acces sport
DESCRIPTION
Numéro 0 / été 2013. Le magazine du sport en LorraineTRANSCRIPT
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
1 /
Les filles
/ NUMÉRO ZÉRO
/ ÉTÉ 2013
/ GRATUIT
ont la coteLes filles
ont la cote
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
/ 2
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
3 /
/ SOMMAIRE/ FOOTBALL ASNL : chronique d’une descente annoncée / 4Biancalani et ses filles montent en D2 / 6Les Jaguars fêtent leurs 10 ans / 7
/ BASKET-BALLAlain Weisz, nouvel entraineur des Cougars / 8
/ HANDBALL Le Grand Nancy ASPTT prépare sa nouvelle saison / 10
/ PORTFOLIO 2013Emmanuel Jacquel : l’année sportive en photos / 12
/ ZOOM SUR ANNE-SOPHIE MATHIS / 14
/ VOLLEY-BALLMaxéville - Jarville / Objectif : le top 5 / 16
/ AUTOMOBILE : RALLYE DE LORRAINE Quentin Giordano s’impose sur ses terres / 18
/ découverteLes sports zen / 20
/ L’HISTOIRECoupe Korac : Retour sur l’épopée des Cougars / 22
/ ÉDITO
/ OURS
Voilà. Nous y sommes, le numéro zéro part en
presse. J’écris ces mots dans les premières chaleurs
de notre mois de juillet nancéien et espère que notre
magazine Accès Sport saura vous accompagner
tout l’été. Vous l’aurez compris le magazine du
sport en Lorraine gratuit est entre vos mains,
notre motivation: vous parler des gens qui vivent à
vos côtés, des champions, connus et trop souvent
méconnus. Nous allons parler de sport élite, du
sport féminin, du handisport, de sport amateur,
de découverte, de vos manifestations mais surtout
d’exploit, de victoires et des moments d’histoire
que nous avons encore tous en mémoire.
Je pourrais vous en parler des heures de ce
magazine, d’ailleurs ça fait des mois qu’on en parle.
Il est temps de vous laisser découvrir, bonne
lecture, bon été et on se retrouve à la rentrée,
sportive bien entendu.
Julien Siffert
Directeur de la publication et de la rédaction : Julien Siffert & Thomas Rezette.
Contact : [email protected]
Direction artistique et graphique : Sylvain Savouret et l’équipe Accès Sport.
Rédacteurs :Laurent Nisi, Emmanuel Lafrogne, Mickaël Biassuto,
Thomas Rezette, Alexandre Lambert, Julien Siffert.
Contributions :Anne-Sophie Mathis, Grand Nancy ASPTT Handball,
SLUC Nancy Basket et ASNL.
Photographes :Emmanuel Jacquel, Christian Krupa, Pierre Rollin, RB
Racing Photos - Couverture : Emmanuel Jacquel, ASNL.
Publicité : 07.87.77.79.47
Julien Siffert / [email protected]
Diffusion : 07.70.25.11.23
Thomas Rezette / [email protected]
Les manuscrits et documents publiés ne sont pas
renvoyés. Tout droit de reproduction réservés.
Le contenu des articles n’engagent que les auteurs.
Imprimeur : SPEI-Pulnoy
Accès Sport juillet 2013. N° Zéro
/ jeu concours / 24
5x2 places pour Fort Aventure à gagner
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
/ 4
Décembre 2012, nous sommes à la mi-saison
et l’ASNL a 11 petits points dans sa poche en
19 matchs joués... C’est tout naturellement
que tout un peuple, que nous nommerons « La
France », voyait le club au chardon en Ligue
2 la saison suivante… Tout un peuple sauf
quelques irréductibles, que nous appellerons
« Les supporters nancéiens », qui auront
presque eu raison de l’avis général… Presque
car le destin de l’ASNL est désormais scellé. Il
l’est mathématiquement depuis le
soir de la 37e journée avec cette
défaite à domicile contre Bastia
(1-2).
A l’issue de la 38e et dernière journée de
championnat, dernier baroud d’honneur pour
Nancy qui battra la lanterne rouge Brest, chez
elle, sur un score de 2 buts à 1. C’est terminé,
Nancy est le 1er relégable, finissant à la 17e
place du championnat, ratant d’une marche
le maintien à seulement deux petits points du
club ajaccien, mais accompagné d’un vilain goal
average négatif de 20 unités. Officiellement, il
manquait 3 points à l’ASNL pour entamer une
nouvelle saison parmi l’élite. Revenons sur les
moments clés et les événements où l’ASNL a
manqué l’immanquable…
Jean Fernandez : Avec son image de club
familial, après le départ de Pablo Correa,
ce choix soulevait quelques mystères : un
« éléphant » parmi les tacticiens français
mais qui n’a jamais côtoyé les sommets (ou
par courtes séquences), un salaire plus que
généreux (les rumeurs évoquent un salaire
dans le top 5 du championnat avec 105 000€
mensuels), un choix de jeu ultra-défensif (alors
que ce choix identique était vivement critiqué
à l’époque de son prédécesseur…), des choix de
joueurs discutables (Sami, Lotiès,…) et d’autres
poussés vers la sortie (Mollo…). Son départ du
navire fut une véritable bouffée d’oxygène mais
arriva trop sur le tard (un match victorieux par
exemple…). Autre avantage, la découverte de
l’ange Patrick Gabriel et Vincent Hognon (déjà
connu en tant que joueur exemplaire…)…
Jacques Rousselot : le départ de Fernandez
est et restera une zone d’ombre, savamment
entretenue par le Président. L’ex-entraîneur
et le patron nancéien se renvoient
la balle et se clashent par médias
interposés. Le premier avançant
que le second lui a demandé 3 fois
de partir…mais ce dernier assurant qu’il a quitté
le club à la surprise générale. Difficile de se faire
une idée sur des versions aussi divergentes
quand on sait que Fernandez se serait assis sur
plusieurs mois de salaires et que Rousselot avait
mal négocié le contrat promettant de belles
indemnités de départ… Comment expliquer les
3 demandes de démission quand on sait qu’il y a
ASNL
ASNL chronique d’une descente annoncée
• l’ASNL 2013-2014 en pleine préparation
Le départ de Fernandez, une véritable bouffée d’oxygène.
/ FOOTBALL
eu prolongation de contrat dans cette période ?
