a l’affÛt des sangliers gÉantsnaturetours.free.fr/fr/pdf/article voyages de chasse.pdf · des...

4
A L’AFFÛT DES SANGLIERS GÉANTS Tirer des sangliers de plus de 100 kg apparaît tout à fait normal aux guides locaux. Et pour cause : leur densité est phénoménale dans la chaîne Pontique et chaque soir ou presque est l’occasion de tirs fabuleux. A L’AFFÛT DES SANGLIERS GÉANTS • TURQUIE • Le magazine des VOYAGES DE CHASSE Le magazine des VOYAGES DE CHASSE Yvan et son premier «Attila» : 230 kg, défenses de 26 cm, entouré de Eko, responsable du territoire et du guide Cheref. 24 25

Upload: others

Post on 26-Sep-2020

4 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: A L’AFFÛT DES SANGLIERS GÉANTSnaturetours.free.fr/fr/pdf/article VOYAGES DE CHASSE.pdf · des villages avec des vieillards dont la mission était d’aller passer la nuit dans

A L’AFFÛT DES SANGLIERS GÉANTSTirer des sangliers de plus de 100 kg apparaît tout à fait

normal aux guides locaux. Et pour cause : leur densité estphénoménale dans la chaîne Pontique et chaque soir ou

presque est l’occasion de tirs fabuleux.

A L’AFFÛT DES SANGLIERS GÉANTS• TURQUIE •

Le magazine des VOYAGES DE CHASSE

Le magazine des VOYAGES DE CHASSE

Yvan et son premier «Attila» :230 kg, défenses de 26 cm,

entouré de Eko, responsable duterritoire et du guide Cheref.

24 25

Page 2: A L’AFFÛT DES SANGLIERS GÉANTSnaturetours.free.fr/fr/pdf/article VOYAGES DE CHASSE.pdf · des villages avec des vieillards dont la mission était d’aller passer la nuit dans

26Le magazine des VOYAGES DE CHASSE

• TURQUIE •

La chaîne pontique,les minarets, nousrappellent que noussommes en terremusulmane.

Ci-dessous :vérification du tiravant le premier affût.

Arrivée à Ankara dans l’après-midi. Formalités d’en-registrement des armes à l’aéroport très rapidesgrâce à l’assistance d’Ibrahim notre guide interprète

de Nature Tours. Départ ensuite en minibus vers le Norden direction de la Mer Noire pour rejoindre la zone dechasse, située, dans la région de Devrek dans la chaînePontique . Arrivée sur place, dans la soirée, après quatreheures d’autoroute et de route parfaitement entretenue oùnous avons essuyé nos premières frayeurs - les poidslourds turcs nous dépassant sur des tronçons sinueuxsans la moindre visibilité! Au passage d’un col, le paysagearide et la végétation de type méditerranéenne cèdent laplace à une forêt de feuillus et de résineux entrecoupésd’immenses clairières, de cultures et de régénérationsnaturelles que les plus optimistes d’entre nous imaginentregorger de sangliers. La présence en bord de route ducadavre d’une énorme bête noire, heurtée sans doute parun poids lourd, vient corroborer nos phantasmes et noustire d’une léthargie ambiante qui, la fatigue aidant, s’étaitinstallée dans le véhicule.

Bluffés!

L’hôtel est confortable, la cuisine, essentiellement locale,nous ravit. Le lendemain, la piscine nous accorde unedétente appréciée d’autant que la température, sans êtresuffocante, est tout de même estivale. Rencontre, en fin dematinée avec Önder Arslan le patron de Nature ToursTurquie pour le briefing. D’emblée, il apaise les inquié-tudes des chasseurs en répondant à leurs multiples inter-rogations : horaires des sorties, nature du biotope, altitude,équipement vestimentaire, distance de tir, mode de chasse,destination de la venaison, risques d’erreurs de tir… On lesent chasseur dans l’âme et parfaitement conscient, de lavaleur de son territoire, de la qualité des grands sangliersqui le peuplent et soucieux de satisfaire ses clients dans ladurée par une gestion exemplaire et des prélèvementsmesurés. On est tout de même surpris de l’assurance dontil fait preuve. « Ce soir, vous allez tous voir des sangliers,et, sauf exception, que des grands mâles bien armés »…!

