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SOMMAIRE

Page Editorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 LA CUL TURE DES LETTRES, LA CULTURE DES SCIENCES ET L'INGENIEUR,

par GIBRAT (X 22l . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 «LA CONFERENCITE » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 L'X ET LE BRIDGE, par DAUVIN !19 spl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 A l'Académie des Sciences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 A L'ECOLE POLYTECHNIQUE

- Frais de scolarité et de trousseau pour l'année 1965-1966 . . . . . . . . . . . . 17 - Profession des parents des élèves de la promotion 1965 . . . . . . . . . . . .. . . 18

INFORMATIONS INTERESSANT TOUS INGENIEURS - Divers 19 - La liaison Université- Industrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

ln memoriam : G. CHIFFLOT (1927) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

INFORMATIONS POLYTECHNICIENNES

Rense ignements généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 G.P.X. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Communiqué de la Ma ison des X . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 La brochure du centenaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . . . . 32 Grand tournoi de bridge de l'A.X. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 Chron ique de l'A.X ... . . . ... .. ... .' .. .. . .... . .... . . . . . . .. .. . .. .. ... 34 Procès-verbol de la séance du Conseil d'Administration de l'A.X. du 8

décembre 1965 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 Carnet polytechn icien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 Convoca t ions de groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Convocat ions de promotions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 Peti tes annonces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

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Éditorial

Nous avons le grand plaisir de mettre sous les yeux de nos lecteurs les réflexions extrêmement intéressantes que notre camarade GIBRAT (22) vient de donner sur les rapports entre la culture des lettres et la culture des sciences, réflexions nourries à la f oi.s au contact des lettres et à celui des sciences et réalisant, dans la personne de notre camarade, ce rapprochement qu' il déclare pourtant si difficile au point qu' il écrit « qu'i l n'y a point de rencontre entre ces cultures et que cela est grave .. . car si les littéraires ne décident pas des affaires dn Monde, leurs idées inspirent ceux qui gou.vernent ! ».

On lira donc avec un grand intérêt ces réflexions extraites du discours d'ouverture prononcé à la Société des Ingénienrs Civils.

Parmi les occupations de l'esprit, nos lecteurs rangeront certainem ent avec tous les égards qui lui sont dus, le jeu de bridge, et, à l'approche du Tournoi annoncé d'autre part pour le 27 M~ars, liront ici les réflexions de notre camarade DAUVIN (19 S) introduites par notre camarade R. de VITRY d'AV AUCOURT (14), Président de la Fédération fran­.çnise de Bridge.

La ] . et la R.

-.

-

LA CULTURE DES LETTRES LA CULTURE DES SCIENCES

ET L'INGÉNIEUR par R. GIBRAT (X 22)

Président entrant de la Société des Ingénieurs Civils de France

Extrait d'une Communication faite à la Société des I.C.F. le 14 Janvier 1966 (1)

Monsieur le Délégué Général, Mesdames, mes Chers Collègues,

J'ai choisi pour cette communication un grand sujet et voudrais en tirer pour notre Société des I.C.F. une conclusion impor· tante.

Le thème nécessiterait tout un volume pour une présentation même sommaire. Cependant je serai bref et j'en ai volon· tairement supprimé la plupart des cha· pitres et pratiquement tous les dévelop· pements. Ce ne sera donc qu'une esquisse. Je traiterai seulement deux problèmes avec quelque détail. Ils vous apparaîtront peut­être au début relever de l'anecdote ou du

divertissement, mais ce n'est pas certain.

Je n'ai pas eu pour ambition d'écrire une réplique au célèbre discours sur les Sciences et les Arts de J.-J. ROUSSEAU ; car je n'ai pas eu sur la route de Vincennes, une illumination m'inspirant une nouvelle prosopopée de Fabricius, car je n'ai pas eu six mois à consacrer à mon discours, et je ne veux pas, à son exemple, proclamer en conclusion que « si la culture des sciences est nui­sible aux qualités guerrières, elle l'est encore plus aux qualités morales».

