abris provisoires les sénégalais aux urnes...

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CYAN MAGENTA JAUNE NOIR Le matériel électoral en place Le ministère de l’Intérieur rassure sur les mesures de sécurité Les Sénégalais aux urnes demain P. 3 A 8 ÉMERGENCEPOUR UNE ÉDUCATION DE QUALITÉ Macky Sall va définitivement mettre fin aux abris provisoires PROMOTION DES DROITS DE L’HOMME La Raddho et la Caneg signent une convention de partenariat METIERS DU CINEMA ET DE L’AUDIOVISUEL 55 cartes professionnelles validées 8 èME JEUX DE LA FRANCOPHONIE Mbaye Babacar Diouf décroche la médaille d’argent pour la peinture SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017 46 ÈME ANNÉE N°14151 ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS www.lesoleil.sn Pages 12 et 13 P. 18 REFORME FONCIERE Un Gps pour la localisation des terres offert au cadastre de St-Louis P. 17 P. 18 BUDGET ALLOUE A LA SANTE Les associations de la société civile interpellent les futurs députés AFFAIRE ZONGO Mandat d’arrêt international contre François Compaoré P. 19 P. 11 P. 16

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Le matériel électoral en place

Le ministère de l’Intérieur rassure surles mesures de sécurité

Les Sénégalaisaux urnes

demain P. 3 A 8

ÉMERGENCEPOUR UNE ÉDUCATION DE QUALITÉ 

Macky Sall vadéfinitivementmettre fin auxabris provisoires

PROMOTION DES DROITS DE L’HOMME

La Raddho et la Canegsignent une conventionde partenariat

METIERS DU CINEMA ET DE L’AUDIOVISUEL

55 cartes professionnelles validées

8èME JEUX DE LA FRANCOPHONIE

Mbaye BabacarDiouf décroche la médaille d’argentpour la peinture

SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017 46ÈME ANNÉE N°14151 ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS

www.lesolei l . sn

Pages 12 et 13

P. 18

REFORME FONCIERE

Un Gps pour la localisationdes terres offert au cadastre de St-Louis P. 17

P. 18

BUDGET ALLOUE A LA SANTE

Les associations de la société civileinterpellent les futurs députés

AFFAIRE ZONGO

Mandat d’arrêt international contreFrançois Compaoré

P. 19

P. 11

P. 16

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LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

Politique & Citoyenneté www.lesoleil.sn

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Abdoulaye Daouda Diallo atenu à les rassurer non sans met-tre en garde tous les fauteurs detroubles.

Face aux menaces émises parune frange de l’opposition, no-tamment la coalition « MankooTaxawu Sénégal», dont les res-ponsables, en conférence depresse avant-hier, ont décidé defaire la fête à tout électeur qui seprésenterait à son lieu de voteavec un document autre que lanouvelle carte biométrique Ce-deao, le ministre de l’Intérieur etde la Sécurité publique s’est dit «meurtri » par de telles sorties. «En toute chose, il faut savoir rai-son garder», a-t-il déclaré, hier,sur les ondes de la Rfm. SelonAbdoulaye Daouda Diallo, « ob-

jectivement, avec la distributiondes cartes, on a fait ce qu’il fallaitfaire, mais malgré tout cela, l’au-torité (Ndlr : le président de la Ré-publique), pour faire taire inuti-lement les récriminations del’opposition qui ne tiennent pasla route, a pensé soumettre unavis au Conseil constitutionnel ».Ce dernier « a accédé à sa de-mande en donnant la possibilitéaux citoyens régulièrement enrô-lés et ne pouvant pas disposer deleurs cartes d’identité biomé-triques avant le jour du scrutin,de voter avec d’autres documents», a-t-il soutenu. Il s’agit, entreautres, de leur récépissé accom-pagné soit d’une carte d’identiténumérisée, soit de d’une carted’électeur numérisée, soit d’un

passeport, soit d’un documentd’identification. Aussi, évoquantle niveau de distribution descartes, « on a distribué, à ce jour,plus de 85 % des cartes, contrai-rement à ce qu’avancent ces lea-ders de cette coalition», a-t-il faitsavoir. Mieux, « une partie de l’op-position commence à être hon-nête avec nous, en reconnaissantque les cartes sont en train d’êtredistribuées », a-t-il poursuivi. Cesprécisions faites, le ministre del’Intérieur a promis de faire ap-pliquer l’avis du Conseil consti-tutionnel. Il s’est voulu formel : «Nous sommes dans un État dedroit, nous travaillerons à sécu-riser les bureaux de vote, les Sé-négalais et leurs biens. De toutefaçon, force restera à la loi ». Al’endroit des éventuels fauteursde troubles, « objectivement, ona fait ce qu’il fallait faire et ce quiest sûr, c’est que les Sénégalaisqui désireront jouir de leur droitde vote dimanche, seront suffi-samment sécurisés », a-t-il averti.

C’est en conférence de presseavant-hier que l’édile de Mermoz-Sacré-cœur, Barthélemy Dias etdes responsables de la coalition «Manko Taxawu Senegaal » ont vi-goureusement dénoncé cette «mascarade » savamment orches-trée par le pouvoir en place etaverti les électeurs concernés parl’avis du Conseil constitutionnel,qu’ils n’accepteront pas lesditsdocuments dans les bureaux devote, « une porte ouverte à lafraude ».

M. L. DIEYE

SECURISATION DU SCRUTIN

Le ministre de l’Intérieur rassure les électeurset met en garde les fauteurs de troublesAux citoyens-électeurs qui veulent aller voter paisiblement ce di-manche, jour des élections législatives, le ministre de l’Intérieur etde la Sécurité publique a pris toutes les dispositions utiles pourque le scrutin se déroule dans la paix et la transparence.

Le chef de l’État a effectué laprière du vendredi à la mosquéeOmarienne. A l’issue des deux

rakkas, des prières ont été for-mulées pour un Sénégal depaix.

Le chef de l’État a prié à la mosquée omarienne

Macky Sall reçoit l’Unacois

Le Cnra rappelle les dispositionsà la presse

Les élections de ce dimancheprésentent de grands enjeux etles Sénégalais qui doivent choi-sir leurs députés ont été invitésà aller voter dans le calme parOusmane Tanor Dieng. Pour lesecrétaire général du Parti so-cialiste, « chacun a le droitd’avoir son point de vue et lemeilleur moyen de l’exprimer,c’est d’aller voter dans la quié-tude et faire son choix ». Del’avis de M. Dieng, « proférer desmenaces, vouloir se mettre autravers d’une décision prise parle Conseil constitutionnel n’estpas acceptable ». Le socialistequi a laissé entendre que cettedécision sera bien opératoire atrouvé paradoxale la position del’opposition. « Ils ont dit qu’ilsn’acceptaient aucun report, quetous les Sénégalais devaient êtremis dans les conditions de voteret on sait qu’avec le temps quireste, il n’est pas possible quetout le monde ait sa carte. Pourque tout le monde puisse voter,la formule qui a été trouvée meparaît cohérente ». Selon lui,c’est la seule manière de per-

mettre à tous ceux qui veulentvoter de le faire. « Il n’y avait pasd’autre solution et le présidentde la République a eu raison dedemander l’avis du Conseilconstitutionnel qui a dit que lesélecteurs pouvaient bien voterà partir du récépissé et avec uneidentification par la carte d’élec-teur, l’ancienne carte d’identité

nationale, etc. Je ne vois pascomment on peut à travers cettesituation frauder », a laissé en-tendre Ousmane Tanor Dieng.À son avis, le vote n’est pas obli-gatoire. « Même pour ceux quisont allés prendre leur carte, onn’est pas sûr qu’ils viennentvoter. Mais plus il y aura d’élec-teurs, mieux ce sera pour la dé-mocratie. Les gens doivent s’in-téresser à l’avenir de ladémocratie sénégalaise avec letaux de participation le plusélevé possible », a dit le secré-taire général du Ps.

Ousmane Tanor Dieng a ainsilancé un appel et une mise engarde. « Il ne faut pas que lesgens prennent prétexte de cetteformule trouvée par le présidentde la République qui est la meil-leure pour permettre à tous lesSénégalais qui veulent voter dele faire pour ne pas s’acquitterde leur devoir citoyen », a-t-il in-diqué.

De même, a soutenu le patronsocialiste, « dire que ceux-là nevont pas voter n’est pas accep-table ». Il a assuré que « l’Étatprendra ses responsabilitésparce que l’organisation desélections relève de sa compé-tence et ne laissera pas des per-sonnes créer le désordre dansce pays ».

Samba Oumar FALL

Ousmane Tanor Dieng pour un scrutin apaiséLe secrétaire général du Parti socialiste a lancé, hier, un appel aucalme, à l’attachement à la démocratie pour le scrutin prévu ce di-manche 30 juillet. Ousmane Tanor Dieng qui a approuvé la décisionrendue par le Conseil constitutionnel croit que les populations de-vraient s’intéresser à l’avenir de la démocratie sénégalaise avec letaux de participation le plus élevé possible.

AUDIENCES AU PALAIS DE LA REPUBLIQUE

FIN DE LA CAMPAGNE, HIER, A MINUIT

Le président de la République a reçu une forte délégation del’Unacois-Jappo. La rencontre s’inscrit dans un cadre de concer-tation permanente. Opérateurs économiques, commerçants ou en-trepreneurs, les membres de l’Union nationale des commerçantset industriels du Sénégal ont réaffirmé leur engagement à contribueractivement à la promotion de la croissance économique.

Après 4 années passées au Sénégal, Boileau Loko, représentant-résident du Fmi qui a fait ses adieux au chef de l’Etat, a magnifiéles performances du Sénégal grâce aux efforts des autorités, no-tamment dans mise en œuvre du Pse.

Le Conseil national de régu-lation de l’audiovisuel (Cnra)rappelle à l’intention des or-ganes de presse, publics commeprivés, que les activités relayéespar les médias et relatives à lacampagne électorale pour lesélections législatives du 30 juillet2017 ont pris fin, hier vendredi,à minuit.

Dans un communiqué reçu àl’Aps, le Cnra souligne que parconséquent, «les organes depresse doivent s’abstenir detoute diffusion ou rediffusion demessages ayant trait à la dite

campagne (communiqués, re-vues de presse, interviews, dé-bats, sondages d’opinion, repor-tages, etc.) le lendemain de laclôture de la campagne, au-jourd’hui samedi 29 juillet et lejour du scrutin, dimanche 30juillet 2017».

Le Cnra assure qu’il «veillerarigoureusement au respect strictde cette disposition tout en ap-pelant à l’esprit responsable etrépublicain de tous les acteurspour un scrutin serein etapaisé».

(Aps)

Les adieux du représentant-résident du Fmi

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3LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

D’une main hésitante, MameDiarra Diop, la cinquantaine,tend son récépissé à l’agent dela commission de distributiondes cartes. C’est la troisième foisqu’elle vient pour récupérer sacarte d’identité biométrique.L’angoisse de retourner chez ellesans cette pièce se lit sur sonvisage. Ses yeux bridés suiventle mouvement des mains del’agent qui farfouillent dans leslots de cartes posés sur la table.Quand ce dernier identifie lacarte et la sort, la mère de fa-mille pousse un ouf de soula-gement. Enfin ! Hélas, d’autresn’ont pas eu la même chanceque Mame Diarra. Ils retour-nent, mine abattue, les mainsvides. Mais on en voit de moinsen moins. En effet, dans la com-mission logée à la préfecture deMbacké, le taux de retrait dé-passe les 91%. Sur les 35.518cartes qu’elle doit distribuer, elle

en a reçues 31.746. Et à la datedu 24 juillet, 29.030 personnesont retiré leur carte.

Pour faciliter le retrait descartes, cette commission a étéscindée en six suivant un ordrealphabétique. Une réorganisa-tion salutaire aussi bien pourles agents que pour les citoyens.« Depuis, les opérations se dé-roulent bien. Il n’y a plus derush, les gens sont orientés enfonction de leur nom. Doncnous n’avons pas eu besoind’acheminer les cartes dans lescentres de vote. Tout le mondevient retirer sa carte ici », ex-plique Mamadou Kassé, le pré-sident de la commission. Il in-vite ceux qui ne l’ont pas fait, àvenir retirer leur pièce d’identi-fication nationale biométriquecar, le plus clair du temps, lesagents se tournent les pouces.

L’ambiance est toute autre àla sous-préfecture de Ndam. Ici,

les gens ont pris d’assaut leslieux pour récupérer leur carte.Depuis mardi, le sous-préfetMamadou Mbacké Fall a décidéde regrouper les 50 commis-sions de distributions dans l’en-ceinte de la sous-préfecture. Ducoup, c’est le grand rush. Mal-gré les tableaux indicatifs, cer-tains électeurs peinent à retrou-ver leur commission dedistribution. L’arrondissementde Ndam, à lui seul, fait plus de2/3 de l’électorat du départe-ment de Mbacké. Il accueille no-tamment la très importante cir-conscription de Touba Mosquéeavec ses 548 bureaux de vote.Le sous-préfet assure que letaux de distribution des cartes,à la date du 24 juillet, est de72%. « Jusque-là, sur les272.000 enrôlées, nous enavons reçues 249.000 et distri-buées 195.000. Nous espéronsdistribuer au moins 200.000cartes d’ici dimanche », a-t-il dé-claré.

Elhadji Ibrahima THIAM (Envoyéspécial) et Mamadou DIEYE

RETRAIT DES CARTES

Pas d’affluence dans la commune de Mbacké, rush à Touba Mosquée

Plus de 78.000 électeurs à Kolda

Dans la commune de Mbacké, les électeurs ne se bousculent pasretirer leur carte. Par contre, dans l’arrondissement de Ndam no-tamment la commune de Touba Mosquée, c’est le grand rush.

Après trois semaines de cam-pagne, les électeurs des 47 listesen compétition dans le départe-ment de Guédiawaye vont demain,s’acquitte de leur devoir civique.Au total, 188.558 électeurs se sontinscrits sur les listes des cinq com-munes du département. Dans undocument remis à la presse, lacommune de Golf Sud compte51.432 électeurs pour 14 centresde vote et 94 bureaux de vote, lacommune de Médina Gounassdispose de 23.220 électeurs pour3 centres de vote et 37 bureauxde vote. Pour la commune de Ndia-rème-Limamoulaye, les 25.505électeurs votent dans 4 centres ré-partis en 45 bureaux de vote.Dans la commune de Sam Notaire,le nombre d’électeurs est de40.188 répartis dans 9 centres devote pour 77 bureaux. Enfin lacommune de Wakhinane Nimzattenregistre 48.213 électeurs pour

8 centres de vote et 84 bureauxde vote. Selon l’adjoint préfet deGuédiawaye, Massène Sène, toutest fin prêt pour un bon déroule-ment du scrutin. « Tout le matérielélectoral est en place. Il reste àsouhaiter que tout se passe dansla paix pour que le Sénégal ensorte gagnant », a-t-il déclaré.

Tata SANE

Le matériel électoral déjàen place à Guédiawaye

Ainsi, plus de 300 000 élec-teurs qui s’étaient inscrits sur lefichier à la clôture des inscrip-tions et qui ont pu retirer leurscartes vont s’efforcer d’accomplirleur devoir citoyen dans ces dif-férents bureaux de vote et de dé-partager les candidats de la tren-taine de listes en lice dans ledépartement de Thiès.

Ces dernières semaines, le pré-fet Alioune Badara Samb a faitnoter une nette évolution durythme de retrait des cartes

d’électeurs favorisée par la me-sure d’éclatement et de mise enplace de commissions itinérantesqui ont été portées à 17 commis-sions dans la commune de Thièset une trentaine dans le reste dudépartement qui compte 12 com-munes avec une moyenne detrois (3) commissions par com-mune. D’ailleurs, a souligné lepréfet de Thiès, « pour le cas spé-cifique de la commune quicompte 178 000 inscrits sur 341000 dans l’ensemble du dépar-

tement, les commissions itiné-rantes ont sillonné la ville en te-nant compte des centres de votepolarisateurs pour permettre auxcitoyens habitant ces quartiersde retirer aussi facilement leurscartes sans aller chercher loin ».

Par ailleurs, il a fait noter quetoutes les dispositions sont entrain d’être prises pour un bondéroulement du scrutin pour le-quel le matériel électoral (isoloirs,urnes, encre indélébile, bulletinsde vote, entre autres) a été déjàacheminé. Et, à 24h du vote, lespopulations surtout détentricessont invitées à aller retirer leurscartes.

Mohamadou SAGNE

THIES

718 bureaux de vote seront ouvertsA Thiès, 718 bureaux de vote seront ouverts sur l’ensemble du ter-ritoire départemental dans les 287 centres de vote qu’il compte etdont 343 bureaux de vote pour 55 centres dans la seule communede Thiès, nous a indiqué le préfet Alioune Badara Samb.

Le Ministre de l' Intérieur et de la Sécurité Publi que,Vu la Constitution ;Vu le décret no 2014-845 du 06 Juillet 2014 portant nomination

du Premier Ministre ;Vu le décret 2015-855 du 22 Juin 2015 portant composition

du Gouvernement ;Vu le décret no 2015-299 du 06 mars 2015 modifiant le décret

no 2014-853 du 09 Juillet 2014 portant répartition des servicesde l'Etat et du contrôle des établissements publiques, dessociétés nationales et des sociétés à participation publique entrela Présidence de la République, la Primature et les Ministères ;

Vu le décret n°2014-869 du 22 Juillet 2014 relatif aux attri-butions du Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique ;

Vu les nécessités de sécurité ;Arrête :Article premier : Pour prévenir les troubles à l'ordre public,

Il est interdit, pour la période allant du 29 juillet au 15 Août 2017inclus, sur toute l'étendue du territoire national, la vente au détaild'hydrocarbures et de tout produit hautement inflammable dansdes récipients (bidons, jerricanes ou autres) autres que les réser-voirs des véhicules à moteur.

Article 2 : Il peut être accordé une dérogation aux propriétairesde groupes électrogènes qui en justifient l'usage, aux exploitantsou gérants de boulangeries et de toutes autres activités autoriséespar l'Administration. Le cas échéant, l'autorisation sera accordéepar le gouverneur de région.

Article 3 : Toute infraction, au présent arrêté sera punie despeines prévues par la loi.

Article 4 : Cet arrêté prend effet dès sa date de signature etsera communiqué et publié partout où besoin sera.

Le Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique,Vu la Constitution ;Vu le décret n° 2003-292 du 08 mai 2003 portant organi-

sation du Ministère de l' ntérieur ;Vu le décret no 2014-845 du 06 juillet 2014 portant nomination

du Premier Ministre ;Vu le décret n° 2014-869 du 22 juillet 2014 relatif aux attri-

butions du Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique ;Arrête : Article premier.- Pour des raisons de sécurité, est

interdite la circulation des véhicules de région à région, du sa-medi 29 juillet 2017 à minuit au dimanche 30 juillet 2017 à minuit,à l'exception des véhicules de sécurité, de secours et des ambu-lances.

Article 2.- A titre dérogatoire, des autorisations spéciales peuventêtre délivrées par les gouverneurs de région.

Article 3.- Tout manquement au présent arrêté sera puni despeines prévues par les lois et règlements en vigueur.

Article 4.- Les gouverneurs de région, le Haut Commandantde la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaireet le Directeur général de la Police nationale sont chargés, chacunen ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui seraenregistré, publié et communiqué partout où besoin sera.

Arrêtés du ministre de l’Intérieur

Les 188.558 électeurs inscrits du département de Guédiawaye vontchoisir leurs futurs représentants à l’Assemblée nationale demain. Cesderniers seront issus des 47 listes en compétition. Les autorités admi-nistratives affirment que tout fin prêt pour un bon scrutin.

Près de 78.700 électeurs vontchoisir, ce dimanche, leurs dé-putés à l’Assemblée nationale.

Toutes les dispositions néces-saires sont prises pour assurerun bon déroulement des élec-tions législatives de dimanche àKolda. Le matériel électoral esten train d’être mis en place etqu’au plus tard, ce samedi, toutsera déjà sur place.

Au total, 78.694 électeurs sontappelés aux urnes dans le dé-partement de Kolda. Ils vontvoter dans 243 bureaux de votedont 67 dans la commune deKolda qui compte, à elle seule,32.512 électeurs. Parallèlement,le taux de retrait des cartesd’identité biométriques a connuune nette augmentation aucours de ces dernières semaineset pourrait d’ailleurs s’améliorerau cours des prochaines 48heures. « A la date du 27 juillet,sur 60.050 cartes reçues,

53.559 cartes sont déjà distri-buées et il reste 6.491 cartes,soit un taux de retrait de 89,19%. Ce qui montre que si des ef-forts sont encore faits d’ici lesprochaines 48 heures, on peutarriver à un taux de retrait deplus de 90 %. Le conditionne-ment du matériel électoral esten train d’être fait depuis ven-dredi dernier, aujourd’hui, nousallons achever ce conditionne-ment avec l’apport des imprimésrestants », déclare le préfet deKolda.

Des mesures sont égalementprises par l’autorité administra-tive pour prévenir tout désagré-ment lié à l’hivernage. Ce quipermettra ainsi d’éviter d’éven-tuelles perturbations du scrutindans les bureaux de vote sus-ceptibles d’être inondés en casde pluies. Le préfet a effectuéjeudi, une tournée dans les lieuxde vote pour faire le point de la

situation et prendre les mesuresnécessaires au cas où le ciel ou-vrirait ses vannes ce dimanche.C’est le cas notamment aux cen-tres de vote logé à l’école élé-mentaire de Gadapara, à JosephBaldé dans le quartier de BounaKane et à Abdoulaye Diallo àDoumassou. Parallèlement, lessapeurs-pompiers ont égalementpré-positionné des motospompes sur les lieux qui pour-raient être affectés par des inon-dations pour évacuer l’eau afinde faciliter l’accessibilité de cescentres de vote aux électeurs.

Le camion déployé par le mi-nistère de l’Intérieur et de la Sé-curité publique est arrivé ven-dredi à Kolda et les agents encharge de la question électoralesont en train de réceptionner lematériel manquant qui sera dé-ployé ce samedi, dans les diffé-rents lieux de vote.

Mamadou Aliou DIALLO

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4 LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

CIRCONSCRIPTION EUROPE DU SUD

« Sur toute l’Italie, il y a 42800 inscrits », confie, au télé-phone, Rokhaya Ba Touré, laconsul général du Sénégal àMilan, selon qui sa juridictionaccueille « 65% de l’électorat sé-négalais » en Italie. « Le Consulatde Milan a reçu 27 595 cartesd’identité et d’électeur à la foissur un total de 28 839 inscrits.15 881 cartes distribuées pour2 918 réclamations », poursuitla diplomate sénégalaise. Dé-compte arrêté au soir du ven-dredi 21 juillet.

Contrairement à ce qui sepasse dans certaines villes auSénégal ou même à Paris où letaux de distribution des cartesn’est pas totalement satisfai-sant, le consulat de Milan neconnaît pas une grande af-fluence pour cette dernière se-maine de campagne car « le tra-vail a déjà été effectué ». « Surles huit régions de la juridictionmilanaise, nous nous sommesdéplacés pour délivrer les cartesaux électeurs. Ainsi nous avonsbien couvert les 33 centres devote (pour 64 bureaux de vote)

», ajoute-t-elle. L’Italie compte101 bureaux de vote au total. Ily a 9 listes présentes sur toutesur toute l’Italie. Le consulat gé-néral de Milan couvre le Nordet l’ambassade située à Romes’occupe du Centre alors que lenouveau consulat du Sénégal àNaples (installé depuis moinsd’un an) a autorité dans le Sud.D’ailleurs dans le Sud, régionde « Campania », sous le consu-lat de Naples, il y a « 1796 ins-crits répartis dans cinq (5) bu-reaux de vote : trois (3) à Naples,un (1) en Salerne et un (1) der-nier à Caserta », selon ModouNdiaye, le responsable Apr deNaples.

Ce dernier juge que la cam-pagne des législatives s’est biendéroulée dans l’ensemble. «Nous avons fait du porte-à-porteet des sensibilisations principa-lement pour convaincre nosconcitoyens de voter la liste del’espoir et de l’émergence qui estcelle de la coalition Bby. Nousnous préparons à récolter ceque nous avons semé ».

Moussa DIOP

Milan accueille « 65% del’électorat sénégalais »C’est l’une des circonscriptions les plus stratégiques, l’Europe duSud fournit trois (3) des 15 députés de la diaspora. Elle est composéedu Portugal, de l’Espagne et surtout de l’Italie. Face à la péninsuleibérique, la botte italienne occupe, avec la région milanaise, uneplace importante avec une plus grande présence sénégalaise.

DIASPORA CIRCONSCRIPTION AMERIQUE DU NORD-OCEANIE

Au Canada, où il y a 3.499inscrits, 3.142 cartes ont été im-primées. Il en reste 357. À ladate du 23 juillet, ce sont 1.829cartes qui ont été distribuées et1.313 en souffrance.

Des cartes en souffranceLe nombre de cartes retirées

varie d’une ville à une autre.Dans la ville de Montréal, où lacommission est passée deux foiset qui concentre l’électorat leplus important, 1.331 cartes ontétés retirées sur 1.977. Au Qué-bec, 242 sur 378. C’est à To-ronto où le retrait est plus im-portant, même si le nombred’inscrits est faible ; sur 126cartes, 93 ont été données àleurs propriétaires. A Winnipeg,22 sur 123. À Edmonton, au-cune carte n’a été retirée sur les191 confectionnées.

Lamine Niang, coordonnateurde Pastef-Les-Patriotes à Mont-réal et chargé des élections dela coalition «Ndawi Askan Wi»,tire le bilan de la distributiondes cartes d’électeur : « Le pre-mier passage de la commissionde distribution des cartes s’est

déroulé dans un climat extrê-mement tendu, marqué par unmanque total d’organisation et,d’autre part, par l’omission dansles listes électorales des per-sonnes inscrites ou par la nondisponibilité de leur carte d’élec-teur. Pour le deuxième passage,les Sénégalais ont été informésdeux jours seulement avant lavenue de la commission. Parconséquent, beaucoup n’ont paspu faire le déplacement pouraller retirer leurs cartes », a-t-ilaffirmé.

Bureaux de vote déplacésPour le premier jour, il fallait

faire au moins 4 heures pourpouvoir récupérer sa carte. C’estau deuxième jour que « leschoses se sont améliorées avecune attente de moins de deuxheures », a constaté Arame War,la responsable des femmes apé-ritses du Canada.

Le président de la commissiona refusé de faire le moindrecommentaire sur la distributiondes cartes en arguant qu’il tra-vaille sous le contrôle de ses su-périeurs. Même son de cloche

au niveau de l’ambassade duSénégal au Canada. Au Canada,il y a 9 bureaux de vote repartissur six villes (Edmonton, Mont-réal, Québec, Ottawa, Toronto,Winnipeg). Dans un communi-qué, daté du 14 juillet, l’ambas-sade du Sénégal a fait savoirque les Sénégalais de Torontoet d’Edmonton ne pourront pasvoter dans leur lieu de résidenceparce que la législation cana-dienne ne permet pas le votedans un lieu où il n’y a pas unereprésentation diplomatique.