Et, devant nos airs incrédules, d’ajouter : « nous allonschasser en altitude, entre 800 et 1400 m, dans des endroitstranquilles, éloignés des villages, des zones de quiétudequ’affectionnent plus particulièrement les grands mâles,les laies, les marcassins et les jeunes mâles étant davan-tage cantonnés près des cultures, autour des villages ». Ehbien, le soir même, tous ont vu des sangliers, tous n’ont vuque des grands sangliers et tous ont tiré! Andrée, l’élémentféminin du groupe et chasseresse confirmée, a mêmeréussi un doublé : deux grands vieux sangliers à une heured’intervalle! Résultat, donc, de cette première soirée d’af-fût : quatre solitaires avec des défenses comprises entre19 et 23 cm et des poids estimés entre 100 et 200 kg vidéset un tir manqué! Nous étions tous « bluffés » et curieuxde savoir ce qu’allaient nous réserver les jours suivants!Ils se sont déroulés selon un rythme quasi immuable.Départ pour les lieux de chasse à 17 h. Une heure de routejusqu’au lieu de rendez-vous avec les guides, puis déposependant une heure encore, aux différents miradors, deconstruction rustique mais solides et fonctionnels, en bor-

Page 3: A L’AFFÛT DES SANGLIERS GÉANTSnaturetours.free.fr/fr/pdf/article VOYAGES DE CHASSE.pdf · des villages avec des vieillards dont la mission était d’aller passer la nuit dans

29Le magazine des VOYAGES DE CHASSE

rivée d’un sanglier. Coups de jumelles fréquents pour véri-fier si l’ombre qui se transforme à mesure que monte lalune n’est effectivement qu’une ombre ou un sanglier quia su approcher sans le moindre bruit. Toutes les émotionsqui font le charme et l’intérêt de l’affût du sanglier au clairde lune sont là et tous les ont vécues intensément. Le toutcouronné par celle, tant espérée, de l’apparition de la sil-houette sombre et massive de ces « attilas » dont la tailledépasse tout ce que l’on peut imaginer en France. Uneémotion hors du commun, enfin, vécue par trois d’entrenous qui ont entendu et vu l’ours rôder autour de l’affût.

Compétition avec un ours…

C’est surtout l’aventure vécue par Pierre qui mérite d’êtrerelatée. La veille de notre départ nous sommes installés àl’hôtel et commentons le séjour autour d’une tasse de thé.

Michel, Andrée et Yvan qui poursuivait le séjour par unevisite de la Cappadoce s’étaient offert une soirée d’affûtsupplémentaire. Vers 21 h, le portable d’Önder sonne.C’est Eko le responsable chasse du territoire et guide dePierre. A la voix d’Önder on sent que quelque chose d’in-habituel se passe. Il finit par me tendre le téléphone endisant : « Michel veut te parler ». « Charles… », fait-ild’une voix tremblante où l’excitation le dispute à l’inquié-tude, «… tu ne sais pas ce qui m’arrive, j’ai tiré un grossanglier et un ours est en train de partir avec. Nousessayons de le chasser en l’éclairant et en criant. Ils’éloigne, mais revient sans cesse en poussant des grogne-ments furieux ». La situation me paraissait cocasse etinquiétante à la fois. Pour le rassurer et faire baisser la ten-sion, j’opte pour l’humour : « Tu n’as qu’à descendre ettirer de ton côté » lui fais-je… Önder reprend le téléphoneet donne ses instructions : attendre qu’un paysan du vil-lage voisin qu’il va avertir par téléphone monte avec sontracteur sur les lieux. L’arrivée du véhicule, tous pharesallumés, devrait mettre l’ours en fuite. En fait la situationva se débloquer de manière inattendue : Andrée, Yvan etleurs guides, ne voyant pas arriver Pierre et le sien se sontrendus sur place sans se douter de la situation. Ce sontleurs voix et leurs lampes torches qui ont fait fuir l’ours. Letrophée a été prélevé à la hâte sous la surveillance destrois chasseurs, carabines chargées et lampes torches bra-quées dans toutes les directions! Une mésaventure doncqui a connu une issue heureuse et que Michel n’est pasprêt d’oublier ! Le retour à l’hôtel ne s’est effectué qu’à cinqheures du matin…