J'aimerais seulement que ma communication soit pour chacun d'entre vous une courte promenade où, en tête à tête, j'aurais pu, par mes propos, à la fois vous faire réfléchir et vous distraire. Et voici mon thème ...

Il n'y a plus aujourd'hui ,dans le monde occidental de culture d'entre vous une courte promenade où, en tête à tête, j'aurai pu, tantes conséquences. Tel est le cri d'alarme lancé en 1959 par

( 1) Cette réunion, tenue pou r la prise de présidence de M. GIBRAT à la Sté des l.C .F., a eu lieu sous la présidence de Monsieur le Délégué général à la Recherche scientifique repré­sentant le ministre délégué chargé de la Recherche scientifique et des questions atomiques et spatiales.

2

Lord SNOW dans une conférence retentissante à Cambridge (Royaume-Uni).

La vie intellectuelle de la Société occidentale, déclare-t-il, est de plus en plus coupée en deux groupes : à un pôle les intellectuels littéraires qui d'ailleurs s'appellent intellectuels tout court quand ils sont entre eux, à l'autre pôle les scientifiques (Lord SNOW ·comme moi-même comprenons par ce terme aussi bien les ingé­nieurs que les savants de même que nous rangeons les arts parmi les lettres). Entre les deux groupes, un abîme d'incompréhension mutuelle et parmi les jeunes parfois hostilité ou mépris ...

Sa démonstration que je vais maintenant résumer pourra vous paraître sur certains points exagérée, elle paraît cependant assez juste pour le Royaume-Uni, où les intellectuels littéraires sont restés en général fortement liés à la classe dirigeante et où par réaction, les scientifiques ont pris parfois des attitudes un peu extrêmes.

Chaque groupe y a une image curieusement distordue de l'au­tre. Les littéraires sont prêts à tirer des conclusions du fait qu'un des leurs comme T.-S. ELIOT aime à parler, d'une voix assourdie, de ses essais infructueux de faire revivre le drame en vers, pen­dant qu'un grand savant comme RUTHERFORD embouche la trompette pour clamer « Nous sommes dans l'âge héroïque de ]a science, l'âge élisabéthain » et ne laisser aucun doute qu'il est lui même l'équivalent de SHAKESPEARE ; ce qui d'ailleurs, si difficile que ce soit à un littéraire de le croire, paraît parfaite• ment exact à Lord SNOW.

Les littéraires sont persuadés que les scientifiques n'ont pas conscience de la complexité de la nature humaine. De leur côté les scientifiques croient que les littéraires sont totalement étran- . gers aux vues à long terme, qu'ils s'intéressent particulièrement peu aux problèmes matériels des hommes leurs frères. Les scien­tifiques vont jusqu'à accuser les littéraires de vouloir restreindre art et poésie à l'instant présent.

Une attaque est faite si souvent aux scientifiques, déclare Lord SNOW qu'elle en est devenue une platitude ; leur optimisme bien connu serait superficiel. Mais l'intellectuel littéraire ne confond-il pas les attitudes du scientifique devant la condition individuelle de l'homme et devant sa condition sociale ? Tout scientifique sent, aussi profondément que le littéraire, que la condition individuelle de chacun de nous est tragique « each of us dies alone » (chacun de nous meurt seul) rappelle Lord SNOW, mais le scientifique ne peut accepter que la condition sociale soit, elle aussi, fatale· ment tragique. Pourquoi se complaire dans l'examen de sa tra­gédie personnelle te laisser les autres mourir de faim ? Il sait ce qui peut être fait. Il est impatient que quelque chose soit fait et est très souvent tenté de croire que ce peut être fait immédiate­ment, négligeant toute la complexité des actions humaines, d'où cet aspect apparent d'optimisme superficiel.

Certes les scientifiques eux-mêmes sont divisés et les biologistes par exemple paraissent avoir souvent une idée bien confuse de la physique contemporaine, mais tous ont des attitudes communes,

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des manières de juger ·semblables e.t des comportements identi­ques dans la façon d'aborder les problèmes ou de faire des hypo­thèses. Il y a là certainement une culture commune de tous les Rcientifique~, savants ou iµgénieurs, au-delà des différences de religion, de politique on de classe. Par contre, l'incompréhension totale de la science donne une coloration commune a-scientifique à la culture « traditionnelle », coloration devenant facilement anti­scientifiqfJ,e, les motivations des uns devenant des anti-motivations pour les autres. Les scientifiques sentent l'avenir circuler dans leurs artères, mais la culture traditionnelle semble fréquemment souhaiter que cet avenir ne se réalise pas, car elle en a peur.

