activitÉ n° 5 : du krack de wall street À la crise...

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ACTIVITÉ N° 5 : DU KRACK DE WALL STREET À LA CRISE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE Le lundi 21 octobre 1929, les liquidations se précipitent. Plus de six millions de titres sont traités; les cours baissent encore. [...] divers grands banquiers font des déclarations rassurantes proclament la baisse injustifiée. Le 22 octobre, ces déclarations agissent; la panique paraît enrayée; on enregistre une reprise des cours. Mais le 23, on fléchit de nouveau. Plus de six millions de titres sont vendus. Le 24 est le « Jeudi Noir » Près de treize millions de titres sont jetés sur le marché. L'intervention des banques est impuissante à enrayer les ventes. L'appareil qui à New York, transmet immédiatement les cours à toutes les banques – le « ticker. » - est en retard de quatre heures. Devant chaque ticker des rassemblements suivent l'effondrement. Les banques cependant, annoncent la constitution d'un pool au capital de un milliard de dollars pour soutenir les cours. Le vendredi et le samedi la confiance de nouveau paraît renaître; les ventes se calment les cours reprennent. Mais dès le lundi les offres affluent de nouveau. On traite plus de neuf millions de titres et certains écarts en baisse sont considérables. Le mardi enfin, tous les records sont battus; plus de seize millions de titres sont jetés sur le marché et d'énormes baisses sont enregistrées. L. Pommery « Aperçu d’histoire économique contemporaine 1890-1945 », Paris 1946 Libéralisme économique (« laissez faire, laissez passer ») Intervention de l'Etat réduite aux pouvoirs régaliens Crise de surproduction Spéculation boursière : - endettement pour investir à la bourse et réaliser une plus-value Offre > demande Déflation krack boursier puis crise financier Fermeture d'usine Chômage Misère sociale État non interventionniste Baisse de pouvoir d'achat Années 1920 : cours des actions : + 300 % Ruine de la classe moyenne Faillite des banques Crise sociale Crise économique Crise financière Légende Le Temps : " Que pensez-vous de la situation économique et financière des Etats-Unis ? Certains estiment que [...] l’ascension continue des cours à Wall Street ne pourr[a] point longtemps se continuer et qu’une crise brutale, un jour prochain, éclatera ? Paul Reynaud : Il ne pourra s’agir d’une crise violente. Des trusts ont été formés qui détiennent une grande partie des actions des sociétés qu’ils considèrent comme les meilleures. Ces trusts auront une action régulatrice. J’estime toutefois qu’une crise pointe aux Etats-Unis. Des sources de richesse sont taries. Les agriculteurs se plaignent ; la situation du textile est difficile. Il y a surproduction d’automobiles ; les stocks s’accroissent faute de débouchés, et un ralentissement dans la production automobile atteindra directement les industries métallurgiques, industries de base. En outre, la hausse continuelle des titres a développé le goût de la spéculation : des Américains ont emprunté de l’argent à 9 % pour acheter des titres ne rapportant que 2 % mais qu’ils espéraient revendre à bénéfice. Des reculs comme ceux qui se sont produits ces jours derniers à Wall Street ne sauraient être négligés ; ils sont comme des signes avertisseurs. Interview de Paul Reynaud, ministre français, au Journal le Temps, 15 octobre 1929. Doc.1 : schéma de causalités de la Crise aux Etats-Unis Doc. 2 : point de vue de P. Reynaud, ministre des finances français sur le riscque de la crise avant le jeudi noir doc. 3 : Le déroumlement de la crise d'après un économiste contemporain 5

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ACTIVITÉ N° 5 : DU KRACK DE WALL STREET À LA CRISE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE

Le lundi 21 octobre 1929, les liquidations se précipitent. Plus de six millions de titres sont traités; les cours baissent encore. [...] divers grands banquiers font des déclarations rassurantes proclament la baisse injustifiée. Le 22 octobre, ces déclarations agissent; la panique paraît enrayée; on enregistre une reprise descours. Mais le 23, on fléchit de nouveau. Plus de six millions de titres sont vendus. Le 24 est le « Jeudi Noir » Près de treize millions de titres sont jetés sur le marché. L'intervention des banques est impuissante à enrayer les ventes. L'appareil qui à New York, transmet immédiatement les cours à toutes les banques – le « ticker. » - est en retard de quatre heures. Devant chaque ticker des rassemblements suivent l'effondrement.Les banques cependant, annoncent la constitution d'un pool au capital de un milliard de dollars pour soutenir les cours. Le vendredi et le samedi la confiance de nouveau paraît renaître; les ventes se calment les cours reprennent. Mais dès le lundi les offres affluent de nouveau. On traite plus de neuf millions de titres et certains écarts en baisse sont considérables. Le mardi enfin, tous les records sont battus; plus de seize millions de titres sont jetés sur le marché et d'énormes baisses sont enregistrées.