Et avec un loup…

Ce même Michel, l’avant veille, tire un gros sanglier quiprend la fuite et, quelques minutes plus tard, est suivi parun loup. Le lendemain, le sanglier a été retrouvé, le tro-phée récupéré mais il manquait les deux cuissots sur lecadavre.Autre mésaventure dont nous avons, cette fois-ci, tous étévictimes, le « plantage » de nos deux véhicules. Des oragesd’un rare violence accompagnés de pluies diluviennesavaient transformé les pistes forestières en véritables bour-

28Le magazine des VOYAGES DE CHASSE

• TURQUIE •

dure de clairières plus ou moins étendues. En cours deroute, sur des pistes d’exploitations forestières ou agri-coles, découverte de superbes paysages faits de gorges pro-fondes succédant, en altitude, à des « alpages » et à desespaces cultivés d’orge, d’avoine, de blé à proximité de vil-lages typiques dont les maisons, de construction tradition-nelle à colombages, s’étendaient jusque très haut dans lamontagne. Vus de loin, les villages et les décors monta-gneux et verdoyants qui leurs servent de toile de fond, res-semblaient à s’y méprendre à ceux des hautes Vosges, duJura ou du Massif Central. Seuls les flèches blanches etélancées des minarets rappelaient que nous étions en terremusulmane. Découverte aussi des scènes de la vie quoti-dienne des villageois qui semblaient devoir assurer chi-chement leur subsistance à en juger par les travaux encoremajoritairement exécutés à la main dans les jardins et lesespaces cultivés. Rencontre aussi chaque soir à la sortiedes villages avec des vieillards dont la mission était d’allerpasser la nuit dans des cabanes surélevées érigées à proxi-mité des cultures pour les protéger, à l’aide de casseroles etde pétards, des sangliers et des ours, nombreux sur le ter-ritoire, comme nous nous en apercevrons par la suite…

Au son du Muezzin…

Une fois sur le mirador, l’attente commence. Elle est par-fois de courte durée, certains sangliers ayant été tués, dès19 h 30, de jour, à peine les chasseurs installés. L’attenten’est pas agrémentée ici par la présence, comme cheznous, de chevreuils. Un brocard et une chevrette ont toutde même été observés pendant le séjour ainsi qu’un grandcerf. Ce qui est peu compte tenu de la richesse du milieuen sous-bois et de la présence d’une végétation luxuriantesur les bordures et dans les clairières. D’autant que lesdeux espèces jouissent ici, d’une protection intégrale. Unedensité faible donc qui s’explique par une très forte pré-sence de grands prédateurs, loups, ours et lynx, eux aussiprotégés, sans compter les chacals et autres chiens errants.Sinon l’attente est agrémentée d’une pause casse-croûtepréparés par l’hôtel, l’observation des geais à la placed’agrainage, d’un renard ou encore, mais plus rarementd’un ours ou d’un loup. Contrairement à toute attente,même au plus profond de ces vallées reculées, il n’est pasrare d’être dérangé par la présence humaine : berger ren-trant ses troupeaux, mules ou tracteurs chargés de bois dechauffe, bétail égaré… Des dérangements qui pourtant nesemblent pas affecter outre mesure les grands sangliers.Autre « perturbation », insolite celle-là, qui restera unmoment fort du séjour : l’appel à la prière du Muezzin quien pleine nuit, dans le calme et le silence, monte de la val-lée, amplifié par les hauts parleurs, sans doute pour êtreentendu dans les demeures les plus reculées de la contrée.Sinon le déroulement de la soirée d’affût n’est pas très dif-férent de celui que nous connaissons ici en France : sensen éveil, l’ouie surtout, pour déceler le moindre craque-ment de brindille trahissant l’approche d’un animal.Sursaut, au cri d’effroi du merle qui annonce, ou non, l’ar-

Page de gauche : Habitat traditionnelen briques etcolombages.