« JR » aurait-il recruté « JF » pour faire un coup
de com’ en « achetant un nom » ? Toujours est-
il que le président a sa part de responsabilités
dans cette erreur de casting, bien au-delà du
relationnel entraîneur/joueurs
Nancy-Reims (24e journée) : une défaite face
à un adversaire direct, qui plus est à domicile
et pour un faux-semblant de derby de l’Est.
Mener au score seulement quelques minutes et
perdre le match 1 à 2, ça donnera une « défaite à
6 points »…clairement…
Bordeaux-Nancy (36e journée) : Match très
ennuyeux mais Nancy parvient à se prendre
2 pions… il suffira d’une frappe de Karaboué
mal captée par le goal bordelais pour relancer
des nancéiens qui égalise à 2 partout grâce à
une tête rageuse de Sané. Scénario classique :
quelques secondes à tenir de trop et Bordeaux
en plante un 3e… Deux points de perdus pour
un match nul qui aurait été mérité…
La fameuse 36e journée : Pour ne pas décrocher
au classement et espérer se maintenir, Nancy
devait gagner (mais Bordeaux en a décidé
autrement) et le trio Sochaux, Troyes et Evian-
Thonon devaient perdre… Et à vouloir trop
compter sur les autres, c’est l’inverse qui se
produit… Le lancement officieux de notre
relégation démarrait pour s’achever le week-
end suivant face à Bastia. Clairement au soir de
ce Nancy-Bastia, nous supporters de l’ASNL, le
ciel nous est tombé sur la tête. Le scénario du
championnat était tombé, et nous descendions
en Ligue 2.
Pourtant à l’heure ou j’écris ces lignes le
désespoir a laissé place à l’espoir, car après des
années de frustrations à jouer le maintien, le
club vient de refermer une des pages les plus
importantes de son histoire pour en ouvrir une
autre où l’inconnu n’a d’égal que l’excitation.
L’excitation d’arriver dans un championnat avec
l’étiquette de favori, l’excitation de retrouver
nos voisins Messins leur stade et leurs 2 400
abonnés (nous en avons plus de 7000, nouveau
record pour l’ASNL), l’excitation de découvrir
comment le duo Gabriel - Hognon va s’en sortir
avec une équipe façonnée presque à leur guise.
Bien sur la ligue 2 a mauvaise presse depuis bien
longtemps mais pourtant depuis notre montée
le niveau de jeu s’est très nettement élevé et
les clubs se sont structurés avec notamment
des stades magnifiques comme le Stade Océane
du Havre où les groupes pourront poser leur
bâche.
Enfin, nous le savons tous maintenant, l’été
est pour le supporter un des moments les plus
ambivalent de l’année : ennuyeux car pas de
football mais magique car tous les paris sont
permis, le mien est de voir l’ASNL remporter
sont quatrième titre de champion grâce
notament aux six points glanés dans les deux
derbys.
••• Laurent Nisi / photo ASNL
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
/ 6
Le coach revient sur la montée en D2 et parle
de la finale de la coupe de Lorraine contre
Algrange.
Votre accession en D2 est la seule bonne nouvelle
du côté de l’ASNL cette saison…Ce qui explique
mon sentiment mitigé. Il y a d’un côté la
satisfaction de monter en deuxième
division et de l’autre la tristesse de
la descente des professionnels. La
déception est d’autant plus grande que
l’on y a crû jusqu’au bout. On a joué
notre montée le lendemain de la défaite face
à Bastia. C’était difficile, car on était abattu.
Maintenant, le club doit digérer cette descente
et continuer à avancer.
Quand on regarde vos résultats dans ce
championnat interrégional, on a l’impression que
cela a presque été facile ? Pourtant, ce n’est pas
le cas, car on avait un adversaire de taille avec
Woippy. Les Mosellanes nous ont donné du fil
à retordre tout au long de la saison. Après, on a
aussi su se rendre certains matchs faciles grâce
à notre sérieux et notre excellent état d’esprit.
Ce championnat de D2 va être une découverte
pour vous ? Totalement. J’ai vu jouer trois
équipes de D2, dont une contre nous en amical
en début de saison, et j’imagine davantage de
combats avec des adversaires plus matures.
L’expérience de nos filles qui ont déjà évolué en
D2 ou en D1 nous sera utile.
Quelles seront vos ambitions ? Déjà découvrir
ce nouveau championnat et faire belle figure.
Il y a trois groupes de douze équipes avec une
montée et deux descentes. Il ne faut pas vouloir
aller trop vite, mais plutôt avancer doucement,
mais surement. Notre projet n’est pas à court,
mais plutôt à moyen terme. Il faut donc déjà se
stabiliser en D2.
Il y aura beaucoup de mouvements de joueuses
cet été ? Je souhaite recruter trois filles
d’expérience pour améliorer le groupe et
amener de la concurrence. J’y travaille en ce
moment. L’idée est que ces recrues s’intègrent
bien dans notre groupe et nous apportent aussi
quelque chose humainement.
Quel bilan tirez-vous de votre première saison à la
tête des féminines ? Il est plus que satisfaisant. Si
je gagne la coupe de Lorraine ce samedi contre
Algrange, j’arrête (rires). Plus sérieusement,
j’étais très excité à l’idée de relever le challenge
et heureux d’avoir rempli ma mission. J’ai été
agréablement surpris par l’implication des filles
tout au long de la saison. Elles ont adhéré à mon
discours et en sont aujourd’hui récompensées.
Reste à finir en beauté avec une victoire
en coupe de Lorraine... Cette finale face
à Algrange, une bonne équipe de D2, sera un
bon test dans l’optique de la saison prochaine,
voir comment les filles vont se comporter.
Je sais qu’elles sont capables de choses
extraordinaires, mais aussi de performances
plus médiocres. Notre force lors de cette fin
de saison, c’est peut-être de nous appuyer sur
un groupe de dix-huit à vingt joueuses et donc
d’avoir encore de la fraicheur. Cela a été décisif
en demi-finale dimanche dernier à Woippy.
••• Emmanuel Lafrogne / ASNL.net
ASNL Féminine/ FOOTBALL
Biancalani et ses filles montent en D2
« Les filles ont adhéré à mon discours et en sont aujourd’hui recompensées ».
Après un 0-0 en fin de temps réglementaire,
les filles se sont malheureusement inclinées
aux tirs aux buts sur le score de 4 à 1.
