix-huit à vingt -quatre lenombre des membres du Conseil exécutif;c) dépenses d'administration et des services d'exé-cution du programme d'éradication du paludisme,que l'Assemblée a décidé d'inscrire au budget ordi-naire à partir de 1961 (voir ci- après); etd) assistance à la République du Congo (Léopold -ville).

Compte tenu de ces prévisions supplémentaires,le budget total approuvé pour 1961 s'est élevé à$21 114 348. La différence entre ce chiffre et le mon-tant de $19 780 448 fixé pour le budget effectif, soit$1 333 900, correspond à la réserve non répartie

- 54 -

Page 71: ACTIVTTÉ DE DOMS

QUESTIONS CONSTITUTIONNELLES, FINANCIÈRES ET ADMINISTRATIVES 55

représentant les contributions de la Chine et desMembres inactifs (la RSS de Biélorussie, la Hongrieet la RSS d'Ukraine). L'annexe 7 indique la réparti-tion du budget approuvé entre les diverses sectionsde la résolution portant ouverture de crédits, les vire-ments entre sections effectués avec l'assentiment duConseil exécutif et les prévisions supplémentairesapprouvées.

Programme d'assistance technique

Le montant des fonds alloués à l'OMS au titre duprogramme élargi d'assistance technique pour 1961- première année de la période de programmation1961/1962 - s'est élevé à $7 119 066, auxquels s'ajouteune somme de $145 386 représentant les autorisationsd'imputation sur le fonds de réserve pour dépensesimprévues, soit au total $7 264 452, contre $5 806 979en 1960.

Financement du programme d'éradication du paludisme

Les versements au compte spécial pour l'éradica-tion du paludisme ont atteint en 1961 l'équivalent de$4 452 895 et ont porté à $17 224 489 le total descontributions reçues depuis le début du programmejusqu'au 31 décembre 1961.

Dans sa résolution WHA14.14, la QuatorzièmeAssemblée mondiale de la Santé a décidé que lesdépenses d'administration et des services d'exécutiondu programme d'éradication du paludisme seraientfinancées en 1961 par des prévisions budgétairessupplémentaires, et qu'à dater de 1962 ces dépenses,y compris celles de la Région des Amériques, seraientimputées sur le budget ordinaire de l'OMS. L'Assem-blée de la Santé a décidé en outre, par sa résolutionWHA14.15, que les dépenses d'exécution du program-me d'éradication du paludisme dans les pays seraientincorporées au budget ordinaire par étapes répartiessur une période de trois ans. Ainsi, en 1962, unesomme de $2 000 000 sera ajoutée au budget effectifpour alimenter le compte spécial pour l'éradicationdu paludisme. Pour 1963, le Directeur général a étéprié de faire figurer dans son projet de budget un cré-dit de $4 000 000 à ce titre, et pour 1964 et les annéesultérieures, le montant total des dépenses relatives auprogramme d'éradication du paludisme. Toutefois,afin de ne pas imposer une trop lourde charge auxpays qui ont entrepris des programmes antipaludiques,l'Assemblée de la Santé a adopté un système de cré-dits en vertu duquel tous les Membres actifs qui exé-cutent des programmes antipaludiques, et dont lacontribution est égale ou inférieure à 0,50 % ou dontle revenu par habitant est faible, auront droit en1962 à des crédits de 75 % sur la partie de leur contri-bution qui est destinée au financement des $2 000 000versés au compte spécial pour l'éradication du palu-disme, ces crédits étant prélevés sur le solde dispo-

nible de ce compte. Elle a recommandé aux Quin-zième et Seizième Assemblées mondiales de la Santéde prévoir pour 1963 et 1964 des crédits analogueségaux respectivement à 50 % et 25 %.

Fonds bénévole pour la promotion de la santé

Les versements de 1961 au fonds bénévole pour lapromotion de la santé se sont élevés à $1 381 770, cequi a porté le total des contributions reçues à$2 893 268 au 31 décembre 1961. Ces versements sesont répartis comme suit entre les divers comptes dufonds :

Compte général pour les contributionssans objet spécifié

Compte spécial pour l'éradication de lavariole

Compte spécial pour la recherche médi-cale 1

Compte spécial pour l'approvisionne -ment public en eau

Compte spécial pour l'assistance auCongo

1961

US$

2 421

120 096

053 833

175 000

30 420

1

Totaldepuis

le débutUS$

2 790

509 106

841 606

475 000

64 766

Fonds du bâtiment du Siège

La Quatorzième Assemblée mondiale de la Santé anoté qu'à la suite des négociations menées par leDirecteur général en exécution de la résolutionWHA13.42, l'Organisation des Nations Unies a décidéde rembourser à l'OMS la valeur comptable de l'in-vestissement fait par celle -ci dans le Palais des Nations.Cette décision a permis de réduire de $203 000 lecrédit de $500 000 que le Directeur général avaitdemandé pour porter à l'équivalent de fr. s. 40000000,chiffre autorisé par la Treizième Assemblée mondialede la Santé, le total des fonds de toutes origines dis-ponibles pour la construction du bâtiment. En consé-quence, par sa résolution WHA14.43, la QuatorzièmeAssemblée mondiale de la Santé a ouvert un créditde $297 000 pour le fonds du bâtiment du Siège.

La contribution volontaire de 1000 livres gha-néennes ($2 800), annoncée au cours de la TreizièmeAssemblée mondiale de la Santé par le Gouvernementdu Ghana, a été encaissée.

Contributions et fonds de roulement

En 1961, les rentrées de contributions de l'année ontété de nouveau excellentes et le recouvrement desarriérés satisfaisant.

Les obligations contractées en 1961 et l'état durecouvrement des contributions et des avances au fondsde roulement à la fin de l'exercice sont précisés

Page 72: ACTIVTTÉ DE DOMS

56 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

dans le Rapport financier (supplément au présentvolume) qui sera présenté, en même temps que leRapport du Commissaire aux Comptes, à la Quin-zième Assemblée mondiale de la Santé.'

Par sa résolution WHA13.41, la Treizième Assem-blée mondiale de la Santé a décidé que le montantdu fonds de roulement serait porté, à partir du leT jan-vier 1961,. de $3 414 631 à $4 000 000, auxquelss'ajouteraient les avances des Membres qui vien-draient se joindre à l'Organisation postérieurementau 30 avril 1960; que le montant des avances au fondsde roulement serait fixé d'après le barème des contri-

butions de 1961; que les compléments d'avancesdevraient être versés avant le 31 décembre 1963, etque les excédents d'avances seraient remboursés auxEtats Membres le ler janvier 1964 par déduction surles arriérés de contributions dus à cette date ou surles contributions de 1964. Elle a en outre décidé quele barème des avances au fonds de roulement devraitêtre revisé tous les cinq ans et elle . a prié le Conseilexécutif de procéder à une telle revision au cours desa première session de 1965 et de faire rapport à cesujet à l'Assemblée de la Santé.

Questions administratives

Structure du Secrétariat et personnel

L'effectif total du personnel, non compris celui del'OP S, est passé de 2040, au 30 septembre 1960, à2244 au 30 novembre 1961. Les annexes 9 et 10donnent des indications détaillées sur la compositiondu Secrétariat à cette dernière date.

Certains changements apportés à la structure duSiège ont pris effet au cours de l'année. Le Servicedes Radiations et Isotopes a été transféré du Bureaudu Directeur général à la Division de la Protectionet Promotion de la Santé. A la Division des Statis-tiques sanitaires, un nouveau service (Etudes épidé-miologiques) a été créé et deux services ont changéde nom, « Classification internationale des Maladieset Développement des Services de Statistique sani-taire » étant remplacé par « Développement des Ser-vices de Statistique sanitaire », et « Elaboration desStatistiques sanitaires » par « Diffusion des Rensei-gnements statistiques ». D'autre part, le Service deMécanographie, précédemment rattaché au Bureau duDirecteur, a été transféré au Service de Méthodologiedes Statistiques sanitaires.

La Division de l'Assainissement est devenue la Divi-sion de l'Hygiène du Milieu et les noms de deux de sesservices ont été modifiés, « Assainissement rural» étantremplacé par « Hygiène des collectivités et Habitat »,et « Pesticides et Lutte contre les Vecteurs » par« Lutte contre les Vecteurs ». Le Service de l'Assai-nissement urbain a été supprimé et ses fonctionsréparties entre deux nouveaux services (Eaux etDéchets, et Pollution de l'Air et de l'Eau).

A la Division des Services de Santé publique, leService de l'Education sanitaire de la Population apris le nom de Service de l'Education sanitaire.

A la Division des Maladies transmissibles, le Ser-vice des Maladies endémo- épidémiques est devenuService des Maladies parasitaires et un nouveau ser-vice (Maladies bactériennes) a été créé.

' La Quinzième Assemblée mondiale de la Santé sera égalementsaisie du Rapport financier et du Rapport du Commissaire auxComptes pour l'exercice 1960 puisque la Quatorzième Assem-blée mondiale de la Santé s'est tenue trop tôt dans l'année pourque ces documents puissent lui être présentés (voir résolutionWHA13.14 et WHA14.34).

La centralisation au Siège des fonctions exercéesjusque -là par les bureaux quarantenaires d'Alexandrieet de Washington et par la Station d'Informationsépidémiologiques de Singapour s'est poursuivie pen-dant le deuxième semestre de 1961; elle était terminéele 31 décembre, date à laquelle ces trois services ontcessé d'exister.

La structure du Secrétariat du Siège est indiquéeà l'annexe 8.

Nouveau bâtimént du Siège

Les plans du nouveau bâtiment du Siège ont étéachevés au cours de l'année. Des appels d'offres pourles principaux travaux ont été envoyés, vers la find'octobre 1961, à un grand nombre d'entrepreneursdans douze pays différents.

Assemblées mondiales de la Santé en dehors du Siège

Sur l'invitation du Gouvernement de l'Inde, laQuatorzième Assemblée mondiale de la Santé s'esttenue à New Delhi du 7 au 24 février 1961; elle a étéprécédée par la vingt- septième session du Conseilexécutif.2 En vertu d'un accord conclu entre le Gou-vernement indien et l'OMS au sujet de l'organisationde ces réunions du point de vue administratif, juri-dique et financier, tous les frais supplémentaires ontété couverts par le pays hôte. Par les dispositionsefficaces qu'ils ont prises, par leur accueil cordial etleur hospitalité, le Gouvernement de l'Inde et lesautorités locales ont grandement contribué au succèsde l'Assemblée et de la session du Conseil.

Au cours de la Quatorzième Assemblée mondialede la Santé, des invitations ont été reçues de l'Argen-tine et de l'Union des Républiques socialistes sovié-tiques pour la Seizième Assemblée mondiale de laSanté, le lieu de réunion proposé étant Buenos Airesdans un cas, Moscou dans l'autre. Par la suite, leGouvernement de l'Union soviétique a fait savoir

2 La vingt- sixième session du Conseil exécutif, qui aurait dûnormalement suivre la Treizième Assemblée mondiale de laSanté en mai, s'est tenue du 25 octobre au 4 novembre 1960.

Page 73: ACTIVTTÉ DE DOMS

QUESTIONS CONSTITUTIONNELLES, FINANCIÈRES ET ADMINISTRATIVES 57

qu'il acceptait de reporter son invitation à une autreAssemblée; des négociations ont alors été entaméesavec le Gouvernement argentin au sujet des disposi-tions à prendre et des services à assurer.

Fournitures médicales

En ce qui concerne les fournitures aux EtatsMembres, un fait important est à signaler: la mise aupoint de prototypes de groupes de radiographie spé-cialement conçus pour les programmes antitubercu-leux bénéficiant de l'assistance de l'OMS. La colla-boration technique avec les fabricants, ainsi que desinterventions pressantes auprès d'eux, ont permisd'apporter diverses améliorations à ce matériel: sim-plification du maniement, réduction du poids, accrois-sement de la durabilité dans des conditions d'emploipeu favorables, protection efficace contre les radia-tions. Au cours de l'année, un certain nombre d'EtatsMembres se sont enquis des conditions dans lesquellesils pourraient acquérir des groupes de ce genre parl'intermédiaire de l'OMS.

Plusieurs pays ont fait appel à l'OMS pour qu'elleleur procure rapidement certains produits en vertude l'arrangement selon lequel les frais d'achat sontcouverts initialement par le fonds de roulement, sansaucune avance du gouvernement intéressé. C'est dansces conditions, par exemple, que du vaccin a étéfourni au Laos pour combattre une épidémie decholéra pendant l'été de 1961.

Des expéditions d'urgence de vaccin lyophiliséantivariolique et antipoliomyélitique ont été faites auCongo (Léopoldville).

Assistance d'urgence à la SomalieVers la fin de l'année, l'OMS a reçu du Gouverne-

ment de la Somalie une demande d'assistance poursurmonter une situation désastreuse résultant des inon-dations. Cinq mois de fortes pluies persistantes, tellesque le pays n'en avait jamais connues, avaient détruitles récoltes, noyé le bétail, isolé des régions entières etexposé quelque 600 000 personnes à la famine, au

paludisme et aux maladies intestinales transmises parl'eau. Le Gouvernement a lancé un appel général àl'aide et a demandé au conseiller en santé publiquede l'OMS d'évaluer les besoins médicaux du pays etde coordonner l'action de santé publique qui s'impo-sait de toute urgence.

Le 26 novembre, quatre jours après l'arrivée dupremier télégramme au Siège, un demi -million de com-primés de médicaments antipaludiques, 10 000 dosesde vaccin antitypholdique et 15 000 doses de vaccinantivariolique avaient été achetés et expédiés par lavoie aérienne, de Rome à Mogadiscio. Du 29 no-vembre au 10 décembre, l'OMS s'est procuré d'im-portantes quantités de vaccins et de médicaments quiont été expédiées par avion en Somalie, principale-ment au moyen des fonds fournis par la Ligue desSociétés de la Croix -Rouge. Cette action rapide a étérendue possible grâce aux fournisseurs d'Europe etdes Etats -Unis d'Amérique qui, avertis par télégrammeet par téléphone, ont travaillé même pendant les fins desemaine et les jours fériés pour procéder aux embal-lages et aux expéditions, tout en maintenant leursprix au plus bas. Lorsque le poids et l'urgence desexpéditions dépassaient la capacité des services aériensréguliers, la Croix -Rouge a pris des dispositions pourque ces services soient renforcés par des appareilsmiliaires italiens et norvégiens.

Les difficultés de la population se sont trouvéesaccrues, au début de décembre, par la menace d'uneinvasion de criquets pèlerins, puis d'une épidémie devariole. L'OMS a affecté, sur les dons des gouver-nements au compte spécial pour l'éradication de lavariole, 370 000 doses de vaccin desséché, qui devaientêtre livrées du 4 au 25 décembre, et elle a acheté,pour le compte de la Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge, 100 000 doses destinées à une utilisationimmédiate.

Deux conseillers en santé publique sont venus duSiège de l'OMS et, de son côté, la Ligue des Sociétésde la Croix-Rouge a envoyé deux membres de sonpersonnel pour se rendre compte, sur place, desbesoins du pays.

Page 74: ACTIVTTÉ DE DOMS
Page 75: ACTIVTTÉ DE DOMS

PARTIE II

LES RÉGIONS

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CARTE 1. BUREAUX RÉGIONAUX DE L'OMS ET ZONES QU'ILS DESSERVENT

Brazzaville

Siège de l'OMS

OBureau régional

Bureau de liaisonQavec l'Organisationdes Nations Unies

oe

ZONE DESSERVIE, AU 31 DÉCEMBRE 1961, PAR:

le Bureau régionalde l'Afrique

le Bureau régionaldes Amériques /BSP

I. le Bureau régional del'Asie du Sud -Est

le Bureau régionalde l'Europe

le Bureau régional dela Méditerranée orientale

le Bureau régional duPacifique occidental

WHO 1628

Page 77: ACTIVTTÉ DE DOMS

CHAPITRE 13

RÉGION AFRICAINE

L'évolution rapide des territoires africains versl'autonomie et l'indépendance est actuellement un destraits dominants de la Région. Elle s'accompagne chezles peuples intéressés d'un désir de développementsocial et économique accéléré, condition nécessaired'une élévation également rapide des niveaux de vieet de santé. L'entreprise n'est pas aisée, et elle estrendue plus ardue encore par les conditions clima-tiques et topographiques très variées, par l'extraor-dinaire diversité et la grande dispersion des groupesethniques, par l'importance de la population (actuelle-ment estimée à 150 millions d'habitants et qui s'accroîtd'environ 2 % par an) et par l'étendue d'un territoireextrêmement vaste.

Si donc le programme de l'OMS en Afrique res-semble à beaucoup d'égards à celui qu'elle exécutedans d'autres Régions, les conditions particulièresdes nombreux Etats africains qui viennent d'accéderà l'indépendance l'ont toutefois obligée à concentrerson action sur certains besoins fondamentaux: luttecontre les maladies transmissibles, enseignement etformation de personnel national, et renforcement desservices de santé. Par son programme de boursesd'études, par une aide technique directe à des écolesde médecine, de santé publique et de soins infirmierset par des projets d'administration des services et deformation professionnelle, l'Organisation s'efforced'aider les administrations sanitaires à se procurer lepersonnel qualifié supplémentaire dont elles ont unsi urgent besoin. A titre de première mesure destinée àrenforcer les services de santé dans les pays nouvelle-ment indépendants, l'OMS affecte des administrateursde la santé publique aux administrations centrales dela santé pour les aider à faire l'inventaire des besoinsdes pays, à établir la liste des priorités, à coordonnerles plans des services sanitaires et à intensifier les pro-grammes d'enseignement et de formation profession-nelle tout en les adaptant aux nécessités africaines.

Un problème très important qui découle de l'acces-sion à l'indépendance de ces pays est celui des videscausés dans l'effectif du personnel médical et para-médical par le départ des ressortissants des nationsqui en assuraient naguère l'administration. Il enrésulte un accroissement des demandes dont ces nou-vaux Etats, aux prises avec la pénurie de personnelmédical, saisissent l'Organisation pour qu'elle leurprocure des cliniciens. Ce problème est actuellementétudié sous tous ses aspects, car l'Organisation setrouve devant la nécessité de préserver l'action médi-cale de base et les services sanitaires du démantèlementque risque de provoquer le départ du personnel médi-cal étranger.

Il apparaît de plus en plus évident que, dans biendes cas, les experts dont les nouveaux Etats africainsont besoin doivent être capables d'exercer des fonc-tions à la fois exécutives et consultatives. Les problè-mes qui en résultent devraient être abordés avec unsoin particulier. Une solution possible consisterait àprévoir des postes qui, tout en ayant un caractèreessentiellement exécutif, n'en comporteraient pasmoins d'importantes fonctions consultatives et ensei-gnantes et participeraient ainsi de l'assistance tech-nique.

Ces questions requièrent une attention particulièredans la Région africaine, comme l'atteste l'accrois-sement remarquable qui s'y est produit récemmentdans le nombre des Etats Membres. Depuis le 1eroctobre 1960, les pays suivants de la Région sontdevenus Membres de plein droit de l'OMS : Congo(Brazzaville), Congo (Léopoldville), Côte -d'Ivoire,Gabon, Haute -Volta, Madagascar, Mali, Mauritanie,Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone et Tchad.D'autre part, le Ruanda -Urundi et le Tanganyikaont été admis en qualité de Membres associés lorsde la Quatorzième Assemblée mondiale de la Santé.Le Tanganyika est depuis devenu indépendant le9 décembre 1961.

Les aspects particuliers des activités entreprises dansla Région sont exposés dans les paragraphes quisuivent.

Le paludisme y demeure un des principaux problè-mes, bien que des progrès aient été réalisés dans l'orga-nisation et le développement des campagnes d'éradi-cation. A. gambiae est toujours résistant dans diverseszones au groupe d'insecticides comprenant la diel-drine, l'HCH et le chlordane, mais jusqu'à présentil n'apparaît pas qu'il le soit au DDT. On a récemmenttrouvé au Gabon des A. wellcomei infectés, et il estprobable que cette espèce est un vecteur importantdans cette zone. Les recherches se poursuivent pourcompléter ces données.

On a procédé, au cours de la période considérée, àune étude approfondie des types de programmes anti-paludiques convenant le mieux à chaque pays. Il estapparu que les conditions sociales, économiques etadministratives qui règnent en Afrique s'opposent,dans un grand nombre de pays, au lancement de cam-pagnes d'éradication qui, sur le plan technique, seraientréalisables. En revanche, la notion nouvelle de program-mes pré- éradication présente un intérêt particulier pourla Région, car ces programmes n'impliquent pas uncalendrier rigoureux. L'OMS se propose d'aider les paysintéressés à établir l'infrastructure sanitaire rurale indis-pensable à la mise en oeuvre d'un programme d'éradi-cation et de former le personnel national nécessaire.

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62 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Dans le dessein d'instaurer le maximum de coopé-ration entre pays limitrophes et d'obtenir le meilleurrendement de leurs efforts communs, on crée actuel-lement des conseils de coordination, qui groupent desreprésentants des divers pays et organismes extérieursintéressés. Le Conseil de Coordination des pays dusud -est a siégé à Salisbury en janvier 1961 et celui despays de l'ouest s'est réuni à Lomé, Togo, en avril 1961.

Au large du continent, mais toujours dans la Régionafricaine, un programme complet d'éradication esten cours dans l'île Maurice. La phase de consolidationa déjà été atteinte dans une partie de l'île, mais desépidémies locales survenues en 1960 et en 1961 ontralenti les progrès, si bien que la réalisation de l'éradi-cation totale s'en trouvera peut -être retardée. Unautre projet d'éradication se déroule dans les îles deZanzibar et de Pemba; il en est encore à la phased'attaque, mais des techniques de surveillance ontdéjà été introduites. D'autre part, un projet piloted'administration de sel médicamenteux progresse auGhana. On se propose d'entreprendre un projet dumême genre, mais de plus grande envergure, au Libéria,pendant l'exécution d'un programme pré -éradication.

L'OMS a organisé deux centres de formation des-tinés à préparer du personnel de toutes catégories auxprogrammes d'éradication du paludisme, et l'on sesert le plus possible des projets en cours pour instruireles stagiaires. Il y a déjà plusieurs années que ces ques-tions de formation sont au premier rang des préoc-cupations. La politique qui consiste à développer lesservices de santé de base de sorte qu'ils puissent absor-ber et relayer les services spéciaux créés pour com-battre des maladies transmissibles particulières trouveaussi son application dans le domaine de l'éradicationdu paludisme. Ces services sont fort utiles au déroule-ment des campagnes antipaludiques, dont les phasesde consolidation et d'entretien se trouvent facilitées etrendues moins onéreuses.

Afin d'expérimenter les possibilités offertes par lesnouveaux insecticides pour l'éradication du paludisme,une équipe interrégionale d'expérimentation de l'OMSa continué ses essais pratiques au Nigéria avec leBaytex, le malathion et le DDVP (voir aussi chapitre3, page 23).

Un domaine oû il y a beaucoup à faire en Afriqueest celui du bien -être de la mère et de l'enfant. L'aideapportée à l'enseignement au niveau universitaire, oí1l'on prépare le personnel enseignant nécessaire auxprogrammes devant être exécutés sur le terrain, est unedes formes de l'assistance prêtée aux gouvernementspour le développement de leurs services de protectionmaternelle et infantile. L'OMS a, dernièrement, envoyédes chargés de cours de pédiatrie à quelques -unes despremières écoles de médecine d'Afrique et cetteforme d'assistance revêtira sans doute une importancecroissante dans l'avenir: ses effets se font largementsentir et son coût est relativement modeste.

L'obstacle le plus sérieux à la création d'effectifssuffisants de personnel sanitaire qualifié est dû aufaible nombre d'étudiants dont le niveau d'instructiongénérale soit satisfaisant. Ce problème a été discuté àla conférence interafricaine CEA /UNESCO sur ledéveloppement de l'éducation en Afrique, qui a réuni

les représentants des Etats africains à Addis -Abébaen mai 1961 et à laquelle l'OMS a également participé.Il est apparu très clairement que les gouvernementsde la Région auront un vaste effort à déployer pourréunir un nombre suffisant de candidats aux diversesformations spécialisées.

Pour accroître l'efficacité de l'aide qu'elle fournit auxgouvernements en matière d'enseignement et de for-mation professionnelle, l'OMS a envoyé trois équipes- comprenant chacune un administrateur de la santépublique versé en pédagogie et une infirmière consul-tante - recueillir des données dans les pays suivants:Cameroun, Congo (Brazzaville), Côte -d'Ivoire, Kenya,Mali, Ouganda, République Centrafricaine, Sénégal,Tanganyika et Tchad. D'autre part, des fonctionnairesdu Bureau régional se sont rendus à Madagascar dansle même but. Des renseignements doivent égalementêtre réunis dans les autres parties de la Région.

Pendant la période considérée 417 bourses ont étéaccordées, dont 245 pour des études professionnellesde base (y compris celles dont ont bénéficié les étu-diants du Congo (Léopoldville), au sujet desquelleson trouvera des détails aux pages 64 et 65); quatorzede ces bourses ont été accordées pour des études enAfrique même. Du ler décembre 1960 au 30 novem-bre 1961, 328 bourses d'études ont été accordées,contre 172 pendant les douze mois précédents. Lapart prépondérante réservée à l'enseignement médicalressort du tableau des sujets d'étude figurant à l'an-nexe 11. Un certain nombre de boursiers d'autresRégions sont venus étudier dans la Région africaine.

Un besoin général d'assistance se fait sentir enmatière de soins infirmiers pour l'organisation deprogrammes inter -pays d'enseignement infirmier supé-rieur. Avec l'aide des universités, l'OMS organise descours pour la formation des infirmières de la santépublique, des infirmières de salle, des infirmières admi-nistratrices et des infirmières monitrices qui sont néces-saires à la bonne mise en oeuvre des programmesnationaux de formation de personnel infirmier et audéveloppement des services infirmiers nationaux.

Les maladies transmissibles posent un problèmesérieux. Un grand nombre d'entre elles, comme parexemple la poliomyélite, la lèpre, l'onchocercose et letrachome, sont invalidantes et laissent souvent desséquelles durables.

La tuberculose demeure l'une des maladies trans-missibles les plus répandues dans la Région, et la lutteantituberculeuse ne cesse donc de prendre de l'impor-tance. Pendant les quinze mois considérés, les équipesOMS d'enquête sur la tuberculose ont poursuivi leursactivités - une aux Seychelles et une autre dans laFédération de Rhodésie et de Nyassaland, puis auMozambique - et ont envoyé au centre de coordina-tion antituberculeuse de Nairobi, pour dépouillement,les données qu'elles avaient recueillies. Le projet dechimiothérapie exécuté au Kenya a été élargi géogra-phiquement et davantage axé sur les contacts des casinfectieux.

Compte tenu des résultats de ces enquêtes, de l'im-portance de la tuberculose dans la Région et de lanécessité d'organiser des campagnes antituberculeuses,l'Organisation a adopté une nouvelle politique de

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RÉGION AFRICAINE 63

lutte contre la tuberculose, qui prévoit en particulierque les équipes d'enquête seront transformées en équi-pes consultatives, au nombre de trois. Le concours deces équipes consultatives a déjà été sollicité par dix -sept pays de la Région.

La lèpre cesse d'être la maladie redoutée qu'elleétait dans le passé; le diagnostic et le traitement pré-coces des cas, le cas échéant avec une période d'isole-ment temporaire, permettent maintenant de la com-battre efficacement. La campagne de santé publique apour objectif principal de rendre tous les cas non con-tagieux et, parallèlement, d'enrayer l'évolution de lamaladie et de guérir les malades chaque fois que pos-sible. Quatorze pays ont reçu une aide dans ce sens aucours de la période considérée.

Pendant la même période, dix -sept projets de luttecontre les tréponématoses étaient en cours d'exécutiondans la Région. De 1953 à 1960, plus de quarante -septmillions d'examens ont eu lieu lors des enquêtes ini-tiales de dépistage et de traitement du pian et desenquêtes de contrôle dans les territoires d'Afriqueoccidentale et centrale, et plus de seize millions etdemi de cas ont été traités. Ces réalisations sont d'im-portance si l'on considère que les populations ont étésystématiquement examinées et que la transmissiondu pian a été partiellement enrayée. Dans la plupartdes pays les taux de fréquence initiaux étaient élevés,de l'ordre de 5 à 20 % de cas évolutifs et de 1 à 5de cas contagieux. Après la campagne de masse et lesenquêtes de contrôle, ces pourcentages étaient tom-bés entre 0 et 2 % et entre 0 et 0,5 % respectivement. Lesefforts ne devraient cependant pas se relâcher puisquedes infections sporadiques touchant de 0,05 à 0,5 % dela population continuent à se produire dans les zonestraitées, de même que des épidémies localisées. Cetétat de choses rend nécessaires la continuation de lasurveillance à long terme, des évaluations périodiques,et l'adoption de mesures financières adéquates parchaque pays. Ces mesures sont toujours un inves-tissement rentable pour les gouvernements puisqueles programmes de lutte contre les tréponématosesendémiques, outre qu'ils prémunissent contre la réap-parition du pian, sont en fait partout polyvalents, card'autres programmes de lutte contre des maladiestransmissibles - vaccination antivariolique ou dépis-tage de la lèpre par exemple - sont entrepris soitsimultanément soit immédiatement après. Les campa-gnes antipianiques forment de plus tout naturellementla base à partir de laquelle peuvent se développer danscertains pays, comme au Nigéria, les services rurauxde santé. Des communautés où le pian constituaitnaguère un important problème de santé publiquejouissent maintenant très largement des avantageséconomiques et sociaux découlant de son éliminationet avant tout de la libération de ces fardeaux qu'étaientles déformations et lésions invalidantes entraînant uneperte de la capacité de travail chez les adolescentset les adultes. De la sorte, l'action moderne contreles tréponématoses permet d'accroître considérable-ment la main- d'oeuvre disponible pour l'exploitationrurale et la production agricole.

Les gouvernements et l'OMS devront donc pour-suivre pendant de nombreuses années leurs activités

de surveillance antipianique, qui devraient s'accom-pagner d'études critiques d'épidémiologie et d'éva-luation; l'OMS accorde toute son attention à ce pro-blème. On envisage de créer dans un proche avenirune équipe régionale d'évaluation des tréponéma-toses, qui aiderait à accomplir ces études en Afrique.Pendant l'année écoulée, l'OMS a envoyé des consul-tants soutenir de leur conseils la mise sur pied oul'exécution de programmes nationaux au Mali, enMauritanie, au Sénégal, en Haute -Volta, au Dahomeyau Ghana, au Nigéria, au Libéria et au Cameroun(province occidentale). Le personnel de l'OMS pour-suit en outre son assistance aux campagnes anti-pianiques en cours au Sierra Leone, au Libéria, auTogo et au Nigéria.

En liaison avec la campagne mondiale d'éradicationde la variole, l'OMS a envoyé des experts dans uncertain nombre de pays pour y suggérer des solutionsaux problèmes que posent les programmes de lutteantivariolique. La Côte -d'Ivoire a entrepris, avec l'aidede l'OMS, une campagne d'éradication.

Les helminthiases continuent à poser un grave pro-blème économique et sanitaire dans de nombreusesparties de la Région. Lá création de nouvelles zonesagricoles, la substitution de l'irrigation permanenteà l'irrigation intermittente, l'afflux d'immigrants, laconcentration de la population à l'intérieur et dansle voisinage des zones nouvelles et, enfin, l'incapacitédes sujets atteints de bilharziose de fournir l'effortphysique régulier nécessaire au développement écono-mique sont autant de facteurs qui ont fait de la bil-harziose un des principaux problèmes de santé publi-que. Une équipe consultative de la bilharziose s'estrendue au Tanganyika, dans la Fédération de Rhodésieet de Nyassaland et au Ghana. Le seul projet de lutteantibilharzienne de la Région qui ait bénéficié jusqu'icid'une aide de l'OMS est celui du Ghana.

L'onchocercose a conduit à l'abandon de quelquesrégions, dans un certain nombre de pays, et des terresfertiles y restent donc en friche. Plusieurs pays ontdemandé à l'OMS de les aider à combattre cette mala-die. Une équipe de consultants s'est rendue dans despays de l'Afrique occidentale pour examiner les moyensde recherche pouvant y exister. Une conférence surl'onchocercose, qui a eu lieu à Brazzaville en juin 1961,est décrite avec plus de précisions ailleurs dans cevolume (voir pages 17 et 66).

En 1961, l'OMS a aidé le Congo (Brazzaville) àenrayer une épidémie de poliomyélite en fournissantdu vaccin vivant buccal et en donnant des conseils surla manière de s'en servir. Quinze mille enfants ont étévaccinés et un conseiller a été chargé pendant les der-niers mois de l'année de dresser le bilan des résultats.

Un autre conseiller de l'OMS, spécialiste de la luttecontre la mouche tsé -tsé, s'est rendu au Bechuanaland.Le développement de l'aide apportée par l'Organisa-tion à la lutte contre la trypanosomiase a par ailleursfait l'objet de discussions avec plusieurs gouver-nements.

L'OMS a accordé une attention toute particulièreaux questions d'assainissement. La nomination d'undeuxième ingénieur sanitaire au Bureau régional apermis à ces spécialistes de se rendre dans un grand

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nombre de pays de la Région qui avaient demandédes conseils et une aide. De nouveaux projets ont étéentrepris au Dahomey et au Sierra Leone, tandis qu'enCôte -d'Ivoire les préparatifs d'un autre projet attei-gnaient à la fin de l'année leur phase terminale.

Le but essentiel de l'Organisation, dans ce domaine,a été d'aider les gouvernements à renforcer les servicesd'assainissement de leurs administrations sanitaires, àformer du personnel et à organiser des enquêtes sanitai-res. Pendant la période dont traite le présent Rapportannuel, elle a affecté trois équipes au Ghana, à Mada-gascar et au Nigéria oriental, où elles aident les gou-vernements à résoudre les problèmes financiers, admi-nistratifs et juridiques qui se posent en matière d'ap-provisionnement en eau et à établir des plans d'adduc-tion d'eau. Ces équipes recommandent la créationde services des eaux autonomes, financés par des tarifséconomiques.

Le projet de génie sanitaire du Kenya s'est dérouléd'une manière satisfaisante (voir aussi page 67). Leplan d'approvisionnement en eau comportant l'adduc-tion d'eau courante dans toutes les agglomérations etl'installation de colonnes d'alimentation dans les peti-tes villes d'une région spécialement choisie du districtde Nyeri a été presque entièrement réalisé. Le con-cours de la population locale a dépassé toute attente.D'autre part, une campagne de construction de latrines,de lavoirs et de buanderies a été à moitié achevée.Dans deux autres régions (province de la vallée duRift et province côtière), on est en train de construiredifférents types de pompes et de puits.

En ce qui concerne la nutrition, un projet de longuehaleine a été entrepris au Kenya en 1961 avec l'aidede l'OMS. La première phase est une enquête qui doitfournir les renseignements nécessaires à la mise enoeuvre, avec la collaboration de la FAO et du FISE,d'un vaste programme.

En septembre 1961, la quatrième conférence inter -africaine CCTA /FAO /OMS sur l'alimentation et lanutrition s'est tenue à Douala, au Cameroun; elle aexaminé les politiques nationales en matière de nutri-tion.

Assistance à la République du Congo (Léopoldville)

Au cours de l'année, l'assistance de longue haleineà la République du Congo (Léopoldville) a commencéà prendre forme. La situation critique où se trouvaientau début les services sanitaires a pu être surmontéegrâce à l'envoi par l'OMS de personnel détaché duSiège, des bureaux régionaux et des projets et grâceaux trente -quatre équipes que la Croix-Rouge inter-nationale fit venir de vingt -quatre pays. Leurs mem-bres ont été progressivement remplacés par centtrente médecins de l'OMS auxquels on a confié despostes clés dans les services sanitaires et médicaux dupays, desservis essentiellement par des assistantsmédicaux et des infirmiers. L'instabilité de la situa-tion au Congo a soulevé de temps à autre des difficul-tés qui ont entravé les opérations, jamais pendantassez longtemps toutefois pour que les services médi-caux et sanitaires assurés à la population soient gra-vement interrompus.

C'est ainsi qu'au Sud -Kasaï un cas d'urgence seproduisit lorsqu'un grand nombre de réfugiés, estiméà 100 000 ou 150 000, se trouvèrent sans aucuneressource pendant les guerres tribales qui se dérou-laient dans leur province. Par suite de conditionsproches de la famine, on dénombra parmi eux descentaines de cas plus ou moins graves de kwashiorkoret maladies de carence similaires dans les hôpitaux etdispensaires de la région. En raison du manque defournitures médicales et de personnel qualifié, ildemeura pratiquement impossible de soigner convena-blement les malades jusqu'à ce que quatre spécialistesde l'OMS aient été envoyés dans la région et que leFISE ait fourni des denrées alimentaires, ce qui futsuivi d'une nette amélioration de la situation. Onmaintient désormais une vigilance permanente afin depouvoir maîtriser rapidement toute flambée épidé-mique et prévenir les risques de disette.

Pour aider le Gouvernement à organiser et à fairefonctionner les départements central et provinciauxde la santé, l'OMS a affecté une équipe consultativede la santé publique à chaque ministère provincial dela santé; ces équipes travaillent en étroite collabora-tion avec l'équipe consultative attachée au Ministèrede la Santé central à Léopoldville. Divers consultantsà court terme de l'OMS se sont aussi rendus au Congopour y donner des avis sur des problèmes particuliersd'organisation des services sanitaires et médicaux. Desrapports cordiaux et fructueux n'ont cessé de régnerentre les équipes consultatives et les départements dela santé auxquels -ell s étaient affectées. Les circonstancesanormales que traverse le pays ont souvent obligé lesmembres du personnel de l'OMS à assumer des fonc-tions qui, normalement, auraient été considérées commeétant du ressort exclusif des services de santé locaux;mais ces diverses tâches ont toujours été entreprisesavec le plein accord des autorités centrales et provin-ciales.

Bien qu'il faille admettre que la structure et le fonc-tionnement des services de santé laissent encoresérieusement à désirer, on n'en est pas moins parvenuà maintenir un minimum d'organisation, malgré unesituation à tous égards exceptionnelle.

Dès le début, on s'est rendu compte que la seulesolution durable aux problèmes sanitaires du Congorésidait dans la création d'un effectif suffisant de per-sonnel local qualifié; l'OMS s'est donc immédiate-ment employée à mettre sur pied un programme d'en-seignement et de formation de Congolais. Ce pro-gramme présente deux aspects essentiels : formationau Congo même et, lorsque cela n'est pas possible,formation à l'étranger.

Pour favoriser la formation au Congo même, dupersonnel enseignant a été affecté à la Faculté deMédecine de l'Université Lovanium à Léopoldvilleet une bourse collective d'études a été accordée àl'intention de nouveaux étudiants; on a réussi de lasorte à augmenter le nombre des étudiants pouvantêtre admis à suivre des études de médecine.

Une aide a été apportée également pour la créationd'une école d'infirmières relevant de l'Université etchargée de former les cadres infirmiers nécessaires.Dans les provinces, on a amorcé des activités de for-

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RÉGION AFRICAINE 65

mation professionnelle - principalement en coursd'emploi - pour assurer le fonctionnement des ser-vices essentiels comme les services d'assainissement etd'approvisionnement en eau. La formation en pro-tection maternelle et infantile a commencé à êtredonnée dans l'une des provinces. Des plans pour laformation sur place dans d'autres domaines sont àl'étude.

A l'époque où la Faculté de Médecine de l'Univer-sité Lovanium ne pouvait accepter qu'un nombrerestreint d'inscriptions, l'OMS avait accordé des bour-ses à sept étudiants pour leur permettre de commencerdes études de médecine à l'étranger; grâce aux mesuresprises pour accroître les moyens de cette université,il ne sera pas nécessaire d'envoyer des étudiants àl'étranger pour l'année universitaire 1961 -1962.

Au cours des années universitaires 1960 -1961 et1961 -1962, cent quinze assistants médicaux au total(dont l'un subventionné par la Croix -Rouge norvé-gienne) se sont inscrits à des facultés de médecine enEurope où, après trois ans d'études complémentaires,ils pourront recevoir le diplôme de docteur en mé-decine. Sur le groupe de soixante étudiants de l'année1960 -1961, cinquante -huit ont passé leurs examens àla fin de l'année universitaire, ce qui est un résultattrès encourageant pour cette entreprise.

Quinze bourses ont en outre été attribuées à desinfirmiers diplômés sélectionnés pour leur permettred'acquérir une formation spécialisée comme techni-ciens de laboratoire et de radiographie; la Croix -Rouge norvégienne a de son côté accordé une aidefinancière pour la spécialisation d'un infirmier enkinésithérapie. Des dispositions ont été arrêtées pourl'attribution de onze bourses complémentaires pourdes spécialisations en entomologie et en dentisterie.

Comité régional

Le Comité régional a tenu sa onzième session àBrazzaville, République du Congo, du 25 septembreau 4 octobre 1961.

Vingt -quatre Membres et trois Membres associés yétaient représentés. Des représentants du Bureau del'Assistance technique, de l'Organisation des NationsUnies et du FISE et des observateurs de la CCTA etde trois organisations non gouvernementales étaientégalement présents. Le Directeur général était repré-senté par le Directeur général adjoint.

Le Comité régional a discuté et approuvé le rapportdu Directeur régional et a pris note de plusieurs réso-lutions adoptées par le Conseil exécutif et l'Assembléede la Santé, notamment de celles concernant les pro-grammes d'éradication du paludisme et d'éradicationde la variole. Parmi les résolutions qu'il a adoptées,l'une concernait l'exemption du paiement des « dépen-ses locales » accordée aux pays nouvellement indépen-dants. Il s'est, d'autre part, penché sur la question del'insuffisance des locaux du Bureau régional et aadopté une résolution recommandant aux Membresde contribuer par des versements volontaires à l'agran-dissement des locaux actuels.

Le représentant du Congo (Léopoldville), pays quiprenait part pour la première fois en qualité de Mem-

bre aux travaux du Comité régional, a parlé de l'assis-tance efficace fournie par l'OMS à son gouvernementdans les circonstances spéciales qui règnent dans sonpays.

Une réunion de deux heures consacrée à la diffusiond'informations sur l'OMS, au cours de laquelle onteu lieu des causeries de Membres du Secrétariat, afait figure d'innovation.

En y apportant certains amendements et ajustements,le Comité régional a approuvé le programme régionalrevisé de 1962 et le projet de programme et de budgetpour 1963 à soumettre au Directeur général. Il a estiméque le système actuel d'établissement des prioritéspour le programme donnait satisfaction. Il a de mêmeapprouvé le programme de 1962 et les prévisions bug -gétaires pour 1963 établis au titre du compte spécialpour l'éradication du paludisme, sous réserve d'exa-men par le Directeur général; il a pris note des projetsque les gouvernements de la Région africaine propo-sent de mettre en oeuvre en 1962 et 1963 au titre del'assistance technique et exprimé l'espoir que ces pro-jets seraient approuvés par le Bureau de l'Assistancetechnique et par le Comité de l'Assistance technique.

Le Comité régional a décidé de tenir sa douzièmesession à Dakar, Sénégal, du 24 septembre au 3 octo-bre 1962 et il a accepté l'invitation du Gouvernementde la République du Congo (Léopoldville) à tenir satreizième session à Léopoldville en septembre 1963.

Les discussions techniques de la onzième sessionont porté sur le rôle des services de santé dans l'exécu-tion des programmes d'assainissement. Le Comitérégional a choisi pour thème des discussions techniquesde sa session de 1962 les problèmes et méthodes decoopération dans la lutte contre les principales mala-dies endémiques.

Bureau régional: Administration et organisation

La structure organique du personnel a été remaniéepour tenir compte de l'augmentation du volume dutravail et des effectifs du Bureau régional. Les conseil-lers régionaux ont été groupés sous l'autorité directede trois administrateurs de la santé publique.

Par suite du développement ininterrompu des acti-vités régionales, le bâtiment administratif principal etles bâtiments adjacents récemment loués sont surpeu-plés. Il est apparu nécessaire de transformer la salle deconférences en bureaux et de modifier le bâtimentprincipal pour y aménager davantage de bureaux.

La nécessité d'agrandir finalement le bâtiment prin-cipal a été discutée au Comité régional (voir plus haut).

Tendances et évolution

La plupart des pays de la Région se trouvent austade de leur évolution sanitaire où il est avant toutnécessaire de combattre les maladies transmissibles,et il est peu douteux que la tendance primordiale del'assistance de l'OMS ne consiste à soutenir l'aména-gement et le développement des ressources indispen-sables pour cette action. Il s'agira donc, dans la plupart

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des pays, de stimuler l'expansion des services rurauxde santé et de contribuer à l'amélioration quantitativeet qualitative des moyens d'enseignement et de for-mation professionnelle destinés aux multiples catégo-ries de personnel nécessaires pour assurer le fonction-nement de ces services. Il faudra des administrateursplus nombreux pour les diriger, ainsi que davantaged'établissements de formation professionnelle, dispo-sant d'enseignants suffisamment compétents pour for-mer dans leur propre pays les agents sanitaires appelésà travailler dans les services futurs ou agrandis. Pours'acquitter de ces tâches et pour veiller à ce que les res-sources croissantes en main- d'oeuvre qualifiée soientrationnellement et efficacement employées, les admi-

nistrations sanitaires centrales auront besoin, enmatière d'organisation et de planification, d'une aidesoutenue et adaptée aux nécessités locales. Entre temps,un nombre croissant de conseillers internationauxseront nécessaires pour soutenir et guider le dévelop-pement des organisations sanitaires nationales et celuide l'enseignement et de la formation professionnelle.

Il est même probable qu'il faudra prêter assistanceà l'élaboration de plans à long terme de développe-ment social et économique, qu'entreprend actuellementun nombre croissant de pays africains et qui exigeracertainement un renforcement de l'action concertéemenée avec l'Organisation des Nations Unies et d'au-tres institutions spécialisées.

Quelques aspects de l'activité régionale

On trouvera dans la partie IV la liste des projets encours de réalisation pendant la période étudiée. Pourillustrer l'activité régionale certains d'entre eux sontdécrits ci- dessous de façon plus complète.

Conférence sur l'onchocercose en Afrique, BrazzavilleLa deuxième conférence OMS sur l'onchocercose

en Afrique a réuni à Brazzaville en juin 1961 lesreprésentants de quinze pays de la Région et de deuxpays de la Région de la Méditerranée orientale. Desreprésentants de la FAO, de la CCTA, de l'Associationinternationale de Prophylaxie de la Cécité et duMakerere College de l'Ouganda y ont égalementparticipé.

Cette conférence était chargée d'examiner les infor-mations les plus récentes sur la distribution de l'on -chocercose en Afrique et sur l'état d'avancement desprincipaux programmes entrepris pour la combattre.L'importance économique de la maladie a été souli-gnée, notamment dans ses rapports avec la mise envaleur de ressources nouvelles : construction de barra-ges, travaux d'irrigation, pêcheries et exploitationsforestières.

Les récents progrès des connaissances sur la symp-tomatologie, l'anatomo- pathologie et la pathogéniedes infections à onchocerques ont été passés en revue.Un large accord s'est fait quant à l'étiologie des lésionsoculaires observées chez les malades atteints de tellesinfections, bien que des divergences subsistent surl'étiologie de certaines d'entre elles. La conférencen'en a pas moins estimé valable la conclusion généraleque l'onchocercose est une cause de cécité et que l'en-semble des manifestations cliniques en fait une menacesérieuse pour la santé publique.

L'examen des progrès accomplis dans la lutte contrele vecteur Simulium grâce aux insecticides, notammentle DDT, a amené la conférence à confirmer l'opinionqu'il est en général possible de combattre efficacementce vecteur et même de l'éliminer; les participants sesont mis d'accord quant aux techniques les mieyxappropriées, tout en soulignant combien est essentiellela pleine connaissance des conditions locales et, enparticulier, de l'écologie du vecteur. Des mesures soi-

gneusement élaborées pour la lutte contre les simuliesdevraient permettre d'éviter de causer des dommagesaux poissons dans les eaux infestées par ces vecteurs.Des suggestions ont été faites au sujet de la méthodo-logie des enquêtes épidémiologiques; de meilleurs cri-tères épidémiologiques et des études de la fréquencechez l'homme ont été préconisés.

La conférence a étudié un rapport sur l'examenauquel a été soumise, en 1957, la population d'unezone du Kenya d'oh la mouche noire avait été élimi-née en 1946 grâce au DDT employé comme larvicide.Ce rapport conclut, notamment, que si une interrup-tion de la transmission obtenue de la sorte protégeaitla génération suivante et prévenait des complicationsgraves chez les personnes infectées, elle n'était qued'un faible secours pour celles dont l'infection étaittrès forte et qui avaient déjà été atteintes d'onchocer-cose évolutive et progressive.

L'influence que peuvent avoir sur la fréquence del'onchocercose les barrages actuellement construits enexécution des plans de développement économique aégalement fait l'objet des débats de la conférence.Ces ouvrages éliminent certes des gîtes en submergeantles affluents situés en amont, mais l'eau d'écoulementest riche en substances nutritives qui favorisent l'appa-rition d'une population très dense de Simulium: onpeut supprimer ce risque en déversant des larvicides àpartir du barrage lui -même. Les barrages peuventégalement servir à provoquer des crues artificiellesdes rivières en aval et limiter ainsi la reproduction.

Pour terminer, la conférence a recommandé quele FISE et l'OMS collaborent dans la lutte contrel'onchocercose, que celle -ci fasse l'objet de program-mes inter -pays et interrégionaux, que la formationdu personnel soit accrue grâce à l'assistance interna-tionale et, enfin, que les recherches soient poursuivies.

Administration de la santé publique, Togo

L'objet principal de ce projet était d'étudier les ser-vices de santé publique et de rechercher les meilleursmoyens de les améliorer grâce à un programme desanté publique s'étendant sur quelques années.

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RÉGION AFRICAINE 67

Au cours d'une première étape on a réuni des donnéessur le pays et ses ressources économiques, sur le niveauculturel et les activités de la population, ainsi que surses coutumes et habitudes en matière d'hygiène. Ona également étudié les moyens de développer les diversservices sanitaires, de même que leur organisationactuelle à l'échelon central, provincial et local. Cetteétude comprenait une enquête sur les ressources finan-cières disponibles et sur l'aide extérieure que l'on peutattendre des institutions exerçant une activité dans lepays.

L'étape suivante a consisté, après les avoir soumisà un examen critique, à réviser la législation et lesrèglements sanitaires. On a estimé que les textes révi-sés devraient définir avec précision les compétenceset les fonctions du Ministère central de la Santé et desadministrations sanitaires provinciales et locales, régle-menter la nomination et les fonctions du personneltechnique, et prévoir des dispositions concernantl'élaboration des statistiques démographiques et sani-taires, la lutte contre les maladies transmissibles, lessoins médicaux et hospitaliers, le contrôle des alimentset des médicaments, et diverses autres questions.

La préparation d'un manuel administratif, conçucomme un guide pour le personnel existant et devantégalement servir à l'orientation des nouveaux engagés,a été discutée au Ministère avec les fonctionnairesnationaux. Du fait de l'absence de statistiques il a étédifficile d'évaluer de façon précise les facteurs affec-tant la santé publique et de déterminer si les servicesde santé publique existants répondent aux besoins.Tout donne à penser que les maladies transmissiblessont répandues, mais leur déclaration, si elle est con-venablement organisée dans les villes, est bien souventinsuffisante ou inexistante dans le reste du pays. LeMinistère de la Santé forme actuellement un statisti-cien togolais, mesure préalable en vue de l'institutionde services statistiques améliorés.

L'OMS est en train de formuler, sur la base del'étude mentionnée, des recommandations concernantl'amélioration des services sanitaires grâce à des mesu-res adaptées aux ressources économiques du pays, àsa structure sociale, au personnel disponible et auxproblèmes de santé particuliers qui se posent. En rai-son de l'incertitude quant à l'importance des ressour-ces futures, ces recommandations portent uniquementsur des mesures susceptibles d'être appliquées dans unavenir immédiat et de donner des résultats apprécia-bles dans un délai de cinq ans.

Département de pédiatrie et d'hygiène de l'enfance,Makerere College, Kampala, Ouganda

Il y a plus de neuf millions d'enfants en Afriqueorientale, qui comprend l'Ouganda, le Tanganyika, leKenya et Zanzibar. Or on n'y manque pas seulementde personnel pédiatrique, mais la formation, à tousles échelons, n'y a pas porté de façon suffisante surl'hygiène de l'enfance et les facteurs préventifs etsociaux pouvant aider à réduire une mortalité et unemorbidité infantiles élevées.

En 1958, le FISE et l'OMS ont fourni une assistanceau Makerere College de Kampala pour la création

d'une chaire de pédiatrie; depuis près de six ans, l'Hô-pital des enfants malades, Great Ormond Street, Lon-dres, lui accorde également une aide en services péda-gogiques et cliniques.

Ce département de pédiatrie a servi pendant quelquetemps de centre, modeste mais en expansion, pour laformation du personnel et les recherches sur l'hygiènede l'enfance en Afrique orientale; il jouait égalementun rôle consultatif auprès du Ministère de la Santé del'Ouganda.

En 1961, il est devenu extrêmement difficile defaire face aux demandes en matière de formation uni-versitaire et post -universitaire. A l'heure actuelle,quelque trente diplômes de docteur en médecine sontdélivrés chaque année et ce nombre augmenteravraisemblablement. Le département a également delourdes responsabilités en ce qui concerne la formationdu personnel infirmier et paramédical.

Aussi est -on en train de construire une nouvelleécole de médecine pour répondre aux besoins toujoursplus grands en médecins africains. L'OMS fournirapendant cinq ans à cette école deux chargés de coursde pédiatrie, et la Fondation Rockefeller, de son côté,met un chargé de cours à la disposition du départe-ment de médecine préventive, que l'on est égalementen train d'agrandir; le FISE prête aussi son aide,notamment en fournissant du matériel d'enseignementet de formation.

Ce projet illustre les tendances actuelles de rensei-gnement de la pédiatrie. Il procure au Makerere Col -lege un département autonome de pédiatrie, étroite-ment lié à ceux de médecine interne, d'obstétrique etde santé publique, ainsi qu'à l'East African Instituteof Social Affairs. Un comité consultatif de l'hygiènede la maternité et de l'enfance, récemment créé etprésidé par le professeur de pédiatrie, établit uneliaison très utile entre les établissements d'enseigne-ment et les services gouvernementaux, permet àl'université de se tenir au courant des besoins dela collectivité et facilite l'utilisation des services desanté publique à des fins de formation.

Assainissement, Kenya

Le réseau d'adduction d'eau de Zaina, dans le dis-trict de Nyeri de la province centrale, a été inauguréen juillet 1961. Le plan en avait été dressé, à la demandede l'African District Council de Nyeri, par le ser-vice technique de l'Agricultural Land Development(ALDEV), et le Ministère de la Santé en avait été saisipour qu'il fasse appel à l'aide du FI SE au titre duprojet d'assainissement assisté par l'OMS. Etant donnéles nombreux avantages d'un réseau public d'adductiond'eau par rapport à l'approvisionnement individuel,la proposition avait été acceptée sans difficulté.

Les plans de construction ont été revus par l'ingé-nieur sanitaire de l'OMS avant le début des travaux.Ceux -ci ont été exécutés par le service technique del'ALDEV et toutes les installations accessoires desécoles et des villages (tuyauteries, buanderies, doucheset toilettes) ont été aménagées sous la surveillance

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g$ ACTIVITE DE L'OMS EN 1961

directe du personnel des services d'assainissement dela province et du district, aidé par les conseils techni-ques de l'ingénieur sanitaire de l'OMS. L'eau, quiprovient d'une rivière, est javellisée avant d'être dis-tribuée. La capacité totale du système est de 64 800gallons (294 000 litres) par jour et il alimente plus de4 000 usagers, répartis dans 782 exploitations agricoles,quatre villages et cinq écoles. Chaque exploitationagricole dispose d'un réservoir en ciment d'une con-tenance de cent gallons (environ 450 litres) rattachéau système.

L'élément le plus satisfaisant de ce projet est pro-bablement la coopération bénévole et soutenue de

tous les habitants du district. Ils ont creusé eux -mêmesles tranchées pour les conduites et, dans les écoles, lestravaux ont été exécutés par les élèves. La collaborationa été excellente entre les différents services officiels,le FISE et l'OMS. L'approvisionnement en eau deZaina est le résultat des efforts combinés du Ministèrede la Santé publique, du Ministère de l'Agriculture(par l'intermédiaire du service technique de 1'ALDEV),des autorités de l'African District Council de Nyeriet de la bonne volonté coopérative des habitants. Cesinstallations seront un atout très précieux pour l'amé-lioration de la situation sanitaire et économique dela population.

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CHAPITRE 14

RÉGION DES AMÉRIQUES

Au cours de la période considérée, le programmesanitaire de la Région des Amériques a continué à sedévelopper de façon méthodique. Ce programme estconçu comme un tout bien équilibré, financé par lebudget ordinaire de l'Organisation mondiale de laSanté, le programme élargi d'assistance technique, lebudget ordinaire de l'Organisation panaméricaine dela Santé (OPS) et des contributions volontaires des-tinées à des programmes déterminés. Les plus impor-tants des fonds bénévoles sont le fonds spécial dupaludisme de l'OPS et le fonds de l'OPS pour l'appro-visionnement public en eau, sans parler des contribu-tions des pays de l'Amérique centrale et du Panamaà leur Institut de la Nutrition (INCAP). Le Gouverne-ment argentin contribue au financement du Centrepanaméricain des Zoonoses à Azul et l'OPS faitfonctionner, avec les fonds de l'assistance techniquede l'Organisation des Etats américains, le Centrepanaméricain de la Fièvre aphteuse, au Brésil, dontles travaux constituent un élément important des pro-grammes destinés à accroître les ressources en pro-téines animales.

Les activités inter -pays, notamment les séminaireset les projets de formation professionnelle, se sontpoursuivies, et l'assistance directe aux gouvernementss'est considérablement accrue.

L'événement le plus marquant de l'année a été lasession spéciale que le Conseil économique et socialinteraméricain a tenue en août à Punta del Este,Uruguay. Cette réunion a réaffirmé l'importance dela santé dans le développement économique et social,déjà reconnue en septembre 1960 à Bogotá, Colombie,par le comité spécial institué par l'Organisation desEtats américains pour étudier de nouvelles mesuresde coopération économique. L'Acte de Bogotá,qui avait résumé les décisions adoptées à cette session,soulignait en effet le rapport entre le progrès socialet les différents aspects du développement d'unpays - conditions de vie en milieu rural et exploi-tation des terres, logements et équipement commu-nautaire, systèmes d'enseignement et moyens deformation professionnelle, santé publique et mobili-sation des ressources nationales. Lors de sa sessionspéciale de 1961, le Conseil économique et socialinteraméricain a encore davantage mis en reliefle rôle de la santé dans l'accélération du dévelop-pement économique et social et il a énoncé dansla Charte de Punta del Este les objectifs d'un pro-gramme décennal de santé publique. Il se pourraitfort bien que cette reconnaissance officielle de l'impor-tance de la santé pour l'expansion économique despays ouvre une ère nouvelle dans le développementdes services de santé publique sur le continent améri-

cain. Les plans de santé publique à long terme quepréparent les pays feront désormais partie intégrantede leurs plans nationaux d'équipement social et écono-mique.

Comme pour les précédents Rapports annuels, ila été jugé commode de grouper les travaux accomplissous quatre grandes rubriques: i) renforcement desservices nationaux de santé; ii) enseignement et forma-tion du personnel professionnel et technique; iii) luttecontre les maladies transmissibles ou éradication deces maladies; iv) recherche.

Renforcement des services nationaux de santé

Le développement des services nationaux de santéest nettement marqué par une tendance à l'intégrationde projets particuliers et restreints dans l'ensemble desservices sanitaires généraux. L'Organisation a parti-cipé à ,l'exécution de dix -huit projets sanitairesd'ensemble dans seize pays et aux échelons national,régional et local. Tous ces projets comprennent desdispositions en faveur du bien -être de la mère et del'enfant et la formation de personnel professionnel etauxiliaire y revêt une importance primordiale (voirégalement page 71).

La nécessité d'évaluer les services et les programmessanitaires a retenu toute l'attention requise. Uneétude estimative a été menée à bonne fin au Paraguay(voir page 75). Des études visant à évaluer les servicesde santé de trois régions ont été entreprises au Vene-zuela et une évaluation d'ensemble a été amorcée dansles pays de l'Amérique centrale et au Panama.

Un conseiller a été chargé de diriger le programmerégional d'assistance aux gouvernements en matièrede méthodes administratives à appliquer dans lesétablissements de santé publique. Il a commencé àpréparer une bibliographie de l'administration pu-blique, qui sera utilisée pour la formation en coursd'emploi ainsi qu'aux fins de diffusion générale.

Le programme de nutrition a été développé. Aucours de l'année écoulée, des programmes de nutritionappliquée ont été mis en oeuvre dans dix pays, encollaboration avec la FAO et le FISE, et trente et unebourses ont été accordées. Deux séminaires internatio-naux ont eu lieu, l'un à Porto Rico pour examiner lesproblèmes et les programmes de la zone des Caraïbes,et l'autre à Guanajuato, Mexique, qui s'est penchéspécialement sur l'éducation alimentaire. Le mélangeprotéique végétal préparé par l'INCAP est désormaisfabriqué et mis dans le commerce dans l'El Salvadoret au Guatemala.

On a encouragé le fusionnement de la médecinecurative et de la médecine préventive et entrepris

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70 ACTIVITE DE L'OMS EN 1961

une étude d'ensemble sur les besoins et les ressourcesen matière de soins médicaux. Les données recueilliesjusqu'à présent révèlent des déficiences considérablesdans les programmes de soins médicaux, qu'il faudraitde toute évidence réorienter pour garantir l'utilisationplus efficace de ressources précieuses au bénéfice d'unplus grand nombre de personnes. En Argentine etdans l'El Salvador, on a mis en oeuvre des programmesdestinés à renforcer la structure des services de santéde base, afin qu'ils soient mieux en mesure d'assurerdes soins médicaux.

Une étude a été entreprise sur les besoins et lespossibilités dans le domaine de la santé mentale etdivers pays ont été visités à cette fin. A la fin de no-vembre 1960, un séminaire sur l'alcoolisme a réuni àViña del Mar, au Chili, des participants venus dequinze pays de la Région. L'épidémiologie de l'alcoo-lisme et les méthodes de lutte antialcoolique dans lescentres de santé ont été l'objet d'une analyse appro-fondie.

En matière d'hygiène dentaire, l'activité s'est concen-trée sur le programme de formation de dentistes de lasanté publique et sur la préparation de séminairesconsacrés à l'enseignement dans les écoles dentaires.

Les mesures de santé publique à prendre dans ledomaine des applications de l'énergie nucléaire et lanécessité d'introduire la protection contre les radia-tions dans la pratique médicale et dans l'enseignementde la médecine ont été soulignées.

On a encouragé l'inclusion de l'éducation sanitairedans chaque programme de santé, à tous les niveaux,et les services infirmiers consultatifs ont été maintenus,en particulier dans les projets sanitaires d'ensemble,auxquels on a assuré les services de quatorze infir-mières de la santé publique. Le premier séminaire surles services infirmiers de santé publique a eu lieu dansl'El Salvador pendant l'année: vingt -neuf infirmièresmexicaines, panaméennes et de pays d'Amériquecentrale y ont discuté des priorités à établir dans lesservices infirmiers de santé publique.

Le domaine de l'assainissement a été marqué parune activité considérable. Comme pendant les deuxannées précédentes, la priorité a été donnée à unprogramme continental d'approvisionnement en eauet aux problèmes administratifs et financiers qu'ilsoulève. Les réunions, déjà mentionnées, qui se sonttenues à Bogotá et à Punta del Este ont attaché unegrande importance à cette question, et la Charte dePunta del Este prévoit un programme destiné àpourvoir, au cours des dix prochaines années, 70de la population urbaine et 50% de la population ruralede l'Amérique latine de systèmes appropriés d'appro-visionnement en eau et d'évacuation des matières usées.Cette vaste entreprise exigera, de la part de l'OPS/OMS et des gouvernements intéressés, une planifica-tion et une organisation minutieuses, un personnelnombreux et des appels de fonds dans les collec-tivités intéressées.

L'intervention, en 1961, de l'Inter -AmericanDevelopment Bank a grandement favorisé l'exécutiondu programme d'approvisionnement en eau dans lesAmériques. En février 1961, son premier prêt, destinéà l'extention des systèmes d'adduction d'eau de la

ville d'Arequipa, au Pérou, a été approuvé ; ce projetbénéficie de l'assistance conjointe de l'OPS et del'OMS. Depuis lors, des prêts d'un montant totalde près de $70 000 000 ont été approuvés pourl'exécution de projets de cette nature. D'autres projetspour l'amélioration des conditions hydrauliques, quel'on estime devoir profiter à quelque 7 290 000 per-sonnes, sont à l'examen ou ont été approuvés parl'Export- Import Bank, le Development Loan Fundet l'International Development Association. Enmême temps, les gouvernements investiront environ$59 000 000, comprenant l'amortissement du capital.

Un Comité consultatif régional de la Classificationdes Maladies s'est réuni en janvier 1961 à Washington,afin d'envisager les recommandations à faire pour laHuitième Revision de la Classification internationaledes Maladies. Les modifications que l'on proposed'apporter à la Classification internationale sontactuellement à l'essai dans des pays choisis de laRégion, compte tenu de la terminologie médicaleutilisée dans les pays de langue espagnole. La Clasifi-cación Internacional de Enfermedades adaptada paraIndice de Diagnóstico de Hospitales y Clasificación deOperaciones a été publiée pendant l'année 1961. Cetindex diagnostique en langue espagnole a été adaptéde la publication en langue anglaise du Service dela Santé publique des Etats -Unis d'Amérique.

En 1961, des conseillers statisticiens étaient en postedans trois pays et dans quatre des six bureaux de zonede la Région.

Enseignement et formation du personnel professionnelet technique

L'Organisation, dans son assistance aux écolesde médecine, s'est particulièrement attachée auxquestions d'organisation et d'administration, à lasélection des étudiants, à l'enseignement des sciencesfondamentales et à l'intégration d'un département demédecine préventive et de son programme danschaque école.

Elle a prêté son concours à huit écoles de santépublique en Amérique latine, dont deux au Brésil, deuxen Argentine, une au Mexique, une au Chili, une auVenezuela et une en Colombie. Quelques professeursprincipaux de ces écoles ont bénéficié d'allocations devoyage pour se rendre dans les pays d'origine de leursétudiants et pour visiter d'autres écoles, afin dediscuter les méthodes d'enseignement qui y sontpratiquées. L'Organisation a également mis à ladisposition des écoles des conseillers et des professeurset leur a procuré des livres et du matériel d'enseigne-ment.

Les directeurs des écoles de santé publique mention-nées dans le paragraphe précédent ainsi que de l'écolede Porto Rico ont participé à Puerto Azul, Caracas,Venezuela, à une conférence au cours de laquelle ontété discutées diverses affaires d'importance pour cesétablissements. La deuxième partie de la conférence,à laquelle ont participé les doyens et les professeursde biostatistique, a été consacrée à la question del'enseignement de la biostatistique dans les écoles desanté publique de l'Amérique latine.

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RÉGION DES AMÉRIQUES 71

Dans le domaine de l'enseignement infirmier, l'Orga-nisation a commencé en 1961 à faire porter l'essentielde son aide, jusqu'alors consacrée à l'enseignementinfirmier de base, sur la préparation d'infirmièresmonitrices. L'enquête sur les écoles d'infirmières del'Amérique latine avait en effet révélé qu'à peu prèsles deux tiers des monitrices n'avaient pas achevé leursétudes supérieures ou n'avaient reçu aucune formationspéciale qui les préparât à l'enseignement. Une meil-leure préparation des monitrices actuelles et futuresdevrait renforcer les écoles d'infirmières plus rapide-ment que toute autre mesure particulière.

C'est sur les bourses d'études que repose toujoursessentiellement le programme d'enseignement et deformation du personnel sanitaire dans les Amériques.Le nombre des bourses de toute origine attribuées en1961, y compris celles financées par l'OPS, s'est élevéà un total de 517 contre 516 en 1960. De nombreuxboursiers d'autres Régions sont venus faire des étudesdans les Amériques; on en comptait environ 140 en 1961.

Dans tous les projets sanitaires intégrés, on a misau premier plan l'éducation et la formation du person-nel professionnel et auxiliaire, par l'attribution debourses et l'organisation de cours réguliers de forma-tion dans le pays même. En 1961, 229 travailleurssanitaires professionnels et 968 auxiliaires ont suivides cours de formation en cours d'emploi.

Les Etats Membres ont été instamment priés derenforcer la collaboration entre leurs Ministères de laSanté et de 1'Education et d'instaurer des relationsétroites entre ces deux ministères et les autoritésuniversitaires afin d'assurer un recrutement plus nom-breux et d'améliorer la formation de personnel pourles services de santé. La nécessité d'accorder destraitements échelonnés convenables aux agents sani-taires spécialisés a été soulignée. Le Directeur régionala été invité à développer, dans les limites des possibi-lités budgétaires, les activités d'enseignement et deformation de toutes les catégories de personnelsanitaire et à poursuivre ses efforts pour obtenir desfonds extra -budgétaires qui permettront d'étendre desprogrammes établis à cette fin.

En juillet 1961, un séminaire organisé à Lima,Pérou, a réexaminé l'enseignement du génie sanitairedans les écoles d'ingénieurs. De plus, trois universitéspréparent actuellement, avec l'aide de l'OPS et del'OMS, des projets qui seront soumis au Fondsspécial des Nations Unies, afin d'en obtenir une aidepour la formation d'un plus grand nombre d'ingénieursdu génie sanitaire. Un cours de trois mois sur lesplans des réseaux d'adduction d'eau a eu lieu àl'Université de Mexico, sous les auspices de l'Orga-nisation, à l'intention d'ingénieurs de la zone del'Amérique centrale et des Caraïbes. Le troisièmeséminaire sur le génie sanitaire pour l'Amériquecentrale et le Panama a été organisé à Tegucigalpa, auHonduras, avec l'assistance de l'Organisation; il devaiten premier lieu examiner la question de l'organisationdes approvisionnements en eau et de la participationdes Ministères de la Santé aux programmes nationauxde distribution d'eau.

Deux cours sur le financement et l'administrationdes services des eaux dans les agglomérations urbaines

ont eu lieu à Mexico et à São Paulo, Brésil; le premiera été suivi par cinquante -cinq ingénieurs hydrauliciensréputés et fonctionnaires de haut rang, et le secondpar soixante, venus de tous les pays d'Amériquelatine.

Le Centre latino- américain de Classement des Mala-dies, au Venezuela, et l'Ecole de Santé publique duChili ont continué à donner une formation internatio-nale pour l'amélioration des statistiques sanitaires.De nouveaux cours organisés dans le second de cesétablissements offrent une formation complémentaireaux professeurs de statistique sanitaire et au personnelqui sera appelé à diriger les services statistiques desdépartements de la santé ou à servir de conseillers sta-tisticiens pour l'organisation et la mise en oeuvre deprogrammes sanitaires. L'enseignement des statis-tiques hospitalières figure désormais aussi dans leprogramme d'études de l'Ecole. Un conseiller pourl'établissement des dossiers médicaux a été affecté enRépublique Argentine oh il organisera des centres dedémonstration et de formation en matière d'archiveset de statistiques hospitalières.

Au Brésil, un cours spécial de statistique appliquéeaux sciences médicales a été donné à l'Université deSão Paulo grâce à la collaboration de l'Ecole d'Hy-giène et de Santé publique de l'Université, des Institutsnationaux de la Santé du Service de la Santé publiquedes Etats -Unis et de l'Organisation panaméricaine dela Santé. Ce cours a été suivi par cinquante -deuxmembres des professions médicales et apparentées.

Lutte contre les maladies transmissibles ou éradicationde ces maladies

La fin de l'année 1960 et le début de 1961 ont mar-qué un tournant dans le programme d'éradication dupaludisme des Amériques. Les deux pays qui devaientencore l'entreprendre, Cuba et Haïti, ont abordé laphase préparatoire, tandis que la zone de consolida-tion a été élargie dans plusieurs autres pays.

C'est ainsi qu'en juin 1961, le Mexique a étendu lazone de consolidation à 75 % de la superficie initialedes régions impaludées, oh 82 % de la populationtotale vivent en danger (voir aussi page 74). Pendantl'année 1961, la Jamaïque a pu limiter la phased'attaque à un tiers environ des zones initialementimpaludées. Le Surinam a été en mesure de suspendreles pulvérisations dans la zone littorale. A la fin del'année, il était certain que les îles de la Jamaïque etde la Trinité dans leur totalité, ainsi que la Guyanebritannique, pourraient être classés parmi les terri-toires ayant atteint au début de 1962 la phase deconsolidation.

Au Brésil, GA vivent 35 % des populations des ré-gions encore impaludées des Amériques, un décretprésidentiel en date du 7 juillet 1961 a ordonné uneréorganisation complète de la campagne antipaludique.Les améliorations d'ordre administratif et financierapportées à ce programme en 1961 devraient permettrede couvrir au let janvier 1964 la totalité de la zoneimpaludée.

Comme il fallait s'y attendre, au fur et à mesuredes progrès de la phase d'attaque, on s'est aperçu que

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72 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

la transmission persistait dans des zones relativementrestreintes de plusieurs pays. Dans ces zones, larésistance aux insecticides, l'agressivité des moustiquesexophiles, la précarité des abris, les mouvements migra-toires des populations, etc., ont requis une attentionparticulière. Dans certaines d'entre elles on a eurecours à des moyens d'attaque complémentaires,comme le traitement médicamenteux de masse etl'emploi de larvicides.

Conformément à la résolution XXXII de la Xieréunion du Conseil directeur de l'Organisation pana-méricaine de la Santé /Comité régional de l'OMS, quia eu lieu en septembre 1959, un registre des zones oùl'éradication du paludisme est un fait accompli a étéouvert à l'Organisation panaméricaine de la Santé.En 1960 et 1961, une évaluation effectuée à lademande du Gouvernement vénézuélien a permisd'établir qu'une zone de ce pays de plus de 385 000kilomètres carrés, comprenant une population de plusde trois millions d'habitants, remplissait les conditionsrequises pour être inscrite au registre.

Pendant la période considérée, les autorités dela santé publique des divers pays et, par conséquent,le programme de l'Organisation ont eu tendance àsubstituer aux campagnes contre telle ou telle maladiede vastes programmes où la lutte contre les maladiestransmissibles est intégrée dans les services sanitairesgénéraux. Des projets tels que ceux qui visent l'éradi-cation d'Aëdes aegypii abordent leur phase finale etl'on met en oeuvre des projets nationaux de lutte contrela tuberculose et contre la lèpre, à l'exécution desquelsles services de santé locaux prennent une part crois-sante.

La formation professionnelle a bénéficié dans unelarge mesure de l'aide de l'Organisation et l'on sepréoccupe de plus en plus aussi de l'amélioration etde l'expansion de services fondamentaux tels que leslaboratoires de santé publique ou de contrôle desdenrées alimentaires et des produits pharmaceutiques.

De vastes programmes régionaux de lutte contrele pian, la tuberculose et la lèpre, fondés sur les métho-des les plus modernes de prophylaxie et de traitement,ont rendu de nombreux travailleurs à leurs activitésproductives et favorisé ainsi le développement social etéconomique. Le programme du Centre panaméricaindes Zoonoses, qui se consacre spécialement à la tuber-culose, la brucellose, la rage et l'hydatidose, et lesservices de santé publique vétérinaire de l'Organisationn'ont pas seulement contribué à améliorer l'état sani-taire des populations, mais ont aussi exercé un heureuxeffet sur l'agriculture, qui est la clef de voûte de l'éco-nomie nationale dans la plupart des pays de la Région.

Recherche

Etant donné l'importance croissante de la recher-che dans tout programme d'ensemble de santé publique,un service a été créé et chargé d'organiser les recherchesintensifiées de l'OPS, en coordination étroite avecl'OM S.

Le Service de la Santé publique des Etats -Unisd'Amérique a accordé une subvention pour aiderl'Organisation à évaluer les besoins de la Région

en matière de recherche dans les sciences biomédicales,en définissant les problèmes et les priorités, en estimantles moyens d'action et les ressources financières, et enindiquant les possibilités actuelles de recherche. Lesrenseignements réunis serviront à établir des propo-sitions de programme.

Il existe des problèmes de morbidité qui sont par-ticuliers aux Amériques, comme par exemple la mala-die de Chagas. Les importants groupes de populationqui vivent à de hautes altitudes en bordure de la Cor-dillère des Andes, qui s'étend sur toute la longueur del'Amérique du Sud, offrent aux chercheurs d'excep-tionnelles occasions d'études sur la physiologie, le com-portement et les maladies infectieuses dans les condi-tions écologiques spéciales que l'on rencontre danscette région. Le programme portera en particulier surl'organisation et le soutien de recherches qui appellentla collaboration de plusieurs pays et sur des projets quipermettront de tirer un meilleur parti des connaissan-ces actuelles pour résoudre les problèmes de santéspéciaux qui se posent à chaque pays.

L'OPS a reçu des Instituts nationaux de la Santé duService de la Santé publique des Etats -Unis une sub-vention au titre du développement régional des étudesépidémiologiques; il s'agit de la première subventionattribuée à l'Organisation pour des recherches con-certées. Une conférence préparatoire a réuni au moisde mai des membres du personnel des Instituts natio-naux de la Santé, de l'OPS, de l'OMS et d'autresorganisations. La conférence a proposé qu'une étudesoit entreprise dans dix villes des Amériques pourrassembler des statistiques de mortalité comparablesen vue de nouvelles études épidémiologiques sur ladistribution géographique du cancer, des maladiescardio -vasculaires et d'autres maladies.

A l'Institut de la Nutrition de l'Amérique centraleet du Panama (INCAP), au Guatemala, d.;s étudesse sont poursuivies sur la malnutrition protéique etles moyens de la prévenir, sur l'évaluation de l'état denutrition, les besoins alimentaires, l'interdépendancedes infections aiguës et de l'état de nutrition, et larelation entre le régime alimentaire et les maladiescardio -vasculaires.

Comité régional

La XIIIe réunion du Conseil directeur de l'Organi-sation panaméricaine de la Santé, qui constituait éga-lement la treizième session du Comité régional del'OMS pour les Amériques, s'est tenue à Washingtondu 3 au 13 octobre 1961.

Cette session du Comité régional a réuni les repré-sentants de vingt et un Etats Membres de la Région,ainsi que de la France, des Pays -Bas et du Royaume -Uni. Ont également assisté à la réunion des représen-tants de l'Organisation des Nations Unies, du FISE,de la FAO, de l'Organisation des Etats américains, del'Inter -American Development Bank, du Comitéinternational de Médecine et de Pharmacie militaireset de vingt organisations non gouvernementales etautres institutions.

Au cours de la discussion du rapport annuel duDirecteur du Bureau sanitaire panaméricain /Direc-

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RÉGION DES AMÉRIQUES 73

teur régional de l'OMS, l'importance que revêtentpour le développement économique de l'Amériquelatine les programmes de santé publique, notammentle programme décennal de santé publique établi parla Charte de Punta del Este, a retenu tout particuliè-rement l'attention.

Le Conseil directeur a approuvé pour le budgetordinaire de l'OPS de 1962 un montant de $5 240 000,en augmentation de $440 000 par rapport à 1961. Deplus, le programme d'action sanitaire de la Régionest doté de crédits provenant du budget ordinairede l'OMS, de fonds gérés par l'OMS au titre duprogramme élargi d'assistance technique et de certainsautres fonds affectés à des fins déterminées. Les som-mes disponibles pour l'exercice 1962 s'élèveront autotal à environ $13 179 000.

Le projet de programme et de budget de l'OMSpour la Région des Amériques en 1963 a été transmisau Directeur général pour examen lors de la prépara-tion du budget de l'OMS pour cet exercice. Le Conseildirecteur a pris acte de l'avant -projet de programmeet de budget de l'OPS pour 1963, qui s'élève à un totalde $5 740 000, et sur la base duquel sera établi le pro-jet de budget pour 1963 qui sera présenté aux organesdirecteurs en 1962.

Le Conseil directeur a examiné le neuvième rapportsur l'éradication du paludisme dans les Amériques;il s'est félicité des progrès réalisés par certains des pro-grammes d'éradication et de l'intérêt soutenu quesuscite l'étude des problèmes techniques et adminis-tratifs rencontrés. Il a remercié les gouvernements quiont versé une contribution au fonds spécial du palu-disme de l'OPS, ainsi que le FISE et l'InternationalCo- operation Administration des Etats -Unis de leurcollaboration. Le Conseil directeur a adopté des réso-lutions spéciales ayant trait aux prévisions de créditsnécessaires pour le fonds spécial du paludisme del'OPS et au registre des zones d'oh le paludisme aété extirpé dans les Amériques.

Il a déclaré indemnes d'Aëdes aegypti les territoiresdu Chili et du Costa Rica. Il a également recommandéd'accélérer l'exécution des programmes dans les payset les zones qui sont encore infestés, de manière quela campagne soit achevée dans les cinq ans et que l'onpuisse ainsi annoncer l'éradication d'Aëdes aegypti àla Dix - Septième Conférence sanitaire panaméricaineen 1966.

Les critères proposés pour l'éradication de la varioleont été approuvés et l'on s'est félicité de ce que plu-sieurs Etats Membres soient parvenus à éliminer lavariole de leurs territoires; les pays où elle subsisteont été instamment invités à accélérer ou à entrepren-dre des programmes d'éradication. Les gouvernementsont été également invités à produire du vaccin anti-variolique en quantités suffisantes, non seulement pourrépondre à leurs propres besoins, mais encore pourmaintenir une réserve qui leur permettrait de faireface aux situations d'urgence et de venir en aide àd'autres pays. On leur a en outre recommandé, tantque la variole demeure un problème d'importanceinternationale, de maintenir un degré élevé d'immu-nité dans la population et de veiller à la stricte appli-cation du Règlement sanitaire international, notam-

ment de l'article 3 concernant la déclaration obliga-toire des cas.

Le Conseil directeur a souligné la grande impor-tance d'un programme combiné d'approvisionnementpublic en eau et d'évacuation des matières usées,ainsi que la nécessité d'encourager, dans de tels projets,les investissements de toute provenance. Il a vivementrecommandé aux Etats Membres d'inclure, dans leursplans nationaux à long terme, une évaluation deseffectifs nécessaires pour l'exécution des programmesd'approvisionnement en eau et d'évacuation des matiè-res usées et de prendre des dispositions pour le recru-tement et la formation de ce personnel. Il a exprimésa gratitude aux Etats Membres qui ont versé unecontribution au fonds spécial de l'OPS pour l'appro-visionnement public en eau.

Pour ce qui est du programme régional de lutteantituberculeuse, le Conseil directeur a recommandéaux Etats Membres d'entreprendre des études sur lafréquence des cas nouveaux et la fréquence globalede cette maladie, sur le coût des mesures antituber-culeuses spécifiques, sur l'efficacité de ces mesures etsur les ressources financières dont ils disposent à cettefin. Il a en outre recommandé qu'au cours de la pro-chaine décennie des efforts soient entrepris pourréduire de moitié au moins le taux actuel de mortalitédue à la tuberculose dans chaque pays, pour en réduirela morbidité d'un tiers et pour ramener la primo- infec-tion tuberculeuse à moins de 2 % chez les enfants demoins de cinq ans, de 10 % chez les enfants de cinq àdix ans et de 20 % chez ceux qui sont âgés de dix àquinze ans.

Les Etats Membres ont été invités à accorder lapriorité aux problèmes de nutrition, à mettre aupoint des politiques agricoles qui tiennent comptedes besoins alimentaires fondamentaux de la popu-lation, à encourager la production de mélangesriches en protéines d'un coût peu élevé à partir desubstances ou denrées non encore utilisées pour l'ali-mentation humaine, à exécuter des programmes dedistribution de sel iodé pour lutter contre le goitreendémique, et à accorder toute l'importance voulueà l'amélioration de l'enseignement en matière d'hygiènealimentaire.

Le Conseil directeur a adopté deux résolutions surles statistiques de mortalité. La première prie instam-ment les Etats Membres d'appuyer le programme derecherche sur les statistiques de mortalité, en faveurduquel le Service de la Santé publique des Etats -Unisa accordé une subvention, comme il est indiqué plushaut. L'autre résolution leur recommande d'adopterun modèle de certificat de décès conforme au modèleinternational de certificat médical de la cause de décèsprescrit dans le Règlement No 1 de l'OMS (Règle-ment relatif à la Nomenclature) adopté en 1948, etd'encourager l'extension de l'usage et l'améliorationde la qualité des certificats médicaux des causes dedécès. Il a été recommandé également que les décèsdont les causes n'ont pas été certifiées par un médecinfigurent séparément dans les tableaux des statistiquesde mortalité.

Au nombre des autres questions discutées, il y a lieude mentionner l'enseignement et la formation profes-

Page 90: ACTIVTTÉ DE DOMS

74 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

sionnelle, les aspects économiques de l'action sanitaire,les plans nationaux de la santé, les programmes deconstruction de logements et la publicité concernantles médicaments.

En ce qui concerne le nouveau bâtiment destiné àabriter le siège de l'Organisation panaméricaine de laSanté /Bureau régional de l'OMS, à Washington,l'accord s'est fait sur l'intérêt qu'il y aurait à agrandirle bâtiment envisagé afin de faire face à un accroisse-ment de, personnel supérieur à celui qui avait été ini-tialement prévu; le Conseil s'est félicité des résultatsdu concours d'architectes et du plan sur lequel aporté le choix du jury.

Le Conseil directeur a exprimé ses remerciementsà la Fondation W. K. Kellogg pour la subvention de$3 750 000 qu'elle a généreusement accordée pourfaire progresser l'action sanitaire dans certains domai-nes. Avec l'agrément de la Fondation, cette subven-tion sera utilisée initialement pour financer la cons-truction du nouveau bâtiment du siège de l'OPS;afin de respecter les intentions premières du donen question, le Directeur a été autorisé à constituerun fonds spécial pour la promotion de la santé auquelsera versée chaque année une somme au moins égale à$187 500, prélevée sur le budget ordinaire de l'OPS,jusqu'à ce que le montant total de $3 750 000 ait étéconsacré à l'expansion du programme sanitaire.

Un certain nombre de résolutions adoptées par laQuatorzième Assemblée mondiale de la Santé ou parle Conseil exécutif de l'OM S à ses vingt -sixième,vingt- septième et vingt- huitième sessions et qui avaientété soumises aux comités régionaux ont également été

examinées. Il en a été de même pour le programmegénéral pour la période comprise entre 1962 et 1965et l'ordre de priorité établi dans ce programme a étéconfirmé, étant entendu qu'il serait adapté en cas debesoin aux plans sanitaires nationaux et aux demandesdes Etats Membres.

Ceux -ci ont été exhortés à consentir des contribu-tions volontaires au compte spécial pour l'éradicationdu paludisme de l'OMS, et les Etats qui ne l'ont pas faitjusqu'à présent ont été invités à émettre un timbre -poste spécial commémorant le programme mondiald'éradication du paludisme.

Au cours du débat qui s'est institué sur le programmeélargi d'assistance technique, le Conseil directeur arecommandé que les Etats Membres, lorsqu'ils for-muleront des demandes d'assistance technique pourles deux années 1963 et 1964, reconnaissent pleinementl'importance des projets sanitaires pour le développe-ment économique et social.

Une journée entière a été consacrée aux discussionstechniques sur les méthodes d'évaluation de la contri-bution des programmes sanitaires au développementéconomique; d'autre part, on a choisi comme thèmedes discussions techniques de 1962 l'état présent dessoins médicaux dans les Amériques sous l'angle de leurincorporation, en tant que service fondamental, auxprogrammes sanitaires d'ensemble.

Le Nicaragua, le Pérou et l'Uruguay ont été élus auComité exécutif (Groupe de travail du Comité régional)en remplacement du Brésil, du Honduras et des Etats-Unis d'Amérique, dont le mandat était venu à expira-tion.

Quelques aspects de l'activité régionale

On trouvera dans la partie IV la liste des projets encours de réalisation pendant la période étudiée. Pourillustrer l'activité régionale, certains d'entre eux sontdécrits ci- dessous de façon plus complète.

Eradication du paludisme, Mexique

En 1955, le Gouvernement du Mexique demandaune aide pour la mise en ceuvre d'un plan visant àextirper le paludisme du pays.

A la fin de cette année -là un plan d'opération avaitété dressé, d'un commun accord, par le Gouvernement,le FISE et l'OMS /OPS. Ce plan comportait troisphases principales: en premier lieu l'établissement d'unprojet pilote pour déterminer les méthodes les plusefficaces à adopter; en second lieu la formation, dansle pays même et à l'étranger, du personnel profession-nel et auxiliaire nécessaire à cette entreprise; et fina-lement l'organisation des opérations d'éradication.

Depuis 1955, une équipe OMS /OPS travaille auMexique; l'OMS a détaché un paludologue faisantfonction de chef d'équipe, un médecin, un ingénieursanitaire et un technicien de l'assainissement. De soncôté, le FISE a procuré des fournitures et du matérielet, au cours des premières années d'exécution du pro-jet, l'International Co- operation Administration des

Etats -Unis d'Amérique a également prêté son con-cours.

Le projet pilote fut mis en oeuvre dans de bonnesconditions et, au début de l'année 1957, on entrepritun programme d'éradication s'étendant à tout le pays.Malgré les mécomptes auxquels il y a lieu de s'at-tendre dans un programme où il faut faire oeuvre depionnier, il semble bien que l'éradication du paludismeest maintenant en vue. En effet, vers le milieu de 1961,la zone impaludée du Mexique avait été ramenéed'une superficie initiale de 978 185 kilomètres carrés,où vivaient quelque dix -huit millions d'habitants, à244 500 kilomètres carrés avec une population demoins d'un million et demi d'habitants. Le reste de lazone initialement impaludée se trouve actuellementdans la phase de consolidation. La contribution duGouvernement aux dépenses de la campagne, évaluéeà l'origine à 30 000 000 de pesos mexicains par an, aété portée en 1961 à 60 500 000 pesos par an.

Dans la plupart des zones impaludées, la simpletechnique des pulvérisations pratiquées à l'intérieurdes habitations s'est avérée efficace pour arrêter latransmission du paludisme, mais dans certains districtselle n'a pas été suffisante. Des investigations spécialessont en cours pour déterminer les raisons de la per-sistance de la transmission dans le quart des zones

Page 91: ACTIVTTÉ DE DOMS

RÉGION DES AMÉRIQUES 75

originairement impaludées. C'est ainsi que, dansl'une de ces zones, on a découvert que les punaises delit étaient devenues résistantes au DDT et que chaquecycle de pulvérisations avait pour effet de les rendreplus agressives qu'auparavant. En conséquence, lesfamilles lessivaient et crépissaient les murs pour sedébarrasser de ces punaises, mais, ce faisant, ellesdétruisaient l'effet anti- moustique des pulvérisations.On utilise dorénavant un mélande insecticide qui atta-que les moustiques et détruit la plupart des punaisesde lit; il semble ressortir d'enquêtes préliminairesque les parois traitées sont désormais laissées intactes,de sorte que l'effet rémanent de l'insecticide persistependant six mois.

D'autres régions connaissent d'intenses mouvementsmigratoires de travailleurs agricoles, dont certainsvivent pendant quelque temps dans des abris qu'il estdifficile de traiter efficacement. Chacune de ces diffi-cultés particulières reçoit une solution appropriée:lorsque la situation s'y prête, on a recours au traite-ment médicamenteux de masse et aux larvicides.

Les résultats de la campagne ont permis au Gouver-nement mexicain d'étendre son programme agricole,de distribuer des terres et d'entreprendre des travauxd'irrigation ainsi que des ouvrages hydro- électriques.(La péninsule du Yucatan est désimpaludée, ou peus'en faut, et les chicleros peuvent désormais travailleret produire plus qu'auparavant). Certaines de cesaméliorations de l'économie nationale ont cependantpour conséquence de compliquer l'interruption de latransmission puisqu'elles provoquent des migrationsde travailleurs et l'apparition de nouveaux gîteslarvaires, mais il ne s'agit 1 à que de difficultés d'impor-tance secondaire.