Les miradors sontrustiques maisfonctionnels, iciAndrée s’exerce àépauler.

Page de droite :Scène de la viequotidienne à lacampagne.En dessous, Pierre etson premier grandsanglier turc,accompagné de sesguides.

Sus scrofa attilaLes sangliers du nordde la Turquie sont ran-gés dans la sous-espèce Sus scrofa attila(Linné) qui se caracté-rise par des dimensionsde la boîte crânienneplus imposantes quecelle de Sus scrofa,notre sanglier occiden-tal. On retrouve« Attila », curieuse-ment, en Hongrie, enUkraine, en Biélorussie,dans le Caucase et enIrak. Les sangliers dusud de la Turquie appar-tiennent à la sous-espèces Sus scrofalybicus. Les sangliersde la Mer Noire sem-blent se caractériser pardes défenses pluslongues mais moinslarges que ceux d’autrespays dits de l’Est. Ilserait intéressant defaire coter systématique-ment les meilleurs san-gliers turcs, ce qui nesemble pas, être le casà l’heure actuelle.

Page 4: A L’AFFÛT DES SANGLIERS GÉANTSnaturetours.free.fr/fr/pdf/article VOYAGES DE CHASSE.pdf · des villages avec des vieillards dont la mission était d’aller passer la nuit dans

30Le magazine des VOYAGES DE CHASSE

• TURQUIE •biers. Nos guides ayant tout de même tenté de rejoindreles lieux de chasse, l’inévitable s’est produit : un premiervéhicule embourbé à une heure du matin, le deuxième,appelé à la rescousse, subit le même sort. Ce n’estqu’après de laborieuses et périlleuses manœuvres, quel’hôtel a pu être rejoint vers 4 h du matin. Tout ceci pourdire que même en l’absence de tels incidents, le retour àl’hôtel ne pouvait guère s’effectuer avant une ou deuxheures du matin compte tenu de la longueur des séancesd’affût, 5 à 6 heures, et de l’éloignement des lieux dechasse. Il était donc illusoire, comme certains d’entre nousl’avaient espéré, de repartir chasser à l’approche le lende-main matin. Öndner avait raison de conseiller à chacun dene pas hésiter à tirer tout gros sanglier qui se présente etne pas attendre le « tout gros » aux défenses impression-nantes au motif que le premier sanglier du séjour estexempt de taxe d’abattage! On ne sait jamais, en effet, dequoi sera fait le lendemain, des aléas liés à un vent défa-vorable, à la présence des prédateurs, aux intempéries,pouvant compromettre le succès d’une soirée. Cinq jours,cela passe vite. Pierre qui a eu la malchance de manquerun sanglier le premier soir, n’a rien vu le second, s’estmagnifiquement rattrapé avec un doublé le troisième, a étéperturbé par la présence d’un ours l’avant veille du départet n’a rien vu le dernier soir. Tous se sont aperçus qu’enTurquie comme ailleurs, à l’affût du sanglier, c’est bien levent qui est le pire ennemi et lorsqu’il souffle en directionde la place d’agrainage la soirée est définitivement com-promise. Six heures d’attente alors, en vain, c’est long!Nous aurions tous préféré un peu plus de souplesse, avecla possibilité de changer de secteur lorsqu’une place estcondamnée, mais le choix de déposer les chasseurs avecun ou deux véhicules seulement nous l’interdisait.