Les Jaguars fêtent leurs 10 ans
/ FOOTBALL FOOT FAUTEUIL
C’est autour d’une table ronde que nous avons
eu le plaisir de rencontrer Mehdi Schmitt,
fondateur des Jaguars de Vandœuvre. Le
tutoiement est de rigueur, on a affaire à un
homme déterminé, voilà l’impression que
nous donne ces premières minutes.
Le foot fauteuil se pratique en salle avec un
fauteuil électrique équipé d’un
pare-chocs à l’avant et un ballon
de 33 cm. Pour les règles on
retrouve les corners, les coups
francs, penalty, trois joueurs de champs et un
gardien de but. Les contacts sont autorisés
et réglementés. Pour le reste il faut toujours
marquer plus que son adversaire.
Pour les Jaguars de Vandœuvre tout a
commencé après avoir lu un reportage dans un
magazine. Mehdi : «Je me suis dit qu’il y aurait
forcément des gens intéressés». Certes le chemin
a été long, semé d’embuches mais voilà en 2003,
le premier club de foot fauteuil lorrain est né.
Il se passe deux ans entre les débuts dans la salle
universitaire et le premier match officiel, «cette
compétition, la première, reste ma plus grande
fierté», aujourd’hui Les Jaguars n’en sont plus là,
ils évoluent en D3 depuis 2 ans, on finit 3ème
cette saison, derrière Vaucresson 2 de Toulouse
et premier Les Chtis Dragons 2 de Douai.
L’équipe se construit autour de l’entraineur
Prince Biyela et son assistant Thierry Didier
«le Correa du foot fauteuil», en gardien
Gauthier Franz, les 2 défenseurs Cyril Ribère
et Anthony Renaux, les ailiers Cyril Richet,
Julien Claudel et Ahmet Zeren «20 ans, c’est
une graine de champion» et notre hôte de ce
jour le meneur de jeu Mehdi Schmitt.
« Mon objectif quand je rentre sur le terrain,
c’est la gagne. Quand on joue un sport adapté,
les barrières se lèvent du coup j’oublie… Les
joueurs je les vois changer, surtout au niveau
social. »
Quand on lui demande quels sont les objectifs
pour la saison 2014, la réponse est claire : «après
une troisième place cette année, c’est la montée
en D2». Les joueurs viennent de loin, dont Reims
pour assister aux entrainements du lundi après-
midi et du vendredi matin. « Les déplacements,
une vraie expédition… Il y en a pour trois, quatre
jours », les équipes se retrouvent six ou sept fois
par an afin de regrouper les matchs, simplifier
le championnat et réduire les coûts. « Une saison
c’est entre sept et dix mille euros et encore ça c’est
sans le matériel… Les subventions de la ville de
Vandœuvre et du conseil régional ne suffisent
pas à boucler le budget, quant aux annonceurs
privés, on a du mal à les conserver ». Certes on
peut compter sur le traditionnel Loto et les trois
cent calendriers écoulés mais il en faut un peu
plus au club pour se permettre d’investir dans
un nouveau fauteuil de compétition (six mille
euros).
Cette année, c’est les dix ans des
Jaguars, alors ils espèrent une grosse
fête, lors de la traditionnelle rencontre
organisée dans le cadre du Telethon
avec les joueurs de l’A.S.N.L. depuis 2006.
Les Jaguars sont les ambassadeurs du foot
fauteuil en Lorraine mais voilà depuis dix ans
que ça dure, ils sont toujours la seule équipe de
la région, alors rapprochez-vous de lui si vous
voulez monter un club dans votre ville, il a tous
les dossiers, les contacts, ... Bref, il peut vous
aider et vous le propose. En tout cas la reprise
c’est au mois d’aout alors bonne saison 2013-
2014 aux Jaguars et n’hésitez pas à venir les
voir au Palais des Sports Nations Vandœuvre.
N.B. : Pour contact : [email protected]
••• Interview réalisé par l’équipe d’Accès Sport.
« Mon objectif quand je rentre sur le terrain, c’est la gagne ».
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
7 /
• Juin 2013 : victoire du challenge Jacques Gouillet (Rouen)
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
/ 8
Il effectue son premier passage en tant
qu’entraineur professionnel à Chatou,
devenant champion de France de Nationale 2
puis au club de ASA Sceaux avec un titre de
champion de France de Pro B en 1993. Ce titre
est synonyme de montée en Pro A.
Durant cette saison, Alain Weisz confie les
clés de l’équipe au Français Moustapha Sonko.
En Pro A, Sceaux est obligé de se délocaliser
à Évry. L’équipe, malgré un budget faible,
réalisera un parcours incroyable. Emmenée par
un certain Hervé Dubuisson, qui réalise par la
même occasion une de ses plus belles saisons.
Sceaux sera éliminé en Playoffs au terme du
match décisif face à l’ASVEL de Greg Beugnot.
Pourtant le club ne survit pas et doit déposer le
bilan et repart en Nationale 3.
Après avoir débuté la saison avec l’ASAS, il
rejoint Montpellier Basket alors dernier du
championnat pour une opération
sauvetage. Le succès est immédiat,
emmené par la star Ron Anderson,
Montpellier décroche un ticket
inespéré pour les playoffs. Après ces
deux saisons à Montpellier, Il rejoint
Le Mans (MSB), club historique du basket-ball
français et qui végète au fond du classement.
L’objectif est clair, redonner du plaisir au
public manceau. Du beau jeu des résultats.
Malheureusement, le manque de rotation finira
par payer et le MSB, 4e de la saison régulière se
fait éliminer par le PSG Racing futur champion
de France.
En 1997, il cumule en devenant adjoint de
Jean-Pierre de Vincenzi, l’entraîneur de
l’Équipe de France et prend en main l’équipe
de France Espoir. Il qualifie l’équipe pour le
championnat d’Europe à Trapani (Sicile) avec
laquelle il décroche la 5e place. Après les jeux
Olympiques d’été 2000 de Sydney, il prend en
charge l’équipe de France. Après un premier
championnat d’Europe 2001 disputé en Turquie
et terminé à la 6eplace, ce qui ne qualifie pas la
France pour les mondiaux suivants. L’équipe
qui se présente au championnat d’Europe 2003
semble tailler pour le titre: un champion NBA
en titre, Tony Parker, deux autres joueurs de
NBA, Abdul-Wahad et Moïso, un futur joueur
NBA avec Boris Diaw. À cela s’ajoutent des
joueurs rompus aux compétitions européennes
tels que Laurent Foirest, Cyril Julian. Après
un premier tour et une qualification en quart
contre les Russes de Andreï Kirilenko, la
France échoue en demi contre la Lituanie. Il
quitte alors l’équipe de France et rejoint la SIG
Strasbourg où il ne restera qu’une seule saison.