L. Pommery « Aperçu d’histoire économique contemporaine 1890-1945 », Paris 1946

Libéralisme économique(« laissez faire, laissez passer »)

Intervention de l'Etatréduite aux pouvoirs régaliens

Crise de surproduction

Spéculation boursière :- endettement pour investirà la bourse et réaliser une

plus-value

Offre > demandeDéflation krack boursier puis crise financier

Fermeture d'usine

Chômage Misère sociale

État non interventionniste Baisse de pouvoir d'achat

Années 1920 :cours des actions :

+ 300 %

Ruine de la classe moyenne

Faillite des banques

Crise sociale

Crise économique

Crise financière

Légende

Le Temps : " Que pensez-vous de la situation économique et financière des Etats-Unis ? Certains estiment que [...] l’ascension continue des cours à Wall Street ne pourr[a] point longtemps se continuer et qu’une crise brutale, un jour prochain, éclatera ?

Paul Reynaud : Il ne pourra s’agir d’une crise violente. Des trusts ont été formés qui détiennent une grande partie des actions des sociétés qu’ils considèrent comme les meilleures. Ces trusts auront une action régulatrice. J’estime toutefois qu’une crise pointe aux Etats-Unis. Des sources de richesse sont taries. Les agriculteurs se plaignent ; la situation du textile est difficile. Il y a surproduction d’automobiles ; les stocks s’accroissent faute de débouchés, et un ralentissement dans la production automobile atteindra directement les industries métallurgiques, industries de base. En outre, la hausse continuelle des titres a développé le goût de la spéculation : des Américains ont emprunté de l’argent à 9 % pour acheter des titres ne rapportant que 2 % mais qu’ils espéraient revendre à bénéfice. Des reculs comme ceux qui se sont produits ces jours derniers à Wall Street ne sauraient être négligés ; ils sont comme des signes avertisseurs.

Interview de Paul Reynaud, ministre français, au Journal le Temps, 15 octobre 1929.

Doc.1 : schéma de causalités de la Crise aux Etats-Unis

Doc. 2 : point de vue de P. Reynaud, ministre des finances français sur le riscque de la crise avant le jeudi noir

doc. 3 : Le déroumlement de la crise d'après un économiste contemporain

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question : 1) sélectionner l'information essentielle : Pour chaque documents trouver une, voire deux,

question(s) qui auraient pu vous être posées afin de vous guider dans l 'analyse de ce dossier documentaire.

Synthèse : Expliquer le passage de la crise financière à une crise économique et sociale en vous

appuyant sur tous les documents.

Consigne pour la synthèse : - les références aux documents doivent être explicites : dès que vous citez, que vous appuyez sur un document, celui-ci doit être mentionné entre parenthèses.- ne paraphrasez pas les documents : citer entre guillemets les documents avant de les analyser.

Doc. 5 : 1929, New York, devant les bureaux des Clarke Brothers, une banque privée située 154 Nassau Street, qui

vient de se déclarer en faillite. Les épargants en colère attendent l'ouverture de la banque pour récupérer leurs

économies

Doc. .4 : 1929, Wall Street, à New York devant la Bourse. La foule s'inquiète : l'effondrement des cours signifie pour euxla fin de l'espoir d'une plus-value et l'endettement puisqu'ils doivent rembourser l'argent emprunté pour l'acquisition der

ces actions.

Doc. 6 : « Hooverville » de Seattle dans les années Trente.

Républicain, Hoover fut le 31e présidents des Etats-Unis (1929-1933). Suite au krack, il annonce la baisse des impôts tout en maintenant l'équilibre budgétaire du budget fédéral.

Il incarne pour ses détracteurs la doctrine libérale du « laissez faire, laissez passer »

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ACTIVITÉ N°6 : LES ANNÉES TRENTE : LA « GRANDE DÉPRESSION »

questions : 1) Comment Th. Heine représente-t-il la crise ? Pourquoi ? Interpréter cette représentation.2) Décrire la diffusion de la crise. 3) (Doc.3) Interpréter la donnée entourée 4) A quelle date les Etats, la France, les Etats-Unis, et le Royaume-Uni sont-ils affecté par la crise ? 5) D'après vos connaissances, expliquer cette diffusion à l'échelle planétaire d'une crise issue

d'un krack a Wall Street.6) Qu'en est-il de l'URSS ? Pourquoi ? 7) Quelles sont les conséquences sociales de la crise ? Démontrer (par des chiffres) en vous

appuyant sur les docs 3 & 4.

Synthèse : sur votre cahier : Expliquer le titre de l'activité :a) Démontrer que la crise est mondiale dans les années 1930.b) Expliquer les modalités de propagation de cette crise. c) Expliquer les conséquences sociales et politiques de la Grande Dépression en vous appuyant sur vos connaissances.

Doc.1 : « La crise » couverture d'un hebdomadaire allemand 1931 (Th. Heine)

doc.2 :

Doc. 3 : Doc..4 :

Doc.2 :

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