Bilan positif

En résumé, les points sur lesquels les participants ont émisquelques réserves ont été l’éloignement de la zone dechasse de l’hôtel qui interdisait toute chasse le matin, l’im-possibilité de changer de mirador en cas de vent défavo-rable et l’obligation d’y rester jusqu’au ramassage qui n’in-tervenait parfois qu’après 6 heures d’attente et mêmedavantage en cas d’incident. Tous ont donc suggéré l’utili-sation d’un ou deux véhicules supplémentaires et, tantqu’à faire, de véritables véhicules tout terrain, surtout lesjours de grosses intempéries. Autre point : si la gentillessedes guides a été unanimement appréciée, quelques regretsont été émis sur le manque de discrétion de certains auposte et la quasi impossibilité de communiquer autrementque par gestes. Il fallait attendre le retour à l’hôtel pouravoir des précisions sur, par exemple, un tir manqué ou unanimal blessé, savoir quand et par qui la recherche allaitêtre entreprise…Quant au résultat des tirs, tous se sont déclarés comblésau-delà de leurs espérances et ont fait passer au secondplan ces quelques réserves : 12 trophées pour cinq soiréesd’affût à 4 chasseurs, soit une moyenne de 3 trophées parchasseur. Yvan a eu le bonheur de tirer chaque soir - saufl’avant dernier - et est reparti avec cinq grands trophées.Tous étaient compris entre 18 et 26 cm. Huit d’entre euxont dépassé les 20 cm auxquels il faut ajouter les deux dela journée supplémentaire dont un autre de 26 cm. Desrésultats qui, précise, Önder Arslan ne doivent rien auhasard, mais qui sont le fruit d’une longue préparationfaite d’observation, de relevés d’indices et d’agrainagequotidiens, par une équipe de guides locaux expérimentéset motivés. A propos d’agrainage, aucune dérive compa-rable à celle que nous connaissons en France : un kilo parjour, juste pour attirer les grands mâles, une quantité aussifaible écartant laies et marcassins. Visiblement celamarche! Un exemple à méditer… Des résultats qu’il sou-

haite pérenniser sur ce territoire de 60 000 ha en y limitantle nombre de chasseurs et en excluant les battues. Seulsdes séjours de cinq soirées d’affût par mois, au clair delune, sont organisés de juin à septembre pour des groupesde 4 à 8 chasseurs. Une destination qui semble donc, à l’heure actuelle, pré-senter un rapport qualité/prix imbattable et que l’on peutrecommander sans hésitation.

Charles Richter

Carnet de voyageZone de chasse : territoire de 60 000 ha équipé de 30 miradors situé dans la chaînePontique au nord d’Ankara à 40 km de la Mer Noire.Aéroport d’arrivée : AnkaraMode de chasse : chasse à l’affût uniquement, au mirador, au clair de luneFormalité : passeport ou carte d’identité, passeport européen d’armes à feu. Formalités d’im-portation des armes assurées par l’agence.Monnaie : l’euro est accepté un peu partout.Shopping : tapis, poteries, bijoux, cannes sculptées. Une visite au marché de Devrek s’im-pose.Taxe de tir : premier sanglier mâle tiré, gratuit quel que soit le trophée. Les autres de 350 €(jusqu’à 19 cm ) à 1190 € ( 25 cm et au-delà).Renseignements :Nature Tours Europe – 6, rue Henri Becquerel –69680 Chassieu - Tél. : 08 74 54 56 72E-mail : [email protected] /site www.naturetours.free.fr Possibilités de chasser également, à l’affût, àl’approche et en battue sur d’autres territoires.Equipement : arme rayée en cal. 8 et 9 mm etsurtout bonnes jumelles et lunette de tir crépus-culaire, si possible avec réticule illuminé.Bonnes chaussures, pull, veste en fibre« polaire », imperméable.

Pierre avec sondoublé : la joiepartagée.

L’hôtel Ataturk, pourle confort et lacuisine, a été appréciéde tous.