A2I / Conseil régional de Bourgogne/ SGAR

Développement des industries de la formation

Vers un projet territorial bourguignon

Alimia, le 8 novembre 2005

1 – Les objectifs de l’étude

1 – Les objectifs de l’étude

• Clarifier les enjeux, et vérifier si la situation de la Bourgogne est ou non favorable.

• Proposer une stratégie et un plan d’action en rapport avec les constats opérés.

• Conduite dans des délais contraints.

• Elle n’a donc pas la prétention d’être exhaustive, elle a eu avant tout pour objectif de repérer les acteurs opérationnels pouvant trouver intérêt à se regrouper dans une logique de filière.

• Elle a été réalisée sur la base d’entretiens d’acteurs bourguignons et à partir d’un repérage des initiatives prises dans diverses régions d’Europe.

2 – Une même vision du contexte

2 – Une même vision du contexte

La notion d'industrialisation est largement acquise, plusieurs raisons sont évoquées :

• L’individualisation de la formation suppose une industrialisation des process de conception et de production (à ne pas confondre avec une standardisation) si l’on veut obtenir des prix de marché accessibles au plus grand nombre.

• Les investissements importants que cela exige imposent des mécanismes de coproduction inédits.

• La nécessité d’une innovation permanente devient la règle et rend nécessaire les partenariats public/privé.

2 – Une même vision du contexte

Des acteurs aux points de vue complémentaires :

• Le conseil régional de Bourgogne : développer l'accès à la formation, faciliter l’évolution des formateurs et être avec e-bourgogne l’acteur du développement de l’administration électronique

• Le CG 21: développer des démarches compétences pour des filières et faciliter la diffusion de la connaissance, des technologies et des usages sur tout le département

• Le Grand Dijon et les organismes consulaires : développer une nouvelle filière économique en lien avec la généralisation des TIC.

2 – Une même vision du contexte

Des acteurs aux points de vue complémentaires :

• Les branches professionnelles et les entreprises (surtout les grandes) : gérer les contraintes de temps et de distance.

• Les organismes de formation rencontrés : anticiper

l'évolution de la demande des entreprises.

• Les entreprises (publiques et privées) qui ont innové dans ce secteur : avoir les moyens de sortir d’une logique de pionniers.

2 – Une même vision du contexte

Un enjeu commun : une formation plus individualisée

• L’inversion du processus pédagogique apparaît maintenant comme une nécessité, avec ou sans TIC, voire une évidence.

• le formateur verra son rôle évoluer de transmetteur de connaissance à accompagnateur d'un apprentissage.

• Les solutions mixtes (présentiel et distanciel) s’imposent.

• Conséquence essentielle : les industries de la formation ne peuvent pas être seulement des industries de matériels pédagogiques.

2 – Une même vision du contexte

Il faut donc considérer la chaîne de valeur de façon intégrée pour

une prestation complète :

– analyse du besoin– ingénierie financière et montage des co-productions– ingénierie des parcours et des dispositifs mixtes– conception pédagogique et scénarisation des contenus– réalisation informatique et multimédias– hébergement et gestion des flux d'information– commercialisation et diffusion, distribution– tutorat et assistance– tests et évaluation – ingénierie administrative

3 – Un marché enfin en phase de décollage

4 – La situation en Bourgogne

4 – La situation en Bourgogne

Un capital d'expériences et de savoir-faire diversifié lui permettant d'être présente sur les maillons-clés de la chaîne de valeur.

Le savoir-faire en matière de conception de ressources et de

dispositifs pédagogiques existe à la fois :• dans des entreprises privées : Widil et 3 à 5 entreprises

multimédias pouvant évoluer vers ce marché, notamment dans une dynamique collective à construire

• dans des centres de formation professionnelle (GIFOD, métallurgie, IRTESS, certains GRETA…)

• dans l'enseignement supérieur (université, ESC)• dans l'enseignement agricole (CNERTA, ENESAD)• dans l’administration ( CRB et CG 21)

4 – La situation en Bourgogne

• Les services associés sont également présents, leur proximité géographique facilite la mise en place de solutions intégrées, et pourraient conduire là aussi à des dynamiques commerciales collectives. Hébergement, gestion des flux d'information (Réseau-Concept, YMAG), call centers (Teletech).

• Les entreprises travaillant dans le domaine des NTIC, regroupées au sein de l'agence NTIC, disposent de ressources dans le multimédia, qui pourront être le cas échéant sollicitées.

4 – La situation en Bourgogne

• Des centres de recherche ont des compétences dans le champ de la pédagogie et de son évaluation (IREDU, LEAD, LEII, CAFOC,…)

• Une rencontre professionnelle biennale, qui attire une centaine de responsables d’entreprises sur un secteur pourtant pointu : le e-learning dans le champ de l’agroalimentaire (Alimia).

• En revanche il manque une école d’ingénieurs dans le secteur des telecoms et des métiers de l’informatique.

5 – Des opportunités à saisir

5 – Des opportunités à saisir

Un contexte en mutation rapide et créant de nouvellesopportunités

• La réforme de la formation professionnelle,

• La dynamique en cours des pôles de compétitivité, • Aucune région française ne s’est encore imposée dans ce

secteur,

• C'est à l'échelle européenne que l’impulsion est donnée depuis 2003 et que se joue la concurrence.

6 – Les grands axes d’unestratégie bourguignonne

6 – Les grands axes d’une stratégie bourguignonne

Une vision à moyen terme partagée:

• être devenue une référence en Europe pour les programmes et dispositifs d’apprentissages numériques et plus largement pour les nouveaux modes d’accès à la connaissance.

• avoir permis à une large part de la population d’utiliser de manière fluide les TIC pour les apprentissages tout au long de la vie.

• être devenue une région attractive sur le plan économique en raison de l’élévation générale des compétences de sa population active.

6 – Les grands axes d’une stratégie bourguignonne

Des préalables :

• Confirmer le regroupement des acteurs de la chaîne de valeur.

• Construire avec les acteurs et les financeurs un plan d’action à moyen terme.

• Mettre en œuvre immédiatement des actions de développement de la filière :

4 actions phare ont pu être imaginées par le passé et/ou ré-exprimées durant les entretiens ainsi que 3 actions collectives permettant de structurer la filière

6 – Les grands axes d’une stratégie bourguignonne

3 actions immédiates structurant la filière :

• Soutien à la demande (jeunes, entreprises, OF) 

• Actions collectives de développement de la production

 

• Actions collectives de valorisation

6 – Les grands axes d’une stratégie bourguignonne

4 actions « solidifiant » le projet

• Un fonds d’investissement dans la production de dispositifs multimédias de formation

 • Un centre international de formation aux métiers de

l’apprentique – CIFMA • Une plate forme d’accueil et d’assistance pour les phases de

test des programmes d’apprentique - DAPMA • Un symposium annuel international de recherche – Apprentica

NB 1 : des coopérations inter-régionales avec les régions voisines  NB 2 : la Caisse des dépôts est intéressée par le projet de fond

d’investissement

7 – Des compléments d’étude en cours

7 – Compléments d’étude à réaliser

• Monographies sur Hagen et la Wallonie.• Examen du devenir des régions ayant investi dans

des plateformes.• Identification des sources de financement.• Identification du lien possible avec les pôles de

compétitivité nationaux.• Articulation de ce projet avec les stratégies

économiques des collectivités locales.• Création de valeur de la filière en Bourgogne.• Glossaire des termes de l’apprentique.

A2I / Conseil régional de Bourgogne/ SGAR

Développement des industries de la formation

Propositions pour un projet territorial bourguignon

Présentation du 8 novembre 2005