Le programme d'éradication a progressé si favora-blement que le Gouvernement a décider d'organiseret d'entretenir, avec l'appui financier du fonds spécialdu paludisme de l'OPS, un centre international deformation professionnelle à l'intention des agents quiexécuteront des programmes d'éradication dans d'au-tres pays du continent. Dans ce centre, soixante -sixmédecins, cinquante et un ingénieurs sanitaires etcent trente -sept techniciens de l'assainissement, ori-ginaires pour la plupart de l'Amérique latine, ont étéinitiés aux méthodes fondamentales d'éradication dupaludisme.

Encouragement des approvisionnements publics en eau,Colombie

Ainsi qu'on l'a mentionnée déjà dans ce chapitre, ladistribution de quantités suffisantes d'eau saine consti-tue l'un des éléments les plus importants du programmerégional et fait l'objet de nombreux travaux. L'assis-tance accordée au Gouvernement de la Colombie pourl'amélioration des réseaux municipaux de distributiond'eau à Cúcuta et dans deux autres localités illustre defaçon caractéristique les projets analogues exécutésailleurs dans la Région et montre comment le pro-gramme est mis en oeuvre.

Le projet a commencé par des conférences réunissantle personnel de l'OMS et des fonctionnaires de la villede Cúcuta et au cours desquelles des assurances ont

été données quant à l'intérêt de la population pour ceprojet, au plein appui qu'elle était prête à lui consentiret à son acceptation d'une hausse du prix de l'eau.

L'OMS a affecté à ce projet un ingénieur qui devaitcollaborer avec l'ingénieur municipal; la ville, de soncôté, a recruté et pris en charge des dessinateurs et desassistants. En 1960, alors que le projet était en voie dedéveloppement, l'OMS a envoyé deux consultants (unspécialiste des tarifs de distribution et un spécialistedu financement) formuler des avis sur les méthodes àappliquer. Les études concernant les aspects techniquesadministratifs et financiers du projet ont été achevéesen 1961 et les autorités municipales ont soumis auGouvernement central un rapport accompagné d'unedemande d'avances de fonds, pour transmission àl'Inter -American Development Bank. L'ingénieur deliaison de l'OMS à la banque a jugé qu'il était néces-saire d'apporter certains changements à ces proposi-tions pour les rendre conformes au barème des intérêtset remboursements proposé par la banque. L'ingénieurmunicipal de Cúcuta s'est alors rendu à Washingtonet, avec l'aide de l'OMIS, a rédigé à nouveau le rapportpour y introduire les modifications nécessaires.

La banque a par la suite autorisé l'octroi d'un prêtde $5 9000 000 pour ce projet. La contribution locales'élèvera à $1 160 000 et l'on estime qu'environ 168 000habitants bénéficieront des travaux.

L'ingénieur affecté par l'OMS au projet participemaintenant à l'achèvement des plans et à la construc-tion. Entre -temps, des ingénieurs sanitaires colombiensont reçu une formation en matière d'administration,d'exploitation et de financement des réseaux de distri-bution d'eau. Des études ont été entreprises dans cedomaine pour d'autres communautés et sont mainte-nant presque achevées. Certaines d'entre ces dernièresont été incluses dans le projet à la demande du Gou-vernement.

Evaluation des programmes sanitaires nationaux

L'aide fournie aux gouvernements pour l'évaluationde leurs services nationaux de santé constitue un faitimportant dans l'évolution récente du programmerégional.

Le Ministère de la Santé publique et de l'Assistancesociale du Paraguay, conseillé par l'OMS, a entreprisen 1960 une étude approfondie de tous les aspects desservices de santé du pays, afin de déterminer le plusexactement possible les besoins sanitaires réels de lapopulation et les ressources actuelles ou potentiellesdont on dispose ou dont on devrait disposer pour lessatisfaire. En même temps on a procédé à l'évaluationdu développement des services de santé nationauxau cours des dix années précédentes et, en particulier,à l'analyse de la façon dont les ressources s'étaientaccrues et avaient été utilisées pendant cette période.

Un tel travail d'évaluation s'effectue en trois étapes :a) rassemblement et mise en tableaux des données,y compris de toutes les statistiques existantes ;b) évaluation proprement dite (évaluation sur leterrain des services et des besoins et, simultanément,vérification de la valeur des données recueillies) ;c) enfin, évaluation de l'état présent de la santé

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76 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

publique dans le pays considéré et du degré de pro-tection et de promotion de la santé atteint pendant lapériode examinée. Un rapport d'ensemble est ensuitesoumis au gouvernement qui l'étudie.

Indépendamment de l'appréciation systématiquedes besoins et des ressources ainsi que des données debase que l'on a pu recueillir, une évaluation de cegenre poursuit un double but. En premier lieu, ellepermet d'orienter, dès leur élaboration, les futursprogrammes nationaux d'action sanitaire et les diver-ses opérations qui en feront partie. En second lieu,elle fournit une solide base de référence pour jugerdes progrès réaliiés par la suite. Une tâche plus difficileconsiste à détOrminer les rapports généraux quiexistent entre l'amélioration de la santé publique et ledéveloppement économique et social du pays. Unavantage secondaire bien qu'important de tels pro-grammes d'évaluation est d'offrir à l'OMS l'occasiond'apprécier la valeur de l'assistance technique qu'ellefournit et de préparer ses activités futures.

Au Paraguay, l'équipe d'évaluation a parcouru toutle pays en procédant à des évaluations dans de nom-breux centres médicaux, postes et services sanitaires,institutions privées et publiques, aussi bien qu'auMinistère de la Santé publique. En outre, elle a formédu personnel sanitaire aux techniques d'évaluation eteffectué des démonstrations de méthodes pratiquesd'évaluation qui pourraient être employées dans lesactivités courantes des services de santé.

Le succès de l'évaluation faite au Paraguay a montrécombien cette nouvelle méthode pouvait être efficacepour évaluer rapidement et à peu de frais tous lesaspects d'un programme sanitaire national. Les cinqrépubliques de l'Amérique centrale et le Panama ontprié l'OMS de les conseiller dans l'organisationd'évaluations analogues. L'Organisation a en consé-quence commencé en 1961 à leur prêter son assistance,qui doit prendre fin en 1962.

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CHAPITRE 15

RÉGION DE L'ASIE DU SUD -EST

Les progrès réalisés au cours de l'année en Asie duSud -Est, principalement dans ces deux domainesessentiels que sont la formation de personnel et lalutte contre les maladies transmissibles, ont été assezsatisfaisants en dépit des ressources en général limitéesdont disposent les gouvernements pour développerles activités de santé publique. Le besoin de services desanté plus étendus et d'une organisation améliorée,pouvant assurer comme il convient l'intégration dessoins curatifs, de l'action préventive et de la promotionde la santé, en particulier dans les zones rurales, n'endemeure pas moins primordial. Une telle organisationest, bien entendu, nécessaire pour constituer le noyauautour duquel il sera possible d'intégrer des pro-grammes destinés à combattre ou à éradiquer desmaladies transmissibles telles que le paludisme, latuberculose, la variole, la lèpre, le pian ou le trachome.

En étroite collaboration avec le FISE et l'Inter-national Cooperation Administration des Etats -Unisd'Amérique (ICA), l'OMS a continué d'aider lesgouvernements des Etats Membres à mettre enoeuvre leur programme d'éradication du paludisme.Dans plusieurs pays, les services d'éradication ont étéen grande partie réorganisés et renforcés; les opéra-tions de surveillance et la formation de personnel sontdemeurées les aspects essentiels de l'aide apportée.

L'oeuvre accomplie par le centre de chimiothérapiede la tuberculose de Madras a continué à donner desrésultats très intéressants; de nombreux articlesont d'ores et déjà été publiés à ce sujet, dont treizedans le Bulletin de l'OMS 1 et d'autres dans despublications médicales nationales. La publication dequinze autres a été approuvée, dont la plupart paraî-tront dans le Bulletin de l'OMS. Ces études ont suscitéun vif intérêt dans le monde entier et il est essentielqu'elles se poursuivent, car elles pourraient fort bienapporter la solution de certains problèmes capitauxde la lutte antituberculeuse dans les pays à ressourceslimitées.

Une assistance importante a été fournie au pro-gramme national de lutte antituberculeuse en Inde età un projet pilote national de lutte antituberculeuseen Thaïlande, tandis qu'un projet analogue était entre-pris en Indonésie. Les programmes de vaccination parle BCG en Birmanie, à Ceylan, en Inde, en Indonésieet en Thaïlande ont, à nouveau, reçu une aide sub-stantielle du FISE et des conseils techniques del'OMS. Il est d'un grand intérêt pour ces campagnesde disposer de vaccin lyophilisé et le Gouvernement

1 Bull. Org. mond. Santé. 1960, 23, 463 -510, 511 -533, 535585, 587 -598, 599 -611; 1961, 24, 129 -148, 149 -175; 25, 285_312, 313 -322, 323 -338, 339 -359, 361 -407, 409 -429.

de l'Inde a entrepris quelques essais avec des vaccinslyophilisés de production locale.

Dans presque tous les pays de la Région, des pro-grammes de lutte contre la lèpre sont en cours d'exé-cution; ils sont toutefois encore insuffisants et devrontêtre élargis grâce à des fonds supplémentaires et àune organisation appropriée sur le terrain. Ces pro-grammes reposent en grande partie sur une vasteaction de dépistage et de traitement menée par desservices de consultations et de soins à domicile.

Les progrès de la lutte contre le trachome ont ététrès lents, mais on espère désormais une accélérationdans la mise en oeuvre des programmes, en particulierdans l'Inde. La réalisation d'un projet vient de com-mencer en Thaïlande, avec l'aide du FI SE et de l'OMS.

Dans toute la Région, les programmes de vaccina -.tion antivariolique se développent sans interruption.En Indonésie une poussée épidémique apparue dansla province de Centre -Java a été mise en échec vers lafin de 1960. En Inde, les seize projets pilotes ont donnéd'utiles résultats et doivent être suivis d'une véritablecampagne d'éradication en 1962 -1963. Les progrèsvers l'éradication dans l'ensemble de la Région risquentcependant de se heurter encore à des difficultés d'orga-nisation. Lors de sa réunion de 1961, le Comitérégional a vivement recommandé à tous les paysd'entreprendre des programmes d'éradication, depréférence au cours des cinq prochaines années.

Le choléra pose toujours un problème majeur. Desaméliorations dans l'action d'assainissement permet-traient plus que tout autre moyen de le combattreefficacement mais les sommes considérables quiseraient nécessaires dépassent malheureusement lesressources nationales actuellement disponibles.

La réapparition de la peste dans certaines parties del'Inde et de l'Indonésie a suscité de vives préoccupa-tions et montre combien sont nécessaires des servicesde surveillance efficaces, qui se soucient particulière-ment des effets que peut avoir sur les vecteurs de lapeste la cessation des pulvérisations effectuées au coursdes campagnes d'éradication du paludisme.

L'attention a été attirée à plusieurs reprises sur legrave problème que pose la filariose; les mesures delutte actuelles ne sont pas pleinement efficaces et lebesoin de nouvelles recherches dans ce domaine sefait sentir. Les services de consultants, spécialistes de lafilariose, ont été assurés à Ceylan et à la Birmanie.

L'OMS a maintenu son assistance pour la mise surpied de services épidémiologiques nationaux oud'Etats et de services de statistiques sanitaires, indis-pensables à l'élaboration de programmes d'ensemblepermettant de lutter efficacement contre les maladiestransmissibles et autres.

- 77 -

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78 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

On s'est efforcé, en même temps, d'encourager lacréation de laboratoires de santé publique et, à cettefin, des consultants de l'OM S se sont rendus en Bir-manie, en Inde et en Indonésie. Les services deslaboratoires de santé publique sont encore nettementinsuffisants et il sera sans aucun doute nécessaire defournir une aide supplémentaire pour les organiser etles développer et pour former des techniciens delaboratoire. L'enseignement qu'assure l'école créée àcet effet à Ceylan, avec l'aide de l'OMS, a atteint unniveau satisfaisant.

Comme par le passé, l'un des aspects essentiels del'activité de l'OM S a été d'aider au renforcement desservices nationaux de santé et en particulier à déve-lopper les services sanitaires ruraux (principalementcomme partie intégrante des programmes de dévelop-pement communautaire). I1 s'agit là d'un programmeà long terme car de nombreuses difficultés doiventêtre surmontées et les progrès sont lents. La pénuriede personnel et la répugnance du personnel dispo-nible à servir dans des régions rurales, une forma-tion insuffisante en matière de santé publique, lemanque de locaux, et le défaut de surveillance et decoordination adéquates sont parmi les principalespierres d'achoppement. Il est donc avéré que c'estdans le domaine de la formation professionnelle quel'OMS peut fournir l'aide la plus utile.

En ce qui concerne l'hygiène de la maternité et del'enfance, l'OMS s'est surtout préoccupée de l'actionde protection maternelle et infantile dans le cadre desservices communautaires généraux de santé et souciéede prêter assistance aux départements d'enseignementde la pédiatrie, particulièrement en vue de l'actionpréventive et de la promotion de la santé. De tels dé-partements sont en expansion continue, notamment àCeylan et en Inde, et doivent couvrir les hôpitaux deprovince et de district de façon à leur faire assumer lerôle de centres principaux de consultations en hygiènede l'enfance, à l'intention des services périphériques.

Des progrès satisfaisants ont été accomplis enmatière d'administration et d'enseignement des soinsinfirmiers; le personnel infirmier est cependant encoretrop peu nombreux et les besoins des hôpitaux ensoins infirmiers grèvent lourdement des ressourceslimitées. On s'efforce tout particulièrement, avec l'aidede l'OM S, de dispenser un enseignement de base solidedans lequel la santé publique a sa juste place, d'assurerla formation d'auxiliaires et de donner des cours supé-rieurs à l'intention des infirmières qui remplissent desfonctions d'administration et d'enseignement.

Bien que la nécessité d'améliorer les mesuresd'assainissement soit généralement admise, la morbi-dité et la mortalité élevées qui résultent de conditionssanitaires défectueuses ne marquent aucun fléchisse-ment. Des projets pilotes ont indiqué les solutions àapporter à la plupart des problèmes de l'approvision-nement en eau et de l'évacuation des excreta, maisil reste toujours à mettre en oeuvre des programmesénergiques et dotés de moyens importants. Le finan-cement de tels programmes, tant dans les zonesrurales que dans les agglomérations urbaines, demeurele principal problème; les gouvernements répugnent àsouscrire des emprunts à long terme d'origine inter-

nationale, car ceux -ci sont encore beaucoup plusnécessaires pour le développement de l'agricultureet de l'industrie.

Au même titre que le manque d'hygiène, la malnutri-tion est responsable de la plupart des maladies enAsie du Sud -Est. La création de comités consultatifsde la nutrition constitue un progrès riche en promesses,pour autant qu'ils puissent oeuvrer efficacement enorientant l'action gouvernementale en matière deproduction et d'établissement des prix des denréesalimentaires. En étroite collaboration avec la FAOet le FISE, l'OMS a soutenu des programmes élargisde nutrition en Inde et en Thaïlande. La nutritionétait le thème des discussions techniques au Comitérégional en 1961.

Mention a déjà été faite de l'enseignement et de laformation professionnelle en diverses matières. Uncertain nombre de conférences et d'autres réunionsont en outre eu lieu pendant la période considérée,dans le but d'aider les gouvernements en facilitant deséchanges de connaissances et d'expérience et l'étudede problèmes communs. Il convient de citer: uneréunion scientifique sur la réadaptation des lépreux(novembre 1960), une conférence interrégionale sur lavariole (novembre 1960), une conférence sur l'utilisa-tion du personnel auxiliaire dans l'action d'assainis-sement (décembre 1960), une conférence interrégionalesur le pian et une réunion inter -pays de coordination(octobre et novembre 1961), un voyage d'étude surl'enseignement de la médecine en Indonésie, à Singa-pour et en Inde (novembre et décembre 1961) et uneconférence sur l'administration des services infirmiersà Kandy (novembre et décembre 1961). Pour con-tribuer à l'enseignement médical, l'OMS a accordéune aide directe à des établissements d'enseignementuniversitaire et post -universitaire et octroyé 151bourses du Ier décembre 1960 au 30 novembre 1961.Pendant les douze mois précédents, 107 bourses avaientété accordées. Des professeurs, envoyés par l'OMSont été affectés pendant l'année à des écoles demédecine en Afghanistan, en Birmanie, en Inde et enThaïlande.

Si l'OMS n'a jusqu'à présent participé que demanière limitée aux activités d'hygiène sociale et demédecine du travail dans la Région de l'Asie du Sud -Est - principalement en raison de tâches plus urgentes- il conviendra qu'elle intervienne à l'avenir davantagedans ce domaine. L'extension rapide de l'urbanisationet de l'industrialisation engendre des problèmessociaux et des problèmes découlant des conditionsde travail qui doivent appeler davantage l'attentionsur leurs aspects, sanitaires. La pénurie de logements,par exemple, devient si aiguë que l'on risque de setrouver devant une multitude de taudis si l'on neréussit pas à prendre des mesures efficaces.

Certains pays de la Région portent un vif intérêtà la protection contre les radiations. L'OMS leur aapporté son aide en organisant des cours sur ce sujetet en mettant à leur disposition des conseillers spécia-listes des mesures de protection contre les risquesinhérents aux installations radiologiques.

La grande variété de problèmes qui sont maintenantà l'étude partout dans la Région illustre enfin l'intérêt

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; °...-..

1

QUATORZIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ

3

Sur l'invitation du Gouvernement de l'Inde,la Quatorzième Assemblée mondiale de laSanté s'est tenue à New Delhi en février 1961.

1) Le Vigyan Bhavan, où a siégé l'Assemblée.

2) Arrivée des délégués pour la séance d'ouver-ture, le 7 février.

3) M. Jawaharlal Nehru, Premier Ministre del'Inde, qui a présidé à l'inauguration de l'Assem-blée, est accueilli à son arrivée par le D' H. B.Turbott (Nouvelle -Zélande), Président sortant del'Assemblée, le D` M. G. Candau, Directeur géné-ral, et d'autres hauts fonctionnaires de l'OMS.

4) Le D' A. Mudaliar, chef de la délégation in-dienne, qui a été élu Président de l'Assemblée.

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ASSISTANCE AU CONGO (Léopoldville)

En 1961, l'OMS a continué d'assurer la directiongénérale de l'aide internationale à la Républiquedu Congo (Léopoldville) dans le domaine de lasanté. La remise en activité des services sanitaireset la formation de personnel congolais sont lesdeux aspects essentiels, illustrés ci- après, decette oeuvre.

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1) Un agent sanitaire de la Croix -Rouge apprend à desassistants médicaux de Stanleyville à disséquer desrats, au cours d'une enquête de dépistage de la peste.

2) A Bunia, province de Stanleyville, le médecinde l'OMS montre une culture de bactéries à un méde-cin éthiopien (ancien boursier de l'OMS) et à uneinfirmière, qui étaient affectés au contingent éthiopienservant sous le drapeau des Nations Unies.

3) Un ingénieur sanitaire de la Croix -Rouge inspectele poisson au marché de Bunia.

4) L'ingénieur sanitaire explique à un techniciencongolais comment modifier la quantité de chloreajoutée à l'eau du réseau de Bunia, selon la sourcecaptée.

5) Remise solennelle de leur diplôme, le 22 juillet1961 à Léopoldville, aux deux premiers Congolaisayant obtenu le grade de docteur en médecine.

6) Grâce au projet patronné par l'OMS, des assis-tants médicaux ont pu compléter leurs études demédecine à l'étranger. L'un de ces assistants médi-caux à l'Université de Lyon, France.

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FORMATION D'INFIRMIÈRES EN AFGHANISTAN

Depuis 1957, l'OMS soutient le Gou-vernement de l'Afghanistan dansson vaste programme d'enseigne-ment infirmier visant à former dupersonnel de toutes catégories. Cesphotographies, prises au dispensairerural de Chaurassiab, illustrent quel-ques -unes des activités variées d'unejeune fille de dix -sept ans, venantde Kaboul, qui a récemment obtenuson diplôme d'infirmière sage -femmeauxiliaire.

1) Notation des antécédents médicauxd'une malade.

2) Mesure de la pression artérielle.

3) Soins à un nouveau -né au village.

4) Surveillance des enfants dans lagarderie rattachée au dispensaire.

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RÉGION DE L'ASIE DU SUD -EST 79

croissant que l'OMS porte à la recherche médicale.La tuberculose, le paludisme, la lèpre, les tréponé-matoses, les maladies diarrhéiques, les anémies et lerôle des oiseaux migrateurs dans la pi opagation desmaladies transmises par les arthropodes sont lesprincipaux sujets de recherche qui ont bénéficié del'aide de l'Organisation.

Comité régional

Le Comité régional a tenu sa quatorzième session àOotacamund, dans le sud de l'Inde, du 19 au 25 sep-tembre 1961, avec la participation des représentantsde l'Afghanistan, de la Birmanie, de Ceylan, de l'Inde,de l'Indonésie, du Népal, du Royaume -Uni et de laThaïlande. L'Organisation des Nations Unies, la FAO,le FISE, le Comité international de Médecine et dePharmacie militaires et huit organisations non gou-vernementales avaient également envoyé des repré-sentants. Le Dr F. Grundy, Sous -Directeur général,représentait le Directeur général.

Au cours de son examen du rapport annuel duDirecteur régional, le Comité a formulé, sur diversaspects du programme, plusieurs recommandationsdont les plus importantes concernaient l'évaluationdes programmes d'éradication du paludisme, lerenforcement de l'attention accordée à l'éradicationde la variole, l'amélioration de l'action d'assainis-sement, les services de santé dans le développementcommunautaire, l'hygiène alimentaire, le recoursaccru au personnel auxiliaire pour décharger lesmédecins dans les zones rurales, l'éducation sanitaireen matière de nutrition et les soins dentaires préventifsélémentaires.

Un sous -comité du programme et du budget aprocédé à un examen d'ensemble des propositionsformulées. Le Comité régional, ainsi secondé, a examinéen détail et entériné, pour transmission au Directeurgénéral, le projet de programme et de budget de laRégion de l'Asie du Sud -Est pour 1963, ainsi que lespropositions formulées au titre du programme élargid'assistance technique pour 1963 -1964. L'enseignementet la formation professionnelle ont été particulièrementl'objet de son attention.

A la suite d'une recommandation formulée par leComité régional à sa session précédente, les gouverne-ments avaient effectué des évaluations d'un certainnombre de projets bénéficiant d'une assistanceinternationale. Un résumé de ces évaluations a étéprésenté au Comité régional qui les a trouvées extrê-mement utiles et a exprimé l'espoir que les gouverne-ments continuent à procéder de cette manière. L'OMSa offert d'aider à effectuer toute évaluation indépen-dante de tels projets dont les gouvernements pourraientsouhaiter l'exécution.

Ayant examiné la résolution WHA14.39 de laQuatorzième Assemblée mondiale de la Santé surl'ordre de priorité des activités comprises dans leprogramme, le Comité régional a estimé que leDirecteur régional avait déjà reçu des directives satis-faisantes, conformes aux besoins fondamentaux de laRégion, et qu'il était pratiquement impossible d'établirun ordre de priorité rigoureux. Il a jugé que le pro-

gramme établi était bien adapté aux besoins spéciauxde la Région et cadrait avec le troisième programmegénéral des activités de l'OMS pour une périodedéterminée, englobant les années 1962 à 1965.

Le Comité régional a remercié le Gouvernement del'Inde de la générosité dont il fait preuve en mettantun nouveau bâtiment à la disposition du Bureaurégional et a noté avec satisfaction la progression destravaux de construction de ce bâtiment.

Finalement, le Comité régional a confirmé que sasession de 1962 aurait lieu au Bureau régional deNew Delhi en septembre, et il a accepté avec recon-naissance l'invitation à tenir sa session de 1963 enThaïlande.

Les discussions techniques ont eu pour thème lerôle de l'administration de la santé publique dansl'amélioration de la nutrition. Les approvisionnementspublics en eau seront le sujet des discussions techniquesdu Comité régional en 1962.

Bureau régional: Administration et organisation

Le volume des travaux administratifs du Bureaurégional continue à croître en raison de l'extension duprogramme technique. Pendant la Quatorzième Assem-blée mondiale de la Santé, qui s'est tenue à New Delhi,le Bureau régional a été appelé, pour aider à la pré-paration et au déroulement des réunions, à fournir dupersonnel qui a ainsi acquis une expérience précieuse.

Comme à l'accoutumée, les contacts avec l'Organi-sation des Nations Unies, ses divers organes et d'autresorganisations ont été étroits. De nombreuses consul-tations techniques ont eu lieu et des représentants del'OMS ont assisté aux réunions convoquées par cesorganismes. Le Bureau régional, étant l'organe leplus important des Nations Unies et de ses institu-tions spécialisées à New Delhi, est chargé de rassem-bler les données relatives au barème des salaires dupersonnel recruté localement et de formuler, à l'inten-tion de tous les bureaux des Nations Unies dansl'Inde, des recommandations au sujet de ces barèmeset des enquêtes à entreprendre sur le coût de la vie.Des réunions régulières ont été tenues avec le FISE;ce dernier et l'OMS ont apporté conjointement leuraide à la réalisation d'une trentaine de projets, concer-nant la santé publique, le développement communau-taire, l'éradication du paludisme, la protectionmaternelle et infantile, la lutte contre les maladiestransmissibles, la production de vaccin et l'assainis-sement.

D'étroites relations ont été maintenues avec desorganisations non gouvernementales et d'autres orga-nisations bilatérales s'occupant de santé ou de ques-tions connexes. La collaboration se poursuit égalementà l'échelon national, par l'intermédiaire des repré-sentants de zone de l'OMS, en premier lieu avec lesreprésentants résidents de l'assistance technique et lesdirecteurs des programmes du Fonds spécial.

Le gros oeuvre du nouveau bâtiment permanentdestiné au Bureau régional était terminé en novembre,et les travaux de décoration intérieure et d'aménage-ment sont en cours.

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Quelques aspects de l'activité régionale

On trouvera dans la partie IV la liste des projetsen cours de réalisation pendant la période étudiée.Pour illustrer l'activité régionale, certains d'entre euxsont décrits ci- dessous de façon plus complète.

Programme national de lutte antituberculeuse, Inde

La tuberculose est l'un des problèmes de santépublique les plus importants auxquels l'Inde doit faireface. L'enquête nationale par sondage réalisée de1955 à 1958 donne à penser qu'il existe en Indeenviron cinq millions de tuberculeux et qu'une pro-portion considérable d'entre eux constituent desfoyers actifs d'infection. Elle a montré également queloin d'être limité aux agglomérations urbaines, leproblème est presque aussi aigu dans les zones rurales.

lI y a peu de temps encore, le traitement enhôpital était la méthode généralement employée pourcombattre la tuberculose. Ce seul moyen ne permetguère d'espérer pouvoir la mettre en échec dansl'Inde au cours des cinquante prochaines années.Il nécessiterait en effet un minimum d'un demi -million de lits, voire même d'un million, alors qu'iln'en existe actuellement qu'environ 30 000. Lesméthodes dont on dispose actuellement permettrontcependant de traiter désormais les malades en grandepartie à domicile, selon les instructions reçues dedispensaires ou de centres antituberculeux. Le plannational vise donc à pourvoir chacun des 380 districtsdu pays d'au moins un dispensaire ou centre pendantla période couverte par le prochain Plan.

Pour assurer la formation d'un aussi grand nombrede travailleurs de la santé publique et répondre auxbesoins de la recherche, ainsi que pour assurer ladirection technique et l'information épidémiologiquedu programme national de lutte antituberculeuse, unInstitut national de la Tuberculose a été créé à Banga-lore en 1959. L'Institut est doté d'une section d'épidé-miologie qui rassemble et analyse des informations surl'ampleur et la nature du problème de la tuberculose.Il dirige également, sur le terrain, des projets pilotesde lutte antituberculeuse dans des zones urbaines etrurales, dont l'objet est de trouver les méthodes lesmieux adaptées aux conditions qui règnent dans l'Inde,où le problème est vaste et les ressources maigres.L'Institut possède enfin des sections de sociologie, destatistique et de bactériologie, chargées d'aider àl'exécution des programmes de recherche et de parti-ciper à la formation professionnelle.

Le programme de formation professionnelle vise àassurer l'enseignement théorique et la formationpratique de travailleurs de diverses catégories. Deséquipes de médecins, d'infirmières de la santé publique,de techniciens de laboratoire et de techniciens duBCG reçoivent une formation à l'Institut et dans sescentres annexes sur le terrain et retournent ensuitedans leurs propres districts pour y organiser les pro-grammes de lutte antituberculeuse. La majeure partiedes travaux bénéficiant du concours de l'Institut se

fait sur le terrain, où les moniteurs et les stagiairestravaillent pendant presque toute l'année, principa-lement dans les zones rurales et dans des postesimprovisés.

L'OMS soutient le programme national de lutteantituberculeuse en coopérant avec l'Indian Councilof Medical Research (dont les études sont de la plusgrande importance pour la lutte antituberculeusedans les pays disposant de ressources limitées) et parl'intermédiaire de l'Institut national de la Tuberculosede Bangalore, où travaillent actuellement huit membresdu personnel de l'OMS. Le nombre total des membresde son personnel affectés au programme national delutte antituberculeuse, qui a été de dix de 1959 à1961, sera réduit à huit en 1962. Le programme deBangalore bénéficie également d'une aide substan-tielle du FISE.

Renforcement des mesures d'assainissement, Birmanie

L'assistance de l'OMS à ce projet a débuté en 1956.Il visait à établir une zone pilote de démonstrationdans laquelle on expérimenterait des méthodes pouraméliorer les approvisionnements en eau et l'éva-cuation des excreta dans les zones rurales, ainsiqu'à mettre au point des systèmes de construction delatrines simples, peu coûteux, pratiques et utilisablesdans les zones rurales. Une enquête par sondage,effectuée au début de l'exécution du projet, a révélél'existence d'un taux élevé de parasites intestinaux dansla région choisie.

L'OMS a assuré les services d'un technicien sani-taire et procuré quelques fournitures, matériel etmoyens de transport; le FISE a fourni pour sa partdu matériel sanitaire et des appareils de forage. Lestravaux ont été coordonnés avec ceux d'un projetayant pour but la création d'une division de l'assainis-sement au Ministère de la Santé. Un assistant sanitaireaffecté à la réalisation de ce projet a été désignécomme homologue national du technicien sanitairede l'OMS.

Les travaux de construction ont commencé parêtre lents, par suite de l'absence d'une organisationappropriée de génie sanitaire, de difficultés administra-tives et d'une pénurie de main- d'oeuvre. Leur rythmes'est toutefois accéléré par la suite. L'oeuvre d'éduca-tion sanitaire, réalisée sous la direction du Bureau del'Éducation sanitaire, a fortement contribué à orienterl'opinion publique en faveur du programme.

Pendant toute la durée du projet, la formation detravailleurs sanitaires a été l'objet d'une attentionsuivie. Le personnel affecté au projet a formé destravailleurs sanitaires dans la zone pilote et apportéson concours à la formation pratique d'étudiants sedestinant aux fonctions d'assistants sanitaires ainsiqu'à l'enseignement au centré sanitaire de démons-tration d'Aung San Myo. Des cours réguliers ont étéorganisés à l'intention d'étudiants en médecine, detravailleurs de la santé publique de toutes catégories

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RÉGION DE L'ASIE DU SUD -EST 81

et de chefs de villages. Plus de cinq cents personnesont suivi ces cours l'an dernier.

Les travaux se sont étendus à divers aspects del'assainissement rural tels que la propreté des villageset l'évacuation des déchets, des eaux de surface et deseaux d'égout. Des plans ont été établis en vue d'élargirle projet au -delà de la zone pilote, en coopérationavec le Conseil de l'approvisionnement en eau et del'assainissement des zones rurales. La réalisation d'unprogramme d'adduction d'eau dans certaines écoles,certains centres sanitaires, diverses institutions etquelques villages, a été entreprise.

Formation d'infirmières, Népal

Avant la mise à exécution de ce projet, la formationdes infirmières au Népal était presque entièrementlimitée à l'apprentissage en cours d'emploi; seulesquelques jeunes filles avaient déjà reçu en Inde uneformation complète en soins infirmiers et en obsté-trique. Le but du projet était donc de dresser unprogramme national judicieux d'enseignement infir-mier, visant à former des infirmières pour les soinshospitaliers, les soins à domicile et les activités desanté publique.

Pour soutenir cette oeuvre, l'OMS détacha en 1954deux monitrices (l'une de soins infirmiers, l'autrede soins obstétricaux), de 1956 à 1958 une infirmièrede la santé publique, et depuis 1958 une monitrice desoins de salle.

En 1955, des locaux devinrent disponibles pourune école et une maison d'étudiants et l'OMS procuradu matériel, en particulier du matériel d'enseignementet des moyens de transport. L'école d'infirmières futouverte en mai 1956; son programme est vaste etcomprend l'enseignement de la santé publique pen-dant toute la durée des études. Elle est en mesure derecevoir de douze à seize élèves par an.

Dix élèves de la première promotion obtinrent desbourses de l'OMS en 1959 pour recevoir une formationen obstétrique dans l'Inde et une pour s'initier à lapratique du travail en salle d'opération. Depuis lors,la Maternité de Kathmandou, ouverte en 1960, per-met aux élèves d'acquérir de l'expérience en obsté-trique. La durée du cours de soins infirmiers généraux,primitivement fixée à trois ans, a été récemment portéeà trois ans et demi.

La première promotion est sortie en 1960 et plu-sieurs des diplômées ont depuis lors été nomméesinfirmières à l'Hôpital Bir.

Une infirmière népalaise, après un an d'étude auxEtats -Unis d'Amérique, a été promue infirmière enchef de la Maternité en 1960, tandis que trois autres,qui avaient reçu une formation en obstétrique dansl'Inde, ont été désignées pour étudier comme homolo-gues du personnel international et ont reçu des boursespour étudier l'enseignement infirmier.

Deux des montrices népalaises assurent dorénavantune bonne partie de l'enseignement et le nombre desmonitrices de l'OMS a été réduit de trois à deux enaoût 1961.

A la fin de 1961, le Népal disposait de vingt -cinqinfirmières /sages- femmes qualifiées formées par l'écoleet quarante élèves poursuivaient leur formation d'in-firmières. Le recrutement des élèves n'est pas encorefacile, car le niveau général d'instruction des femmesest bas et l'idée que des jeunes femmes puissent tra-vailler en dehors de leur foyer se heurte aux traditions.

Le personnel médical a donné son appui total àl'exécution du programme et des groupes de femmesvolontaires ont fourni une assistance utile.

Enseignement de la pédiatrie et services pédiatriques,Inde

L'assistance de l'OMS à l'enseignement de la pédia-trie dans l'Inde trouve son origine dans les program-mes d'hygiène de la maternité et de l'enfance et desoins infirmiers des Etats. Le premier de ces projetsfut entrepris en 1954 dans l'Etat de Hyderabad et futsuivi d'autres projets, dans l'Uttar Pradesh et leMadhya Pradesh.

Au cours de leur exécution, on constata que l'undes principaux obstacles à la mise sur pied de ser-vices efficaces de protection infantile était la forma-tion insuffisante des étudiants en médecine en matièred'hygiène de l'enfance. Il fallait donc accorder uneattention immédiate à l'enseignement de la pédiatriedans les écoles de médecine de ces trois Etats (àHyderabad, Lucknow et Nagpur), et les chefs d'équipede l'OMS, tous pédiatres qualifiés, avaient donc con-sacré une grande partie de leur temps au développe-ment et à l'amélioration de l'enseignement de lapédiatrie.

En 1955 et 1956, cet enseignement fut l'objet d'unerapide enquête, qui visait à évaluer l'importance duproblème et à établir des plans pour le résoudre.Par la suite, un certain nombre de projets d'enseigne-ment de la pédiatrie furent mis au point dans diversesécoles de médecine: en 1956 dans celle de l'Etatd'Andhra, à Visakhapatnam; en 1957 à Madras; en1958 à Trivandrum; en 1959 dans chacune des troisécoles de la ville de Bombay et en 1960 à Agra.

L'enseignement universitaire a été considérable-ment amélioré pendant l'exécution de tous ces projetset dans certains endroits on dispense dorénavant unenseignement post- universitaire. Plusieurs universitésdécernent maintenant un diplôme en hygiène del'enfance.

Pour améliorer les techniques des soins infirmiersdans les services d'enseignement de la pédiatrie, desinfirmières de pédiatrie ont été adjointes aux équipesOMS affectées aux projets en question; une placeplus importante a été réservée à la pédiatrie dans leprogramme fondamental de soins infirmiers, les tech-

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82 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

niques de soins dans les salles ont été améliorées etdes cours de perfectionnement à court terme portantsur les soins infirmiers de pédiatrie ont été donnés.

En 1961, on a décidé de grouper toute l'assis-tance fournie en faveur de la pédiatrie dans un seulprojet national et de concentrer les efforts, en premierlieu, sur douze écoles de médecine. Le FISE fournitdu matériel.

L'enseignement de la pédiatrie a désormais consi-

dérablement progressé dans l'Inde: les conditions sesont améliorées et l'on a fait ressortir l'importance dessoins préventifs et de la promotion de la santé chezl'enfant. A la fin de 1961, on comptait en Inde seizeprofesseurs de pédiatrie titulaires de chaires et dix-huit chefs de services de pédiatrie indépendants, contredeux professeurs et neuf chefs de service cinq ansauparavant.

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CHAPITRE 16

RÉGION EUROPÉENNE

L'année 1961 a marqué le dixième anniversaire dela création du Bureau régional de l'Europe et afourni l'occasion de faire le bilan des travaux accom-plis dans la Région pendant ces dix ans.

Le renforcement des administrations sanitairesnationales a toujours été une préoccupation majeurede l'OMS dans la Région. L'assistance continuedonnée aux écoles nationales de santé publique aété maintenue en 1961. De nouveaux cours de santépublique rurale ont été organisés (continuant la sériedonnée alternativement en français et en anglais),ainsi que des cours d'administration des services hos-pitaliers et médicaux (voir page 86). Des progrès régu-liers ont été enregistrés dans l'exécution de projetsimportants qui, avec l'assistance conjointe du FI SE etde l'OMS, permettent de donner, en Grèce et auMaroc, une formation locale à toutes les catégoriesde personnel de santé publique. La préparation desenseignants à l'éducation sanitaire a fait l'objet d'unsymposium qui a eu lieu à la fin de 1961, avec leconcours de l'UNESCO; il succédait à une série deréunions et de conférences sur les différents aspects del'éducation sanitaire. La préparation du médecin àson travail dans la collectivité a été étudiée au coursd'une conférence tenue également en 1961.

La demande considérable de personnel infirmier àtous les niveaux, y compris celui des auxiliaires, ainsique la nécessité de former du personnel supérieur pourl'enseignement ou l'administration, ont donné lieu àun important programme de conférences, de cours etde bourses d'études. On s'est également préoccupé del'élément infirmier dans d'autres activités : hygiène dela maternité et de l'enfance, santé mentale, médecinedu travail et réadaptation. La dernière en date deces conférences (novembre 1961) avait trait au rôlede l'infirmière dans l'action de santé mentale. La santémentale est d'ailleurs un bon exemple de coordinationdes activités: en dehors des thèmes qui lui sont propreset qui ont été traités dans toute une variété de sémi-naires et de recherches épidémiologiques, l'OMS atoujours cherché à intégrer au maximum la santémentale aux autres services de santé publique, àl'échelon local, national et international.

Un symposium organisé en 1961 a tenté de faire lepoint des besoins actuels de l'Europe en matièred'hygiène de la maternité et de l'enfance. Il s'agit làaussi d'un domaine très vaste, car la situation diffèrebeaucoup d'un pays de la Région à un autre. Lesactivités entreprises vont de la constitution des ser-vices nationaux indispensables jusqu'aux études surla mortalité périnatale, les accidents chez l'enfant,l'hygiène scolaire et l'hygiène dentaire.

Dans une Région aussi industrialisée, l'OMS ac-

corde bien entendu une grande attention à la médecinedu travail et à la réadaptation, le plus souvent encollaboration avec d'autres organisations internatio-nales, en particulier avec l'OIT. Un séminaire a traitéen 1961 des problèmes que pose l'organisation dede services médicaux dans les petites entreprises.Pendant l'année, des programmes de réadaptationétaient en cours dans plusieurs pays de la Région, leplus important étant le programme d'aide d'urgenceau Gouvernement du Maroc pour la réadaptation deplus de dix mille paralytiques, victimes de la contami-nation de denrées alimentaires par une huile minérale(voir page 86).

Les domaines dans lesquels l'activité de l'OMS s'estrécemment développée dans la Région sont, d'unepart, celui des maladies chroniques et de la géron-tologie - où la priorité a été donnée jusqu'ici auxmaladies cardio -vasculaires et au cancer - et, d'autrepart, celui de l'épidémiologie et des statistiques sani-taires. Une conférence technique européenne sur lesstatistiques de mortalité (voir page 86) a eu lieu en1961.

Les maladies transmissibles classiques n'ont pas éténégligées pour autant. Les programmes inter -pays ouintéressant un pays demeurent nombreux pour la lutteantituberculeuse. Les programmes de lutte systéma-tique contre le trachome, en Algérie, en Espagne, auMaroc et en Turquie, ont permis de mettre au pointdes méthodes applicables à d'autres Régions. Enfin,et ce n'est pas le moins important, on s'attend quel'Europe soit, vers la fin de 1962, le premier continentdu monde a avoir complètement interrompu la trans-mission du paludisme. Simultanément, l'OMS étendson action contre les fléaux plus récents, comme lesmaladies à virus, et continue à favoriser principale-ment le développement des laboratoires de santépublique.

Le septième séminaire européen d'ingénieurs sani-taires, qui s'est tenu à la fin de 1960, a été suivi en1961 d'un symposium européen sur la planificationet l'administration des programmes nationaux d'assai-nissement. Ces réunions, faisant suite à toutes cellesqui ont eu lieu au cours des dix dernières années,témoignent de la continuité du programme régional,qui vise à promouvoir la formation de personneld'assainissement spécialisé. Ce programme a débutépar des activités traditionnelles, comme l'approvi-sionnement en eau potable et l'évacuation des matièresusées, et s'étend maintenant à des questions aussivastes et diverses que l'habitat, la pollution atmosphé-rique et la protection contre les rayonnementsionisants.

L'enseignement et la formation professionnelle ont

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$4 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

toujours constitué l'élément essentiel des activités del'OMS en Europe, et les résultats donnés par lesdivers travaux entrepris dans ce domaine permettentde mesurer l'ceuvre accomplie par l'Organisation. Enun peu moins de dix ans, 1436 participants ont suivi137 cours dans la Région, et 4844 bourses d'étudesont été accordées; 488 d'entre elles ont été attribuéesdu ler décembre 1960 au 30 novembre 1961, contre608 au cours des douze mois précédents. De plus, uneproportion importante des boursiers des autres Ré-gions se rendent en Europe, aussi bien pour faire desétudes individuelles que pour suivre des cours orga-nisés avec l'assistance de l'OMS, par exemple lescours de réadaptation médicale à Copenhague et àLondres et les cours d'anesthésiologie (voir aussipage 85) organisés à Copenhague. D'autre part, lesrapports et documents de travail des conférences,symposiums et séminaires européens sont largementdiffusés dans les autres Régions.

L'utilisation progressive du russe comme troisièmelangue de travail va encore élargir le champ d'activitédu Bureau régional en matière d'enseignement etd'échanges de renseignements.

La coopération de l'OMS non seulement avec lesautres institutions spécialisées et le FISE, mais aussiavec un nombre croissant d'organisations non gouver-nementales internationales ou régionales s'est encoreintensifiée. Cette tendance montre que l'OMS s'efforceconstamment d'harmoniser ses activités avec le milieusocial, économique et culturel dans lequel elles s'exer-cent et de participer au maximum à des programmescoordonnés de développement.

Comité régional

Le Comité régional de l'Europe a tenu sa onzièmesession à Luxembourg, du 12 au 15 septembre 1961.Les représentants de vingt -sept Membres y ont prispart. La Commission économique pour l'Europe, leFISE, quatre organisations intergouvernementales,treize organisations non gouvernementales entretenantdes relations officielles avec l'OMS, et le Centre inter-national de l'Enfance s'étaient fait représenter. LeDirecteur général a assisté à cette session.

Le Comité régional a examiné le rapport annuelprésenté par le Directeur régional, qui analysaitsuccinctement les activités de l'exercice écoulé, ainsique les réalisations de la période 1951 -1961. Il aapprouvé les modifications à apporter au programmeet au budget de 1962 et, sous réserve de quelquesmodifications, le projet de programme et de budgetpour 1963 pour transmission au Directeur général.

Plusieurs représentants ont souligné la nécessité dedévelopper les activités de la Région dans des domainestels que les maladies à virus, les maladies chroniqueset dégénératives (en particulier le rhumatisme chro-nique en tant que problème de santé publique), lesstatistiques de morbidité, les risques professionnelsdans les zones rurales et l'organisation des services deréanimation et de traitement des accidentés.

Le Comité régional a examiné les questions décou-lant des décisions prises par la Quatorzième Assem-blée mondiale de la Santé et par le Conseil exécutif à

ses vingt -sixième et vingt- septième sessions. Il aadopté des résolutions sur les nouvelles procédures àsuivre pour le programme élargi d'assistance techniqueet sur le financement du programme d'éradication dupaludisme. Au sujet de l'ordre de priorité des activitésdans le programme de l'Organisation, il a estimé quela situation actuelle était en général satisfaisante etqu'il n'y avait pas lieu de formuler des recomman-dations.

Abordant les questions découlant des décisionsadoptées à sa précédente session, le Comité régionala étudié un document relatif au plan coordonné visantà réaliser l'éradication du paludisme en Europe conti-nentale en 1962 et il a adopté une résolution souli-gnant l'importance des mesures à prendre pour éviterla réintroduction du paludisme dans les pays d'où ila disparu.

Le Comité régional a examiné deux rapports tech-niques, l'un sur la formation des ingénieurs sanitaireset des autres catégories de personnel d'assainissementet l'autre sur les accidents en tant que problème.sanitaire. Sur le premier de ces sujets, le Comitérégional a adopté une résolution dans laquelle il priaitle Directeur régional d'étudier comment il serait pos-sible en Europe, lorsque le besoin s'en fait sentir,d'améliorer les moyens de formation dont disposentles ingénieurs sanitaires et les autres catégories de per-sonnel d'assainissement. La résolution relative auxaccidents recommande de limiter les sujets d'étude etde donner la priorité aux accidents à domicile.

Le Comité régional a recommandé au Conseil exé-cutif de prolonger le mandat du Dr Paul J. J. vande Calseyde en qualité de Directeur régional.

Il s'est félicité des mesures prises par le Gouverne-ment danois pour procurer des locaux plus vastes auBureau régional à Copenhague.

Les discussions techniques ont eu pour thème lecancer en tant que problème de santé publique. Leséchanges de vues ont fait apparaître une certainediversité dans la structure des services anticancéreuxen Europe, ainsi que des possibilités d'amélioration.

Le Comité régional a estimé que les thèmes des dis-cussions techniques lors de ses futures sessionsdevraient désormais être choisis deux ans à l'avance.Il a décidé que celui de sa douzième session serait« la spécialisation et la formation post -universitairedes médecins en fonction des besoins de la santépublique », et il a choisi pour la treizième session«l'organisation des services de réanimation et detraitement des accidentés ».

Le Comité régional a confirmé que sa douzièmesession se tiendrait à Varsovie en 1962. Il a acceptél'offre du Gouvernement de la Suède l'invitant à tenirsa treizième session à Stockholm en 1963 et il a décidéque la durée de cette session serait limitée à quatrej ours.

Bureau régional: Administration et organisation

Les locaux dont le Bureau régional dispose ont étéà peine suffisants en 1961 et ne laissent aucune possi-bilité d'extension. Des progrès importants vers unesolution durable de ce problème ont été accomplis

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RÉGION EUROPÉENNE 85

pendant l'été grâce à la générosité du Gouvernementdanois, qui a acquis un terrain contigu aux locauxactuels du Bureau régional; il sera mis à la dispositionde l'OMS au début de 1962. Vers la fin de 1961, lecomité de représentants du Gouvernement danois etde l'OMS chargé de s'occuper des locaux du Bureau

régional de l'Europe a commencé à préparer desplans pour l'utilisation permanente de la superficieainsi agrandie. Le Comité régional a adopté unerésolution remerciant le Gouvernement danois decette nouvelle preuve de l'intérêt qu'il porte auxactivités de l'OMS dans la Région.

Quelques aspects de l'activité régionale

On trouvera dans la partie IV la liste des projetsen cours de réalisation pendant la période étudiée.Pour illustrer l'activité régionale, certains d'entre euxsont décrits ci- dessous de façon plus complète.

Cours d'anesthésiologie, CopenhagueLe centre d'enseignement de l'anesthésiologie donne

régulièrement à Copenhague, depuis 1950, des courspatronnés à la fois par le Gouvernement danois,l'Université de Copenhague et l'OMS. Ces cours sontouverts aux boursiers des six Régions de l'OMS etont pour objet de stimuler le développement des ser-vices nationaux d'anesthésiologie et d'en améliorer laqualité. On s'est efforcé d'évaluer les résultats destrois derniers cours: un entretien personnel a eu lieuà la fin du cours avec chacun des boursiers et ceux -ciont été priés de remplir un questionnaire. Leurs cri-tiques et observations ont beaucoup contribué àl'amélioration du cours.

En 1960, l'un des experts qui avaient participé à laplanification et à l'organisation initiales a été priéd'évaluer les résultats de l'ensemble des cours quiavaient déjà eu lieu. Sa conclusion générale a été queles principes dont s'inspiraient ces cours étaient satis-faisants et que les élèves en tiraient grand profit. Il asuggéré certaines améliorations, dont plusieurs ontdéjà été réalisées.

En 1961, un cours d'entretien d'une durée de deuxsemaines a été organisé à l'intention des boursiersqui avaient suivi l'un des cinq premiers cours; vingtet un d'entre eux y ont participé. Il s'agissait de dis-cuter des progrès réalisés en anesthésiologie depuisque les boursiers avaient suivi le cours et - ce quiest peut -être plus important - d'évaluer l'influenceexercée par le centre sur la pratique de l'anesthésio-logie dans les pays des boursiers. Des séances spé-ciales d'évaluation ont eu lieu à cet effet et, à la finde l'année, un rapport était attendu à bref délai. Cetravail d'évaluation doit se poursuivre: les personnesqui en sont chargées se rendront peut -être dans lespays intéressés, en commençant par la Région euro-péenne et par celle de la Méditerranée orientale, poury inspecter les services d'anesthésiologie et la forma-tion qu'ils donnent. Un deuxième cours d'entretienaura lieu en 1962 à l'intention des boursiers qui ontsuivi l'un des cours compris dans le second groupede cinq.

Le centre d'enseignement de l'anesthésiologie exercemanifestement une influence sensible sur l'enseigne-ment de l'anesthésiologie dans différents pays.

Services d'hygiène dentaire pour les enfants, Pologne

Ce projet, qui bénéficie de l'assistance du FISE etde l'OMS, a pour objet d'aider à développer lesservices d'hygiène dentaire pour les écoliers, en par-ticulier dans les zones rurales.

Lorsque l'assistance consultative de l'OMS a com-mencé en novembre 1960, le Gouvernement avait déjàcréé cinq cents centres urbains d'hygiène dentairescolaire, tandis que les zones rurales étaient desser-vies par cent trente -cinq équipes composées d'un den-tiste et d'un assistant. En 1961, deux cents centresurbains et trente -sept équipes rurales supplémentairesont été créés.

Sauf pour les traitements d'urgence, les servicesd'hygiène dentaire scolaire n'étaient destinés jusqu'àprésent qu'aux élèves des écoles primaires en premièreou en dernière année d'études. Le projet élaboréconjointement par le Gouvernement et par l'OMS apour objet de dispenser systématiquement des soinsdentaires complets pendant toute la durée des étudesprimaires, en commençant par les élèves nouveaux,qui seraient suivis pendant toute leur scolarité. Onpense que lorsque ce projet aura été mis en pratique .

pendant quelques années, chaque dentiste sera enmesure de dispenser un traitement dentaire complet àquelque huit cents à mille enfants par an. Pendant lespremières années, les enfants plus âgés ne pourrontbénéficier d'un traitement que dans les cas graves.

Pour réaliser ce projet dans des collectivités dis-persées, on doit recourir à des équipes mobiles. En1961, le FISE a fourni trente véhicules, ainsi que dumatériel pour quarante -quatre équipes.

Ce projet vise également à améliorer l'éducationdonnée en matière d'hygiène dentaire dans les centresd'hygiène maternelle et infantile et dans les écoles nor-males, à rendre les parents conscients de l'impor-tance de l'hygiène dentaire et à étudier l'applicationtopique de fluorures par brossage des dents avec unesolution de fluor. Les recherches sur les effets de lafluoruration des eaux sont actuellement intensifiées.

On prévoit que la mise en oeuvre du projet se pour-suivra jusqu'à la fin de 1963.

Cours sur l'administration des services hospitalierset médicauxEn décembre 1957, après une réunion prépara-

toire à Copenhague, il fut convenu que l'Universitéd'Edimbourg organiserait, à partir d'octobre 1959, uncours sur l'administration des services médicaux quiserait sanctionné par un diplôme et bénéficierait d'unsoutien financier de l'OMS pendant les trois premières

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86 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

années. Les moyens d'acquérir une formation dans cedomaine étaient alors restreints en Europe et la plu-part des élèves qui désiraient suivre un enseignementuniversitaire devaient se rendre dans l'une des écolesdes Etats -Unis d'Amérique.

L'assistance de l'OMS s'est manifestée sous diffé-rentes formes : envoi de conférenciers, attribution debourses à des conférenciers réguliers du cours pourdes études à l'étranger, attribution de bourses à desélèves du cours, envoi de documentation médicale. Lecours a été suivi par des boursiers de l'OMS venus despays suivants: Belgique, Danemark, Finlande, Nor-vège, Pakistan, Pays -Bas, Pologne, Portugal, Républi-que fédérale d'Allemagne, Royaume -Uni et Suède. Enoutre, la Fondation Nuffield a octroyé six bourses àdes étudiants du Royaume -Uni, et le Gouvernementdu Royaume -Uni a accepté de libérer provisoirementde leurs fonctions les administrateurs d'hôpitaux quidésirent suivre le cours. Celui -ci est maintenantreconnu dans de nombreux milieux d'Europe commeune voie d'accès à la carrière d'administrateur deshôpitaux.

En octobre 1961, le premier cours en langue fran-çaise a été donnée à l'Université libre de Bruxelles,en vertu d'un accord aux termes duquel l'OMS s'estengagée à fournir son assistance pendant au moinstrois ans. Il a été suivi par des boursiers venus deFrance, de Roumanie, de Tunisie, de Turquie et deYougoslavie; l'OMS a également accordé des boursesau personnel enseignant et fourni de la documentationmédicale.

Epidémie d'intoxication par le TOCP, Maroc

Le 23 septembre 1959, le Ministère marocain de laSanté a demandé l'aide de l'OMS pour lutter contreune forte épidémie de paralysie d'origine inconnue.L'OMS a dépêché immédiatement deux neurologuespour aider à établir la cause de cette paralysie, quis'est révélée être l'adultération d'huile comestible parde l'huile minérale contenant du tri- ortho -crésylphos-phate, poison violent et spécifique du système nerveux.A la demande du Gouvernement, l'OMS a envoyé unautre expert pour évaluer l'ampleur du problème queposait la réadaptation des victimes, dont le nombredépassait dix mille à cette époque. Enfin, l'OMS aréuni à Genève des représentants du Gouvernementmarocain, de l'Organisation des Nations Unies, duFISE, de l'OIT et de la Ligue des Sociétés de laCroix- Rouge, afin qu'ils examinent la contributionque chacune de ces organisations pourrait apporter àla solution des problèmes médicaux et sociaux aigusrésultant de cette intoxication collective.

Grâce à la collaboration généreuse de nombreusessociétés nationales de la Croix-Rouge et du CroissantRouge, la Ligue des Sociétés de la Croix -Rouge a étéen mesure d'envoyer du personnel médical et para-médical et une grande partie de l'équipement néces-saire pour la création d'un certain nombre de centresde réadaptation. De son côté, le FISE a procuré unequantité considérable de fournitures et de matériel.

L'OMS, quant à elle, a participé à l'organisationgénérale du programme de réadaptation et à la mise

en train de programmes nationaux de formation dephysiothérapeutes et d'autres spécialistes, qui devaientrelayer le personnel de la Croix -Rouge. Celle -ci amaintenu son aide jusqu'à la fin de juin 1961. Unebourse de perfectionnement a également été crééepour permettre à un médecin marocain de suivre uncours de réadaptation en France.

L'OIT a fourni les services d'un spécialiste en ré-éducation professionnelle, qui s'est rendu au Marocen octobre 1960.

Vers le milieu de l'année 1961, on estimait que, surles dix mille personnes intoxiquées à l'origine, millecinq cents environ restaient partiellement paralysées,mais qu'il serait possible d'améliorer leur état par desprothèses ou des interventions chirurgicales.

D'autre part, la formation professionnelle donnéeaux physiothérapeutes marocains par le personnel del'OMS s'est révélée utile lors d'une épidémie de polio-myélite qui a éclaté à Casablanca pendant le deuxièmetrimestre de 1961. Les centres de réadaptation de Fezet Meknès peuvent désormais traiter régulièrement lesvictimes de la poliomyélite et des accidents, aussi bienque les personnes intoxiquées par le TOCP. A la fin de1961, deux nouveaux centres étaient sur le point de s'ou-vrir à Casablanca et à Tanger, tandis qu'un autre étaiten construction à Salé. Le Gouvernement a expriméson intention de transformer le programme initial d'ur-gence en un programme permanent de réadaptationgénérale des personnes physiquement diminuées.

Conférence technique européenne sur les statistiquesde mortalité

Bien qu'elles ne fournissent qu'un tableau incom-plet de l'état de santé d'une population donnée, lesstatistiques des causes de décès renseignent d'unemanière continue sur la fréquence de certaines mala-dies et, sauf dans le cas des pays les plus développés,elles sont plus complètes que toute autre forme destatistique sanitaire. C'est dire qu'elles constituent unepartie importante des informations épidémiologiquesdont on dispose pour préparer l'action de santépublique. Leur valeur dépend de l'exactitude et del'étendue des données de base et de l'uniformité aveclaquelle elles sont établies et présentées.

Pour encourager l'utilisation épidémiologique desstatistiques des causes de décès, l'OMS a organisé enoctobre 1961 une conférence technique européennequi était chargée d'étudier les moyens d'améliorerl'exactitude et la comparabilité de ces statistiques. Lesparticipants, qui représentaient vingt -quatre pays dela Région européenne, étaient des statisticiens sani-taires expérimentés, dont certains appartenaient aucorps médical. Le Bureau de Statistique de l'Orga-nisation des Nations Unies était représenté, et l'Ins-titut international de Statistique avait envoyé unobservateur.

Les réponses fournies à un questionnaire distribuéavant la réunion avaient permis de dresser un tableaude l'organisation et de l'administration des servicesnationaux des statistiques sanitaires en Europe. Ladocumentation comprenait aussi une communication

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RÉGION EUROPÉENNE 87

sur les usages nationaux en matière d'établissementdes statistiques des causes de décès, qui mettait enrelief les différences actuellement observées dans letraitement statistique, dans la forme du certificat dedécès et dans les méthodes de classement. Le Bureaude Statistique de l'Organisation des Nations Uniesavait établi à l'intention de la conférence un documentsur les pratiques européennes en matière d'enregis-trement et de déclaration des décès.

La conférence a examiné les facteurs qui rendentles statistiques des causes de décès plus ou moins

complètes, exactes et comparables. Elle a soulignél'importance du Règlement No 1 de l'OMS sur lanomenclature des causes de décès et rappelé les obli-gations qui incombent aux Etats Membres, notam-ment en ce qui concerne l'emploi du certificat inter-national et de la Classification internationale desMaladies. A sa séance de clôture, la conférence aexaminé l'emploi des statistiques de mortalité dansl'administration de la santé publique et dans les étudessur l'étiologie et l'histoire naturelle des maladies.

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CHAPITRE 17

RÉGION DE LA MÉDITERRANÉE ORIENTALE

Les progrès de l'action sanitaire dans cette Région,au cours de la période étudiée dans le présent Rapportannuel, ont été dans l'ensemble satisfaisants. Beaucoupde budgets nationaux de la santé ont été augmentéset la plupart des pays de la Région ont développéleurs programmes sanitaires.

Le programme d'assistance de l'OMS aux gouverne-ments a de nouveau porté principalement sur l'ensei-gnement et la formation professionnelle, la lutte contreles maladies transmissibles et le renforcement desservices de santé. Le nombre croissant des projetsrégionaux et interrégionaux entraîne, pour les ques-tions sanitaires, une coopération plus étroite entrepays, ce qui devrait favoriser la coordination inter -pays des programmes de santé.

Les travaux relatifs à l'enseignement et à la forma-tion professionnelle ont compris toute une gammed'activités allant de la création de facultés de médecineà la formation professionnelle des jeunes en vue del'action sanitaire. Les activités consacrées à la forma-tion se sont accrues régulièrement, en particulier, cellesqui se rapportent à l'enseignement de la médecine.Par exemple, des missions d'enseignement médicalse sont rendues dans deux pays de la Région pourdonner des avis au sujet de la création d'une écolede médecine en Tunisie et du développement d'autresécoles en Irak. En Israel, l'Ecole de Médecine Hadassah,que l'OMS aide depuis plusieurs années (voir page 91),est, à son tour, en mesure d'accueillir des étudiantsen médecine d'autres pays.

Dans le domaine de l'enseignement et de la forma-tion professionnelle, l'adoption de programmes àlong terme permet de déterminer les catégories et leseffectifs de personnel dont on a besoin, ainsi qued'assurer l'emploi du personnel formé.

Les bourses destinées, soit aux études supérieures àl'étranger, soit, dans quelques cas, à des études univer-sitaires normales, occupent une place très importantedans le programme régional. Leur nombre augmentechaque année; par exemple, 365 bourses ont étéaccordées du ler décembre 1960 au 30 novembre 1961,contre 253 au cours des douze mois précédents. Laformation est organisée dans des pays de la Régionquand la chose est possible, de façon que les boursierspuissent faire leurs études dans des conditions ana-logues à celles de leur propre pays, oa ils retourneronttravailler après avoir obtenu leur diplôme.

Une attention particulière est accordée à la forma-tion des auxiliaires, lesquels permettent d'assurerrapidement le fonctionnement des nouveaux services.Les pays ayant récemment accédé à l'indépendancesouffrent particulièrement de la pénurie d'auxiliaires,car c'est à ces derniers qu'incombent certaines tâches

des services sanitaires après le départ du personnelétranger qualifié et jusqu'à ce que celui -ci soit remplacépar un nombre suffisant de travailleurs nationauxpleinement compétents.

Un séminaire interrégional sur la formation desauxiliaires sanitaires s'est tenu à Khartoum, auSoudan, vers la fin de 1961. Il avait pour objet depermettre à des experts des pays des Régions del'Afrique et de la Méditerranée orientale d'étudier lesmeilleurs moyens de formation et d'utilisation desdifférentes catégories de personnel auxiliaire (assistantsmédicaux, aides -infirmières, sages- femmes et techni-ciens de l'assainissement).

En dehors de cette action de caractère général, laformation occupe une place importante dans l'assis-tance que l'OMS fournit aux gouvernements pourlutter contre les maladies transmissibles, comme lemontre le compte rendu suivant du programmerégional dans ce domaine.

Presque tous les pays de la Région entreprennentactuellement des projets d'éradication du paludismeet de sérieux progrès ont été réalisés. Des programmessont en cours en Irak, en Iran, en Israël, en Jordanie,au Liban, en Libye et en Syrie. Le Pakistan, quicompte la plus forte population exposée au risquedans la Région, a lancé, au début de 1961, un pro-gramme d'éradication. Des enquêtes pré -éradicationsont effectuées en Arabie Saoudite, en Somalie et auSoudan. Des programmes d'éradication sont enpréparation pour la Tunisie et la République ArabeUnie. L'OMS a aidé les pays à élaborer des plansd'opération étendus et efficaces et à coordonner lesprogrammes de pays et de régions limitrophes. Parexemple, elle a organisé une réunion à Abadan, envue d'examiner le problème de la réapparition deA. stephensi de part et d'autre de la frontière entrel'Irak et l'Iran. Le personnel de l'OMS affecté àl'exécution de projets dans ces deux pays a participéà cette réunion et un accord est intervenu sur lesmesures à prendre.

La formation de personnel aux procédures etméthodes d'éradication du paludisme se développe.Plus de deux cents stagiaires venant des Régions de laMéditerranée orientale, de l'Afrique et de l'Asiedu Sud -Est ont suivi des cours normaux et supérieursau centre d'enseignement pour l'éradication du palu-disme au Caire, depuis sa création en 1959. Ce centredonne également des cours spéciaux pour entomo-logistes et techniciens de l'assainissement. En outre,des cadres supérieurs ont été formés dans des centresnationaux d'Ethiopie, d'Iran et du Pakistan.

Des méthodes modernes de lutte contre la tubercu-lose sont mises à l'essai en vue de la préparation de

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RÉGION DE LA MÉDITERRANÉE ORIENTALE 89-

programmes efficaces. L'enquête régionale de mor-bidité a été achevée durant l'année. Le projet pilote dechimiothérapie en Tunisie, qui s'est achevé en décem-bre 1960, a permis de recueillir des renseignementspréliminaires sur les effets obtenus avec un seul médi-cament, mais il est indispensable d'étudier des asso-ciations de médicaments. Les travaux exécutés dansune zone pilote en Tunisie ont montré comment com-biner les techniques de masse des équipes mobiles avecl'emploi des dispensaires fixes. Un centre régional deformation professionnelle pour la tuberculose esten voie de création en Tunisie.

La variole sévissant à l'état endémique dans plu-sieurs pays de la Région, l'OMS a accru son assistanceaux gouvernements pour la lutte contre cette maladieet les campagnes d'éradication, et en particulier pour lapréparation du vaccin lyophilisé. Une campagnepilote de vaccination systématique a été entreprise auPakistan oriental et, vers la fin de l'année 1961,l'OMS a contribué au lancement d'une campagneanalogue dans deux provinces du Soudan. Toutefois,des difficultés subsistent du fait des lacunes dans lasurveillance des frontières et dans l'application dela législation.

A la suite de la poussée de fièvre jaune dans le sud -ouest de l'Ethiopie, une enquête épidémiologique aété effectuée au début de 1961 et une campagne devaccination de masse a été entreprise. La questionétant importante, l'OMS a aidé le Gouvernement àorganiser, dans le sud -ouest du pays, une enquêtescientifique combinée avec une campagne de vaccina-tion systématique. Des plans détaillés ont été établispour l'enquête, en octobre, lors d'une réunion qui s'esttenue au Siège de l'OMS et à laquelle ont participédes experts des Etats -Unis d'Amérique, d'Ethiopie,de France, du Royaume -Uni, du Sénégal et du Soudan.

La bilharziose, cause d'une morbidité et d'unemortalité élevées dans les vallées fortement infestéesdu Nil, de l'Euphrate et du Tigre, et dont la propaga-tion s'accroît avec le développement de l'irrigation,appelle encore d'importantes recherches pratiques.Les projets pilotes exécutés en Irak et en Iran four-nissent l'occasion d'étudier la transmission de lamaladie et d'essayer des molluscicides et des médica-ments. Les recherches vont se poursuivre à la faveurdu projet pilote de lutte contre la bilharziose, qui a étéentrepris en République Arabe Unie en 1961 avecl'aide du FISE et qui sert en même temps de moyende formation.

La lutte contre les maladies quarantenaires pendantla saison du Pèlerinage de 1961 a atteint un haut degréd'efficacité. Des recherches sont en cours sur lesmaladies provoquées par la chaleur et sur l'insolation,telles qu'elles se manifestent notamment en ArabieSaoudite à cette époque de l'année.

L'expansion des services de santé est envisagée oudéjà en cours dans de nombreux pays de la Région,souvent dans le cadre de plans de développementéconomique et social. Des services ruraux de santé secréent et la décentralisation s'accentue à cet égard.L'OMS participe à cette expansion en conseillantdirectement les autorités centrales, en contribuantsous diverses formes à l'exécution de programmes

nationaux et en organisant toute une série de projetsinter -pays. Parmi ceux -ci, il convient de citer le premierséminaire sur les soins infirmiers que l'OMS aitconvoqué dans la Région; réuni à Lahore, au Pakistan,à la fin de 1960, il avait pour objet d'étudier un plancomplet de soins infirmiers (voir page 32). De même,le cours interrégional mixte OIT /OMS de médecinedu travail, qui a été donné à Alexandrie en 1961(voir page 36). Un séminaire itinérant sur l'adminis-tration de la santé publique a eu lieu dans l'Uniondes Républiques socialistes soviétiques, avec la partici-pation de hauts fonctionnaires sanitaires de la Région.

L'évolution sociale rapide et quasi -générale accroîtl'importance des problèmes de santé mentale. Lorsd'une réunion, qui s'est tenue en décembre 1960, desexperts de huit pays de la Région ont étudié les moyensd'action propres à résoudre les problèmes communs,ainsi que l'élaboration et l'évaluation de programmesdans le domaine de la santé mentale.

Lors du deuxième séminaire interrégional surl'approvisionnement public en eau, qui a eu lieu ennovembre 1960, des experts venant des Régionsde l'Afrique et de la Méditerranée orientale ont ana-lysé les renseignements les plus récents dont ondisposait sur l'organisation, l'exploitation et le finan-cement des réseaux d'approvisionnement public eneau (voir également page 20). Une équipe de consul-tants de l'OMS en matière d'approvisionnement eneau s'est rendue dans divers pays de la Région pourdonner des avis sur les programmes nationaux. Lesactivités entreprises sous les auspices de l'OMS pourla formation de personnel d'assainissement de toutescatégories ont été poursuivies; elles ont compris,pour la première fois dans cette Région, un coursdestiné aux ingénieurs des services de - distributiond'eau, qui a été donné à Lahore, Pakistan. L'OMSa insisté sur l'importance de l'assainissement dansles programmes inter -organisations consacrés audéveloppement communautaire.

La malnutrition est en partie responsable du tauxélevé de la mortalité chez les jeunes enfants, enparticulier dans les zones rurales. On a donc intensifiéle programme régional de nutrition, en insistant avanttout sur les besoins de la mère et de l'enfant. L'OMSa prêté son assistance pour des enquêtes nationalessur la nutrition et pour l'enseignement des questionsde nutrition au personnel sanitaire. Elle a encouragéla recherche en faveur d'une meilleure utilisation desdenrées locales pour l'alimentation des enfants. Ellea aussi aidé la Somalie dans la situation critiquecausée par les grandes inondations qui ont ravagéle pays (voir également page 571. Le goitre étantrépandu dans certains endroits de la Région, l'OMSa procédé à des enquêtes pour évaluer la situationet elle a formulé des recommandations au sujet desmesures à prendre. La plupart des travaux relatifs àla nutrition ont été entrepris en collaboration avec laFAO et le FISE.

Comité régional

Le Sous -Comité A du Comité régional a siégé àChtaura (Liban) du 28 août au ler septembre 1961

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90 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

et le Sous -Comité B à Genève les 21 et 22 août.Les dix -sept Etats Membres suivants étaient repré-sentés au Sous -Comité A: Arabie Saoudite, Chypre,Ethiopie, France, Irak, Iran, Jordanie, Koweït,Liban, Libye, Pakistan, République Arabe Unie,Royaume -Uni de Grande -Bretagne et d'Irlande duNord, Somalie, Soudan, Tunisie et Yémen. Desreprésentants de Chypre, de l'Ethiopie, de la France,de l'Iran, d'Israël et du Royaume -Uni de Grande -Bretagne et d'Irlande du Nord ont assisté à la réuniondu Sous -Comité B.

L'Organisation des Nations Unies, l'Office deSecours et de Travaux des Nations Unies pour lesRéfugiés de Palestine dans le Proche- Orient, le FISE,le Comité international de Médecine et de Pharmaciemilitaires, la Ligue des Etats arabes et dix organisa-tions non gouvernementales s'étaient fait représenterau Sous -Comité A. L'Université américaine de Bey-routh, le Centre international pour l'Enseignementstatistique, à Beyrouth, la Croix-Rouge libanaiseet le Medical Research Unit No 3 des Etats -Unisd'Amérique avaient envoyé des observateurs.

A la réunion du Sous -Comité B assistaient desreprésentants du Comité international de Médecineet de Pharmacie militaires et de quatre organisationsnon gouvernementales, ainsi qu'un observateur duCentre international de l'Enfance.

En exécution de la résolution WHA7.33, les deuxsous -comités ont désigné chacun un représentantqui était chargé de prendre contact avec le Directeurrégional pour harmoniser leurs décisions et établirle rapport final sur la session. Les résolutions adoptéespar les sous -comités sur des sujets communs auxdeux ordres du jour ont été soit identiques, soitsemblables quant au fond. Le Sous -Comité A a adoptétrois résolutions supplémentaires.

Les discussions sur le rapport annuel du Directeurrégional ont fait ressortir, notamment, la nécessité decontinuer l'aide en faveur de la lutte contre les maladiestransmissibles, de la recherche sur les maladies trans-missibles, la virologie et la protection contre lesradiations, et tout particulièrement la nécessitéd'établir des programmes pour la formation dupersonnel de toutes catégories qu'exige le dévelop-pement des services de santé. Il a été égalementreconnu que l'évaluation constante de tous les projetset programmes contribuait à la réussite 'de ceux -ci,car elle permettait de résoudre les difficultés techniqueset administratives.

Le projet de programme et de budget de la Régionpour 1963 a été examiné par le Comité régional, quien a approuvé la transmission au Directeur général.Les représentants se sont déclarés satisfaits de laplace importante accordée à l'enseignement et à laformation professionnelle, ainsi que de l'augmenta-tion des crédits pour les projets relatifs à des domainesnouveaux comme la virologie, la protection contreles radiations et la santé mentale, ainsi qu'à diversautres, notamment l'approvisionnement public eneau. Les Membres ont été instamment invités à hâterl'établissement de programmes nationaux de pro-tection contre les radiations et à faciliter la coordina-

tion entre pays pour toutes les questions touchant àla santé.

Des discussions ont été consacrées à des documentstechniques sur l'éradication du paludisme, lalutte contre la variole et son éradication, le cancer,l'administration des hôpitaux, l'hygiène rurale, lekhat et la gestion des dépôts de fournitures médicaleset pharmaceutiques dans le cadre de l'administrationde la santé publique.

Le Comité régional a examiné la résolutionWHA14.39 de la Quatorzième Assemblée mondialede la Santé et conclu qu'il n'était pas nécessaire demodifier la procédure actuellement appliquée pourdéterminer l'ordre de priorité des activités comprisesdans le programme.

Les discussions techniques ont porté sur la polio-myélite; des communications avaient été présentéespar des experts de la Région et de pays extérieurs àcelle -ci. Le Sous -Comité A a choisi « l'administrationdes hôpitaux» comme thème de ses discussionstechniques de 1963 (les deux sous -comités avaientdéjà décidé que le thème des discussions techniquesde la douzième session, en 1962, serait « la radiationsolaire et ses effets thermiques sur le corps humain »).

Le Sous -Comité A a accepté les invitations desGouvernements du Koweït et de l'Ethiopie à tenirdans ces pays ses réunions de 1964 et de 1965 res-pectivement. En 1962, il se réunira en Arabie Saouditeet en 1963 au Bureau régional.

Le Comité régional a proposé au Conseil exécutifde nommer à nouveau le Dr A. H. Taba Directeurrégional, à l'expiration de son mandat actuel enseptembre 1962.

Tendances et évolutionLes demandes que présentent les gouvernements

continuent à dépasser les ressources disponibles et,chaque année, on doit ajourner des projets pour enentreprendre d'autres plus urgents.

L'OMS a été sollicitée de continuer son assistancepour les recherches sur les maladies transmissibles,notamment en ce qui concerne la lutte contre desmaladies comme la bilharziose, le choléra, les maladiesoculaires, le favus, la variole, la tuberculose et lesmaladies vénériennes, ainsi que dans des domainesnouveaux tels que la virologie, la protection contreles radiations et la santé mentale.

L'OMS a également reçu des demandes d'aide pourl'organisation de dépôts de fournitures médicales etpharmaceutiques et pour la formation de personnelde gestion. Neuf gouvernements ont eu recours auxservices de l'Organisation pour l'achat de fourniturescontre remboursement.

Les bourses d'études portant sur la statistiquesont de plus en plus demandées, à mesure que lesgouvernements se rendent davantage compte de lanécessité des statistiques dans l'administration de lasanté publique.

Les Membres, tout en affectant une plus forte pro-portion de leur budget au développement des servicessanitaires de base, se préoccupent de la nécessitéde coordonner ou d'intégrer les activités curatives etpréventives de ces services. En raison toutefois de

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RÉGION DE LA MÉDITERRANÉE ORIENTALE 91

lacunes dans la structure administrative, ce principen'est pas toujours pleinement appliqué dans la pra-tique. Dans l'exécution de nombreux projets, il n'estpas possible, faute d'homologues nationaux compé-tents pour le personnel de l'OMS, d'atteindre plei-nement l'objectif fixé en ce qui concerne la formationprofessionnelle.

Les gouvernements ont davantage conscience deces lacunes et apportent progressivement les amélio-

rations nécessaires. On commence à reconnaître queles représentants de zone et les représentants auprèsdes pays peuvent être utiles à cet égard. La nécessitéd'évaluer les programmes nationaux avant d'entre-prendre une réorganisation est de plus en plus admiseet la tendance à la décentralisation et à l'intégrationdes activités sanitaires à l'échelon provincial s'affirme,car on constate que cette formule est la plus efficacepour la plupart des pays de la Région.

Quelques aspects de l'activité régionale

On trouvera dans la partie IV la liste des projetsqui étaient en cours de réalisation pendant la périodeétudiée. Pour illustrer l'activité régionale, certainsd'entre eux sont décrits ci- dessous de façon pluscomplète.

Ecole de Médecine Hadassah, Jérusalem, IsraëlL'assistance de l'OMS en vue d'améliorer l'ensei-

gnement à l'Ecole de Médecine Hadassah de l'Uni-versité hébraïque de Jérusalem commença en 1957et visait en premier lieu à renforcer le départementd'anatomie.

Pendant deux ans, l'OMS détacha un professeurqui, après avoir participé à l'enseignement de l'ana-tomie et à l'établissement du programme d'étudesde l'Ecole, aida à coordonner les activités intéressantles diverses sciences fondamentales et à intensifier lesrecherches de médecine expérimentale. Il donna desconseils au sujet de l'aménagement de l'Ecole et deson équipement scientifique. On entreprit la formationde personnel technique et on coordonna l'enseigne-ment des sciences précliniques avec celui des matièrescliniques.

L'intérêt pour la recherche fut stimulé. Des sémi-naires inter -départements furent organisés sur cer-taines recherches avancées en matière de biologie.Des démonstrations de l'emploi des radio -isotopeseurent lieu. Des médecins diplômés furent initiés auxtechniques nouvelles et participèrent à divers travauxde recherche, ce qui permit à l'Ecole de publier uncertain nombre de communications.

Pour assurer la continuité de ces activités, le Gou-vernement a demandé à l'OMS de maintenir enfonctions le professeur qu'elle avait envoyé, maisil a pris les dépenses à sa charge. Grâce à ce projet,le département d'anatomie a été organisé sur une basesolide, la recherche médicale est devenue active et deschercheurs expérimentés ont pu se mettre au courantdes techniques nouvelles.

Depuis 1959, l'OMS fournit à cette école une nou-velle assistance, portant sur l'enseignement de lamédecine préventive et de la santé publique, notam-ment au niveau post- universitaire. L'aide apportéepar ce projet sera examinée lorsqu'il sera terminé.Il est intéressant de noter que l'année dernièrel'Ecole a été en mesure d'accueillir des étudiantsétrangers, venus notamment des pays en voie dedéveloppement. C'est ainsi que dix -sept étudiants,pour la plupart africains, suivent à l'Ecole des cours

spéciaux de médecine donnés en anglais. L'Ecoleprend les dispositions nécessaires pour dispenser unenseignement régulier aux étudiants étrangers.

Eradication du paludisme, JordanieEn 1948, un grand nombre de réfugiés palestiniens

s'établirent dans la vallée hautement impaludée duJourdain. Pour protéger ces populations, l'Office deSecours et de Travaux des Nations Unies pour lesRéfugiés de Palestine dans le Proche -Orient(UNRWA) appliqua certaines mesures de lutte anti-paludique dans les camps de réfugiés et aux alentours.

Une campagne de pulvérisations de DDT fut entre-prise en 1950 dans la vallée, ce qui assura la protectionde 85 000 personnes, pour la plupart des réfugiés.Les pulvérisations à l'intérieur des habitationsn'étant pas pleinement efficaces, les opérations furentrenforcées par l'emploi de larvicides. Grâce à cesmesures, la fréquence des cas nouveaux de paludismediminua considérablement, et il s'ensuivit la coloni-sation de la vallée et la création de plusieurs villages.

Avec l'aide du FISE, de la Mission d'opérations desEtats -Unis d'Amérique en Jordanie et de l'OMS,le Gouvernement lança en 1958 une campagne d'éra-dication. On créa au Ministère de la Santé un servicenational de l'éradication, dont le directeur étaitresponsable envers le Ministre de la Santé de la miseen oeuvre du programme dans l'ensemble du pays.Un Conseil de 1'Eradication du Paludisme, placésous la présidence du Ministre de la Santé, fut éga-lement créé et chargé de procéder à un examenpériodique des résultats du programme, de contrôleret d'approuver les plans d'opérations et de formulerdes recommandations sur les mesures administrativeset opérationnelles jugées nécessaires.

Les opérations commencèrent dans l'ensembledu pays en 1959. Des mesures très diverses furentprises: surveillance combinée avec des applicationslocales d'insecticides et de larvicides en Jordanieoccidentale, application systématique de larvicideset pulvérisations générales dans toute la vallée duJourdain et les basses terres de la mer Morte; enfin,pulvérisations associées ou non à l'application delarvicides en Jordanie orientale. Une protection futainsi assurée à 760 000 habitants des zones rurales.

En 1960, seconde année du projet, on obtint unemeilleure couverture, avec un degré plus élevé d'effi-cacité technique. Pendant cette même année, desrecherches épidémiologiques, confirmées par les

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92 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

observations des entomologistes, indiquèrent uneinterruption complète de la transmission en Jordanieoccidentale et dans une partie de la vallée du Jourdain;la phase d'attaque fut donc interrompue dans la zoneconsidérée pour faire place à la phase de consoli-dation.

En 1961, troisième année du projet, les travaux deconsolidation furent renforcés en Jordanie occidentale.On entreprit un vaste programme d'éducationsanitaire, avec des conférences dans les établissementsde formation professionnelle, de fréquentes émissionsradiodiffusées et des distributions de matériel d'infor-mation visuelle, de manière à obtenir la collaborationde toute la population. Des contacts étroits furentétablis avec tous les services sanitaires, publics etautres, ainsi qu'avec les organisations de dévelop-pement communautaire et agricole.

En 1962, 92 % des 950 000 personnes exposées aurisque de paludisme dans le pays se trouveront dansdes zones où la transmission du paludisme est inter-rompue, et 77 000 seulement devront encore êtreprotégées par des mesures d'attaque. A l'heure actuelle,la totalité de la Jordanie occidentale, la vallée duJourdain et la partie nord de la Jordanie orientalesont exemptes de paludisme et seules des opérationsde consolidation y sont menées.

Les travaux de récupération des terres et d'amélio-ration agricole se développent à un rythme rapide.Dans les terres basses, où des travaux de drainage sonten cours, de nouveaux colons prennent possession desterres assainies et entretiennent les réseaux de drainageinstallés, en même temps qu'ils se livrent aux travauxagricoles. La phase d'entretien sera atteinte d'ici unou deux ans en Jordanie occidentale et une annéeplus tard dans le reste du pays.

Ecole de techniciens de la santé, Benghazi, Libye

Ce projet, qui débuta à Benghazi en décembre 1955,a pour principaux objectifs de former des assistantssanitaires et des techniciens de l'assainissement, etd'instruire ou de perfectionner en cours d'emploi lesauxiliaires sanitaires qui travaillent actuellement dansles services gouvernementaux. L'OMS a envoyé dupersonnel enseignant à plein temps et le FISE alivré du matériel d'enseignement et de démonstration.

Depuis avril 1957, date de l'ouverture de l'école,vingt -quatre assistants sanitaires ont terminé uncours de trois ans et soixante et un techniciens del'assainissement un cours d'une année. Au momentde la rédaction de ce rapport, seize techniciens del'assainissement et un premier groupe de treize assis-tants de laboratoire fréquentaient l'école.

Tous les assistants sanitaires qui ont obtenu leurdiplôme ont été engagés par les administrationssanitaires de leur province dans des services decaractère préventif tels que l'hygiène scolaire, laquarantaine, l'éducation sanitaire et la lutte contreles maladies transmissibles. Certains d'entre euxtravaillent dans des dispensaires ruraux et des consul-tations externes, où ils soignent les affections sansgravité, assurent les premiers soins et accomplissentdes tâches médicales simples, sous une surveillance

professionnelle qui varie selon les cas. L'assistantsanitaire correspond, à bien des égards, au type depersonnel médical auxiliaire utilisé par beaucoup depays pour combler rapidement les vides dans leursservices de santé et protéger plus largement la popu-lation qu'on ne peut le faire lorsque les effectifs depersonnel médical pleinement qualifié sont limitéspour des raisons économiques ou sociales.

Le technicien de l'assainissement contribue de façonimportante à améliorer l'hygiène du milieu dans sondistrict et il participe notamment à la lutte contredes maladies microbiennes ou à protozoaires tellesque les fièvres intestinales et les maladies diarrhéiquesdu nourrisson et de l'enfant, qui sont l'une desprincipales causes du taux élevé de mortalité infan-tile. Il surveille l'évacuation des ordures, contrôlel'hygiène des écoles, des installations d'adductiond'eau et des commerces de produits alimentaires,dirige la lutte contre les rongeurs, etc.

Un cours destiné aux assistants de laboratoire acommencé en octobre 1960 et un premier groupe detreize élèves aura été formé à la fin de janvier 1962.Un autre groupe au moins lui succédera. Ces assistantstravailleront dans les hôpitaux publics, où ils serontchargés de diverses analyses de laboratoire sous lasurveillance d'un technicien.

On se propose également de former des aides -infirmiers par ce projet.

La formation de nouvelles catégories d'auxiliairesest la conséquence naturelle du développement desservices de santé, lui -même lié à l'évolution rapidede la Libye au cours de ces dernières années. Lesquelques médecins pleinement qualifiés seront désor-mais en mesure d'étendre leur champ d'action grâceà l'emploi d'assistants, médicaux ou paramédicaux.

Séminaire sur les soins infirmiers, Lahore, Pakistanoccidental

Le premier séminaire consacré aux soins infirmiersdans la Région de la Méditerranée Orientale s'esttenu à Lahore, au Pakistan, en novembre et décembre1960. Vingt -huit infirmières et administratrices deservices infirmiers, venues de onze pays, et neufobservateurs du FISE, de l'UNRWA et d'autresinstitutions et organisations internationales étaientprésents à cette réunion, qui a duré dix jours.

Le thème du séminaire était « les soins infirmierscomplets », et les questions discutées allaient de lapréparation des infirmières à cette tâche à l'organisa-tion judicieuse des services infirmiers. Ainsi que lesdébats l'ont fait ressortir, il importe que des infirmièresqualifiées participent à l'administration des servicesinfirmiers et apportent leur concours à la planificationet au développement des services sanitaires nationaux.

Les cinq principales catégories de questions exa-minées étaient les suivantes: le rôle et l'évolution dessoins infirmiers, les fonctions et le rôle de l'infirmièredans l'équipe sanitaire, l'enseignement infirmier et sesrépercussions sur les services infirmiers, l'adminis-tration des services infirmiers et les répercussions desplans élaborés à l'échelon national sur l'enseignementinfirmier et les services infirmiers.

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RÉGION DE LA MÉDITERRANÉE ORIENTALE 93

Un certain nombre d'autres sujets furent discutés,notamment l'enseignement infirmier de base, lesétudes supérieures, l'emploi judicieux des boursespour les études hors du pays, la législation sur lessoins infirmiers et son importance pour le dévelop-pement des services infirmiers, et la constitutiond'associations nationales d'infirmières.

Des visites d'étude furent organisées dans les éco-les d'infirmières des hôpitaux de Lahore et de Multan,ainsi qu'à l'école d'infirmières de la santé publiquede Lahore.

Afin de renforcer la valeur du séminaire, les parti-cipantes ont décidé d'organiser des réunions avec lesinfirmières de leur pays respectifs, de publier desinformations dans leurs revues d'infirmières et decommuniquer à leurs autorités sanitaires des rapportssur le séminaire.

Lutte contre le typhus, République Arabe Unie

Depuis le début du siècle, l'Egypte a connu quatregrandes vagues de typhus: une épidémie lors dechacune des deux guerres mondiales et deux périodesd'endémicité, l'une de 1932 à 1935 et l'autre depuis1956. La forte baisse de la fréquence après la deuxièmeguerre mondiale était certainement due à l'emploid'insecticides et en particulier de DDT. La repriseobservée depuis 1956 mérite un examen plus appro-fondi car il pourrait s'agir de l'apparition d'unerésistance aux insecticides.

Le principal réservoir de typhus du pays se trouvedans les régions rurales des provinces occidentalesde Béhéra et Gharbieh. Dans les villes et en Haute -Egypte, la maladie se manifeste exceptionnellementlorsqu'elle déborde de ses foyers habituels d'endé-micité situés dans la partie inférieure du Delta. Bienque le typhus soit essentiellement du type classique(épidémique) transmis par les poux, le type murin serencontre assez souvent. Les enquêtes par sondageentreprises dans la population humaine ont révéléqu'environ 30 % des cas observés dans le delta du Nilsont du type murin, généralement sporadiques. Larépartition géographique des deux types constitueun problème intéressant qui exige de nouvellesrecherches.

Le Gouvernement a sollicité l'aide de l'OMS pourétudier ce problème, développer son laboratoire derecherches sur les rickettsioses et préparer une vastecampagne de vaccination contre le typhus. Au débutde 1961, l'Organisation a envoyé en RépubliqueArabe Unie, pour trois mois, un expert qui étaitchargé de donner des avis et de former du personnelnational. Travaillant en étroite collaboration avec lepersonnel national des laboratoires d'Agouza, prèsdu Caire, cet expert a pu développer l'activité dulaboratoire de recherche sur les rickettsioses en ce quiconcerne l'isolement et l'identification des souches,le diagnostic sérologique des rickettsioses et la pré-paration des antigènes. Son rapport contient dessuggestions et des recommandations, actuellement

étudiées par le Gouvernement, au sujet du dévelop-pement futur des laboratoires, de la . formation depersonnel national de bactériologie, de sérologie, etc.,de la production de vaccin qui est envisagée et de lamise en train d'autres études épidémiologiques surle typhus.

Office de Secours et de Travaux des Nations Uniespour les Réfugiés de Palestine dans le Proche -Orient(UNRWA)

L'OMS a continué d'assurer la direction techniquedu service sanitaire de l'UNRWA, auquel elle affecteun directeur de la santé et plusieurs autres agentssupérieurs. En juillet 1961, l'ancienne division de lasanté de 1'UNRWA a été remplacée par un départementde la santé, avec un effectif total de 3500 personnesse répartissant en personnel professionnel, semi-professionnel et des services généraux.

Le programme sanitaire de l'UNRWA consisteà mettre à la disposition des réfugiés qui se trouventau Liban, en Jordanie et à Gaza, un service de soinspréventifs et curatifs bien équilibré et adapté auxprogrammes sanitaires nationaux.

Sur le plan préventif, on se préoccupe particuliè-rement de l'hygiène de la maternité et de l'enfanceet notamment du niveau nutritionnel dans les groupesd'âge inférieurs. Une étude spéciale sur le poids et l'âgedes enfants bien portants a été effectuée dans les quatrepays, en vue de l'établissement d'un tableau type despoids aux différents âges qui soit applicable à l'ensem-ble de la population enfantine. Au centre de consul-tation de l'un des camps, on a étudié les moyensd'assurer la réhydratation des nourrissons atteintsde gastro- entérite. En outre, l'UNRWA s'est associé,au Liban, à une vaste enquête sur la nutrition, qui aporté sur la population civile et l'armée libanaiseaussi bien que sur les réfugiés.

