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17 A RTE Magazine 19 avril > 25 avril 2003 Un ange à ma table de Jane Campion, jeudi 24 avril à 20.45

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  • 17A RTE Magaz ine19 avril > 25 avril 2003

    Un ange à ma tablede Jane Campion, jeudi 24 avril à 20.45

  • 14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

    17Semaine du 19 au 25 avril 2003

    Samedi 19 Dimanche 2 0 Lundi 21 Mardi 22 Mercredi 23 Jeudi 24 Vendredi 25

    14.00ARTE Europa

    14.30Les chevaliersdu vertige

    15.20La conquête de la paroinord de l’Eiger

    16.15D’une rive à l’autre (8)

    16.40Le petit snob

    17.10L’icône, fenêtresur l’invisible

    17.55Oscar Niemeyer

    19.00Flash Info

    19.00Le forum des Européens

    19.45ARTE Info

    20.00Le d. des cart e s

    20.10ARTE Météo

    20.15 André Breton,malgré tout

    20.45L’aventurehumaine Les fils du désert (3)

    21.35Metropolis

    22.30FictionRêves en France

    00.15La lucarne L’atelierd’André Breton

    00.40Signes de singes,ballades de baleines

    01.40BartholoméosIer, patriarche

    02.45Why are youcreative?

    14.00Création(s)

    14.30Voyages,voyages

    15.15Fleur decannelle

    17.00Cuisines des terroirs

    17.30Les grandduels du sport

    18.15Biographie

    19.00Flash Info

    19.00MaestroPierre Boulezau Festival de Lucerne :Wagner, Berg,Schoenberg

    20.30ARTE Info /Météo

    20.45-00.45ThemaLa Vienneimpériale

    20.45Mayerling

    22.55Schönbrunn,source de beauté

    23.45Sissi,confessionsd’uneimpératricemalgré elle

    00.55Les fils du désert (2)

    01.50Metropolis

    02.40ARTE Scope

    14.00Lola

    14.30Sur la route du Gange

    15.25Les nouveauxIndiens

    16.20Débat

    16.50ARTE Europa

    17.20L’amie

    19.00Flash Info

    19.00Sylva

    19.45ARTE Info /Météo

    20.15ARTE ReportageLa route desvieux habits

    20.45Ciné-lundi Capitainesd’avril

    22.45Grand formatWilliam Claxton,l’œil du jazz

    00.00Court-circuit(le magazine)

    00.50Moderatocantabile

    02.25Les crocodilesdu désertmauritanien

    02.50Why are youcreative?

    14.00Cuisines des terroirs

    14.30Il y a cent ans en Forêt-Noire ( 1 )

    15.15Guillem

    16.25Sauveteurd’âmes à Bangkok

    16.55Lola

    17.25Court-circuit(le magazine)

    19.00Flash Info

    19.00Archimède

    19.45ARTE Info /Météo

    20.15ARTE ReportagePollueurs enmer du Nord

    20.45-23.00ThemaL’Inde entretradition et modernité

    20.45Poona

    21.30Aphrodited’Amritsar

    22.15On a tué la mariée

    23.00Music Planet2NiteKeziah Jones &Natalia M. King

    00.00Mayerling

    02.15Pour les tigresde l’Amour

    02.40Why are youcreative?

    14.00Album de famille

    14.30Il y a cent ans en Forêt-Noire( 2 )

    15.15CIA : guerressecrètes

    16.15L’oiseleur de Guanzhou

    16.45Sample

    17.15Sur les tracesde la reine de Saba

    19.00Flash Info

    19.00ConnaissanceADN, la machine à remonter le temps

    19.45ARTE Info /Météo

    20.15ARTE Reportage Low cost, big profit

    20.45Les mercredisde l’histoireCourriers du ciel

    21.40MusicaCaracasclassique

    22.40Ciné-découverteLove is the devil

    00.15Dancer in the dark

    02.30Nuit de noces

    02.50Why are youcreative?

    14.00Hippocrate

    14.30Il y a cent ans en Forêt-Noire( 3 )

    15.15Buenos Aires,l’envers du décor

    16.15Tu seras une femme,mon fils

    16.45Création(s)

    17.25Moderatocantabile

    19.00Flash Info

    19.00 Voyages,voyages Les Marchesen Italie

    19.45ARTE Info /Météo

    20.15 ARTE Reportage Les enfants-soldats de Poutine

    20.45Ciné-jeudi Un ange à ma table

    23.15-02.30ThemaBuster Keaton

    23.15Cadet d’eaudouce

    00.25Buster Keaton,un destinmouvementé

    02.30L’oiseleur du Guanzhou

    14.00Sample

    14.30Il y a cent ans en Forêt-Noire ( 4 )

    15.15Les fils du désert (3)

    16.15L’invasion des castors

    16.40Album de famille

    17.10B-52

    19.00Flash Info

    19.00Tracks

    19.45ARTE Info /Météo

    20.15 ARTE Reportage Italie :morts sansordonnance

    20.45FictionMa terre

    22.15La vie en face Tchernobyl :un alibi en béton

    23.15 Le muet du mois Le dernier des hommes

    00.50On appelle ça…le printemps

    02.35Why are youcreative?

  • Les grands rendez-vous

    P. 4 et 7 André Breton, ses collections (400 tableaux, 4 500 livres, 500 manuscrits, 500 photos…), son atelier, sa voix. Samedi 19 avril à 20.15 et 00.15

    P. 8 Pierre Boulez dirige des œuvres de Wagner, Schoenberg et Alban Berg au Festival de Lucerne. “Maestro”, dimanche 20 avril à 19.00

    P. 17 Keziah Jones & Natalia M. Kingreprennent “Wild Thing” de Jimi Hendrix. “Music Planet 2Nite”, mardi 22 avril à 23.00

    P. 24 Buster Keaton est beau comme une salle de bains. “Thema”, jeudi 24 avril à 23.15

    Les films de la semaineMayerlingde Terence YoungDimanche 20 avril à 20.45

    et mardi 22 avril à 00.00

    Capitaines d’avril de Maria de Medeiros Lundi 21 avril à 20.45

    Moderato cantabilede Peter Brook Lundi 21 avril à 00.50

    et jeudi 24 avril à 17.25

    Love is the devilde John MayburyMercredi 23 avril à 22.40

    Dancer in the darkde Lars von Trier Mercredi 23 avril à 00.15

    Un ange à ma table de Jane Campion Jeudi 24 avril à 20.45

    Cadet d’eau doucede Charles ReisnerJeudi 24 avril à 23.15

    Le dernier des hommesde Friedrich Wilhelm MurnauVendredi 25 avril à 23.15

    On appelle ça… le printempsd’Hervé Le Roux Vendredi 25 avril à 00.50

    Le Dernier des hommes de Murnau :

    le tourbillon tragique d’une destinée humaine.

    <

    P. 22Un ange

    à ma table Jane filme Janet.

    “Ciné-jeudi”, jeudi 24 avril à 20.45

    > En couverture

    Keziah Jones et Natalia M. King live, mardi 22 avril.

  • 14.00ARTE Europa

    14.30Les chevaliers du vert i g e(Rediffusion du 13 avril)

    15.20La conquête de la paroinord de l’Eiger(Rediffusion du 13 avril)

    16.15D’une rive à l’autre (8)Le viaduc du Göltzschtal

    16.40Le petit snob

    17.10L’icône, fenêtresur l’invisible(Rediffusion du 17 avril)

    17.55Oscar Niemeyer(Rediffusion du 18 avril)

    19.00Flash Info

    19.00Le forum des Européens

    19.45ARTE Info

    20.00Le dessous des cartes

    20.10ARTE Météo

    20.15 André Breton, malgré tout

    20.45

    L’aventure humaine Les fils du désert (3)L’explorateur de l’AtacamaDocumentaire de Stephan Koester

    21.35Metropolis

    22.30

    Fiction Rêves en FranceTéléfilm de Pascal Kané

    00.15

    La lucarne L’atelier d’André Breton Documentaire de Fabrice Maze

    00.40Signes de singes, ballades de baleines(Rediffusion du 17 août 2000)

    01.40 (PDC : 01.35)Bartholoméos Ier,patriarche(Rediffusion du 17 avril)

    02.45Why are you creative?Peter Ustinov

    4 - A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003

    16.15D’une rive à l’autre (8)Le viaduc du GöltzschtalDocumentaire de Viktor Stauder(Allemagne, 2002-26mn)ZDF

    Un pont ferroviaire de 574 mètres de longfranchit, depuis le milieu du XIXe siècle, lavallée du Göltzsch en Saxe.Une des premières voies de chemin de ferà être construite en Allemagne fut la ligneL e i p z i g - N u re m b e rg. Pour enjamber leGöltzschtal, en Saxe, l’idée retenue fut celled’un viaduc en briques à quatre étagesavec un revêtement en pierres de taille.Long de 574 mètres et haut de 78 mètre s ,le pont fut érigé en cinq ans à peine, de1846 à 1851. Il reste d’une solidité à touteépreuve et, de nos jours, les ICE (les “TGV”allemands) y circulent sans encombres.

    ➤ www.arte-tv.com

    19.00Le forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiff e r, Éric LemassonRéalisation : Guy SaguezCoproduction : ARTE France, Compagnie desPhares et BalisesARTE FRANCE

    Le Forum des Européens p ropose chaquesemaine une réflexion sur des thèmes quic o n c e rnent directement tous les citoyensde l’Union européenne… Le thème du 19 avril sera communiqué ultérieure m e n t .Contact presse : Martina Bangert

    01 55 00 72 90, [email protected]

    En partenariat avec

    20.00Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Frédéric Ramade (2003-10mn)ARTE FRANCE

    La politique extérieure de la Russie ( 2 )

    Les priorités

    Quelles sont les priorités de la politiqueétrangère russe après les trois ruptures quef u rent la fin de l’URSS, l’arrivée au pouvoirde Vladimir Poutine et le rappro c h e m e n tstratégique avec les États-Unis depuis le11 septembre 2001 ?

    En partenariat avec

    20.15 André Breton,malgré tout Documentaire de Fabrice Maze(France, 2003-26mn)Coproduction : ARTE France, 7 DOCARTE FRANCE

    400 tableaux, 4 5 0 0 livres, 500 manuscrits,500 photographies, des objets d’art “primi-tif”… La considérable collection d’AndréBreton, qui doit être vendue aux enchèresà Drouot, va être mise au jour.Les pièces de l’atelier d’André Breton for-ment un patrimoine inestimable. Parmi les4 500 livres, les écrits de Sigmund Fre u d ,spécialement dédicacés à Breton, ouvre n tsur l’exploration de l’inconscient, sur l’écritu-re automatique et le monde des rêves. Les500 lots de photographies permettent d’évo-quer l’époque, les amis, les désunions, lesinfluences… Et les tableaux, choisis en col-laboration avec Aube Breton et Jean-MichelG o u t i e r, figurent parmi les œuvres fonda-trices de la peinture moderne. Du 1e r au 18 avril 2003, après trois semaines d’expo-sition, les pièces vont être mises auxe n c h è res à l’Hôtel Drouot. De nombre u s e svoix s’élèvent pour déplorer la dispersion dece patrimoine. Au-delà de la polémique,cette vente aux enchères va perm e t t re lamise au jour des principales pièces.Rediffusion le 26 avril à 16.15

    À voir également : l’Atelier d’André

    Breton, à 00.15 dans “La lucarne”.

    s a m e d i 19 avril

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

    Le chantier du pont sur le Göltzschtal

    a mobilisé jusqu’à 1 700 ouvriers

    qui ont posé 26 millions de briques.

    et

    Câble et satellite

  • A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003 - 5

    une campagne de vaccination antivario-lique des populations indiennes. Un zèlequi n’est pas forcément du goût des autori-tés espagnoles. Thaddäus Haenke meurten 1816, pendant les guerres de libérationd’Amérique du Sud, dans des circ o n s-tances restées inexpliquées…Deux siècles après les travaux explora-toires du naturaliste autrichien, la traverséede l’Atacama reste une aventure. Paysageslunaires, températures oscillant entre + 40°le jour et – 15° la nuit… le voyage danslequel nous entraîne le documentaire estrude, mais la beauté sauvage des lieux fas-cine toujours les voyageurs.