En 2005, il choisit d’officier avec Michel Callero
(Assistant coach du SLUC Nancy Basket) dans
le championnat de France Féminin où il rejoint
les filles d’Aix-en-Provence avec lesquelles
il décroche une place en finale de la coupe
d’Europe face au Spartak Moscou. Il entraîne
Aix jusqu’au printemps 2007, date de son
arrivée sur le banc du Hyères-Toulon VB où il
sera l’entraîneur de la formation varoise. Dès
sa première saison, Alain Weisz construit une
équipe surprenante, le HTV crée la surprise
en se qualifiant pour la Semaine des as. Une
Semaine des as cruelle, après avoir sorti Nancy
au terme d’un match exceptionnel, le HTV va
s’incliner dans les dernières secondes face à la
JA Vichy en 1/2 finale dans un match maîtrisé
jusqu’à la sortie sur blessure de leur maître à
jouer Sean Colson. Malgré cette déception, le
HTV va rebondir et continuer sa folle saison.
L’arrivée du pigiste médical Daniel Horton
va donner un second souffle à l’équipe et un
nouvel élan. Le HTV finira 6e et s’inclinera
au 1er tour des playoffs face à l’ASVEL. Cette
saison est la meilleure de l’histoire du club.
En 2010-2011 il atteint une nouvelle
fois les Play-Offs et rencontre le futur
Champion de France le SLUC Nancy Basket.
En 2011-2012, le HTV subit une véritable
descente aux enfers avec seulement 3 victoires
sur 30 possibles. Le HTV est donc relégué en
Pro B et Alain Weisz quitte le club varois. En
mai 2012, il rejoint le club d’Antibes
avec pour objectif clair de permettre à
ce club historique de retrouver la Pro
A. Après une première partie de saison
exceptionnelle (il sera d’ailleurs invité
à participer au All Star Game), il vit un
début de phase retour compliqué, une mauvaise
passe, avec huit défaites en dix rencontres, il
est démis de son poste en mars 2013.
Depuis, le 29 mai 2013, le président du SLUC
Nancy Basket, Christian Fra, annonce que le
nouveau coach du SLUC est Alain Weisz… le
jour de ses 60 ans.
••• Relations presse SLUC
SLUC NANCY BASKET
ALAIN WEISZ, portrait du nouvel entraineur des Cougars
/ basket-BALL
Alain Weisz, né le 29 mai 1953 à Marseille, est un ancien joueur
de basket-ball évoluant en Nationale 2 et 3 reconverti en
entraîneur. Son C.V. bien rempli en fait l’un des entraineurs les
plus expérimentés du Championnat de France.
Après les jeux olympiques d’été de 2000, il prend en charge l’équipe de France...
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
/ 10
PRO D2
Quel bilan faites-vous sur la saison 2012-2013 ?
T.T. : Le bilan pour cette saison n’est pas à la
hauteur de mes espérances, avec une onzième
place et un maintien acquis à 3 journées de la
fin, il faut remonter à la saison 2006/2007 pour
retrouver notre équipe en pareil difficultés.
Comment expliquez-vous ce résultat :
T.T. : Seulement 5 victoires à domicile cette
année, nous avons éprouvé tout au long de la
saison des difficultés à conclure nos matchs,
avec pas moins de 6 défaites de 1 ou 2 buts
D.J. : Une saison difficile avec des doutes, des
blessures, des joueurs investis à l’entrainement
mais qui ont eu du mal à réitérer le même
investissement en match surtout dans notre
salle ».
Quels sont les objectifs pour la saison 2013-2014 :
T.T. : Même si l’équipe à ce jour est incomplète
l’idée est de se renforcer sur la base arrière, afin
d’améliorer sensiblement ce secteur de jeu dans
lequel nous avons été défaillants. Pour l’instant
l’équipe compte 4 départs pour 2 arrivées Simon
Mayayo (Chambéry-Nationale 1) sur le poste
d’arrière gauche et Nicolas Rollinger (Metz
Handball-Nationale 2) pour palier à l’absence
de Jacek (blessure aux ligaments croisés).
D.J. : L’objectif pour la saison à venir et de se
libérer lors des matchs à la maison, retrouver
du spectacle, des victoires et une osmose avec
le public. Se maintenir le plus rapidement
possible et intégrer au maximum des jeunes
issus du club.
Une bonne nouvelle la montée de la réserve de N3
en N2 :
T.T. : Cela démontre que le travail entrepris
par le staff technique Jean-Marc Poinsot et
Stéphane Colson depuis plusieurs saisons porte
ses fruits. Chaque week-end 8 joueurs de moins
de 21 ans sont inscrits sur la feuille de match.
La formation est un élément important pour le club :
T.T. : Depuis plusieurs saisons, leur travail
de grande qualité a permis à nos jeunes de
remporter des titres. Un grand nombre d’entre
eux font partis des sélections départementales,
régionales et certains ont intégré le pôle espoir
de Pont-à-Mousson.
D.J. : La formation chez les très jeunes a une
grande importance je partage ce travail avec
d’autres personnes mais surtout avec Maurice
Bucquet car à nous 2 nous nous occupons du
baby hand, école de hand, moins de 12 ans et
moins de 14 ans nous avons donc un œil sur
ces jeunes et nous pouvons juger les progrès de
chacun et les orienter vers le secteur Elite ou
Loisirs pour les catégories 16-18.
Les moins de 18 ans qualifiés en Championnat de
France :
T.T. : L’équipe de Christophe Bondant est
maintenant qualifiée pour les championnats de
France, c’est une équipe pétrie de talent avec
des joueurs ayant un potentiel intéressant.
Dès la saison prochaine on devrait retrouver
certains de ces joueurs dans l’équipe réserve, ce
qui démontre une fois de plus la qualité de la
formation au sein du club.
••• Propos recueillis par Julien Siffert
photos Christian Krupa
/ HANDBALL
prépare sa nouvelle saisonLe staff du Grand Nancy A.S.P.T.T. Handball a bien voulu répondre à nos questions pendant leur préparation pour la saison 2013-14. Entretien avec Thierry Thoni, entraineur en Pro 2 et Didier Joseph, son assistant.
