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Le journal de Vitré Communauté / Novembre 2011
ACTEURS ÉCONOMIQUES
Decosom, La marque des sommiers de l’entreprise PPGSommiers, têtes de lit et tissus d’ameublement : un spécialiste de la literie se développe sur Louvigné-de-Bais
Le journal de Vitré Communauté / Avril 2012
Créée à Bais pour alimenter ses propres magasins, PPG s’est concentrée sur la production
au travers de la marque Decosom. Les produits sont vendus par des spécialistes de la literie
La gamme Decosom compte
400 références de tapisserie.
PPG a su conserver une qualité de produit artisanale : « Nous nous dé#nissons comme des artisans de la literie. Même si nous souhaitons rendre plus accessible le produit avec tapisserie, nous ne souhaitons pas complètement industrialiser notre savoir-faire. Nous devons pouvoir répondre à une demande plus industrialisée tout en gardant notre qualité artisanale et notre capacité à donner des réponses individualisées à nos clients.» L’autre facteur de réussite est le grand choix de tissu proposé sur les tapisseries d’ameublement.
En9n, l’entreprise s’est dotée d’un outil lui permettant de répondre à la demande croissante en reprenant l’ancien site de Filtrauto à Louvigné-de-Bais. La production s’étend désormais sur un bâtiment de 2 200 m² couverts. La société ayant été créée à Bais il y a deux ans, il était d’autant plus pratique pour les salariés de trouver un site dans le même secteur géographique. L’équipe de PPG est composée aujourd’hui de 13 personnes dont 9 en production. La direction 9nancière et le développement commercial sont assurés par Xierry et Tony Preschoux.
PPG est donc une entreprise à contre-courant dans le paysage français qui se développe à partir d’un savoir-faire et de métiers traditionnels.
ContactDecosom
7 ZA Les Mazures Louvigné-de-Bais
www.decosom.com
Menuisiers, monteurs, tapissiers, couturières : l’entreprise PPG fait appel à des savoir-faire spéci&ques pour la réalisation de ses produits. « Nous réalisons des sommiers et têtes de lit avec une gamme très variée de tissus d’ameublement de 400 références. Ce grand choix de tissu, la qualité du produit proposé et notre capacité à faire du sur-mesure font les forces de l ’entreprise » commente Alfonso Gonzales, directeur de production de l’entreprise. Positionné sur le moyen et haut de gamme, Decosom est vendu par un réseau français de magasins spécialistes de la literie. Le produit est en développement et PPG s’ouvre désormais au marché international.
Pourquoi un tel succès ?
Conserver un savoir-faire d’artisan.
Les sommiers et têtes de lit sont entièrement réalisés à la main.
Une fabrication artisanale qui fait appel à la menuiserie,
la couture et la tapisserie.
La pépinière d’entreprises est une
solution d’hébergement pour les
créateurs d’entreprises à des
coûts intéressants.
Elle propose aussi un
accompagnement au
travers d’une assistance
administrative partagée par
l’ensemble des locataires.
Ce service est assuré par la
CCI du pays de Vitré.
La pépinière de Vitré accueille des
activités artisanales et industrielles : ateliers
(trois espaces de 616 m² au total), bureaux (115 m²) et
espaces communs.
Située dans la zone du Chalet, elle est en accès direct
sur la rocade nord de Vitré.
Vous venez
de créer votre
entreprise ?
Vous avez besoin
de locaux adaptés
pour conforter
votre activité ?
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Jusqu’au 17 juillet, toute
nouvelle embauche de
jeunes de moins de 26 ans
est totalement exonérée de
cotisations et contributions
patronales pour un salarié au
SMIC pendant 1 an.
Contactpour les entreprises
du bassin d’emploi
de VitréPôle emploi :
02.23.55.20.48
(ligne directe)
Information de la Maison de l’Emploi, de l’Entreprise et de la Formation :
Zéro charge pour l’embauche de jeunes dans les TPE*
Une aide pour embaucher
un jeune de moins
de 26 ans.
Une aide dégressive en
fonction du salaire jusqu’à
1,6 fois le SMIC.
Une aide d’environ
195 euros par mois pour
un jeune au niveau du
SMIC à plein temps.
Une aide cumulable avec
la réduction générale des
cotisations patronales
existantes.