    Rediffusion le 25 avril à 15.15

    Après Péril en Asie centrale

    (samedi 5 avril) et Objectif Tombouctou !

    (samedi 12 avril), l’Explorateur

    de l’Atacama est le dernier volet

    de la série les Fils du désert

    diffusée dans “L’aventure humaine”.

    20.45 Les fils du désert (3)L’explorateur de l’Atacama

    Situé entre le Chili, la Bolivie et le Pérou, le désert de l’Atacama est le plus vaste

    du continent américain et le plus sec de toute la planète. Parti, vers 1795,

    e x p l o rer ces terres pour le compte du roi d’Espagne, le naturaliste

    autrichien Thaddäus Haenke a peut-être payé de sa vie

    son engagement pour les populations de ces régions…

    Documentaire de Stephan Koester (Allemagne, 2002-52mn) ZDF

    Lorsque Thaddäus Haenke pénètre à l’inté-rieur des terres du Pérou et de Bolivie, à lafin du XVIIIe siècle, ces contrées sont enco-re largement inexplorées. Né en 1761 enBohême, à la fois botaniste, chimiste, phy-sicien, mathématicien, astronome et méde-cin, Haenke y mène d’innombrablesre c h e rches dans toutes sortes de disci-plines, découvre une faune et une flore desplus surprenantes mais aussi une richessen a t u relle dont personne n’avait soupçonnél ’ a m p l e u r : le salpêtre, vite baptisé “orblanc”. S’il passe aujourd’hui pour le fon-dateur de l’industrie du salpêtre au Chili, cegrand savant, esprit universel dans lalignée de Humboldt, est aussi un humanis-te pénétré des idées de la Révolution fran-çaise. Rapidement, il s’intéresse auxhommes qui vivent dans cette région inhos-pitalière et à leur santé ; il entreprend même

    Retrouvez le désert

    de l’Atacama dans

    l’Astronome et l’Indien,

    le samedi 26 avril à 20.45

    Le désert de l’Atacama

    recèle bien des surprises…

  • 6 - A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003

    “Chez nous

    on ne ferme

    jamais les portes.

    On ne veut pas

    être en prison

    dans nos

    maisons.”

    (Moussa)

    21.35MetropolisMagazine culturel européenRédaction : Christoph Bungartz, Marina Bartsch-Rüdiger(Allemagne, 2003-50mn)NDR

    L’architecte Oscar Niemeyer

    Ses palais de béton dressent leurs form e saudacieusement élancées partout dans lemonde… Oscar Niemeyer est l’une desd e rn i è res légendes vivantes du modern i s-me et le musée allemand de l’Arc h i t e c t u reà Francfort lui consacre une vaste rétro s-pective avec plus de 370 travaux, à voir jus-qu’au 11 mai.

    Thomas Quasthoff au Festival de Pâques de SalzbourgLe baryton Thomas Quasthoff s’apprête àfranchir une nouvelle étape de sa carrière :il va se pro d u i re pour la pre m i è re fois surscène dans un opéra : il interprète DonF e rnando dans F i d e l i o, à partir du 14 avrilau Festival de Salzbourg. L’opéra deBeethoven sera dirigé par Simon Rattle, quiest aussi le nouveau directeur artistique dela manifestation. Des débuts qui suscitentde grandes attentes…Fidelio est retransmis sur ARTE

    le mercredi 30 avril à 20.45.

    Hejar fait l’unanimité parmi les Kurdes et les TurcsEn avril sort en Allemagne le film Hejar. Unefillette kurde se réfugie chez un vieux jugeturc après une intervention meurtrière de lapolice. Elle ne comprend que le kurde, il neparle que le turc. Mais le vieil homme etl’enfant se prennent d’affection… La réali-satrice, Handan Ipekçi, a réussi à réconci-lier les Kurdes et les Tu rc s . Du moins àl’écran. Car, en Tu rquie, des poursuitespénales ont été engagées contre HandanIpekçi, qui risque une peine de six ansd’emprisonnement…Rediffusion le 20 avril à 01.35

    Téléfilm de Pascal Kané(France, 2002-1h30mn)Scénario : Pascal KanéAvec : Cagdas Kahriman (Yeliz), Kentaro (Liu), Marie-Christine Barrault (Mme Labourdette), Édée Darcque (Mata),Jean-Christophe Foly (Moussa)Image : Patrick BlossierSon : Yves OsmuMusique : Jorge AriagadaCoproduction : ARTE France, ICT Nelka FilmsARTE FRANCE

    À Paris, au cours d’une manifestationc o n t re les massacres de prisonniers poli-tiques en Tu rquie, une jeune fille originaired’Istanbul se fait pre n d re en photo.Persuadée d’être surveillée par le consulatpour avoir ouvertement critiqué son pays,Yeliz refuse de rentrer en Turquie y exercerson métier d’avocate. Mais, sa maîtrise ded roit terminée, son logement à la cité uni-v e r s i t a i re est résilié et sa carte de séjoura rrive à expiration. Elle re n t re peu à peudans le monde des sans-papiers. Elle re n-contre Liu, jeune Chinois qui rêve de deve-nir couturier, Moussa le Malien, Mata,Française d’origine sénégalaise mais aussiles Parisiens du XVIe a rro n d i s s e m e n t …Pleine de courage et très résolue, Ye l i zcherche à s’en sortir seule.

    samedi 19 avril

    22.30 Rêves

    Le Palais des congrès à Brasilia,

    dessiné par Niemeyer.

    Mata (Édée Darcque)

    ne peut pas épouser

    Liu (Kentaro), car elle

    est musulmane et pas

    lui. Heureusement,

    il y a le Pacs…

  • A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003 - 7

    Le revers des rêves

    Yeliz est bien plus française que tous sesamis : “Si tu veux être amie avec unFrançais, il faut être réserv é e ”, lui expliqueson amie sénégalaise. Or, réservée, Ye l i zl’est. Réservée et fière au point que, de plusen plus seule face aux mécanismes admi-nistratifs, son rêve tourne au cauchemar.Yeliz pense qu’elle pourra mieux exerc e rson métier en France qu’en Tu rquie, où lal i b e rté d’expression est loin d’être la même :“J’ai d’autres ambitions ici en Francecomme avocate. Il y a pleins de Tu rcs quiont besoin d’avocats qui parlent leurl a n g u e ”, explique-t-elle à son ami. Elle choi-sit de se mettre en marge de sa commu-nauté, à l’instar des autres personnages dufilm à qui l’exil a aussi donné une cert a i n el i b e rté. Ainsi Liu, qui a quitté la communau-té chinoise pour pre n d re son indépendan-ce… Rêves en France nous plonge dansl’univers à la fois dur et plein d’espoir d’exi-lés qui veulent constru i re leur vie en France.À travers des personnages hauts en cou-l e u r, Pascal Kané se penche sur les com-munautés créées par l’exil et prend les sté-réotypes à revers, “en privilégiant l’individuet non la communauté, la relativité desvaleurs culturelles plutôt que la rigidité desmécanismes identitaire s ”.Rediffusion le 2 mai à 17.15

    00.15L’atelier d’André Breton Documentaire de Fabrice Maze(France, 1994-1h20mn)Production : 7 DOCARTE FRANCE

    Ce documentaire a été tourné en 1994 dansl’atelier parisien d’André Breton, où il vécutavec sa fille Aube et sa femme Élisa. Depuis1966, date de la mort de l’écrivain, l’atelierest resté dans son état d’origine…Grand collectionneur, Breton a rassembléau cours de sa vie des objets aussi hétéro-clites qu’insolites. Il les a disposés dans sonatelier avec un soin d’artiste, associantc u i l l è res en bois, bronzes chinois, masqueset tablettes de glyphes mayas, photogra-phies et tableaux surréalistes. Au coursd’une rêverie sonore et visuelle, la caméraplane dans cet espace magique. Elle faits u rgir le détail d’un tableau de Dali. Lesobjets s’animent sur fond de chant d’oiseauà la nostalgie lancinante. De ce laboratoirede l’imaginaire, espace à la fois intime etcosmique, la voix de l’écrivain émerge : “ I lest assez généralement reconnu aujour-d’hui que le surréalisme a contribué pourune grande part à modeler la sensibilitém o d e rn e … ” Évoquant ses ru p t u res ami-cales, qui ont défrayé les chroniques litté-r a i res de la pre m i è re moitié du siècle, ainsique ses voyages chez les Indiens Zuni etHopi, il revient sur sa vie et son œuvre : “ J ’ a ile sentiment de ne pas avoir démérité desaspirations de ma jeunesse et c’est déjàbeaucoup à mes yeux. Ma vie aura étévouée à ce que je tenais pour beau et pourj u s t e . ”

    en France

    Pascal Kané

    nous fait vivre

    les difficultés

    et les joies d’exilés

    luttant pour rester

    en France

    et y réaliser

    leurs rêves.

    Une comédie fine

    et sensible

    sur la condition

    des étrangers

    en France

    et sur la coexistence

    des communautés.

    La lucarne

    “Le merveilleux est

    toujours beau, n’importe

    quel merveilleux est

    beau, il n’y a même que

    le merveilleux qui soit

    beau.” (Manifeste du

    surréalisme, 1924)

    Les collections de l’atelier

    d’André Breton vont être

    vendues aux enchères

    en avril 2003.

    Voir André Breton,

    malgré tout, à 20.15.

    Une immersion

    dans l’univers intime

    d’André Breton

    (en bas à gauche),

    qui dédia sa vie

    à une quête insatiable

    de la beauté.

  • 14.00Création(s)(Rediffusion du 20 octobre 2002)

    14.30Voyages, voyagesLac Léman(Rediffusion du 6 juillet 2000)

    15.15Fleur de cannelle(Rediffusion du 11 novembre 2000)

    17.00Cuisines des terroirsLe Pays basque(Rediffusion du 7 juillet 2002)

    17.30Les grand duels du sportGymnastique féminine(Rediffusion du 14 juillet 2002)

    18.15BiographieRichard Branson(Rediffusion du 6 avril)

    19.00Flash Info

    19.00

    Maestro spécialPierre Boulez au Festival de Lucerne :Wagner, Berg,Schoenberg

    20.30 (PDC : 20.25)ARTE Info / Météo

    20.45-00.45

    ThemaLa Vienne impériale

    20.45 MayerlingFilm de Terence Young

    22.55Schönbrunn, source de beautéDocumentaire de Georg Riha

    23.45Sissi, confessions d’uneimpératrice malgré elleDocumentaire de Brigittte Hamannet Georg Madeja

    00.55 (PDC : 00.45)Les fils du désert (2)(Rediffusion du 12 avril)

    01.50 (PDC : 01.40)Metropolis(Rediffusion du 19 avril)

    02.40 (PDC : 02.35)ARTE Scope

    8 - A RTE MAGAZINE A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003

    19.00Pierre Boulez au Festival deLucerne : Wagner,Berg, SchoenbergAvec : Akiko Suwanai, violon(Allemagne/Suisse, 2003-1h25mn)Production : SWRSWR

    Diffusé en simultané sur

    Pierre Boulez retrace l’évolution harmo-nique de la musique moderne en dirigeantdes œuvres de Wa g n e r, Schoenberg etAlban Berg.E n registré le 7 avril au Festival de Pâquesde Lucerne, ce concert débute avec leromantisme exacerbé de “Prélude et mortd’Isolde”, de Tristan et Isolde, créé en 1865par Wa g n e r, qui fut l’un des premiers à sedétacher du langage musical traditionnel.Suit la partition colorée – et encore tonale –composée par Schoenberg sur le drame dePelléas et Melisande (Op. 5, 1903). Enfin,l’émouvant C o n c e rto pour violon de Berg(1935) associe la tonalité traditionnelle à ladodécaphonie.