LE GRAND NANCY ASPTT HANDBALL
Maurice Bucquet,
quel est votre rôle
au sein du club ?
M.B. : Je suis la
mémoire du club !
Licencié à l’ASPTT
Handball depuis 1969, puis mis à disposition
au secrétariat en février 1975, j’ai toujours
participé à la vie du club… Aujourd’hui j’ai la
charge de l’animation et le perfectionnement
de l’école de hand. Pour assurer la base de mon
travail, Didier assure l’animation du Baby Hand
et premiers pas, dès l’âge de trois ans et leur fait
découvrir les bases et les valeurs de notre sport.
A sept ans je les accueille à l’école de hand et les
accompagne jusqu’à l’âge de 12 ans. Quand je
les re confie à Didier en moins de 14, ils sont
prêts à frapper à la porte du «haut niveau»
: ils ont acquis un rythme d’entrainement,
l’assiduité aux séances et aux compétitions.
Mon objectif dans l’apprentissage du jeune
joueur : le respect de lui-même, du groupe et
des dirigeants, et ensuite de les rendre accro
au hand ! Ceci passe par l’assiduité, l’écoute, le
travail, le jeu, la joie de gagner et la satisfaction
de comprendre pourquoi l’on a perdu, même
si j’ai la chance de gagner souvent. Dernier
tournoi en date pour les jeunes de 2003
et 2004, le mondialito : sur vingt quatre
équipes participantes, le club a fini aux trois
premières places. Autre secteur qui m’est cher,
la formation des arbitres, jeunes et adultes et
je dois avouer que les jeunes m’intéressent
énormément. C’est un réel plaisir de sentir la
motivation s’emparer d’un gamin, l’écoute et le
respect qu’il restitue.
Un mot sur l’avenir du club :
M.B. : Dans le secteur jeune, pas de crainte… Le
travail paie ! En revanche, sur le secteur Elite,
notre
ambition repose en
m a j e u r e partie sur le budget et je
nourris l’espoir que le travail sera récompensé
et reconnus par les organismes territoriaux,
qui continueront à nous soutenir... L’arrivée
d’un emploi à temps plein, Anthony Drouhin,
est une bonne nouvelle, il est en charge
de la partie Marketing, Communication et
Organisation des matchs du club, il devrait
nous faciliter la tâche dans la partie extra-
sportive. Autre espoir lié au niveau de jeu de
notre équipe fanion : si le spectacle les soirs de
match est de qualité, nous pouvons espérer un
Palais des Sports de Vandœuvre Nations plein
comme un œuf !
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
/ 12
/ PORTFOLIO 2013 EMMANUEL JACQUEL
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
/ 12
• Judo - Championnat Departemental Sénior - Février 2013 a LunévilleGrégoire Guilla à gauche, Maxime Michel à droite
• Tennis - Tournoi de Lunéville - Juillet 2013Antoine Feret
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
13 /
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
13 /
• Football - France / BrésilMars 2013 au Stade Marcel Picot à Nancy
• Equitation - Avril 2013 à Rosieres aux salines Guillaume Liccardi sur Oriane du Lac
• Football - Patrick Gabriel,entraineur de l’ASNL, 29ème journée de Ligue 1
• Courses du 53eme R.T. en avril à Luneville (20eme edition) - 10km Benjamin Choquert prend la tête de la course
/ ZOOM
Vous êtes née le 13 juin 1977 à Nancy, vous
vivez et vous vous entrainez à Dombasle.
Votre spécialité, la boxe anglaise, les
statistiques parlent pour vous 30 combats 27
victoires dont 23 par KO. Et le 1er juin dernier
vous fêtez, dans votre salle, votre 8ème
ceinture internationale.
Revenons un peu sur vos débuts, comment avez-
vous commencé la boxe ? J’ai commencé la boxe
à 16 ans, avant je pratiquais l’athlétisme et suite
au décès de mon père, j’ai tout arrêté. Pour
m’occuper j’ai accompagné mon ami dans son
club à Vandœuvre, où l’entraineur m’a souvent
dit « viens mettre les gants » j’ai dit non au début
et puis un jour, je les ai enfilés pour frapper dans
un sac et là c’est difficile à expliquer mais je me
suis senti bien, un sentiment de libération.
Ensuite il m’a fait essayer les « pattes d’ours », je
crois que c’est à ce moment-là que j’ai compris
ce que je cherchais, qu’on s’occupe de moi.Pour
passer à la compétition j’ai rejoint le PUNCH un
an après.
Votre choix s’est porté sur la boxe anglaise qu’est-
ce qui vous a attiré dans cette discipline ? J’ai
pratiqué la boxe française, la boxe thaï, le full
contact… Bref j’ai tout essayé. En 1995 mon
premier championnat d’Europe était en boxe
française, là j’ai compris que je n’avais pas la
technique. Je gagnais beaucoup par KO, avant
la limite mais mon point faible c’était les jambes
je prenais beaucoup de coup et manquait de
puissance, d’où mon choix de boxer avec les
poings.
En 2008 à Metz, lorsque vous battez la
panaméenne Anna Pascal, vous devenez la
quadruple championne du monde des super
légers, comment avez-vous abordé votre
préparation ensuite ? Je n’ai rien changé à
mes habitudes d’entrainement. Je commence
toujours ma préparation deux mois avant une
compétition, deux heures d’entrainement le
matin et deux heures le soir et je m’accorde un
ANNE-SOPHIE MATHIS Entretien avec une championne
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
/ 14
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
15 /
jour de repos en fonction de la fatigue. En 2009
j’ai subi une opération de la hernie discale j’ai
dû passer dans la catégorie supérieur sinon pas
de changements.
Entre entrainement, compétition, travail
et famille j’imagine que cela doit être assez
compliqué de tout gérer
de front, comment
vous organisez vous
? En général je
participe à deux ou
trois rencontres par an, j’ai la chance d’être
soutenue par la région, le département 54 et
Meurthe et Moselle habitat. Ce qui me donne
la possibilité d’aménager mon planning en
période de préparation. Après il suffit juste
de savoir jongler entre plusieurs agenda bien
remplis.