Les services curatifs existants ont été maintenus;on a amélioré l'aménagement et l'équipement descentres de consultation, ainsi que la distribution desfournitures médicales. En Jordanie et en Syrie, leslits d'hôpitaux destinés aux réfugiés sont maintenantmieux répartis; les hôpitaux de l'administrationlocale ayant décidé d'admettre un certain nombrede réfugiés, l'UNRWA a pu fermer l'un de ses propreshôpitaux.

En outre, l'approvisionnement en eau a été amé-lioré au Liban, en Syrie et en Jordanie, et d'autresaméliorations sont à l'étude. On a encouragé laconstruction de latrines familiales partout où elleest possible.

Le programme d'éducation sanitaire fait actuelle-ment l'objet d'un remaniement qui permettra decouvrir tous les domaines d'activité de l'UNRWAet de tirer davantage parti des groupements organiséset des moyens d'information existants. A cette fin,on est en train de constituer des comités sani-taires dans tous les camps et dans presque toutes lesécoles.

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CHAPITRE 18

RÉGION DU PACIFIQUE OCCIDENTAL

L'expérience a montré que les efforts conjugués desgouvernements et des organisations internationales etbilatérales ne peuvent être fructueux que s'ils s'appuyentsur des administrations sanitaires nationales efficaceset des programmes d'action établis selon des plans àlong terme.

On est de plus en plus conscient de la nécessité d'uneorganisation sanitaire qui tienne compte des contin-gences locales, comme le prouvent divers plans visantà décentraliser les administrations sanitaires; à créerdes équipes spécialisées devant assurer des servicesconsultatifs sur le terrain et à établir des centres deréférence destinés à fournir aux agents sanitaireslocaux l'aide de services techniques de qualité.

L'adhésion croissante à la conception de pro-grammes à long terme est de bon augure pour l'avenirde l'organisation sanitaire. On admet généralementaussi que les plans sanitaires devraient s'intégrer auxplans nationaux de développement économique etsocial: dans de nombreux pays, le programme sani-taire à long terme s'incorpore au plan quinquennalnational qui touche tous les aspects du dévelop-pement du pays. Des conseillers de l'OMS en admi-nistration de la santé publique aident actuellement lesgouvernements de trois pays de la Région à dresserdes plans sanitaires de longue haleine et deux autrespays ont demandé une assistance analogue pour 1963.

L'exécution de vastes programmes économiques etsociaux, comprenant l'action de développement com-munautaire, suppose une coopération étroite entredivers départements - santé, agriculture, éducation,etc. Aussi les organes chargés de concevoir et d'admi-nistrer l'action sanitaire à divers niveaux consultent -ils de plus en plus de tels départements avec qui ilscoordonnent toujours davantage leurs activités.

Le renforcement progressif des administrationssanitaires centrales a favorisé l'organisation et le déve-loppement des services ruraux de santé. Au Laos, enMalaisie, aux Philippines et au Viet -Nam, l'expansionde ces services est l'un des éléments du plan généralde développement rural. La conversion d'un pro-gramme spécialisé de lutte contre une maladie en unprogramme de services sanitaires locaux intégrés estprojetée dans le Bornéo du Nord et à Sarawak, où lesadministrations intéressées se préparent à créer desservices ruraux de santé dès avant la phase terminalede la campagne d'éradication du paludisme. Le per-sonnel actuellement affecté à la campagne d'éradica-tion sera formé à l'action sanitaire rurale, à laquelleil se consacrera tout en continuant à exercer lasurveillance nécessaire pour prévenir une réapparitiondu paludisme. En Nouvelle -Guinée néerlandaise, lesopérations particulières de lutte contre le pian et le

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paludisme ont connu un plein succès dans la plupartdes circonscriptions, et à Papua le service de santédu territoire intensifie la formation de personnelpapou destiné aux postes sanitaires de district, oùtoute l'action sanitaire lui sera confiée. Avec l'assis-tance de l'OMS, on élabore les plans d'un projetpilote d'administration sanitaire rurale visant à créerdes services sanitaires locaux intégrés qui bénéficierontde l'assistance technique d'agents professionnels descatégories intermédiaire et supérieure.

Une tendance analogue s'observe dans le projetd'hygiène de la maternité et de l'enfance du Viet -Nam,qui bénéficie depuis 1954 du concours du FISE et del'OMS. Le programme est actuellement en voie demodification, ses activités s'étendant désormais auxzones rurales et comprenant une assistance auxgroupes de formation professionnelle à Hué, ainsi quela création d'une école modèle et la mise au pointde cours spécialisés pour les sages- femmes destinéesaux services ruraux de santé. Les services de protec-tion maternelle et infantile ont été incorporés auxservices sanitaires locaux et demeurent seulementsoumis au contrôle technique de la section compé-tente du Ministère.

La création de services ruraux de santé est aussil'un des éléments du programme de développementcommunautaire des régions rurales du Laos. C'estlà un projet aux aspects multiples à l'exécutionduquel l'Organisation des Nations Unies, l'OIT, laFAO, l'UNESCO, le FISE et l'OMS collaborent avecle Gouvernement. L'élaboration des plans a com-mencé en 1960 et la partie sanitaire du programme aété mise en train au début de 1961. L'OMS a procuréles services d'une infirmière/sage-femme et d'un tech-nicien de l'assainissement; en outre, le conseiller ensanté publique de l'OMS aide le Ministère à établirdes plans d'ensemble et coordonne les activités sani-taires du projet.

Dans le domaine des soins infirmiers, l'OMS aprincipalement aidé les gouvernements à étudier,organiser et diriger des programmes de formationde base pour le personnel professionnel et le personnelauxiliaire, ainsi qu'à relever les normes de travaildans les institutions et les services communautaires.Des enquêtes devront déterminer les services infirmiersnécessaires et évaluer les programmes actuels de for-mation d'infirmières et de sages -femmes, afin de pou-voir les modifier en cas de besoin. Vers la fin del'année un séminaire a été organisé sur l'administra-tion des services infirmiers.En matière d'hygiène de la maternité et de l'en-

fance, il reste beaucoup à faire; il est urgent notam-ment de disposer d'un plus grand nombre de pédiatres

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DÉVELOPPEMENT DES SERVICESSANITAIRES EN SOMALIE

A Mogadiscio, l'OMS prête son concours, conjointement avecle FISE, à deux projets importants ayant pour objet l'écoled'auxiliaires sanitaires, où sont formés les agents sanitaires,les infirmières/sages -femmes et les techniciens de l'assainis-sement qui seront affectés aux services sanitaires du pays, et

le centre antituberculeux récemment créé.

1) Le centre antituberculeux, terminé en août 1960.

2) Une infirmière pratique un test à la tuberculine sous l'ceil attentifdu médecin de l'OMS.

3) Le personnel du centre radiographie chaque jour jusqu'à cin-quante malades.

4) La première classe d'une nouvelle promotion d'élèves agentssanitaires à l'école d'auxiliaires sanitaires.

5) Elèves infirmières de première année.

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FORMATION DE TRAVAILLEURSSANITAIRES EN ÉTHIOPIE

Depuis 1954, l'OMS aide le Gouvernement éthiopien à constituerun réseau de centres sanitaires rattachés au centre principalde la ville de Gondar. On y forme des auxiliaires sanitaires de

toutes catégories.

1) Le conseiller principal de l'OMS au centre de Gondar, avec deuxélèves infirmières.

2) A la salle de maternité de Gondar, une élève infirmière montreà une jeune mère les soins de propreté à donner au nouveau -né.

3) De futurs agents sanitaires étudiant à Gondar examinent descas au centre de Kolladuba, sous la direction du conseiller OMSpour l'hygiène rurale.

4) Une jeune malade attend son tour au centre de Kolladuba.

5) Consultation au dispensaire de protection maternelle et infantiledu centre sanitaire de Gorgora.

6) Le conseiller OMS pour l'hygiène rurale, accompagné d'un élèveagent sanitaire, rend visite à un varioleux au village de Kolladuba.

7) Une infirmière monitrice (au centre), ancienne boursière del'OMS, avec une élève infirmière (à droite) lors d'une visite à domicileà Kolladuba.

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LUTTE CONTRE LA LÈPRE

Au Paraguay, un programme de dépistage et de traitementde la lèpre s'étendant à tout le pays a été entrepris avecl'aide du FISE et de l'OMS. Un médecin du service de lutteantilépreuse pratique une biopsie.

CONFÉRENCE INTERRÉGIONALESUR LE PIAN

Le Ministre de la Santé de l'Indonésie inaugure la deuxièmeconférence asienne sur le pian, qui s'est tenue à Bandoengen novembre 1961. Vingt participants venus de neuf paysdes Régions de l'Asie du Sud -Est et du Pacifique occi-dental ont examiné les problèmes épidémiologiques desdernières phases des campagnes antipianiques de masse,l'organisation de la surveillance indispensable et la coor-dination inter -pays.

ÉDUCATION SANITAIRE EN INDE

Des cours d'éducation sanitaire ont été organisés avecl'assistance de l'OMS à l'All -India Institute of Hygieneand Public Health de Calcutta. La photographie montreune séance d'éducation sanitaire à laquelle assistent lechef et les notables d'un village voisin du centre ruralde santé de Singur, où sont organisés des travaux pra-tiques à l'intention des étudiants en santé publique.

RECHERCHES SUR LES ZOONOSES

Personnel du Centre panaméricain des Zoonoses, situéen Argentine et qui bénéficie de l'assistance de la FAO,de l'OMS et d'autres organisations, examinant des moutonsdans un élevage expérimental.

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RÉGION DU PACIFIQUE OCCIDENTAL 95

qualifiés et de services administratifs plus nombreuxà l'échelon national, qui soient dotés d'administra-teurs spécialistes des questions de protection mater-nelle et infantile. Il n'en demeure pas moins que, dansde nombreux pays, des progrès réguliers, quoiquelents, sont faits pour résoudre certains des problèmesessentiels, fréquemment avec l'aide du FISE et del'OMS.

En ce qui concerne la nutrition, l'objectif généralde l'OMS dans la Région est d'encourager les dépar-tements de la santé à entreprendre avec d'autres orga-nisations une action concertée pour maintenir ouélever les normes alimentaires. Bien que sollicités pard'autres problèmes pressants, les départements de lasanté de la Région se sont beaucoup intéressés auxprogrammes de nutrition pendant l'année écoulée etdemandent de plus en plus fréquemment à l'OMSdes conseils techniques d'ordre général et de détail.

Pour ce qui est de l'assainissement, le fait nouveaule plus marquant est l'intérêt accru pour la questionde l'approvisionnement public en eau, que stimule leprogramme global de l'OMS.

L'Organisation a continué d'accorder son assistanceaux établissements d'enseignement et de formationprofessionnelle de la Région en envoyant des chargésde cours et des consultants à court terme, en attri-buant des bourses d'études à des homologues natio-naux ou à d'autres membres du corps enseignant eten livrant, par petites quantités, des fournitures et dumatériel essentiels. Il reste cependant beaucoup àfaire pour assurer les moyens d'enseignement de baseet de formation post- universitaire dont les différentspays ont besoin pour doter leurs services sanitairesd'agents suffisamment nombreux et compétents à tousles échelons.

Du fer décembre 1960 au 30 novembre 1961, 177bourses d'études ont été accordées, contre 102 pen-dant les douze mois précédents. Lorsque les moyensd'enseignement auront été améliorés et que les possi-bilités de formation post- universitaire en santé publiquedans des établissements de la Région se seront accrues,une plus forte proportion de bourses sera accordéepour des études universitaires dans la Région même.

En 1961, des programmes d'éradication du palu-disme étaient en cours d'exécution en Chine (Taiwan),dans le Bornéo du Nord, aux Philippines, dans lesîles Ryu -Kyu et à Sarawak. A Taiwan, le dernierstade de la phase de consolidation a été atteint et lesrésultats en seront prochainement évalués. L'OMS acontinué à prêter son assistance à d'autres pays pourl'élaboration de plans d'éradication ou par l'inter-médiaire de projets de pré -éradication.

Des programmes de vaccination par le BCG sesont poursuivis pendant l'année dans huit pays de laRégion, avec l'assistance du FISE et de l'OMS.L'Organisation a également apporté son aide audéroulement des programmes nationaux de lutte anti-tuberculeuse au Viet -Nam et dans le Samoa occidental.Des programmes de santé publique ayant aussi pourobjet la lutte contre la tuberculose sont en outre àl'étude dans un certain nombre d'autres pays etterritoires de la Région.

Au cours des dix dernières années, l'OMS a con-

tribué à l'exécution de projets visant à combattreet ultérieurement à éliminer le pian partout dans laRégion où cette maladie existe à l'état endémique(voir également page 96), à l'exception de Tonga,où un projet de lutte contre le pian débutera en avril1962, et de la partie portugaise de Timor, considéréecomme zone de faible endémicité. Tous les gouver-nements ont poursuivi l'exécution de leurs projetsavec énergie et réussi à réduire la fréquence du pianà un niveau peu élevé; l'éradication de la maladie aété presque réalisée au Laos, dans les îles Gilbert -et- Ellice et dans le Samoa occidental, ainsi que danscertaines parties de la plupart des autres pays et ter-ritoires où le pian est endémique. Les projets anti-pianiques ont donné aux médecins et auxiliaires natio-naux l'occasion d'acquérir une formation et uneexpérience pratique précieuses; ils ont également faitapprécier à la population la valeur des services sani-taires et lui ont appris à collaborer avec le personnelde santé. Dans de nombreuses régions, les projets delutte contre le pian ont permis à des services de santémodernes d'atteindre pour la première fois certainséléments de la population et ils ont beaucoup contri-bué à stimuler le développement des services rurauxde santé.

On a accordé une attention particulière à l'évalua-tion des projets en vue de déterminer dans quellemesure ils ont atteint leurs objectifs primitifs et con-tribué à renforcer les activités correspondantes desservices de santé nationaux. Les renseignements quefournit une telle évaluation assurent une base concrètepour l'élaboration et l'exécution des programmesfuturs.

Comité régionalLe Comité régional du Pacifique occidental a tenu

sa douzième session à Wellington, Nouvelle -Zélande,du 31 août au 5 septembre 1961.

Des représentants de tous les Membres de la Région-à l'exception du Laos - et des Membres ayant laresponsabilité de territoires de la Région -à l'excep-tion du Portugal - ont assisté à cette session. Desreprésentants de l'Organisation des Nations Unies,du FISE, de la Commission du Pacifique sud et dequinze organisations non gouvernementales en rela-tions officielles avec l'OMS étaient également présents.Le Dr P. M. Kaul, Sous -Directeur général, assistait àla session en qualité de représentant du Directeurgénéral.

Le Comité régional a examiné en détail le onzièmerapport annuel du Directeur régional, qui expose letravail accompli du fer juillet 1960 au 30 juin 1961et résume en outre les principaux faits survenus dansla situation sanitaire de la Région au cours des dixpremières années.

Dans ses délibérations sur ce rapport, il a rappeléqu'il importe de maintenir beaucoup de souplesse dansl'élaboration du programme, étant donné la grandedisparité des pays de la Région du point de vue dudéveloppement économique et social. Il s'est particu-lièrement préoccupé des moyens de développer lesservices ruraux de santé publique dans le cadre d'unprogramme sanitaire d'ensemble.

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96 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Après examen par le Sous -Comité du Programmeet du Budget, le projet de programme et de budgetde la Région du Pacifique occidental pour 1963 a étéapprouvé par le Comité régional en séance plénièrepour transmission au Directeur général.

L'attention de tous les gouvernements qui ontentrepris ou mis à l'étude des programmes d'éradica-tion du paludisme a été appelée sur l'importance d'uneévaluation critique à tous les stades des opérations,sur la nécessité d'un service antipaludique bien orga-nisé et convenablement doté en personnel et d'unsoutien total et constant de la part des pouvoirspublics et de la population jusqu'au moment oùl'éradication est réalisée.

La situation des contributions au compte spécialpour l'éradication du paludisme et le projet d'émissionde timbres -poste de l'éradication du paludisme ont étéexaminés par le Comité régional, qui a recommandéque tous les Membres participent à ce projet.

Comme l'avait demandé la Quatorzième Assembléemondiale de la Santé, le Comité a étudié la questionde l'ordre de priorité des activités comprises dans le

programme et revu, en fonction du projet de pro-gramme et de budget, l'ordre de priorité qu'il avaitétabli à sa neuvième session; il a jugé que la procédureactuellement suivie dans la Région est suffisammentsouple et qu'elle n'appelle aucune modification.

Il a également pris connaissance d'un rapport surles travaux relatifs au trachome effectués à Taïwanpar la Naval Medical Research Unit No 2 des Etats-Unis d'Amérique (voir page 15).

Les discussions techniques ont été consacrées àl'hygiène dentaire (voir également page 33) et leComité régional a choisi pour thème des discussionsen 1962 le rôle des services sanitaires dans l'amélio-ration des approvisionnements publics en eau.

Le Comité régional a finalement confirmé sa déci-sion antérieure de tenir sa quatorzième session à PortMoresby, Papua, et il a accepté l'invitation du Gou-vernement de la Corée à tenir sa seizième session àSéoul en 1965. La treizième session aura lieu àManille.

Quelques aspects de l'activité régionale

On trouvera dans la partie IV la liste des projetsen cours de réalisation pendant la période étudiée.Pour illustrer l'activité régionale, certains d'entre euxsont décrits ci- dessous de façon plus complète.

Projet inter -pays de lutte contre le pian, îles Fidji,Samoa occidental, Protectorat britannique des îlesSalomon, îles Gilbert -et- Ellice, Nouvelles -Hébrides,îles Cook

Avant que le projet ne soit entrepris, en 1954, lepian était endémique dans les territoires insulaires duPacifique sud, malgré les efforts incessants déployéspar les divers gouvernements pour le combattre. Enlançant ce projet inter -pays, on se fixa un tripleobjectif: former le personnel national à la lutte contrele pian, aider à mettre en train des projets particu-liers de lutte et d'éradication finale du pian dans lesterritoires en question, et favoriser l'établissement deservices ruraux de santé adaptés aux besoins:

L'OMS envoya une équipe composée d'un médecin,d'un sérologue et d'un infirmier, tandis que de soncôté le FISE fournissait des médicaments, du matérielet une partie des moyens de transport. Dans chaqueterritoire, l'équipe de l'OMS étudiait avec les auto-rités locales l'organisation et la préparation du travail,aidait à organiser un projet pilote permettant aupersonnel national de recevoir une formation pra-tique pour la lutte contre le pian, et mettait enfin enchantier des études sur les conditions locales de l'épi-démiologie et de la lutte contre la maladie. C'estalors que l'on entreprenait l'enquête initiale de dépis-tage et de traitement de masse; une fois le travailmis en route de façon satisfaisante, les équipes natio-nales le poursuivaient tandis que l'équipe de l'OMSse rendait dans le territoire suivant pour répéter la

même série d'opérations. Plus tard, l'équipe de l'OMSretournait dans chaque territoire pour aider les auto-rités à achever l'enquête initiale, à organiser desenquêtes de contrôle et à intégrer l'activité anti-pianique à celle des services sanitaires existants.

Les opérations ont débuté en novembre 1954 auxîles Fidji, en 1955 dans le Samoa occidental, en 1956dans le Protectorat britannique des îles Salomon, en1957 dans les îles Gilbert -et- Ellice, en 1958 dans lesNouvelles- Hébrides et en 1960 dans les îles Cook.La première phase de l'action a été achevée enseptembre 1960.

Au cours des enquêtes initiales de dépistage et detraitement effectuées dans les îles Fidji, le Samoaoccidental, le Protectorat britannique des îles Salo-mon, les îles Gilbert-et- Ellice et les Nouvelles -Hébrides, 443 533 personnes au total, soit plus de90 % de l'ensemble des populations, furent examinéeset 78 146 cas de pian évolutif (soit 17,6 % du nom-bre total de sujets examinés) furent dépistés, parmilesquels 18 566 cas de pian infectieux (soit 4,1 %).Un traitement de masse par la pénicilline permit d'en-registrer en peu de temps une diminution sensible dela fréquence du pian.

En dépit de la modicité des fonds et des effectifsdont elles disposaient, les autorités locales ont pro-cédé à des enquêtes de contrôle et continué les opé-rations de surveillance. Dans quelques territoires- le Samoa occidental et les îles Fidji, par exemple -,on a chargé de cette activité les services sanitairesexistants; ailleurs - comme dans le Protectorat bri-tannique des îles Salomon -, on a confié aux équipesopérationnelles, en plus du travail de surveillance,d'autres activités telles que le dépistage de la lèpre etle traitement des infections banales de la peau. Ailleursencore, des équipes opérationnelles ont été organisées

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REGION DU PACIFIQUE OCCIDENTAL 91

pour procéder à des enquêtes de contrôle dans cer-tains groupes de la population, notamment dans leszones où l'endémicité pianique avait été la plus forte.

Lors des dernières enquêtes de contrôle, effectuéesde deux à quatre ans après l'enquête initiale, on n'aplus trouvé au total que soixante -six cas de pian infec-tieux et la fréquence de cette forme de la maladie setraduisait par un pourcentage allant de zéro dans lesîles Gilbert-et- Ellice à 0,09 % dans les Nouvelles -Hébrides. Depuis cette chute, la fréquence du pian estmaintenue à un niveau suffisamment bas pour quel'on puisse considérer la maladie comme maîtriséepartout et pratiquement éradiquée dans certainssecteurs.

Bien que les territoires insulaires du Pacifique soienttrès distants les uns des autres, il existe entre eux untrafic important et l'on doit, de ce fait, les considérercomme formant une seule unité épidémiologique dansla lutte contre le pian. Il est donc indispensable quel'attaque contre le pian soit lancée dans toutes leszones d'endémicité au même moment ou du moinsdans un délai suffisamment court pour que les régionsdéjà débarrassées de la maladie ne risquent pas d'êtreréinfectées.

Cette question a été abordée avec les autorités deterritoires qui n'avaient pas encore entrepris de pro-jets antipianiques bénéficiant d'une assistance inter-nationale. Il ressort de cet examen que des projetsspécifiques de lutte contre le pian ne s'imposent pasdans le Samoa américain, en Océanie française et àNiue. Tonga, par contre, bien qu'étant probablementune zone d'endémicité relativement faible, s'apprête àlancer un tel projet en avril 1962, avec l'assistance duFISE et de l'OMS. En 1960,1'OMS a fait une enquêteaux îles Cook pour évaluer l'efficacité des mesuresantipianiques prises au cours des six dernières années.L'examen d'un important groupe témoin de la popu-lation a révélé que la fréquence du pian infectieuxs'établit à 0,11 % et montré que la maladie est doncmaîtrisée et que l'éradication devrait être réalisabledans un proche avenir.

Indépendamment de son principal objectif - laréduction du pian - le projet a permis au personnelde santé des îles d'acquérir une formation précieuseen matière d'action sanitaire et il a montré à lapopulation ce à quoi l'on peut parvenir grâce auxméthodes modernes de santé publique (ce projet étaitla première opération pratique menée dans le Pacifiquesud avec l'assistance de l'OMS). Dans plusieurs îles,son exécution a conduit à entreprendre d'autres pro-grammes, intéressant notamment la santé rurale.

Programme d'éradication du paludisme, Bornéo duNord

Le paludisme est sans doute la maladie épidémiquela plus grave dans le Bornéo du Nord. De 1956 à1959, époque où l'action antipaludique a commencédans diverses parties du pays, le nombre des cas depaludisme diagnostiqués chaque année dans tous leshôpitaux et dispensaires d'Etat allait d'environ 36 000à plus de 45 000, soit de 8 à 10 % de la populationtotale, estimée à 450 000 habitants. Le paludisme était

responsable de 12 à 19 % de tous les cas de maladiediagnostiqués et de 10 à 17 % des décès de toutescauses survenus dans les hôpitaux et dispensaires. Ceschiffres ne donnent évidemment pas une image com-plète de la morbidité et de la mortalité paludéennes.En gros, quatre neuvièmes environ de la populationdu Bornéo du Nord vivent dans des zones où l'indicesplénique atteint ou dépasse 20 %, quatre neuvièmesdans des circonscriptions où il est compris entre zéroet 20 %, et un neuvième seulement dans les agglomé-rations urbaines de Jesselton et de Sandakan qui sontindemnes de paludisme. L'élimination du paludismedans le Bornéo du Nord entraînera une grande amé-lioration de l'état de santé et de la productivité de lapopulation, et contribuera donc à beaucoup accélérerle développement social et économique du territoire.

Le projet pilote de lutte antipaludique fut mis àl'étude en 1954 et les opérations pratiques débutèrenten 1956 dans deux districts, dont l'un fut l'objet depulvérisations au DDT, l'autre à la dieldrine. Leszones d'opérations furent progressivement étendues etles pulvérisations effectuées en deux cycles annuels.En 1957, la fréquence du paludisme avait notablementdiminué, mais la transmission n'avait pas encore étéinterrompue. Des mesures furent donc prises pourassurer un traitement insecticide sans lacunes et pouradministrer à la population des zones intéressées, àchaque cycle de pulvérisations, une dose unique dechloroquine et de pyriméthamine associées. En 1960,le projet fut étendu à toutes les circonscriptions oùl'indice splénique était égal ou supérieur à 20 % et unesurveillance active fut organisée partout où la phased'attaque avait atteint un stade avancé.

Pendant la période d'exécution du projet pilote, leszones impaludées du pays et leur degré respectifd'endémicité furent déterminés, les questions d'épi-démiologie en cause étudiées, et l'on s'employa àmettre au point la structure du service antipaludiqueet à former le personnel nécessaire à son fonction-nement.

L'évaluation épidémiologique a été constammentassurée depuis le lancement du projet. En 1960 onpouvait tenir pour acquis que deux pulvérisations paran, complétées chacune par l'administration d'unedose unique de médicaments antipaludiques, per-mettent d'interrompre la transmission, à conditionque tous les locaux sans exception soient traités à fond.

Ayant établi que l'interruption de la transmissionétait techniquement réalisable et fait les préparatifsnécessaires à une campagne antipaludique couvrantl'ensemble du territoire, on décida de transformerle programme primitif en un programme d'éradi-cation. Les autorités ont préparé un plan d'opé-rations et pris toutes dispositions utiles pour pour-suivre les opérations jusqu'à ce que le programme,auquel elles accordent une priorité absolue, soit menéà son terme. Avec le concours du personnel de l'OMS,elles procèdent à de fréquentes évaluations périodiquesafin que les opérations sur le terrain puissent béné-ficier du soutien maximum. Dès le début, le FISE aapporté sa contribution en fournissant des insecticides,des pulvérisateurs avec pièces de rechange, des médi-caments, des microscopes, des véhicules à moteur

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98 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

également avec pièces de rechange, et des moteurs pourhors -bord.

Lutte contre les maladies vénériennes, Taiwan

Ce projet a été entrepris en 1953 pour créer en pre-mier lieu un service de lutte contre les maladies véné-riennes destiné aux enfants et aux femmes enceintesde Taiwan et pour mettre par la suite sur pied unprogramme complet d'action antivénérienne pour l'îletout entière. En juillet 1959, la première étape ayantété accomplie, le personnel de l'OMS fut retiré; l'assis-tance du FISE sera cependant maintenue jusqu'à lafin de 1965, tout en diminuant progressivement. Ladeuxième étape, pour laquelle l'OMS a envoyé unconseiller, a débuté en novembre 1960 et s'est achevéeà la fin de février 1961.

L'objectif de cette seconde phase était de réexaminerle projet, d'évaluer son efficacité et de formuler desrecommandations pour y apporter des améliorationset en éliminer toutes les insuffisances.

Les plans de l'enquête ainsi définie furent établisconjointement par le conseiller de l'OMS, le directeurnational du projet, le conseiller régional pour lesmaladies transmissibles et le médecin de l'OMS pré-cédemment affecté au projet (actuellement représentantde zone à Ceylan). Ils décidèrent d'effectuer uneenquête par sondages parmi 360 postes sanitaires, enprenant environ le tiers des postes ruraux et la moitiédes postes urbains, et d'examiner le travail accomplipendant les six mois allant de mars à septembre 1960.

Le conseiller de l'OMS a visité 141 postes sanitaires.dont 31 dans les municipalités et 110 dans les préfec-tures, desservant respectivement 1,6 et 3,6 millionsd'habitants. Il a examiné et analysé les dossiers cli-niques des cas vénériens pour toute la période consi-dérée, les archives de l'action antivénérienne en géné-ral et les registres des examens de sang, interrogé lepersonnel sanitaire ainsi que d'autres personnes àmême de fournir des renseignements pertinents etrecherché dans quelles conditions économiques,sociales et de milieu les maladies vénériennes sévissentle plus fréquemment.

Les résultats de l'enquête peuvent se résumer dansles conclusions suivantes. Avant 1953, la lutte anti-vénérienne se bornait pratiquement au traitement descas patents et au contrôle des prostituées autorisées;aujourd'hui, il existe à Taiwan un programme delutte complet, faisant partie intégrante de l'actiongénérale de santé publique.

La population de l'île dispose, pour se faire exa-miner et traiter gratuitement pour les maladies véné-riennes, de 360 postes sanitaires et de 22 centres desanté; les hôpitaux assurent également l'examen et letraitement des malades. Un service de laboratoire desérologie de premier ordre est, à titre gratuit, à ladisposition de toutes les institutions sanitaires et detous les praticiens privés; il peut exécuter environ600 000 tests par an.

Le dispensaire antivénérien de démonstration deTaïpeh jouit d'une excellente réputation dans toutel'île. Au total, 66 083 personnes s'y sont présentées de

1954 à 1960; 3383 d'entre elles y ont été traitées pourla syphilis, 1658 pour la blennorragie et 165 pourd'autres maladies vénériennes. Le dispensaire est éga-lement un important centre de formation profession-nelle.

Les activités du programme sur le terrain sontdirigées et coordonnées de Taïpeh par un bureaucentral bien organisé qui a également la charge d'unvaste programme de formation professionnelle.

Conformément aux prévisions, un vaste programmed'examens de sang a été réalisé. A la fin de 1960 onavait, au cours des campagnes de masse, procédé à3,3 millions d'examens initiaux au total; 5 % despersonnes examinées présentaient une réaction posi-tive, 3,6 % avaient besoin d'un traitement et 2,7 % ontété effectivement traitées.

Depuis le départ du médecin de l'OMS, vers lemilieu de 1959, le nombre des examens effectués etla formation des agents sanitaires continuent à donnersatisfaction. C'est là un bon résultat, mais l'examen dutravail accompli de mars à septembre 1960 a faitapparaître quelques insuffisances. La proportion descas traités par rapport au total des cas dépistés n'aatteint que 78 %; l'action antivénérienne de protectionmaternelle et infantile n'a pas couvert entièrement lapopulation exposée; le dépistage des contacts n'agénéralement porté que sur une partie des contactsfamiliaux, la tenue des dossiers, l'examen clinique desmalades et la surveillance sur le terrain pourraient êtreaméliorés. Enfin, il reste nécessaire de se préoccuperdes réservoirs d'infection manifestes qui subsistent etde procéder à des recherches épidémiologiques, enparticulier parmi les cas infectieux.

En conclusion, on peut dire qu'un programme com-plet et bien organisé de lutte antivénérienne a étéétabli dans l'île tout entière et intégré à l'activité nor-male des services généraux de santé publique. Lesfaiblesses du programme ont été signalées et des re-commandations formulées en vue d'y remédier.

Enquête sur l'administration de la santé publique,l'enseignement et la formation professionnelle, Fédé-ration de Malaisie

Le but de ce projet était de contribuer à l'examende l'organisation actuelle du Ministère de la Santé etde la Prévoyance sociale et des services de santé engénéral. Des projets de ce genre peuvent être parti-culièrement utiles aux pays qui abordent une nouvelleétape de leur développement. Les renseignementsrecueillis et les avis formulés fournissent une excellentebase concrète pour l'élaboration du premier pro-gramme sanitaire à long terme, qui peut lui -mêmes'inscrire dans le cadre du premier plan national dedéveloppement économique et social.

L'OMS a envoyé en Malaisie un conseiller pourl'administration de la santé publique et pour l'ensei-gnement et la formation professionnelle. Il a eu desconsultations avec le Ministre de la Santé et de laPrévoyance sociale, le Directeur des Services médicauxet d'autres fonctionnaires et membres du personneldes institutions et services sanitaires et médicaux de

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RÉGION DU PACIFIQUE OCCIDENTAL 99

l'Etat, ou titulaires de postes similaires. Il s'est rendudans chaque Etat de la Fédération et y a visité lesprincipales institutions sanitaires et médicales. Sonrapport, dont le Gouvernement est actuellement saisi,donne des renseignements détaillés sur l'organisationdes services sanitaires et médicaux, les ressources enmain- d'oeuvre, actuelles ou en perspective, susceptiblesd'être utilisées par le prógramme sanitaire national,ainsi que sur le personnel qu'il faudrait affecter à sonexécution. Il indique la répartition des différentescatégories d'agents sanitaires par rapport à la popu-

lation et formule des suggestions quant aux effectifsà recruter au cours de ces prochaines années.

Les recommandations formulées ont trait notam-ment au personnel destiné aux services ruraux desanté, à l'organisation des laboratoires d'hôpitauxainsi qu'à la révision des lois et règlements de santépublique. Le rapport traite aussi longuement de laformation de personnel et notamment de l'enseigne-ment universitaire et post -universitaire, de la formationdu personnel subalterne, des moyens d'assurer la for-mation avant et pendant l'emploi, et des coursd'entretien.

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PARTIE III

COOPÉRATION AVEC D'AUTRES ORGANISATIONS

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CHAPITRE 19

COORDINATION DES TRAVAUX DE L'OMSAVEC CEUX D'AUTRES ORGANISATIONS

La coordination doit son importance à deux faits :d'une part, la santé est partie intégrante du déve-loppement économique et social et, d'autre part, lesressources disponibles, à un moment quelconque,pour une action internationale sont plutôt limitées.Il importe donc d'établir une coordination avecl'Organisation des Nations Unies et les institutionsspécialisées, ainsi qu'avec les organisations inter-gouvernementales régionales, les programmes bila-téraux d'assistance et les organisations non gouver-nementales dont l'activité s'exerce dans les domainessanitaire, social et apparentés. Les institutions appar-tenant à la famille des Nations Unies ont aujourd'huitendance à se préoccuper davantage de fournir uneassistance aux gouvernements pour l'élaboration deplans nationaux dans les divers domaines techniqueset pour l'intégration de ces plans dans un programmede développement bien équilibré, ce qui rend plusindispensable encore qu'auparavant la coordinationentre les institutions intéressées. Si des organes telsque le Comité administratif de Coordination (CAC)peuvent assurer l'accord central sur les principes quirégissent une action concertée, c'est par contre àl'échelon des pays que la coordination est essentiellepour la bonne exécution des programmes.

La coordination avec l'Organisation des NationsUnies et les institutions spécialisées a fait l'objet d'uneétude organique effectuée par le Conseil exécutif pen-dant l'année. Des documents préliminaires ont étéexaminés par le Conseil lors de ses vingt- septième etvingt- huitième sessions, en janvier et mai 1961, et unrapport général a été préparé pour sa vingt- neuvièmesession en janvier 1962. 1

La collaboration avec d'autres institutions s'estdéveloppée au cours de l'année 1961, ainsi qu'il ressortdes précédents chapitres de ce Rapport annuel; on n'enmentionnera ici que les aspects essentiels.

Organisation des Nations Unies et institutions appa-rentées

Organisation des Nations UniesSous les auspices du CAC, l'OMS a collaboré à des

programmes intéressant le développement des ressour-ces en eau, l'enseignement et la formation profession-nelle, l'industrialisation, l'urbanisation, le dévelop-pement communautaire, le logement, les servicesdestinés aux enfants et la réadaptation des personnesdiminuées.

1 Voir Actes off. Org. mond. Santé, 115, annexe 19.

- 103

L'OMS a également préparé des rapports techniqueset des études pour le Conseil de Tutelle et le Comitédes Renseignements relatifs aux Territoires non auto-nomes. Elle a pris part aux travaux de la Commissiondes Stupéfiants, de la Commission de Statistique, dela Commission de la Population et de la Commissiondes Questions sociales, de même qu'à ceux des diver-ses commissions économiques régionales.

L'Organisation a continué de collaborer avec leFonds spécial des Nations Unies en ce qui concernel'aide fournie à l'Institut central de Recherches deGénie sanitaire, à Nagpur dans l'Inde, d'une part, et,d'autre part, l'enquête sur l'approvisionnement en eaudu Grand Calcutta; elle a été fréquemment appelée àdonner des avis au Fonds spécial sur les aspects sani-taires de diverses demandes présentées par les gou-vernements.

L'OMS a continué de collaborer avec le FISEà divers programmes sanitaires, notamment dansquatre domaines particuliers : les maladies transmis-sibles - notamment l'éradication du paludisme - laprotection maternelle et infantile, la nutrition, et,plus récemment, les services sociaux. La plus grandepartie de l'aide accordée aux gouvernements en matièred'hygiène de la maternité et de l'enfance continued'être fournie conjointement par le FISE et l'OMS, leFISE assurant l'équipement, les fournitures, le trans-port et les allocations destinées à la formation locale,tandis que l'OMS fournit du personnel professionnel,des directives techniques et des bourses d'études. Aucours de 1961, l'OMS a préparé, à l'intention duConseil d'administration du FISE, une étude sur lesprogrammes de formation en matière d'hygiène de lamaternité et de l'enfance qui bénéficient de l'aide desdeux organisations, ainsi qu'un rapport sur l'ensembledes programmes d'éradication du paludisme recevantune aide analogue, y compris un examen d'ensembledes principes et des méthodes adoptées. En outre,l'OMS a participé à une enquête générale sur lesbesoins de l'enfance, en se chargeant, pour sa part, desquestions intéressant la santé et, en collaboration avecla FAO, des questions relatives à la nutrition.

L'Assemblée générale des Nations Unies ayant prisà sa quinzième session des dispositions financièresrelatives à l'attribution de prix pour les recherchessur le cancer, la Quatorzième Assemblée mondiale dela Santé a demandé au Directeur général d'appliquerla procédure déjà approuvée pour la sélection descandidats. Les gouvernements membres, l'Unioninternationale contre le Cancer, les membres destableaux OMS d'experts du cancer et des questions

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104 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

apparentées, diverses institutions de recherche médicaleet universités choisies en consultation avec les EtatsMembres, ont été invités à présenter des candidats.A la fin de l'année, cette liste a été examinée par uncomité d'experts, dont les recommandations ont étésoumises au Conseil exécutif à sa session de janvier1962 et doivent être étudiées par la Quinzième Assem-blée mondiale de la Santé; les propositions de l'Assem-blée de la Santé seront alors transmises à l'Assembléegénérale des Nations Unies lors de sa dix -septièmesession.

Institutions spécialisées et AIEA

L'OMS a maintenu sa collaboration avec l'OITdans le domaine de la médecine du travail et de lasécurité des travailleurs; les deux institutions ont orga-nisé conjointement une réunion d'un comité mixted'experts de l'hygiène des gens de mer, un cours deformation en médecine du travail et ont participé auxprogrammes inter -institutions intéressant le logementet le développement rural et communautaire. L'OMSa continué de participer à la mission communed'action auprès des populations aborigènes des HautsPlateaux des Andes.

La collaboration avec la FAO s'est poursuivie dansles domaines suivants : nutrition, normes alimentaires,hygiène du lait, effets de la radioactivité sur l'alimen-tation et l'agriculture, zoonoses et lutte contre cer-taines maladies transmissibles qui sont affectées parla modernisation de l'agriculture.

Pendant l'année écoulée, la collaboration entrel'OMS et l'UNESCO a porté essentiellement sur lamise en oeuvre de programmes d'enseignement et deformation destinés aux nouveaux Etats indépendantsd'Afrique, mais une coordination a été égalementréalisée dans d'autres domaines, tels que les recherchessur les zones arides, les animaux de laboratoire, labiologie de la cellule et l'inhibition de la croissancecellulaire, les radio- isotopes et la formation à donneraux enseignants en matière d'éducation sanitaire.

Pour ce qui concerne les radiations, la collaborationavec l'AIEA a été particulièrement active et de nom-breux exemples de travaux menés en commun figurentau chapitre 5, dans la section réservée à l'hygiène desradiations (voir pages 37 -39).

Parmi les exemples de collaboration avec d'autresinstitutions, il convient de citer l'assistance reçue del'Union postale universelle pour l'émission de timbres -poste en faveur de l'éradication du paludisme, la parti-cipation d'experts de l'OMS à des missions d'enquêtepatronnées par la Banque internationale pour laReconstruction et le Développement, la collaborationavec l'Organisation de l'Aviation civile internationaleen ce qui concerne l'hygiène et la salubrité des aéro-ports et les mesures quarantenaires dans les transportsaériens, la collaboration avec l'Organisation météo-rologique mondiale dans diverses questions concer-nant les eaux souterraines, au titre du programme desressources en eau, et enfin les travaux entrepris avecl'Organisation intergouvernementale consultative dela Navigation maritime au sujet des mesures desécurité à prendre pour l'évacuation des déchets radio-

actifs dans la mer et la propulsion nucléaire desnavires.

Coordination en matière de questions administratives etfinancières

Dès avril 1961, l'OMS a donné effet aux revisionsdes Statuts de la Caisse commune des Pensions duPersonnel approuvées par l'Assemblée générale desNations Unies à sa quinzième session. Ces revisionss'inspiraient des conclusions d'un groupe d'expertsdésigné par le CAC, conformément aux recommanda-tions formulées en 1956 par le Comité d'étude duRégime des Traitements.

L'étude entreprise par le Secrétariat sur le niveaudes traitements des fonctionnaires de la catégorieprofessionnelle, qui a été achevée au début de 1961, aété transmise par le CAC au Conseil consultatif de laFonction publique internationale, qui en a adoptéles conclusions et a présenté un certain nombre derecommandations relatives au relèvement du barèmedes traitements. Le CAC a fait siennes ces recomman-dations et les a soumises au Secrétaire général en vuede leur examen par l'Assemblée générale des NationsUnies à sa seizième session.

L'OMS a donné effet à l'accord conclu en octobre,par l'intermédiaire du CAC, sur les conditions spé-ciales de congé en cas d'affectation dans certains paysd'Afrique.

Conformément à la procédure établie, le Comitéconsultatif des Nations Unies pour les Questionsadministratives et budgétaires a examiné le budgetd'administration de l'OMS pour 1962, avec le con-cours de représentants de l'Organisation, et a faitrapport à ce sujet à l'Assemblée générale.

Organisations intergouvernementalesLa Quatorzième Assemblée mondiale de la Santé a

approuvé un accord conclu avec l'Office internationaldes Epizooties, par un échange de lettres,' ainsi quele projet d'accord avec la Ligue des Etats arabes, quia été signé le 22 août par le Directeur général de l'OMSet par le Secrétaire général de la Ligue. a

La collaboration avec l'Office international desEpizooties a été renforcée en ce qui concerne la décla-ration des cas de zoonoses, la lutte contre celles -ci etl'enseignement vétérinaire. Des contacts réguliers ontété maintenus, comme les années précédentes, avecl'Organisation internationale de Normalisation.

La collaboration avec les organisations intergou-vernementales régionales s'est poursuivie, comme d'ha-bitude, par l'intermédiaire des bureaux régionaux del'OMS. On peut citer à cet égard les fréquents contacts,à propos d'éradication du paludisme, avec la Commis-sion de Coopération technique en Afrique au sud duSahara (CCTA), l'assistance fournie aux gouverne-ments en collaboration avec la Commission du Paci-fique sud, diverses réunions techniques mixtes avecces deux organisations, ainsi que diverses consulta-tions avec le Département de la Santé de la Ligue des

' Voir Actes off. Org. mond. Santé, 110, annexe 10.2 Voir Actes off Org. mond. Santé, 110, annexe 9.

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COORDINATION DES TRAVAUX DE L'OMS AVEC CEUX D'AUTRES ORGANISATIONS 105

Etats arabes, avec la Commission des Caraïbes, avecl'administration du Plan de Colombo.

L'OMS a continué de collaborer avec l'Organisationeuropéenne de Coopération économique (actuellementOrganisation de Coopération et de Développementéconomiques), en prenant part aux travaux de l'Agenceeuropéenne de Productivité sur la pollution de l'eauet la protection contre les radiations (pour cettedernière question, en collaboration avec l'Agenceeuropéenne de l'Energie nucléaire); l'OMS a égale-ment maintenu son association avec la Communautééconomique européenne, par l'intermédiaire de laCommunauté européenne du Charbon et de l'Acier,pour l'étude de divers aspects de la médecine dutravail, et avec l'EURATOM en ce qui concerne laprotection contre les radiations; elle a enfin continuéde coopérer avec le Conseil de l'Europe pour lesquestions suivantes: pollution de l'air et de l'eau,échange de produits hématologiques et de sérums,bourses d'études et préparation d'un répertoire desprojets d'assistance technique.

Organisations non gouvernementales

En février 1961, le Conseil exécutif, à sa vingt -sep-tième session, a admis deux organisations non gouver-nementales à des relations officielles avec l'OMS: laCommission permanente et Association internationalepour la Médecine du Travail, et l'Association inter-nationale de Psychiatrie infantile et des Professionsaffiliées. On trouvera à l'annexe 6 la liste des cinquante-

six organisations non gouvernementales qui entretien-nent des relations officielles avec l'OMS à la fin de1961.

La collaboration entre l'OMS et les organisationsnon gouvernementales gagne chaque année en ampleuret en efficacité. Le nombre croissant de représentantsd'organisations non gouvernementales qui viennentdiscuter, au Secrétariat, de divers problèmes d'intérêtcommun montre bien la valeur des relations de cesorganisations avec l'OMS. Comme les années précé-dentes, de nombreuses organisations non gouverne-mentales ont été représentées aux réunions de l'OMS;la participation aux comités régionaux, notamment,a été sensiblement plus élevée. Il convient de mention-ner à ce sujet la décision du Conseil des Gouverneursde la Ligue des Sociétés de la Croix -Rouge de sefaire plus effectivement représenter dans les comitésrégionaux de l'OMS et d'encourager les sociétésnationales de la Croix -Rouge à collaborer plusétroitement avec l'Organisation à l'échelon national.

Les échanges d'informations et de publicationstechniques se sont poursuivis et les organisations nongouvernementales ont continué d'aider l'OMS dansses activités en faisant mieux connaître celles -ci. Denombreuses organisations ont conservé ou établi desbureaux de liaison avec l'OMS.

Faute de place, il n'est pas possible de donner uneliste de tous les exemples de collaboration avec lesorganisations non gouvernementales. On trouveradans les chapitres pertinents du présent Rapport annuelcertains exemples de l'aide précieuse que l'OMS areçue de ces organisations au cours de l'année écoulée.

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CHAPITRE 20

PROGRAMME ÉLARGI D'ASSISTANCE TECHNIQUEEN VUE DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

En décembre 1960, le Conseil économique et social,notant que l'assistance technique a revêtu le caractèred'un échange d'expérience entre les nations, a décidéque l'oeuvre des Nations Unies en matière d'assistancetechnique serait désignée sous l'appellation collectivede « programme de coopération technique des NationsUnies » et il a invité les institutions spécialisées àenvisager la possibilité d'utiliser cette appellation pourdésigner également leurs propres activités dans ledomaine de l'assistance technique.

Le Comité de l'Assistance technique a décidé desupprimer, dans les textes qui régissent le programmeélargi, la disposition selon laquelle « le montant attri-bué à chacune des organisations participantes pourl'année suivante ne sera pas inférieure à 85 % dessommes qui lui ont été allouées dans le cadre du pro-gramme de l'exercice en cours ». On a souligné quecette garantie dont bénéficiaient les institutions par-ticipantes n'avait jamais été invoquée et l'on a estiméque la programmation par projet aiderait vraisem-blablement à éviter des fluctuations trop importantes,d'une période de programmation à l'autre, dans lapart attribuée à chacune des organisations partici-pantes sur les ressources du compte spécial.

L'essai du cycle de programmation biennale, com-mencé pour la période 1961 -1962, se poursuivra' pen-dant les deux années 1963 et 1964. A cette fin, toutprojet réalisable en l'espace de vingt- quatre moisconsécutifs est considéré comme «projet à courtterme », les projets de plus longue durée étant classéscomme «projets à long terme ». Pour ces derniers,les gouvernements doivent faire une demande couvranttoute la période d'exécution, mais le Comité de l'Assis-tance technique ne les approuve initialement que pourquatre ans au maximum.

Les engagements renouvelables au titre de projets àlong terme déjà autorisés par le Comité de l'Assis-tance technique seront l'élément prioritaire à prendreen considération lorsqu'on fixera les objectifs pourchaque pays, mais on tiendra également compte durevenu par habitant et du chiffre de la population,de l'importance de l'assistance provenant de toutesles sources et de la capacité d'utilisation de cette assis-tance.

Avec le système de programmation par projet, lereprésentant résident du Bureau de l'Assistance tech-nique jouera un rôle plus important que par le passédans la coordination de l'ensemble des activités entre-prises par les diverses organisations participantes àla demande d'un gouvernement. On sait que les repré-

sentants résidents agissent aussi pour le compte duFonds spécial des Nations Unies. Le Conseil écono-mique et social a demandé au Comité administratifde Coordination de lui présenter des propositions auxtermes desquelles les représentants résidents, dansl'intérêt de la coordination, seraient informés desnégociations portant sur les programmes de coopéra-tion technique entrepris ou envisagés par l'Organisa-tion des Nations Unies et ses institutions, ou mêmey seraient associés.

Le Conseil a également décidé qu'il y avait lieud'entreprendre une étude sur les moyens d'instaurerune coordination plus étroite entre les organisationsappartenant au système des Nations Unies. Un Comitéspécial de huit membres a été chargé d'étudier la ques-tion avec le concours du Président -Directeur du Bureaude l'Assistance technique et du Directeur général duFonds spécial; ce comité devra étudier en particulierles mesures qui permettraient de mieux coordonnerles travaux de coopération technique avec ceux duFonds spécial. Les organisations participantes doiventcommuniquer leurs observations sur toutes ces ques-tions au Comité spécial dont le rapport sera examinépar le Conseil économique et social à sa session d'étéde 1962.

Pour répondre aux nombreux et urgents besoins despays qui viennent d'accéder à l'indépendance ou quivont y accéder, un programme supplémentaire d'assis-tance technique, dont le coût est estimé à $ 9 000 000,a été approuvé en décembre 1960 par le Comité del'Assistance technique à l'intention de vingt et unpays d'Afrique.1

Pour la période 1961 -1962, la part de l'OMS est de$ 12 022 000 000, soit 16,93 % du total. Les fondsalloués à l'Organisation pour l'année 1961 représen-tent au total l'équivalent de $ 7 264 452, dont $ 683 000sont destinés à couvrir les dépenses d'administrationet les dépenses des services d'exécution.

En raison de la programmation biennale, l'alloca-tion de fonds aux organisations participantes pour1962 a eu lieu en novembre 1961 au prorata de leurpart dans le programme de 1961 -1962, tel qu'il a étéapprouvé par le Comité de l'Assistance technique ennovembre 1960. Pour l'OMS, l'allocation est de

1 Cameroun, Cameroun du Sud, Congo (Brazzaville), Côte -d'Ivoire, Dahomey, Gabon, Guinée, Haute -Volta, Madagascar,Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, République Centrafricaine,Ruanda -Urundi, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Tanganyika,Tchad, Togo.

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Page 129: ACTIVTTÉ DE DOMS

PROGRAMME ÉLARGI D'ASSISTANCE TECHNIQUE 107

$ 6 435 048, dont $ 642 000 pour les dépenses d'admi-nistration et celles des services d'exécution.

En 1961, le montant des allocations pour casd'urgence destinées à des projets exécutés par l'OMSs'est élevé à $ 145 386, dont $ 69 200 pour les pays

d'Afrique. On trouvera à la partie IV la liste desprojets financés au titre du programme élargi, y com-pris les projets du programme supplémentaire et ceuxqui ont été financés en vertu d'une autorisation pourcas d'urgence.

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PARTIE IV

LISTE DES PROJETS

Page 132: ACTIVTTÉ DE DOMS

PROJETS EN COURS D'EXÉCUTION EN 1%1

Cette partie du Rapport contient une liste des projets (projets intéressant un pays, projets inter -pays et projetsinterrégionaux) qui étaient en cours d'exécution pendant tout ou partie de la période comprise entre le ler septembre1960 et le 30 novembre 1961. En règle générale, il n'est pas fait mention des projets en cours pour lesquels l'aideaccordée pendant cette période s'est limitée à des avis techniques du Siège ou des bureaux régionaux.

Pour les projets intéressant un pays, on a indiqué le but que se sont fixé le ou les gouvernement(s) intéressé(s)lors de l'établissement du projet. Des précisions sur l'aide apportée par l'OMS et sur le travail accompli sontdonnées pour les projets arrivés à leur terme; elles concernent la totalité de la période pendant laquelle leprojet a bénéficié de l'assistance de l'OMS. On n'a pas fait figurer ces indications pour les projets en cours d'exé-cution.

Comme dans les précédents Rapports annuels, on s'est efforcé de donner un bilan sommaire des projets pourlesquels l'aide de l'OMS a pris fin pendant la période considérée et, lorsque la nature du travail le permettait,d'estimer ou d'évaluer dans quelle mesure le projet a atteint les buts qui lui avaient été fixés. Cependant, il n'a pastoujours été possible de le faire pour tous les projets arrivés à leur terme, et notamment pour ceux qui ont pris findans les derniers mois de la période examinée.

Les projets sont groupés par Régions dans l'ordre suivant: Afrique, Amériques, Asie du Sud -Est, Europe,Méditerranée orientale, Pacifique occidental. Dans chaque Région, les projets qui concernent plusieurs paysviennent en tête et sont désignés par les abréviations AFRO, AMRO, SEARO, EURO, EMRO et WPRO;les projets qui concernent un seul pays suivent dans l'ordre alphabétique des pays. Les projets interrégionauxviennent en fin de liste.

Sous le titre « Bourses d'études », il est uniquement fait mention de celles des bourses accordées du ler sep-tembre 1960 au 30 novembre 1961 qui ne font pas partie de l'aide apportée à un projet plus vaste. Un tableau detoutes les bourses accordées du let septembre 1960 au 30 novembre 1961, classées par sujets d'étude, fait l'objetde l'annexe 11.

Les dates du début et de la fin de chaque projet sont indiquées entre parenthèses à la suite de son titre; si ladate limite est encore imprécise, elle figure en italique. Les noms des autres institutions participantes, qu'ellesaient fourni des fonds ou non, sont donnés entre parenthèses à la suite des indications concernant l'origine desfonds.

Parmi les abréviations employées on peut citer: B - budget ordinaire; CSEP - compte spécial pour l'éra-dication du paludisme; AT - programme élargi d'assistance technique; ICA - International Co- operation-Administration des Etats -Unis d'Am3rique. On trouvera la signification des autres abréviations dans la liste quifigure en page n.

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AFRIQUE

AFRO 1 Equipe d'enquête sur la tuberculose, Afrique occi-dentale (déc. 1955 -fin 1961) AT FISE

AFRO 2 Equipe d'enquête sur la tuberculose, Afrique orientale(nov. 1954 - fin 1961) AT FISE

Déterminer la fréquence globale de la tuberculose dans lespays de la Région et étudier cette maladie dans différentescollectivités, afin de prévoir les mesures de lutte applicables danschaque cas.

AFRO 17 Séminaire sur la tuberculose, Nairobi(16 -22 nov. 1960) B (CCTA)

Ce séminaire était chargé de discuter les principes qui devraientrégir l'exécution des programmes de lutte antituberculeuseentrepris dans le cadre des services de santé publique. L'OMS apris à sa charge les frais de voyage et les indemnités journalièresde vingt et un des participants (lesquels venaient des pays etterritoires suivants: Afrique du Sud, Basutoland, Bechuanaland,Cameroun, Congo (Brazzaville), Congo (Léopoldville), Côte -d'Ivoire, Fédération de Rhodésie et de Nyassaland, Ghana,Madagascar, île Maurice, Mauritanie, Niger, Nigéria, Ouganda,Portugal (Angola), République Centrafricaine, Sénégal, Tan-ganyika et Zanzibar) ainsi que d'un consultant à court terme etde six membres du personnel.

AFRO 26 Hygiène de la maternité et de l'enfance: Cours duCentre international de l'Enfance, France et Sénégal 13: Boursesà des stagiaires venus du Cameroun, de Madagascar (quatre),du Mali (deux), du Ruanda -Urundi et du Togo.

AFRO 36 Séminaire sur la santé publique vétérinaire, Nairobi(24 nov. - 3 déc. 1960) B (FAO CCTA)

Ce séminaire devait déterminer les principaux problèmes desanté publique vétérinaire qui se posent en Afrique et examinerles méthodes actuellement appliquées pour les résoudre, établirdes directives pour les programmes et étudier les possibilitésd'assistance bilatérale ou internationale. Y ont assisté vingt -deuxparticipants venant de milieux médicaux ou vétérinaires et treizeobservateurs. L'ordre du jour comportait l'examen des sujetssuivants: hygiène des viandes et du lait, médecine comparée,zoonoses et administration des services vétérinaires de santépublique. Il a été signalé que les principales maladies transmisespar le lait et la viande dans la Région sont la tmniase et la salmo-nellose, et que la tuberculose bovine, le charbon, l'hydatidoseet autres maladies parasitaires sont fréquentes en certainsendroits. Il convient d'incriminer l'abattage clandestin d'animauxmalades et la consommation de lait cru (fermenté) et de viandesinsuffisamment cuites. Le séminaire a également traité duproblème de la rage, qui intéresse la plus grande partie de laRégion.

L'OMS a pris à sa charge les frais de voyage et les indemnitésde subsistance de quinze participants venant des pays et terri-toires suivants: Afrique du Sud, Cameroun, Côte- d'Ivoire,Fédération de Rhodésie et de Nyassaland, Haute -Volta, Ifni,Madagascar, île Maurice, Nigéria, Ouganda, Sierra Leone,Tanganyika, ainsi que d'un consultant à court terme et de deuxdirecteurs des discussions. Deux directeurs des discussionsvenaient du Kenya et deux autres avaient été envoyés par laFAO.

AFRO 51 Tréponématoses: Services consultatifs(1960 - mai 1961) B

Un consultant de l'OMS s'est rendu au Dahomey, en Haute -Volta, au Mali, dans l'île Maurice et au Sénégal afin d'étudieravec les gouvernements le problème des tréponématoses endé-miques et de donner des conseils pour la continuation des pro-grammes de lutte contre ces maladies.

AFRO 53 Centre épidémiologique régional, Nairobi(juin 1960 - 1962) B

Assurer la préparation technique, l'évaluation et le compterendu des enquêtes sur la fréquence globale de la tuberculoseet des projets nationaux entrepris dans les zones pilotes; procéderà des études méthodologiques; former du personnel de santépublique pour les projets nationaux exécutés dans des zonespilotes.

AFRO 56 Deuxième conférence sur l'onchocercose en Afrique,Brazzaville (12 -17 juin 1961) B

Voir page 66.

AFRO 61 Conférence africaine sur l'ankylostomiase, Brazzaville(22 -29 août 1961) B (CCTA)

Cette conférence devait faire le point de la situation en ce quiconcerne l'ankylostomiase, préconiser des mesures de luttecontre cette maladie, et proposer les recherches, sur le terrainou en laboratoire, qui pourraient être entreprises par l'OMS oupar des instituts nationaux d'Afrique. La conférence a étéprécédée d'une enquête qui a duré deux mois et qui a porté sursept pays de l'Afrique occidentale; dans trois de ces pays,l'enquête a révélé une fréquence des cas nouveaux atteignantjusqu'à 90 % dans certaines zones rurales.

Vingt -deux spécialistes ont participé à la conférence. Ils ontdiscuté les méthodes d'enquête, les techniques de diagnostic et dedétermination du degré d'anémie, et les facteurs écologiques quiconditionnent la répartition géographique de l'ankylostomiase, saphysiopathologie, la thérapeutique à suivre et les moyens delutte: ils ont souligné la nécessité de mesures d'assainissementplus poussées.

L'OMS a envoyé deux consultants à court terme pourmener l'enquête, un conseiller temporaire, quatre autres membresdu personnel et du personnel de conférence.

AFRO 82 Eradication du paludisme: « Réserve » d'administra-teurs consultants (1961 - 1963) CSEP

Assister les gouvernements dans les tâches administratives quecomportent la planification et l'exécution des programmes depré -éradication et d'éradication.

AFRO 84 Equipe consultative pour l'éradication du paludisme(1960 -1963) B

AFRO 89 Equipe consultative pour l'éradication du paludisme(juillet 1961 - 1962) CSEP

Evaluer les résultats des projets d'éradication en cours etdéterminer les conditions requises pour l'éradication dans lespays où aucun programme n'a encore été entrepris.

Page 134: ACTIVTTÉ DE DOMS

112 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

AFRO 90 Publications techniques (paludisme)(1961 - 1963) CSEP

Répondre au besoin croissant de documents techniques(annuaire du paludisme, manuels techniques sur les techniquesentomologiques et l'organisation des pulvérisations, rapportsdétaillés, accompagnés de cartes, établis par les équipes consul-tatives, etc.) ayant trait au programme d'éradication du palu-disme.

AFRO 108 Conseil de Coordination antipaludique pour lesud -est de l'Afrique (1961 - 1963) CSEP

Développer et favoriser la coopération entre pays pour l'exé-cution du programme d'éradication du paludisme dans le sud -est de l'Afrique.

AFRO 109 Conseil de Coordination antipaludique pour l'ouestde l'Afrique (1961 - 1965) CSEP

Développer et favoriser la coopération entre pays pour l'exécu-tion du programme d'éradication du paludisme dans l'ouest del'Afrique.

AFRO 122 Réunion sur la protection maternelle et infantile,Ibadan (22 -25 nov. 1961) B

Des professeurs d'obstétrique d'universités africaines se sontréunis pour étudier les moyens d'améliorer l'enseignement dessoins aux mères et aux enfants et de favoriser la coopérationentre groupes scientifiques et professionnels spécialisés dans laprotection maternelle et infantile au niveau universitaire.

AFRO 202 Paludisme: Bourses d'études CSEP: Ghana (cinqmois); Liberia (trois bourses de six mois); Madagascar (sixmois), Nigeria (une bourse de quatre mois, deux de cinq mois);Ouganda (six mois); Ruanda - Urundi (cinq semaines); Zanzibar(deux mois).

Afrique du Sud 200 Bourses d'études B: Administration de lasanté publique (cinq mois), épidémiologie (six mois), évacua-tion des effluents dans la mer (trois mois), lutte contre latuberculose (quatre mois), santé mentale (quatre mois).

Afrique orientale britannique 1 Institut de l'Afrique orientalepour l'étude du paludisme et des autres maladies transmisespar des vecteurs, Amani (nov. 1954 - avril 1961) AT

Ce projet avait les objectifs suivants: combattre le paludismehyperendémique dans le district de Paré au Tanganyika, lesous -district de Taveta au Kenya, et dans les plaines habitéesdu district de Lushoto; démontrer l'efficacité des pulvérisationsà action rémanente, en particulier lorsque le vecteur est Anophelesgambiae, et en étudier les effets sur les habitudes et la répartitiondes espèces vectrices, afin de trouver le moyen de réduire le coûtd'un programme permanent; évaluer les conséquences de l'élimi-nation du paludisme hypérendémique pour la santé et le bien -être général de la population; déterminer s'il est biologiquementet économiquement possible de faire disparaître, au moyen depulvérisations à action rémanente, le paludisme hyperendémiquedans des régions comparables d'Afrique tropicale, évaluer lecoût de l'opération et trouver les meilleures méthodes; et enfinformer du personnel local d'encadrement. L'OMS a envoyéun entomologiste (novembre 1954 -1956), un chimiste (novembre1954 -1958), un technicien de l'assainissement et un assistanttechnique (1955 et 1956), un ingénieur spécialiste du paludisme(1958), un ingénieur sanitaire et un consultant spécialiste desméthodes d'enseignement (1959), et un biologiste (1960). Ellea également accordé différentes bourses d'études et procuré àl'Institut des fournitures et du matériel.

De janvier à avril 1961, un consultant de l'OMS a été chargéd'aider les chercheurs de l'Institut à déterminer si A. gambiaed'eau salée constituait une espèce distincte du type A. gambiae;il s'agissait là d'une étude préliminaire devant permettre d'établirpar la suite l'importance de la variété habitant les eaux saléesdans la transmission du paludisme. Toutefois, cette étude n'apas donné de résultats concluants et de nouvelles recherchessont en cours.

Basutoland 1 Enquête sur la nutrition et lutte contre les maladiesde carence (août 1956 - déc. 1960) B

Ce projet avait pour objet de déterminer la fréquence desmaladies de carence au Basutoland afin que l'on puisse prévoirles mesures à prendre pour le diagnostic, la prévention et lalutte contre ces maladies. L'OMS a envoyé un médecin nutrition-niste, un nutritionniste non médecin et des fournitures.

On a effectué des enquêtes sur le régime alimentaire, desétudes cliniques sur l'état général de nutrition et des étudesspéciales sur le goitre endémique, la pellagre, le kwashiorkoret le marasme nutritionnel. Ces travaux ont permis de se faireune idée assez précise des principales maladies de carence et desmesures à prendre pour améliorer la situation.

Basutoland 2 Lutte contre la tuberculose (oct. 1961 - ) AT

Projet visant à mettre au point, dans une zone pilote, desméthodes de lutte antituberculeuse applicables dans des condi-tions locales et à former du personnel destiné au programmede lutte antituberculeuse en voie d'extension.

Basutoland 200 Bourses d'études B: Education sanitaire(quatre mois).

Basutoland 201 Bourses d'études AT : Etudes de médecine(deux ans), nutrition (treize mois).

Bechuanaland 2 Lutte contre la mouche tsé -tsé(juin 1955 - fin 1961) AT

Lutter contre la mouche tsé -tsé dans le Ngamiland.

Bechuanaland 3 Lutte contre la tuberculose(sept. 1961 - 1963) AT

Déterminer, dans une zone pilote, si une campagne de vacci-nation de masse par le BCG serait réalisable et bien accueillie;former le personnel aux techniques des réactions à la tuberculineet des vaccinations par le BCG; et mettre sur pied les organesadministratifs chargés de poursuivre la campagne lorsquel'assistance directe de l'OMS aura pris fin.

Cameroun 2 Paludisme: Enquête pré -éradication(1958 - fin 1963) CSEP AT FISE

Former du personnel pour un service national du paludisme,entreprendre les enquêtes nécessaires et mettre au point leprogramme en sorte que les conditions minimums requises pourl'éradication du paludisme puissent ultérieurement être remplies.

Cameroun 6 Projet pilote d'éradication du paludisme(1960 - 1961) CSEP AT

Ce projet, pour lequel l'OMS a envoyé un paludologue, prisen charge les traitements du personnel entomologique local etprocuré des fournitures et du matériel, avait pour objet d'inter-rompre la transmission du paludisme dans une zone au nord du

Page 135: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: AFRIQUE 113

pays et de préparer un plan d'éradication de la maladie. On amis fin aux opérations lorsque deux cycles de pulvérisations etune évaluation complète faite en janvier 1961 eurent montréque les pulvérisations à action rémanente n'avaient pas permisd'interrompre la transmission.

Le projet avait été bien exécuté: la reconnaissance géogra-phique avait été faite avec soin, deux cycles de pulvérisationsavaient permis d'obtenir une couverture totale et le travaild'évaluation avait été mené de façon satisfaisante pendant toutela durée des opérations. Toutefois, la poudre de DDT dispersabledans l'eau n'est demeurée efficace que pendant peu de temps surle chaume employé localement; ce facteur et aussi l'effet irri-tant et répulsif de l'insecticide sur Anopheles gambiaeexpliquent la faible durée du contact entre le moustique et lessurfaces traitées. Pour ces différentes raisons, ainsi que pourd'autres d'ordre technique, il est apparu assez rapidement quela fréquence nécessaire des pulvérisations était trop élevée pourqu'on puisse la respecter dans la pratique. Le projet a néan-moins montré qu'il serait utile de prévoir d'autres projets pilotesen zone de savane, où l'on utiliserait des méthodes différenteset des insecticides d'un genre nouveau.

Cameroun 10 Services sanitaires (oct. 1961 - ) ATOrganiser les services sanitaires.

Cameroun 12 Soins infirmiers: Services consultatifs(1961 - ) ATDévelopper les services infirmiers et améliorer l'enseignement

infirmier.

Cameroun 13 Hôpital du Gouvernement, Victoria, provinceoccidentale (1960 - 1961) AT

L'OMS a fourni des installations de radiologie à l'Hôpitalgénéral de Victoria.

Cameroun 14 Lutte contre le pian, province occidentale1961 - 1963) AT FISE

Poursuivre la campagne de masse contre le pian et continuerà former du personnel local dans ce but.

Cameroun 201 Bourses d'études AT: Etudes universitaires demédecine (treize bourses de douze mois), formation de baseen génie sanitaire (deux ans), hygiène de la maternité et del'enfance (deux bourses de douze mois), soins .infirmiers(douze mois).

Comores 1 Lutte contre la tuberculose (oct. 1960 - 1963) AT

Mettre sur pied un programme de lutte antituberculeuses'étendant à tout le territoire et débutant par une campagne devaccination de masse par le BCG.

Comores 4 Lutte contre les tréponématoses(sept. - oct. 1960) B

Un consultant de l'OMS a procédé à des recherches pourdéterminer l'origine des lésions ulcéreuses et des ostéites et pourétablir la fréquence du pian. Un rapport d'ensemble sur lestréponématoses dans l'archipel a été préparé et envoyé au Gou-vernement.

Congo (Brazzaville) 11 Programme de vaccination d'urgencecontre la poliomyélite (mars - déc. 1961) B

L'OMS a chargé un consultant à court terme d'étudier lasituation au Congo en ce qui concerne la poliomyélite et elle afourni des vaccins pour le programme de vaccination d'urgence

lancé à la suite de l'épidémie de poliomyélite qui s'est déclaréeau cours du premier trimestre de 1961.

Congo (Léopoldville) 200 Bourses d'études B: Etudes universi-taires de médecine (quinze mois).

Côte -d'Ivoire 14 Eradication de la variole (1961 - 1963) B

Fournir du vaccin pour la campagne antivariolique.

Côte- d'Ivoire 201 Bourses d'études AT: Maladies à virus (troismois), pédiatrie sociale (six mois)

Dahomey 1 Paludisme: Enquête pré -éradication(nov. 1958 - fin 1962) CSEP FISE

Former du personnel pour un service national du paludisme,entreprendre les enquêtes nécessaires et mettre au point leprogramme en sorte que les conditions minimums requisespour l'éradication du paludisme puissent ultérieurement êtreremplies.

Dahomey 7 Assainissement (sept. 1961 - 1962) AT FISE

Organiser les services d'assainissement.

Fédération de Rhodésie et de Nyassaland 8 Paludisme: Eradi-cation et enquête pré -éradication (sept. 1957 - fin 1963) CSEP

Eliminer le paludisme de la partie méridionale de la Rhodésiedu Sud, dans le cadre d'un programme inter -pays coordonnéd'éradication dans le sud -est de l'Afrique; former du personnelpour le service national du paludisme, entreprendre les enquêtesnécessaires et mettre au point le programme pour le reste dupays en sorte que les conditions minimums requises pour l'éradi-cation du paludisme puissent ultérieurement être remplies.

Fédération de Rhodésie et de Nyassaland 200 Bourses d'étudesB: Education sanitaire (dix mois).

Fédération de Rhodésie et de Nyassaland 201 Bourses d'étudesAT: Etudes universitaires de médecine (deux bourses de deuxans).

Gabon 3 Hygiène de la maternité et de l'enfance(mars 1961 - fin 1966) B FISEDévelopper les services de protection maternelle et infantile,

notamment dans les régions rurales et établir des programmespour la formation d'infirmières, sages -femmes et infirmièresde la santé publique, professionnelles et auxiliaires.

Gabon 10 Lutte contre la trypanosomiase (1960 - 1961) ATL'OMS a fourni un camion et un canot automobile pour le

programme national de lutte contre la trypanosomiase.

Gabon 11 Lutte contre la tuberculose (juillet - sept. 1961) BUn consultant de l'OMS a procédé à une évaluation des

problèmes que pose la tuberculose et des mesures prises par le.Gouvernement. Il a formulé des recommandations pour l'actionultérieure.

Ghana 1 Projet pilote d'éradication du paludisme(1958 - 1963) CSEP ATFormer du personnel pour un service national du paludisme,

entreprendre les enquêtes nécessaires et mettre au point leprogramme en sorte que les conditions minimums requises pourl'éradication du paludisme puissent ultérieurement être remplies.

Page 136: ACTIVTTÉ DE DOMS

114 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Ghana 3 Protection maternelle et infantile(janv. 1960 - fin 1965) B FISE

Développer les services de protection maternelle et infantileet améliorer les moyens de formation du personnel dans lecadre du programme de développement des services de santélocaux.

Ghana 4 Lutte contre le pian (oct. 1961 - févr. 1962) B FISE

L'OMS a chargé un consultant à court terme de participer àl'évaluation du programme de lutte contre le pian bénéficiantde l'assistance du FISE.

Ghana 5 Lutte contre la bilharziose(nov. - déc. 1957; mai 1959 - 1962) AT

Etudier les mollusques hôtes intermédiaires de la bilhar-ziose et mettre au point un projet pilote de lutte contre cettemaladie.

Ghana 7 Soins infirmiers: Services consultatifs(mars - mai 1961) B

Un consultant de l'OMS a effectué une enquête sur les res-sources et les besoins en matière de services infirmiers. Lesrecommandations contenues dans son rapport ont servi debase à un projet d'enseignement infirmier supérieur, qui doitcommencer en 1962.

Ghana 10 Enquête sur l'assainissement' (nov. 1958 - fin 1961) AT

Etudier les problèmes généraux d'assainissement et préparerun programme complet visant à améliorer progressivementl'hygiène du milieu.

Ghana 13 Administration de la santé publique(avril 1958 - 1962) B

Préparer un programme sanitaire national à long terme etrédiger un projet de législation sanitaire; former du personnelde santé; organiser la notification des données statistiques etaméliorer l'exploitation de ces données; donner des conseilssur le rassemblement de statistiques concernant des projetsspéciaux.

Ghana 18 Essai de sel médicamenteux (juin 1959 - 1963) CSEP

Démontrer que l'administration de sel médicamenteux peutefficacement interrompre la transmission du paludisme dansune zone d'Afrique.

Ghana 21 Hygiène dentaire (sept. - oct. 1961) B

Un consultant envoyé par l'OMS a séjourné dans le payspendant six semaines pour donner des avis au Gouvernementsur le développement des services dentaires au Ghana.

Ghana 25 Formation d'infirmières visiteuses(oct. 1961 - oct. 1963) AT

Formation d'infirmières visiteuses, qui seconderont les infir-mières de la santé publique dans la mise en place d'un servicede soins à domicile s'inscrivant dans un plan général d'hygiènerurale. Le programme de formation comportera notammentl'enseignement des matières suivantes: prévention, éducationsanitaire, soins infirmiers de santé publique à domicile.

Ghana 200 Bourses d'études B: Éducation sanitaire (dix mois),médecine et hygiène tropicales (neuf mois).

Guinée 1 Hygiène de la maternité et de l'enfance(1961 - fin 1962) AT FISE

Développer les services essentiels de protection maternelleet infantile et accroître les moyens de formation du personnel.

Guinée 8 Assainissement (sept. 1960 - 1963) AT FISE

Etudier les problèmes d'assainissement qui se posent dans l'en-semble du pays, notamment les approvisionnements en eaupotable, l'évacuation des excreta et des matières usées, la cam-pagne à mener contre les porteurs de germes et l'éducationsanitaire.

Haute -Volta 1 Projet pilote d'éradication du paludisme(1958 - juin 1961) CSEP AT FISE

Le but visé était d'effectuer des investigations entomologiquesapprofondies dans le cadre d'un programme de lutte anti-paludique. Ce travail a été entrepris par le Gouvernement,tandis que l'OMS envoyait des fournitures et participait aupaiement des traitements du personnel local.

Des pulvérisations de DDT ont été effectuées régulièrementdans toute la zone du projet, mais, en raison des importantsmouvements de population et du fait que la couverture totalen'a pas été réalisée, il n'a pas été possible de déterminer dansquelle mesure la non -interruption de la transmission du palu-disme était imputable à des facteurs techniques. Du point de vueentomologique, un certain nombre d'études utiles ont été faites,surtout en ce qui concerne l'emploi des épreuves biologiqueset l'effet des variations de l'humidité sur les dépôts d'insecticidequi se trouvent sur les parois traitées.

Haute -Volta 8 Administration de la santé publique(1961 - ) AT

Développer les services de santé et créer un service de statis-tiques démographiques et sanitaires au Ministère de la Santé.

Haute -Volta 201 Bourses d'études AT: Administration de lasanté publique (douze mois), anesthésie et réanimation (deuxbourses de deux ans), études universitaires de médecine (douzemois), techniques de laboratoire (deux bourses de douze mois),techniques radiologiques (deux bourses de dix -huit mois).

Kenya 2 Assainissement (sept. 1960 - 1963) B FISE

Améliorer l'approvisionnement en eau dans les régions ruraleset créer dans les campagnes de nouveaux systèmes d'adductiond'eau potable et d'évacuation des excreta; instruire la populationde la nature des maladies que provoquent la malpropreté et lemanque d'hygiène, ainsi que des moyens permettant d'éviterleur propagation. Voir page 67.

Kenya 4 Enquête sur la tuberculose et lutte antituberculeuse(nov. 1957 -juin 1963) AT FISE

Evaluer l'ampleur du problème de la tuberculose dans unsecteur urbain et dans la zone rurale environnante, grâce audépistage des tuberculeux et à l'identification des contacts;mettre en oeuvre un programme de lutte antituberculeuse(chimiothérapie, chimioprophylaxie et visites à domicile);former du personnel de santé publique qui sera affecté dansd'autres pays de la Région aux projets nationaux exécutés dansdes zones pilotes.

Page 137: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: AFRIQUE 115

Kenya 9 Enquête sur la nutrition (fév. 1961 - 1963) B FISE

Mener une vaste enquête sur la nutrition et, plus particu-lièrement, sur la consommation et les régimes alimentairesfamiliaux afin de déterminer dans quelle mesure il est possibled'améliorer l'état de nutrition de la population.

Kenya 20 Laboratoire de diagnostic des maladies à virus(oct. 1960) B

Un consultant de l'OMS s'est rendu au Kenya pour y donnerdes avis sur la création d'un laboratoire de diagnostic desmaladies à virus. Son rapport a été remis au Gouvernement.

Kenya 200 Bourses d'études B: Leishmaniose (neuf semaines),nutrition (cinq mois).

Kenya 201 Bourses d'études AT: Cours préparant au diplômede santé publique (douze mois).

Libéria 3 Lutte contre le pian (août 1953 - 1962) AT

Exécuter un programme de lutte contre le pian et entreprendreensuite l'éradication de la maladie.

Libéria 15 Enquête sur les mouches et lutte contre ces insectes(juillet 1958 - 1962) B

Etudier les effets de l'apparition d'une résistance à la dieldrinesur le potentiel biotique des mouches domestiques au Libéria etmener à bien un programme d'assainissement permanent envue de la destruction des insectes vecteurs de maladies.

Libéria 16 Projet pilote d'éradication du paludisme(janv. 1958 - août 1961) B CSEP

Ce projet pilote, qui faisait suite à un projet de lutte anti-paludique bénéficiant de l'aide de l'OMS depuis 1953, avaitpour objet d'étudier la possibilité d'interrompre la transmissiondu paludisme au moyen de pulvérisations à effet rémanent dansla province centrale du Libéria. L'OMS a envoyé un palu-dologue, un entomologiste, un administrateur, deux techniciensde l'assainissement, un technicien de laboratoire ainsi qu'unmécanicien, et elle a procuré des fournitures et du matériel.

Les conditions régnant dans la zone d'exécution du projet sontparmi les plus difficiles qui existent en Afrique. Les précédentsessais d'élimination du paludisme avaient abouti à un échec,dû à l'absence de voies de communication, à l'utilisation dehuttes temporaires pendant la période dzs récoltes, à la grandedispersion des hameaux dans une forêt tropicale très dense et àd'autres facteurs encore. Néanmoins, le projet pilote a montréqu'un traitement insecticide unique, mais à dose massive (3,0 gde DDT technique par mètre carré), appliqué chaque année,permettait d'interrompre la transmission du paludisme à condi-tion que l'on réalise une couverture totale. En outre, Anophelesgambiae, qui paraissait bien installé dans la forêt libérienne, atellement diminué qu'on ne peut plus le déceler. En raison dela difficulté des conditions dans lesquelles elles sont effectuées,les pulvérisations à action rémanente reviennent très cher.Un programme d'éradication du paludisme paraît aujourd'huitechniquement réalisable au Libéria, mais il faudra développerle service antipaludique et remplir les conditions qu'exige unprogramme d'éradication.

Libéria 200 Bourses d'études B: Etudes universitaires de méde-cine (deux bourses de douze mois, une de deux ans), statis-tiques (trois mois).

Libéria 201 Bourses d'études AT: Etudes universitaires demédecine (deux bourses de deux ans).

Madagascar 7 Lutte contre la tuberculose (oct. - déc. 1960) B

Un consultant de l'OMS a étudié la situation en ce qui con-cerne la tuberculose et donné des avis sur les mesures à prendre.Son rapport a été remis au Gouvernement.

Madagascar 8 Paludisme: Enquête pré -éradication(nov. 1960 - 1963) CSEP

Etudier tous les aspects de la situation en ce qui concernele paludisme et plus particulièrement l'organisation de la lutteantipaludique dans la région des hauts plateaux et dans lesdistricts du littoral, qui sont plus impaludés. Cette étude per-mettra d'établir un programme d'éradication qui sera étenduprogressivement à l'île tout entière.

Madagascar 9 Approvisionnement public en eau(févr. - avril 1961) Compte spécial pour l'approvisionnementpublic en eau

Trois experts (un pour les questions de génie sanitaire, unpour les questions d'administration et de gestion, un pour lesquestions de financement) envoyés par l'OMS ont donné desavis sur la planification, l'organisation, l'administration etles méthodes de financement d'un programme à long termed'approvisionnement public en eau s'appliquant à l'île toutentière. Leur rapport a été remis au Gouvernement.

Madagascar 12 Soins infirmiers: Services consultatifs(1961 - ) AT

Développer les services infirmiers.

Madagascar 201 Bourses d'études AT: Etudes universitairesde médecine (six bourses de trois ans).

Mali 7 Eradication de la variole (oct. 1961 - déc. 1961) B

L'OMS a chargé un consultant à court terme de conseiller leGouvernement au sujet d'une campagne d'éradication de lavariole.

Mali 13 Administration de la santé publique (nov. 1961 - ) AT

Réorganiser les services de santé nationaux.

Mali 201 Bourses d'études AT: Etudes universitaires de méde-cine (trois bourses de douze mois), soins infirmiers et obstétri-caux (sept bourses de douze mois).

Be Maurice 2 Lutte contre la tuberculose(juin 1956 - déc. 1959; août 1960 - fin 1962) AT

Organiser un service complet de lutte antituberculeuse etformer du personnel professionnel local pour toutes les activitésqui s'y rattachent, notamment les visites à domicile.

Be Maurice 6 Enseignement infirmier(janv. 1957 - juin 1961) B FISE

Aider à créer une école d'infirmières et de sages -femmes quidispenserait un enseignement sur les questions de santé publiqueintéressant ces deux professions. L'OMS a assuré pendant plusde deux ans les services d'une infirmière monitrice principaleet pendant un peu plus d'un an ceux d'une infirmière monitricede la santé publique, puis ceux d'une sage -femme monitricependant à peu près le même temps.

Page 138: ACTIVTTÉ DE DOMS

116 ACTIVITÉ DE L' OMS EN 1961

L'école a formé des surveillantes de salle et des sages- femmes;quelques -unes de ces dernières ont reçu une formation d'infir-mières de l'hygiène rurale. On s'est spécialement préoccupé depréparer des infirmières /sages -femmes qualifiées pour les visitesà domicile. Le nombre des candidates aptes à recevoir uneformation de sages- femmes s'est avéré insuffisant; néanmoins,l'exécution du programme a progressé et les services de maternitéont été améliorés. Quand l'exécution du projet a pris fin, l'ensei-gnement clinique était assuré par une infirmière de l'île Mauriceayant une formation en soins infirmiers généraux et certainesconnaissances de sage -femme. Il n'y a pas encore assez desages -femmes pour travailler dans les centres ruraux et lescentres communautaires récemment créés.

Ile Maurice 7 Eradication du paludisme(janv. 1960 - fin 1963) B CSEP

Eliminer le paludisme de toute l'île.

I1e Maurice 200 Bourses d'études B: Administration de lasanté publique (six mois), cours préparant au diplôme de santépublique (deux bourses de douze mois), inspection des produitsalimentaires et lutte contre les rongeurs (quatre mois), luttecontre la lèpre (huit semaines).

Niger 9 Santé mentale (1961 - 1963) AT

Procéder à des recherches sur les questions de santé mentaleet étudier les problèmes que pose la formation de personnelspécialisé en santé mentale et en psychiatrie.

Niger 201 Bourses d'études AT: Etudes universitaires de méde-cine (deux bourses, renouvelables chaque année pendant sixans).

Nigeria 1 Lutte contre le pian (juillet 1954 - fin 1962) AT FISE

Combattre le pian par un traitement de masse à la pénicillineprocainée; former du personnel; démontrer l'intérêt d'un servicede santé publique rationnellement organisé.

Nigeria 2 Projet pilote d'éradication du paludisme(avri11954 - fin 1961) B FISE

Interrompre la transmission du paludisme compte tenu desconditions locales et établir un plan d'éradication basé surl'expérience acquise.

Nigeria 9 Ecoles d'hygiène (janv. 1956 - 1962) AT FISE

Analyser et améliorer les méthodes de formation du personnelsanitaire auxiliaire à l'Ecole professionnelle d'Ibadan.

Nigeria 10 Services de santé ruraux, Nigeria oriental(nov. 1957 - 1962) AT FISE

Améliorer les services ruraux de santé - notamment laprotection maternelle et infantile - dans le Nigeria oriental.

Nigeria 14 Projet pilote de chimiothérapie de la tuberculose,Ibadan (sept. 1961 - 1963) B FISE

Entreprendre dans la zone pilote d'Ibadan un projet visant àmettre au point des méthodes de lutte antituberculeuse appli-cables aux zones urbaines du Nigéria et des méthodes d'évalua-tion épidémiologique des résultats obtenus; former du personnel.

Nigeria 24 Amélioration des services de laboratoire(1961 - ) AT

Améliorer les services de laboratoire et développer les servicesde virologie.

Nigeria 31 Approvisionnement public en eau, Nigeria oriental(oct. - nov. 1961) Compte spécial pour l'approvisionnementpublic en eauTrois consultants à court terme envoyés par )'OMS ont

procédé à une enquête détaillée sur l'approvisionnement eneau dans le Nigéria oriental et ont recommandé un plan à longterme pour un programme d'approvisionnement public en eaus'étendant à toute la région (administration, financement etaspects techniques).

Ouganda 3 Département de pédiatrie et d'hygiène de l'enfance,Makerere College, Kampala (1958 - 1966) B FISE

Développer le département de pédiatrie et d'hygiène de l'en-fance du Makerere College. Voir page 67.

Ouganda 7 Hygiène de la maternité et de l'enfance1954 - juillet 1964) B FISE

Développer les services sanitaires dans les zones rurales;former du personnel local pour les services de protection mater-nelle et infantile et améliorer les moyens d'éducation sanitaire.

Ouganda 12 Projet pilote d'éradication du paludisme(1957 - 1961) B

Le but de ce projet était de rechercher les moyens d'inter-rompre la transmission du paludisme dans l'Afrique tropicaleen effectuant des opérations de pulvérisation dans tout le payset en distribuant en même temps des médicaments antipaludiques.L'OMS a envoyé un paludologue, un entomologiste et un techni-cien de l'assainissement et procuré des fournitures et du matériel.

Il est apparu que la transmission avait été interrompue dansla zone du projet.

Ouganda 23 Archives hospitalières (juillet - déc. 1961) B

Un consultant à court terme envoyé par l'OMS a prêté sonconcours au Gouvernement pour l'organisation des archiveshospitalières.

Ouganda 200 Bourses d'études B: Administration hospitalière(trois mois), éducation sanitaire (deux bourses de six mois).

Portugal - Angola 200 Bourses d'études B: Administration dela santé publique (douze mois).

Portugal - Mozambique 1 Paludisme: Enquête pré -éradication(juillet 1960 -fin 1963) CSEP

Former du personnel pour un service national du paludisme,entreprendre les enquêtes nécessaires et mettre au point leprogramme en sorte que les conditions minimums requises pourl'éradication du paludisme puissent ultérieurement être remplies.

Portugal - Mozambique 200 Bourses d'études B : Pédiatriesociale (cinq mois), santé mentale (douze mois).

République Centrafricaine 201 Bourses d'études AT: Etudesde médecine (une bourse de douze mois, une de vingt et unmois, trois de deux ans).

Sénégal 9 Education sanitaire (1961 - ) AT

Introduire des méthodes d'éducation sanitaire dans les servicesde santé.

Sénégal 200 Bourses d'études B: Nutrition (douze mois).

Page 139: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: AFRIQUE 119

Sénégal 201 Bourses d'études AT: Pédiatrie (douze mois).

Sierra Leone 1 Lutte contre le pian (janv. 1956 - 1963) AT FISE

Mener une campagne antipianique; former du personnelauxiliaire pour la campagne et, ensuite, pour les centres qui sechargeront de l'éradication définitive de la maladie et qui forme-ront un service rural de santé complet; étudier, dans la mesuredu possible, d'autres maladies (notamment la lèpre) et appliquerdes mesures curatives et préventives en coopération avec lesautorités locales.

Sierra Leone 7 Enseignement infirmier (mars 1961 - 1963) B

Créer une école centrale d'infirmières et de sages -femmes.

Sierra Leone 11 Assistance technique aux laboratoires(1961 - 1963) B

Organiser des services de laboratoire, notamment en ce quiconcerne les travaux de sérologie, et former des techniciens.

Sierra Leone 14 Assainissement (oct. 1961 - 1963) B FISE

Créer une école pour la formation d'inspecteurs sanitaires.

Sierra Leone 200 Bourses d'études B: Administration desservices infirmiers (cinq mois).

Sierra Leone 201 Bourses d'études AT: Cours préparant audiplôme de santé publique (douze mois), études universitairesde médecine (deux bourses de deux ans).

Swaziland 5 Eradication du paludisme(nov. 1960 - avril 1961) CSEP

L'OMS a envoyé deux consultants à court terme: l'un adonné un cours de formation de microscopistes, l'autre aeffectué des recherches sur la situation entomologique dans lepays (il semble qu'Anopheles gambiae soit revenu du stadezoophile au stade anthropophile).

Tanganyika 200 Bourses d'études B: Chirurgie (deux ans).

Tanganyika 201 Bourses d'études AT: Chirurgie (douze mois).

Tchad 200 Bourses d'études B: Cours préparant au diplômede santé publique (douze mois).

Tchad 201 Bourses d'études AT: Etudes universitaires demédecine (deux bourses de deux ans, une de trois ans),techniques de laboratoire (six bourses de douze mois, troisde quinze mois), techniques radiologiques (six bourses dedix-huit mois), tuberculose (cinq mois).

Togo 1 Lutte contre les tréponématoses (nov. 1961 - ) B

Poursuivre le programme de lutte contre les tréponématoseset la formation de personnel local en vue de la lutte contred'autres maladies transmissibles.

Togo 2 Lutte contre la lèpre (1961 - ) AT

Organiser une campagne de lutte contre la lèpre.

Togo 3 Paludisme: Enquête pré -éradication(sept. 1959 - 1963) CSEP AT FISE

Former du personnel pour un service national du paludisme,entreprendre les enquêtes nécessaires et mettre au point leprogramme en sorte que les conditions minimums requisespour l'éradication du paludisme puissent ultérieurement êtreremplies.

Togo 5 Services de protection maternelle et infantile(1961 - ) B

Assurer la formation de personnel de protection maternelleet infantile.

Togo 8 Administration de la santé publique(juin 1960 - 1962) AT

Voir page 66.

Togo 17 Laboratoires de santé publique (1961 - 1962) AT

Renforcer les laboratoires de santé publique.

Togo 200 Bourses d'études B: Techniques de laboratoire (sixbourses de deux ans).