    Le Gustav Mahler Jugendorchester

    P i e rre Boulez dirige le Gustav MahlerJugendorchester, ensemble fondé en 1986à l’initiative de Claudio Abbado, quiaccueille des musiciens de moins de 26 ans et de toute l’Europe. La violonisteAkiko Suwanai, soliste dans le Concerto deB e rg, est la plus jeune lauréate duConcours Tchaïkovski, dont elle a remportéle premier prix en 1990.

    ARTE G.E.I.E.

    20.45MayerlingFilm de Terence Youg(France/Royaume-Uni, 1968-2h10mn) - VFScénario : Terence Young d’après le romanéponyme de Claude Anet Dialogues additionnels : Denis Cannan, Joseph KesselAvec : Omar Sharif (le prince-héritier Rodolphe),Catherine Deneuve (Marie Vetsera), James Mason (l’empereur François-Joseph),Ava Gardner (l’impératrice Élisabeth), Andrea Parisy (la princesse Stéphanie)Image : Henri AlekanMusique : Francis Lai, Ai KatchatourianProduction : Winchester, Corona

    Vienne en 1888. Le prince héritier Rodolphen’est guère heureux de son mariage arr a n-gé avec la princesse Stéphanie. Il tombea m o u reux de la jeune Marie Vetsera. Lamaison impériale désapprouve et s’attacheà séparer les amants. Rodolphe doit part i ren manœuvres, et Marie s’exiler à Ve n i s e .

    d i m a n c h e 20 avril

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

    20.45-00.45 La Vienne impériale

    Maestro spécial

    Film

    Film

    Catherine Deneuve

    et Omar Sharif.

    Wagner, Schoenberg, Berg :

    une magnifique illustration de la conception

    qu’a Pierre Boulez de la musique moderne.

  • A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003 - 9

    Quand le couple se re t rouve, l’empere u rleur accorde un mois dans son pavillon dechasse de Mayerling à condition qu’ils ses é p a rent ensuite pour toujours. Mais, dansl ’ i n t e rvalle, les patriotes hongrois se révol-tent contre le pouvoir et Rodolphe plaide enleur faveur auprès de son père …

    Mon amour il faut que tu Vienne

    La tragédie du double suicide deMayerling, qui reste un mystère, a inspiréde nombreux ouvrages et plusieurs films.Terence Young, que l’on connaissait surtoutpour ses films de James Bond, donne unetonalité quasiment documentaire aux pre-mières scènes de son Mayerling, pour nouse m p o rter ensuite dans le tourbillon d’unegrandiose reconstitution historique.Rediffusion le 22 avril à 00.00

    22.55Schönbrunn, source de beautéDocumentaire de Georg Riha(Autriche, 2002-50mn)

    Schönbrunn représente mieux qu’aucunautre monument l’histoire mouvementée del’Autriche. Avec ses annexes et son vasteparc, l’ancienne résidence d’été de la famil-le impériale reflète le désir des Habsbourgde régner sur les hommes et la nature.N o t re guide pour cette visite de Schönbru n nn’est autre que sir Peter Ustinov. Avec soni ronie coutumière, il nous fait traverser plu-sieurs siècles d’histoire et d’innombrablessalles parmi les 1 441 qu’abrite Schön-b runn. À l’écart des itinéraires habituels,

    Une visite

    du Schönbrunn secret

    guidée par Peter Ustinov

    (retrouvez l’acteur dans

    “Why are you creative?”,

    le samedi 19 avril à 02.45).

    nous découvrons des détails inattendus etdes perspectives surprenantes. À l’origine,en 1695, l’édifice devait être construit sur lemodèle de Versailles. Un demi-siècle plust a rd, Schönbrunn est un palais rococo quip o rte l’empreinte de l’impératrice Marie-Thérèse. La nature est maîtrisée jusque dansles recoins apparemment sauvages des jar-dins et du parc : un symbole du pouvoirrevendiqué par l’Autriche impériale, résumépar la formule A.E.I.O.U., “Austria est impe-r a re orbi universo”, c’est-à-dire : “Il appar-tient à l’Autriche de régner sur l’univers.”

    23.45Sissi, confessionsd’une impératricemalgré elleDocumentaire de Brigitte Hamann et Georg Madeja(Autriche, 1982, 44mn)Programme sous réserve

    Loin du kitsch des films consacrés à Sissi,un portrait sans fards de la plus célèbre sou-veraine autrichienne.Le nom de l’impératrice Élisabeth dite“Sissi” est plus qu’aucun autre lié à lasplendeur et à la décadence de la monar-chie des Habsbourg. Le documentaireretrace, à partir de journaux intimes inéditset de poèmes écrits par l’épouse deFrançois-Joseph Ie r, les dern i è res annéesd’une souveraine fuyant la cour de Vi e n n e .

    A RTE remonte le temps pour

    visiter la capitale de l’Autriche

    à l’époque impériale. Le film

    M a y e r l i n g fait re v i v re la tragique

    h i s t o i re d’amour du prince

    Rodolphe et de la baronne Marie

    Vetsera (Omar Sharif et Catherine

    Deneuve, s’il vous plaît !),

    tandis qu’une promenade en

    compagnie de Peter Ustinov nous

    dévoile des aspects méconnus

    du palais de Schönbru n n .

    Soirée présentée

    par Barbara Rett

  • 14.00Lola(Rediffusion du 7 avril)

    14.30De quoi j’me mêle !Quand l’Inde s’éveille !(Rediffusion du 15 avril)

    14.30Sur la route du Gange

    15.25Les nouveaux Indiens

    16.20Débat

    16.50ARTE Europa(Rediffusion du 19 avril)

    17.20 L’amie(Rediffusion du 18 avril)

    19.00Flash Info

    19.00Sylva

    19.45ARTE Info / Météo

    20.15

    ARTE ReportageLa route des vieux habits

    20.45

    Ciné-lundi Capitaines d’avril Film de Maria de Medeiros

    22.45

    Grand formatWilliam Claxton, l’œil du jazzDocumentaire de Julian Benedikt

    00.00Court-circuit (le magazine) n° 117

    00.50Moderato cantabile(Rediffusion du 10 avril)

    02.25 (PDC : 02.20)Les crocodiles du désert mauritanien(Rediffusion du 2 mai 2001)

    02.50 (PDC : 02.45)Why are you creative?Dennis Hopper

    10 - A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003

    19.00SylvaDes arbres et des hommes A u t e u r s : Christophe Planchais et Serge Bromberg Réalisation : Caroline Reussner (France, 2003-41mn) Coproduction : ARTE France, Lobster ARTE FRANCE

    > Les larmes de Chios

    Chios, l’île grecque la plus proche descôtes turques, vit au rythme des lentisques,ces arbustes miraculeux qui produisent unerésine naturelle. Ils “pleurent” des larm e sde gomme, autrefois principale re s s o u rc ede l’île. De mai à novembre, les habitantsde Chios récoltent ce mastic sous lesa r b res. Les utilisations sont multiples :essences aromatiques pour la fabricationd’alcool (dont l’ouzo), vernis pour les ins-t ruments de musique, pour la parf u m e r i e ,la médecine...

    > Profession écureuil

    Ils sont une petite vingtaine d’employésde l’Office national des forêts rattachés àla sécherie de la Joux (Jura), le conserv a-t o i re des graines de l’ONF. À l ’ a u t o m n e ,ils se livrent à de vertigineuses ascen-sions pour récolter les graines des épi-céas, mélèzes, pins maritimes, cèdre s ,merisiers, érables, frênes et autre sessences avant que le vent ne les disper-se et surtout avant qu’elles ne sèchent.Elles serv i ront aux replantations et à l’en-richissement d’autres forêts.

    > Le recyclage du bois

    Les directives européennes imposent derecycler au moins 15 % des déchets dubois. L’Allemagne recycle aujourd’hui 80 %de ses déchets. En France, le coût du trans-p o rt et de certains traitements, le manquede réseaux de transformation et la faible uti-lisation du bois recyclé freinent le dévelop-pement de ce recyclage… Enquête dans lesdeux pays depuis le ramassage dans lesbennes jusqu’à l’usine de tri et le retour dubois transformé dans la filière de production. Rediffusion le 26 avril à 14.30

    20.15La route des vieux habits Réalisation : Christiane Streckfuss (Allemagne, 2003-26mn) ARTE G.E.I.E.

    Dans les conteneurs à vêtements, on trou-ve de tout : des habits usagés mais aussides vêtements passés de mode, que l’onjette pour faire un peu de place. Une aubai-ne pour certains, qui les revendent sur desmarchés parallèles. La plupart des vêtements usagés se retrou-vent en Europe de l’Est et en Afrique. AuRwanda et en Tanzanie, par exemple, ont rouve jeans, T- s h i rts, pantalons et che-mises pratiquement neufs, à des prixdéfiant toute concurrence. “ART ER e p o rtage” a enquêté sur ces florissantsm a rchés parallèles, parfois déstabilisantspour les économies locales.

    l u n d i 21 avril

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

    ARTE Reportage

    Récolte des graines des épicéas,

    mélèzes, pins maritimes, pins laricio,

    douglas, cèdres, merisiers, érables,

    frênes et autres alisiers…

  • A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003 - 11

    (Capitães de abril) Film de Maria de Medeiros (France/Portugal, 2000-1h59mn) - VOSTFScénario : Maria de Medeiros, Ève Deboise Avec : Stefano Accorsi (Maia), Maria de Medeiros (Antónia), Joaquim de Almeida (Gervásio), Frédéric Pierrot(Manuel), Fele Martinez (Lobão), Manuel JoãoVieira (Fonseca), Marcantonio Del Carlo (Silva),Emmanuel Salinger (Botelho), Rita Durão (Rosa), Manuel Manquiña (Gabriel), Duarte Guimarães(Daniel), Manuel Lobão (Fernandes), Luis Miguel Cintra (Brigadeiro Pais), Joaquim Leitão (Filipe), Canto e Castro (Salieri)Image : Michel Abramowicz Son : Jérôme Thiault Montage : Jacques Witta Décors : Agustí Camps Salat Musique : António Victorino D’Almeida Coproduction : JBAProduction, Mutante Filmes,Filmart, Alia Film, ARTE France Cinéma, France 2 Cinéma, Rádio Televisão Portuguesa ARTE FRANCESélection “Un certain re g a rd”, Cannes 2000

    Au Portugal, dans la nuit du 24 au 25 avril1974, la radio diffuse une chanson interd i-te, “Grândola” : c’est le signal pro g r a m m édu déclenchement d’un coup d’État militai-re qui va changer la face de ce petit payset le destin d’immenses terr i t o i res enAfrique. Au son de la voix du poète JoséAlfonso, les troupes insurgées prennent lesc a s e rnes. À trois heures du matin, ellesmarchent sur Lisbonne…

    Un conte universel

    Le 25 avril 1974, la révolution des Œilletsvient à bout en vingt-quatre heures de laplus vieille dictature européenne (le fascis-me était installé au Portugal depuis quaran-te-huit ans) et d’une guerre coloniale trau-matisante. Ce sont de jeunes militaires dansla trentaine, las du conflit contre des mou-vements de guérilla avec lesquels ils sesentent de plus en plus d’affinités, quidéclenchent et mènent à bien ce soulève-

    ment exemplaire, marqué par le respect dupeuple, le refus de la violence et l’absenced’ambition autre que la mise en place d’unedémocratie civile. La réalisatrice filme cesmoments d’intense passion politique eta ffective en ne cachant rien du caractèrei m p rovisé, voire ubuesque, du coup d’État(ainsi cette scène irrésistible où les charss ’ a rrêtent au feu rouge dans une rue deLisbonne !). Elle raconte avec une franchi-se et un humour généreux cette journée his-torique, parfois dramatique, vécue par unebande de capitaines propulsés en quelquesh e u res au rang de libérateurs devantr é p o n d re à tout… au point que l’un d’euxfinit par avouer : “ Tout le monde ne peut pastout faire. Je reconnais mon incompétenceen matière politique.” “Dans un mondeinfesté de conflits armés, explique Maria deM e d e i ro s, dominé par les courses au pou-voir les plus effrénées, gangrené de corru p-tions en tous genres, l’histoire de ces sol-dats qui ont combattu pour la paix, sanstomber dans les horreurs de la guerre, quiont accédé au pouvoir et l’ont dédaigné, quisont tombés amoureux des concepts dejustice, de liberté, de démocratie, me paraîtdépasser très vite les limites nationales.C’est un conte universel.”