Donc leurs bureaux ont ététransférés à Ottawa. Ce qui irrited’ailleurs Lamine Niang mêmes’il reconnaît que ce n’est pas lafaute de l’ambassade. « Ils ne vo-teront pas parce que ces deuxvilles sont très éloignées d’Ot-tawa », estime le représentant

d’Ousmane Sonko au Canada.En route, il faut parcourir unedistance de 448 km entre To-ronto et Ottawa, soit environ 5heures de voiture. Et il faut fairepresque une journée entre Win-nipeg et la capitale fédérale.

Aux États-Unis, c’est la confusionIl est difficile de faire le point

aux États-Unis. Les autoritésconsulaires ont refusé de répon-dre à nos questions malgré nosnombreuses relances télépho-niques. Ici, les listes électoralesn’ont pas été distribuées auxpartis ou coalitions engagésdans la course aux législatives.La circonscription compte12.541 inscrits. Mais les der-niers chiffres communiqués, parle consul général du Sénégal à

New York, El Hadji NdaganeNdao, aux différentes coalitionset qui remontent au début de lacampagne font état de 11.133inscrits sur la liste définitive,soit un manque de 1.530. Selontoujours les chiffres du consul,10.133 cartes sont disponibles.Il en manque en total 878cartes. Mais dans un courriel,en date du 21 juillet, adresséaux représentants politiques, leconsul général les informe avoirreçu par Dhl un autre lot de 166cartes.

Pas de chiffres officiels surla distribution des cartes

Mais en ce qui concerne ladistribution des cartes, TekheGaye de la Coalition gagnante«Waatu Senegal» affirme que lasituation aux États-Unis estidentique à celle du Sénégal etdes autres contrées. Il ajoute :« Les gens se déplacent, une foisarrivés, on leur dit que leurscartes ne sont pas sorties. Il estdifficile d’évaluer le nombre deretraits ». À New York, par exem-ple, où il y avait 8.240 inscrits,seul 5.000 ont leur nom sur laliste définitive envoyée par le mi-nistère de l’Intérieur.

Au total, 29 bureaux de voteseront ouverts le jour du scrutindont 10 à New York, quiconcentre l’essentiel des élec-teurs de la circonscription.

Adama DIOuF (Canada)

Bilan du dispositif électoral au Canada et aux Etats-UnisQuelque 5 millions de Sénégalais sont appelés, dimanche 30 juillet,aux urnes pour le renouvellement de l’Assemblée nationale. Dansla circonscription Amérique du Nord-Océanie, ils sont 16.010 électeurs,répartis entre le Canada et les Etats-Unis pour élire un député surles 15 dévolus à la diaspora. Douze listes sont en concurrence. Aquelques jours du vote, l’heure est aux préparatifs et aux distributionsdes cartes.

Les Mbourois iront ce di-manche aux urnes pour choisirleurs deux députés. Pour cescrutin, environ 290.000 milleélecteurs se sont inscrits et vo-teront dans les 635 bureaux ré-partis dans les seize communesdu département. Tout est finprêt pour le bon déroulementdu scrutin si l’on en croit laCommission électorale dépar-tementale autonome (Ceda).Pour le département de Mbourqui constitue l’une des plusgrandes circonscriptions élec-torales du pays, environ

290.000 électeurs se sont ins-crits. Mais, a fait savoir le pré-sident de la Ceda, M. Badji,220.000 cartes ont été reçuesau dernier décompte fait sur leretrait des cartes d’identité bio-métriques sur le territoire dé-partemental, soit un taux de re-trait de 65%.

Le département, a dit M.Badji, compte 212 lieux de votepour 635 bureaux de vote.Ainsi, pour les besoins de cescrutin, 635 contrôleurs et 221superviseurs ont été formés etvont être déployés dans les dif-

férents bureaux et lieux de votedu département de Mbour. Tou-tefois, a souligné le présidentde la Ceda, neuf lieux de vote,dont cinq dans la commune deMbour (5), les communes deSaly-Portudal, Nguékokh, Joal-Fadiouth et Thiadiaye aurontchacun deux superviseurs. Les635 contrôleurs et 221 super-viseurs sont convoqués ce sa-medi 29 juillet à partir de 15heures en vue d’être acheminésà leurs lieux d’affectation res-pectifs.

Samba Oumar FALL

MBOURQuelque 290 000 électeurs voteront dans 635 bureaux

Le préfet Papa Malick Ndao etle président de la Commissionélectorale départementale auto-nome (Ceda), Dr El Hadj Ndiaye,promettent des élections libreset transparentes à Nioro où letaux de retrait des cartes d’iden-tité biométriques est plus quesatisfaisant. Selon le préfet,91,28 % des cartes d’électeuront été retirées.

A Nioro, 125.042 électeurssont convoqués aux urnes, de-main, pour élire les députés dela 13ème législature. Ils vontvoter dans 338 bureaux de voterépartis sur l’ensemble du ter-ritoire départemental. D’aprèsle préfet de Nioro, Papa MalickNdao, toutes les conditions sontréunies pour un bon déroule-

ment du scrutin. Le matérielélectoral est en place. « Tout estok. Les sous-préfets ont reçuleur matériel, notamment lesurnes, les isoloirs, les enve-loppes, les bulletins des listesdes différentes coalitions et par-tis et le petit matériel » a-t-il ren-seigné M. Ndao a fait savoir queles forces de sécurité sont à Kao-lack et vont arriver ce matin àNioro. Ils seront déployés, dèsleur arrivée, dans leurs lieuxd’affection. « Nous allons renfor-cer la sécurité de certains lieuxet bureaux de vote pour permet-tre aux populations d’accomplir,dans de bonnes conditions, leurdevoir civique », a assuré le pré-fet. Pour ce qui concerne la dis-tribution des cartes d’identité

biométriques, le taux de retraitest satisfaisant. Près 91,28 %des cartes ont été distribuéesdans le département de Niorodu Rip. Le président de la Ceda,Dr El Hadji Ndiaye, qui étaitdans les deniers réglages, est re-venu sur la formation, le week-end dernier, de 560 personnes,dont 338 contrôleurs et 222 su-perviseurs. Ils se chargeront desuperviser et de contrôler le vote.M. Ndiaye a indiqué qu’ils quit-tent Nioro aujourd’hui à partirde 10 heures pour leurs lieuxd’affectation. Ces superviseurset contrôleurs seront sensibili-sés avant leur départ sur desnouvelles dispositions du Codeélectoral.

Eugène KALY (Envoyé spécial)

Nioro prêt pour un scrutin libre et transparent

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5LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

Au moment où nous écrivionsces lignes, des agents de la gou-vernance s’activaient de toutesparts pour acheminer, avec l’aidede quelques manœuvres, unebonne partie du matériel électo-ral vers les communes de Ndié-bène Gandiole, Gandon, Fass-Ngom, Mpal et les départementsde Dagana et de Podor.

Selon le préfet Mariama TraoréNgom, le département de Saint-Louis compte actuellement 29centres et 306 bureaux de vote

pour 154.209 inscrits. v«Le grosdu matériel électoral a été reçudans le département et les ser-vices impliqués travaillent d’ar-rache-pied pour procéder à sonconditionnement afin d’assurerun bon déroulement du proces-sus électoral», a-t-elle souligné.

Mme Mariama Traoré Ngomn’a pas manqué de rappeler quela formation des membres desbureaux de vote s’est dérouléedans de bonnes conditions et apermis de bien préparer ces der-

niers pour ces élections de di-manche. Elle a laissé entendreque «7 commissions mobiles et7 commissions fixes assurent ladistribution des cartes d’identitébiométriques à Saint-Louis et 10commissions mobiles sont dansl’arrondissement de Rao pour fa-ciliter le retrait».

A la date du 22 juillet 2017,près de 100.000 cartes d’identitébiométriques ont été distribuéessur les 148.787 cartes reçuesdans le département de Saint-Louis, et quelque 50.000 cartesattendent leurs propriétairesdans les différentes commissionsadministratives de distribution.

Mb. K. DIAGNE et A. M. NDAw

REGION DE SAINT-LOUIS

Le matériel électoral déjà mis en placeLes autorités administratives de la région nord, sous la houlette du gou-verneur Alioune Aïdara Niang, ont pris toutes les dispositions au momentopportun pour un bon déroulement du scrutin législatif dans le dépar-tement de Saint-Louis, le delta et la vallée du fleuve Sénégal.

MAMADOU KHOUMA, PREFET DE LOUGA

Le département de Lougaavait enregistré 159.538 ins-crits, mais à l’arrivée seules135.047 cartes ont été effecti-vement reçues et mises à la dis-position des commissions ad-ministratives. Constat : il existedonc 24.491 cartes d’électeursencore à réceptionner. « C’estun nombre important. Nous es-pérons recevoir ces cartes et lesremettre à leurs propriétairesavant le jour du scrutin», a sou-ligné, visiblement préoccupé, lepréfet du département de Lougaà son bureau hier. MamadouKhouma en a profité pour se ré-jouir de la forte mobilisation despopulations pour aller retirerleurs cartes. « Plus de 80% descartes disponibles ont été dis-tribuées », a informé MamadouKhouma, relevant aussi que

tout le matériel électoral devantservir à l’organisation des légis-latives est en place. « Pas desouci à ce niveau, tout le maté-riel est en place. Nous procéde-rons, dès vendredi soir, à sonacheminement dans les souspréfectures », a assuré Mama-dou Khouma. Il a ajouté que dessuperviseurs au nombre de 305entrent en formation dès au-jourd’hui. « C’est pour vous direque nous sommes prêts », sou-tient le préfet.

Le département de Lougacompte au total 162.341 inscritsrépartis dans 305 centres devote pour 452 bureaux de vote.La commune Louga avec ses 19centres et 100 bureaux de votesconcentre le plus grand nombred’inscrits.

Abdoulaye DIALLO

« Nous attendons l’arrivéede plus de 24.000 cartes »Exactement 24.491 personnes attendent toujours la réception deleurs cartes d’électeur dans le département de Louga.

DIOURBEL

Dans l’arrière cour de la pré-fecture de Diourbel, le matérielélectoral commence à êtreconditionné. Urnes, bulletins devotes, enveloppes, imprimés deprocès-verbaux sont tous misdans des sacs et cartons. Mêmeles lampes torches ne sont pasoubliées. Tout est passé au re-gard par le préfet Ibrahima Fallqui, au milieu du matériel, veilleà sa bonne répartition.

Le département de Diourbel,avec une carte électorale de 101618 électeurs, compte 134 lieuxde vote et 254 bureaux de vote.Ces lieux et bureaux de votesont répartis, pour la commune,22 lieux de vote pour 112 bu-reaux de votes. Ce qui fait, pourle département, 254 bureauxde votes pour 134 lieux de vote.Tout ce matériel devait êtreacheminé dans ces lieux et bu-reaux dans les meilleurs délais,selon le préfet Ibrahima Fall.Pour prendre les devants, ilavait même, en compagnie dela Commission électorale dépar-tementale autonome, fait, endébut de semaine passée, unetournée dans certains lieux devote.

Une manière de vérifier la dis-ponibilité des bureaux dans cer-taines écoles et les dispositionsà prendre. Côté matériel, le pré-fet avait annoncé avoir déjàconditionné le petit matérielélectoral en attendant les bul-letins et autres. Aujourd’hui,avec l’arrivée de cette deuxièmepartie du matériel, le préfet

compte prendre toutes les me-sures pour être prêt avant le 30juillet, jour des élections. « Nousavons même terminé le condi-tionnement de cette premièrepartie du matériel. Les bulletinsde vote, les imprimés comme lesprocès verbaux sont venusaprès ainsi que les les affiches.Nous avions anticipé en termi-nant le conditionnement dupetit matériel. Nous allons ter-miner ce conditionnement etmettre le matériel à la disposi-tion des forces de l’ordre dansles meilleurs délais », a-t-il af-firmé.

Côté retrait des cartes d’élec-teur, le préfet parle d’une bonnesituation avec un taux de 80 %dans certains arrondissementsdu département comme Ndouloet Ndindy. Pour la commune deDiourbel, le taux a évoluéjusqu’à 76 %, selon le préfet, àcompter de ce jeudi, contraire-ment au 56 % de la semainedernière.

Les autorités administrativesavaient déjà pris de nouvellesstratégies pour désengorger lapréfecture qui recevait unegrande affluence presque tousles jours. Des commissions mo-biles s’étaient déplacées dansles quartiers pour délivrer lescartes d’électeur. Des stratégiesqui ont bien marché pour ainsirelever considérablement le tauxde retrait dans le départementde Diourbel et aussi dans lacommune.

Oumar NDIAYE (envoyé spécial)

101.618 électeurs pour 134 lieuxde vote et 254 bureaux de voteAvec un corps électoral 101 618 électeurs, le département de Diourbelcompte 134 lieux de vote et 254 bureaux de vote. Le préfet, IbrahimaFall, assure que tout le matériel est déjà en place pour une bonneorganisation des élections.

Pour l’organisation des élec-tions législatives, l’autorité ad-ministrative de Matam a reçu lematériel électoral depuis la se-maine dernière, selon le préfetDiadji Dia. « Nous avons pristoutes les dispositions pour quele matériel soit disponible dansles lieux de vote », a-t-il déclaré.Aussi, a-t-il dit, « les équipessont fin prêtes pour mener àbien ce travail. Tout le matérielque nous avons reçu est déjàpréparé pour qu’il soit acheminédans les lieux de vote ». Selonlui, les responsables des bu-reaux choisis parmi les agentsde l’Etat seront formés avant lejour des élections pour leur per-mettre de comprendre la mis-sion qui leur est demandée «afin qu’ils puissent l’accomplir

convenablement le jour des élec-tions ».

Pour le département deMatam, l’autorité administrativea reçu 22 notifications de plé-nipotentiaires sur les 47 partisou coalitions en liste. Autrementdit, précise M. Dia, il y a despartis ou coalitions de partis quin’ont pas désigner de manda-taires à Matam. « Les partis oucoalitions de partis qui n’ont pasdésigné de plénipotentiaires nepourront pas se faire représen-ter ni exercer un contrôle dansles lieux de vote », a précisé lepréfet. Et ce dernier d’indiquerque le plénipotentiaire est le re-présentant du parti ou de coali-tions de partis auprès de l’au-torité administrative chargée del’organisation des élections.

Dans le cadre de ce scrutin, del’avis du préfet de Matam, uneréunion a été tenue la semainedernière avec les plénipoten-tiaires pour leur expliquer leursmissions et leurs rapports avecl’autorité administrative régispar les dispositions du Codeélectoral.A l’endroit des élec-teurs, l’autorité préfectorale ras-sure que toutes les dispositionsont été prises pour une parfaiteorganisation.

Elle en appelle à « l’esprit ci-toyen et républicain des uns etdes autres » afin que les élec-tions se déroulent dans le calmeet de rentrer tranquillementchez eux après avoir exercé leurdroit de vote. Toutefois, a-t-iltenu préciser, « les forces de dé-fense et de sécurité seront surtous les lieux de vote pour parerà toute éventualité ».

Souleymane Diam SY (envoyé spécial)

MATAM

Toutes les dispositions prises pour une bonne organisation...L’autorité administrative est fin prête pour un bon déroulement duscrutin législatif. A Matam tout comme à Ranérou, toutes les dis-positions ont été prises pour une excellente organisation.

A Ranérou, l’essentiel du ma-tériel électoral a été réceptionné,selon le préfet du département,Amadoune Diop, qui assurequ’ils seront fins prêts avant ladate du 30 juillet.

« Toutes les dispositions ontété prises pour l’acheminementdu matériel électoral dans lescentres de vote », a-t-il indiqué.Lundi dernier, l’autorité admi-nistrative a tenu une séance de

formation pour le personnelchargé de l’organisation desélections. Par conséquent, a ditM. Diop, le département a étéscindé en deux. Les communesde Khoudallaye et Ranérou vontfaire leurs formations le lundi.Hier, Louguéré Thioulé, et jeudiça sera autour de la communede Vélingara. Le départementde Ranérou compte 46 lieuxpour un total de 62 bureaux de

vote. A l’image de son homo-logue de Matam, le préfet de Ra-nérou appelle les électeurs àvoter dans le calme et la séré-nité.

« Que les élections se passentdans la quiétude et sans vio-lences », dit-il. Toutes les dis-positions ont été prises pourune excellente organisation deces élections.

S. Diam SY (envoyé spécial)

... Ranérou également prêt

Le préfet du département de Sé-dhiou a indiqué, hier, que la si-tuation sur le retrait des cartess’est nettement améliorée. Sur 52416 cartes reçues, 47 134 cartesont été effectivement retirées parleurs propriétaires, soit un tauxde 89,92 %. Un taux jugé satis-faisant. Un lot moindre de cartesest encore attendu du ministèrede l’Intérieur. « Si ce lot arrivait,on peourrai y ajouter les 5 282

cartes non encore retirées et pro-céder immédiatement à la distri-bution et nous sommes sûrs qu’endeux jours, nous les mettronsentre les mains de leurs proprié-taires », a souligné le préfet Ibra-hima Fall. Il a rappelé les straté-gies mises en œuvre pouratteindre le taux obtenu : la mul-tiplication des commissions : 5fixes et 13 mobiles qui ont sillonnétous les quartiers de Sédhiou et

parcouru de nombreux villagesdu département. Tous les mem-bres des bureaux de vote ont éga-lement été formés pour mieuxfaire face à ces élections qui ontune certaine particularité : il y aune pléthore de bulletins - 47 -et le vote des militaires pour lapremière fois est jumelé avec celuides civils. Tout est fin prêt à Sé-dhiou pour les présentes élections.

Malamine KAMARA

SEDHIOU

Un taux de retrait des cartes de 89,92 %

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6 LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

Toutes les dispositions sontprises pour assurer une bonnetenue des élections législativesde ce dimanche dans le dépar-tement de Gossas. La ferme as-surance en a été donnée, ven-dredi, par le préfet dudépartement El Hadji MadickéDramé. « Nous pouvons affirmerque nous sommes prêts », a-t-ildéclaré, ajoutant que la mise enplace du matériel électoral seraterminée au plus tard ce sa-medi. Le préfet Dramé indique,par ailleurs, que l’armée et lagendarmerie ont été réquisition-nées pour garantir la sécuritédu vote. « La gendarmerie s’oc-cupera de la sécurité dans lacommune de Gossas tandis quel’armée sera déployée dans lesarrondissements de Colobaneet Ouadiour », a-t-il dit.

Le préfet de Gossas a égale-ment confirmé qu’une formationavait été organisée au bénéficedes membres des bureaux devote, en vue de leur rappeler lesdispositions réglementaires quirégissent l’organisation du scru-tin. De même, ajoute-t-il, tousles plénipotentiaires ont été in-formés de l’avis du Conseilconstitutionnel qui autorise ex-ceptionnellement les électeursn’ayant pas reçu leurs nouvellescartes biométriques, à voteravec un récépissé d’inscriptionaccompagné soit d’une carted’identité nationale numérisée,d’une carte d’électeur numérisée

ou d’un passeport.La population électorale du

département de Gossas compte39.319 électeurs, dont 7.242 vo-tent dans la commune de Gos-sas, 15.540 dans l’arrondisse-ment de Colobane et 16.537dans celui d’Ouadiour. Le dé-partement de Gossas dispose de90 lieux de vote et 122 bureauxde vote. Toutefois, le préfetDramé précise que ce chiffre de39.319 électeurs pourraitconnaître une petite variation àla hausse avec « les votes horsbureaux originels » qui concer-nent les professionnels de lapresse en mission le jour duscrutin hors de leur secteur devote habituel, les contrôleurs etsuperviseurs du vote dans lemême cas, entre autres cas.

Taux de retrait des cartesestimé à 85%En charge du contrôle et de

la supervision du scrutin, laCommission électorale départe-mentale autonome (Ceda) dé-clare avoir pris toutes les dis-positions pour la tenued’élections libres et transpa-rentes. Selon son président Ma-madou Diouf, les contrôleurs etles superviseurs seront tous àleur lieu d’affectation au plustard ce samedi après-midi. Il in-forme également que des dispo-sitions ont été prises pour ga-rantir la sécurité et l’inviolabilitédu transport des procès-ver-

baux de vote. Selon le préfet ElHadj Madické Dramé du dépar-tement de Gossas, le taux de re-trait des cartes biométriques estestimé, ce vendredi, « à un peumoins de 85% ». Le préfet in-forme que 41.115 personnes ontété enrôlées dans le cadre de laconfection des nouvelles cartes.Mais tous ces électeurs ne vo-teront pas forcément dans le dé-partement de Gossas. C’est cequi explique l’écart entre lenombre de personnes enrôléeset le chiffre de 39.319 électeursdu département.

Diégane SARR (Envoyé spécial)

GOSSAS

L’administration locale fin prêtepour un bon déroulementLe préfet du département de Gossas, El Hadji Madické Dramé, aassuré que ses services étaient prêts pour garantir une bonne or-ganisation du scrutin de ce dimanche.

TIVAOUANE

A 48 heures du démarrage duscrutin pour l’élection des dé-putés qui vont siéger à l’Assem-blée nationale, le départementde Tivaouane est fin prêt pouraccueillir ses électeurs dans debonnes conditions.

A l’instar de l’arrondissementde Méouane qui polarise 145bureaux de vote, tout le matérielaffairant à l’équipement correctd’un bureau de vote est déjà ar-rivé dans les sous-préfectures

du département de Tivaouane.Selon le maître des lieux, le

sous-préfet de Méouane, Ri-chard Birame Faye, qu’ils’agisse des isoloirs, des enve-loppes, des cachets, de l’encre,des listes, des bulletins entresautres; « nous sommes biendans les délais pour que le jourdu scrutin tout soit mis en place», a-t-il confié. Outre l’arrondis-sement de Méouane, ceux dePambal, Mérina Dakhar et de

Ndiakhène sont logés à lamême enseigne.

Du côté de l’organe decontrôle, le Commission électo-rale départemental autonome(Ceda) de Tivaouane, les super-viseurs des 286 lieux de vote etles contrôleurs des 512 bureauxde vote que compte le départe-ment ont bouclé leur formation.Il ne reste plus qu’à organiserleur déploiement sur le terrain.

Mbaye BA

Tout est fin prêt dans le département

Le préfet de Kébémer, MadiopKa, affirme avoir reçu « intégra-lement » le matériel électoral né-cessaire à une bonne organisa-tion du scrutin de ce dimanche.« Nous sommes prêts. Le matérielélectoral est intégralement récep-tionné et soumis au condition-

nement pour son dispatching »,a dit, hier, Madiop Ka. Il a aussisouligné que sur 68.100 cartesreçues, 58 388 ont été distri-buées aux ayants droit, soit untaux de retrait de 91 %. « Nousavons obtenu ce très bon tauxde retrait grâce aux 22 commis-

sions de distributions itinérantesmises en place », a expliqué Ma-diop Ka. Le nombre total d’ins-crits s’élève à 106.423 dans ledépartement de Kébémer qui aenregistré18 listes en compéti-tion pour ces Législatives.

A. DIALLO

DEPARTEMENT DE KEBEMER

« Le matériel électoral intégralement réceptionné »

Rufisque fait partie des dépar-tements qui enregistrent le plusfort taux de retrait des cartesbiométriques. Ce taux est d’ail-leurs de 80 % selon le préfetBaye Oumy Guèye qui a fait lasituation électorale, hier à lapréfecture. « Nous avons des rai-sons d’être satisfaits, parce quenous avions un taux de retraitde 76 %, il y a une semaine. Onest actuellement à 80 %, ce quiéquivaut à 150.000 électeurssur un nombre d’inscrits de

242.000 inscrits dans tout ledépartement », a dit l’autoritéadministrative rappelant que lenombre d’électeurs a augmentédans le département. De mêmeque le nombre de bureaux et delieux de vote. Par rapport à lamise en place du matériel élec-toral, Baye Oumy Guèye a in-diqué que tout est fin prêt. «Nous avons déjà reçu le matérieldepuis quelques jours venantdu ministère de l’Intérieur et de-puis lors, nous avons travaillé

avec le comité l’électoral pourl’éclatement de ce matériel dansles bureaux de vote ainsi queles sous-préfets, on procède àl’éclatement de ce matériel », adit le préfet de Rufisque préci-sant qu’en relation avec le com-mandant du corps urbain, lesforces de l’ordre sont affectéesdans les 96 lieux de vote du dé-partement. La sécurisation deslieux de vote est donc assurée,selon Baye Oumy Guèye.

M. NDONG

RUFISQUE

80 % des cartes d’électeur retirés

Selon le préfet du départe-ment, Ibra Fall, le matériel élec-toral a commencé à être mis enplace dans les 65 lieux de votequi sont retenus ici. Les forcesde défense et de sécurité ontaussi reçu toutes les consignesnécessaires pour assurer unecouverture correcte des 249 bu-reaux de vote.

Les membres des bureaux devote ont également reçu la for-mation requise pour faire leurdevoir. Par ailleurs, la Commis-sion électorale départementaleautonome (Ceda) est prête,d’après son président, Pierre-Marie Coly, à déployer 65 su-perviseurs et 249 contrôleurssur le sur le terrain le jour duscrutin. « Ces superviseurs etcontrôleurs ont déjà été outilléspour faire leur travail correcte-ment », a assuré M. Coly.

Toutefois, le préfet a appeléune fois de plus les électeurspotentiels à « un sursaut citoyen» pour qu’ils aillent retirer leurscartes rapidement. M. Fall a ré-vélé que 119 197 cartes sont en

souffrance dans les 32 commis-sions administratives de distri-bution que compte le départe-ment. Il a déploré cet état defait, indiquant que la distribu-tion des cartes a souffert debeaucoup de lenteurs à causede la faible mobilisation desélecteurs. En fait, c’est cettedernière semaine qu’on aconstaté un regain de mobilisa-tion, avec ces électeurs qui ontcommencé à envahir les com-missions administratives de dis-tribution des cartes. « Malheu-reusement, c’est cette situationque nous avions voulu éviter de-puis le départ, en menant beau-coup d’actions de mobilisationet de sensibilisation. En vain »,a regretté Ibra Fall.

Néanmoins, le préfet a lancéun appel à tous les acteurs dujeu démocratique pour qu’ils sa-chent que « le vote de dimancheest un moment de revitalisationde la démocratie dans notrepays, et non le moment pour sechamailler ».

El Hadj Moussa SADIO

ZIGUINCHOR

Toutes les conditions sont réuniespour un déroulement correct Toutes les conditions sont réunies pour que le scrutin de dimanchepuisse se dérouler dans les meilleures conditions à Ziguinchor.

Numéro du marché : (DRPCO N° 2017 - F - MFT - 002 - CHNMFT)

Dénomination du marché : Acquisition de denrées et produits alimentaires

Nombre d’offres reçues : quatre (04)

Nom et adresse Attributaire provisoire :

Délai d’exécution : Le Vingt Sept (27) de chaque mois après notification du marchéau titulaire.

La publication du présent avis est effectuée en application de l’Article 83, alinéa 3 et 84 du Code des Marchéspublics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l’Autorité contractante,puis dans un deuxième temps d’un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l’Autorité de Ré-

gulation des Marchés publics, en vertu de l’Article 89 dudit Code.