Togo 201 Bourses d'études AT: Assainissement (trois boursesde neuf mois), cours de génie sanitaire (douze mois), étudesuniversitaires de médecine (quatre bourses de deux ans),soins infirmiers (deux bourses de six mois, deux de neuf mois,une de quinze mois), techniques de laboratoire (quatrebourses de douze mois).

Zanzibar 3 Formation de personnel médical auxiliaire(juin 1957 - fin 1961) AT FISE

Former des agents sanitaires ruraux et des inspecteurssanitaires.

Zanzibar 4 Eradication du paludisme(juin 1957 - fin 1963) CSEP AT FISE

Procéder à l'éradication du paludisme à Zanzibar et à Pemba.Ce projet constitue une extension du projet de lutte antipaludiqueentrepris (sous le même numéro) en 1957.

Page 140: ACTIVTTÉ DE DOMS

LES AMÉRIQUES

AMRO 8 Eradication d'Andes aegypti, zone des Caraïbes(1952 - 1966) AT

Eliminer Aides aegypti, vecteur urbain de la fièvre jaune, duVenezuela et des zones britannique, française et néerlandaisedes Caraïbes.

AMRO 9.3 Séminaire sur la santé mentale (alcoolisme),Viña del Mar, Chili (21 -26 nov. 1960) B

Ce séminaire a passé en revue l'état actuel des connaissancessur l'alcoolisme et recherché les moyens d'intégrer les pro-grammes de traitement et de prévention dans les plans sanitairesd'ensemble.

L'OMS a envoyé un consultant et a pris à sa charge les fraisafférents aux participants, venus des pays suivants: Argentine,Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, El Salvador, Equa-teur, Guatemala, Mexique, Panama, Paraguay, Pérou, Uruguayet Venezuela.

AMRO 10 Programme d'enseignement de la statistique démo-graphique (oct. 1952 - ) AT

Améliorer les statistiques démographiques et sanitaires despays de l'Amérique latine en assurant la formation de leurpersonnel technique; pourvoir à l'enseignement des statistiquesdémographiques et sanitaires à l'Ecole de Santé publique del'Université du Chili; développer les services chiliens de statis-tiques démographiques et sanitaires, qui donnent une formationpratique; organiser localement des bureaux modèles d'étatcivil et de statistiques démographiques et sanitaires à des finsde démonstration.

AMRO 13.3 Troisième séminaire sur le génie sanitaire (Amé-rique centrale et Panama), Tegucigalpa (26 nov. - 2 déc. 1961)B (Association interaméricaine de Génie sanitaire)

Ce séminaire, auquel assistaient des représentants des servicesde santé publique et des services de travaux publics de tous lespays de l'Amérique centrale et du Panama, a porté sur les pro-grammes d'approvisionnement en eau et sur le rôle que doiventjouer à cet égard les ministères de la santé publique.

L'OMS a pris à sa charge les frais afférents à dix participants;l'ingénieur de zone et l'ingénieur affecté au projet Honduras 4ont contribué à organiser et à diriger les travaux de ce séminaire.

AMRO 18 Enseignement de la médecine (mars 1953 - ) B

Améliorer l'enseignement de la médecine.

AMRO 28 Enseignement infirmier supérieur(janv. 1955 - ) B

Préparer des infirmières diplômées à exercer des fonctionsd'administration, d'enseignement et d'encadrement dans lesécoles d'infirmières, les hôpitaux et les services de santé publique.

AMRO 45 Services de laboratoire (févr. 1955 - ) B

Améliorer et réorganiser les services de laboratoire de la santépublique; aider à développer les colonies animales et à renforcerles services de virologie et de contrôle des préparations biolo-giques.

AMRO 46.6 Séminaire sur l'enseignement infirmier, Lima(3 -19 nov. 1960) B

Ce séminaire avait pour objet de préparer un guide à l'inten-tion des écoles d'infirmières de l'Amérique latine. L'OMS apris à sa charge les frais de voyage et les indemnités de dix -neufparticipants venus des pays suivants: Argentine, Brésil, Chili,Colombie, Costa Rica, Equateur, Guatemala, Nicaragua,Paraguay, Pérou, Uruguay et Venezuela; l'Organisation a, enoutre, fourni de la documentation technique.

AMRO 46.7 Séminaire sur l'enseignement infirmier, Antigua,Guatemala (16-29 juillet 1961) B

Les discussions ont porté sur la revision des programmes desécoles d'infirmières en fonction des besoins des pays qu'ellesdesservent.

L'OMS a pris à sa charge les frais de voyage et les indemnitésde dix -neuf participants venus des pays suivants: Bolivie,Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Mexique, Nicaragua,Panama, République Dominicaine et Venezuela; l'Organisationa, en outre, fourni de la documentation technique.

AMRO 47 Eradication du pian et lutte contre la syphilis,zone des Caraïbes (1954- ) B AT FISE

Déterminer dans quelle mesure le pian est répandu dans lazone du projet et fixer les méthodes d'éradication; organiser lesservices de lutte antivénérienne et diminuer la fréquence de lasyphilis et de la blennorragie; renforcer les services de labora-toire, et surtout les installations nécessaires pour les examenssérologiques.

AMRO 50 Fluoruration de l'eau(mars - avril 1956; 1961 - 1964) B

Donner des avis sur la fluoruration de l'eau au moyen despath fluor dans les localités qui traitent actuellement les eauxpar la coagulation par l'alun.

AMRO 76 Essais de vaccins (juillet 1954 - ) B

Aider les laboratoires producteurs de vaccins dans les Amé-riques à maintenir des degrés élevés d'activité et d'innocuité.

AMRO 81 Centre panaméricain des Zoonoses, Azul, Argentine(déc. 1956 - ) AT OPS (FAO Service de la Santé publiquedes Etats -Unis)

Stimuler et renforcer la lutte contre les zoonoses dans lesAmériques.

AMRO 85 Centre latino- américain de Classement des Maladies,Caracas, Venezuela (avril 1955 - ) B

Rendre plus complètes, plus exactes et plus comparables entreelles les statistiques de mortalité en Amérique latine; à cet effet,créer un centre de formation faisant également fonction de bureaucentral pour l'étude des problèmes que pose l'utilisation duManuel de la Classification statistique internationale des maladies.traumatismes et causes de décès et organiser une formationspéciale en vue d'améliorer l'établissement des certificats dedécès.

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Page 141: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: 'LES AMÉRIQUES 119

AMRO 85.7 Sixième cours sur le classement des maladies(3 -23 sept. 1961) B

L'OMS a accordé des bourses à quinze stagiaires (venus despays suivants: Argentine, Bolivie, Brésil, Costa Rica, Guate-mala, Honduras et Nicaragua) pour leur permettre d'assisterau sixième cours sur le classement des maladies donné par leCentre latino-américain de Classement des Maladies de Caracas(Venezuela).

AMRO 86 Statistiques sanitaires, zone III (janv. 1955 - ) B

Améliorer les statistiques démographiques et sanitaires parl'octroi d'une aide pour l'organisation de cours, de séminaireset de conférences- ateliers et pour la sélection et le contrôleultérieur des boursiers; donner des avis sur la partie statistiquedes projets et aider à traiter les données qui permettrontd'élaborer les programmes.

AMRO 93 Education sanitaire, zone II (oct. 1955 - ) B

Donner des avis sur l'éducation sanitaire à Cuba, à Haïti,au Mexique et dans la République Dominicaine.

AMRO 95 Assainissement, zone des Caraïbes(mai 1956 - ) AT OPS FISE

Améliorer l'assainissement dans la zone des Caraïbes.

AMRO 110 Lutte contre la tuberculose (déc. 1957 - ) B

Enseigner au personnel des services de santé publique lesméthodes et techniques nouvelles de lutte antituberculeuse;intégrer les programmes de lutte dans l'action générale de santépublique; participer aux études sur la morbidité et aider à créerdes centres pilotes; étudier les problèmes concernant la chimio-thérapie ambulatoire.

AMRO 112 Centre de préparation au développement commu-nautaire, Patzcuaro, Mexique (1951 - 1964) B (ONU OIT FAOUNESCO Organisation des Etats américains)

Assurer en Amérique latine la formation d'agents du développe-ment communautaire spécialisés dans les activités ruralescoordonnées.

AMRO 141 Education sanitaire, zone III (mai 1960 - ) B

Donner des avis en matière d'éducation sanitaire aux paysd'Amérique centrale, ainsi qu'au Panama et au Hondurasbritannique. (L'assistance sera d'abord accordée principalementau Costa Rica, mais sera étendue ultérieurement à tous lespays de la zone III.)

AMRO 142 Problèmes de santé publique posés par les rayon-nements ionisants (oct. 1958 - ) B OPS

Au moyen de conférences, de démonstrations et d'auxiliairesd'enseignement, documenter les services de santé sur la protec-tion contre les rayonnements ionisants.

AMRO 143 Statistiques sanitaires, zone IV (1956 - ) BAMRO 144 Statistiques sanitaires, zone H (janv. 1958 - ) B

Améliorer les statistiques démographiques et sanitaires parl'octroi d'une aide pour l'organisation de cours, de séminaireset de conférences- ateliers et pour la sélection et le contrôleultérieur des boursiers; donner des avis sur la partie statistiquedes projets et aider à traiter les données qui permettrontd'élaborer les programmes.

AMRO 149 Lutte contre la lèpre (févr. 1958 - ) B

En coopération avec les pays de la Région, entreprendre uneétude sur la lèpre, organiser des programmes de lutte comportantl'emploi de techniques et de méthodes nouvelles et procéder àleur évaluation.

AMRO 152.2 Deuxième conférence des directeurs d'écoles desanté publique en Amérique latine, Puerto Azul, Caracas,(lei -11 nov. 1961) B

Cette conférence avait pour objet de discuter les problèmescommuns à toutes les écoles de santé publique de l'Amériquelatine et de revoir les programmes d'études en ce qui concerneles statistiques démographiques.

L'OMS a envoyé deux consultants et a pris à sa charge lesfrais de voyage du consultant qui a été spécialement chargéde préparer les documents de travail de la conférence, ainsi queles frais de voyage et les indemnités de vingt et un participantsvenus des pays suivants: Argentine, Brésil, Chili, Colombie,Mexique, Porto Rico et Venezuela.

AMRO 188 Santé publique vétérinaire, zone III (1959 - ) BAMRO 189 Santé publique vétérinaire, zone V (1959 - ) B

Donner des avis sur l'hygiène des denrées alimentaires, sur lesmoyens de prévenir et de combattre les zoonoses, ainsi que sur laplanification, l'exécution et l'évaluation des activités de santépublique vétérinaire; aider à sélectionner et à former des vété-rinaires de la santé publique.

AMRO 204 Enseignement du génie sanitaire, zone I(1960 - ) B

AMRO 205 Enseignement du génie sanitaire, zone II(1960 - ) B

AMRO 206 Enseignement du génie sanitaire, zone III(1960 - ) B

AMRO 207 Enseignement du génie sanitaire, zone IV(1960 - ) B

AMRO 208 Enseignement du génie sanitaire, zone V(1960 - ) B

AMRO 209 Enseignement du génie sanitaire, zone VI(1960 - ) B

Former des ingénieurs sanitaires et des auxiliaires qui serontaffectés aux départements nationaux et locaux de santé publique;développer les cours et les moyens matériels permettant deformer, en Amérique latine, du personnel d'assainissementoriginaire de tous les pays de la Région des Amériques.

Auparavant (de décembre 1952 à 1959), ces projets étaientgroupés sous AMRO 1.

AMRO 213 Séminaire sur les services infirmiers de santépublique, San Salvador (5 -18 nov. 1961) B

Ce séminaire avait pour objet de déterminer les prioritésà établir dans les services infirmiers de santé publique, afind'améliorer les techniques et les méthodes appliquées dans cesservices. Y assistaient des infirmières de la santé publique etdes personnes collaborant aussi à l'administration et au déve-loppement des services infirmiers de santé publique. Les parti-cipants venaient des pays suivants: Costa Rica, El Salvador,Guatemala, Honduras, Mexique, Nicaragua et Panama.L'OMS a pris à sa charge les frais de voyage et les indemnitésdes participants.

Page 142: ACTIVTTÉ DE DOMS

120 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

AMRO 235 Hygiène des denrées alimentaires(nov. 1961 - 1964) B

Des consultants ont été chargés d'examiner les pratiqueslocales en matière de contrôle des denrées alimentaires et depréparer un guide permettant aux pays latino- américainsd'étudier la législation relative au contrôle des denrées alimen-taires et les programmes d'inspection.

AMRO 236 Evacuation des déchets et des ordures ménagères(nov. 1961 - ) B

Donner aux municipalités des avis sur la collecte et l'évacua-tion des déchets et des ordures ménagères ainsi que sur l'organi-sation et l'administration des services qui en sont chargés.

AMRO 262 Nutrition: Services consultatifs, zone IV(1961 - ) B

Aider les Gouvernements de la Bolivie, de la Colombie, del'Equateur et du Pérou à améliorer et développer leurs pro-grammes de nutrition. Cette aide était accordée antérieurementau titre de projets concernant chacun de ces pays.

AMRO 267 Génie sanitaire, zone VI (oct. 1961 - ) B

Fournir des services consultatifs pour les questions de géniesanitaire à l'Argentine, au Chili, au Paraguay et à l'Uruguay.

AMRO 269 Nutrition: Services consultatifs, zone I(août 1961 - ) B

Conseiller les pays de la zone I pour les questions de nutrition.

AMRO 271 Génie sanitaire, zone IV (août 1961 - ) B

Fournir des services consultatifs pour les questions de géniesanitaire à la Bolivie, à la Colombie, à l'Equateur et au Pérou.

AMRO 287 Evaluation des programmes de santé publique,Amérique centrale et Panama (août 1961 - 1962) B

Procéder à une évaluation des services et des programmessanitaires dans les cinq pays d'Amérique centrale et au Panama.Voir pages 75 et 76.

Antilles britanniques 11 Centre de formation en santé publique,Jamaïque (juin 1959 - 1963) B

Renforcer l'enseignement donné à la Jamaïque aux infirmièresde la santé publique et aux inspecteurs sanitaires.

Antilles britanniques - Voir aussi Antilles et Guyane britan-niques.

Antilles et Guyane britanniques 1 Eradication d'Aèdes aegypti(1952 - 1957 au titre du projet AMRO 8; 1958 - 1965) AT OPS

Eliminer Aèdes Aegypti, vecteur urbain de la fièvre jaune,des Bermudes, de la Guyane britannique et des territoires desAntilles.

Antilles et Guyane britanniques 3 Services infirmiers de santépublique (août 1959 - 1966) AT

Développer les services infirmiers de santé publique enGuyane britannique et dans les territoires des Antilles.

Antilles et Guyane britanniques 5 Bourses d'études B: Saint -Vincent - Services infirmiers de santé publique (douze mois);Trinité - Santé mentale (cinq mois), sérologie des maladiesvénériennes (sept semaines).

Antilles et Guyane britanniques 9 Bourses d'études AT: Antigua- Evacuation des matières usées (deux bourses de deuxmois); Grenade - Hygiène des latrines (six semaines).

Antilles et Guyane britanniques - Voir aussi Antilles britan-niques.

Antilles et Guyane françaises 2 Eradication d'Aèdes aegypti(1956 - 1957 au titre du projet AMRO 8; 1958 - 1969) AT

Eliminer Aèdes aegypti, vecteur urbain de la fièvre jaune, desterritoires français des Caraïbes.

Antilles et Guyane françaises 5 Bourses d'études B: Guadeloupe- Administration hospitalière (neuf semaines et demi), psy-chiatrie (onze semaines).

Antilles néerlandaises 7 Bourses d'études AT: Services infir-miers de santé publique (douze mois).

Antilles néerlandaises - Voir aussi Surinam et Antilles néer-landaises.

Argentine 3 Enseignement infirmier, provinces de Córdoba etdu Chaco (janv. 1957 - 1966) AT

Développer les écoles d'infirmières dans les provinces deCórdoba et du Chaco.

Argentine 4 Institut national de Microbiologie(mai 1959 - 1964) B

Développer les services du laboratoire national de santépublique qui s'occupe de virologie, de bactériologie (diagnostic),de pharmacologie, ainsi que de la fabrication et du contrôledes préparations biologiques.

Argentine 6 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (deux mois), génie sanitaire (onze mois et demi),hygiène mentale (douze mois), nutrition (quatre mois et demi).

Argentine 7 Services de santé publique, province du Chaco(mai 1957 - 1966) AT FISE

Organiser dans la province du Chaco, à des fins de démons-tration, un service de santé intégré.

Argentine 18 Enseignement de la médecine (1958 - ) B

Développer l'enseignement de la médecine.

Page 143: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: LES AMÉRIQUES 121

Argentine 20 Lutte contre la tuberculose(mars 1960 - 1965) B FISE

Déterminer la fréquence et les caractéristiques épidémiolo-giques de la tuberculose dans la province de Santa Fé; créer uncentre national d'enseignement et de recherches sur la tuber-culose, où seront formés les médecins chargés de lutter contrecette maladie ainsi que d'autres catégories de personnel, et quidesservira tout d'abord l'Argentine, puis d'autres pays de langueespagnole; établir un projet de zone pilote pour l'étude de lalutte antituberculeuse.

Argentine 28 Lutte contre la lèpre (1960 - 1964) B FISE

Elaborer et mettre en oeuvre un programme de lutte contrela lèpre comportant l'emploi de techniques modernes.

Argentine 34 Assainissement (1961 - 1963) AT

Accorder des bourses pour l'étude des questions relativesaux stations de pompage, aux usines de traitement des eauxet aux usines de traitement des matières usées.

Bolivie 4 Eradication du paludisme (1956 - 1966) AT OPS(Fonds spécial du paludisme) FISE (ICA)

Eliminer le paludisme de tout le pays.

Bolivie 5 Enseignement infirmier (août 1953 - 1963) B

Développer l'Ecole nationale d'Infirmières; à cet effet, formerun groupe de monitrices et inscrire au programme l'étude desservices infirmiers de santé publique et celle des principes de lapédagogie et de l'encadrement du personnel.

Bolivie 11 Mission commune d'action auprès des populationsaborigènes (janv. 1957 - 1971) AT FISE (ONU OIT FAOUNESCO)

Favoriser le développement économique et social des popu-lations aborigènes des hauts plateaux des Andes de façon àfaciliter leur intégration dans la collectivité nationale.

Bolivie 16 Bourses d'études B: Education sanitaire (deuxbourses de douze mois), santé publique vétérinaire (dix mois).

Brésil 8 Services nationaux de laboratoires de virologie(avril 1959 - 1963) AT

Créer un laboratoire de virologie (diagnostic), et stimuler lesrecherches concernant les entérovirus et les virus transmis parles arthropodes.

Brésil 16 Bourses d'études AT: Administration de la santépublique (trois mois).

Brésil 19 Ecole de Santé publique, Rio de Janeiro(nov. 1957 - )

Organiser un enseignement de base de la santé publique pouragents sanitaires supérieurs et subalternes à l'Ecole nationalede Santé publique de Rio de Janeiro.

Brésil 26 Bourses d'études B: Zoonoses (quatorze semaines).

Brésil 31 Centre d'enseignement de la réadaptation, SAD Paulo(juillet 1958 - déc. 1961) AT (ONU OIT)

Ce projet visait à créer un centre d'enseignement de la réadap-tation à l'hôpital rattaché à l'Université de São Paulo, à lafois pour former du personnel brésilien et pour accueillir desstagiaires d'autres pays d'Amérique latine. L'OMS a envoyéun médecin qui a établi les plans des cours donnés au centre,participé à l'enseignement et au travail thérapeutique, et aidéles organismes de sécurité sociale à résoudre leurs problèmesde réadaptation. Il s'est également rendu dans d'autres écolesde médecine pour stimuler leur intérêt quant à l'utilisation desmoyens d'enseignement offerts par le centre. Dix cours de deuxans ont été organisés (quatre pour des ergothérapeutes, quatrepour des physiothérapeutes, et deux pour des techniciens pro-thésistes), ainsi qu'un cours sur la locomotion pour les aveugleset un bref cours à temps partiel destiné à donner une expériencepratique de la réadaptation totale à des médecins diplômés.Le centre reçoit environ 500 nouveaux handicapés chaqueannée. Des mesures ont été prises pour coordonner ses travauxavec ceux de l'Association brésilienne bénévole pour la Réadap-tation de Rio de Janeiro, de façon que les deux institutionspuissent fixer des normes semblables d'admission et .d'ensei-gnement.

Cette activité a permis de rapprocher divers groupes profes-sionnels s'intéressant à la réadaptation au Brésil. Le centreest mai tenant reconnu comme centre national d'enseignementet il peut désormais servir de centre régional d'enseignementpour les pays de l'Amérique latine.

Brésil 35 Ecole de Santé publique, SAD Paulo(juillet 1958 - 1965) B

Assurer à l'Ecole de Santé publique de São Paulo un déve-loppement suffisant pour qu'elle puisse servir également decentre international de formation.

Brésil 48 Lutte contre la lèpre (1960 - 1965) B OPS FISE

Elaborer et mettre en oeuvre un programme de lutte contrela lèpre comportant l'emploi de techniques modernes.

Canada 1 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (neuf mois), hygiène de la maternité et de l'enfance(neuf mois), nutrition (six mois), périodontologie (douze mois).

Chili 18 Bourses d'études AT: Organisation de l'enseignementde la médecine (une bourse de trois mois, une de cinq mois),pédiatrie (onze mois).

Chili 20 Formation de sages -femmes (sept. 1956 - déc. 1961) B

Ce projet visait à élaborer, pour les sages -femmes diplômées,un programme d'enseignement adapté aux besoins du pays enmatière de protection maternelle et infantile, à renforcer laformation du personnel des services d'obstétrique, et à amé-liorer les services de protection maternelle et infantile en général.L'OMS a envoyé une infirmière /sage -femme monitrice pour ladurée d'exécution du projet; elle a accordé sept bourses d'étudeset procuré des fournitures et du matériel d'enseignement.

On a formé des sages -femmes monitrices pour les écoles deSantiago et de Valparaiso, ainsi que pour la section d'hygiènematernelle et infantile du Service national de la Santé, qui assureà son personnel des cours de perfectionnement. Une étude a étéfaite sur les fonctions des sages -femmes dans le Service nationalde la Santé; sur la base de ses conclusions, le programme

Page 144: ACTIVTTÉ DE DOMS

122 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

d'études des écoles de sages -femmes a été modifié de manièreà comprendre une initiation aux aspects infirmiers sociaux etsanitaires de la protection maternelle et infantile ainsi qu'unenseignement sur les principes de la pédagogie et de l'encadre-ment du personnel. Le programme des soins infirmiers d'obsté-trique à l'école d'infirmières de l'Université du Chili a été revisé.

Chili 21 Centre de réadaptation (déc. 1960 - 1966) AT

Organiser à Santiago un centre moderne de réadaptation quidonnera une formation technique, et intensifier l'action deréadaptation menée par les services sanitaires nationaux.

Chili 22 Institut de Médecine du Travail (1961 - ) AT

Créer un institut de médecine du travail qui assurera les ser-vices nécessaires et fera fonction de centre de formation pourle Chili et pour d'autres pays.

Chili 25 Bourses d'études B: Enseignement infirmier (troismois).

Chili 31 Ecole de Santé publique (1958 - 1963) B

Renforcer l'enseignement de l'Ecole de Santé publique del'Université du Chili et développer ses ressources pour lui per-mettre d'accueillir des étudiants venant d'autres pays desAmériques.

Chili 41 Enquête sur les soins infirmiers (juillet 1960 - 1963) B

Procéder à une enquête sur les besoins et les ressources enmatière de soins infirmiers et élaborer un programme fondé surles résultats de cette enquête.

Chili 48 Services sanitaires d'urgence (mai 1960 - ) AT

Fournir les services indispensables à la région dévastée parle tremblement de terre de mai 1960. Le projet se poursuit sousla forme d'un projet sanitaire intégré (Chili 49) qui s'étend auxonze provinces atteintes par le tremblement de terre.

Colombie 4 Services de santé publique(sept. 1951 - 1970) AT FISE

Renforcer les services du Ministère de la Santé, mettre surpied des services sanitaires intégrés dans tout le pays et formerdu personnel professionnel et auxiliaire.

Colombie 18 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (une bourse de six semaines, deux de quatorze moiset demi, une de quinze mois), administration hospitalière (treizemois), organisation de l'enseignement de la médecine (quatremois).

Colombie 19 Lutte contre la lèpre (1958 - 1968) AT FISE

Elaborer et mettre en oeuvre un programme de lutte contrela lèpre comportant l'emploi de techniques modernes.

Colombie 24 Ecole de Santé publique (mai 1959 - 1962) B

Réorganiser et améliorer l'enseignement donné à l'Ecole deSanté publique et réunir les premiers éléments d'un corpsenseignant à plein temps.

Cuba 3 Services de santé publique (juin 1959 -1972) AT OPSFISE

Réorganiser les services sanitaires aux échelons central, inter-médiaire et local, et créer dans une province des services desanté intégrés.

Cuba 4 Enseignement infirmier (mars 1961 - 1972) B AT

Organiser l'Ecole nationale d'Infirmières en vue de préparerdes infirmières à occuper des postes d'enseignement et de sur-veillance dans les écoles d'infirmières et les services sanitaires.

Cuba 5 Eradication du paludisme (1957 - 1968) CSEP OPS(Fonds spécial du paludisme)

Eliminer le paludisme de tout le pays.

Cuba 7 Bourses d'études B: Administration de la santé publique(une bourse de trois mois, une de dix mois, une de dix moiset demi), santé publique vétérinaire (onze mois et demi).

El Salvador 5 Zone de démonstrations sanitaires(mai 1951 - déc. 1960) AT FISE (OIT FAO UNESCO)

Ce projet était destiné à faire la démonstration dans unerégion donnée de services de santé locaux, en coordonnant lesservices sanitaires et médicaux avec l'éducation sanitaire et laformation de personnel de santé, ces types de services devantêtre étendus ultérieurement à d'autres régions rurales. Le projeta été coordonné avec des programmes d'amélioration écono-mique et sociale (agriculture, enseignement et relations dutravail) bénéficiant de l'aide de l'OIT, de la FAO et del'UNESCO. L'OMS a envoyé un médecin, deux infirmièresde la santé publique, un ingénieur sanitaire et un statisticien,ainsi qu'un consultant à court terme; en outre elle a accordéhuit bourses d'études de courte durée et huit bourses de longuedurée.

Ce projet constituait la première expérience de planificationet d'exécution d'un programme sanitaire intégré dans les Amé-riques. Il a permis de faire des observations et des recherchespratiques et de former un certain effectif de personnel national.Il sera suivi d'une assistance destinée à renforcer et à développerles services sanitaires dans tout le pays.

Une évaluation complète du projet est en cours; il en serarendu compte dans le Rapport annuel de 1962.

El Salvador 11 Services infirmiers nationaux de santé publique(janv. 1961 - 1965) AT

Renforcer les services infirmiers à tous les échelons.

El Salvador 12 Services nationaux d'assainissement(janv. 1961 - déc. 1962) AT

Améliorer l'assainissement, notamment en ce qui concerneles installations d'approvisionnement en eau et d'évacuation desmatières usées.

Equateur 4 Services de santé publique(nov. 1953 - 1971) B AT FISE

Décentraliser les services nationaux de santé du point devue administratif; renforcer les services centraux, développer etaméliorer les services sanitaires locaux; organiser un programmede formation professionnelle et créer une école d'infirmières.

Page 145: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: LES AMÉRIQUES 123

Equateur 14 Eradication du paludisme(nov. 1956 - 1969) AT OPS (Fonds spécial du paludisme)FISE (ICA)

Eliminer le paludisme de tout le pays.

Equateur 16 Enseignement infirmier (mai 1957 - 1963) B

Renforcer l'école d'infirmières de l'Université de Guayaquil enformant des monitrices, en améliorant les possibilités de forma-tion pratique et en développant le programme d'études defaçon à y inclure l'enseignement infirmier de santé publique,ainsi que des cours sur l'enseignement et l'encadrement dupersonnel.

Etats -Unis d'Amérique 7 Bourses d'études B: Administrationde la santé publique (trois mois), enseignement infirmier (troismois), hygiène de la maternité et de l'enfance (onze semaines),psychiatrie (deux mois), services infirmiers de santé publique(deux bourses de deux mois).

Etats -Unis d'Amérique 10 Consultants (problèmes spéciaux desanté publique) (mars 1958 - ) B

Donner des avis sur des problèmes spéciaux de santé publique(protection de la santé des personnes âgées, données sur la mor-bidité professionnelle, maladies cardio -vasculaires et maladiesdes voies respiratoires, aspects biologiques de la pollution del'eau).

Etats -Unis d'Amérique 12 Enseignement de la médecine et dela santé publique (1961 - ) B

Permettre à des fonctionnaires chargés du programme debourses du Service de la Santé publique des Etats -Unis de serendre dans d'autres pays pour observer les programmes sani-taires et pour discuter avec d'anciens boursiers des problèmesqui se posent.

Guatemala 6 Enseignement infirmier (avril 1955 - 1964) AT OPS

Renforcer les programmes d'enseignement infirmier de l'Ecolenationale d'Infirmières et préparer des infirmières diplômées àformer des infirmières auxiliaires.

Guatemala 7 Bourses d'études AT: Santé publique vétérinaire(onze mois et demi).

Guatemala 8 Services de santé publique(août 1954 - 1965) B FISE

Réorganiser les services de santé à l'échelon central et àl'échelon local; faire la démonstration de services de santéruraux; former du personnel professionnel et auxiliaire.

Guatemala 11 Lutte contre la tuberculose(juin 1956 - 1965) AT FISE

Intégrer les campagnes antituberculeuses en cours dans unvaste programme de lutte contre la tuberculose.

Haiti 1 Eradication du pian (1950 - 1963) B FISE

Eliminer le pian de tout le pays.

Haiti 15 Bourses d'études B: Génie sanitaire (trois bourses dedix mois et demi, une de douze mois et demi).

Hatti 16 Services de santé publique(1957 - 1972) AT FISE (ICA)

Développer les services de santé nationaux, provinciaux etlocaux.

Honduras 4 Services de santé publique(août 1955 - 1966) AT OPS FISE

Réorganiser les services de santé et étendre les activités sani-taires dans les régions rurales; mettre en oeuvre un projet dedémonstration et de formation dans une région rurale; élaborerun plan national de santé.

Mexique 18 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (neuf semaines).

Mexique 22 Services de santé publique(août 1955 - 1965) B FISE

Organiser des services sanitaires complets à l'échelon régionalet local dans neuf Etats.

Mexique 29 Lutte contre la lèpre (1960 - 1965) B FISE

Elaborer et mettre en oeuvre un programme national de luttecontre la tuberculose comportant l'emploi de techniquesmodernes.

Mexique 30 Ecole de Santé publique (juillet 1958 - 1965) B

Renforcer l'enseignement donné par l'Ecole de Santé publiquede l'Université de Mexico.

Mexique 35 Enseignement du génie sanitaire (1955 - 1964) B

Organiser à l'intention des ingénieurs désirant se spécialiseren génie sanitaire des cours post -universitaires à l'Ecole deGénie sanitaire de l'Université autonome de Mexico.

Mexique 38 Lutte contre la tuberculose(juillet 1960 - 1965) B AT FISE

Déterminer la fréquence et les autres caractéristiques épidé-miologiques de la tuberculose, préparer une campagne anti-tuberculeuse s'étendant à l'ensemble du pays en se servant desdonnées ainsi obtenues, et former le personnel aux techniquesdes enquêtes de morbidité et de lutte contre la tuberculose; àcet effet, créer des centres pilotes.

Mexique 53 Eradication du paludisme (1956 - 1965) AT OPS(Fond spécial du paludisme) FISE

Voir page 74.

Nicaragua 5 Enseignement infirmier (mars 1955 - 1963) B

Renforcer l'Ecole nationale d'Infirmières en formant desmonitrices, en améliorant les possibilités de formation pratiqueet en développant le programme d'études de façon à y inclurel'enseignement infirmier de santé publique, ainsi que des courssur l'enseignement et l'encadrement du personnel.

Panama 1 Services de santé publique(août 1952 - 1966) AT F1SE

Renforcer les services nationaux de santé publique et déve-lopper les services sanitaires intégrés à l'échelon régional etlocal.

Page 146: ACTIVTTÉ DE DOMS

124 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Paraguay 9 Lutte contre la lèpre (1956 - 1963) B FISE

Diminuer la fréquence de la lèpre grâce au traitement ambu-latoire des malades par la diamino- diphényl- sulfone (DDS) etau moyen d'un programme de dépistage des cas par l'examensystématique des contacts et de groupes de population spéciale-ment choisis à cet effet.

Paraguay 10 Services de santé publique(janv. 1955 - 1966) AT OPS FISE

Organiser et développer des services complets de santépublique, tant centraux que locaux, qui exécuteront des pro-grammes de protection maternelle et infantile, de lutte contreles maladies transmissibles et d'assainissement; créer des labo-ratoires de santé publique et assurer la formation de personnelprofessionnel, technique et auxiliaire. Voir aussi page 75.

Paraguay 12 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (une bourse de dix mois et demi, deux de onze mois,trois de onze mois et demi), éducation sanitaire (dix mois),parasitologie (quatre mois).

Pérou 5 Eradication du paludisme (juin 1957 - 1967) AT OPS(Fonds spécial du paludisme) FISE (ICA)

Procéder par étape à l'éradication du paludisme dans toutle pays.

Pérou 15 Enseignement infirmier supérieur (avril 1959 - 1963) B

Organiser des cours supérieurs afin de former des infirmièresmonitrices et des surveillantes pour les écoles, les hôpitaux etles services de santé publique; créer de nouvelles écoles d'in-firmières dans l'intérieur du pays.

Pérou 21 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (une bourse de dix mois, deux de onze mois et demi),administration hospitalière (une bourse de dix mois, une detreize mois), génie sanitaire (dix mois et demi), hygiène publiquedentaire (onze mois et demi).

Pérou 22 Services de santé publique (janv. 1956 - 1970) AT FISE

Renforcer les services sanitaires nationaux et développer lesservices sanitaires régionaux et locaux.

Pérou 23 Mission commune d'action auprès des populationsaborigènes (janv. 1957 - 1970) AT FISE (ONU OIT FAOUNESCO)

Favoriser le développement économique et social des popu-lations aborigènes des hauts plateaux des Andes de façon àfaciliter leur intégration dans la collectivité nationale.

Pérou 29 Lutte contre la tuberculose (1960 - 1964) B FISE

Déterminer la fréquence et les autres caractéristiques épidé-miologiques de la tuberculose, préparer une campagne anti-tuberculeuse s'étendant à l'ensemble du pays en se servant desdonnées ainsi obtenues, et former le personnel aux techniquesdes enquêtes de morbidité et de lutte contre la tuberculose; àcet effet, créer des centres pilotes.

Pérou 30 Encouragement des approvisionnements publics en eau(juillet 1960- ) AT OPS (Fonds spécial pour l'approvision-nement public en eau) (Inter- American Development Bank)

Par l'intermédiaire du Ministère du Développement et desTravaux publics, organiser et mettre en oeuvre un plan nationalayant pour but d'assurer les approvisionnements publics en eau(plans, construction, fonctionnement).

République Dominicaine 3 Enseignement infirmier(août 1958 - 1963) B

Renforcer l'Ecole nationale d'Infirmières en formant desmonitrices, en améliorant les possibilités de formation pratiqueet en développant le programme d'études de façon à y inclurel'enseignement infirmier de santé publique, ainsi que des courssur l'enseignement et l'encadrement du personnel.

République Dominicaine 8 Eradication d'Aides aegypti(1952 - 1964) AT OPS

Eliminer Aëdes aegypti, vecteur urbain de la fièvre jaune.

République Dominicaine 9 Bourses d'études B: Sérologie desmaladies vénériennes (deux mois).

Surinam et Antilles néerlandaises 1 Eradication d'Aides aegypti(1952 - 1957 au titre du projet AMRO 8; 1958 - 1964) AT OPS

Eliminer Aëdes aegypti, vecteur urbain de la fièvre jaune, duSurinam et des Antilles néerlandaises.

Surinam et Antilles néerlandaises - Voir aussi Antilles néer-landaises.

Uruguay 5 Services de santé publique(août 1955 - 1966) AT FISE

Réorganiser et améliorer les services de santé ruraux essentielspar les moyens suivants: coordination, sous la direction duMinistère de la Santé, des travaux de toutes les institutionsparticipant à l'action de santé publique; création de servicesintégrés rattachés aux centres de santé, amélioration des centresexistants, création de nouveaux centres dans les localités recu-lées et augmentation du nombre des centres subsidiaires;organisation de la participation de la collectivité; formation depersonnel local de santé publique de toutes catégories; pro-grammes d'éducation sanitaire destinés à étayer ces activités.

Uruguay 8 Bourses d'études B: Hygiène publique dentaire(cinq mois et demi).

Uruguay 9 Maladie de Chagas (1961 - 1962) B

Elaborer un programme de lutte contre la maladie de Chagas.

Uruguay 16 Maladies chroniques (nov. 1961 - 1966) B

Etudier l'épidémiologie des maladies chroniques en vue demettre en oeuvre des programmes par l'intermédiaire des orga-nismes officiels intéressés.

Venezuela 5 Enquête sur l'onchocercose(sept. - nov. 1959; mars - juillet 1961) B

L'OMS a envoyé un consultant en 1959 et un autre en 1961pour délimiter les zones où la présence de l'onchocercose a étédécelée et pour identifier les vecteurs. Le projet a permis d'ob-tenir des renseignements sur les espèces locales de simulies etsur leur biologie, et d'établir que Simulium metalicum était leprincipal vecteur.

Page 147: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: LES AMÉRIQUES 125

Venezuela 10 Bourses d'études B: Administration hospitalière(vingt et un mois), hygiène industrielle (deux bourses de douzemois).

Venezuela 14 Enseignement infirmier(avril 1959 - 1967) AT OPS

Renforcer l'Ecole nationale d'Infirmières en formant desmonitrices, en améliorant les possibilités de formation pratiqueet en développant le programme d'études de façon à y inclure

l'enseignement infirmier de santé publique, ainsi que des courssur l'enseignement et l'encadrement du personnel.

Venezuela 19 Ecole de Santé publique (févr. 1959 - ) B

Renforcer l'enseignement donné à l'Ecole de Santé publique.

Venezuela 24 Services de consultants en matière de santé publique(juillet 1960 - ) B

Procéder à une évaluation des services sanitaires.

Page 148: ACTIVTTÉ DE DOMS

ASIE DU SUD -EST

SEARO 3 Equipe d'évaluation des campagnes BCG(nov. 1958 - oct. 1959; oct. 1961 - fin 1963) B

Evaluer la campagne nationale de vaccination par le BCG dansl'Inde et suggérer, le cas échéant, les améliorations à lui apporter;examiner l'état d'avancement des campagnes de vaccinationde masse par le BCG en Birmanie et en Indonésie, contrôlerles techniques appliquées, et former une équipe nationaled'évaluation dans chaque pays.

SEARO 7 Equipe régionale d'évaluation de l'éradication dupaludisme (mai 1959 - fin 1963) B

Evaluer objectivement l'état d'avancement des programmesd'éradication du paludisme et étudier tout aspect particulierde la question dans les pays de la Région, selon les besoins.

SEARO 38 Production de vaccin antivariolique lyophilisé(janv. 1958; oct. - nov. 1958; févr. 1961; nov. - déc. 1961)B FISE

En 1958, un consultant envoyé par l'OMS s'est rendu enThaïlande, en Inde et en Indonésie pour donner des avis sur laproduction de vaccin antivariolique lyophilisé. En Thaïlande, lecentre de production de vaccin de Bangkok a commencé à fonc-tionner en avril 1960. Un consultant de l'OMS a ensuite prêtéson concours au centre en février 1961 et a présenté un rapportassorti de diverses recommandations, dont l'une en faveur del'adoption d'une nouvelle souche actuellement utilisée au ListerInstitute of Preventive Medicine. Les vaccins sont préparés surdes moutons et non plus sur des buffles, et la pulpe recueillie lecinquième jour après la vaccination est employée pour la prépa-ration de la suspension de corps élémentaires. Le consultanta fait une démonstration pratique de la technique simplifiée depréparation qui a été adoptée au Lister Institute. A la fin de1961, la production était de 1000 ampoules par semaine.

En novembre 1961, un consultant à court terme envoyé parl'OMS a visité les centres de production de vaccin antivarioliquelyophilisé qui ont été créés à Bandoeng, en Indonésie, avecl'assistance du FISE et de l'OMS. Il a aidé à l'installation dumatériel requis pour la production de vaccin. En novembre -décembre 1961, un consultant à court terme s'est rendu dans lescentres établis à Guindy et à Patwadanger, en Inde, pour donnerdes avis sur les progrès réalisés dans la production du vaccinet faire rapport à ce sujet, ainsi que pour prêter toute l'aide quiserait nécessaire.

Deux bactériologistes et un mécanicien indiens, ainsi qu'untechnicien de laboratoire de l'Institut Pasteur de Bandoeng, ontparfait leur formation grâce à des bourses de l'OMS.

SEARO 40 Eradication du paludisme: Etude expérimentalesur la surveillance, Ceylan et Inde (avril 1959 - mai 1961) CSEP

Deux projets ont été mis en oeuvre, l'un à Ceylan et l'autredans l'Etat de Mysore (Inde) pour étudier les méthodes desurveillance les plus efficaces en matière d'éradication du palu-disme. Pour le projet de Ceylan, l'OMS a envoyé trois paludo-logues, six techniciens de laboratoire et quinze auxiliaires; pourle projet de l'Inde, trois paludologues et six techniciens de labo-ratoire; dans les deux cas, l'Organisation a procuré des fourni-tures et du matériel et elle a remboursé aux gouvernements lestraitements, salaires et allocations versés au personnel national.

A Ceylan, on a expérimenté les méthodes de dépistage actif

et passif en recherchant systématiquement le paludisme, aumoyen d'étalements de sang, chez tous les cas fébriles Cons-tatés dans une population d'environ 125 000 individus. La zonesoumise au dépistage actif a été divisée en trois secteurs, lesvisites étant effectuées respectivement tous les quinze jours, tousles mois et tous les deux mois, de manière à pouvoir déterminerl'espacement optimum des visites. Les visites mensuelles ont étéconsidérées comme étant les plus satisfaisantes. On a constatéque, si l'on utilisait uniquement la surveillance active ou lasurveillance passive, on ne pouvait pas dépister tous les casfébriles. Aussi l'équipe a- t-elle recommandé d'utiliser concur-remment les deux méthodes, bien qu'à Ceylan, où il existe unréseau d'hôpitaux et de dispensaires et où la population a nette-ment conscience des problèmes de santé publique, les méthodesde dépistage passif aient donné les meilleurs résultats.

Le rapport final préparé par l'équipe qui a opéré dans l'Etatde Mysore n'était pas encore achevé à la fin de l'année.

SEARO 41 Amélioration des services de radiologie(févr. 1959 - fin 1963) AT

Initier des techniciens de divers pays de la Région aux tech-niques de la radiographie et aux méthodes d'entretien du matérielde radiologie, et aider à cette fin l'école de radiographie deCeylan.

SEARO 47 Voyage d'étude sur l'enseignement de la médecine(biochimie) (21 nov. - 14 déc. 1960) AT

Huit professeurs de biochimie, venant de l'Afghanistan, de laBirmanie, de Ceylan, de l'Inde et de la Thaïlande, ont pris part àce voyage d'étude - le quatrième d'une série de voyages annuels- qui avait pour objet d'attirer l'attention des participants surla place de la biochimie dans le programme des études de méde-cine. Sous la conduite d'un professeur de biochimie, ils ont visitéles écoles de médecine de Bangkok, Delhi, Lucknow, Bombayet Hyderabad, où ils ont assisté à quelques -unes des réunionsde l'Indian Council of Medical Research. L'OMS a pris à sacharge les services du professeur, les frais de voyage et les indem-nités.

SEARO 49 Voyage d'étude sur l'enseignement de la médecine(pharmacologie) (13 nov. - 10 déc. 1961) AT

Ce voyage d'étude - le cinquième d'une série de voyagesannuels - avait pour objet d'attirer l'attention des participantssur la place de la pharmacologie dans le programme des étudesde médecine. Huit professeurs de pharmacologie, venant del'Afghanistan, de la Birmanie, de Ceylan, de l'Inde, de l'Indo-nésie et de la Thaïlande, ont visité des écoles de médecine et desinstitutions de recherche en Inde, en Indonésie et à Singapour.L'OMS a pris à sa charge les frais de voyage et les indemnités.

SEARO 50 Réorganisation des relevés et rapports sanitairesruraux (janv. 1961 - fin 1963) B

Mettre au point dans certains centres ruraux de santé unsystème de relevés et de rapports sanitaires ruraux et former dupersonnel pour la réunion, le dépouillement et la présentationdes statistiques démographiques et sanitaires à l'échelon descentres ruraux de santé.

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Page 149: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: ASIE DU SUD -EST 127

SEARO 51 Conférence sur l'administration des services infir-miers, Kandy (20 nov. - 3 déc. 1961) B

Cette conférence avait pour objet d'étudier les principes del'administration des services infirmiers en liaison avec l'organi-sation de ces services et l'enseignement infirmier. Le programmecomprenait l'application des principes de l'administrationgénérale à l'administration des services infirmiers, la préparationaux postes administratifs, les aspects humains de la direction desservices, l'accroissement du nombre d'infirmières professionnelleset l'organisation des services infirmiers en fonction de l'évolutiondes besoins. A cette conférence assistaient dix -neuf participantsvenant de l'Afghanistan, de la Birmanie, de Ceylan, de l'Inde,de l'Indonésie, du Népal et de la Thaîlande, ainsi que des repré-sentants du Conseil international des Infirmières et de la Missionde Coopération technique des Etats -Unis en Inde.

L'OMS a envoyé un consultant à court terme et pris à sacharge les frais de participation des stagiaires.

SEARO 55 Assistance aux laboratoires de santé publique(août 1960 - fin 1963) B

Etudier l'organisation administrative et technique des labo-ratoires et les services de laboratoires dans la Région; évaluer letravail en cours, les techniques et les types de matériel utilisé, lenombre de personnes employées dans les laboratoires et leurniveau professionnel; élaborer un plan d'organisation et d'admi-nistration pour un système de laboratoires de référence et établirdes programmes d'études pour la formation du personnel.

Afghanistan 6 Conseiller pour la santé publique (nov. 1951 - ) B

Améliorer l'administration et les services de la santé publique;former du personnel médical et paramédical; coordonner lesprogrammes sanitaires nationaux et ceux qui bénéficient d'uneaide internationale.

Afghanistan 11 Eradication du paludisme(août 1956 - fin 1968) CSEP FISE

Eliminer le paludisme de l'ensemble du pays.

Afghanistan 13 Faculté de Médecine, Université de Kaboul(janv. - août 1952; sept. 1953 - fin 1964) B

Renforcer les départements d'anatomie, de physiologie, demédecine préventive, de médecine interne et de pédiatrie de laFaculté de Médecine et former les homologues nationaux desprofesseurs en mission à Kaboul.

Afghanistan 20 Production de vaccins, Kaboul(janv. 1955 - fin 1963) AT FISE

Réorganiser, étendre et améliorer les moyens de productionde vaccin pour la réalisation des programmes sanitaires na-tionaux; enseigner à du personnel local les méthodes de prépa-ration des substances biologiques.

Afghanistan 22 Assainissement, Ville de Kaboul(nov. 1955 - sept. 1960) AT

Le but de ce projet était de créer une section de l'assainissementdans les services municipaux de Kaboul; d'établir et d'exécuterun programme d'assainissement comportant la construction,l'exploitation et l'entretien d'installations sanitaires, et deformer du personnel d'assainissement. L'OMS a affecté auprojet un consultant en génie sanitaire en novembre et décembre1955, un ingénieur sanitaire de mars 1956 à décembre 1957, untechnicien de l'assainissement d'avril à septembre 1960. Elle aen outre accordé deux bourses de douze mois et procuré desfournitures.

Le consultant a procédé à une enquête sur l'assainissement etl'approvisionnement en eau à Kaboul et a recommandé certainesaméliorations. L'ingénieur sanitaire a préparé le plan de lasection de l'assainissement organisée dans les services municipauxde Kaboul. Une formation de brève durée en cours d'emploi,portant sur les bases de l'action d'assainissement, a été donnée àdix directeurs de district, dont chacun assumera la responsabilitéd'un quartier de la ville jusqu'à ce que du personnel formé àl'école de techniciens de l'assainissement (Afghanistan 28) soitdisponible. Des bourses ont été accordées à l'un des directeurs dedistrict et à l'homologue de l'ingénieur sanitaire, qui a pris ladirection de la section de l'assainissement après son retour enaoût 1958. Un technicien de l'assainissement a été désigné enavril 1960 pour participer à l'action d'assainissement déjà entre-prise à Kaboul. Au bout de six mois, il a été décidé qu'il étaitpréférable de fournir l'assistance par l'intermédiaire de l'école detechniciens de l'assainissement et le technicien a été transféréau projet Afghanistan 28.

Les services municipaux disposent maintenant d'un plan debase pour la mise en place à Kaboul de services d'assainissementqui répondent à la demande croissante, mais le projet n'a paspermis de résoudre le problème de l'approvisionnement eneau et de l'évacuation des matières usées. Les progrès ultérieursdépendront de l'effectif de personnel bien entraîné qui pourraêtre mis à la disposition des services d'assainissement.

Afghanistan 25 Laboratoire de santé publique, Kaboul(mai 1956 - nov. 1960) AT

Ce projet était destiné à consolider l'activité du laboratoirede santé publique de Kaboul et à former des techniciens de labo-ratoire. L'OMS a affecté au projet un technicien de laboratoirede mai 1 956 à avril 1958 puis un autre de février 1959 à novembre1960; en outre, elle a accordé trois bourses d'études et livré desfournitures et du matériel.

L'assistance a commencé en 1951 dans le cadre du programmed'hygiène maternelle et infantile et de lutte contre les maladiesvénériennes, mais elle a été interrompue en 1954. De 1956 à1958, les progrès ont été lents; cependant, en 1959, tes sectionsde bactériologie et de sérologie du laboratoire ont été réorgani-sées et, en novembre 1960, quatorze techniciens de laboratoireavaient obtenu leur diplôme, encore qu'il ait fallu abaisser leniveau exigé à l'entrée car le nombre des candidats ayant laformation requise était insuffisant. Le technicien de laboratoirea effectué des recherches sur les micro -organismes intestinauxpathogènes et sur les rapports entre la blennorragie chronique etla stérilité; il a donné des conférences à l'école de techniciens del'assainissement, à l'école de sages- femmes et à l'école dentaireainsi qu'à plusieurs groupes d'étudiants en médecine. En outre,il a prêté son concours lors de l'épidémie de choléra de 1960.

Les cours ont permis de former des techniciens capables, dontun certain nombre travaillent actuellement dans divers labora-toires du pays. Le personnel national est maintenant en mesurede poursuivre les travaux courants du laboratoire, y comprisl'enseignement théorique, mais une assistance internationalepourra être nécessaire en raison de l'expansion des services delaboratoire ainsi que pour l'enseignement pratique.

Afghanistan 26 Hygiène rurale (avril 1956 - 1963) AT FISE

Créer un centre rural de santé et de formation professionnelle;mettre en oeuvre un programme d'assainissement et d'hygiènerurale, et encourager l'éducation sanitaire.

Afghanistan 28 Ecole de techniciens de l'assainissement, Kaboul(juillet 1955 -fin 1963) AT

Former des techniciens de l'assainissement pour les servicessanitaires locaux.

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128 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Afghanistan 31 Institut de la Santé publique, Kaboul(avril 1956 - 1968) AT

Créer un institut de la santé publique qui se chargera d'étudeset de recherches et assurera la formation de personnel de santépublique.

Afghanistan 33 Services consultatifs pour la lutte antitubercu-leuse (juin 1958 - 1967) AT

Développer et étendre les services antituberculeux.

Afghanistan 35 Soins infirmiers: Services consultatifs(juin 1957 -fin 1964) B FISE

Développer la formation des infirmiers, des infirmières et dessages- femmes et étudier les moyens de satisfaire les besoins dupays en services infirmiers.

Afghanistan 36 Bourses d'études B: Assainissement (douzemois), bactériologie (douze mois), médecine préventive et méde-cine sociale (douze mois), soins infirmiers (douze mois).

Afghanistan 37 Bourses d'études AT: Radiologie médicale(deux bourses de douze mois).

Birmanie 17 Lutte contre la lèpre (avril 1950 - fin 1965) B FISE

Elargir et renforcer le programme de lutte contre la lèpre defaçon à couvrir toutes les zones d'endémicité du pays, et formerdu personnel à cet effet.

Birmanie 22 Statistiques démographiques et sanitaires, Rangoon(déc. 1955 - fin 1963) B

Etablir un système permettant la notification rapide de donnéesstatistiques exactes; améliorer l'analyse des renseignements etenseigner au personnel les méthodes statistiques.

Birmanie 25 Ecole supérieure d'infirmières, Rangoon(janv. -nov. 1955; août 1956 - fin 1961) AT

Assurer un enseignement supérieur aux infirmières monitrices,aux infirmières de la santé publique et aux sages -femmes moni-trices, afin de répondre aux besoins des services de santé intégrés.

Birmanie 28 Ecole de Médecine, Rangoon(févr. 1955 - fin 1965) AT

Relever le niveau de l'enseignement dans les départementsde pharmacologie, de physiologie et de médecine préventiveà l'Ecole de Médecine de l'Université de Rangoon, dans le cadredu programme à long terme visant à améliorer la qualité del'enseignement donné à la Faculté de Médecine.

Birmanie 31 Eradication du paludisme(févr. 1957 - fin 1973) CSEP AT FISEEliminer le paludisme de tout le pays par étapes successives.

Birmanie 34 Renforcement des mesures d'assainissement(mars 1956 - mars 1963) AT FISE

Voir page 80.

Birmanie 36 Administration de la santé publique, Rangoon(mars 1955 - déc. 1960) AT

Un conseiller de l'OMS en santé publique a été affecté auprojet pendant huit mois en 1955 et en 1956, puis de novembre1958 à la fin de 1960, afin d'aider à renforcer l'administration

des services de la Direction de la Santé, à faire le point desproblèmes sanitaires et à coordonner les plans d'organisationdes services sanitaires. Il a donné des avis sur l'organisationadministrative des services de la Direction de la Santé et surl'établissement des rapports sanitaires annuels, étudié l'organi-sation et l'administration des services de santé, procédé à uneévaluation des services de santé ruraux, revisé les programmes deformation du personnel, donné des avis sur la lutte contre lesmaladies transmissibles, sur l'enseignement de la médecine, lesstatistiques démographiques, l'éducation sanitaire, la nutritionet l'organisation des services de protection maternelle et infantile,et il a également participé à l'élaboration du plan quadriennald'équipement sanitaire en cours d'exécution.

Ce projet a eu pour résultat d'améliorer l'organisation admi-nistrative des services de la Direction de la Santé, et un certainnombre d'activités ont bénéficié de la décentralisation desservices. La situation sanitaire actuelle a été évaluée et les princi-paux problèmes ont été déterminés. Le projet a également faitressortir la nécessité de former un nombre suffisant d'agentssanitaires professionnels et auxiliaires, et de prévoir un encadre-ment approprié du personnel auxiliaire.

Birmanie 40 Cours d'entretien sur les soins infirmiers(18T mars - 31 mai 1961) B

Un cours d'entretien sur les soins infirmiers pédiatriques s'esttenu à l'hôpital général de Rangoon. L'OMS a pris à sa chargela moitié des frais de voyage et de subsistance des neuf partici-pantes; la conseillère de l'OMS pour les soins infirmiers affectéeau projet Birmanie 56 à Rangoon a aidé à organiser et à donnerle cours.

Birmanie 44 Lutte contre les maladies transmissibles (épidémio-logie) (janv. 1961 - fin 1965) AT

Créer un centre d'épidémiologie à la Direction de la Santé, àRangoon, en vue de développer dans toute la Birmanie un serviceépidémiologique qui fournira rapidement des informationsprécises sur les maladies épidémiques et endémiques; déterminerla répartition des maladies endémiques et épidémiques de façonà instaurer des mesures de lutte selon l'ordre de priorité de cesmaladies.

Birmanie 54 Bourses d'études B: Assainissement (douze mois),hygiène dentaire (deux mois), lutte contre la filariose (deuxbourses de trois mois).

Birmanie 56 Soins infirmiers: Services consultatifs(mars 1959 - fin 1963) AT

Aider la Division des Soins infirmiers de la Direction de laSanté à relever le niveau de l'enseignement dans les écolesd'infirmières et de sages- femmes, notamment dans les écolesrattachées aux hôpitaux de district.

Birmanie 59 Ecole de Médecine, Mandalay(nov. 1959 - mars 1960; oct. 1960 - 1965) B

Relever le niveau de l'enseignement de certaines disciplines àl'Ecole de Médecine de Mandalay.

Birmanie 63 Lutte contre la filariose (août - sept. 1961) B

Afin de déterminer l'ampleur du problème posé par la filariose,maladie particulièrement répandue dans certaines régions dupays, l'OMS a envoyé pour six semaines un consultant qui aaidé à effectuer une enquête à Rangoon et dans d'autres zones

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LISTE DES PROJETS: ASIE DU SUD -EST 129

d'endémicité et à évaluer les effets des mesures de lutte contre lafilariose prises à Rangoon. Il a présenté un rapport préliminaireet des recommandations.

Des bourses ont été accordées à deux médecins chargés duprogramme de lutte contre la filariose à Rangoon (voir Bir-manie 54).

Ceylan 4 Protection maternelle et infantile(sept. 1955 - mars 1963) AT FISE

En premier lieu, développer le service de pédiatrie de l'hôpitaldu centre de santé de Kalutara; coordonner les activités pré-ventives et curatives de protection infantile dans cet hôpital etdans la population; améliorer les services infirmiers de santépublique au centre de santé, et former différentes catégories depersonnel sanitaire; une fois ces objectifs atteints, améliorerles services de pédiatrie dans un certain nombre d'hôpitaux deprovince et les coordonner avec les services de protectioninfantile des zones rurales.

Ceylan 25 Centre de lutte antituberculeuse et de formationprofessionnelle, Colombo (Welisara) (mai 1953 - août 1957;nov. 1957 -janv. 1958; avril 1959 - oct. 1960) AT

Il s'agissait de créer un service antituberculeux modèle et deformer, pour ce service, le personnel médical et paramédicalnécessaire, de reviser le système d'enregistrement des donnéeset d'établissement des rapports dans les institutions pour tuber-culeux, et de créer un fichier central de la tuberculose. L'OMSa envoyé un médecin, une infirmière de la santé publique, unradiographe, un technicien de laboratoire, un statisticien, etaccordé six bourses d'études.

De 1953 à 1955 une aide a été apportée au centre de démons-tration et de formation antituberculeuse de Galle. A la fin de1955, le projet a été transféré à l'Hôpital pour tuberculeux deWelisara, à Colombo. Le travail accompli jusqu'à la fin de1956 est décrit dans les Rapports annuels de 1954, 1955 et 1956.

Le médecin, qui avait terminé sa mission à la fin de 1955, aséjourné de nouveau à Ceylan pendant trois mois (novembre1957 - janvier 1958) afin de donner des avis au Gouvernementpour la planification et l'exécution d'un programme antituber-culeux fondé sur des principes modernes et s'étendant à l'île toutentière, et afin de passer en revue les progrès réalisés. Le statis-ticien, affecté au projet de novembre 1959 à octobre 1960, aaidé à l'organisation des travaux statistiques dans les dispen-saires et les hôpitaux pour tuberculeux d'une part, et dans lesservices d'enregistrement des données et d'établissement desstatistiques se rapportant à la campagne antituberculeused'autre part. Des formules de rapports trimestriels ont étédistribuées dans les dispensaires et les hôpitaux et il a été établiun système simplifié de déclaration et de recherche des cas detuberculose ainsi qu'un plan de répertoire annuel des cas connus.

Le service antituberculeux s'est développé de façon satis-faisante et de réels progrès ont été réalisés dans la nouvelleorientation de ce service vers l'action prophylactique. Lesméthodes employées pour l'enregistrement des données etl'établissement des rapports ont été revisées conformément àl'objectif essentiel du projet.

Ceylan 26 Lutte contre la lèpre(juillet 1954 - juin 1957; août - oct. 1960) B

Afin d'aider à évaluer l'ampleur du problème posé par lalèpre et à déterminer l'orientation future du programme anti-lépreux, l'OMS a affecté à ce projet un léprologue (de juillet1954 à juin 1957), un ergothérapeute (de janvier 1955 à octobre1956) et un consultant (pendant deux mois en 1960), accordé

une bourse d'études et fourni du matériel de laboratoire et desmédicaments.

Le travail accompli jusqu'en 1957 a été exposé dans lesRapports annuels de 1955 et de 1957: examens périodiques desmalades traités dans les dispensaires, hôpitaux et colonies delépreux, enquêtes, formation de diverses catégories de personnel,activités de réadaptation et amélioration des installations delaboratoire. En 1960, un consultant a été chargé de faire lepoint de la situation, d'étudier les mesures à prendre pour laréadaptation des lépreux et de donner des avis sur l'actionfuture des services de lutte et de réadaptation. Il a signalé dansson rapport que si l'incidence de la lèpre à Ceylan est malconnue, on peut néanmoins dire que le pays compte probable-ment 6000 lépreux environ - soit le double du nombre de casdéclarés - dont 2000 sont vraisemblablement atteints d'in -firmités.

A Ceylan, la lèpre se présente sous une forme grave. Lachirurgie réparatrice n'est pas encore pratiquée dans le pays,et il faudrait y organiser un enseignement spécial des méthodesopératoires. Le traitement ambulatoire des lépreux demande àêtre amélioré, ce qui suppose une formation meilleure du per-sonnel et un contrôle plus efficace.

On estime qu'un programme bien organisé permettrait dejuguler la lèpre dans tout le pays.

Ceylan 35 Assainissement, Kurunegala(mars 1955 - févr. 1961) AT FISE

I1 s'agissait d'organiser des projets pilotes dans les zonesrurales afin d'améliorer l'approvisionnement en eau et l'évacua-tion des excreta, de former du personnel d'assainissement, etde mettre au point un programme d'éducation sanitaire en vued'obtenir le concours de la population. L'OMS a affecté à ceprojet un ingénieur sanitaire de mars 1955 à avril 1958 et undeuxième de mars 1958 à avril 1959, un consultant pendantdeux mois et un spécialiste des statistiques sanitaires pendantun mois en 1956, un technicien de l'assainissement de novembre1957 à février 1961; en outre, elle a accordé deux boursesd'études de douze mois (dont l'une au titre du projet Ceylan 50).

Une assistance a été fournie jusqu'en 1959 pour un pro-gramme d'approvisionnement en eau et de construction delatrines dans les zones rurales et, jusqu'en février 1961, pour unprogramme de formation d'inspecteurs sanitaires. Au cours desopérations, 3025 latrines et 280 puits ont été construits, 130inspecteurs sanitaires ont reçu une formation, et des coursd'assainissement ont été organisés pour d'autres catégoriesd'agents de la santé publique. Le consultant de l'OMS a rédigéen 1956 un règlement sanitaire applicable à Ceylan.

Une fraction assez importante de la population rurale abénéficié du programme d'approvisionnement en eau et de cons-truction de latrines; elle lui a réservé, dans l'ensemble, unaccueil plutôt favorable. On a dressé un plan de travail pré-voyant l'extension des opérations à d'autres districts. D'autrepart, un programme d'études pratiques a été mis au point pourun cours de neuf mois destiné à former des inspecteurs sani-taires. Les cours d'entretien pour les inspecteurs sanitaires déjàen fonctions et pour d'autres catégories de travailleurs sani-taires ont été très utiles. Les cours qui ont eu lieu pendantl'exécution du projet ont été suivis d'un taux élevé de réussiteaux examens, ce qui montre que les conditions d'admission desélèves et le niveau de l'enseignement étaient satisfaisants.

Ceylan 37 Santé mentale, Colombo(nov. 1955 - janv. 1956; août 1960 - fin 1963). B

Préparer un petit groupe d'infirmières psychiatriques à occu-per des postes de direction et former un certain nombre d'aides -infirmiéres de la santé mentale qui soigneront les malades dansles hôpitaux psychiatriques.

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130 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Ceylan 38 Assistance à la Direction de la Santé en matièred'épidémiologie (févr. 1956 - fin 1962) AT

Créer un service d'épidémiologie à la Direction de la Santé,à Colombo; effectuer des enquêtes épidémiologiques sur larépartition des maladies à Ceylan; donner des cours à l'in-tention des étudiants et des diplômés, et former un homologue;préparer les activités futures en matière de santé publique vété-tinaire, notamment en ce qui concerne la lutte contre leszoonoses.

Ceylan 39 Direction de la Santé (conseillère pour les soinsinfirmiers (juillet 1957 - août 1960) B

L'aide de l'OMS a été la suivante: une conseillère pour lessoins infirmiers auprès de la Direction de la Santé, deux boursesd'études de douze mois, des fournitures et du matériel. Laconseillère a participé à la coordination des services infirmierset de l'enseignement infirmier, donné des avis sur la réorgani-sation de l'administration et sur l'adoption d'une législationvisant les soins infirmiers et formulé des recommandations surla création et l'utilisation d'organes consultatifs. Elle a égale-ment aidé à préparer des programmes d'enseignement infirmieret des stages de travaux pratiques dirigés, tant pour la forma-tion de base que pour les études de perfectionnement.

Un plan détaillé d'administration et de dotation en personneldes services infirmiers a été élaboré, ainsi que des programmesbien conçus pour la formation des infirmières et infirmièresauxiliaires. Les recommandations formulées sont en cours d'ap-plication. Un fonctionnaire chargé de l'enseignement infirmieret responsable de la planification, de la mise en oeuvre et ducontrôle des programmes d'enseignement dans les écoles d'in-firmières et d'infirmières auxiliaires a été nommé à la Directionde la Santé en janvier 1960. Une commission a été chargée dereviser le système des examens, et des conseils consultatifs ontété institués pour toutes les écoles d'infirmières.

Ceylan 45 Statistiques sanitaires (avril 1957 -fin 1961) AT

Reviser le système appliqué dans les services de santé pourl'enregistrement des données et l'établissement des rapports;former du personnel pour l'élaboration des documents statis-tiques, l'exécution d'enquêtes et d'autres travaux statistiques;créer un service permanent de statistique au Ministère de laSanté.

Ceylan 50 Bourses d'études B: Gestion des dépôts de fourni-tures médicales (six mois), lutte contre les maladies vénériennes(trois mois).

Ceylan 53 Soins infirmiers: Services consultatifs(juillet 1960 - fin 1963) B

Développer la formation de personnel infirmier auxiliaire, d'in-firmières qualifiées et de cadres infirmiers; en particulier, créerune école supérieure d'infirmières et coordonner les programmesde formation d'aides -infirmières.

Ceylan 54 Formation de techniciens de laboratoire(avril 1959 - mars 1961) AT

Les objectifs de ce projet étaient les suivants: créer une écoleoù seraient enseignées les techniques du laboratoire médical,organiser à cet effet un programme de formation théorique etpratique portant sur les matières prévues dans le plan d'étudesadopté et conforme aux normes exigées par ce dernier, etdonner à quatre techniciens de laboratoire ceylanais une for-mation de moniteurs dans des domaines déterminés. L'OMS a

envoyé un technicien de laboratoire et procuré des fournitureset du matériel.

Lorsque le projet a débuté, il n'existait pas de programmecomplet pour l'enseignement des techniques fondamentales dulaboratoire médical. Des cours de six mois étaient donnés pardes médecins, mais il n'y avait pas de plan d'études bien définiet certaines semaines restaient inoccupées.

L'école s'est ouverte en octobre 1959 au département depathologie de l'hôpital d'enfants de Colombo, avec un coursd'un an sur les techniques du laboratoire médical. En 1960,cette durée a été portée à deux ans, la seconde année consistanten stages dans divers laboratoires. L'école se propose de for-mer de vingt -cinq à trente élèves par an. Pendant la durée d'exé-cution du projet, vingt -trois élèves ont terminé le cours de 1959-1960 et vingt -huit ont commencé le premier cours de deux ans.Quatre homologues ont été formés et nommés moniteurs àl'école.

Les objectifs principaux mentionnés ci- dessus ont été atteints.La formation, qui porte sur la bactériologie, la biochimie,l'hématologie, les banques de sang, la sérologie, les analysesmédicales et la parasitologie, a atteint un niveau satisfaisant.

Ceylan 55 Ecole de physiothérapie, Colombo(oct. 1958 - juin 1963) B

Former des physiothérapeutes pour les services de médecinephysique et de réadaptation.

Ceylan 56 Lutte contre la filariose (déc. 1959 - juillet 1961) B

Un consultant, envoyé par l'OMS pour trois mois, a effectuéune enquête sur.la filariose. Il a conclu que la filariose humaineà Ceylan se rencontre surtout dans les régions côtières du sud -ouest, où un million et demi de personnes environ sont exposéesà l'infection à Wuchereria hancrofti, transmis par Culex fatigans.

Un médecin a reçu une bourse qui lui permettra d'étudierles méthodes de lutte appliquées en dehors du pays.

Ceylan 58 Eradication du paludisme(août 1960 -fin 1963) CSEP (ICA)

Eliminer le paludisme de l'ensemble du pays.

Goa Bourses d'études 1 AT: Administration de la santé publique(six mois).

Goa Enseignement infirmier 2 (oct. 1959 - 1965) AT

Améliorer et étendre la formation des infirmières pour leshôpitaux et les services de santé publique; créer une école cen-trale d'infirmières.

Inde 53 Centre de chimiothérapie de la tuberculose, Madras(déc. 1955 - fin 1965) AT (British Medical Research Council;Indian Council of Medical Research)

Etudier les effets, sur les malades atteints de tuberculose etsur les contacts, de la chimiothérapie pratiquée à l'hôpital ouà domicile et évaluer l'importance de la nutrition; découvrir,au moyen d'essais comparatifs, le médicament ou l'associationde médicaments permettant une chimiothérapie efficace et bonmarché practicable à domicile; étudier les incidences sur lacollectivité de la chimiothérapie appliquée en grand dans lesconsultations externes; former du personnel aux méthodes derecherche.

1 Accordées sous Inde portugaise 6.z Inde portugaise 7.

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LISTE IDES PROJETS: ASIE DU SUD -EST 131

Inde 77 Génie sanitaire, Université de Madras(août 1955 - milieu 1962) AT

Etablir un département de génie sanitaire à l'Université deMadras et organiser des cours supérieurs, avec formation pra-tique, en matière de génie sanitaire; par la suite, inclure dansle cours supérieur de génie sanitaire de l'Université des coursde chimie, de bactériologie et de biologie; former des homo-logues qui prendront la relève des professeurs envoyés parl'OMS.

Inde 81 Lutte contre la lèpre (janv. 1961 -fin 1965) B FISE

Préparer un programme de lutte antilépreuse couvrant l'en-semble du pays.

Inde 84 Assainissement, Uttar Pradesh (mars 1958 - fin 1962) AT

Instituer, dans une zone rurale, un projet pilote pour l'amé-lioration des systèmes d'adduction d'eau et d'évacuation desexcreta; élaborer et exécuter un programme d'assainissementcomportant la mise au point, l'exploitation et l'entretien d'ins-tallations sanitaires simples, pratiques et peu coûteuses; organiserun programme d'éducation sanitaire; former des techniciens,des spécialistes de l'assainissement et du personnel d'autrescatégories.

Inde 85 Education sanitaire (Ministère de la Santé en colla-boration avec le Ministère de l'éducation)(déc. 1957 - sept. 1961) AT

Il s'agissait de développer la formation et de mettre au pointun programme expérimental d'éducation sanitaire dans une ouplusieurs écoles normales d'instituteurs de Delhi. L'OMS aenvoyé un éducateur sanitaire, accordé quatre bourses d'étudesde douze mois chacune, et procuré des fournitures et du matériel.

Les opérations ont eu pour siège le Bureau central d'Edu-cation sanitaire. Une section d'éducation sanitaire à l'école aété créée. Des cours, des séminaires et des conférences- ateliersont été organisés à l'intention des futurs instituteurs et de leursmaîtres. Des programmes d'études ont été élaborés pour l'édu-cation sanitaire dans les écoles et dans les écoles normales.Des visites ont été rendues aux instituteurs dans leurs écoles,afin d'évaluer les résultats de la formation reçue. Des tournéesont été effectuées dansun certain nombre d'Etats pour conseillerleurs bureaux d'éducation sanitaire sur l'organisation de sec-tions nouvelles. L'OMS a fourni une assistance à l'occasiondes cours organisés par le Bureau pour diverses catégoriesd'agents sanitaires. Du matériel d'éducation sanitaire a étépréparé à l'intention des écoles.

Le Ministère de la Santé a collaboré aux travaux avec leMinistère de l'Education. La section d'éducation sanitaire àl'école a pris un bon départ; un système pratique d'éducationsanitaire à l'école a été élaboré ainsi que des méthodes appro-priées pour la formation des instituteurs en cette matière. Ona encouragé la mise en oeuvre de programmes d'éducationsanitaire à l'école dans plusieurs Etats.

Inde 91 Enseignement de la médecine préventive et de la méde-cine sociale (févr. 1956 - déc. 1957; mars 1959 - sept. 1960) AT

L'OMS a détaché quatre professeurs de médecine préventiveet sociale auprès de l'Ecole de Médecine de l'Assam, de l'Ecolede Médecine de Nagpur, de l'Ecole nationale de MédecineTopiwala de Bombay, et de l'Ecole de Médecine King Georgede Lucknow, afin d'aider ces établissements à mettre sur pieddes départements de médecine préventive et sociale, à inclurel'enseignement de la médecine préventive dans le programmegénéral d'études, à organiser des cours de médecine préventiveet sociale pour les étudiants non diplômés, à créer des centresde formation pratique, et à former des homologues nationaux

qui poursuivront cet enseignement. En outre, l'OMS a attribuéquatorze bourses d'études (onze de deux ans; deux d'un an etune de cinq mois).

L'oeuvre accomplie dans les Ecoles de Médecine de l'Assam,de Nagpur et de Bombay a été exposée dans les Rapportsannuels concernant les années 1956 à 1960.

Une assistance a été prêtée à l'Ecole de Médecine KingGeorge de Lucknow de mars 1959 à septembre 1960. L'ensei-gnement de la médecine préventive et sociale, qui n'était pré-cédemment dispensé qu'en quatrième année, a été étendu àquatre des cinq années d'études requises pour l'obtention dudiplôme (MB, BS). Le nombre des heures de cours a été réduitau bénéfice des travaux pratiques, mais certaines difficultéssont apparues du fait que l'effectif des professeurs était troprestreint pour le nombre d'étudiants. L'enseignement post -universitaire a été développé, des recherches sur les problèmesde santé publique présentant un intérêt immédiat pour l'Indeont été entreprises et plusieurs études ont été achevées. Il estprévu que le professeur retournera pour une courte période àl'Ecole de Médecine en 1963, afin d'évaluer les progrès dudépartement de médecine préventive et sociale et d'aider àinstituer le cours préparant au diplôme de santé publique.

Dans les Ecoles de Médecine de l'Assam et de Nagpur, lesdépartements de médecine préventive et sociale, qui sont orga-nisés selon des méthodes modernes et dotés de zones de for-mation pratique, ont réalisé de grands progrès. Une pleinecoopération s'est instaurée entre le corps professoral et les ser-vices de santé locaux. A Nagpur, on avait d'abord choisi unezone rurale comme terrain de la formation pratique, étantdonné le caractère essentiellement rural de la populationindienne. Cependant, cette solution a été abandonnée à causedes trop nombreux déplacements qu'elle exigeait et l'on a faitchoix par la suite d'une zone urbaine, qui s'est du reste révéléetout aussi favorable pour l'enseignement. Un problème ana-logue s'est posé dans l'Assam où la zone rurale de formationpratique était assez éloignée de l'Ecole et où une zone secon-daire a dû être constituée à proximité. Dans les deux établis-sements, la médecine préventive et sociale devient une partieintégrante du programme normal des études. La recherchedemande encore à être stimulée.

A l'Ecole nationale de Médecine Topiwala, le départementde médecine préventive et sociale a poursuivi ses activités defaçon satisfaisante sous la direction de l'homologue du pro-fesseur envoyé par l'OMS. Des progrès ont aussi été enregistrésà l'Ecole King George de Lucknow: le département de méde-cine préventive et sociale fonctionne convenablement, mais ildevra être encore renforcé.

Inde 98 Cours d'entretien pour infirmières : Visakhapatnam(27 oct. - 21 déc. 1960), New Delhi (le! -30 nov. 1960; ler -30nov. 1961), Kampur (3 oct. - 30 nov. 1961) B

Quatre cours d'entretien ont eu lieu avec l'assistance d'in-firmières de l'OMS affectées à des projets en Inde, de la conseil-lère pour les soins infirmiers auprès de la Direction de la Santédu Madhya Pradesh, et du conseiller régional pour les soinsinfirmiers: au King George Hospital de Visakhapatnam, pourdix -neuf infirmières monitrices de dix Etats; au Lady HardingeMedical College and Hospital de New Delhi, pour vingt et uneinfirmières -chefs venant de différentes régions de l'Inde; auLala Lajpat Rai Hospital de Kampur, pour vingt infirmièresmonitrices; et au Willingdon Hospital de New Delhi, pourvingt infirmières- chefs. L'OMS a pris à sa charge la moitié desfrais de voyage et de subsistance des participantes.

Inde 99 Inclusion de la santé publique dans l'enseignementinfirmier (sept. 1957 -fin 1963) AT

Inclure l'enseignement de la santé publique dans la formationde base des infirmières; fournir aux élèves de trois écoles d'in-

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132 ACTIVITi DE L'OMS EN 1961

firmières la possibilité d'observer comment se donnent les soinset d'acquérir une formation pratique sous la direction desmonitrices.

Inde 101 Projet pilote de lutte contre le trachome(févr. 1956 - mai 1962) B FISE (Indian Council of MedicalResearch)Elaborer un programme pour une campagne de masse contre

les ophtalmies transmissibles, menée par l'intermédiaire descentres de santé primaires et secondaires dans les Etats où cesmaladies posent un grave problème de santé publique; préparerl'extension du projet. Dans le cadre de ce projet, une prépara-tion complémentaire aux mesures de lutte doit être donnéeaux ophtalmologistes, aux omnipraticiens et aux infirmières, defaçon à uniformiser les méthodes d'examen, de diagnostic etde traitement. Un programme d'éducation sanitaire est égale-ment prévu.

Inde 103 Programme national de lutte antituberculeuse(oct. 1956 -fin 1968) AT FISEPréparer et mettre en oeuvre, par l'intermédiaire de l'Institut

national de la Tuberculose, des programmes types de lutteantituberculeuse dans les régions urbaines et rurales, fondés surles données de l'épidémiologie et les recherches sur le terrainet applicables à l'Inde tout entière; former du personnel pourl'exécution de ces programmes qui seront entrepris dans lesquinze Etats et les 380 districts que comporte le pays. Voirpage 80.

Inde 106 Programme de santé publique, Rajasthan(mars 1959 - mars 1961) AT FISEIl s'agissait de renforcer les services de santé dans les zones

de développement communautaire du Rajasthan, de former dupersonnel et d'organiser d'autres services ruraux de santé envue de les intégrer dans le programme de développement com-munautaire entrepris dans le cadre du deuxième plan quin-quennal. L'OMS a envoyé un spécialiste de la santé publiqueet une infirmière de la santé publique.

Le spécialiste de la santé publique a aidé à relever le niveaudes institutions choisies pour recevoir une assistance du FISE.Il a également aidé le département de médecine préventive etsociale de l'Ecole de Médecine de Jaipur à améliorer les ser-vices et les installations sanitaires du centre de formation ruralde Naila et il a collaboré à l'organisation d'un cours d'orien-tation destiné aux médecins des centres primaires de santé.L'infirmière de la santé publique a aidé à l'organisation decours d'orientation pour infirmières /sages -femmes et a parti-cipé au programme de formation d'infirmières /sages -femmesauxiliaires à Jaipur.

Une compréhension plus nette des objectifs du programme etde la nécessité d'un service sanitaire dûment intégré, ainsi quedes exigences qu'il comporte, s'est fait jour pendant la périodedes travaux de l'équipe. Le recrutement du personnel médical,paramédical et auxiliaire s'est amélioré.

Inde 107 Programme de santé publique, Pendjab(déc. 1958 -fin 1962) B FISERenforcer les services de santé dans les zones de développe-

ment communautaire du Pendjab et former du personnel; orga-niser d'autres services ruraux de santé en vue de les intégrerdans le programme de développement communautaire entreprisdans le cadre du deuxième plan quinquennal.

Inde 108 Education sanitaire, Etats de Bombay, Uttar Pradesh,Bihar, et deux Etats non désignés (mars 1958 - ) ATCréer un bureau d'éducation sanitaire à la Direction de la

Santé publique de cinq Etats et organiser des zones pilotes de

démonstration et de formation pratique; enseigner l'éducationsanitaire au personnel de santé publique et autre personnel.L'assistance de l'OMS à chaque Etat continuera pendantenviron deux ans.

Inde 110 Conseillères pour les soins infirmiers auprès des Etatsde Madhya Pradesh, de Madras et du Pendjab(déc. 1957 - ) AT

Organiser et développer l'enseignement et les services infir-miers dans trois Etats déterminés et coordonner les servicesd'encadrement, afin de maintenir à un niveau élevé et uniformeles soins infirmiers et les soins obstétricaux dans les programmessanitaires des Etats. L'assistance de l'OMS à chaque Etat sepoursuivra pendant environ trois ans.

Inde 111 Enseignement de la médecine (déc. 1958 - 1963) B

Améliorer l'enseignement des disciplines non cliniques ins-crites au programme d'études des écoles de médecine de l'Inde,qui se développent rapidement, en envoyant des professeursexpérimentés et en attribuant aux instructeurs des boursesd'études grâce auxquelles ils pourront accroître leurs connais-sances et leur expérience.

Inde 114 Enseignement de la pédiatrie et services de pédiatrie(août 1958 - août 1959; mai 1961 - ) B FISE

Développer, renforcer et réorienter l'enseignement de lapédiatrie dans un certain nombre d'écoles de médecine. Voirpage 81.

Inde 115 Bourses d'études B: Anatomie (deux bourses dedouze mois), art dentaire (neuf mois), biochimie (onze mois),génie sanitaire (douze mois), lutte contre la lèpre (trois boursesde cinq mois et demi), pharmacologie (douze mois), physiologie(douze mois), physique hospitalière (douze mois), planificationdes services de santé publique (deux mois et demi), productionde vaccin antipoliomyélitique buccal (deux bourses de trois moiset demi), production de vaccin antivariolique lyophilisé (deuxmois), radiations et isotopes (questions de santé publique)(douze mois), soins infirmiers (huit mois), statistiques démo-graphiques et sanitaires (douze mois), statistiques sanitaires(quatre mois).

Inde 116 Bourses d'études AT: Administration de la santépublique (deux bourses de sept semaines), épidémiologie (troisbourses de douze mois), pédiatrie (quatre mois).

Inde 119 Lutte contre la bilharziose (janv. - mars 1961) B

Un consultant envoyé par l'OMS pour six semaines a pro-cédé à une enquête sur la bilharziose dans les foyers d'endé-micité du district de Ratnagiri (Etat de Maharashtra). Il a com-muniqué au Gouvernement les résultats de cette étude (selonlui, la bilharziose ne se limiterait pas à une seule région) avecses recommandations concernant les nouvelles études et mesuresde lutte à envisager.

Inde 120 Cours préparant au certificat d'éducation sanitaire,All-India Institute of Hygiene and Public Health, Calcutta(juin 1959 - ) B

Enseigner les principes, les méthodes et la pratique de l'édu-cation sanitaire afin de préparer des spécialistes de l'éducationsanitaire pour des postes directeurs en Inde.

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LISTE DES PROJETS: ASIE DU SUD -EST 133

Inde 122 Aide à des départements spécialisés d'instituts médi-caux (sept. - nov. 1960) BTrois consultants (en physiologie, en médecine préventive et

sociale, et en thérapeutique) envoyés par l'OMS ont exposésles méthodes modernes d'enseignement intégré à l'Ecole deMédecine Osmania de Hyderabad, à l'Ecole de Médecine deCalcutta, et dans d'autres écoles de médecine à Kurnool, Guntur(Andhra Pradesh) et Calcutta, ainsi qu'à l'Institut national deMédecine de Calcutta.

Inde 131 Statistiques démographiques et sanitaires, Bengaleoccidental (janv. - mars 1960; mai 1961 -fin 1964) AT

Améliorer les services de statistiques démographiques et sani-taires au Bengale occidental en introduisant des méthodes per-mettant d'obtenir des données exactes et complètes et en ini-tiant du personnel aux nouvelles techniques, notamment cellesdu codage des diagnostics médicaux.

Inde 133 Programme de santé publique, Orissa(févr. 1961 -fin 1963) B FISERenforcer les services de santé dans les zones de développe-

ment communautaire de l'Orissa et former du personnel; orga-niser d'autres services ruraux de santé en vue de les intégrerdans le programme de développement communautaire entreprisdans le cadre du deuxième plan quinquennal.

Inde 135 Assistance aux départements de pédiatrie des troisécoles de médecine de Bombay (mai 1959 -fin 1961) B FISE

Elargir, améliorer et réorienter l'enseignement de la pédiatriedans les trois écoles de médecine de Bombay.

Inde 137 All -India Institute of Hygiene and Public Health,Calcutta (échange de professeurs) (mai 1959; nov. 1960) AT

L'OMS a envoyé un consultant en médecine préventive etsociale pour trois semaines en mai 1959, un consultant en santépublique pour une semaine en novembre 1960 et elle a accordédeux bourses d'études de six mois, afin d'aider à relever leniveau de l'enseignement à l'All -India Institute of Hygiene andPublic Health. Le consultant en médecine préventive et socialea donné des conseils au sujet des méthodes d'enseignement etélaboré un programme d'études pour la formation des profes-seurs de médecine préventive et sociale; le consultant en santépublique a aidé à organiser le cours pour administrateurs prin-cipaux de santé publique qui a été donné à l'Institut.

Inde 142 Département de pédiatrie de l'Ecole de MédecineOsmania, Hyderabad (févr. - avril 1959; juillet - nov. 1960)B FISE

Ce projet tend à développer, à améliorer et à réorienter l'en-seignement de la pédiatrie à l'Ecole de Médecine Osmania deHyderabad. L'OMS a envoyé un consultant bactériologiste en1959 et un consultant biochimiste en 1960: le pédiatre et l'in-firmière pédiatrique affectés au projet Inde 134 ont travailléégalement à ce projet pendant deux mois.

Le bactériologiste a participé à la création d'un laboratoirede bactériologie qui desservira l'hôpital d'enfants et à la réor-ganisation des laboratoires de biochimie et d'hématologie.L'hôpital d'enfants a été agrandi, ce qui a permis d'améliorerles moyens de formation et les services pédiatriques. Le pédiatreet l'infirmière pédiatrique ont travaillé à la réorganisationdes dispensaires périphériques de pédiatrie. Au moment deleur départ, trois nouveaux dispensaires avaient été installés

et des plans de développement ultérieur avaient été préparés.Le consultant en biochimie a contribué à la mise au pointdu laboratoire de biochimie, qui continue à fonctionner demanière satisfaisante. L'achèvement du bâtiment destiné àabriter les consultations externes, les salles de conférences, leservice d'éducation sanitaire et le logement des médecins rési-dents était prévu pour la fin de 1961.

Inde 145 Programme de santé publique, Bihar(janv. 1958 -fin 1963) B FISE

Inde 146 Programme de santé publique, Uttar Pradesh(janv. 1960 -fin 1963) B FISE

Inde 147 Programme de santé publique, Kerala(juin 1960 -fin 1963) B FISE

Inde 148 Programme de santé publiqué, Mysore(janv. 1958 -fin 1963) B FISE

Inde 149 Programme de santé publique, Madhya Pradesh(mai 1958 -fin 1963) B FISE

Inde 150 Programme de santé publique, Maharashtra(janv. 1958 -fin 1961) B. FISE

Inde 151 Programme de santé publique, Andhra Pradesh(janv. 1958 -fin 1963) B FISE

Inde 152 Programme de santé publique, Assam(janv. 1958 -fin 1961) B FISE

Renforcer les services de santé dans les zones de développe-ment communautaire et former du personnel; organiser d'autresservices ruraux de santé en vue de les intégrer dans le pro-gramme de développement communautaire entrepris dans lecadre du deuxième plan quinquennal.

Inde 153 Eradication du paludisme(août 1958 -fin 1968) CSEP (ICA)

Eliminer le paludisme de tout le pays.

Inde 158 Enseignement de la psychiatrie dans les écoles demédecine (déc. 1959 - 1960) B

Un professeur de psychiatrie envoyé par l'OMS a été affectéà ce projet de décembre 1959 à mars 1960. Il a examiné l'en-seignement de la médecine psychiatrique donné au niveauuniversitaire dans les écoles de médecine d'Agra, de Madras,de Bangalore, de Hyderabad, de Bombay, de Poona et deNagpur et il a conseillé d'apporter certaines améliorations dansles programmes et les méthodes d'enseignement. L'Organisationa en outre accordé en décembre 1960 une bourse de douzemois pour des études de psychiatrie.

Inde 159 Conférence sur le personnel auxiliaire d'assainisse-ment, New Delhi (27 -31 déc. 1960) B

Cette conférence avait pour objet de mettre des fonctionnairesde la santé publique chargés de la formation théorique et pra-tique du personnel d'assainissement en mesure d'analyser lesprogrès accomplis dans les villes et les campagnes et d'évaluerles besoins essentiels en personnel auxiliaire pour mener lestravaux à bien. Elle a groupé des représentants de quatorzeEtats de l'Inde, de la Direction générale des Services de Santéet de différents organismes et institutions bilatérales de l'Inde.

La conférence a formulé un certain nombre de recomman-dations concernant la formation et l'utilisation du personnelauxiliaire d'assainissement, en particulier les inspecteurs sani-taires, et elle a suggéré la mise en vigueur dans chaque Etatd'une législation sanitaire s'inspirant de la loi type de santépublique de 1955.

L'OMS a envoyé un consultant pour trois mois afin d'aiderà la préparation de la conférence.

Page 156: ACTIVTTÉ DE DOMS

134 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

160 Cours sur la protection contre les radiations, Bombay(7 -28 nov. 1960; 13 nov. - 2 déc. 1961) B

L'OMS a accordé en 1960 des bourses à vingt -quatre sta-giaires pour leur permettre de suivre un cours national sur laprotection de la santé contre les risques inhérents aux instal-lations radiologiques des hôpitaux et autres établissementsmédicaux. En 1961, un cours analogue a reçu de l'OMS l'aidesuivante: un consultant pour cinq semaines et prise en chargede 40% des frais de participation de vingt -quatre stagiaires.

Inde 170 Enquête sur les ressources en eau du Grand Calcutta(oct. - nov. 1959; sept. 1961 - 1966) Fonds spécial des NationsUnies

Effectuer une enquête sur les aspects techniques, pratiques etadministratifs des travaux en cours et des plans établis pour lasolution du problème de l'approvisionnement en eau, ainsi quedes problèmes annexes de drainage et d'évacuation des matièresusées dans la zone urbaine de Calcutta.

Inde 173 Production de vaccins antidiphtérique, antitétanique etanticoquelucheux (janv. - mars 1961) B FISE

Organiser, à l'Institut central de Recherche de Kasauli, unservice pour la production de vaccins antidiphtérique, antitéta-nique et anticoquelucheux. L'OMS a envoyé un consultant poursix semaines auprès de l'Institut afin qu'il expose les méthodesde production des vaccins et dresse une liste des fournitures etdu matériel nécessaires. Son rapport a été remis au Gouver-nement.

L'OMS a attribué trois bourses dont une à un médecin del'Institut pour lui permettre de passer trois mois et demi dansun institut de production de vaccins.

Inde 175 Programme de santé publique, Goudjerate(juillet 1961 -fin 1963) AT FISERenforcer les services de santé dans les zones de développe-

ment communautaire du Goudjerate et former du personnel;organiser d'autres services ruraux de santé en vue de les intégrerdans le programme de développement communautaire entreprisdans le cadre du deuxième plan quinquennal.

Inde 176 Institut central de Recherches de Génie sanitaire,Nagpur (févr. 1961 - fin 1964) B Fonds spécial des NationsUnies

Faire de l'Institut central de Recherches de Génie sanitairede Nagpur un centre important de recherches sur les problèmesd'assainissement, coordonner les programmes de recherche etformer des chercheurs.