    20.45 Capitaines d’avrilLe 25 avril 1974, un coup d’État militaire, pacifique et populaire, sort

    le Portugal d’un long sommeil dictatorial. L’actrice Maria de Medeiro s

    passe derr i è re la caméra pour filmer cette révolution des Œillets

    avec un re g a rd ému et amusé sur la candeur des libérateurs.

    Maria de Medeiros plonge dans

    une révolution qui se distingue par

    son caractère pacifique et lyrique.

    Rediffusion le 28 avril

    à 00.35 et le 11 mai à 00.30

  • 12 - A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003

    Documentaire de Julian Benedikt(États-Unis, 2003-1h25mn)ZDF

    Élevé dans une famille où l’on écoute beau-coup de musique, William Claxton collec-tionne avec ferveur les images de ses jazz-men favoris : Duke Ellington, LouisA m s t rong, Ella Fitzgerald… C’est le tempsdes big bands, pour lesquels le photo-graphe garde une grande tendresse. Dèsqu’il est en âge de faire des images, il seglisse dans les clubs et commence unefabuleuse galerie de portraits. Quand on luidemande ses photos pour les pochettesdes disques de jazz de la côte Ouest, ilprend complètement en charge le graphis-me et participe ainsi à la création d’un styleen accord avec la musique : doux sansm i è v rerie, cool, chaleureux et subtilementmélancolique. Sa re n c o n t re avec ChetBaker est déterminante : William Claxtonmet en valeur l’extraord i n a i re physique dut rompettiste et le montre comme une véri-table star, avec ses fêlures et sa fragilité.Claxton excelle aussi dans la photographiede mode, alors qu’il accompagne l’ascen-sion de sa femme, le mannequin PeggyM o ffit, icône des années 60 avec son

    casque de cheveux noirs et ses yeux trèsmaquillés… Le film mêle avec bonheur lerécit de Claxton à la pre m i è re personne,des photos tirées de ses impressionnantesa rchives, des images de son travail avecDiana Krall, Cassandra Wilson, BennyCarter ou Chico Hamilton, des épisodes desa vie rejoués, des interviews de sesp roches – Dennis Hopper (qui est aussidans “Why are you creative?” le lundi 21avril à 02.45), Helmut Newton, BurtBacharach – le tout rythmé par de magni-fiques morceaux de jazz.

    lundi 21 avril

    Après le jazz new-yorkais

    et le label Blue Note

    auquel il a consacré

    un film, Julian Benedikt

    se penche sur le jazz

    de la côte Ouest

    et sur la vie de Wi l l i a m

    Claxton, “le” photographe

    du jazz, qui nous ouvre

    ses impre s s i o n n a n t e s

    a rc h i v e s .

    22.45 William Claxton, l’œil du jazz

    Du 29 avril au 7 mai,

    ARTE crée l’événement

    avec “Paris jazz clubs”,

    neuf émissions

    exceptionnelles qui,

    tous les soirs autour de

    minuit, captent

    l’atmosphère chaleureuse

    de quatre clubs de jazz

    parisiens de la rue

    des Lombards.

    William Claxton est toujours en activité et travaille

    par exemple avec Ben Harper.

  • A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003 - 13

    00.00Court-circuit (le magazine) n° 117Le rendez-vous du court métrage(Allemagne, 2003-45mn)SWR

    Tous les lundis vers minuit

    Tous les mardis vers 17.30 sur le câble

    et le satellite

    En liaison avec www.arte-tv.com

    Mardi 22 avril sur le câble et le satellite :

    Candidature, moyen métrage d’Emmanuel

    Bourdieu (Prix Jean-Vigo 2001)

    Martin ArnoldGrâce à des films comme Alone, Lifewastes Andy Hard y ou Passage à l’acte,Martin Arnold est devenu l’une des grandesf i g u res du cinéma autrichien d’aujourd ’ h u i .Lors de la Viennale, en octobre 2002, il pro-posait une exposition fondée sur l’eff a c e-ment des personnages principaux autourde classiques du cinéma américain (E v e,Invisible ghost et Le train sifflera trois fois) .Rencontré à Vienne, Martin Arnold évoquecette exposition itinérante qui se tro u v eactuellement aux Pays-Bas.

    Bienvenue à la maison !(Wilkommen zu Hause)Court métrage de Hagen Winterhoff(Allemagne, 2002-32mn) - VOSTFScénario : Stefanie Liepins, Hagen WinterhoffAvec : Axel Pape (Rainer), Antje Westermann(Sonja), Andreas Windhuis (Bert), Bettina Kramer (Monika), Marvin Albrecht (Tom) Image : Marc Achenbach Son : Oliver Jergis

    Un homme revient chez lui après deux ansd’absence mais reste prisonnier de son passé.Rainer vient de passer deux années enm e r. Il avait pris la fuite après la mort deson fils, se sentant responsable de l’acci-dent fatal survenu dans son atelier deréparation automobile. Revenu à Stuttgartpour régler sa pro c é d u re de divorce, il faitla connaissance de sa voisine Sonja. Lajeune femme pourrait redonner à Rainer legoût de vivre …

    Eisenstein en DVD

    À l’occasion de la sortie en DVD de l’inté-grale des films de Serguei Eisenstein,C o u rt - c i rcuit (le magazine) présente sesgrands classiques (Ivan le Te rr i b l e, l eCuirassé Potemkine, O c t o b re) mais égale-ment un film inachevé reconstitué sousf o rme de photogrammes (le Pré de Béjine,1937), un petit poème musical (R o m a n c es e n t i m e n t a l e, 1930) et la toute pre m i è reréalisation d’Eisenstein (le Journal deGloumov, 1923).

    A RTE sur le web en avril

    Sur arte-tv.com

    > Spécial Inde C’est le printemps indien sur arte-tv.com : un forum de discussion après l’émission “De quoi j’me mêle !” du 15 avril, des documents sur la nouvelle économie indienne, les fastes des maharajahs, lamusique… plus un jeu-concourspour gagner un voyage de dix jours au Rajasthan ! www.arte-tv.com/inde

    > Festival des films très courts Le site Internet d’ARTE s’associe au Festival des filmstrès courts qui a lieu les 25 et26 avril au Forum des images à Paris : l’événement estretransmis en direct et enduplex avec plusieurs villes deprovince et le Québec. Un prixARTE sera décerné à la suitedes votes des internautes.

    > Paris jazz clubs À partir du 31 mars 2003, des portraits, des vidéos, un quiz.www.arte-tv.com/parisjazzclubs

    > Spécial Chine Animations interactives : une visite de la Cité interdite, la calligraphie chinoise, des recettes de cuisine. www.arte-tv.com/chine

    Sur arteradio.com

    > Trois générationsd’Algériens en France

    > Un débat sur l’insécurité

    > Jean-Pierre Dardenne & Nelly Kaplan

    > 200 témoignages,reportages et bruits pas sages

  • 20.15 Pollueurs en mer du NordRéalisation : Ulrich Schimmelpfennig (Allemagne, 2003-26mn) ARTE G.E.I.E.

    Chaque année, quelque 260 000 tonnes depétrole sont déversées en mer du Nord.Principal accusé : le dégazage sauvage. La mer du Nord connaît chaque année cinqmarées noires de l’ampleur de celle provo-quée par le P re s t i g e sur les côtes espa-gnoles. On en parle moins, ou pas du tout,p a rce qu’elles ne sont pas le fait d’unec a t a s t rophe maritime mais de dégazagessauvages effectués par certains navire s ,v o i re par des plates-formes pétro l i è re s .Face à ce fléau, Bruxelles a récemment missur pied un dispositif européen de luttec o n t re les dégazages sauvages. EnAllemagne, les autorités multiplient lescontrôles pour pre n d re sur le fait ces pol-lueurs de haute mer. Des patro u i l l e saériennes re p è rent les nappes de pétro l eet tentent de les remonter pour trouver lesfautifs. En 2002, 400 sorties aériennes ontété effectuées, 175 actes de pollution ontété recensés et 27 enquêtes ont étéo u v e rtes… mais 8 seulement ont deschances d’aboutir à des condamnations.

    14.00Cuisines des terroirsLe Pays basque(Rediffusion du 7 juillet 2002)

    14.30Il y a cent ans en Forêt-Noire (1)(Rediffusion du 14 avril)

    15.15Guillem(Rediffusion du 16 avril)

    16.25Sauveteur d’âmes à Bangkok(Rediffusion du 9 avril)

    16.55Lola(Rediffusion du 7 avril)

    17.25Court-circuit (le magazine) n° 117Avec le moyen métrageCandidature d’EmmanuelBourdieu

    19.00Flash Info

    19.00Archimède

    19.45ARTE Info / Météo

    20.15

    ARTE ReportagePollueurs en mer du Nord

    20.45-23.00

    ThemaL’Inde entre tradition et modernité

    20.45PoonaVille moderne, ville spirituelleDocumentaire de Jürgen Osterhage

    21.30Aphrodite d’AmritsarLe rêve indien de la beautéDocumentaire de Nicola Reyk

    22.15On a tué la mariéeDocumentaire d’Anna Maria Tremonti

    23.00

    Music Planet 2NiteKeziah Jones & Natalia M. King

    00.00Mayerling(Rediffusion du 20 avril)

    02.15 (PDC : 02.20)Pour les tigres de l’Amour(Rediffusion du 8 avril)

    02.40Why are you creative?Charlotte Rampling

    14 - A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003

    19.00Archimède Magazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,Pierre Oscar Lévy, Gero von Boehm(Allemagne, 2003-41mn)ZDF

    > Voyage au centre de la Terre

    Après l’exploration de l’espace, les scienti-fiques se passionnent pour l’intérieur denotre planète. Fruit d’une coopération inter-nationale réussie, l’ODP (Ocean DrillingP rogram) a récolté un nombre impre s s i o n-nant de “carottes” au fond des mers.A rc h i m è d e était à bord du bateau de fora-ge, le Joides Resolution…

    > Paléoclimatologie : le projet EPICA

    Des “carottes” prélevées jusqu’à 3 kilo-m è t res de profondeur dans les glaces del ’ A n t a rctique dans le cadre du pro g r a m-me EPICA permettent, grâce aux minus-cules bulles d’air qu’elles contiennent,d’étudier les variations climatiques depuis2 0 0 0 0 0 ans. Et d’en tirer des consé-quences pour l’avenir de notre planète…