* Entreprises de moins de 10 salariés
ContactCCI de Vitré MEEF / 9 place du champ de Foire / 02.99.74.41.90 / [email protected]
« Le laboratoire est accrédité par la COFRAC1 organisme national de certi$cation qui évalue le système qualité et organisationnel du laboratoire (ISO 9001) et sa compétence technique en matière de réalisation des analyses. Cette reconnaissance est un gage de con$ance pour nos clients », explique Katicha Menguy, directrice. Le LEHA propose cette expertise au travers de quatre grands domaines d’analyse. « Nous réalisons des analyses bactériologiques pour le compte de nos clients a$n de véri$er la qualité et la sécurité alimentaire de leurs produits. Le LEHA dispose pour cela d’une unité de microbiologie dans des locaux entièrement rénovés en 2010. Nous intervenons également pour les conseiller et les accompagner dans leur démarche qualité et le respect des règles d’hygiène. Cela comprend l ’analyse, la réalisation d’audits et de formations adaptées à chaque entreprise. »
Autre activité : l’analyse de la composition des aliments. « Dans ce domaine, le LEHA apporte un double service », précise Katicha Menguy. « Nous analysons la composition des produits a$n d’en réaliser l ’étiquetage nutritionnel. Ces analyses permettent d’informer le consommateur sur le contenu et la valeur nutritive des aliments consommés. Notre laboratoire est également en mesure de rechercher d’éventuelles substances indésirables ou de détecter des fraudes. »
Le LEHA dispose également d’une unité spécialisée pour le dépistage de l’ESB². Il est agréé par le ministère de l’agriculture depuis 2001 et répond ainsi à l’obligation réglementaire des abattoirs de réaliser un dépistage systématique de l’ESB pour tous les bovins de plus de 72 mois.
Près de 100 personnes pour tester un produit
Plus connu du grand public pour cette quatrième activité, le LEHA est spécialisé en analyses sensorielles. « L’analyse sensorielle permet de positionner un produit face à la concurrence, aide l ’industriel dans la mise au point et le contrôle qualité de ses produits et donne des arguments pour l ’approche marketing. Ces tests s’appuient sur une méthodologie $able qui nécessite entre 60 et 100 personnes pour un seul produit. » Ces analyses concernent des produits alimentaires mais aussi des cosmétiques, des produits ménagers et de l’alimentation animale qui sont testés à domicile.
Comment cela fonctionne-t-il ? Vous vous inscrivez auprès du LEHA sur le site internet du laboratoire ou directement
sur place. Vous donnez vos disponibilités. L’équipe du LEHA vous appelle pour des rendez-vous de dégustation.
Ce sont ainsi 40 m3 d’échantillons qui sont acheminés chaque semaine par le LEHA. Pour gérer toute cette activité, le laboratoire dispose de sa propre logistique. Il travaille aussi avec de nombreux sous-traitants. « 40% de notre activité est sous-traitée. En e5et, si le cœur de notre métier est l ’alimentaire, nous répondons aussi aux demandes d’analyse de produits issus d’autres secteurs, nous permettant ainsi de proposer à nos clients une o5re très large de prestations. »
Le LEHA est un laboratoire dont les habitants du pays de Vitré ne connaissent souvent que l’unité d’analyses sensorielles. C’est pourtant aussi une entreprise proposant un panel de services et une expertise aux distributeurs, PME et artisans.
Créé en 1987, le LEHA est lié à l’histoire de la SVA et du groupe Intermarché. Devenu association en 1996 et indépendant en 2001, le LEHA est un laboratoire de contrôle pour les industriels, la distribution et les artisans. Aujourd’hui, il compte quatre sites avec Vitré, Rennes, Bruxelles et Terres Novas au Portugal. Ses e-ectifs et son chi-re d’a-aires ont été multipliés par trois sur ces dix dernières années. Comment expliquer un tel développement ?
ACTEURS ÉCONOMIQUES
220 000 échantillons sont analysés chaque année. Pour leur acheminement, le LEHA
dispose d’une logistique spécialisée en prélèvements stériles et transports froids.
Le journal de Vitré Communauté / Avril 2012
LehaUne oGre globale en matière
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Katicha Menguy, directrice du LEHA.
1 COFRAC : Comité français d’accréditation en
charge de la reconnaissance officielle des
compétences des organismes de contrôle tels
que les laboratoires d’essai, les entreprises de
certification.
² ESB : Encéphalopathie Spongiforme Bovine
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Le LEHA en quelques chiffres :
10 000 dégustateurs
/ jour à Vitré
analysés chaque année
dont 100 à Vitré
et des techniciens spécialisés dans l’agroalimentaire, la chimie et la biologie
de chiffres d’affaires
à Vitré
Une o#re globale en matière
150 personnes viennent chaque jour participer aux
analyses sensorielles sur le site de Vitré.
