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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 97 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 02 avril 2012 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc97 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Lundi 02 avril 2012

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le géno-cide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Libertés civiles et droits fondamentaux

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La résolution adoptée par 517 voix pour, 66 contre et 63 abstentions, exprime des préoccupations concernant la détérioration de la liberté des médias et les lois limitant la liberté d'expression en Turquie, les nombreux procès à l'encontre de journalistes et de trop longues périodes de détention préventive. "Les relations UE-Turquie ont besoin d'un nou-vel élan, mais pour y parvenir la Turquie doit progresser davantage en matière de réforme, estiment les députés dans une résolution, votée jeudi".

Parlement européen : une solution politique à la question kurde Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cette in-formation publiée sur le site du Réseau d’informations libres de la Mésopotamie le 30 mars 2012. "Le parlement européen a adopté jeudi 29 mars le rapport 2011 sur les progrès accomplis par la Turquie. Le rapport qui demande une solu-tion politique au problème kurde, « exprime », « encourage », « considère », « salue », « félicite », « accueille favorablement » mais ne condamne pas la Tur-quie pour sa politique de répression sauvage".

Tunisie : alerte contre l’antisémitisme Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Les islamistes salafistes tunisiens ont à nouveau lancé des appels publics à assassiner les Juifs ; le gouvernement n’a pas réagi. Le militant tunisien de gauche Gilbert Naccache annonce sur sa page Facebook qu’il porte plainte contre eux. L'Association Mémorial 98 soutient sa démarche contre ceux qui veulent instaurer le racisme et la terreur comme norme de la so-ciété tunisienne, mais aussi égyptienne. Le Collectif VAN s'associe à ses parte-naires de Mémorial 98 et diffuse ce texte publié sur le site de Mémorial 98.

Les courroies de transmission d’un Etat négationniste étranger Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Sous le titre "L’université de Galatas-ray et la loi pénalisant la négation des génocides", Liliane Daronian de Coopéra-tion Arménie, signe un article implacable révélant le rôle joué par Jean-Claude Colliard, président de l’université Paris 1, et de tant d'autres personnalités (dont Alain Juppé), pour faire obstacle en France, à la loi pénalisant la négation du gé-nocide arménien. Elle conclut : "Rassemblons maintenant, côte à côte, pour un instantané, ceux qui ont combattu, ces dernières semaines, contre la loi pénali-sant la négation des génocides : un réseau d’universitaires, autour de Galatasa-ray, toutes disciplines confondues, mais plutôt sur le versant juridico-politique, l’Institut du Bosphore, plutôt sur le versant politico-économique, le réseau d’his-toriens de l’association « Liberté pour l’Histoire », les Loups gris, le Comité Ta-laat Pacha... Le haut du pavé côtoie les repris de justice et la liste n’est pas ex-haustive. Que personne ne bouge ! Monsieur Nora un peu plus à gauche, s’il vous plaît, Monsieur Badinter plus à droite, on ne vous voit pas, Monsieur Juppé, on ne vous oublie pas, les historiens à genoux, les constitutionnalistes, un peu plus haut la tête, et les Loups gris, arrêtez de hurler, on ne s’entend plus ! On prend la photo. En pleine lumière." Le Collectif VAN reprend ici le texte diffusé le lundi 2 avril 2012 par le site de Nouvelles d'Arménie Magazine.

Collectif VAN : l'éphéméride du 2 avril Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidien-nement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des in-formations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "2 avril 1897 -- Empire ottoman : Soghomon Tehlirian (en armé-nien Սողոմոն Թեհլերյան) est né le 2 avril 1897 près de la ville d'Erzincan dans l'Empire ottoman et mort le 23 mai 1960 à San Francisco, (Californie, aux États-Unis) est un survivant du génocide arménien. Le 15 mars 1921, il tue Talaat Pa-cha d'une balle de révolver, à Berlin, en plein jour et en présence de nombreux témoins. Cet assassinat est une vengeance contre Talaat Pacha, le principal or-ganisateur du génocide arménien à qui est attribué l'ordre de « tuer tous les hommes, femmes et enfants arméniens sans exception »".

Erdogan dit que les turcs « sont fatigués » du génocide arménien La question du génocide arménien a été discutée lors d’une réunion entre le Pré-sident américain Barack Obama et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdo-gan en marge d’un sommet sur le nucléaire à Séoul.

Sur la piste d'un trésor de 500 millions enfoui par les nazis Il ne manque plus que le chapeau et le fouet et l'on pourrait se croire au cœur d'un Indiana Jones. Un journaliste autrichien croit avoir retrouvé la trace d'un trésor mystérieusement disparu à la fin de la seconde guerre mondiale, comme le révèle le Daily Mail.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le Ministre des Affaires étrangères de la Turquie, Ahmet Davutoğlu dans la conférence des « Amis de la Syrie » a indiqué qu’il souhaite que la communauté internationale ne s'attarde pas comme elle avait déjà fait à Bosnie. Il a exhorté la communauté internationale à prendre des me-sures plus décidément et nettement."

En Turquie, les rebelles syriens demandent qu’on leur fournisse des armes

Il faut soutenir le droit à la «légitime défense» des Syriens face à la répression si l’ONU n’agit pas, a lancé dimanche 1er avril à Istanbul le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, devant la conférence des amis de la Syrie. «Si le Conseil de sécurité (de l’ONU) manque une nouvelle fois une opportunité historique, il n’y aura pas d’autre choix pour la communauté internationale que de soutenir le droit à la légitime défense du peuple syrien» , victime d’une «exécution de

masse» par les forces du régime, a-t-il déclaré devant les représentants de 74 pays et l’opposition syrienne.

Turquie : record d’arrestations politiques en mars Le régime turc a arrêté plus de 1.360 personnes, en majorité des kurdes, pour des motifs politiques, ce qui fait ce pays le champion du monde des arrestations sous prétexte de lutter contre « le terrorisme » pour réprimer l’opposition.

Autriche: La pierre tombale des parents d'Hitler retirée La pierre tombale des parents d'Adolf Hitler a été retirée cette semaine du cime-tière de Leonding, en Autriche, pour éviter les rassemblements néo-nazis.

Les négociations sur le problème nucléaire iranien auront lieu à Istan-bul La secrétaire d'Etat américain Hillary Clinton a annoncé samedi en Arabie saoudite que les négociations sur le problème nucléaire iranien seraient reprises à Istanbule en Turquie le 13 avril.

Des dessins pour la paix en méditerranée exposés en Arménie Imagina-tive, libre, interrogative…L’exposition « dessine-moi la paix en Méditerranée », réalisée par Cartooning for Peace, association présidée par Plantu, est présentée par la Région Provence-Alpes-Côte d’azur dans le cadre des Rencontres 2012 de la francophonie en Arménie. Quelques 135 dessins de presse sur l’actualité de l’espace méditerranéen du 19 mars au 15 avril 2012 à Erevan, Centre culturel Hay Art et du 25 avril au 22 mai 2012 à Vanadzor, Palais de la culture Charles Aznavour.

Génocide rwandais : un employé municipal de Rouen menacé d'extradi-tion La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rouen (Seine-Maritime) a émis, jeudi 29 mars, un avis favo-rable à la demande d'extradition formulée par le procureur général de la Répu-blique du Rwanda à l'encontre de Claude Muhayimana, 51 ans. Cet homme, Franco-Rwanadais, est poursuivi par les autorités de son pays d'origine pour "génocide" et "complicité de crimes contre l'humanité" dans le cadre des mas-sacres qui s'étaient produits au Rwanda en 1994, entre les tutsi et les hutu 800 000 morts, selon l'ONU). Claude Muhayimana, père de deux enfants, vit en France depuis douze ans et travaille en qualité de cantonnier à la ville de Rouen depuis 2007.

Affaire Hrant Dink : Ogun Samast parle de la participation d’une troi-sième personne Ogun Samast, qui a été condamné à 22 ans et 10 mois de prison plus tôt cette année pour l’assassi-nat de Hrant Dink a révélé quelques détails du complot dans une interview avec quotidien turc Taraf.

Le parcours du combattant des homosexuels turcs En Turquie, l’homosexualité est une cause d’exemption du service militaire obliga-toire. Mais, prouver son homosexualité aux autorités militaires, pour qui c'est une maladie, est une épreuve dégradante.

Si la Turquie constitue vraiment un modèle, pourquoi l’Union euro-péenne la laisse-t-elle attendre à sa porte depuis 1987 ?Depuis le début de l’année 2011, un vent de liberté souffle sur les pays arabes.Des pouvoirs to-talitaires tombent l’un après l’autre (Tunisie, Egypte..,). La grande préoccupation de l’Occident consiste actuellement au remplacement de ces régimes ar-chaïques. Dans ce cadre, la Turquie, avec à sa tête le parti islamiste de Recep Tayyip Erdogan, est fréquemment donnée comme exemple. Voyons de près si le régime turc peut constituer un exemple pour le monde arabe.

La Mannschaft visitera Auschwitz : le devoir de mémoire pipolisé ?Le geste est symbolique. Le président de la Fédération allemande de football, Wolf-gang Niersbach, a annoncé que la sélection de son pays se déplacera, pendant l'Euro 2012, à Auschwitz-Birkenau, ancien camp d'extermination nazi. Mais se servir de la célébrité des joueurs dans un tel lieu de mémoire n'est-il pas mal-adroit ?

La Turquie plaide pour un soutien renforcé aux opposants syriensLa Tur-quie et la Ligue arabe accentuent la pression sur le conseil de sécurité de l’ONU au sujet de la Syrie. En témoignent les prises de position ce dimanche lors de la conférence des “Amis de la Syrie”, qui se tient à Istanbul.

Les "Amis de la Syrie" reconnaissent le Conseil national syrienLes "Amis de la Syrie" réunis dimanche à Istanbul ont reconnu le Conseil national syrien (CNS) formé par l'opposition comme représentant légitime du peuple syrien.

Lavrov en tournée dans le Caucase et en Asie centraleLe ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov entame le 2 avril une tournée de cinq jours en Arménie, en Azerbaïdjan, au Kirghizstan et au Kazakhstan.

Réaction à la montée de violence et aux affrontements entre Toubous et tribus arabes dans le sud de la LibyeLa France déplore les nombreuses victimes des violences qui ont éclaté, samedi dernier, à Sebha. Elle appelle les différents protagonistes au calme et encourage le gouvernement de transition à poursuivre ses efforts pour stabiliser la situation et favoriser le dialogue entre les parties en conflit.

La liste de Kasztner, 1685 juifs sauvésUn saisissant documentaire améri-cain, Le Juif qui négocia avec les nazis, évoque la figure ambiguë du Schindler hongrois. C'est une histoire fascinante, sombre, trouble, énigmatique, pleine de

rebondissements compliqués et d'équivoques tragiques. Celle du docteur Rezsö Kasztner, surnommé le Schindler juif. Un documentaire de l'Américaine Gaylen Ross,Le Juif qui négocia avec les nazis (sur les écrans le 4 avril), la remet dans l'actualité.

Les Kurdes, les grands oubliés du conflit syrienLes Kurdes de Syrie, qui re-présentent environ dix pour cent de la population, sont les grands oubliés du soulèvement vieux d'un an contre le régime de Bachar al Assad.

Les «Amis de la Syrie» soutiennent le plan Annan, mais exigent un délai d’applicationLes pays « Amis de la Syrie » se sont réunis ce 1er avril à Istan-bul, en Turquie, pour trouver les moyens de stopper la violence dans le pays. Même si ces différents pays soutiennent le plan Annan, Alain Juppé, le chef de la diplomatie française, a mis l’accent sur la nécessité de « fixer une limite dans le temps » au régime de Damas pour mettre en œuvre ce plan. Mais pour le mo-ment, aucun ultimatum n'a été dressé.

Fan de l’UDC, une militante FN fait l’apologie d’HitlerUne candidate lepé-niste à l’Assemblée nationale gêne des deux côtés de la frontière. «Je lutte contre le terrorisme intellectuel qui sévit en France.» Anne Bardoux assume. La semaine dernière, cette militante du Front National (FN) de Haute-Savoie a pos-té des photos faisant l’apologie du régime nazi et de l’Holocauste sur sa page Facebook. «God bless Hitler», pouvait-on notamment y lire.

Raï : « La Turquie peut être offerte en modèle au printemps arabe »Le chef de l’Église maronite est rentré favorablement impressionné d’une visite de trois jours en Turquie au cours de laquelle il a été notamment reçu par Erdogan et Bartholomée Ier.

Les préjudices des nouvelles croisades de l’OccidentLe conflit montant entre l’Onu et Phnom Penh sur le tribunal des khmers rouges illustre les limites d’une justice internationale où la vérité se situe trop facilement du côté du plus puissant. Au détriment des complexités régionales.

F. Hollande : Le refus d’Ankara de reconnaître le génocide est inaccep-tableSelon une dépêche de l’agence de presse turque IHA, François Hollande a déclaré que “la Turquie n’a pas encore fourni un niveau de démocratie qui ga-rantirait qu’elle devienne membre à part entière de l’Union Européenne. La Tur-quie ne garantit pas l’égalité des droits pour les hommes et les femmes, le droit de la liberté de la presse, les réformes judiciaires, la protection des minorités et les droits des femmes.

L'étau se resserre un peu plus sur le régime de Bachar al-AssadLes États membres veulent fixer une « date limite » pour l'application du plan de paix et ont reconnu le CNS comme un représentant légitime de tous les Syriens.

Les relais de l’arménophobie en FranceFaut-il pour donner des gages de son amitié envers la Turquie obligatoirement s’impliquer dans le combat contre la loi pénalisant le négationnisme du génocide des Arméniens ? Peut-on aimer la Turquie, promouvoir le rapprochement franco-turc, sans agir contre les intérêts et les droits du peuple arménien, sans faire le jeu d’Ankara dans sa politique in-ternationale de dénégation du génocide ? Les véritables défenseurs turcs des droits de l’homme, qui représentent l’honneur de leur pays, pensent exactement le contraire. Mais les événements qui ont ponctué l’épisode de la loi Boyer ne prêtent guère à cet égard à l’optimisme.

Les Kurdes du PKK comptent sur le soutien de DamasLa Turquie redoute que son soutien à l'opposition syriennes ne lui vaille un sévère retour de bâton : le renouvellement de la traditionnelle alliance entre Damas et le PKK.

Le député UMP Richard Mallié accuse un groupe turc d'avoir piraté son site internetLe député UMP Richard Mallié, chef de file des parlementaires français hostiles à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, accuse ven-dredi un groupe turc l'avoir piraté son site internet.

La Turquie va réduire de 10% ses importations de pétrole iranienLa Tur-quie a annoncé ce vendredi une réduction de 10% de ses importations de pé-trole en provenance d'Iran, cédant aux pressions des Etats-Unis qui ont menacé la semaine dernière les clients de Téhéran de représailles faute d'une baisse si-gnificative de leurs commandes.

La Turquie sceptique face à l’attitude de DamasLa Turquie se montre sceptique face à l’attitude du régime syrien. A la veille du sommet des “Amis de la Turquie” qui se tient dimanche à Istanbul, notre correspondant a rencontré Ahmet Davutoglu, le ministre turc des affaires étrangères. Ankara ne croit pas en l’acceptation du plan en six points de Kofi Annan par la Syrie. Depuis que Da-mas a donné son accord, les violences n’ont en effet pas cessé.

Syrie: pas de retrait préalable des forces gouvernementales, souligne DamasLes forces gouvernementales syriennes ne se retireront pas tant que la situation ne reviendra pas à la normale, a assuré samedi un porte-parole du mi-nistère des Affaires étrangères, Jihad Makdessi. Ces propos interviennent à la veille d'une nouvelle réunion dimanche à Istanbul du groupe des Amis du peuple syrien, comprenant notamment la Ligue arabe, l'Union européenne et les Etats-Unis.

De Capri à la PologneEt si au fond, de « Shoah », terrible et magnifique tom-beau pour les juifs et le siècle qui programma leur élimination méthodique, Claude Lanzmann était non seulement l'auteur, mais aussi la dernière victime ? L'œuvre est si essentielle, destinée à croiser non seulement l'Histoire, mais les histoires de chacun de ses spectateurs, qu'elle phagocyta largement celle de son créateur. Puisque nombre d'entre nous sont nés ainsi à la tragédie d'un ciel vide au-dessus de la Pologne, il apparaissait normal qu'il en aille de même de celui qui en avait été le révélateur.

La Turquie n'a aucune intention de menacer la Syrie avec une interven-tion militaireLe ministre turc de la Défense Ismet Yilmaz a déclaré jeudi que la Turquie n'a pas l'intention de menacer la Syrie avec une action militaire, même si elle envisage de créer une zone tampon à l'intérieur de la Syrie.

Nîmes : "L’acte antisémite sur un rabbin n’est pas un incident iso-lé"Vendredi dernier, un rabbin a fait l’objet d’insultes antisémites à Nîmes, ce qui a entraîné l’interpellation d’un suspect. Celui-ci sera convoqué en mai au tri-bunal correctionnel. La Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisé-mitisme) de Nîmes a décidé de se constituer partie civile. Patrice Bilgorai, son président, fait le point sur la situation.

Les "Amis du peuple syrien" de nouveau réunis pour tenter de faire pression sur DamasLes représentants de plusieurs dizaines de pays "Amis du peuple syrien", dont la Ligue arabe, l'Union européenne et les Etats-Unis, étaient réunis dimanche à Istanbul pour tenter d'accroître la pression sur Damas et l'amener à mettre en oeuvre le plan de sortie de crise de Kofi Annan.

Spiegelman c’est du grand Art   ! Pour la première fois, le Centre Pompidou consacre une rétrospective à l’auteur de « Maus ». Qui ne se résume pas à son chef-d’œuvre sur l’Holocauste.

Réunion des Amis du peuple syrien: Erdogan reproche au régime de Da-mas de ne jamais avoir "tenu ses promesses"

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré dimanche, à l'ouver-ture de la réunion des Amis du peuple syrien à Istanbul, que le régime de Bachar el-Assad, qui "n'a jamais tenu ses promesses", ne devrait pas être autorisé à "manipuler" le plan de paix présenté par Kofi Annan "pour gagner du temps".

Plus de 70 pays se réunissent à Istanbul pour accentuer la pression sur le régime d'AssadLes représentants de plus de 70 pays sont réunis ce di-manche à Istanbul en Turquie afin d'examiner les moyens d'accentuer la pres-sion internationale sur le régime syrien de Bachar al-Assad pour qu'il cesse les violences et accepte une transition politique pacifique.

Khmers rouges: l'ONU va nommer un nouveau juge internationalLe se-crétaire général de l'ONU Ban Ki-moon va nommer un remplaçant au juge d'ins-truction suisse qui a démissionné du tribunal chargé de juger les Khmers rouges après un bras de fer avec le gouvernement cambodgien, ont indiqué les Nations unies.

Les droits du film documentaire négationniste « Sari Gelin » mis en vente aux enchèresLes droits du film documentaire négationniste sur les rela-tions entre Arméniens et Turcs à scandale « Sari Gelin » vont être mis en vente aux enchères publiques. La société productrice étant dans de sérieuses difficul-tés financière. Information de la chaine de télévision turque Haberler. « Sari Ge-lin » est mise aux enchères pour 50 000 livres turques, une offre qui inclut les droits des DVD et des VCD.

INFOS COLLECTIF VAN

Les courroies de transmission d’un Etat négationniste étranger

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Sous le titre "L’université de Galatasray et la loi pénalisant la négation des génocides", Liliane Daro-nian de Coopération Arménie, signe un article implacable révélant le rôle joué par Jean-Claude Colliard, président de l’université Paris 1, et de tant d'autres personnalités (dont Alain Juppé), pour faire obstacle en France, à la loi pénalisant la négation du génocide arménien. Elle conclut : "Rassemblons maintenant, côte à côte, pour un instantané, ceux qui ont combattu, ces dernières semaines, contre la loi pénalisant la négation des génocides : un réseau d’universitaires, autour de Gala-tasaray, toutes disciplines confondues, mais plutôt sur le versant juridi-co-politique, l’Institut du Bosphore, plutôt sur le versant politico-éco-nomique, le réseau d’historiens de l’association « Liberté pour l’His-toire », les Loups gris, le Comité Talaat Pacha... Le haut du pavé côtoie les repris de justice et la liste n’est pas exhaustive. Que personne ne bouge ! Monsieur Nora un peu plus à gauche, s’il vous plaît, Monsieur Badinter plus à droite, on ne vous voit pas, Monsieur Juppé, on ne vous oublie pas, les historiens à genoux, les constitutionnalistes, un peu plus haut la tête, et les Loups gris, arrêtez de hurler, on ne s’entend plus ! On prend la photo. En pleine lumière." Le Collectif VAN reprend ici le texte diffusé le lundi 2 avril 2012 par le site de Nouvelles d'Armé-nie Magazine.

NAM

L’université de Galatasray et la loi pénalisant la négation des génocides

1992-2012 : Vingt ans de changement en Turquie. C’est le titre que portait le Colloque organisé par le Consortium d’appui à l’Université Galatasaray à l’occa-sion du 20e anniversaire de sa création. Il s’est tenu le samedi 24 mars 2012, en Sorbonne, dans la prestigieuse Salle des Autorités.

Le titre du colloque met en parallèle les vingt dernières années de changement en Turquie et les vingt ans de l’Université Galatasaray : une relation en miroir.

Nous donnerons un aperçu succint du programme du colloque avant d’en venir à ce qui nous intéresse beaucoup plus directement.

Parmi les intervenants, Didier Billon (IRIS, Paris) a, par exemple, réfuté, « comme une pure vue de l’esprit » le concept de « néo-ottomanisme » pour qualifier la politique étrangère de la Turquie. Jean Marcou (Science Po Grenoble) voit la Tur-quie comme un « modèle » pour les pays du Printemps arabe. Si tous deux ont exprimé une certaine fascination pour la Turquie, puissance émergeante, les cri-tiques ou les réserves n’ont pas manqué, venant notamment des intervenants turcs.

Décrivant l’Etat turc, Ali Kazancigil a évoqué les deux faces de Janus, la face diurne celle cherchant à complaire à l’Europe avec une société civile qui com-mence à se manifester et la face nocturne, celle de l’Etat profond, héritière des Jeunes Turcs, adonné à la tradition autoritaire, aux pratiques brutales de répres-sion, à l’élimination des opposants. Un « Etat schizophrène » a-t-il ajouté. Cer-tains orateurs ont émis des réserves concernant, par exemple, les réformes constitutionnelles, le processus de démocratisation, la situation des minorités. Concernant ces dernières, l’historien Jean-Paul Burdy (Sciences Po Grenoble) a fait remarquer une tendance à la sécularisation dans la représentation des popu-lations non-musulmanes. Il a évoqué une « citoyenneté incomplète des minori-tés » et le fait qu’en réalité, la population turque continuait à considérer les mi-norités comme des « yabanci », des étrangers.

Ahmet Insel, illustrant son propos de nombreuses statistiques, s’est penché sur le « miracle » économique turc qui fait de la Turquie la 17e économie du monde. Il s’est interrogé sur les éléments qui fondent ce « miracle » et s’est questionné aussi sur sa pérennité. Il s’est étendu sur l’ « optimisme » des Turcs, signalé par les sondages, et traduit par une fièvre consumériste, ainsi que sur le sentiment qu’ils ont maintenant de leur « grandeur ».

Le président de l’Institut du Bosphore, Bahadir Kaleağasi, dont l’intervention por-tait le titre « L’élargissement de l’Union européenne vers la Turquie et les défis de la mondialisation » a fait une intervention remarquée, illustrant ses propos par des photos satellitaires reproduisant la planète entière, de jour comme de nuit ... On pouvait déceler une volonté - voire un rêve - expansionniste à conno-tation, pour le coup, ottomane, en phase avec la mondialisation - avec le mes-sage que si ce n’est l’Europe, c’est le monde qui s’ouvre à la Turquie.

Quelqu’un a cité Erdogan : « Plus le monde devient petit, plus la Turquie devient grande » ... Il a été question, dans les débats, de Turquie non alignée, de Turquie gaullienne, de Turquie kantienne ...

Certaines questions ont été posées par quelques rares esprits « hétérodoxes » : « Qu’en est-il de l’héritage de Hrant Dink, le journaliste arménien assassiné. Il a créé beaucoup d’espoir parmi les minorités, il a représenté cette sécularisation dont vous parlez ... ? » et « Vous qui êtes des historiens, pouvez-vous nous dire si le génocide des Arméniens est enseigné à l’université Galatasaray ? » Ces questions ont fait, dans la salle, l’effet d’une bombe, et elles ont donné lieu à des réponses qui n’en étaient pas. Jean-Paul Burdy à même évoqué le « géno-cide de Khodjalou » avant de finir par dire : « Je n’ai pas répondu à votre ques-tion, n’est-ce pas ? » Ces questions relevant d’un tabou indépassable, ni les in-tervenants, ni le public présent, n’étaient prêts à le transgresser. Nous avions at-teint les limites de leur capacité critique.

Mais venons-en à l’allocution d’ouverture du président de l’université Paris 1, Jean-Claude Colliard. Il a débuté son propos en soulignant que les vingt ans de Galatasaray avaient également été les vingt ans d’une coopération fructueuse : « Vingt ans, c’est le début de l’âge adulte, on peut prétendre à de grandes ambi-tions ». Il a souligné l’excellence de cette université francophone, qui se place en 6e position parmi les universités en Turquie. Puis il a mentionné la refonda-tion, signée en mars 2011, du Consortium d’appui à Galatasaray, lequel a été pi-loté depuis son origine par l’Université Paris 1. Avec en France, 40 établisse-ments académiques impliqués dans la coopération avec Galatasaray, il a ajouté que le consortium figurait un modèle : le « modèle Galatasaray » qui pourrait être appelé à se reproduire dans d’autres contextes. Il a évoqué des « licences délocalisées qui ont du succès auprès des étudiants », lesquels deviennent ainsi les « passeurs de deux cultures différentes » dans un contexte de mondialisa-tion.

Commence alors la seconde partie de son allocution, celle qui sera la plus riche en révélations, celle où il évoque « une amitié qui va plus loin » : « Mais je crois qu’il y a entre nous une amitié qui va plus loin et qui a pu se manifester il y a quelques semaines lorsque nous avons connu un moment un peu difficile, et qui aurait pu l’être davantage encore ... dans les relations franco-turques, au sujet d’une loi votée et qui réprimait la contestation de génocides consacrés par des

lois antérieures. Nos amis de Galatasaray nous ont alertés, ils nous ont demandé d’intervenir auprès du gouvernement, auprès du parlement. »

Auprès du gouvernement, d’après J.-C. Colliard, « sans grandes difficultés » et il y a eu des « résultats » puisque Alain Juppé, Président du Haut Comité de Parrai-nage de l’Université Galatasaray, était dans une « position assez voisine de ce que l’on pouvait souhaiter ». On se souvient d’un Alain Juppé reprenant à l’envie et d’un air entendu l’expression rendue célèbre par Jean-Pierre Chevènement : « Un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne ». La presse en a aussitôt dé-duit des désaccords au sein du gouvernement, et elle est régulièrement revenue sur ces désaccords durant les longues semaines qui ont conduit à l’invalidation de la loi. Alain Juppé a ainsi rempli la mission qui lui avait été assignée par une puissance étrangère.

J.-C. Colliard poursuit : « Au Parlement, la question n’était pas une question de fond, mais c’est la question du poids électoral de telle ou telle communauté et à partir de ce moment-là les arguments rationnels étaient assez peu recevables. » On remarque que le mot « arménien » a été évité durant toute la durée de l’allo-cution, il est remplacé ici par l’expression on ne peut plus vague, voire mépri-sante : « telle ou telle communauté ». De plus, les aspirations de cette « com-munauté » et des parlementaires qui les entendent seraient - si l’on comprend bien - du domaine de l’irrationnel ...

Puis vient un temps d’arrêt qui marque l’effort particulier qui a été fait pour « al-ler plus loin encore » dans l’ « amitié » : « Mais nous avons pensé qu’il y avait une autre manière d’agir. » L’orateur accentue le mot « agir » : « Et comme vous l’avez vu, notre ami Robert Badinter, c’est un nom que je prononce toujours avec beaucoup d’amitié et de respect et qui est pour moi la personnification du Juste et j’ai été très sensible au fait que vous ayez accepté l’année dernière au cours d’une très belle cérémonie dans votre université d’en faire un docteur ho-noris causa de Galatasaray et Robert a montré l’attachement qu’il portait à ses engagements puisqu’il a fait une tribune dans Le Monde qui a eu un certain re-tentissement où en effet il a indiqué quel était le Droit. » Robert Badinter appa-raît curieusement ici comme quelqu’un à qui l’on peut faire faire tout ce que l’on veut à partir du moment où on lui accorde une décoration ! J.-C. Colliard écorne sérieusement la « stature » de son « ami » Robert.