    > Couleurs : de la nature à la chimie

    Les colorants d’autrefois, élaborés à part i rde pigments naturels, nécessitaient desopérations longues et difficiles. Maintenant,ils sont synthétiques et se fabriquent à lachaîne. Mais pour re s t a u rer les œuvre sd ’ a rt, il est capital de re t rouver les vieilles“recettes “ des couleurs.

    m a rd i 22 avril

    ARTE Reportage

    Les pétroliers,

    bandits des mers…

  • A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003 - 15

    MDR

    20.45PoonaVille moderne, ville spirituelleDocumentaire de Jürgen Osterhage(Allemagne, 2003-45mn)

    Poona est à l’image de l’Inde d’aujourd’hui :une ville de contrastes, où la modernité et lehigh-tech côtoient la tradition et la spiritualité.Longtemps, Poona n’a été qu’une cité de l’ombre, une banlieue de Bombay.A u j o u rd’hui elle affiche l’un des plus fort staux de croissance des villes indiennes. Len o m b re d’habitants a doublé en dix ans eta p p roche désormais les quatre millions.Elle abrite six centres de haute technologieet un nombre impressionnant d’inform a t i-ciens hautement qualifiés. L’industrie auto-

    mobile n’est pas en reste : depuis lesannées 90, Daimler- C h rysler fait monter àPoona ses berlines mais aussi des voiture sde luxe et de course. Avec ses trois univer-sités et ses quarante instituts de form a t i o n ,Poona possède des atouts majeurs poura t t i rer les entreprises, certaines d’y tro u v e rdu personnel bien formé. Mais cette expan-sion est encore loin de profiter à tout lemonde : un tiers de la population vit toujoursdans des bidonvilles ou dans la rue. La villeest aussi un important centre spirituel : c’estlà que, dans les années 70, s’était installéun personnage qui se faisait appelerBhagwan (“le divin”) et qui, de 1974 à 1981,attira à Poona de nombreux adeptes. Le“ m a î t re” est mort en 1990 et la communequ’il avait créée a été transformée en a s h-r a m, centre de méditation et de re p o s .Chaque année, 200 000 pèlerins continuentde venir à Poona, haut lieu du high-tech,pour chercher un sens à leur vie…

    20.45-23.00L’Inde entre tradition et modern i t éL’Inde est en pleine mutation. Les jeunes générations sont formées

    dans des domaines comme l’informatique ou la mode, les nouvelles stru c t u res

    économiques bousculent la hiérarchie des castes. Mais des traditions résistent

    et les conséquences en sont parfois dramatiques…

    Soirée présentée

    par Hervé Claude

    À l’occasion de

    l’inauguration à Paris

    de la Maison de l’Inde,

    ARTE propose une

    programmation spéciale

    sur l’Inde dans “Thema”,

    mardi 15, mardi 22

    et dimanche 27 avril.

  • 16 - A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003

    21.30Aphrodited’AmritsarLe rêve indien de la beautéDocumentaire de Nicola Reyk(Allemagne, 2003-45mn)

    Un nouveau culte se répand en Inde, ou dumoins dans certains cercles : celui de la“beauté”. Les industriels se réjouissent carle pays est un formidable marché potentiel ;les jeunes filles rêvent car elles se voientdéjà top model… La jeune Tanja Singh vit à Amritsar, dans len o rd de l’Inde. Elle en a assez de la poussiè-re de la ville et de la morosité du quotidien.Elle voudrait devenir mannequin. Pour com-m e n c e r, elle participe à un concours debeauté organisé par la télévision locale.P a rmi ses amies, beaucoup envient sa chan-

    ce. Ce qu’elles lui envient surtout, c’est safamille qui la soutient jusqu’au bout de cettee n t reprise un peu folle. Car aujourd’hui enco-re, en Inde, le sort des jeunes filles est géné-ralement fixé d’avance : elles doivent semarier et c’est la famille qui choisit le futurépoux. Quant à faire carr i è re, c’est une idéee n c o re exclue pour les filles de la classemoyenne. Certaines d’entre elles ont néan-moins réussi à s’imposer sur la scène inter-nationale de la “beauté”. Dans les défilés demode du monde entier, les Indiennes ontd é s o rmais leur place incontestée. Ce quiencourage de plus en plus de jeunes filles àrêver d’une telle carr i è re. La tendance pro f i-te aussi largement à l’industrie des cosmé-tiques qui a trouvé là un immense marc h épotentiel. Le réalisateur accompagne Ta n j atout au long de sa pre m i è re élection de “re i n ede beauté” et lève une partie du voile sur cenouveau culte qui s’est emparé du pays.

    22.15On a tué la mariéeDocumentaire d’Anna Maria Tremonti(Canada, 2001-40mn)

    Ce documentaire montre le visage d’uneInde figée et intolérante. Malheur à ceux quicherchent à échapper à son emprise...Née au Canada, la jeune Indienne sikhJassi vivait dans deux mondes : celui del’Inde traditionnelle où elle avait ses racineset celui du pays occidental où elle avaitgrandi. Sa famille voulait lui trouver unépoux. Or, au cours d’un voyage qui laramène en Inde, Jassi re n c o n t re le grandamour. Mais son inclination pour Saquinderc o n t revient aux traditions, et les jeunesgens ne se rencontrent que rarement et ens e c ret. Un jour, ils décident enfin de semarier et partent vivre loin de la famille. Ilssavent que leur amour est interdit et viventdans la peur constante d’être découvert s .Ce qui finit par arr i v e r, une chaude nuit dejuin dans une rue déserte. Saquinder meurtsur-le-champ, Jassi est enlevée et assassi-née plus tard. La police découvre par lasuite que le meurtre a été organisé par télé-phone, depuis le Canada.

    m a rdi 22 avril

    L’Inde

    entre

    tradition et

    modernité

    ➤ www.arte-tv.com/inde

    L’ensemble de la “Thema”

    est rediffusé le 28 avril

    à partir de 15.30

  • A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003 - 17

    23.00Keziah Jones

    & Natalia M. KingRéalisation : Richard Valverde(France, 2002-1h)Coproduction : ARTE France, KM ProductionsARTE FRANCE

    Dans l’intimité du Réservoir, Ray Cokesreçoit Keziah Jones et Natalia M. King, deuxartistes dont la carrière internationale a débuté… dans le métro parisien.Keziah Jones est né à Lagos et a grandi enA n g l e t e rre mais c’est à Paris, dans le métro ,qu’il s’est fait re m a rquer par un dire c t e u ra rtistique de Delabel France. Sorti en 1992,son premier disque, Blufunk Is a Fact, estinfluencé par la personnalité de son compa-triote Fela. Ce soir, Keziah Jones re p re n d“ Rythm is love”, le titre qui l’a fait connaître ,

    puis quatre morceaux de son nouvel albumBlack Orpheus : “Neptunes”, “BeautifulEmilie”, “Kapfuca” et “Femiliarise”.> Black Orpheus, quatrième album de

    Keziah Jones, sort en avril chez Delabel.

    D’origine dominicaine, Natalia M. Kingest née à Brooklyn. Après avoir sillonnéles États-Unis, elle s’installe à LosAngeles où elle décide de se consacrer àla musique. Mais c’est en France que sac a rr i è re démarre véritablement. Sesinfluences sont diverses (de Nusrat FatehAli Khan à Charlie Mingus, de RaviShankar à Miles Davis, de Patti Smith àJ e ff Buckley), mais son style est bien àelle. Elle interprète “Angel” et “TheHedge”, deux titres qui figurent sur sonp remier album, M i l a g ro.> Le deuxième album de Natalia M. King,

    Fury and Sound, sort le 17 mars

    chez Universal Jazz.

    Music Planet 2Nite

    Soirée présentée

    et animée par Ray Cokes

    En partenariat avec

    les Inrockuptibles

    Diffusé en simultané

    sur

    Keziah Jones

    et Natalia M. King

    font ensemble

    une reprise

    de “Wild Thing”

    de Jimi Hendrix.

  • 14.00Album de famille

    14.30Il y a cent ans en Forêt-Noire (2)(Rediffusion du 15 avril)

    15.15CIA : guerres secrètes(Rediffusion du 16 avril)

    16.15L’oiseleur de Guanzhou(Rediffusion du 10 avril)

    16.45Sample

    17.15Sur les traces de la reine de Saba(Rediffusion du 27 janvier 2002)

    19.00Flash Info

    19.00

    ConnaissanceADN, la machine à remonter le temps

    19.45ARTE Info / Météo

    20.15

    ARTE Reportage Low cost, big profit

    20.45

    Les mercredis de l’histoireCourriers du cielDocumentaire de Peter Bardehle

    21.40

    MusicaCaracas classiqueDocumentaire de Kirsten Esch

    22.40

    Ciné-découverteLove is the devilFilm de John Maybury

    00.15 (PDC : 00.10)Dancer in the dark(Rediffusion du 14 avril)

    02.30 (PDC : 02.25)Nuit de noces(Rediffusion du 14 avril)

    02.50 (PDC : 02.40)Why are you creative?Gottfried John

    18 - A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003

    14.00 Album de famille L’enfant, une affairede femmes (France, 2002-26mn)Rédactrices en chef : Marie-Claude Schultz,Laure SiaudC o p r o d u c t i o n : A RTE France, Gédéon ProgrammesARTE FRANCE

    L’Irlande continue d’interd i re l’avortement ;les filles-mères, contraintes d’interro m p releurs études, sont dans l’impasse. EnE s p a g n e, les mères seules re t o u rnent vivrechez leur mère. En A l l e m a g n e, faute des t ru c t u res d’accueil pour les enfants, lesm è res seules sont condamnées au travail àmi-temps et survivent grâce à l’aide sociale.Rediffusion le 25 avril à 16.40

    16.45 Sample Le savoir-vivreMagazine de Tom Theunissen(Allemagne, 2003-26mn) ZDF

    Rencontre entre l’une des stars allemandesde la musique punk, Alec Empire, et la prin-cesse Hermine de Clermont-Tonnerre qui aécrit un manuel de savoir- v i v re intituléPolitesse oblige.Rediffusion le 25 avril à 14.00

    19.00ADN, la machine àremonter le temps Documentaire de Gero von Boehm(Allemagne, 2003-41mn)ZDF

    Un fascinant voyage au cœur du patrimoinegénétique de l’homme, qui nous propulse àla fois dans le passé et dans un futur descience-fiction.L’existence de l’ADN (ou acide désoxyribo-nucléique) a été mise en évidence en 1953,quand le biochimiste américain JamesWatson et le biophysicien britannique FrancisCrick présentent un modèle de sa stru c t u retridimensionnelle. Cette découverte fonda-mentale va faire avancer à pas de géant lare c h e rche sur le patrimoine génétique del’homme, mais elle va aussi ouvrir la voie auxexpériences très controversées de manipu-lation des gènes… La présentation de diff é-rents travaux – en Afrique du Sud, Italie,France, Allemagne – permet de mieux com-p re n d re les enjeux de la re c h e rche sur l’ADN.Rediffusion le 26 avril à 17.15

    et le 2 mai à 14.30

    20.15Low cost, big profit Réalisation : Hervé Martin Delpierre, Jean-Yves Cauchard et Pascal Villa(France, 2003-26mn) ARTE G.E.I.E.