Le DirecteurDr Amadou GUEYE DIOUF

REPUBLIQUE DU SENEGALUn Peuple – Un But – Une Foi

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MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALEDirection des Etablissements de Santé

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Centre Hospitalier National Mathlaboul Fawzaïni de Touba

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE

29 07 2017 - ADB

DésignationAttributairesprovisoires

AdressesMontant

de l’offre retenue(FCFA TTC)

Lot 1 : Denréesalimentaires

ENTREPRISEBOROM BAKHDAD 

TOUBA quartier BOUSTANOU HARIFINA,

TEL : 77 558 38 45

30 322 875 F CFATTC

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7LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

Les autorités administrativesdu département de Fatick sont,en effet, pleinement occupées auxpréparatifs du scrutin du 30 juil-let. Au cours d’un entretien avecle Soleil, le préfet de Fatick aconfirmé que le gros du matériel,à savoir les isoloirs, était en placedepuis la semaine dernière suivi,ces derniers jours, par la mise àdisposition des bulletins des can-didats et des autres imprimés.Selon lui, une fois reçu, le maté-riel a été distribué dans les ar-

rondissements tandis que lesmembres des bureaux de voteont été déjà formés. A présent,les autorités attendent les forcesde sécurité qui seront déployéesdans les localités du départementà la veille du scrutin.

Le préfet Watt informe que ledépartement de Fatick compte148.736 électeurs et 213 lieuxde vote qui regroupent 356 bu-reaux de vote. Sur la situationde retrait des cartes dans le dé-partement de Fatick, le préfet in-

dique qu’à la date du 21 juillet,sur 121.841 cartes reçues, il ena été distribué 102.711 et 19.130restent encore à l’être, soit untaux de retrait de 84,29%. Pourpermettre aux populations dedisposer de leurs cartes à temps,le préfet rappelle que les com-missions administratives ont étédémultipliées. « Avec cette opé-ration, nous avons fait une ex-ception dans le département quicompte à présent 46 commis-sions mobiles de distribution descartes. A cet effet, des commis-sions ont été dédiées aux villageslimitrophes de la commune deFatick », précise-t-il.

Oumar Ngatty BA

FATICK

« Tout se passera bien », selon le préfet du département« Nous avons bon espoir que l’organisation du scrutin de dimanchese passera bien », a déclaré le préfet du département de Fatick,Mouhamadou Watt, ajoutant qu’à la date du 21 juillet, le taux deretrait des cartes d’électeur est de 85,29 %.

KAFFRINE

A Kaffrine, les autorités admi-nistratives ont pris toutes les dis-positions pour un bon déroule-ment du vote le 30 juilletprochain. C’est ce que nous aconfié hier, Mamadou Diouf, ad-joint au préfet du départementde Kaffrine. « Nous sommes prêts.Nous avons installé le matérielélectoral. Nous sommes descen-dus sur le terrain pour une bonneorganisation. Le dispositif fonc-tionne bien. Actuellement, noussommes en train de distribuer lescartes de mandataires. », a pré-cisé M. Diouf. Il a rappelé que le26 juillet dernier, le préfet MameLess Cabou a organisé un sémi-naire de formation pour les mem-bres des bureaux de vote. « Aucours de ce séminaire, il y a euun échange avec l’ensemble desmembres des bureaux de vote quiont reçu chacun un guide », aajouté l’adjoint au préfet. Du côtéde la Ceda, les responsables sou-tiennent également être prêts. «Nous avons recrutés et formés200 contrôleurs et 126 supervi-seurs. Actuellement, ils sontvenus récupérer le matériel. Noussommes prêts », a fait savoir Eli-mane Malick Gaye, le présidentde la Ceda. Pour le départementde Kaffrine, souligne M. Gaye, ily a 75.574 électeurs inscrits. «Nous avons 75.574 inscrits pourle département. Ce qui corres-pond au nombre de cartes qu’onaurait dû recevoir. Finalement,nous avons reçu 62.386 cartes.56.321 ont été distribuées à ladate du 26 juillet dernier soit untaux de 90%. Il reste 6.065 à dis-

tribuer », a précisé le présidentde la Ceda.

Du côté de Malem Hodar, lepréfet Mamadou Guèye quenous avons joint soutient, à sontour, que toutes les dispositionsont été prises. « Les membresdes bureaux de vote ont été for-més et sensibilisés. Le matérielélectoral est sur place. Noussommes prêts », a, au bout dufil, M. Guèye. Le département deMalem Hodar, avec ses septcommunes, compte 33.173 élec-teurs répartis sur 87 lieux devote pour 107 bureaux de vote.

Saïd Dia, préfet du départe-ment de Birkélane que nousavions rencontré en début de se-maine, affirmait que l’adminis-tration était prête pour le scrutindu 30 juillet. Ce département dehuit communes abrite 42.998électeurs. Ils vont voter dans 121bureaux de vote répartis dans85 lieux de vote. La campagneélectorale s’est bien dérouléedans l’ensemble de ces trois dé-partements. Aucun incident n’aété signalé.

Aliou KANDE (Envoyé spécial)

L’administration dit être prêteDans les départements de Kaffrine, Birkélane et Malem Hodar,toutes les dispositions ont été prises pour un bon déroulement duscrutin le 30 juillet prochain. L’assurance a été donnée par les préfetsdes trois circonscriptions administratives.

Tout est fin prêt pour le bondéroulement du scrutin de di-manche dans le départementMbacké qui reste la troisièmeplus grande circonscription élec-torale du pays après Dakar et Pi-kine avec 340.587 électeurs. Ledernier lot du matériel électoralconstitué de bulletins de vote estarrivé dans la nuit du mardi aumercredi. Dès leur arrivée par uncamion gros porteur à la préfec-ture, ils ont été dispatchés dansles différentes communes. Unesemaine plutôt, le gros du maté-riel électoral, à savoir les isoloirs,les urnes, le petit matériel bu-reautique, avait été réceptionnépar le préfet Mouhamadou La-mine Mané. Dans la journée dumardi, l’autorité administrative,en compagnie des membres dela Commission électorale dépar-tementale autonome (Ceda) et lesforces de défenses et de sécurité,a dirigé une tournée de recon-naissance de l’ensemble des bu-reaux de vote dans la communede Mbacké où l’on compte 35.518électeurs répartis dans 71 bu-reaux de vote et 12 lieux de vote.Dans l’arrondissement de Taïf,on dénombre 35 bureaux de votepour 13.986 électeurs. Dans l’ar-rondissement de Kael, les bu-reaux de vote sont au nombre de59 pour 14.618 électeurs. Quantà l’arrondissement de Ndam, ilpolarise à lui seul plus de 70 %des électeurs du département deMbacké, soit 276.465 électeurssur 340.587. Du coup, cet arron-dissement se retrouve avec l’es-sentiel des bureaux de vote, c’est-à-dire 583 bureaux sur les 747au niveau départemental.

Mais contrairement à la com-mune de Mbacké et aux arron-dissements de Taïf et de Kael,presque la totalité des bureauxde vote dans l’arrondissement deNdam, plus particulièrementdans la commune de Touba Mos-quée, sont constitués d’abris pro-visoires (560 sur 583). Lesdits

abris provisoires ont tous été déjàinstallés. Et par rapport auxscrutins présidentiels et législatifsde 2012, le préfet de Mbacké as-sure que tout a été mis en œuvrepour que les membres des bu-reaux de vote devant siéger dansces abris provisoires soient dansde bonnes conditions. « Les abrisprovisoires ne signifient pas abrisde fortune. Avec Sénégal Bâche,les conditions sont sans com-mune mesure avec ce qui se pas-sait les années passées. Des dis-positions particulières ont étéprises dans ce sens », a affirméM. Mané.

En ce qui concerne la Ceda,elle va déployer sur le terrain748 superviseurs et 179 contrô-leurs lesquels ont déjà subi,entre mardi et mercredi, uneformation sur le processus élec-toral. Jusqu’ici, celui-ci s’estbien déroulé dans le départe-ment de Mbacké avec notam-ment une campagne électoralesans heurts et sans violences.Le préfet Mouhamadou LamineMané lance un appel à tous lesacteurs politiques de la zone àfaire preuve du même sens dela responsabilité pour qu’on aitdes élections transparentes etapaisées.

Elhadji Ibrahima THIAM (Envoyéspécial) et Mamadou DIEYE

DEPARTEMENT DE MBACKE

340.587 électeurs répartis dans 747 bureaux de voteDans le département de Mbacké, tout le matériel électoral est enplace depuis au moins cinq jours. On dénombre 340.587 électeurs,747 bureaux de vote éparpillés dans 148 lieux de vote.

DENOMINATION DU MARCHE : ACQUISITION D’UN GROUPEELECTROGENE POUR L’HOPITAL GENERAL DE GRAND YOFF

NUMERO DU MARCHE : AON°05/HOGGY/ 2017

L’hôpital Général de Grand Yoff informe tous les intéressés par l’ap-pel d’offres relatif à la fourniture d’un groupe électrogène que ladate d’ouverture des plis initialement prévue le Jeudi 24 /08/2017est reportée à la date du Lundi 28 /08 /2017.

La date d’ouverture des plis aura lieu le lundi 28/08/2017.

L’heure et le lieu de la séance d’ouverture des plis restent inchan-gés.

LA DIRECTRICEMme KHADIDIATOU SARR KEBE

REPUBLIQUE DU SENEGALUn Peuple-Un But-Une Foi

MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE*-*-*-*-*-*

HOPITAL GENERAL DE GRAND YOFFFax: 33 827 61 49 – Email: [email protected]

B.P: 3270 – Tél: 33 827 62 21 – 33 827 08 19      

AVIS DE REPORT DE LA DATE D’OUVERTURE DES PLIS

29 07 2017 - ADB

DENOMINATION DU MARCHE : FOURNITURE DE PRODUITS D’ENTRETIEN, DE MATERIELS ET DE PRODUITS PHYTOSANITAIRES

POUR L’HOPITAL GENERAL DE GRAND YOFF

NUMERO DU MARCHE : AON°06/HOGGY/ 2017

L’hôpital Général de Grand Yoff informe tous les intéressés par L’appeld’offres relatif à la fourniture de de produits d’entretien, de matérielset de produits phytosanitaires que la date d’ouverture des plis initia-lement prévue le Mardi 22/08/2017 est reportée à la date du Mercredi30/08/2017.

La date d’ouverture des plis aura lieu le Mercredi  30/08/2017.

L’heure et le lieu de la séance d’ouverture des plis restent inchangés.

LA DIRECTRICEMme KHADIDIATOU SARR KEBE

REPUBLIQUE DU SENEGALUn Peuple-Un But-Une Foi

MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE*-*-*-*-*-*

HOPITAL GENERAL DE GRAND YOFFFax: 33 827 61 49 – Email: [email protected]

B.P: 3270 – Tél: 33 827 62 21 – 33 827 08 19      

AVIS DE REPORT DE LA DATE D’OUVERTURE DES PLIS

29 07 2017 - ADB

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8 LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

La région a totalisé 232.506inscrits à l’issue de l’opérationde refonte totale du fichier qui aété bouclée le 23 avril dernier,les 21 commissions d’enrôlementavaient dépassé le potentiel élec-toral qui était de 199.398 ins-crits, en décembre 2016. Il estretenu 662 lieux qui vont abriter835 bureaux de vote.

Les derniers affrontementsdans le département de Koum-pentoum, avec une dizaine deblessés graves, des motos brû-lées, entre Bby et la coalition ga-gnante « Wattu Senegaal » en plusde quelques situations malen-contreuses dans la zone deDogga Babacar ont entaché unecampagne électorale dans la ré-gion orientale, partie pour êtredes plus clames. Ces violents af-frontements se sont produitsdans le village de Kaba, com-mune de Kahéne, au sud deKoumpentoum. Tout serait partide la volonté de la coalition Bby,dirigée par la tête de liste, SidyTraoré, de tenir un meeting dansce village, malheureusementpour lui, la coalition gagnante «Wattu Senegaal » devait aussitenir son meeting dans le mêmevillage. Des jets de pierres ontété échangés de part et d’autre.

Le bilan : une dizaine de blessésdes deux côtés, des motos brû-lées. Le gouverneur El hadjiBouya Amar a regretté ces vio-lences malgré les appels aucalme. Il indique que ces citoyensdoivent tout faire pour maintenirla paix durant ces 21 jours oùtous les candidats sont autorisésà faire la promotion de leur listeet la course aux électeurs maisdans la paix et la sécurité. Demanière générale, la situation estdevenue stable et calme sauftrois incidents qui se sont passésen rase campagne mais déplora-bles, selon le gouverneur deTambacounda. Contre les au-teurs de ces rixes et bagarres surles lieux publics, la loi sera ap-pliquée dans toute sa rigueur,même après les élections, selonM. Traoréce. Ils ont commis desinfractions punies par la loi et lamorale. Le taux de distributiondes cartes biométriques faisantoffice de cartes d’électeur étaitde 75,48% à Tambacounda oùplus de 63 commissions fixes etmobiles sont déployées, selon legouverneur El Hadji BouyaAmar. A la date du 21 juillet,nous étions à 75,90 % de retraitdes cartes”, a noté le gouverneur,estimant que de ce fait, “à Tam-

bacounda, ce taux a sûrementévolué entre temps. Le départe-ment de Tambacounda enregis-tre, à la même date, le plus forttaux de retrait, avec 79,90%,suivi de Goudiry (77,74%),Koumpentoum (72,96%) et Bakel(68,66%). Il a noté qu’en ce mo-ment, “63 commissions fixes etmobiles fonctionnent pour boos-ter la distribution des cartes”. Sides “aléas” sont à signaler dansla distribution des pièces, cela“ne peut déteindre en rien sur letravail fourni par l’administrationpour la distribution des cartesd’identité biométriques”, soutientle gouverneur de Tambacounda.M. Amar a tenu à rappeler qu’auSénégal, “le vote n’est pas obli-gatoire”, même si “l’ambition detous les acteurs de l’État estd’amener tous les citoyens àexercer ce droit pour exprimer li-brement leur voix par le vote». Ila invité à prendre en compte,dans l’analyse, de l’impact du ni-veau de distribution des cartessur le déroulement des élections,le fait qu’avec la fusion de la carted’électeur et de la carte nationaled’identité, “beaucoup de per-sonnes qui ne sont pas intéres-sées par le vote”, se sont fait en-registrer auprès descommissions d’enrôlement. Larégion de Tambacounda avait to-talisé 232.506 inscrits à l’issuede l’opération de refonte totaledu fichier, qui a été bouclée le 23avril dernier. Les 21 commissionsd’enrôlement réparties sur le ter-

ritoire régional avaient dépasséle potentiel électoral de la régionqui était de 199.398 inscrits, endécembre 2016, avait indiquél’officiel en début mai. Le gou-verneur a proposé deux explica-tions possibles des difficultésqu’ont certains pour entrer enpossession de leur document.

L’une concerne, selon lui, ceuxqui s’étaient inscrits dans des lo-calités éloignées de leur circons-cription électorale, au début desopérations d’enrôlement où lescommissions étaient nationales,et dont les cartes une fois confec-tionnées ont été envoyées dansces mêmes localités. Beaucoup

ont oublié cet aspect, a-t-il noté.L’autre piste d’analyse a trait

au fait que Tambacounda estune zone de prédilection destranshumants venus de diversesparties du pays, lesquels trans-humants se sont inscrits surplace. Ces pasteurs nomadessont ensuite rentrés chez euxpendant l’hivernage sans avoirretiré leur carte, à en croire legouverneur. La même situationest valable, selon lui, pour lesouvriers qui étaient employésdans les ouvrages du Programmed’urgence pour le développementcommunautaire (Pudc).

Pape Demba SIDIBE

Place au vote à TambacoundaLa campagne électorale, dans l’ensemble, s’est bien déroulée,malgré quelques heurts notés en milieu rural et des joutes oratoiresviolentes. Le taux de distribution des cartes biométriques faisantoffice de cartes d’électeur était de 75,48 % à Tambacounda où plusde 63 commissions fixes et mobiles sont déployés, selon le gou-verneur El Hadji Bouya Amar.

BIGNONA

Les conditions sont réuniespour une bonne organisation duscrutin le 30 juillet 2017. L’as-surance a été donnée par le préfetde Bignona, Amadou LamineGuissé. C’était, hier, au coursd’un entretien. Les isoloirs, lesurnes, les bulletins, les enve-loppes sont déjà acheminés dansles différents lieux de vote. « Toutle matériel lourd est déjà surplace; les isoloirs, les urnes, lesprocès-verbaux ont été convoyés.Nous avons commencé la miseen place y compris à Thionk-Essyl », informe le préfet du dé-partement de Bignona, AmadouLamine Guissé.

L’administration a intégré lesconditions particulières de ce dé-partement qui compte au moinsune dizaine d’îles dans le Kataba1. Ces îles ont déjà réceptionnéleur matériel. « Les sous-préfetsont également commencé à met-tre en place le matériel surtoutdans l’arrondissement de Kataba

1 où il y a 9 îles », a indiqué lepréfet de Bignona. L’autorité ad-ministrative a apprécié le taux deretrait des cartes. Il est convaincuqu’il sera amélioré d’ici à la fin dela campagne électorale, c’est-à-dire samedi. Le département deBignona avait une demande deproduction de 109.723 électeurs.

« A ce jour, nous avons reçu107.172 cartes. Globalement ilnous reste 2000 cartes quenous espérons avoir d’ici sa-medi. Nous avons distribué, àla date du vendredi dernier,78.173 cartes. Nous avons unstock de 28.999 cartes », ren-seigne le préfet Amadou LamineGuissé. Il a invité les popula-tions à aller retirer leur carte etsurtout à voter dans le calme etdans la paix. « Une élection n’estqu’une étape dans la vie denotre nation. Nous devons tousœuvrer à faire avancer le Séné-gal », s’est exprimé le préfet.

Idrissa SANE

Le matériel électoral déjà déployé, y compris dans les 9 îles de Kataba 1L’autorité administrative a déjà mis en place le matériel électoraldans les différents lieux de vote du département de Bignona, ycompris dans les 9 îles de l’arrondissement de Kataba 1.

Pour des élections apaisées et sans violence, des imams et ou-lémas de Rufisque ont prié hier à la grande mosquée de Arafat.Sous la houlette de Serigne Habib Sakho ibn El Hadji IbrahimaSacko, ces dignitaires musulmans ont procédé à un récital dusaint Coran et à des invocations du nom de Dieu pour que la paixrègne au Sénégal avant, pendant et après les législatives de demain.L’un d’entre eux, l’imam Abdoul Aziz Ndoye, a appelé la classepolitique sénégalaise à plus de retenue. Il a exhorté les hommespolitiques à faire preuve d’un esprit de dépassement pour préserverles intérêts de notre cher Sénégal. Pour lui, il est souhaitable queles populations puissent vaquer à leurs occupations au lendemaindes législatives. Ce qui ne peut se faire que dans un esprit démo-cratique et patriotique, selon le chef religieux. M. NDONG

RUFISQUEPrières pour des élections dans la paix

AVIS D’APPEL D’OFFRES

1. IntroductionDans le cadre de l’acquisition de son nouveau logiciel ban-caire, la Fédération des Caisses du Crédit Mutuel du Sénégal(FCCMS) lance un avis d’appel d’offre pour la sélection d’uncabinet spécialisé, chargé de l’assister dans la mise en placedu projet.

Il s’agira pour le Cabinet d’assister la FCCMS, dans la poursuitede la mise en œuvre de son nouveau Core Banking jusqu’à lasignature d’un avenant, de lui permettre de faire une évalua-tion exhaustive du processus, et de bénéficier d’un accompa-gnement efficace et de conseils avisés, notamment au planjuridique, technique et organisationnel. .2. Objectifs et étendue de la missionL’objectif de la Mission est d’accompagner la FCCMS dans lamise en œuvre de son nouveau logiciel bancaire.

3. Durée de la missionLa mission doit être exécutée sur une période de deux (02)mois à compter de la date de signature du contrat avec le cab-inet retenu.

4. Critères d’éligibilitéLes critères d’éligibilité, l’établissement de la liste restreinteet la procédure de sélection seront conformes aux « Règleset Procédures internes en vigueur à la FCCMS ». Il s’agit entreautres :

- Être inscrit au registre du commerce et du crédit mobilier- Obtenir un numéro d’identification national des entre-prises et des associations (NINEA)- Ouvrir un compte dans une Caisse Locale du CMS- Fournir un quitus délivré par les services des impôts et do-maines- Justifier sa solidité financière par tout document pertinent - Justifier d’une bonne antériorité dans la fourniture debiens ou de prestations de services (attestation de bonneexécution de marchés)- Justifier de sa bonne moralité (ne pas être frappé d’une

condamnation pénale)- Etc.

Le Crédit Mutuel du Sénégal invite les Consultants éligibles etrépondant aux qualifications requises à présenter leur candi-dature en vue de fournir les services décrits ci-dessus. Les in-téressés doivent produire les informations sur leur capacitéet expérience démontrant qu’ils sont qualifiés pour lesprestations (documentation, référence de prestations simi-laires, expérience dans des missions comparables, disponibil-ité de personnel qualifié, etc.).

Les consultants intéressés peuvent retirer le cahier descharges, a la Direction Générale du Crédit Mutuel du Sénégalau Point E rue de Fatick, à partir du lundi 31 juillet 2017, contrele paiement de la somme non remboursable de cent millefrancs CFA (100.000.FCFA, représentant les frais de la docu-mentation.

5. Dépôt des Offres :Toutes les offres doivent être déposées sous plis fermés àl'adresse mentionnée ci-dessous le lundi  14  août  2017  à15H00mn au plus tard et porter expressément la mention«Recrutement Cabinet ANCB - NE PAS OUVRIR». Toute offrereçue après ce délai sera considérée comme irrecevable.

Direction Générale du Crédit Mutuel du SénégalPoint E, rue de Fatick PE – 17 BP : 28052 - DAKARÀ l'attention de la DPMGTel: +221 33 869 48 48 Fax: +221 33 869 48 48 E-mail: [email protected]

Fait à Dakar le 27 / 07 / 2017

L’ADMINISTRATEUR PROVISOIREAliou NDIAYE

29 JUILLET 2017 - BN

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LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

www.lesoleil.sn Idées & Réflexion9

Le processus électoral en vuedes élections législatives de 2017entre dans ses ultimes phases.Le nombre de listes, jugé excessifpar beaucoup d’acteurs, les pro-blèmes organisationnels qui endécoulent le jour du scrutin etles coûts exorbitants qu’engen-dre cette situation sont au cœurdes débats. De même, la com-munication des différents prota-gonistes, avec l’utilisation deslangues nationales surtout enwolof, est un fait dominant. Lesnoms choisis, les slogans trans-crits et les différentes pratiquestraduisent une forte volonté dedévelopper une communicationde proximité. Il importe aussi denoter que plusieurs des carencesde la politique d’alphabétisation,d’éducation, sont mises à jour.

Par ailleurs, le contexte actuelpermet de déceler énormémentde choses sur l’Etat de la démo-cratie, le niveau de prétentiondes acteurs en quête de suffrageet les stratégies éducatives àcourt terme qui plombent toutevéritable politique de développe-ment endogène.

Le rejet du bulletin uniquecomme expression d’un aveud’échec

Déjà, lors des élections localesdernières, l’édition des bulletinsde vote avait fortement pesé surle budget des élections, et il ensera ainsi tant que le refus dubulletin unique ne sera pas levé.Il reste évident que plusieursraisons expliquent cette option,mais la principale demeure le ni-veau très élevé d’analphabétismeau Sénégal.

En fait, tous les régimes qui sesont succédé ont refusé systé-matiquement, d’une manière oud’une autre, l’instauration dubulletin unique : le Ps avecAbdou Diouf, le Pds avec Abdou-laye Wade et l’Apr avec MackySall. En réalité, les acteurs poli-tiques dominants, au cours del’exercice du pouvoir, ont euconscience que les électeurs,dans leur grande majorité, nesont pas alphabétisés. Donc,sont incompétents de faire deschoix à partir d’un bulletinunique, car ne sachant ni lire niécrire.

Cette conscience est si forteque la pratique commune des ac-teurs politiques est de brandir lespécimen de leur bulletin devote, d’évoquer la couleur et lessymboles qui y figurent. Des ef-forts inouïs sont développés pourque chaque électeur dispose dece document avant le jour desélections. Il faut souligner qu’au-delà de l’incompétence à lire untexte écrit, se posent aussi diffé-

rentes autres formes « d’analpha-bétisme » comme celle de l’image.Ce dernier aspect est le terrainprivilégié de la manipulation sur-tout dans cette période de cam-pagne électorale, mais notre pro-pos d’aujourd’hui n’est pascentré sur cette question.

Cette pratique commune pour-rait être classée dans le registredu pragmatisme, argumententcertains d’entre eux, mais l’in-fantilisation des électeurs en estla signification profonde. Cetteposture est bien la principale dela plupart des acteurs politiquesdans leur rapport avec les élec-teurs et, d’une manière générale,dans leur rapport aux masses la-borieuses.

Que penseraient ces acteurspolitiques, c’est-à-dire tous ceuxqui sont en quête du pouvoir po-litique, si une personne se pré-sente à eux munie d’un bulletinde vote en leur tenant les propossuivant ? « Voici mon bulletin devote, il est de cette couleur, aveccomme image, etc. » C’est biende se mettre à la place des autrespour bien saisir les biais qu’il estpossible d’introduire dans nosrelations aux autres.

Le pari des dirigeants poli-tiques dominants sur l’igno-rance ou quand l’analphabé-tisme rattrape la démocratie

Le rapport sur le recensementgénéral de la population de 2013est riche en informations sur lasituation de l’alphabétisation. Ilnous révèle l’état d’incurie danslequel se trouve le Sénégal. Laprésentation de certains aspectsva illustrer notre propos.

Parmi les personnes estiméesà 9.327.688 individus âgés de 10ans et plus ayant répondu auxquestions sur l’alphabétisation,5.089.313 sont analphabètes,c’est-à-dire qui « ne savent ni lireou écrire dans aucune langue, ycompris les langues nationales». Le taux d’analphabétisme estestimé à 54,6 %. Il est importantde souligner les disparités liéesau sexe avec 62,3 % de femmescontre 46,3 % pour les hommes.Il en est de même sur le plan ré-gional. En effet, le taux d’alpha-bétisation en langue nationaledes hommes fait le double, voireplus, que celui des femmes dansla plupart des régions, à l’excep-tion de celle de Fatick.

Par ailleurs, Au sein de la po-pulation alphabétisée (45,4 %),on dénombre les alphabétisés enlangues nationales et en arabeavec un taux 12,7 % seulement.Autrement dit, le taux d’analpha-bétisme en langues nationales etarabe est de 87 %. Les dispari-tés régionales sont aussi trèsmarquées avec 93,9 % à Kédou-gou et 92,6 % à Tambacounda.

En ce qui concerne l’alphabé-tisation en français pour les po-pulations âgées de 10 ans etplus, le taux de la population al-phabétisée est de 37,2 %. Kaf-frine (14,8 %) Diourbel (17,2 % )Tambacounda (21,3 %) Louga(22,7 %) sont les régions les plustouchées.

L’enseignement, le principalqu’il est possible de tirer de cesombre tableau, est la conscienceclaire que l’instauration d’un bul-letin unique dans les différentesélections ( présidentielle, législa-tives et locales) sera chaque foisremise aux calendes grecques.L’argument implicite reste l’am-pleur de l’analphabétisme, doncl’incompétence de la grande ma-jorité des électeurs sénégalais àlire le nom des candidats ou deslistes en compétition et à expri-mer un choix par écrit.