Indonésie 9 Lutte contre la lèpre(juillet - sept. 1955; sept. 1956 -fin 1963) B FISEPréparer et entreprendre, dans le cadre des services généraux

de santé, un programme de lutte antilépreuse dans toutes lesrégions de l'Indonésie où la lèpre est endémique.

Indonésie 29 Renforcement des services de santé (épidémiologie)(déc. 1958 - fin 1963) AT

Créer, dans le cadre du Ministère de la Santé, un serviced'épidémiologie qui étudiera la répartition des maladies et pré-parera les mesures de lutte appropriées; donner des avis surl'utilisation des méthodes épidémiologiques dans toutes lesdisciplines des sciences médicales.

Indonésie 32 Eradication du paludisme(mai 1955 -fn 1969) CSEP AT (ICA)Eliminer progressivement le paludisme de l'ensemble du pays.

Indonésie 34 Ecole de Médecine de Médan(sept. 1956 - nov. 1960) B

Il s'agissait d'élever le niveau de l'enseignement donné àl'Ecole de Médecine de Médan et d'améliorer les installations,notamment en ce qui concerne la formation préclinique. L'OMSa envoyé un professeur d'anatomie, un professeur de physio-logie, des fournitures et du matériel.

Dans le département d'anatomie, la qualité de l'enseignementa atteint un niveau satisfaisant. Des laboratoires d'histologieet de photographie ont été installés, d'autres laboratoires nou-veaux ont été mis en service, du personnel technique et desélèves- assistants ont été formés et quelques travaux de rechercheont commencé.

Dans le département de physiologie, des cours séparés pourles jeunes étudiants et les étudiants avancés ont été organiséset un système d'examens périodiques a été introduit. Un labo-ratoire de physiologie expérimentale a été mis sur pied à l'aidedu matériel fourni par l'OMS, le cours de laboratoire a étéremanié, des directives et un manuel ont été préparés.

On a soumis des propositions au corps enseignant en ce quiconcerne l'admission d'étudiants ayant accompli une partie deleurs études dans d'autres universités, les principes de sélectionet de recrutement des candidats, l'enseignement préclinique, laconduite des examens et l'organisation du département dephysiologie.

Le projet s'est heurté à de nombreuses difficultés, en parti-culier à la pénurie de personnel. Il a été impossible de trouverdes homologues pour remplaçer les professeurs envoyés parl'OMS. A un moment donné, l'Ecole n'avait pas de professeurspour l'enseignement des disciplines prémédicales, et les profes-seurs internationaux ont d3 recommander de réduire le nombredes admissions.

Indonésie 41 Soins infirmiers: Services consultatifs(oct. 1957 - juillet 1959; nov. 1960 - fin 1963) AT

Renforcer, développer et coordonner les programmes de for-mation d'infirmières et de sages -femmes de toutes catégories etcréer une division des services infirmiers.

Indonésie 48 Bourses d'études B: Génie sanitaire (douze mois),hygiène dentaire (douze mois), lutte contre le trachome (deuxbourses d'un mois), production de vaccin antivariolique lyo-philisé (deux mois), production de vaccins (trois mois).

Indonésie 50 Lutte contre la tuberculose(juillet 1961 -fin 1965) B FISECréer à Djokjakarta un service d'épidémiologie de la tuber-

culose et mettre en oeuvre un programme collectif type dedépistage et de traitement des cas qui servira également pour laformation de personnel; plus tard, entreprendre un programmeanalogue de lutte antituberculeuse dans une région rurale d'uneautre province.

Indonésie 55 Renforcement des services de santé(sept. 1959 - 1964) AT

Etablir des plans visant à améliorer les services sanitaires;évaluer les activités sanitaires, en accordant une attention spé-ciale à tous les aspects de la formation professionnelle du per-sonnel; étudier les modalités de répartition du personnel etmettre au point des procédures administratives.

Iles Maldives 4 Bourses d'études AT: Enseignement infirmier debase (deux ans).

Iles Maldives 5 Administration de la santé publique(oct. 1959 - ) BEtudier la situation sanitaire et former des assistants sani-

taires pour le futur service de santé.

Page 157: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE D'ES PROJETS: ASIE DU SUD -EST 135

Népal 1 Eradication du paludisme(juin 1954 -fin 1970) B CSEP (ICA)

Eliminer progressivement le paludisme de l'ensemble du pays,en commençant par la zone centrale.

Népal 2 Formation d'infirmières (nov. 1954 - 1964) AT

Voir page 81.

Népal 3 Formation d'assistants sanitaires, Kathmandou(juin 1955 - 1964) AT

Créer à Kathmandou une école d'assistants sanitaires quidonnera une formation théorique et pratique; élaborer un pro-gramme de services ruraux de santé qui permette d'utiliser aumieux les assistants sanitaires.

Népal 4 Direction centrale de la Santé(août 1957 - ) AT

Organiser l'activité de la Direction centrale de la Santé etélaborer des plans sanitaires, à court et à long terme, afin derépondre aux besoins fondamentaux du pays en matière desanté publique et de faire face aux problèmes médicaux qui seposent.

Thailande 2 Lutte contre le pian(mai 1950 -fin 1963) AT FISE

Mener une lutte systématique contre le pian sur tout le ter-ritoire; réduire le réservoir d'infection de telle façon que lamaladie puisse être maîtrisée par les autorités sanitaires rurales;former du personnel local; intégrer la lutte contre le pian dansl'activité régulière des services de santé publique.

Thaïlande 21 Soins infirmiers: Services consultatifs(avril 1954 - 1964) AT

Coordonner, développer et améliorer l'enseignement infirmierde base et l'enseignement infirmier supérieur pour répondre auxbesoins du pays; améliorer les services infirmiers, notammentdans les établissements qui servent à l'enseignement.

Thallande 30 Lutte contre la lèpre (oct. 1955 -fin 1965) B FISE

Former du personnel pour la lutte contre la lèpre et étendrele programme de lutte à toutes les régions d'endémicité de laThaïlande. Un projet pilote a été entrepris dans la province deKhon Kaen pour faire connaître les méthodes modernes delutte, notamment le dépistage des cas, le traitement à domicileet la surveillance des contacts.

Thaïlande 37 Statistiques démographiques et sanitaires(1961 - ) B

Développer le service de statistiques sanitaires de la Divisiondes Statistiques démographiques du Département de la Santéet former du personnel aux techniques statistiques modernes.

Thailande 38 Ecole de Santé publique, Bangkok(déc. 1955 - mars 1957; juillet 1959 - mars 1962) B

Aider à améliorer l'Ecole de Santé publique de Bangkok endonnant des avis sur divers aspects de la santé publique et surl'enseignement de certaines disciplines.

Thallande 42 Programme national de lutte antituberculeuse:Projet pilote (oct. 1958 - fin 1968) AT FISE

Créer un centre d'épidémiologie de la tuberculose et entre-prendre un programme collectif de dépistage et de traitement

des cas dans une zone très peuplée et bien délimitée de Bangkok;poursuivre ensuite en dehors de la ville un programme de luttecontre la tuberculose, qui commencera par une enquête pilotesur la fréquence globale des cas dans une province définie, etformer du personnel à cet effet.

Thaïlande 43 Lutte contre le trachome(juillet - août 1959; avril 1961 - juin 1963) B FISE

Déterminer la nature et les variations saisonnières des infec-tions bactériennes de la conjonctive et leur rapport avec lafréquence et la gravité du trachome et établir un traitement auxantibiotiques qui soit suffisamment efficace contre le type detrachome existant en Thallande; préparer un programme delutte pour les régions où le trachome est endémique; formerdu personnel aux méthodes de lutte; entreprendre un pro-gramme d'éducation sanitaire, et mettre en oeuvre tous lesmoyens économiquement praticables pour étendre graduelle-ment les mesures de lutte dans les écoles et parmi les contactsfamiliaux.

Thallande 44 Statistiques hospitalières (nov. 1957 -fin 1962) AT

Améliorer le rassemblement des statistiques hospitalières etélaborer des programmes de formation destinés aux fonction-naires chargés d'enregistrer les données médicales et auxemployés des services de statistiques.

Thallande 46 Bourses d'études B: Anatomie (douze mois),électrophysiologie (douze mois), épidémiologie (douze mois),lutte contre le trachome (trois mois), techniques radiologiques(deux bourses de deux ans).

Thallande 53 Cours sur le trachome, Bangkok et Korat(2 -20 oct. 1961) B

En vue de former du personnel pour réaliser le projet pilotede lutte contre le trachome bénéficiant de l'assistance du FISEet de l'OMS (Thaïlande 43), un cours de trois semaines a étédonné au département d'ophtalmologie de l'Hôpital Siriraj, àBangkok, et au centre provincial de santé de Korat. Le coursportait sur les problèmes de santé publique posés par le tra-chome et les infections associées, sur le diagnostic clinique etle diagnostic effectué en laboratoire, ainsi que sur l'épidémio-logie et les mesures de lutte; il comportait des conférences etune formation pratique, avec démonstrations sur place. L'OMSa envoyé un consultant pour quatre semaines.

Deux ophtalmologistes d'Indonésie ont bénéficié de boursespour assister au cours (voir Indonésie 48).

Thaïlande 57 Ecole de Médecine tropicale et des Maladiesendémiques (août - sept. 1959; juin - août 1961) B

En 1959, un professeur consultant de médecine tropicaleenvoyé par l'OMS a séjourné deux mois et demi en Thallandepour donner des avis sur l'organisation, à l'Université desSciences médicales de Bangkok, d'une école de médecine tropi-cale et des maladies endémiques assurant un enseignement àdes diplômés, et pour participer à l'élaboration d'un programmed'études. Un exposé de son activité figure dans le Rapportannuel de 1959.

En 1961, le même professeur est allé évaluer les progrèsaccomplis et donner de nouveaux avis pour la suite des opé-rations. Il a pu constater que les travaux étaient en bonne voie.Au moment de sa visite, les programmes de construction- bâtiments universitaires et hôpital - étaient en cours deréalisation; on était en train de former du personnel enseignant,

Page 158: ACTIVTTÉ DE DOMS

136 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

on complétait le matériel d'enseignement et de laboratoire del'école et l'on travaillait à l'amélioration de son programmed'études.

L'assistance à l'école sera vraisemblablement maintenue jus-qu'en 1964.

Thaïlande 61 Enquête sur la bilharziose(mars - avril 1960; oct. 1960) B

Le consultant de l'OMS, qui avait fait une enquête sur labilharziose en mars - avril 1960, en a effectué une seconde enoctobre 1960, à la fin de la saison des pluies. D'après ses obser-vations, la bilharziose ne constitue pas un problème de santé

publique en Thaïlande, mais en raison des projets d'irrigationen cours ou envisagés, la situation reste l'objet d'une surveillanceconstante.

Une enquête analogue a été effectuée au Laos, dans le bassindu Mékong (voir WPRO 80).

Thaïlande 62 Départements de médecine préventive et de méde-cine sociale, Université des Sciences médicales, Bangkok(sept. 1960 - fin 1964) B

Développer les départements de médecine préventive et demédecine sociale dans les trois facultés de médecine de l'Uni-versité des Sciences médicales (à Chulalongkorn, à Siriraj(Bangkok) et à Chiengmai).

Page 159: ACTIVTTÉ DE DOMS

EUROPE

EURO 9.7 Septième séminaire européen d'ingénieurs sanitaires,Madrid (6 -13 oct. 1960) B

Ce septième séminaire a réuni, pour des échanges de vues,des spécialistes particulièrement qualifiés en matière d'assai-nissement. Les communications présentées portaient sur lesrecherches relatives aux divers problèmes de génie sanitaire, àl'évacuation et au traitement des matières usées dans de petitescollectivités, et aux différents problèmes de génie sanitaireconcernant l'énergie nucléaire. Les vingt -huit participantsvenaient des pays suivants: Belgique, Bulgarie, Danemark,Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg,Norvège, Pays -Bas, Pologne, Portugal, République fédéraled'Allemagne, Royaume -Uni, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie,Union des Républiques socialistes soviétiques et Yougoslavie;des observateurs avaient éte envoyés par la Commission éco-nomique pour l'Europe, l'Agence internationale de I'Energieatomique, la Fédération européenne pour la Protection desEaux, l'Association internationale des Distributions d'Eau etl'International Co- operation Administration des Etats -Unisd'Amérique.

L'OMS a pris à sa charge les frais afférents à vingt -deuxparticipants et a envoyé dix conférenciers.

EURO 22.5 Conférence sur la préparation du médecin à sontravail dans la collectivité, Edimbourg (21 -29 sept. 1961) B

Cette conférence a réuni vingt -huit spécialistes de diversesdisciplines médicales ainsi que de sujets connexes. L'OMS apris à sa charge les frais afférents aux participants (venus despays suivants: Autriche, Belgique, Bulgarie, Danemark, Espagne,Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Norvège, Pays -Bas,Pologne, Portugal, République fédérale d'Allemagne, Royaume -Uni, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, Union des Répu-bliques socialistes soviétiques et Yougoslavie), et a envoyé unconseiller temporaire et sept conférenciers.

Les travaux de la conférence ont fait l'objet de discussionslors d'une réunion de la Commission de l'OMS au Royaume -Uni, à laquelle assistaient plusieurs centaines de personnes,puis lors d'une réunion organisée le 26 novembre 1961 par leCollege of General Practitioners du Royaume -Uni.

EURO 34.3 Cours sur la réadaptation des adultes physiquementdiminués, Londres (19 sept.- 8 oct. 1960) B (ONU OIT)

Ce cours en langue anglaise, analogue à celui qui a été donnéen français à Nancy en 1957, portait sur l'organisation de ser-vices de réadaptation dotés des derniers perfectionnements,l'utilisation des techniques modernes de travail en équipe etle traitement de cas graves d'invalidité dans certains centresde réadaptation. Il a été suivi par vingt -six medecins, physio-thérapeutes, infirmières, prothésistes, ergothérapeutes, spécia-listes du reclassement des invalides et travailleurs sociaux, venusdes pays suivants: Autriche, Belgique, Danemark, Espagne,Irlande, Italie, Portugal, République fédérale d'Allemagne,Royaume -Uni, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie et Union desRépubliques socialistes soviétiques. Le cours a été organiséavec la collaboration de l'OIT, qui a envoyé un représentantet assumé les frais de participation de quatre stagiaires. L'Orga-nisation des Nations Unies, la Communauté européenne duCharbon et de l'Acier, la Société internationale pour la Réadap-tation des Handicapés, la Confédération mondiale de Physio-thérapie et la Fédération mondiale des Anciens Combattants

ont également pris à leur charge les frais afférents à des confé-renciers ou à des stagiaires.

L'OMS a accordé dix -huit bourses pour les stagiaires etenvoyé un consultant.

EURO 39.2 Etude sur la mortalité périnatale (1959 - 1961) B

Afin d'aider un groupe de chercheurs européens à élaborerun protocole de recherche pour une étude coordonnée sur lamortalité périnatale, des conseillers temporaires de l'OMS ontprêté leur concours pour diverses réunions du groupe et de sescomités, en 1959, 1960 et 1961. On a décidé de se limiter àl'avenir à l'étude de certains aspects de l'insuffisance du poidsà la naissance, en vue d'améliorer les méthodes de rechercheet d'éclaircir le problème de la croissance et du développementdu foetus. Cette étude sera financée au moyen de ressourcesextérieures à l'OMS.

EURO 52 Cours d'anesthésiologie, Copenhague(1950 - 1964) AT

Stimuler le développement et améliorer la qualité des servicesnationaux d'anesthésiologie en instituant des cours pour laformation du personnel médical. Voir page 85.

EURO 56 Cours sur la lutte antituberculeuse, Istanbul(1953 - 1960) AT

Deux cours de formation, comprenant des conférences, desdémonstrations pratiques et des discussions, ont eu lieu chaqueannée au centre international antituberculeux de perfectionne-ment et de démonstration d'Istanbul entre 1954 et 1960, afinde donner à des médecins et à des infirmières une spécialisationen matière de tuberculose (problèmes de santé publique et pro-blèmes sociaux). L'OMS a envoyé des chargés de cours etaccordé des bourses destinées à des médecins et à des infir-mières venant de pays (européens et d'autres Régions) qui béné-ficient de l'assistance technique.

Les deux derniers cours de la série ont eu lieu du 26 septembreau 14 octobre 1960. L'OMS a envoyé trois chargés de cours etaccordé des bourses à dix -sept stagiaires venant des pays sui-vants: Cameroun, Congo (Brazzaville), Dahomey, France(Algérie), Liban, Maroc, Portugal (Angola), République Centra-fricaine, Syrie, Tchad, Togo et Yougoslavie.

EURO 61.1 Cours de santé publique rurale, Soissons(3 -28 oct. 1960) B

Ce cours, le quatrième d'une série donnée au Centre ae Santépublique rurale de Soissons, a été organisé en collaboration avecl'Ecole nationale de la Santé publique de Paris. Les différentsaspects des problèmes de santé rurale ont été étudiés au coursde conférences, de discussions de groupes, de visites et de demons-trations. Les onze stagiaires - des fonctionnaires de la santépublique ayant au moins deux années d'expérience adminis-trative - venaient des pays suivants: Bulgarie, Espagne, Fin-lande, Grèce, Italie, Pologne, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie,Union des Républiques socialistes soviétiques et Yougoslavie.

L'OMS a accordé des bourses aux stagiaires et envoyé deuxconférenciers; en outre, trois membres de son personnel ontparticipé à l'enseignement. L'Organisation a également attribuéà deux fonctionnaires du Centre des bourses de deux moispour l'étude des soins aux enfants mentalement retardés.

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138 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

EURO 61.2 Cours de santé publique rurale, Uusimaa et Helsinki(4-30 sept. 1961) BCe cours, qui traitait des principaux problémes de santé

publique dans les zones rurales, a comporté des conférences,des discussions de groupes, des visites, des démonstrations etune séance d'évaluation. Il a été suivi par quinze stagiairesvenus des pays suivants: Danemark, Finlande, Irlande, Islande,Norvège, Pays -Bas, Pologne, République fédérale d'Allemagne,Suède, Tchécoslovaquie, Turquie et Yougoslavie. Le Gouverne-ment finlandais a envoyé des conférenciers.

L'OMS a accordé des bourses à douze stagiaires et envoyétrois conseillers temporaires; en outre, cinq membres de sonpersonnel ont participé à l'enseignement.

EURO 77.1 Etablissements d'enseignement infirmier supérieur(1954 - 1969) B

Aider à développer les programmes d'enseignement infirmiersupérieur dans la Région en préparant des infirmières, au moyende stages d'étude à l'étranger, à occuper des fonctions d'ad-ministration et d'enseignement dans les écoles supérieuresd'infirmières.

EURO 97.3 Cours sur la poliomyélite, Prague(20 mai - 24 juin 1961) B

Ce cours, organisé en collaboration avec l'Institut d'Epidé-miologie et de Microbiologie de Prague, avait pour objet d'ini-tier les participants aux méthodes modernes de lutte contre lapoliomyélite et de les mettre ainsi en mesure de donner auxautorités sanitaires des avis sur l'organisation et l'exécutiondes programmes de lutte. Il comportait des visites permettantd'étudier sur le terrain l'organisation des campagnes de vacci-nation menées en Tchécoslovaquie.

L'OMS a accordé des bourses aux dix -huit stagiaires, quivenaient des pays suivants: Autriche, Brésil, Bulgarie, Chili,Cuba, Espagne, Grèce, Iran, Italie, Japon, Mexique, Pologne,Portugal, République Arabe Unie, République fédérale d'Alle-magne, Roumanie, Suisse et Yougoslavie; elle a égalementenvoyé cinq conférenciers.

EURO 100.10 Cours sur la médecine des radiations pour pro-fesseurs d'écoles de médecine, Londres(31 août - 27 sept. 1960) BNeuf professeurs d'écoles de médecine des pays suivants:

Autriche, Danemark, Norvège, Pays -Bas, République fédéraled'Allemagne, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie et Yougoslavie,assistaient à ce cours qui a eu lieu au département de physiquemédicale de l'Ecole de Médecine du Middlesex Hospital. Lessujets étudiés comprenaient la physique et la chimie des radia-tions; l'utilisation des isotopes radioactifs dans les recherchesrelatives à la physiologie, la biochimie et la médecine; leurutilisation pour le diagnostic et le traitement; les incidencesgénétiques des radiations ionisantes; les effets des radiationsionisantes sur les tissus animaux et humains; l'évacuation desdéchets des laboratoires et des hôpitaux; les catastrophes natio-nales impliquant une contamination du milieu.

L'OMS a accordé des bourses aux stagiaires.

EURO 100.11 Cours sur la protection contre les radiations,Wantage, Oxford (10-28 juillet 1961) B

Ce cours sur la protection contre les radiations était organisépour l'OMS par l'Atomic Energy Research Establishment duRoyaume -Uni, qui avait spécialement engagé des conférenciersà cet effet.

L'OMS a envoyé un conférencier et accordé treize boursesà des agents de la santé publique venus des pays suivants:Belgique, Danemark, Finlande, Irlande, Italie, Norvège, Pologne,Roumanie, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie et Yougoslavie.

EURO 103.2 Séminaire sur la guidance infantile, Bruxelles(29 août - 9 sept. 1960) B

Ce séminaire avait pour objet d'examiner l'utilité des centresde guidance infantile, leurs objectifs, les types de malades etde familles recourant à leurs services, ainsi que les résultatsobtenus, y compris les résultats lointains indiqués par l'obser-vation post -cure des malades.

L'OMS a envoyé deux consultants et huit conférenciers etelle a pris à sa charge les frais afférents aux quarante -quatreparticipants qui venaient des pays suivants: Autriche, Belgique,Bulgarie, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande,Italie, Norvège, Pays -Bas, Pologne, Portugal, République fédé-rale d'Allemagne, Royaume -Uni, Suéde, Suisse, Tchécoslova-quie, Union des Républiques socialistes soviétiques et Yougo-slavie.

EURO 109 Problèmes relatifs à la période néonatale BL'OMS a envoyé deux conférenciers aux journées d'étude du

nouveau -né et du prématuré, organisées à Paris par l'Ecole dePuériculture du 16 au 19 octobre 1960.

EURO 110 Ecoles et centres européens de formation en santépublique (janv. 1956 - ) BSoutenir les écoles de santé publique et les centres analogues

de formation dans la Région européenne, notamment au moyend'un programme d'échange de personnel et de voyages d'étude.

EURO 114.2 Symposium sur les problèmes épidémiologiquesposés par la pollution de l'air, Copenhague (13 -16 déc. 1960) B

Ce symposium avait pour objet de permettre un échanged'informations scientifiques sur les problèmes épidémiologiquesposés par la pollution de l'air en Europe. Les discussions ontporté sur les sujets suivants: nature et ampleur de la pollutionde l'air; méthodes de prélèvement et de mesure en vue d'unecorrélation épidémiologique; études épidémiologiques récentesconcernant les effets de la pollution de l'air sur la santé publique;critères statistiques et de diagnostic à appliquer dans les étudesépidémiologiques. Le symposium a préconisé des échangesinternationaux de spécialistes de la pollution de l'air, et il arecommandé d'améliorer les échanges d'informations et d'userde techniques uniformes pour les études épidémiologiques etde critères communs pour le diagnostic des maladies des voiesrespiratoires.

L'OMS a envoyé un consultant et quatre conseillers tempo-raires; de plus, elle a pris à sa charge les frais afférents auxtreize participants, venus des pays suivants: Belgique, Danemark,France, Italie, Norvège, Pays -Bas, Pologne, République fédéraled'Allemagne, Royaume -Uni, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie etYougoslavie.

EURO 115 Etablissements formant du personnel d'assainis-sement spécialisé (1956 - 1966) B

Renforcer l'enseignement du génie sanitaire en envoyant desconférenciers et en attribuant des bourses à des membres ducorps enseignant; organiser et développer les cours de formationd'ingénieurs sanitaires.

EURO 127.5 Cours sur le diagnostic de laboratoire des maladiesà virus, Prague (4 sept.- ler oct. 1960) B

Ce cours avait pour objet d'initier du personnel de laboratoiredébutant aux techniques utilisées pour le diagnostic des maladiesà virus les plus répandues et de leur inculquer les notions néces-saires en matière de recherches sur les maladies à virus engénéral. Le programme comportait des conférences et des tra-vaux pratiques de laboratoire à Prague et dans d'autres localitésde Tchécoslovaquie.

Page 161: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: EUROPE 139

L'OMS a envoyé trois conférenciers et accordé des boursesaux onze stagiaires venus des pays suivants: Bulgarie, Pologne,Tchécoslovaquie, Union des Républiques socialistes soviétiqueset Yougoslavie.

EURO 128.3 Laboratoires de santé publique (1959 - 1965) B

Aider à développer les laboratoires de santé publique dansla Région et favoriser la collaboration internationale entre eux.

EURO 128.4 Symposium sur les recherches de laboratoire etles études épidémiologiques concernant les infections strepto-cocciques en Europe centrale, Prague (6 -10 déc. 1960) B

Ce symposium avait pour objet de passer en revue les méthodesactuellement employées pour identifier les streptocoques, d'aiderles laboratoires à améliorer la qualité de leur travail dans cedomaine, et de favoriser les études épidémiologiques sur lesinfections streptococciques. Il a comporté des discussions etdes travaux pratiques de laboratoire.

L'OMS a envoyé trois directeurs des discussions et pris àsa charge les frais afférents aux six participants, venus despays suivants: France, Italie, Pologne, Roumanie, Suisse etYougoslavie. ll y avait en outre trois observateurs, dont deuxenvoyés par le Centre international de l'Enfance de Paris, etun par la Ligue européenne contre le Rhumatisme.

EURO 138.1 et 138.2 Cours sur l'administration des hôpitauxet des services médicaux (1959 - ) B

Voir page 85.

EURO 140 Formation en éducation sanitaire (1958 - 1960) B

L'OMS a fourni l'assistance suivante:En 1958, elle a chargé un consultant de coopérer à divers

projets dans la Région, attribué une bourse de courte duréeà un éducateur sanitaire italien pour un stage au Royaume -Uni, et assumé les frais de participation de personnes venues deGrèce et de Turquie pour assister au séminaire sur l'éducationsanitaire organisé à Téhéran sous les auspices de l'OMS.

En 1959, l'OMS a chargé un conférencier d'examiner et dereviser les programmes d'éducation sanitaire à l'Institute ofEducation de Londres; de plus, deux candidats (France etGrèce) ont obtenu des bourses de douze mois pour suivre lecours sanctionné par un diplôme de l'Institute of Education, etcinq stagiaires du Royaume -Uni et de Suède qui suivaient lemême cours ont reçu des bourses de courte durée qui leur ontpermis de prendre part à un voyage d'étude.

En 1960, l'OMS a pris à sa charge les frais afférents à qua-torze participants au séminaire européen sur la recherche dansle domaine de l'éducation sanitaire, organisé á Frascati enItalie, sous les auspices de l'Union internationale pour l'Edu-cation sanitaire et de l'OMS; en outre, elle a attribué huitbourses de courte durée à des candidats de Finlande, de Franceet du Royaume -Uni.

EURO 144 Formation en psychothérapie infantile (1957 - 1960) B

Ce projet visait à renforcer les services de psychothérapieinfantile. L'OMS a fourni des services de consultant et accordédix bourses à des ressortissants des pays suivants: Danemark,Espagne, Finlande, Grèce, Italie, Portugal et Suède. En Fin-lande et en Grèce, le travail est poursuivi sous la forme de projetsexécutés dans le pays.

EURO 154 Lutte contre la tuberculose (nov. 1957 - 1962) B

Aider divers pays d'Europe à mener des enquêtes sur latuberculose et à évaluer leurs programmes antituberculeux, defaçon à développer les services antituberculeux nationaux et à

renforcer la coopération internationale dans la mise en oeuvredu programme inter -pays de lutte antituberculeuse en Europe.

EURO 158.3 Conférence technique sur la lutte contre les oph-talmies transmissibles, Istanbul (13 -18 nov. 1961) AT

Cette conférence avait pour objet de permettre un échangede renseignements sur les problèmes relatifs aux ophtalmiestransmissibles. Les participants ont étudié l'expérience acquiseau cours de la mise en oeuvre des projets de lutte contre letrachome dans la Région et discuté des possibilités futures àla lumière des progrès récemment réalisés dans les recherchesde laboratoire, compte tenu des recommandations formuléesdans le troisième rapport du Comite OMS d'experts du Tra-chome. L'OMS a envoyé cinq conseillers temporaires et pris àsa charge les frais de participation de douze personnes venuesdes pays suivants: Espagne, France (Algérie), Grèce, Maroc,Pologne, Portugal, Turquie et Yougoslavie. Les représentantsen Turquie du FISE et du Bureau de l'Assistance techniqueassistaient également à la conférence.

EURO 159.1 Etude mixte CEE /OMS sur la pollution des eaux(1957 - 1960) B

En 1958, l'OMS a chargé un conseiller temporaire de préparerune communication destinée à une réunion de la Commissionéconomique pour l'Europe, et, en 1960, un consultant de l'OMSa réuni et analysé pendant un mois des informations de baseen vue de la conférence sur les problèmes de la pollution deseaux en Europe (voir EURO 159.2 ci- dessous). Ce consultants'est rendu en Bulgarie, en Pologne, en Roumanie et en Tchéco-slovaquie et il a préparé pour la conférence un rapport d'en-semble sur les problèmes de la pollution de l'eau et les solu-tions qui leur sont apportées dans ces quatre pays et dansl'Union des Républiques socialistes soviétiques.

EURO 159.2 Conférence AIEA /CEE/FAO /OMS sur les pro-blèmes de la pollution des eaux en Europe, Genève(22 févr.- 3 mars 1961) B

Cette conférence avait pour objet d'étudier les problèmes lesplus urgents que pose la pollution des eaux en Europe et d'indi-quer aux institutions participantes quelle aide elles pourraientapporter pour les résoudre. Des spécialistes de l'hygiène, del'économie, des questions techniques et industrielles venus devingt -trois pays d'Europe, des Etats -Unis d'Amérique et d'Israëly ont pris part ainsi que des représentants de l'Organisationeuropéenne de Coopération économique et de l'Associationinternationale des Distributions d'Eau.

L'OMS a pris à sa charge les honoraires de treize personnesqui ont préparé des documents de travail à l'intention de laconférence.

EURO 169 Symposium sur les problèmes de protection mater-nelle et infantile en Europe, Berne (26 juin - 5 juillet 1961) B

Ce symposium avait pour objet de passer en revue les besoinset les problèmes en matière de protection maternelle et infantile,ainsi que les connaissances acquises au cours des dix dernièresannées. Les discussions ont également porté sur la préventiondes accidents chez les enfants, les services d'hygiène dentairedestinés aux enfants, l'hygiène de la maternité et de l'enfanceet l'éducation sanitaire, les programmes de vaccination, l'actionde protection maternelle et infantile et les instituts d'hygièneinfantile, les statistiques, l'établissement de dossiers et l'éva-luation.

L'OMS a envoyé cinq conseillers temporaires et pris à sacharge les frais afférents aux dix -sept participants venus des payssuivants: Autriche, Bulgarie, Espagne, France, Grèce, Irlande,

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140 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Pologne, Portugal, République fédérale d'Allemagne, Rou-manie, Royaume -Uni, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie,Union des Républiques socialistes soviétiques et Yougoslavie.

EURO 179.3 Etude sur les maladies cardio -vasculaires(1958 - ) B

Etude sur l'enregistrement, le codage et la déclaration desdécès dus aux maladies cardio- vasculaires, comprenant desenquêtes sur la fréquence globale des cardiopathies isché-miques dans certains pays d'Europe dont les taux de mortalitéprésentent de grands contrastes.

EURO 183 Participation à des séminaires et conférences del'Organisation des ` Nations Unies et d'autres institutions(1959 - ) B

EURO 185 Prolongement d'activités inter -pays sur le plannational (1958 - ) B

Aider les gouvernements à prendre des mesures appropriéespour donner suite au programme inter -pays réalisé dans laRégion européenne.

EURO 187 Séminaire européen sur l'application des méthodesépidémiologiques dans l'administration de la santé publique,Opatija (16 -23 sept. 1960) B

Ce séminaire avait pour objet de stimuler l'intérêt à l'égardde l'application des méthodes épidémiologiques dans l'adminis-tration de la santé publique et d'étudier comment les fonction-naires des services de santé peuvent recourir à ces méthodespour déterminer les mesures qui s'imposent, procéder à uneplanification et évaluer les résultats obtenus. Les avantages etles inconvénients des différentes méthodes employées pour ras-sembler des renseignements épidémiologiques ont été passés enrevue.

L'OMS a envoyé un consultant et sept conférenciers. Elle ad'autre part pris à sa charge les frais afférents aux vingt -deuxparticipants venus des pays suivants: Autriche, Belgique,Danemark, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Maroc,Norvége, Pays -Bas, Pologne, Portugal, République fédéraled'Allemagne, Royaume -Uni, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie,Turquie, Union des Républiques socialistes soviétiques etYougoslavie. Tous étaient des administrateurs de la santépublique responsables de la lutte contre les maladies et s'inté-ressant particulièrement aux recherches épidémiologiques.

EURO 188 Séminaire sur l'enseignement infirmier en matièrede soins aux enfants, Vienne (14-23 nov. 1960) B

Ce séminaire avait pour objet d'examiner les tendances nou-velles en matière de soins infirmiers aux enfants malades ou bienportants, ainsi que les programmes d'enseignement destinés àpréparer les infirmières à donner aux enfants des soins à domi-cile, à l'hôpital, et par l'intermédiaire des services sanitairesgénéraux.

L'OMS a envoyé trois conseillers temporaires et quatreconférenciers, et pris à sa charge les frais afférents aux trente -six participants (infirmières, pédiatres, pédo -psychologues,psychiatres et un éducateur) qui venaient des pays suivants:Autriche, Belgique, Bulgarie, Danemark, Espagne, Finlande,France, Grèce, Irlande, Italie, Norvège, Pays -Bas, Pologne,Portugal, République fédérale d'Allemagne, Royaume -Uni,Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie et Yougoslavie. Leprogramme comprenait des discussions en réunions plénières eten petits groupes ainsi que des visites d'hôpitaux pédiatriques etd'établissements spécialisés dans les soins aux enfants.

EURO 192 Epidémiologie des troubles mentaux (1960 - ) B

Etudier et favoriser les échanges de vues au sujet des méthodesde relevés statistiques sur la morbidité psychiatrique dans cer-tains pays européens et examiner comment rendre comparablessur le plan international les statistiques psychiatriques.

EURO 194.3 Problèmes de la période périnatale: Cours duCentre international de l'Enfance, Paris (21 sept. - 18 oct. 1960)B: Bourses accordées à des médecins ressortissants des payssuivants: Autriche, Bulgarie, Espagne, Italie, Pologne, Portugal,République fédérale d'Allemagne, Roumanie, Tchécoslovaquieet Yougoslavie.

EURO 194.4 Soins aux mères et aux enfants: Cours du Centreinternational de l'Enfance, Paris (17 oct. - 21 déc. 1961) B:Bourses accordées à des stagiaires d'Espagne et de Turquie.

EURO 196 Séminaire mixte OIT /OMS sur les problèmes quepose l'organisation des services de médecine dans les petitesentreprises, Dun Laoghaire, Irlande (8 -16 mai 1961) B (OIT)

Ce séminaire avait pour objet de réunir des informations surles méthodes actuelles d'organisation et d'administration desservices médicaux dans les petites entreprises industrielles etd'examiner comment ces services peuvent être assurés de lamanière la plus efficace. Il a comporté des conférences traitantde divers types de services médicaux dans de petites entreprisesd'Europe, des discussions et des visites de services médicauxd'industries locales. Les vingt -huit participants, qui compre-naient des représentants des employeurs et des travailleurs,venaient des pays suivants: Autriche, Belgique, Bulgarie, Dane-mark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Luxem-bourg, Norvège, Pays -Bas, Pologne, République fédéraled'Allemagne, Royaume -Uni, Suisse, Turquie, Union des Répu-bliques socialistes soviétiques et Yougoslavie.

L'OMS a partagé avec l'OIT les frais afférents à un consul-tant, à sept conseillers temporaires et à l'ensemble des parti-cipants.

EURO 200 Conférence technique européenne sur les statistiquesde mortalité, Asnières- sur -Oise, France (23 -28 oct. 1961) B

Voir page 86.

EURO 201 Conférence technique sur le rôle de l'infirmière dansl'action de santé mentale, Copenhague (15 -24 nov. 1961) B

Cette conférence avait pour objet d'analyser les tendancesactuelles dans le domaine des soins infirmiers psychiatriqueset le rôle que les infirmières psychiatriques et les infirmières nonspécialisées peuvent jouer en faveur de la santé mentale. Pourpréparer cette conférence, on avait effectué une étude pilotedans deux pays d'Europe afin de mettre au point des techniquespermettant d'étudier le travail quotidien de l'infirmière psychia-trique et son attitude envers ses malades; vingt- quatre paysde la Région avaient été priés de répondre à un questionnairesur leurs ressources et sur leur enseignement dans le domaineinfirmier; un questionnaire sur les méthodes et les programmesd'enseignement des soins infirmiers psychiatriques avait étéenvoyé à dix -neuf hôpitaux.

Les participants comprenaient des infirmières psychiatriqueset des infirmières de la santé publique, des psychiatres, un socio-anthropologue, un psychologue et un statisticien. Les échangesde vues ont porté sur les sujets suivants: progrès réalisés ettendances manifestées en Europe dans l'action de santé mentale;rôle de l'infirmière dans les activités hospitalières ou extra -hospitalières de santé mentale, attitudes sociales et culturellesexerçant une influence à cet égard, et techniques permettant

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LISTE DES PROJETS: EUROPE 141

d'analyser ce rôle; conclusions des études sur les soins infir-miers psychiatriques et intérêt qu'elles présentent pour l'ensei-gnement dans ce domaine et l'administration des services infir-miers psychiatriques.

L'OMS a envoyé un consultant pour quatre mois et quatreconseillers temporaires; elle a pris à sa charge les frais de par-ticipation de sept personnes venues de Belgique, du Danemark,de France, du Royaume -Uni, de Suède, de Suisse et de l'Uniondes Républiques socialistes soviétiques.

EURO 203 Réunion technique européenne sur le contrôle de laqualité des préparations pharmaceutiques, Varsovie(29 mai - 2 juin 1961) B

Cette réunion avait pour objet d'étudier les problèmes décou-lant de la nécessité d'une standardisation du contrôle de laqualité des préparations pharmaceutiques dans les payseuropéens.

L'OMS a envoyé un consultant et neuf conférenciers, et apris à sa charge les frais afférents aux quinze participants, venusdes pays suivants: Autriche, Belgique, Danemark, France,Italie, Pays -Bas, Pologne, République fédérale d'Allemagne,Royaume -Uni, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, Uniondes Républiques socialistes soviétiques et Yougoslavie.

EURO 205.1 Vaccinations: Cours du Centre international del'Enfance, Paris (6 -26 mars 1961) B: Bourses accordées à desmédecins d'Espagne, de Grèce, d'Italie et de Turquie.

EURO 205.2 Pédiatrie sociale: Cours du Centre internationalde l'Enfance, Paris (10 avril - 2 juillet 1961) B: Bourses accor-dées à des médecins d'Italie, de Turquie et de Yougoslavie.

EURO 205.3 Tuberculose infantile: Cours du Centre inter-national de l'Enfance, Paris (11 sept. - 9 oct. 1961) B: Boursesaccordées à des médecins de Grèce, de Pologne, de Turquie etde Yougoslavie.

EURO 205.4 Protection de la mère et de l'enfant: Cours duCentre international de l'Enfance, Paris (9 oct. - 17 déc. 1961) B:Bourses accordées à des administrateurs d'Espagne et de Grèceet à une infirmière du Portugal.

EURO 205.5 Problèmes médicaux et sociaux posés par lesmaladies chroniques de l'enfant: Cours du Centre internationalde l'Enfance, Nancy (6 -26 mars 1961) B: Bourses accordées àdes médecins d'Autriche, de Bulgarie, de Roumanie et deTchécoslovaquie.

EURO 207 Formation des étudiants en médecine (1961 - ) B

Encourager l'amélioration des études universitaires de méde-cine, notamment en introduisant la médecine préventive et lamédecine sociale à tous les niveaux et dans toutes les sectionsdu programme d'études.

EURO 208 Symposium européen sur la planification et l'admi-nistration des programmes nationaux d'assainissement, Dublin(9 -14 oct. 1961) B

Ce symposium avait pour objet d'étudier l'organisation etl'administration des services d'assainissement à l'échelon natio-nal, d'examiner certains problèmes typiques de la Région et dedéfinir le rôle des ingénieurs sanitaires dans les services officielsintéressés. L'OMS a envoyé un consultant et onze conseillerstemporaires. Elle a pris à sa charge les frais afférents aux vingtparticipants, venus des pays suivants: Autriche, Bulgarie,Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie,

Norvège, Pays -Bas, Pologne, République fédérale d'Allemagne,Royaume -Uni, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie etYougoslavie. La Communauté européenne du Charbon et del'Acier et l'Organisation de Coopération et de Développementéconomiques avaient envoyé des observateurs. Les participants- administrateurs de la santé publique, ingénieurs et adminis-trateurs ayant l'expérience des questions d'assainissement -ont présenté des exposés sur divers sujets, en particulier: plani-fication et organisation des services d'assainissement dans leurpays, approvisionnement en eau et évacuation des matièresusées, lutte contre la pollution de l'air, logement et urbanismeet services d'inspection sanitaire.

EURO 210 Premier cours de réadaptation médicale, Danemarket Royaume -Uni (oct. 1960 - juin 1961) B AT (ONU OIT)

Ce cours, organisé avec la collaboration du Service de laSanté du Danemark et de la Faculté de Médecine de l'Universitéde Copenhague, avait pour objet d'assurer à des médecins nneformation spécialisée en matière de réadaptation médicale. Leprogramme comportait un enseignement pratique et théoriquedans les matières suivantes: anatomie, physiologie du systèmenerveux locomoteur, circulation du sang, traumatologie' etpsychologie en rapport avec l'invalidité. Pendant le dernier mois,le cours, qui a eu lieu au Royaume -Uni, a porté spécialementsur la réadaptation professionnelle et industrielle.

L'OMS a envoyé quatre conférenciers et accordé des boursesaux neuf stagiaires venus des pays suivants: Espagne, Grèce,Irak, Liban, République Arabe Unie, Turquie et Yougoslavie.L'Organisation des Nations Unies et l'OIT ont envoyé chacuneun conférencier.

Un deuxième cours, analogue au précédent, a commencé enoctobre 1961.

EURO 235 Cours sur la médecine des radiations pour profes-seurs d'écoles de médecine, Paris (13 nov.- lei déc. 1961) B

Ce cours, donné en français à l'Institut national d'Hygiène deParis, est analogue à celui qui figure plus haut sous EURO100.10.

L'OMS a accordé des bourses aux neuf stagiaires venus despays suivants: Bulgarie, Espagne, France, Pologne, Portugalet Turquie.

EURO 237 Approvisionnement public en eau: Equipe consul-tative (1960 - 1964) Compte spécial pour l'approvisionnementpublic en eau

Aider les gouvernements à préparer, organiser et financerla construction et le développement de réseaux d'approvision-nement public en eau.

Albanie 1 Bourses d'études B: Production de sérums et devaccins (douze mois).

Albanie 4 Lutte contre les maladies transmissibles(déc. 1960 - 1963) AT

Améliorer les méthodes de diagnostic de laboratoire, étudierles problèmes que posent les services de lutte contre les maladiestransmissibles et former des médecins spécialisés en épidémio-logie et en microbiologie.

Allemagne 16 Bourses d'études B: Administration des servicesinfirmiers (trois mois), enseignement infirmier (trois mois),hygiène dentaire (deux bourses de six semaines), médecinepsychosomatique (neuf mois), pharmacologie (trois mois),psychiatrie et neurologie cliniques (deux mois), santé mentale(neuf mois), statistiques sanitaires (quatre bourses d'un mois etune de deux mois).

Page 164: ACTIVTTÉ DE DOMS

142 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Autriche 4.10 Production de sérums et de vaccins(1954 - 1960) B FISE

En 1954, l'OMS a charge un consultant de donner des avissur la production de substances immunologiques et sur l'utili-sation du matériel fourni par le FISE; par la suite, l'Organi-sation a accordé dix bourses d'une durée de trois semaines àsept mois. La production de sérums et de vaccins en Autrichesuffit maintenant à couvrir les besoins du pays.

Autriche 11 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (un mois), analyse des eaux minérales et des tourbes(deux mois), analyses chimiques et pharmaceutiques (deux moiset demi), chirurgie (un mois), chirurgie vasculaire (un mois),contrôle de la radioactivité (deux bourses de trois mois),enregistrement des cas de cancer (un mois), hygiène alimentaire(trois bourses d'un mois), médecine du travail (deux boursesde six semaines), métabolisme des cellules cancéreuses (deuxmois), méthodes de laboratoire (une bourse d'un mois, une desix semaines), microscopie électronique (deux mois), mycologie(un mois), neurochirurgie (un mois), organisation d'institutsde sérologie et de bactériologie (un mois), pollution atmosphé-rique (un mois), préparation et contrôle des vaccins (un mois),protection contre les radiations (un mois).

Autriche 12 Soins aux prématurés(oct. 1957 - déc. 1960) B FISE

Ce projet était destiné à renforcer et à développer les ser-vices de soins aux prématurés. L'OMS a envoyé deux consul-tants, l'un en novembre 1957 et l'autre en octobre- novembre1960, et accordé des bourses pour des études en Europe (cinqbourses de trois mois et cinq d'un mois).

Treize centres de soins aux prématurés fonctionnent actuel-lement et trois d'entre eux servent de centres de formation. On aassuré le transport des enfants jusqu'aux centres et mis sur pieddes services de surveillance des prématurés après leur départ.L'organisation des soins à domicile n'est pas encore complète-ment achevée. Indépendamment de la formation donnée en coursd'emploi, le Gouvernement a prévu deux cours d'entretien pourmédecins et infirmières. Il existe maintenant en Autriche desservices capables d'assurer la formation du personnel dont onaura besoin pour renforcer les centres existants et ouvrir denouveaux centres.

Autriche 14 Développement des services d'assainissement(1960 - 1963) B

Renforcer les services d'assainissement et former du personnel.

Autriche 15 Enseignement infirmier et administration des ser-vices infirmiers (1961 - 1962) B

Préparer des infirmières à exercer des fonctions d'adminis-tration et d'enseignement dans une nouvelle école supérieured'infirmières.

Belgique 9 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (neuf mois), administration hospitalière (deux boursesde quatre mois), cancérologie (une bourse de trois mois, unede quatre mois), génétique (deux semaines), organisation etadministration des services infirmiers (trois mois), psychiatrie(une bourse de trois mois, une de six mois), radiothérapie(deux mois).

Bulgarie 7 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (six mois), biophysique (quatre mois), électrophonie etballistographie (trois mois), histochimie (quatre t s), immu-nologie (douze mois), pédo- psychiatrie (quatre môis), pro-

tection contre les rayons X (quatre mois), psychiatrie sociale(quatre mois), réadaptation des poliomyélitiques (trois mois),services de quarantaine (trois mois), statistiques sanitaires (troismois), utilisation des radio -isotopes en neurologie (quatre mois).

Bulgarie 8 Etablissements d'enseignement (1959 - fin 1961) B

Aider les établissements nationaux d'enseignement à déve-lopper la formation en santé publique du personnel médical etparamédical.

Danemark 8 Formation post -universitaire en psychiatrie(1953 - 1964) B

Aider à organiser un cours national de spécialisation en psy-chiatrie pour les médecins.

Danemark 11 Bourses d'études B: Chirurgie cardio -vasculaire(quatre mois), chirurgie des yeux (deux mois), chirurgie thora-cique (deux mois), enseignement de la médecine sociale et de lagériatrie (deux mois), organisation et administration des hôpi-taux d'enseignement post- universitaire (deux mois), planificationde la famille (deux mois), psychiatrie (deux mois), radiologie(deux mois), services infirmiers de santé publique (trois moiset demi), services sanitaires (deux bourses d'un mois), soinsdestinés aux sourds (deux mois).

Espagne 3 et 23 Réadaptation des enfants physiquement diminués(1956 - 1962) B AT FISE

Mettre en ceuvre un programme national de réadaptation desenfants physiquement diminués; créer des centres de formationprofessionnelle et développer les services en faveur des enfants

dans l'ensemble du pays.

Espagne 8 Lutte contre les maladies vénériennes(1955 - 1963) AT FISE

Organiser l'examen et le traitement systématiques des nour-rissons, des enfants et des femmes enceintes, dans le cadredes services de protection maternelle et infantile; organiser ledépistage et le diagnostic de la syphilis dans divers groupes dela population; améliorer les moyens et les méthodes de diag-nostic de la syphilis.

Espagne 10 Soins aux prématurés (1955 - 1960) AT FISE

Ce projet visait à créer un réseau de centres spécialisés dansles soins aux prématurés et à former le personnel de ces centres.Une enquête préliminaire sur le programme de protection mater-nelle et infantile en Espagne a été effectuée en 1954. En 1955et 1956 sept médecins et quatre infirmières ont reçu des bourses.En 1957, après la création à Madrid, Bilbao et Valence de centreséquipés par le FISE, un consultant a séjourné pendant troissemaines dans le pays. Il a évalué )'oeuvre accomplie et formulédes recommandations relatives à la seconde phase du projet,notamment en ce qui concerne l'ouverture de nouveaux centres.Il a également étudié les services pédiatriques et il a préconiséla formation de pédiatres.

En mai 1959, un centre équipé par le FISE a été ouvert àBarcelone, et de nouvelles bourses - trois pour des médecinset deux pour des infirmières - ont été accordées la même année,ainsi qu'en 1960. Lorsque l'aide de l'OMS a pris fin, trois nou-veaux centres, tous équipés par le FISE, devaient s'ouvrir àbref délai dans les hôpitaux universitaires de Madrid, Sévilleet Grenade. En 1960, les quatre centres en fonctionnementavaient admis 662 prématurés. Les centres de Madrid et deBarcelone ont assuré la formation en cours d'emploi d'un cer-tain nombre de médecins et d'infirmières venant d'autreshôpitaux.. .._

Page 165: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: EUROPE 143

Espagne 11 Lutte contre les ophtalmies transmissibles(1955 - ) AT FISE

Approfondir l'épidémiologie du trachome et des infectionsassociées en Espagne; mettre au point et appliquer dans toutela zone d'endémicité des méthodes efficaces de dépistage et detraitement, de surveillance familiale et d'éducation sanitaire;former du personnel.

Espagne 17 Bourses d'études B: Hygiène des denrées alimen-taires (trois mois), lutte antipaludique (deux bourses de deuxmois), méthodes de laboratoire (trois mois), mycologie (deuxmois), organisation de la santé publique (trois bourses de deuxmois), pollution atmosphérique (un mois), psychanalyse (neufmois), santé mentale (six mois), standardisation biologique(un mois).

Espagne 19 Enseignement infirmier (1957 - 1967) B

Créer une école supérieure d'infirmières et renforcer les pro-grammes d'enseignement infirmier en préparant des infirmièresà exercer des fonctions d'administration et d'enseignement dansla nouvelle école et dans les écoles d'enseignement infirmier debase existant actuellement.

Espagne 20 Approvisionnement en eau et évacuation des matièresusées (1958 - 1963) B

Organiser des cours d'assainissement à l'Ecole d'Ingénieurs del'Université de Madrid.

Espagne 21 Santé mentale de l'enfant (1961 - 1962) B

Enseigner les méthodes de psychothérapie infantile.

Espagne 24 Eradication du paludisme (1959 -fin 1962) CSEP

Appliquer le système de surveillance active aux zones précé-demment endémiques où l'éradication en est à la phase deconsolidation; confirmer les résultats obtenus dans toutes lesautres zones qui en sont à la phase d'entretien.

Espagne 26 Programme d'éducation sanitaire(nov. 1960 - 1964) B

Améliorer et développer les services d'éducation sanitaire.

Espagne 27 Lutte contre la lèpre (1960 - ) AT

Renforcer les services de lutte antilépreuse.

Finlande 12 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (un mois), administration hospitalière (six semaines),applications médicales des radio -isotopes (deux mois), biochimieclinique (deux mois et demi), génie sanitaire (neuf mois), géria-trie (deux mois), physiothérapie des rhumatisants (quatre mois),protection contre les radiations (un mois), psychiatrie (deuxmois), santé mentale (une bourse d'un mois, une de deux mois),services psychiatriques destinés aux malades en traitementambulatoire (une bourse d'un mois, une de cinq semaines, unede trois mois), stérilisation (un mois).

Finlande 14 Psychiatrie infantile (1959 - 1962) B

Développer et améliorer les services de guidance et de psy-chiatrie infantiles.

France 28 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (deux bourses d'un mois), alcoolisme et santé mentale(deux bourses de deux semaines, une de cinq semaines), assai-

nissement (un mois), assainissement des ports et aéroports (unmois), cancérologie (un mois), construction, administration etorganisation des hôpitaux (deux bourses de trois semaines, dixd'un mois, une de cinq semaines), enseignement de la médecine(deux bourses d'un mois), épidémiologie du cancer (un mois),hématologie (un mois), hygiène de la maternité et de l'enfance(deux bourses d'un mois), hygiène rurale (deux semaines), insec-ticides (deux mois), organisation des services de pédo- psychiatrie(trois semaines), pharmacologie (un mois), réadaptation (unebourse de trois semaines, une d'un mois), statistiques de latuberculose (deux bourses de deux semaines), tuberculose(un mois).

France - Algérie 1 Lutte contre les ophtalmies transmissibles(1956 - ) AT

Créer un secteur pilote pour la formation de personnel'et lamise au point de mesures efficaces de lutte contre la conjonctiviteepidémique saisonnière et le trachome.

Grèce 6.1 Lutte contre la tuberculose (juin 1952 - ) AT

Instituer, dans le cadre des services nationaux de santépublique, un programme de lutte antituberculeuse.

Grèce 17 Enseignement infirmier et administration des servicesinfirmiers (1956 - 1964) AT

Former à l'étranger des infirmières qui exerceront des fonc-tions d'administration et d'enseignement à l'école supérieured'infirmières qui prépare des monitrices et des administratricesà participer aux programmes d'enseignement infirmier et àtravailler dans les services infirmiers.

Grèce 19 Services de statistiques sanitaires (1959 - 1962) B

Développer les services nationaux de statistiques sanitaires.

Grèce 20 Services de santé mentale (1956 - 1965) B

Renforcer les services nationaux de psychiatrie, notammenten ce qui concerne les méthodes appliquées dans les hôpitauxpsychiatriques.

Grèce 21 Bourses d'études B: Administration hospitalière (deuxbourses de trois mois), archives hospitalières (trois mois), cir-culation extra -corporelle (quatre mois), ergothérapie (une boursede six semaines, une de six mois), neuro- radiologie (six mois),pédo- psychiatrie (quatre mois), réadaptation (six mois), traite-ment des troubles de la parole (trois mois), virologie (deuxbourses de neuf semaines, une de cinq mois).

Grèce 22 Maladies transmissibles (1961 - 1962) AT

Instruire le personnel du service sanitaire de l'aéroportd'Athènes afin qu'il contribue à prévenir l'introduction de lavariole et d'autres maladies; intensifier l'activité des laboratoiresde santé publique et former du personnel de laboratoire en vued'améliorer le contrôle des denrées alimentaires et du lait enparticulier.

Grèce 23 Rédaptation des personnes physiquement diminuées(1959 - 1963) B FISE

Mettre au point et exécuter un programme national deréadaptation.

Page 166: ACTIVTTÉ DE DOMS

144 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Grèce 25 Zone de démonstrations sanitaires(1958 - 1965) AT FISE

Organiser des services sanitaires complets et coordonnés dansune zone rurale où l'on pourrait essayer de nouvelles méthodesd'administration de la santé publique, donner une formationpratique à toutes les catégories de personnel de la santé publiqueet effectuer des démonstrations et des recherches.

Grèce 29 Etablissements d'enseignement (1961 - 1962) B

Aider les établissements nationaux d'enseignement à déve-lopper la formation en santé publique du personnel médical etparamédical.

Grèce 32 Hôpital neuro -psychiatrique pour enfants(juin-déc. 1960) AT

L'OMS a chargé un consultant en soins infirmiers psychia-triques de contribuer à l'amélioration des services infirmiersdu nouvel hôpital neuro -psychiatrique pour enfants de Daou-Pendeli, dans les environs d'Athènes. Etant donné les difficultéstechniques rencontrées, il n'a pas été possible d'ouvrir l'hôpitalà la date prévue et l'objectif visé par le projet n'a donc puêtre atteint. Toutefois, le consultant a initié le personnel del'hôpital et celui de l'Hôpital psychiatrique Daphné d'Athènesaux soins à donner aux enfants mentalement retardés.

Grèce 33 Toxicomanie (1961 -fin 1962) AT

Bourses d'études en vue d'aider le Gouvernement à créer unhôpital pour le traitement des toxicomanes, conformément auxrésolutions de l'Organisation des Nations Unies sur le contrôledes stupéfiants.

Irlande 13 Bourses d'études B: Administration hospitalière(deux bourses d'un mois), anesthésiologie (un mois), biochimie(un mois), cancer (un mois), chirurgie (une bourse d'un mois,une de trois mois), diagnostic radiologique (un mois), écolesd'inspecteurs sanitaires (trois mois), lysotypie et autres méthodesde typage (un mois), pédiatrie (un mois), psychiatrie et servicespsychiatriques (cinq bourses d'un mois), santé mentale (troisbourses d'un mois), services dentaires de santé publique (unmois), services de santé publique (deux bourses de cinq semaines),services d'inspection sanitaire (trois bourses d'un mois), ser-vices infirmiers dans l'industrie (un mois), système nerveux péri-phérique (un mois), test d'immobilisation du tréponème (unmois), tests concernant la fonction respiratoire (trois boursesd'un mois), troubles du métabolisme (un mois), vaccinationpar le BCG (cinq semaines).

Islande 7 Bourses d'études B: Banques de sang (trois mois),neuro -radiologie (trois mois).

Italie 21 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (neuf mois), bactériologie (deux mois), étiologie etépidémiologie de la gastro- entérite (quatre mois), lutte contreles maladies vénériennes (six semaines), neurologie (trois mois),pollution atmosphérique (trois mois), quarantaine (un mois),recherches en matière de nutrition (une bourse de quatre mois,une de six mois), services sociaux destinés aux prostituées (unmois et demi), soins aux prématurés (quatre mois et demi),statistiques sanitaires (quatre mois), traitement des matièresusées (un mois).

Italie 23 Enseignement infirmier et administration des servicesinfirmiers (1960 - 1967) B

Former à l'étranger des infirmières qui exercent des fonctionsd'enseignement et d'administration à la future école supérieured'enseignement infirmier, qui doit préparer des monitrices et desadministratrices à participer aux programmes d'enseignementinfirmier et à travailler dans les services infirmiers.

Luxembourg 3 Services de santé mentale (sept. 1958 - 1962)

Développer les services de santé mentale.

Luxembourg 5 Génie sanitaire (1958 - 1960) B

Le conseiller temporaire envoyé par l'OMS en 1958 pourdonner des avis sur les plans et la construction d'une installationde traitement des eaux au barrage d'Esch- sur -Sûre s'est à nou-veau rendu sur les lieux pour évaluer les progrès accomplis.

Malte 3 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (neuf mois), protection contre les radiations (troismois).

Maroc 1 Lutte contre les ophtalmies transmissibles(mars 1953 - ) AT FISE

Organiser une campagne nationale de lutte contre le tra-chome et les conjonctivites saisonnières par les méthodes sui-vantes: traitement et prophylaxie systématiques par les anti-biotiques dans les régions à forte endémicité; dépistage et traite-ment systématiques et observation suivie des enfants tracho-mateux dans toutes les écoles du pays; éducation sanitaire;programme d'études épidémiologiques et thérapeutiques et derecherches de laboratoire visant à mettre au point des méthodesde lutte plus efficaces, plus simples ou plus économiques.

Maroc 2 Lutte contre les maladies vénériennes(août 1954 -fin 1964) AT FISE

Diminuer la fréquence de la syphilis, surtout chez les mèreset les enfants.

Maroc 9 Formation de personnel de santé publique(oct. 1957 - 1964) AT FISE

Former différentes catégories de personnel sanitaire, et notam-ment du personnel auxiliaire de santé publique, pour les ser-vices généraux de santé, y compris les services de protectionmaternelle et infantile.

Maroc 12 Assainissement (1958 - 1965) AT

Etablir un programme national d'assainissement; former dupersonnel sanitaire auxiliaire pour le travail d'assainissement.

Maroc 15 Bourses d'études B: Contrôle bactériologique dulait (un mois).

Maroc 17 Services d'éducation sanitaire (1958 - 1960) AT FISE

Un consultant de l'OMS a séjourné dans le pays environdeux mois chaque année en 1958, 1959 et 1960 afin de parti-ciper à l'élaboration d'un programme d'éducation sanitaire.L'action menée dans ce domaine a été progressivement élargieet cette matière a été inscrite dans les programmes de formationde différentes catégories de personnel sanitaire. Un départementcentral d'éducation sanitaire a été créé. Des équipes d'éduca-teurs sanitaires collaborent avec le personnel de santé opérantsur le terrain.

Page 167: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: EUROPE 145

Maroc 18 Services de santé mentale (1960- 1961) B

Un consultant envoyé par l'OMS pour deux semaines a visitéles hôpitaux et les services psychiatriques et formulé des recom-mandations quant à leur développement. Il a également donnédes conseils au sujet de l'introduction de méthodes telles quel'ergothérapie et la sociothérapie.

Maroc 19 Enseignement infirmier (oct. 1959 - 1964) B

Développer et améliorer l'enseignement et les services infir-miers en amenant progressivement les écoles d'infirmières auniveau des établissements préparant au diplôme d'Etat, et encréant de nouvelles écoles.

Maroc 20 Eradication du paludisme (formation du personnelde santé publique) (1961 - 1963) CSEP

Initier le personnel médical et paramédical des services desanté publique, notamment des services de santé rurale, auxnotions et aux techniques relatives à l'éradication du paludismeafin qu'il puisse participer à un programme de pré -éradication,puis à un programme d'éradication de la maladie.

Maroc 21 Services de statistiques sanitaires (1961 - 1965) B

Développer les services nationaux de statistiques sanitaires

Maroc 22 Laboratoires de santé publique (1960 - 1964) B

Développer les laboratoires de santé publique, et plus parti-culièrement le laboratoire central de santé publique de Rabat.

Maroc 23 Enseignement de la médecine (1960 - 1967) B

Créer une école de médecine.

Maroc 24 Réadaptation des personnes physiquement diminuées(1959 - 1963) AT

Organiser un programme de réadaptation pour les victimesde l'intoxication Dar le tri -ortho- crésyl -phosphate. Voir page 86.

Norvège 10 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (une bourse de neuf mois, deux de douze mois),psychiatrie (deux bourses de cinq jours).

Pays -Bas 15 Bourses d'études B: Administration des servicesinfirmiers psychiatriques (douze mois), chirurgie (quatre mois),contrôle des médicaments (un mois), ergonomie (deux boursesde six semaines), évacuation des déchets (un mois), installationd'adduction d'eau (deux mois), méthodes statistiques (quatremois), ophtalmologie (deux mois), pharmacie et toxicologiehospitalières (deux mois), pollution des eaux de surface (deuxbourses d'un mois), salmonelloses (cinq bourses de deux se-maines), santé publique vétérinaire (trois bourses de troissemaines).

Pologne 7 Réadaptation des enfants diminués(1959 - 1962) AT FISE

Etablir un programme complet à long terme pour la réadap-tation médicale, sociale, scolaire et professionnelle des enfantsdiminués de moins de dix -huit ans.

Pologne 12 Services de protection maternelle et infantile(1957 - 1963) B FISE

Renforcer les moyens de formation du personnel destiné auxservices de protection maternelle et infantile, qui sont en voiede développement.

Pologne 13 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (neuf mois), assainissement (trois mois), bactériologiealimentaire (trois bourses de trois semaines), chirurgie thora-cique (deux mois), diplôme d'hygiène et de médecine tropicales(cinq mois), enseignement infirmier (douze mois), génie sanitaire(neuf mois), médecine du travail (trois mois), organisation deservices de transfusion sanguine (deux mois), pathologie dutissu conjonctif (six mois), pédiatrie (trois mois), tuberculose(un mois), virologie (une bourse de trois mois, une de cinqmois).

Pologne 15 Etablissements d'enseignement (1958 - 1964) B

Aider les établissements nationaux d'enseignement à déve-lopper la formation en santé publique du personnel médical etparamédical.

Pologne 16 Lutte contre la tuberculose (1960 - ) AT FISE

Former du personnel pour la lutte contre la tuberculose;lancer ensuite, dans une région déterminée, un projet pilote delutte contre la tuberculose afin de réduire le risque d'infection,notamment parmi les enfants; étudier les caractéristiques épidé-miologiques de la tuberculose dans différents groupes de popu-lation et évaluer l'efficacité de divers moyens de lutte contrecette maladie.

Pologne 18 Services de médecine du travail (1960 - ) AT

Développer et améliorer les services de l'Institut de Médecinedu Travail de Lodz.

Pologne 20 Hygiène dentaire de l'enfant (1960 - 1963) B FISE

Voir page 85.

Pologne 21 Protection contre les radiations (1960 - 1962) AT

Former du personnel qui participera à un programme deprotection contre les radiations.

Pologne 22 Production de sérums et de vaccins(déc. 1960 - janv. 1961) AT

L'OMS a envoyé deux consultants temporaires pour donnerdes avis, le premier sur les problèmes concernant l'isolementet l'analyse des endotoxines et des antigènes Vi des bacillesintestinaux et le second sur la préparation de sérums et devaccins, notamment sur le fractionnement des sérums.

Pologne 23 Assainissement (1960 - 1962) AT

Intensifier la recherche et les mesures de protection contre lapollution de l'air et de l'eau.

Portugal 6 Etablissements d'enseignement (1959 - 1962) B

Aider les établissements nationaux d'enseignement à déve-lopper la formation en santé publique du personnel médical etparamédical.

Page 168: ACTIVTTÉ DE DOMS

146 ACTIVITE DE L'OMS EN 1961

Portugal 17 Bourses d'études B: Biochimie (deux mois), bio-chimie de la nutrition (huit mois), enseignement infirmier (troismois), génie sanitaire (deux bourses de deux mois), maladiesdes voies respiratoires (deux bourses de deux mois), maladiesinfectieuses du système nerveux central (cinq semaines), organi-sation des écoles d'infirmières (un mois), services de transfusionsanguine (une bourse d'un mois, une de six semaines), servicesinfirmiers destinés aux mères et aux enfants (deux mois), utili-sation de l'ergothérapie en psychiatrie (trois mois), virologie(une bourse de deux mois, une de huit mois).

Portugal 19 Formation d'infirmières de la santé publique(1961 - 1968) B

Améliorer et développer les services infirmiers de santépublique et les programmes d'enseignement en envoyant desinfirmières se préparer à l'étranger à occuper des postes d'en-seignement et d'administration dans les services infirmiers desanté publique.

Portugal 23 Santé mentale de l'enfant (1961 -fin 1963) B

Améliorer les services de santé mentale destinés aux enfants.

Roumanie 1 Bourses d'études B: Neurologie (huit mois), oph-talmologie (sept mois), oto- rhino- laryngologie (huit mois).

Roumanie 2 Etablissements d'enseignement (1960 -fin 1961) B

Aider les établissements nationaux d'enseignement à déve-lopper la formation en santé publique du personnel médical etparamédical.

Roumanie.3 Eradication du paludisme (1959 -fin 1962) CSEP

Etendre le système de surveillance active à toutes les régionsd'endémicité paludéenne; concentrer la phase d'attaque finalesur les zones où la transmission a été observée.

Royaume -Uni 13 Bourses d'études B: Administration de lasanté publique (deux mois), chirurgie (quatre mois), enseigne-ment de l'hygiène dentaire (un mois), enseignement infirmier(deux mois), logement, santé et protection sociale (un mois),ophtalmologie (six semaines), organisation d'une pharmacied'hôpital (six semaines), pédiatrie (une bourse de deux mois,une de cinq mois), planification et organisation des serviceshospitaliers (deux bourses de cinq semaines, une de deux mois),propagande relative aux services infirmiers (un mois), psychiatriedans le cadre familial (trois mois), services assurés à la collec-tivité dans le domaine de la santé mentale (deux mois), servicesinfirmiers de santé publique (deux mois), soins infirmiers psy-chiatriques (deux mois), ulcère peptique (six semaines).

Suède 12 Bourses d'études B: Administration de la santé pu-blique (six semaines), administration des services infirmiers desanté publique (six mois), chirurgie des accidents (deux boursesde six semaines), examen des enfants atteints d'insuffisancementale (deux bourses de trois semaines), gériatrie (trois mois),hygiène des denrées alimentaires et bactériologie (une boursede quatre semaines, une de cinq mois), médecine tropicale (cinqmois), psychiatrie (cinq jours), réadaptation (dix semaines),réadaptation psychiatrique (six mois).

Suisse 2 Etablissements d'enseignement (1960 - 1962) B

Aider les établissements nationaux d'enseignement à déve-lopper la formation en santé publique du personnel médical etparamédical.

Suisse 15 Bourses d'études B: Bactériologie alimentaire (troissemaines), chirurgie cardio- vasculaire et thoracique (quatresemaines), chirurgie orthopédique (trois mois), néphrologieinfantile (deux semaines), virologie (trois mois).

Tchécoslovaquie 8 Bourses d'études B: Cancérologie (douzemois), électro- encéphalographie (trois mois), génie sanitaire(trois mois), ophtalmologie (quatre mois), pharmacologie (unebourse de deux mois, une de trois mois), réadaptation (troismois), santé mentale (trois mois), toxicologie des additifs ali-mentaires (trois mois), toxicologie industrielle (trait mois),virologie (cinq mois).

Tchécoslovaquie 9 Etablissements d'enseignement (1959 - ) B

Aider les établissements nationaux d'enseignement à déve-lopper la formation en santé publique du personnel médical etparamédical.

Tchécoslovaquie 10 Etude sur l'épidémiologie de la tuberculoseet la lutte antituberculeuse (1960 - 1966) B

Etudier les caractéristiques épidémiologiques de la tuberculosedans différents groupes de population, afin de déterminer ceuxd'entre eux qui devraient retenir par priorité l'attention desservices antituberculeux; évaluer l'efficacité de diverses mesuresde lutte en Tchécoslovaquie; et procéder à des essais compa-ratifs sur l'efficacité du traitement hospitalier et du traitementà domicile dans les collectivités.

Turquie 6 Hygiène de la maternité et de l'enfance(sept. 1952 - 1964) AT

Exécuter un programme à long terme d'hygiène de la maternitéet de l'enfance, destiné à réduire la morbidité et la mortalitéchez les mères, les nourrissons et les enfants.

Turquie 11 Lutte contre la lèpre (1961 -fin 1965) AT

Intensifier l'action de lutte contre la lèpre.

Turquie 13 Lutte contre la tuberculose (1952 - 1963) AT FISE

Continuer la campagne systématique d'épreuves à la tuber-culine et de vaccination par le BCG chez les enfants et les jeunesadultes; constituer une équipe nationale chargée d'exécuter desenquêtes de morbidité portant sur des échantillons de groupesde population choisis.

Turquie 16 Ecole de Santé publique, Ankara(juillet 1953 - 1963) B

Réorganiser l'Ecole de Santé publique d'Ankara.

Turquie 23 Eradication du paludisme(1956 - 1964) CSEP AT FISE

Réaliser l'éradication complète du paludisme pour 1965.

Turquie 29 Enseignement infirmier et programme consultatif(oct. 1955 - 1966) AT

Organiser le travail de la division des services infirmiers auMinistère de l'Hygiène et de l'Assistance sociale, renforcer etdévelopper les programmes de formation d'infirmières et desages- femmes et former du personnel infirmier auxiliaire àl'intention des services hospitaliers et des services infirmiers desanté publique.

Page 169: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: EUROPE 141

Turquie 31 Lutte contre les ophtalmies transmissibles(1955 - 1966) AT FISEContinuer à étudier l'épidémiologie locale du trachome et des

infections associées; mettre au point des méthodes de lutteappropriées; former du personnel; introduire et développerprogressivement un système de lutte contre ces maladies dans lesprovinces méridionales de l'Anatolie.

Turquie 36 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (douze mois), dermatologie (trois mois), lutte contrela tuberculose (sept semaines).

URSS 1 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (un mois), chimie médicale (six mois), chirurgie ducoeur (trois mois), génie sanitaire (neuf mois), greffes (trois mois),hygiène stomatologique (deux mois), immunologie (trois mois),médecine des radiations (trois mois), neurochirurgie (quatremois), neurovirologie (deux mois), orthopédie (deux mois),paralysie par encéphalopathie (deux mois), psychiatrie clinique(trois mois), radiobiologie (deux bourses de trois mois), réadap-tation (neuf mois), rein artificiel (trois bourses de trois mois),virologie (trois mois).

Yougoslavie 6 Soins aux prématurés (1958 - 1960) AT FISECe projet avait pour but de renforcer et de développer les

services de soins aux prématurés. L'OMS a accordé quatrebourses d'un mois et trois bourses de trois mois; le FISE aprocuré des couveuses, du matériel hospitalier, des réfrigéra-teurs et du matériel d'enseignement.

Des centres de formation professionnelle et de démonstrationont été créés à Maribor (Slovénie), Rijeka (Croatie), Sarajevo(Bosnie) et Skoplje (Macédoine) (d'autres centres avaient étéouverts précédemment à Belgrade, Ljubljana et Zagreb). Ilssont rattachés aux facultés de médecine correspondantes. Leseffectifs des médecins, infirmières et sages- femmes spécialisésdans les soins aux prématurés ont été augmentés.

Yougoslavie 7 Réadaptation des enfants diminués(nov. 1955 - 1963) AT FISEEtablir un réseau de centres de démonstration et de formation

pour la réadaptation des enfants diminués.Le projet Yougoslavie 11 est maintenant fondu avec ce projet.

Yougoslavie 11 Réadaptation (1958 - 1960) AT

Dans le cadre de ce projet, maintenant fondu avec le projetYougoslavie 7, l'OMS a accordé sept bourses d'études d'unedurée de trois à six mois et procuré du matériel d'enseignement.

Yougoslavie 12 et 28 Services de santé mentale(1958 - 1965) B AT

Développer les services de santé mentale.

Yougoslavie 16.1 Production de sérums et de vaccins(1953 - 1963) AT

Réduire la fréquence de certaines maladies endémo- épidé-miques qui posent encore un grave problème en Yougoslavie.

Yougoslavie 16.2 Assainissement (1961 - ) ATOrganiser à l'Université de Zagreb des cours d'entretien pour

ingénieurs sanitaires.

Yougoslavie 16.5 Lutte contre les ophtalmies transmissibles(1954 - ) AT FISEApprofondir l'épidémiologie du trachome et des infections

associées en Yougoslavie; mettre au point et appliquer dans les

zones d'endémicité des méthodes efficaces de dépistage et detraitement, de surveillance familiale et d'éducation sanitaire;former du personnel.

Yougoslavie 16.7 Instituts de santé publique et d'hygiène(1953 - 1960) AT

Pour ce projet, dont l'objectif était de favoriser le développe-ment technique des instituts de santé publique et d'hygiène,l'OMS a envoyé un consultant pour un mois en 1958, accordévingt bourses (y compris treize bourses de courte durée pourun voyage d'étude), et procuré des fournitures et du matériel.Ce projet est maintenant fondu avec le projet Yougoslavie 20.

Yougoslavie 16.9 Services de protection maternelle et infantile(1953 - 1963) AT FISE

Améliorer la qualité des soins dispensés aux mères et auxenfants.

Yougoslavie 16.11 Services de statistiques sanitaires(1954 - 1960) AT

Pour ce projet, dont l'objectif était de développer les servicesde statistiques, l'OMS a envoyé un consultant pour trois se-maines en 1955 et un conseiller temporaire qui a donné desconférences lors d'un séminaire national en 1959; elle a accordéseize bourses d'études d'une durée d'un à dix mois, et procurédes fournitures et du matériel. Ce projet est maintenant fonduavec le projet Yougoslavie 20.

Yougoslavie 16.12 Médecine du travail (1954 -fin 1962) AT

Développer les services de médecine du travail.

Yougoslavie 20 Administration de la santé publique(1956 - fin 1964) AT

Former du personnel sanitaire de diverses catégories à l'in-tention des instituts de santé publique fonctionnant à l'échelonfédéral et dans les différentes républiques.

Les projets Yougoslavie 16.7, 16.11 et 27 sont maintenantfondus avec ce projet.

Yougoslavie 23 Bourses d'études B: Assainissement (deuxbourses de quatre mois), endocrinologie (douze mois), enseigne-ment de la médecine (deux mois), enseignement de la santépublique (trois mois), microbiologie (deux bourses de troissemaines), orthodontie (deux mois), physiologie (quatre mois),santé mentale (cinq mois), virologie (une bourse de trois mois,une de six mois).

Yougoslavie 25 Enseignement infirmier (1959 - 1964) AT

Améliorer et développer les programmes d'enseignementinfirmier et les services infirmiers en préparant des infirmièresà occuper des postes supérieurs dans l'enseignement infirmieret dans l'administration des services infirmiers.

Yougoslavie 27 Protection contre les radiations et utilisationsmédicales des radio -isotopes (1958 - 1960) AT

Pour ce projet, maintenant fondu avec le projet Yougo-slavie 20, l'OMS a accordé six bourses d'études de quatre àsix mois.

Yougoslavie 30 Eradication du paludisme (1959 - 1963) CSEP

Eliminer le paludisme des zones où il est encore endémique;consolider les résultats obtenus.

Page 170: ACTIVTTÉ DE DOMS

MÉDITERRANÉE ORIENTALE

EMRO 5 Ecole supérieure d'Infirmières, Université d'Alexandrie(oct. 1953 -fin 1964) AT FISE

Relever le niveau de l'enseignement infirmier dans la Répu-blique Arabe Unie et dans d'autres pays de la Région; former,grâce à un programme de base de quatre années d'études pro-fessionnelles menant à un diplôme de soins infirmiers, le per-sonnel d'enseignement et d'administration requis par suite del'extension des services de santé; organiser des cours de perfec-tionnement pour infirmières diplômées et favoriser, dans laRégion, les études et les recherches concernant les problèmesinfirmiers.

EMRO 7 Centre de préparation au développement communau-taire dans les Etats arabes, Sirs -el- Layyan(mai 1953 -fin 1963) AT (UNESCO)

Initier aux principes du développement communautaire desmédecins, des infirmières, des techniciens de l'assainissement,des enseignants, des techniciens agricoles et des travailleursmédico- sociaux venus de tous les Etats arabes. Il s'agit làessentiellement d'un projet bénéficiant de l'aide de l'UNESCO;pour sa part, l'OMS assure l'enseignement des questionssanitaires.

EMRO 15 Séminaire sur les soins infirmiers, Lahore(23 nov.- 3 déc. 1960) B

Voir page 92.

EMRO 19 Centre régional de préparation à l'éradication dupaludisme, Le Caire (janv. 1959 - 1964) CSEP

Aider les pays de la Région de la Méditerranée orientale àformer du personnel technique et favoriser les études et lesrecherches sur les problèmes techniques que pose l'éradicationdu paludisme.

EMRO 22 Conseiller en éducation sanitaire(août 1958 -fin 1963) B

Donner des directives pour le développement de l'éducationsanitaire dans la Région.

EMRO 41 Equipe régionale d'enquête sur la fréquence de latuberculose (déc. 1958 -juin 1961) B FISE

Il s'agissait d'organiser des enquêtes sur la fréquence de latuberculose (avec épreuves tuberculiniques et examens radio-logiques et bactériologiques) de manière à obtenir les donnéesépidémiologiques nécessaires pour l'élaboration des programmesde lutte antituberculeuse; de former du personnel à cet effet; etd'introduire dans les programmes généraux de lutte antituber-culeuse l'usage des méthodes d'enquête. L'OMS a envoyé uneéquipe comprenant un médecin, une infirmière de la santépublique, un statisticien, un technicien de radiologie et un tech-nicien de laboratoire, et elle a livré des fournitures et du matériel.

L'équipe a travaillé en Irak, en Jordanie, en Libye, en Syrieet en Tunisie. Dans chacun de ces pays, elle a mis au pointun plan d'enquête nationale, fondé sur l'échantillonnage auhasard de fractions représentatives de la population. Ces enquêtesont débuté avec la participation d'une équipe nationale, qui areçu la formation nécessaire pour poursuivre et mener à bien

un programme de bien plus longue durée que celui auquel'équipe de l'OMS pouvait prendre part. L'intérêt de ces enquêtesdépendra de la mesure dans laquelle les pays intéressés lesferont suivre d'une action de santé publique contre la tuber-culose, basée sur les résultats obtenus.

EMRO 45 Participation à des cours de formation et à desréunions éducatives (avril 1959 - ) B

Permettre aux pays de la Région de participer à des sémi-naires, conférences et cours de formation organisés dans d'autresRégions et par d'autres institutions.

EMRO 51 Centre d'épidémiologie et de statistique(janv. 1960 -fn 1964) B

Aider aux études épidémiologiques et statistiques que com-portent les projets antituberculeux et d'autres projets organisésdans la Région et initier le personnel sanitaire aux méthodesstatistiques et épidémiologiques utilisées dans la lutte anti-tuberculeuse.

EMRO 55 Aide aux bibliothèques de médecine(déc. 1960; mars juin 1961) B

Un consultant de l'OMS a procédé à une enquête sur lesbibliothèques des écoles de médecine dans les universités, surcelles des hôpitaux, ainsi que sur celles d'autres institutions sani-taires ou établissements d'enseignement des pays suivants: Irak,Iran, Koweït, Pakistan et République Arabe Unie. Il a présentéses recommandations sur diverses questions concernant l'orga-nisation et la dotation en personnel de ces bibliothèques.

EMRO 56 Approvisionnement public en eau (oct. 1961 - 1963)Compte spécial pour l'approvisionnement public en eau

Aider les gouvernements à organiser et à mener leurs pro-grammes d'approvisionnement public en eau et les conseillerau sujet des problèmes d'ordre technique, juridique, financier etadministratif qu'ils doivent résoudre. Il est prévu que le Bureaurégional, en cas de besoin, enverra des équipes de consultantset fournira des avis.

EMRO 58 Equipe d'évaluation de l'éradication du paludisme(avril 1961 -fin 1963) B CSEP

Aider les Gouvernements de l'Irak, de la Jordanie, du Libanet de la Syrie à évaluer leurs programmes d'éradication dupaludisme et à coordonner leurs activités, plus particulièrementdans les zones frontières où sévit le paludisme.

EMRO 60 Séminaire itinérant sur l'administration de lasanté publique, Union des Républiques socialistes soviétiques(26 juillet - 23 août 1961) AT

Vingt -cinq fonctionnaires supérieurs de la santé publique sesont rendus à Moscou et dans différentes localités des Répu-bliques socialistes soviétiques de Turkménistan, d'Azerbaïdjan etd'Ukraine, dont les conditions climatiques et épidémiologiquesgénérales se rapprochent de celles de leurs pays, afin d'échangerdes informations scientifiques et d'étudier l'administration de lasanté publique, l'épidémiologie, la lutte contre les maladiestransmissibles, ainsi que le développement des services d'hygiène

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Page 171: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: MÉDITERRANÉE ORIENTALE iá9

sociale, d'hygiène industrielle et de médecine du travail. Lesparticipants ont visité notamment des ministères de la santé,des administrations sanitaires locales, des services de santérurale d'exploitations agricoles collectives, des établissementsindustriels, des instituts de recherche, des sanatoriums, desinstitutions pour les enfants et des écoles de médecine.

L'OMS a pris à sa charge les frais de voyage et les indemnitésdes participants, qui venaient des pays suivants: Afghanistan,Arabie Saoudite, Ghana, Irak, Iran, Israël, Koweït, Liban,Nigeria, Pakistan, République Arabe Unie, Somalie, Soudan,Syrie et Turquie.

EMRO 67 Réunion sur la santé mentale, Alexandrie(19 -23 déc. 1960) B

Cette réunion était destinée à établir des relations de travailentre experts en santé mentale de la Région, à analyser la notionde santé mentale, à convenir des méthodes et du système d'in-formation à utiliser, et à examiner la situation des établissementsexistant dans la Région et le programme tendant à développerles activités de santé mentale des services de santé publique.Quinze personnes venues de huit pays (Chypre, Irak, Iran,Liban, Pakistan, République Arabe Unie, Soudan et Tunisie)ont participé à la réunion, pour laquelle dix -neuf documents detravail avaient été rédigés sur demande.

L'OMS a envoyé un consultant à court terme et procuré desfournitures.

EMRO 72 Cours sur la conception et la gestion des services deseaux, Labore (18 sept.- 14 oct. 1961) Compte spécial pourl'approvisionnement public en eau

Ce cours, organisé à l'Institut de Santé et de Médecine pré-ventive de Lahore, avait pour objet de donner à des ingénieursune formation de base en matière de chimie et de bactériologieet de leur inculquer les principes sanitaires appliqués à laconception et à la gestion des services des eaux. Le programmecomportait des conférences, des discussions et des visites d'ins-tallations d'adduction d'eau. Le cours proprement dit a été suivid'un voyage d'étude de neuf jours.

L'OMS a envoyé trois consultants à court terme et accordédes bourses d'études à dix ingénieurs venant des pays suivants:Chypre, Irak, Iran, Jordanie, République Arabe Unie, Soudanet Syrie. D'autre part, vingt -huit participants originaires duPakistan oriental et occidental sont venus aux frais de leurGouvernement.

Arabie Saoudite 4 Paludisme: Enquête pré -éradication(juillet 1959 - fin 1961) CSEP

Elaborer un plan complet d'opérations pour un programmed'éradication du paludisme.

Arabie Saoudite 5 Assainissement(deuxième étape: oct. 1958 -fin 1962) AT

Créer au Ministère de la Santé, à Er -Riad, un service d'assai-nissement chargé de coordonner les travaux des diverses sectionsde l'administration nationale qui s'occupent de l'assainissement.

Arabie Saoudite 15 Ecole d'assistants sanitaires et de techniciensde l'assainissement, Er -Riad (févr. 1959 -fin 1963) B

Former des assistants sanitaires et des techniciens de l'assai-nissement appelés à travailler sous le contrôle d'un personnelprofessionnel, et organiser la formation, en cours d'emploi, desauxiliaires sanitaires actuellement en fonctions.

Arabie Saoudite 17 Bourses d'études B: Administration de lasanté publique (douze mois), éducation sanitaire (douze mois),

études de médecine (une bourse de douze mois et trois boursesprolongées pendant douze mois), statistiques (six bourses de sixmois et demi).

Arabie Saoudite 18 Bourses d'études AT: Etudes de médecine(deux bourses de douze mois), organisation des laboratoires desanté publique (six mois).

Arabie Saoudite 23 Conseiller en santé publique (épidémiolo-giste) (oct. 1960 - fin 1963) AT

Créer, au Ministère de la Santé, un département de médecinepréventive qui s'occupera notamment de la mise en place deservices de statistiques et du travail se rapportant à la quaran-taine internationale.

Arabie Saoudite 26 Développement communautaire (aspectssanitaires (juillet - nov. 1961) B

Un consultant de l'OMS s'est occupé des aspects de ce projet(soutenu par l'Organisation des Nations Unies) qui concernentles soins infirmiers et obstétricaux. Il a formulé des recomman-dations sur les services infirmiers destinés aux mères et auxenfants et procédé à une enquête sur l'enseignement infirmier.

Chypre 3 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (deux bourses de douze mois).

Chypre 4 Bourses d'études AT: Formation de sages- femmesmonitrices (douze mois), formation d'infirmières monitrices(douze mois), soins infirmiers psychiatriques (deux bourses dedouze mois), techniques de laboratoire (deux bourses de douzemois).

Chypre 10 Lutte contre la lèpre (juillet 1961) AT

Un consultant de l'OMS a séjourné à Chypre pendant dixjours pour étudier la situation en ce qui concerne la lèpre etafin de donner des avis sur les mesures à prendre.

Chypre 12 Santé publique vétérinaire (ler -10 déc. 1960) B

Un consultant de l'OMS a effectué une enquête préliminairesur l'hydatidose à Chypre et formulé des recommandationsquant aux mesures de lutte à envisager.

Ethiopie 3 Administration de la santé publique(oct. 1952 -fin 1963) AT

Améliorer d'une manière générale l'administration de la santépublique et intégrer les divers services dans un programme desanté publique à long terme.

Ethiopie 4 Lutte contre les maladies vénériennes(juin 1952 - ) AT FISEFaire connaître les méthodes modernes de lutte antivénérienne

et effectuer, dans différentes parties du pays, une enquête surle problème vénérien; former du personnel sanitaire; mettre enoeuvre des campagnes de masse dans les régions où les cas sontparticulièrement nombreux.

Ethiopie 6 Lutte contre la tuberculose(mars 1959 - fin 1963) AT FISE

Elaborer et exécuter un vaste programme national de lutteantituberculeuse, entièrement intégré dans les services de santépublique du pays; créer à Addis -Abéda un centre de démons-tration pour la lutte antituberculeuse, qui formera du personnelsanitaire; étendre les campagnes de vaccination BCG à d'autres

Page 172: ACTIVTTÉ DE DOMS

150 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

régions de l'Ethiopie; recueillir des informations épidémiolo-giques sur la maladie et sur la fréquence des cas nouveaux;développer la collaboration avec les organismes de prévoyancesociale.

Ethiopie 9 Centre de formation en santé publique, Gondar(mars 1954 - au delà de 1963) AT FISE (ICA)

Créer à Gondar un centre pour la formation du personnelauxiliaire; organiser un service de santé modèle pour la provincede Beghemeder et la ville de Gondar; étudier les conditionssanitaires locales; créer les centres de formation nécessaires;étendre les services de santé à l'ensemble du pays.

Ethiopie 14 b) Centre de préparation à l'éradication du palu-disme (juin 1959 - au delà de 1963) CSEP (1CA)

Former du personnel auxiliaire pour le programme d'éradi-cation du paludisme.

Ethiopie 16 Lutte contre les ophtalmies transmissibles(janv. 1959 - déc. 1960) B FISE

Il s'agissait de créer, au Ministère de la Santé publique, unservice de lutte contre les ophtalmies transmissibles qui, en col-laboration avec d'autres institutions compétentes, assurerait laformation de personnel national pour la campagne de luttecontre les ophtalmies transmissibles; d'effectuer une enquêtepréliminaire dans les établissements scolaires; et d'engager lesopérations dans certains secteurs. L'OMS a envoyé un ophtal-mologiste à titre de conseiller principal et livré des médicamentset des fournitures.

Le projet a débuté par une enquête préliminaire sur lesophtalmies transmissibles chez 6049 élèves répartis dans vingt -six écoles primaires d'Addis -Abéba, de Gondar et de Harrar.Cette enquête a été suivie d'une campagne pilote de lutte dansvingt -trois de ces écoles. Les 8866 élèves touchés par cettecampagne ont été divisés en plusieurs groupes; 3060 d'entreeux, qui étaient atteints de trachome évolutif, ont reçu un traite-ment intermittent - à la tétracycline dans la moitié des cas,à la terramycine dans l'autre moitié - et 4045 ont reçu untraitement « standard » contre la conjonctivite. Après le trai-tement, 6936 élèves (dont 2393 cas de trachome évolutif) ontsubi un examen de contrôle. Il n'y en avait plus que 5,4 % quiétaient atteints de trachome évolutif (contre 44,4 % avant letraitement) et 15,2 % de conjonctivite (contre 39,9 % avant letraitement). Parmi les groupes témoins, 33,6 % des sujets étaientatteints de trachome évolutif et 40,4 % de conjonctivite (contre37,7 et 40,7 % respectivement au début de la campagne delutte). Il est apparu qu'en Ethiopie le trachome est généralementdu type bénin. Sa fréquence varie selon les groupes ethniques.La réaction au traitement a été satisfaisante chez les enfantsde tous âges, mais en particulier chez les plus âgés. Pendant lacampagne, des frottis ont été prélevés en vue de recherchesbactériologiques et virologiques à l'Institut Pasteur d'Addis-Abéba.

Lorsqu'a pris fin l'assistance de l'OMS, les opérations sepoursuivaient dans le district de Beghemeder, par l'intermédiairedes centres de santé et des dispensaires. En Erythrée, le Gouver-nement s'occupe de la lutte contre les ophtalmies transmissiblesdepuis 1952 avec l'assistance du FISE.