Le terrible Lord SNOW a donné les résultats d'une enquête faite après la deuxième guerre mondiale sur les lectures d'un quart environ des 130 000 savants et ingénieurs du Royaume-Uni ; les enquêteurs furent épouvantés de l'absence presque complète de liens avec la culture traditionnelle, surtout pour les moins de 40 ans. L'un disait « Eh bien j'ai un peu essayé DICKENS » comme si DICKENS était un écrivain extraordinairement ésotérique, genre Rainer Maria RILKE, explique Lord SNOW, et ceci était loin d'être une exception, DICKENS paraissant poul'. la plupart des scientifi­ques anglais le spécimen-type de l'incompréhensible en littérature. Cependant tous ces savants et ingénieurs avaient leur propre cul­ture très poussée et toujours ,en action. Ils la nourr~ssaient de rai­sonnements nombreux, en général beaucoup plus serrés et d'un niveau d'abstraction beaucoup plus élevé que celui des littéraires. Leur culture ne contenait certes pas beaucoup d'art, à une excep­tion très importante près, la musique. Peu de livres, très peu même ei rien ou presque de ce -que les littéraires ont pour pain quotidien, roman, histoire, poésie, théâtre. Les aspects psycho­logiques, moraux ou sociaux de l'existence les intéressaient, mais la culture traditionnelle ne leur paraissait pas répondre à· leurs besoins. Et iJs s'appauvrissaient ainsi ...

Mais les littéraires aussi s'appauvrissaient et peut-être beaucoup· plus en prétendant que la culture traditionnelle est toute la cul­ture comme si (je cite encore Lord SNOW) «l'édifice scientifi­que du monde physique n'était pas le plus beaù et le plus merveil­leux travail collectif dû à l'esprit humain par sa profondeur intel­lectuelle, par sa complexité, par ses articulations».

Or la plupart des littéraires n'ont aucune idée si petite soit­elle de cet édifice. Lord SNOW raconte qu'il a souvent demandé dans leurs milieux qu'on lui énonce le "second principe de la ther­modynamique. Jamais de réponse ! Cependant cela lui paraît Féquivalent scientifique de «Avez-vous lu une œuvre de SHA­KESPEARE ? ». Il est un peu sévère mais j'ai moi-même un ami conseiller d'état qui ne sait pas si n est plus grand ou plus petit que 4, et j'ai vu récemment à un jeu de la Télévision Française un médecin jeune perdre une forte somme en ne pouvant calcule1• la surface d'un triangle dont la base était d'un mètre et la hauteu1· de deux ...

Il n'y a pas de point de rencontre pour les deux cultures et cepen­dant quelles possibilités de création le monde aurait pu obtenir par la confrontation de tempéraments différents, de sensibilités dif-

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férentes, etc !. .. Par exemple, combien l'art au 20e siècle a peu assimilé la science ! L'uti1isation en architecture reste toujours ambiguë, certes cle temps en temps des poètes utilisent des concepts ou expressions scientifiques, mais si mal ! VALERY fut l'exception rarissime. Les essais cle musique mathématique sont encore peu cnnvaincants, etc ... Je m'associe clone à la conclusion de Lord SNOW «scientifiques et littéraires ne peuvent plus com­muniquer entre eux et ceci est grave non seulement pour :notre· vie créatrice mais pour notre vie quotidienne, car cela nous conduit à ne pas comprendre le passé, à mal juger le présent e t à refuser tout espoir pour l'avenir. Cela rend décision et action difficiles ou même impossibles ».