    L’arrivée des compagnies “low cost” désta-bilise les acteurs traditionnels du transportaérien.Depuis un an, les compagnies “à bas coût”sont devenues le nouveau créneau où l’onpeut faire fortune en un rien de temps. Ellessont aujourd’hui les seules à pouvoir s’offrirpar centaines des Airbus A 320 et desBoeing 737-400. Elles ont enregistré unehausse de 30 % du trafic passagers en2001 tandis que les compagnies classiquesa ffichaient une croissance de 7 % …Comment ces nouvelles venues parv i e n-nent-elles à casser les prix tout en réalisantun profit supérieur aux autres sociétés ?Ultraflexibilité, services minimaux et straté-gies diff é rentes (réservations uniquementsur Internet, départs d’aéro p o rts secon-d a i res) leur permettent d’accro î t re la re n t a-bilité de chaque vol…

    m e rc re d i 23 avril

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

    Câble et satellite

    Câble et satellite

    Connaissance

    ARTE Reportage

    Alec Empire

  • A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003 - 19

    En partenariat avec

    Documentaire de Peter Bardehle(Allemagne, 2000-52mn)ZDF(Rediffusion du 20 juin 2001)

    À ses débuts, la navigation aérienne estune aventure si risquée que, dans un p remier temps, on préfère transporter du courrier plutôt que des passagers. De fait, l’aviation civile commence, enAmérique comme en Euro p e ,par la mise en place deslignes postales dont l’acte denaissance remonte à 1911,le jour où, en Inde, un pilotefrançais parc o u rt dix kilo-m è t res en avion avec quin-ze kilos de courrier à bord .Il faut toutefois attendre lesannées 20 et 30 pour voir lacréation des pre m i è res lignesaériennes régulières consa-crées au transport du courr i e r.L’ A é ropostale en France, laLufthansa en Allemagne, la US Mail auxÉtats-Unis, préfigurent les grandes compa-gnies aériennes. C’est l’époque de l’aven-t u re, avec une technique encore bien pré-c a i re. Chaque nuit, dans des biplansd é p o u rvus de radar, les aviateurs re l è v e n tun véritable défi : ils doivent lutter contre le

    d é s e rt, les intempéries, les Alpes, l’océan.Au péril de leur vie, ils relient le sud de laFrance à l’Afrique du Nord, l’Amérique à

    l’Afrique. Lorsque les tempêtes desable les contraignent à atterr i r,

    les aviateurs français qui assu-rent la ligne Casablanca-Dakar doivent aussi faireface aux assauts denomades hostiles. Uneépoque héroïque superbe-ment décrite par Antoinede Saint-Exupéry, qui écritson Petit Prince à l’époque

    où il dirige une station pos-tale du Sahara. C’est de

    Dakar aussi que partent lespilotes allemands qui créent le

    p remier service de ligne au-dessusde l’Atlantique, avec escale sur un tankerbasé en plein océan, réduisant ainsi parexemple de 18 à 3 jours le temps de distri-bution du courrier à destination du Brésil.A u j o u rd’hui, des millions de lettres sontacheminées par avion chaque annéejusque dans les coins les plus reculés.

    Le temps où les pilotes acheminaient

    le courrier au péril de leur vie…

    Ci-contre : Antoine de Saint-Exupéry

    et Henri Guillaumet.

    20.45 Courriers du ciel Les héros inconnus de l’aviation

    L’épopée de la poste aérienne, de ses débuts

    h é roïques jusqu’à la Seconde Guerre

    mondiale, entre la France, l’Allemagne,

    l’Afrique du Nord et les États-Unis. Cette

    grande fresque mêle les prises de vues

    originales des pionniers des années 20 et 30

    à des séquences tournées récemment dans

    le Sahara à bord d’un ancien biplan. Avec un

    re p o rtage sur Saint-Exupéry re t rouvé dans

    les archives Pathé au moment du tourn a g e .

    Présenté par

    Alexandre Adler

  • Au Venezuela, la musique classique est très présente et représente à la fois

    un moyen d’expression et une possibilité d’évasion. Kirsten Esch a re n c o n t r é

    les musiciens des orc h e s t res vénézuéliens qui rythment la vie sociale,

    politique et culturelle. Un autre re g a rd sur un pays en crise.

    21.40 Caracas classique

    20 - A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003

    Avec l’Orchestre national des jeunes du VenezuelaRéalisation : Kirsten Esch(Allemagne, 2002-58mn)ZDF

    Au Venezuela, il y a un immense fossé entrela richesse issue du pétrole et la pauvre t éde la majorité des habitants. On y vit dansune sorte d’état d’exception perm a n e n tmais, depuis quelque temps, cette vie

    chaotique est accom-pagnée par lesorchestres de musiqueclassique. Les musi-ciens sont nombre u xet ce qu’ils jouent véhi-cule un espoir, appor-te un peu d’harm o n i edans le désord regénéral. Il existe uneculture un peu particu-l i è re des orc h e s t re s ,qui tient du mouve-ment de jeunesse ets e rt à canaliser les

    é n e rgies et les méconten-tements. Tout instru m e n t i s-te qui parvient à devenirm e m b re de l’Orc h e s t renational des jeunes accèdeà la possibilité de partir ent o u rnée, de voir d’autre shorizons, voire d’obtenir unposte bien rémunéré àl ’ é t r a n g e r. Kirsten Esch aaccompagné cette form a-tion en tournée à traversl’Allemagne et a rendu visi-te à certains jeunes instru-

    mentistes chez eux. Elle montre comment,dans un pays qui n’a pas vraiment de tra-dition en la matière, la musique résonnep a rtout. Même les manifestations contre leprésident Hugo Chávez prennent la form ed’un concert improvisé. Les villages lesplus reculés ont leur école de musique.Mais pour partir jouer à l’étranger, la ro u t epasse forcément par Caracas, où travaillel’Orchestre des jeunes. Pour les musiciens,cela signifie souvent de longs trajets pourpouvoir assister aux répétitions. Qu’est-cequi les motive ? “La musique te transport edans un autre monde. Ici, je peux oubliertout ce qu’il y a autour de moi”, expliqueCésar, tromboniste.Rediffusion le 29 avril à 15.15

    Le mardi 29 avril, ARTE propose

    un documentaire sur la crise

    au Venezuela construit autour

    de Hugo Chávez, le président de plus

    en plus controversé du pays (Coup d’État

    contre Hugo Chávez, de Kim Bartley et

    Donnacha O’Brien, à 20.45 dans le cadre

    d’une “Thema” sur l’Amérique latine).

    m e rc redi 23 avril

    Au Venezuela,

    la musique classique

    est porteuse d’espoir.

    Ici, Andres au violon.

    L’Orchestre national

    des jeunes a du souffle…

  • A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003 - 21

    22.40Love is the devilFilm de John Maybury(Royaume-Uni/France/Japon, 1998-1h30mn)VOSTFScénario : John MayburyAvec : Derek Jacobi (Francis Bacon), Daniel Craig (George Dyer), Tilda Swinton(Muriel Belcher), Anne Lambton (Isabel Rawthorne), Adrian Scarborough (Daniel Farson), Karl Johnson (John Deakin)Image : John MathiesonMontage : Daniel GoddardMusique : Ryuichi SakamotoProduction : BBC Films, BFI, Première Heure,Uplink, Arts Council of EnglandZDFPrix du meilleur nouveau film britannique

    et Prix de la meilleure performance

    d’acteur britannique pour Derek Jacobi et

    Daniel Craig, Festival d’Édimbourg 1998

    Sélection officielle “Un certain regard”,

    Cannes 1998

    La relation créatrice et destructrice entreFrancis Bacon et un petit malfrat londonien,sur fond de Soho bohème des années 60.Un film qui rend palpable le travail du peintresans montrer une seule de ses toiles.Dans le “swinging London” des années 60.Francis Bacon surprend un petit malfrat del’East End, George Dyer, en train de s’intro-duire dans son atelier. Au lieu de le livrer àla police, Bacon en fait son amant. Lepeintre est une figure de la bohème londo-nienne. Autour de lui gravite tout un monded ’ a rtistes, de photographes, de lettrés, demodèles… George Dyer, qui vient d’unq u a rtier populaire, est à la fois mal à l’aiseet fasciné. Il devient la muse et le modèlede Bacon, à qui il inspire de magnifiquesportraits. Mais bientôt, le peintre le trompe.

    Et le cercle des amis de Bacon n’a plus quemépris pour Dyer, qui se consume peu àpeu dans l’alcool et les drogues…

    Violence picturale

    “Raconter l’histoire de la vie de Bacon, ceserait s’interroger, comme lui, sur la maniè -re d’appréhender le réel, de le re c o n s t ru i-re, à partir de la représentation photogra-phique. Ce serait donc, forcément, poser laquestion de la ressemblance, puisqu’elle ataraudé un peintre qui refusait l’abstraction.Une évidence : l’acteur Derek Jacobi re s-semble au peintre de façon pro p re m e n thallucinante. Plus d’un cinéaste s’y serait

    a rrêté, s’en seraitcontenté. Mayburyen fait un point ded é p a rt – cette re s-semblance doitannihiler toute dis-tance, pour aller àl’essentiel, “entre r ”dans Bacon defaçon viscérale. Etlaisser place auxd é f o rmations, à laviolence picturale,à la rébellion dess e n s … ” ( Vi n c e n tR é m y, T é l é r a m a,décembre 1998)

    Love is the devil retrace

    un épisode de la vie intime

    et artistique de Francis Bacon,

    et recrée l’atmosphère

    de ses œuvres, imprégnées

    de morbidité, de souffrance

    et d’angoisse.

    Ciné-découverte

    Love is the devil est

    le premier long métrage

    du scénariste et réalisateur

    John Maybury. Il a débuté

    dans les années 70

    en filmant la scène punk

    londonienne et s’est fait

    un nom en tant que

    réalisateur de clips

    et de films d’avant-garde

    appréciés du public gay

    et lesbien. Son film

    Marlowe, biographie

    du dramaturge anglais

    interprété par Jude Law,

    doit sortir prochainement

    en salles.

    George (Daniel Craig),

    à la fois la source

    d’inspiration et

    le fantasme de Francis

    (Derek Jacobi).

  • 14.00Hippocrate(Rediffusion du 3 avril)

    14.30Il y a cent ans en Forêt-Noire (3)(Rediffusion du 16 avril)

    15.15Buenos Aires, l’envers du décor(Rediffusion du 18 avril)

    16.15Tu seras une femme,mon fils(Rediffusion du 7 avril)

    16.45Création(s)(Rediffusion du 20 octobre 2002)

    17.25Moderato cantabile(Rediffusion du 10 avril)

    19.00Flash Info

    19.00

    Voyages, voyages Les Marches en Italie

    19.45ARTE Info / Météo

    20.15

    ARTE Reportage Les enfants-soldats de Poutine

    20.45

    Ciné-jeudi Un ange à ma table Film de Jane Campion

    23.15-02.30

    ThemaBuster Keaton

    23.15Cadet d’eau douceFilm de Charles Reisner

    00.25Buster Keaton, un destin mouvementéDocumentaire de Kevin Brownlowet David Gill

    02.30L’oiseleur du Guanzhou(Rediffusion du 10 avril)

    22 - A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003

    19.00 Les Marches en Italie Documentaire de Charles Castella (France, 2002-41mn) Coproduction : ARTE France, Momento !ARTE FRANCE

    Guidés par sainte Lucie, dont on dit qu’ellepréféra s’arracher les yeux plutôt que decéder aux avances d’un prince, nousd é c o u v rons les Marches, région monta-gneuse de l’Italie centrale méconnue desItaliens eux-mêmes…Rediffusion le 27 avril

    et le 30 avril à 14.30

    20.15 Les enfants-soldats de Poutine Réalisation : Rainer Burkhardt (Allemagne, 2003-26mn) ARTE G.E.I.E.

    Les plus jeunes ont 9 ans et le maniement dela kalachnikov n’a aucun secret pour eux : ilsfont partie des deux cents enfants-soldatsrecrutés en Russie pour un programme deformation militaire.Pour s’assurer une réserve permanente def o rces vives, la Russie de Poutine enrôle desenfants-soldats nourris au patriotisme et lesf o rme à l’univers impitoyable de l’arm é e .Beaucoup d’entre eux voient dans cet enrô-lement volontaire une chance de s’extrairede leurs conditions misérables. Lever à l’au-be, marche de cent kilomètres agrémentéede diverses manœuvres de combat jusqu’àépuisement : jour après jour, les enfants sontd ressés à devenir des bêtes de guerre .