Une évaluation complète sera entreprise par le Bureaurégional au début de 1962.

Ethiopie 18 Bourses d'études B: Chirurgie (bourse prolongéependant deux ans), études de médecine (deux bourses de douzemois, une de cinq mois et cinq bourses prolongées pendantdouze mois), organisation et fonctionnement des services sani-taires de base (deux mois et demi), techniques d'enquête sur lafréquence de la tuberculose (deux mois).

Ethiopie 19 Bourses d'études AT: Etudes de médecine (troisbourses de douze mois, trois bourses prolongées pendant douzemois), médecine et hygiène tropicales (douze mois).

Ethiopie 23 Protection maternelle et infantile, Erythrée(oct. 1961 - fin 1964) AT FISE

Créer un centre de démonstration et de formation profes-sionnelle en matière de protection maternelle et infantile et for-mer du personnel auxiliaire.

Ethiopie 26 Santé mentale (févr.- mars 1961) B

L'OMS a chargé un consultant et une infirmière psychiatriqued'aider à organiser l'Hôpital Emmanuel et à améliorer sesservices psychiatriques. Un programme a été élaboré en vued'enseigner à des infirmières éthiopiennes les soins infirmierspsychiatriques et l'application pratique des techniques socio-thérapiques.

Irak 5 Lutte contre la lèpre (oct. 1960 -janv. 1961) B

L'OMS a envoyé pour une durée de trois mois un consultantqui a effectué une enquête sur la lèpre dans la plupart des régionsde l'Irak et qui a visité notamment la colonie de lépreux de laprovince d'Amara; il a formulé des recommandations visantl'amélioration des services de lutte contre la lèpre, du traite-ment pratiqué et des services de réadaptation et d'assistancesociale destinés aux malades.

Irak 11 Eradication du paludisme(1957 - fin 1964) B CSEP FISE

Mettre à exécution un plan d'éradication du paludisme dansl'ensemble du pays. Ce projet est une extension du programmede lutte antipaludique auquel l'OMS apporte son assistancedepuis 1952.

Irak 15 Lutte contre la bilharziose(nov. 1955 - au delà de 1963) AT

Mettre au point des méthodes efficaces de lutte, notammenten ce qui concerne la prophylaxie dans les zones récemmentmises en valeur; procéder à des études pilotes d'assainissement..ur divers systèmes d'irrigation.

Irak 18 Lutte contre lés ophtalmies transmissibles(janv. 1961 - juin 1963) B FISE

Mettre au point des méthodes efficaces de lutte contre lesophtalmies transmissibles en Irak et mener à bien un pro-gramme qui sera appliqué d'abord dans une zone pilote etplus tard dans le reste du pays, en prenant comme bases lescentres situés à Mossoul, Bagdad et Bassora.

Irak 28 Bourses d'études B: Administration de la santé publique(douze mois), administration de la santé publique et hygièneindustrielle (seize mois), statistiques (trois bourses de six moiset demi).

Irak 29 Bourses d'études AT: Lutte contre la tuberculose(douze mois), soins infirmiers aux tuberculeux (douze mois).

Irak 33 Ecoles de Médecine de Bagdad et de Mossoul(nov. 1961) B

Trois professeurs principaux de médecine envoyés par l'OMSont séjourné pendant un mois en Irak afin d'étudier les moyensd'améliorer l'enseignement dispensé dans les Ecoles de Médecinede Bagdad et de Mossoul et de donner des avis à ce sujet. Ils

Page 173: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS : MÉDITERRANÉE ORIENTALE 151

ont présenté un rapport accompagné de leurs suggestions sur lesprogrammes d'études, l'enseignement, le travail de recherche,et les questions de personnel.

Irak 35 Formation de personnel sanitaire(janv. 1960 -fin 1963) AT

Former du personnel sanitaire, notamment des techniciens del'assainissement, afin de développer les services sanitaires locaux.

Iran 1 Eradication du paludisme(1957 - 1967) CSEP FISE (ICA)

Procéder à l'éradication progressive du paludisme dans toutle pays, au moyen de pulvérisations à action rémanente et d'autresmesures.

Iran 21 Formation de sages -femmes(nov. 1954 - août 1961) B FISE

Il s'agissait de rouvrir l'école de sages- femmes rattachée àl'hôpital universitaire pour femmes et d'organiser, à l'intentiondes infirmières diplômées, un cours de quinze mois sur les accou-chements en maternité et à domicile. L'OMS a envoyé deuxinfirmières /sages -femmes monitrices et fourni du matériel d'en-seignement et de démonstration.

Le premier cours a commencé en février 1956. En août 1961,lorsque la seconde des deux sages -femmes monitrices a quittél'établissement, le septième cours avait débuté et soixante-troisinfirmières /sages- femmes avaient été formées. La durée descours a été ramenée à douze mois lorsque l'école a pu engagerdes infirmières /sages- femmes diplômées qui aident à l'ensei-gnement et à la surveillance. En 1960, une infirmière iraniennea été nommée directrice. Elle est assistée de deux sages- femmesqui ont bénéficié de bourses de l'OMS. Les cours comprenaientun stage de pratique clinique à la maternité, un stage dans undispensaire prénatal et au centre de démonstration et de for-mation en hygiène de la maternité et de l'enfance précédemmentsoutenu par l'OMS, et un stage d'initiation aux soins infirmiersaux prématurés.

L'école de sages -femmes est bien organisée et ses servicessont dirigés avec compétence par des infirmières iraniennesdiplômées. Il conviendrait toutefois que le programme fasse uneplus grande place aux accouchements à domicile et aux aspectspréventifs des soins d'obstétrique et des soins aux nouveau -nés.

Iran 26 Laboratoire de santé publique, Téhéran(mars 1955 - juin 1963) B

Apporter des améliorations au laboratoire de santé publiquede Téhéran, en créant notamment une section spécialisée dansl'analyse des denrées alimentaires et des médicaments; formerdu personnel technique.

Iran 28 Santé mentale (mai 1959 -juin 1963) B

Réorganiser à tous les échelons les services psychiatriques,notamment en ce qui concerne les soins hospitaliers et extra -hospitaliers, la formation de personnel, la recherche et laprophylaxie.

Iran 35 Bourses d'études B: Administration de la santé publique(deux bourses d'une semaine et une de douze mois), formationde sages -femmes (douze mois), radiologie (douze mois), statis-tiques (deux bourses de six mois et demi), transfusion sanguine(neuf mois).

Iran 36 Bourses d'études AT: Administration de la santépublique (douze mois), enseignement infirmier (quinze mois),études d'infirmière (bourse prolongée pendant douze mois),

organisation et méthodes des laboratoires de santé publique(trois mois), lutte contre la tuberculose (six mois).

Iran 37 Enseignement infirmier, Ecole d'Infirmières de la SociétéLion et Soleil rouges, Rey (juin 1956 - juin 1963) AT

Réorganiser l'Ecole d'Infirmières pour en faire un établisse-ment autonome capable de former des infirmières pour les ser-vices de santé du pays, qui sont en voie de développement.

Iran 38 Lutte contre la bilharziose (nov. 1958 - juin 1963) AT

Effectuer sur place des recherches concernant les mesures àprendre pour prévenir et combattre la bilharziose; former dupersonnel; élaborer un programme de lutte intégré, autant quepossible, dans le programme de développement économique.

Iran 42 Services de réadaptation, Chiraz(sept. 1961 - au delà de 1963) B

Installer, au Centre médical de Chiraz, une école de physio-thérapie et des services de réadaptation médicale pour les per-sonnes physiquement diminuées; organiser un programme deréadaptation médicale, notamment dans le secteur de Téhéran.

Israel 5 Eradication du paludisme (1959 - 1963) CSEP

Réaliser l'éradication complète du paludisme dans le pays etempêcher la réintroduction de la maladie.

Israel 24 Pédo -psychiatrie et santé mentale(oct. 1961 -fin 1963) B

Réorganiser les services de santé mentale et de pédo-psychiatrie.

Israël 26 Administration hospitalière (juillet - sept. 1961) AT

L'OMS a envoyé, pour une durée de six semaines, un consul-tant qui a procédé à une évaluation des services hospitaliers etdonné des conseils pour leur extension ultérieure. Il a aidé àorganiser un séminaire à l'intention d'administrateurs d'hôpi-taux, de directeurs de services infirmiers et de directeurs régio-naux de la santé.

Israel 27 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (deux bourses de douze mois), méthodes de dosagedes sécrétions endocriniennes (quatre mois), rôle de la fluorura-tion de l'eau en prophylaxie dentaire (trois mois), soins aux pré-maturés (trois mois), statistiques sanitaires (douze mois).

Israel 28 Bourses d'études AT: Administration de la santépublique et intoxication dues aux insecticides (quatre mois),gestion des hôpitaux généraux et des hôpitaux psychiatriques(quatre mois), préparation de substances biologiques (six mois).

Israël 29 Ecole de Médecine Hadassah, Jérusalem: Médecinepréventive et médecine sociale (janv. 1959 -juin 1962) B

Améliorer et développer l'enseignement de la médecine pré-ventive et de la médecine sociale à l'Ecole de Médecine, enparticulier dans le programme destiné aux étudiants en médecine;créer une zone de démonstrations sanitaires et de formationprofessionnelle en santé publique; organiser les stages pratiquesdes étudiants en médecine et le perfectionnement en cours d'em-ploi des médecins et d'autres catégories de personnel sanitaire;développer les projets de recherche concernant la médecinepréventive et la médecine sociale. (Voir aussi page 91.)

Page 174: ACTIVTTÉ DE DOMS

152 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Jordanie 5 Lutte contre la tuberculose(janv. 1956 - déc. 1960) AT

Il s'agissait de créer à Amman un centre antituberculeux dedémonstration et de formation professionnelle qui assureraitle diagnostic, le traitement des malades, les visites à domicile,la réunion de données épidémiologiques, la formation des élèvesinfirmières et le perfectionnement des infirmières diplômées,ainsi que l'éducation sanitaire. L'OMS a affecté au projet unmédecin pour toute la durée des opérations, une infirmière dela santé publique pendant près de trois ans, un technicien deradiologie pendant prés de quatre ans et un technicien de labo-ratoire pendant un mois; elle a proçuré en outre une installationde radiologie avec les fournitures et le matériel nécessaires.

Le centre d'Amman n'a pu être ouvert qu'en novembre 1957,à cause des avaries subies par le matériel radiologique pendantle transport. La première année d'exécution du projet a étémarquée par la mise en place de moyens de dépistage, de diag-nostic, de prévention et de traitement et par l'organisation deprogrammes de formation pour le personnel infirmier, les élèvesinfirmières, les techniciens de radiologie et les médecins. Plustard, on a organisé à grande échelle la chimiothérapie à domicile.Un second centre s'est ouvert à Jérusalem en 1959. L'équiperégionale d'enquête sur la fréquence de la tuberculose (EMRO 41)a travaillé en Jordanie d'avril à juillet 1960.

Ce projet a permis d'initier les fonctionnaires des servicessanitaires et les médecins aux méthodes modernes de préven-tion, de diagnostic et de traitement et d'effectuer une évaluation- l'une des premières pour la Région - des problèmes queposent l'organisation de la chimiothérapie à domicile et l'ana-lyse de ses résultats cliniques et épidémiologiques. La créationde centres antituberculeux a encouragé l'effort d'assistancesociale aux malades nécessiteux et à leurs familles et fait pro-gresser l'éducation sanitaire. Une association nationale anti-tuberculeuse s'est créée sous les auspices du Gouvernement.

Diverses difficultés, concernant en particulier le personnel,ont entravé les opérations et la campagne antituberculeuse n'avraiment battu son plein qu'au cours de la dernière annéed'exécution du projet. Le programme de lutte contre la tuber-culose fait désormais partie intégrante de l'activité des servicessanitaires nationaux. Depuis l'ouverture du centre de Jérusalem,on s'efforce d'étendre les services aux autres provinces; on apu noter des progrès appréciables dans la formation des agentsnationaux, dont certains ont reçu une bourse de l'OMS.

Jordanie 6 Eradication du paludisme(juin 1958 - fin 1965) CSEP AT FISE (ICA)

Voir page 91.

Jordanie 11 Lutte contre les ophtalmies transmissibles(avril 1960 - 1964) AT

Organiser et mettre en oeuvre une campagne de lutte contreles ophtalmies transmissibles, comprenant des enquêtes épidé-miologiques, des études pilotes et des programmes de traitement.

Jordanie 18 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (deux mois), radiologie (douze mois), statistiques (troisbourses de six mois et demi), urologie (douze mois), virologie(six mois).

Jordanie 19 Bourses d'études AT: Administration des servicesinfirmiers (trois mois), études de médecine (une bourse de douzemois et une bourse prolongée pendant douze mois), études depharmacie (une bourse de douze mois et une bourse prolongéependant douze mois), mesures de quarantaine et hygiène desgens de mer (trois mois), mycologie (douze mois), production

de vaccin antivariolique desséché (un mois et demi), productionde vaccins (un mois), soins infirmiers de chirurgie thoracique(douze mois), soins infirmiers pédiatriques (douze mois), statis-tiques (deux bourses de six mois et demi), trachome et perfec-tionnement en chirurgie oculaire (deux mois).

Jordanie 23 Production de vaccins(nov. 1960 -fin 1963) B FISE (ICA)

Développer la production de vaccins antidiphtérique et anti-tétanique et former du personnel technique.

Jordanie 24 Hôpital d'enfants, Amman(févr. 1961 - fin 1964) AT FISE

Améliorer les services infirmiers de l'hôpital d'enfants d'Am-man et donner des notions de pédiatrie au personnel infirmieret auxiliaire; coordonner les activités du centre de démonstra-tion et de formation professionnelle en matière de protectionmaternelle et infantile à Amman.

Liban 4 Centre rural de santé(deuxième étape: juillet 1960 -fin 1963) AT

Organiser un service sanitaire modèle de district appelé àservir ultérieurement de centre de démonstration et de forma-tion professionnelle pour le personnel destiné aux autres centresruraux de santé.

Liban 7 Eradication du paludisme(1957 - fin 1964) CSEP FISE

Procéder à l'éradication du paludisme dans tout le pays enéliminant les foyers résiduels d'infection.

Liban 21 Administration hospitalière (nov. 1961 - ) B

Etudier la possibilité de former des administrateurs non méde-cins pour les hôpitaux de district et les hôpitaux ruraux.

Liban 26 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (une bourse de trois mois et une de douze mois),éducation sanitaire (trois mois), santé mentale (une bourse pro-longée pendant cinq mois), services infirmiers de santé publique(trois mois), statistiques démographiques et sanitaires (huitmois).

Liban 27 Bourses d'études AT: Diagnostic bactériologique desmaladies transmissibles (douze mois), génie sanitaire (douzemois), hygiène rurale (trois mois), inspection des viandes etautres produits alimentaires (huit mois), soins infirmiers psy-chiatriques (deux ans).

Liban 32 Lutte contre la lèpre (août -sept. 1961) AT

Un consultant de l'OMS, nommé pour une période de dixjours, a recueilli des informations sur la lèpre et visité la lépro-serie de Douma, prés de Damas, où l'on soigne un certainnombre de lépreux libanais. Il a formulé des recommandationset préconisé des mesures en vue d'améliorer les moyens delutte contre cette maladie.

Liban 39 Université américaine de Beyrouth(mai 1960 - juin 1962) B

Renforcer l'enseignement du génie sanitaire à l'Universitéaméricaine de Beyrouth, en organisant des cours pour lesétudiants et des cours de perfectionnement pour les diplômés.

Page 175: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: MÉDITERRANÉE ORIENTALE 153

Liban 43 Santé mentale (oct.- nov. 1961) B

L'OMS a envoyé un consultant pour six semaines au Libanafin de donner des avis sur l'éducation des enfants mentalementdéficients.

Libye 2 Centre de démonstration et de formation professionnelleen protection maternelle et infantile, Tripolitaine(avril 1954 - déc. 1960) B FISE

Ce projet visait à créer un centre de démonstration et deformation professionnelle pour former des sages- femmes de lasanté publique et faire la démonstration des méthodes modernesde soins aux mères et aux enfants, ainsi qu'à organiser des centresde protection maternelle et infantile dans le cadre des servicesgénéraux de santé. L'OMS a affecté au projet un pédiatre(conseiller principal) pendant quatre ans, deux infirmières de lasanté publique (l'une pendant cinq ans, l'autre pendant deuxans) et une infirmière /sage -femme pendant six ans.

Un centre de protection maternelle et infantile a été créé dansle secteur de Souk el- Djouma à Tripoli; il assure des servicesde consultations pré- et post -natales, de soins aux nourrissonset aux enfants, d'éducation des mères, et de visites et d'accouche-ments à domicile. Trois groupes de sages -femmes de la santépublique y ont fait des stages de dix -huit mois pour se préparerà travailler dans les centres ruraux de protection maternelle etinfantile. Onze ont achevé leur instruction en 1956 et dix en1959; douze d'entre elles ont été affectées à des centres de Tri-politaine et du Fezzan et cinq à des hôpitaux en attendant d'êtreenvoyées dans des centres. Quinze nouvelles stagiaires ont étérecrutées en septembre 1959. Des dayas (sages- femmes auxi-liaires) ont également été formées au centre de Tripoli. A la finde 1961, on envisageait de fondre le programme de formationdu centre avec le projet d'enseignement infirmier bénéficiant del'assistance de l'OMS à Tripoli (Libye 3).

En raison d'un certain nombre de difficultés, les objectifs duprojet n'ont pas tous été atteints. L'absence d'un plan précisa empêché d'intégrer les services de protection maternelle etinfantile aux services généraux de santé publique et le manquede fonds a retardé l'ouverture des centres provinciaux de pro-tection maternelle et infantile. L'organisation de la formationpratique et de l'encadrement des sages- femmes de la santépublique n'a pas été entièrement satisfaisante. Quelques pro-blèmes de recrutement se sont posés: il a fallu, à deux reprises,recruter un pédiatre pour remplacer le conseiller principal del'OMS et les homologues du personnel international n'avaientpas tous les qualités voulues.

Libye 3 Enseignement infirmier, Tripoli(sept. 1955 - au delà de 1965) B FISE

Organiser un programme d'enseignement infirmier adapté auxbesoins et aux ressources du pays, afin de former des infirmièresdiplômées et des infirmières auxiliaires pour les services sani-taires nationaux qui sont en voie d'expansion.

Libye 7 Ecole de techniciens de la santé, Benghazi(déc. 1955 - 1963) AT FISE

Former des assistants sanitaires et des techniciens de l'assai-nissement appelés à travailler dans les centres ruraux de santésous le contrôle d'un personnel diplômé; former des assistantsde laboratoire qui seront employés en province dans les labo-ratoires de la santé publique et les laboratoires des hôpitaux;donner une formation en cours de service aux auxiliaires sani-taires déjà en fonctions. A long terme, ce projet vise à déve-lopper et améliorer les services de santé publique, surtout dansles régions rurales. Voir page 92.

Libye 9 Eradication du paludisme(avril 1960 - fin 1964) CSEP (ICA)

Eliminer le paludisme par des pulvérisations à effet rémanent,des mesures antilarvaires, la chimiothérapie et la surveillanceépidémiologique; former du personnel.

Ces opérations font suite à l'enquête pré -éradication effectuée(sous le même numéro de projet) de juin 1958 à septembre 1959.

Libye 12 Protection maternelle et infantile, Cyrénaïque(sept. 1956 - juin 1962) AT FISE

Créer un centre pour la démonstration des méthodes modernesde soins aux mères et aux enfants et pour la formation de sages -femmes de la santé publique appelées à travailler dans les centresde protection maternelle et infantile des campagnes et des villessur l'ensemble du territoire de la Cyrénaïque.

Libye 14 Bourses d'études B: Administration des services infir-miers et enseignement infirmier (douze mois), études de méde-cine (deux bourses prolongées l'une pendant douze mois etl'autre pendant six mois), études d'infirmière (douze mois),statistiques (deux bourses de six mois et demi).

Libye 15 Bourses d'études AT: Aspects sanitaires du dévelop-pement communautaire (deux bourses de neuf mois et une dedouze mois), tuberculose et maladies pulmonaires (douze mois).

Libye 21 Conseiller en hygiène de la maternité et de l'enfanceauprès du Gouvernement (janv. - déc. 1960) AT

Le médecin qui avait été affecté comme conseiller principalau projet de démonstrations et de formation professionnelle enmatière de protection maternelle et infantile à Benghazi (Libye12) a été nommé conseiller auprès du Gouvernement pourl'année 1960, avec mission d'aider à établir un plan de déve-loppement des services de protection maternelle et infantile dansle cadre des services généraux de santé. Il s'est rendu périodi-quement dans les deux centres de démonstration et de forma-tion professionnelle en hygiène de la maternité et de l'enfancede Tripoli et de Benghazi et dans d'autres centres provinciauxanalogues pour y donner des avis et des directives. Il a prispart à la réunion du comité technique du Conseil supérieurde la Santé et formulé des recommandations sur la réorgani-sation des centres provinciaux et sur le programme de formationde sages- femmes de la santé publique. Il a signalé la nécessitéd'améliorer la formation du personnel médical employé dansles dispensaires et d'exercer un contrôle sur les sages- femmesde la santé publique employées dans les centres de protectionmaternelle et infantile.

Le manque de fonds a entravé l'extension du réseau de centresprovinciaux de protection maternelle et infantile et a égalementretardé l'envoi dans les provinces d'un personnel d'encadrementqualifié ainsi que la fourniture de moyens de transport pour lestournées des infirmières visiteuses et les services d'accouchementsà domicile.

Pakistan 22 Génie sanitaire, Pakistan occidental(févr. 1957 -fin 1962) AT

Améliorer la salubrité dans le Pakistan occidental en créantdes services sanitaires essentiels, notamment des services dedistribution d'eau potable et des systèmes de collecte et d'éva-cuation des matières usées et des excreta; établir les plans etassurer la construction et l'exploitation d'ouvrages de géniesanitaire dans le cadre de vastes programmes de bien -être social,de construction de villes satellites et d'aménagement descampagnes.

Page 176: ACTIVTTÉ DE DOMS

154 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Pakistan 23 Hôpital d'enfants, Karachi(oct. 1956 -fin 1961) B FISE

Créer à Karachi un hôpital d'enfants, pourvu de services com-plets de pédiatrie, de médecine, de chirurgie et de soins spé-cialisés, enseigner la pédiatrie et l'hygiène infantile à des étu-diants en médecine, des médecins, des élèves infirmières et desinfirmières diplômées, ainsi qu'à des élèves infirmières visiteuses.

Pakistan 25 Ecole de physiothérapie, Karachi(janv. 1956 - fin 1962) B

Créer une école de physiothérapie à partir de l'ancien ser-vice de physiothérapie de l'Hôpital Jinnah; donner à desélèves des deux sexes un cours complet de physiothérapie.

Pakistan 27 Bourses d'études B: Administration de la santépublique et protection maternelle et infantile (une bourse dedouze mois et une de dix -huit mois), administration hospita-lière (douze mois), épidémiologie (douze mois), organisation etméthodes des laboratoires de santé publique (six semaines), luttecontre la lèpre (deux bourses de quatre mois), lutte contre latuberculose (douze mois), maladies vénériennes (douze mois),pathologie clinique (deux bourses de douze mois), radiologie(bourse prolongée pendant douze mois), statistiques (six moiset demi), statistiques de la santé publique (douze mois), tech-niques du bloc opératoire (douze mois), virologie (douze mois).

Pakistan 30 Enseignement infirmier, Pakistan oriental(janv. 1958 - au delà de 1965) B FISE

Renforcer les programmes d'enseignement et de formationprofessionnelle destinés au personnel infirmier et aux sages -femmes.

Pakistan 32 Lutte antituberculeuse (enquête de morbidité)(nov. 1959 -fin 1961) B FISE

Réunir des renseignements sur le tableau épidémiologique dela tuberculose pour l'ensemble de la population grâce, à uneenquête de morbidité portant sur des groupes choisis au hasard;d'après les résultats de l'enquête, dresser, pour l'ensemble dupays, le plan d'un programme complet de lutte antituberculeuse.

Pakistan 33 Institut de la Santé publique, Pakistan oriental(oct. 1961 - 1963) AT

Etablir des départements d'épidémiologie et de bactériologieà l'Institut de la Santé publique de Dacca (Pakistan oriental).

Pakistan 36 Eradication du paludisme (1961 - 1974) CSEP

Procéder, par étapes, à l'éradication du paludisme dans toutle pays. Le programme d'éradication fait suite à une enquêtepré -éradication qui a été menée en 1959 et 1960 avec l'aide del'OMS.

Pakistan 39 Lutte contre la lèpre (nov. 1961 - fin 1963) B FISE

Entreprendre la lutte contre la lèpre. Ce projet, qui fait suiteaux visites faites en 1959 et 1960 par des consultants à courtterme envoyés par l'OMS, intéresse plus particulièrement lePakistan oriental, où. la lèpre constitue un sérieux problème desanté publique.

Pakistan 41 Lutte contre la variole (juillet - sept. 1961) B

Un consultant envoyé par l'OMS a séjourné pendant deuxmois au Pakistan pour donner des avis sur la production devaccin antivariolique lyophilisé; d'autre part, l'Organisation afourni cinq millions de doses de vaccin pour la campagne

pilote de vaccination de masse dans le Pakistan oriental. Il yaura d'autres livraisons de fournitures et de matériel.

Pakistan 42 Conseiller spécialiste des appareils de prothèse(févr. 1961 - dernier trimestre de 1962) AT FISE (ONU)

Installer un atelier de fabrication d'appareils de prothèse etapprendre à des ouvriers à confectionner des corsets orthopé-diques et d'autres appareils de prothèse.

Pakistan 43 Statistiques démographiques et sanitaires(janv. 1961 - fin 1962) AT

Réorganiser et améliorer les services de statistiques sanitaires.

Pakistan 44 Enseignement infirmier, Pakistan occidental(sept. 1961 - 1963) AT

Améliorer et développer l'enseignement infirmier. Dans lecadre de ce projet, l'OMS prête son aide pour l'administrationd'une école modèle d'infirmières créée par le Gouvernement.

Pakistan 48 Laboratoires nationaux de santé publique, Isla-mabad (avril 1961 - ) BCréer à Islamabad des laboratoires nationaux de santé

publique qui feront fonction de laboratoire central de recherchedu Pakistan occidental et du Pakistan oriental.

Pakistan 49 Centres de préparation à l'éradication du paludisme(Nov. 1960 - fin 1970) CSEP

Former du personnel technique pour le programme d'éradi-cation du paludisme et effectuer des recherches sur les pro-blèmes techniques qui se présentent au cours de l'exécutiondu programme d'éradication.

République Arabe Unie 23 Paludisme: Enquête pré -éradication(févr. 1959 - avril 1961) CSEP

Il s'agissait de préparer un plan d'opérations pour le pro-gramme d'éradication du paludisme. L'OMS a fourni les ser-vices d'un paludologue, accordé une bourse pour des étudesau centre de préparation à l'éradication du paludisme de laJamaïque, livré des fournitures et du matériel, et envoyé desboursiers au centre régional de préparation à l'éradication dupaludisme du Caire, que fréquentaient également des stagiaireségyptiens.

Une enquête pré- éradication couvrant la totalité de la zoneimpaludée a été entreprise. Des informations précises sur ladistribution de la maladie ont été recueillies. Sur la base desrenseignements ainsi obtenus, et de ceux provenant des travauxantérieurs du Service national de Lutte antipaludique, un plancomplet d'opérations a été tracé. Il s'agit de protéger par étapesles 18 350 000 habitants exposés au paludisme.

République Arabe Unie 27 Institut supérieur de la Santépublique, Alexandrie (janv. 1958 - 1963) B

Organiser l'Institut supérieur de la Santé publique defaçon à lui permettre de s'acquitter de ses tâches principales,à savoir: améliorer les connaissances et la formation du per-sonnel de la catégorie professionnelle dans tous les domainesde la santé publique, promouvoir les recherches et les activitéspratiques et résoudre les problèmes pratiques de santé qui seposent en République Arabe Unie.

République Arabe Unie 38 Centre de recherches de génie sani-taire, Université d'Alexandrie (oct. 1958 - fin 1962) AT

Organiser un laboratoire et un centre de recherches de géniesanitaire, et renforcer l'enseignement de cette discipline.

Page 177: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE bES PROJETS: MÉDITERRANÉE ORIENTALE 155

République Arabe Unie 39 Bourses d'études B: Administrationde la santé publique (deux bourses de deux mois), analyse desmédicaments (deux bourses de quatre mois), bibliothéconomiemédicale (trois mois), enseignement médical (deux mois), épi-démiologie (trois mois), pneumoconioses (six semaines), polio-myélite (un mois), radiobiologie (douze mois), tuberculose etmaladies pulmonaires (douze mois).

République Arabe Unie 40 Bourses d'études AT: Administra-tion de la santé publique (une bourse de six semaines et une deneuf mois), hygiène industrielle (huit mois), hygiène de la mater-nité et de l'enfance (trois mois), lutte contre la bilharziose (sixsemaines), médecine du travail (quatre mois), production devaccin antipoliomyélitique vivant atténué (trois mois), vaccinsvivants contre la rougeole et les oreillons (trois mois).

République Arabe Unie 48 Laboratoire de contrôle de la qualitédes préparations pharmaceutiques (mars 1961 - fin 1963) AT

Procéder à une enquête sur les moyens actuels de contrôlede la qualité des préparations pharmaceutiques; établir desplans en vue du développement des laboratoires et des ser-vices chargés de l'examen, de l'enregistrement et du contrôlede la qualité des préparations pharmaceutiques; former dupersonnel technique.

République Arabe Unie 49 Projet pilote et centre de formationpour la lutte contre la bilharziose (janv. 1961 - fin 1963) B FISE

Expérimenter les divers moyens de lutte contre la bilharzioseafin de choisir ceux qui se prêtent à l'application la plus efficaceet la moins coûteuse dans la République Arabe Unie; procéderà des recherches fondamentales et à des recherches sur le planopérationnel. Ce projet sera amplifié de manière à aboutir àla création d'un centre de démonstrations pratiques et de for-mation professionnelle pour la Région.

République Arabe Unie 50 Enseignement infirmier(août 1961 - fin 1963) AT

Renforcer l'école d'infirmières de l'Hôpital Ahmed Maher enorganisant un programme de formation en cours d'emploi pourles infirmières diplômées qui se destinent à l'enseignementclinique et à l'administration des services infirmiers.

République Arabe Unie 52 Production de vaccin antivarioliquedesséché (1961 - 1963) B

Produire du vaccin antivariolique lyophilisé pour le pro-gramme de vaccination.

République Arabe Unie 53 Lutte contre le typhus(déc. 1960 - mars 1961) B

Voir page 93.

Somalie 2 Projet pilote d'éradication du paludisme et enquêtepré -éradication (deuxième étape: 1960 - fin 1963) CSEP FISE

Préparer un plan d'intégration des services antipaludiquesdes régions méridionale et septentrionale de la République enun seul service national antipaludique et, au cours de l'année1961, dresser le plan d'opérations d'un programme de pré -éradication s'étendant à tout le pays; poursuivre, dans l'inter-valle, les opérations antipaludiques afin de conserver le bénéficedes résultats déjà obtenus.

Somalie 8 Formation de personnel sanitaire(janv. 1959 - 1964) B FISE

Reviser, renforcer et réorienter les dispositions prises enSomalie pour la formation du personnel auxiliaire de santé;renforcer les services régionaux de santé et favoriser leur exten-sion à l'ensemble du pays, notamment en ce qui concernela santé et le bien -être des mères et des enfants; intégrer plusétroitement les services de santé dans les autres activités visantà élever le niveau de vie et à obtenir la collaboration de la popu-lation.

Somalie 9 Bourses d'études B: Etudes de médecine (troisbourses de douze mois, une de trois mois et quatre boursesprolongées pendant douze mois), études d'infirmières (troisbourses de douze mois), techniques de laboratoire (deux boursesde douze mois), techniques du bloc opératoire (bourse pro-longée pendant six mois).

Somalie 10 Bourses d'études AT: Cours d'aides- pharmaciens(douze mois), études de médecine (trois bourses de douze moiset deux bourses prolongées pendant douze mois), études d'in-firmière (douze mois), techniques de laboratoire (trois boursesde douze mois), techniques du bloc opératoire (douze mois).

Somalie 11 Lutte contre la tuberculose(mars 1960 -fin 1963) AT FISE

Créer à Mogadiscio un centre antituberculeux pour y fairela démonstration des techniques de lutte antituberculeuse etformer un personnel sanitaire local; ultérieurement, effectuerune enquête de morbidité dont les résultats permettront demettre au point un programme de lutte comprenant notam-ment la vaccination de masse par le BCG dans une zone pilote.

Somalie 14 Services consultatifs de santé publique(mai 1961 -fin 1963) B

Développer les services de santé nationaux. Ce projet per-mettra également de coordonner les activités prévues au titredes projets bénéficiant d'une aide de l'OMS en Somalie.

Somalie 15 Protection maternelle et infantile et formation depersonnel médical auxiliaire (août 1961 - fin 1963) AT FISE

Former du personnel infirmier et auxiliaire dans la régionseptentrionale de la Somalie.

Somalie 19 Eradication de la variole(1961 - ) ATMener une campagne de vaccination de masse contre la

variole dans les zones fortement exposées à l'importation decette maladie.

Soudan 6 Paludisme: Enquête pré -éradication(janv. 1961 - fin 1962) AT FISE

Mettre sur pied un plan complet d'opérations en vue d'unprogramme d'éradication du paludisme. Ce projet fait suite auprojet pilote (portant le même numéro) qui a été exécuté denovembre 1956 à décembre 1960.

Soudan 7 Enseignement infirmier, Khartoum(oct. 1955 - au delà de 1963) B

Créer une école supérieure d'infirmières assurant une for-mation professionnelle de base et préparant du personnel des-tiné à occuper des postes de direction dans le programme sani-taire du pays. Des infirmières venant de Somalie et de Libyereçoivent actuellement des bourses pour suivre les cours decette école.

Page 178: ACTIVTTÉ DE DOMS

156 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Soudan 9 Lutte contre la tuberculose, Ouadi Medani(nov. 1956 - juin 1961) AT

Il s'agissait de créer à Ouadi Medani un centre modèle dedémonstration et de formation professionnelle pour la lutteantituberculeuse; de rassembler des données épidémiologiquesau moyen d'une enquête de morbidité; de former du personnelpour les services antituberculeux et d'élaborer un programmegénéral de lutte contre la maladie. L'OMS a affecté à ce projetun médecin, un technicien de radiologie, un technicien de labo-ratoire, une infirmière de la santé publique et un consultantstatisticien (ce dernier pour deux mois); elle a en outre accordéune bourse de quatre mois et envoyé des fournitures et dumatériel, y compris une installation de radiologie.

Le centre de démonstration et de formation professionnellea été créé. Il est équipé pour former toutes les catégories depersonnel de lutte contre la tuberculose et de santé publique,poser les diagnostics selon des méthodes modernes, traiter lestuberculeux et pratiquer la vaccination par le BCG. Pendantla période d'exécution du projet, 37 454 sujets ont été inscritset examinés au centre. Sur ce nombre, 3842 ont été reconnustuberculeux; un tiers d'entre eux ont été admis à l'hôpital pourune courte période avant d'être traités à domicile; les autresont été soumis dés le début à un traitement ambulatoire. Uneenquête de morbidité a été effectuée dans la province du NilBleu et l'on en a prévu une autre pour la zone qui sera inondéeau cours des travaux du Grand Barrage.

Les objectifs du projet ont donc été atteints. Au centre deOuadi Medani, le premier à s'ouvrir dans le pays, le systèmeconsistant à pratiquer les épreuves tuberculiniques et la vacci-nation par le BCG à partir d'installations permanentes a étémis en application dans de bonnes conditions; les méthodesintroduites par ce centre pourront être appliquées ultérieure-ment dans les dispensaires de district que le Gouvernement sepropose de créer. Le plan septennal de développement prévoiten principe la création de centres analogues dans chacune desprovinces, notamment dans celle de Khartoum. Le centre deOuadi Medani ne peut desservir que la région avoisinante,principalement urbaine, et pour toucher la plus grande partiede la population rurale des alentours il sera nécessaire d'ins-tituer un système de visites à domicile dans les zones relevantdes conseils ruraux pour la distribution de médicaments etl'examen des malades et des cas suspects.

Soudan 15 Lutte contre les ophtalmies transmissibles(déc. 1960 - 1963) B AT FISEMener une enquête sur les ophtalmies transmissibles et mettre

à exécution un projet de lutte contre celles -ci. Le projet débu-tera dans la région de Ouadi Haifa et s'étendra par étapesaux régions de forte endémicité de la province du Nord.

Soudan 16 Lutte contre les maladies vénériennes(deuxième étape: juillet 1961 - juin 1963) AT

Elaborer un programme de lutte contre les maladies véné-riennes et former du personnel sanitaire.

Soudan 17 Formation d'assistants dentaires(janv. 1961 - juin 1963) B

Former des assistants dentaires, particulièrement nécessairespour remédier à la pénurie de dentistes qualifiés.

Soudan 19 Zone de démonstrations d'hygiène rurale(1960 -fin 1963) AT FISECréer, dans le cadre d'un programme pilote de développe-

ment communautaire, une zone de démonstrations d'hygiènerurale à El Huda dans la zone de Menagil dépendant de larégion irriguée de Gezira.

Soudan 23 Banque de sang (mars 1958 -janv. 1961) B

Créer un service de transfusion sanguine et une banque desang; former des médecins, des infirmières et des auxiliairespour assurer le fonctionnement de ce service.

L'OMS a envoyé des consultants en 1958, en 1959 et poursix mois en 1960, livré des fournitures et du matériel, et accordédes bourses d'études. La banque de sang a été officiellementinaugurée le 31 décembre 1960.

Soudan 24 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (onze mois), administration des services infirmiers(douze mois), aspects sanitaires du développement commu-nautaire (neuf bourses de trois mois), cardiologie (six mois),études d'infirmière (bourse prolongée pendant douze mois),pédiatrie (deux mois), radiothérapie (bourse prolongée pendantdouze mois), statistiques (deux bourses de six mois et demi).

Soudan 25 Bourses d'études AT: Administration de la santépublique (quatre bourses de douze mois), administration hos-pitalière (trois mois), aspects sanitaires du développement com-munautaire (trois bourses de trois mois), études d'infirmière(quatre bourses prolongées pendant douze mois), médecine ethygiène tropicales (neuf mois), médecine psychiatrique (bourseprolongée pendant douze mois), pathologie clinique (deuxbourses prolongées pendant douze mois), radiothérapie (unebourse prolongée pendant six mois), soins infirmiers (douzemois).

Soudan 28 Lutte contre la variole et éradication de cettemaladie (1961 - ) BMettre à exécution une campagne de vaccination de masse

contre la variole, l'objectif final étant l'élimination de cettemaladie.

Syrie 2 Eradication du paludisme(mars 1956 - fin 1964) CSEP AT FISE

Obtenir l'éradication du paludisme dans tout le pays où, surune population de plus de 4 000 000 d'habitants, 1 500 000 per-sonnes sont exposées au paludisme.

Syrie 15 Statistiques démographiques et sanitaires(févr. 1958 -fin 1961) B

Créer un système rationnel de statistiques et améliorer l'en-registrement et l'élaboration des données démographiques.

Syrie 16 Centre rural de santé (janv. 1958 _ fin 1963) AT

Fournir, dans une zone déterminée, des services curatifs etpréventifs organisés de telle sorte qu'ils puissent être intégrésdans les administrations de district et de sous -district, ainsique dans l'administration centrale; établir un centre rural dedémonstration et de formation professionnelle pour diversescatégories de personnel sanitaire; assurer les moyens de mettreà l'essai diverses procédures administtatives et techniques.

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Syrie 28 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (douze mois), enseignement médical (deux mois etdemi), études d'infirmières (bourse prolongée pendant douzemois), lutte contre la tuberculose (une bourse de huit moiset une bourse prolongée pendant six mois), pédiatrie (douzemois), radiothérapie (douze mois).

Syrie 29 Bourses d'études AT: Administration de la santépublique (douze mois).

Page 179: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: MÉDITERRANÉE ORIENTALE 157

Syrie 30 Laboratoire de santé publique et des maladies endé-miques, Damas (oct. 1959 - milieu de 1963) B

Développer le laboratoire national de santé publique et desmaladies endémiques, notamment le service du contrôle desdenrées alimentaires.

Syrie 34 Assainissement rural (déc. 1958 - nov. 1961) B

Il s'agissait de mettre sur pied un programme national d'assai-nissement, surtout pour les régions rurales, et de constituer unservice adéquat de génie sanitaire. L'OMS a affecté à ce projetun ingénieur sanitaire, ainsi qu'un entomologiste consultant demai à juillet 1959, et elle a livré des fournitures et du matériel.

L'essentiel du travail a consisté à définir et analyser les pro-blèmes d'assainissement qui se posaient dans une des zonesrurales couvertes par le projet, à soutenir divers travaux d'amé-lioration et à aider à coordonner les travaux avec les activitésrelevant du programme d'hygiène rurale entrepris en Syrie avecl'aide de l'OMS. Des activités analogues ont été mises en traindans une région voisine où un programme de développementcommunautaire était en cours. La municipalité de Damas aobtenu une aide pour des opérations d'assainissement urbain,notamment pour l'évacuation des déchets et des matières usées.Le travail a été accompli en liaison étroite avec le Ministère desAffaires municipales et rurales et les services compétents ontreçu une aide pour l'aménagement de réseaux de distributiond'eau. On a préparé un stage où seront formés des agentsd'assainissement, et organisé une formation en cours de ser-vice à l'intention du personnel existant. Le plan d'un pro-gramme national d'assainissement a été dressé et l'on a faitdes préparatifs en vue d'instituer un service de génie sanitaire.L'entomologiste a donné des avis sur la lutte contre les moucheset contre les autres insectes propagateurs de maladies.

Diverses difficultés ont empêché de mettre en place l'infra-structure d'un service de génie sanitaire doté de personnelqualifié qui poursuivrait ce travail. Il semble toutefois qu'ellespourraient être surmontées prochainement, car l'exécution duprojet a permis de mieux faire comprendre l'importance del'hygiène du milieu.

La mise au point d'un programme d'assainissement satis-faisant, surtout pour les zones rurales, exige une coordinationplus étroite avec le mouvement de développement communau-taire et les activités connexes. La formation en cours de ser-vice a commencé, mais si l'on veut pouvoir disposer sans retarddu personnel d'assainissement indispensable, il faudra renforceret développer le programme de formation professionnelle.

Syrie 37 Enseignement infirmier, Damas(nov. 1960 - au delà de 1963) B FISEAméliorer les services infirmiers et les programmes d'ensei-

gnement infirmier en assurant aux infirmières qualifiées uneformation en cours de service et des cours de perfectionnementen matière d'enseignement, de surveillance et d'administration.

Tunisie 3 Lutte contres les ophtalmies transmissibles(nov. 1953 - ) AT FISEMener une campagne de masse contre la conjonctivite sai-

sonnière, assurer le traitement collectif du trachome dans lesécoles et entreprendre un programme de recherches sur lesophtalmies transmissibles.

Tunisie 6 Protection maternelle et infantile(deuxième étape: mai 1959 - 1965) AT FISE

Etablir à Tunis un centre de démonstration et de formationen matière de protection maternelle et infantile; développer,dans le cadre du programme général de santé publique, les ser-vices: de protection maternelle et infantile; former du personnelprofessionnel et auxiliaire.

Tunisie 9 Projet pilote de chimiothérapie antituberculeuse(déc. 1957 - déc. 1960) B FISEIl s'agissait de comparer les effets du traitement par l'isonia-

zide seule, à domicile d'une part, et à l'hôpital d'autre part,de contrôler l'efficacité de ce produit dans la chimioprophylaxiedes contacts des tuberculeux et de déterminer les méthodesles plus pratiques pour combattre la tuberculose dans une col-lectivité par la chimioprophylaxie et la chimiothérapie. L'OMSa envoyé un médecin, un statisticien et un technicien de labo-ratoire, et livré une installation de radiologie et des fournituresde laboratoire.

Le médecin tunisien et le personnel OMS du Bureau deRecherches sur la Tuberculose avaient tracé les grandes lignesdu plan d'action et rédigé des instructions précises avant ledébut des opérations effectives en janvier 1958. On a établi unecarte détaillée de la zone du projet - le quartier de Tunis appeléDjebel Lahmar - qui s'étend sur quatre kilomètres carrés, avecune population d'environ 25 000 habitants. Un recensementcomplet a eu lieu et tous les sujets ont subi une épreuve à latuberculine; on a pris des radiophotographies et fait des exa-mens bactériologiques lorsque c'était nécessaire. Les excréteursde bacilles ont été traités par l'isoniazide, certains à l'hôpitalet d'autres en traitement ambulatoire. La répartition entre cesdeux groupes a été faite au hasard. Quant aux suspects, auxsujets présentant des lésions calcifiées et aux personnes exemptesde signes radiologiques - qu'elles aient eu ou non une réactionpositive à la tuberculine - il leur a été administré pendantdouze mois soit de l'isoniazide, soit un placebo (la sélectionétant toujours faite au hasard); toutefois un tiers des sujetsà réaction négative ont seulement été vaccinés par le BCG.Des examens de contrôle ont été effectués sur les personnesprésentant des ombres pulmonaires, à des intervalles de troismois, six mois ou un an, et un examen final de toutes les per-sonnes sans signes radiologiques a eu lieu pendant les derniersmois des opérations. Au total 25 346 personnes ont été exa-minées et 17 582 traitées.

Treize médecins, trois infirmières, sept techniciens de radio-logie, trois techniciens de laboratoire, douze techniciens duBCG et six travailleurs médico- sociaux ont participé au projet;un certain nombre d'entre eux, y compris plusieurs boursiersde l'OMS, ont reçu une formation à cette occasion.

Il n'a pas toujours été facile d'obtenir de la population dela zone du projet qu'elle suive le traitement prescrit; en outre,les migrations importantes qui se sont produites dans les deuxsens n'ont pas pu être contrôlées. Cependant, l'expérienceacquise grâce à ce projet a facilité l'organisation et l'exécutiondu projet de lutte contre la tuberculose en Tunisie (Tunisie 24).En outre, un certain nombre de techniciens travaillant à ceprojet ont été formés au cours de l'expérience de DjebelLahmar.

Un statisticien de l'OMS a procédé à une analyse statistiquedes données recueillies. L'évaluation définitive est attendue pourle premier semestre de 1962.

Tunisie 13 Bourses d'études AT: Administration des servicesmédicaux (neuf mois), contrôle des produits pharmaceutiques(douze mois), électro -radiologie (douze mois), études de géniesanitaire (bourse prolongée pendant douze mois), lutte contrele trachome (six semaines).

Tunisie 14 Bourses d'études B: Cancérologie (trois mois),chirurgie thoracique (douze mois), contrôle des médicaments(deux bourses de six mois), études de génie sanitaire (une boursede douze mois et une bourse prolongée pendant douze mois),maladies rhumatismales (douze mois), médecine du travail(deux mois), méthodes audio- visuelles (trois mois), neuro-chirurgie (douze mois), neuro -psychiatrie (bourse prolongéependant onze mois), santé mentale (deux bourses de douzemois), statistiques de la tuberculose (deux mois), techniquesvirologiques (deux bourses de six mois).

Page 180: ACTIVTTÉ DE DOMS

158 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Tunisie 17: Paludisme: Enquête pré -éradication(sept. 1958 - déc. 1960) CSEP AT

Il s'agissait d'étudier la distribution du paludisme et de sesvecteurs et de dresser un plan d'opérations pour un programmed'éradication du paludisme. L'OMS a envoyé un paludologue,un entomologiste et un technicien de l'assainissement, accordécinq bourses pour des études au centre régional de préparationà l'éradication du paludisme du Caire, et livré des fournitureset du matériel.

Une enquête couvrant la totalité de la zone impaludée a étémenée à bien. Des données précises sur la distribution de lamaladie ont été recueillies et des études ont été faites sur lesvecteurs du paludisme et sur les difficultés susceptibles d'en-traver le programme d'éradication. Sur la base des renseigne-ments ainsi obtenus, un plan préparatoire complet d'opérationsa été dressé en 1960. Il vise à protéger par étapes les deux mil-lions et demi de personnes exposées au paludisme. Les tech-niques d'éradication du paludisme ont été enseignées à diversescatégories de personnel.

Tunisie 20 Laboratoire de santé publique (1961 - 1964) B

Développer et améliorer les services du laboratoire de santépublique.

Tunisie 22 Centre d'ophtalmologie, Tunis(nov. 1957 -fin 1963) B

Etudier l'étiologie du trachome et des ophtalmies apparentéesen Tunisie, notamment du point de vue virologique; fournirdes installations de laboratoire pour l'utilisation des techniquesmodernes et élaborer un programme fondamental de recherche.

Tunisie 24 Lutte contre la tuberculose(sept. 1959 - sept. 1961) B FISE

II s'agissait d'organiser une zone pilote nationale pour l'étudeet l'évaluation de méthodes pratiques de lutte antituberculeuseet pour la formation de personnel technique; de recueillir desinformations épidémiologiques permettant d'élaborer un projetnational de lutte antituberculeuse et devant servir de base pourl'évaluation des résultats; et, ultérieurement, d'étendre les ser-vices antituberculeux à l'ensemble du pays. L'OMS a envoyéun médecin et un technicien de radiologie et procuré des four-nitures et du matériel.

Le projet n'a commencé qu'en septembre 1959, mais la cam-pagne nationale de lutte antituberculeuse a débuté en réalitédix mois plus tôt.

Un protocole et des instructions de travail avaient été éla-borés. Ils portaient sur les points suivants: enregistrement desinformations, dépistage, traitement, contrôle, prophylaxie (vac-cination par le BCG et traitement par l'isoniazide), éducationsanitaire et évaluation. Cinq unités mobiles de radiophotogra-phie ont été affectées au projet. Elles ont opéré dans le Gouver-norat de Sousse, de 1959 à 1961, puis deux d'entre elles se sontrendues dans le Gouvernorat de Kairouan pour y procéder àdes opérations de dépistage, les autres équipes restant à Sousseafin d'y effectuer des contrôles. A Sousse, 341 696 personnesont subi des examens radiologiques qui ont révélé 9499 cas detuberculose évolutive, mais, en raison de l'absentéisme, lescontrôles n'ont porté que sur 5979 sujets. Les épreuves à latuberculine ont atteint le chiffre total de 189 430 et 20 225 per-sonnes ont été vaccinées par le BCG. De nouvelles méthodesde travail ont été mises à l'essai et une formation en cours deservice a été donnée aux techniciens et aux infirmières itiné-rantes. Ces activités se poursuivent actuellement et l'on s'efforcede mettre graduellement au point un critère uniforme d'inter-prétation des examens radiologiques.

Ce projet est en cours de fusion avec le projet Tunisie 28,qui prévoit la création d'un centre de démonstration et deformation à l'Institut national de la Tuberculose, avec l'assis-tance de l'OMS. Une direction centrale renforcée faciliteraainsi l'exécution du projet, dont les objectifs ne sont pas encoreentièrement atteints. En dehors de l'enquête sur la fréquencede la tuberculose menée en 1960 par l'équipe régionale OMS(voir EMRO 41), aucune autre enquête du même genre n'a étéeffectuée, ce qui rendra plus difficile encore les évaluationsultérieures. Le problème du contrôle des tuberculeux et deleurs contacts et celui de la régularité du traitement n'ont pasencore été résolus. Le projet a toutefois montré que, si l'ondispose d'un personnel et d'un matériel appropriés, la luttecontre la tuberculose peut être organisée par des méthodes desanté publique.

Tunisie 27 Enseignement de la médecine(première étape: déc. 1960 - févr. 1961) B

Trois consultants à court terme, envoyés par l'OMS, ontmené une enquête complète sur les moyens d'enseignement dela médecine en Tunisie. Leur rapport, accompagné de recom-mandations ayant trait à la création d'une faculté de médecine,a été remis au Gouvernement.

Tunisie 28 Institut national de la Tuberculose(janv. 1961 -fin 1961) B FISE

Créer, à l'Institut national de la Tuberculose, un centre dedémonstration et d'enseignement des méthodes de santé publiqueapplicables dans la lutte antituberculeuse à l'intention du per-sonnel professionnel et technique de la Région de la Médi-terranée orientale et d'autres Régions.

Tunisie 29 Centre de réadaptation médicale(première étape: févr. - mars 1961) B FISE

Un consultant envoyé par l'OMS a effectué une enquête surles installations nécessaires pour la création d'un centre deréadaptation médicale à l'usage des personnes physiquementdiminuées et il a présenté des recommandations concernant uneaction immédiate et un programme à long terme.

Tunisie 30 Lutte contre les maladies vénériennes(juin - août 1961) B

Un consultant envoyé par l'OMS a recueilli des informationssur les maladies vénériennes, qui constituent en Tunisie unproblème important de santé publique. Le consultant a examinéavec le Gouvernement les mesures qui pourraient être prisespour renforcer, avec l'assistance de l'OMS, les services delutte antivénérienne.

Yémen 3 Conseiller en santé publique (janv. 1961 -fin 1963) B

Créer des unités sanitaires dans les centres de populationdu Yémen.

Yémen 5 Lutte contre la bilharziose (janv. - févr. 1961) B

Un consultant envoyé par l'OMS a mis sur pied un pro-gramme de démonstrations pratiques et de formation profes-sionnelle dans le voisinage de Sana et il a enseigné à des tech-niciens de l'assainissement les méthodes d'emploi des mollus-cicides. 11 a formulé des recommandations sur les mesures àprendre pour la lutte contre la bilharziose et le traitement desmalades. Six Yéménites ont reçu des bourses qui leur permet-tront de suivre, dans la République Arabe Unie et au Soudan,un cours pratique d'assainissement, comprenant notammentl'étude de certains problèmes posés par la lutte contre labilharziose.

Page 181: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: MÉDITERRANÉE ORIENTALE 159

Yémen 8 Centre de santé, Sana (juillet 1956 - 1966) AT

Créer à Sana un centre de santé et d'enseignement afind'assurer la formation pratique de personnel sanitaire auxi-liaire; faire la démonstration des techniques modernes de pré-vention et de traitement des maladies et de lutte contre lesmaladies transmissibles; aider au relèvement du niveau généralde la santé et à l'organisation des services de santé publique.

Yémen 11 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (quatre mois), aspects pratiques de l'assainissement(six bourses de six mois), éradication du paludisme (six boursesde six mois), études de médecine (cinq bourses de douze mois

et trois bourses prolongées pendant douze mois), statistiques(deux bourses de six mois et demi), techniques de laboratoire(cinq bourses de six mois), techniques radiologiques (douzemois).

Yémen 12 Bourses d'études AT: Etudes de médecine (douzemois), études dentaires (douze mois), études d'infirmière (troisbourses de douze mois).

Yémen 15 Services de santé locaux, Taïz et Hodeida(1961 - ) BCréer des centres de santé intégrés à Talz et à Hodeida.

Page 182: ACTIVTTÉ DE DOMS

PACIFIQUE OCCIDENTAL

WPRO 22 Lutte contre le pian, îles Fidji (nov. 1954- nov.1958),Samoa occidental (juin 1955 - déc. 1958), Protectorat britan-nique des îles Salomon (mai 1956 - mars 1960), lies Gilbert -et-Ellice (janv. 1957 - févr. 1958), Nouvelles -Hébrides (juin1958 - juin 1960), îles Cook (juin - sept. 1960) B FISE

Voir page 96.

WPRO 28 Séminaire sur l'hygiène scolaire, Manille(27 nov.- 8 déc. 1961) B (UNESCO)

Ce séminaire avait pour tâche de déterminer les principauxproblèmes des écoliers et de la jeunesse dans la Région, deformuler des recommandations pour l'amélioration et le déve-loppement des services sanitaires qui leur sont destinés, d'exa-miner ce que les écoles peuvent faire, avec le concours desparents, des services de santé ou autres services, pour résoudreles problèmes sanitaires des écoliers. Les vingt -quatre partici-pants venaient des pays et territoires suivants: Australie, Chine(Taiwan), Fédération de Malaisie, Hong Kong, Japon, Nouvelle -Guinée néerlandaise, Nouvelle- Zélande, Papua et Nouvelle -Guinée, Philippines, Polynésie française, République de Corée,République du Viet -Nam et Singapour; deux observateurs duFISE assistaient au séminaire.

L'OMS a envoyé trois consultants à court terme, quatremembres du personnel du séminaire, ainsi que des fournitureset du matériel; elle a pris à sa charge les frais des participants.L'UNESCO a fourni les services d'un consultant et d'un membrede son personnel.

WPRO 37 Centres de la poliomyélite, Singapour et Tokyo(juin 1956 - ) B

Au titre de ce projet, une bourse de virologie a été accordée,pour une durée de six mois, à un candidat venant des Phi-lippines.

WPRO 39 Conseil de coordination antipaludique(oct. 1958 - 1962) CSEP

Coordonner l'action antipaludique dans les pays représentésau Conseil de Coordination antipaludique (Birmanie, Cam-bodge, Fédération de Malaisie, Laos, République du Viet-Nam et Thailande).

WPRO 44 Séminaire sur l'administration des services infirmiersTokyo (16-28 oct. 1961) AT

Ce séminaire a réuni des infirmières monitrices ou adminis-tratrices pour leur permettre d'échanger des vues sur l'adminis-tration des services infirmiers dans les pays de la Région -notamment sur sa place dans les programmes sanitaires, lespossibilités de l'améliorer à tous les échelons et les moyens demieux préparer les infirmières à ce travail - et de formuler desrecommandations quant aux mesures à prendre et aux questionsà étudier. Les échanges de vues ont principalement porté surles moyens de conjuguer efficacement les activités des servicesinfirmiers et des autres services sanitaires et d'harmoniser l'ac-tion des écoles d'infirmières et celle des services infirmiers, surla manière d'assurer auxdits services une qualité satisfaisanteen fonction des conditions actuelles et sur les possibilités d'amé-liorer la compétence du personnel d'administration. Les vingt-

cinq participants venaient des pays et territoires suivants:Australie, Bornéo du Nord, Cambodge, Chine (Taiwan), Fédé-ration de Malaisie, Guam, Hong Kong, Japon, Nouvelle-Zélande, Philippines, République de Corée, République duViet -Nam et Singapour; les missions d'opérations des Etats-Unis d'Amérique en Corée et au Viet -Nam, ainsi que le Conseilinternational des Infirmières, étaient représentés.

L'OMS a envoyé deux consultants à court terme et sixmembres du personnel du séminaire, ainsi que des fournitureset du matériel; elle a pris à sa charge les frais des participants.

WPRO 52 Séminaire sur le médecine du travail, Tokyo(17 -29 oct. 1960) B (OIT)

Ce séminaire avait pour tâche d'étudier les objectifs desservices de médecine du travail, les problèmes rencontrés dansla Région, la recherche et la formation professionnelle. Lesdébats ont porté sur les problèmes de santé sur les lieux detravail, l'organisation des services de médecine du travail, laformation professionnelle, les responsabilités des employés etdes ouvriers, l'éducation sanitaire dans l'industrie, les consé-quences sociales de l'industrialisation de l'Asie, les enquêtes surl'hygiène industrielle, et le rôle des instituts de médecine dutravail dans les travaux de recherche et sur le terrain. Troisgroupes de discussion ont étudié le rassemblement et l'utilisa-tion des statistiques d'accidents du travail, les maladies dutravail, l'absentéisme, l'organisation d'un service de médecinedu travail pour les petites usines, et les problèmes de médecinedu travail dans l'agriculture. Le programme comprenait lavisite d'instituts et d'usines.

Les vingt -neuf participants venaient des pays et territoiressuivants: Australie, Chine (Taiwan), Fédération de Malaisie,Hong Kong, Japon, Nouvelle -Zélande, Philippines, Républiquede Corée et Singapour. La Mission de l'International Co-operation Administration des Etats -Unis d'Amérique en Chine(Taiwan) avait envoyé un observateur.

L'OMS avait pris à sa charge les frais de voyage et indemnitésde quinze participants; elle avait envoyé deux consultants àcourt terme et quatre conseillers temporaires, ainsi que desfournitures et du matériel. Neuf participants avaient été prisen charge par l'OIT.

WPRO 59 Bourses d'études pour l'administration de la santépublique (Etudes à l'Ecole centrale de Médecine des îles Fidji)(déc. 1960- ) B

Accroître les effectifs d'assistants médicaux et dentaires dansles services de santé des îles du Pacifique sud en accordant desbourses pour des études à l'Ecole centrale de Médecine des îlesFidji.

WPRO 62 Formation en matière d'établissement de plans deréseaux d'égouts, Taiwan (déc. 1958 - ) B

Permettre à des travailleurs de l'assainissement appartenantà des pays de la Région d'étudier à Taiwan l'établissement deplans de réseaux d'égouts.

WPRO 66 Cours sur les statistiques démographiques et sani-taires, Manille (17 oct. - 25 nov. 1960) B (ONU)

Ce cours de formation était destiné à aider les gouvernementsà améliorer leurs services d'état -civil et de statistiques. démo-

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Page 183: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: PACIFIQUE OCCIDENTAL 161

graphiques et sanitaires. Il comprenait des conférences, des dis-cussions, des visites aux services de statistiques du Gouvernementdes Philippines, et trois journées de travaux pratiques - uneenquête démographique et sanitaire témoin dans la province deLaguna.

Les quarante participants venaient des pays et territoiressuivants: Birmanie, Chine (Taiwan), Fédération de Malaisie,îles Fidji, Inde, Indonésie, Iran, Japon, Nouvelle- Guinée néer-landaise, Pakistan, Philippines, République de Corée, Répu-blique du Viet -Nam, Samoa occidental, Territoire sous tutelledes îles du Pacifique et Timor portugais; la Mission d'opérationsdes Etats -Unis d'Amérique au Viet -Nam était représentée.

L'OMS avait pris à sa charge les frais de voyage et indemnitésde dix -sept participants de la Région, ainsi que les fournitureset le matériel. Onze participants avaient été pris en charge parl'Organisation des Nations Unies.

WPRO 68 Essai de sel médicamenteux (méthode Pinotti),Pailin, province de Battambang, Cambodge(juillet 1959 -fin 1962) CSEP

Distribuer, à titre d'expérience, du sel chloroquiné, de façonà pouvoir étudier les aspects techniques et administratifs de ladistribution dans un milieu ethnique et social déterminé et, parl'analyse des tendances épidémiologiques, déterminer si l'endé-micité du paludisme a été réduite et si la transmission a été inter-rompue. (Le sel chloroquiné a été substitué au sel pyriméthamiñéutilisé pour ce projet jusqu'en mai 1961.)

WPRO 69 Séminaire sur les services de laboratoire de santépublique, Manille (5 -16 déc. 1960) AT

Ce séminaire avait pour objectif d'encourager les pays etterritoires de la Région à améliorer les services des laboratoiresde santé publique. Les discussions ont porté principalement surla planification, l'organisation et l'administration des servicesdes laboratoires nationaux de santé publique, les normes tech-niques requises pour ces laboratoires, la formation du personnelet l'utilisation de l'aide internationale et bilatérale. Des rapportssur les services de laboratoire de divers pays de la Région ontété étudiés. Le séminaire a établi une classification des catégoriesde personnel nécessaires, en précisant le degré d'instrucflonantérieure exigé ainsi que la durée et la nature de la formationà donner. Il a souligné l'importance de la coordination destravaux de tous les laboratoires, gouvernementaux et privés,dans une même région, et a insisté sur la nécessité d'une légis-lation d'ensemble.

L'OMS a envoyé trois consultants à court terme ainsi que dela documentation technique, et a pris à sa charge les frais desdix -sept participants qui venaient des pays et territoires suivants:Australie, Bornéo du Nord, Chine (Taiwan), Fédération deMalaisie, îles Fidji, Japon, Nouvelle -Zélande, Papua et Nouvelle -Guinée, Philippines, République de Corée, République du Viet-Nam, îles Ryu -Kyu, Samoa occidental, Sarawak et Singapour.Il y avait trois observateurs des Philippines et un du Japon.

WPRO 72 Cours de formation sur les techniques d'éradicationdu paludisme, Institut de Paludologie de Tala, Rizal, Philippines(mars 1959 - mai 1961) CSEP (ICA)

Mettre en place un centre international où sera formé lepersonnel de diverses catégories nécessaire pour l'éradication dupaludisme dans les pays de la Région du Pacifique occidentalet dans d'autres Régions. Le projet est en cours de remaniement.

WPRO 75 Equipe consultative régionale de lutte antitubercu-leuse (avril 1961 - ) B

Aider des pays de la Région à évaluer les résultats de leursprogrammes antituberculeux.

WPRO 76 Cours d'entretien sur les services intégrés d'hygiènerurale, pour assistants médicaux dans le Pacifique sud, Apia,Samoa occidental (2 nov.- 15 déc. 1961) B (Commission duPacifique sud)

Un cours d'entretien de cinq semaines sur les services intégrésd'hygiène rurale (assainissement, protection maternelle et infan-tile, soins médicaux, santé publique, lutte antituberculeuse etéducation sanitaire) a réuni dix -huit assistants médicaux desterritoires suivants: îles Cook, îles Fidji, îles Gilbert -et- Ellice,Niue, Nouvelles- Hébrides (administration britannique), Papuaet Nouvelle- Guinée, Protectorat britannique des îles Salomon,Samoa américain, Samoa occidental et Tonga.

L'OMS a envoyé trois consultants à court terme; elle a livrédes fournitures et du matériel et pris à sa charge les frais desstagiaires. La Commission du Pacifique sud a détaché deuxmembres de son personnel.

WPRO 80 Participation au projet de l'Organisation des NationsUnies dans le bassin du Mékong: Enquête sur la bilharziose dela station agricole de la plaine de Vientiane (deuxième étape:14 juin - 7 juillet 1961) B (CEAEO)

Il s'agissait de dépister les cas évolutifs et latents de bilhar-ziose humaine et d'entreprendre une enquête écologique sur cettemaladie, en liaison avec le projet de l'Organisation des NationsUnies dans le bassin du Mékong.

WPRO 84 Programmes d'approvisionnement en eau(oct. 1961 - ) Compte spécial pour le programme d'appro-visionnements publics en eau

Aider des pays de la Région à organiser des programmesd'approvisionnement en eau. Le projet prévoit trois équipesconsultatives, dont la composition variera selon les besoins.

Australie 200 Bourses d'études B: Contrôle des denrées ali-mentaires (neuf mois), santé mentale (douze mois).

Bornéo du Nord 5 Eradication du paludisme (juillet 1955 - 1968)CSEP AT FISE

Voir page 97.

Cambodge 1 Paludisme: Programme pré -éradication(oct. 1950 - ) CSEP AT

Organiser des services antipaludiques; préparer l'éradicationdu paludisme; former du personnel.

Cambodge 3 Enseignement infirmier, Phnom -Penh(déc. 1951 - 1965) B FISE (Plan de Colombo ICA)

Créer une école d'infirmières à Phnom -Penh; organiser laformation du personnel infirmier et des sages- femmes.

Cambodge 5 Ecole royale de Médecine, Phnom -Penh(juillet 1953 - 1964) AT (Mission économique française ICA)

Elever jusqu'au niveau professionnel l'enseignement donné àl'Ecole royale de Médecine; développer les moyens de formationdes assistants d'hôpitaux.

Page 184: ACTIVTTÉ DE DOMS

162 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Cambodge 8 Lutte contre les tréponématoses(sept 1959 - 1963) B FISE

Initier du personnel médical professionnel et auxiliaire auxméthodes de lutte contre le pian; réduire la fréquence des casnouveaux de pian grâce au traitement de masse par la pénicilline,jusqu'à l'élimination complète de la maladie; organiser, dans lazone du projet, un service rural de santé qui poursuivra égale-ment l'action antipianique; mener une campagne d'éradicationde la variole dans la zone considérée.

Cambodge 9 Centre rural de santé, Takhmau(janv. 1957 - 1967) AT FISE (UNESCO Fondation Mie ICA)

Elaborer et exécuter, pour la province, un programme desanté publique complet; établir des services de santé publiquemodèles dans la province de Kandal; utiliser le centre de Takh-mau pour initier aux travaux pratiques du personnel médicalet sanitaire de toutes catégories.

Cambodge 10 Administration de la santé publique(mars 1960 - 1970) B

Etudier les conditions sanitaires et préparer des plans natio-naux à long terme; réorganiser, selon les besoins, l'administra-tion centrale et locale de la santé.

Chine 1 Lutte contre les maladies vénériennes, Taiwan(août 1953 - août 1959; nov. 1960 - févr. 1961) B FISE

Voir page 98.

Chine 3 Hygiène de la maternité et de l'enfance, TaiwanAT FISE

Deux bourses (l'une de deux ans et l'autre de douze mois)ont été accordées au titre de ce projet, qui avait reçu une aideen personnel et sous d'autres formes pendant la période 1952-1959.

Chine 6 Enseignement infirmier, Taiwan (mai 1952 - 1965) AT(China Medical Board)

Relever le niveau de l'enseignement infirmier et améliorer lesservices infirmiers en créant une école d'infirmières rattachée àl'hôpital universitaire de Taipeh.

Chine 7 Eradication du paludisme, Taiwan(mai 1952 - 1963) CSEP (ICA)

Achever l'éradication du paludisme à Taiwan par l'emploid'insecticides à action rémanente et de médicaments antipalu-diques et l'application d'un système efficace de surveillance.

Chine 14 Assainissement, Taiwan (oct. 1954 - 1964) AT (ICA)

Etudier l'organisation et les fonctions des services gouverne-mentaux responsables de l'assainissement; évaluer les principauxproblèmes qui se posent et établir entre eux un ordre de priorité;exécuter un projet pilote pour la démonstration des méthodesmodernes d'assainissement les plus économiques; former dupersonnel.

Chine 17 Lutte contre la tuberculose, Taiwan B FISE

Une bourse de onze mois a été accordée au titre de ce projet,qui avait reçu une aide en personnel (un médecin) et sous d'autresformes pendant la période 1956 -1960.

Chine 20 Santé mentale, Taiwan (oct. 1955 - 1965) B

Exécuter un programme de santé mentale mettant principale-ment l'accent sur la guidance infantile et sur les hôpitauxpsychiatriques publics.

Chine 27 Institut de Santé publique (août 1958 - 1963) B (ChinaMedical Board ICA)

Renforcer la formation pratique des étudiants à l'Institut deSanté publique, notamment en matière d'épidémiologie et desanté publique.

Chine 34 Trachome: Recherches et évaluation, Taiwan(janv. 1960 - mi -1962) B FISE

Améliorer les connaissances en ce qui concerne l'épidémio-logie du trachome et des infections virales et bactériennes asso-ciées de la conjonctive à Taiwan; définir et standardiser lescritères de diagnostic et de guérison; mettre au point desméthodes de traitement qui soient efficaces et qui puissent êtrelargement appliquées; rassembler des données pouvant servirde base à l'adoption de mesures appropriées, puis à leurévaluation.

Chine 200 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (une bourse de trois mois, une de cinq mois et demi,une de six mois, deux de douze mois), soins infirmiers (douzemois).

Iles Cook 200 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (neuf mois).

Corée 4 Lutte contre la lèpre (nov. 1961 - fin 1965) B

Améliorer le programme de lutte contre la lèpre, en coor-donnant les opérations qui sont en cours, en assurant l'éduca-tion sanitaire, et en formant le personnel médical et paramédicalaffecté à la lutte contre la lèpre.

Corée 13 Paludisme: Programme de pré -éradication(juin 1959 - 1963) CSEP

Faire le point de la situation en ce qui concerne le paludisme,organiser un service national antipaludique et former du per-sonnel, de façon à permettre l'élaboration et la mise en oeuvred'un programme d'éradication.

Corée 15 Institut national d'enseignement de la santé publique(déc. 1960 - 1965) B

Etablir deux centres de démonstration, l'un pour la santéurbaine, l'autre pour la santé rurale; mettre en oeuvre desprojets pilotes pour la lutte contre la maladie et l'améliorationde la santé, grâce auquel les personnes formées à l'Institutnational d'enseignement de la Santé publique pourront acquérirune expérience pratique; organiser pour le personnel sanitairegouvernemental une formation à court terme avant, pendant etaprès l'emploi.

Corée 200 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (douze mois), lutte contre la lèpre (deux bourses decinq mois et demi), lutte contre la tuberculose (dix mois), luttecontre les maladies endémo -épidémiques (dix mois), parasitologieet entomologie (dix mois), soins obstétricaux (deux ans).

Corée 201 Bourses d'études AT: Entretien du matériel radio-logique (six mois), hygiène de la maternité et de l'enfance(quatre mois et demi).

Page 185: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: PACIFIQUE 60CIDEÑTAL 163

Fidji 2 Ecole centrale de Médecine, Suva (févr. 1955 - 1963) B(China Medical Board)

Former des assistants médicaux à l'intention des servicesgouvernementaux des îles Fidji et des territoires voisins, etrenforcer le personnel de l'Ecole centrale de Médecine.

Fidji 200 Bourses d'études B: Hygiène de la maternité et del'enfance (douze mois), lutte contre la tuberculose (cinq mois),radiologie (six mois).

Hong Kong 200 Bourses d'études B: Soins dentaires (deuxbourses pendant deux ans).

Japon 4 Institut national de la Santé mentale (juin 1953 - ) B

Etudier les besoins et les ressources et élaborer un programmede santé mentale; procéder à des recherches; former du personnel local, professionnel et auxiliaire.

Japon 21 Lutte contre les maladies à virus(mai - juin 1960; 1961) B

Pour faciliter le renforcement des services chargés de la luttecontre les maladies à virus, l'OMS a envoyé un consultant quia participé à une enquête sur les laboratoires, aidé à préparerle programme des cours de formation et participé à l'enseigne-ment. En outre, deux bourses de six mois ont été accordées.

Japon 24 Education sanitaire: Services consultatifs(oct.- nov. 1961) B

L'OMS a envoyé pendant six semaines un consultant quiétait chargé de donner des avis au sujet de la réorganisationdu programme d'éducation sanitaire entrepris depuis onze ans;de suggérer des améliorations qui permettraient d'intégrerl'éducation sanitaire dans les activités de santé publique -ycompris les programmes sanitaires locaux - et d'intensifierl'action éducative des centres locaux de santé; de donner desavis sur les fonctions types du personnel d'éducation sanitaireet sur les titres exigés.

Japon 200 Bourses d'études B: Action de santé publique tansles hôpitaux (cinq mois), administration de la santé publique(douze mois), contrôle des denrées alimentaires (six mois),contrôle en laboratoire des substances toxiques (six mois),problèmes de santé publique posés par la lutte contre le cancer(deux bourses de six mois), soins médicaux (cinq mois).

Japon 201 Bourses d'études AT: Poliomyélite (six mois).

Laos 2 Laboratoire central de santé publique(janv. 1953 - août 1959; nov. 1960 - 1965) AT

Créer un service de laboratoire de santé publique et formerdu personnel de laboratoire.

Laos 6 Protection maternelle et infantile(sept. 1959 - 1964) B FISE

Déterminer les besoins essentiels du Laos en matière de pro-tection maternelle et infantile et instituer des programmes deformation; améliorer les services de soins aux mères et auxenfants en tant que partie intégrante du programme généralde santé.

Laos 9 Administration de la santé publique(avril 1961 - 1970) AT

Enquêter sur la situation sanitaire du pays et établir desplans sanitaires nationaux de longue haleine; poursuivre unprogramme de travail adapté aux conditions locales et organiserl'administration des services nationaux de santé à l'écheloncentral et aux échelons périphériques.

Laos 10 Développement rural (santé publique)(mars 1961 - 1966) AT FISE (ONU FAO OIT UNESCOPlan de Colombo)Donner des cours de formation pratique aux infirmières et

sages- femmes et assurer leur perfectionnement en cours d'em-ploi; favoriser et développer l'assainissement et poursuivrel'éducation sanitaire, particulièrement en ce qui concerne l'hy-giène du logement, les soins à donner aux nouveau -nés ainsiqu'aux mères et aux enfants, et la nutrition.

Le travail accompli au titre de ce projet rentre dans le pro-gramme de développement économique et social de la popula-tion rurale qui bénéficie de l'assistance de l'Organisation desNations Unies. On envisage de créer, dans les régions rurales,quatre centres auxquels sera affecté du personnel des organisa-tions participantes.

Laos 13 Administration hospitalière (7 -11 janv. 1961) B

Un consultant de l'OMS a effectué une enquête à l'Hôpitalgénéral de Pahosot et établi un rapport contenant ses recom-mandations.

Macao 200 Bourses d'études B: Contrôle en laboratoire del'épuration des eaux (sept mois et demi).

Malaisie 14 Administration hospitalière(mai 1956 - 1963) AT

Etudier le système d'administration hospitalière; former desadministrateurs hospitaliers non médecins dans la Fédérationou à l'étranger.

Malaisie 15 Archives hospitalières (nov. 1956 - 1963) AT

Etudier et réorganiser les systèmes d'archives hospitalières dela Fédération de Malaisie; former du personnel local.

Malaisie 20 Projet pilote d'éradication du paludisme(févr. 1960 - 1963) B CSEP

Découvrir une méthode permettant d'interrompre la trans-mission du paludisme; recueillir les données nécessaires pourétablir des plans de vue de l'éradication du paludisme; formerdu personnel.

Malaisie 21 Etablissements d'enseignement (biologie clinique)(nov. 1960 - 1963) B

Relever le niveau d'enseignement de l'Institut de Recherchemédicale et réorganiser son cours de biologie clinique.

Malaisie 24 Administration de la santé publique (rurale), KualaLumpur (févr. 1960 - 1963) B

Développer et améliorer les services sanitaires, notammentdans les zones rurales.

Malaisie 26 Enquête sur l'administration de la santé publique etl'enseignement et la formation professionnelle (oct. 1960 - mars1961) AT

Voir page 98.

Page 186: ACTIVTTÉ DE DOMS

164 ACTIVITi'DE L'OMS EN 1961

Nouvelle -Guinée néerlandaise 6 Hygiène de la maternité et del'enfance (févr. 1961 -janv. 1962) B FISE

Améliorer et développer les services de protection maternelleet infantile et poursuivre un programme d'ensemble d'hygiènede la maternité et de l'enfance, en assurant la coordination surle plan préventif et curatif; renforcer la formation et les servicesde pédiatrie.

Nouvelle -Guinée néerlandaise 9 Assainissement rural(janv. 1961 - 1964) AT FISE

Réaliser un projet pilote d'assainissement rural, comprenantune étude des facteurs technologiques, sociaux, économiques etculturels qui s'y rapportent (notamment ceux concernant l'ap-provisionnement en eau et l'évacuation des excreta humainsdans les villages) et la formation de fonctionnaires au moyende démonstrations dans les villages.

Nouvelle -Guinée néerlandaise 200 Bourses d'études B: Admi-nistration de la santé publique (douze mois), hygiène rurale(cinq mois), lutte contre la lèpre (trois mois), soins infirmiers(douze mois).

Nouvelle -Zélande 200 Bourses d'études B: Administration hos-pitalière (deux bourses de trois mois), biométrie (trois mois),lutte contre les affections rhumatismales et la paralysie parencéphalopathie (deux mois).

Papua et Nouvelle -Guinée 200 Bourses d'études B: Educationsanitaire (douze mois), enseignement de la médecine (trois moiset demi), épidémiologie (quatre mois), lutte contre la tuberculose(cinq semaines), recherches de virologie (trois mois et demi).

Philippines 4 Santé mentale, Manille(nov. 1949 - janv. 1953; févr. 1957 - 1964) B

Organiser un programme médical, et notamment des servicesde consultations externes, à l'hôpital psychiatrique national.

Philippines 9 Projet pilote de lutte contre la bilharziose, Leyte(juin 1952 - 1963) AT FISE FAO (ICA)

Mettre au point des mesures permettant de combattre labilharziose et en faire l'essai sur une collectivité; former du per-sonnel capable de donner des directives techniques et d'appli-quer les mesurés de lutte; élaborer un programme national delutte contre la bilharziose pour les zones d'endémicité.

Philippines 12 Institut d'Hygiène, Université des Philippines,Manille (juillet 1953 - 1962) AT (Université Johns Hopkins,Fondation Rockefeller)

Renforcer le corps enseignant de l'Institut d'Hygiène en pro-cédant à des échanges de professeurs entre l'Institut et l'Ecoled'Hygiène et de Santé publique de l'Université Johns Hopkins.

Philippines 43 Assainissement (juin 1955 - mars 1961) B (ICA)

Le but de ce projet était de coordonner et de renforcer lesservices d'assainissement. L'OMS a envoyé un ingénieur sani-taire, accordé six bourses d'études et livré des fournitures et dumatériel.

L'attention s'est portée essentiellement sur la formation depersonnel de l'assainissement. Sept cours de dix semaines ontpermis de former 161 ingénieurs sanitaires. L'ingénieur sanitairea aidé à organiser un cours de génie sanitaire à l'Institut d'Hy-giène; il y a donné des conférences et en a donné aussi dansle cadre du programme de formation en cours d'emploi duMinistère de la Santé. Il a donné des avis sur une étude tech-

nique des problèmes d'assainissement à l'hôpital psychiatriquenational et il a aidé le Bureau de Recensement et de Statistiqueà préparer un questionnaire en vue d'une enquête sur les ins-tallations sanitaires. Un comité mixte a été constitué pourl'étude de la qualité de l'eau, ce qui a permis d'assurer unecoopération plus étroite entre le Ministère de la Santé, le Dépar-tement de la Santé de Manille et le service national des Eauxet Egouts. Un groupe technique de travail de ce service aentrepris, avec le personnel de l'OMS, des études préliminairessur un programme de fluoruration de l'eau. A Manille, on aprocédé à une étude sur le stockage, la collecte et l'évacuationdes ordures ménagères et à une enquête sur l'assainissement.

Le renforcement des services d'assainissement s'est poursuividans de bonnes conditions; il a permis, notamment, de formerdu personnel d'assainissement, ce qui est un élément des plusimportants dans le programme à long terme relatif à cettequestion. La nécessité de recourir aux techniques modernes, enmatière de génie et de gestion sanitaires, est de plus en plusnettement reconnue.

Philippines 50 Centre de virologie (juin 1960 - 1964) AT

Créer, sous les auspices du laboratoire de recherche de la santépublique du Ministère de la Santé, un centre de virologie quiregroupera les travaux des différents services actuels de virologie,qui servira de laboratoire de diagnostic, notamment pour le centrede renseignements sur les maladies, et qui effectuera les recherchesnécessaires pour l'identification et le classement des facteursétiologiques des maladies à virus aux Philippines.

Philippines 51 Cours d'assainissement(juin 1958 - 1964) B FISE (ICA)

Organiser un cours supérieur de formation à l'intention desinspecteurs sanitaires et procéder à des démonstrations enmatière d'opérations d'assainissement dans une région spéciale-ment choisie.

Philippines 53 Eradication de paludisme(août 1956 - 1968) CSEP (ICA)

Reviser et mettre en oeuvre le plan d'éradication du paludisme.

Philippines 62 Statistiques sanitaires (juillet 1961 - 1963) B

specter et réorganiser les services de statistiques sanitaires,tant au Ministère de la Santé qu'aux échelons provinciaux etlocaux, et former du personnel pour ces services; développeret améliorer les statistiques démographiques.

Philippines 64 Administration de la santé publique: Servicesconsultatifs (nov. 1961 - juin 1962) B

Evaluer les résultats du programme national de santé rurale.

Philippines 68 Programme de formation des sages- femmes(oct. 1960 - févr. 1961) AT

Un consultant de l'OMS a étudié la valeur de la formationdonnée aux sages -femmes et celle des services qui les emploient,et il a établi un rapport contenant ses recommandations.

Philippines 71 Physiothérapie (juillet 1961 - 1966) AT (Plan deColombo)

Organiser, à l'Université d'Etat, des cours magistraux pour laformation de physiothérapeutes, et relever les normes profes-sionnelles de façon à assurer un service de haute qualité; donnerune formation en cours de service, en physiothérapie, au per-sonnel non professionnel.

Page 187: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: PACIFIQUE OCCIDENTAL 165

Philippines 72 Formation d'inspecteurs pour la lutte antituber-culeuse (oct.- déc. 1960) AT

Ce cours sur la mise en oeuvre de programmes de lutte contrela tuberculose était destiné à former des inspecteurs régionauxpour ces opérations. La plupart des participants ayant déjà uneexpérience approfondie de la tuberculose clinique et une for-mation antérieure en matière de santé publique, le cours a prisla forme d'un séminaire. Les discussions ont porté sur le pro-blème de la tuberculose du point de vue de la collectivité, lediagnostic, le traitement, les mesures préventives, les programmesde lutte et la lutte antituberculeuse aux Philippines. Après lecours, les participants ont reçu une formation pratique à laDivision de la Tuberculose, avant de rejoindre leurs postes enjuin 1961.

Le consultant envoyé par l'OMS pour préparer le cours aégalement présenté un certain nombre de recommandations surl'organisation et la mise en oeuvre du programme national delutte contre la tuberculose.

Philippines 200 Bourses d'études B: Administration de la santépublique (douze mois).

Philippines 201 Bourses d'études AT: Administration hospita-lière (douze mois).

Polynésie française 2 Lutte contre la tuberculose et contre lalèpre (déc. 1960 - mai 1961) B

Un consultant, envoyé par l'OMS pendant six mois, a aidé àmener une enquête, au moyen d'épreuves à la tuberculine etde la vaccination par le BCG, dans un groupe d'îles au largede Tahiti; il a présenté des recommandations pour un pro-gramme de lutte contre la tuberculose. En même temps, il aétudié la situation du point de vue de la lèpre et a conclu qu'ellen'était pas grave.

Polynésie française 4 Nutrition (sept.- déc. 1960) B

Un consultant envoyé par l'OMS a fait des recherches surl'état de nutrition de la population; il a présenté des recom-mandations pour améliorer les régimes et les habitudes alimen-taires et faire effectuer d'autres recherches.

Protectorat britannique des lies Salomon 2 Projet pilote d'fradi-cation du paludisme (sept. 1961 - ) CSEP AT

Trouver une méthode pour interrompre la transmission dupaludisme dans le Protectorat et rassembler les données néces-saires pour préparer l'éradication du paludisme; former du per-sonnel en vue d'un programme d'éradication.

Protectorat britannique des ales Salomon 3 Enseignementinfirmier (nov. 1959 - 1964) B FISE

Exécuter un programme de base d'enseignement infirmiergénéral pour la formation des infirmières et des assistants médi-caux et un programme d'obstétrique et de protection maternelleet infantile combiné avec le programme d'enseignement infir-mier, à l'intention des infirmières.

Samoa occidental 3 Lutte contre la tuberculose(juin 1960 - 1963) B

Développer et améliorer le dispensaire pour affections pulmo-naires de l'hôpital d'Apia et en faire le quartier général pourl'exécution du programme national de lutte antituberculeuse etle principal service du Samoa occidental; exécuter un programmede dépistage (confié à une équipe mobile ayant sa base au quar-

tier général national) et un programme préventif, y compris lavaccination.

Sarawak 5 Eradication du paludisme(juillet 1952 - 1966) CSEP AT

Eliminer le paludisme de tout le pays. Ce projet est la nouvelleforme du projet pilote de lutte antipaludique lancé en 1952sous le même numéro d'ordre.

Singapour 4 Institut de Santé publique (janv. 1956 - 1964) B FISE

Créer, pour une population d'environ 125 000 personneshabitant à proximité de l'Institut, des services de protectionmaternelle et infantile, de soins dentaires pour les écoliers etd'éducation sanitaire; donner à l'institut des cours à des étu-diants en médecine et un enseignement post -universitaire auxdiplômés en santé publique de l'Université de Malaisie (ainsiqu'à des étudiants originaires d'autres pays de la Région),ainsi que des cours pour visiteuses d'hygiène, inspecteurs sani-taires et autres catégories de personnel auxiliaire.

Singapour 8 Enseignement infirmier (juin 1952 - 1964) AT

Elever le niveau de l'enseignement infirmier et améliorer laqualité des services infirmiers à Singapour en développanta) les services d'enseignement clinique et le programme d'ensei-gnement de l'hôpital général de Singapour, b) les stages cli-niques et les programmes d'études en matière de soins infirmierspsychiatriques et de santé mentale, c) la formation en cours deservice, les cours d'entretien et les cours spéciaux destinés auxinfirmières locales diplômées, et d) la préparation des infirmièreslocales à des fonctions d'administration et d'enseignement.

Singapour 14 Service d'accouchements à domicile(janv. 1959 - 1965) B

Etendre à toute l'île le contrôle des méthodes d'accouchement;donner des cours d'entretien aux sages -femmes diplômées;opérer la fusion du service des accouchements de la maternitéde Kandang Kerbau avec les services d'accouchement à domiciledes zones urbaines et rurales; permettre aux sages- femmesstagiaires d'acquérir davantage l'expérience des accouchementsà domicile, notamment dans les zones rurales.

Tonga 1 Assainissement (mars 1958 - 1963) AT

Renforcer les services d'assainissement; en particulier, étudierles problèmes d'assainissement rural et urbain et les facteurssociaux, économiques et culturels qui influent sur ces pro-blèmes; élaborer, exécuter et évaluer un projet pilote d'assai-nissement et former du personnel.

Viet -Nam 3 Hygiène de la maternité et de l'enfance(déc. 1954 - 1965) AT FISE (ICA)

Créer un service de protection maternelle et infantile dans lecadre des services généraux de santé publique et de soins médi-caux en améliorant et en développant les installations existantes;former du personnel pour ce service; former du personnel venantde pays avoisinants dont les problèmes de protection mater-nelle et infantile sont analogues à ceux qui se posent au Viet-Nam; étudier ces problèmes en effectuant des recherches.

Viet -Nam 7 Lutte contre la tuberculose(janv. 1958 - 1965) AT FISE (ICA Mission économiquefrançaise)

Créer le noyau d'un service national antituberculeux quis'attachera surtout aux aspects préventifs et à l'action de santépublique; terminer l'installation d'un dispensaire antitubercu-

Page 188: ACTIVTTÉ DE DOMS

166 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

leux à Saigon et l'intégrer dans l'organisation existante; pour-suivre l'exécution du projet de vaccination par le BCG béné-ficiant de l'aide commune du FISE et de l'OMS et l'intégrerdans le service national de lutte antituberculeuse.

Viet -Nam 9 Assainissement (nov. 1956 - juin 1961) B

Il s'agissait de renforcer les services nationaux et locauxd'assainissement, de mettre à exécution des projets pilotes etde former du personnel professionnel et autre. L'OMS a envoyéun ingénieur sanitaire, accordé une bourse de douze mois etlivré des fournitures et du matériel.

On a commencé par aider à organiser, au Ministère de laSanté, un service de l'assainissement; on a également procédéà des études et à des enquêtes sur l'action de divers organismesen matière d'assainissement, sur le personnel nécessaire pourassurer le fonctionnement des services d'assainissement et,enfin, sur les possibilités de formation technique de ce personnel.En 1957, le premier cours de deux semaines destiné aux agentssanitaires a été organisé en collaboration avec la Mission d'opé-rations des Etats -Unis d'Amérique. D'autres cours ont suivi etleur durée a été portée à quatre mois. Au total, 128 agentssanitaires ont été formés et affectés à des équipes opérant dansles zones rurales, où ils ont activement contribué à améliorerles installations d'hygiène. Un cours sur la technique des filtresà membrane et un cours de trois mois destiné aux techniciensdes laboratoires de contrôle des eaux ont été organisés avecl'aide de l'ingénieur sanitaire. Ce dernier a également mis aupoint un projet d'installation pilote de compostage qui estactuellement examiné par les autorités nationales et municipales.

Ce projet a aidé à remédier à l'absence d'une action d'assai-nissement bien organisée au Viet -Nam. Le service d'assainis-sement du Ministère de la Santé est maintenant établi sur desbases solides et dispose d'un personnel compétent et d'un maté-riel adéquat. Le programme de formation a permis de constituerle premier groupe du personnel des équipes d'assainissementqui opérera au Viet -Nam. Le Gouvernement considère que laformation donnée aux ingénieurs sanitaires vietnamiens leurpermettra de s'acquitter de leurs fonctions sans avoir besoind'un appui technique direct de la part du personnel de l'OMS.

Viet -Nam 11 Statistiques démographiques et sanitaires(déc. 1960 - fin 1963) B

Développer et améliorer les statistiques démographiques etsanitaires.