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En effet si les littéraires ne décident pas des affaires du monde, leurs idées inspirent ceux qui gouvernent. A une époque où la science. appliquée détermine la plus grande partie cle notre exis­f.ence, il faut que les scientifiques donnent des conseils,, mais les gouverne1nents n e savent discerner s'ils sont bons ou mauvais. ·car les scientifiques clans un monde cle cultures inco"mmunicables ont seul connaissance des immenses possibilités qu'ils ont mises à jour. Le processus politique devient ainsi très complexe et mê­me dangereux et on a pu écrire aux U.S.A. que le~ relations actuelles entre scientifiques et hommes politiq_ues, sont, sous cle nombreux rapports, malsaines à la fois pour la science et la poli­tique.

Le monde politique lutte avec une extrême bonne volonté pour comprendre des messages, sans cloute cle grande importance, 1nais écrits dans une langue étrangère dont il ne connaît que quelques mots. Jérome B. WIESNER l'assistant spécial pour la Science et la Technologie clu Président KENNEDY, a décrit clans un livre récent : « Where Science and Politics Meet » (où la science et la politique se rencontrent) les efforts presque désespérés des U.S.A. pour créer des structures cle contact leur permettant de résoudre ce problème fondamental et il a mis en évidence l'ex­trême difficulté de définir la place et la fonction du scientifique dans la Société. Mais il n'a pas su reconnaître le rôle essentiel de « l'incommunicabilité » actuelle. Je rappellerai aussi les efforts de la Conférence d'octobre 1963 des 22 ministres de la Science à 1'0.E.C.E. sans pouvoir vous entretenir de celle qui s'est ter-minée hier. ·

Souvent la science arrive à influencer le processus politique, on l'a vu pour les essais nucléaires et beaucoup a été écrit là­dessus par exemple par le Père DUBARLE dans son livre sur la Civilisation et !'Atome. Il me faut aussi rappeler à ce sujet le célèbre mouvement de Pugwash ~

Mais si une chose est d'échapper aux dangers des applications scientifiques et je ne parlerai plus de cela ici, autre chose est d'utiliser pour le bien de l'humanité les pouvoirs mis entre nos mains pour la science et la technologie et ceci est plus difficile, demande toujours de plus en plus de qualités humaines et néces­site de plus en plus d'idées nouvelles.

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11111:

' Lord SNOW a raison ; songeons au problème de la faim dans le' monde, dont nous a entretenu ici notre ami E. ZEDET ; il était en voie de lente solution tout au long du XIXe siècle quand il a été brusquement rendu peut·être insoluble par la disproportion entre les progrès de l'hygiène et de la médecine d'une part, de la production des aliments d'autre part. Les conséquences de cette double évolution n'ont été pensées à temps par personne. La sur­vie du monde est certes pJus menacée par ce problème que par celui des armes atomiques et on ne lui voit aucune solution si une collaboration profonde ne s'établit pas entre les deux cul­tures et ceci est particulièrement net dans les pays en voie de développement. Si vous y réfléchissez bien, l'incommunicabilité actuelle des deux cultures n'est-elle pas aujourd'hui le facteur essentiel des problème'! de l' Afriqu·e Noire ?

Songeons aussi aux conséquences effroyables qui découleront certainement un jour si rien n'est fait du fait incontestable que les peuples riches deviennent de plus en plus riches et les peuples pauvres de phis en plus pauvres. Où est pour ce problème l'arme­ment intellectuel équivalent à celui qui fut construit peu à peu pour résoudre les problèmes sociaux de l'Occident ? Tant que · durera l'incommunicabilité, rien ne pourra être construit. L'im­·puissance des hommes devant les intérêts égoïstes stérilisera tous les efforts, jusqu'au moment où l'humanité sera' soulevée par une idée, un mythe au sens sorélien du mot, engendré par la « communicabilité retrouvée ».

Certes la description de l'incommunicabilité de Lord SNOW est plus anglaise qu'anglo-saxonne et plus anglo-saxonne que latine. Je ne décrirai pas ici faute de temps malgré leur immense intérêt les versions américaine et soviétique du problème et ne dirai que quelques mots du cas français.