Mais le verbe ravageur dont Robert Badinter émaille ses articles - la « Pitié dan-gereuse » ou « Ce boomerang judiciaire se retournera contre ses auteurs. Ce sera la revanche du Droit sur la politique » - ne suffisent pas. Le Président de l’Université Paris 1 pense alors à recruter non pas une armée de mercenaires mais une fine équipe de constitutionnalistes : « De plus, notre Association des constitutionnalistes, l’Association française de droit constitutionnel AFDC qui se trouve, par un hasard heureux, présidé par un professeur de Paris 1, Bertrand Mathieu, dont le président du conseil scientifique est également un professeur de Paris 1, Dominique Rousseau, d’autres, Thierry Renoud, d’autres ... que je

n’oublie pas ... L’Association de droit constitutionnel ... a déposé un mémoire de-vant le Conseil constitutionnel - c’est une démarche assez rare - pour indiquer son analyse juridique ... et le Conseil constitutionnel a annulé la loi en question. » Ainsi, l’ « autre manière d’agir » a consisté - faisant fi du vote démocratique des deux chambres du Parlement - à jouer la carte du Conseil constitutionnel et, à exercer sur les quelques personnes qui le composent, une pression maximale.

L’affaire est close et le Président, qui est lui-même membre de l’AFDC, peut don-ner « sa propre analyse » au sujet de la loi : « S’il appartient à la loi de dire les conditions constitutives de telle ou telle infraction, de tel ou tel crime, il ne lui appartient certainement pas de dire que là une infraction a été commise et moins encore de dire qui l’a commise et à partir du moment où ceci n’était pas possible il n’était pas possible de réprimer la contestation de quelque chose qui n’était pas construit juridiquement. »

Arrive ensuite, un passage sur la loi Gayssot : « Contrairement à ce qui a été dit, cette décision du Conseil constitutionnel met à l’abri de la critique une autre loi qui a une importance symbolique considérable, qui est celle qu’on appelle la loi Gayssot, du nom de son promoteur ».

Et là, Jean-claude Colliard va faire une digression sur les origines de la loi Gays-sot, adoptant un style « décomplexé », comme on a coutume de le dire lors-qu’on parle de manière légère de choses graves. Il va expliquer, que du temps où il était chef de Cabinet de Laurent Fabius, celui-ci lui avait demandé « ainsi qu’au secrétaire général de trouver une loi qui puisse être proposée, être votée, qui émane de chaque groupe politique, et la difficulté avait été de trouver une loi qui émane du groupe communiste ». Ils cherchent, et des lois telles que le « doublement du smig, etc. » leur semblent impossibles. « Et on tombe sur une loi proposée par le député Gayssot et qui prévoyait de pénaliser la négation de la Shoah, on se dit que c’est admirable ... personne ne va être contre ... et cette loi a été votée à l’unanimité ... la loi Gayssot devrait porter trois noms en réalité et non pas un. J’ai donc pour elle un attachement particulier. J’aurais dû me méfier, il paraît que dans certains textes sacrés, quand une décision est prise à l’unani-mité, elle est réputée être nulle, je commence à penser qu’il y a une raison peut-être pour cela .... Bref, dans le cas d’espèce, la Shoah ayant été constatée par un Tribunal international ne tombe pas sous les dispositions de la nouvelle déci-sion du Conseil constitutionnel. »

Jean-Claude Colliard revient une fois encore sur le thème de l’ « amitié » : « Je tenais à vous dire que chacun, ... nous avions essayé de faire tout ce qu’il était possible pour que l’amitié franco-turque, qui se manifeste notamment dans notre coopération, soit le moins altérée possible. »

Après avoir pris certaines précautions oratoires, et en évitant le mot « génocide » comme il avait évité le mot « arménien », le Président de l’université, repre-

nant son souffle, aborde le « fond du problème » : « Reste, le fond du problème qui appartient non pas aux politiques mais qui appartient aux historiens. Si un jour, mais c’est de vous que dépend cette décision, si un jour la Turquie voulait se replonger plus avant sur les moments douloureux de son histoire - ce sera aux historiens de le faire - et dans la mesure où nos établissements ont parmi eux bon nombre d’historiens qui peuvent nous apporter leurs réflexions, sachez qu’ils sont à votre disposition. »

Nous retombons ici sur la litanie, chère à Pierre Nora, répétée à satiété : « Ce n’est pas au Parlement d’écrire l’histoire, etc. ». Mais on ne comprend pas de quels historiens il s’agit là, sûrement pas de ceux de Paris 1 puisqu’aucun n’est spécialisé sur la question ... A moins de trouver des oiseaux rares parmi les 39 autres établissements du Consortium ... En tout état de cause, s’ils doivent « agir » à la manière des juristes de Paris 1, cette proposition de « mise à disposi-tion » d’historiens fait craindre le pire, c’est-à-dire une histoire « aux ordres » où l’on glisserait imperceptiblement de la notion de « génocide » à celle de « grands massacres », puis de « moments douloureux pour la Turquie ! » comme plus haut, dans cette allocution, arriver à « il y a eu des massacres des deux cô-tés » en passant par l’ « affaire arménienne ». L’on voit d’ailleurs se mettre en place, d’euphémismes en euphémismes, ces nouveaux plans d’occupation sé-mantiques ... De son côté, l’association « Liberté pour l’histoire » qui elle aussi a su « agir » et montrer son « amitié » devrait s’insurger de cette manière cava-lière qu’a un Président d’université de penser pouvoir « mettre à disposition » « ses » historiens au service de la politique négationniste d’un pays étranger et de son historiographie nationaliste délirante. Est-ce cela la « liberté de l’historien » ? L’histoire est écrite : un peuple a été déraciné de sa terre ancestrale, sa civi-lisation a été détruite. Les descendants des rescapés, leurs enfants et petits-en-fants en témoignent.

Et Jean-Claude Colliard en termine, en revenant au sujet du jour, tout en mar-quant, au passage, son mépris pour les Arméniens : « Pour aujourd’hui, ce n’est pas de cette histoire séculaire dont nous devons parler mais de l’histoire plus ré-cente ... l’histoire immédiate c’est-à-dire des vingt ans derniers. Galatasaray a vingt ans mais cela veut dire aussi vingt ans de changement en Turquie. » L’ar-gument « oubliez le passé, regardez l’avenir » a aussi été servi ...

Dans quelques jours, l’Université Paris 1 va élire un nouveau président. Peut-on espérer un changement de politique ? Et si non, comment qualifier ces établisse-ments universitaires qui s’écartent, au delà de toute mesure, de la dimension critique de leur mission d’enseignement et de recherche pour devenir la courroie de transmission de la politique étrangère d’un Etat négationniste ? Ces 40 éta-blissements universitaires d’appui à Galatasaray ne devraient-ils pas plutôt être aux avant-postes de la défense des intellectuels, parmi lesquels des universi-taires, emprisonnés depuis de longs mois en Turquie pour délit d’opinion ?

Rassemblons maintenant, côte à côte, pour un instantané, ceux qui ont combat-tu, ces dernières semaines, contre la loi pénalisant la négation des génocides : un réseau d’universitaires, autour de Galatasaray, toutes disciplines confondues, mais plutôt sur le versant juridico-politique, l’Institut du Bosphore, plutôt sur le versant politico-économique, le réseau d’historiens de l’association « Liberté pour l’Histoire », les Loups gris, le Comité Talaat Pacha... Le haut du pavé côtoie les repris de justice et la liste n’est pas exhaustive. Que personne ne bouge ! Monsieur Nora un peu plus à gauche, s’il vous plaît, Monsieur Badinter plus à droite, on ne vous voit pas, Monsieur Juppé, on ne vous oublie pas, les historiens à genoux, les constitutionnalistes, un peu plus haut la tête, et les Loups gris, ar-rêtez de hurler, on ne s’entend plus ! On prend la photo. En pleine lumière.

Le problème est que cela n’est pas un cauchemar dont on se réveillerait, une bande dessinée dont on se régalerait ... mais la dure réalité. On a tout simple-ment mis en œuvre, en France, la politique étrangère d’un autre pays. L’arai-gnée a tissé sa toile et une bataille a été perdue sur le champ des valeurs uni-verselles, sur le champ de la dignité humaine.

Un mot pour finir. Le bâtiment qui abrite l’Université Galatasaray, situé au bord du Bosphore, dans le quartier d’Ortaköy, était à l’origine un palais connu sous le nom de Feriye Sarayi. Il a été construit par ... l’architecte arménien Sarkis Ba-lyan.

Liliane Daronian Coopération Arménie

lundi 2 avril 2012,

Ara ©armenews.com

Lire aussi:

Badinter : la confusion des arguments http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=62343

Génocide arménien : l'argent du crime finance sa négation http://collectif-van.org/article.php?r=0&id=61638

Badinter, Publicis et la Turquie http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62094

URL originale :

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=78358

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=62812

Libertés civiles et droits fondamentaux

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La résolution adoptée par 517 voix pour, 66 contre et 63 abstentions, exprime des préoccupations concernant la détérioration de la liberté des médias et les lois limitant la liberté d'expression en Turquie, les nombreux procès à l'encontre de journalistes et de trop longues périodes de détention préventive.

Parlement européen

UE-Turquie: l'interdépendance doit être inscrite dans le pro-cessus de réforme, estiment les députés

Session plénière des 28 et 29 mars 2012

Les relations UE-Turquie ont besoin d'un nouvel élan, mais pour y parvenir la Tur-quie doit progresser davantage en matière de réforme, estiment les députés dans une résolution, votée jeudi. La résolution, portant sur le rapport 2011 de la Commission relatif aux progrès de la Turquie en vue de l'adhésion à l'UE, exhorte le pays à réformer davantage son système judiciaire, à protéger les libertés ci-viles et se préoccupe des lois limitant la liberté des médias et des nombreux procès de journalistes.

Ria Oomen-Ruijten (PPE, NL), rapporteur du Parlement sur la Turquie, a déclaré avant le vote: "l'interdépendance entre l'UE et la Turquie, soulignée par notre ré-solution, ne peut produire que des résultats positifs si elle s'inscrit dans un contexte d'engagement mutuel. Pour la Turquie, cela implique des résultats concrets au niveau du processus de réforme et l'amélioration des relations bila-térales avec ses voisins. Pour l'UE, des efforts renouvelés sont nécessaires pour créer les conditions de l'ouverture des chapitres".

Libertés civiles et droits fondamentaux

La résolution adoptée par 517 voix pour, 66 contre et 63 abstentions, exprime des préoccupations concernant la détérioration de la liberté des médias et les lois limitant la liberté d'expression en Turquie, les nombreux procès à l'encontre de journalistes et de trop longues périodes de détention préventive.

Le Parlement souligne que la réforme visant un système judiciaire moderne, in-dépendant et impartial devrait créer les conditions propices à l'ouverture de né-gociations sur le pouvoir judiciaire et les droits fondamentaux ainsi que sur la justice et les affaires intérieures. Les députés soutiennent la nouvelle approche de la Commission d'ouverture de ces chapitres au début du processus de négo-ciation et de fermeture à sa fin.

Une réforme dans le domaine de la liberté de pensée est essentielle, soulignent les députés, appelant à l'égalité de traitement de toutes les communautés reli-gieuses. L'égalité des droits s'impose aussi pour les femmes ainsi que pour les enfants et la tolérance zéro pour la violence faite aux femmes ainsi qu'un accès, le plus large possible, à l'éducation.

Soutien du "calendrier positif"

Le Parlement européen soutient le "nouveau calendrier positif" de la Commission visant à créer un nouveau dynamisme dans les relations UE-Turquie. Il note le rôle stratégique de la Turquie dans la région et indique que l'UE et la Turquie de-vraient intensifier leur coopération sur les priorités conjointes de politique étran-gère et de voisinage, et dans le domaine de l'énergie.

Tout en louant la position ferme de la Turquie sur la Syrie considérée comme une "source d'inspiration pour la démocratisation des États arabes", les députés dé-plorent ses déclarations selon lesquelles le pays aurait l'intention de geler les re-lations avec la présidence de l'UE de Chypre si la question du Nord de l'île n'est pas résolue pour la mi-2012. Le Parlement européen soutient les négociations de réunification en cours menées par l'ONU et demande à la Turquie de commencer à retirer ses forces de Chypre.

Réforme constitutionnelle

La Turquie doit mettre en œuvre le paquet de réformes constitutionnelles de 2010 et garantir un processus politique serein fondé sur le consensus afin de ré-diger une nouvelle constitution civile. La société civile doit être incluse dans ce processus, estiment les députés.

Les députés estiment que le processus de rédaction de la Constitution devrait permettre la pleine reconnaissance de toutes les communautés ethniques et re-ligieuses de Turquie, de reconnaître la nature inclusive de la citoyenneté mo-derne et de promouvoir la protection constitutionnelle des droits à la langue ma-ternelle.

Ils exhortent également la Turquie à trouver une solution politique à la question kurde.

Libéralisation des visas

La résolution souligne que la Turquie est le seul pays candidat de l'UE qui ne bé-néficie pas de la libéralisation du régime des visas. Il appelle à mettre en place une feuille de route pour la libéralisation des visas dès que la Turquie aura signé l'accord sur la réadmission de l'immigration illégale.

Lire aussi :

Parlement européen : une solution politique à la question kurde http://www.col-lectifvan.org/article.php?r=0&id=62801

TÉLÉCHARGER :

U.E. : Rapport sur l'élargissement à la Turquie http://www.collectifvan.org/pdf/07-25-50-2-04-12.pdf

URL originale :

http://www.europarl.europa.eu/news/fr/headlines/content/20120322FCS41684/6/html/UE-Turquie-l%27interd%C3%A9pendance-doit-%C3%AAtre-inscrite-dans-le-processus-de-r%C3%A9forme-estiment-les-d%C3%A9put%C3%A9s

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=62770

Parlement européen : une solution politique à la ques-tion kurde

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site du Réseau d’informations libres de la Mésopotamie le 30 mars 2012.

Réseau d’informations libres de la Mésopotamie

Le parlement européen demande une solution politique à la question kurde

Publié le vendredi 30 mars 2012 10:56

Écrit par Réseau d’informations libres de la Mésopotamie

Le parlement européen a adopté jeudi 29 mars le rapport 2011 sur les progrès accomplis par la Turquie. Le rapport qui demande une solution politique au pro-blème kurde, « exprime », « encourage », « considère », « salue », « félicite », « accueille favorablement » mais ne condamne pas la Turquie pour sa politique de répression sauvage.

Dans son rapport 2011 sur les progrès accomplis par la Turquie, la Commission a conclu que la Turquie était un pays essentiel à la sécurité et à la prospérité de l'Union européenne et « qu'il demeurait essentiel que la Turquie poursuive ses réformes en matière de critères politiques, des efforts supplémentaires s'avérant nécessaires afin de garantir le respect des droits fondamentaux. »

Une source d’inspiration?

Le parlement européen considère que « le dialogue et la coopération de l'Union avec la Turquie sur la stabilité, la démocratie et la sécurité dans l'ensemble du Moyen-Orient revêtent un caractère stratégique; que la Turquie, fondée sur un État séculaire bien établi, pourrait, dans le cadre d'un processus de réforme effi-cace, s'avérer être une source d'inspiration pour les États arabes en voie de dé-mocratisation dans leurs efforts visant à mener à bien leur transition démocra-tique ainsi que leurs réformes socio-économiques; qu'un dialogue structuré entre l'Union et la Turquie en matière de coordination progressive de leurs poli-tiques étrangère et de voisinage respectives pourrait offrir des synergies uniques, notamment en apportant un soutien à la démocratisation et aux ré-

formes socio-économiques de toute la région méditerranéenne et du Proche-Orient de façon générale et en ce qui concerne les défis posés par l'Iran. »

Le seuil d’électorale de 10 %

Après avoir félicité la Turquie pour le déroulement du processus électoral, lors des élections générales de juin 2011, le rapport rappelle « une fois encore l'im-portance d'une réforme de la loi sur les partis politiques et de la loi électorale qui prévoie l'abaissement du seuil minimal de 10 % pour être représenté au Par-lement, ce seuil étant le plus élevé de tous les pays membres du Conseil de l'Eu-rope et n'étant pas à même de refléter de manière adéquate le pluralisme de la société turque; réclame l'élimination de tous les obstacles à la création de groupes politiques au sein de la Grande Assemblée nationale de Turquie. »

Une nouvelle constitution civile

Le parlement exprime « son soutien plein et entier à la rédaction d'une nouvelle constitution civile pour la Turquie, offrant l'occasion unique d'une véritable ré-forme constitutionnelle, qui promeuve la démocratie, l'État de droit, des garan-ties en faveur des droits et libertés fondamentaux (en particulier de la liberté d'expression et de la liberté des médias), le pluralisme, l'inclusion, la bonne gou-vernance, la responsabilité et l'unité au sein de la société turque, dans le res-pect plein et entier de la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne; invite tous les partis politiques et les acteurs concernés à soutenir, en adoptant une approche positive et constructive à cet égard, la négociation de la nouvelle constitution, sur la base d'un consensus et d'un compromis constructif; met l'ac-cent sur la nécessite de poursuivre les travaux préparatoires du processus de ré-daction et accueille favorablement la décision d'accorder une représentation égale, au sein de la Commission constitutionnelle de conciliation, à toutes les forces politiques en présence ainsi que l'engagement de fonder le processus de rédaction sur une consultation aussi large que possible de toutes les compo-santes de la société dans le cadre d'un processus associant effectivement la so-ciété civile turque; insiste sur le fait que la nouvelle constitution devra respecter les droits de tous les groupes et de toutes les personnes en Turquie, garantir la séparation des pouvoirs ainsi que l'indépendance et l'impartialité du système ju-diciaire, soumettre entièrement l'armée au contrôle de l'autorité civile et pro-mouvoir une citoyenneté turque inclusive. »

Il encourage la Turquie « à utiliser le processus de rédaction de la constitution comme l'occasion de développer une identité plus réaliste et démocratique lui permettant de reconnaître pleinement toutes ses minorités ethniques et com-munautés religieuses, à reconnaître qu'une citoyenneté moderne ne devrait pas être focalisée sur une nature ethnique et à instaurer la protection du droit à une langue maternelle dans la nouvelle constitution civile. »

Une solution politique à la question kurde

Enfin le parlement demande « à la Turquie de faire preuve de résilience et d'in-tensifier ses efforts en vue d'une solution politique à la question kurde, et de-mande à toutes les forces politiques d'œuvrer de concert en faveur d'un dia-logue politique renforcé et d'un processus d'inclusion et de participation poli-tiques, culturelles et socio-économiques accrues des citoyens d'origine kurde afin de garantir le droit à la liberté d'expression, d'association et de réunion; es-time, à cet égard, que le droit à l'éducation dans sa langue maternelle est es-sentiel; demande au gouvernement de la Turquie de redoubler d'efforts afin de promouvoir davantage le développement socio-économique du sud-est du pays; estime que la réforme constitutionnelle offre un cadre très utile afin de promou-voir une ouverture démocratique; rappelle qu'une solution politique ne peut re-poser que sur un débat ouvert et authentiquement démocratique sur la question kurde et s'inquiète du nombre important de procès intentés contre les écrivains et les journalistes abordant la question kurde ainsi que de l'arrestation de plu-sieurs personnalités politiques, maires élus au niveau local et conseillers munici-paux, avocats et manifestants kurdes ainsi que de militants des droits de l'homme en lien avec ledit procès du KCK ainsi qu'avec d'autres opérations de police; demande au gouvernement de la Turquie de jeter les bases pacifiques permettant aux personnalités politiques kurdes de mener un débat libre et plu-raliste; insiste sur l'importance de promouvoir le débat sur la question kurde au sein des institutions démocratiques, et en particulier de la Grande assemblée nationale de Turquie. »

Faisant « de nouveau part de ses inquiétudes quant à la pratique consistant à lancer des poursuites pénales à l'encontre de syndicalistes, en particulier dans le secteur de l'éducation, qui luttent pour de meilleures conditions de travail, d'éducation et de vie et qui attirent l'attention sur les violations des droits de l'homme dans l'intérêt des travailleurs et de la population au sens large, contri-buant ainsi à une société pluraliste », il demande au gouvernement de la Turquie « de promouvoir la participation pleine et active des associations de consomma-teurs au processus de consultation législative et politique sur la protection des consommateurs et à prendre toutes les mesures nécessaires afin de soutenir et de renforcer le mouvement des consommateurs; encourage les associations de consommateurs à unir leurs forces afin d'être plus représentatives. »

Le rapport ignore les massacres et exprime sa solidarité avec la Tur-quie

Le parlement qui ne dénonce pas la violence du régime turc contre la population kurde et les opposants, ainsi que les massacres commis par ce régime dont le dernier a causé la mort de 34 civils à Sirnak, le 28 décembre 2011, exprime sa solidarité pleine et entière avec la Turquie contre le PKK qui est le résultat de la politique destructive et négationniste de ce pays.

Le parlement réitère « sa condamnation ferme et sans appel des actes de vio-lence terroriste persistants perpétrés par le PKK, qui figure sur la liste des orga-nisations terroristes de l'Union, et exprime sa solidarité pleine et entière avec la Turquie; demande aux États membres, en coordination étroite avec le coordina-teur de l'UE pour la lutte contre le terrorisme ainsi qu'Europol, et dans le respect des droits de l'homme, des libertés fondamentales et du droit international, d'in-tensifier leur coopération avec la Turquie dans la lutte contre le terrorisme et contre la criminalité organisée en tant que source de financement du terrorisme; demande à la Commission et aux États membres de faciliter une communication et un échange d'informations suffisants avec la Turquie dans des dossiers de de-mandes d'extradition par la Turquie auxquelles il ne peut être donné suite pour des raisons juridiques ou de procédure. »

Comment résoudre le problème kurde ?

Sans faire une longue liste sur les problèmes ignorés dans le rapport, on doit no-ter que ce rapport ne parle pas de situation insupportable des enfants emprison-nés et, de manière générale, de prisonniers politiques. Le rapport ne voit tou-jours pas que c’est la solidarité internationale avec la Turquie qui encourage cette politique répressive, inchangée depuis la création de la République turque. La question est de savoir « comment résoudre le problème kurde en collaborant étroitement avec la Turquie contre le PKK qui est capable de mobiliser des mil-lions de kurdes dans quatre pays, la Turquie, Iran, Irak et la Syrie, ainsi qu’en Eu-rope. Il s’agit de la plus grande force populaire au Moyen-Orient. Cette politique de dissocier le PKK de la question kurde menée depuis 30 ans n’a fait que ren-forcer les liens entre les deux. Condamner le PKK et encourager la politique sé-curitaire n’est pas le meilleur chemin qui conduira à une solution « politique » et « pacifique ».

Lire aussi :

Libertés civiles et droits fondamentaux http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=62770

Appel d'eurodéputés pour les grévistes kurdes http://www.collectifvan.org/ar-ticle.php?r=4&id=62772

Turquie : 900 prisonniers politiques Kurdes mènent une grève de la faim illimitée depuis 45 jours http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62771

URL originale :

http://www.actukurde.fr/opinions/analyse/663-le-parlement-europ%C3%A9en-de-mande-une-solution-politique-%C3%A0-la-question-kurde.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=62801

Collectif VAN : l'éphéméride du 2 avril

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/ar-ticle.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.-php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 2 avril (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

2 avril 1265 -- Un pogrome éclate à Coblence, sur le Rhin (Allemagne). 20 juifs, dont des enfants, sont massacrés.

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendavril.htm#02

2 avril 1279 -- Les juifs de Rothampton (Angleterre) sont accusés d'avoir cruci-fié un enfant chrétien, ce qui provoque la mort cruelle de nombreux juifs à Londres, où leurs cadavres restent pendus dans les rues.

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendavril.htm#02

2 avril 1642 -- Au cours d'un autodafé tenu à Lisbonne, 86 personnes sont ac-cusées de faire partie des judaïsants, soit de descendre de juifs baptisés de force plusieurs siècles auparavant et qui pratiqueraient toujours la religion juive en secret. 2 d'entre eux sont brûlés vifs, 4 sont garrottés avant d'être brûlés, 80 autres sont condamnés aux galères.

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendavril.htm#02

2 avril 1897 -- Empire ottoman : Soghomon Tehlirian (en arménien Սողոմոն Թեհլերյան) est né le 2 avril 1897 près de la ville d'Erzincan dans l'Empire otto-man et mort le 23 mai 1960 à San Francisco, (Californie, aux États-Unis) est un survivant du génocide arménien. Le 15 mars 1921, il tue Talaat Pacha d'une balle de révolver, à Berlin, en plein jour et en présence de nombreux témoins. Cet assassinat est une vengeance contre Talaat Pacha, le principal organisateur du génocide arménien à qui est attribué l'ordre de « tuer tous les hommes, femmes et enfants arméniens sans exception ».

Wikipédia : Soghomon Tehlirian

http://fr.wikipedia.org/wiki/Soghomon_Tehlirian

2 avril 1909 -- Empire ottoman : l'émergence d'un Etat constitutionnel repré-sentait pour la nation arménienne le seul gage d'espoir en l'avenir. La nouvelle des massacres de Cilicie, parvenue à Constantinople le 2 avril 1909, jette donc la consternation dans les foyers arméniens de la capitale. Deux positions se dé-gagent alors au sein des institutions arméniennes. Les uns imputent les mas-sacres à la réaction et à son chef, Abdul-Hamid, tandis que les autres dénoncent la connivence entre le CUP et les milieux religieux. La FRA est également parta-gée. Ses réformateurs appellent les Arméniens à la raison et privilégient l'ordre constitutionnel, alors que les «militaires» exigent la rupture avec le CUP, en met-tant l'accent sur le laxisme dont les autorités ont fait preuve en la circonstance, lequel s'apparente à un acte officiel de complicité dans les massacres.

© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |

© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible : Les relations entre le Comité Union et Progrès et la Fédération Révolutionnaire Arménienne à la veille de la Premiere Guerre mondiale d'après les sources arméniennes

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome1/cup_fra

2 avril 1915 -- Empire ottoman/vilayet de Sıvas : Un bataillon de çete de l’O.S. créé à l’initiative du vali Muammer, commandé par Kütükofilu Hüseyin et Zaralı Mahir, procède, dans les villages arméniens de la vallée du Kızılirmak, à l’arres-tation des curés, instituteurs et notables épargnés par la conscription. Une par-tie de ces prisonniers sont exécutés dans les gorges de Seyfe, l’autre internée à Sıvas.

** (Kévorkian, 2006 :540).

Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Em-pire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)

http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Arme-niens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

2 avril 1915 -- Empire ottoman : LE JOURNAL DE HANS BAUERNFEIND

[...] Tout à l’heure un prêtre arménien nous a rendu visite (le remplaçant du var-tabed ). Nous avons naturellement parlé de la guerre, de la mobilisation, etc. Des sept cents Arméniens de Malatia incorporés dans l’armée, plus de cent cin-quante sont déja morts et le plus souvent à cause des maladies — cela veut dire à cause du manque de soins, des conditions de vie catastrophiques [...]

© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |

© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible : LE JOURNAL DE HANS BAUERNFEIND

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p4ch2

2 avril 1915 -- Empire ottoman : « On annonce des vilayets d'Erzeroum et de Bitlis, que l'inquiétude augmente par suite des pillages dans les villages et de l'insécurité générale. La situation économique des Arméniens est effroyable : ils sont partout réduits à la mendicité. On n'a pas pu ensemencer les champs ni au printemps, ni à l'automne. » La crainte d'un massacre général est suspendue sur nos têtes. Les Turcs nous disent : « Vous autres, Arméniens, vous êtes respon-sables du malheur de cette guerre ; nous vous exterminerons. » Il est plus que temps d'attirer l'attention sur la situation en Arménie ; autrement, au lieu d'une Arménie, nous aurons bientôt un amas de ruines. »

Imprescriptible : Les Daschnakzagans

http://www.imprescriptible.fr/documents/lepsius/p2c5.htm

2 avril 1919 -- Empire ottoman : le ministre de l'Intérieur du gouvernement turc, Djemal bey, fait parvenir en mains propres et « sous enveloppe spéciale », le 2 avril 1919 au procureur général de la Cour martiale, quarante-deux télé-grammes codés envoyés du ministère de l'Intérieur aux différents vilayet du 1er mai 1915 à avril 1917 et remis par la préfecture d'Angora ainsi que d'autres do-cuments provenant du vilayet de Konia concernant la déportation et les mas-sacres d'Arméniens. Il inclut dans cet envoi les codes disponibles et promet d'envoyer au fur et à mesure de leur arrivée les documents venant des pro-vinces. Talaat avait en effet exigé des vali et de leurs subordonnés que les origi-naux et copies des documents officiels du ministère de l'Intérieur télégrammes, lettres, notes d'information, recensement des victimes, traitant des massacres arméniens lui fussent envoyés à Constantinople. Certains vali, on l'a vu, n'avaient pas répondu à cette requête et avaient préféré conserver les preuves de leur obéissance à des ordres supérieurs.

Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989

Imprescriptible : La commission Mazhar

http://www.imprescriptible.fr/ternon/1_chapitre3

2 avril 1919 -- Empire ottoman : rapport du lieutenant Aubagne,président du Contrôle militaire postal, à Port Saïd, adressé au général commandant l’Armée française du Levant, le 2 avril 1919

« J’ai l’honneur de vous adresser ci-cinclus la traduction succinte d’un long rap-port adressée à mademoiselle Rose Kalfayan pour être remis à Adom Takvorian, à Port Saïd.