En fait, ce tableau montre bienque l’instauration d’un bulletinunique poserait énormément deproblèmes aux électeurs, mais lemaintien des bulletins multiplesest une vraie opération de gâchisdes ressources financières pourne pas dire une hérésie sur leplan économique. Déjà, les élec-tions locales avaient suffisam-ment montré l’ampleur des dé-penses relatives à l’édition desbulletins et celles relatives auxlégislatives vont encore la confir-mer. Et au rythme de l’agendades élections à venir (présiden-tielle et locales), les calculettesvont exploser. C’est pourquoi iln’est pas juste de continuer danscette voie de folles dépenses,d’autant plus qu’il est possiblede trouver une alternative. Cer-tains diront que la démocratien’a pas de prix, mais l’Etat doit-il mettre de côté l’efficience etl’efficacité s’il s’inscrit dans unminimum de rationalité ?

Encore trois élections et l’Etatcouvrira totalement le budget né-cessaire pour mener une grandeoffensive pour alphabétiser la po-pulation sénégalaise au bout detrois ans. Pourtant l’alphabéti-sation reçoit du Budget de l’Edu-cation une part extrêmement fai-ble pour ne pas dire négligeable.Cette situation peut être com-prise comme un choix « d’investirdans l’ignorance ».

En effet, le fait d’avoir optépour l’analphabétisme de lagrande majorité de la populationa pour conséquence d’amplifier,d’une manière exponentielle, lesdépenses électorales. L’interpel-lation faite par Abraham Lincoln,« si vous pensez que l’éducationcoûte cher, essayez l’ignorance !», prend tout son sens et illustrebien l’itinéraire des différents ré-gimes qui ont dirigé le Sénégaldans leur rapport à l’alphabéti-sation.

L’alphabétisation est un droitet elle est aussi « un facteur deplein épanouissement du poten-tiel de l’individu, d’apprentissagepour la croissance et le change-ment, de communication intraet interculturelle et de participa-tion à la vie sociale et écono-mique ». Cela permet de remettreau goût du jour les prétentionssénégalaises sur la démocratie.La démocratie sans alphabétisa-tion de la population relève, pourl’essentiel, de la pure démagogie.

La transcription correctedes langues nationales et lapratique d’acteurs politiques

L’utilisation massive deslangues nationales est une ca-ractéristique de la campagneélectorale dans les stratégies decommunication. C’est d’abord lenom des coalitions, des struc-tures qui vont à la conquête dessuffrages et ensuite les slogansde propagande qui fleurissent.Pourtant, malgré la dispersion etla diversité des protagonistes, lapratique commune la plus par-tagée reste la mauvaise trans-cription des langues nationales.Peut-être que la plupart des res-ponsables des listes font partiedes 87 % d’analphabètes dansnos langues nationales.

A titre illustratif, les slogans «Liguéey nguir Sénégal », « Soldariaskan wi », les appellations «Mbollo Wade », « Ettou Senegal», « Wattu Senegal » « Baatu etbattu » témoignent de l’ampleurdu cafouillage. En effet, plusieursnoms de coalitions et autresstructures en compétition ainsique les slogans sont écrits sansaucun respect des règles detranscription du décret 2005-992relatif à l’orthographe et la sépa-ration de mots en wolof signé parle président de la République Ab-doulaye Wade et son Premier mi-nistre d’alors, M. Macky Sall.

Cette pratique crée une grandeconfusion pour les populationsalphabétisées en langues natio-nales. Elles ont des difficultés àexercer leurs compétences enlecture suite à cette grande dés-involture dans les transcrip-tions. Les enfants qui ont apprisà lire en français sont aussi dés-orientés, car devant lire des mes-sages et même des mots patch-work, c’est-à-dire un mélangedans la transcription de françaiset de wolof.

Chaque porteur de liste, entrain de transgresser le décretsur la transcription des languesnationales, ne ferait-il pas rapi-dement amende honorable enretirant rapidement ses affichessi elles étaient truffées de fautesen français ? L’ampleur de cettelégèreté aurait marqué durable-ment la campagne électorale.Pourquoi devrions-nous faire lafine bouche si cela concerne noslangues nationales ? D’ailleurs,une pétition avait été initiée parla Paalae pour le respect de latranscription des langues na-tionales. Cette décision a étéprise suite à la lecture de mes-sages en langue nationale wolofinscrits à l’aéroport de DakarYoff et à l’hôtel King Fadh. Cesmessages devant souhaiterbienvenue aux étrangers se tra-duisent, suite à une mauvaisetranscription, par des insultes.Il fallait écrire «Dalal jàmm»(Bienvenue à ceux et celles quiarrivent chez nous) au lieu de«Dalal jaam ou diam ( Bienve-nue aux esclaves).

On peut bien se demanderquelle crédibilité est-il possibled’accorder à des acteurs qui sou-haitent aller à l’Assemblée natio-nale et, dans la quête des suf-frages, transgressent les règlesédictées par la République, celles

relatives à la transcription deslangues nationales.

Ces constats traduisent, enréalité, l’état de l’alphabétisa-tion, mais ne justifient aucune-ment les pratiques désinvoltesde la plupart des acteurs. Leurrapport à la culture nationale,à l’identité nationale, se posevéritablement. Cette pratiqueest aussi très courante dans lesecteur des médias et des opé-rateurs téléphoniques. La né-cessité de rompre avec ces pra-tiques est devenueincontournable.

Il importe, une fois de plus,de comprendre que l’Etat du Sé-négal a tout intérêt à résorberles gaps importants dans le do-maine de l’alphabétisation. Lepari du capital humain ne peutêtre gagné si le Sénégal se main-tient dans sa lancée actuelle. «L’émergence » sera aussi unvain mot.

La Paalae propose « le déve-loppement d’une initiative degrande envergure accélérée etsuffisamment innovante afind’arriver à un taux résidueld’analphabétisme au bout detrois ans au Sénégal ». Cet ob-jectif est à la portée du Sénégalsi les plus hautes autorités enont l’ambition et si nous osonsrompre avec le train-train actueldes politiques et projets d’alpha-bétisation en cours. La mise enplace d’une grande coalitionpour l’alphabétisme, motrice del’engagement de toutes les fa-milles d’acteurs, en serait lesocle stratégique. Les élèves, lesétudiants, les enseignants, lesparents d’élèves, les retraités,les mouvements de jeunesse,les mouvements de femmes, lesuniversités, les militaires, lescollectivités locales et des agentsde l’Etat seraient les partiesprenantes de cette grande co-alition. Il s’agit seulement decomprendre que nous devonscesser de continuer à essayerl’ignorance, car ses effets sontdésastreux à tout point de vueet sur tous les plans. En réalité,chaque jour qui passe charriedes drames qui ont un lit com-mun : le faible niveau d’éduca-tion de la population.

En conclusion, je réitère lasynthèse d’une contributioncommune : « L’alphabétisationaboutie, c’est la sécurité, le pro-grès scientifique et technique,le développement économiqueet social, la démocratie poli-tique, l’épanouissement cultureldes individus et des commu-nautés, et plus d’autonomie.Elle permet une bonne régula-tion entre la personne et son en-vironnement, c’est le dévelop-pement communautaire, c’estdonc la solidarité, la culture dela paix durable, une société du-rable ». C’est aussi un formida-ble moyen de faire de grandeséconomies sur les ressourcespubliques, notamment sur lesdépenses électorales, si on ac-cepte vraiment d’investir dansl’alphabétisation et non dansl’ignorance.

Quand l’analphabétisme s’invite au processus électoral Par Charles Owens NDIAYE

[email protected] en Ingénierie de

développement localMembre de la Paalae etdu Groupe thématiqueéducation formationcommunication du

Forum social Sénégal

« Si vous pensez que l’éducation coûte cher, essayez l’ignorance ! »

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LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

Idées & Réflexion www.lesoleil.sn

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En choisissant son Premier mi-nistre, Mahammed Boun AbdallahDionne, comme tête de liste na-tionale aux élections législativesdu 30 juillet 2017, le chef de lamajorité présidentielle, le présidentMacky Sall, donna un signal po-litique fort à tout le monde : unposte politique, ça se mérite aussi,quelle que soit la description. Làoù il est, le Premier ministreDionne ne pouvait payer un prixpolitique supérieur à celui quiconsiste à sillonner tout le payspour défendre le bilan du gouver-nement à la formation duquel ilparticipa et dont il coordonna l’ac-tion depuis le lancement, en 2014,du Plan Sénégal émergent (Pse).L’option du président Sall avaitdonc été incontestablement de ga-rantir aux Sénégalaises et aux Sé-négalais une campagne électoraledont la qualité ne dépendait plusque de la capacité de l’oppositiondémocratique à contrarier objec-tivement le bilan. Où en sommes-nous à moins de 72 heures duscrutin ?

Encore une fois, un œil exté-rieur nous paraît plus approprié.Pas pour répondre exactement àla question posée ! Simplementparce que l’œil extérieur inspireune réflexion dans laquelle l’ob-servateur local aurait moins demal à se reconnaître en s’ap-puyant sur les faits dont il est undes témoins avisés. Cet œil estcelui de l’auteur Benjamin Rogerdans l’hebdomadaire JeuneAfrique daté du 23 au 29 juillet2017 et portant sur les législa-tives sénégalaises de dimancheprochain. Pour s’être contenté deprésenter les principales forcespolitiques en lice, M. Roger renditsa tâche moins ardue. Pour au-tant, les légendes au bas des troisphotos ayant illustré l’article dujournaliste en disent long sur les

motivations de chacun : « A 91ans (…), Abdoulaye Wade fait songrand retour politique » ; « Parti-sans de la liste (…) menée par lemaire de la capitale, Khalifa Sall» ; « Le Premier ministre (…), envisite dans le Walo (…), pour dé-fendre la coalition présidentielle»… Tout se présente, dans JeuneAfrique en tout cas, comme si ladéfense d’un bilan ne trouvait enface rien d’autre qu’un nonagé-naire amer n’acceptant toujourspas sa défaite de 2012 et des par-tisans dakarois déjà chauffés àblanc pour une élection présiden-tielle qui n’aura lieu que dans unpeu moins de deux ans.

S’agissant de l’ancien présidentWade, Benjamin Roger précise sapensée : « (…) Abdoulaye Wade n’aqu’une envie : prendre sa revanchesur Macky Sall à qui il voue unerancune tenace. Il se peut aussiqu’il cherche à préparer le terrainpour son fils, Karim Wade. »

L’Histoire retiendra d’AbdoulayeWade qu’il ne prépara les fils desautres qu’aux manifestations derue pour lesquelles il ne trouvapresque jamais un motif sérieux.Inutile d’en dire plus ! Quant aumaire de Dakar, il aurait été cré-dible dans le texte s’il avait maniédes données exactes dans la lettredont la presse lui attribua la pa-ternité. Dans le troisième para-graphe de ladite lettre, KhalifaSall énumère ce qu’il appelle « leséchecs de la politique du pouvoir» parmi lesquels figureraient l’«endettement excessif (ratio supé-rieur à 62 % en 2017) », le « déficitbudgétaire hors norme (4,8 % en2016), conduisant à un niveaud’extrême fragilité budgétaire », l’«inflation » et le « renchérissementdu coût de la vie », etc. Sur cha-cun de ces sujets importants, leprésidentiable autoproclamécache la vérité à ses compatriotes.Ce n’est d’ailleurs pas pour rienque nous anticipions sur les mau-vais chiffres de M. Sall dans unerécente tribune de début de cam-pagne. Pour une norme commu-nautaire plafonnée à 70 %, le ratiod’endettement public n’est que de59,1 % au Sénégal.

De 4,8 % en 2015, le déficitbudgétaire n’est que de 4,3 % en2016. Il passa auparavant de 6,7% en début de mandat à 5,1 %.Ce sont les services nationaux de

la Banque centrale des Etats del’Afrique de l’Ouest (Bceao) qui,dans le rapport de politique mo-nétaire de mars 2017, donnentles bons chiffres. Il ne fait doncaucun doute que le Sénégal seconformera à la norme commu-nautaire édictée de 3 % de déficità l’horizon 2019 par « le renfor-cement des efforts [actuels] demobilisation des recettes fiscaleset de rationalisation des dépensespubliques ». Si le taux d’inflationde 0,8 % n’échappait pas à Kha-lifa Sall, il s’apercevrait qu’il estnettement en deçà de celui, en

phase avec l’objectif de stabilitédes prix, « projeté à 1,7 % par laBceao ». Où M. Sall est-il alléchercher le « renchérissement ducoût de la vie » quand les spécia-listes parlent de « repli des prixalimentaires, en rapport avecl’amélioration de l’offre des den-rées dans les marchés ? » Inutile,là également, d’en dire plus !

Le débat de fond sur les cinqans de pouvoir du présidentMacky Sall n’aura donc pas lieu.C’est, en cette fin de campagnedes législatives les plus couruesde notre histoire politique, l’im-

pression qui se dégage. Tête deliste nationale de la coalition «Benno Bokk Yakaar », le Premierministre Mahammed Boun Ab-dallah Dionne fit son tour du Sé-négal sans encombre. Le mo-ment est peut-être venu pourDakar de n’être plus qu’unchamp de ruines à chaque ba-taille politique. Parce que ce quiest bon pour le reste du pays quichange, grâce au Pse et auxplans d’urgence en cours d’exé-cution, l’est sans doute aussipour la capitale du Sénégal et sabanlieue.

Impression de fin de campagne...Par Abdou Aziz DIOP

Conseiller spécial à laPrésidence de la

RépubliqueMembre du Secréta-

riat exécutif nationalde l’Apr

Le Conseil constitutionnel, quiseul peut émettre un « avis »lorsqu’il est consulté par le prési-dent de la République comme lelui permet la Constitution en sonarticle 92. En raison de la hiérar-chie des normes, c’est le terme «avis », utilisé par la Constitution,qui doit d’ailleurs prévaloir malgréle fait que l’article 13 de la loi or-ganique de 1992 relative à « la pro-cédure devant le Conseil consti-tutionnel qualifie les actes renduspar ce dernier de décision ». Audemeurant, ce débat aux alluressémantiques et cycliques semblesuperfétatoire en l’espèce, puisquetoutes les décisions contiennentinéluctablement un avis donnépar une juridiction.

Nous avons tous constaté queles juristes parlent quasiment lemême langage, mais leurs contro-verses demeurent toujours dansl’interprétation des textes de lois.

Il ne souffre l’ombre d’aucundoute que la mission de légiférerincombe au pouvoir législatif etnon au pouvoir judiciaire. En prin-cipe, nous savons tous que le rôledu juge est d’appliquer la loi. Mais,ceux qui font le juridisme à lon-gueur de journée dans les médias

doivent rappeler au public ce quedoit faire le juge face à une loi quiest obsolète, obscure, lacunaire,inadaptée ou insuffisante : igno-rance ou omission ?

Le juge ne crée pas la loi, maisil vient suppléer au manquementou insuffisance de celle-ci. Cettegymnastique intellectuelle, prati-quée souvent par les juges, enharmonie pour corriger les man-quements de la loi, s’appelle ju-risprudence.

Nul n’ignore l’existence des tech-niques d’aménagement créées parla jurisprudence aux fins d’assou-plissement au principe de la léga-lité quand des circonstances ex-ceptionnelles ou force majeurentravent l’activité normale del’administration ou l’ordre publicétabli. C’est ce qu’on appelle « lathéorie des circonstances excep-tionnelles ou la jurisprudence descirconstances exceptionnelles ».Cette théorie est une constructionjuridique élaborée par la jurispru-dence, selon laquelle certaines dé-cisions administratives qui, entemps normal, seraient illégales,peuvent devenir légales en cer-taines circonstances, parcequ’elles apparaissent alors néces-saires pour assurer l’ordre public.Cette théorie est fondée sur l’idéeque l’administration est parfoisobligée d’agir pour faire face à cer-tains situations graves ou impré-visibles, mais sans pouvoir res-pecter les règles classiques de lalégalité.

NB : de façon générale, la juris-prudence considère qu’il y a cir-

constance exceptionnelle lorsquela situation est grave et anormaleet que l’administration se trouvedans l’impossibilité de respectercertaines procédures obligatoiresalors même qu’elle doit accomplirune mission étatique. L’apprécia-tion des circonstances exception-nelles relève du pouvoir discré-tionnaire du juge.

Puisse que l’Etat est tenu d’or-ganiser les élections à la dateconvenue, il s’y ajoute que desobstacles dirimants de fait et dedroit sont constatés. En outre,dans le souci de donner une légi-timité confortable aux futurs par-lementaires et limiter les dégâtscollatéraux en pareille circons-tance, le recours le mieux indiquéest de saisir l’arbitre du jeu élec-toral qui est le juge Conseil consti-tutionnel. « Situation exception-nelle, mesure exceptionnelle »,dit-on. Vu le caractère excep-tionnel qui entache le fonction-nement normal de l’organisationdes élections législatives du 30juillet 2017, la voie de saisine del’Assemblée nationale est inop-portune ou fermée parce quel’avis disparaitra si la situationest dépassée. Le Conseil consti-tutionnel n’a pas changé ou mo-difié la loi ; il l’a juste écarté pourrégler une situation exception-nelle afin de faire respecter auxcitoyens leurs droits de vote.

NB : Cet avis du Conseil consti-tutionnel ne sera pas applicableà l’élection présidentielle à venir.

Tel est notre avis sur l’avis dessept sages.

Le conseil constitutionnel : un juge de droit et un arbitre du jeu electoral

Appel avant les élections législatives du 30 juillet 2017

Par Maitre El-Hadji

Amath THIAM

Juriste en Conten-tieux des affaires

Le sang de notre peuple quicoule est sacréPlus de larmes à mouiller les cœursPlus d’armes à semer la panique Chantons la paix contre les folies Pour la gloire de notre nation Pour la fierté de notre peuple Pour le respect du monde Qui nous cite en modèle pour l’Afrique

Chantons la paix contre les crimesNotre peuple est si

avide de paixSes filles et ses fils doivent garder la tête haute Par le sacré des livres de nos religionsPar la sainteté de nos hommes de DieuPar le sublime des valeursqui fondent notre République Jurons tous que nous serons de dignes enfants Que nous bannirons toutes les violences sur notre terre Ce qui sied aux esprits vivants,c’est la force de récuser ces ambitions personnellesQui nous dévorent toute noblesse quand nos passions

sont toutes vivaces Faisons preuve de cette richesse de l’âmeQui nous élève et qui accroche

notre vision à l’intérêt généralRassurons notre cher Sénégalet sur l’honneur que nous irons

aux élections en esprits lucides et en cœurs chaleureux Que nous accepterons tous sereinement le verdict des urnesEn simples mortels serviteursde la nation imbus de nos valeursEt respectueux de la seule volonté de DieuEntonnons tous et trois fois avec les poètes :Chantons la paix et pour tou-

jours.

Par Meïssa Maty NDIAYE,

poète

Lauréat du Sénégal Fesnac1999

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29 JUILLET 2017 - BN

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LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

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La Plateforme de la société civilepour la santé au Sénégal (Pscis)invite les députés qui seront élusà l’Assemblée nationale à l’issuedes élections législatives de veillerà ce que le gouvernement consacreau moins 15 % du budget nationalà la santé. La présidente du comitéde pilotage de la Pscis au Sénégal,Rokhaya Nguer, a fait ce plaidoyer,hier, à l’assemblée générale électivede cette organisation.

Lors du sommet d’Abuja (Nige-ria), en 2001, les chefs d’Etat afri-cains s’étaient engagés à consacrerà la santé au moins 15 % des bud-

gets nationaux de leurs pays res-pectifs. A Ouagadougou (BurkinaFaso), ils ont encore renouvelé cetengagement. Malgré tout, raressont les pays africains qui accor-dent au secteur de la santé 15 %de leurs budgets nationaux. LaPscis appelle les parlementairesqui votent les budgets à inscriredans l’agenda budgétaire cet en-gagement des chefs d’Etat et à yveiller. Mme Nguer invite les dé-putés qui seront élus demain àtravailler davantage pour le bien-être des communautés et de lasanté globalement. « Nous allons

vers la 13ème législature. C’estl’occasion d’adresser un vibranthommage aux parlementaires etles inviter à travailler davantagepour le bien-être des communau-tés et de la santé globalement. Sinous n’avons pas la santé, nousn’avons quasiment rien. La Santéest primordiale et la plateformevoudrait leur adresser un mes-sage, pour qu’ils puissent davan-tage travailler sur les objectifs desanté. Car le Sénégal a ratifié laloi qui devrait permettre à ce quele budget lié à la santé puisse êtrede 15 % », a-t-elle sensibilisé.

Un cadre fédérateurLa Pscis est un cadre fédérateur

qui regroupe l’ensemble des orga-nisations de la société civile quiœuvrent pour l’amélioration de lasanté au Sénégal. Elle a été misesur pied en janvier 2016 pour ser-vir de « cadre de réflexion, deconcertation et de coordinationentre ses membres, en vue d’har-moniser leurs positions par rap-port aux politiques et programmesde santé et leurs interventionsdans les domaines du plaidoyer etdu renforcement des capacités desorganisations communautaires ».En effet, ces acteurs avaientconstaté que l’absence d’un cadrefédérateur entrainait une « disper-sion des interventions », un «manque d’efficacité » ou une « fai-blesse de la représentation » desacteurs dans les instances de prisede décision et de planification. «Nous avons eu cette heureuse ini-tiative de se regrouper, tous, au-tour d’une table et nous investirdans ce cadre commun, inclusif,pour amorcer des réflexions liéesaux questions stratégiques dansle domaine de la santé », a expliquéRokhaya Nguer.

Aliou Ngamby NDIAYE

AUGMENTATION DU BUDGET ALLOUE A LA SANTE

La plateforme de la société civilelance un appel aux futurs députésLe budget alloué à la santé au Sénégal ne représente pas 15 % dubudget national. En assemblée générale élective le 28 juillet, laPlateforme de la société civile pour la santé (Pscis) appelle lesfuturs députés à veiller à ce que le gouvernement accorde 15 % dubudget national à la santé.

CHAMPIONNAT D’ORTHOGRAPHE ET DE CULTURE GENERALE

Le championnat Navétane in-tercommunal d’orthographe, deculture générale et du génie sé-négalais ou Navét’en Questionsdémarre le 5 août à la plage dela Bceao. Son initiateur, MalickNdiaye, est l’animateur del’émission éducative télé « Citi-zen match ». En visite au journal« Le Soleil », « Professeur »,comme l’appellent affectueuse-ment les amateurs de cetteémission éducative, informe queNavét’en Questions est unchampionnat de dictée et de cul-ture générale qui va regroupertoutes les communes d’arron-dissement de Dakar. « Il s’agitd’un championnat de dictée quichange de caractère. Il est na-vétane pour dire hivernal et in-tercommunal. Ce sont les com-munes d’arrondissement quiprésentent les candidats. Ils’agit d’intéresser le plus grandnombre de jeunes, mais passeulement. C’est l’école que l’onsouhaite poursuivre sous d’au-tres formes », explique M.Ndiaye. Les épreuves d’ortho-graphe vont se dérouler du 5 au6 août et celles de la culture gé-nérale du 12 au 13 août 2017.

L’animateur de l’émission «Français au sommet » veut ap-porter du nouveau à ce qui sefaisait pendant les grandes va-cances. A côté du football et desséances culturelles qui ryth-maient la vie des Associationssportives et culturelles (Asc),Malick Ndiaye veut ajouter l’as-pect éducatif avec des concoursd’orthographe et de culture gé-nérale. Mais, au lieu d’opposerles différentes Asc de la régionde Dakar, il préfère travailler di-rectement avec les communes.« Nous avons préféré les com-munes aux Asc vu leur nombretrès élevé. S’il faut faire unchampionnat avec eux, çarisque de prendre des années.

Avec les communes, on jointtoutes les populations, toutesles sensibilités », justifie l’initia-teur du projet.

Ainsi, pour participer auxcompétitions, chaque communede Dakar doit présenter 30 can-didats, dont 20 pour la dictéeet 10 pour la culture générale.Toutefois, dit-il, tous les âgessont autorisés à participer à lacompétition. Tous les candidats,compris entre 7 à 77 ans, qu’ilssoient élèves, travailleurs, re-traités, peuvent participer pourle compte de leur commune.

Pour cette première édition,Navét’en Questions va se limiterà la région de Dakar « par défautd’un budget conséquent », pré-cise Malick Ndiaye. Il ajoute quecela va aussi leur permettre de« maitriser les contours de l’or-ganisation » avant de s’ouvrir àtoutes les régions du pays.

Aliou Ngamby NDIAYE

Malick Ndiaye lance, le 5 août,le Navét’en QuestionsLe championnat Navét’en Questions, qui va opposer les 52 communesde Dakar pour des compétitions en dictée et en culture générale,démarre le 5 août à la plage de la Bceao. Son initiateur, MalickNdiaye, est l’animateur de l’émission « Citizen match » qui étaitdiffusé sur la Rts.

Une Ipm pour assurer une meilleure prise en charge du personnel

Les personnels des Services fi-nanciers décentralisés (Sfd) dis-posent d’une Institution de pré-voyance maladie (Ipm). Lespremières prestations ayant dé-buté depuis le mois de février2016, le conseil d’administrationen a tiré un bilan satisfaisant,à Thiès, au cours de son assem-blée générale de présentation durapport d’activités de l’annéeécoulée et d’approbation dubudget de l’année 2017 encours.

A ce jour, selon le gérant Ibra-hima Mané, « l’Ipm/Sfd compte881 cotisants, dont 763 ont ou-vert leur dossier pour 460conjoints, 1058 enfants àcharge, faisant une populationde 2281 personnes. Mais, avecseulement 23 Services financiersdécentralisés qui ont adhéré àl’Ipm ». Il a indiqué que le taux

de cotisation en vigueur est de10 % du salaire brut imposablemensuel plafonné à 250.000FCfa. M. Mané a également notéque « l’Ipm n’a, à ce jour, enre-gistré aucune autre ressourceadditionnelle et que son patri-moine répond de tous ses enga-gements, tout en présentant unmaillage presque total du terri-toire national, à l’exception dequelques poches ne disposantpas de structures sanitairesdignes de ce nom ».

Pour autant, la rencontre,tenue à Thiès, sous la prési-dence de Abdoulaye Ndiaye, lePca, a donné l’occasion à la qua-rantaine de participants, venuede toutes les régions abritant unService financier décentralisémembre de l’Ipm, la possibilitéde faire une analyse, de manièreexhaustive et objective, des

points inscrits à l’ordre du jour,particulièrement les activitésliées à la feuille de route validéeen début d’année, l’analyse desréalisations, la situation finan-cière de l’Ipm au 31 décembre2016 et les perspectives.

Le constat de l’atteinte à plusde 80 % d’une bonne partie desobjectifs qui ont été fixés au dé-marrage de l’Institution de pré-voyance maladie des Services fi-nanciers décentralisés a été faitpar les membres du Conseild’administration. « Notammentceux liés à la première année defonctionnement, à savoir l’ac-cessibilité financière et l’accèsaux soins de santé de qualité »,a souligné Ibrahima Mané.