En 2011 à Albuquerque, vous réussissez à battre
par KO, la légende Holly Holm (30 victoires - 1
défaite), et remportez la même année les Gants
d’or. Vous êtes au sommet de votre discipline
et quelques jours plus tard Aya Cissoko
titre dans le nouvel observateur « Stop à la
misogynie journalistique : bravo à la boxeuse
Anne-Sophie Mathis » et aborde l’absence de
couverture médiatique sur votre exploit, est-ce
que les mentalités changent ? Je lisais encore
un article dans le républicain lorrain sur ce
sujet la semaine dernière sur le manque de
reconnaissance et d’investissement dans le
sport féminin… Ça n’évolue pas, ni les médias
ni les salaires, moi j’ai encore de la chance ça
va, mais je connais des filles même avec des
titres mondiaux pour qui c’est plus compliqué.
En Allemagne les choses semblent un peu
différentes, mais là encore ça reste difficile
pour le sport féminin.
Si je vous parle d’un combat difficile, où le mental
vous a vraiment permis de vous accrocher
et de vous dépasser vous pensez à quelle
confrontation ? Sans hésiter le 2 décembre
2006, mon premier championnat du monde
contre Myriam Lamare à Bercy. Je savais que
je pouvais gagner, mais je n’étais pas attendue,
et elle était reconnue comme la championne,
le mélange entre cette excitation et cette
adrénaline m’a porté dans ce combat, qui je
dois bien le dire n’était pas très technique mais
plutôt du coup pour coup.
Revenons sur votre victoire du 1er juin, quelle
sensation de conquérir par K.O. cette ceinture
international WBF super welters devant votre
famille, vos amis, et votre public ? C’était un
combat compliqué, je ne m’attendais pas à
une telle sollicitation, j’ai pour habitude d’être
discrète avant une rencontre. Là le plus dur a été
de gérer ma fatigue, j’ai même dû couper mon
portable. J’avais déjà disputé des confrontations
dans la région, là c’était vraiment chez moi, à la
maison… J’avais beaucoup plus de stress que
d’habitude, même si je suis suivie dans mes
déplacement là je sentais tout le public derrière
moi, j’avais envie de bien faire multiplié par
trois. Après chaque victoire, je reste toujours
réservée, je n’explose
pas de joie, ça se voit
que je suis contente,
mais je ne le montre pas. C’est ma réserve
naturelle.
Un mot sur votre entraineur René Cordier ? René
c’est Guy Roux (sourire). Ça n’a pas été facile de
me faire accepter, j’ai dû faire mes preuves, lui
montrer ce que je valais, maintenant ça fait une
dizaine d’années qu’il me suit, il est toujours là
pour moi, bien plus qu’aux entrainements. Si
je sonne à sa porte à 23 heures, il m’écoute, il
sait que c’est parce que j’en ai besoin. Il est très
humain, social et à le sens du détail.
Dernière question Anne Sophie, quel est votre
secret ? Il n’y a pas de secret pour moi, beaucoup
de mental et une bonne préparation physique.
Il ne faut pas seulement rêver, il faut agir…
••• Propos recueillis par Julien Siffert / photos
Emmanuel Jacquel
« il ne faut pas seulement rêver, il faut agir »
/ VOLLEY-BALL maxéville / JARVILLE
Pour la 4ème saison en ligue B Le Nancy
Volley Maxéville Jarville a été actif sur le
marché des transferts.
Côté départ nous retrouvons en tête de liste
Lionel Coloras le pointu star de l’équipe, Ali
Kerboua le capitaine et international algérien,
le brésilien Mauricio Da Cunha évoluant à la
passe ainsi que Podgorski le pointu et Bezdeka
au centre, pour les arrivants les dirigeants ont
choisi six nouveaux joueurs venant du monde
entier : un brésilien Daniel Maciel, un danois
Kristian Kundsen et un américain Andrew
Nally pour les postes récep-attaquant, à la
passe un bosniaque Zeljko Coric, un tchèque
Jakub Salon pour la pointe, et enfin un français
Jérémy Hilaire en tant que central.
Il nous restait comme noyau central formant
l’équipe, l’entraineur Emmanuel Dumortier,
Igor Juricic au centre, Lacombe au poste de
libéro, Florin Balhaceanu, Tom et Robin Riblet
au poste de récep-attaquant et Alexandre
Hentzen pour la passe. Tout ce petit monde
avait pour objectif de refaire aussi bien que le
classement de la saison passé, c’est-à-dire une
belle 8ème place du championnat.
La saison commença, d’ailleurs, de la plus
belle manière avec la victoire du tournoi de
préparation à la saison organisé cette année
dans la ville lorraine, ce qui augura du très bon
pour le reste de l’année…
Sauf que… Le Nancy Volley Maxéville
Jarville a perdu ses cinq premiers matchs de
championnat contre Cambrai, Martigues, Saint
Brieuc, Asnières et Orange et a du attendre
son match contre Harnes pour goûter à sa
première victoire ! Ouf ! Et il ne faut pas oublier
la malchance avec les blessures sérieuse de
Jakub Salon (coude) et Knudsen arrivé pour
remplacer Salon en tant que joker médical, qui
lui aussi s’est blessé durant la saison ! La poisse !
Après ce début complètement désastreux
il fallait retrouver confiance et envie
pour ne pas risquer la descente en fin
de saison, mais heureusement que le
professionnalisme des joueurs et du coach
a réussi à faire gagner des matchs par la suite !
Durant cette saison on notera l’inconstance
de l’équipe capable du pire et
du meilleur, le pire avec les
d é f a i t e s contre Saint
Brieuc sur le score de 2-3 ou Canteleu par le
même score, et le meilleur en battant Lyon
futur promu en Ligue A excusez du peu,
Martigues futur 5ème du championnat ou
encore Orange futur 2ème du championnat.
Au terme de cette saison on compte sept
victoires à domicile sur treize, et quatre à
l’extérieur. Ce qui place le club lorrain à la
11ème place du championnat. À titre individuel
c’est Kristian Knudsen ancien vainqueur de
la ligue des Champions en 2007 avec le club
allemand de VfB Friedrichshafen, qui obtient le
titre honorifique du meilleur marqueur du club
avec une moyenne de 13, 6 points par match
(166 attaques, 16 contres, 8 aces en quatorze
matchs), suivi du brésilien Daniel Maciel avec
12, 3 points par match (181 attaques, 10 contres,
6 aces en seize matchs joués).
Il ne nous reste plus qu’à souhaiter au
staff et à l’équipe une meilleure saison
se rapprochant ainsi du top cinq qui serait
magnifique pour la capitale lorraine !