« Résumé des événements d’Alexandrette. — Un soir, dans un théâtre où se trouvaient des tirailleurs algériens et des légionnaires arméniens, les tirailleurs exigèrent de la danseuse qui se trouvait alors en scène et qui chantait des chan-sons et dansais des danses turques et arabes de continuer jusqu’à la fin de la re-présentation. L’heure de l’appel approchant, les Arméniens s’y opposèrent, de-mandant des danses arméniennes. Les danseuses finalement contentèrent les Arméniens, ce que voyant les tirailleurs en siffant sortirent de la salle. Quelques instants après, ils revenaient avec des fusils chargés et sans motif se mettaient à tirer dans le théâtre. Les nôtres aussitôt coururent à la caserne chercher leurs armes afin de se venger de leurs adversaires. Mais les Algériens ayant tué un de nos soldats et pensant que l’affaire deviendrait grave s’en étaient retournés, sui-vis de quelques Turcs avec lesquels ils avaient des rapports. »

© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |

© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible : La légion d'Orient et le mandat français en Cilicie

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2annexe2

2 avril 1919 -- Empire ottoman : l'acte d'accusation lu le 2 avril 1919 devant la Cour martiale de Constantinople traita presque exclusivement d'une « Organisa-tion spéciale » (O.S. ou Techkilat-i Mahsoussé). Il inculpa pour leur participation aux massacres Behaeddine Chakir, Nazim, Atif, Riza, Djevad, Aziz, Enver, Djemal et Talaat en leur appliquant le paragraphe 1 de l'article 45 du Code pénal. Selon l'ancien article 45 : « Dans le cas où il n'existe pas de disposition de loi particu-lière, les membres d'une association de criminels seront jugés comme ayant commis le même crime. » Cet article avait été remplacé le 4 juin 1911 par un long article de loi dont la première partie est ainsi exposée: « Si des individus différents se réunissent pour commettre un délit ou un crime, ou bien si un délit ou un crime fait partie de divers actes, chacun des malfaiteurs en ayant commis un ou plusieurs, avec l'intention de commettre ce crime, ces personnes consti-tuent une association de malfaiteurs et chacun sera condamné comme un crimi-nel à part entière. » La Cour martiale avait également décidé de leur appliquer l'article 170 du même Code pénal: « Tout individu qui commet un meurtre avec préméditation, ou qui tue un de ses proches volontairement, même sans prémé-ditation, sera condamné à mort. »

Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989

Imprescriptible : L'Organisation Spéciale

http://www.imprescriptible.fr/ternon/3_chapitre4

2 avril 1940 -- Lors d'une Aktion qui se termine le 4 avril, plusieurs centaines de personnes sont massacrées par la Gestapo dans une forêt près de Rosseszy-ca (district de Sieradz, Pologne). 179 juifs figurent parmi les victimes.

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendavril.htm#02

2 avril 1942 -- 64 juifs sont assassinés par les SS dans la ville de Feodossiya (Crimée, R.S.S. d'Ukraine).

1 000 juifs du ghetto de Kolomyya (R.S.S. d'Ukraine) sont déportés au camp d'extermination de Belzec (Pologne).

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendavril.htm#02

2 avril 1943 -- Liquidation du ghetto de Zloczov (Galicie orientale, R.S.S. d'Ukraine). Tous les internés sont fusillés à Jelechowice ou déportés au camp d'extermination de Belzec.

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendavril.htm#02

2 avril 1944 -- 1 500 juifs d'Athènes sont déportés du camp de Haidon au camp d'extermination d'Auschwitz. Les wagons renfermant des juifs espagnols, italiens et portugais sont détachés du convoi pour être déviés vers le camp de concen-tration de Bergen-Belsen (Allemagne). Les juifs qui survivent au voyage, soit 155

personnes, sont finalement envoyés à Magdeburg où ils seront sauvés par l'ar-mée américaine au moment où les SS s'apprêtaient à les fusiller.

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendavril.htm#02

2 avril 2000 -- Richard Williamson, évêque intégriste appartenant à la Fraterni-té Sacerdotale Saint Pie X, écrit :

« Les Juifs ne sont plus le peuple d’une Alliance valide ; en fait, n’importe quelle pratique religieuse issue de leur alliance morte, parce qu’elle espère en un Mes-sie à venir, est au moins objectivement un pêché mortel, puisque le Messie est venu. Deuxièmement, depuis 2000 ans, les Juifs ont de façon répétée cherché à détruire l’Eglise Catholique et à enlever le Christ à la Chrétienté […] En priant pour que l’Eglise se prête à une “fraternité authentique” avec ces gens, est-ce que le Pape [Jean-Paul II] prend en compte les leçons de ces deux millénaires ? »

PHDN : Richard Williamson, un fanatique sans limite

http://www.phdn.org/negation/williamson.html

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=62830

Tunisie : alerte contre l’antisémitisme

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les islamistes salafistes tuni-siens ont à nouveau lancé des appels publics à assassiner les Juifs ; le gouvernement n’a pas réagi. Le militant tunisien de gauche Gilbert Naccache annonce sur sa page Facebook qu’il porte plainte contre eux. L'Association Mémorial 98 soutient sa démarche contre ceux qui veulent instaurer le racisme et la terreur comme norme de la société tunisienne, mais aussi égyptienne. Le Collectif VAN s'associe à ses par-

tenaires de Mémorial 98 et diffuse ce texte publié sur le site de Mémo-rial 98.

Mémorial 98

Dimanche 1 avril 2012

Les islamistes salafistes tunisiens ont à nouveau lancé des appels publics à as-sassiner les Juifs ; le gouvernement n’a pas réagi. Le militant tunisien de gauche bien connu Gilbert Naccache annonce sur sa page Facebook qu’il porte plainte contre eux (voir ci-dessous son texte et un résumé de sa biographie). Nous sou-tenons sa démarche contre ceux qui veulent instaurer le racisme et la terreur comme norme de la société tunisienne, mais aussi égyptienne.

Tunisien, né en 1939, Gilbert Naccache a été l'élève de René Dumont à l’INRA de Paris. Il a travaillé comme ingénieur agronome au ministère tunisien de l'Agricul-ture, avant que ses activités politiques d'opposant à Bourguiba ne lui valent en 1968 une lourde condamnation : il sera finalement libéré en 1979. Après sa libé-ration, il travaille comme éditeur à Tunis. Il s'est installé en France en 2004. De sa prison, il a sorti un roman qui donnera son premier livre, "Cristal", publié en 1982 à Tunis, et de nombreux autres écrits, sur différents sujets.

" Je me décide, pour la première fois de ma vie à porter plainte devant la justice tunisienne contre les individus qui, sur l’avenue Bourguiba, ont appelé, ce di-manche 25 mars, à l’assassinat des Juifs.

J’ai déjà été l’objet d’une agression raciste en 2000, mais je n’avais pas voulu porter l’affaire devant les tribunaux, estimant qu’il s’agissait de jeunes incons-cients trompés par une propagande venue de l’étranger. Rien de semblable au-jourd’hui : il s’agit d’un mouvement politique qui fait de l’antisémitisme et de l’appel au meurtre des juifs un de ses modes de propagande habituels. Il s’était déjà pareillement illustré, voilà plus de deux mois à l’aéroport de Tunis-Car-thage, et le gouvernement n’a rien fait pour prendre les mesures légales appro-priées.

Aujourd’hui encore, une semaine après les faits, on ne voit toujours pas de suite pénale à ces agissements, non seulement inadmissibles, mais tout simplement illégaux : qu’un gouvernement puisse tolérer des appels à la haine raciale et au meurtre sans réagir vigoureusement dépasse l’entendement.

On le voit certes menacer, mais nul doute qu’un journaliste qui publie une photo jugée indécente se retrouve en prison dans les 24 heures, alors que ces exci-tés…

Je porte plainte contre ceux qui ont proféré de telles énormités, d’abord parce que le pouvoir exécutif tardant à faire respecter la loi, j’espère que la justice, en-core une fois saisie de l’affaire, montrera que les lois doivent être appliquées et que ces jeunes manipulés, qui n’ont de courage qu’en nombre et à condition d’être assurés de l’impunité, sauront qu’on ne peut pas dire n’importe quoi, sau-ront que certains appels conduisent en prison.

Je porte plainte en tant que Tunisien solidaire de tous ses compatriotes injuste-ment attaqués, et parce que je ne veux pas que soit sali le passé de mon pays, un passé de civilisation millénaire, fait surtout de vivre ensemble et de tolé-rance. Je porte plainte en tant que Juif tunisien solidaire en cela de tous les Juifs, et aussi de tous les Tunisien (ne)s non juifs (ves) qui se sentent trahis par de tels comportements, parce que je suis également menacé et que je n’ai à prouver devant personne mon droit de vivre sur cette terre qui est aussi la mienne. Je porte plainte au nom de la révolution de la dignité qui a frappé le monde entier par son caractère pacifique et ouvert, et qui est menacée par ces mêmes irres-ponsables qui ont déclaré blasphématoires ses demandes de liberté et de démo-cratie.

Je porte plainte parce que ces appels au meurtre, qui n’ont rien à voir avec le sentiment des Tunisiens, sont un des moyens par lequel veut se réintroduire la contre-révolution, sous le prétexte de ramener un ordre que l’actuel gouverne-ment ne peut faire respecter et que, en mettant la justice en demeure de faire son travail, je contribue à désamorcer cette menace. Je porte plainte, enfin, parce que les salafistes auteurs de ces appels au meurtre sont les ennemis dé-clarés des femmes, des artistes, des créateurs, des penseurs, de ceux qui sont les piliers de l’âme du peuple.

Pour toutes ces raisons, et pour celles dont chacun pourra trouver au fond de lui-même, en me solidarisant des actions judiciaires déjà engagées, j’appelle toutes et tous à nous accompagner dans ce refus de ces pratiques odieuses, dans l’exi-gence de les voir rapidement disparaître.

Pour ce qui me concerne, j'ai chargé Maître Bochra Bel Haj Hmida, dont l'enga-gement antiraciste ne s'est jamais démenti, de me représenter dans cette af-faire.

Gilbert Naccache"

http://memorial98.over-blog.com/article-tunisie-alerte-contre-l-antisemitisme-102678248.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=62800

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles pa-rus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quoti-

dien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuel-

lement y réagir de manière appropriée.

GENOCIDE ARMENIEN

France

Les relais de l’arménophobie en France

NAM

Faut-il pour donner des gages de son amitié envers la Turquie obligatoirement s’impliquer dans le combat contre la loi pénalisant le négationnisme du génocide des Arméniens ? Peut-on aimer la Turquie, promouvoir le rapprochement franco-turc, sans agir contre les intérêts et les droits du peuple arménien, sans faire le jeu d’Ankara dans sa politique internationale de dénégation du génocide ? Les véritables défenseurs turcs des droits de l’homme, qui représentent l’honneur de leur pays, pensent exactement le contraire. Mais les événements qui ont ponctué l’épisode de la loi Boyer ne prêtent guère à cet égard à l’optimisme.

Les luttes d’influence qui se sont manifestées à l’occasion de cette actualité ont en effet mis en lumière l’existence d’un important réseau de soutien à Ankara qui s’est mobilisé comme un seul homme pour faire échec à cette demande de la communauté arménienne, qui a finalement été invalidée par le Conseil constitutionnel.

Mais quelles sont ces forces qui se sont fait un devoir de voler de cette façon au secours du nationalisme turc ? Les derniers événements ont fait apparaitre un triptyque qui se construit dans le sillage d’un certain nombre d’associations turques de France, de l’institut du Bosphore et des réseaux tissés autour de l’université franco-turque de Galatasaray. Le premier volet de ce triptyque a fait l’objet d’un rapport accablant de la DCRI dont Le Point et NAM ont diffusée les bonnes feuilles fin mars. Cette enquête a mis en évidence le maillage existant entre les organisations turques ayant appelé à la manifestation du 21 janvier et les Loups gris, une faction politico-mafieuse jouant les supplétifs des services secrets turcs ( MIT), pour leurs basses besognes (cf : le scandale de Susurluk).

Mais si le positionnement des Loups Gris à l’endroit de la communauté arménienne n’a en soi rien de surprenant, il en va en revanche tout autrement de l’action d’un certain nombre d’organismes liés à la Turquie qui se sont fait un devoir d’être pro-actif contre cette loi. L’intervention de l’Institut du Bosphore sur les députés français pour les inciter à saisir le Conseil Constitutionnel demeure à cet égard emblématique. Présentée comme un « espace d’échanges et de débat permanent, libre et objectif, » qui « ambitionne de faciliter la réflexion en commun des Français et des Turcs sur l’Europe et le monde actuel », cette structure a dévoilé un vrai visage de lobbyiste anti-arménien. Arguant des bonnes relations franco-turques, elle s’est en effet permise d’exercer le 24 janvier 2012 des pressions directes et individuelles sur les députés pour qu’ils saisissent le Conseil constitutionnel afin d’invalider la loi votée. Parallèlement, quelques-uns de ses membres les plus prestigieux sont intervenus en leur nom propre dans le débat pour faire pencher la balance ( Alain Juppé à droite, Catherine Tasca à gauche).

Mais outre ce lobby politico-économique financé par le patronat turc (la TUSIAD), l’affaire de la loi a aussi mis en exergue l’existence d’une autre mouvance qui est en train d’investir le champ du savoir et celui du pouvoir intellectuel en France. Ce courant s’organise autour de l’université francophone de Galatasaray et agit en complémentarité avec l’institut du Bosphore. Dans un discours prononcé le 24 mars à la Sorbonne, Jean-Claude Colliard (président de Paris I qui a noué un accord de partenariat avec ses homologues de Galatasaray) s’est révélé d’une confondante transparence. Saluant l’action de Robert Badinter contre cette loi, il en a attribué le mérite à cette université francophone d’Istanbul qui l’a nommé docteur honoris causa le 11 mars 2011. Au cours de la même prise de parole, Jean-Claude Colliard, s’est également flatté que « l’association française du droit constitutionnel » liée par son président à Paris I , a déposé un mémoire contre cette loi devant le Conseil Constitutionnel. Ainsi, pendant que l’institut du Bosphore déplaçait le champ de bataille vers la rue de Montpensier, ses alliés de l’université francophone d’Istanbul y fourbissait leurs armes .

Voilà pour ce qui concerne la face visible des réseaux d’influence du nationalisme turc qui ont déjà pris pied en France, en attendant peut être un jour qu’Ankara ait officiellement et légalement droit de citer et de légiférer, à part entière, en Europe. Mais il n’est pas interdit de penser à la lumière de l’expérience américaine dans ce domaine qu’il ne s’agit là que de la partie émergée de l’iceberg. En août 2005, le célèbre mensuel Vanity Fair avait publié un article retentissant relatif à la véritable entreprise de corruption mise en place par Ankara sur les élus outre-Atlantique. Le nom de Denis Hastert, président de la chambre des représentants avait été cité. On ne dispose pas encore de preuves afférentes à l’existence de telles pratiques dans l’hexagone. Mais il n’y a aucune raison de penser que la République soit épargnée par ces moeurs à la fois inhérentes à l’arsenal de la fameuse diplomatie turque et édifiante quant aux secrets de sa réussite.

Ara Toraniandimanche 1er avril 2012,Ara ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=78352

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62789

F. Hollande : Le refus d’Ankara de reconnaître le génocide est inacceptable

NAM

Selon une dépêche de l’agence de presse turque IHA, François Hollande a déclaré que “la Turquie n’a pas encore fourni un niveau de démocratie qui garantirait qu’elle devienne membre à part entière de l’Union Européenne. La Turquie ne garantit pas l’égalité des droits pour les hommes et les femmes, le droit de la liberté de la presse, les réformes judiciaires, la protection des minorités et les droits des femmes. Par ailleurs la Turquie n’a pas encore résolu le problème de Chypre“, a noté le candidat aux élections présidentielles. Ajoutant qu’il juge inacceptable le refus d’Ankara de reconnaître le génocide arménien.

vendredi 30 mars 2012,Jean Eckian ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=78331

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62823

Turquie

Erdogan dit que les turcs « sont fatigués » du génocide arménien

NAM

La question du génocide arménien a été discutée lors d’une réunion entre le Président américain Barack Obama et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan en marge d’un sommet sur le nucléaire à Séoul.

Erdogan s’est plaint à Obama que la Turquie est fatiguée du problème du Génocide.

« J’ai dit à Obama que nous sommes fatigués. Chaque année en avril nous faisons face au même problème, si les Républicains viennent [au pouvoir] ou les Démocrates, la question reste la même. Je lui ai montré les pas que nous avions

pris, montrant Akhtamar comme un exemple » a déclaré Erdogan à la presse turque précisant qu’il avait exprimé son « mécontentement ».

Le Premier ministre turc a aussi demandé à Obama « d'éviter l’erreur par les sénateurs et les politiciens américains de se prendre pour des historiens ».

lundi 2 avril 2012,Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=78291

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62837

CONFLIT DU HAUT KARABAKH

Lavrov en tournée dans le Caucase et en Asie centrale

RIA Novosti

09:45 02/04/2012

MOSCOU, 2 avril

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov entame le 2 avril une tournée de cinq jours en Arménie, en Azerbaïdjan, au Kirghizstan et au Kazakhstan.

Les visites du ministre russe à Erevan et Bakou coïncident avec le 20e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques avec Moscou. Le règlement du conflit du Haut-Karabakh sera au centre des négociations.

La visite au Kirghizstan est également effectuée à l'occasion du 20e anniversaire des relations diplomatiques avec la Russie. Les parties évoqueront la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique et humanitaire.

Au Kazakhstan, M.Lavrov prendra part aux réunions des Conseils des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) et de la Communauté des Etats indépendants.

http://fr.ria.ru/world/20120402/194141422.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62815

ARMENIE

Des dessins pour la paix en méditerranée exposés en Ar-ménie

Regionpaca.fr

Publié le lundi 26 mars 2012

Imaginative, libre, interrogative…L’exposition « dessine-moi la paix en Méditer-ranée », réalisée par Cartooning for Peace, association présidée par Plantu, est présentée par la Région Provence-Alpes-Côte d’azur dans le cadre des Ren-contres 2012 de la francophonie en Arménie. Quelques 135 dessins de presse sur l’actualité de l’espace méditerranéen du 19 mars au 15 avril 2012 à Erevan, Centre culturel Hay Art et du 25 avril au 22 mai 2012 à Vanadzor, Palais de la culture Charles Aznavour.

Politique, religion, immigration, inégalités… les dessins traitent de nombreuses questions d’actualité. Qu’ils fassent grincer des dents ou sourire, ils ne peuvent laisser indifférents.

L’exposition regroupant des oeuvres d’auteurs de diverses nationalités, a pour objectif de multiplier les points de vue et de susciter le débat.

C’est en ce sens que la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur a accueilli en 2009, dans ses locaux de l’Hôtel de Région à Marseille, l’exposition « Dessine moi la paix en Méditerranée ».

Faciliter l'échange et le dialogue

Par l’audace des artistes présentés et la pertinence des sujets, « Dessine-moi la paix en Méditerranée » souhaite faciliter l’échange et le dialogue essentiels aux populations de cet espace commun.

Le dessin de presse en dit souvent plus qu’un long discours. Il permet, selon Jean Plantu, « de faire passer au public des messages de tolérance et de paix dans différentes cultures», quelle que soit la langue. Francophonie oblige, les textes sont en français, avec une traduction en arménien.

Depuis 2006, des dessinateurs de presse du monde entier participent au projet « Cartooning for Peace », né de la rencontre entre le Secrétaire général des Na-tions Unies Kofi Annan et le dessinateur français Plantu.

Promouvoir la paix et la tolérance

Par leurs illustrations, les artistes de la fondation « Cartooning for Peace » ont pour objectif de promouvoir la paix et la tolérance à travers le monde. Les dessi-nateurs engagés dans ce projet souhaitent également mettre le dessin de presse et la caricature au service de la liberté d’expression, sans barrière lin-guistique.

Originaires de Turquie, de France, d’Argentine et de nombreux autres pays, les dessinateurs de presse s’engagent pour promouvoir la paix et la liberté d’ex-pression et organisent depuis 3 ans des expositions dans le monde entier.

Plus d'infos : www.cartooningforpeace.org

http://www.regionpaca.fr/actualites/detail-actualite/article/des-dessins-pour-la-paix-en-mediterranee-exposes-en-armenie.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62825

UE/TURQUIE

Si la Turquie constitue vraiment un modèle, pourquoi l’Union européenne la laisse-t-elle attendre à sa porte depuis 1987 ?

Azad News Agency

12 février 2012 11:12

Depuis le début de l’année 2011, un vent de liberté souffle sur les pays arabes.Des pouvoirs totalitaires tombent l’un après l’autre (Tunisie, Egypte..,). La grande préoccupation de l’Occident consiste actuellement au remplacement de ces régimes archaïques. Dans ce cadre, la Turquie, avec à sa tête le parti islamiste de Recep Tayyip Erdogan, est fréquemment donnée comme exemple. Voyons de près si le régime turc peut constituer un exemple pour le monde arabe.

Trois principaux mensonges du gouvernement turc

Il est aisé de constater 3 principaux mensonges du gouvernement Erdogan : la démocratie, la laïcité et sur le plan géopolitique.

Mensonge démocratique : la Turquie est dirigée par un Etat policier. Les militants d’opposition socialistes ou pro-kurde subissent régulièrement la torture physique dans les commissariats, l’isolement carcéral dans les prisons de type F, les violences policières lors des perquisitions ou dans les manifestations, les mises sur écoute, la censure. Les tortionnaires bénéficient systématiquement de l’impunité. Par ailleurs, les minorités ethniques comme les Kurdes, les Lazes, les Arméniens, les Grecs, les Assyro-Chaldéens et religieuse comme les Alévis ou les Chrétiens n’ont pas de reconnaissance officielle. Jusqu’à présent, l’AKP, champion de la démocratie sur papier n’a apporté que des changements cosmétiques. L’AKP s’est attaqué aux institutions de l’Etat kémaliste, certes, mais dans le seul but de prendre leur place. Désormais, la police et l’armée turque sont aux mains de la confrérie des Nurcu, un holding islamique tentaculaire dont le chef, Fetullah Güllen, ami du premier ministre Erdogan, vit en Pennsylvanie aux Etats-Unis ( voir effet papillion du 12 juin 2011, Canal +)

La politique d’assimilation des Kurdes, par les gouvernements successifs turcs, a rencontré de fortes résistances. Aucune solution, autre que militaire, n’a jamais été réellement mise en œuvre pour sortir de l’impasse : la guérilla du PKK qui se bat pour l’autonomie des kurdes s’exerce depuis 1984 et la lutte antiterroriste a déjà coûté 250 milliards d’euros et 42 000 vies humaines, 4 000 villages brûlés, des millions de déplacés et une obsession sécuritaire qui maintient la société

turque dans un état de « terreur ». Et le PKK n’est que le vingt-neuvième mouvement d’insurrection lancé contre la Turquie en moins d’un siècle… Le gouvernement d’Erdogan ne fait pas exception à la règle. Pourtant, ce dernier avait lancé en grande pompe, en 2009, une démarche (y compris auprès du PKK) pour chercher une solution à la question kurde. Peu de temps après, les autorités turques ont lancé une opération de grande envergure pour incarcérer près de deux mille dirigeants, élus (y compris des maires) du parti pour une société démocratique (DTP, pro-kurde) et des organisations de la société civile telles que l’Association des droits de l’homme (IHD). Le parti pro-kurde (qui a été fermé 7 fois depuis 1990) a été interdit en 2010. Son successeur, le BDP-parti de la paix et de la démocratie- continue d’être l’objet de politiques répressives et anti-démocratique du gouvernement de l’AKP.

Le gouvernement AKP a emprisonné 6217 politicien-ne-s et 2221 enfants, selon le BDP. Tous sont accusés d’ « appartenance et soutien au terrorisme », ou « propagande du terrorisme » .

La liberté d’expression est aujourd’hui en danger avec les rafles successives de journalistes et d’éditeurs, emprisonnés sous le prétexte fictif de collusion avec le terrorisme, comme le souligne Martine Gozlan. Selon la plateforme de soutien aux journalistes emprisonnés (TGDP) le nombre des journalistes en prison s’élève à 105 dont 19 responsables et rédacteurs en chef. Parmi eux, 71 sont des kurdes, dont Emine Demir l’ancienne rédactrine en chef du seul quotidien kurde en Turquie qui a écopé de 138 ans de prison pour « appartenance à une organisation terroriste » et « propagande en faveur de cette organisation » à travers des articles publiés. La réalité est tout autre : ils sont en prison pour avoir osés critiquer le gouvernement.

La Turquie a été classée à la 148e place sur 179 pays, dans le classement de la liberté de la presse 2011/2012 de Reporters Sans Frontières (RSF), publié le 25 janvier. 2012.

Les Kurdes, les démocrates, les socialistes, les étudiants, les syndicalistes, les défenseurs des droits de l’Homme, les élus politiques, tous sont dans la ligne de mire de l’AKP.

Selon le bilan 2011 de l’association des droits de l’Homme (Insan Haklari Dernegi, IHD) la Turquie compte dans ses prisons 105 journalistes, près de 40 avocats, 36 syndicalistes, et plus de 500 étudiants et universitaires!

Revendiquer l’apprentissage en langue kurde à l’école ou une éducation gratuite est passible de prison en Turquie.

- Cihan Kirmizigul, l’un des 500 étudiants emprisonnés en Turquie, est d’avoir porté le pouchi (keffieh) kurde. Le 20 février 2010, il se trouvait par hasard à un arrêt de bus près duquel une manifestation « illégale » avait eu lieu deux heures plus tôt, quand des policiers sont venus l’arrêter pour le seul motif d’avoir un pouchi autour de son cou. Le procès s’est ouvert le 9 décembre 2011 devant la 14e cour d’assises d’Istanbul. Une peine de 45 ans de prison a été requise contre ce brillant étudiant qui est en ce moment en prison.

- Ferhat Tuzer et Berna Yilmaz, deux figures du mouvement étudiant contre le Conseil de l’Enseignement Supérieur (YOK), l’héritage de la junte militaire de 1980, ont passé 18 mois en prison pour avoir demandé « l’enseignement gratuit » lors d’un déplacement du premier ministre Erdogan à Istanbul.

L’AKP se targue d’avoir créée une chaine de télévision en kurde (TRT 6). Les émissions de cette chaîne, qui diffusent pour la plupart du temps des programmes islamiques, prohibe les mots « kurde » et « Kurdistan », et insulte les défenseurs de la cause kurde de terroriste (en langue kurde) alors que c’est grâce à leur lutte politique si une telle chaîne a pu voir le jour. En outre, les defénseurs de la cause kurde n’ont pas le droit de se défendre en kurde lors des procès politiques, car les juges considèrent le kurde comme une « langue inconnue » (« affaire KCK », L’Humanité).

« Le terrorisme est soutenu à travers la peinture, la poésie et des articles, mais aussi par des pratiques artistiques et même scientifiques. » Ces mots choquants n’appartiennent pas à Hitler ou à Mussolini, mais au ministre de l’intérieur turc Idris Naim Sahin. La Turquie va clairement vers un système politique fasciste, tout en gardant son masque de démocratie.

Le 28 décembre 2011, l’AKP a signé à un massacre que l’histoire de l’Humanité n’a encore jamais assisté. Des avions de chasse turques F-16, ont violé la frontière irakienne et bombardé 34 civils kurdes (citoyen de Turquie) qui faisaient de la contrebande de sucre et de pétrole. Au total 34 villageois kurdes dont 19 enfants ont été massacrés dans le raid turc contre un village dans la région de Sirnak. Un massacre sans pitié, planifié à Ankara selon les kurdes, car le gouvernement refuse de s’excuser et le premier ministre Recep Tayyip Erdogan n’hésite pas à féliciter l’armée turque pour ses messages de « sensibilité » envers les civils.

Erdogan a accusé le BDP et les journalistes, au lieu de donner des explications convaincantes sur le crime ou de faire des excuses. « Je félicite l’état-major pour sa sensibilité sur ce sujet » a dit le premier ministre turc, défendant son armée malgré le massacre.

La « sensibilité » de l’armée a tué plus de 470 combattants du PKK par des armées chimiques dans 40 opérations menées entre 1994 et 2011 au mépris de toutes les conventions internationales. Une armée qui a transformé le pays en fosse commune : 3248 des 17 850 des personnes tués extra-judiciairiement dans les années 1990 se trouvent actuellement dans 253 fosses communes dans la région kurde, selon l’IHD (carte interactive des fosses communes en Turquie :http://www.ihddiyarbakir.org/Map.aspx). Cette armée est aujourd’hui sous contrôle de l’AKP, parti au pouvoir.

Depuis l’arrivé au pouvoir de l’AKP en 2002, au moins 171 enfants kurdes dont 35 en 2011 ont été tués par les forces de l’ordre ou des explosifs militaires, selon le rapport de l’association des droits de l’homme IHD et l’initiative « Bir Göz de Sen Ol ».

Mensonge laïque : Depuis 1924, la Turquie est une république où les imams sont des fonctionnaires, où les cours coraniques sont obligatoires à l’école, où les citoyens payent des impôts pour la création de mosquées, où la religion est inscrite sur la carte d’identité. La Turquie n’est laïque que de nom.

Selon les données du Ministère des affaires religieuses (Diyanet Isleri Baskanligi), ce dernier gère 82 000 mosquées et emploie 94207 fonctionnaires. Rattaché au Cabinet du Premier Ministre, son budget s’élève à 2,7 milliards Livres turques (environ 1,4 milliards d’euros). Ce qui équivaut aux budgets cumulés de huit ministères. A titre de comparaison, la Turquie compte 67 000 écoles publiques et 1200 hôpitaux.