    (An Angel at my Table)Film de Jane Campion (Nouvelle-Zélande, 1990-2h38mn) - VOSTFScénario : Laura Jones d’après l’autobiographieen trois volumes de Janet Frame : To the Is-Land, An Angel at my Table,The Envoy from Mirror CityAvec : Alexia Keogh (Janet jeune), Karen Ferguson (Janet adolescente), Kerry Fox(Janet adulte), Iris Churn (la mère de Janet), K. J. Wilson (le père de Janet), Melina Bernecker (Myrtle), Andrew Binns(Bruddie), Glynis Angell (Isabel), Sarah Smuts-Kennedy (June), Martyn Sanderson (Frank Sargeson), David Letch (Patrick), William Brandt (Bernard)Image : Stuart DryburghMontage : Veronika Haussler Son : John Dennison et Tony VaccherARTE FRANCE(Rediffusion du 25 avril 1994)Prix spécial du Jury,

    Festival de Venise 1990

    Première partie : To the Is-Land

    Née dans un village perdu au milieu descollines de Nouvelle-Zélande, Janet Frameest une petite fille timide. Elle grandit àl ’ é c a rt des autres enfants. Ses pre m i è re sannées sont marquées par l’épilepsie deson frère et la noyade de sa sœur aînée.Mais elle possède une énorme soif desavoir et un rêve : devenir écrivain. Au fildes ans, convaincue d’être désespérémentbanale et peu attirante, Janet s’isole deplus en plus et se réfugie dans le mondede la poésie.

    Deuxième partie :

    An Angel at my Ta b l e

    Janet décide de quitter sa famille pour allerà l’université. Étudiante sérieuse et réser-vée, sa nervosité la rend maladroite eng roupe et elle ne peut s’empêcher de sesentir inférieure à Isabel, sa jeune sœure x t r a v e rtie. Ses dépressions nerv e u s e s

    j e u d i 24 avril

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

    20.45 Un ange à ma table

    Voyages, voyages

    ARTE Reportage

    Film

  • A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003 - 23

    sont fréquentes. Après avoir tenté de ses u i c i d e r, elle est admise dans un institutspécialisé. Diagnostiquée schizophrène,on lui inflige des électrochocs terr i f i a n t s .Seul le fait d’écrire la sauve d’une loboto-mie expérimentale. Elle quitte l’hôpital psy-chiatrique au bout de huit ans et, avec l’ai-de de Frank Sargeson, un écrivainexcentrique, elle commence à écrire sonpremier roman.

    Troisième partie :

    The Envoy from Mirror City

    Grâce à une bourse d’écrivain, Janet parten Europe, à Londres puis à Ibiza. Malgrésa timidité maladive, elle participe à la viede l’avant-garde artistique des années 50.C’est dans l’île espagnole qu’elle rencontreson premier amour, Bernard, un poète amé-ricain. Doucement, Janet émerge de sacoquille et lutte pour continuer à écrire. Unevisite dans un hôpital psychiatrique londo-nien lui apprend qu’elle n’a jamais été schi-zophrène… À la mort de son père, elledécide de re t o u rner en Nouvelle-Zélande.

    La légende de l’écrivain fou

    “Quand je lisais To the Is-Land, j’étais éton-née qu’une façon d’écrire tellement simple,presque naïve, puisse m’impliquer au pointde me faire rire et pleure r. Mais quand j’aiconnu personnellement l’auteur, je me suisrendu compte que cela était tout à fait plau-sible. Cette simplicité fascinante que le livredégage n’est pas fortuite mais délibéré-ment construite, parce que, à l’extraordinai-re personnalité de Janet Frame, à sa fraî-cheur enfantine, s’ajoute un espritp rofondément aigu. En tant que Néo-Zélandaise, j’ai grandi en lisant tous sesromans et je savais qu’on la considéraitcomme ‘l’écrivain fou’ de Nouvelle-Zélande.On parlait de sa présumée schizophrénieet beaucoup étaient convaincus que cettemaladie mentale était sa source d’inspira-tion. Mais ses douloureuses et véridiquesautobiographies ont balayé cette légendeet, après avoir lu les trois volumes, j’ai re s-senti le besoin de faire connaître Janet etson style d’écriture le plus largement pos-sible.” (Jane Campion)

    Dès son plus jeune âge,

    Janet Frame (ici Alexia Keogh)

    a des idées d’une grande maturité

    sur le monde et les choses

    qui l’entourent.

    La ro m a n c i è re néo-zélandaise Janet Frame était une petite fille

    timide au physique disgracieux. Très tôt, elle se réfugie dans

    l ’ é c r i t u re. Inhibée, émotive, dépressive, elle est internée

    dans un hôpital psychiatrique durant huit longues années.

    Jane Campion (Palme d’or à Cannes en 1993 pour

    la Leçon de piano) filme avec un re g a rd complice

    l’exil intérieur d’une femme vulnérable.

    En partenariat

    avec

  • 24 - A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003

    “Keaton est beau

    comme une salle

    de bains.”

    (Luis Buñuel)

    ARTE FRANCE(Rediffusion du 15 mai 2001)

    23.15Cadet d’eau douce(Steamboat Bill Jr.)Film muet de Charles Reisner(États-Unis, 1928-1h11mn) - Noir et blancScénario : Carl HarbaughAvec : Buster Keaton (William Canfield Jr.),Ernest Torrence (William Canfield Sr.), Tom Lewis (le second), Tom McGuire (John James King), Marion Byron (Marion King, sa fille), Joe Keaton (le coiffeur)Image : J. Devereux Jennings, Bert HainesProduction : Joseph SchenckARTE FRANCE

    Le dernier film réalisé par Buster Keatonavant sa rencontre fatale avec la MGM, quibrisera toute velléité d’indépendance chezce géant du comique. Dans la veine duMécano de la “General”, Cadet d’eau doucemet aux prises, dans une avalanche degags, deux capitaines qui se disputent lecontrôle du Mississippi.De retour de l’université, le jeune Wi l l i a mCanfield re t rouve son père, pro p r i é t a i red’un vieux rafiot, le Steamboat Bill. Le capi-taine Canfield cherche désespérément àinitier son fils à la navigation pour en faireson second. Mais William a d’autres préoc-cupations : il s’éprend de Marion, la fille dubanquier King, capitaine lui aussi mais d’unbateau magnifique. Les deux capitainessont perpétuellement en concur rence et sedisputent le trafic sur le Mississippi.S u rvient alors un cyclone dévastateur.William vole au secours de ses pro c h e s …

    jeudi 24 avril

    À l’aube du

    cinéma parlant,

    Buster Keaton,

    avec son

    personnage

    de Pierro t

    i m p a s s i b l e

    soumis

    aux cascades

    les plus folles,

    est l’un des

    comiques les

    plus célèbres

    du monde.

    Un talent

    i m p i t o y a b l e m e n t

    b royé par

    l ’ é n o rm e

    machine de

    la MGM, qui

    l’engage en

    1928. Port r a i t

    d’un pitre génial

    après C a d e t

    d’eau douce, le

    d e rnier film qu’il

    a pu réaliser

    en toute

    i n d é p e n d a n c e .

    23.15-02.30 Buster Keaton

    Film

  • A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003 - 25

    00.25 Buster Keaton, un destin mouvementéDocumentaire de Kevin Brownlow et David Gill (Royaume-Uni, 1987-2h)Remontage par Pierre Philippe Production : Thames Television Emmy du meilleur documentaire 1998

    Récit haut en couleur du destin mouvemen-té de Buster Keaton, figure emblématiquedu cinéma muet, qui s’est heurté aux nou-velles exigences d’un cinéma en pleinerévolution.Né de parents comédiens et saltim-banques, Buster Keaton participe très tôt àleurs spectacles. Il développe son goûtpour la comédie à travers le cinéma muet,genre en pleine gloire dans les années 20,et se fait connaître aux côtés de FattyArbuckle, auquel il sert de faire-valoir. Maisil ne tarde pas à voler de ses propres aileset à réaliser ses pro p res films, où il donnel i b re cours à son imagination délirante et àson goût pour les cascades. Keatondevient ainsi, à l’aube du parlant, l’un descomiques les plus célèbres du monde.Mais sa re n c o n t re avec la MGM lui serafatale. L’implacable mécanique de l’indus-trie cinématographique va brider la belleimagination de Keaton : l’acteur doit désor -mais travailler avec un script concocté parune armée d’auteurs qui ont tous leur motà dire, cesser de réaliser lui-même ses cas-cades et se plier aux exigences de l’entre-prise qui défigure son personnage. Keatonse sent ridicule et prisonnier. Il sombredans la déchéance et son contrat avec laMGM est rompu. Dans les années 60, uner é t rospective de ses films obtient un suc-cès grandiose, inespéré. En 1965, invité auFestival de Venise pour son éblouissantep e rf o rmance dans F i l m de Beckett, il estovationné par le public. Il est mort en 1966et a été enterré avec une rose à la main etun jeu de cartes en poche, “pour être prêtà toutes les éventualités”.

    “I did not choose

    the show,

    I was born

    in the show.”

    (Buster Keaton)

  • 14.00Sample(Rediffusion du 23 avril)

    14.30Il y a cent ans en Forêt-Noire (4)(Rediffusion du 17 avril)

    15.15Les fils du désert (3)(Rediffusion du 19 avril)

    16.15L’invasion des castors(Rediffusion du 3 mai 2001)

    16.40Album de famille(Rediffusion du 23 avril)

    17.10B-52(Rediffusion du 14 avril)

    19.00Flash Info

    19.00Tracks

    19.45ARTE Info / Météo

    20.15

    ARTE Reportage Italie : morts sans ordonnance

    20.45

    FictionMa terreTéléfilm de Bernard Malaterre

    22.15

    La vie en face Tchernobyl :un alibi en béton Documentaire de Bente Milton,Sabine Kemper et Jørgen Pedersen

    23.15

    Le muet du mois Le dernier des hommesFilm de Friedrich Wilhelm Murnau

    00.50 (PDC : 01.00)On appelle ça… le printemps(Rediffusion du 7 avril)

    02.35 (PDC : 02.30)Why are you creative?Jasmin Tabatabai

    26 - A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003

    19.00Tracks Magazine musicalRédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2003-45mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE

    En partenariat avec

    > Exploited

    A p p a ru en 1981, en pleine ère Thatcher,Exploited n’a jamais déposé les armes. Lesinventeurs de “Punk’s not dead” sont tou-jours les porte-voix de cette classe labo-rieuse qui a choisi la crête rouge desMohicans comme signe de re c o n n a i s s a n-ce. Vingt ans plus tard, le punk-rock teigneux d’Exploited n’a pas cédé unpouce de terrain et ne fait pas plus deconcessions à “To ry” Blair qu’il n’en faisaità la Dame de fer. Le groupe sort un nouvelalbum, intitulé – on ne se refait pas –, Fuckthe system.