Viet -Nam 14 Médecine préventive (janv. 1960 - fin 1963) B

Créer un service de lutte contre les maladies transmissibles,étudier la situation locale en ce qui concerne ces maladies, orga-niser un service de notification et d'acheminement des rapportset élaborer un plan à long terme en vue de la lutte contre lesprincipales maladies transmissibles sévissant dans le pays.

Viet -Nam 15 Administration hospitalière(Première étape: août 1960 - janv. 1961) B

Un consultant de l'OMS a effectué une enquête sur l'admi-nistration hospitalière. Cette enquête comportait l'examen despratiques adoptées en matière de direction, de personnel, definancement et celui des services annexes tels que laboratoire,services de médicaments et services généraux. Le consultant aprésenté un rapport contenant ses recommandations.

Viet -Nam 16 Paludisme: Programme pré -éradication(mars 1959 - ) CSEP (ICA)

Former du personnel national et faire des préparatifs en vuede la mise en oeuvre d'un programme d'éradication du paludisme.

Viet -Nam 17 Distribution de produits pharmaceutiques(août 1961 - 1963) B

Améliorer la distribution des fournitures médicales et desproduits pharmaceutiques aux hôpitaux, centres de santé etétablissements analogues, ainsi que les dispositions en vigueurconcernant l'entretien du matériel médical; organiser un sys-tème d'achat centralisé pour les fournitures médicales et préparerdes nomenclatures normalisées pour celles -ci, pour le matérielet pour les produits pharmaceutiques.

Page 189: ACTIVTTÉ DE DOMS

PROJETS INTERRÉGIONAUX

Interrégional 49 Equipe d'essai des insecticides(janv. 1960 - janv. 1964) B

Déterminer, à l'aide d'essais pratiques, l'efficacité pour lalutte contre les anophèles de composés insecticides intéressantssoumis à l'Organisation conformément à son plan d'évaluationet d'essais confidentiels, en vue de recommander par la suiteleur emploi dans les grands programmes d'éradication dupaludisme.

Interrégional 51 Equipe consultative pour les tréponématoses(1959 - ) B

Etudier la nature, la diffusion et la gravité des tréponématosesendémiques afin de réunir des données sur lesquelles fonder desprogrammes de santé publique; évaluer les résultats obtenuspar les campagnes de masse contre les tréponématoses, enparticulier les campagnes d'éradication du pian.

Interrégional 52 Equipe consultative pour la bilharziose(1959 - ) B

Déterminer la gravité du problème posé par la bilharziosedans divers pays et en étudier les aspects épidémiologiques;chercher à dégager les rapports existant entre l'extension destravaux d'irrigation et la transmission de la bilharziose; fairedes recommandations sur les mesures propres à combattre labilharziose et sur leur coordination, notamment en ce quiconcerne les questions de génie civil.

Interrégional 54 Equipe consultative pour la lèpre(févr. 1960 - ) B

Aider les gouvernements à effectuer une enquête sur la fré-quence de la lèpre et sur les modalités de la maladie; évaluerles résultats des campagnes antilépreuses en cours (méthodes dedépistage, résultats du traitement de masse et étendue du pro-blème de l'invalidité due à la lèpre).

Interrégional 55.1 Cours interrégional post- universitaire sur lalèpre, Philippines (20 nov. - 9 déc. 1961) AT

Ce cours post -universitaire a été suivi par trente -quatre méde-cins, responsables pour la plupart des campagnes de lutte contrela lèpre, et qui venaient des pays et territoires suivants: Bir-manie, Chine (Taiwan), Fédération de Malaisie, Hong Kong,Inde, Japon, île Maurice, Nouvelle- Guinée néerlandaise, Nigéria,Pakistan, Philippines, République de Corée, îles Ryu -Kyu,Sarawak, Singapour et Thaïlande. Il y a eu trente -cinq confé-rences, qui portaient sur tous les aspects techniques: bactério-logie clinique, histologie, thérapeutique, épidémiologie, prophy-laxie et lutte contre la maladie. Les préoccupations pratiquesont été mises au premier plan, grâce à des séminaires et desdémonstrations cliniques, des travaux pratiques de laboratoire,des visites de léproseries et des démonstrations pratiques delutte contre la lèpre.

L'OMS a envoyé un consultant à court terme et pris à sacharge les frais de voyage et les indemnités de treize professeurset de vingt -deux participants.

Interrégional 58 Equipe consultative pour les maladies diar-rhéiques (1959 - ) AT

Evaluer les programmes nationaux concernant les maladiesdiarrhéiques et les enquêtes épidémiologiques et notammentapprécier l'efficacité des méthodes épidémiologiques utilisées;recommander des mesures de lutte; donner aux gouvernementsdes avis au sujet de l'établissement de programmes d'ensemblecontre les maladies diarrhéiques compte tenu de leurs servicesde laboratoires médicaux et de santé publique et encouragerles études sur des problèmes précis ayant trait à ces maladies.

Interrégional 73.1 Cours d'initiation à la préparation du vaccinantivariolique lyophilisé, Yaba, Lagos (14-26 nov. 1960) B

Ce cours avait pour but principal d'offrir une démonstrationdes techniques récemment perfectionnées qui sont utilisées pourla préparation du vaccin antivariolique lyophilisé. Il comprenaitégalement des conférences et des travaux pratiques, durantlesquels tous les participants ont préparé du vaccin dont ilsont rapporté des échantillons dans leur pays. Les installationsde laboratoire avaient été prêtées par le Gouvernement duNigéria.

L'OMS a envoyé un consultant à court terme qui a dirigéle cours, et elle a attribué des bourses aux huit participants,originaires du Ghana, de l'Iran, du Kenya, du Nigéria, de laRépublique Arabe Unie et du Soudan.

Interrégional 73.2 Cours d'initiation à la préparation du vaccinantivariolique lyophilisé, Bangkok (6 -18 nov. 1961) B

Cours analogue au précédent. 11 a été suivi par dix -sept par-ticipants originaires des pays suivants: Australie, Cambodge,Chine (Taiwan), Fédération de Malaisie, Irak, Japon, Jordanie,Nouvelle -Zélande, Pakistan, Philippines, République de Corée,République du Viet -Nam, Thailande et Turquie. Seize des par-ticipants travaillaient directement à la production de vaccinantivariolique, ou dirigeaient des instituts on l'on en fabrique.Plusieurs avaient déjà l'expérience de la préparation de vaccinslyophilisés et, pour certains, de vaccin antivariolique desséchésous congélation. Les installations de laboratoire avaient étéprêtées par le Gouvernement de la Thaïlande.

L'OMS a envoyé un consultant à court terme (qui avait dirigéle cours de Yaba en 1960), et elle a accordé des bourses à quinzeparticipants.

Interrégional 74 Conférence interrégionale sur la variole, NewDelhi (14-19 nov. 1960) B

Cette conférence a permis des échanges de vues sur l'organi-sation et la direction des campagnes d'éradication de la variole,ainsi que sur les problèmes que posent l'extension des programmesnationaux de lutte et leur coordination avec ceux d'autres payset régions. Les autres sujets étudiés étaient les suivants: consi-dérations épidémiologiques intéressant la lutte contre la variole,aspects sociaux et éducatifs des campagnes d'éradication, éva-luation des résultats de ces campagnes, types appropriés devaccins et perfectionnement des méthodes de vaccination, etaspects internationaux de la situation, en particulier du pointde vue de l'application du Règlement sanitaire international.Les participants étaient originaires des pays suivants: Afgha-nistan, Birmanie, Ceylan, Fédération de Malaisie, Inde, Indy

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168 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

nésie, Irak, Iran, Jordanie, Liban, Pakistan, République duViet -Nam, Singapour et Thallande. Les locaux et installationsétaient fournis par le Gouvernement indien.

L'OMS a envoyé un consultant à court terme et elle a couvertles frais des participants.

Interrégional 75.1 Conférence interrégionale sur les techniquesd'enquêtes épidémiologiques concernant les troubles mentaux,Naples (6 -15 déc. 1960) B

Cette conférence avait pour objet de stimuler l'intérêt despsychiatres, des statisticiens sanitaires et des fonctionnaires desservices de santé publique pour les études épidémiologiques surles troubles mentaux et de déterminer les possibilités offertespar ces études, ainsi que les problèmes techniques qu'ellesposent. Elle a réuni dix -neuf psychiatres et quatre fonction-naires des services de santé publique venant de onze pays desRégions de l'Europe et de la Méditerranée orientale.

L'OMS a pris à sa charge les dépenses afférentes aux parti-cipants; elle a en outre fourni les services de six consultants etde trois membres de son personnel qui, avec un représentantdu Milbank Memorial Fund de New York, ont pris part à laconférence et dirigé les discussions.

Interrégional 76 Symposium AIEA /OMS sur l'emploi des radio -isotopes dans l'étude des maladies endémiques et tropicales,Bangkok (12 -16 déc. 1960) B (AIEA)

Ce symposium était destiné à permettre aux spécialistes del'utilisation médicale des radio -isotopes et de la médecine tro-picale d'analyser les résultats acquis jusqu'à présent en ce quiconcerne les applications des radioéléments dans l'étude desmaladies endémiques et tropicales. Il avait également pour butde familiariser les hommes de science des pays tropicaux avecles problèmes de médecine tropicale qui peuvent être étudiésavec fruit grâce aux radio -isotopes, et de leur permettre ainsid'entreprendre ou d'intensifier dans leur propre pays desrecherches cliniques utilisant les radio -isotopes. Ce symposiuma été suivi par quarante participants venant des pays suivants:Afrique du Sud, Australie, Ceylan, Chine (Taiwan), Etats -Unisd'Amérique, Inde, Irak, Pakistan, Philippines, Portugal, Répu-blique du Viet -Nam, Royaume -Uni, Suède, Thaïlande etVenezuela.

L'OMS a participé aux frais de ce symposium qui étaitorganisé conjointement par l'Agence internationale de l'Energieatomique et par l'OMS et auquel la FAO était représentée.

Interrégional 78.1 Eradication du paludisme: Consultants tech-niques (1959 - ) CSEP

Fournir des avis d'expert sur la préparation des programmesd'éradication du paludisme, aider les gouvernements à évaluerces programmes et leur donner des conseils sur certains pro-blèmes techniques particuliers.

Interrégional 78.2 Eradication du paludisme: Consultants admi-nistrateurs (mai - juin 1961) CSEP

L'OMS a organisé en mai - juin 1961 un cours d'enseignementthéorique de cinq semaines à Genève, suivi d'une formationpratique de deux semaines en Iran, à l'intention d'administra-teurs s'occupant de programmes d'éradication du paludisme.L'OMS a envoyé un conférencier et assumé les dépenses affé-rentes à douze participants. Des conférences ont été égale-ment données par des membres permanents de son personnel.

Interrégional 79 Eradication du paludisme: Programme de for-mation de stagiaires internationaux (1958 - ) CSEP

Former aux techniques de l'éradication du paludisme despaludologues, des entomologistes, des ingénieurs sanitaires, destechniciens de l'assainissement et d'autres catégories de per-sonnel, d'abord dans les centres d'enseignement bénéficiantd'une aide internationale, puis à l'occasion de l'exécution desprojets d'éradication.

Interrégional 82 Programme d'évaluation des appareils de pul-vérisation (1959 - déc. 1961) CSEP

Il s'agissait de procéder à l'essai sur le terrain de pulvérisa-teurs répondant aux normes minimales de l'OMS dans deuxpays dont le climat et les conditions de travail et de logementétaient différents, afin d'établir une liste des pulvérisateurs con-venant pour les travaux d'éradication du paludisme et d'in-diquer les normes d'entretien et de remplacement recomman-dées pour ce matériel. L'OMS a envoyé un consultant à courtterme (ingénieur) et un technicien de l'assainissement, fourni dumatériel et assumé en partie les frais de main- d'oeuvre locale.

Ce travail d'évaluation a été effectué en Iran et au Nigériaavec la coopération des gouvernements respectifs. Le matérielsuivant a été soumis à des essais: pulvérisateurs à pressionpréalable, pulvérisateurs du type pompe à étrier, régulateursà disque de caoutchouc, régulateurs mécaniques et buses en T.

Interrégional 85 Deuxième conférence asienne sur le pian,Bandoeng (30 oct. - 10 nov. 1961) B FISE

Une réunion de coordination des opérations de lutte contrele pian s'est tenue du 30 octobre au 3 novembre 1961; elle a étésuivie du 4 au 10 novembre 1961 d'une conférence chargéed'évaluer les résultats des campagnes antipianiques dans lesRégions de l'Asie du Sud -Est et du Pacifique occidental et lesméthodes utilisées lors de ces opérations, ainsi que d'examinerles problèmes que soulèvent l'organisation des étapes ultérieuresdes campagnes et leur intégration dans l'activité des servicessanitaires ruraux.

L'OMS a pris à sa charge les frais afférents aux vingt parti-cipants, venus des pays et territoires suivants: Birmanie, Cam-bodge, Ceylan, Fédération de Malaisie, Inde, Indonésie, Phi-lippines, Samoa occidental et Thallande.

Interrégional 86.1 Séminaire (Afrique et Méditerranée orientale)sur l'approvisionnement public en eau, Addis -Abéba(28 nov. - 3 déc. 1960) Compte spécial pour l'approvisionne-ment public en eau

Ce séminaire, auquel assistaient des fonctionnaires respon-sables venant de dix -sept pays des Régions de l'Afrique et de laMéditerranée orientale, avait à son ordre du jour l'examen desquestions suivantes: avantages économiques, sociaux et sani-taires résultant de la création d'un système d'approvisionnementen eau; données les plus récentes sur le financement, la gestionet l'organisation des programmes d'approvisionnement publicen eau; méthodes permettant de stimuler la construction d'ins-tallations nouvelles et l'amélioration des réseaux existants. Lesvingt -huit participants venaient des pays suivants: ArabieSaoudite, Ethiopie, Fédération de Rhodésie et de Nyassaland,Ghana, Guinée, Irak, Iran, Kenya, Libéria, Madagascar, Nigéria,Pakistan, République Arabe Unie, Sénégal, Somalie, Soudan;deux observateurs avaient été envoyés par le Portugal et cinqpar l'International Co- operation Administration des Etats -Unisd'Amérique. Vingt communications ont été présentées au coursdes séances plénières. Les discussions ont eu lieu en séance plé-nière ou dans des groupes restreints. Des visites d'installationshydrauliques situées à Addis -Abéba et dans les environs étaientégalement prévues.

Page 191: ACTIVTTÉ DE DOMS

LISTE DES PROJETS: PROJETS INTERRÉGIONAUX 169

L'OMS a envoyé trois consultants à court terme et assumé lesdépenses afférentes aux participants.

Interrégional 88 Conférence interrégionale sur la lèpre, Istanbul(2 -7 oct. 1961) B

Cette conférence avait pour objet de déterminer l'ampleurdu problème posé par la lèpre dans certains pays des Régionsde l'Europe et de la Méditerranée orientale, d'examiner sesdifférents aspects et de définir les méthodes de lutte les plusappropriées. Y ont assisté seize participants venus des payssuivants: Bulgarie, Chypre, Espagne, Gréce, Iran, Italie, Liban,Malte, Maroc, Portugal, Turquie et Yougoslavie, ainsi que septobservateurs d'organisations gouvernementales et non gouver-nementales. Outre la lutte contre la lèpre, la conférence a étudiéles méthodes de traitement, de prophylaxie et de réadaptationà recommander aux pays intéressés, ainsi que différents aspectsde l'enseignement théorique et pratique de la léprologie auxétudiants en médecine, aux médecins et au personnel para-médical participant aux campagnes antilépreuses.

L'OMS a envoyé trois conseillers temporaires et un consul-tant à court terme, et elle a couvert les frais des participants.

Interrégional 89 Eradication du paludisme: Centre d'enseigne-ment en langue française, Belgrade (1961 - ) CSEP

Etablir et faire fonctionner un centre d'enseignement, enlangue française, destiné à former aux techniques d'éradicationdu paludisme des paludologues, des entomologistes, des ingé-nieurs sanitaires, des techniciens de l'assainissement et d'autrescatégories de personnel.

Interrégional 92 Cours interrégional sur la médecine du travail,Alexandrie (2 oct. - 25 nov. 1961) B (OIT)

Ce cours, organisé conjointement par l'OIT et l'OMS, visaità initier à la médecine du travail des agents venant de diverspays, et à stimuler ainsi le développement de cette branche d'acti-vité dans les pays en question. Le cours, qui traitait de tous lesproblèmes de la médecine du travail, comportait des confé-rences, des démonstrations en laboratoire et des séances dediscussion; l'accent a été mis principalement sur les aspectspratiques et sur les visites sur le terrain. Les participants étaientau nombre de trente et un et venaient des pays suivants: Ceylan,Chine (Taiwan), Chypre, Fédération de Malaisie, Inde, Indo-nésie, Irak, Iran, Japon, Koweit, Liban, Pakistan, Philippines,République Arabe Unie, Soudan, Thaïlande et Turquie.

L'OMS a envoyé trois consultants à court terme, accordévingt et une bourses pour les stagiaires, procuré des fournitureset du matériel; l'OIT a pris à sa charge les bourses de dix autresparticipants et fourni les services de deux membres de sonpersonnel.

Interrégional 94 Séminaire OMS /ONU sur l'emploi des statis-tiques démographiques et sanitaires pour les études concernantla génétique et les radiations, Genève (5 -9 sept. 1960) B (ONUFondation Rockefeller Commission de l'Energie atomiquedes Etats -Unis d'Amérique)

Au cours de ce séminaire, des généticiens et des épidémiolo-gistes s'occupant des questions de radiation ont examiné avecdes spécialistes de l'enregistrement des statistiques démogra-phiques et sanitaires les possibilités actuelles et futures d'utili-sation des données statistiques démographiques et sanitairesdans les études sur la génétique humaine et sur les effets desradiations sur les populations humaines. Les problèmes com-muns ont été examinés et le séminaire a étudié les suggestionsformulées pour remédier aux insuffisances que présentent cesdonnées.

L'OMS a fourni une aide financière pour le séminaire, quia été suivi par soixante et un participants venus des pays sui-vants: Afrique du Sud, Autriche, Belgique, Brésil, Canada,Chili, Danemark, Espagne, Etats -Unis d'Amérique, Fédérationde Rhodésie et de Nyassaland, Finlande, France, Inde, Italie,Japon, Norvège, Pays -Bas, République fédérale d'Allemagne,Royaume -Uni, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Union desRépubliques socialistes soviétiques et Yougoslavie, ainsi quepar des représentants de l'Agence internationale de l'Energieatomique et de l'UNESCO.

Interrégional 96 Cours AIEA /OMS sur les problèmes d'hygièneet de sécurité posés par les radiations ionisantes, Chiba (Japon)(24 oct. - 21 nov. 1961) B (AIEA)

Ce cours sur les problèmes d'hygiène et de sécurité poséspar les radiations ionisantes avait été organisé conjointementpar l'Agence internationale de l'Energie atomique et par l'OMSà l'intention de personnes ayant des responsabilités dans cedomaine. Il a porté sur les sujets suivants: principes physi-ques et biologiques qui sont à la base de l'hygiène des radiations,problèmes relatifs à l'emploi des rayons X, des radio -isotopeset d'autres sources de rayonnements en médecine et dansl'industrie, questions de santé publique liées à l'utilisationde l'énergie atomique et à l'évacuation des déchets radioactifs,problèmes sanitaires posés par les installations d'énergie ato-mique. Ce cours a, été suivi d'un voyage d'étude (22 -26 no-vembre 1961) dans la région de Kansai (Japon). Les parti-cipants, au nombre de vingt et un, venaient des pays sui-vants: Australie, Birmanie, Cambodge, Ceylan, Chine (Taiwan),Inde, Indonésie, Japon, Nouvelle -Zélande, Pakistan, Philip-pines, République de Corée, République du Viet -Nam etThaïlande.

L'OMS et l'Agence internationale de l'Energie atomique ontpris en charge conjointement les frais afférents au directeur ducours et à deux assistants d'enseignement, les frais de partici-pation de quinze stagiaires, et les dépenses de fournitures. LeService de la Santé publique des Etats -Unis d'Amérique aenvoyé un conférencier; le Gouvernement japonais a envoyédes conférenciers, fourni les installations, et assumé les frais departicipation de six stagiaires japonais.

Interrégional 97 Conférence AIEA /FAO /OMS sur l'emploi desradio-isotopes dans les sciences zoobiologiques et médicales,Mexico (21 nov. - 1er déc. 1961) B (FAO AIEA)

Cette conférence a réuni des spécialistes des sciences zoo -biologiques et médicales qui s'intéressent à l'emploi des radio -isotopes, afin de leur permettre de discuter des résultats de leursrecherches et d'échanger des renseignements sur toute une sériede sujets où les connaissances évoluent très rapidement. Laconférence visait aussi à donner aux spécialistes médicaux unemeilleure connaissance des possibilités qu'offre l'emploi desradio-isotopes dans les études de physiologie et de biochimiegénérales, et à mettre les biologistes non médicaux au courantdes problèmes que posent la physiologie de la maladie et l'utili-sation clinique des radio-isotopes. Les participants, au nombrede 169, appartenaient à trente-deux pays: ils avaient été désignéspar leurs gouvernements, qui avaient pris à leur charge les fraisde séjour. Quatre conférenciers, venus du Canada, des Etats-Unis d'Amérique, du Royaume -Uni et de l'Union des Répu-bliques socialistes soviétiques, avaient été invités, et des repré-sentants de la Commission inter -américaine de l'Energie nu-cléaire et de l'Association mondiale vétérinaire participaient auxtravaux.

Les frais de la conférence ont été couverts par la FAO,l'Agence internationale de l'Energie atomique, le Gouvernementmexicain et l'OMS.

Page 192: ACTIVTTÉ DE DOMS

170 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Interrégional 111 Séminaire itinérant sur l'éducation sanitaire,Union des Républiques socialistes soviétiques(13 mai - 12 juin 1961) AT

Ce séminaire itinérant sur l'éducation sanitaire dans l'Uniondes Républiques socialistes soviétiques avait été organisé àl'intention de spécialistes de l'éducation sanitaire responsablesdes services en question dans les Ministères de la Santé, ainsique de fonctionnaires de la santé publique et d'épidémiologistess'intéressant particulièrement à l'action d'éducation sanitairedans les services de santé et dans les programmes de formationd'agents sanitaires. Les dix -huit participants venaient des payssuivants: Argentine, Birmanie, Brésil, Cameroun, Ceylan,Ethiopie, Ghana, Inde, Iran, Japon, Maroc, Nigéria, Pakistan,Pologne, République Arabe Unie, Sénégal, Turquie. Ils ontétudié les plans et l'organisation des services d'éducation sani-taire à divers échelons administratifs du gouvernement; l'actionéducative menée par l'intermédiaire des hôpitaux, des poly-cliniques, des dispensaires, des centres médico- sanitaires, dessanatoriums, des stations d'épidémiologie sanitaire et autresservices de santé ainsi que dans les entreprises industrielles;l'éducation sanitaire des écoliers; la formation en éducationsanitaire du personnel des services de santé; le rôle des autresinstitutions et organisations; et enfin ils se sont intéressés auxétudes et recherches effectuées en matière d'éducation sanitaire.

L'OMS a assumé les dépenses afférentes aux participants, àdeux conseillers techniques, à un consultant et à six membresdu personnel de conférence.

Interrégional 112 Eradication du paludisme: Equipe chargéed'études épidémiologiques spéciales (1961 - ) CSEP

Former une équipe chargée d'effectuer des études et desrecherches épidémiologiques spéciales et d'aider les gouverne-ments à résoudre les problèmes que pose le paludisme résiduel.

Interrégional 113 Cours international sur l'épidémiologie de latuberculose et la lutte antituberculeuse, Prague(15 nov. 1961 - fin mars 1962) B

Ce cours, consacré à l'enseignement des méthodes modernesde lutte contre la tuberculose en tant que problème de santépublique, était destiné aux personnes qui doivent participer à descampagnes antituberculeuses. Il comprenait des conférences etdes discussions de groupe à l'Ecole de Médecine post- univer-sitaire de Prague et des démonstrations pratiques faites parl'Institut de Recherches sur la Tuberculose et l'Institut d'Épidé-miologie et de Microbiologie de Prague.

L'OMS a accordé des bourses aux dix stagiaires, qui venaientdes pays suivants: Afghanistan, Argentine, Indonésie, Nigéria,Pologne, Soudan et Turquie; elle a envoyé huit conférenciersà court terme et procuré des fournitures spéciales.

Interrégional 114 Séminaire itinérant sur la lutte contre lesmaladies vénériennes, Union des Républiques socialistes sovié-tiques (8 sept. - 7 oct. 1961) AT

Dix-huit participants (venant des pays suivants: Brésil, Cam-bodge, Ceylan, Danemark, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Italie,Japon, Liban, Libéria, Philippines, République Arabe Unie,

Royaume -Uni, Venezuela et Yougoslavie) ont étudié les mé-thodes appliquées dans l'Union des Républiques socialistessoviétiques pour combattre les maladies vénériennes parmi lespopulations rurales, urbaines et maritimes, les tendancesactuelles en matière de recherche et la formation théorique etpratique du personnel.

L'OMS a envoyé trois consultants à court terme et desinterprètes, et elle a couvert les frais des participants.

Interrégional 125 Conférence sur l'étude comparative des leu-cémies, Philadelphie (27 févr. - 3 mars 1961) Compte spécialpour la recherche médicale

Cette conférence avait pour objet de stimuler l'applicationdes connaissances acquises et des recherches futures sur lesleucémies bovines et canines aux travaux concernant les leu-cémies chez l'homme. Les communications présentées et lesdiscussions qui ont eu lieu ont porté sur la nomenclature et laclassification des leucémies chez les bovins et les chiens, l'orien-tation des recherches futures, les critères des études épidémio-logiques descriptives, les essais de substances thérapeutiques etles leucémies chez les animaux autres que les bovins et leschiens. La conférence a indiqué les domaines dans lesquels lesrecherches devraient être poussées et a formulé des recomman-dations sur la manière dont l'OMS pourrait apporter son assis-tance. Elle a réuni trente et un participants venant des payssuivants: Canada, Danemark, Etats -Unis d'Amérique, Répu-blique fédérale d'Allemagne, Royaume -Uni et Suède.

L'OMS a fourni les services d'un conseiller temporaire pen-dant dix -neuf jours, et elle a pris en charge les dépenses affé-rentes à sept des participants. Trois fonctionnaires de l'OMSassistaient à la conférence.

Interrégional 128 Réunion technique mixte AIEA /FAO /OMSsur l'évaluation de la comestibilité des denrées alimentairesirradiées, Bruxelles (23 -30 oct. 1961) B (FAO AIEA)

Cette réunion avait été convoquée conjointement par l'Agenceinternationale de l'Energie atomique, la FAO et l'OMS pourétudier la nature des données d'expériences nécessaires pourjeter les bases techniques d'une législation sur la productionet l'utilisation des denrées alimentaires irradiées (valeur nutri-tive et innocuité). Des invitations avaient été envoyées à tousles Etats Membres des trois institutions organisatrices; vingt-huit pays ont participé aux travaux, le nombre de délégués dechaque pays variant de un à dix -huit. Des représentants de laCommunauté européenne de l'Energie atomique, de l'Organi-sation de Coopération et de Développement économiques, del'Agence européenne pour l'Energie nucléaire, de l'Union inter-nationale contre le Cancer et de l'Union internationale desSciences de la Nutrition ont également assisté aux débats. Lesrecommandations présentées comprenaient des directives géné-rales sur la manière de procéder à des études expérimentalessur les denrées alimentaires irradiées; en outre, il a été recom-mandé que l'on convoque dans un proche avenir un comitémixte d'experts chargé de donner des avis sur les conditionsparticulières que doivent remplir les épreuves de comestibilitépratiquées sur les denrées alimentaires irradiées.

L'OMS, qui participait aux frais de la réunion conjointementavec l'Agence internationale de l'Energie atomique et la FAO,a fourni les services de l'un des trois co- secrétaires.

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ANNEXE S

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ANNEXE I 173

Annexe 1

MEMBRES ET MEMBRES ASSOCIES DE L'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉau 31 décembre 1961

A la date du 31 décembre 1961, l'Organisation mondiale de la Santé comptait 108 Membres et 2 Membres associés. On en trouverala liste ci- dessous, avec la date à laquelle ils sont devenus parties à la Constitution ou ont été admis en qualité de Membres associés.

Région africaine

Afrique du Sud 7 août 1947 Mauritanie 7 mars 1961Cameroun 6 mai 1960 Niger 5 octobre 1960Congo (Brazzaville) 26 octobre 1960 Nigéria 1 25 novembre 1960Congo (Léopoldville) 24 février 1961 République Centrafricaine 20 septembre 1960Côte- d'Ivoires 28 octobre 1960 Sénégal 31 octobre 1960Dahomey 20 septembre 1960 Sierra Leone 20 octobre 1961Gabon 21 novembre 1960 Tchad lQ7 janvier 1961Ghana 1 8 avril 1957 Togo 1 13 mai 1960Guinée 19 mai 1959Haute -Volta 4 octobre 1960 Membres associés 2Libéria 14 mars 1947Madagascar 16 janvier 1961 Fédération de Rhodésie et de Nyassaland 14 mai 1954Mali 17 octobre 1960 Ruanda -Urundi 20 février 1961

Région des Amériques

Argentine 22 octobre 1948 Guatemala 1 26 août 1949Bolivie 23 décembre 1949 Haïti 1 12 août 1947Brésil 2 juin 1948 Honduras 8 avril 1949Canada 29 août 1946 Mexique 7 avril 1948Chili 1 15 octobre 1948 Nicaragua 1 24 avril 1950Colombie 14 mai 1959 Panama 20 février 1951Costa Rica 17 mars 1949 Paraguay 4 janvier 1949Cuba 9 mai 1950 Pérou 11 novembre 1949El Salvador 22 juin 1948 République Dominicaine 21 juin 1948Equateur 1 ler mars 1949 Uruguay 22 avril 1949Etats -Unis d'Amérique 21 juin 1948 Venezuela 7 juillet 1948

Région de l'Asie du Sud -Est

Afghanistan 19 avril 1948 Indonésie 23 mai 1950Birmanie leT juillet 1948 Népal 1 2 septembre 1953Ceylan 7 juillet 1948 Thaïlande 1 * 26 septembre 1947Inde' 12 janvier 1948

Région européenne

Albanie 26 mai 1947 Finlande 1 7 octobre 1947Allemagne, République fédérale d' 1 29 mai 1951 France 16 juin 1948Autriche 1 30 juin 1947 Grèce 12 mars 1948Belgique 1 25 juin 1948 Hongrie 17 juin 1948Biélorussie, RSS de 7 avril 1948 Irlande 20 octobre, 1947Bulgarie 9 juin 1948 Islande 17 juin 1948Danemark 1 19 avril 1948 Italie 1 11 avril 1947Espagne 28 mai 1951 Luxembourg 1 3 juin 1949

1 Etat devenu partie à la Convention sur les privilèges et immunités des institutions spécialisées et à son annexe VII. Le Tanganyika, qui avait été admis en qualité de Membre associé le 20 février 1961, a accédé à l'indépendance le 9 décembre

1961.

Page 196: ACTIVTTÉ DE DOMS

174 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Maroc 1MonacoNorvège 1Pays -Bas 1PolognePortugalRoumanieRoyaume -Uni de Grande -Bretagne et

d'Irlande du Nord 1

Arabie SaouditeChypreEthiopieIrak 1IranIsraëlJordanie 1KoweïtLiban

Région européenne (suite)

14 mai 19568 juillet 1948

18 août 194725 avril 19476 mai 1948

13 février 19488 juin 1948

22 juillet 1946

Région de la Médi

26 mai 194716 janvier 196111 avril 194723 septembre 194723 novembre 194621 juin 19497 avril 19479 mai 1960

19 janvier 1949

Suède' 28 août 1947Suisse 26 mars 1947Tchécoslovaquie ter mars 1948Turquie 2 janvier 1948Ukraine, RSS d' 3 avril 1948Union des Républiques socialistes sovié-

tiques 24 mars 1948Yougoslavie 1 19 novembre 1947

terranée orientale

Libye 1 16 mai 1952Pakistan 1 23 juin 1948République Arabe Unie 1 16 décembre 1947Somalie 26 janvier 1961Soudan 14 mai 1956Syrie 18 décembre 1946Tunisie 1 14 mai 1956Yémen 20 novembre 1953

Région du Pacifique occidental

Australie 2 février 1948Cambodge 1 17 mai 1950Chine 22 juillet 1946Corée, République de 17 août 1949Japon 16 mai 1951

Laos 1 17 mai 1950Malaisie, Fédération de 24 avril 1958Nouvelle -Zélande 1 10 décembre 1946Philippines 1 9 juillet 1948Viet -Nam 17 mai 1950

Annexe 2

COMPOSITION DU CONSEIL EXÉCUTIF

1. Vingt -sixième session (Genève, 25 octobre -4 novembre 1960)

Désigné par

Dr A. O. ABU SHAMMA, Vice -Président SoudanDr M. ALLAITA ArgentineProfesseur E. J. Y. AUJALEU FranceDr R. BAIDYA NépalDr V. N. BOUTROV, Vice -Président Union des Républiques socialistes soviétiquesDr CAO XUAN CAM 2 République du Viet -NamDr D. CASTILLO VenezuelaSir John CHARLES Royaume -Uni de Grande -Bretagne et d'Irlande du NordDr C. ESTRADA SANDOVAL 3 GuatemalaDr M. N. ETEMADIAN, Rapporteur IranDr J. D. HOURIHANE IrlandeDr Yong Seung LEE République de CoréeDr A. LYNCH C PérouDr L. MOLITOR LuxembourgDr A. NABULSI JordanieDr H. M. PENIDO, Président BrésilDr J. Adjei SCHANDORF, Rapporteur GhanaDr K. SUVARNAKICH Thaïlande

1 Etat devenu partie à la Convention sur les privilèges et immunités des institutions spécialisées et à son annexe VII.2 Suppléant du Dr Le Cuu Truong.3 Suppléant de M. H. Olivero.

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ANNEXE 2 175

2. Vingt -septième session (New Delhi, 30 janvier - 2 février 1961)

Désigne par

Dr A. O. ABU SHAMMA, Vice- Président SoudanProfesseur E. J. Y. AUJALEU FranceDr R. BAIDYA NépalDr J. C. R. BUCHANAN 1 Royaume -Uni de Grande -Bretagne et d'Irlande du NordDr`V. N. BouTROV, Vice- Président Union des Républiques socialistes soviétiquesDr D. CASTILLO VenezuelaDr J. D. HoURIHANE IrlandeDr LE Cuu TRUONG République du Viet -NamDr A. LYNCH C PérouDr A. MARTÍNEZ MARCHETTI ArgentineDr L. MOLITOR, Rapporteur LuxembourgDr M. H. MORSHED IranDr A. NABULSI JordanieDr E. NOVALES 2 GuatemalaDr Chubyung PAK République de CoréeDr H. M. PENIDO, Président BrésilDr J. Adjei SCHANDORF, Rapporteur GhanaDr K. SUVARNAKICH Thaïlande

3. Après les élections à la Quatorzième Assemblée mondiale de la Santé (7 - 24 février 1961)

C'est à la Quatorzième Assemblée mondiale de la Santé qu'ont eu lieu les premières élections suivant l'entrée en vigueur,le 25 octobre 1960, des amendements à la Constitution portant de dix -huit à vingt -quatre le nombre des membres du Conseil exécutif.La Quatorzième Assemblée mondiale de la Santé a donc procédé à l'élection de douze nouveaux Membres habilités à désigner unepersonne devant faire partie du Conseil exécutif. Six des personnes désignées étaient appelées à remplacer les membres sortants quiavaient été eux -mêmes désignés par les pays suivants: Brésil, France, Guatemala, Iran, République du Viet -Nam, Union des Républiquessocialistes soviétiques. En application de l'article 25 de la Constitution, il a été décidé par tirage au sort que le mandat du Chili et duNigéria serait d'un an, celui de l'Islande et du Pakistan de deux ans, et celui des huit autres Membres de trois ans.

La composition du Conseil exécutif s'est donc présentée comme suit (les noms précédés d'un astérisque sont ceux des Membresnouvellement élus):

Pays habilités à désigner un membreDurée du mandat restant à courir à la datede clôture de la Quatorzième Assemblée

mondiale de la Santé

Argentine 2 ans* Chili 1 an

Corée, République de 2 ans* Espagne 3 ans* Etats -Unis d'Amérique 3 ans

Ghana 2 ans* Irak 3 ans

Irlande 1 an* Islande 2 ans* Israël 3 ans* Italie 3 ans* Japon 3 ans

Jordanie 2 ansLuxembourg 1 anNépal 1 an

* Nigéria 1 an* Pakistan 2 ans

Pérou 1 an* Pologne 3 ans

Royaume -Uni de Grande -Bretagne et d'Irlande du Nord 2 ans* Sénégal 3 ans

Soudan 1 anThaïlande 2 ansVenezuela 1 an

1 Suppléant du Dr D. Thomson.2 Suppléant de M. H. Olivero.

Page 198: ACTIVTTÉ DE DOMS

176 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

4. Vingt- huitième session (Genève, 29 mai - 1e' juin 1961)

Désigne par

Dr A. O. ABU SHAMMA, Président SoudanD* M. K. AFRIDI PakistanD* O. B. ALAKUA NigériaDr R. BAIDYA NépalD* A. L. BRAVO ChiliProfesseur G. A. CANAPERIA ItalieD* D. CASTILLO VenezuelaProfesseur J. GARCÍA ORCOYEN EspagneDr G. E. GODBER Royaume -Uni de Grande- Bretagne et d'Irlande duD* J. D. HoURIHANE IrlandeD* H. van Zile HYDE Etats -Unis d'AmériqueProfesseur M. KACPRZAK PologneD* A. LYNCH C PérouD* A. MARTÍNEZ MARCHETTI, Vice- Président ArgentineD* L. MOLITOR LuxembourgD* A. NABULSI, Rapporteur JordanieD* T. OMURA JaponD* Chubyung PAK 1 République de CoréeDr J. Adjei SCHANDORF GhanaDr M. SECK 2 SénégalDr J. SHAHEEN IrakD* S. SIGURDSSON, Rapporteur IslandeDr K. SUVARNAKICH, Vice- Président ThaïlandeDr S. SYMAN Israël

Annexe 3

TABLEAUX ET COMITÉS D'EXPERTS

1. TABLEAUX D'EXPERTS

Additifs alimentairesAdministration de la santé publiqueAntibiotiquesBrucelloseCancerCholéraDrogues engendrant la toxicomanieEducation sanitaireFormation professionnelle et technique

médical et auxiliaireGénétique humaineHygiène de la maternité et de l'enfanceHygiène dentaireHygiène du milieuInsecticides

du personnel

1 Suppléant du Dr Pyung Hak Lee.2 Suppléant de M. A. B. Sar.

Nord

Laboratoires de santé publiqueLèpreMaladies à virusMaladies cardio -vasculairesMaladies dégénératives chroniquesMaladies parasitairesMaladies vénériennes et tréponématoses (y compris

sérologie et techniques de laboratoire)Médecine du travailNutritionOrganisation des soins médicauxPaludismePestePharmacopée internationale et préparations pharma-

ceutiques

Page 199: ACTIVTTÉ DE DOMS

ANNEXE 3 177

Quarantaine internationaleRadiationsRageRéadaptationRecherche médicale 1Santé mentale

Soins infirmiersStandardisation biologiqueStatistiques sanitairesTrachomeTuberculoseZoonoses

2. COMITÉS D'EXPERTS

On trouvera ci- dessous la liste des comités d'experts qui se sont réunis entre le 181 octobre 1960 et le 31 décembre1961 :

Comité d'experts du Cancer (Examen des propositions de candi-datures au prix de l'Organisation des Nations Unies)

Genève, 19 -22 décembre 1961

Dr I. Berenblum, Professeur de recherches sur le cancer; Chefdu Département de Biologie expérimentale, Institut scienti-fique Weizmann, Rehevoth, Israël

Professeur N. N. Blokhine, Président de l'Académie des Sciencesmédicales de l'URSS; Directeur de l'Institut d'Oncologieexpérimentale et clinique, Moscou, Union des Républiquessocialistes soviétiques

Professeur L. Bugnard, Membre de l'Académie de Médecine;Directeur de l'Institut national d'Hygiène, Paris, France

Dr K. M. Endicott, Directeur de l'Institut national du Cancer,Instituts nationaux de la Santé, Bethesda, Maryland, Etats-Unis d'Amérique

Professeur A. Haddow,2 Directeur du Chester Beatty ResearchInstitute, Institut de Recherches sur le Cancer, Royal CancerHospital, Londres, Angleterre

Professeur V. R. Khanolkar, Directeur du Centre indien deRecherches sur le Cancer, Tata Memorial Hospital, Bombay,Inde

Comité d'experts de la Chimiothérapie du Cancer

Genève, 18 -22 septembre 1961

Dr A. L. Aboul Nasr, Professeur de chirurgie du cancer; Direc-teur de l'Institut du Cancer, Faculté de Médecine de l'Uni-versité du Caire, République Arabe Unie

Professeur N. N. Blokhine, Président de l'Académie des Sciencesmédicales de l'URSS; Directeur de l'Institut d'Oncologieexpérimentale et clinique, Moscou, Union des Républiquessocialistes soviétiques

Dr J. Holland Burchenal, Chef de la Division de Chimiothérapieclinique, Sloan -Kettering Institute for Cancer Research,New York, Etats -Unis d'Amérique

Dr G. M. Edington, Professeur de pathologie; Doyen de laFaculté de Médecine, University College, Ibadan, Nigéria

Professeur H. Lettré, Directeur de l'Institut de Recherches surle Cancer, Heidelberg, République fédérale d'Allemagne

Professeur O. Mühlboçk, Institut du Cancer des Pays -Bas,Amsterdam, Pays -Bas

1 La Douzième Assemblée mondiale de la Santé a décidé,dans la résolution WHAl2.17, que «le Comité consultatif dela Recherche médicale sera provisoirement considéré commeun tableau d'experts ». Voir à la section 4 ci- dessous la liste desparticipants à la troisième session.

2 Empêché d'assister à la réunion.

Professeur H. Tagnon, Service de Médecine interne, Centre desTumeurs de l'Université libre de Bruxelles, Belgique

Dr A. Winkler, Chef du Département de Chimiothérapie,Institut d'Oncologie, Bratislava, Tchécoslovaquie

Professeur Tomizo Yoshida, Département de Pathologie,Faculté de Médecine de l'Université de Tokyo, Japon

Comité d'experts du Coeur pulmonaire chronique 3

Genève, 10 -15 octobre 1960

Dr J. Dankmeijer, Professeur d'anatomie, d'embryologie etd'anthropologie physique à l'Université de Leyde, Pays -Bas

Dr F. Herles, Professeur de médecine, Deuxième Clinique internede l'Université Charles, Prague, Tchécoslovaquie

Dr M. Ibrahim, anciennement Professeur de cardiologie à laFaculté de Médecine de l'Université du Caire, RépubliqueArabe Unie

Dr D. D. Reid, Professeur d'épidémiologie, [Département deStatistique médicale et d'Epidémiologie, London School ofHygiene and Tropical Medicine, Londres, Angleterre

Dr Dickinson W. Richards, Lambert Professor of Medicine,College of Physicians and Surgeons, Université de Columbia,New York, Etats -Unis d'Amérique

Dr C. H. Stuart -Harris, Professeur de médecine à l'Université deSheffield, Angleterre

Professeur A. C. Taquini, Directeur du Centre de Recherchescardiologiques, Faculté de Médecine de l'Université deBuenos -Aires, Argentine

Dr L. Werko, Professeur de médecine, Première clinique demédecine de l'Université de Goteborg, Suède

Comité d'experts des Drogues engendrant la Toxicomanie'

Genève, 10 -15 octobre 1960

Dr N. B. Eddy, Consultant pour les stupéfiants, Institutsnationaux de la Santé, Bethesda, Maryland, Etats -Unisd'Amérique

Dr L. Goldberg, Professeur chargé de recherches sur l'alcool etles analgésiques à l'Institut Karolinska, Stockholm, Suède

Dr G. Joachimoglu, Professeur honoraire de pharmacologie;ancien Président du Conseil supérieur de la Santé, Ministèrede la Prévoyance sociale, Athènes, Grèce

Dr J. La Barre, Professeur de pharmacologie à la Faculté deMédecine et de Pharmacie de l'Université libre de Bruxelles,Belgique

a Rapport publié dans Org. moud. Santé Sér. Rapp. techn.,1961, 213.

4 Rapport publié dans Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn.,1961, 211.

Page 200: ACTIVTTÉ DE DOMS

178 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Dr T. Masaki, Professeur honoraire au Département de Pharma-cologie, Ecole de Médecine de l'Université de Hokkaido,Sapporo, Japon

Dr B. Mukerji, Directeur de l'Institut central de Recherches surles Médicaments, Lucknow, Inde

M. J. R. Nicholls, C.B.E., D. Sc., ancien Deputy GovernmentChemist, Londres, Angleterre

Dr V. V. Vassilieva, Professeur de pharmacologie au DeuxièmeInstitut de Médecine, Moscou, Union des Républiquessocialistes soviétiques

Comité d'experts des Drogues engendrant la Toxicomanie

Genève, 21 -27 novembre 1961

Professeur J. Bejarano,' Bogotá, ColombieDr N. B. Eddy, Consultant pour les stupéfiants, Instituts

nationaux de la Santé, Bethesda, Maryland, Etats -Unisd'Amérique

Dr L. Goldberg, Professeur chargé de recherches sur l'alcoolet les analgésiques à l'Institut Karolinska, Stockholm, Suède

Professeur M. Granier-Doyeux,1 Altamira, Edo Miranda,Venezuela

Dr G. Joachimoglu, Professeur honoraire de pharmacologie;ancien Président du Conseil supérieur de la Santé, Ministèrede la Prévoyance sociale, Athènes, Grèce

Dr J. La Barre, Professeur de pharmacologie à la Faculté deMédecine et de Pharmacie de l'Université libre de Bruxelles,Belgique

Dr B. Mukerji, Directeur de l'Institut central de Recherchessur les Médicaments, Lucknow, Inde

M. J. R. Nicholls, C.B.E., D. Sc., ancien Deputy GovernmentChemist, Londres, Angleterre

Dr V. V. Vassilieva,' Professeur de pharmacologie au DeuxièmeInstitut de Médecine, Moscou, Union des Républiquessocialistes soviétiques

Comité d'experts de la Filariose

Genève, 25 juillet - ler août 1961

Professeur E. A. H. Friedheim, Genève, SuisseProfesseur J. F. Kessel, Directeur du Programme des Maladies

tropicales du Pacifique, Centre médical de l'Université deCalifornie, Los Angeles, Californie, Etats -Unis d'Amérique

Dr N. G. S. Raghavan, Directeur adjoint de l'Institut indien dePaludologie, New Delhi, Inde

Dr O. Rodrigues da Costa, Professeur de parasitologie à laFaculté de Médecine de l'Université de Belém, Brésil

M. C. B. Symes, Taunton, Somerset, AngleterreDr T. Wilson, Ecole de Médecine tropicale de Liverpool,

Angleterre

Comité d'experts de la Formation professionnelle et technique duPersonnel médical et auxiliaire (Organisation de l'enseignementpost- universitaire de la santé publique) 2

Genève, 12 -16 décembre 1960

Professeur E. J. Y. Aujaleu, Directeur général de la Santépublique, Ministère de la Santé publique et de la Population,Paris, France

' Empêchés d'assister à la réunion.2 Rapport publié dans Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn.,

1961, 216.

Dr V. V. Ermakov, Chef de la Section des Etablissements et duPersonnel d'Enseignement médical, Ministère de la Santéde l'URSS, Moscou, Union des Républiques socialistessoviétiques

Sir Edward Ford, Directeur de l'Ecole de Santé publique et deMédecine tropicale, Université de Sydney, Australie

Dr N. Jungalwalla, Directeur général adjoint des Services deSanté, Direction générale des Services de Santé, New Delhi,Inde

Dr A. M. Kamal, Directeur de l'Institut supérieur de la Santépublique, Alexandrie, République Arabe Unie

Dr E. L. Stebbins, Doyen de l'Ecole d'Hygiène et de Santépublique de l'Université Johns Hopkins, Baltimore, Maryland,Etats -Unis d'Amérique

Dr H. Urzua, Directeur de l'Ecole de Santé publique, Universitédu Chili, Santiago, Chili

Dr W. S. Walton, Professeur de santé publique, London Schoolof Hygiene and Tropical Medecine, Londres, Angleterre

Comité d'experts de la Génétique humaine (L'enseignement de lagénétique dans les programmes universitaires et post- univer-sitaires de médecine)

Genève, 28 novembre - 4 décembre 1961

Professeur J. A. Bôôk, Institut de Génétique médicale de l'Uni-versité d'Uppsala, Suède

Professeur R. Ceppellini, Institut de Génétique médicale del'Université de Turin, Italie

Dr F. Clarke Fraser, Département de Génétique de l'UniversitéMcGill, Montréal, Québec, Canada

Dr J. A. Fraser Roberts, Medical Research Council, Service desRecherches de Génétique clinique, Institut d'Hygiène del'Enfance, Hôpital des Enfants malades, Londres, Angleterre

Dr O. Frota- Pessoa, Faculté de Philosophie, des Sciences et desLettres, Université de São Paulo, Brésil

Professeur D. Klein, Institut de Génétique médicale, Cliniqueuniversitaire d'Ophtalmologie, Genève, Suisse

Professeur M. Lamy, Faculté de Médecine de l'Université deParis, Clinique de Génétique médicale, Hôpital des Enfantsmalades, Paris, France

Comité d'experts de l'Habitat dans ses rapports avec la Santépublique!

Genève, 19 -26 juin 1961

M. A. L. Berti, Directeur du Service de Paludologie et d'Assai-nissement, Ministère de la Santé et de la Prévoyance sociale,Caracas, Venezuela

M. G. Blachère, Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées;Directeur du Centre scientifique et technique du Bâtiment,Paris, France

M. H. von Hertzen, Directeur -Administrateur de la Fondationdu Logement, Helsinki, Finlande

M. E. Lartey, Ingénieur en chef de la Division des Travauxpublics, Ministère des Travaux publics et du Logement,Accra, Ghana

Dr Y. D. Lebedev, Chef de l'Inspection sanitaire d'Etat, Minis-tère de la Santé de l'URSS, Moscou, Union des Républiquessocialistes soviétiques

3 Rapport publié dans Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn.,1961, 225.

Page 201: ACTIVTTÉ DE DOMS

ANNEXE 3 179

Dr J. M. Mackintosh, anciennement Professeur de santépublique à la London School of Hygiene and Tropical Medicine,Londres, Angleterre; Consultant auprès du Milbank MemorialFund

M. N. V. Modak, Directeur de l'Institut central de Recherchesde Génie sanitaire; Ingénieur -conseil de la Municipalité deBombay, Inde

Dr C. Woodbury, Directeur des Recherches d'urbanisme;Président du Programme régional d'urbanisme, Universitédu Wisconsin, Madison, Wisconsin, Etats -Unis d'Amérique

Comité d'experts de l'Hygiène de la Maternité et de l'Enfance(L'insuffisance de poids à la naissance du point de vue de lasanté publique)

Genève, 21 -26 novembre 1960

Sir Dugald Baird, Professeur d'obstétrique et de gynécologie,Université d'Aberdeen, Ecosse

Dr Leona Baumgartner, Commissioner of Health, Départementde la Santé de la ville de New York, Etats -Unis d'Amérique

Dr K. C. Chaudhuri, Directeur de l'Institut d'Hygiène de l'En-fance, Calcutta, Inde

Dr F. Gómez, Directeur de l'Hôpital d'Enfants, Mexico,Mexique

Dr M. Lelong, Professeur de Clinique de Pédiatrie et Puéri-culture, Hôpital St- Vincent -de -Paul, Paris, France

Professeur J. Lesinski, Directeur adjoint de l'Institut de la Mèreet de l'Enfant, Clinique d'Obstétrique et de Gynécologie,Varsovie, Pologne

Comité d'experts de l'Hygiène dentaire (Normalisation desrelevés et rapports concernant l'état de la denture et lesmaladies dentaires)

Genève, 14 -20 novembre 1961

Dr Andrée Chaput, Professeur agrégé à la Faculté de Médecinede l'Université de Paris, France

Dr A. I. Darling, Professeur de médecine dentaire à l'Universitéde Bristol, Angleterre

Dr G. N. Davies, Professeur adjoint; Chef du Département deDentisterie préventive, infantile et de santé publique, Univer-sité d'Otago, Dunedin, Nouvelle -Zélande

Dr R. M. Grainger, Professeur à la Division des Recherches dela Faculté dentaire, Université de Toronto, Ontario, Canada

Dr J. W. Knutson, Professeur de dentisterie préventive et desanté publique, Université de Californie, Los Angeles, Cali-fornie, Etats -Unis d'Amérique

Dr V. F. Roudko, Stomatologiste en chef, Ministère de la Santéde l'URSS, Moscou, Union des Républiques socialistessoviétiques

Dr S. Sweilim, Sous -Secrétaire d'Etat adjoint au Ministère del'Hygiène publique, Le Caire, République Arabe Unie

Comité d'experts de l'Hypertension artérielle et des Cardio-pathies ischémiques (Le problème vu sous l'angle de la santépublique)

Genève, 16 -23 octobre 1961

Dr J. Brod, Professeur adjoint de médecine, Vice -Directeur del'Institut de Recherches sur les Maladies cardio -vasculaires,Prague, Tchécoslovaquie

1 Rapport publié dans Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn.,1961, 217.

Dr H. E. Hilleboe, Commissioner of Health, Département dela Santé de l'Etat de New York, Albany, New York, Etats-Unis d'Amérique

Dr N. Kimura, Professeur de médecine; Chef de la TroisièmeClinique médicale; Directeur de l'Institut des Maladies cardio-vasculaires, Ecole de Médecine de l'Université de Kurume,Kyu -Shu, Japon

Dr J. Lenégre, Professeur de médecine, Clinique médicale,Hôpital Boucicaut, Paris, France

Dr A. L. Myasnikov, Professeur de médecine; Directeur del'Institut de Thérapeutique, Académie des Sciences médicalesde l'URSS, Moscou, Union des Républiques socialistessoviétiques

Dr V. Puddu, Professeur de médecine, Rome, Italie

Dr F. H. Smirk, Professeur de médecine à l'Ecole de Médecinede l'Université d'Otago, Dunedin, Nouvelle -Zélande

Dr C. Wilson, Professeur de médecine; Directeur du Servicemédical du London Hospital, Londres, Angleterre

Comité d'experts des Insecticides (Toxicité des pesticides pourl'homme)

Genève, 23 -30 octobre 1961

Dr J. M. Barnes, Directeur du Service de Recherches toxico-logiques, Laboratoires du Medical Research Council,Carshalton, Surrey, Angleterre

Dr W. J. Hayes, Jr., Scientist Director, Chef de la Section deToxicologie au Centre des Maladies transmissibles, Servicede la Santé publique des Etats -Unis, Atlanta, Georgie,Etats -Unis d'Amérique

Professeur C. Heymans, Directeur de l'Institut de Pharmacologieet de Thérapeutique, Université nationale, Gand, Belgique

Dr B. Holmstedt, Département de Pharmacologie de l'InstitutKarolinska, Stockholm, Suède

Dr D. P. Kennedy, Directeur de la Division de Santé publique,Département de la Santé, Wellington, Nouvelle -Zélande

Dr L. I. Medved, Directeur de l'Institut d'Hygiène du Travail,Kiev, Union des Républiques socialistes soviétiques

Dr S. P. Ramakrishnan, Directeur de l'Institut indien de Paludo-logie, New Delhi, Inde

Professeur R. C. J. Truhaut, Professeur de toxicologie etd'hygiène industrielle à la Faculté de Pharmacie de l'Univer-sité de Paris; Membre du Conseil supérieur d'Hygiène publiquede France

Comité d'experts des Laboratoires de Santé publique (Plani-fication, organisation et administration d'un service nationalde laboratoires de la santé)

Genève, 6 -13 novembre 1961

Dr R. Buttiaux, Chef de service à l'Institut Pasteur, Lille, France

Dr R. B. Hogan, Medical Director, Chief Laboratory Branch,Centre des Maladies transmissibles, Atlanta, Georgie, Etats-Unis d'Amérique

Dr V. M. Jdanov,2 Secrétaire scientifique principal du Présidiumde l'Académie des Sciences médicales de l'URSS, Moscou,Union des Républiques socialistes soviétiques

Professeur V. S. Mangalik,2 Lucknow, IndeDr R. E. Nassif, Chef du Département de Pathologie clinique;

Directeur du laboratoire de l'hôpital, Ecole de Médecine del'Université américaine de Beyrouth, Liban

a Empêchés d'assister à la réunion.

Page 202: ACTIVTTÉ DE DOMS

180 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Dr K. Raska, Professeur à l'Université Charles; Directeur del'Institut d'Epidémiologie et de Microbiologie, Prague,Tchécoslovaquie

Dr J. B. Shrivastav, Directeur de l'Institut central de Recherches,Kasauli, Pendjab, Inde

Dr R. Turner, Conseiller en pathologie, Département nationalde la Santé, Laboratoire de pathologie du Gouvernement sud -africain, Le Cap, Afrique du Sud

Dr C. H. Yen, Commissaire à la Santé, Département de la Santé,Gouvernement provincial de Taiwan, Taichung, Chine

Comité d'experts des Radiations (Gravité relative des dangerscréés par les rayonnements ionisants)

Genève, 24 -30 octobre 1961

The Right Honourable Lord Adrian, O.M., The Master'sLodge, Trinity College, Cambridge, Angleterre

Dr Austin M. Brues, Directeur de la Division des Recherchesbiologiques et médicales, Laboratoire national d'Argonne,Illinois, Etats -Unis d'Amérique

Dr A. T. Choucha, Directeur du Département sanitaire de laLigue des Etats arabes, Le Caire, République Arabe Unie

Dr L. T. Friberg, Professeur d'hygiène à l'Institut d'Hygiène,Institut Karolinska, Stockholm, Suède

Dr M. Hasek, Académie tchécoslovaque des Sciences, Institutde Biologie, Prague, Tchécoslovaquie

Dr E. E. Pochin, Medical Research Council, Département desRecherches cliniques, University College Hospital MedicalSchool, Londres, Angleterre

Dr M. N. Rao, Professeur d'hygiène physiologique et indus-trielle, All -India Institute of Hygiene and Public Health,Calcutta, Inde

Dr E. C. Vigliani, Professeur de médecine du travail à l'Univer-sité de Milan, Italie

Comité d'experts de la Santé mentale (Développement des pro-grammes de santé mentale) 1

Genève, 3 -8 octobre 1960

Dr J. de Ajuriaguerra, Professeur de psychiatrie; Directeur de laClinique psychiatrique de l'Université de Genève, Suisse

Sir Kenneth Cowan, Médecin en chef au Département de laSanté d'Ecosse, Edimbourg

Dr E. Cunningham Dax, Président, Mental Hygiene Authorityof Victoria, Melbourne, Australie

Dr R. H. Felix, Directeur de l'Institut national de la Santémentale, Bethesda, Maryland, Etats -Unis d'Amérique

Dr H. L. Harmsen, Professeur d'hygiène sociale; Directeur del'Institut d'Hygiène, Hambourg, République fédérale d'Alle-magne

Mlle I. Marwick, Infirmière -Chef, Tara Hospital, Johannesbourg,Afrique du Sud

Dr F. A. Quirós, Directeur du Service de Santé mentale, Minis-tère de la Santé publique, San José, Costa Rica

Dr A. V. Snejnevsky, Professeur de psychiatrie; Directeur duDépartement de Psychiatrie, Institut central de Perfectionne-ment des Médecins, Moscou, Union des Républiques socia-listes soviétiques

1 Rapport publié dans Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn.,1961, 223.

Dr A. Wagdi, Directeur de l'Administration de la Santé mentale,Ministère de l'Hygiène publique, Le Caire, RépubliqueArabe Unie

Comité d'experts de la Santé mentale (Rôle des médecins de lasanté publique et des omnipraticiens dans la protection de lasanté mentale)

Genève, 31 octobre - 7 novembre 1961

Dr J. Horwitz, Chef du Service de Psychiatrie, Hôpital psychia-trique, Santiago, Chili

Dr W. A. Karunaratne, Directeur des Services de Santé, Dépar-tement de la Santé, Colombo, Ceylan

Dr O. V. Kerbikov, Professeur de psychiatrie; Directeur duDeuxième Institut de Médecine, Moscou, Union des Répu-bliques socialistes soviétiques

Dr T. A. Lambo, Médecin -Directeur du Centre de Neuro-psychiatrie de la Région Ouest, Hôpital Aro, Abéokouta,Nigéria

Dr A. S. Manugian,,Médecin chef à l'Hôpital du Liban pour lesAffections mentales et nerveuses, Asfouriyeh, Beyrouth,Liban

Dr M. Martin, Chef de la Division de la Santé mentale, Dépar-tement de la Santé nationale et du Bien -Etre social, Ottawa,Ontario, Canada

Dr A. Querido, Professeur de médecine sociale à l'Universitéd'Amsterdam, Pays -Bas

Dr P. D. Sivadon, Professeur de psychiatrie à l'Université libre deBruxelles; Médecin des hôpitaux psychiatriques de la Seine,Le Mesnil- Saint- Denis, France

Comité d'experts des Spécifications relatives aux Préparationspharmaceutiques

Genève, 5-9 décembre' 1960

Dr T. Canbàck, Directeur des recherches chimiques au Labo-ratoire de contrôle pharmaceutique, Stockholm, Suède;Vice- Président de la Commission de la Pharmacopée suédoise;Membre du Conseil de la Pharmacopée scandinave

M. T. C. Denston, Secrétaire de la Commission de la Pharma-copée britannique, Londres, Angleterre

Professeur F. N. Hughes, Doyen de la Faculté de Pharmacie del'Université de Toronto, Ontario, Canada

Dr T. Itai, Chef du Département des Recherches sur les Médi-caments, Institut national d'Hygiène, Tokyo, Japon; Membrede la Commission de la Pharmacopée japonaise

Dr K. G. Krebs, Directeur du contrôle qualitatif, Etablisse-ments E. Merck, A.G., Darmstadt, République fédéraled'Allemagne

Dr Z. Margasinski, Chef du Département de Chimie, Institutdes Médicaments, Varsovie, Pologne

M. F. A. Maurina,2 Directeur des Laboratoires d'analyse Parke,Davis et Cie, Detroit, Michigan, Etats -Unis d'Amérique;Membre du comité de revision de la Pharmacopée des Etats-Unis d'Amérique

Dr L. C. Miller, Directeur des travaux de revision de la Pharma-copée des Etats -Unis d'Amérique, New York, Etats -Unisd'Amérique

Professeur Noronha da Costa,' Professeur de chimie industrielleet pharmaceutique à l'Université de l'Etat de Rio de Janeiro,Brésil

2 Empêchés d'assister à la réunion.

Page 203: ACTIVTTÉ DE DOMS

ANNEXE 3

Comité d'experts des Spécifications relatives aux Préparationspharmaceutiques

Genève, 27 novembre - 1" décembre 1961

Dr T. Canbdck, Directeur des recherches chimiques au Labora-toire de contrôle pharmaceutique, Stockholm, Suède; Vice -Président de la Commission de la Pharmacopée suédoise;Membre du Conseil de la Pharmacopée scandinave

M. T. C. Denston, Secrétaire de la Commission de la Pharma-copée britannique, Londres, Angleterre

Dr D. Ghosh, Directeur du Laboratoire central des Médica-ments, Calcutta, Inde

Dr T. Itai, Chef du Département des Recherches sur les Médi-caments, Institut national d'Hygiène, Tokyo, Japon; Membrede la Commission de la Pharmacopée japonaise

Dr K. G. Krebs, Directeur du contrôle qualitatif, EtablissementsE. Merck, A.G., Darmstadt, République fédérale d'Allemagne

Professeur M. D. Machkovsky, Président de la Commission dela Pharmacopée de l'Union des Républiques socialistessoviétiques, Ministère de la Santé de l'URSS, Moscou,Union des Républiques socialistes soviétiques

Dr L. C. Miller, Directeur des travaux de revision de la Pharma-copée des Etats -Unis d'Amérique, New York, Etats -Unisd'Amérique

Professeur M. M. Motawi, Doyen de la Faculté de Pharmaciede l'Université d'Alexandrie, République Arabe Unie

Professeur Noronha da Costa, Professeur de chimie industrielleet pharmaceutique à l'Université de l'Etat de Rio de Janeiro,Brésil

Comité d'experts des Spécifications relatives aux Préparationspharmaceutiques: Sous- Comité des Dénominations communes

Genève, 8 -11 novembre 1961

M. T. C. Denston, Secrétaire de la Commission de la Pharma-copée britannique, Londres, Angleterre

Professeur R. Hazard, Professeur honoraire de pharmacologie àla Faculté de Médecine de l'Université de Paris, France;Membre de la Commission de la Pharmacopée française

Professeur K. O. Moller, Directeur du Département de Pharma-cologie de la Faculté de Médecine, Université de Copenhague,Danemark

Professeur V. V. Zakoussov, Directeur de l'Institut de Pharma-cologie et de Chimiothérapie, Académie des Sciences médicalesde l'URSS, Moscou, Union des Républiques socialistessoviétiques

Comité d'experts des Statistiques sanitaires

Genève, 5 -10 décembre 1960

M. F. F. Harris, Directeur de la Division de la Santé et duBien -Etre social, Bureau fédéral de la Statistique, Ottawa,Ontario, Canada

Dr D. W. Horn, anciennement Statisticien médical en chef auprèsdu Gouvernement fédéral du Nigéria, Edimbourg, Ecosse

Dr F. E. Linder, Directeur du Centre national de Statistiquessanitaires, Département de la Santé, de l'Education et de laPrévoyance sociale, Service de la Santé publique des Etats-Unis, Washington, Etats -Unis d'Amérique

Dr W. P. D. Logan, Statisticien médical en chef, GeneralRegister Office, Londres, Angleterre

1 Rapport publié dans Org. mond. Santé Sér. Rapp. teche.,1961, 218.

181

Professeur E. A. Sadvokassova,2 Chef du Département desStatistiques sanitaires, Institut Sémachko d'Administrationde la Santé publique et d'Histoire de la Médecine, Moscou,Union des Républiques socialistes soviétiques

Dr S. C. Seal, Chargé de mission spéciale (enquête sur la morbi-dité), Direction générale des Services de Santé, New Delhi,Inde

Dr T. Soda, Vice- Directeur de l'Institut de Santé publique,Tokyo, Japon

Dr M. Vacek, Chargé de recherches, Département de Statis-tique, Institut de Recherches sur l'Organisation des Servicesde Santé, Prague, Tchécoslovaquie

Comité d'experts des Statistiques sanitaires: Sous -Comité de laClassification des Maladies

Genève, 13 -21 novembre 1961

Dr M. J. Aubenque, Chef de la Division des Statistiquessanitaires et médicales, Institut national de la Statistique et desEtudes économiques, Paris, France

M. F. F. Harris, Directeur de la Division de la Santé et du Bien -Etre social, Bureau fédéral de la Statistique, Ottawa, Ontario,Canada

Dr Gertrude Kallner, Chef de la Section de la Santé, Bureaucentral des Statistiques, Jérusalem, Israel

Professeur S. Koller, Bureau fédéral des Statistiques, Wies-baden, République fédérale d'Allemagne

Dr Morton Kramer, Chef du Service de Biométrie, Institutnational de la Santé mentale, Bethesda, Maryland, Etats -Unisd'Amérique

Dr I. M. Moriyama, Chef du Bureau d'Analyse des Statistiquessanitaires, Centre national des Statistiques sanitaires, Dépar-tement de la Santé, de l'Education et de la Prévoyance sociale,Service de la Santé publique des Etats -Unis, Washington,Etats -Unis d'Amérique

Dr V. K. Ovcharov,1 Chef du Département des Statistiques sani-taires, Institut Sémachko d'Administration de la Santépublique et d'Histoire de la Médecine, Moscou, Union desRépubliques socialistes soviétiques

Dr D. D. Reid, Professeur d'épidémiologie, Département deStatistique médicale et d'Epidémiologie, London School ofHygiene and Tropical Medicine, Londres, Angleterre

Dr B. Skrinjar, Chef de la Division de Médecine sociale, Institutnational de la Santé, Liubliana, Yougoslavie

Comité d'experts du Trachome

Genève, 29 août - 4 septembre 1961

Professeur G. B. Biatti, Directeur de la Clinique ophtalmologiquede l'Université de Rome, Italie

Dr A. M. Kamal, Directeur de l'Institut supérieur de la Santépublique, Alexandrie, République Arabe Unie

Professeur A. -M. Larmande, Directeur de l'Institut du Trachomed'Alger, Algérie

Professeur Olga Litricin, Professeur d'ophtalmologie à la Facultéde Médecine de Belgrade, Yougoslavie

Professeur Ida Mann, Commission des Recherches de l'Institutde Recherches ophtalmologiques d'Australie, Perth, Australieoccidentale

Dr A. A. de Carvalho Sampaio, Inspecteur supérieur de la Santé,Ministère de la Santé, Lisbonne, Portugal

2 Empêchés d'assister à la réunion.

Page 204: ACTIVTTÉ DE DOMS

182 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Dr J. Graham Scott, Centre médical, Johannesbourg, Afriquedu Sud

Dr John C. Snyder, Doyen de l'Ecole de Santé publique de l'Uni-versité Harvard, Boston, Massachusetts, Etats -Unis d'Amé-rique

Comités mixtes

Comité d'experts des Résidus de Pesticides (Réunion tenueconjointement avec un groupe FAO d'experts sur l'utilisationdes pesticides dans l'agriculture)

Rome, 9 -16 octobre 1961

Dr Simone Dormal - van den Bruel, Attachée de recherches del'Institut belge pour l'Encouragement de la Recherche scienti-fique dans l'Industrie et l'Agriculture (I.R.S.I.A.), Centrenational de Recherches de Phytopharmacie, Gembloux,Belgique

Dr W. J. Hayes, Jr., Scientist Director, Chef de la Section deToxicologie au Centre des Maladies transmissibles, Service dela Santé publique des Etats -Unis, Atlanta, Georgie, Etats-Unis d'Amérique

Dr H. Hurtig, Directeur adjoint du programme, Service desRecherches du Département de l'Agriculture, Ottawa, Ontario,Canada

Dr E. J. Miller, Département de Chimie, Laboratoire de Phyto-pathologie, Hatching Green, Harpenden, Hertfordshire,Angleterre

Dr H. H. Schwardt, Chef du Département d'Entomologie,Université Cornell, Ithaca, New York, Etats -Unis d'Amé-rique

Dr H. F. Smyth, Jr., Administrative Fellow, Mellon Institute,Pittsburgh, Pennsylvanie, Etats -Unis d'Amérique

Dr H. B. Stoner, Service des Recherches de Toxicologie, Labo-ratoires du Medical Research Council, Carshalton, Surrey,Angleterre

Professeur R. C. J. Truhaut, Professeur de toxicologie etd'hygiène industrielle à la Faculté de Pharmacie de l'Univer-sité de Paris; Membre du Conseil supérieur d'Hygiène publiquede France

Comité mixte FAO /OMS d'experts des Additifs alimentaires(Evaluation de la cancérogénicité des additifs alimentaires) 1

Genève, 12 -19 décembre 1960

Dr Eldon M. Boyd, Professeur de pharmacologie, Queen'sUniversity, Kingston, Ontario, Canada

Professeur E. Boyland, Chester Beatty Research Institute,Londres, Angleterre

M. H. Cheftel, Directeur du Laboratoire de Recherches, Etablis-sements Carnaud et Forges de Basse -Indre, Boulogne- Billan-court (Seine), France

Professeur H. Druckrey, Laboratoire de la Clinique chirurgicaleuniversitaire, Fribourg -en- Brisgau, République fédérale d'Alle-magne

Professeur A. C. Frazer, Département de biochimie médicale etde pharmacologie, Université de Birmingham, Angleterre

M. H. van Genderen, Chef du Laboratoire de Pharmacologie etde Toxicologie, Institut national de la Santé publique, Utrecht,Pays -Bas

Dr J. A. Miller, Professeur d'oncologie, McArdle MemorialLaboratory for Cancer Research, Université du Wisconsin,Madison, Wisconsin, Etats -Unis d'Amérique

1 Rapport publié dans Org. mond. Santé Sér. Rapp. techn.,1961, 220.

Dr B. L. Oser, Laboratoires de recherches sur les denrées alimen-taires et les médicaments, S.A., New York, Etats -Unisd'Amérique

Professeur L. Shabad, Directeur adjoint de l'Institut d'Oncologieexpérimentale et clinique de l'Académie des Sciences médicalesde l'URSS, Moscou, Union des Républiques socialistessoviétiques

Dr P. Shubik, Professeur d'oncologie, Ecole de Médecine deChicago, Illinois, Etats -Unis d'Amérique

Dr A. Tannenbaum, Département des Recherches sur le Cancer,Michael Reese Hospital and Medical Center, Chicago,Illinois, Etats -Unis d'Amérique

Professeur R. C. J. Truhaut, Professeur de toxicologie etd'hygiène industrielle à la Faculté de Pharmacie de l'Univer-sité de Paris; Membre du Conseil supérieur d'Hygiène publiquede France

Comité mixte FAO /OMS d'experts des Additifs alimentaires(Evaluation de la toxicité de divers antiseptiques ou anti-oxydants)

Genève, 5 -12 juin 1961

Dr E. L. Abramson, Professeur d'hygiène alimentaire, Institutnational de la Santé publique, Stockholm, Suède

Professeur F. E. Budagyan,2 Département d'Hygiène alimentairede l'Institut central de Perfectionnement des Médecins,Moscou, Union des Républiques socialistes soviétiques

Dr S. Dalgaard- Mikkelsen, Professeur de pharmacologie et detoxicologie à l'Institut royal vétérinaire et agricole de Copen-hague, Danemark

Professeur H. Druckrey, Laboratoire de la Clinique chirurgicaleuniversitaire, Fribourg -en- Brisgau, République fédérale d'Alle-magne

Dr Garth Fitzhugh, Service des Denrées alimentaires et desMédicaments, Département de la Santé, de l'Education et de laPrévoyance sociale, Washington, Etats -Unis d'Amérique

Professeur A. C. Frazer, Département de Biochimie médicale etde Pharmacologie, Université de Birmingham, Angleterre

M. H. van Genderen, Chef du Laboratoire de Pharmacologieet de Toxicologie, Institut national de la Santé publique,Utrecht, Pays -Bas

Dr F. C. Lu, Direction des Denrées alimentaires et des Médica-ments, Département de la Santé nationale et du Bien -Etresocial, Ottawa, Ontario, Canada

Dr P. N. Magee, Service des Recherches de Toxicologie, Labo-ratoires du Medical Research Council, Carshalton, Surrey,Angleterre

Dr B. Mukerji, Directeur de l'Institut central de Recherches surles Médicaments, Lucknow, Inde

Dr H. C. Spencer, Laboratoire de Recherches biochimiques,Dow Chemical Company, Midland, Michigan, Etats -Unisd'Amérique

Professeur R. C. J. Truhaut, Professeur de toxicologie etd'hygiène industrielle à la Faculté de Pharmacie de l'Univer-sité de Paris; Membre du Conseil supérieur d'Hygiène publiquede France

Professeur R. T. Williams, Professeur de biochimie, Ecole deMédecine de l'Hôpital Sainte- Marie, Londres, Angleterre

Comité mixte FAO /OMS d'experts de l'Hygiène des Viandes

Rome, 18 -25 septembre 1961

Dr J. P. W. Anemaet, Vétérinaire au Service vétérinaire national,Ministère de l'Agriculture et des Pêcheries, La Haye, Pays -Bas

2 Empêché d'assister à la réunion.

Page 205: ACTIVTTÉ DE DOMS

ANNEXE 3 183

Dr M. G. Chevtchenko, Inspecteur principal d'hygiène desdenrées alimentaires, Inspection sanitaire d'Etat de l'URSS,Moscou, Union des Républiques socialistes soviétiques

Professeur H. Drieux, Ecole nationale vétérinaire de Maisons -Alfort (Seine), France

Professeur A. Jepsen, Institut royal vétérinaire et agricole deCopenhague, Danemark

Professeur A. A. Ressang, Directeur de l'Institut de Pathologie etd'Hygiène alimentaire, Faculté des Sciences vétérinaires del'Université d'Indonésie, Bogor, Indonésie

Professeur F. Schonberg,1 Institut de Recherches sur les Denréesalimentaires et l'Hygiène du Lait, Ecole supérieure vétérinaire,Hanovre, République fédérale d'Allemagne

Dr H. Thornton, Vétérinaire principal de la Municipalité deNewcastle, Angleterre

Dr R. E. Willie, Chef du Service de l'Inspection, Division del'Aviculture, Département de l'Agriculture des Etats -Unis,Agricultural Marketing Service, Washington, Etats -Unisd'Amérique

Comité mixte FAO/OMS d'experts de la Nutrition

Genève, 18 -25 avril 1961

Dr F. Aylward, Chef du Département de Chimie et de Techno-logie des Denrées alimentaires, Borough Polytechnic, Londres,Angleterre

Dr R. Barakat, Professeur de nutrition, Institut supérieur de laSanté publique, Alexandrie, République Arabe Unie

Professeur W. J. Darby, Professeur de biochimie; Directeur dela Division de la Nutrition à l'Ecole de Médecine de l'Univer-sité Vanderbilt, Nashville, Tennessee, Etats -Unis d'Amérique

Professeur M. J. L. Dols, Conseiller au Ministère de l'Agri-culture et des Pêcheries, La Haye, Pays -Bas

Dr C. Gopalan, Directeur des Laboratoires de Recherches sur laNutrition, Indian Council of Medical Research, Hyderabad,Inde

Dr J. Ma §ek, Professeur agrégé à la Faculté d'Hygiène de l'Uni-versité Charles, Prague, Tchécoslovaquie

Dr J. Mayer, Professeur adjoint de nutrition à l'UniversitéHarvard, Ecole de Santé publique, Boston, Massachusetts,Etats -Unis d'Amérique

Professeur B. S. Platt, Directeur du Service des Recherches surl'Alimentation humaine, Institut national de Recherchemédicale, Londres, Angleterre

Dr Hazel K. Stiebeling, Directeur de l'Institut d'Economiedomestique, Service des Recherches agricoles, Départementde l'Agriculture des Etats -Unis, Wáshington, Etats -Unisd'Amérique

Professeur E. F. Terroine, Directeur du Centre national deCoordination des Etudes et Recherches sur la Nutrition etl'Alimentation, Paris, France

Comité mixte OIT /OMS de l'Hygiène des Gens de mer 2

Genève, 1er -4 mai 1961

Dr D. Chaudhury, Sous -Directeur général des Services de Santé,New Delhi, Inde

M. P. de Vries, Secrétaire général de la Fédération internationaledes Ouvriers du Transport, Londres, Angleterre

Dr L. R. Hirtle, Chef du Service de Santé des Marins, Ministèrede la Santé nationale et du Bien -Etre social, Ottawa, Ontario,Canada

Dr J. Lembrez, Ministère de la Santé publique et de la Popu-lation, Marseille, France

Dr C. A. Limaverde,1 Rio de Janeiro, Brésil

Capitaine O. I. Loennechen, O.B.E., Armateur, Tonsberg,Norvège

M. J. Scott, Secrétaire général du Syndicat national des Gens demer, Londres, Angleterre

Sir Richard Snedden, C.B.E., Président de la Fédération inter-nationale des Armateurs, Londres, Angleterre

Dr E. Werner, Chef du Centre de Santé des Gens de mer,Goteborg, Suède

3. COMITÉ DE LA QUARANTAINE INTERNATIONALE

Genève, 17 -22 octobre 1960

Dr M. K. Afridi, Vice- Chancelier de l'Université de Peshawar,Pakistan

Dr J. C. Azurin, Directeur du Service de la Quarantaine desPhilippines, Manille, Philippines

Dr B. M. Clark, Secrétaire d'Etat à la Santé et Médecin en chef,Prétoria, Afrique du Sud

Dr A. El Guebaly, Directeur général de l'Administration de laQuarantaine, Ministère de l'Hygiène publique, Le Caire,République Arabe Unie

Professeur E. G. Nauck, Directeur de l'Institut de Médecinetropicale, Hambourg, République fédérale d'Allemagne

M. K. D. Quarterman, Directeur, Technical DevelopmentLaboratories, Centre des Maladies transmissibles, Servicede la Santé publique des Etats -Unis, Savannah, Georgie,Etats -Unis d'Amérique

Dr A. P. Sackett, Directeur de la Division de la Quarantaineinternationale, Service de la Santé publique des Etats -Unis,Washington, Etats -Unis d'Amérique

Sir Harold Whittingham, ancien Directeur des Services médicauxde la Royal Air Force, Royaume -Uni de Grande -Bretagne etd'Irlande du Nord

Genève, 6 -10 novembre 1961

Dr M. K. Afridi, Vice -chancelier de l'Université de Peshawar,Pakistan

Dr J. C. Azurin, Directeur du Service de la Quarantaine desPhilippines, Manille, Philippines

Dr J. A. Bell, Chef de la Section d'Epidémiologie, Laboratoiredes Maladies infectieuses, Institut nationaux de la Santé,Bethesda, Maryland, Etats -Unis d'Amérique

M. R. W. Bonhoff, Représentant des services de facilitation,Deutsche Lufthansa A.G., Francfort -sur -le -Main, Républiquefédérale d'Allemagne

2 Rapport publié dans Org. mond. Santé Sir. Rapp. techn.,I Empêchés d'assister la réunion. 1961, 224.

Page 206: ACTIVTTÉ DE DOMS

184 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Dr W. A. Karunaratne, Directeur des Services de Santé, Départe-ment de la Santé, Colombo, Ceylan

D' L. H. Murray, Médecin principal, Ministère de la Santé,Londres, Angleterre

Dr H. M. Penido, Chef du Service spécial de Santé publique,Rio de Janeiro, Brésil

Dr J. N. Robertson, Médecin principal, Ministère de la Santé,Accra, Ghana

4. COMITÉ CONSULTATIF DE LA RECHERCHE MÉDICALE

Le Comité consultatif de la Recherche médicale a été créé en vertu de la résolution WHAl2.17.

Troisième session

Genève, 26 -30 juin 1961

Professeur D. Bovet, Directeur du Département de Chimio-thérapie, Istituto Superiore di Sanità, Rome, Italie

Professeur L. Bugnard, Membre de l'Académie de Médecine;Directeur de l'Institut national d'Hygiène, Paris, France

Sir Macfarlane Burnet, Directeur du Walter and Eliza HallInstitute of Medical Research, Melbourne, Australie

Professeur C. Chagas, Directeur de l'Institut de Biophysique,Université du Brésil, Rio de Janeiro, Brésil

Professeur J. Charvat, Directeur du Troisième Département deMédecine de l'Université Charles, Prague, Tchécoslovaquie

Professeur H. Chiari, Directeur de l'Institut d'Anatomie patho-logique, Université de Vienne, Autriche

Dr Z. Ermolieva, Professeur de microbiologie médicale àl'Institut central de Perfectionnement des Médecins, Moscou,Union des Républiques socialistes soviétiques

Professeur C. Heymans, Directeur de l'Institut de Pharmacologieet de Thérapeutique, Université nationale, Gand, Belgique

Sir Harold Himsworth, Secrétaire du Medical Research Council,Londres, Angleterre

Professeur V. R. Khanolkar, Directeur du Centre indien deRecherches sur le Cancer, Tata Memorial Hospital, Bombay,Inde

Professeur A. Lacassagne, Membre de l'Institut; Professeurhonoraire au Collège de France; Directeur du Laboratoire deRecherches à l'Institut du Radium de l'Université de Paris,France

Dr R. F. Loeb, Emeritus Bard Professor of Medicine, Universitéde Columbia, New York, Etats -Unis d'Amérique

Dr W. LSffler, Professeur honoraire de médecine, Universitéde Zurich, Suisse

Professeur P. G. Serguiev, Directeur de l'Institut de Parasito-logie médicale et des Maladies tropicales, Moscou, Union desRépubliques socialistes soviétiques

Dr J. A. Shannon, Directeur des Instituts nationaux de la Santé,Bethesda, Maryland, Etats -Unis d'Amérique

Dr A. J. Wallgren, Professeur honoraire de pédiatrie, Centre dePédiatrie, Hôpital Karolinska, Stockholm, Suède (Président)

Membres du Comité empêchés de participer à la troisièmesession :

Professeur L. van den Berghe, Département de Médecine tropi-cale et de Santé publique, Ecole de Médecine de l'UniversitéTulane, Nouvelle -Orléans, Louisiane, Etats -Unis d'Amérique

Professeur A. Bradford Hill, Directeur du Département deStatistique médicale et d'Epidémiologie, London School ofHygiene and Tropical Medicine, Londres, Angleterre

Professeur I. Chavez, Directeur de l'Institut national de Cardio-logie, Mexico, Mexique

Annexe 4

RÉUNIONS CONSTITUTIONNELLES ET RÉUNIONS DE COMITÉS D'EXPERTSET DE GROUPES CONSULTATIFS

1er octobre 1960 - 31 décembre 1961

Comité d'experts de la Santé mentale (Développement des programmes de santé mentale)Groupe scientifique des recherches de médecine comparée (Maladies cardio -vasculaires

des animaux)Comité d'experts du Coeur pulmonaire chroniqueComité d'experts des Drogues engendrant la ToxicomanieRéunion d'anatomo -pathologistes: Etudes épidémiologiques et anatomo -pathologiques

coordonnées sur l'athérosclérose en EuropeAIEA /OMS: Réunion scientifique sur le diagnostic et le traitement du syndrome d'irra-

diation aiguëComité de la Quarantaine internationale, huitième sessionConseil exécutif, vingt -sixième session

Genève, 3 -8 octobre 1960

Genève, 3 -8 octobre 1960Genève, 10 -15 octobre 1960

Genève, 10 -15 octobre 1960

Prague, 17 -20 octobre 1960

Genève, 17 -21 octobre 1960Genève, 17 -22 octobre 1960Genève, 25 octobre - 4 novembre 1960

1 On trouvera dans la liste des projets (partie IV du présent volume) des indications sur les séminaires et les cours de forma-tion professionnelle organisés par l'OMS en collaboration avec les gouvernements ou avec d'autres organisations.