Contrairement à la pluralité de son titre, les activités du Ministère des affaires religieuses sont destinées exclusivement aux musulmans sunnites. Les minorités religieuses, reconnues pourtant par le traité de Lausanne (Chrétiens et Juifs), ne bénéficient pas du budget dudit ministère. Il en est de même pour les Alévis qui constituent pourtant près de 20 % de la population de la Turquie. Pire, les biens (immobiliers) des minorités religieuses non musulmanes, confisqués il y a plusieurs décennies, ne sont toujours pas restitués. La politique poursuivie est de forcer les minorités religieuses à se convertir au sunnisme.

De plus, ce ministère, au travers de sa fondation (Türkiye Diyanet Isleri Vakfi) créée en 1976 et de confrérie islamiste proche du pouvoir, et de celle de Fethullah Gülen, occupen une place importante dans l’économie turque avec un millier de filiales et des trillions de capitaux. Ils sont actif dans les domaines tels que la construction, les publications, l’alimentation, les assurances, le textile, l’enseignement, la chimie et les finances.

L’objectif de l’AKP et de son leader, c’est d’approfondir encore la réislamisation de la société. Le passage des grands groupes de presse sous le contrôle des proches du premier ministre- notamment de son gendre- est à cet égard très significative. A travers une presse docile, il s’agit de faire passer le message des comportements « islamiquement corrects », du voile au tabou sur l’alcool. La modernité, dont se réclame le régime, constitue une fiction. L’ultraconservatisme qui se répand dans la société constitue une préoccupation pour le statut des femmes, priées de rester à la maison dans leur rôle traditionnel.

Droits des femmes

Le bilan 2011 de l’association des droits de l’Homme IHD apporte que les crimes d’honneurs ont augmenté de 1400% depuis l’arrivée de l’AKP au pouvoir en 2002. En novembre 2011 a retenti un scandale (« l’affaire N.C »). Une enfant de 13 ans s’est fait violée par 28 pédophiles. 26 ont été libérés, et 2 ont écopés de peines de prison de 1,5 ans de prison. Le tribunal a considéré que les accusés hommes ont violé une enfant de 12 ans « consentante » et ainsi, les juges ont décidé d’ignorer l’aspect « forcé » de l’acte de ces hommes. De l’autre côté, les « enfant lanceurs de cailloux » contre les chars et blindés écopent de peines dépassant souvent leur âge.

En 2011, les violences faites aux femmes sont toujours régies par le code pénal turc sous le chapitre nommé : « délit généal contre la moralité et la famille ». La femme est considérée par ce code pénal turc comme une chose », elle prend sa place comme un élément de la famille et de la moralité. La même loi ne considère pas le harcèlement sexuel comme un délit. Nous ne devons pas oublier que, le premier ministre de ce pays Recep Tayyip Erdoğan, en donnant l’exemple d’une famille avec trois enfants, continue d’intervenir sur le corps de la femme.

Dette extérieure, chômage et pauvreté

Les richesses produites par les travailleurs sont inélagalement réparties, l’AKP ayant fait du pays un paradis pour les milliardaires. Des entreprises d’Etat comme Tekel (tabac), Petkim (pétrochimie), Tüpras (raffinerie de pétrole), Seka (papier), Türk telekom, Eti (industrie minière), fleurons de l’économie turque ont été vendues aux multinationales ou aux entreprises turques privées gérées par les « capitalistes verts » organisés dans deux confréries MÜSIAD et TUKSON. Suite à l’application de ces politiques néolibérales, des centaines de milliers de personnes ont été licenciées. Malgré la croissance économique de 10% dont se prévaut la Turquie, 60% de ses 75 millions d’habitants sont endettés et un million de personnes vivivent en dessous du seuil de la faim. D’après l’Organisation Mondiale du Travail (OIT), le chômage parmi les jeunes en Turquie est le double de la moyenne mondiale.

Le mensonge gépopolitique : Les manigances qui se jouent aujourd’hui dans tout le Moyen-Orient ne viennent pas de nul part, c’est un grand projet, nommé « le projet du grand Moyen-Orient » et qui a commencé à être mis en oeuvre lors de la rencontre entre Georges Bush et R.T. Erdogan en 2007.

Ce projet est simple, amener au pouvoir dans les pays musulmans considérés comme ennemis, des chefs d’états pro-américain et pro-israelien sous couvert d’apporter le démocratie.

Le modèle parfait pour les Etats-Unis est l’AKP. Les révolutions arabes ont ainsi été détournés au profit de ce projet. En Tunisie, le frère jumeau de l’AKP a gagné aux élections, et bientôt ça sera le tour des autres pays, voilà pourquoi Erdogan a fait le tour de tous ces pays

Pour mener à bien ce grand projet deux choses étaient essentielles. La première est la situation économique du pays. Alors qu’il y a une crise dans le monde entier, que des pays européens sont touchés de plein fouet par la récession, la Turquie, elle, est en pleine croissance.

Des investissements massifs sont faits pour que la Turquie apparaisse comme un modèle économique au Moyen-Orient, le message est clair « regardez comme l’AKP fait bien tourner l’économie du pays, adoptez la même politique et l’économie de votre pays s’envolera aussi ».

La deuxième chose essentielle est de se faire passer pour le grand ennemi d’Israël, car quiconque est leur plus grand ennemi devient le plus grand ami des

pays arabes.

On veut faire croire qu’il y a une crise entre ces 2 pays, que leurs liens sont rompus. Mais c’est totalement faux. La Turquie est le meilleur allié d’Israël dans la région et un de ses plus gros clients en armement. Ce n’est qu’un manoeuvre politique. Une semaine après l’assaut sur la flotille turque qui se dirigeait vers Gaza, les ministres des affaires étrangères turques et israëliens se sont rencontrés pour l’achat de trois drônes (de la part de la Turquie).

Le 15 septembre 2011, la Turquie a signé les accords pour l’installation du bouclier antimissile dans la ville de Malatya. Ce bouclier vise à défendre les intérêts d’Israël contre l’Iran.

La Turquie se place en grand défenseur de la cause Palestienne pour s’attirer la sympathie des pays arabes mais aussi pour affaiblir l’influence de l’Iran dans le monde arabe.

Conclusion : membre de l’OCDE, de l’OSCE, du Conseil de l’Europe et du G20, la Turquie « moderne » est un allié stratégique de l’Occident. De plus, elle est membre de l’OTAN, possédant la deuxième plus grande armée (en effectif) de ce pacte militaire. A ce titre, elle joue le rôle de gendarme pour les intérêts occidentaux.

Avec la Turquie et Israël, l’Egypte constitue une pièce maitresse de la politique occidentale dans la région. En effet, depuis l’accord de paix entre Israël et l’Egypte en 1979, ce dernier a reçu (depuis cette date) des Etats-Unis 64 milliards de dollars d’aide dont 40 pour l’équipement militaire. La perte du contrôle de ce pays pour l’Occident aura des conséquences désastreuses. C’est ce qui explique certainement l’éloge occidentale à Erdogan (qualifié pourtant d’inculte dans des câbles diplomatiques américains rendus publics par Wikileaks).

Ironie du sort, l’Occident propose comme modèle aux anciennes colonies de l’Empire ottoman un régime qui rêve de mener une politique néo-ottomane dans la région. La tentative d’imposer le modèle turc aux peuples arabes signifie que ces derniers sont condamnés à vivre sous la répression, dans la pauvreté et le chômage. Cela signifie également que les peuples arabes n’ont pas le droit à vivre dans la démocratie et jouir des libertés fondamentales.

Si la Turquie constitue vraiment un modèle, pourquoi l’Union européenne la laisse-t-elle attendre à sa porte depuis 1987 ?

A l’instar du peuple kurde, les peuples arabes aspirent à la liberté et la démocratie. Ils n’ont pas besoin de modèle ; ils sauront trouver le régime qui leur convient pourvu qu’on les laisse en paix.

Azad News Agency.

Source : Bilan 2011 association des droits de l’Homme (IHD)

Reportage canal + Fethullah Güllen

L’Humanité

Reporteres sans frontières

Nouvelles d’Arménie

Médiapart

http://www.azadnewsagency.com/nuce/?p=1010

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62819

FRANCE/TURQUIE

Le député UMP Richard Mallié accuse un groupe turc d'avoir piraté son site internet

Jeanmarcmorandini.com

30/03 15:28

Le député UMP Richard Mallié, chef de file des parlementaires français hostiles à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, accuse vendredi un groupe turc l'avoir piraté son site internet.

Sous le titre "des extrémistes turcs tentent de bâillonner un parlementaire Français", le député des Bouches-du-Rhône déclare dans un communiqué que "toute sa structure internet a été piratée dans la nuit par le groupe extrémiste turc Al Turks Team".

"Ce comportement est scandaleux", ajoute le président du Comité parlementaire de vigilance contre l'entrée de la Turquie dans l'union européenne qui rassemble plus d'une centaine de députés. Le député UMP ajoute qu'il rassemble toutes les informations techniques nécessaires avant le dépôt d'une plainte.

http://www.jeanmarcmorandini.com/article-279812-le-depute-ump-richard-mallie-accuse-un-groupe-turc-d-avoir-pirate-son-site-internet.h

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62797

BELGIQUE/EXPOSITION

Exposition – “Armeniaca: les pionniers de l’étude du pa-trimoine architectural arménien”

Michèle Rivasi

30 mar 2012

Après Erevan, Venise et Milan, l’exposition « Armeniaca : les pionniers de l’étude du patrimoine architectural arménien » a été présentée par l’UGAB Europe du 26 au 30 Mars 2012 au Parlement Européen à Bruxelles.

C’est avec un grand plaisir que j’ai proposé d’accueillir au Parlement européen cette exposition – en partenariat avec d’autres parlementaires européens, toutes tendances politiques confondues, Frank Engel (EPP), Sylvie Guillaume (S&D) et Dr. Charles Tannock (ECR).

Les pionniers de l’étude du patrimoine architectural arménien sont les cher-cheurs et architectes qui ont permis la redécouverte et l’identification d’un vaste patrimoine arménien en péril ces dernières décennies. Leur travail permet d’en-visager la sauvegarde ou la restauration de centaines d’édifices de grande va-leur, dispersés en Europe, en Turquie, au Moyen-Orient et dans le Caucase.

Cette exposition est l’aboutissement du projet européen Armeniaca, qui a pris effet avec le colloque international organisé du 24 au 26 novembre 2009 à Paris, est consacré à la préservation, à la numérisation et à la mise en valeur d’ar-chives concernant le patrimoine architectural arménien. Ce projet a été sélec-tionné et soutenu par la Commission Européenne dans le cadre programme «Culture 2007-2013».

Le projet a pour ambition de rassembler dans une base de données des archives (écrits et photographiques) consacrées au patrimoine monumental arménien, accompagnée d’un site internet très interactif (www.armeniaca.eu) qui permet la transmission des savoirs et les échanges entre chercheurs, étudiants, artistes ou architectes à un niveau international. La base de données comprend à ce jour quelque 250.000 photographies, plans, épigraphes, études scientifiques, mono-graphies.

Le soutien des parlementaires et de la Commission européenne au projet Arme-niaca montre l’intérêt toujours plus vif des Institutions européennes pour ce su-jet et leur volonté d’élaborer des stratégies en faveur de la préservation du pa-trimoine arménien et de la connaissance d’une architecture qui est d’une grande valeur malgré son passé douloureux.

« Le projet Armeniaca fait parfaitement partie de la stratégie de l’UGAB Europe en termes de sauvegarde et de protection du patrimoine dont le premier évène-ment a été une conférence sur le patrimoine arménien en Turquie au Parlement Européen. Depuis plusieurs années, l’UGAB Europe organise des expositions, rencontres, conférence-débats ayant pour objectif d’informer et de sensibiliser des institutions européennes sur l’héritage arménien » explique Alexis Govciyan, le président de l’UGAB Europe.

http://www.michele-rivasi.eu/a-la-une/exposition-%E2%80%9Carmeniaca-les-pionniers-de-letude-du-patrimoine-architectural-armenien%E2%80%9D-au-parle-ment-europeen/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62838

TURQUIE

Les droits du film documentaire négationniste « Sari Ge-lin » mis en vente aux enchèresNAM

il évoque à travers des reportages les relations entre Arméniens et Turcs

Les droits du film documentaire négationniste sur les relations entre Arméniens et Turcs à scandale « Sari Gelin » vont être mis en vente aux enchères pu-bliques. La société productrice étant dans de sérieuses difficultés financière. In-formation de la chaine de télévision turque Haberler. « Sari Gelin » est mise aux enchères pour 50 000 livres turques, une offre qui inclut les droits des DVD et des VCD. Tourné dans 13 pays, « Sari Gelin » dispose de six parties. 45 per-sonnes y ont travaillé en interrogeant et réalisant des reportages sur les rela-tions arméno-turques auprès de 180 personnes. C’est le 12 avril que les droits de « Sari Gelin » seront mis aux enchères par une salle d’Istanbul.

Krikor Amirzayan

dimanche 1er avril 2012,

Krikor Amirzayan ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=78349

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62793

Affaire Hrant Dink : Ogun Samast parle de la participation d’une troisième personne

NAM

Ogun Samast, qui a été condamné à 22 ans et 10 mois de prison plus tôt cette année pour l’assassinat de Hrant Dink a révélé quelques détails du complot dans une interview avec quotidien turc Taraf.

Il a dit qu’en plus de lui et de Yasin Hayal, un autre nationaliste qui lui a donné l’idée, lui a fourni une arme et de l’argent pour accomplir le complot, était là aussi lors du meurtre de Dink. Samast a dit qu’il révélerait l’identité de la personne si la cour d’appel renversait le verdict à son encontre.

Selon le prisonnier, les gens et les médias qui décrivaient Dink comme « un traître » et faisait de lui une cible pour des attaques nationalistes étaient également coupables du meurtre.

« J’ai dit dans toutes mes témoignages que quand j’ai vu Dink d’abord, je l’ai plaint. Je n’ai pas voulu le tuer, mais alors, je me suis rappelé de certaines choses. Je ne peux pas les révéler maintenant, mais je me prononcerai quand le temps viendra » a dit Samast.

« J’ai commis une erreur et je réponds maintenant de cela en passant ma jeunesse en prison » a-t-il ajouté.

lundi 2 avril 2012,Stéphane ©armenews.com

Lire aussi:

Turquie : Samast sera libéré en 2022http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=62505

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=78153

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62820

Le parcours du combattant des homosexuels turcs

myeurop.info

26.03.2012 | 16:54

Par myeuropClémence Grison (Paris)

En Turquie, l’homosexualité est une cause d’exemption du service militaire obligatoire. Mais, prouver son homosexualité aux autorités militaires, pour qui c'est une maladie, est une épreuve dégradante.

Repéré sur la BBC

Dans l’armée turque, les gays ne sont pas les bienvenus. Pour obtenir un "certificat rose", attestation officielle de dispense du service militaire pour cause d’homosexualité, les recrues doivent traverser des étapes humiliantes. L’armée turque exige des preuves afin de s’assurer que le candidat à l’exemption ne ment pas!

"Ils m’ont dit que je ne ressemblais pas à un gay normal"

Quand Ahmet, 20 ans, a déclaré son homosexualité lors d’un examen médical à l’occasion de son appel, les officiers de l’armée ont eu du mal à le croire.

J’avais une barbe de trois jours et je fais plutôt viril, ils m’ont dit que je ne ressemblais pas à un gay normal, a-t-il déclaré à la BBC.

Comment prouver à des militaires turcs qu’il est bel et bien gay? Les officiers lui ont demandé de leur montrer une photo de lui en habits de femme. Ahmet a refusé, et leur a proposé à la place de fournir une photo de lui embrassant un autre homme, ce qu’ils ont accepté sans être pour autant vraiment convaincus.

La Turquie n’a pas de lois spécifiques contre les homosexuels, mais les hôpitaux militaires considèrent encore l’homosexualité comme une maladie. Sur le "certificat rose" de Gokhan, on peut lire: "trouble psychosexuel". C’est en fournissant une photo explicite, prise lors d'un rapport sexuel avec un autre homme, qu’il a pu convaincre les officiers recruteurs.

Le "certificat rose", cadeau ou fardeau ?

Selon un psychiatre qui a travaillé dans un hôpital militaire, les médecins sont soumis à une pression immense pour diagnostiquer l’homosexualité. Pourtant, aucun outil n’existe pour établir l’orientation sexuelle. "Médicalement, c’est impossible, et ce n’est pas éthique du tout", affirme l’analyste.

En Turquie, certains hommes considèrent que les homosexuels ont de la chance de pouvoir ainsi échapper au service obligatoire. Néanmoins, l’obtention du "certificat rose" peut être la première étape dans un parcours miné par diverses formes de discrimination.

Il n’est pas rare, par exemple, que des patrons turcs interrogent les demandeurs d’emploi sur leur service militaire. L’exemption peut alors signifier la perte d’un poste potentiel. En se renseignant directement auprès de l’armée, un employeur de Gokhan a appris comment il s'était fait dispenser. Suite à cette découverte, l’ancien conscrit a subi des commentaires insultants de la part ses collègues.

Humiliation ou dissimulation

Reste la possibilité de faire son service militaire en cachant son orientation sexuelle. Selon Armagan Kuloglu, un général turc à la retraite, la pratique est assez courante. Mais pour Ahmet, c’est hors de question.

Je suis contre le système militaire. Si je dois accomplir un devoir vis-à-vis de ce pays, je devrais pouvoir opter pour un choix non-militaire.

L’armée a reporté d’un an sa décision sur le cas du jeune homme. Ce dernier reste convaincu que ce délai est dû à son refus de se déguiser en femme.

http://fr.myeurop.info/2012/03/26/le-parcours-du-combattant-des-homosexuels-turcs-4984

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62826

Turquie : record d’arrestations politiques en mars

MédiaPart

02 Avril 2012 Par Maxime-Azadi

Le régime turc a arrêté plus de 1.360 personnes, en majorité des kurdes, pour des motifs politiques, ce qui fait ce pays le champion du monde des arrestations sous prétexte de lutter contre « le terrorisme » pour réprimer l’opposition.

Au moment où le premier ministre turc continue de dénoncer la répression du régime syrien et appelle à écouter le peuple, une campagne d’arrestations sans précédente frappe les kurdes et tous les opposants du régime en Turquie. Le nombre de détenus s’élève désormais à plus de 140 000 dont une grande majorité sans jugement, contre environ 60.000 en 2002.

Selon un bilan de l’agence de presse kurde Firat et le site d’information ActuKurde, la police du régime AKP, parti au pouvoir depuis 2002, a arrêté au moins 1.366 personnes au cours du mois de mars lors des décentes nocturnes à leurs maisons ou des manifestations. La quasi-totalité des personnes arrêtées sont des kurdes.

Arrestations massives de syndicalistes et d’étudiants

Le mois de mars a été marqué par les interdictions des manifestations, notamment les célébrations du Newroz, nouvel an kurde, organisées par le principal parti kurde BDP entre 18 et 21 mars, et les manifestations organisées le 28 et 29 mars à Ankara à l’appel de la Confédération des syndicats des fonctionnaires publics (KESK) contre la reforme de l’éducation. La police du régime est violemment intervenue contre les kurdes et les syndicalistes, arrêtant des centaines de personnes. Les étudiants ont fait aussi l’objet d’arrestations massives. Déjà plus de 600 étudiants sont dans les prisons de haute sécurité.

Lors des célébrations du Newroz, la police a procédé à 689 arrestations en quatre jours, intervenant violemment contre les centaines de milliers de personnes qui ont défié les interdictions. Un responsable du parti kurde BDP a été tué le 18 mars à Istanbul et trois députés BPD ont été blessés dans les attaques de la police à Istanbul, Mersin et à Batman.

Parmi les personnes arrêtés figurent au moins 111 syndicalistes et travailleurs, près de 100 étudiants et lycéens, plus de 100 enfants dont 48 à Batman le 20 mars, mais aussi plusieurs dirigeants du BDP et des journalistes kurdes.

3.216 arrestations en trois mois

Le nombre d’arrestations pour des motifs politiques monte à 3.216 depuis début de l’année 2012, soit une moyenne de 35 arrestations par jour.

Selon un rapport de la Fondation des Droits de l’Homme en Turquie (TIHV) sur les violations des droits de l’homme commises en février, 963 personnes ont été placées en garde à vue et 168 d’entre elles ont été écrouées.

Au moins 887 autres personnes ont été placées en garde à vue en janvier, selon un bilan de l’ActuKurde à partir des articles de deux agences de presse, Firat et Dicle.

Blog de Maxime Azadi avec ActuKurde

http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/020412/turquie-record-d-arrestations-politiques-en-mars

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62831

TURQUIE/PRINTEMPS ARABE

Raï : « La Turquie peut être offerte en modèle au printemps arabe »

L'Orient Le Jour

02/04/2012

Le chef de l’Église maronite est rentré favorablement impressionné d’une visite de trois jours en Turquie au cours de laquelle il a été notamment reçu par Erdogan et Bartholomée Ier.

Rentré dans la nuit de samedi à dimanche au Liban, après une visite de trois jours en Turquie, le patriarche maronite semble avoir été impressionné par le modèle de régime turc. Il a consacré à cette visite une des séquences de son homélie des Rameaux, qu’il a conclue en affirmant : « La Turquie peut être offerte comme modèle à ce qu’on nomme printemps arabe », dans la mesure où le parti islamiste au pouvoir en Turquie est arrivé au pouvoir par la voie des urnes.

Les entretiens en Turquie ont porté sur le dialogue islamo-chrétien au niveau régional, au service des valeurs d’unité, de justice et de paix, a précisé le patriarche dans son homélie. Les relations œcuméniques et la coopération entre les Églises, « la présence maronite et chrétienne en Turquie ; la situation des maronites à Chypre ; les massacres perpétrés contre nos frères arméniens au temps des Ottomans en 1914 et 1915, lors de la Première Guerre mondiale, ont également été abordés », a dit le patriarche.

Le patriarche a notamment évoqué le cas des maronites d’Iskenderun (Alexandrette), ainsi que ceux d’Alep, et la possibilité qu’ils puissent retrouver leurs biens expropriés. Il a également soumis le cas des quatre villages maronites qui se trouvent dans la partie nord de Chypre, contrôlée par l’armée turque depuis les événements de 1974, et la possibilité qu’ils puissent retrouver leurs maisons et leurs biens, et revivre normalement dans ces villages d’où ils ont fui.Le patriarche a remercié le président turc et son Premier ministre « de l’accueil particulièrement chaleureux » qu’ils lui ont réservé et des « rencontres très riches » qu’il a tenues avec eux. Il s’est également dit heureux d’avoir pu rencontrer le patriarche œcuménique Bartholomée Ier, le vicaire du patriarcat arménien-catholique, le vicaire du patriarche syrien-catholique et enfin le métropolite des syriens orthodoxes à Istanbul et Ankara.

98 % de sunnites

« La population de l’État turc est formée à 98 % de sunnites, a encore affirmé le patriarche maronite. Elle compte 79 millions de personnes. Cet État respecte une stricte séparation entre la religion et l’État. Il respecte toutes leurs religions, reconnaît la liberté religieuse et adhère à la démocratie. Il est concerné par le dialogue des civilisations et des religions, respecte les valeurs spirituelles et humaines, les valeurs de la modernité, du progrès, de la démocratie et de l’égalité. De ce point de vue et de plusieurs autres, la Turquie peut être offerte comme modèle à ce qu’on nomme printemps arabe », a-t-il dit.

Recevant le patriarche Raï, le Premier ministre Erdogan a souligné l’importance que la Turquie attache à la « stabilité au Liban » et au rôle que joue sur ce plan le chef de l’Église maronite.

En Turquie, le patriarche a exprimé « son grand respect pour cet État qui respecte les chrétiens présents sur son sol et au Moyen-Orient ». Il a également relevé que « le lien entre la Turquie et les Églises présentes sur son sol jouerait un rôle important dans le maintien de la paix au Moyen-Orient ».Pour sa part, après s’être entretenu avec le patriarche Raï, Bartholomée Ier a exprimé l’espoir que le printemps arabe engendre des circonstances favorables aux chrétiens, « faute de quoi il se transformerait en un hiver arabe ».Pour sa part, le patriarche Raï a adressé une invitation officielle au patriarche œcuménique à visiter le Liban.

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/752670/Rai+%3A_%3C%3C+La_Turquie_peut_etre_offerte__en_modele_au_printemps_arabe+%3E%3E_.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62804

TURQUIE/CONFERENCE DES « AMIS DE LA SYRIE »

Plus de 70 pays se réunissent à Istanbul pour accentuer la pression sur le régime d'Assad

CRI

2012-04-01 22:16:53 xinhua

Les représentants de plus de 70 pays sont réunis ce dimanche à Istanbul en Turquie afin d'examiner les moyens d'accentuer la pression internationale sur le régime syrien de Bachar al-Assad pour qu'il cesse les violences et accepte une transition politique pacifique.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton figurent parmi les participants à la deuxième Conférence du Groupe des Amis du peuple syrien à Istanbul.

En revanche, l'émissaire conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan, ainsi que la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, ne participent pas à cette réunion.

La Russie et la Chine, deux pays qui ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité appelant Damas à mettre fin à la violence, avaient annoncé qu'ils ne participeraient pas à la conférence d'Istanbul. Par ailleurs, l'Iran et les pays qui ont voté contre une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU n'ont pas été invités à la réunion.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a prononcé un discours d'ouverture puis divers chefs de délégation se sont aussi exprimés lors de la réunion. M. Erdogan a déclaré que le peuple syrien ne luttait pas tout seul. La Turquie soutient le peuple syrien dans son combat pour la liberté, a-t-il souligné.

La Turquie ne souhaite ni s'ingérer dans les affaires intérieures des autres pays ni rechercher un quelconque intérêt propre, mais elle s'efforcera de préserver la liberté dans la région, a-t-il indiqué, avant d'ajouter : "Le problème syrien n'affecte pas seulement la Syrie, il affecte toute la région et le monde entier."

Il a exhorté la communauté internationale à parler d'une seule voix et à mener une action commune afin de mettre fin à l'effusion de sang en Syrie.

De son côté, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Hamad ben Jassim ben Jabor Al Thani, a déclaré lors de la réunion qu'il était inacceptable que le régime syrien tue ses propres citoyens et cherche à gagner du temps en affichant son soutien aux efforts déployés par Kofi Annan.

http://french.cri.cn/621/2012/04/01/301s276052.htmhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62785

Réunion des Amis du peuple syrien: Erdogan reproche au régime de Damas de ne jamais avoir "tenu ses

promesses"

Challenges.fr

Créé le 01-04-2012 à 11h40 - Mis à jour à 12h50

ISTANBUL (AP) — Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré dimanche, à l'ouverture de la réunion des Amis du peuple syrien à Istanbul, que le régime de Bachar el-Assad, qui "n'a jamais tenu ses promesses", ne devrait pas être autorisé à "manipuler" le plan de paix présenté par Kofi Annan "pour gagner du temps".

M. Erdogan a aussi affirmé que les options militaires pourraient être envisagées si la communauté internationale ne parvient pas à s'opposer de manière unie au régime syrien.

Damas a critiqué cette réunion qui se tient en présence notamment de représentants de la Ligue arabe, de l'Union européenne et des Etats-Unis.

Un éditorial, publié dimanche en première page du journal officiel syrien al-Baas, accuse les participants à cette réunion de "chercher des moyens de tuer davantage de Syriens, de saboter leur société" et d'avancer vers "l'objectif d'affaiblir la Syrie".

Comme lors de la première réunion, le 24 février à Tunis, la Russie et la Chine ont décliné l'invitation. AP

pyr/v0

http://www.challenges.fr/monde/20120401.FAP2214/reunion-des-amis-du-peuple-syrien-erdogan-reproche-au-regime-de-damas-de-ne-jamais-avoir-tenu-ses-promesses.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62786

Les "Amis du peuple syrien" de nouveau réunis pour tenter de faire pression sur Damas

98,5fm

Publié par Associated Press le dimanche 01 avril 2012 à 11h36.

ISTANBUL - Les représentants de plusieurs dizaines de pays "Amis du peuple syrien", dont la Ligue arabe, l'Union européenne et les Etats-Unis, étaient réunis dimanche à Istanbul pour tenter d'accroître la pression sur Damas et l'amener à mettre en oeuvre le plan de sortie de crise de Kofi Annan.

Comme lors de la première réunion du groupe le 24 février à Tunis, la Russie et la Chine, principaux soutiens du régime syrien, ont décliné l'invitation.

La Syrie "n'a jamais tenu ses promesses" et il faut l'empêcher de "gagner du temps", a déclaré le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan en ouverture de la réunion. Damas a accepté la semaine dernière le plan présenté par l'émissaire de la Ligue arabe et de l'ONU Kofi Annan, prévoyant notamment un cessez-le-feu des forces gouvernementales, une trêve de tous les combats deux heures par jour pour évacuer les blessés et fournir une aide humanitaire, ainsi que l'ouverture de pourparlers entre toutes les parties pour chercher une solution politique.