    > Digital dubInventé par King Tu b b y, diffusé sur lesfaces B des groupes jamaïcains, le dub a conquis l’Angleterre au début des années 80. À Londres, aujourd ’ h u i ,Manasseh, Iration Steppas ou Abashantid i ffusent à plein volume ce “son qui frap-pe sans blesser”. Le dub a même sontemple, The University of Dub, au cœur deBrixton. En France, Zenzile le joue l i v e t a n-dis que Brain Damage travaille sur ord i-n a t e u r. Trente ans après sa création enJamaïque, le dub résiste à toutes lesm o d e s .

    > Jimi TenorQuand l’électro se prend pour Georg eClinton : Jimi Tenor revient avec un nouvelalbum, Higher Planes, placé sous le signedu jazz-funk. Accompagné d’un ensemblede cuivres, de toges zébrées et de capes àpaillettes bleu électrique, le musicien finlan-dais se lance dans une prestation aux rémi-niscences de P-funk, flanqué d’une têted’élan et de machines de sa création,comme son fameux ventilateur- s y n t h é t i s e u r.

    20.15 Italie : morts sans ordonnance Réalisation : Thierry Derouet et Stephane Garnier (France, 2003-26mn) ARTE G.E.I.E.

    Sur la piste des méfaits du dopage avec lejuge turinois Guarinello, qui s’est penchésur les dossiers des sportifs italiens décé-dés depuis les années 60.Début mars 2003, soixante-dix pays se sontengagés, à Copenhague, sur un codemondial antidopage. Il s’agit du premiertexte de ce genre définissant les pratiquesd’un sport propre. Mais son application neverra pas le jour avant 2006 et le texte restetrès flou… Pourtant, du rugby au cyclismeen passant par le foot, les scandales dudopage sont légion. Pendant quatre ans, lejuge turinois Guarinello a passé en revueles joueurs professionnels italiens en licedepuis les années 60. Il a multiplié lesauditions et les examens de dossiersmédicaux. Son constat est accablant : sur400 décès depuis trente ans, 80 peuventê t re considérés comme suspects. Desjoueurs, leurs familles, des médecins et lejuge dressent un tableau dramatique de lasituation. Leurs réactions témoignent d’undébut de prise de conscience des dangersdu dopage.

    v e n d re d i 25 avril

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

    ARTE Reportage

  • A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003 - 27

    Téléfilm de Bernard Malaterre(France, 1998-1h32mn)Scénario et dialogues : Bernard MalaterreAvec : Jean-Marc Thibault (Fernand), Roger Souza (Dédé), Agnès Torrent (Yoyo),Marie-Joséphine Crenn (Laura), André Dupon(Jasou), Éric Forterre (Fontasse), Alexandre Thibault (Manu)Photographie : Bernard CassanSon : Éric VaucherMusique : Didier LelargeMontage : Jean-Pierre GuntzCoproduction : France 3, ARTE France, BFC ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 29 octobre 1999)

    Un petit hameau du Lot, deux ferm e sséparées par une maison abandonnée.F e rnand, 70 ans, et Dédé, 50 ans, sevouent une haine ancestrale. L’un “fait” dumouton, l’autre de la chèvre. Le premier estveuf, le second vieux garçon... Leur pointcommun : ils détestent le “touriste” – celuide Rocamadour (distant de septk i l o m è t res) et celui qui vient, le temps desvacances, voir le paysan comme on visiteune réserve d’Indiens. Un jour, une mèrec é l i b a t a i re, Yoyo, 35 ans, débarque avecsa fille Laura au milieu des deux vieux fous.Elle décide de transformer le vieuxpigeonnier que lui ont légué ses parents enc h a m b res d’hôtes...

    Terre courage

    “Quand on parle du Lot, du Quercy noir, onévoque la plupart du temps une régionsauvage, magnifique, où il fait bon être,vivre et bien manger. On admire les sites ;mais derr i è re ce pays idyllique ettouristique, des paysans se battent depuisdes générations pour faire survivre des

    t e rres sèches, pauvres, morcelées. Dessortes d’irréductibles attachés à leur terre,désespérés de voir qu’il n’y a pluspersonne pour assurer la re l è v e ,désemparés par tant de solitude, faisanttéter leur chevreau dans la cuisine devantun film érotique... Tel est le prix à payer surcette terre. Voilà pourquoi ces vieux râleursn’aiment pas trop les VTT qui ‘piétinent’leurs récoltes, les voleurs de cèpes qui n’enconnaissent même pas la poésie, lemystère. À trop vouloir prendre femme, ilsne se rendent pas compte qu’ils agissentavec rudesse et maladresse et perpétuentcet affolant constat : ‘Après tout, c’est unefemme...’ Là-bas, pour espérer avoir le droitd’exister, une femme doit naître avec deuxchoses : la force physique et le courage.C’est l’histoire de Yoyo, le pari de cettefemme qui débarque un beau matin pourchanger l’ordre des choses. J’ai voulu quece film bouge beaucoup, et parfois mêmeavec violence. Puis que l’on sente lecontraste avec la tombée de la nuit ou cesilence d’après l’orage qui permet à desêtres différents de se rencontrer, et peut-être aux ennemis de s’aimer.” (BernardMalaterre)

    20.45 Ma terre

    Rediffusion le 30 avril

    à 17.25, le 3 mai à 01.00

    et le 9 mai à 17.15

    F e rnand et Dédé, éleveurs dans le Quercy noir, se vouent une haine

    ancestrale. Mais ce qu’ils détestent par-dessus tout, ce sont les touristes.

    Un jour, ils voient débarquer Yoyo, une fille du pays bien décidée

    à transformer le pigeonnier qui les sépare en chambres d’hôtes…

    Sous-titrage pour sourdset malentendantsO

    Fernand (Jean-Marc Thibault)

    se laissera-t-il attendrir

    par Yoyo (Agnès Torrent) ?

  • (Der letzte Mann)Film de Friedrich Wilhelm Murnau (Allemagne, 1924-1h40mn) - Noir et blanc Scénario : Carl Mayer Avec : Emil Jannings (le portier), Maly Delschaft(la nièce), Max Hiller (le fiancé), Emilie Kurz (la tante), Hans Unterkircher (le directeur), Olaf Storm (le jeune client), Hermann Vallentin(le client au gros ventre), Georg John (le gardien de nuit), Emmy Wyda (la voisine maigre) Image : Karl Freund Décors : Robert Herlth et Walter RöhrigMusique originale : Giuseppe BecceProduction : Union-Film der Universum-Film AG(UFA) ZDF/ARTE Version restaurée (2002)

    avec nouvel accompagnement musical

    Le portier de l’hôtel Atlantic perd sonemploi et est relégué au poste de gardien

    28 - A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003

    v e n d redi 25 avril

    22.15 Tchernobyl :un alibi en bétonDocumentaire de Bente Milton, Sabine Kemperet Jørgen Pedersen(Allemagne/Danemark, 2002-52mn)ZDF(Rediffusion du 18 janvier 2002)

    Le démantèlement de la centrale deTchernobyl et la sécurisation du site conti-nuent de susciter nombre de polémiques.Deux physiciens experts en nucléaire font partde leurs doutes quant aux rapports off i c i e l s …Le G7 avait signé dès 1995 un accordavec l’Ukraine et évalué à 2,3 milliards de dollars le coût total de l’arrêt et de lasécurisation du site. Lancéen 1998, le projet SIP( S h e l t e r I m p l e m e n t a t i o nP rogram) prévoyait laconstruction d’un secondsarcophage pour recouvrirla première enveloppe debéton et de matériauxhétéroclites construite à lahâte au-dessus duréacteur en 1986. Étaléssur huit ans, les travauxc o û t e ront 760 millions dedollars (710 pour lacommunauté intern a t i o n a l eet 50 pour l’Ukraine). Lesrapports officiels font étatde 190 tonnes de combustible qui setrouveraient encore dans le réacteur détruit.Or, selon le physicien russe ConstantinTchetcherov, le second sarcophage seraitinutile. Le réacteur ne contiendrait plusqu’une infime quantité de radioactivitésusceptible de rayonner, car 90 % ducombustible nucléaire auraient étépropulsés hors du réacteur au moment del’accident. Ce qui aurait provoqué unecontamination beaucoup plus importantedes populations que ne veulent l’avouer lesautorités. Le physicien allemand StefanPflugbeil, qui a étudié la fréquence descancers autour de Tc h e rnobyl, auraittendance à abonder dans le sens de soncollègue Tchetcherov. Les deux experts serencontrent devant la centrale détruite etfont état de leurs doutes. Ils sont trèssceptiques quant à la véracité desinformations fournies, qu’elles proviennentde sources officielles ukrainiennes ou deslobbies occidentaux du nucléaire…

    23.15

    À voir également

    à propos de Tchernobyl :

    Pouvons-nous vivre ici ?,

    documentaire

    de Sylvaine Dampierre,

    le vendredi 2 mai à 22.05

    dans “La vie en face”.

    La vie en face

    Une première chape recouvre

    le réacteur détruit de la centrale

    nucléaire de Tchernobyl.

    Est-elle suffisante ou pas ?

  • A RTE MAGAZINE n° 17 - 19 avril > 25 avril 2003 - 29

    des toilettes. Il doit rendre la belle livrée quilui valait le respect de son entourage. Unsoir, il récupère en douce son prestigieuxuniforme, qu’il veut revêtir pour le mariagede sa nièce. Mais le subterfuge estdécouvert et il doit retourner à son postedégradant de “Monsieur pipi”. Jusqu’aujour où un riche client de l’hôtel meurt dansces lieux en lui léguant sa fortune… Ledestin sourit enfin à l’ancien portier quipourra à son tour festoyer au restaurant del’hôtel et prendre sa revanche sociale.

    Film charnière

    Ce film, traitant de la fatalité qui pèse surles destinées humaines, marque une étapemajeure dans l’histoire du septième art :mouvements de prise de vues où lacaméra, beaucoup plus libre et nerveuseque dans les autres films de l’époque,devient un “personnage du drame” (MarcelCarné) avec, au début du film, le premier

    Le dernier des hommes

    Un chef-d’œuvre du cinéma

    e x p ressionniste allemand

    par l’un des plus purs poètes

    de l’écran. Cette version

    restaurée a été projetée

    au dernier Festival de Berlin.

    travelling de l’histoire du cinéma ;innovations dans le traitement de l’espaceavec l’importance donnée à cert a i n séléments de décor (la porte à tambours del’hôtel qui fait tourbillonner les individus,“ c h a rn i è re” du film) ; effets de surim-pression et contrastes subtils des lumières(maître du clair-obscur, Murnau “avait l’œilpour tout ce qui est lumière et mouvement”,disait de lui son chef opérateur) ; jeu desacteurs où se mêlent expre s s i o n n i s m e ,naturalisme et réalisme… Le Dernier desh o m m e s est un chef-d’œuvre . Il auraitprofondément marqué Orson Welles, qui,dix-sept ans plus tard, en re p re n d r acertaines techniques dans Citizen Kane. Larestauration (par Luciano Berriatúa) et lenouvel accompagnement musical du film(par Detlev Glanert) sont le résultat d’unecoopération entre la ZDF/ARTE, leSaarländischer Rundfunk et le DeutschesFilminstitut.

    Cycle Murnau

    > Faust

    Vendredi 28 février à 23.15> L’aurore

    Vendredi 28 mars à 23.15> Le dernier des hommes

    Vendredi 25 avril à 23.15

    Avec Nosferatu le vampire,

    le Dernier des hommes et Faust,

    Murnau a donné quelques-unes

    de ses plus belles œuvres au cinéma

    expressionniste allemand.

    Rediffusion le 1er mai

    à 17.15 et le 6 mai à 01