Il reste maintenant à consoli-der les acquis et à tendre versla performance. Des objectifsque le budget 2017, de plus de286 millions FCfa, qui a été va-lidé, a bien intégré dans ses pré-visions.

Mohamadou SAGNE

SERVICES FINANCIERS DECENTRALISES

L’initiateur du championnat Navét’en Questions veut, à traverscette compétition, « occuper les jeunes de manière positive ». Ilest d’avis que pendant les grandes vacances, les élèves s’adon-nent à des « activités qui ne sont ni en phase avec nos valeursni avec l’éducation tant scolaire que sociale ». « Le constat estque l’on passe à côté d’activités qui prolongent l’école sous d’au-tres formes et qui font découvrir aux jeunes le plaisir d’apprendre,de connaitre des notions nouvelles ou d’assimiler des informa-tions qu’ils peuvent trouver en dehors des classes par toutessortes d’activités », déplore Malick Ndiaye.

Toutefois, avec ce nouveau format Navét’en Questions, ilcompte « améliorer le niveau de culture générale des jeunes » et« aider à une amélioration de la maitrise de la langue et d’unebonne expression ». Mieux, Malick Ndiaye veut « cultiver l’espritde recherche et de documentation en donnant une place pluslarge au savoir ».

A Ng. NDIAYE

Aider à améliorer la maitrise de la langue française

Mme Nguer a été élue présidente de la Plateforme de la sociétécivile pour la santé au Sénégal, hier, à l’issue de leur premièreassemblée générale élective. Elle est, par ailleurs, la présidentedu Conseil d’administration de l’Alliance nationale des commu-nautés pour la santé (Ancs) et la secrétaire exécutive de la « So-ciety for women and Aids in Africa au Sénégal (Swaa/Sénégal).

A Ng. NDIAYE

Rokhaya Nguer élue présidente de la Pscis

Avec le lancement de leur Institution de prévoyance maladie (Ipm),les personnels des Services financiers décentralisés (Sfd) devraientbénéficier d’une meilleure couverture sanitaire.

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LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

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Le Gouvernement du Sénégal initie un ambitieux programme de suppressiontotale des abris provisoires dans les établissements scolaires

Ministère de l’Education nationale

République du Sénégal

PROGRAMME NATIONAL DE SUPPRESSION TOTALE DES ABRIS PROVISOIRES OU PROGRAMME ZERO ABRI PROVISOIRE

La lettre de politique sectorielle pour

l’Education et la Formation à laquelle

s’adosse le Programme d’Amélioration

de la Qualité, de l’Equité et de la Trans-

parence (PAQUET), instrument d’opé-

rationnalisation de la politique nationale

dans ce secteur, est articulée autour de

trois (03) composantes dont la deuxième

vise un accès équitable à des conditions

d’apprentissage de meilleure qualité pour

tous les enfants.

C’est dans ce contexte et en droite ligne

des directives issues des Assises nationales

de l’Education et de la Formation, que le

Chef de l’Etat, le Président Macky SALL,

dans sa volonté d’offrir à l’ensemble des

élèves du Sénégal un cadre d’apprentissage

approprié, a décidé la mise en œuvre d’un

ambitieux programme de suppression totale

des abris provisoires dont le délai d’exécu-

tion des travaux est fixé à vingt-quatre (24)

mois. Ce programme est ainsi constitué :

- 6 369 salles de classe en remplacement

des abris provisoires. Au-delà de l’éradi-

cation des abris provisoires qui constitue

une demande sociale longtemps exprimée,

le Chef de l’Etat a voulu améliorer et sé-

curiser l’environnement des enseigne-

ments apprentissages avec la réalisation

d’ouvrages annexes tels que :

- 4 701 blocs administratifs ;

- 2 498 blocs d’hygiène,

- 241 500 ml en guise de mur de clôture

pour les lycées et collèges.

Le Chef de l’Etat du Sénégal, Son Excel-

lence, le Président Macky SALL, a donc

une ambition de créer une école de l’équité

et de l’égalité des chances ; une école qui

promeut nos ambitions pour l’émergence.

Aussi, les nouvelles options mettront-elles

l’accent sur la réponse à la demande d’édu-

cation, la correction des disparités de tous

ordres et la professionnalisation des appren-

tissages.

Un environnement de travail avec un dispositif complet propice à l’émergence d’une éducation de

qualité.

Le déficit en termes d’infrastructures et

d’équipements scolaires constitue un han-

dicap préjudiciable à l’essor d’un enseigne-

ment de qualité et accessible à tous. Au Sé-

négal, les effectifs scolaires sont de loin,

plus élevés que les infrastructures d’accueil.

Par exemple, l’on recense 1 805 658 élèves

inscrits répartis dans 8994 écoles primaires

et 712 006 élèves inscrits dans 1660 éta-

blissements abritant un cycle moyen, 243

706 inscrits répartis dans 604 établissements

dont 104 dispensant uniquement des ensei-

gnements du cycle secondaire.

Le recours aux abris provisoires était de-

venu quasi incontournable, avec tous les ef-

fets négatifs y afférents. Au niveau du cycle

élémentaire, 4189 abris provisoires, répartis

dans 2332 écoles, ont été recensés en 2016,

ce qui correspond à une proportion de 9%

de l’ensemble des classes de cet ordre d’en-

seignement. Cette moyenne nationale ne

doit pas cacher la situation de certaines ré-

gions comme Sédhiou, où la proportion des

abris provisoires atteint 28%.

Ce constat prend plus de relief au niveau

des établissements d’enseignement moyen

et secondaire général où la proportion

d’abris provisoires avoisine 15% à l’échelle

nationale, avec des pointes de 48% dans la

région de Sédhiou, 34% dans la région de

Kolda. En dépit des efforts constants du

Gouvernement qui consacre annuellement

une part importante du budget au secteur

de l’éducation, il est aisé de reconnaître que

les exigences de programmation budgétaire

et de l’arbitrage entre plusieurs secteurs

prioritaires, sont incompatibles avec l’ur-

gence qui s’attache à l’éradication en une

seule année des abris provisoires.

C’est pourquoi, le Chef de l’Etat vient de

trouver, à travers un financement innovant,

une réponse opportune à la résorption du

gap infrastructurel à brève échéance. Il s’agit

de la mise en œuvre du Programme natio-

nal de suppression totale des abris pro-

visoires « programme zéro abri provisoire

», attribué à trois entreprises sénégalaises

après appel d’offres.

Un contexte de mise en œuvre hautement favorable

Consistance des travaux

SÉNÉGAL ÉMERGENT

Ordre

d’enseignement

Salles de classe en

remplacement des

abris provisoires

Blocs

administratifs

Blocs

d’hygiène

Murs de

clôture

(mL)

ELEMENTAIRE 4 189 4 534 2 264 -

MOYEN 1 589 97 206 123 500

SECONDAIRE 591 70 28 118 000

TOTAL 6 369 4 701 2 498 241 500

Administrationlycée

Administrationcollège

Blocs salle de classeAdministration

primaire

Bloc d’hygiène

Le Président Macky SALL met un terme

aux abris provisoires

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Compte tenu de la relative simplicité tech-

nique des opérations de construction de

salles classe, il sera privilégié une approche

basée sur un compromis entre la haute in-

tensité de main d’œuvre et le recours à des

moyens et procédés techniques performants.

Les dimensions des salles de classe sont

fonction des effectifs et du ratio surface par

élève qui est fixé à 1,4 m2 par élève. Ces

dimensions permettent de tenir compte des

besoins en espace nécessaires à la circulation

des personnes et de l’air, à l’évacuation ra-

pide en cas d’urgence, mais aussi au ran-

gement des documents et à l’enseignement

multigrade. Ainsi, la surface bâtie d’une

salle de classe sera de 63 mètres carrés.

Chaque salle de classe sera équipée de 28

tables bancs, d’une table et d’une chaise

pour l’enseignant. Quant aux salles poly-

valentes des collèges et lycées, elles seront

équipées de matériels adéquats permettant

de procéder à toutes les expériences en

sciences physiques et en sciences de la vie

et de la terre.

Des blocs d’hygiène sont prévus aux dif-

férents ordres d’enseignement. Ils tiennent

compte de l’approche genre et des handi-

capés. Les blocs administratifs et bureaux

maîtres des collèges, lycées et écoles élé-

mentaires seront également équipés d’or-

dinateurs, de fauteuils, de chaises, de bi-

bliothèques.

Les choix architecturaux répondent, à la

fois, aux préoccupations d’uniformisation et

d’harmonisation des modèles et au souci d’une

nécessaire prise en compte des exigences de

l’environnement et de cohérence de l’amé-

nagement de l’espace urbain ou rural.

Des ouvrages aux caractéristiques techniques

très élevées

Un modèle de gouvernance qui pose les jalons

de la pérennisation

Le Programme met en place un ancrage

institutionnel avec une empreinte originale

qui va au-delà d’un mécanisme de réalisation

d’infrastructures scolaires.

Le dispositif de mise en œuvre est articulé,

dans chaque région, autour d’une équipe

d’ingénieurs et de techniciens ayant une ex-

périence avérée en construction, qui travail-

lera en étroite collaboration avec la Direction

des constructions scolaires et les autres struc-

tures déconcentrées du Ministère de l’Edu-

cation nationale. L’identification des sites

et l’implantation des ouvrages seront

conduites en accord avec les Inspections

d’Académie (IA) et les Inspections de l’Edu-

cation et de la Formation (IEF), représentant

le Maître d’ouvrage, les autorités adminis-

tratives et les Collectivités locales. Tous les

choix de localisation des salles de classe

seront validés par le Maître d’ouvrage.

Une démarche méthodologique inclusive soutenue

Pour mieux intégrer la dimension environnementale et sociale dans ce Programme,

une attention particulière sera portée, pour chaque infrastructure, sur différents aspects,

pour déboucher sur un Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES). Ce

dernier comprend, pour chaque infrastructure, des mesures concrètes et réalistes pour

atténuer ou éviter chacun des impacts négatifs identifiés dans l’évaluation des impacts

environnementaux et sociaux.

La dimension environnementale et sociale

correctement prise en charge

L’impératif de la qualité des travaux,

avec une garantie décennale

Dans la réalisation des travaux toutes

phases confondues, il est prévu la création

de plusieurs milliers d’emplois sur les deux

années que durera la mise en œuvre du

programme.

Pour mieux assurer l’effectivité d’un

transfert de technologie, un programme de

renforcement des capacités techniques des

PME affiliées aux chambres de métiers des

régions concernées, est conçu et sera mis

en œuvre en collaboration avec les entre-

prises attributaires des travaux. Une ap-

proche centrée sur les compétences sera

développée à travers des ateliers de for-

mation sur les normes de qualité et d’en-

tretien des bâtiments qui seront organisés

au niveau de chaque région en collaboration

avec les Chambres de Métiers au profit des

sous-traitants potentiels.

Ces actions originales de renforcement

des capacités, seront étendues aux artisans

susceptibles d’être impliqués dans la

confection d’une partie des mobiliers de-

vant équiper les salles de classe, mais aussi

d’une partie de la menuiserie métallique à

incorporer dans les bâtiments.

Dans toutes les régions, le Programme

va impliquer les entreprises locales quali-

fiées comme sous-traitants dans le but de

maximiser l’impact du projet sur les ter-

roirs. Concomitamment aux travaux de

construction, la commande et la confection

des équipements notamment ceux dont la

confection sera assurée par les coopératives

d’artisans jugées qualifiées pour satisfaire

aux exigences de qualité fixées par le Maî-

tre d’ouvrage, vont favoriser la promotion

de l’emploi local.

Des emplois favorisés par une approche centrée

sur les compétences

Afin d’assurer un meilleur ancrage insti-

tutionnel du projet, le Programme fournira

une assistance conseils à la Direction de la

construction scolaire pour mieux renforcer

ses capacités techniques et opérationnelles

en dotant cette structure d’un logiciel per-

formant de gestion géo référencée du pa-

trimoine que constitue les établissements

scolaires. Les agents chargés de l’utilisation

de cet outil de planification, de program-

mation, de gestion et d’entretien dudit pa-

trimoine bénéficieront dans ce cadre d’une

formation appropriée. Les PME affiliées

aux chambres de métiers bénéficieront éga-

lement d’un programme de formation sur

les techniques de construction et d’entretien

des infrastructures scolaires en milieux ur-

bain et rural. Pour mieux assurer la péren-

nisation, l’Etat poursuivra son programme

de réalisation de salles de classe dans tout

le pays pour que les abris provisoires ne

surviennent plus dans le milieu scolaire.

SÉNÉGAL ÉMERGENT

METTRE FIN AUX ABRIS PROVISOIRES,

POUR L’EMERGENCE D’UNE EDUCATION DE QUALITE

Un modèle de bloc administratif pour améliorer la performance de l’encadrement dans le système

éducatif.

Les équipes d’exécution seront supervi-

sées par des missions de contrôle itinérantes

affectées dans chaque région et dotées de

moyens logistiques conséquents pour ga-

rantir la qualité des ouvrages. Chaque

équipe régionale de supervision sera com-

posée d’un ingénieur chef de mission et

d’un technicien en bâtiment spécialisé en

contrôle de qualité et rompu aux techniques

de prélèvement des échantillons et de réa-

lisation des essais de laboratoire.

Il sera fait recours aux services d’un bu-

reau de contrôle technique qui aura pour

mission d’assurer la solidité des ouvrages

projetés et préparer les formalités en vue

de l’assurance décennale. Compte tenu des

exigences et responsabilités du constructeur,

le Programme s’attachera les services d’un

Bureau de Contrôle agréé pour s’assurer

que les infrastructures réalisées répondront

aux exigences établies par les normes les

plus strictes, sans préjudice du propre plan

d’assurance-qualité. Le même bureau de

contrôle pilotera le processus de mise en

place de la garantie décennale pour l’en-

semble des salles de classes. De plus, un

laboratoire d’analyse de sols et de béton

sera entièrement dédié au Programme.

Bloc d’hygiène

Administration lycée

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En session de formation de-puis novembre 2016, la pre-mière promotion des facilita-teurs de champ écoleagropastoral vient de recevoirleurs diplômes de fin d’étudesau cours d’une cérémonie orga-nisée à Linguère sous la prési-dence du ministre de l’Industrieet de Mines, Aly Ngouille Ndiaye,et en présence du représentantde la Fao, Reda Lebtahi et dupréfet, Amadou Bamba Koné,entre autres personnalités.

Pour le docteur Malick Faye,cette cérémonie vient clôturerune série de formations, tenueà Linguère, sur les champs école

agropastoraux. Il estime que laFao conduit l’approche champécole depuis plus de vingt (20)ans, mais c’était jusqu’ici dansle domaine des cultures (maraî-chage, culture du coton et duriz, etc ). Selon lui, c’est aveccette première promotion qu’ona commencé à s’ouvrir à l’éle-vage avec cette approche. « C’estune approche assez nouvelle enAfrique de l’Ouest de façon gé-nérale. Il s’était agi de former lepremier noyau de facilitateursdevant animer des champs écoledans la zone silvo-pastorale »,dit-il.

Il ajoute que : « les champs

écoles constituent un importantpilier de la logique d’interventiondu projet. L’approche développéepar la Fao) depuis plus de deuxdécennies, vise à optimiser lescapacités techniques et organi-sationnelles des communautésde base pour améliorer leur ré-silience et leur qualité de vie ».

« Une approche innovatricequi vient de démarrer pour leSénégal. Elle a regroupé destechniciens de l’élevage, desOng, des structures d’organisa-tions paysannes, des eaux et fo-rêts. Il s’agit de regrouper sestechniciens afin de leur donnerdes outils et la méthodologie des

champs école agropastoraux (…). Les formés qui ont reçu leursdiplômes, doivent, à leur tour,animer, chacun, un champécole agropastoral dans lequelon va retrouver 25 éleveurs », alaissé entendre le maître forma-teur de champ école desconducteurs, Alassane BounaNdiaye.

Pour le préfet, AmadouBamba Koné, la Fao a bienvoulu accompagner le Sénégalavec la mise en œuvre de cet im-portant projet visant, entre au-tres, le renforcement de la rési-lience des communautésagropastorales et l’améliorationde la sécurité alimentaire. « Ce

projet a été initié dans uncontexte de changements clima-tiques et de vulnérabilité accruedes écosystèmes et des popula-tions agropastorales », a-t-ilajouté.

« Ce projet d’une durée de cinqans, financé par le Fonds pourl’environnement mondial pour6 millions de dollars, est destinéaux pays les moins avancéspour réduire les menaces in-duites par le changement cli-matique en introduisant des ac-tions d’adaptation à travers leschamps école agropastoraux »,a noté, pour sa part, le repré-sentant de la Fao, Reda Lebtahi.

Masse NDIAYE

CHAMP ÉCOLE AGROPASTORAL

21 facilitateurs de la première promotion ont reçu leur diplôme de fin de stage21 facilitateurs de champ école agropastoral ont reçu leur diplôme de fin de stage. Ils ont participé àla première session de formation qui a débuté de novembre 2016 à juillet 2017. La cérémonie deremise des diplômes a eu lieu à Linguère sous la présidence du ministre de l’Industrie et des Mines,Aly Ngouille Ndiaye, et en présence du représentant de la Fao, Reda Lebtahi, et du préfet, AmadouBamba KONE, entre autres personnalités.

«La formation est partie duconstat que l’aviculture sénéga-laise n’est pas compétitive et lesdifficultés sont liées certes à lacherté des intrants mais surtoutà la productivité, parce que lesressources humaines sont for-mées sur le tas pour l’essentiel»,a-t-il dit.

Le coordonnateur du clusteraviculture s’exprimait au coursd’une journée d’information, desensibilisation et de mobilisationdes acteurs du secteur avicole, àl’initiative de l’Interprofessionnelleavicole du Sénégal (Ipas) et ducluster aviculture.

Cette journée a été organiséeen partenariat avec l’associationdes aviculteurs indépendants duSénégal (Aavis), dans un accordde financement d’un réseau decentres de formation aux métiersde l’aviculture, d’une valeur de 7milliards de francs Cfa entre l’Étatdu Sénégal, la Banque mondialeet l’Agence française de dévelop-pement (Afd).

Selon le coordonnateur ducluster aviculture, le Sénégal doitbien former ses aviculteurs pourdévelopper ce secteur à l’imagede ceux des pays comme la Côted’Ivoire, le Maroc, etc. Pour cefaire, «la formation est l’élémentcentral», a martelé MoustaphaCissé, selon qui «si l’on a des res-

sources humaines bien formées,on va jouer sur la compétitivité».

«La maîtrise des paramètrestechniques permettra d’avoir desrendements meilleurs», a pour-suivi Moustapha Cissé, avantd’appeler les professionnels de lafilière à travailler à mettre sur lemarché des produits de qualitéavant la levée du gel des impor-tations. «Il faut travailler en amontpour que le produit au Sénégalpuisse être compétitif par rapportaux produits qui pourraient êtreimportés des pays comme leMaroc et le Brésil», a insisté M.Cissé.

«Le jour où l’on ouvrira les fron-tières et qu’on n’est pas compéti-tif, on va tous mettre la clé sousla porte», a averti Gora Faye, pré-sident du collège des producteursde l’Ipas.

Pour un développement dura-ble du secteur, a-t-il suggéré, lesacteurs doivent travailler à «aug-menter la consommation de pou-lets» et booster la filière à travers«la modernisation des fermes».

Ils devront également travaillerpour «une plus grande technicité,une plus grande compétence, pardes circuits de commercialisation,des produits mis en valeur», aajouté M. Faye, par ailleurs se-crétaire général adjoint de l’Ipas.

APS

ELEVAGE

Des professionnels de la filièreavicole appelés à être plus compétitifs

Les acteurs de la transformationartisanale de l’huile d’arachideont posé, lundi dernier, un nou-veau jalon dans la promotionde ce produit. Ils ont choisi lelabel « Huile Ségal Téranga »pour aller à la conquête du mar-ché sous régional et internatio-nal.

Ces différents acteurs ontsaisi l’occasion de l’assembléegénérale de mise en place de laplateforme d’innovation huile «Ségal » pour prendre cette ini-tiative. « La nouvelle structurese projette déjà à l’horizon 2020de faire de la filière arachide undes piliers de l’économie dansles régions du bassin arachidier(Kaolack, Fatick, Kaffrine, Thiès,Diourbel, Louga par l’accroisse-ment de la production, la trans-formation et la commercialisa-tion de l’huile d’arachide traitéeet ses dérivés sur le marché in-ternational », nous a indiqué lecoordonnateur du projet de dif-fusion à grande échelle d’unetechnologie d’amélioration desprocédés de transformation ar-tisanale de l’arachide, MamadouMoustapha Mbaye.

M. Mbaye qui travaille sous lacoordination de l’Agence natio-nale de conseil agricole et rural(Ancar) et du partenaire tech-nique, l’Institut de technologiealimentaire (Ita), indique que «le projet avait procédé, dès l’en-tame en 2013, à la sélection de200 groupements féminins dela zone du bassin arachidier, re-présentant plus de 20 000membres directs et plus de 80000 membres indirects ».

Il faut dire que l’activité detransformation de l’arachide,notamment celle de triturationen milieu rural est essentielle-ment dévolue aux femmes. Les

membres des groupements defemmes ont été formées auxtechniques de traitement del’huile brute et dotées d’une cen-taine d’unités de tables de trai-tement mises à leur dispositiondans des sites retenus par leprojet. Les membres des grou-pements ont également suivides démonstrations sur la tech-nologie de traitement effectuéespar des équipes de l’Ita.

En 2015, la campagne agri-cole de l’arachide avait atteintdes productions record de 1 100000 tonnes. Un chiffre jamaisatteint pendant les cinq (5) der-nières années. « Environ ¼ decette production étant destinéaux huiliers, le reste est soit au-toconsommé, soit transformé defaçon artisanale en huile, pâteou farine », souligne-t-il.

Il s’agissait alors d’accompa-gner les différents acteurs, dontla plupart est constituée de

femmes qui ont hérité cette tech-nique artisanale de triturationde l’huile d’arachide de leursgrands pères et arrières grandsparents. « Et c’est dans le pro-gramme Waapp/Ppaao et pourfaciliter la diffusion à grandeéchelle (Dge) des technologiesque le Coraf a entrepris d’ap-puyer la mise en place de plate-formes d’innovation axées surle développement des chaînesde valeur », a-t-il fait savoir.

La plateforme « Huile SégalTéranga » va ainsi permettre «de pérenniser les acquis du pro-jet traitement d’huile d’arachidebrut par un dispositif technolo-gique éprouvé par la recherche,de faciliter les échanges entreles acteurs de la chaîne de va-leur huile « Ségal Téranga », denouer des relations d’affaires etde trouver des solutions aux dif-ficultés de la chaîne de valeur.

Mohamadou SAGNE

PLATEFORME D’INNOVATION DE L’HUILE D’ARACHIDE

Le label « Huile Ségal Téranga » à la conquête du marché extérieur

La formation des professionnels de la filière avicole devrait setraduire par une plus grande compétitivité du Sénégal dans ce sec-teur, a assuré jeudi à Thiès le coordonnateur du cluster aviculture,Moustapha Cissé.

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www.lesoleil.sn Economie & Finances15

Porte-parole des paysd’Afrique, Caraïbe et du Paci-fique (Acp), lors des différentesconférences ministérielles surla banane, le ministre s’est féli-cité de cette initiative qui per-mettra aux producteurs defruits du continent d’unir leursefforts afin de mieux faire en-tendre leur voix dans leséchanges internationaux.

Afruibana, association de droitcamerounais, regroupe plu-sieurs représentants de produc-teurs et d’exportateurs de diffé-rents pays subsahariens,notamment l’Association ban-nière du Cameroun (Assobacam)ou encore l’Organisation desproducteurs-exportateurs de ba-

nanes, d’ananas, de mangues etautres fruits de Côte d’Ivoire(Obamci). Afruibana est une pla-teforme ouverte qui a vocationà rassembler les intérêts de lafilière fruiticole en Afrique.

À Bruxelles, cette associationdevient donc la représentationpermanente d’une communautéde producteurs et d’exporta-teurs de fruits du Cameroun,de Côte d’Ivoire et du Ghana.Elle mettra tout en œuvre pourfavoriser la compétitivité et l’ex-portation des fruits à destina-tion des pays de l’Union euro-péenne (Ue). L’association seraégalement une interface entreles producteurs du secteur etles différentes institutions eu-

ropéennes afin de faciliter lesprogrammes de financementset d’aides à destination des pro-ducteurs de fruits africains. Ellea enfin un rôle de représenta-tion et de plaidoyer pour fairevaloir la qualité et l’importancedes filières agro-industriellessur le continent africain, tantsur le plan économique que so-cial et environnemental.

« L’Union européenne repré-sente le principal débouché de labanane africaine, pour des rai-sons avant tout de proximité géo-graphique et historique », expliqueJoseph Owona Kono, présidentd’Afruibana. « En Côte d’Ivoire etau Cameroun, le secteur agricolereprésente environ 60% de l’éco-

nomie de ces deux pays. Il s’agitlà de l’une des premières sourcesd’emploi et de revenus pour lamajorité des populations rurales.C’est pourquoi notre associationa un rôle essentiel pour renforcernos liens avec les instances eu-ropéennes, favoriser le commerceentre l’Afrique et l’Europe, pro-mouvoir le développement socioé-conomique et ainsi contribuer àlutter contre les mouvements mi-gratoires ».

« Plusieurs échéances, sur leplan européen, revêtent une im-portance stratégique pour lesproducteurs africains. C’estdonc le rôle d’Afruibana de faireconnaître aux décideurs euro-péens l’intérêt du maintien etdu développement du secteuragricole africain, non seulementpour continuer d’exporter une

banane de qualité, mais aussipour le développement de l’éco-nomie de nos pays en favorisantl’emploi rural mais aussi l’agri-culture familiale », expliqueJean-Marie Kacou Gervais, Vice-président de cette association.

Plusieurs rendez-vous impor-tants vont occuper l’agenda ins-titutionnel de cette associationdans les prochains mois, commele Sommet Ue-Afrique d’Abidjanfin novembre 2017, avec l’adop-tion d’une nouvelle feuille deroute pour les relations entre lesdeux entités, la préparation del’Accord post-Cotonou à partirde janvier 2018, ou encore lesclauses de rendez-vous entrel’Ue et les producteurs latino-américains au cours du premiertrimestre 2018.

Agence Ecofin

FRUITS

Des producteurs et exportateurs africains de fruits se regroupentet créent « Afruibana » pour défendre leurs intérêtsAfruibana, une association de producteurs et d’exportateurs de fruits du Cameroun, de Côte d’Ivoireet du Ghana a été officiellement lancée le19 juillet dernier à Bruxelles, à l’occasion de la visite duministre camerounais du Commerce, M. Luc Magloire Mbarga Atangana, auprès des institutions eu-ropéennes, selon l’Agence Ecofin.

NÉGOCIATIONS COMMERCIALES

Le gouvernement japonais aversé une contribution d’un peuplus de 230 000 francs suissespour aider les pays en dévelop-pement et les pays les moinsavancés à améliorer leurs com-pétences en négociations com-merciales et à participer, de ma-nière plus effective, auxnégociations commercialesmondiales, selon le communi-qué de presse de l’Omc, dontcopie nous est parvenue, hier.Cette somme, versée au Fondsglobal d’affectation spécialepour le Programme de Dohapour le développement de l’Omc,contribuera à financer des ate-liers de formation pour les fonc-tionnaires à Genève et ailleurspour les aider à mieux compren-dre et à mettre en œuvre les Ac-cords de l’Omc. Depuis la créa-tion du Fonds en 2001, plus de2 500 ateliers ont été organisés.