Mais ce plan reste lettre morte et le régime alaouite poursuit la répression qui a fait plus de 9.000 morts en un an, selon les estimations de l'ONU. D'après des militants syriens des droits de l'homme, près d'une trentaine de personnes ont été tuées dimanche par des bombardements des forces de sécurité syriennes sur les quartiers de Khaldiyeh, Bayada et Safsafa à Homs, dans le centre de la Syrie. Les Comités de locaux de Coordination, un des mouvements regroupant les militants syriens, 50 personnes ont été tuées dimanche dans toute la Syrie.

"Si le Conseil de sécurité des Nations échoue une nouvelle fois" à se mettre d'accord, "il n'y aura pas d'autre choix que soutenir le droit du peuple syrien à la légitime défense", a estimé M. Erdogan. "Le monde doit juger" le président Bachar el-Assad "sur ses actes et non sur ses paroles", a de son côté déclaré la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton. "Nous ne pouvons pas rester assis à encore attendre", note-t-elle, même si Washington considère une intervention militaire contre une solution de tout dernier recours, à éviter.

Mme Clinton a invité les "Amis du peuple syrien" à renforcer les sanctions contre Damas, accroître l'aide humanitaire et soutenir l'opposition. La patronne de la diplomatie américaine a annoncé une aide supplémentaire de 12 millions de dollars (neuf millions d'euros) et la fourniture de moyens de communication à l'opposition syrienne, pour l'aider à s'organiser.

Bourhan Ghalioun, le chef du Conseil national syrien (CNS), l'un des principaux groupes de l'opposition, a lui réclamé des mesures supplémentaires comme le renforcement des forces rebelles de l'Armée syrienne libre et l'ouverture de "couloirs de sécurité" à l'intérieur du territoire syrien. Mais les pays participant à la conférence d'Istanbul ne sont jamais parvenus à un accord sur une telle intervention, supposant le déploiement de forces étrangères pour acheminer l'aide humanitaire aux civils.

Quant à la fournitures d'armes à l'opposition, "ce n'est pas notre option préférée" en raison des risques d'escalade et de guerre civile, selon le CNS, qui demande plutôt un soutien technique et logistique. "Pour que ces équipements puissent être envoyés, les pays voisins doivent autoriser leur transfert par leurs ports et frontières", ajoute le CNS dans un communiqué.

D'après des participants à la conférence, l'Arabie saoudite et d'autres pays du Golfe travaillent à la mise en place d'un fonds doté de plusieurs millions de

dollars, destiné à venir en aide aux membres de l'Armée syrienne libre et aux militaires qui feraient défection pour rejoindre l'insurrection. Ces participants, qui s'exprimaient sous couvert de l'anonymat, n'ont pas fourni d'autres détails, notamment sur les modalités de versement et de contrôle de ces fonds. AP

ll/v0/mw

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/les-amis-du-peuple-syrien-font-pression-sur-dama-134603.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62787

La Turquie n'a aucune intention de menacer la Syrie avec une intervention militaire

Quotidien du Peuple

Mise à jour 31.03.2012 09h15

(ministre)

Le ministre turc de la Défense Ismet Yilmaz a déclaré jeudi que la Turquie n'a pas l'intention de menacer la Syrie avec une action militaire, même si elle envisage de créer une zone tampon à l'intérieur de la Syrie.

Le fonctionnaire turc a minimisé la récente visite du commandant de la Force terrestre, le général Kivrikoglu Hayri à la frontière syrienne comme « une inspection de routine ».

« Nous n'avons pas de pensées ou intentions de menacer la Syrie. Mais nous ne voulons que les revendications démocratiques du peuple syrien soit respectée », a affirmé M. Yilmaz cité par le quotidien local Today's Zaman.

M. Yilmaz a également déclaré que le gouvernement turc était contre toute intervention extérieure en Syrie. « Nous voulons que la Ligue arabe examine les demandes du peuple syrien et prendre une décision pour les pays de la région en conséquence».

Un officiel turc a indiqué lundi qu'une vague de réfugiés en provenance de la Syrie pourrait contraindre la Turquie, de préférence avec un soutien international, d'établir une zone tampon sur le sol syrien pour garantir la sécurité de sa frontière sud, ainsi que le bien-être des civils qui fuient la violence.

Une zone de sécurité impliquerait nécessairement les forces de sécurité turques, avec le potentiel pour des affrontements avec les troupes syriennes voisins.

La Turquie abrite déjà environ 18.000 Syriens dans les camps de réfugiés.

Source: xinhua

http://french.peopledaily.com.cn/International/7775376.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62791

Syrie: pas de retrait préalable des forces gouvernementales, souligne Damas

Nouvel Obs

Créé le 31-03-2012 à 17h21 - Mis à jour à 18h50

BEYROUTH (AP) — Les forces gouvernementales syriennes ne se retireront pas tant que la situation ne reviendra pas à la normale, a assuré samedi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jihad Makdessi. Ces propos interviennent à la veille d'une nouvelle réunion dimanche à Istanbul du groupe des Amis du peuple syrien, comprenant notamment la Ligue arabe, l'Union européenne et les Etats-Unis.

C'est la première réponse des autorités syriennes aux déclarations de l'émissaire des Nations unies et de la Ligue Arabe Kofi Annan, qui avait enjoint vendredi au régime alaouite de cesser au préalable ses opérations militaires, en tant que "partie la plus forte" et "en signe de bonne foi".

Les forces syriennes sont "en état de légitime défense et protègent les civils", a affirmé M. Makdessi à la télévision publique. "L'armée syrienne n'est pas heureuse d'être présente dans les zones d'habitation. Une fois que la paix et la sécurité prévaudront dans ces secteurs, l'armée ne restera pas, ni n'attendra que Kofi Annan parte. C'est une affaire syrienne", a-t-il ajouté.

La Syrie a accepté mardi le plan de paix présenté par Kofi Annan, prévoyant notamment un cessez-le-feu des forces gouvernementales, une trêve de tous les combats deux heures par jour pour évacuer les blessés et fournir une aide humanitaire, ainsi que l'ouverture de pourparlers entre toutes les parties pour chercher une solution politique. Mais le régime n'a pas mis en oeuvre le plan et la répression se poursuit.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, les forces de sécurité ont fait au moins 25 morts samedi, principalement dans les provinces de Deraa (sud), d'Idlib (nord-ouest) et de Homs (centre). Les Comités locaux de coordination, autre mouvement de militants syriens, citent eux un bilan de 24 morts, dont neuf à Idlib et huit à Homs.

Le coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-

Orient, Robert Serry, avait déclaré mardi devant le Conseil de sécurité de l'ONU que le conflit en Syrie avait fait "plus de 9.000" morts. La précédente estimation de l'ONU faisait état d'un bilan de plus de 8.000 morts depuis le début de la contestation dans le pays à la mi-mars 2011.

Le mouvement initialement pacifique s'est radicalisé face à la violence des forces de sécurité et a été rejoint par des déserteurs de l'armée. Le régime alaouite du président Bachar el-Assad affirme que l'opposition est manipulée par l'Occident et qu'il affronte un complot terroriste de l'étranger visant à déstabiliser le pays.

A Istanbul, où se tient dimanche une nouvelle réunion du groupe des Amis du peuple syrien, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ne dissimule pas un certain desarroi. Le régime alaouite, constate-t-il, "continue de tuer" en dépit de toutes les pressions, appels au départ de Bachar el-Assad, discussions ou plans comme celui de Kofi Annan. Comme lors de la première réunion, le 24 février à Tunis, la Russie et la Chine ont décliné l'invitation.

"Il semble que la communauté internationale continue à s'épuiser à rechercher toutes les solutions diplomatiques, toutes les solutions qui n'impliquent pas une intervention militaire", relève Bassam Imadi du Conseil national syrien (CNS), l'un des principaux groupes de l'opposition.

"Tout ce que fait le régime est gagner du temps, encore et toujours, dans l'espoir d'écraser le soulèvement, que les gens rentrent chez eux. Mais bien sûr, ce n'est pas ce qui va se passer", veut croire M. Imadi.

Reste que pour la Turquie et les Etats-Unis, une intervention militaire n'est pas à l'ordre du jour, a rappelé l'ambassadeur américain en Turquie, Francis Ricciardone. C'est une solution "absolument de dernier recours, indésirable", a-t-il souligné.

"Nous travaillons dans les limites du droit international et de la diplomatie (...) C'est une situation sans réponses faciles, simples. Il n'y a pas de magie", résume-t-il. AP

ll/v0/mw

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120331.FAP2197/syrie-pas-de-retrait-prealable-des-forces-gouvernementales-souligne-damas.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62792

La Turquie sceptique face à l’attitude de Damas

euronews

31/03 15:43 CET

La Turquie se montre sceptique face à l’attitude du régime syrien. A la veille du sommet des “Amis de la Turquie” qui se tient dimanche à Istanbul, notre correspondant a rencontré Ahmet Davutoglu, le ministre turc des affaires étrangères. Ankara ne croit pas en l’acceptation du plan en six points de Kofi Annan par la Syrie. Depuis que Damas a donné son accord, les violences n’ont en effet pas cessé.

Selon Ahmet Davutoglu, la violence que l’on observe ces derniers jours semble indiquer que les efforts de Monsieur Annan sont exploités par le régime syrien pour gagner du temps et continuer d’employer la violence. “Monsieur Annan doit clairement s’y opposer.” a-t-il ajouté. “En tant qu‘êtres humains, nous sommes déterminés à prendre nos responsabilités à l‘égard de nos voisins syriens.” a assuré le ministre. “Nous sommes déterminés à le faire avec la communauté internationale. Mais si nos intérêts et notre sécurité nationale commencent à être menacés, alors la Turquie peut prendre toutes les mesures qu’elle veut pour sa sécurité.” prévient-il.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères syrien a par ailleurs annoncé à la télévision d’Etat que les tentatives pour renverser le régime ont définitivement échoué.

“Ce qui freine la solution politique, c’est l’opposition armée.” a-t-il déclaré. “La violence s’impose en Syrie, et je vous dirais que 40% de la solution se trouve dans le pays et le reste dépend de ceux qui soutiennent l’opposition depuis l‘étranger.”

Même si le régime affirme avoir vaincu la révolte, l’armée continue à bombarder sans relâche les poches de résistance rebelles comme ici à Homs.

Le quartier de Khaldiyé était frappé samedi au rythme d’une roquette par minute selon l’observatoire syrien des droits de l’homme.

De violents combats se déroulent aussi depuis l’aube dans la province de Deraa et près de Damas.

Copyright © 2012 euronews

http://fr.euronews.com/2012/03/31/la-turquie-sceptique-face-a-l-attitude-de-damas/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62794

Les Kurdes du PKK comptent sur le soutien de Damas

Le Figaro

Par Laure Marchand Mis à jour le 30/03/2012 à 22:44 | publié le 30/03/2012 à 19:38

La Turquie redoute que son soutien à l'opposition syriennes ne lui vaille un sévère retour de bâton : le renouvellement de la traditionnelle alliance entre Damas et le PKK.

Dans l'ombre du conflit en Syrie mais bien présent, le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, en guerre contre le pouvoir central turc depuis plus d'un quart de siècle, inquiète Ankara. La Turquie redoute que son soutien à l'opposition et à la résistance syriennes ne lui vaille un sévère retour de bâton: le renouvellement de la traditionnelle alliance entre Damas et le PKK.

La rébellion kurde a réagi vivement à l'évocation d'une zone tampon le long de la frontière en Syrie, «un scénario» mentionné à plusieurs reprises par le gouvernement turc. Pour Murat Karayilan, commandant du PKK retranché dans les montagnes du Kurdistan irakien, une intervention turque en Syrie serait dirigée contre son «peuple». Les Kurdes de Syrie, qui représentent environ 10 % de la population, vivent principalement au nord-est du pays. En cas d'entrée des troupes turques sur le sol syrien, «tout le Kurdistan (à cheval sur la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie, NDLR) serait transformé en zone de guerre», a-t-il menacé dans une déclaration à l'agence prokurde Firat.

Le Sud-Est turc connaît toujours une situation de guerre civile larvée. L'interdiction par les autorités turques de la majorité des célébrations de Newroz, le Nouvel An kurde, a déclenché des émeutes dans tout le pays, il y a quinze jours. Et les clashs entre les rebelles et l'armée se sont intensifiés ces dernières semaines. Un sanctuaire pour la guérilla, en territoire syrien, juste de l'autre côté de la frontière, renforcerait sa lutte contre Ankara. La zone kurde en Syrie est déjà largement sous influence du Parti de l'union démocratique (PYD), la branche syrienne du PKK. Depuis le début de la répression, le PYD ne s'est pas rangé du côté de l'opposition syrienne et a observé une certaine neutralité à l'égard du régime de Damas. En échange, Bachar el-Assad lui laisse les mains libres dans le Nord-Est. Cela lui permet de se concentrer sur les fondations d'une zone semi-autonome. Une inquiétude supplémentaire pour les Turcs.

Ahmet Davutoglu, le ministre des Affaires étrangères turc, s'est plaint du passage de combattants kurdes entre la Syrie et la Turquie. Il a dit que son gouvernement pourrait demander au Parlement d'autoriser l'envoi de troupes sur le territoire syrien afin d'empêcher le PKK de traverser la frontière. Dans les années 1980 et 1990, la guérilla était hébergée en Syrie et il avait fallu une menace d'Ankara de conflit armé pour que Damas finisse par expulser Abdullah Öcalan, le leader du PKK, en 1998. «Même un régime baasiste agonisant peut jouer de nouveau cette carte kurde contre la Turquie», analyse Kadri Gürsel, éditorialiste à Milliyet et spécialiste de la question kurde. Précisant que certains indices indiquent que Damas se serait mis à soutenir discrètement le PKK par mesure de rétorsion contre Ankara, qui a choisi le camp des opposants syriens. Le pouvoir de nuisance de la rébellion oblige donc le gouvernement islamo-conservateur à jouer la prudence dans la gestion de la crise en Syrie.

Par Laure Marchand

http://www.lefigaro.fr/international/2012/03/30/01003-20120330ARTFIG00673-les-kurdes-du-pkk-comptent-sur-le-soutient-de-damas.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62798

L'étau se resserre un peu plus sur le régime de Bachar al-Assad

Sud Ouest

06h00

Les États membres veulent fixer une « date limite » pour l'application du plan de paix et ont reconnu le CNS comme un représentant légitime de tous les Syriens.

« Le groupe des Amis du peuple syrien a salué les efforts de l'émissaire spécial Kofi Annan et a exprimé son soutien à l'application intégrale de son mandat, et appelle l'émissaire spécial à déterminer une date limite pour les prochaines étapes, incluant un retour devant le Conseil de sécurité de l'ONU, si les tueries continuent », affirment les 83 pays réunis hier à Istanbul dans une déclaration finale conjointe.

Le régime du président syrien Bachar al-Assad s'est engagé mardi à appliquer ce plan, mais les violences continuent depuis lors. Au moins 40 personnes ont été tuées hier en Syrie, dont 15 membres des forces gouvernementales, dans de violents combats à travers le pays. Une situation qui laisse de nombreuses capitales sceptiques sur les intentions de Damas. « Presque une semaine s'est écoulée, et nous devons conclure que le régime allonge sa longue liste des promesses non tenues », a résumé la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, présente à la conférence. Manifestant la même impatience, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a insisté sur la nécessité de « fixer une limite dans le temps » au régime de Damas pour mettre en œuvre le plan Annan. « Il y a un risque bien sûr d'enlisement, et on voit bien la tactique du régime, qui est de gagner du temps. »

Le plan Annan préconise la cessation de toute forme de violence par toutes les parties sous supervision de l'ONU, la fourniture d'aide humanitaire aux zones affectées par les combats et la libération des personnes détenues arbitrairement.

Armer les rebelles ?

Les Amis du peuple syrien ont par ailleurs souligné le droit de la population syrienne à l'autodéfense, soutenu avec véhémence par la Turquie comme un

moyen de pression supplémentaire sur Damas, sans plus de précisions et d'implication concrète (lire ci-dessous).

L'armement des rebelles, et notamment de l'Armée syrienne libre (ASL), réclamé par l'opposition syrienne et des pays arabes, n'est ainsi pas mentionné. L'Arabie saoudite et le Qatar ont souhaité une telle aide, à laquelle les États-Unis sont opposés. Burhan Ghalioun, le président du Conseil national syrien (CNS), la principale coalition de l'opposition, a toutefois annoncé que son mouvement allait verser des salaires aux membres de l'ASL en lutte contre Damas. Et des diplomates présents ont précisé que trois ou quatre pays arabes, dont l'Arabie saoudite et le Qatar, allaient verser des millions de dollars pour ce programme.

Les participants à la conférence ont aussi reconnu dans leur déclaration le CNS comme « un représentant légitime de tous les Syriens », un geste en deçà des attentes de ce dernier, qui voulait être admis comme unique interlocuteur de la communauté internationale. Les « Amis » appellent tous les opposants à se réunir sous l'étiquette du CNS.

D'importants acteurs étaient absents d'Istanbul, dont la Russie, la Chine et l'Iran, principaux soutiens du régime syrien. Kofi Annan et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, manquaient aussi à l'appel.

http://www.sudouest.fr/2012/04/02/l-etau-se-resserre-un-peu-plus-sur-le-regime-de-bachar-al-assad-676151-710.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62810

Les «Amis de la Syrie» soutiennent le plan Annan, mais exigent un délai d’application

RFI

Article publié le : dimanche 01 avril 2012 - Dernière modification le : lundi 02 avril 2012

Par RFI

Les pays « Amis de la Syrie » se sont réunis ce 1er avril à Istanbul, en Turquie, pour trouver les moyens de stopper la violence dans le pays. Même si ces différents pays soutiennent le plan Annan, Alain Juppé, le chef de la diplomatie française, a mis l’accent sur la nécessité de « fixer une limite dans le temps » au régime de Damas pour mettre en œuvre ce plan. Mais pour le moment, aucun ultimatum n'a été dressé.

Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion

Aucune décision concrète et immédiate, car la conférence d’Istanbul a d’abord

apporté un soutien fort au plan Annan, plan qui reste en cours, tant qu’il n’est pas totalement mort.

Et ce verdict d’un éventuel échec de la médiation ONU-Ligue arabe, c’est Kofi Annan lui-même qui le rendra, en présentant son rapport lundi 2 avril aux Nations unies.

C’est seulement après que la communauté internationale explorera d’autres voies. Celle, par exemple, de nouvelles sanctions contre les dirigeants syriens. Celle aussi d’une aide humanitaire en direction de la population syrienne, même si cette décision doit passer par le Conseil de sécurité des Nations unies. Et là les moyens de faire parvenir cette aide posent bien sûr problème tant que Damas la refuse.

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Hillary Clinton : «avec d'autres pays nous menons aussi une réflexion sur la meilleure manière d'étendre notre soutien»

Secrétaire d'Etat américaine

"Nous allons accroître notre aide humanitaire à ceux qui en ont besoin et nous allons apporter notre soutien à l'opposition dans son combat vers une transition démocratique préservant l'intégrité territoriale et les institutions de la Syrie. Cela comprend des sanctions supplémentaires..."

Écouter (00:56) http://www.rfi.fr/europe/20120401-turquie-amis-syrieplan-annan-delai-application-France-Alain-juppe-onu-ligue-arabe

02/04/2012 par RFI

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Le président du Conseil national syrien a, lui aussi, réclamé cette aide humanitaire, « urgemment », a-t-il dit, un soutien militaire à l’Armée libre de Syrie aussi. Et également, un soutien politique plus net pour son mouvement, qui ne fédère pas encore toute l’opposition syrienne. Enfin, le CNS va soutenir financièrement les membres de l'Armée syrienne libre en leur versant des salaires avec l'aide des pays arabes.

Déclaration d'Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères

"Il est bien clair que c'est le Conseil national syrien qui joue le rôle principal et le rôle fédérateur..."

Écouter (00:42) http://www.rfi.fr/europe/20120401-turquie-amis-syrieplan-annan-delai-application-France-Alain-juppe-onu-ligue-arabe

01/04/2012 par RFI

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C’est vrai que le temps presse. Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, en convient, mais il n’y a pas encore d’ultimatum contre le régime syrien. Après Tunis et Istanbul, c’est Paris qui accueillera la prochaine réunion sur la Syrie. Cette réunion, dans les toutes prochaines semaines, devrait être celle du passage à l’action à laquelle appelle tant le Conseil national syrien.

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Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre turc

"La Turquie continuera à se tenir aux côtés du peuple frère et ami de Syrie..."

Écouter (00:48) http://www.rfi.fr/aef_player_popup/rfi_player#

01/04/2012

http://www.rfi.fr/europe/20120401-turquie-amis-syrieplan-annan-delai-application-France-Alain-juppe-onu-ligue-arabe

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62805

Les "Amis de la Syrie" reconnaissent le Conseil national syrien

Challenges.fr

Créé le 01-04-2012 à 15h15 - Mis à jour à 17h15

par Khaled Yacoub Oweis et Missy Ryan

ISTANBUL (Reuters) - Les "Amis de la Syrie" réunis dimanche à Istanbul ont reconnu le Conseil national syrien (CNS) formé par l'opposition comme représentant légitime du peuple syrien.

Les délégués des 70 Etats membres de l'organisation ont en outre invité Kofi Annan, émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie, à fixer un calendrier de mesures à prendre en cas de non-application de son plan de paix. Damas en a accepté le principe mardi, mais il est jusqu'ici resté lettre morte.

Dans leur déclaration finale, les "Amis de la Syrie", parmi lesquels figurent notamment les grandes puissances occidentales et les pays du Golfe, exhortent les membres des forces gouvernementales à désobéir aux ordres lorsqu'ils visent la population et promettent d'oeuvrer à de nouvelles mesures pour protéger les civils.

Les livraisons d'armes, réclamées par certains pays du Golfe et que le prince Saoud al Fayçal, chef de la diplomatie saoudienne, a jugé de l'ordre du "devoir", ne sont toutefois pas à l'ordre du jour, pas plus qu'une intervention militaire étrangère, que la Turquie a semblé appeler de ses voeux.

"Nous ne laisserons pas le régime syrien abuser d'une nouvelle opportunité, qui est la dernière chance pour la situation en Syrie", a averti le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Davutoglu.

"Dans le cas de la Bosnie, la communauté internationale a été trop lente (...) Nous avons donc perdu beaucoup de vies. Dans le cas de la Syrie, la communauté internationale ne doit pas être aussi lente. Nous devons agir sans délai", a-t-il ajouté.

Hillary Clinton a quant à elle exhorté le président Bachar al Assad à ordonner l'arrêt des opérations militaires visant des civils, faute de quoi il s'exposera à de "graves conséquences".

ANNAN LUNDI AU CONSEIL DE SÉCURITÉ

La secrétaire d'Etat américaine a en outre estimé que Damas n'avait pas tenu les engagements pris dans le cadre du plan Annan, qui prévoit notamment un cessez-le-feu immédiat de la part des forces gouvernementales.

"Près d'une semaine s'est écoulée et nous devons reconnaître que la longue liste des promesses non tenues par le régime s'allonge", a-t-elle insisté, précisant que les Etats-Unis fournissaient du matériel de communication aux insurgés.

Malgré les promesses faites à Kofi Annan, 16 personnes ont encore été tuées dimanche, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Kofi Annan doit rendre compte lundi de sa mission au Conseil de sécurité. Outre le cessez-le-feu, dont l'initiative incombe selon lui à l'armée, son plan prévoit le retrait des moyens militaires déployés dans les centres urbains, la mise en place de créneaux quotidiens pour la libre circulation de l'aide humanitaire et l'ouverture du dialogue avec l'opposition, mais ne recommande pas la mise à l'écart d'Assad, à la différence d'un premier plan de sortie de crise de la Ligue arabe.

L'ASL a fait savoir samedi qu'elle appellerait au cessez-le-feu une fois les armes lourdes retirées des villes, mais Damas avait déclaré la veille, tout en assurant avoir "maté la révolte", que ses forces devaient rester sur leur positions pour assurer le maintien de l'ordre.

Plus de 9.000 personnes ont été tuées par les forces de sécurité d'Assad depuis le début du soulèvement en mars 2011, selon les Nations unies. Damas, de son côté, dit avoir perdu 3.000 membres des forces de sécurité dans les violences survenues depuis un an.

Jean-Philippe Lefief pour le service français

http://www.challenges.fr/monde/20120401.REU3164/les-amis-de-la-syrie-reconnaissent-le-conseil-national-syrien.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62814

La Turquie plaide pour un soutien renforcé aux opposants syriens

euronews

01/04 11:43 CET

La Turquie et la Ligue arabe accentuent la pression sur le conseil de sécurité de l’ONU au sujet de la Syrie. En témoignent les prises de position ce dimanche lors de la conférence des “Amis de la Syrie”, qui se tient à Istanbul.

A l’ouverture des débats, le chef de la Ligue arabe a appelé les Nations Unies à mettre en oeuvre des mesures contraignantes contre le régime de Bachar Al-Assad.

Le Premier ministre turc est allé encore plus loin. Selon Recep Tayyip Erdogan, pas question de soutenir un plan qui permettrait au régime syrien de se maintenir. Par ailleurs, le dirigeant turc a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à intervenir, sans quoi, a-t-il dit, “il n’y aura pas d’autre choix que de soutenir le droit à la légitime défense du peuple syrien”, victime, selon les mots de Recep Tayyip Erdogan d’une “exécution de masse”.

Faut-il donc armer les insurgés syriens ? Le sujet divise. Et pendant ce temps, la répression se poursuit. Selon des opposants, une trentaine de personnes sont mortes ce samedi lors de pilonnages et d’attaques menées par les forces de sécurité contre les insurgés.

Copyright © 2012 euronews

Voir la vidéo:

http://youtu.be/QZmIievpdS8

http://fr.euronews.com/2012/04/01/la-turquie-plaide-pour-un-soutien-renforce-aux-opposants-syriens/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62818

En Turquie, les rebelles syriens demandent qu’on leur fournisse des armes

La Croix

1/4/12 - 13 H 50

Il faut soutenir le droit à la «légitime défense» des Syriens face à la répression si l’ONU n’agit pas, a lancé dimanche 1er avril à Istanbul le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, devant la conférence des amis de la Syrie. «Si le Conseil de sécurité (de l’ONU) manque une nouvelle fois une opportunité historique, il n’y aura pas d’autre choix pour la communauté internationale que de soutenir le droit à la légitime défense du peuple syrien» , victime d’une «exécution de masse» par les forces du régime, a-t-il déclaré devant les représentants de 74 pays et l’opposition syrienne. «Les organisations internationales disent que la répression a fait plus de 9000 morts, je vois que ce chiffre est beaucoup, beaucoup plus élevé» , a ajouté le premier ministre turc.

Burhan Ghalioun, le président du Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l’opposition syrienne, a quant à lui demandé à la communauté internationale de reconnaître son mouvement comme seul représentant légitime des Syriens. Burhan Ghalioun a aussi annoncé que son mouvement allait désormais verser des salaires aux membres de l’Armée syrienne libre (ASL) en lutte contre Damas: «Le CNS va prendre en charge le paiement des salaires fixes de tous les officiers, soldats et résistants membres de l’ASL.» Il a réclamé des armes pour combattre le régime: «Nous avons appelé plusieurs fois à l’armement de l’Armée syrienne libre. Nous souhaitons que la conférence des amis de la Syrie accède à cette demande» , a-t-il dit.

D’importants acteurs internationaux sont absents d’Istanbul, dont la Russie, la Chine et l’Iran, principaux soutiens du régime syrien. Kofi Annan et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui ont présenté un plan de médiation du conflit syrien, sont également absents.

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/En-Turquie-les-rebelles-syriens-demandent-qu-on-leur-fournisse-des-armes-_NG_-2012-04-01-783825http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62832

Les Kurdes, les grands oubliés du conflit syrien

Nouvel Obs

Créé le 30-03-2012 à 22h01 - Mis à jour à 22h01

par Khaled Yacoub Oweis

ISTANBUL (Reuters) - Les Kurdes de Syrie, qui représentent environ dix pour cent

de la population, sont les grands oubliés du soulèvement vieux d'un an contre le régime de Bachar al Assad.

"La question kurde est une bombe à retardement. On ne peut attendre la chute de Bachar al Assad pour la régler!", se lamente Radif Moustafa, l'un des défenseurs de longue date de la cause kurde.

Les espoirs des Kurdes syriens ont été douchés lors de la réunion, cette semaine à Istanbul, du Conseil national syrien (CNS), dominé par les islamistes, qui a refusé une demande de reconnaissance de cette importante minorité et ses revendications autonomistes.

Adversaires de longue date du parti Baas au pouvoir à Damas depuis des décennies, les Kurdes syriens sont pourtant restés, en grande partie, soigneusement à l'écart des dernières manifestations.

Pour le cercle de réflexion britannique Henry Jackson Society, le ralliement des Kurdes au mouvement d'insurrection anti-Assad pourrait cependant se révéler décisif et faire pencher la balance.

Mais leurs profondes divisions internes et la méfiance des Kurdes à l'égard du CNS et des autres mouvements d'opposition arabes font que cette communauté ne s'est pas vraiment associée jusqu'ici à la lutte armée.

La réunion d'Istanbul s'est achevée sur un accord visant à élargir le CNS assorti d'une promesse de réconciliation et de création d'un Etat démocratique une fois le régime Assad renversé.