Page 207: ACTIVTTÉ DE DOMS

ANNEXE 4 185

Conseil exécutif, vingt -sixième session: Comité permanent des Questions administrativeset financières

Groupe d'étude des normes relatives au vaccin antipoliomyélitique administré par voiebuccale (vaccin à base de virus vivant)

Réunion technique sur la chimiothérapie du paludismeConférence interrégionale sur la varioleComité d'experts de l'Hygiène de la Maternité et de l'Enfance (L'insuffisance de poids à

la naissance du point de vue de la santé publique)Réunion scientifique sur la réadaptation des lépreuxComité d'experts des Spécifications relatives aux Préparations pharmaceutiquesComité d'experts des Statistiques sanitairesSymposium sur les recherches de laboratoire et les études épidémiologiques concernant

les infections streptococciques en Europe centrale (Région européenne)Conférence interrégionale sur les techniques d'enquêtes épidémiologiques concernant les

troubles mentauxAIEA /OMS: Symposium sur l'emploi des radio -isotopes dans l'étude des maladies endé-

miques et tropicalesComité d'experts de la Formation professionnelle et technique du Personnel médical et

auxiliaire (Organisation de l'enseignement post -universitaire de la santé publique)FAO /OMS: Comité mixte d'experts des Additifs alimentaires (Evaluation de la cancéro-

génicité des additifs alimentaires)Symposium sur les aspects épidémiologiques de la pollution de l'air (Région européenne)Réunion sur la santé mentale (Région de la Méditerranée orientale)Première conférence sur la coordination de la lutte antipaludique à la frontière de l'Inde

et du Népal (Région de l'Asie du Sud -Est)Réunion d'études épidémiologiques et anatomo- pathologiques combinées sur l'athéro-

slécrose en EuropeConseil de Coordination antipaludique pour le sud -est de l'Afrique, première réunionConseil exécutif, vingt- septième sessionQuatorzième Assemblée mondiale de la SantéAIEA /CEE /FAO /OMS: Conférence sur les problèmes de la pollution des eaux en Europe

(Région européenne)Conférence sur l'étude comparative des leucémiesAIEA /CIUMR /OMS: Réunion sur la normalisation de la dosimétrie des faisceaux ioni-

sants en radiologieFAO /OMS: Comité mixte d'experts de la NutritionRéunion de coordination antipaludique pour l'ouest de l'AfriqueOIT /OMS: Comité mixte de l'Hygiène des Gens de MerGroupe scientifique des recherches sur l'action de santé publiqueRéunion de chercheurs spécialistes de la rageFAO /OMS: Groupe d'experts des besoins en calciumConseil exécutif, vingt- huitième session

Réunion technique européenne sur le contrôle de la qualité des préparations pharmaceu-tiques (Région européenne)

FAO /OMS: Comité mixte d'experts des Additifs alimentaires (Evaluation de la toxicitéde certains antiseptiques ou anti- oxygène)

Groupe consultatif des ProtéinesDeuxième conférence sur l'onchocercose en Afrique (Région africaine)

Comité d'experts de l'Habitat dans ses rapports avec la Santé publiqueComité consultatif de la Recherche médicale, troisième sessionSymposium sur les problèmes de protection maternelle et infantile en Europe (Région

européenne)

Réunion technique sur les aspects épidémiologiques des troubles mentaux (Région euro-péenne)

Comité d'experts de la FilarioseGroupe scientifique des recherches sur la bilharziose (Diagnostic immunobiologique de la

bilharziose)

Groupe scientifique des -maladies à virus

Genève, 26 octobre - 3 novembre 1960

Genève, 7 -12 novembre 1960Genève, 14-19 novembre 1960New Delhi, 14-19 novembre 1960

Genève, 21 -26 novembre 1960Vellore, Inde, 21 -29 novembre 1960Genève, 5 -9 décembre 1960Genève, 5 -10 décembre 1960

Prague, 6 -10 décembre 1960

Naples, 6 -15 décembre 1960

Bangkok, 12 -16 décembre 1960

Genève, 12 -16 décembre 1960

Genève, 12 -19 décembre 1960Copenhague, 13 -16 décembre 1960Alexandrie, 19 -23 décembre 1960

Lucknow, 3 -5 janvier 1961

Malmo, 23 -28 janvier 1961

Salisbury, 25 -26 janvier 1961New Delhi, 30 janvier - 2 février 1961New Delhi, 7 -24 février 1961

Genève, 22 février - 3 mars 1961Philadelphie, 27 février - 3 mars 1961

Genève, 17 -21 avril 1961Genève, 18 -25 avril 1961Lomé, 20-22 avril 1961

Genève, l07 -4 mai 1961

Genève, 187 -8 mai 1961

Paris, 9 -13 mai 1961

Rome, 23 -30 mai 1961

Genève, 29 mai - 1eT juin 1961

Varsovie, 29 mai - 2 juin 1961

Genève, 5 -12 juin 1961

New -York, 7 -9 juin 1961

Brazzaville, 12 -17 juin 1961

Genève, 19 -26 juin 1961

Genève, 26 -30 juin 1961

Berne, 26 juin - 5 juillet 1961

Copenhague, 18 -21 juillet 1961

Genève, 25 juillet - 1er août 1961

Genève, 7 -12 août 1961

Genève, 15 -21 août 1961

Page 208: ACTIVTTÉ DE DOMS

186 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Comité régional de la Méditerranée orientale, onzième session:Sous -Comité BSous -Comité A

Groupe scientifique des recherches sur le trachomeCCTA /OMS: Conférence africaine sur l'ankylostomiaseComité d'experts du TrachomeComité régional du Pacifique occidental, douzième sessionCCTA /FAO /OMS: Quatrième conférence interafricaine sur l'alimentation et la nutritionComité régional de l'Europe, onzième sessionComité d'experts de la Chimiothérapie du CancerFAO /OMS: Comité mixte d'experts de l'Hygiène des ViandesComité régional de l'Asie du Sud -Est, quatorzième sessionConférence sur la préparation du médecin à son travail dans la collectivité

(Région européenne)Groupe scientifique des recherches sur la biochimie et la physiologie des insectesComité régional de l'Afrique, onzième sessionConférence interrégionale sur la lèpre (Région européenne et Région de la Méditerranée

orientale)Comité régional des Amériques, treizième session, et XIIIe réunion du Conseil directeur

de l'OPSSymposium européen sur la planification et l'administration des programmes nationaux

d'assainissement (Région européenne)Comité d'experts des Résidus de Pesticides (Réunion tenue conjointement avec un groupe

FAO d'experts sur l'utilisation des pesticides dans l'agriculture)Comité d'experts de l'Hypertension artérielle et des Cardiopathies ischémiques (Le pro-

blème vu sous l'angle de la santé publique)Conférence technique européenne sur les statistiques de mortalité (Région européenne)

Comité d'experts des Insecticides (Toxicité des pesticides pour l'homme)Réunion officieuse de conseillers pour les recherches sur la fièvre jauneAIEA /FAO /OMS: Réunion technique sur l'évaluation de la comestibilité des denrées

alimentaires irradiéesComité d'experts des Radiations (Gravité relative des dangers créés par les rayonnements

ionisants)Deuxième conférence asienne sur le pianComité d'experts de la Santé mentale (Rôle des médecins de la santé publique et des omni-

praticiens dans la protection de la santé mentale)Deuxième conférence des directeurs d'écoles de santé publique en Amérique latine (Région

des Amériques)

Comité de la Quarantaine internationale, neuvième session

Comité d'experts des Laboratoires de Santé publique (Planification, organisation et admi-nistration d'un service national de laboratoires de la santé)

Comité d'experts des Spécifications relatives aux Préparations pharmaceutiques: Sous -Comité des Dénominations communes

Réunion officieuse sur les études de vaccin contre la rougeoleConférence technique sur la lutte contre les ophtalmies transmissibles (Région européenne)

Comité d'experts des Statistiques sanitaires: Sous -Comité de la Classification des Maladies

Comité d'experts de l'Hygiène dentaire (Normalisation des relevés et rapports concernantl'état de la denture et les maladies dentaires)

Conférence technique sur le rôle de l'infirmière dans l'action de santé mentale (Régioneuropéenne)

Conférence sur l'administration des services infirmiers (Région de l'Asie du Sud -Est)

Comité d'experts des Drogues engendrant la ToxicomanieAIEA /FAO /OMS: Conférence sur l'emploi des radio -isotopes dans les sciences zoo -

biologiques et médicales

Cinquième conférence sur la coordination de la lutte antipaludique aux frontières del'Inde, de la Birmanie et du Pakistan (Régions de l'Asie du Sud -Est et de la Méditer-ranée orientale)

Comité d'experts des Spécifications relatives aux Préparations pharmaceutiques

Genève, 21 -22 août 1961Chtaura, Liban, 28 août -lei sept. 1961Genève, 22 -28 août 1961Brazzaville, 22 -29 août 1961Genève, 29 août -4 septembre 1961

Wellington, 31 août - 5 septembre 1961Douala, 4 -13 septembre 1961Luxembourg, 12 -15 septembre 1961

Genève, 18 -22 septembre 1961

Rome, 18 -25 septembre 1961Ootacamund, Inde, 19 -25 sept. 1961

Edimbourg, 21 -29 septembre 1961Genève, 25 -29 septembre 1961Brazzaville, 25 septembre - 4 oct. 1961

Istanbul, 2 -7 octobre 1961

Washington, 3 -13 octobre 1961

Dublin, 9 -14 octobrd 1961

Rome, 9 -16 octobre 1961

Genève, 16 -23 octobre 1961Asnières- sur -Oise, France,

23 -28 octobre 1961Genève, 23 -30 octobre 1961Genève, 25 -27 octobre 1961

Bruxelles, 23 -30 octobre 1961

Genève, 24 -30 octobre 1961Bandoeng, 30 octobre - 10 nov. 1961

Genève, 31 octobre - 7 novembre 1961

Puerto Azul, Caracas, ler -l1 nov. 1961

Genève, 6 -10 novembre 1961

Genève, 6 -13 novembre 1961

Genève, 8 -11 novembre 1961

Washington, 10 novembre 1961

Istanbul, 13 -18 novembre 1961

Genève, 13 -21 novembre 1961

Genève, 14 -20 novembre 1961

Copenhague, 15 -24 novembre 1961

Kandy, Ceylan, 20 nov. - 3 déc. 1961

Genève, 21 -27 novembre 1961

Mexico, 21 novembre - le' déc. 1961

Aijal, Assam, 27 -29 novembre 1961Genève, 27 novembre - 187 déc. 1961

Page 209: ACTIVTTÉ DE DOMS

ANNEXES 5 ET 6 187

Comité d'experts de la Génétique humaine (L'enseignement de la génétique dans les pro-grammes universitaires et post- universitaires de médecine)

FAO /OMS: Comité mixte de la Nutrition pour l'Asie du Sud et de l'EstRéunion officieuse de conseillers en méthodes de laboratoires pour la détermination de la

sensibilité et résistance des mycobactéries aux médicamentsGroupe d'étude des normes minimums admissibles sur le plan international pour la forma-

tion des médecinsGroupe scientifique de la méthodologie comparée pour l'étude épidémiologique de l'hyper-

tension et des cardiopathies ischémiquesOMS /UNESCO: Symposium européen sur la préparation des enseignants à l'éducation

sanitaireConseil de Coordination antipaludique, cinquième réunion (Birmanie, Cambodge, Laos,

Malaisie, Thaïlande et Viet -Nam)Conférence interrégionale sur la formation du personnel sanitaire auxiliaireRéunion de chercheurs étudiant des zones à forte radioactivité naturelleGroupe scientifique des recherches sur les leucémies et sur les autres néoplasies des

cellules hématopoïétiquesComité d'experts du Cancer (Examen des propositions de candidatures au prix de l'Organi-

sation des Nations Unies)

Annexe 5

Genève, 28 novembre -4 décembre 1961

Hyderabad, ler -8 décembre 1961

Genève, 4 -7 décembre 1961

Genève, 4 -9 décembre 1961

Genève, 5 -11 décembre 1961

Paris, 7 -16 décembre 1961

Phnom -Penh, 12 -15 décembre 1961Khartoum, 14-20 décembre 1961Rio de Janeiro, 12 -15 décembre 1961

Genève, 12 -18 décembre 1961

Genève, 19 -22 décembre 1961

CALENDRIER PROVISOIRE DES RÉUNIONS CONSTITUTIONNELLES DE L'OMS EN 1962

Conseil exécutif, vingt -neuvième session: Comité permanent des Questions administrativeset financières

Conseil exécutif, vingt- neuvième sessionQuinzième Assemblée mondiale de la SantéConseil exécutif, trentième sessionComité régional de l'Afrique, douzième sessionComité régional des Amériques, quatorzième session, et Seizième Conférence sanitaire

panaméricaineComité régional de l'Asie du Sud -Est, quinzième sessionComité régional de l'Europe, douzième sessionComité régional de la Méditerranée orientale, douzième session

Sous -Comité ASous -Comité B

Comité régional du Pacifique occidental, treizième session

Annexe 6

Genève, 9 -18 janvierGenève, 15 -26 janvierGenève, 8 -26 maiGenève, 29 mai -Dakar, 24 septembre - 3 octobre

Buenos Aires, septembreNew Delhi, septembreVarsovie, septembre

Arabie Saoudite, septembre

Manille, septembre

ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALESQUI ENTRETIENNENT DES RELATIONS OFFICIELLES AVEC L'OMS

au 31 décembre 1961

Académie internationale de Médecine légale et de Médecinesociale

Association du Transport aérien internationalAssociation interaméricaine de Génie sanitaireAssociation internationale de la FertilitéAssociation internationale de PédiatrieAssociation internationalde de Prophylaxie de la CécitéAssociation internationale de Psychiatrie infantile et des Pro-

fessions affiliéesAssociation internationale des Femmes MédecinsAssociation internationale des Sociétés de MicrobiologieAssociation médicale mondialeAssociation mondiale vétérinaireCentral Council for Health Education

Comité international catholique des Infirmières et Assistantesmédico- sociales

Comité international de la Croix -RougeCommission internationale de Protection contre les RadiationsComission internationale des Unités et Mesures radiologiquesCommission permanente et Association internationale pour la

Médecine du TravailConfédération internationale des Sages -FemmesConfédération mondiale de PhysiothérapieConférence internationale de Service socialConseil des Organisations internationales des Sciences médicalesConseil international des InfirmièresFédération dentaire internationaleFédération internationale de Gynécologie et d'Obstétrique

Page 210: ACTIVTTÉ DE DOMS

188 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Fédération internationale de l'Habitation et de l'UrbanismeFédération internationale de Médecine sportiveFédération internationale des Collèges de ChirurgieFédération internationale des HôpitauxFédération internationale du DiabèteFédération internationale pharmaceutiqueFédération mondiale de NeurologieFédération mondiale des Anciens CombattantsFédération mondiale des Associations pour les Nations UniesFédération mondiale des ErgothérapeutesFédération mondiale des Sociétés d'AnesthésiologistesFédération mondiale des SourdsFédération mondiale pour la Santé mentaleLigue des Sociétés de la Croix-RougeLigue internationale contre le RhumatismeLigue internationale des Sociétés dermatologiquesOrganisation internationale contre le Trachome

Société de BiométrieSociété internationale de CardiologieSociété internationale de CriminologieSociété internationale de la LèpreSociété internationale de Transfusion sanguineSociété internationale d'HydatidologieSociété internationale pour la Réadaptation des HandicapésUnion internationale contre la TuberculoseUnion internationale contre le CancerUnion internationale contre le Péril vénérien et les Tréponé-

matosesUnion internationale de Protection de l'EnfanceUnion internationale des ArchitectesUnion internationale des Villes et Pouvoirs locauxUnion internationale pour l'Education sanitaireUnion mondiale OSE

Annexe 7

BUDGET ORDINAIRE DE 1961

Section Affectation des crédits

PARTIE I: REUNIONS CONSTITUTIONNELLES

Montantoriginal

voté t

US $

Virementsautoriséspar leConseil

exécutif2

US$

Prévisionssupplé-

mentaires 3

US$

Virementsautorisés

ultérieure-ment par

le Conseilexécutif 4

US $

Montantsrevisés

US $

1. Assemblée mondiale de la Santé 294 370 (2 750) - 291 6202. Conseil exécutif et ses comités 145 620 - 7 090 1527103. Comités régionaux 73 100 3 800 - 76 900

Total de la partie I 513 090 1 050 7 090 521 230

PARTIE II: PROGRAMME D'EXÉCUTION

4. Mise en oeuvre du programme 10 721 911 (105 414) 307 492 (30 000) 10 893 9895. Bureaux régionaux 1 865 148 70 594 187 251 48 000 2170 9936. Comités d'experts 219 300 500 - 219 8007. Autres dépenses réglementaires de personnel 3 466 402 2 254 183 643 (83 000) 3 569 299

Total de la partie II 16 272 761 (32 066) 678 386 (65 000) 16 854 081

PARTIE III: SERVICES ADMINISTRATIFS

8. Services administratifs 1 310 437 31 985 78 933 22 500 1 443 8559. Autres dépenses réglementaires de personnel 379 066 (969) 40 685 42 500 461 282

Total de la partie III 1 689 503 31 016 119 618 65 000 1 905 137

PARTIE IV: AUTRES AFFECTATIONS10. Fonds du bâtiment du Siège 500 000 500 000

Total de la partie IV 500 000 500 000

TOTAL DES PARTIES I, II, III ET IV 18 975 354 805094 19 780 448

PARTIE V: RÉSERVE11. Réserve non répartie 1 333 900 1 333 900

Total de la partie V 1 333 900 1 333 900

TOTAL DE TOUTES LES PARTIES 20 309 254 805 094 - 21 114 348

1 Résolution WHA13.38. 2 Résolution EB26.R19. s Résolution WHA14.13.4 Résolution EB28.R17 et assentiment écrit préalable de la majorité des membres du Conseil exécutif, en conformité avec le para-

graphe 4.5 du Règlement financier.

Page 211: ACTIVTTÉ DE DOMS

ANNEXE 8 189

Annexe 8

STRUCTURE DU SECRÉTARIAT DU SIÈGE AU 31 DÉCEMBRE 1961

DIRECTEUR GENERAL - Bureau du Directeur général

Divisions

Information

-Eradication du paludisme

-Sous -Directeur général -- Maladies transmissibles(Dr P. M. Kaul)

-Sous -Directeur général(Dr F. Grundy)

-Sous- Directeur général(Dr O. Baroyan)

- Hygiène du milieu

-Services de santépublique

-Protection et promotionde la santé

- Enseignement et formationprofessionnelle

-Statistiques sanitaires

-- Biologie et pharmacologie

-Services d'édition etde documentation

-Gestion administrativeet personnel

-Sous -Directeur général - -Budget et finances(M. M. P. Siegel)

-Relations extérieures-Liaison avec l'Organisation des Nations Unies-Coordination des programmes-Evaluation des programmes-Planification et coordination des recherches

-Evaluation épidémiologique-- Planification et exécution du programme

-Recherches et informations techniques

-Maladies bactériennes-Quarantaine internationale-Lèpre-Maladies parasitaires- Tuberculose-Maladies vénériennes et tréponématoses-Santé publique vétérinaire-Maladies à virus

- Pollution de l'air et de l'eau-Hygiène des collectivités et habitat

- -Biologie du milieu-Lutte contre les vecteurs-Eaux et déchets

-Education sanitaire-Laboratoires de santé publique

- -Hygiène de la maternité et de l'enfance-Soins infirmiers-Organisation des soins médicaux-Administration de la santé publique

-Cancer-Maladies cardio -vasculaires-Hygiène dentaire-Santé mentale

-- Nutrition-Radiations et isotopes-Hygiène sociale et médecine du travail

-Enseignement médical et paramédical-- Bourses d'études

-Enseignement de la santé publique

J- Développement des services de statistique sanitaireDiffusion des renseignements statistiques

-Etudes épidémiologiques-Méthodologie des statistiques sanitaires

Drogues engendrant la toxicomanieStandardisation biologique

-Préparations pharmaceutiques

-Législation sanitaire-Bibliothèque et documentation

- -Actes officiels-Publications techniques-Traduction

-Gestion administrativeI- Conférences et services intérieurs- -Service médical commun

,1-Personnel- Fournitures

Budget-Finances et comptabilité

Vérification intérieure des comptes-Service juridique

Page 212: ACTIVTTÉ DE DOMS

190 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Annexe 9

ErrECTIF ET RÉPARTITION DU PERSONNEL

au 30 septembre 1960 et au 30 novembre 1961

Répartition

Effectif à la date du 30 septembre 1960 Effectif à la date du 30 novembre 1961

Total Budgetordinaire

Comptespécial

pourl'éradi-

cation dupaludisme

Assistancetechnique Total Budget

ordinaire

Comptespécialpour

l'éradi-cation dupaludisme

Assistancetechnique

Siège 2

Personnel international . . 320 311

Personnel local 319 342

639 596 43 - 653 649 4 -Bureaux régionaux

Afrique

Personnel international . . 26 32Personnel local 71 81

97 80 17 - 113 109 4 -Amériques

Personnel international . . 31 31

Personnel local 37 32

68 67 1 63 63 - -Asie du Sud -Est

Personnel international . . 29 32Personnel local 114 109

143 . 123 20 - 141 133 8 -Europe

Personnel international . . 38 38Personnel local 61 65

99 95 4 - 103 101 2 -Méditerranée orientale

Personnel international . . 37 41Personnel local 83 75

120 105 15 - 116 111 5 -Pacifique occidental

Personnel international . . 30 29Personnel local 65 65

95 81 14 - 94 88 6 -Bureaux de zone

Personnel international . . 12 18

Personnel local 28 28

40 40 - - 46 46 - -1 Non compris les consultants.2 Y compris le Bureau de Liaison avec l'Organisation des Nations Unies à New -York.

Page 213: ACTIVTTÉ DE DOMS

ANNEXE 9 i91

Répartition

Effectif à la date du 30 septembre 1960 Effectif à la date du 30 novembre 1961

Total Budgetordinaire

Comptespécialpour

l'éradi-cation dupaludisme

Assistancetechnique Total Budget

ordinaire

Comptespécialpour

l'éradi-cation dupaludisme

Assistancetechnique

Personnel des équipes en mission

Personnel international . . 597 754Personnel local 32 25

629 204 136 289 779 358 142 279Autres bureaux

Liaison avec le FISEPersonnel international 4 2

Personnel local 4 1

8 8 - - 3 3 - -Centre de Recherches sur l'Im-

munisation contre la Tubercu-lose, Copenhague 1 1 - - 1 1 - -

UNRWA 4 4 - - 4 4 - -Centre international de l'Enfance,

Paris 1 1 - - 1 1 - -1944 1405 250 289 2117 1667 171 279

Personnel détaché auprès de l'OMSou en congé sans traitement . . 33 25

Consultants à court terme . . . . 63 102

TOTAL GENERAL POUR L'OMS 2040 2244

TOTAL GENERAL POUR L'OPS 681 741

Page 214: ACTIVTTÉ DE DOMS

192 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Annexe 10

RÉPARTITION DU PERSONNEL D'APRÈS LA NATIONALITÉ

au 30 novembre 1961

Pays OMS OPS Total

Afrique du Sud 8 - 8

Allemagne, République fédé-rale d' 28 3 31

Argentine 15 15 30Australie 11 - 11

Autriche 10 - 10Belgique 13 1 14Birmanie 1 - 1

Bolivie 8 7 15

Brésil 21 43 64Bulgarie 2 - 2

Canada 49 6 55Ceylan 2 - 2

Chili 17 25 42Chine 21 1 22Chypre 1 - 1

Colombie 6 13 19

Corée, République de . . . . 2 - 2

Costa Rica 1 5 6Cuba 2 3 5

Danemark 38 - 38El Salvador 2 4 6Equateur 3 6 9Espagne 34 2 36Etats -Unis d'Amérique . . 104 76 180Fédération de Rhodésie et de

Nyassaland 1 - 1

Finlande 3 - 3

France 79 1 80Ghana 1 - 1

Grèce 15 1 16Guatemala 1 8 9Haiti 27 - 27Hongrie - 1 1

Inde 50 2 52 .

Indonésie 1 - 1

Irak 3 - 3

Iran 10 1 11

Irlande 11 - 11

Israël 11 - 11

Italie 57 - 57Japon 10 - 10Jordanie 8 - 8Liban 22 - 22Luxembourg 3 - 3

Pays OMS OPS Total

Mexique 11 18 29Nicaragua 1 1 2Nigéria 1 - 1

Norvège 16 - 16Nouvelle -Zélande 13 1 14Pakistan 6 - 6

Panama - 1 1

Paraguay - 3 3

Pays -Bas 34 4 38Pérou 9 13 22Philippines 15 - 15Pologne 18 - 18Portugal 7 - 7

République Arabe Unie . . . 37 - 37République Dominicaine . . . 2 2 4Royaume -Uni de Grande -Bre-

tagne et d'Irlande du Nord 215 7 222Soudan 2 - 2Suède 12 - 12

Suisse 60 - 60Syrie 4 - 4Tchécoslovaquie 6 - 6Thaïlande 4 - 4Turquie 2 - 2

Union des Républiques socia-listes soviétiques 11 - 11

Uruguay 2 6 8

Venezuela 2 1 3

Yougoslavie 10 - 10Apatrides 9 - 9

TOTAL 1221 281 1502

Ne sont pas compris dans leschiffres donnés ci- dessus:

Personnel linguistique . . . 73 4 77Consultants à court terme 102 8 110Personnel détaché auprès de

l'OMS ou en congé sanstraitement 25 - 25

Personnel recruté localement 823 448 1271

TOTAL GÉNÉRAL 2244 741 2985

Page 215: ACTIVTTÉ DE DOMS

ANNEXE 11

Annexe 11

BOURSES ACCORDÉES, PAR SUJETS D'ÉTUDE ET PAR RÉGIONS,

du 1er septembre 1960 au 30 novembre 1961

193

Sujets d'étude

Régions

TotalAfrique Amériques Asie

Sud-Est EuropeMéditer-

renéeorientale

Pacifiqueoccidental

Organisation sanitaire et services de santé

ADMINISTRATION DE LA SANTÉ PUBLIQUE

Administration de la santé publique 14 23 I I 52 62 31 193Soins médicaux et hospitaliers 1 8 1 30 4 5 49Bâtiments hospitaliers - 1 - 5 1 - 7

Bibliothéconomie médicale - - - - 1 - I

Total pour l'administration de la santé publique 15 32 12 87 68 36 250

HYGIÈNE DU MILIEU

Assainissement 12 64 5 49 14 4 148Habitat et urbanisme - - - 2 - - 2Hygiène alimentaire 1 3 - 16 1 1 22

Total pour l'hygiène du milieu 13 67 5 67 15 5 172

SOINS INFIRMIERS

Soins infirmiers 10 19 12 16 30 8 95Services infirmiers de santé publique 6 9 - 6 3 6 30

Total pour les soins infirmiers 16 28 12 22 33 14 125

HYGIÈNE DE LA MATERNITÉ ET DE L'ENFANCE

Protection maternelle et infantile 12 I1 - 21 7 4 55Pédiatrie 5 1 1 9 4 2 22

Total pour l'hygiène et la maternitéet de l'enfance 17 12 1 30 11 6 77

AUTRES SERVICES SANITAIRES

Santé mentale 2 3 3 52 6 6 72Education sanitaire 13 7 5 7 7 3 42Médecine du travail - 2 13 34 27 13 89Nutrition 2 3 - 2 I - 8Statistiques sanitaires 2 53 4 15 29 18 121

Hygiène dentaire - 3 6 8 2 6 25Réadaptation 1 2 6 39 4 5 57Contrôle des préparations pharmaceutiques et

biologiques - - - 4 4 2 10

Total pour les autres services sanitaire 20 73 37 161 80 53 424

TOTAL POUR L'ORGANISATION SANITAIRE ET LESSERVICES DE SANTÉ 81 212 67 367 207 114 1048

Pourcentage 19 76 40 58 44 57 49

Page 216: ACTIVTTÉ DE DOMS

194 ACTIVITÉ DE L'OMS EN 1961

Sujets d'étude

Régions

TotalAfrique Amériques Asie

Sud -Estdu Europe

Méditer-ramée

orientale

pacifiqueoccidental

Services des maladies transmissibles

Paludisme 27 1 29 14 59 28 158Maladies vénériennes et tréponématoses 1 4 7 7 5 3 27Tuberculose 5 1 9 21 14 5 55Autres maladies transmissibles 13 17 31 42 23 29 155Services de laboratoire 33 7 5 32 27 7 111Chimiothérapie, antibiotiques - - - 2 . - - 2

TOTAL POUR LES SERVICES DES MALADIESTRANSMISSIBLES 79 30 81 118 128 72 508

Pourcentage 19 11 49 19 28 36 23

Médecine clinique, sciences médicales fondamentaleset enseignement médical

MÉDECINE CLINIQUE

Chirurgie et médecine 240 - - 15 94 2 3.51

Anesthésiologie 6 6 - 32 8 7 59Radiologie 10 - 9 8 10 2 - 39Hématologie - - - 5 2 - 7 r 7Autres spécialités médicales et chirurgicales . . - 1 - 33 5 - 39

Total pour la médecine clinique 256 7 9 93 119 11 495

SCIENCES MÉDICALES FONDAMENTALES ET ENSEIGNE-

MENT MÉDICAL

Sciences médicales fondamentales 1 - 9 35 8 - 531Enseignement médical - 29 1 18 2 3 53

Total pour les sciences médicales fondamentaleset l'enseignement médical 1 29 10 53 10 3 106

TOTAL POUR LA MÉDECINE CLINIQUE, LES SCIENCES

MÉDICALES FONDAMENTALES ET L'ENSEIGNEMENTMÉDICAL 257 36 19 146 129 14 601

Pourcentage 62 13 11 23 28 7 28

TOTAL GÉNÉRAL 417 278 167 631 464 200 2157

Page 217: ACTIVTTÉ DE DOMS

ACTES OFFICIELS DE L'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ N° 114

ACTIVITE DE L'OMS EN 1961

RAPPORT ANNUEL DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

A

L'ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ ET AUX NATIONS UNIES

INDEX

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉGENÈVE

Avril 1962

Page 218: ACTIVTTÉ DE DOMS

ACTES OFFICIELS N° 114

Rapport annuel du Directeur général pour 1961

Corr. 1Français seulement

CORRIGENDA

Page 57, deuxième colonne, 27e ligne :

au lieu de miliaires italiens et norvégiens

lire militaires italiens et norvégiens

Page 75, deuxième colonne, 25e ligne :

au lieu de $5 9000 000

lire $5 900 000

Page 123, deuxième colonne, sous « Mexique 29 Lutte contre la lèpre »

au lieu de programme national de lutte contre la tuberculose

lire programme national de lutte contre la lèpre

Page 219: ACTIVTTÉ DE DOMS

INDEX

Les chiffres en gras indiquent les références principales; sous les noms des pays, ils renvoient à la liste des projets.

Accidents, prévention, 36, 37, 52, 83, 84, 86Additifs alimentaires, 32, 36, 52Aëdes aegypti, éradication, 72, 73

Antilles et Guyane britanniques, 120; Antilles et Guyanefrançaises, 120; Caraïbes (zone des), 118; Chili, 73;Costa Rica, 73; République Dominicaine, 124; Surinamet Antilles néerlandaises, 124

Voir aussi Fièvre jauneAéronefs, désinsectisation, 7, 23, 24Aéroports, hygiène et salubrité, 20

Grèce, 143Afghanistan, 78, 127 -128Afrique, Bureau régional, 46, 51, 62, 63, 65Afrique, Comité régional, 65Afrique, Région, 61 -68, 111 -117Afrique du Sud, 6, 12, 14, 36, 112Afrique orientale britannique, 112Agence européenne de l'Energie nucléaire, 105Agence européenne de Productivité, 39, 105Agence internationale de l'Energie atomique, 21, 36, 37, 38, 39,

50, 137, 139, 168, 169, 170coordination avec, 104-105réunions auxquelles l'OMS a participé, 39

AIEA, voir Agence internationale de l'Energie atomiqueAlbanie, 141Alcool et alcoolisme, 37

dessin animé en couleurs, 53séminaire, Viña del Mar, Chili, 70, 118

Algérie, voir France- AlgérieAllemagne, voir République fédérale d'AllemagneAll-India Institute of Hygiene and Public Health, 132, 133Amériques, Bureau régional, 25, 74Amériques, Comité régional, 72 -74Amériques, Région, 69 -76, 118 -125Amibiases, 6Anatomie, enseignement, Israel, 91Andes, mission commune d'action auprès des populations

aborigènes, 25, 104, 121, 124Anémie ferriprive, 35 -36Anesthésiologie, 40, 41

cours, Copenhague, 85, 137Angola, voir PortugalAnkylostomiase, 16, 36

conférence, Brazzaville, 16, 111Anopheles gambiae, 4, 61, 112, 113, 115, 117Antibiotiques, 11

centre international d'information, 27, 44résistance aux, 8

Anticorps fluorescents, 9, 15Antilles britanniques, 120Antilles et Guyane britanniques, 120Antilles et Guyane françaises, 120Antilles néerlandaises, 120

Voir aussi Surinam et Antilles néerlandaisesAntistreptolysine 0, 48Arabie Saoudite, 88, 89, 149

Argentine, 9, 11, 70, 71, 120 -121invitation, Assemblée de la Santé, 56

Arrangement de Bruxelles (1924), 8Arthropodes

maladies transmises par les, 6, 13rôle éventuel des oiseaux migrateurs dans la propagation des

virus transmis par les, 13, 79Asie du Sud -Est, Bureau régional, 50, 79Asie du Sud -Est, Comité régional, 79Asie du Sud -Est, Région, 77-82, 126 -136Assainissement, 42, 63 -64, 70, 75, 78, 79, 83, 84, 89, 95, 138

Afghanistan, 127; Arabie Saoudite, 149; Argentine, 121;Autriche, 142; Birmanie, 80 -81, 128; Caraïbes (zone des),119; Ceylan, 129; Chine (Taiwan), 162; Congo (Léopold -ville), 65; Côte- d'Ivoire, 64; Dahomey, 64, 113; ElSalvador, 122; Ghana, 114; Guinée, 114; Inde, 131,133; Kenya, 67 -68, 114; Maroc, 144; Nouvelle -Guinéenéerlandaise, 164; Philippines, 164; Pologne, 145;République du Viet -Nam, 166; Sierra Leone, 64, 117;Syrie, 157; Tonga, 165; Yougoslavie, 147

symposium sur la planification, 83, 141Voir aussi Génie sanitaire; Hygiène du milieu

Assemblée mondiale de la Santé, Quatorzième, réunion, 56Assemblée mondiale de la Santé, Seizième, lieu et date de sa

réunion, 56-57Assistance technique, voir Programme élargi d'assistance

techniqueAssociation américaine pour les Nations Unies, 53Association du Transport aérien international, 24Association internationale de la Sécurité sociale, 26Association internationale de Prophylaxie de la Cécité, 37, 66Association internationale de Psychiatrie infantile et des Profes-

sions affiliées, 105Association internationale des Distributions d'Eau, 137, 139Association internationale des Universités, 41Association internationale pour le Développement, 21, 70Association nationale suédoise contre les affections cardiaques

et pulmonaires, 44Athérosclérose, 32, 47Australie, 7, 13, 161Autriche, 142

Banque internationale pour la Reconstruction et le Dévelop-pement, 21, 104

Basutoland, 112Baytex, 4, 62BCG, 6, 18, 49, 80

équipe d'évaluation, Région de l'Asie du Sud -Est, 126vaccination, 7, 77, 95, 126

Bechuanaland, 63, 112Belgique, 6, 142Bermudes, 120Bibliothèque de l'OMS, 50, 51Bibliothèques médicales

aide aux, 148échanges internationaux d'ouvrages, 50

Page 220: ACTIVTTÉ DE DOMS

2 INDEX

Bilharziose, 15 -16, 22, 44, 45, 47, 50, 63, 89, 90, 167Fédération de Rhodésie et de Nyassaland, 63; Ghana, 16, 63,

114; Inde, 132; Irak, 16, 89, 150; Iran, 16, 89, 151;Philippines, 16, 25, 164; République Arabe Unie, 16, 89,155; Tanganyika, 63; Thallande, 136; Yémen, 16, 158

enquête (projet de l'Organisation des Nations Unies dans lebassin du Mékong), 161

groupe scientifique des recherches, 15, 44rapports avec le cancer de la vessie, 31

Biochimie, voyage d'étude, Région de l'Asie du Sud -Est, 126Biologie du milieu, 22 -24Biologie et pharmacologie, 48-49Birmanie, 17, 25, 77, 78, 80, 126, 128 -129BIT, voir Bureau international du TravailBlennorragie, 6, 8, 50, 98Bolivie, 120, 121Bornéo du Nord, 94, 95, 97 -98, 161Bourses d'études, 3, 26, 35, 40, 41, 42-43, 61, 62, 64, 65, 69, 71,

78, 81, 83, 84, 86, 88, 90, 95accordées du 1eL septembre 1960 au 30 novembre 1961, répar-

tition par sujets d'étude et par Régions, 193 -194activités et professions des boursiers, 42

Brésil, 4, 38, 70, 71, 121Brucellose, 6, 9 -10, 27, 72Budget

de 1961, 54 -55, 188de 1962, Région des Amériques, 73Voir aussi Programme et budget pour 1963

Bulgarie, 139, 142Bulletin de l'Organisation mondiale de la Santé, 4, 7, 8, 9, 10, 11,

16, 17, 27, 50, 77Bureau de l'Assistance technique, 65, 106, 139Bureau international du Travail, 40Bureau sanitaire panaméricain, 72

CAC, voir Comité administratif de CoordinationCahiers de Santé publique, 16, 29 -30, 34, 37, 50Caisse commune des Pensions du Personnel, revision des Statuts,

104Calcium, besoins en, 35Cambodge, 25, 28, 161 -162Cameroun, 63, 112 -113Canada, 7, 8, 12, 25, 121Cancer, 11, 31 -32, 36, 47, 72, 83, 84, 90, 103Cannabis, 48Caraïbes, zone des, 118, 119Cardiopathies ischémiques, 32CCTA, voir Commission de Coopération technique en Afrique

au sud du SaharaCEA, voir Commission économique des Nations Unies pour

l'AfriqueCécité, prévention, 53CEE, voir Commission économique des Nations Unies pour

l'EuropeCentre d'étude et de production de substances d'origine micro-

bienne, Liège, 27Centre international de l'Enfance, 28, 50, 84, 90, 111, 139, 140,

141Centre international d'information sur les antibiotiques, 27Centre latino- américain de Classement des Maladies, 71, 118, 119Centre OMS de Classement des Maladies, 46Centre OMS des Substances chimiques de Référence, Stock-

holm, 49Centre panaméricain de la Fièvre aphteuse, 69Centre panaméricain des Zoonoses, 69, 72, 118

Centres internationaux de référence pour les tumeurs, Oslo,Washington et Londres, 31

Centres internationaux d'étalons biologiques, Copenhague etLondres, 48

Ceylan, 17, 26, 77, 78, 126, 129 -130Charte de Punta del Este, 69, 70, 73Chili, 26, 29, 37, 70, 73, 120, 121 -122Chine (Taiwan), 15, 21, 95, 96, 98, 162Chlordane, 61Choléra, 6, 57, 77, 90Chromosomes, cycle d'études de laboratoire sur la cytologie des,

Bâle, 38Chronique OMS, 7, 49Chypre, 26, 149Classement des maladies, 33, 46, 70, 71, 73, 87, 118

cours, Caracas, 119Classification internationale des Maladies, 32, 33, 46, 70, 87, 118CODEPID, 7Coeur pulmonaire chronique, 32Colombie, 4, 70, 75, 120, 122Comité administratif de Coordination, 103, 104, 106

groupes de travail interinstitutionnelshabitation et installations collectives connexes, 22statistiques requises pour programmes sociaux, 47

Sous -Comité de l'Enseignement, 40Comité consultatif de la Fonction publique internationale, 104Comité consultatif de la Recherche médicale, 7, 44

composition, 184Comité consultatif des Nations Unies pour les Questions admi-

nistratives et budgétaires, 104Comité consultatif international de Bibliographie, de Documen-

tation et de Terminologie (UNESCO), 50Comité de la Quarantaine internationale, 6, 7, 20, 22, 24

composition, 183 -184Comité de l'Assistance technique, 65, 106Comité des Renseignements relatifs aux Territoires non auto-

nomes, 103Comité international de Médecine et de Pharmacie militaires,

72, 79, 90Comité international sur les Animaux de Laboratoire, 27Comité mixte FISE /OMS des Directives sanitaires, 28Comité mixte OIT /OMS de l'Hygiène des Gens de Mer, 36, 183Comité scientifique des Nations Unies pour l'Etude des Effets

des Radiations ionisantes, 39Comités et sous -comités d'experts, 177 -183, 184 -187

cancer, 104, 177chimiothérapie du cancer, 31, 177coeur pulmonaire chronique, 32, 177drogues engendrant la toxicomanie, 48, 177 -178filariose, 17, 178formation professionnelle et technique du personnel médical

et auxiliaire, 41-42, 178génétique humaine, 38, 178habitat dans ses rapports avec la santé publique, 22, 178hygiène de la maternité et de l'enfance, 27 -28, 179hygiène dentaire, 33, 46, 179hypertension artérielle et cardiopathies ischémiques, 32, 179insecticides, 24, 179laboratoires de santé publique, 179 -180maladies vénériennes et tréponématoses, 8normes de qualité de l'eau, 20paludisme, 3, 5poliomyélite, 12radiations, 37, 180résidus de pesticides, 36, 182santé mentale, 33 -34, 180

Page 221: ACTIVTTÉ DE DOMS

INDEX 3

Comités et sous -comités d'experts (suite)spécifications relatives aux préparations pharmaceutiques, 49,

180, 181sous-comité des dénominations communes, 49, 181

statistiques sanitaires, 46, 181sous -comité de la classification des maladies, 33, 46, 181

trachome, 15, 181trypanosomiase, 16

Comités mixtes d'expertsFAO /OMS, additifs alimentaires, 36, 182FAO /OMS, hygiène des viandes, 11, 182FAO /OMS, nutrition, 35, 183

Commission de Coopération technique en Afrique au sud duSahara, 16, 64, 65, 66, 104

Commission de la Population, 47, 103Commission des Caralbes, 105Commission des Questions sociales, 103Commission des Stupéfiants, 103Commission de Statistique, 103Commission du Pacifique sud, 95, 104, 161Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique,

40, 62Commission économique des Nations Unies pour l'Europe,

21, 26, 84, 137, 139cycle d'études sur les enquêtes sur les ménages, 47

Commission internationale de Protection contre les Radia-tions, 39

Commission internationale des Unités et Mesures radiolo-giques, 37, 39

Commission italienne de l'Energie nucléaire (VIe congrès), 39Commission permanente et Association internationale pour la

Médecine du Travail, 105Communauté économique européenne, 105Communauté européenne du Charbon et de l'Acier, 105, 137,141Comores, 113Comptes spéciaux

approvisionnement public en eau, 55assistance au Congo (Léopoldville), 55éradication de la variole, 55, 57éradication du paludisme, 55, 65, 74, 96recherche médicale, 45, 55

Confédération mondiale de Physiothérapie, 137Conférence interafricaine (CEA /UNESCO) sur le développe-

ment de l'éducation en Afrique, Addis- Abéba, 40, 62Conférence internationale de génétique humaine, Rome, 39Conférence internationale sur la santé et l'éducation sanitaire,

Philadelphie, 27Conférences régionales et interrégionales

administration des services infirmiers, Kandy, Ceylan, 29,78, 127

alimentation et nutrition, CCTA /FAO /OMS, Douala, 64ankylostomiase, Brazzaville, 16, 111biologie des tumeurs, Varsovie, 32décentralisation des administrations publiques, 25emploi des radio- isotopes dans les sciences zoobiologiques et

médicales, AIEA /FAO /OMS, Mexico, 38, 169emploi et formation du personnel sanitaire auxiliaire, 41, 88lèpre, Istanbul, 18, 169leucémies, étude comparative, Philadelphie, 31, 170onchocercose, Brazzaville, 16, 24, 66, 111ophtalmies transmissibles, Istanbul, 139pian, Bandoeng, 9, 78, 168pollution de l'eau, AIEA /CEE /FAO /OMS, Genève, 21, 139préparation du médecin à son travail dans la collectivité,

Edimbourg, 83, 137rôle de l'infirmière dans l'action de santé mentale, Copen-

hague, 29, 83, 140

Conférences régionales et interrégionales (suite)santé mentale, Naples, 34, 168statistiques de mortalité, Asniéres- sur -Oise, 46, 83, 86, 140techniques d'enquêtes épidémiologiques sur les troubles

mentaux, Naples, 34, 168utilisation du personnel auxiliaire dans l'action d'assainis-

sement, 78variole, New Delhi, 78, 167

Congo (Brazzaville), 63, 113Congo (Léopoldville), 40, 52, 54, 57, 64-65, 113Congrès des médecins électro -radiologistes de culture latine, 39Congrès international de Pédiatrie, Lisbonne, 41Conseil de l'Europe, 105Conseil de Tutelle, 103Conseil économique et social, 22, 48, 106Conseil économique et social interaméricain, 22, 69Conseil exécutif

composition, 174 -176vingt -septième session, 56

Conseil international des Infirmières, 127, 160Constitution, amendements, 54Contributions, recouvrement, 55 -56Convention sur les privilèges et immunités des institutions

spécialisées, nouvelles adhésions, 54Convention unique sur les stupéfiants (1961), 48Cook (îles), 96, 162Coordination des travaux de l'OMS avec ceux d'autres organi-

sations, 103 -105, 106Voir aussi sous les noms des diverses organisations.

Coqueluche, 6, 134Corée, voir République de CoréeCosta Rica, 73, 119Côte -d'Ivoire, 25, 63, 64, 113Courrier de l'UNESCO, 52Cours régionaux et interrégionaux

adduction d'eau, Mexico, 71administration des services hospitaliers et médicaux, Edim-

bourg et Bruxelles, 83, 85, 139anesthésiologie, Copenhague, 85, 137conception et gestion des services des eaux, Lahore, Pakistan,

21, 89, 149hygiène rurale, Apia, Samoa occidental, 161lèpre, Philippines, 18, 167maladies à virus, Prague, 138médecine des radiations, Londres, 138médecine des radiations, Paris, 141médecine du travail, Alexandrie, 36, 89, 169paludisme, formation de stagiaires internationaux, 3, 47, 168poliomyélite, Prague, 138protection contre les radiations, Bombay, 134protection contre les radiations, Oxford, 138radiations ionisantes, hygiène et sécurité, Chiba, Japon, 38,

169réadaptation, Europe, 84, 137, 141santé publique rurale, Europe, 83, 137, 138services des eaux dans les agglomérations urbaines, Mexico

et São Paulo, 71statistiques démographiques et sanitaires, Manille, 47, 160techniques d'éradication du paludisme, Tala, Rizal, Philip-

pines, 161techniques entomologiques, Le Caire, 47tuberculose, Istanbul, 137; Prague, 7, 170; Rome, 7vaccin antivariolique lyophilisé, Bangkok et Lagos, 14, 167

Coxsackie (virus), 12Croissant- Rouge, 86Croix-Rouge internationale, 64, 86

Page 222: ACTIVTTÉ DE DOMS

4 INDEX

Croix -Rouge libanaise, 90Croix -Rouge norvégienne, 65Cuba, 26, 71, 122Cytologie exfoliative, 32

Dahomey, 63, 64, 111, 113Danemark, 7, 8, 142DDT, 4, 24, 61, 66, 75, 91, 93, 97DDVP, 4, 23, 62Décès, certificats, 73, 87Déchets radioactifs, évacuation, 21, 38, 39Déclaration générale d'aéronef, 6

Voir aussi AéronefsDénominations communes internationales, 49Development Loan Fund, 70Développement communautaire, 27, 78, 79, 89, 92, 94, 103

Arabie Saoudite, 149; Birmanie, 25; Cambodge, 25; Inde, 25,132, 133, 134; Kenya, 25; Laos, 25, 94; Philippines, 25;Soudan, 25, 156

centres interrégionaux de préparation, Etats arabes etAmérique latine, 25, 119, 148

Diabète, 37Dieldrine, 4, 24, 61, 97Diphtérie, 6

production de vaccin, Inde, 134; Jordanie, 152Directeur régional pour la Méditerranée orientale, 90Directeur régional pour l'Europe, 84Discussions techniques

Quatorzième Assemblée mondiale de la Santé, 7, 52Quinzième Assemblée mondiale de la Santé, 34régionales, 33, 65, 74, 78, 79, 84, 90, 96

Documents fondamentaux, 50Dossiers médicaux, Argentine, 71Drogues engendrant la toxicomanie, voir Toxicomanie

Eau, approvisionnement en, 20 -21, 53, 64, 65, 70, 71, 73, 78,79, 83, 89, 90, 93, 95, 96, 103, 148, 161

Birmanie, 80; Chine (Taiwan), 21; Colombie, 75; Espagne,143; Ghana, 21, 64; Grèce, 21; Inde, 21, 103, 131, 134;Kenya, 21, 64, 68, 114; Madagascar, 21, 64, 115; Nigeria,21, 64, 116; Nouvelle -Guinée néerlandaise, 164; Pakis-tan, 21, 153; Pérou, 70, 124

coursconception et gestion des services des eaux, Lahore,

Pakistan, 21, 89, 149financement et administration des services des eaux,

Mexico et Sao Paulo, 71équipe consultative européenne, 141séminaire interrégional, Addis- Abéba, 20, 89, 168

Eau de mer, consommation par les naufragés, 35ECHO (virus), 12Ecoles et facultés de médecine, assistance aux, 62, 70, 78, 88

Afghanistan, 78, 127; Birmanie, 78, 128; Cambodge, 161;Fidji, 160, 163; Inde, 78, 82, 132; Indonésie, 134; Irak,88, 150; Israël, 88, 91, 151; Malaisie, 163; Ouganda, 67;Thallande, 78035, 136; Tunisie, 88

Voir aussi Médecine, enseignementEcoles et instituts de santé publique, 83, 138

Afghanistan, 128; Argentine, 70; Brésil, 70, 121; Bulgarie,142; Chili, 70, 71, 122; Chine (Taiwan), 162; Colombie,70, 122; Ethiopie, 150; Grèce, 144; Inde, 133; Mexique,70, 123; Pakistan, 154; Philippines, 164; Pologne, 145;Portugal, 145; République Arabe Unie, 154; Républiquede Corée, 162; Roumanie, 146; Singapour, 165; Suisse,146; Tchécoslovaquie, 146; Thallande, 135; Turquie,146; Venezuela, 70, 125; Yougoslavie, 147

conférence des directeurs, Caracas, 41, 70, 119

Education sanitaire, 26-27, 40, 70, 79, 139, 148Amérique centrale, 119; Birmanie, 80; Chypre, 26; Costa

Rica, 119; Cuba, 26, 119; Espagne, 26, 143; Fédérationde Malaisie, 26; Haiti, 119; Honduras britannique, 119;Inde, 26, 131, 132; Irak, 26; Israël, 26; Japon, 26, 163;Jordanie, 26, 92; Maroc, 144; Mexique, 26, 119; Nigéria,26; Panama, 119; Philippines, 16; Réfugiés de Palestine,93; République Dominicaine, 119; Sénégal, 116; Singa-pour, 165; Thailande, 26; Turquie, 26

séminaire itinérant, URSS, 27, 42, 170symposium sur la préparation des enseignants à l'éducation

sanitaire, Paris, 83El Salvador, 4, 69, 70, 122Enfants

enquête mondiale sur les besoins de l'enfance, 28, 103hôpitaux, Grèce, 144; Jordanie, 152; Pakistan, 154hygiène dentaire, Pologne, 33, 85, 145; Singapour, 165maladies chroniques, 141réadaptation, Espagne, 142; Pologne, 145; Yougoslavie, 147santé mentale, Espagne, 143 ; Finlande, 139, 143 ; Grèce, 139,

144; Israel, 151; Liban, 153; Portugal, 146tuberculose, 141Voir aussi Guidance infantile; Hygiène de la maternité et de

l'enfance; PédiatrieEnseignement de la psychiatrie et de l'hygiène mentale, 34, 50Enseignement et formation professionnelle, 40-43, 61, 62, 66,

69, 70, 73, 75, 78, 79, 80, 83, 88, 90, 91, 95, 103Malaisie, 98 -99, 163programmes de formation FISE /OMS, 28, 29Voir aussi sous les divers sujets.

Enseignement infirmier de base, 30, 50Entérobactériackes, 17Entérovirus, 12, 121Epidémiologie, services nationaux, 77

Birmanie. 128; Ceylan, 130; Indonésie, 134Epilepsie, 34Equateur, 120, 122 -123Escherichiae, 17, 27Espagne, 6, 26, 83, 142 -143Etats -Unis d'Amérique, 7, 8, 10, 11, 12, 13, 17, 24, 26, 46, 71,

72, 73, 81, 86, 91, 123, 127, 160, 169Ethiopie, 6, 13, 88, 89, 149 -150Etudes médicales comparatives, 9, 11 -12, 31, 32EURATOM, 39, 105Europe, Bureau régional, 83, 84-85Europe, Comité régional, 84Europe, Région, 83-87, 137 -147Evaluation des projets et programmes sanitaires, 76, 79, 90,

95, 120Export-Import Bank, 70

FAO, voir Organisation pour l'Alimentation et l'AgricultureFédération de Malaisie, 11, 25, 26, 94, 98 -99, 163Fédération dentaire internationale, 33Fédération de Rhodésie et de Nyassaland, 62, 63, 113Fédération européenne pour la Protection des Eaux, 137Fédération internationale des Collèges de Chirurgie, 41Fédération internationale du Diabète, 37Fédération mondiale de Neurologie, 34Fédération mondiale des Anciens Combattants, 137Fédération mondiale des Ergothérapeutes, 37Fédération mondiale des Sociétés d'Anesthésiologistes, 41Fidji (îles), 96Fièvre jaune, 6, 13

Ethiopie, 89Voir aussi Aëdes aegypti

Page 223: ACTIVTTÉ DE DOMS

INDEX 5

Filariose, 16, 24, 77Birmanie, 17, 77, 128; Ceylan, 17, 77, 130

Films, 53Finlande, 31, 143FISE, voir Fonds des Nations Unies pour l'EnfanceFluoruration de l'eau, 33, 118

Pologne, 85Fondation Kellogg, 74Fondation Nuffield, 86Fondation Rockefeller, 67Fonds bénévole pour la promotion de la santé, 55Fonds de roulement, 55 -56Fonds des Nations Unies pour l'Enfance, 103

activités communesdomaines divers, 15, 16, 18, 21, 22, 33, 37, 66, 67, 68, 77,

80, 83, 84, 85, 86, 89, 92, 94, 95, 96, 97, 98, 150, 166hygiène de la maternité et de l'enfance, 28, 29, 41, 67, 79,

82, 94, 95, 142nutrition, 34, 35, 36, 64, 69, 78, 89paludisme, 73, 74, 77, 79, 91, 97

participation à des réunions, 37, 65, 72, 79, 84, 86, 90, 92, 95,139, 160

Fonds du bâtiment du Siège, 55Fonds spécial des Nations Unies, 21, 71, 79, 103, 106Fournitures médicales, 57, 64, 90, 93

République du Viet -Nam, 166France, 143France -Algérie, 83, 143

Gabon, 61, 113Gastro- entérite, 27, 93Génétique, 31, 37, 38, 39, 46, 169Génie sanitaire, 22, 71, 80, 84, 119, 120, 138, 160

Argentine, 120; Bolivie, 120; Chili, 120; Colombie, 120;Equateur, 120; Espagne, 143; Inde, 131, 134; Kenya, 64;Liban, 152; Luxembourg, 144; Mexique, 123; Pakistan,153; Paraguay, 120; Pérou, 120; République Arabe Unie,154; Syrie, 157; Uruguay, 120; Yougoslavie, 147

séminairesLima, 71Madrid, 83, 137Tegucigalpa, 71, 118

Gens de mer, 36maladies vénériennes, 8

Gérontologie, 83Ghana, 4, 6, 16, 21, 33, 62, 63, 64, 112, 113 -114

contribution volontaire au fonds du bâtiment du Siège, 55Gilbert-et -Ellice (îles), 95, 96Goa, 130Goitre endémique, 73, 89Grèce, 21, 83, 143 -144Grippe, 11, 13

des animaux, 10Griséofulvine, 16, 47Groupe consultatif des Protéines, 34, 35Groupe mixte d'experts FAO /OMS des besoins en calcium, 35Groupes de travail inter -institutions

coat et moyens de financement des services de soins médicaux,26

habitation et installations collectives connexes, 22statistiques requises pour les programmes sociaux, 47

Groupes d'étudeépidémiologie du cancer du poumon, 31normes minimums admissibles sur le plan international pour

la formation des médecins, 41

Groupes d'études (suite)urbanisation, 25vaccin antipoliomyélitique oral, 49

Groupes scientifiques des recherches, 44, 184 -187action de santé publique, 26, 44antibiotiques, 44bilharziose, 15, 44hypertension et cardiopathies ischémiques, 32leucémies et autres néoplasies des cellules hématopolétiques, 31maladies à virus, 12médecine comparée (maladies cardio- vasculaires des animaux),

32trachome, 14

Guatemala, 16, 69, 123Guidance infantile, 138

Chine (Taiwan), 162Guide d'hygiène et de salubrité dans les transports aériens, 22Guinée, 17, 114Guyane britannique, 4, 17, 49, 71, 120Guyane française, voir Antilles et Guyane françaises

Habitat, 22, 83Voir aussi Logement

Hatti, 71, 123Haute -Volta, 63, 111, 114HCH, 24, 61Helminthiases, 6, 15, 63Hépatite, 6, 13Honduras, 123Honduras britannique, 119Hong Kong, 6, 163Hongrie, 12Hôpitaux, administration, 90

Fédération de Malaisie, 163; Israël, 151; Laos, 163; Liban,152; République du . Viet -Nam, 166

cours sur l'administration, Edimbourg et Bruxelles, 83, 85,139étude sur l'exploitation des services hospitaliers, 26

Hôpitaux, archives, Fédération de Malaisie, 163; Ouganda, 116Hôpitaux, fourniture de matériel aux, Cameroun, 113Hôpitaux d'enfants, Grèce, 144; Jordanie, 152; Pakistan, 154Hydatidose, 11, 72

Chypre, 149Hygiène alimentaire, 9, 73, 79, 119, 120, 170

Grèce, 143Voir aussi Hygiène des viandes

Hygiène de la maternité et de l'enfance, 27 -28, 29, 33, 36, 62, 65,69, 78, 79, 81, 83, 85, 93, 95, 98, 103

Ceylan, 129; Chili, 121 -122; Chine (Taiwan), 162; Ethiopie,150; Gabon, 113; Ghana, 114; Guinée, 114; Jordanie,152; Laos, 163; Libye, 153; Nigéria, 116; Nouvelle -Guinée néerlandaise, 164; Ouganda, 67, 116; Pologne,145; Réfugiés de Palestine, 93; République du Viet -Nam,94, 165; Salomon britanniques (îles), 165; Singapour,165; Somalie, 155; Togo, 117; Tunisie, 157; Turquie,146; Yougoslavie, 147

cours du Centre international de l'Enfance, 111, 140, 141formation de personnel pour les services permanents, 28, 29journées d'études du nouveau -né et du prématuré, Paris, 138réunion, Ibadan, 112séminaires

enseignement infirmier en matière de soins aux enfants,Vienne, 140

hygiène scolaire, Manille, 26, 160symposium, Berne, 33, 83, 139Voir aussi Enfants; Guidance infantile; Pédiatrie

Page 224: ACTIVTTÉ DE DOMS

6 INDEX

Hygiène dentaire, 33, 46, 70, 79, 83, 96Ghana, 33, 114; Nigéria, 33; Pologne, 33, 85, 145; Polynésie

française, 33; Singapour, 165; Soudan, 33, 156Hygiène des collectivités, 21 -22Hygiène des viandes, 11Hygiène du milieu, 20-24, 40, 92

Voir aussi Assainissement; Génie sanitaireHygiène rurale, 90

Afghanistan, 127; Soudan, 156cours d'entretien, Apia, Samoa occidental, 161Voir aussi Services ruraux de santé

Hygiène scolaire, 83, 92, 160Hygiène sociale, 36, 78Hypertension essentielle, 32

ICA, voir International Co- operation Administration des Etats-Unis d'Amérique

IMCO, voir Organisation intergouvernementale consultative de laNavigation maritime

INCAP, voir Institut de la Nutrition de l'Amérique centrale etdu Panama

Inde, 4, 17, 21, 23, 25, 26, 36, 41, 56, 77, 78, 80, 81, 103, 126,130 -134

Indian Council of Medical Research, 80, 126Indonésie, 6, 29, 77, 78, 126, 134Industrialisation, 28, 78, 103Infections à staphylocoques, 6Infections streptococciques, 139Information, 52 -53Insecticides, 50, 66, 97

équipe d'essai, 4, 23, 62, 167évaluation des appareils de pulvérisation, 168organo -phosphorés, 4, 23, 24, 62résistance aux, 4, 22 -24, 45, 61, 72, 75, 93Voir aussi Pesticides

Insolation, 89Institut de la Nutrition de l'Amérique centrale et du Panama,

69, 72Institut international de la Statistique, 86Institut Pasteur

Addis- Abéba, enquête épidémiologique sur la fièvre jaune, 13Inde méridionale, 10

Institutions spécialisées, coordination avec, 104-105Inter -American Development Bank, 70, 72, 75International Co- operation Administration des Etats -Unis

d'Amérique, 20, 40, 73, 74, 77, 137, 160, 168Intoxications alimentaires, 47Irak, 16, 26, 41, 88, 148, 150 -151Iran, 4, 16, 88, 148, 151Irlande, 31, 144Islande, 144Isoniazide, 7, 157, 158Israel, 9, 12, 17, 24, 25, 26, 31, 34, 47, 88, 151Italie, 24, 144

Jamalque, 71, 120Japon, 7, 13, 26, 163, 169Jordanie, 26, 88, 91, 92, 93, 148, 152Journée mondiale de la Santé, 36, 52, 53

Kenya, 11,-21, 25, 62, 64, 66, 67- 68,112,114-115Kératomalacie, 36Kowelt, 148Kwashiorkor, 64

Laboratoires et centres de référencecancer, 31détermination des groupes sanguins, 27entérobactériacées, 17leptospiroses, 11maladies à virus, 12, 13maladies vénériennes, 9

Laboratoires de santé publique, 27, 72, 78, 83, 99, 118, 127, 139Afghanistan, 127; Arabie Saoudite, 27; Argentine, 120;

Birmanie, 78; Brésil, 121; Ceylan, 78, 130; Fédération deMalaisie, 99; Grèce, 143; Inde, 78; Indonésie, 78;Iran, 151; Kenya, 115; Laos, 27, 163; Maroc, 145;Nigéria, 116; Pakistan, 27, 154; Philippines, 164; SierraLeone, 27, 117; Syrie, 157; Togo, 117; Tunisie, 158

séminaire, Manille, 27, 161Laos, 25, 56, 57, 94, 95, 163Lécithine d'aeuf, 49Législation sanitaire, Fédération de Malaisie, 99; Ghana, 114;

Togo, 67Leishmaniose, 16Leonard Wood Memorial, 17Lèpre, 17 -19, 40, 47, 62, 63, 72, 77, 79, 96, 119, 167

Argentine, 121; Birmanie, 128; Brésil, 121; Ceylan, 129;Chypre, 149; Colombie, 122; Espagne, 143; Inde, 131;Indonésie, 134; Irak, 150; Liban, 152; Mexique, 123;Pakistan, 154; Paraguay, 124; Polynésie française, 165;République de Corée, 162; Thallande, 135; Togo, 117;Turquie, 146

conférence interrégionale, Istanbul, 18, 169cours interrégionaux post -universitaires, Philippines, 18, 167efficacité du BCG dans la prophylaxie, 18 -19réadaptation des lépreux, réunion scientifique, Vellore, Inde,

17 -18, 78Leptospirose, 11, 27Leucémie, 31, 38, 39, 47

conférence interrégionale sur l'étude comparative, Phila-delphie, 31, 170

Liban, 11, 88, 93, 148, 152 -153Libéria, 62, 63, 112, 115Libye, 88, 92, 148, 153Ligue des Etats arabes, 90, 104Ligue des Sociétés de la Croix- Rouge, 27, 41, 57, 86, 105

Voir aussi Croix-RougeLigue internationale contre l'Epilepsie, 34Ligue internationale contre le Rhumatisme, 37Logement, 78, 103

Voir aussi HabitatLutte contre les helminthes transmis par le sol, 50Luxembourg, 144

Macao, 6, 163Madagascar, 21, 64, 112, 115Maladie de Chagas, 72

Uruguay, 124Maladies à virus, 6, 12 -15, 40, 45, 83, 84, 90, 115

Japon, 163; Philippines, 164cours sur le diagnostic de laboratoire, Prague, 138

Maladies bactériennes, 17 -19Maladies cardio -vasculaires, 11, 32 -33, 37, 46, 47, 72, 83, 140Maladies chroniques, 83, 84, 141

Uruguay, 124

Page 225: ACTIVTTÉ DE DOMS

INDEX 7

Maladies dégénératives, 11, 84Maladies diarrhéiques, 6, 17, 22, 47, 79, 92, 167

Israel, 17; République Arabe Unie, 17; Soudan, 17Maladies endémiques, 65Maladies endémo- épidémiques, 47Maladies mentales, 29, 46, 47, 52Maladies parasitaires, 6, 15 -17Maladies quarantenaires, 6, 7, 89Maladies transmissibles, 6 -19, 50, 61, 62, 65, 67, 71 -72, 79, 83,

88, 90, 92, 103Albanie, 141; Birmanie, 128; Grèce, 143; République du

Viet -Nam, 166Maladies vénériennes, 8 -9, 52, 90

Chine (Taiwan), 98, 162; Espagne, 142; Ethiopie, 149; Maroc,144; Soudan, 156; Tunisie, 158

séminaire itinérant, URSS, 8, 42, 170Voir aussi Blennorragie; Syphilis

Malaisie, voir Fédération de MalaisieMalathion, 4, 24, 62Maldives (îles), 134Malformations congénitales, 38Mali, 63, 111, 115Malnutrition, 35, 89Malte, 9, 144Manuel des enquêtes sur les ménages, 47Maroc, 83, 86, 144 -145Matières usées, évacuation, 70, 73, 78, 80, 81, 83, 92, 120

Argentine, 121; Espagne, 143; Inde, 21, 131, 134; Nouvelle -Guinée néerlandaise, 164; Pakistan, 153

Maurice (île), 17, 62, 111, 115Mauritanie, 63Médecine, enseignement, 40, 41, 88, 118, 126, 141

Argentine, 120; Congo (Léopoldville), 40, 64, 65; Etats -Unisd'Amérique, 123; Inde, 41, 131, 132; Maroc, 145;Pacifique sud (territoires insulaires), 160; Tunisie, 158

conférence sur la préparation du médecin à son travail dansla collectivité, Edimbourg, 83, 137

voyages d'étude, Asie du Sud -Est, 78, 126Voir aussi Ecoles et facultés de médecine

Médecine des radiations, voir Rayonnements ionisantsMédecine du travail, 36, 78, 83, 89

Chili, 122; Pologne, 145; Yougoslavie, 147cours interrégional, Alexandrie, 36, 89, 169séminaires

médecine du travail, Tokyo, 160organisation des services de médecine dans les petites

entreprises, Dun Laoghaire, Irlande, 83, 140Médecine préventive et médecine sociale, 141

Arabie Saoudite, 149; Inde, 131; Israel, 151; République duViet -Nam, 166; Thaïlande, 136

Médecine tropicale, 38, 135, 168Méditerranée orientale, Bureau régional, 51, 90, 148Méditerranée orientale, Comité régional, 89 -90Méditerranée orientale, Directeur régional, 90Méditerranée orientale, Région, 88 -93, 148 -159Membres et Membres associés de l'OMS, 54, 61, 173 -174Membres inactifs, 55Mexique, 26, 70, 71, 74, 123, 169Microscopie fluorescente, 10Molluscicides, 15, 158Monographies, 5, 21, 49, 50Mortalité infantile, 67, 92

Mortalité périnatale, 46, 83, 137Mort foetale, 46Mouches domestiques, 23

Libéria, 115Mozambique, voir PortugalMycoses, 16, 90

Yougoslavie, 16Myocardiopathies, 32

Naviresconditions sanitaires, 22propulsion nucléaire, 39

Népal, 28, 81, 135Neuro -psychiatrie infantile, Grèce, 144Nicaragua, 123Niger, 115Nigéria, 21, 23, 25, 26, 33, 47, 62, 63, 64, 112, 116, 168Niue, 97Normes européennes applicables à l'eau de boisson, 50Normes internationales applicables d l'eau de boisson, 20Normes pour les pesticides, 50Norvège, 31, 145Nouvelle -Guinée néerlandaise, 4, 94, 163Nouvelles- Hébrides, 96, 160Nouvelle -Zélande, 7, 11, 164Nutrition, 34 -36, 47, 69, 72, 73, 78, 79, 89, 95, 103, 120

Basutoland, 112; Bolivie, 120; Colombie, 120; Equateur,120; Inde, 78; Kenya, 64, 115; Liban, 93; Pérou, 120;Polynésie française, 33, 165; Réfugiés de Palestine, 93;Thaïlande, 78

conférence interafricaine CCTA /FAO /OMS, Douala, 64séminaires, Guanajuato et Porto Rico, 69

Nystatine, 47

Obstétrique, 28, 81Philippines, 29, 164; Singapour, 165

Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour lesRéfugiés de Palestine dans le Proche -Orient, 90, 91, 92, 93

Office international des Epizooties, 104OIT, voir Organisation internationale du TravailOnchocercose, 16, 24, 62, 63

Guatemala, 16; Guinée, 17; Kenya, 66; Venezuela, 17, 124conférence, Brazzaville, 16, 24, 66, 111

Ophtalmies transmissibles, 90Ethiopie, 150; Irak, 150; Jordanie, 152; Soudan, 156;conférence technique, Istanbul, 139Voir aussi Trachome

OPS, voir Organisation panaméricaine de la SantéOrgane de Contrôle des Stupéfiants, 48Organisation de Coopération et de Développement économiques,

105, 141Voir aussi Organisation européenne de Coopération écono-

miqueOrganisation de l'Aviation civile internationale, 104Organisation des Etats américains, 22, 69, 72

Comité des vingt et un, 25Organisation des Nations Unies, 47, 79, 103

activités communes, 48, 52, 53, 86, 94, 137, 161, 163programmes d'action concertée, 22, 25, 66

cycle d'études OMS /ONU sur l'emploi des statistiques démo-graphiques et sanitaires pour les études concernant lagénétique et les radiations, Genève, 46, 169

participation à des réunions, 22, 26, 37, 46, 47, 65, 72, 79,90, 95, 140, 141

remboursement de l'investissement OMS dans le Palais desNations, 55

Page 226: ACTIVTTÉ DE DOMS

8 INDEX

Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science etla Culture, 50, 104

activités communes, 22, 25, 40, 94, 122, 148participation à des réunions, 26, 37, 39, 40, 62, 83, 160, 169

Organisation européenne de Coopération économique, 39, 105,139

Voir aussi Organisation de Coopération et de Développementéconomiques

Organisation intergouvernementale consultative de la Naviga-tion maritime, 22, 35, 36, 39, 104

Organisation internationale de Normalisation, 27, 104Organisation internationale du Travail, 104

activités communes, 22, 25, 40, 83, 86, 89, 94, 122participation à des réunions, 26, 36, 37, 137, 140, 141, 160, 169

Organisation météorologique mondiale, 104Organisation panaméricaine de la Santé, 56, 69, 70, 71, 72, 73, 74

fonds spéciaux, 69, 73, 74, 75Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture, 48, 50, 104

activités communesdomaines divers, 9, 16, 22, 94, 122nutrition, 34, 35, 36, 64, 69, 78, 89, 103

participation à des réunions, 21, 38, 39, 66, 72, 79, 111, 139,168, 169, 170

Organisations intergouvernementales, 84, 104Organisations non gouvernementales, 65, 72, 79, 84, 90, 95,

103, 105en relations officielles avec l'OMS, liste, 187 -188

Orthopédie, 37Ouganda, 67, 112, 116

Pacifique occidental, Comité régional, 33, 95 -96Pacifique occidental, Région, 94 -99, 160 -166Pakistan, 21, 37, 88,Paludisme, 3 -5, 6, 17,

71, 73, 77, 79, 83,

89,23,88,

148,26,90,

153 -154

40, 46, 50, 52,94, 96, 103

53, 54, 61 -62, 65,

Afghanistan, 127; Arabie Saoudite, 88, 149; Birmanie, 128;Bolivie, 121; Bornéo du Nord, 95, 97 -98, 161; Brésil, 4,71; Cambodge, 161; Cameroun, 112-113; Ceylan, 126,130; Chine (Taiwan), 95, 162; Cuba, 71, 122; Dahomey,113; Equateur, 123; Espagne, 143; Ethiopie, 88; Fédéra-tion de Rhodésie et de Nyassaland, 113; Gabon, 61;Ghana, 4, 62, 113, 114; Guyane britannique, 4, 71;Haïti, 71; Haute -Volta, 114; Inde, 126, 133; Indonésie,134; Irak, 88, 148, 150; Iran, 88, 151, 168; Israël, 88, 151;Jamaïque, 71; Jordanie, 88, 91 -92, 148, 152; Liban, 88,148, 152; Libéria, 62, 115; Libye, 88, 153; Madagascar,115; Malaisie, 163; Maroc, 145; Maurice (île), 62, 116;Mexique, 71, 74, 123; Népal, 135; Nigéria, 116, 168;Nouvelle -Guinée néerlandaise, 4, 94; Ouganda, 116;Pakistan, 88, 154; Pérou, 124; Philippines, 95, 164;Portugal (Mozambique), 116; République Arabe Unie,88, 154; République de Corée, 162; République du Viet-Nam, 166; Roumanie, 146; Ryu -Kyu (îles), 95; Salomonbritanniques (îles), 165; Sarawak, 95, 165; Somalie, 88,155; Soudan, 88, 155; Surinam, 71; Swaziland, 117;Syrie, 88, 148, 156; Togo, 117; Trinité, 71; Tunisie, 88,158; Turquie, 26, 146; Venezuela, 72; Yougoslavie, 147;Zanzibar et Pemba, 62, 117

centres de préparation à l'éradication, 3, 26, 47, 62, 75, 88,148, 150, 154, 161, 169

chimiothérapie, réunion technique, Genève, 4Conseils de Coordination antipaludique

Région africaine, 62, 112Région du Pacifique occidental, 160

Paludisme (suite)consultants, 111, 168échanges de travailleurs scientifiques, 3équipes régionales consultatives et d'évaluation, 3, 111, 126,

148études et recherches épidémiologiques spéciales, équipe inter-

régionale, 170financement du programme d'éradication, 55, 84formation de stagiaires internationaux, 3, 168publications techniques, 5, 112registre officiel des zones où l'éradication a été attestée, 3,

72, 73réintroduction, mesures à prendre pour l'éviter, 84timbre -poste commémoratif, 74, 96. 104

Panama, 69, 76, 119, 120, 123Papua et Nouvelle- Guinée, 94, 164Para -choléra El Tor, 6Paraguay, 75 -76, 120, 124Pays -Bas, 145Pédiatrie, 28, 40, 41, 62, 78, 141

Ceylan, 78; Inde, 78, 81 -82, 132, 133; Nouvelle -Guinéenéerlandaise, 164; Ouganda, 67, 116

Voir aussi Enfants; Hygiène de la maternité et de l'enfancePèlerinage de La Mecque (1961), 89Pénicilline, 8, 96, 116, 162Pérou, 6, 70, 120, 124Personnel de l'OMS, 56

effectif et répartition, 190 -191répartition d'après la nationalité, 192

Personnel sanitaire auxiliaire, emploi et formation, 22, 41-42,79, 88, 94, 119

Afghanistan, 127; Arabie Saoudite, 149; Ethiopie, 150; Irak,151; Jamaïque, 120; Libye, 92, 153; Maroc, 144; Népal,135; Nigéria, 116; Sierra Leone, 117; Somalie, 155;Yémen, 159; Zanzibar, 117

conférence interrégionale sur la formation professionnelle dupersonnel sanitaire auxiliaire, Khartoum, 41 -42, 88

Peste, Inde et Indonésie, 77Pesticides, toxicité, 23, 24, 36

Voir aussi InsecticidesPharmacologie, 48 -49

voyage d'étude, Région de l'Asie du Sud -Est, 126Philippines, 6, 16, 18, 25, 29, 94, 95, 164 -165Physiothérapie, Ceylan, 130; Pakistan, 37, 154; Philippines, 164

Voir aussi RéadaptationPian, 8, 18, 63, 72, 95, 96 -97

Cambodge, 162; Cameroun, 63, 113; Caraibes (zone des),118; Comores, 113; Cook (îles), 96, 160; Dahomey, 63,111; Fidji (îles), 96, 160; Ghana, 63, 114; Gilbert -et-Ellice (îles), 95, 96, 160; Haïti, 123; Haute -Volta, 63,111; Laos, 95; Libéria, 63, 115; Mali, 63, 111; Maurice(île), 111; Mauritanie, 63; Nigéria, 25, 63, 116; Nouvelle -Guinée néerlandaise, 94; Nouvelles- Hébrides, 96, 160;Portugal (Timor), 95; Salomon britanniques (îles),96, 160; Samoa occidental, 95, 96, 160; Sénégal, 63, 111;Sierra Leone, 63, 117; Thaïlande, 135; Togo, 63; Tonga,95, 97

conférence, Bandoeng, 9, 78, 168Plan de Colombo, 105Poids à la naissance, étude, 27, 47Poliomyélite, 12, 62, 90, 160

Congo (Brazzaville), 63, 113; Maroc, 86cours, Prague, 138

Pollution de l'air, 21, 31, 37, 83Pologne, 145symposium, Copenhague, 21, 138

Page 227: ACTIVTTÉ DE DOMS

IND$% 9

Pollution de l'eau, 21, 139Bulgarie, 139; Pologne, 139, 145; Roumanie, 139; Tchéco-

slovaquie, 139; Union des Républiques socialistes sovié-tiques, 139

conférence AIEA /CEE /FAO /OMS, Genève, 21, 139Pologne, 12, 17, 33, 49, 85, 139, 145

réadaptation, 145Polynésie française, 33, 97, 165Ports, hygiène et salubrité, 20, 22Portugal, 145 -146

provinces d'Afrique, 62, 116Timor, partie portugaise, 95

Prématurés, soins aux, 138Autriche, 142; Espagne, 142; Yougoslavie, 147

Préparations pharmaceutiques, 49République Arabe Unie, 154; République du Viet -Nam, 166éunion technique européenne sur le contrôle de la qualité,

Varsovie, 141

Programme, ordre de priorité des activités, 65, 74, 79, 84, 90, 96Programme élargi d'assistance technique, 55, 65, 69, 73, 74, 79,

84, 106 -107Programme et budget pour 1963, Régions, 65, 73, 79, 84, 90, 96Protection et promotion de la santé, 31 -39, 76, 78, 82Protection maternelle et infantile, voir Hygiène de la maternité

et de l'enfanceProtéines, aliments riches en, 34, 35, 73Prothèse, appareils de, Pakistan, 37, 154Psychiatrie, Danemark, 142; Espagne, 143; Ethiopie, 150;

Finlande, 139, 143; Grèce, 139, 143, 144; Inde, 133; Iran,151; Israël, 151; Maroc, 145; Niger, 115

Voir aussi Neuro -psychiatrie; Santé mentalePublications et documentation, 50-51

Quarantaine internationale, 6, 20, 22, 24, 73, 89, 104, 183 -184Arabie Saoudite, 149; Grèce, 143

Radio- isotopes, 24, 38, 39, 91, 104, 147, 168, 169Radiologie, 126

Ceylan, 126Rage, 6, 9, 10, 49, 72Rapport épidémiologique et démographique, 47Rayonnements ionisants, 21, 31, 37 -39, 70, 78, 83, 90, 104, 119,

169Pologne, 145; Yougoslavie, 147conférence sur l'emploi des radio -isotopes dans les sciences

zoobiologiques et médicales, Mexico, 38, 169cours

hygiène et sécurité, Chiba, Japon, 38, 169médecine des radiations, Londres et Paris, 138, 141protection contre, 40, 78, 134, 138

réunionscomestibilité des denrées alimentaires irradiées, Bruxelles,

36, 170diagnostic et traitement du syndrome d'irradiation aiguë,

Genève, 37normalisation de la dosimétrie des faisceaux ionisants en

radiologie, Genève, 37zones à forte radioactivité naturelle, Rio de Janeiro, 38

séminairescontamination radioactive, problèmes en agriculture et en

santé publique, Scheveningen, 38emploi des statistiques démographiques et sanitaires pour les

études de génétique, Genève, 46, 169

Rayonnements ionisants (suite)symposiums

emploi des radio -isotopes dans l'étude des maladies endé-miques et tropicales, Bangkok, 38, 168

Rayonnements ionisants et santé, 37, 50Rayonnement solaire et ses effets thermiques sur le corps humain,

90Rayons X, 37, 38, 169Réadaptation, 37, 83, 103

Brésil, 121; Chili, 37, 122; Espagne, 142; Grèce, 143; Iran,151; Maroc, 83, 86, 145; Pologne, 145; Tunisie, 158;Yougoslavie, 147

cours, Danemark et Royaume -Uni, 84, 137, 141réunion scientifique sur la réadaptation des lépreux, Vellore

(Inde), 17 -18, 78réunion spéciale inter -organisations, Genève, 37Voir aussi Enfants; Orthopédie; Physiothérapie; Prothèse

Réanimation, 84Recherche médicale, 44-45, 55, 72, 79, 90

Fédération de Malaisie, 163composition du Comité consultatif, 184Voir aussi Etudes médicales comparatives

Recueil de statistiques sociales, 47Recueil des résolutions et décisions, 50Recueil international de Législation sanitaire, 50Réfugiés de Palestine, 93Règlement de l'OMS relatif à la nomenclature des maladies et des

causes de décès, 46, 73, 87Règlement sanitaire international, 6, 20, 50, 73Répertoire mondial des centres de traitement pour maladies

vénériennes dans les ports, 50Répertoire mondial des écoles dentaires, 33, 41, 50République Arabe Unie, 16, 17, 24, 29, 31, 88, 89, 93, 148,

154-155République Centrafricaine, 116République de Corée, 162République Dominicaine, 124République du Viet -Nam, 94, 95, 165 -166République fédérale d'Allemagne, 6, 141Réunions constitutionnelles

calendrier pour 1962, 187liste des réunions tenues du 1eS octobre 1960 au 31 décembre

1961, 184-187Rhumatisme, 37, 84Rickettsioses, 93Ristocétine, 49Rôle de l'immunisation dans la lutte contre les maladies trans-

missibles, 50Roumanie, 139, 146Royaume -Uni de Grande- Bretagne et d'Irlande du Nord, 6, 8,

13, 24, 46, 146Ruanda -Urundi, 112Russe

emploi comme langue de travail du Bureau régional del'Europe, 84

utilisation dans les publications de l'OMS, 50, 52Ryu -Kyu (îles), 95

Sages -femmes, formation, 29, 94Chili, 121; Iran, 151; Libye, 153; Philippines, 29, 164; Répu-

blique du Viet -Nam, 94; Singapour, 165;Salmonelloses, 17, 111Salomon britanniques (îles), 96, 160, 165Samoa américain, 97Samoa occidental, 95, 96, 165Sang, transfusion et banques, 27

Soudan, 156

Page 228: ACTIVTTÉ DE DOMS

10 INDEX

Santé du Monde, 36, 52Santé mentale, 33 -34, 46, 70, 83, 89, 90, 139, 140

Ceylan, 129; Chine (Taiwan), 162; Danemark, 142; Espagne,143; Ethiopie, 150; Finlande, 139, 143; Grèce, 139, 143;Inde, 133; Iran, 151; Israél, 34, 151; Japon, 163; Liban,153; Luxembourg, 144; Maroc, 145; Niger, 115; Philip-pines, 164; Portugal, 146; Yougoslavie, 147

conférences régionales et interrégionalesrôle de l'infirmière dans l'action de santé mentale, Copen-

hague, 29, 83, 140techniques d'enquêtes épidémiologiques sur les troubles

mentaux, Naples, 34, 168réunion, Alexandrie, 89, 149séminaire sur la guidance infantile, Bruxelles, 138Voir aussi Psychiatrie

Santé publique, administration, 25 -26, 61, 66, 79, 87, 94, 160Afghanistan, 127; Birmanie, 128; Cambodge, 162; Ethiopie,

149; Fédération de Malaisie, 98 -99, 163; Ghana, 114;Haute - Volta, 114; Indonésie, 134; Laos, 163; Maldives(îles), 134; Mali, 115; Népal, 135; Philippines, 164; Togo,66-67, 117; Yougoslavie, 147

séminaire européen, Opatija, Yougoslavie, 140séminaire itinérant, URSS, 42, 89, 148 -149Voir aussi Services de santé publique

Santé publique vétérinaire, 9 -12, 72, 104, 119Chypre, 149séminaire, Nairobi, 111Voir aussi Zoonoses

Sarawak, 6, 94, 95, 165Secrétariat de l'OMS, structure, 56, 189Sel médicamenteux (essais), 4, 62, 114, 161Séminaires

administration de la santé publique, Opatija, Yougoslavie, 140administration de la santé publique, URSS, 42, 89, 148 -149administration des services infirmiers, Tokyo, 29, 94, 160alcoolisme, Viña del Mar, Chili, 70, 118contamination radioactive et agriculture, AIEA /FAO /OMS,

38eau, approvisionnement en, Addis- Abéba, 20, 89, 168écoles dentaires, 70éducation sanitaire, URSS, 27, 42, 170emploi des statistiques démographiques et sanitaires pour les

études concernant la génétique et les radiations, OMS/ONU, Genève, 46, 169

enseignement infirmier, Antigua, Guatemala, et Lima, 29, 118enseignement infirmier en matière de soins aux enfants,

Vienne, 140formation des auxiliaires sanitaires, Khartoum, 88génie sanitaire

Lima, 71; Madrid, 83, 137; Tegucigalpa, 71, 118guidance infantile, Bruxelles, 138hygiène scolaire, Manille, 26, 160laboratoires de santé publique, Manille, 27, 161maladies vénériennes (séminaire itinérant), URSS, 8, 42, 170médecine du travail, Tokyo, 160nutrition, Guanajuato et Porto Rico, 69organisation des services de médecine dans les petites entre-

prises, Dun Laoghaire, Irlande, 83, 140santé publique vétérinaire, Nairobi, 111services infirmiers de santé publique, San Salvador, 70, 119soins infirmiers, Lahore, 29, 89, 92 -93, 148tuberculose, Nairobi, 62, 111

Sénégal, 63, 111, 116 -117Série de Rapports techniques, 50Sérums, 11, 12, 49

Autriche, 142; Pologne, 145; Yougoslavie, 147banques de référence, 14

Services de santé publique, 18, 25 -30, 61, 69 -70, 78, 88, 89, 90,111

Afghanistan, 127; Amérique centrale, 76, 120; Argentine, 120;Cameroun, 113; Chili, 122; Colombie, 122; Congo(Léopoldville), 64; Cuba, 122; El Salvador, 122; Equa-teur, 122; Etats -Unis d'Amérique, 123; Grèce, 144;Guatemala, 123; Haiti, 123; Honduras, 123; Inde, 132,133, 134; Mexique, 123; Ouganda, 67; Panama, 76, 120,123; Paraguay, 69, 75, 124; Pérou, 124; Somalie, 155;Uruguay, 124; Venezuela, 125; Yémen, 158, 159

Voir aussi Santé publique, administration; Services ruraux desanté

Services infirmiers de santé publique, 29, 50Services médicaux, voir Hôpitaux, administration; Soins

médicauxServices ruraux de santé, 9, 16, 25, 63, 66, 78, 89, 95, 96, 99, 126

Afghanistan, 127; Bornéo du Nord, 94; Cambodge, 162;Fédération de Malaisie, 25, 94, 99, 163; Laos, 94, 163;Liban, 152; Nigéria, 116; Philippines, 94, 164; Répu-blique du Viet -Nam, 94; Sarawak, 94; Sierra Leone, 117;Syrie, 156

cours de santé publique rurale, 83, 137, 138Voir aussi Hygiène rurale

Seychelles, 47, 62Shigelloses, 17Siège de l'OMS

nouveau bâtiment, 56structure du Secrétariat, 56, 189

Sierra Leone, 27, 63, 64, 117Singapour, 165Situation sanitaire dans le monde, deuxième rapport, 26Société internationale de Cardiologie, 33Société internationale de Transfusion sanguine, 27Société internationale pour la Réadaptation des Handicapés,

17, 37, 137Soins infirmiers, 28 -30, 40, 62, 70, 71, 78, 83, 94, 118, 138

Afghanistan, 128; Antilles et Guyane britanniques, 120;Arabie Saoudite, 149; Argentine, 120; Autriche, 142;Birmanie, 128; Bolivie, 121; Cambodge, 28, 161; Came-roun, 113; Ceylan, 130; Chili, 29, 122; Chine (Taiwan),162; Congo (Léopoldville), 64; Cuba, 122; El Salvador,122; Equateur, 123 ; Espagne, 143 ; Ghana, 114 ; Goa,130; Grèce, 143; Guatemala, 123; Inde, 131, 132;Indonésie, 29, 134; Iran, 151; Italie, 144; Jamaique, 120;Jordanie, 152; Libye, 153; Madagascar, 115; Maroc,145; Maurice (île), 115; Népal, 28, 81, 135; Nicaragua,123; Pakistan, 154; Pérou, 124; Portugal, 146; RépubliqueArabe Unie, 29, 148, 155; République Dominicaine, 124;Salomon britanniques (îles), 165; Sierra Leone, 117;Singapour, 165; Somalie, 155; Soudan, 28, 155; Syrie,157; Thaïlande, 135; Turquie, 146; Venezuela, 125;Yougoslavie, 147

conférencesadministration des services infirmiers, Kandy, Ceylan, 29,

78, 127rôle de l'infirmière dans l'action de santé mentale, Copen-

hague, 29, 83, 140Ecole supérieure d'Infirmières, République Arabe Unie, 29,148séminaires

administration des services infirmiers, Tokyo, 29, 94, 160enseignement infirmier, Antigua, Guatemala, et Lima, 29,

118enseignement infirmier en matière de soins aux enfants,

Vienne, 140services infirmiers de santé publique, San Salvador, 70, 119soins infirmiers, Lahore, 29, 89, 92 -93, 14.8

Page 229: ACTIVTTÉ DE DOMS

INDEX 11

Soins médicaux, organisation, 25 -26, 67, 70, 74conférence sur la préparation du médecin à son travail dans la

collectivité, Edimbourg, 83, 137séminaire mixte OIT /OMS sur les problèmes des petites entre-

prises, Dun Laoghaire, Irlande, 83, 140Voir aussi Hôpitaux, administration

Somalie, 57, 88, 89, 155Soudan, 17, 25, 28, 33, 88, 89, 155 -156Standardisation biologique, 48Station d'Informations épidémiologiques de Singapour, cessa-

tion du service, 56Statistiques démographiques et sanitaires, 41, 46-47, 70, 71, 72,

73, 77, 83, 84, 90, 118, 119, 148Birmanie, 128; Ceylan, 130; Inde, 133; Grèce, 143; Maroc,

145; Pakistan, 154; Philippines, 164; République duViet -Nam, 166; Syrie, 156; Thaïlande, 135; Togo, 67;Yougoslavie, 147

conférence sur les statistiques de mortalité, Asnières-sur-Oise,France, 46, 83, 86, 140

coursapplication aux sciences médicales, Sao Paulo, 71services d'état civil et de statistiques, Manille, 47, 160

organisation dans les centres ruraux de santé, Région de l'Asiedu Sud -Est, 126

séminaire sur leur, emploi pour les études concernant la géné-tique et les radiations, Genève, 46, 169

Statistiques épidémiologiques et démographiques annuelles,1958, 47

Statistiques hospitalières, Thaïlande, 135Streptomycine, 8Stupéfiants, 48Substances pharmaceutiques, voir Préparations pharmaceu-

tiquesSuède, 8, 26, 32, 146Suisse, 24, 146Surinam, 71Surinam et Antilles néerlandaises, 124Swaziland, 117Symposiums

assainissement, Dublin, 21, 83, 141blennorragie, Pologne, 8emploi des radio -isotopes dans l'étude des maladies endé-

miques et tropicales, AIEA /OMS, Bangkok, 38, 168hygiène de la maternité et de l'enfance en Europe, Berne, 33,

83, 139infections streptococciques, Prague, 139planification et administration des programmes nationaux

d'assainissement, Dublin, 21, 83, 141pollution de l'air, problèmes épidémiologiques, Copenhague,

21, 138préparation des enseignants à l'éducation sanitaire, Paris, 83

Syphilis, 6, 8, 98Caraïbes, 118; Espagne, 142; Maroc, 144

Syrie, 88, 93, 148, 156 -157

Tableaux d'experts, 176 -177pharmacopée internationale et préparations pharmaceu-

tiques, 49santé mentale, 34

Tanganyika, 63, 67, 112, 117Tchad, 117Tchécoslovaquie, 10, 11, 12, 13, 14, 26, 32, 139, 146Teigne tondante, 47

Tendances actuelles de la délinquance juvénile, 50Thallande, 26, 77, 78, 126, 135 -136Togo, 63, 66-67, 117Tonga, 95, 97, 165Toxicomanie, 48

Grèce, 144Trachome, 6, 14, 62, 77

Chine (Taiwan), 15, 96, 162; Espagne, 83, 143; Ethiopie, 150;France -Algérie, 83, 143; Inde, 77, 132; Maroc, 83, 144;Thaïlande, 77, 135; Tunisie, 157, 158; Turquie, 83, 147;Yougoslavie, 147

Voir aussi Ophtalmies transmissiblesTraitements et indemnités, 104Tréponématoses, 6, 8 -9, 27, 47, 63, 79, 111, 167

Cambodge, 162; Comores, 113; Togo, 117équipe régionale d'évaluation, Région africaine, 63Voir aussi Pian

Trichinose, 11Trinité, 71Tri- ortho- crésyl- phosphate, intoxication par, Maroc, 83, 86, 145Trypanosomiase, 16, 63

Bechuanaland, 63, 112; Gabon, 113Tsé -tsé, lutte contre, Bechuanaland, 63, 112Tuberculose, 6, 7 -8, 40, 50, 62, 72, 73, 79, 83, 88 -89, 90, 95, 119,

139Afghanistan, 128; Argentine, 121; Basutoland, 112; Bechuana-

land, 112; Ceylan, 129; Chine (Taiwan), 162; Comores,113; Ethiopie, 149; Fédération de Rhodésie et de Nyassa-land, 62; Gabon, 113; Grèce, 143; Guatemala, 123;Inde, 77, 80, 132; Indonésie, 77, 134; Irak, 148;Jordanie, 148, 152; Kenya, 62, 114; Libye, 148;Madagascar, 115; Maurice (île), 115; Mexique, 123;Nigéria, 116; Pakistan, 154; Pérou, 124; Philippines,165; Pologne, 145; Polynésie française, 165;Portugal (Mozambique), 62; République du Viet -Nam,95, 165; Samoa occidental, 95, 165; Seychelles, 62;Somalie, 155; Soudan, 156; Syrie, 148; Tchécoslovaquie,146; Thallande, 77, 135; Tunisie, 89, 148, 157, 158;Turquie, 146

centre épidémiologique régional, Nairobi, 62, 111centre régional de formation professionnelle, Méditerranée

orientale, 89, 158chimiothérapie, 6

centre de Madras, 7, 77, 130cours

Centre international de l'Enfance, 141Istanbul, 137; Prague, 7, 170; Rome, 7

équipes consultatives, 63, 161équipes OMS d'enquête, 62, 89, 111, 148, 152séminaire, Nairobi, 111

Tumeurs, 31Tunisie, 41, 88, 89, 148, 157 -158Turquie, 26, 46, 83, 146 -147Typhus, République Arabe Unie, 93, 155

UNESCO, voir Organisation des Nations Unies pour l'Educa-tion, la Science et la Culture

Union des Républiques socialistes soviétiques, 6, 7, 8, 9, 10, 12,13, 27, 32, 42, 50, 139, 147

invitation, Assemblée de la Santé, 56Union internationale contre la Tuberculose, 37Union internationale contre le Cancer, 32, 103

Page 230: ACTIVTTÉ DE DOMS

12 INDEX

Union internationale contre le Péril vénérien et les Tréponé-matoses, 8

Union internationale de Protection de l'Enfance, 37Union internationale pour l'Education sanitaire, 27Union postale universelle, 104UNRWA, voir Office de Secours et de Travaux des Nations

Unies pour les Réfugiés de Palestine dans le Proche- OrientUrbanisation, 25, 28, 78, 103Uruguay, 120, 124

Vaccins, 79, 118Afghanistan, 127; Autriche, 142; Pologne, 145; Yougoslavie,

147brucellose, 6, 9charbon, 49choléra, 57coqueluche, diphtérie, tétanos, Inde, 134; Jordanie, 152fièvre jaune, 13, 89leptospiroses, 11maladie de Newcastle, 49poliomyélite, 6, 12, 49, 57, 63rage, 6, 10, 49rougeole, 6rouget du porc, 48trachome, 6, 14, 15typhoïde, 17, 49, 57typhus, République Arabe Unie, 93variole, 14, 40, 49, 57, 63, 73, 77, 89

Inde, Indonésie, Thaïlande, 126; Pakistan, 89, 154; Répu-blique Arabe Unie, 154; Soudan, 89

Vaccins (suite)variole (suite)

cours d'initiation à la préparation de vaccin antivarioliquelyophilisé, Bangkok et Lagos, 14, 167

Voir aussi BCGVariole, 6, 13, 18, 63, 65, 73, 77, 79, 89, 90

Cambodge, 162; Côte -d'Ivoire, 63, 113; Inde, 77; Indonésie,77; Mali, 115; Pakistan, 89, 154; Somalie, 57, 155;Soudan, 89, 156

conférence interrégionale, New Delhi, 78, 167cours interrégionaux de formation technique, Bangkok et

Lagos, 14, 167Voir aussi Vaccins

Vecteurs, lutte contre, 22 -24, 45Venezuela, 17, 36, 69, 70, 72, 118, 124 -125Viet -Nam, voir République du Viet -NamVirologie, voir Maladies à virus

Xérophtalmie, 36

Yémen, 16, 158 -159Yougoslavie, 16, 17, 49, 147

Zanzibar et Pemba, 62, 112, 117Zoonoses, 9, 11, 104, 118, 119