Devenez membre du jury
de consommateurs du LEHA
Tout adulte (le LEHA recherche actuellement des
hommes) ou enfant à partir de 6 ans, avec autorisation
parentale, peut s’inscrire auprès de l’unité de Vitré.
Certains tests ont lieu à domicile. Vous précisez vos
goûts et disponibilités lors de l’inscription. Les séances
de dégustation ont lieu tous les jours en continu de 10h
à 19h. Une dégustation dure environ 45 minutes. Vous
goûtez les produits, indiquez vos préférences et pourquoi
vous aimez ou n’aimez pas les produits. Vous percevez
une indemnité de 7 € par séance de dégustation.
ContactUnité sensorielle de Vitré / Rue Pasteur
02.99.74.13.39 / [email protected]
www.leha.fr
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Informations nutritionnelles sur les produits, contrôles
règlementaires, sécurité alimentaire… le LEHA propose un panel
d’analyses aux secteurs industriel, artisanal et de la distribution.
Une o!re globale en matière d’études et d’analyses
ACTEURS ÉCONOMIQUES
La CUMA Un acteur du paysage économique du pays de Vitré
De gauche à droite : Joseph Bilheude, chauffeur principal (dans la cabine) /
Pascal Gadbois, chauffeur / Jean-Marie Billard, chauffeur saisonnier /Jean-Yves Neveu,
Président / Philippe Souhard, Trésorier, de la CUMA «L’Espérance» de Val d’Izé.
Terre agricole, le pays de Vitré a développé une économie industrielle dont 40% des emplois sont dans l’agroalimentaire. La CUMA est l’une des solutions qui s’o&re aux agriculteurs pour la gestion de leur matériel. Elle contribue fortement à l’économie du territoire dans la mesure où elle investit et participe à la production. Présentation.
Le journal de Vitré Communauté / Avril 2012
Que veut dire CUMA ?
Les quatre lettres signi5ent Coopération d’Utilisation de Matériel Agricole.
A quoi sert une CUMA ?
Une CUMA regroupe des agriculteurs qui investissent ensemble dans du matériel et s’organisent pour utiliser ces équipements sur leur exploitation. Cette mise en commun évite à chaque agriculteur d’investir dans un matériel identique et parfois trop coûteux pour une seule exploitation. Le matériel est entretenu, opérationnel et renouvelé plus régulièrement pour répondre aux évolutions des techniques agricoles. La CUMA associe donc des compétences et permet aux agriculteurs de rester compétitifs.
Comment fonctionne une CUMA ?
Une CUMA est une association loi 1901. Elle a des adhérents qui paient des parts sociales. Le matériel est acheté par la CUMA selon les besoins des adhérents. Elle leur loue ensuite avec ou sans chau?eur. Des prix de location sont donc 5xés à l’heure d’utilisation ou à l’hectare selon la spéci5cité du matériel.
En France, un agriculteur sur deux adhère à une CUMA.
Un acteur du paysage économique du pays de Vitré
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Exemple avec la CUMA « L’espérance » de Val d’Izé
Pascal Gadbois, salarié de la CUMA de Val d’Izé.
« Nous comptons 35 adhérents à la CUMA »,
explique Jean-Yves Neveu, son président. « Elle est gérée par un conseil d’administration de 11 personnes et emploi deux ouvriers et un saisonnier. » Le choix d’achat du matériel
est décidé par le conseil. Les adhérents font
remonter leurs besoins. Les salariés sont
consultés. Ils connaissent très bien le matériel
et les nouvelles techniques. Leur expertise
compte donc beaucoup dans les choix
d’investissement qui sont décidés ensuite
par vote. « Les exploitations sont toujours plus grandes. La CUMA nous permet de nous délester de certains gros travaux pour nous concentrer sur l’élevage » ajoute Jean-Yves
Neveu.
Créée en 1982, la CUMA l’Espérance est l’une
des dernières à avoir été créée sur le bassin
vitréen. « C’était un vrai défi car il y avait déjà plusieurs CUMA et entreprises de travaux agricoles sur le secteur, précise Philippe
Souhard, trésorier. Mais nous avons toujours augmenté le nombre d’adhérents. Aujourd’hui la CUMA est dynamique. À nous d’anticiper les arrivées de nouveaux exploitants, les départs à la retraite et l’évolution du matériel. En cela nos salariés nous aident beaucoup. Ils connaissent bien le matériel, sont autonomes et gèrent donc la maintenance et le planning d’intervention sur les exploitations. C’est d’ailleurs l’une de nos forces. 80% des adhérents ont entre 35 et 45 ans. C’est toute
une génération qui est convaincue de ce système. Enfin, nous bénéficions d’un parc complet de matériel avec des prestations tout à fait abordables et une souplesse d’utilisation qui explique aujourd’hui le bon fonctionnement de notre CUMA. »
La CUMA de Val d’Izé s’est aussi regroupée
avec celle de Taillis sur l’achat de fioul. Ce
service est proposé uniquement à leurs
adhérents. Il permet de l’obtenir en grande
quantité et à un moindre coût.