Les Kurdes ont alors quitté les débats en refusant de signer la déclaration finale omettant toute référence à leurs droits propres en tant que communauté, le texte d'Istanbul se contentant d'une promesse de reconnaissance des droits individuels de tous les Syriens.

TENTATION SÉCESSIONNISTE?

Contrairement à l'Irak, où les Kurdes ont obtenu la création d'une région semi-autonome dans le Nord, les dirigeants kurdes syriens affirment ne vouloir qu'un système fédéral leur garantissant la citoyenneté, le droit de propriété, un système éducatif en langue kurde et une répartition équitable des recettes budgétaires.

Les Kurdes vivent pour la plupart dans l'est, riche en pétrole, de la Syrie et dans le nord-est limitrophe de la Turquie, dans la région rurale d'Ifrine. D'importants quartiers de Damas et d'Alep, la capitale économique située à moins de 50 km de la frontière turque, sont aussi dominés par des Kurdes.

Certains dans les rangs de l'opposition syrienne ne cachent pas leurs craintes de voir les revendications des Kurdes déboucher sur une tentation sécessionniste.

En outre, insistent-ils, leur accorder trop de droits risquerait de déplaire à la

Turquie, qui a déjà maille à partir avec sa propre et remuante minorité kurde, et d'affaiblir le soutien apporté par Ankara au soulèvement syrien.

"La priorité reste de faire chuter Bachar al Assad", explique l'une des figures de l'opposition, le sunnite Najati Tayyara, très respecté des Kurdes.

La mouvance kurde de Syrie a la particularité d'être extrêmement fragmentée, avec des partis régionaux kurdes soutenant des groupes rivaux. Il existe même une formation kurde syrienne qui a pris fait et cause pour le régime de Damas.

La plupart des partis kurdes se sont rassemblés cette année sous la bannière du Congrès national kurde (CNK) pour soutenir le soulèvement syrien et plaider la cause kurde.

UNE "LIGNE ROUGE" POUR ANKARA

Le CNK, qui bénéficie du soutien du gouvernement régional au pouvoir au Kurdistan irakien, est la principale faction kurde à avoir claqué la porte lors de la réunion d'Istanbul.

L'autre grande faction kurde syrienne, le Parti de l'union démocratique (PUD), a l'appui du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, formation kurde de Turquie qui prône la lutte armée contre le gouvernement central d'Ankara) et se tient à l'écart de toutes les activités de l'opposition.

Le père de Bachar al Assad, Hafez, décédé en 2000, avait donné l'asile politique durant de longues années à Abdullah Öcalan, le chef du PKK turc, avant de le renvoyer à l'étranger où il a fini par se faire enlever par des agents secrets turcs. "Apo" croupit actuellement dans une prison d'une île de la mer Egée.

Bachar al Assad a, pour sa part, coopéré avec les Turcs pour réprimer les maquisards du PKK dans le cadre d'un réchauffement des relations entre Damas et Ankara.

Un nouveau soutien de Damas au PKK constituerait une nouvelle "ligne rouge" pour Ankara, qui s'est élevé contre la répression par le régime de Damas des manifestations prodémocratiques ainsi que contre l'escalade du conflit.

Le PUD, considéré comme un obligé de Damas, est accusé par l'opposition syrienne d'agir au nom du régime en place en réprimant les manifestations dans les régions kurdes et en assassinant des militants anti-Assad.

Au début de la révolte syrienne, Bachar al Assad a fait des concessions aux Kurdes en promulguant notamment un décret accordant la nationalité syrienne aux Kurdes qui en avaient été privés à la suite d'un recensement remontant aux années 1960.

Mais d'après des activistes kurdes, seuls 6.000 des quelques 150.000 Kurdes apatrides ont en fait retrouvé la nationalité syrienne et la plupart des mesures discriminatoires, comme l'interdiction de l'enseignement de la langue kurde,

sont toujours en place.

Jean-Loup Fiévet pour le service français, édité par Tangi Salaün

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120330.REU3107/les-kurdes-les-grands-oublies-du-conflit-syrien.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62809

L'info vue par la TRT (1)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

Davutoğlu fait référence à Bosnie

Le Ministre des Affaires etrangères de la Turquie, Ahmet Davutoğlu dans la conférence des « Amis de la Syrie » a indiqué qu’il souhaite que la communauté internationale ne s'attarde pas comme elle avait déjà fait à Bosnie. Il a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures plus décidemment et nettement.

Après Davutoğlu, le ministre des Affaires etrangères des Etats-Unis, Hillary Clinton a aussi fait un communiqué de presse et indiqué que leur soutien pour le Syrie continuerait jusqu’à la fin.

Le président du Conseil national syrien Burhan Ghalioun a déclaré leur décision d’aller au Conseil de Sécurité des Nations Unies avec le Secrétariat général de la Ligue arabe. Apres avoir répondu aux questions des journalistes, Ghalioun a dit que le Conseil national syrien (CNS) est le seul représentant légitime en Syrie.

Ghalioun a aussi mis accent sur leur décision de ne pas utiliser le fond international pour l’armement de l’armée syrienne libre.

Dans la déclaration finale de la conférence du groupe Amis de la Syrie, il est souligné que les membres du groupe soutiendront le peuple syrien jusqu’à une solution permanente.

D’autre part, pendant le conférence il y avait des démonstrations des manifestants à la fois pro-Assad et anti-Assad.

Date de l'information : 02 Avril 2012 06:03Mise à jour à : 02 Avril 2012 13:08

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/davutoglu-fait-reference-a-bosnie/2379

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62834

TURQUIE/IRAN

La Turquie va réduire de 10% ses importations de pétrole iranien

20 Minutes

Mis à jour le 30.03.12 à 17h56

La Turquie a annoncé ce vendredi une réduction de 10% de ses importations de pétrole en provenance d'Iran, cédant aux pressions des Etats-Unis qui ont menacé la semaine dernière les clients de Téhéran de représailles faute d'une baisse significative de leurs commandes. Les sanctions américaines et le boycott européen qui entrera en vigueur en juillet dans le cadre des sanctions contre la poursuite des activités nucléaires sensibles de l'Iran ont entraîné une forte hausse des prix du brut.

Selon l'Agence internationale de l'énergie, les exportations iraniennes pourraient être réduites de moitié après l'entrée en vigueur de l'embargo européen et la baisse des commandes de gros clients tels que l'Inde, le Japon et la Corée du Sud. La Turquie, cinquième importateur de pétrole iranien, s'était jusqu'ici refusée à suivre le mouvement et se disait trop dépendante envers son voisin oriental.

Avec 200.000 barils par jour, le brut iranien représente 30% de ses importations. La Chine est désormais le dernier gros importateur de brut iranien à n'avoir pris aucun engagement officiel en faveur d'une réduction de ses commandes.

Reuters

http://www.20minutes.fr/ledirect/908263/turquie-va-reduire-10-importations-petrole-iranien

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62799

Les négociations sur le problème nucléaire iranien auront lieu à Istanbul

CRI

2012-04-01 17:14:21 xinhua

La secrétaire d'Etat américain Hillary Clinton a annoncé samedi en Arabie saoudite que les négociations sur le problème nucléaire iranien seraient reprises à Istanbule en Turquie le 13 avril.

Faisant cette annonce à la suite d'une conférence de sécurité en Arabie saoudite, Mme Clinton a indiqué que les pourparlers entre l'Iran et les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies (Etats-Unis, Grande-Bretagen, France, Russie, Chine) ainsi que l'Allemagne, visent à empêcher Téhéran d'acquérir des armes nucléaires.

"Notre intention est de dissiper les inquiétudes de la communauté internationale vis-à-vis du programme nucléaire de l'Iran", a-t-elle affirmé.

Mme Clinton s'est dite en même temps méfiante de l'intention de l'Iran de négocier une solution à Istanbul.

Un responsable du ministère turc des Affaires étrangères, joint au téléphone, a affirmé à Xinhua samedi que les autorités turques allaient discuter du lieu des négociations avec le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton.

Les négociations entre l'Iran et le groupe 5+1 ont été suspendues il y a plus d'un an.

Certains pays européens veulent que les nouvelles négociations soitent tenues à Genève, mais l'Iran préfère la ville d'Istanbul.

http://french.cri.cn/621/2012/04/01/301s276029.htm

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62824

LIBYE

Réaction à la montée de violence et aux affrontements entre Toubous et tribus arabes dans le sud de la Libye

Ministère des affaires étrangères et européennes

(30 mars 2012)

La France déplore les nombreuses victimes des violences qui ont éclaté, samedi dernier, à Sebha. Elle appelle les différents protagonistes au calme et encourage le gouvernement de transition à poursuivre ses efforts pour stabiliser la situation et favoriser le dialogue entre les parties en conflit.

Ces événements dramatiques soulignent l’urgence du rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire libyen et de la réorganisation des institutions nationales en charge de la sécurité. Ils montrent également l’importance d’un processus politique qui prenne en compte les besoins de l’ensemble des régions libyennes et donne toute leur place aux différentes communautés.

La France, aux côtés des Nations Unies et de l’Union européenne, s’emploie à apporter aux nouvelles autorités libyennes toute l’assistance dont elles ont besoin, notamment en matière de réforme du secteur de la sécurité, dans le respect de la souveraineté de la Libye. La France encourage également les autorités libyennes à poursuivre leurs efforts en faveur d’une réconciliation nationale, condition nécessaire au succès du processus de transition.

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/libye/la-france-et-la-libye/evenements-4528/article/reaction-a-la-montee-de-violence

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62811

SHOAH/ANTISEMITISME

Spiegelman c’est du grand Art !Paris Match

| dimanche 1 avril 2012

Pour la première fois, le Centre Pompidou consacre une rétrospective à l’auteur de « Maus ». Qui ne se résume pas à son chef-d’œuvre sur l’Holocauste.

Interview François Lestavel - Paris Match

Paris Match. Vous venez de l’univers de la contre-culture. N’est-ce pas ironique que vous soyez désormais célébré à Paris, au Centre Pompidou ?Art Spiegelman. L’idée de contre-culture a évolué et elle a intégré désormais la culture dominante. D’ailleurs, quand on m’a annoncé que j’allais être exposé à Beaubourg, j’ai cru que je serais au même étage que Matisse… mais on m’a dit que ce serait à la Bibliothèque ! Après avoir été un peu surpris, je trouve que c’est l’endroit idéal, parce que mon travail se situe entre le texte et le dessin. On a créé une zone spéciale, c’est formidable !Mais la place de la BD est-elle vraiment au musée ?La BD est un média comme un autre. La rétrospective qui m’a été consacrée au MoMa en 1991 m’a convaincu que mon travail pouvait continuer à vivre sur un mur, à travers les brouillons et les versions alternatives de mes dessins. Quand je me rends dans un musée, je préfère aller voir les esquisses que les œuvres

achevées. Les traits d’un dessinateur sont comme les lignes d’un électrogramme témoignant du cheminement de sa pensée. Ici, on peut voir plus d’une vingtaine de versions de couvertures que j’ai faites pour le magazine “Raw”, qui chacune a contribué à ce que naisse la version définitive.

Cela doit vous plaire que le public français puisse vous découvrir à travers autre chose que “Maus” ?Bien sûr. Même si le cœur de l’exposition lui est consacré, il est entouré de dessins qui montrent ma personnalité multiple. J’ai d’ailleurs trouvé très amusant que la visite commence par les Crados ! Quand j’ai achevé “MetaMaus”, qui raconte la genèse de ce livre, je me suis dit que je pouvais à nouveau aller de l’avant. Avant, j’avais l’impression d’être l’exécuteur testamentaire de mon œuvre. Maintenant, le dessinateur peut enfin revivre. Et cette rétrospective est aussi une façon d’enlever mon masque de souris, de mettre un terme à ce chapitre passé.

Pourquoi, dans “Maus”, étiez-vous aussi dur avec votre père ? Vous le décrivez avare, vous réglez vos comptes…

Mon objectif n’était pas de faire une hagiographie. Chacun porte un masque et, quand on l’enlève, on peut découvrir un individu raciste ou égoïste, mais ça ne le rend pas moins humain, au contraire. Il a fallu vingt-cinq ans pour que je m’aperçoive que ce récit était aussi un hommage à mon père. Montrer tous ses défauts, c’était une façon de lui redonner vie.

Pour Claude Lanzmann, l’auteur de “Shoah”, on ne devrait pas faire de fiction à partir de cette tragédie...C’est effectivement essentiel de ne pas aborder ce sujet de façon triviale, comme une blague. Dans les films, il faut rire, pleurer, et finir en montrant qu’en dépit de l’Holocauste la vie est belle ! Utiliser le génocide comme une grande aventure est insultant. Ça fait partie de ce que j’appelle l’“Holo-kitsch”.« Pour qu’un art soit vivant, il doit aussi rester idiot ! »C’est pour cela que dans un dessin vous vous moquez de Benigni ?Mon problème, avec “La vie est belle”, c’est qu’il se sert de l’Holocauste, alors que cet événement n’a aucune utilité. Quand Israël ou Spielberg se servent de l’Holocauste, c’est aussi terrible… Pourquoi prendre un Allemand glamour comme héros, alors que Schindler était quelqu’un d’éminemment ambigu ? Ils appliquent la formule obscène du cinéma à succès, “sexe et mort”. A chaque fois qu’il y a une scène d’amour, elle est immédiatement suivie par l’extermination des Juifs ! C’est un virus effrayant avec lequel nous vivons, qui cherche à nous faire éprouver des sensations toujours renouvelées.

Dans “MetaMaus”, on se rend compte d’ailleurs que vous vous posiez sans cesse la question : “Qu’ai-je le droit de montrer ?”

C’est en cela que “Maus” reste vivant et intéressant. C’est d’abord une façon de retrouver la mémoire, mais c’est aussi le récit d’un jeune dessinateur qui va voir

son père pour lui demander de raconter son histoire afin qu’il la dessine. On ne voit tout qu’à travers le prisme du fils, de sa compréhension. “Maus”, ce n’est pas “Auschwitz pourles nuls”. Le livre montre avant tout combien il est difficile de raconter quelque chose de pertinent sur le génocide. Mon père n’avait qu’une vision partielle de l’Holocauste, et moi, je n’ai qu’une vision partielle de cette vision partielle…

Vous avez remporté le prix Pulitzer. Qu’est-ce que ça a changé ?Incontestablement ça a été une consécration pour la BD, et ça a prouvé que la discipline à laquelle j’appartiens pouvait aller au-delà du simple gag ou des aventures de Batman. Un ami a aussi remarqué que, désormais, je pouvais connaître les premiers mots qui seraient publiés à ma mort : “Le prix Pulitzer Art Spiegelman… bla bla bla !” Cette récompense a été à la fois une condamnation à mort et un permis de tuer. Condamnation à mort parce que maintenant j’appartiens au panthéon des artistes consacrés, et c’est paralysant. Et permis de tuer car j’ai licence de tout faire. Je peux baisser mon pantalon en pleine rue et les gens diront : “Eh, regardez ! C’est le pénis du mec qui a gagné le Pulitzer !”En 1974, vous écriviez que la BD en était encore à son enfance. Pensez-vous qu’elle ait atteint l’âge adulte ?Je le pense. Mais je ne veux pas qu’elle soit réservée aux enfants, ou seulement aux adultes. C’est un média qui semble capable de survivre à tous les arts, dans un sens c’est une discipline qui est restée aussi pittoresque que les vieilles cartes que les gens aiment regarder. Mais il est important que la BD ne perde pas sa dangerosité, qu’elle utilise le mauvais goût avec vitalité. En tant que président d’Angoulême, j’ai tenu à ce qu’une BD de cul soit récompensée [“Teddy Beat”, de Morgan Navarro]. La BD doit avoir le pouvoir de nous exciter sexuellement, sans être triviale. Pour qu’un art reste vivant, il doit comporter à la fois une part complètement idiote et une autre brillamment intelligente.

Vous avez fait scandale avec votre couverture du “New Yorker”, “La Saint-Valentin” : un religieux juif embrassant une femme noire. La BD est-elle une arme politique ?C’est souvent une arme que j’utilise contre moi ! Lors de l’exposition, vous vous apercevrez qu’il y a au moins cinq ou six personnalités différentes en moi. Certaines sont plus impliquées politiquement, d’autres plus douées graphiquement, ou alors complètement névrosées… Je suis plus que schizophrène, je suis multiphrène !http://www.parismatch.com/Culture-Match/Art/Actu/Spiegelman-c-est-du-grand-Art-!-386395/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62788

Nîmes : "L’acte antisémite sur un rabbin n’est pas un incident isolé"

MidiLibre.com

YAN BARRY

31/03/2012, 14 h 59 | Mis à jour le 31/03/2012, 15 h 03

Vendredi dernier, un rabbin a fait l’objet d’insultes antisémites à Nîmes, ce qui a entraîné l’interpellation d’un suspect. Celui-ci sera convoqué en mai au tribunal correctionnel. La Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) de Nîmes a décidé de se constituer partie civile. Patrice Bilgorai, son président, fait le point sur la situation.

Pourquoi la Licra a-t-elle décidé de se porter partie civile dans une affaire d’insultes à caractère antisémite ?

Ce qui arrive au rabbin de Nîmes, ce n’est pas un incident isolé puisqu’il y a eu, ces derniers jours, un jeune juif qui s’est fait insulter à Paris et une profanation de tombes à Nice. Je tiens à dire que ce qui est arrivé est d’autant plus grave que ça touche un représentant du culte.

Nîmes est-elle une ville plus exposée ?

Il est vrai que nous avons relevé le même genre d’insultes en 2009, sans oublier l’agression d’un septuagénaire juif en 2010 devant la synagogue. Il y a des agressions inquiétantes mais nous ne sommes pas dans une ville antisémite. Nous avons des personnalités juives connues : Bernard Lazare (journaliste dreyfusard, NDLR) et d’Adolphe Crémieux (homme politique et avocat, NDLR).

A quoi attribuez-vous ces actes antisémites ?

Les raisons ne sont pas à trouver dans le contexte de campagne électorale. Dans un certain nombre de quartiers, il y a peut-être une façon de reporter à Nîmes ce qui se passe dans le conflit israélo-palestinien. On est dans le fantasme. Mais aucune situation sociale ou autre ne peut justifier un tel comportement vis-à-vis des Juifs et de qui que ce soit d’ailleurs. Je rappelle que le racisme n’a pas de couleur. La Licra défend tous ceux qui sont victimes de racisme si les actes sont avérés.

http://www.midilibre.fr/2012/03/31/l-acte-antisemite-sur-un-rabbin-de-nimes-n-est-pas-un-incident-isole,479445.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62796

De Capri à la Pologne

Sud Ouest

06h00

Olivier Mony

Et si au fond, de « Shoah », terrible et magnifique tombeau pour les juifs et le siècle qui programma leur élimination méthodique, Claude Lanzmann était non seulement l'auteur, mais aussi la dernière victime ? L'œuvre est si essentielle, destinée à croiser non seulement l'Histoire, mais les histoires de chacun de ses spectateurs, qu'elle phagocyta largement celle de son créateur. Puisque nombre d'entre nous sont nés ainsi à la tragédie d'un ciel vide au-dessus de la Pologne, il apparaissait normal qu'il en aille de même de celui qui en avait été le révélateur.

C'est la raison pour laquelle, lorsqu'il publia voici trois ans ses Mémoires (« Le Lièvre de Patagonie »), Lanzmann accueillit avec une fierté mélangée à une bonne dose de mauvaise humeur (laquelle, il faut bien l'écrire, lui semble assez constitutive…) la révélation, partagée unanimement par le public et la critique, qu'il était aussi un grand écrivain. Qu'il le fut avant toute autre qualité, comme le démontre cette fois-ci cette « Tombe du divin plongeur », recueil d'articles, de chroniques, de tribunes et de portraits qui résume de façon fulgurante plus d'un demi-siècle de présence active au monde.

Amateur de plongée

Cette tombe, c'est d'abord une fresque. Découverte l'été 1968 pendant les fouilles d'une petite nécropole et depuis pieusement conservée au musée archéologique de Paestum (Italie), elle représente un athlète plongeant dans l'eau et daterait de 480 avant J.-C. On la nomme « la fresque de la tombe du plongeur ».

Lanzmann, en amateur de plongée et de saut dans le vide métaphysique, s'est souvent perdu dans sa contemplation. Son livre est toutefois moins un mausolée qu'un pêle-mêle passionnant. On se félicite d'y retrouver les grands textes par lesquels Lanzmann a, malgré quelques polémiques (ah, cette somptueuse exécution de Raymond Barre peint en quelques phrases en antisémite ordinaire…), largement contribué à hausser le niveau du débat moral en France ces vingt dernières années. On est heureux d'y découvrir une autre de ses facettes, pas la moins brillante : le formidable journaliste et portraitiste qu'il fut tout au long des années 1960, essentiellement pour le « Elle » d'Hélène Lazareff.

Le bonhomme a tout ce qu'il faut pour cela. Du courage à revendre, un regard acéré, un petit côté voyou plus ou moins revendiqué et le sens de la scène. Il est avec le jeune dalaï-lama qui fuit son pays sans espoir de retour ni une larme. Il rôde dans le hall d'un palace de Capri autour de la dérive amoureuse de la princesse Soraya. Il s'attendrit auprès d'un Jacques Tati, génial inventeur de

formes, cerné par les créanciers et qui n'en a cure. Il apaise les souffrances de Sami Frey, saisi de vertige à l'aube de la gloire et dans les bras de Bardot, alors que ses disparus le tirent par la manche… Il observe amusé Belmondo lisant « L'Équipe » sur la plage de Zuydcoote parmi des figurants indifférents. Il assiste au triomphe romain de Charles Aznavour, formidable impresario de lui-même. Il est partout, ne cherche pas à se laisser ignorer. Il voit tout et le reste, le comprend.

Tout cela se termine au-dessus d'une autre tombe, celle de la mère de l'auteur, pour une oraison funèbre admirable de sobriété. La fréquentation des morts rend Claude Lanzmann plus vivant que jamais. Celle de ses textes aura sur ses lecteurs le même effet thaumaturge.

« Fréquenter les morts rend Claude Lanzmann plus vivant que jamais »

http://www.sudouest.fr/2012/04/01/de-capri-a-la-pologne-675754-4692.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62790

Fan de l’UDC, une militante FN fait l’apologie d’Hitler

20 Minutes

02 avril 2012 07:00; Act: 01.04.2012 20:16

Une candidate lepéniste à l’Assemblée nationale gêne des deux côtés de la frontière.

«Je lutte contre le terrorisme intellectuel qui sévit en France.» Anne Bardoux assume. La semaine dernière, cette militante du Front National (FN) de Haute-Savoie a posté des photos faisant l’apologie du régime nazi et de l’Holocauste sur sa page Facebook. «God bless Hitler», pouvait-on notamment y lire.

Cette maman franco-genevoise l’a fait «pour choquer et réveiller les consciences». Un coup qui lui a valu une réprimande de la direction locale du FN, en quête de respectabilité, note «Le Messager». Les images ont ainsi été retirées depuis.

Pas de quoi toutefois réfréner les ardeurs de la frontalière active dans le milieu de la finance. «En Suisse, quand l’UDC fait la même chose, ça ne choque personne. Le peuple a le droit de s’exprimer.» Alors qu’elle espère représenter la circonscription d’Annemasse aux élections législatives de l’été, Anne Bardoux affirme beaucoup s’inspirer des valeurs de l’UDC, dont elle a pastiché une affiche pour une précédente campagne.

Une filiation intellectuelle revendiquée qui ne ravit guère le parti agrarien. «Je ne cautionne pas du tout ce genre de publications, mais on ne peut rien y faire»,

peste Céline Amaudruz, présidente de l’UDC Genève.

(tpi)

http://www.20min.ch/ro/news/geneve/story/16847077

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62807

La liste de Kasztner, 1685 juifs sauvés

Le Figaro

Par Marie-Noëlle Tranchant Publié le 30/03/2012 à 18:51

Un saisissant documentaire américain, Le Juif qui négocia avec les nazis, évoque la figure ambiguë du Schindler hongrois. En salle, mercredi.

C'est une histoire fascinante, sombre, trouble, énigmatique, pleine de rebondissements compliqués et d'équivoques tragiques. Celle du docteur Rezsö Kasztner, surnommé le Schindler juif. Un documentaire de l'Américaine Gaylen Ross,Le Juif qui négocia avec les nazis (sur les écrans le 4 avril), la remet dans l'actualité.

Elle commence dans la Hongrie de la Deuxième Guerre mondiale. Rezsö Kasztner, Juif d'origine roumaine, né en 1906, journaliste sans emploi à la suite des lois antisémites du régime Horthy, travaille pour des organisations sionistes, et fonde en 1943, avec Joel Brand, un comité d'assistance aux Juifs, le Vaada. Le 19 mars 1944, lorsque la Hongrie est occupée par les nazis, commence la déportation massive de la communauté juive vers Auschwitz. La première étape est la confiscation des logements et le regroupement des familles dans des ghettos. Le 5 avril, Kasztner et Brand ont une première rencontre avec des officiers SS, qui proposent une suspension de déportations moyennant une rançon de 2 millions de dollars. Des versements sont effectués en plusieurs temps.

Puis le SS Adolf Eichmann intervient dans la négociation, exigeant 10 000 camions militaires et diverses marchandises (thé, café, savons) contre le sauvetage d'un million de Juifs. Mais, pendant ces terribles négociations, les déportations continuent, et il n'y a pas un million de Juifs à sauver.

Néanmoins, Kasztner parvient à organiser le départ de 1 685 personnes dans un train à destination de la Suisse. Il met aux enchères 150 places pour les plus riches, de façon à financer le trajet des plus pauvres, car la place est à 1 000 dollars. Le train quitte Budapest le 30 juin 1944.

«Le grand plan pour sauver la communauté juive de Hongrie a échoué», admet le site du Mémorial Kasztner, qui crédite cependant le Schindler magyar d'avoir

sauvé, outre les passagers du train, plus de 15.000 déportés du camp de Bergen-Belsen à la fin de la guerre, en payant des rançons.

Condamné puis acquitté

Après la guerre, Kasztner émigre en Israël avec sa femme et sa fille, et milite au parti travailliste de Ben Gourion, le Mapaï. En 1952, il est porte-parole du ministre du Commerce et de l'Industrie. Sa carrière est soudain remise en cause par l'attaque virulente d'un journaliste d'extrême droite, Malchiel Grünwald, qui l'accuse d'avoir collaboré avec les nazis, d'avoir spolié et envoyé à la mort des Juifs hongrois, et d'avoir prouvé sa complicité avec l'officier SS Kurt Becher en témoignant en sa faveur lors du procès de Nuremberg. Le coup est si sérieux que le ministre de la Justice incite Kasztner à intenter un procès en diffamation contre Grünwald. Or le procès aboutit à sa condamnation, en 1955. Kasztner a vendu son âme au diable, dira le juge Halévi.

Le point le plus obscur et le plus trouble de ses négociations est le silence qui faisait partie de la rançon. Kasztner n'a pas averti la communauté juive qu'elle allait être envoyée à la mort, à l'exception de ceux (en priorité des notables) qui devaient prendre place à bord du train pour la Suisse. Le salut de quelques-uns passait par ce secret sur le massacre du plus grand nombre, expliquera l'historien Maurice Kriegel.

L'autre zone d'ombre est le mensonge resté inexpliqué de Kasztner, qui a nié avoir écrit un affidavit en faveur du SS Becher, alors que la lettre fut produite au procès.

Un procès devenu politique. Le gouvernement décide de faire appel au nom de Kasztner, ce qui provoque sa chute. Néanmoins, la Cour suprême d'Israël annule le précédent jugement en 1958, estimant que Kasztner «n'était motivé que par son désir de sauver des Juifs hongrois dans leur ensemble, c'est-à-dire le plus grand nombre possible dans les circonstances de l'époque», et que son comportement, étant donné la méthode de négociation financière qu'il avait adoptée, «semble à la fois plausible et raisonnable». Bref, «on ne peut pas considérer son comportement comme une collaboration avec les nazis».

Rezsö Kasztner n'assistera pas à sa réhabilitation: il a été assassiné l'année précédente, le 12 mars 1957, par un jeune militant d'extrême droite de 22 ans, Zeev Eckstein, qui se prenait pour «la main de Dieu». Et qui s'apercevra des années plus tard, après avoir purgé sa peine de prison, qu'il n'était «qu'un pion sur un échiquier», manipulé par l'extrême droite et les services secrets. La preuve? Ce n'est pas lui qui a tué Kasztner. Il a tiré, oui, mais manqué sa cible. Et c'est une autre balle, partie d'une autre arme, qui a atteint «le Juif qui négocia avec les nazis».

La critique. Le documentaire de Gaylen Ross est mis en scène comme un drame, puissant, mystérieux, qui se poursuit encore, plein de frissons, de larmes, de coups de théâtre, plus de cinquante ans après la mort du protagoniste, Reszö Kasztner. Cela commence avec son assassin, qui revient sur les lieux de son crime de jeunesse, transformé par les années. Son désir est de rencontrer Suszi,

la fille de Kasztner, qui n'a cessé de lutter pour la réhabilitation de son père. Celui qui le croyait traître, celle qui le voit héros, projettent tour à tour l'ombre et la lumière sur ce destin prodigieusement embrouillé. De la tragédie hongroise aux règlements de comptes israéliens, le film est loin de lever toutes les ambiguïtés. Il les creuse, plutôt, c'est ce qui le rend passionnant.