L'ingénieur français ne considère pas BALZAC comme ésoté­rique et beaucoup connaissent Rainer Maria RILKE. Cependant, je me rappelle les confiden~es d'une Sévrienne littéraire : « les filles scientifiques ne pouvaient vivre en notre compagnie. Nous trouvions leurs jugements si sommaires, leurs émotions si super· ficielles, leurs distractions si siq1ples (cartes ou tricotages) et puis ajoutait-elle, (avec un peu d'envie) elle finissaient si vite leur travail alors que nous restions accablés par la lourdeur de la documentation dont on nous chargeait. Non ... nous ne les haïs-sions pas, mais elles étaient d'un autre monde ... ».

Je discute souvent de ce problème avec ma nièce, licenciée ès· lettres. J'essayais un jour de la persuader de la supériorité de notre culture « nous scientifiques, lui disais-je, nous pouvons, quand nous le voulons, allez à vous. Un peu de temps, un peu de soins et nous nous débrouillons .en littérature comparée, en égypto­logie, en stylistique, en musique, etc... Vous ne pouvez par contre Yenir vers nous, car il y a une formation mathématique que vous ne pouvez pas acquérir si vous ne l'avez fait de bonne heure». «Mais c'est symétrique, me répliquait-elle, il y a aussi une bar­rière que vous ne pouvez franchir, car votre formation scientifi­que a desséché en vous une fraîcheur d'émotion que nous litté­raires, savons cultiver et enrichir. Ainsi tout à l'heure, quand je

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,,

vous ai tendu une nouvelle édition de Lucien LEUWEN, vous m'avez dit, c'est un ouvrage posthume. C'est bien et je n'ai ja .. mais nié vos connaissances, mais ce n'eEt pas cela que j'aurais aimé que vous me disiez».

J'arrête là mes preuves françaises de l'incommunicabilité des deux cultures.

Lord SNOW propose comme remède, en bon britannique, une nouvelle éducation. Avec un peu de chance, écrit-il, nous pour· rions éduquer une large proportion de nos meilleurs esprits de façon qu'ils ne soient pas ignorants de l'expérience créatrice à la fois dans les arts et dans les sciences, qu'ils connaissent les im­memies possibilités de la science appliquée pour soulager les souf­frances de la majorité des êtres humains et qu'étant ainsi cons­cients de leurs responsabilités, ils agissent.

Mais si une nouvelle éducation mettra bien les problèmes en lumière, elle n'apportera pas les solutions ou les apportera beau· coup trop tard. Seule une culture commune créée dès .maintenant par les adultes résoudra lefl problèmes. Il est vital que le dirigeant du xxe siècle SQit l'équivalent de l'homme cultivé du xvne. Ceci ne se fera pas en un jour et il est trop facile d'objecter le déve« Joppement illimité des connaissances qui exclut aujourd'hui les Pic de la Mirandole. Car depuis le début du XX0 siècle, le dévelop· pement même de la science et de la technologie qui, en importance humaine, la talonne et l'a peut-être déjà dépassée, a créé d'innom­brables ponts entre les deux cultures et il suffirait de les mettre en évidence pour attirer dans chaque camp des transfuges de l'autre. Une fois le mouvement commencé, tout suivrait. Quel beau rôle notre Société pourrait jouer, vous le devinez ! Mais vous savez déjà que ce sera ma conclusion.

Dans tout ce qui précède, j'ai évité soigneusement le mot de technique. Car il recouvre aujourd'hui des domaines bien éloi- · gnés du laboratoire ou de l'usine, on parle de technique finan· cière, de technique économique, de technique du droit èt de l'ad­ministration même ! N'a-t-on pas écrit un livre sur la technique du coup d'Etat ! Je n'accepte ces domaines pour mon propos que dans la mesure où ils relèvent de la culture scientifique commune que j'ai évoquée, par exemple pour la technique économique, la statistique, la recherche opérationnelle, l'informatique, etc ..• mais je n'y classe pas l'économie classique de mes jeunes années, dis­sertant sur la théorie de la valeur ou décrivant les institutions. Cela est nécessaire car de nombreux conférenciers, par exemple Monsieur CHATENET, Président de !'EURATOM, et de nombreux ouvrages se préoccupent aujourd'hui, à juste titre, des problèmes posés par les difficiles rapports entre technique et Etat. Il suflit comme exemple de prendre les problèmes posés par l'extension énorme des moyens d'informations. Je ne nie certes pas que ces problèmes existent, j'accorde même volontiers qu'ils sont graves et qu'il est excellent de s'en préoccuper, mais le technicien qui menace l'Etat dans ses structures n'est ni le savant, ni l'ingénieur, c'est le personnage que l'on désigne souvent un peu méchamment par le nom de technocrate.