« Ce don aidera à fournir uneformation importante pour lespays en développement et lespays les moins avancés afin deles outiller à participer, de ma-nière effective, aux négociations

commerciales multilatérales et,ainsi, à saisir les possibilités of-fertes par le commerce. Je saluela générosité constante duJapon », a dit le directeur géné-ral de l’Omc, Roberto Azevêdo.«Le Japon est résolu à faire ensorte que les courantsd’échanges soient aussi fluides,prévisibles et libres que possibledans un système commercialmultilatéral fondé sur des règles», a déclaré, pour sa part, l’am-bassadeur du Japon, JunichiIhara. « Grâce à notre contribu-tion, nous espérons aider lespays en développement et lespays les moins avancés à amé-liorer leur compréhension desrègles commerciales multilaté-rales et à mieux s’intégrer dansles marchés mondiaux, rendantainsi le commerce mondial plusinclusif », a-t-il ajouté.

Le Japon a fait don depresque 11 millions de francssuisses aux fonds d’affectationspéciale de l’Omc au cours des15 dernières années, lit-on,dans le communiqué de l’Omc.

M. SY

230 000 francs suisses de don du Japonpour aider les pays les membres del’Omc les plus pauvres

SOUTIEN AU RESPECT DES NORMES DE SÉCURITÉ SANITAIRE DES PRODUITS ALIMENTAIRES

En 2017, l’Allemagne a verséune contribution de 150 000euros afin d’aider les pays en dé-veloppement à respecter lesnormes relatives à la sécurité sa-nitaire des produits alimentaires,à la santé des animaux et à lapréservation des végétaux et,ainsi, à accéder plus facilementaux marchés agricoles, selon uncommuniqué de presse de l’Omcdont copie nous est parvenue,hier.

Le 6 juillet 2017, la directricede la Division de l’administrationet des services généraux de l’Omc,Nthisana Phillips, a rencontrél’ambassadeur suppléant de l’Al-lemagne auprès de l’Omc, WalterWerner, afin de célébrer le don del’Allemagne au Fonds pour l’ap-plication des normes et le déve-loppement du commerce (Stdf).

Mme Phillips a déclaré : « le donfait par l’Allemagne sera très im-portant pour aider les pays en dé-veloppement et les pays les moinsavancés à améliorer leurs capa-cités sanitaires et phytosanitairesafin de mieux accéder aux mar-chés mondiaux. Je salue la géné-rosité constante de l’Allemagne.”

« Les normes élevées sont im-portantes pour assurer la sécu-rité sanitaire des produits alimen-taires et la sécurité alimentaire,et pour parvenir à une réductionde la pauvreté. Elles aident nonseulement à prévenir la propa-gation des maladies animales etvégétales, mais aussi à renforcerles capacités d’exportation despays en développement. Le mi-nistère allemand de l’Alimenta-tion et de l’Agriculture est heu-reux de renouveler le soutien qu’il

apporte au Stdf pour l’aider àmener à bien ses projets », a dé-claré, pour sa part, l’ambassa-deur suppléant d’Allemagne, Wal-ter Werner

Ces dix dernières années, lesdons de l’Allemagne au Stdf ontatteint 2 millions d’euros.

Le Stdf est une plateformemondiale de coordination qui re-groupe des experts internatio-naux de premier plan dans lesdomaines du commerce, de lasanté et de l’agriculture pour par-tager des connaissances, des ou-tils et des bonnes pratiques etrenforcer l’efficacité de l’assis-tance technique dans le domaineSps fournie aux pays en dévelop-pement. Il apporte également unsoutien et un financement en vuede l’élaboration et de la mise enœuvre de projets de collaborationnovateurs qui favorisent le res-pect des prescriptions Sps inter-nationales. Il est hébergé et gérépar l’Omc.

M. SY

L’Allemagne a versé une contribution de 150 000euros pour aider les pays en développement

Production de banane au Sénégal

L’Allemagne fait un don de 150 000 euros pour soutenir les normesrelatives à la sécurité sanitaire des produits alimentaires, à la santédes animaux et à la préservation des végétaux, ainsi que le com-merce, selon un communiqué de presse de l’Omc.

RESPECT DES RèGLES DE SÉCURITÉ PORTUAIRES

25 dockers gambiens formés au Code de sécurité

25 dockers gambiens ont bé-néficié d’une session de forma-tion de cinq jours formés au res-pect des règles de sécuritésportuaires. Pour la directrice duCentre de formation aux métiersportuaires et à la logistique(Cfmpl), Mme Sagna AwaNdiaye, cette session de 5 joursentre dans la formation des pre-miers acteurs du port que sontles dockers, chargés d’opérer surles navires lors des charge-

ments.« Les modules animés étaient

le processus de formation quiaboutit à la profession dedocker, la sécurité dans le portoù il y a des codes spécifiquesaux ports, la visite du port deDakar, la manutention suivantles règles portuaires », a déclaréMme Sagna Awa Ndiaye qui in-tervenait vendredi dernier à laclôture de cette session,

« Nous les avons sensibilisé en

qualité-sécurité, à la manuten-tion et la manipulation des pro-duits dangereux. Ce sont desmodules de renforcement de ca-pacité. Nous devons identifierqui entre dans le port. C’estcomme la sécurité aéroportuaire», a-t-elle noté, demandant auxparticipants d’appliquer lesconnaissances acquises et lerespect des instructions don-nées au cours de la session deformation.

Elle a précisé que les produitsmanutentionnés par les dockersappartiennent aux clients.

Serigne Mansour Sy CISSE

Un séminaire de formation à l’intention de 25 dockers gambiens apris fin vendredi à Dakar. Pour la directrice du Centre de formationaux métiers portuaires et à la logistique (Cfmpl), un docker doitmaîtriser l’environnement portuaire.

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Société www.lesoleil.sn

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Ce partenariat, soutiennent lessignataires, est un premier pasvers la mise en place de ce quideviendra le Parlement de la so-ciété civile en Afrique de l’Ouestvoire du continent. En témoignela présence Basile Darga, coor-donnateur national de « Res Pu-blica » du Burkina Faso. A encroire Dr Condé de la Caneg,l’acté posé est très symboliqueparce que ce sont des citoyensafricains qui ont décidé de parlerdu devenir du continent, plai-dant pour une « citoyenneté afri-caine, panafricaniste » qui doitreposer sur « l’engagement ». «On ne développe pas, on se dé-veloppe, mais pour cela, il fauts’engager », a-t-il lancé aux

jeunes venus nombreux à la ren-contre et qui ont été appelés à «assurer la relève ». Une implica-tion tout aussi est donc souhai-tée par Basile Darga du BurkinaFaso. « La société civile est lasentinelle des pouvoirs publics,non pas pour les combattre,mais les aider à redresser la si-tuation », leur a-t-il conseillé.

Suffisant pour que SedikhNiass de la Raddho rappelle quele temps est venu « renouvelerles idées, les pratiques » afin deredonner espoir à la jeunesse. Ils’agit de « faire exploser les fron-tières dans le bon sens, en ga-rantissant la liberté des idées,celle des actions. L’action, c’est

à cela qu’a appelé Mme Adja Ma-kelé Traoré de la société civileguinéenne. « Le temps de l’ac-tion, c’est maintenant », a-t-elleaffirmé, notant que la société ci-vile guinéenne est disposée à «partager, à écouter, mais surtoutà agir », qualifiant de « belle ini-tiative » l’idée d’une mise en placed’un Parlement de la société ci-vile en Afrique de l’Ouest. Desacteurs comme AbdourahmaneSano de la société civile gui-néenne, les représentantsd’Osiwa, du Pasoc, ont expriméleur disponibilité à accompagnerles initiateurs. « Ensemble, onpeut déplacer des montagnes »,a insisté Dr Condé.

PROMOTION DES DROITS DE L’HOMME

La Raddho et la Caneg signent une convention de partenariat(Conakry) - Aller au-delà desfrontières de leurs pays res-pectifs dans la promotion desdroits de l’Homme, tel est lesens de la convention de par-tenariat que viennent de para-pher, hier, à Conakry, SadikhNiass de la Rencontre africainepour la défense des droits del’homme (Raddho) et DrKhoureissy Condé de laConvention des acteurs nonétatiques de Guinée (Caneg).

« Je viens de la société civile,un milieu qui a une très lourdecharge. On a besoin de la sociétécivile pour les relever les défis.Pour cela, elle doit être le pointd’équilibre de cette crise presqueexistentielle que l’Afrique traverse», a soutenu Kalifa GassamaDiaby. Le ministre guinéen del’Unité nationale et de la Citoyen-neté a fait remarquer que la so-ciété civile s’inscrit « dans ladurée et non dans le calendrierélectoral ». C’est pourquoi il a ditsoutenir la mise en place d’unesociété civile ouest-africaine quisoit « vigoureuse, efficace, se-reine, lucide, qui ne soit pas l’es-clave du politique parce qu’enréalité, il n’y a pas de démocratievalable sans cette société civile». Mieux, le ministre Diaby a sou-haité voir une société civile qui «

impose des débats sérieux, lacréativité intellectuelle ». « La dé-mocratie est vivante, ses prin-cipes sont universels, mais elledoit s’adapter au contexte, nonpas pour l’amoindrir, mais la ren-forcer », a rappelé le ministre del’Unité nationale et de la Citoyen-neté.

Il est convaincu qu’il n’y a pasde « paix possible si on ne luttepas contre toutes les formes dediscrimination, d’inégalité, d’in-justice ». C’est cela à ce prix, faitremarquer le ministre qu’ionpourra avoir une « Afrique digne,respectée, à qui on ne donnera

pas de leçons ». Auparavant, leDr Condé de la Convention desacteurs non étatiques de la Gui-née (Caneg) est revenu sur l’im-portance de l’engagement notam-ment des jeunes, rappelant quec’est la citoyenneté a été le vec-teur de l’émancipation de l’Eu-rope à travers la révolution au-tour des valeurs humanitaires.Et Basile Darga du Burkina Fasode préciser que la société civile «n’est ni contre ni avec l’Etat »,mais veut que les droits du ci-toyen, « premier acteur du déve-loppement » soient respectés.

D. MANE (envoyé spécial)

MINISTRE GUINEEN DE L’UNITE NATIONALE ET DE LA CITOYENNETE

Kalifa Gassama Diaby plaide pour une sociétécivile africaine « efficace, sereine et lucide »(Conakry) - Il a été de la so-ciété civile et la connaît bien sil’on se fie à l’aisance avec la-quelle il en parle, mais aussiles témoignages des Guinéens.Jeudi, lors d’une visite de cour-toisie dans son département,le ministre Kalifa GassamaDiaby a exprimé tout l’espoirque l’Afrique fonde sur sa so-ciété civile.

EDITION 2017 DE LA FETE PATRONALE

La paroisse Sainte Marie Ma-deleine de Mbao a célébré, di-manche dernier, une messe so-lennelle à l’occasion de sa fêtepatronale. L’édition de cetteannée était dédiée au Premierministre Mahammad Boune Ab-dallah Dionne, représenté parMme Viviane Laure ElisabethBampassy, ministre de la Fonc-tion Publique, de la Rationali-sation des effectifs et du Renou-veau du service public. Parrainde l’édition 2017 de la fête pa-tronale de la paroisse SainteMarie Madeleine de Mbao, lePremier ministre MahammadBoune Abdallah Dionne, repré-senté à la cérémonie par MmeViviane Laure Elisabeth Bam-passy, ministre de la FonctionPublique, de la Rationalisationdes effectifs et du renouveau duservice public, a donné trois (3)millions de FCfa à la commu-

nauté catholique de la localitéen guise de soutien.

Chaque année, il est de cou-tume qu’une communauté as-sure l’animation culturelle. Pourl’édition 2017, c’est la commu-nauté mancagne qui a été à l’hon-neur. Une communauté à la-quelle appartient Mme le ministreViviane Laure Elisabeth Bam-passy qui s’est donc retrouvéeparmi les siens et a pu se res-sourcer. Un village mancagne,Bulaen a été représenté dans laparoisse où Mme Bampassy ad’ailleurs été distinguée en rece-vant un pagne; ce qui est unemarque de reconnaissance. LeNonce apostolique, Mgr MikaelW. Banach qui a célébré la messe,est revenu sur la figure de MarieMadeleine, la première à voir leChrist ressuscité et qui a an-noncé la nouvelle aux apôtres.

Nd. M.SECK

Marie Madeleine honoréeà Mbao

PROTECTION DE L’ENFANCE

Durant cinq jours, 20 officierset agents de police judiciaire ontété familiarisés à la spécificité dutraitement des enfants victimesd’abus sexuel et aux techniquesd’audition de mineurs. Le projetest financé par l’Union euro-péenne (Ue) pour un montant deplus de 520.000.000 FCfa, et misen œuvre par le Centre de gui-dance infantile et familiale deDakar (Cegid), World Vision etl’Ong La Lumière à Kédougou. Ilest étalé sur une durée de troisans et en est aujourd’hui à un anet demi d’activité. « Nous sommesaujourd’hui à près de 128 casd’abus sexuels (viols, grossessesprécoces, d’incestes etc.) dans noszones d’intervention. La procédurejudiciaire joue un rôle importantdans la réhabilitation de l’enfant.Parce que tant que justice ne luiest pas rendue, sa dignité reste àrestaurer. C’est pourquoi nousavons pensé que les gendarmeset les policiers renforcés en tech-niques d’audition de l’enfant se-ront à même de prendre encompte sa psychologie, de le met-tre à l’aise, de comprendre toutesles manifestions de son trauma-tisme durant tout le processus ju-diciaire », a mentionné BoubacarFofana, manager de projet de pro-tection de l’enfant à World Vision.Selon lui, cela permet d’établir lavérité et de favoriser une meilleureprise en compte de l’intérêt supé-rieur de l’enfant. « Nous pensonspouvoir accompagner l’Etat danssa stratégie nationale de protec-tion de l’enfant qui, du reste, nevise qu’un changement social po-sitif en sa faveur. Cela permetégalement de mettre en place une

action intégrée des acteurs de laprotection de l’enfant », a relevéM. Fofana.

Pour sa part, le psychologue Se-rigne Mor Mbaye a précisé qu’il aété question, durant ce stage, deconduire les Opj et les Apj à com-prendre les facteurs de risquesd’abus sexuels et de maltraitanceau Sénégal et leurs conséquencesmédicales, psychologiques et psy-cho-sociales. « Il s’est agi de lesimprégner sur la manière d’ac-cueillir un enfant et de conduireune audition de mineur dans unposte de police ou de gendarmerieet de parvenir à recueillir sa pa-role. Les forces de police et de sé-curité sont les portes d’entréelorsque surviennent les violencessexuelles sur les enfants. Nousavons bon espoir que, du point devue de l’offre juridique, ces per-sonnels vont contribuer largementà une prise en charge de qualitédes victimes », a laissé entendrele directeur du Cegid.

En ce qui le concerne, le chefd’escadron Cheikh Diouf, repré-sentant en même temps la policeet la gendarmerie, a estimé quela formation va être très bénéfiquesi l’on prend on compte les défisqui entourent la protection desenfants. « Ce séminaire vient àpoint nommé. Nous remercions leCegid et World Vision pour le par-tenariat très fécond. A travers lesenseignements, les apprenantsauront forcément de quoi restituerau profit des enfants », a-t-il sou-ligné. Le projet intervient dansquatre départements que sontMbacké, Thiès, Dakar, Kédougouet Saraya.

Ndiol Maka SECK

20 policiers et gendarmes formés aux techniques d’audition de mineursLes procédures judiciaires pour abus contre les enfants démarrentsouvent dans les postes de police et de gendarmerie. C’est pourquoil’Ong World Vision, en partenariat avec le Centre de guidanceinfantile et familiale de Dakar (Cegid), a formé des officiers et agentsde police judiciaire pour une meilleure compréhension de la psy-chologie de l’enfant.

Daouda MANE (envoyé spécial)

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LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

www.lesoleil.sn Régions17

La coordonnatrice du Pdidasa rappelé que cette remise dumatériel s’inscrit dans le cadred’un partenariat entre le Pdidaset la Direction générale des im-pôts et domaines (Dgid). Plusexplicite, Mme Ndèye CouraMbaye Diop a précisé que lesservices de la Dgid ont accom-pagné le Pdidas dans le proces-sus de préparation et de miseen œuvre du schéma foncier duPdidas. Elle a, à ce propos, sou-

ligné que le Pdidas est un projetde grande envergure de l’Etatdu Sénégal, financé avec l’appuide la Banque Mondiale (Bm) etdu Fonds pour l’EnvironnementMondial (Fem), avec comme ob-jectif de développer l’agribusi-ness dans la zone du Ngalam etautour du Lac de Guiers.

Pour cela, a-t-elle poursuivi,la sécurisation foncière consti-tue un levier important pour lasécurisation des investisse-

ments agricoles. « Pour parvenirà des terres sécurisées, il est in-dispensable de disposer d’outilsperformants pour leur cartogra-phie. C’est pour cela que le Pdi-das a acquis au profit du Ca-dastre de Saint-Louis unestation Totale et un Gps diffé-rentiel de dernière génération,d’une valeur d’environ 40 mil-lions de FCfa. La réception etles tests de fonctionnalité dumatériel ont eu lieu dans les lo-caux du Pdidas en présence desreprésentants du Cadastre », a-t-elle souligné.

Selon Mme Diop, le Pdidas etle Cadastre partagent un enga-gement, « celui de l’appui à lasécurisation des données fon-cières des communautés. Nouspartageons également lesmêmes inquiétudes face à l’in-sécurité foncière dont sont vic-time la plupart des communesdu Sénégal, dit-elle ».

Elle a enfin souhaité que cetéquipement contribue à amélio-rer les conditions de travail desagents du Cadastre, à renforceret à garantir la sécurité des don-nées foncières, à améliorer lagestion du foncier rural, notam-ment avec l’expérience des Bu-reaux fonciers initiés par le Pdi-das en étroite collaboration avecla Dgid.

Mbagnick Kharachi DIAGNE

ACCOMPAGNEMENT DU PROCESSUS DE REFORME FONCIERE

Un Gps différentiel et une StationTotale pour le cadastre régionalSaint-Louis: Le chef du Centre des services fiscaux de la région deSaint Louis, Ngor Ndione, a reçu avant-hier des mains de la coor-donnatrice du Projet de développement inclusif et durable del’agribusiness au Sénégal (Pdidas), Mme Ndèye Coura Mbaye Diop,un Gps différentiel et une Station Totale, d’un coût global de 40millions de FCfa. La remise dudit matériel a pour objectif de faciliterle travail de régularisation foncière que le Pdidas est en train d’ef-fectuer dans les neuf communes d’intervention des régions deSaint-Louis et de Louga.

AUTOSUFFISANCE EN RIZ A ZIGUINCHOR

Le matériel est composé de 15décortiqueuses à riz, 5 bat-teuses à riz, 40 semoirs et 4 mo-toculteurs. Le secrétaire d’Etat,par ailleurs maire de la com-mune de Djignaki (Bignona), aexpliqué ce don par la volontédu Président Macky Sall d’ac-compagner davantage les pro-ducteurs de la région de Ziguin-chor. Moustapha Lô Diatta aestimé qu’avec ce matériel dedernière génération, ces der-niers vont pouvoirs augmentertrès sensiblement la productionde riz dans cette partie de la ré-gion Sud du Sénégal. Il a ajoutéque cet équipement contribuera

à l’atteinte de l’objectif de 120000 tonnes de riz, qui est assi-gné à Ziguinchor par le chef del’Etat, dans le cadre du Pro-gramme national de l’autosuf-fisance en riz. Ledit matériel vaégalement alléger les activitéspost-récolte de battage et de dé-corticage du riz.

Le secrétaire d’Etat n’a pasmanqué de lancer un appel auxgroupements de producteursbénéficiaires (une cinquantaine)pour qu’ils en fassent un bonusage et ne le vendent pas dansles pays limitrophes, notam-ment en Guinée-Bissau ou en

Gambie. « C’est un matériel quiest destiné pour doper la pro-duction du riz dans la région »,leur a-t-il lancé. Quant au pré-sident du Cadre régional deconcertation des ruraux (Crcr),Abdou Aziz Badji, il a saisi l’oc-casion de la cérémonie de re-mise de ce matériel agricolepour demander des tracteurs àl’Etat, « afin d’accélérer lerythme de modernisation del’agriculture, notamment de lariziculture, dans la région de Zi-guinchor », a-t-il fait compren-dre.

EL Hadj Moussa SADIO

Un matériel agricole d’une valeur de 91 millions de FCfa aux producteursLe secrétaire d’Etat à l’Accom-pagnement et à la mutualisa-tion des organisations pay-sannes, Moustapha Lô Diatta, aprocédé, hier, à Ziguinchor, aunom du ministre de l’Agricul-teur et de l’équipement rural,à la remise d’un important lotde matériel agricole d’une va-leur de 91 millions que le pré-sident de la République a of-fert gracieusement auxorganisations de producteursde la région, dans le cadre duProgramme national de l’auto-suffisance en riz.

Le lancement du Programmenational de financement de lamodernisation des équipementsdes artisans du Sénégal a per-mis au Fongip, en partenariatavec l’Agence pour le dévelop-pement de l’artisanat, l’Agencepour la maison des outils et leministère en charge de l’Artisa-nat, de venir en aide à ceux quitravaillent autour de l’automo-bile dans la ville. Selon l’admi-nistrateur général du Fongip,ces valises diagnostiques per-mettront de rehausser la qualitéde service des artisans travail-lant autour de l’automobile deZiguinchor. Chaque kit coûte 2600 000 francs Cfa. « Mais leprésident de République a es-timé que c’est trop cher pour lesmécaniciens. Il y a eu donc uneforte subvention du gouverne-ment grâce à laquelle le kit re-vient maintenant à 1 500 000FCfa ».

D’après toujours Doudou Kâ,le Programme national de finan-cement de la modernisation deséquipements des artisans denotre pays est développé par leFonds de garantie des investis-sements prioritaires, en parte-

nariat avec l’Agence pour le dé-veloppement de l’artisanat,l’Agence pour la maison des ou-tils et le ministère en charge del’Artisanat. Le Fongip a apportésa garantie et a structuré le fi-nancement. Le rôle des agencessusmentionnées est d’assurerle suivi et la formation. Pour cefaire, les deux agences vont par-courir le Sénégal pour identifierles différents bénéficiaires. LeFongip s’évertuera à former cesderniers à une meilleure utili-sation du matériel de technolo-gie de dernière génération quisera mis à leur disposition. Celase fera par le biais de l’Agencepour le développement de l’ar-tisanat et des techniciens.

El H. M. SADIO

MODERNISATION DES EQUIPEMENTS DES ARTISANS

5 valises diagnostiquesoffertes par le Fongip(Ziguinchor) : L’administrateur général du Fonds de garantie des inves-tissements prioritaires, Doudou Kâ, a offert un don de 5 valises diagnos-tiques aux artisans travaillant autour de l’automobile lundi dernier à Zi-guinchor. L’objectif visé est de relever le niveau de leur service afin qu’ilspuisent mieux répondre à la demande des automobilistes.

RESEAU DES FEMMES DU SENEGAL

Cette manifestation a été àl’ordre du jour de la rencontrede mise en place d’un comitéexécutif tenue à la salle duConseil départemental de Thièset qui a réuni plusieurs femmesvenues des régions du Sénégal.La transformation des groupe-ments de femmes en petites etmoyenne entreprise devrait,selon le coordonnateur de ce ré-seau Dame Sall, « permettre auxvaillantes femmes de pouvoirbénéficier d’un accompagne-ment de la part de l’Etat maisaussi des partenaires financiers».

M. Sall reste convaincu quecette initiative devrait porter sesfruits. « D’autant que, avec lesPme plus porteuses et efficaces,les actrices seront beaucoupplus productives, il y aura deslaboratoires de recherche à côtédes exploitations agricoles et desunités de transformation », a-t-il indiqué.

Pour le coordonnateur du ré-seau des femmes du Sénégal, «nous savons tous que l’agricul-

ture traditionnelle est dépasséeet qu’il faut donc la modernisertout en tenant compte de laqualité du produit à proposersur le marché que ce soit localqu’extérieur ». Le coordonnateurnational du réseau de femmesdu Sénégal estime « qu’il fautpour les femmes, instaurer unrapport de force à travers desinitiatives audacieuses d’activi-tés génératrices de revenus (Agr)pour pouvoir avancer et sortirdu sous-emploi ».

L’ambition affichée par DameSall est bien de favoriser auprèsdes femmes du Sénégal « leurautonomisation et de développeren elles l’esprit de chefs d’en-treprise créateurs de richesseet de valeur ajoutée ». Le réseaudes femmes du Sénégal qui a vule jour il y a seulement un an,est composé présentement,selon le coordonnateur, « de 200groupements pour 10.250femmes qui y ont déjà adhéréavec des droits de 10. 000 FCfapar groupement.

El Hadj Mouhamadou SAGNE

La transformation des Gpf en Pme préconiséeThiès : Une centaine de femmes membres du réseau des femmesdu Sénégal ont manifesté à Thiès leur volonté de transformer enpetites et moyennes entreprises (Pme) leurs groupements de pro-motion féminine (Gpf).

Remise du matériel de régularisation foncière.

La longue marche vers l’autosuffisance en Riz en Casamance.

Doudou Kâ, administrateur du Fongip.

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LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

Culture & Médias www.lesoleil.sn

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Quand le président du jury,l’Ivoirien Yacouba Konaté a an-noncé les résultats dans la caté-gorie Peinture, c’est l’explosion dejoie dans la salle avec des applau-dissements nourris des membresde la délégation sénégalaise. Eneffet, il y avait beaucoup d’espoirau regard de la qualité du travailde l’artiste Mbaye Babacar Diouf.D’ailleurs, lors de la cérémonie devernissage de l’exposition des artsvisuels vendredi dernier, l’œuvredu peintre ne laissait personneindifférent, y compris Madame laPremière Dame de Côte d’Ivoire,Dominique Ouattara qui s’étaitattardée sur le travail de notrecompatriote afin de mieux com-prendre le message de l’artiste.

Sur les raisons qui ont présidéau choix de l’œuvre, le jury parlede la clarté des choix esthétiquesainsi que la force expressive del’écriture de l’artiste. Mbaye Ba-bacar Diouf dit avoir travaillé surune écriture facile, belle et simple.

Le produit est une œuvre cir-culaire géante intitulée « Harmo-

nie humaine » à travers laquelleil délivre un appel, un message àla paix et à la cohésion dans lemonde. « C’est une fierté pour moid’avoir dignement représenté monpays à ce grand événement cul-turel » a réagi le lauréat. Profes-seur d’éducation artistique de sonétat, son œuvre est marquée parune « rivalité en termes d’origina-lité et de maîtrise des techniques». Avec cette distinction, le Sénégal

aligne sa deuxième médaille enCulture à ces 8èmes Jeux de laFrancophonie d’Abidjan.