Une avant-première du film aura lieu dimanche 1er avril, à 16 heures, au Cinéma des cinéastes (7, avenue de Clichy, Paris XVIIe), en présence de la réalisatrice et de Suszi Kasztner (sa fille). Tél.: 01 53 42 40 20

Par Marie-Noëlle Tranchant

http://www.lefigaro.fr/cinema/2012/03/30/03002-20120330ARTFIG00632-la-liste-de-kasztner-1685-juifs-sauves.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62808

La Mannschaft visitera Auschwitz : le devoir de mémoire pipolisé ?

Nouvel Obs leplus

Modifié le 01-04-2012 à 11h01

Le geste est symbolique. Le président de la Fédération allemande de football, Wolfgang Niersbach, a annoncé que la sélection de son pays se déplacera, pendant l'Euro 2012, à Auschwitz-Birkenau, ancien camp d'extermination nazi. Mais se servir de la célébrité des joueurs dans un tel lieu de mémoire n'est-il pas maladroit ?

Jérémie Tune> Par Jérémie Tune Professeur d'EPS

Edité par Sébastien Billard

L'équipe d'Allemagne de football se rendra donc au cours de l'Euro 2012 à Auschwitz. Ce geste empreint de symboles répond à l'appel de Dieter Graumann, président du Conseil central des juifs, exprimant le souhait de voir les stars du ballon rond accomplirent leur devoir de mémoire en Pologne. "Il est inconcevable que les Allemands ne se rendent pas au mémorial de l'Holocauste d'Auschwitz ou de Babi Yar", a-t-il déclaré.

Une réponse à la résurgence de l'antisémitisme

En se rendant dans l'un des théâtres les plus ignobles du Troisième Reich, le football allemand rétorque aux évènements qui ont alimentés les médias d'outre-Rhin récemment. Itay Schechter, l'attaquant du Kaiserslautern, a par

exemple été victime d'insultes antisémites sur le terrain de Mayence, fin février.

Cette résurgence d'antisémitisme dans l'enceinte des stades reflète en réalité les débats et problématiques qui agitent l'Allemagne depuis la découverte en novembre dernier d'une cellule néonazie, jugée terroriste, et qualifiée de "honte pour l'Allemagne" par la chancelière Merkel. Cette "cellule" est tenue pour responsable de l'assassinat de neuf immigrants turcs et grecs entre 2000 et 2006. La question de l'interdiction du NPD, le parti national-démocrate d'Allemagne (extrême-droite) se pose avec acuité, plusieurs liens auraient été constatés entre ce parti et le groupement xénophobe.

Ces faits qui jalonnent la vie politique actuelle en Allemagne ravivent les combats idéologiques et exacerbent les réactions viscérales anti-nazis d'un pays en proie à une Histoire tourmentée, affecté par de tels relents sporadiques mais nauséabonds.

En tant que modèles, les sportifs en général et les footballeurs en particulier porteraient, plus que l'anonyme, les stigmates des questionnements sociétales et culturelles de la société allemande. C'est l'idée que défend Dieter Graumann: "Özil, Klose, Gomez, Schweinsteiger ou Khedira sont des idoles d'aujourd'hui. Des exemples pour de nombreux jeunes. Une visite à Auschwitz qui les marquerait aurait plus d'effets que des milliers de discours."

Le devoir de mémoire dénaturé

Subsiste néanmoins un paradoxe entre l'évocation de valeurs humanistes universelles et la "pipolisation" de VIP footballistiques, dans un sport moderne dénué de véritable idéologie; entre les journalistes scrutant les moindres bribes de vie privée et les corruptions ou usages en tout genre.

L'équipe allemande à Auschwitz, le symbole est fort, l'image est puissante. Mais en pleine compétition sportive, le devoir de mémoire risque de se dénaturer; le sport-business se débarrasse facilement de la pudeur et de la réserve, transforme l'intime en représentation, l'Histoire commune en loi du profit, la mémoire en marchandise.

Le constat est d'ailleurs sans équivoque : Auschwitz est devenu au fil du temps un site touristique, lieu de pèlerinage où des groupes se prennent en photo "tout sourire", où le mercantilisme est bien présent (parking payant aux abords de l'ancien camp d'extermination,...). Un mercantilisme qui n'a pas de mémoire. L'appât du gain gomme le souvenir.

En définitive, Il s'agit pour la sélection allemande d'accomplir une tâche complexe, celle de trouver la juste note pour une partition délicate : la mort et l'extermination d'un peuple au côté de la vie d'une équipe de football jeune et compétitive. Mélange atypique. Certes, ces footballeurs n'incarnent pas les porte-paroles des sentiments dictés par l'Histoire, mais ils ont les leurs, dignes peut-être, mais sans naïveté, sans la prétention de dépasser la contradiction de la Shoah : oublier l'horreur en entretenant son souvenir.

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/515675-foot-euro-la-mannschaft-visitera-auschwitz-le-devoir-de-memoire-pipolise.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62817

Autriche: La pierre tombale des parents d'Hitler retirée

20 Minutes

Mis à jour le 30.03.12 à 15h41

La pierre tombale des parents d'Adolf Hitler a été retirée cette semaine du cimetière de Leonding, en Autriche, pour éviter les rassemblements néo-nazis.

L'initiative a été prise à la demande du propriétaire de la concession, une femme non identifiée qui, selon la presse, serait une parente éloignée d'Alois Hitler, le père du dictateur, a déclaré vendredi le maire de la ville, Walter Brunner. «Le site n'était pas visité en permanence, mais des choses se produisent de temps à autre», a-t-il expliqué. A l'automne dernier, des symboles nazis avaient été déposés sur la tombe, rapporte un journal autrichien.

Un incident similaire s'était produit en 2009 à l'occasion du 120e anniversaire de la naissance d'Hitler.

Reuters

http://www.20minutes.fr/ledirect/908197/autriche-pierre-tombale-parents-hitler-retiree

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62828

Sur la piste d'un trésor de 500 millions enfoui par les nazis

FTVi

Publié le 30/03/2012 | 17:01 , mis à jour le 30/03/2012 | 17:44

Il ne manque plus que le chapeau et le fouet et l'on pourrait se croire au cœur d'un Indiana Jones. Un journaliste autrichien croit avoir retrouvé la trace d'un trésor mystérieusement disparu à la fin de la seconde guerre mondiale, comme le révèle le Daily Mail. Une sonde radar a permis de repérer une pièce cachée, située à cinquante mètres sous terre, dans les anciennes galeries minières des monts Métallifères. Cette chaîne montagneuse qui sépare la République tchèque de l’Allemagne abrite de nombreux gisements de cobalt ou d'argent.

A l'intérieur de cette salle pourraient dormir, depuis la fin du conflit de1939-1945, des dizaines d'œuvres d'art volées par les nazis et dissimulées dans la panique à l'arrivée de l'Armée rouge. Une expédition devrait être lancée en juin pour faire toute la lumière sur ce mystère... et ce trésor surtout.

Un pactole estimé à plus de 500 millions d'euros

Les explorateurs espèrent mettre la main sur des toiles de Monet, Manet, Cézanne et bien d'autres. Un trésor évalué à plus de 500 millions d'euros. La pièce étant complètement coupée du monde depuis près de 70 ans, ces œuvres pourraient être en bon état.

Selon le journaliste autrichien Burkhart List, qui a mené l'enquête, il pourrait s'agir des pièces manquantes de la collection du baron Ferenc Hatvany, spolié par les nazis en raison de ses origines juives. Ce riche industriel hongrois aurait échangé ces œuvres contre sa liberté durant la guerre.

Comme le rapporte le Journal des Arts, "durant l’hiver 1944, les archives ont révélé qu’un mystérieux convoi est arrivé depuis Budapest", explique le journaliste. "Des photographies ont également montré un escadron de SS près des mines, alors qu’il n’y a jamais eu d’opération militaire dans cette zone." Selon lui, ces hommes auraient pu aménager la fameuse pièce en vue avant d'accueillir les œuvres.

FTVi

http://www.francetv.fr/info/sur-la-piste-d-un-tresor-de-500-millions-enfoui-par-les-nazis_78563.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62829

GENOCIDE CAMBODGIEN

Khmers rouges: l'ONU va nommer un nouveau juge international

7sur7

Par: rédaction

31/03/12 - 12h31 Source: belga.be

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon va nommer un remplaçant au juge d'instruction suisse qui a démissionné du tribunal chargé de juger les Khmers rouges après un bras de fer avec le gouvernement cambodgien, ont indiqué les Nations unies.

Laurent Kasper-Ansermet avait annoncé le 19 mars sa démission à compter du 4

mai, estimant ne pouvoir s'acquitter "librement" de sa tâche dans deux dossiers dont il a la charge et dénonçant certaines obstructions.

Il avait été désigné en octobre après la démission de Siegfried Blunk (Allemagne), qui avait déjà dénoncé les pressions du pouvoir dans ces deux dossiers controversés. Mais malgré des négociations avec l'ONU, qui parraine le tribunal, Phnom Penh a refusé de confirmer la nomination du magistrat suisse.

Ban estime qu'il est "essentiel" que ces affaires "soient remises sur un chemin positif", a indiqué son porte-parole Martin Nesirky dans une déclaration envoyée à l'AFP tard vendredi.

Le secrétaire général a donc décidé "de commencer un processus de sélection d'un nouveau cojuge d'instruction international et d'un nouveau cojuge d'instruction international de réserve".

Ban a appelé le gouvernement cambodgien à "coopérer pleinement avec les nouveaux juges", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre Hun Sen, lui même ex-cadre khmer rouge qui s'était finalement retourné contre le régime, a plusieurs fois déclaré publiquement qu'il ne laisserait pas ces deux affaires prospérer.

Ces deux dossiers au coeur de la polémique concernent cinq cadres du régime khmer rouge qui a fait quelque deux millions de morts entre 1975 et 1979.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1416939/2012/03/31/Khmers-rouges-l-ONU-va-nommer-un-nouveau-juge-international.dhtml

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62795

Les préjudices des nouvelles croisades de l’Occident

Tribune de Genève

29. mars 2012 - 17:00

Par Carole Vann, InfoSud/swissinfo.ch

Le conflit montant entre l’Onu et Phnom Penh sur le tribunal des khmers rouges illustre les limites d’une justice internationale où la vérité se situe trop facilement du côté du plus puissant. Au détriment des complexités régionales.

En démissionnant avec fracas du tribunal des khmers rouges, le juge genevois Laurent Kasper-Ansermet souligne une fois de plus le fossé d’incompréhension entre l’ONU et le pouvoir cambodgien. Le nœud du conflit: l’ouverture ou non de

nouvelles enquêtes sur cinq cadres (dossiers 3 et 4) du régime déchu de Pol Pot qui a fait près de 1,7 millions de morts. Mais derrière cette question, se profile un problème bien plus vaste: celui de la pertinence et des limites des juridictions internationales.

Pour mémoire, un accord avait été trouvé en 2003 entre Phnom Penh et l’ONU sur la mise en place des Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (CETC). Cette juridiction mixte, composée de magistrats internationaux et nationaux, avait pour mission de juger les plus hauts dirigeants et les principaux responsables des massacres perpétrés entre 1975 et 1979. Seulement, aujourd’hui, il y a désaccord sur qui doit figurer sur le banc des accusés.

Pour Phnom Penh, les procès doivent se limiter à ceux déjà entamés: celui de Duch (cas 001), le directeur du centre d’extermination S21 – il vient d’être condamné à perpétuité – et ceux des quatre plus hauts dignitaires khmers rouges encore en vie (cas 002). Mais l’ONU accuse le gouvernement de Hun Sen de violer cet accord en s’opposant à de nouvelles poursuites. Tandis que d’influentes ONG, Amnesty international et Open Society Justice Initiative en tête, dénoncent un «déni de justice pour les victimes» et accusent Phnom Penh d’ingérence.

Le prix de la stabilité

«Il ne faut pas être plus royaliste que le roi, nous sommes les victimes de Pol Pot. Nous sommes plus demandeurs de justice que vous». Dim Sovannarom, chef de la section des relations publiques aux CETC, a, comme presque tous les Cambodgiens, perdu sa famille dans les camps. Sa réaction révèle l’agacement côté cambodgien face à ce qui est perçu comme des jugements à l’emporte-pièce de la communauté internationale. Le porte-parole déplore notamment le manque de connaissance du contexte local de la part de magistrats internationaux. Contacté par téléphone, le juge Ansermet n’a pas souhaité s’exprimer.

Selon le politologue belge Raoul Marc Jennar, grand connaisseur du Cambodge pour y avoir séjourné plus de 20 ans – il est conseiller régulier du gouvernement – la source du malentendu remonte à avant 2003. «Il est malheureux que ceux qui ont négocié l’accord [les représentants de l’ONU et de Phnom Penh, réd.] n’aient pas défini avec précision qui devait être considéré comme hauts dirigeants et principaux responsables des massacres», relève-t-il.

Et d’ajouter: «Dans les zones khmères rouges vivent d’anciens cadres qui ont du sang sur les mains. Mais le gouvernement a conclu une amnistie avec les anciens khmers rouges. Et voilà le prix à payer.»

Verrouiller le passé

Pour François Roux, l’ancien avocat de Duch, aujourd’hui chef du bureau de la défense au Tribunal spécial pour le Liban, les tensions autour des procès cambodgiens illustrent les difficultés de la justice pénale internationale. «Les

tribunaux internationaux sont créés par décisions politiques, rappelle-t-il. Mais ensuite, les juges doivent aller en toute indépendance jusqu’au bout de l’exercice. On retrouve ce problème au Liban, au Rwanda, en ex-Yougoslavie ou en Afrique du Sud. Que faire à partir de ces constats? Personne n’a de réponse, sauf reconnaître que ces tribunaux fonctionnent beaucoup sur le symbole, ce qui est sans doute utile à la société mais insatisfaisant en équité et en droit.»

Il s’agirait donc de savoir combien de symboles sont nécessaires pour permettre à la société de se reconstruire. Chum Mey, l’un des deux derniers survivants de S21, ne veut pas d’autres procès. «Ces tribunaux coûtent très cher pour une justice pas très satisfaisante», explique-t-il. De son point de vue, l’arrestation d’autres responsables risquerait d’amener le chaos dans le pays. Avec d’autres victimes, il a créé une association où sont admis les anciens khmers rouges prêts à s’engager pour la reconstruction du pays. «C’est pour moi, une manière de verrouiller ce passé.»

Droits de l’homme instrumentalisés

Le célèbre cinéaste Rithy Panh, rescapé des camps, est aussi agacé par ce qu’il appelle «le deux poids deux mesures» des internationaux. «Pourquoi, lorsque les magistrats auditionnent les Cambodgiens, leur posent-ils des questions aussi stupides que la forme de la boîte dans laquelle ils devaient uriner, alors qu’aux témoins occidentaux, ils adressent des questions intelligentes sur l’éthique et la morale face à un crime contre l’humanité?» interroge-t-il.

Une «arrogance» qui constitue une réelle pierre d’achoppement. «Le gouvernement commet de nombreuses maladresses dans sa manière de communiquer, reconnaît Raoul Jennar. Mais la radicalité de certaines organisations internationales, qui tendent à confondre promotion des droits de l’homme et guerre de croisade, cause un tort considérable. Un état de droit ne se construit pas du jour au lendemain dans un pays où on a rouvert la première faculté en 1990. Mais cela, les internationaux l’ignorent ou feignent de l’ignorer.»

Pour François Roux, le risque d’instrumentalisation des droits de l’homme existe bel et bien, ce au nom d’un idéal de justice. «Les magistrats pensent de bonne foi que, quand ils sont juges dans un tribunal international, ils se doivent de partir en croisade contre l’impunité. Or ils doivent garder à l’esprit qu’ils sont là uniquement pour juger celui qui est dans le box.»

Carole Vann, InfoSud/swissinfo.ch

http://www.swissinfo.ch/fre/politique_suisse/Les_prejudices_des_nouvelles_croisades_de_l_Occident.html?cid=32382050

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62827

GENOCIDE DES TUTSI

Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la presse

francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression "génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi). C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.

Nous relayons aussi les articles concernant les crimes de guerre décrits récemment comme un "génocide" perpétré au Congo par les forces armées rwandaises entre 1993 et 2003, selon la version préliminaire d'un rapport de l'ONU. Mais nous attirons l'attention de nos lecteurs sur le fait que, même lorsqu'ils sont publiés dans les plus grands titres de la presse française et internationale, certains articles émanent essentiellement - et faut-il s'en étonner - des cercles négationnistes proches des milieux du Hutu Power, responsables du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Est-ce une manière pour eux de transformer leurs victimes en bourreaux ? Sans vouloir prendre partie sur des faits qui méritent encore d'être étudiés, il importe de rester vigilants car nous connaissons ce processus avec les propagandes turques et azéries, également très puissantes au sein d'organismes internationaux tels que l'ONU.

Génocide rwandais : un employé municipal de Rouen menacé d'extradition

Paris Normandie

Publié le vendredi 30 mars 2012 à 16H05

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rouen (Seine-Maritime) a émis, jeudi 29 mars, un avis favorable à la demande d'extradition formulée par le procureur général de la République du Rwanda à l'encontre de Claude Muhayimana, 51 ans. Cet homme, Franco-Rwanadais, est poursuivi par les autorités de son pays d'origine pour "génocide" et "complicité de crimes contre l'humanité" dans le cadre des massacres qui s'étaient produits au Rwanda en 1994, entre les tutsi et les hutu 800 000 morts, selon l'ONU). Claude Muhayimana, père de deux enfants, vit en France depuis douze ans et travaille en qualité de cantonnier à la ville de Rouen depuis 2007.

"Il est parfaitement intégré dans notre pays. Il s'est investi dans la vie associative et fait partie de la chorale de Canteleu où il réside", souligne son

avocate Géraldine Boitieux. Toutefois, il n'ignorait pas qu'il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international délivré le 13 décembre 2011 par la justice rwandaise, qui le soupçonnait d'avoir participé aux massacres au Rwanda. Interpellé sur son lieu de travail par les services de police il y a trois semaines, dans le cadre de ce dossier, le fonctionnaire municipal a été placé en détention provisoire. " J'ai fait appel de cette décision et plaidé cette demande d'extradition. Le lendemain, il était remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire", confie son avocate rouennaise.

Que va-t-il maintenant se passer ? Ce vendredi, Me Géraldine Boitieux s'est immédiatement pourvue en cassation contre l'arrêt de la chambre d'accusation. " C'est une décision extrêmement grave car M. Muhayimana est de nationalité française et on n'extrade pas un ressortissant français", nous a-t-elle confié. "De plus, il a toujours nié avoir participé de près ou de loin à ces massacres pour la simple raison qu'il n'était pas dans la région au moment des faits".

Selon le parquet général de Rouen, l'arrêt de la chambre d'accusation d'autoriser l'extradition de Claude Muhayimana ne peut être exécuté tant que la cour de cassation ne se sera pas prononcée.

Rémy Lebel

http://www.paris-normandie.fr/actu/genocide-rwandais-un-employe-municipal-de-rouen-menace-dextradition

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=62822

RUBRIQUE EN ANGLAIS

Expedition seeks to unearth £500m worth of masterpieces buried by Nazi looters in mine

* Search is underway for two underground galleries believed to be hidden under Germany's Erzgebirge mountains* Monets, Manets and Cezannes among the stolen Hatvany collection* Local mayor says it's only a matter of time before the SS loot is found

By Allan Hall

PUBLISHED: 18:16 GMT, 25 March 2012 | UPDATED: 09:35 GMT, 26 March 2012

An Indiana Jones-style expedition has been launched in Germany to recover £500million worth of missing artworks looted by the Nazis in World War Two.

Monets, Manets, Cezannes and masterpieces by other artists, along with sculptures, carpets and tapestries, are believed to be buried in an old silver mine near the Czech-German border, 90 minutes' drive from the city of Dresden.

The paintings formed the bulk of the Hatvany collection, the property of Baron Ferenc Hatvany, who was a leading Hungarian-Jewish industrialist and art patron.

Some of his pictures are still hanging on museum walls to this day, their ownership disputed by his heirs.

They were carted off from Budapest bank vaults by Red Army soldiers when the city fell to the Soviets in 1945.

But most of the Hatvany Collection, between 250 and 500 pieces, was looted on the orders of Holocaust organiser Adolf Eichmann, who was in Hungary in 1944 and instituted a policy of arresting Jews and then releasing them in exchange for property.

He also shipped 400,000 of them to Auschwitz, where they were gassed almost upon arrival.

Viennese historian Burkhart List, 62, says he has acquired documents from old Wehrmacht archives that report a mass shipment of the Hatvany collection to two subterranean galleries, measuring 6,000 by 4,500 feet, in the Erzgebirge Mountains.

With the permission of the mayor of nearby Deutschkatherinenberg, Hans-Peter Haustein, he deployed a neutron generator inside the mountain to probe for the secret chambers.

The device revealed that, 180 feet down, there are workings detailed on no maps and they appear to be man-made, not natural.

Mr List said: 'In the winter of 1944 - 1945 the records indicate that a mysterious transport arrived here from Budapest that was coded top secret.

'One of the photos yielded up by the archives was of the Sonnenhaus, a large building directly in front of the Fortuna mine where I believe the art is stored.

'It shows a large contingent of SS. There was no military or logical state purpose for them to be here on a secret mission, unless it was to deliver the artwork into chambers which, climactically, are ideal for the storage of art.'

So far the explorations have yielded only a Schmeisser machine gun, a Nazi gas mask, plastic explosive detonators and a safe deposit key.

Mayor Haustein, who is also an MP for the FDP liberal party in Berlin, said: 'The question is not what we find here, but when we find it.

'I have seen the evidence and I have heard the testimony of eyewitnesses over the years about the presence of the SS in the village. This stuff is here.'

The Sonnenhaus is already drawing visitors ahead of a planned May descent into

the mountain that will attempt to open up the secret chambers accessed so far only by radar.

http://www.dailymail.co.uk/news/article-2120124/German-expedition-unearth-500m-worth-masterpieces-buried-Nazi-looters.html

Erdoğan supports Syrian people's right to self-defense

1 April 2012 / TODAYSZAMAN.COM WITH AP, REUTERS, İSTANBUL

Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan said the “legitimate demands of the Syrian people must be met, right here, right now” and in what appeared to be a reference to a possible military action, stated that it would be imperative for the international community to defend Syrian people's “right to self-defense” if the UN Security Council does not step in to stop bloodshed.

Erdoğan was addressing a meeting of mostly foreign ministers from around 80 countries including the United States and leading European Union and Gulf powers who call themselves the “Friends of the Syrian People,” which convened in İstanbul on Sunday to try to agree on how to support armed opposition fighting to unseat President Bashar al-Assad.

In criticism that appeared to target Russia and China, which have blocked efforts at the UN to issue a resolution calling for Assad to leave power, Erdoğan said: “A Security Council that has failed to say enough to a regime that has massacred innocent civilians, shelled cities and resorted to brutal violence is clearly incapable of preserving international peace and security.”

Kofi Annan, the UN-Arab League envoy for Syria, has offered a six-point peace plan that calls for a cease-fire, the withdrawal of heavy weapons and troops from population centers, humanitarian assistance, release of prisoners and free movement and access for journalists, but does not call on Assad to step down.

“I need to state that if the Syrian regime does not cooperate [with Annan's peace plan], it will be an inevitable requirement for the UN Security Council to fulfill its responsibility and put an end to the massacre in Syria,” Erdoğan said. “If the UN Security Council avoids this historic responsibility once again, the international community will be left with no choice but support the Syrian people's right to self-defense.”

Although more than 9,000 people have been killed in Syria since protests against Assad regime began a year ago, the international community remains divided on what to do to stop the bloodshed. The West, joined by Turkey and some Arab countries, says Assad must leave power while UN Security Council members Russia and China as well as Syria's regional ally Iran support him.

The Turkish prime minister urged the participating nations to speak with one

voice and send a clear message to Syria that no plan that paves the way for Assad to stay in power will be supported. He also called for elections under international supervision.

Assad accepted Annan's plan and promised to “spare no effort” to make sure it succeeds. But he demanded that armed forces battling his regime commit to halting violence as well.

The Turkish prime minister said Turkey hoped Annan's plan would yield results but was doubtful that it will, saying the Syrian regime is likely to use it just to gain more time.

US Secretary of State Hillary Rodham Clinton also expressed skepticism that the Syrian government would observe Annan's plans, which calls for an immediate cease-fire and a Syrian-led negotiation process.

“Nearly a week has gone by, and we have to conclude that the regime is adding to its long list of broken promises,” Clinton said at the conference. “The world must judge Assad by what he does, not by what he says. And we cannot sit back and wait any longer.”

Turkish officials earlier dismissed suggestions of contradiction between the Friends of the Syrian People initiative and Annan's plan. Addressing the İstanbul gathering, Erdoğan said Annan's mission should be “made compatible” with efforts at the Friends of the Syrian People meeting, apparently criticizing its failure to call for Assad's departure. “Any initiative that put the oppressed and the oppressor in the same category will only prolong violence,” he said.

In an effort to present a united opposition to participants of the Friends of the Syrian People, Turkey hosted last week a major gathering of the Syrian opposition groups, which produced a “national covenant” that outlines the Syrian opposition's vision of a future democratic Syria. It was hoped that the international meeting would lead to recognition of the main opposition group, the Syrian National Council, as “the only” legitimate representative of the Syrian people but this may not be achieved during the İstanbul gathering.

The Turkish hosts are arguing the case for giving the Syrian National Council a bigger role, though some Western countries remain doubtful of the opposition umbrella group, which is dominated by the Muslim Brotherhood. Erdoğan said Turkey “wholeheartedly believes in the Syrian National Council's determinism and capability to build a democratic Syria.”

Gulf Arab countries within the Friends of Syrian People group have pushed for more support to be given to the defector-based Free Syrian Army (FSA), which has taken up the baton of rebellion after months of violent repression of unarmed protesters. Saudi Foreign Minister Prince Saud al-Faisal said on Saturday it was a “duty” to arm the rebels. But Western countries fear strident opposition from Russia and China as well as the prospect of being sucked in to a bloody and intractable conflict.

The İstanbul conference was to discuss setting up a “trust fund” for the Syrian opposition. A Western diplomat with knowledge of the negotiations said the crux was whether countries would commit to such a fund without first settling the specifics of how it would be used. Western countries want any such funds to be used for humanitarian efforts, but doubt the need for this, given that UN agencies stand ready to provide relief.

The Syrian National Council wants to support the FSA's efforts to protect civilians, and pay recruits who defect from Assad's forces. Diplomats say Gulf States are ready to funnel money through the SNC for this purpose.

Clinton urged unity behind a plan that includes more sanctions, humanitarian aid, support for the opposition and the promise of justice one day for regime figures involved in atrocities. She said the US is providing communications equipment to help opposition members in Syria organize, remain in contact with the outside world and evade regime attacks.

Burhan Ghalioun, leader of the opposition Syrian National Council, called for the strengthening of Syrian rebel forces as well as “security corridors” inside Syria, a reference to internationally protected zones on Syrian territory that would allow the delivery of aid to civilians. However, the nations meeting in İstanbul have so far failed to agree on such an intervention, which could involve the risky deployment of foreign security forces.

“No one should allow this regime to feel at ease or to feel stronger by giving them a longer maneuvering area,” he said, reflecting fears that Assad would try to use the Annan plan to prolong his tenure. “It's enough that the international community has flirted with the regime in Syria. Something has to change.”

In a statement, the Syrian National Council said weapons supplies to the opposition were not “our preferred option” because of the risk they could escalate the killing of civilians, but it appealed for technical equipment to help rebels coordinate. “For these supplies to be sent, neighboring countries need to allow for the transfer via their sea ports and across borders,” the council said.

The one-day meeting followed an inaugural forum in Tunisia in February. Since then, Syrian opposition figures have tried to convince international sponsors that they can overcome their differences and shape the future of a country whose autocratic regime has long denied the free exchange of ideas.

Syria blasted the conference, calling it part of an international conspiracy to kill Syrians and weaken the country. A front-page editorial in the official Al-Baath newspaper called it a “regional and international scramble to search for ways to kill more Syrians, sabotage their society and state, and move toward the broad objective of weakening Syria.”

In İstanbul, police used tear gas and batons to disperse a group of about 40 Assad supporters who tried to approach the conference building. Many held portraits of the Syrian leader. One man waved Chinese and Russian flags.

The delivery of humanitarian aid to Syria's beleaguered civilians is a key provision of Annan's plan. Clinton announced $12 million in additional aid for Syria's people -- doubling the total American assistance so far. Germany, whose foreign minister, Guido Westerwelle, attended the İstanbul meeting, said it was nearly doubling its humanitarian contributions to 5.7 million euros ($7.6 million).

But a comprehensive solution did not appear imminent without the cooperation of the Syrian government, whose military assaults on towns and cities have forced hundreds of thousands of people to flee their homes. Syrian rebels, including army defectors, are fighting regime forces, but have been unable to consolidate their hold on territory because they are heavily outgunned.

http://www.todayszaman.com/news-276003-erdogan-supports-syrian-peoples-right-to-self-defense.html

RASSEMBLEMENTSEXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTION

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VANInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Agenda - « Témoin à charge » d'Agatha Christie

Agenda - « Témoin à charge » d'Agatha Christie - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'association SCRIBE - Paris vous présente la pièce de théâtre "Témoin à charge" d'Agatha Christie du 24 mars au 15 avril 2012.