« C’est une histoire d’hommes et
de confiance » conclut Jean-Yves Neveu.
Qu’est ce qui se cache derrière ce nom Staj.fr ?
Joëlle : Il s’agit d’un site sur lequel les entreprises, collectivités ou associations déposent leurs o$res de stage et les jeunes peuvent y répondre. On met en relation l’o"re et la demande. Le site propose aussi de nombreuses informations sur l’organisation de sa recherche et de son %chier de contacts, la valorisation de ses compétences, l’identi%cation de ses attentes. On y dé%nit le CV et la lettre de motivation. Nous avons souhaité aussi alerter le jeune sur le comportement qu’il doit adopter. Il faut le sensibiliser sur le fait que téléphone et internet ne dispensent pas d’un langage et d’une rédaction impeccables pour ses candidatures. Attention notamment aux messageries de téléphone… Nous avons également toute une page liée à la règlementation : la convention, le statut de stagiaire, les aides au %nancement. Finalement, on retrouve sur ce site les premières informations que nous apportons, de manière plus approfondie, aux jeunes qui participent aux ateliers des PIJ.
Comment le service fonctionne-t-il ?
Tiphaine : Il y a deux entrées sur le site. L’une s’adresse aux entreprises. L’autre à tous ceux qui souhaitent postuler.Sur l’interface « entreprises », l’annonceur crée un compte utilisateur lors de la première visite puis renseigne ses o$res : domaine d’activité proposé pour le stage, lieu, période, précisions sur la mission, niveau d’étude demandé, compétences attendues.
L’interface « stagiaire » permet de rechercher une annonce par domaine, secteur géographique et par niveau d’étude. Elle permet de répondre en ligne en renseignant ses coordonnées, ses compétences, ses motivations. Le CV est joint en ligne. Nous avons voulu mettre en place un système permettant aux annonceurs comme aux candidats d’être le plus opérationnel possible. L’idée est de cibler le candidat potentiel mais aussi de permettre au stagiaire de répondre à des o$res qui correspondent à ses attentes.
Pourquoi avoir créé cet outil ? Quel était le besoin ?
Joëlle : Etant en contact permanent avec les jeunes, nous savions, au niveau des PIJ, qu’il est très compliqué pour eux de trouver un stage. Ils fonctionnent souvent sur des candidatures spontanées, pas réellement ciblées et les moyens de communication dématérialisés font qu’ils démultiplient les candidatures sans, parfois, de réel suivi. Il est démotivant d’envoyer des candidatures sans obtenir de réponse. À l’inverse, les o$res de stages sont méconnues. Il faut faire un travail de recherche très lourd pour arriver sur les bonnes adresses. Cet outil permet de
centraliser l’o$re et la demande. Reste à le faire connaître auprès des structures qui ont des o$res.
Quels sont les premiers retours ?
Tiphaine : un mois après sa mise en ligne, le site comptait une cinquantaine d’o$res. C’est un bon début et nous espérons que les entreprises en verront toute la pertinence en continuant à y mettre leurs o$res. Elles viennent du pays de Vitré mais aussi du bassin rennais. Il faut donc poursuivre la communication sur l’outil et le faire connaître aussi bien auprès des annonceurs que des candidats potentiels. Notre objectif est d’avoir 150 o$res en roulement continu.
Contactwww.staj.fr
Point Information Jeunesse et
Cyberbase Emploi
Maison de l’Emploi de l’entreprise et
de la Formation
9 place du Champ de Foire
35500 Vitré
Les PIJ de Vitré Communauté et la Maison de l’Emploi, de l’Entreprise et de la Formation viennent d’ouvrir un site à disposition des jeunes à la recherche d’un stage. Pour qui ? Comment l’utiliser ? Entretien avec Joëlle Massa du PIJ de Vitré et %iphaine Faguer de la Cyberbase Emploi.
ACTEURS ÉCONOMIQUES
Staj.fr Un site internet dédié à l’o$re et à la recherche de stages sur le pays de Vitré
Le journal de Vitré Communauté / Avril 2012