Dans la même catégorie Pein-ture, c’est Djezzan Alaoui duLiban qui remporte l’Or et leBronze échoit à l’Egyptien AhmetYoussef alors que la mention spé-ciale est décernée à l’Ivoirien Wil-fried Dja.

En photographie, le palmarèss’établit comme suit : la médailled’or est allée Lawrence Azita Rastide la Suisse, l’Argent à la Cana-dienne Anni France Noël du Nou-veau Brunswick tandis que l’Ar-ménien Anush Babajanyans’adjuge du Bronze. Dans lamême lancée, le jury a octroyédeux mentions d’honneur aux ar-tistes du Congo Brazza et du Ko-sovo.

En catégorie Sculpture, la mé-daille d’or a été remportée par unartiste du Bénin, la médaille d’ar-gent au Canada Nouveau Bruns-wick et le bronze au Luxembourg.La mention spéciale est revenueau Cameroun.

Pour rappel, l’artiste sculpteurBalla Ndao et la photographeNdèye Fatou Thiam dit « Inna »étaient en compétition dans cesdeux disciplines lors de ces 8èmesJeux de la Francophonie.

JEUX DE LA FRANCOPHONIE

Mbaye Babacar Diouf décroche la médaille d’argent en PeintureAprès la médaille de bronze en Littérature, le Sénégal a enregistré,hier, sa deuxième distinction en Culture avec la médaille d’argentremportée en Peinture par l’artiste Mbaye Babacar Diouf.

METIERS DU CINEMA ET DE L’AUDIOVISUEL

Pour la première session2017, la Commission de déli-vrance de la Carte profession-nelle des métiers du cinéma etde l’audiovisuel a validé le dos-sier de cinquante-cinq candi-dats, à l’issue des délibérations.Ces dossiers agréés concernent,entre autres branches de mé-tiers, la réalisation cinémato-graphique et audiovisuelle, laproduction cinématographiqueet audiovisuelle, la distributionet l’exploitation, la prise de vues,l’écriture du scenario, la déco-ration, le montage et la prise deson cinématographique et au-diovisuelle, le maquillage...

Selon un communiqué depresse, les impétrants sont priésde se rapprocher de la Directionde la cinématographie pour lesformalités d’établissement des

dites cartes. En tout, 86 dos-siers de candidatures étaient àl’étude pour l’obtention de lacarte professionnelle. Ils ont étésoumis à un « examen minu-tieux » sur la base de critèresdéfinis par le décret 2004 - 737du 21 juin 2004 fixant lesconditions de délivrance de lacarte professionnelle des mé-tiers de la cinématographie etde l’audiovisuel.

A cet effet, ont été convoquésles éléments clés portant sur lanationalité, le niveau de forma-tion académique et profession-nelle, l’expérience profession-nelle, la pertinence desjustificatifs du métier exercé (di-plômes, attestations, contratsde travail, nombre de films réa-lisés et diffusés, sélection dansdes festivals, consécrations...).

55 dossiers pour la Carteprofessionnelle validés

« Keneen », long métrage deCheikh Diallo, d’une heure 15 mi-nutes, écrit dans un style parti-culier, relate l’histoire d’une jeunefemme, Mme Ndiaye, qu’on re-trouve morte dans sa chambre,un caméscope braquée sur le lit.On commence alors à se deman-der comment elle est morte ? Cerécit entraîne les spectateursdans une enquête criminelle. Uncrime qui pourrait être occasionnépar la jalousie, la trahison. Carl’actrice principale, incarnée icipar l’épouse du réalisateur, avantde se donner la mort, s’est fait en-registrer en disant, avec en mainune photo d’elle et de son mari,qu’elle était heureuse et que cecine devait pas lui arriver. Mais sus-pens après suspens, les téléspec-tateurs découvrent à la fin, toutaussi avec l’inspecteur chargé del’enquête, M. Diop, qu’il ne s’agis-sait pas de crime passionnel maisd’un crime mystique.

Traité dans un sens de mélo-drame, le film « Keneen » du réa-lisateur Cheikh Diallo met enexergue ce couple, constitué deM. Ndiaye, interprété par Mouha-med Fall, et Mme Ndiaye, intro-duit les spectateurs dans un uni-vers mystique, parlant de djinn,matérialisé dans le film par unhomme aux longs dreadlocks etcapuche de couleur rouge et noir.Ce dernier aurait signé un pacteavec le mari de la jeune femmequi s’est finalement donné la

mort. En réalité, Mme Ndiaye adécouvert qu’elle pensait vivreheureuse avec son mari alorsqu’elle ne faisait que fantasmer.Elle était enfermée dans ses rêves,loin de la réalité. Selon le réalisa-teur Cheikh Diallo, l’homme, M.Ndiaye, a signé un pacte avec undjinn pour qu’à chaque fois qu’ilépouse une femme, cette dernièredevienne la femme du djinn et encontre-partie, que le djinn lerende riche.

C’est dans le dénouement dufilm que tout devient clair pourles spectateurs qui découvrentque M. Ndiaye était un taximanquand il rencontrait le djinn(l’homme à la capuche). Il devientpar la suite un homme riche quivivait dans le luxe avec sa femme.

La projection de ce film à laFondation Konrad Adenauer n’apas laissé indifférent les specta-teurs. Ils ont apprécié la qualitéde l’œuvre de Cheikh Diallo, sonsans échanger avec le réalisateursur son intérêt de faire un tel filmet dans une écriture cinémato-graphique pas comme les autres.« L’histoire des « Thioro rap » et «Farou rap » souvent évoquée dansla société traditionnelle sénéga-laise m’a inspiré à réaliser ce film,« Keneen ». Mais pour qu’elle soitcaptivante, j’ai raconté une his-toire fictive en choisissant le vo-lage qui permet de faire voyagerles téléspectateurs dans un laby-rinthe à la recherche de la vérité

», explique-t-il avec un brin defierté.

Aussi, il souligne avoir tenu àne pas choisir une narration li-néaire pour qu’il ne soit pas unfilm comme les autres. « J’ai vouluque ce film ait un rythme diffé-rent, c’est pour cela que nousavons l’impression, dans le film,d’aller souvent en arrière avec desflash-back pour permettre auxspectateurs de décortiquer eux-mêmes le film et de le comprendre», argue Cheikh Diallo. A son aviscertes, c’était audacieux de réali-ser ce genre de film. Mais pourlui, c’était un pari et cela a réussi.Car, « Keneen » a été sélectionnéau dernier Fespaco de Ouaga,dans la catégorie Panorama longmétrage fiction.

Présents dans l’assistance, lesacteurs principaux se disent heu-reux d’avoir participé à ce film.Les acteurs, tout comme l’équipetechnique, ont travaillé d’arrache-pied pour réaliser ce long métrageen 8 jours.

Maguette Guèye DIEDHIOu

« KENEEN » PROJETE AU CINE-DEBAT DE LA FKA

Cheikh Diallo entraine les cinéphiles dansl’univers mystique des djinnsAprès le Fespaco de Ouaga et le Théâtre Daniel Sorano, le film « Keneen» (l’Autre) du réalisateur sénégalais, Cheikh Diallo a été projeté hier,à la Fondation Konrad Adenauer dans le cadre de son ciné-débat.

.Cette mesure fiscale adoptéejeudi permettra aux sociétés deproduction de récupérer 20% deleurs dépenses faites lors dutournage d’un film ou d’une sérieau Maroc, a expliqué le directeurdu Centre cinématographiquemarocain (Ccm), Sarim Fassi-Fihri, interrogé vendredi parl’Afp. Ces dépenses devront êtrejustifiées. D’après M. Fassi-Fihri,ce « financement direct » est va-lable pour les investissements «d’au moins 10 millions de di-rhams (900.000 euros) sur lesfilms, séries et téléfilms. Pourl’instant, on est que sur de la fic-tion ». Dès l’entrée en vigueur decette mesure, à compter d’octo-bre « au plus tard », les repré-sentants marocains du secteurespèrent ainsi « tripler le nombrede productions » sur le sol ma-rocain. Le porte-parole du gou-vernement Mustapha El Khalfi,cité par l’agence officielle Map,

s’est félicité de l’adoption d’undispositif qui aura « un impactsur l’image du royaume à l’in-ternational, l’attraction des in-vestissements étrangers dans ledomaine et les opportunitésd’emploi ». Une vingtaine delongs-métrages étrangers et unequinzaine de séries télévisées ontété tournés au Maroc en 2016,pour des investissements d’en-viron 28 millions d’euros, avecdes productions essentiellementanglaises, françaises, alle-mandes, indiennes, italiennes etaméricaines, selon le Ccm.

Aux portes du désert, la villede Ouarzazate est de longue dateune destination prisée, notam-ment pour les grosses produc-tions américaines, grâce à sesnombreux studios cinématogra-phiques. Pour valoriser sa pro-duction, le royaume compte surses nombreux festivals, dontcelui de Marrakech... (AFP)

Le Maroc instaure une subvention Le gouvernement marocain a annoncé avoir adopté un projet dedécret instituant une subvention pour les productions cinémato-graphiques étrangères tournées au Maroc, avec comme objectif detripler leur nombre

Correspondance particulière de Assane DIA

Le réalisateur Cheikh Diallo sur le plateaude tournage de son film Keneen

En tout, 86 dossiers de candidatures étaient à l’étude pour l’obtention de la carte profes-sionnelle..

POUR ATTIRER LES TOURNAGES DE FILMSETRANGERS

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LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

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«Je confirme, le mandat d’arrêta été lancé le 5 mai 2017 suiteaux réquisitions du parquet», adéclaré à l’Afp un des avocats dela famille de Norbert Zongo, MeBénéwendé Sankara, confirmantune information révélée par unjournal d’investigations «Le cour-rier confidentiel».

M. François Compaoré, un despersonnages les plus impopu-laires des 27 ans du régime Com-paoré, est poursuivi pour «incita-tion à assassinats», a ajoutél’avocat, précisant qu’»il y a euquatre crimes», l’assassinat de

Zongo et de trois compagnons.Journaliste d’investigation et

directeur de publication de l’heb-domadaire L’indépendant, Nor-bert Zongo et trois de ses compa-gnons ont été retrouvés mortscarbonisés dans leur véhicule le13 décembre 1998 dans le suddu Burkina. Auteur de plusieursenquêtes retentissantes démon-trant la mauvaise gouvernancesous le régime du président Com-paoré, M. Zongo travaillait, aumoment de son assassinat, surla mort de David Ouédraogo,chauffeur de François Compaoré,

frère cadet et conseiller écono-mique du président Compaorésurnommé le «petit président».

François Compaoré, person-nage très influent du régimedéchu, un temps inculpé de«meurtre et recel de cadavre»après la mort de son chauffeur,n’a jamais été inquiété dans ledossier Zongo.

Il s’est enfui du pays lors de l’in-surrection populaire d’octobre2014 et a obtenu en même tempsque Blaise Compaoré la nationa-lité ivoirienne. «Tout comme pourBlaise Compaoré, aucun n’est au-dessus de la loi, quelle que soitsa nationalité. Si tu as commisun crime, on doit te juger», a es-timé Me Sankara, espérant que«la Côte d’Ivoire n’est pas le ber-ceau de l’impunité». «La Côted’Ivoire ne livre pas ses nationaux,mais elle a l’obligation de coopé-rer. Donc, je ne me fais pas desoucis quant au respect de sesengagements internationaux parla Côte d’Ivoire».

Longtemps laissé dans les ti-roirs, le dossier Norbert Zongo aété rouvert à la faveur de la chutede M. Compaoré, fin octobre2014, chassé par la rue après 27ans au pouvoir.

AFP

AFFAIRE NORBERT ZONGO

Mandat d’arrêt internationalcontre François CompaoréLa justice burkinabè a lancé un mandat d’arrêt international contreFrançois, le frère cadet de l’ex-président Blaise Compaoré, dansl’affaire de l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongoen décembre 1998, a appris, hier, l’Afp auprès de l’avocat de lafamille Zongo.

REFORME DE L’OBAMACARE

Lors d’un vote tendu en pleinenuit, le Sénat a rejeté, hier, par51 voix contre 49, une abroga-tion partielle de la couverturesanté mise en place par le pré-sident Barack Obama en 2010.

«Trois républicains et 48 dé-mocrates laissent tomber lepeuple américain», a twitté leprésident Trump après le vote.«Comme je l’ai dit depuis ledébut, laissez l’Obamacare im-ploser, puis négociez».

Le sénateur républicain JohnMcCain, de retour au Sénatmalgré le cancer dont il vientd’annoncer être atteint, a votécontre cette abrogation partielleainsi que deux républicains mo-dérés aux côtés des démocrates.

Après des mois de vains ef-forts, ce vote porte un coup durau parti républicain et à l’am-bition du président Trump dedémanteler les réformes desanté de son prédécesseur.

«C’est une déception, vraimentune déception», a commenté lechef de la majorité républicaineau Sénat, Mitch McConnell. «Jeregrette que nos efforts n’aienttout simplement pas été suffi-sants cette fois-ci».

Cet échec constitue un sé-rieux revers pour les républi-cains, pourtant majoritaires auCongrès, et pour le présidentTrump qui n’avait cessé de pro-mettre, pendant sa campagne,qu’il en finirait avec Obamacareà peine arrivé à Washington.

Le Sénat se prononçait surune abrogation partielle del’Obamacare, prévoyant de nesupprimer que certaines me-sures comme l’obligation faiteaux particuliers de souscrire àune assurance-santé sous peined’amende ou celle faite aux en-treprises de proposer une cou-verture à leurs salariés.

AFP

Nouvel échec des Républicainsau sénat américainLes républicains, minés par leurs dissensions internes, ont, à nouveauéchoué, hier, à abroger l’Obamacare, leur cheval de bataille depuismaintenant sept ans ; ce qui constitue un sérieux revers pour leprésident Donald Trump.

Le Parti congolais du travail(Pct) a déjà obtenu 72 sièges sur151 au premier tour, le 16 juillet,contre sept pour l’Union des dé-mocrates et humanistes (Udh-Yuki) de Guy-Brice Parfait Kolé-las, et trois pour l’Unionpanafricaine pour la démocratiesociale (Upads, première forma-tion d’opposition). «Les résultatsobtenus par chaque parti reflè-tent le travail abattu sur le ter-rain. Notre victoire est méritée»,a déclaré le secrétaire général duPct, Pierre Ngolo. «Il y a eu quand

même des fraudes et de la tri-cherie. On aurait pu gagner plusde sièges, notamment aux locales(Ndlr : qui ont eu lieu le mêmejour, et également remportéespar le Pct)», a estimé M. Kolélas,rival de M. Sassou Nguesso àl’élection présidentielle contestéede 2016.

L’Upads a déposé un recoursen annulation pour la circons-cription de Louvakou, dans leNiari (sud), qu’elle a perdu.

Dans l’Assemblée nationalesortante, qui a siégé de 2012 à

2017, le Pct comptait 92 députéssur 139, contre seulement septpour l’Upads. La campagne envue du second tour, qui a prisfin hier à minuit, s’est dérouléesans enthousiasme.

Les autorités ont reporté lescrutin dans neuf des quatorzecirconscriptions électorales duPool (sud). Cette région a re-plongé dans la violence depuisla présidentielle contestée demars 2016. Le gouvernement ac-cuse l’ancien chef rebelle FrédéricBintsamou, alias Pasteur Ntumi,et ses ex-combattants Ninjas decommettre des exactions sur lespopulations dont 138.000 per-sonnes sont «en détresse», selonle gouvernement et l’Onu.

AFP

DEUXIEME TOUR DES LEGISLATIVES AU CONGO

Le Pct en route vers le plein des voixLe parti du président Denis Sassou Nguesso, au pouvoir depuis1997 au Congo-Brazzaville, devrait, sans surprise, s’assurer la majoritéabsolue au second tour des élections législatives, demain, alorsque l’opposition dénonce des fraudes et que les autorités ont reportéle scrutin dans la région en crise du Pool.

PAKISTAN

«Il est disqualifié en tant quedéputé au Parlement et a donccessé d’occuper le poste de Pre-mier ministre», a déclaré le jugeEjaz Afzal Khan devant unefoule compacte réunie au siègede la Cour.

L’arrêt ordonne aussi à l’au-torité anti-corruption de lancerune nouvelle enquête sur lessoupçons pesant sur M. Sharif.

La Cour a pris sa décision surla base des travaux d’une com-mission d’enquête mise sur piedsuite à la révélation du scandalepar les Panama Papers l’an der-nier. C’est la seconde fois, dansl’histoire du Pakistan, qu’unPremier ministre en poste estdestitué par une intervention dela Cour suprême. La premièrefois remonte à 2012, lorsqu’elleavait condamné le Premier mi-nistre de l’époque, Raza Gilani,pour outrage à la justice, car ilavait refusé de rouvrir une en-quête pour corruption contre leprésident d’alors, Asif Zardari.M. Sharif n’aura ainsi mené àterme aucun de ses trois man-dats comme chef du gouverne-

ment. Il avait déjà été contraintà la démission en raison d’ac-cusations de corruption en1993. Son deuxième mandat,démarré en 1997, avait lui aussitourné court en 1999 suite à uncoup d’Etat militaire et M. Sharifavait été contraint à plusieursannées d’exil en Arabie saou-dite.

AFP

La Cour suprême destitue le Premier ministreLa Cour suprême du Pakistan a rendu, hier, un arrêt prononçant la«disqualification» du Premier ministre Nawaz Sharif et sa destitutionde fait suite à une affaire de corruption.

50 personnes tuéesBOKO HARAM ATTAQUE UNE MISSION PETROLIERE

Plus de 50 personnes ont été tuées dans l’at-taque menée, cette semaine, par Boko Haram,contre une mission pétrolière dans le nord-estdu Nigeria, un des bilans les plus lourds im-putés aux islamistes au cours des derniers moiset qui pourrait encore s’alourdir, ont annoncédes sources médicales et humanitaires.

«Le bilan ne cesse de s’aggraver», a déclaré,jeudi, une source engagée dans les suites del’embuscade menée mardi près de Magumeri,dans l’Etat de Borno. «Nous en avons mainte-nant plus de 50 et de nouveaux corps arrivent».

Ce lourd bilan montre la persistance de lamenace jihadiste en dépit des affirmations dugouvernement nigérian qui affirmait que le

groupe armé était très affaibli. Il illustre aussiles risques de la prospection de nouveauxchamps de pétrole dans le bassin du lac Tchadalors que l’exploitation est jusqu’à présentconcentrée dans le sud du pays, premier pro-ducteur d’Afrique.

Les circonstances de l’embuscade tendue auxgardes et à l’équipe de la Nigerian national pe-troleum company (Nnpc), accompagnés de géo-logues de l’Université de Maiduguri, de retourd’une mission d’exploration, n’ont pas encoreété éclaircies, en raison du strict contrôle del’armée sur les accès au Borno, épicentre desviolences de Boko Haram.

AFP

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LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

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mots mots fléchés fléchés N° 3318N° 3318mots mots croiséscroisés ✍

• PAR SAMBA FALLEmail : [email protected] : 77.641.48.63

En reproduisant ce dessin,notre dessinateur, Samba Fall,

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Quotidien nationalédité par la Société

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Solution N° 3317Solution N° 3317

Solution du jeu N°1524 des 7 erreursSolution du jeu N°1524 des 7 erreurs

1. La longueur de la cravate du VIP.2. Le placement du bouton au bas de la chemise du VIP.3. La longueur de l’ombre du VIP.4. Le placement du bracelet au poignet du garde de corps.

5. Le format de la demande d’emploi.6. La taille de la veste du VIP.7. Le nombre de boutons de la manche de la veste du VIP.

• MEDECIN DE GARDEDr Gaston DE MEDEIROS

Liberté 3 - Rond-Point Jet d'Eau33 824.40.66

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S.O.S MEDECINS33 889 15 15

HOPITAUXPrincipal : 33 839.50.50Le Dantec : 33 889.38.00Abass Ndao : 33 849.78.00

Fann : 33 869.18.18HOGGY (ex-CTO) :33 869 40 50

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• Fadiar : 05H53• Tisbar : 14H15• Takussan : 17H00• Timis : 19H47• Guéwé : 20H47

HEURES DE MESSE• Cathédrale : 7H-18H30• Martyrs de l'Ouganda :

6H30-18H30• Saint Joseph : 18H30

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• SAMEDI 29 JUILLET 2017 - FETE A SOUHAITER : STE. MARTHE• DIMANCHE 30 JUILLET 2017 - FETE A SOUHAITER :STE. JULIETTE • SAMEDI 05 - DIMANCHE 06 ZUL XAADAL ( DIGGI TABASKI) 1438 DE L’HEGIRE (CONACOC)

horoscopehoroscope

SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT

HORIZONTALEMENT : 1. ABONNEMENT. 2. VOUE – MUTER. 3. ART – OPE– PA. 4. LD – FLA – BEN. 5. IO – NOIRS. 6. NAVRE – VS. 7. CLE – SO. 8. HA– FIL – MER. 9. EMAIL – BOUT. 10. SOMNAMBULE.VERTICALEMENT : I. AVALANCHES. II. BORD – ALAMO. III. OUT – IVE – AM.IV. NE – FOR – FIN. V. OL – EPILA. VI. EMPAN – IL. VII. MUE – OVE – BB. VIII.ET – BIS – MOU. IX. NEPER – SEUL. X. TRANSPORTE

PROBLEME N° 12 .678

I II III IV V VI VII VIII IX X

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HORIZONTALEMENT : 1. Objets d’engouement populaire. 2. rendu mé-prisable – Affaire de rat. 3. Possessif – Type du milieu – Portion de cercle.4. Blonde de pub – Sort du lac Victoria – A l’entrée de l’école. 5. Dressés– Amour de Zeus. 6. Agent de liaison – Voie d’eau. 7. Bouts de gant – C’estaussi moi – Page soignée. 8. Vieux bœuf – Thymus de veau – Cœur d’Anne.9. république d’Europe – Consignât par écrit. 10. Font leur concert dansles branches. VERTICALEMENT : I. Classer par catégorie. II. Comme un œuf – Grouperestreint. III. Mesure d’intellect – Elle s’est laissée tenter – des lentilles. IV.Petit avion – Quart d’an – Suit le docteur. V. Certains rapports – Petit poids.VI. Tranche de citron – Base de gelée. VII. Consonnes – Attacha – régaleun têtu. VIII. Siffla – Concert de nations – Tout à moitié. IX. Base de fut –Pour la durée d’une révolution. X. On ne peut plus ragoûtants.

BELIER

(21 mars – 20 avril)Bouger, voyager…il n’y a que celaqui vous intéressera vraiment.Heureusement, les influx astraux fa-voriseront largement votre besoin d’é-vasion. Journée de chance etd’imprévus heureux.Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Sagit-taire Chiffres de chance : 5 3 9

TAUREAU

GEMEAUX

(22 mai - 21 juin) Méfiez-vous de la fascination qu’exer-cent sur vous certaines personnes duLion et du Taureau. Sous l’influence devotre ciel astral, elle risque de vousmener bien des plus loin que vous nele souhaitiez. Couleur porte bonheur : IndigoAffinités Astrales : Cancer et Verseau Chiffres de chance : 7 1 3

CANCER

(22 juin - 23 juillet) Hâtez-vous de régler facture, contra-ventions éventuelles, impôts et dettes.Vous éviterez ainsi d’attirer des com-plications et des poursuites qui vousmettraient de très mauvaise humeuret vous coûteraient inutilement cher.Les astres ne vous feront pas decadeau !Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Vierge et Scorpion Chiffres de chance : 3 9 4

VIERGE

(24 août - 23 septembre)Vous bénéficierez d’une sacréechance. Vous pourriez même servird’arbitre dans une discussionlitigieuse qui tournerait à votre avan-tage. Si vous êtes en vacances, in-vestissez votre énergie dans les sportsnautiques.Couleur porte bonheur : GrisAffinités Astrales : Balance

et Capricorne Chiffres de chance : 2 3 9

POISSONS

(20 février - 20 mars)Tenace et persévérant, vous réussirezà mener à bien des projets ambitieux.En revanche, vous aurez plus de malà régler certains problèmes familiauxtrès délicats. La situation s’arrangerasi vous vous montrez compréhensif ettolérant.Couleur porte bonheur : IndigoAffinités Astrales : Lion et Vierge Chiffres de chance : 5 7 3

(21 avril – 21 mai)Excellentes perspectives dans le do-maine professionnel. Vous pourrezdévelopper sensiblement votre situa-tion et, mieux encore, jouir d’un grandprestige. Attention aux malentendusavec votre bien-aimé(e).Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Vierge et Scorpion Chiffres de chance : 8 4 9

LION

(24 juillet - 23 août) L’ambiance astrale sera facteur de vi-talité physique. Mais elle sera aussisouvent responsable d’une tension in-térieure assez forte qui peut conduireà des maladresses sur le plan gestuel.Couleur porte bonheur : NoirAffinités Astrales : Balance et Verseau Chiffres de chance : 7 5 3

BALANCE

(24 septembre- 23 octobre)L’amour tendre et cérébral, commevous l’aimez, sera favorisé. Vous priv-ilégierez davantage la séduction intel-lectuelle. Vos échanges écrits ou orauxabonderont: c’est votre façon à vousd’amorcer comme il faut une nouvelleliaison. Couleur porte bonheur : VertAffinités Astrales : Balance et Scorpion Chiffres de chance : 4 2 9

SCORPION

(24 octobre - 22 novembre) Ce sera le moment d’élaguer résolu-ment dans le cercle de vos relations.Débarrassez-vous une fois pour toutesdes importuns: vous n’avez pas detemps à perdre pour eux !Couleur porte bonheur : RoseAffinités Astrales : Bélier et Sagittaire Chiffres de chance : 4 3 9

SAGITTAIRE

VERSEAU

(21 janvier - 19 Février)Clarifier votre univers, ce sera la né-cessité du moment. Cela vous don-nera une vue originale sur tout ce quivous entoure. Débarrassez-vous decertaines habitudes devenues encom-brantes ou même obstructives.Couleur porte bonheur : VertAffinités Astrales : Sagittaire

et Capricorne Chiffres de chance : 3 2 4

CAPRICORNE

(22 décembre - 20 janvier) Vous aurez intérêt à écouter les con-seils que vous prodiguera votre en-tourage. Certes, ils ne vous plairontpas outre mesure, car on vousprêchera surtout la modération, qualitéque vous n’aimeriez pas avoir en cemoment !Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Capricorne

et Verseau Chiffres de chance : 1 4 9

(23 novembre - 21 décembre) Ne vous lancez pas à l’aveuglettedans des aventures hasardeuses carles risques seront grands. Sur le planprofessionnel, montrez-vous très vigi-lant, car vous avez des adversairescoriaces. En amour, mieux vaudrajouer la carte de la prudence.Couleur porte bonheur : BleuAffinités Astrales : Vierge et Balance Chiffres de chance : 8 3 9

Pensée du jourPensée du jourJe tiens que c'est là le principal méritede la sagesse : ne dépendre de rien

d'autre que de soi et avoir des raisonsde vivre - heureux ou malheureux -

indépendantes de l'extérieur.(Cicéron)

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21LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

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SOUVENIR29 Juillet 2004 29 juillet 2017

Treize ans déjà !