S C R I B E - Paris

Dans l'Angleterre des années 1950, James Vole se voit accusé du meurtre de Miss French, une vieille dame qu'il côtoyait régulièrement. Le doute pèse sur la nature de ses relations avec Miss French, et la femme de James Vole ne semble pas disposée à lui fournir un alibi aussi facilement que prévu. La tâche en de-vient plus ardue pour Maitre Wilfred, qui doit affronter son redoutable adversaire dans le monde judiciaire, Maitre Myers, pour montrer l'innocence de James Vole.

Quels sont les intérêts cachés des témoins, qui dit la vérité, et comment les avo-cats pourront-ils convaincre les jurés d'un cas qui semble leur échapper?

Agatha Christie signe une adaptation d'une de ses nouvelles, où le mystère, le suspense et la dissimulation règnent en maîtres jusqu’à ce que la vérité soit en-fin révélée dans un dénouement aussi terrible qu’inattendu.

Les dates des représentations sont les suivantes :

4 week-end d'affilée:

- Dimanche 1er avril (à 15 h) à la Halle aux Epinettes – Issy-les Moulineaux.

- samedi 7 avril (à 20h) et Dimanche 8 avril (à 17h) à Maison de la Fraternité rue Tournefort – Paris 5ème.

- Samedi 14 avril 20h et Dimanche 15 avril (17h), à Maison de la Fraternité, rue Tournefort – Paris 5ème.

Contact : Pauline Gannot Responsable communication SCRIBE-Paris Site Internet: www.scribeparis.org Mobile: 06 50 49 74 84 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61425

Agenda - Conférence : William Saroyan et les auteurs ar-méno-américains

Agenda - Conférence : William Saroyan et les auteurs arméno-améri-cains - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les Conférences du Salon vous invitent à une rencontre avec le Prof. Dickran Kouymjian Chaire d’Etudes Arméniennes, Université de Fresno (Californie)

Conférence : William Saroyan et les auteurs Arméno-américains

Mardi 3 avril à 20h30,

Présentation par Gérard Malkassian

Au cours de la soirée sera projeté

The Good Job, court-‐métrage de William Saroyan

57, boulevard Jourdan, Paris 14ème (Métro Porte d’Orléans ou RER B Cité Universitaire ou Tram 3)

TÉLÉCHARGER :

  Invitation - http://www.collectifvan.org/pdf/10-25-52-26-03-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=62583

Agenda - 3 avril/Issy-les-Moulineaux : La transmission de nos mémoires

Agenda - 3 avril/Issy-les-Moulineaux : La transmission de nos mémoires - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

INVITATION

Espaces de Dialogue Cycle 2011/2012

L’équipe Initiative Dialogue vous invite à participer à la prochaine rencontre du cycle

Mémoires et Histoire….. sur le thème

La transmission de nos mémoires

Comment faire de l’histoire dont nous héritons un patrimoine sur lequel nos en-fants construiront ?

Mardi 3 avril 2012 de 19h45 à 22h15

à Initiatives et Changement 7 bis Rue des acacias 92130 Issy-les-Moulineaux Métro Mairie d’Issy (ligne 12)

TÉLÉCHARGER :  Invitation

http://www.collectifvan.org/pdf/02-37-18-23-03-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=62555

 Agenda - Mémorial de la Shoah : le génocide des Armé-niens

Agenda - Mémorial de la Shoah : le génocide des Arméniens - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les rencontres, mercredi 4 avril 2012, 19h.

Mémorial de la ShoahLe 29 janvier 2001, la France reconnaît publiquement le génocide ar-ménien de 1915. En janvier 2012, le parlement français vote une loi sanctionnant la négation ou minimisation outrancière des génocides re-connus par la France. Le principe de cette loi a été contesté par des historiens et des juristes. Des historiens spécialistes du génocide des Arméniens exposent leur point de vue sur la nécessité de cette loi.

mercredi 4 avril 2012

En présence d’Yves Ternon, docteur en histoire à l’université Paris 4, de Ray-mond Kévorkian, historien, enseignant à l’Institut français de géopolitique – université Paris 8, et de Claire Mouradian, historienne, directrice de recherche au CNRS et à l’EHESS. Animée par Serge Klarsfeld, avocat et historien.

Auditorium Edmond J. Safra - niveau 1 Mémorial de la Shoah 17, rue Geoffroy-l'Asnier 75004 Paris France Tél: 01 42 77 44 72 Fax: 01 53 01 17 44 Métro : Saint-Paul ou Pont Marie [email protected]

Entrée libre sur réservation au 0153011742 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=62739

Agenda - Le Nord/Pas de Calais commémore le génocide des Tutsi

Agenda - Le Nord/Pas de Calais commémore le génocide des Tutsi - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Communauté Rwan-daise du Nord/Pas de Calais & l’Association des Étudiants Rwandais de Lille vous prient d’assister à la cérémonie du souvenir à l’occasion de la 18ème commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda qui se dérou-lera le samedi 7 avril 2012 de 17h à 20h au Centre Culturel du campus universitaire de la Cité Scientifique à Villeneuve d’Ascq. M° Cité Scien-tifique.

« Ne restez pas indifférents, manifestez votre solidarité à l'égard des rwandais »

La Communauté Rwandaise du Nord/Pas de Calais &

L’Association des Etudiants Rwandais de Lille vous prient d’assister à la cérémo-nie du souvenir à l’occasion de la

18ème COMMEMORATION DU GENOCIDE DES TUTSI AU RWANDA

qui se déroulera le samedi 7 avril 2012 de 17h à 20h au Centre Culturel du campus universitaire de la Cité Scientifique à Villeneuve d’Ascq. M° Cité Scienti-fique.

PROGRAMME

17h : Mot d’accueil par Joseph ZINGIRO, président de l’association « Commu-nauté Rwandaise du Nord/Pas de Calais ». 17h10 : Chant de la chorale des étudiants 17h20 : Vidéo sur le thème de la commémoration de cette année. 17h30-18h30 : Film témoignage intitulé « Rwanda, récit d’un génocide » de Yann Arthus Bertrand 18h40-18h45 : Pause 18h50-19h20 : Témoignage du Dr Ernest Morou (médecin togolais ayant séjour-né au Rwanda en novembre 1994 19h30-19h50 : Intervention des différentes personnalités et associations. 19h55 : Chant de clôture par la chorale des étudiants. 20h : Verre de l’Amitié et du Souvenir.

TÉLÉCHARGER :  Invitation et programme de la 18ème commémoration

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=62494

Agenda - "Le fils du marchand d'olives" : en salle le 11 avril 2012

Agenda - "Le fils du marchand d'olives" : en salle le 11 avril 2012 - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le fils du marchand d'olives" : sortie en salle le 11 avril 2012. Un film tout public qui parle d'une façon assez inattendue du négationnisme turc face au génocide des Arméniens.

Le fils du marchand d'olives

Un film de Mathieu Zeitindjioglou

Sur les traces du génocide arménien

Sortie le 11 avril 2012

Durée 1h17

Pour leur voyage de noces, Mathieu et Anna sont partis en Turquie. Caméra au poing, pour enquêter sur Garabed, le grand père arménien de Mathieu, qui a échappé au Génocide de 1915. Un road trip à travers le pays, marqué par des rencontres, mêlant animation, film d’investigation et documentaire historique pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915.

Avec la participation de Jean-Claude Dreyfus

Une production ZFILMS, HERODIADE FILMS et KODE AGENCY

Inscrivez-vous sur la page Facebook du film pour suivre les actualités du film et les avant-premières :

https://www.facebook.com/pages/Le-fils-du-marchand-dolives/112671242123545

Bande annonce sur Allociné :

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19286749&cfilm=195440.html

ou sur Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=wwIBeABTg-o

Site officiel du film où on peut télécharger photos et dossier de presse :

www.lefilsdumarchand.com

Voir la vidéo :

Le fils du marchand d'olives. Bande-annonce officielle

http://www.youtube.com/watch?v=wwIBeABTg-o&feature=player_embedded

TÉLÉCHARGER :  Dossier de presse

http://www.lefilsdumarchand.fr/

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=62170

Agende - 12 avril: « Aghet » au Ciné-club Rouben MamoulianAgende - 12 avril: « Aghet » au Ciné-club Rouben Mamoulian - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Jeudi 12 avril à 20 Heures

Aghet : 1915 - Le génocide arménien

Film allemand d'Eric Friedler,

Durée 1h23 -2010

Prix du meilleur film documentaire

de la télévision allemande.

V.O. sous titré français.

Ucfaf

Cette catastrophe, c'est celle du massacre d'un million et demi d'Arméniens entre 1915 et 1918, dans l'empire ottoman. Mais la Turquie d'aujourd'hui refuse toujours de reconnaître sa responsabilité dans ce que les historiens sont presque unanimes à qualifier de génocide. Après l'assassinat, début 2007, du journaliste turc arménien Hrant Dink, c'est le Prix Nobel de littérature Orhan Pahmuk qui a été traîné en justice. Le documentariste Eric Friedler enquête depuis plusieurs années sur les motifs politiques qui poussent encore des gouvernements et des individus à nier ce génocide. Il a beaucoup voyagé pour interviewer des intellectuels turcs, et des représentants de la diaspora arménienne en Allemagne, en France, en Syrie et aux États-Unis. Pour donner corps à son film, il insère les témoignages vécus de personnes diverses qui se trouvaient en

Turquie à l'époque.

La projection sera suivie d'un débat, avec Ara Toranian, coprésident du CCAF, et directeur du magazine "Nouvelles d'Arménie".

Paris Île de France

6, cité du Wauxhall

75010 Paris

TÉLÉCHARGER :

L'annonce du film

http://collectifvan.org/pdf/11-38-02-2-04-12.pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=62821

Agenda - 14 et 15 avril : 2èmes rencontres culturelles Franco-ArméniennesAgenda - 14 et 15 avril : 2èmes rencontres culturelles Franco-Arméniennes - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’amicale des Arméniens d’Ourfa organise les deuxièmes rencontres culturelles Franco-Arméniennes de Bourg lès Valence les 14 et 15 Avril 2012 au CSC du plateau, 162 place de l'Allet (Proche d'Intermarché), 26500 Bourg lès Valence. Entrée libre pour toutes les manifestations.

Deuxième rencontres culturelles Franco-Arménienne Samedi 14 et Dimanche 15 Avril 2012 Liste des auteurs participants.

- Erwan KERIVEL : « La Vérité est dans l’homme, les Alevis de Turquie ». Conférence, débat, dédicace.

- Raffy SHART : « Les Enfants de l’oubli »

- Denis DONIKIAN :« Vidures » + Nombreux ouvrages (voir biblio jointe)

- Maxime YEVADIAN : SOURCES D’ARMENIE + Nombreux ouvrages (voir lien)

- Jean Varoujan SIRAPIAN : Directeur de l’institut TCHOBANIAN

- Ida DER HAROUTUNIAN : « Les yeux verts de Sardarabad »

- Jean Paul CECCALDI : « Œuf Corse,Kebab story » , « Je pars pour Venise »

- LAUREEN TOPALIAN : « Mon Ami Toumanian » (illustratrice)

- Hratch BEDROSSIAN : « Fables et Contes populaires Arméniens » et « Mémoires d’arrestation et de déportations des arméniens de Constantinople le 24 avril 1915 » d’Aram ANDONIAN

Présence des éditions SIGEST, nombreux ouvrages (http://editions.sigest.net).

Présence des éditions SOURCES D’ARMENIE, nombreux ouvrages (http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1).

Présence des éditions du Cercle d’écrits Caucasiens, nombreux ouvrages (http://lecercledecritscaucasiens.over-blog.com).

Participation de la librairie d’Urubu, grande rue à Valence.

Expositions, table ronde, musiques & danses alévis et arméniennes, divers stands, lecture spectacle par la compagnie du Théâtre des Collines, Concert de l’atelier des musiques traditionnelles du Centre Musical de Bourg lès Valence…

TÉLÉCHARGER :  L'affiche

http://collectifvan.org/pdf/10-59-39-21-03-12.pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=62469

Agenda - 19 avril: Projection/débat autour du film de France 2 « Chrétiens Orientaux »

Agenda - 19 avril: Projection/débat autour du film de France 2 « Chré-tiens Orientaux » - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Col-lectif VAN vous annonce : la Projection et le débat autour du film de "Chrétiens Orientaux" de France 2 sur le Génocide arménien au Centre Bernanos le 19 avril à 18h00

Le 19 avril à 18h00 – espace Georges Bernanos

Projection/débat autour du film de France 2 « Chrétiens Orientaux ».

« Génocide arménien de 1915 : l’hommage aux victimes»

(participation de Mgr Ghabroyan Raymond Kevorkian, Yves Ternon, et Gérard Guergérian)

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Le génocide de 1915 en Turquie a fait plus de 1.500.000 morts. Deux tiers des arméniens ont péri dans cette extermination.

Pourquoi ces arméniens innocents et chrétiens ont été victimes d’un des plus grands génocides du XXe siècle ?

Chaque 24 avril la communauté arménienne en France rend hommage et prie pour les victimes : quel sens de la prière pour ces défunts et le pardon ?

Comment se transmet cette mémoire à travers les générations : comment Vivre quand on est descendant de rescapés ?

Au moment où le débat sur la loi sur le négationnisme sur ce génocide est au cœur de l’actualité, cette rencontre permet de revenir sur l’un des événements les plus dramatiques du XXe siècle.

Après la projection Débat animé par Thomas Wallut (journaliste, auteur de ce film avec le réalisateur Michel Carrier)

Avec le P. Georges Assadourian, curé de la paroisse arménienne catholique de Paris

Et Gérard Guerguérian, juriste et membre de l’observatoire Arménien

Espace Georges Bernanos 4 rue du Havre - Paris 9e

M° Havre Caumartin ou St-Lazare

http://www.espace-bernanos.com/acces.php

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=62463

Agenda - Paris : Conférence en soutien à Ragip Zarakolu

Agenda - Paris : Conférence en soutien à Ragip Zarakolu - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - Conférence exceptionnelle en sou-

tien de Ragip Zarakolu

UGAB Europe

En soutien à Ragip Zarakolu, éditeur et militant des droits de l’Homme

L’UGAB Paris/IDF vous invite à une conférence-débat exceptionnelle

« Turquie : liberté d’expression et instrumentalisation de l’histoire »

animée par Gaïdz Minassian (Sciences Po Paris)

avec la participation de :

Vincent Duclert, historien (EHESS), Raymond Kevorkian, historien (Biblio-thèque Nubar, Université Paris 8), Claire Mouradian, historienne (CNRS/EHESS).

Vendredi 20 Avril, 2012 à 20h30

Centre Culturel Alex Manoogian de l’UGAB 118 rue de Courcelles, 75017, Paris,

Les dons collectés au cours de la soirée seront reversés à la campagne de sou-tien organisée par le CCAF. Cette opération de soutien s’inscrit dans une dé-marche de progrès visant :

- A commander le plus d’ouvrages possible, traduits en langue turque, sur le gé-nocide des Arméniens, - A mettre gratuitement ces ouvrages à disposition de bibliothèques universi-taires ou communales, en Turquie. Pour en savoir plus : http://www.ccaf.info/zarakolu/soutien.htm

http://paris.agbueurope.org/2012/03/27/conference-exceptionnelle-en-soutien-de-ragip-zarakolu/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=confe-rence-exceptionnelle-en-soutien-de-ragip-zarakolu

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=62718

Agenda - « Reflets d'Arménie : Manuscrits et art reli-gieux»

Agenda - « Reflets d'Arménie : Manuscrits et art religieux» - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Scriptorial d’Avranches pré-sente

« Reflets d'Arménie : Manuscrits et art religieux»

Du 1er février au 6 mai 2012

Scriptorial d'Avranches

Partenaire du Scriptorial, le Musée arménien de France (Paris), fonda-tion privée constituée en 1949 par un collectionneur d’art arménien, Nourhan Fringhian, a sauvegardé près de 1200 objets, témoins émou-vants de l’attachement de la diaspora arménienne en France à sa culture. Ce musée, actuellement fermé au public, s’exporte au Scripto-rial grâce au soutien de son directeur, Frédéric Fringhian. Une quaran-taine de pièces, des manuscrits et des objets d’art religieux, forment l’ossature de l’exposition « Reflets d’Arménie ». La Bibliothèque natio-nale de France apporte aussi son concours précieux : le prêt de 8 ma-nuscrits permet de montrer la diversité des styles et des écoles d’enlu-minure arménienne.

Comme l’évoque son titre, l’exposition ne fait que représenter une partie de l’immense patrimoine artistique arménien dispersé dans plusieurs pays du monde. Ainsi, plus de 30 000 manuscrits sont aujourd’hui conservés dans les bi-bliothèques et les collections diverses. Pratiquement, tous les monastères armé-niens étaient des scriptoria, des centres de copie, parfois actifs jusqu’au début du XIXe siècle, et aussi des centres de conservation des manuscrits.

Les quelques pièces présentées ont valeur de témoignage et peuvent être per-çues comme le microcosme d’un patrimoine culturel qui a survécu à tant d’inva-sions et de destructions.

Un photographe qui vit en Arménie, Artur Mryan, a été sollicité pour réaliser des prises de vue des monastères arméniens et des détails de leur décor architectu-ral. Une quinzaine de photos des monastères ainsi qu’une dizaine de portraits et de paysages d’Arménie (exposition personnelle de l’auteur) recouvriront les murs des salles d’exposition.

Artur Mryan, né en 1975 à Erevan, s’intéresse très jeune à la photographie, grâce à son oncle photographe bien connu en Russie. Il a commencé sa carrière professionnelle comme photographe en 2006 au sein du magazine arménien « Renaissance ». Il a participé à l’exposition de photographies franco-arménienne « Face à face ». Il a publié plusieurs albums de paysages d’Arménie et réalise actuellement un projet consacré à la vie quotidienne dans les villages armé-niens.

Enfin, les reflets s’apparentent à des jeux d’ombres et de lumières. Des projec-tions et de magnifiques images de manuscrits enluminés contribueront à créer une atmosphère reflétant l’univers spirituel et la créativité des Arméniens.

Autour de l’exposition

Dimanche 22 avril 10h30 : Petit déjeuner philo “Alexandre élève d’Aristote” (Ou comment devenir un tyran sous l’enseignement d’un sage) : L’éducation rend-elle nécessairement meilleur, peut-elle être un rempart à la violence et la barbarie ?

Dimanche 6 mai 10h30 : Petit déjeuner philo “Sort-on toujours grandi des revers de la vie” : On a coutume de dire que « ce qui ne tue pas rend fort ». La culture arménienne illustre l’adage à propos et nous offre matière à nous interroger sur le dépasse-ment de soi que permettent parfois les épreuves.

Tout les mercredis De 9h30 à 11h : Ateliers “À la découverte de l’Arménie”, dans le cadre des Ate-liers du Scriptorial. Inscription au trimestre ou à la séance, pour tout public à partir de 7 ans

Le Scriptorial d’Avranches

Place d’Estouteville 50 300 Avranches Tel : 02 33 79 57 00 Fax : 02 33 79 57 02

Détails pratiques :

http://www.scriptorial.fr/pratique-fr-horaires.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61022

Agenda - Ateliers du GIT sur la liberté de recherche en Turquie

Agenda - Ateliers du GIT sur la liberté de recherche en Turquie - Agen-da Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le GIT France, branche fran-çaise du Groupe de travail international (GIT) « Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie » (initiative internationale d’universitaires, de chercheurs, d’étudiants, de traducteurs et d’éditeurs née à Paris le 21 novembre 2011) annonce son programme d'ateliers sur la liberté de la recherche en Turquie. Les réunions se passent dans le cadre de l’EHESS à Paris.

GIT France

Samedi 21 janvier 2012

« Recherches sur la liberté de la recherche en Turquie »

Atelier

Organisé par le GIT France

Voici les dates des séances de l’atelier qui a lieu à l’EHESS, 105 bd Raspail, 75006 Paris (le 27 janvier 2012, 17 à 19 h, amphithéâtre ; le 3 février, 17 à 19 h, amphithéâtre ; le 24 février, 17 à 19 h, salle n° 8 ; le 23 mars, 17 à 19 h, salle 8 ; le 11 mai, 17 à 19 h, salle 8 ; le 22 juin de 9h30 à 17 h, amphithéâtre)

24 février : Conférence-débat avec Pinar Selek, sociologue et féministe, persé-cutée en Turquie, exilée en Allemagne et en France. Présentation par Serra Torun et Etienne Copeaux.

23 mars: Büsra Ersanli, universitaire, chercheuse, intellectuelle en Turquie, avec François Georgeon, Etienne Copeaux (sous réserves), Emmanuel Szurek.

11 mai : L’autonomie du champ intellectuel, avec Emmanuel Szurek et Nicolas Camelio pour les années 1930-1980, et nnn. pour les années 1980-2000.

22 juin : Dispositifs de pouvoir et contrôle de la liberté intellectuelle, en Turquie et ailleurs. Programme précis à venir

http://gitfrance.over-blog.com/article-recherches-sur-la-liberte-de-la-recherche-en-turquie-97568101.html

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=60828

Agenda - Pinar Selek: "Loin de chez moi… mais jusqu'où ?"genda - Pinar Selek: "Loin de chez moi… mais jusqu'où ?" - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - D'origine turque, l'écrivaine et socio-logue P. Selek a dû fuir son pays après que la cour de cassation de son pays a pour la quatrième fois fait appel de l'acquittement prononcé par le tribunal et réclame contre elle une peine de prison à vie. Aujourd'hui réfugiée en France, elle dit dans ce bref récit la souffrance et l'espoir qui s'attachent à l'exil, et la nécessité vitale de l'exercice de la liberté.

à paraître Mars 2012 - 5.00 € - 64 p. - ISBN : 979-10-90062-11-5

la petite ixe

http://www.editions-ixe.fr/category/collection/la-petite-ixe-0

« Si on me demande où j’en suis, je réponds que je tiens bon la barre, que j’ai appris à jouer avec ces vents qui m’ont d’abord déroutée. Mais que je ne peux pas mettre le cap sur le lieu dont je parle, le pays qui me manque. »

Loin de chez moi… mais jusqu’où ? dit la douleur de l’exil non choisi et, au-delà, l’espérance et le courage d’une femme libre qui a fait siens ces mots de Virginia Woolf : « Mon pays à moi, femme, c’est le monde entier. »

Pinar Selek s’est entraînée dès l’enfance à repousser les murs des espaces, réels et imaginaires, qu’elle habitait. Tout en nuances poétiques, son récit explore les tensions entre la nostalgie pour là-bas et l’attirance pour l’ailleurs. Il évoque la familiarité rassurante de la langue et des choses avec lesquelles on a grandi, l’audace qui pousse à se risquer toujours plus loin sur les chemins, et le désarroi devant l’inconnu, après l’arrachement brutal aux êtres et aux lieux. La beauté des rencontres, aussi, et le plaisir pris à tisser des liens dans les marges im-menses qui se jouent des frontières.

Pinar Selek est écrivain et sociologue. Féministe engagée, antimilitariste, mobili-sée dans les actions pour la paix, elle travaille sur les thématiques de la margi-nalisation et de l’exclusion. Persécutée par le pouvoir judiciaire, elle a dû quitter son pays, la Turquie, et vit en exil depuis 2009.

Acquittée à trois reprises des charges dont elle était inculpée, Pinar Selek est à nouveau assignée en justice le 7 mars 2012, car la Cour de cassation a pour la quatrième fois fait appel du dernier jugement prononcé. Il faut lire et diffuser l'appel rédigé à cette occasion par son collectif de solidarité, reproduit ci-des-sous dans l'onglet "Lectures libres" avec la présentation, très claire et complète, de l'historien Étienne Copeaux.

Editions iXe 28, bd. du Nord - 77520 Donnemarie-Dontilly 01 60 67 38 14 // 06 75 50 75 81 www.editions-ixe.fr

TÉLÉCHARGER :  Présentation du récit

http://www.collectifvan.org/pdf/10-17-01-6-03-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61985

Agenda - Vient de paraître : « Turquoise », une jeune Tut-si raconte le génocideAgenda - Vient de paraître : « Turquoise », une jeune Tutsi raconte le génocide - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

L'Alsace

le 17/02/2012 à 05:00

En 1994 se produisait au Rwanda le génocide des tutsi orchestré par le pouvoir extrémiste hutu.

Décidé de garder le pouvoir coûte que coûte, le régime s’employa à convaincre la population hutu que l’élimination des tutsi était une nécessité de survie.

La participation populaire permit l’élimination de 800 000 tutsi en seulement trois mois. Le génocide avait été très peu filmé, l’exode des hutu, victimes du choléra (30 000 morts) le sera davantage et effaçait de la mémoire collective les 800 000 tués du génocide.

Turquoise raconte cette histoire à travers un récit (des dessins) qui s’attache aux pas d’une jeune fille, seule tutsi de sa colline à avoir survécu à l’extermination…

« Turquoise », Olivier Bramanti, Frédéric Debomy, Les Cahiers Dessinés, 96 pages, 23 €.

le 17/02/2012 à 05:00

http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2012/02/17/une-jeune-tutsi-raconte-le-genocide

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61438

Agenda - Le Génocide des Grecs de l'Empire ottoman

Agenda - Le Génocide des Grecs de l'Empire ottoman - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - « La période de transition allant de la chute de l’Empire ottoman à la fondation de la République turque se caractérise par toute une série d’actions menées principalement par une petite élite ayant pour objectif la construction d’un Etat moderne, d’une nation. L’une de ces actions consiste à éliminer radicalement, c’est-à-dire à exterminer les minorités chrétiennes ainsi que quelques autres. Les chiffres résultant d’études démographiques sont éloquents : en 1912, on comptait en Asie mineure et en Thrace entre 4 et 5 millions de chrétiens pour 7 à 8 millions de musulmans; en 1923 il ne restait plus que 250 000 à 300 000 chrétiens. » Vient de paraître : Études sur la Campagne Etatique d'Extermination des chrétiens de l'Asie mineure (1912-1922) et ses suites : histoire, droit, mémoire. Un ouvrage édité par Tessa Hofmann, Matthias Bjørnlund et Vasileios Mei-chanetsidis.

Le Génocide des Grecs de l'Empire ottoman

par Vassilios Meichanetsidis, samedi 28 janvier 2012, 22:44

Études sur la Campagne Etatique d'Extermination des chrétiens de l'Asie mi-neure (1912-1922) et ses suites : histoire, droit, mémoire

Édité par Tessa Hofmann, Matthias Bjørnlund et Vasileios Meichanetsidis

Pages cartonné 512, 37 photographies, cartes

ISBN 978-0-89241-615-8.

Langue : anglais

La période de transition allant de la chute de l’Empire ottoman à la fondation de la République turque se caractérise par toute une série d’actions menées princi-palement par une petite élite ayant pour objectif la construction d’un Etat mo-derne, d’une nation. L’une de ces actions consiste à éliminer radicalement, c’est-à-dire à exterminer les minorités chrétiennes ainsi que quelques autres. Les chiffres résultant d’études démographiques sont éloquents : en 1912, on comptait en Asie mineure et en Thrace entre 4 et 5 millions de chrétiens pour 7 à 8 millions de musulmans; en 1923 il ne restait plus que 250 000 à 300 000 chrétiens.

Raphael Lemkin - le juriste qui introduisit le terme de génocide au registre du droit international - se fonda sur l’extermination des chrétiens d’Asie mineure pour définir ce type de crime de guerre par le néologisme « génocide », tandis que l’éminent turcologue Néoklis Sarris (1940-2011) voyait en l'anéantissement des minorités chrétiennes l’un des principaux piliers de la formation de la Répu-blique turque. Ainsi que le font remarquer les rédacteurs de ce volume, la ré-cente résolution par l’Association Internationale des Chercheurs sur le Génocide (International Association of Genocide Scholars), en reconnaissant les Génocides grec et syriaque, élargit l’éventail des communautés victimes du génocide. Dans ce volume on essaie donc de donner un aperçu et d’approfondir l’étude de la destruction délibérée et de l'élimination de toute présence hellénique, présence de plus de trois millénaires sur un territoire devenu aujourd’hui la « République turque ».

On notera un intérêt accru ces deux dernières décennies de la recherche sur le Génocide de la population arménienne dans l'espace Ottoman-Turquie alors que la recherche sur le Génocide des Grecs d'Asie mineure et de Thrace stagne. A cela plusieurs raisons existent, par exemple le fait que les gouvernements turcs successifs sont parvenus à intimider les diplomates dans le contexte des rela-tions turco-helléniques de la dernière génération, et à remettre en cause l’inté-grité académique (incitant certains érudits à faire carrière comme négation-nistes, soutenus par des ONG internationales, tous au nom de la lutte contre le nationalisme).

Ce volume comprend des articles-contributions sur les domaines sous-titrés : Aperçu historique, Documentation, Interprétation, Représentations et droit, Édu-cation, Mémoire, Conceptualisation et une abondante bibliographie.

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The Genocide of the Ottoman Greeks http://www.caratzas.com/index.cfm?fuse-action=product.display&product_ID=531

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France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

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LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radios

où les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone

mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture

83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

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