••• Mickaël Biassuto / photo Pierre Rollin
OBJECTIF 2013-2014 Entrée dans le Top 5
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
/ 16
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
/ 18
/ AUTOMOBILE
Le plateau de cette 58éme édition du rallye
de Lorraine était quelque peu léger avec 57
équipages, crise oblige, mais les amateurs
se sont vite rassurés en regardant de prés
la qualité de la liste des engagés.
Ce rallye, chasse gardée des pilotes
lorrains - mais pas toujours ceux
que l’on croit - a été à la surprise
générale remporté par Quentin
Giordano 27 ans. Nombreux sont les
observateurs dimanche soir Place Stanislas
qui faisaient le parallèle avec l’édition
2009, qui avait vu un autre jeune loup aux
dents longues à la monture limitée sabrer
le champagne.
Juin 2009, Alain Vauthier pilote phare du
Grand Est est contraint à l’abandon alors
qu’il mène le rallye de Lorraine. Quentin
Gilbert, jeune pilote Vosgien de 22 ans,
remporte l’épreuve devant trois WRC avec
une modeste mais valeureuse Clio Maxi et
devient le grand espoir de la région, espoir
qu’il confirmera par la suite pour rouler
cette saison en championnat du monde.
Juin 2013, alors qu’il mène une nouvelle
fois le rallye, Alain Vauthier sort de
la route et doit jeter l’éponge. Quentin
Giordano, originaire de Vézelise, remporte
l’épreuve avec une deux roues motrices qui
avant le départ pouvait lui laisser espérer
au mieux une place sur le podium face aux
cinq WRC, toutes pilotées par des pilotes
aguerris dont le champion réunionnais
Farouk Moullan. Certes sur un seul rallye
la comparaison peut paraitre rapide mais
ce rallye en plus d’être une des épreuves les
plus anciennes de France et aussi une des
plus atypique, exigeante et piégeuse. Son
parcours technique et très rapide diffère
totalement avec les autres manches de
coupe de France.
Giordano, en plus de n’avoir fait aucune
erreur, a su conserver un niveau de
performance qui lui a permis
de prendre le scratch à la
régulière devant Barbe et
Pereira, pilotes WRC anciens
vainqueurs du rallye.
Maintenant, il ne reste
plus aux fans de rallye qu’à
supporter Quentin Giordano
au bord des spéciales de
France, tout en gardant un œil sur les
performances de Quentin Gilbert en WRC
3 sur les spéciales mondiales.
Pour finir, notons la régularité du
sympathique pilote nancéien William
Alcaraz et Mitsubishi Evolution 9, qui
accroche la neuvième place.
••• Thomas Rezette
Photo RB Racing photos (facebook)
s’impose sur ses terres
Originaire de Vézelise, il remporte l’épreuve
face à cinq WRC
RALLYE DE LORRAINE
QUENTIN GIORDANO
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
19 /
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
/ 20
En provenance d’Asie et plus précisément
de Chine, le Tai Ji et le Qi Gong (prononcez
Tai Tchi Tchuan et Tchi Koung) pourraient, à
première vue, sembler similaires aux yeux
du profane: des gestes lents et millimétrés,
un ersatz de karaté pour neurasthéniques
diront les plus médisants. Que nenni, bien que
cousins «germains», ils sont différents mais
puisent tout 2 dans des souches communes, à
mi-chemin entre bouddhisme et taoïsme.
Le pratiquant de Tai Ji Quan, d’inspiration
taoïste, tentera par des enchaînements de
techniques, de déplacements, de coups de
pied, de poing, de mobiliser le Qi (souffle
primordiale/énergie vitale) en vue d’une
efficacité martiale, car oui, le Tai Ji est un art
martial, l’adversaire, bien qu’invisible, reste
présent.
Le Tai Ji est le support d’une méthode ayant
pour but de préserver la santé, son efficacité
reposant sur la souplesse articulaire, le
relâchement musculaire et sur une respiration
lente et profonde.
La théorie de cet exercice résulte directement
de la médecine traditionnelle chinoise basée
sur l’équilibre et la circulation de l’énergie
Les mouvements vont donc alterner entre
souplesse et force, vide et plein, flexion et
extension, Yin et Yang.
Le Qi Gong, quand à lui, est une gymnastique
traditionnelle chinoise basée sur une science
de la respiration et une maîtrise de l’énergie
vitale (encore ce fameux Qi !) et qui vise lui
aussi à l’amélioration de la santé. Les principes
thérapeutiques du Qi Gong sont étudiés en
Chine depuis plus de 2000 ans.
Les exercices améliorent entre autres la tenue
du dos, la tonicité musculaire, la souplesse et
ont une action équilibrante sur les organes
internes du corps, d’où un meilleur équilibre
général et une énergie vitale accrue. La
pratique du Qi Gong permet de développer et
d’améliorer la circulation de l’énergie vitale
à l’intérieur du corps par l’intermédiaire des
méridiens qui font circuler cette énergie.
Il offre un outil efficace pour se libérer des
tensions musculaires et émotionnelles.
Venant d’Inde, le Yoga, par une approche, tant
méditative que par des exercices corporels,
visera une unification physique, spirituelle et
psychique.
Le Japon nous apporte aussi son lot de pratique
méditative à travers le Zen, une méditation de
posture assise qui ne manquera pas de rappeler,
tout particulièrement, la posture du Prince
Siddhârta Gautama lorsqu’il parvint à «l’Eveil»
et devint le Bouddha. Vous pourrez pratiquer
seul ou en groupe, chez vous, dans les MJC ou
dans les parcs. Ces disciplines s’adresseront à
tout un chacun, sans distinctions d’âge, ou de
gabarits
Pour affronter les vicissitudes de la vie,
certains iront s’ébrouer sur un ring, d’autres
soulèveront des tonnes de fonte et , de plus
en plus , on verra des homme et des femmes
se retrouver dans ces mêmes dojos pour rester
assis face à un mur pendant 1 heure ou plus,
à ne rien faire ,ou iront prendre des postures
assez singulières, imitant différents éléments
de la nature ou certains animaux. A chacun de
choisir ce qui lui convient le mieux, car comme
le disait un grand poète/philosophe des années
90, «Chacun sa route, chacun son chemin».
••• Alex Lambert
/ Découverte
Tai Ji Quan, Qi gong, Yoga, voilà des termes que l’on commence à rencontrer de plus en plus souvent sans en connaître avec certitude ni l’orthographe, ni la définition.