Journée de prières et de Recueillementdans la stricte intimité familiale pour

El Hadji Momar Kany SAMBHistorien (1913 - 2004)

Cher père bien aimé, ta famille, tes épouses, tes enfants et petits-enfants

se souviendront toujours de toi. Tu nous as donné une éducation basée

sur l’unité, la solidarité et le respect mutuel.Nous tacherons de suivre ton exemple fait de foi,de droiture, de dignité, d’humilité et de générosité.Reposes en Paix pour l’éternité à DAROU SALAM.

Al Fatiha + 11 Ikhlass. (29 Juil. 2017)

DECESLe Président et les membresde l'Ordre National des Experts du Sénégal

(ONES), ont le regret et laprofonde douleur de vousfaire part du décès survenule samedi 22 juillet 2017

à Thiès de

Madame Adjaratou Saran TOURE dite Massaran

Mère du confrère Amara TOURE, Expert Immobilier.

L’enterrement a eu lieu le même jour.La cérémonie du huitième jour aura lieu le samedi 29juillet 2017 à la cité ICS Ouest Foire villa n° 42 Dakar.

Ils présentent leurs condoléances attristées à la famille de la défunte

LE PRÉSIDENT GORY NDIAYE(29 juillet 2017)

DECESMme veuve Ibrahima Mbengue née Adélaïde Sagna, Mmeveuve Serigne Moustapha Sy Djamil née Sokhna NdèyeMbengue, Mme Agnès Mbengue, mère de la défunte, MrMarc Frizon de Lamotte de Règes, père de la défunte etfamille, Mr Magatte Diop et famille, Mr Birame NdiasseMbengue dit Cheikhou et famille, Mme Yaga Mbengue etfamille, Mr Mamadou Moustapha Mbengue et famille, Mr

Mamadou Mbengue et famille, Mme Sokhna Benga Ecrivain et famille,

Mme Marie louise Diouf dite Loulou et famille, Mme Thé-rèse sagna et famille,

Mr Maurice Keita et famille, les familles Mbengue, de La-motte, Sagna, Diop, Touré, Daffé, Diouf, Konaré, Sall, Cor-rea, Sarr, la communauté chrétienne de Sainte Rita de la

Sicap Liberté V ont le regret et la profonde douleur de vousfaire part du décès de

Khalassa Emilie Paule Marie JosepheFrizon DE LAMOTTE DE REGES

Survenu à Dakar le mardi 25 juillet 2017 à l’âge de 33 ans. La levée du corps aura lieu à la Morgue de l'hopital principal à 09h30 et l’enterrement au cimetière catholique de Fatick le mardi 1er août 2017.

Les condoléances seront reçues le mercredi 02 août à laSicap liberté 5 villa 5321.

Priez pour elle.(SPG)

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4. Noms,  adresses des attributaires provisoires et montants :

5. Délai d’exécution : au plus tard trente (30) jours à compter de la date de notification du marché

La publication du présent avis est effectuée en application de l’Article 84, alinéa 3 du Code des Marchés Publicset ouvre le délai de recours gracieux auprès du Ministère de l’Education nationale, en vertu de l’Article 89 duditCode, puis d’un recours contentieux au Comité de Règlement des Différends en matière de passation des marchéspublics, placé auprès de l’ARMP, en vertu de l’Article 90 dudit Code.

Le Directeur de l’AdministrationGénérale et de l’Equipement

République du SénégalUn Peuple – Un But – Une Foi

Ministère de l’Education nationaleDirection de l’Administration Générale et de l’Equipement (DAGE) 

Avis d’attribution provisoire

29 07 2017 - ADB

lot Noms Adresses Montants

Lot n°1 PICO-MEGA SENEGALMédina rue 6x27 Dakar - Sénégal -Téléphone : 33 821 04 43

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Lot n°2 OFFICE CHOICE Route de l’aéroport - Tel : 33 820 2034 / 820 20 64

299 838 000  F CFA TTC

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LE SOLEIL - SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 JUILLET 2017

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Projet d’Appui au Secteur de l’Electricité (PASE)

SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERET N° 51/2017

PAYS : SENEGAL - SENELEC

PROEJET : PROJET D’APPUI AU SECTEUR DE L’ELECTRICITE (PASE)

MISSION DE CONSULTANT : AUDIT DU CONTRAT DE PERFORMANCEETAT DU SENEGAL-SENELEC 2017-2019

N° Projet : P125565N° de Prêt/Crédit/Don : N°A 58920 SNN° de Référence PPM Banque Mondiale : 16-CONS-PASE-2017N° de Référence PPM SENELEC : C-PASE-675-2017

Le présent appel public à manifestation d’intérêt fait suite à l’Avis Général de Passa-tion des Marchés fait dans : United Nations Development Business (UNDB) One Line- DB Référence Nº WB1452-03/13 du 19 Mars 2013, suivi de la Publication Nationale faitedans le Journal National « Le Soleil» du 05 janvier 2017.

L’Etat du Sénégal a reçu un financement de l’Association internationale de dévelop-pement (IDA), et a l’intention d’utiliser une partie du montant de ce crédit pour effec-tuer les paiements au titre du Contrat suivant pour : « Audit du Contrat dePerformance Etat du Sénégal-Senelec 2017-2019 », mais qui couvrira la période de 2018à 2019 comme spécifié dans les Termes de Référence.

1. Objectifs de la MissionLe premier Contrat de performance 2013-2016 a accompagné la mise en place parl’Etat d’un Plan de Restructuration et de Relance du Secteur de l'Energie (PRRSE) etmis le focus sur la restauration au sein de Senelec des paramètres techniques et fi-nanciers compatibles avec une saine gestion. Il a également introduit une culture durésultat au sein de la société qui permet de mesurer son activité à travers des indica-teurs dont certains ont donné lieu au calcul d’une formule de bonus/malus.

Le Contrat de performance couvre la période de 2017 à 2019 et fait suite à un premierContrat de performance couvrant la période 2013-2016. A travers ce deuxième Contrat,les Parties veulent adopter un outil de gestion et de stimulation de la performance.Pour s'assurer de la bonne exécution du Contrat un Comité de Suivi du Contrat a étécréé par arrêté interministériel conjoint du Ministre de l'Economie, des Finances etdu Plan et du Ministre de l’Energie et du Développement des Energies Renouvelables.

En outre, il est retenu le recrutement d'un Auditeur disposant des compétences, del’expérience ainsi que de l’indépendance requises pour conduire une mission decontrôle de l’application des dispositions du Contrat de Performance (CDP).

L’objectif global de la mission de l’Auditeur est d’assurer le contrôle de l’applicationpar les deux parties des dispositions du Contrat.

De manière spécifique, l’Auditeur mènera une mission de suivi et de contrôle de laréalisation des engagements des deux parties, d’analyse et de recommandations. Aubesoin l’Auditeur sera amené à mener une mission de conciliation en cas de différendentre les deux parties

2. Missions

2.1. Mission de Suivi et ContrôleL’Auditeur du Contrat est chargé de:• Contrôler le respect, par les parties, des engagements pris dans le cadre du Contrat;• Contrôler la sincérité et la validité des informations fournies par Senelec dans sesrapports mensuels et annuels, notamment celles utilisées dans le calcul des indica-teurs de performance du Contrat et vérifie le calcul de chaque indicateur de perfor-mance ;• Analyser et commenter l’évolution de chaque indicateur, les causes des écartsconstatés entre résultats obtenus et objectifs visés et leurs conséquences ;• Calculer l’Indicateur Global Annuel (IGA) et fournit les détails du calcul ;• Formuler des recommandations de nature à améliorer les performances de Senelecet celles du secteur, notamment sur les mesures correctives qui doivent permettrede combler les écarts entre objectifs visés et résultats obtenus ou à réviser et actua-liser les objectifs de performance ;

• Elaborer un plan de mise en œuvre des recommandations.

2.2. Mission de ConciliationL’Auditeur peut être sollicité par le Comité de Suivi du Contrat de Performance pourmener des missions de conciliation en cas de différend ou de difficulté entre les deuxParties pour :• Faire préciser l’origine de la difficulté ou du différend ;• Décrire précisément la position de chacune des parties sur le différend ou la diffi-culté objet du litige et les références contractuelles qui sous-tendent cette position ;• Apporter, le cas échéant, son opinion sur l’incidence financière du différend ou dela difficulté pour chacune des parties ainsi que l’incidence sur l’équilibre financier deSenelec ;• Identifier les solutions possibles qui préservent l’esprit du Contrat et qui soient enmesure d’être acceptées par les parties, ainsi que les conséquences financières de cessolutions ; et, si la demande lui en est faite, de préparer les documents nécessaires àleur mise en œuvre.

3. La mission se déroulera essentiellement au Sénégal et doit couvrir les exercices2018 et 2019

4. Senelec invite les firmes de consultants (« Consultants ») admissibles à manifesterleur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus.

5. Les Consultants intéressés doivent fournir les informations démontrant qu’ils pos-sèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution desServices. Les critères pour l’établissement de la liste restreinte sont : • Expérience générale dans l'audit, le suivi et l'évaluation. • Expérience spécifique par rapport à la mise en place et au suivi de contrats de per-formance d'une entreprise industrielle de la dimension de Senelec ;• Connaissance approfondie des métiers de l’électricité et particulièrement du fonc-tionnement des Sociétés de Production, Transport, Distribution et Vente d'Electricité; en particulier l’aptitude à apprécier les indicateurs (techniques économiques, finan-ciers, comptables, etc.) des métiers de l’Electricité ;• Une bonne connaissance du secteur de l’électricité du Sénégal, particulièrementSenelec, sera un avantage;• Maitrise parfaite du Français (Parlé et Ecrit).

6. Le Consultant peut s’associer avec d’autres firmes pour renforcer leurs compé-tences respectives en la forme d’un groupement solidaire ou d’un accord de sous-traitance.

7. Il est porté à l’attention des Consultants que les dispositions du paragraphe 1.9 des« Directives : Sélection et Emploi de Consultants par les Emprunteurs de la BanqueMondiale dans le cadre des Prêts de la BIRD et des Crédits et Dons de l’AID » datéesde Janvier 2011 révisées en 2014, relatives aux règles de la Banque Mondiale en matièrede conflit d’intérêts sont applicables.

8. Un Consultant sera sélectionné selon la méthode fondée sur la qualité et le coûttelle que décrite dans les Directives de Consultants citées.

9. Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires àl’adresse ci-dessous, tous les jours ouvrables de 07 H 30 mn à 16 H 30 mn : Cellule dePassation des Marchés Senelec, sise au 19 rue Abdou Karim Bourgi x Wagane Dioufau 2ème étage de l’immeuble Tounkara - Dakar, Sénégal. Adresses électroniques : [email protected] / [email protected] - Page Web: www.senelec.sn pourla consultation des Termes de Référence (TDR).

10. Les Manifestations d’Intérêt écrites en français dont un (01) original et trois (03)copies doivent être déposées à la Commission des Marchés de Senelec sise au 19 rueAbdou Karim Bourgi X Wagane Diouf au 2ème étage de l’immeuble Tounkara ; Dakar,au plus tard le Mercredi 30 Août 2017 à 09 heures 30mn précise, heure locale.

11. Les candidats qui souhaitent déposer leurs manifestations d’intérêt avant la dated’ouverture des Manifestations d’Intérêt les remettront à la Cellule de Passation desMarchés, sise au 19 rue Abdou Karim Bourgi X Wagane Diouf au 2ème étage de l’im-meuble Tounkara Dakar, tous les jours ouvrables de 07 H 30 mn à 16 H 30 mn.

Le Directeur Général

29 JUILLET 2017 - BN

REPUBLIQUE DU SENEGALUN PEUPLE – UN BUT – UNE FOI

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L’instance dirigeante du basketmondial a attribué à StarTimesles droits exclusifs de retransmis-sion en accès libre et payante deses principaux tournois dans tousles territoires d’Afrique subsaha-rienne (à l’exception des droits enaccès libre en Angola et des droitspayants en français sur une basenon-exclusive dans la zone fran-cophone). StarTimes est le pre-mier opérateur de télévision nu-mérique en Afrique, avec près de10 millions d’abonnés à ses pla-teformes Tnt et satellite et leurs480 chaînes autorisées. VincentYu, directeur des Opérations desa Division Médias, a déclaré être« heureux de pouvoir proposer lemeilleur des équipes nationalesde basket à nos abonnés enAfrique grâce à l’acquisition des

droits de retransmission de laCoupe du monde de la Fiba 2019et des autres grandes épreuvespour la période 2017-2021. Noussommes particulièrement heu-reux de donner aux fans de la ré-gion, l’occasion de voir leurséquipes préférées lors des élimi-natoires de la Coupe du mondede la Fiba et des Coupes conti-nentales de 2021 ». Cet accordest « conforme à la mission et auxvaleurs de StarTimes qui est d’of-frir les meilleurs contenus spor-tifs, ce qui a toujours été notrepriorité. Notre partenariat avec laFiba constituera sans aucundoute un tournant pour les fansafricains de basket ». Le Secrétairegénéral de la Fiba et membre duComité international olympique(Cio), Patrick Baumann, a dé-

claré que « grâce à ce partenariat,notre portée en Afrique subsaha-rienne est plus grande que jamaiset nous pouvons satisfaire les mil-lions de fans enthousiastes. Re-transmettre le meilleur des com-pétitions de nos équipesnationales dans la région va fairebeaucoup pour la popularité et laparticipation à notre sport ». L’ac-cord est effectif dans 54 pays etterritoires d’Afrique. Il couvre lesépreuves suivantes : Coupe dumonde de basket Fiba 2019 et seséliminatoires, Coupes continen-tales Fiba 2021 et leurs élimina-toires, Afrobasket masculin et fé-minin 2017, Coupe de monde debasket féminine 2018, tournoisde qualification olympique mas-culin et féminin 2020, la totalitédes autres coupes continentalesde 2017, toutes les éditions 2019et 2021 des Coupes continentalesféminines (AfroBasket féminin,EuroBasket féminin, AmeriCupféminine, Asia Cup féminine), lesCoupes du monde de basket-ballU19 masculine et féminine (2019et 2021), les Coupes du mondede U17 masculine et féminine(2018 et 2020). L’accord a été né-gocié par Fiba Media, un parte-nariat stratégique entre la Fiba etPerform, qui conclut les accordspluriannuels liés au nouveau ca-lendrier des épreuves de la Fiba.

COMPETITIONS DE LA FIBA

StarTimes acquiert les droits médiasexclusifs pour la période 2017-2021Le leader de la télévision payante en Afrique, StarTimes, a acquisles droits médias exclusifs des compétitions des équipes nationalesde la Fiba, Coupe du monde de basket-ball Fiba Chine 2019 incluse,en Afrique subsaharienne pour la période 2017-2021.

En stage depuis quelques jours à Thiès, les Lionceaux de l’équipe na-tionale junior de handball préparent activement le Challenge Trophycontinental qui démarre mardi à Dakar. Une compétition en directionde laquelle les poulains de Pape Ibnou Mouhamed Sarr alternent austadium Lat Dior de Thiès, séances d’entrainement et matchs amicaux. Pour ces derniers, une confrontation avec l’équipe nationale sénior vaboucler, ce samedi, la série de rencontres que les partenaires de MoussaSidibé vont livrer lors de ce conclave. Après avoir rencontré tour à tourl’Asfa, championne du Sénégal en titre qu’ils ont battue 31-30, mercredi,puis l’Union sportive du Rail, vainqueur de la Coupe du Sénégal contrelaquelle ils ont fait match nul (25-25), c’est l’équipe nationale qui sedresse devant les Lionceaux ce samedi. Un adversaire d’un autre stan-ding pour les Lionceaux qui doivent s’attendre à un match d’un autreniveau. Surtout pour se préparer davantage à accueillir au stadiumAmadou Barry, six autres équipes du Continent pour se disputer l’édition2017 du Challenge Trophy continental. Une compétition qu’ils ambi-tionnent de gagner après leurs échecs en 2010 à Brazzaville et 2013,en finale du Tournoi qui avait alors eu lieu à Djibouti. Ils avaient perducontre le Nigeria. En 2015, les Lionceaux avaient loupé le rendez-vousd’Addis-Abeba ; barrés qu’ils étaient par le Cap-Vert qui avait fini parremporter le tournoi en compagnie des Lioncelles qui s’étaient imposéeschez les filles. Cette année donc, en plus du titre continental, le Sénégalvise une nouvelle participation au tournoi mondial après 2016 avec lesfilles. Pour rappel, le Sénégal est logé dans le Groupe A du tournoi encompagnie de la République démocratique du Congo, Madagascar etdu Rwanda.

La poule B est, pour sa part, composée de l’Ethiopie, du Mozambiqueet du Bénin. Chez les dames, le Groupe A est composé de Madagascar,du Bénin, de l’Ethiopie et de l’Ouganda alors que dans la Poule B, onretrouve le Mozambique, le Cameroun et la Guinée qui a ouvert la suc-cession des Lionnes, sacrées en 2015.

O. POuYE

PREPARATION CHALLENGE TROPHY

Les Lionceaux rencontrent leursaînés ce samedi

Les travaux de réhabilitationdu stade Lat-Dior de Thiès de-vraient s’achever vers la fin del’année, en décembre précisé-ment, date prévue pour son ou-verture officielle. L’assurance aété donnée par le directeur de ca-binet du ministre des Sports,Ibrahima Ndao, en visite dechantier mercredi à Thiès.

Il s’est rendu compte que lesystème d’arrosage ultramo-derne  électronique de l’aire dejeu du stade a ouvert sesvannes. C’est un ensemble dedeux pompes d’un débit de 15m3 par heure et d’une dizaine detêtes d’arrosage (5 dans chaquecôté) avec fonctionnalité automa-tique que la Compagnie sénéga-laise des travaux publics (Cstp) aréalisé en un temps record sousla supervision du spécialiste enéquipement sportif, StéphaneGardet. Ce dernier a expliqué aucours de la visite, « que l’alimen-tation du système d’arrosage estassuré par un bac à eau de 190m3 dont le remplissage est effec-tué à partir du forage du stade

Lat Dior ». Il va ainsi servir, sou-ligne-t-il, «  pour l’arrosage dugazon naturel que nous allonscommencer à semer sur l’aire dejeu qui, comme vous le savez, re-çoit régulièrement de l’eau pourbien rester intact et prêt à l’utili-sation ». Par ailleurs, StéphaneGardet indique qu’un canal de500 mètres de drainage des eauxde ruissellement a été réalisé etest déjà fonctionnel tout autourde l’aire de jeu.

Pour le directeur de cabinet duministre des Sports, IbrahimaNdao, « le stade Lat-Dior est partipour être la seconde infrastruc-ture sportive du Sénégal auxnormes de la Fifa après le stadeLéopold Sédar Senghor. Le fait demettre un système d’arrosage au-tomatique relève de la volonté del’Etat à doter le stade Lat Diord’outils modernes et il sera équipéde vestiaires pour les équipes etles officiels, un salon d’honneuret des projecteurs de dernière gé-nération, d’un système de vidéo-surveillance, entre autres ».

Mohamadou SAGNE

STADE LAT DIOR DE THIES

La fin des travaux de réhabilitation annoncéepour décembre

HandballBasket

StarTimes, leader de la télévision payante en Afrique.

Numéro du Marché : S-DRH-023

Dénomination du Projet : Organisation de la colonie de vacance de l’année 2017

Nombre d’offres reçues : (04) 1. REVINA TOURS ;2. NDAMYFA SERVICE TRADING ;3. ADEF CONSULTING ;4. ETABLISSEMENT MBOOTU

Nom et adresse de l’attributaire provisoire : ETABLISSEMENT MBOOTU, corniche titre 610 Sor SAINT LOUIS tel : 77 538 38 61

Montant de l’offre retenue : 44 468 500 F CFA TTC.

Délai d’exécution : 21 jours

La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 84, alinéa 3 du code des MarchésPublics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour recours gracieux auprès de l’Autorité Contrac-tante (ONAS) puis dans un deuxième temps d’un recours auprès du Comité de Règlement des Diffé-rends de l’Autorité de Régulation des marchés publics, en vertu de l’article 90 dudit code.

Le Directeur Général     

REPUBLIQUE DU SENEGALUn Peuple - Un But – Une Foi

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MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT-----------------

OFFICE NATIONAL DE L’ASSAINISSEMENT DU SENEGAL

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE

29 07 2017 - ADB

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Comme s’ils s’étaient passé lemot : la médaille d’or ou celled’argent ou le bronze seulement.Après la belle prestation des lut-

teurs olympiques (lutte libre) quiont terminé leurs compétitionsavec deux médailles d’or, deuxen argent et autant en bronze,

ce sont les athlètes de la lutteafricaine qui s’y mettent main-tenant aussi bien par équipesqu’en individuel chez leshommes et en dames. Ensomme, partout le Sénégal estprésent dans cette épreuve pouraffirmer à nouveau, la bonnesanté de ce sport bien de cheznous. Jeudi matin, l’équipe na-tionale féminine était la pre-mière à se qualifier pour la fi-nale après être venue à bouttour à tour du Cameroun, de laGuinée et de la Roumanie. Dansl’après-midi, les hommes ontsuivi leurs traces en s’imposantsuccessivement devant la Gui-née, Madagascar et le Niger. Au-

jourd’hui, les filles seront lespremières à se jeter à la bagarrepour arracher l’or. Elles ferontface à la Côte d’Ivoire qui évo-luera devant son public tandisque les hommes qui ont éliminéle Niger (4-1) en demi-finale s’ex-pliqueront avec le Burkina, tom-beur du Mali sur le même score.Hier, dans les épreuves indivi-duelles, les filles ont récidivé enarrachant quatre places en fi-nale contre une qui a perdu sademi-finale face à une Ivoi-rienne. Idem pour les hommesqui ont placé quatre athlètespour le combat final alors qu’unautre a chuté en demie. Ensomme, les hommes du coach

Ambroise Sarr veulent marquerleur empreinte dans cette com-pétition car que ce soient Naha-mie Sambou, Binette Diatta, Sa-fiétou Goudiaby, Anta Sambouet Marie Thérèse Manga chez lesfilles et Moussa Faye, CheikhTidiane Niang, MohamedBousso, Mouhamadou Mousta-pha Sène et Oumar Diouané,tous ont cette envie de gagner.Et tous disputeront aujourd’huiune finale pour l’or, à l’exceptionde Marie Thérèse battue endemi-finale par l’Ivoirienne AmyYouin en -70kg et Oumar, sortipar le Nigérien Garba Mour-tala en -76kg qui joueront pourle bronze.

8EMES JEUX DE LA FRANCOPHONIE

La France était trop forte pour les Lioncelles du basket(Abidjan – Côte d’Ivoire) : Le basketball féminin qui sombre aveccorps et biens dans sa demi-finale contre la France, les lutteurs euxdéroulent encore en filant en finale qu’ils vont disputer aujourd’huien hommes et dames ; aussi bien en individuel que par équipes.Tel est le parcours montré hier par nos deux derniers représentantsdans ces Jeux de la Francophonie qui vont prendre fin demain.

« Nous avons bien préparé noslutteurs sur tous les plans carnous sommes venus ici pour ga-gner. Donc cette qualification neme surprend pas outre mesure etnotre objectif en arrivant ici en-core, c’est de permettre auxhommes et aux dames de gagnerd’abord par équipes puis en in-dividuels. Ce qui nous permettrad’engranger 9 médailles d’or etdeux de bronze dans cetteépreuve. En tout cas, tout lemonde est concentré sur cet ob-jectif et nous ferons tout pour yparvenir par la grâce de Dieu ».

Dans cette demi-finale très at-tendue du reste, on s’est renducompte que le niveau n’était pasle même entre la France et leSénégal. Alors, l’expérience aparlé face à la jeunesse.

Techniquement et tactique-ment mieux assises, les Fran-çaises ont déroulé face à des Sé-négalaises qui étaient loin decelles qui avaient plané surleurs adversaires au premiertour. Dans ce match, les Séné-galaises n’ont mené qu’uneseule fois et c’était dès l’entamedu match avec ce lancer francde Ndeye Binta Ndoye. Hormisce léger avantage qui a été viteeffacé du reste, le Sénégaln’avait plus été que l’ombre delui-même. Et pire, nos joueusesne parvenaient même pas à ten-ter un tir primé. Tout lecontraire des Françaises qui dé-roulaient à leur guise : tirs pri-més, paniers à deux points, jeu

intérieur et extérieur ; tout y estpassé. Et pendant ce temps, lecoach Birahim Gaye s’évertuaità leur remonter les bretelles,mais rien n’y fit. Les Françaisespoussées par une large partiedu public ivoirien (cela se com-prend puisque la Côte d’Ivoireavait été éliminée la veille par leSénégal en quart de finale)jouaient à leur aise. La preuvepar cette domination outrageuseoù le thermomètre montait cres-cendo.

Premier quart temps : 13-7 ;c’était acceptable. Second quarttemps, c’est-à-dire à la mi-temps, la France menait 24-11 ;ça pouvait toujours passer. Maisau troisième quart temps, lesSénégalaises semblaient com-plètement désintégrées (47-19),soit 23 points pris contre 8 mar-qués. Et c’est seulement dansle troisième quart temps qu’onverra un semblant de réveil des

Sénégalaises car le premier tirprimé n’interviendra qu’à troisminutes de la fin, des œuvresde Couna Ndao (42-17). Dansle dernier quart temps alors quela France filait vers une victoirecertaine, Ndeye Fatou Ndiayeréussissait le second tir primédu Sénégal à deux minutes dela fin alors que la France menaitpar 60-29.

D’ailleurs, c’est la mêmeNdeye Fatou Ndiaye qui récidi-vait sur un autre tir primé pourpermettre au Sénégal d’attein-dre la barre des 30 points. Maisdéjà, la France était arrivée à lafinale puisqu’elle bouclait cettepartie sur un score révélateurde sa domination de 66-32. Au-jourd’hui, le Sénégal disputerala 3ème place, synonyme de mé-daille de bronze face à l’équipede la Wallonie Bruxelles, alorsque la France affrontera le Ca-nada Québec pour l’or.

« C’est un match de basket etdes défaites de ce genre peuventarriver. Mais la meilleure équipea gagné et c’est l’analyse que j’aifaite à l’issue du match. C’estvrai qu’on n’a pas reconnul’équipe du Sénégal dans cematch parce qu’il y a eu telle-ment de contraintes dans le jeu.Après, on va évaluer. C’est notrepremière défaite, mais il y a qua-tre ans l’équipe du Sénégal s’étaitclassée 6ème ; maintenant elle

peut être 3ème ou 4ème à l’issuedu match de classement. Doncl’objectif est atteint. La Francen’était pas trop forte, ce sont mesfilles qui n’ont pas bien joué.Maintenant, on va remonter lemoral des filles et se préparerpour disputer ce match de clas-sement contre la WallonieBruxelles pour être troisièmes.Il y a des possibilités d’être 3èmeet on va se battre encore pourarracher cette place ».

AMBROISE SARR, COACH DE L’ÉQUIPE AFRICAINE« Gagner toutes les médailles en jeu »

De notre envoyé spécial : C F KEITA

Tous en finale sauf deux

FRANCE – SÉNÉGAL 66-32

Le niveau n’était pas le même

BIRAHIM GAYE, COACH DES LIONNES

« La meilleure équipe a gagné »

Lutte africaine

Basket