LES SPORTS ZEN
2013, à l’heure où les épiceries de quartier se transforment en restaurant japonais ou en traîteur chinois, les stades voient leurs tribunes se désemplir
au profit de dojos, qui, loin de n ‘accueillir que des adeptes de contact pur et de transpiration, se mettent à héberger un nombre de plus en plus
croissant de personnes à la recherche d’un tout autre type de contact.
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
/ 22
/ L’HISTOIRE 2002
Le mercredi 17 avril 2002 restera à tout jamais
dans l’histoire du sport Nancéien comme dans
l’histoire du basket français et européen. En
effet après quatre participations à la coupe
Korac depuis 1996, le SLUC Nancy Basket va
inscrire pour la cinquième fois depuis 1982 le
nom d’un club Français au palmarès de cette
compétition. Titre doublement historique
car la coupe Korac, créée en 1972, va tirer
sa révérence pour fusionner avec la coupe
Saporta et devenir la coupe FIBA.
Début de compétition, la promenade de santé.
La campagne 2001-2002 commença de la
meilleure des manières face au club allemand
de Braunschweig, leur adversaire du tour
préliminaire, car en plus de remporter les
deux confrontations, le SLUC y ajouta la
manière grâce notamment à des joueurs
comme Maxime Zianveni, Cyrile Julian,
Vincent Mazingue ou encore l’Américain
Stevin Smith. La qualification pour les
poules acquise, le cougars
doivent affronter l’équipe
du FC Porto, les Belges du
WATCO Antwerpen et les
Italiens du Scaligera Basket
Verona. Dans ce genre de mini championnat, le
premier match est fondamental et les cougars
portés par une surprenante ferveur populaire
vont écraser les portugais 106-82 à Gentilly
puis remporter leurs doubles confrontations
contre les belges et les italiens pour foncer vers
les huitièmes de finale avec un seul petit accro,
une défaite face à un Porto revanchard.
Les rois du Palais des Sports. Après avoir sorti
en huitièmes les allemands du TSV Bayer 04
Leverkusen en gagnant une nouvelle fois les
deux matches, les quarts de finale offre un
parfum de Pro A car l’équipe de Sylvain Lautié
va affronter l’équipe de Dijon. Le premier
match va se jouer à Nancy, et comme en
football, recevoir en premier n’est pas vraiment
un avantage. Cependant les lorrains sont
intouchables devant leur public, et infligent
une défaite sévère aux joueurs du JDA (95-72),
validant ainsi leur qualification pour les demis
par une nouvelle victoire en Bourgogne (79-66).
Si les demi finales face au Slovène du Pivovarna
Lasko au parcours parfait jusque la commence
de la pire des manières avec la blessure de Cyril
Julian dés la première minute, les cougars
s’ouvrent les portes de la finale grâce une
nouvelle fois à une écrasante victoire à Jean
Weille (89-58) devant 5 900 supporters en
délire puis valident leurs ticket pour la finale à
Lasko devant... 500 spectateurs.
La suite est encore dans toute nos têtes,
après Dijon, c’est le Lokomotiv Mineralnye
Vody, un des meilleurs clubs européens qui
passa à la moulinette de Gentilly (95-74). On
se dit maintenant qu’avec l’ambiance tout
simplement inhumaine qu’il y avait ce soir
là au Palais des Sports, la victoire ne pouvait
échapper au cougars. Pourtant, le SLUC n’a pas
eu la partie facile en perdant de nouveau Cyril
Julian après quatre minutes de jeu. D’autres
auraient péniblement encaissé le coup, mais les
joueurs l’ont esquivé. Ce match de légende fut
un chef d’œuvre dont tout supporter présent ce
jour là pourrait vous parler des heures durant,
un match inoubliable.
Le match retour fut encore un grand moment
d’émotion pour tout le monde, rassemblés
devant un immense écran géant sur le parking
du Zénith, des milliers de supporters nancéiens
vont vivre un des plus grands moments de sport
de leur vie. Les Russes de Rostov, déterminés
à revenir sur les 21 points d’avance du SLUC,
comblent leur retard au fil des minutes : en fin
de match plus 22 pour les Russes !
Mais au cœur de la
tempête, on cherche
encore les mots pour
décrire le combat de
Vincent Masingue, le
héros du match. Les images
qui parviennent ensuite sur
l’écran montrent les joueurs
et leur coach en pleine
célébration. A Nancy,
le public hystérique et
conscient de ce moment
historique converge
vers la place Stanislas.
Mais cette nuit là le bon vieux Stanislas n’aura
encore rien vu, car pour fêter ces héros à leur
retour, ce sera une véritable marée humaine
vêtue de rouge et de blanc qui fera face à l’hôtel
de ville.
Un succès his-to-rique car onze ans plus tard,
le Club de Christian Fra est le dernier club
Français à avoir remporté un titre européen.
••• Thomas Rezette
COUPE KORAC Retour sur 2002, l’épopée des Cougars
A Nancy, le public hystérique est conscient de ce moment historique
1972 1982 1983 1984 2000 2002
CSP Limoges vainqueur deux années de suite. Le sacre européen du
SLUC Nancy
Pau-Lacq Orthez remporte la coupe
Victoire du CSP LimogesLes clubs français en coupe Korac
1ère édition de la coupe
/ CONCOURS DES PLACES à gagner
REMPORTEZ vos invitations pour
le Fort Aventure
Comment jouer ?Répondez à ce questionnaire avant le 11 août minuit et envoyez vos réponses par mail à : [email protected]
ou par message sur la page Facebook d’accès sport: www.facebook.com/acces-sport.mag
Les gagnants seront tirés au sort parmis les participants qui donneront la bonne réponse !
A vous de GAGNER !(2 invitations adultes par gagnant, valables
jusqu’au 30 septembre 2013)
Questions
1. Quel est la taille d’un ballon au foot fauteuil ?
2. A quel âge peut-on inscrire ses enfants au
baby hand ?
3. Quel est l’age de Quentin Giordano ?
4. En quelle année Anne Sophie-Mathis a
remporté sa 1ère ceinture mondiale ?
Vous organisez des manifestations dans la région,
vous avez envie de nous parler de vos activités,
contactez-nous : [email protected]
RENDEZ-VOUS EN SEPTEMBRE !
AC
CÈ
S S
PO
RT
/ É
TÉ 2
013
/ 24