Pour lui, l'Etat est la première affaire du pays, c'est-à~dire une puissance économique à qui il faut donner son rendement opti-

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ari

111u1n. Pour l'homme politique comn1e pou1· nous, au contraire, il y a une nation dont les contours sont aussi géographiques, his­toriques, humains. Mais ce n'est pas le problème que je veux étudier ici et je ne l'ai cité que pour l'écarter.

Il est sans doute regrettable .pour le bon déroulement de nos carrières d'ingénieurs que les décisions dans nos entreprises ou au sein des Pouvoirs Publics soient souvent prises par des écono­mistes ou des juristes et non par des ingénieurs, il est sûrement très important que nous nous demandions pourquoi il en est ainsi et comment y remédier. Mais il est certainement encore plus important pour tous, nous compris, que les décisions prises soient bonnes.

Ici intervient bien l'incommunicabilité actuelle des deux cul­tures. C'est la vera ccmsa des grands problèmes à long terme de rhumanité actuelle. Nous en avons tous les jours la preuve en par­ticuHer chaque fois qu'il s'agit des relations entre notre monde oc­cidental et le reste de l'humanité. Rien n'a été fait pour lui faire absorber notre culture scientifique. Le fond du problème est là. Des solutions partielles comme celle du Japon restent très insuffi­santes.

Savants et ingénieurs se posent pour ces problèmes les mêmes questions el doivent apporter les mêmes solutions ; aussi il ne faut pas les séparer et leurs actions doivent être communes. Les sa· vants cherchent parfois à se définir par rapport ' à nous, mais cela n'est plus possible au moment où recherches appliquées et recherches fondamentales deviennent indiscernables dans leurs méthodes et presque dans leurs buts, au moment où la méta­science des grands accélérateurs donne aux ingénieurs au centre même du royaume des savants une place fondamentale. Côté sa­vants, un recruten1ent social un peu différent, un certain goût de grandeur solitaire, une manière apparente de prendre plus aisé­ment parti sur les problèm.es politiques, un plaisir rarement avoué mais réel à_ paraître un magicien peuvent parfois faire illusion, mais tout cela se dissipe vite dès que l'on revient à la culture scientifique qui nous a tous formés. :Faisons donc route commune, tel est mon vœu.

Mais notre formation d'ingénieur très influencée encore au­jourd'hui par les humanités du lycée, notre rôle très important dans la Société, même s'il s'exprime aujourd'hui encore trop mo­destement et s'il est trop souvent limité à des relations entre petits groupes, nous destinent à jouer un rôle essentiel dans ce rapnro­chement nécessaire avec les littéraires. Ceci fut fait au XVIII• siècle et encore un peu au début du XIX• siècle par les médecins. Aujourd'hui, ils ne le peuvent plus mais leurs scientifiques sont maintenant des nôtres. Un récent colloque de la Société Hydro­technique a montré l'extrême importance de ces rencontres. C'est clone à nous ingénieurs de prendre la responsabilité clu mouve-1nent de rapprochement et à nous de proposer aux savants de faire route co:pimune. Ainsi nous trouverions notre place.

Notre grande Société des I.C.F. est, par vocation, le ~entre français de la haute culture générale technique ; je fais le vœu qu'elle soit aussi le germe à partirduquel se construira la culture commune nécessaire du monde occidental.

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«LA CONFÉRENCITE»

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Nous publions ci-après une fa ntaisie qui amusera nos lecteurs ; elle' r_i paru dai1S un des derniers numéros de la Revue de l'l .C.A .M. (Asso.cid~ tian des anciens élèves de /'Insti tut Catholique d'Arts et Métiers de .Lille). C<:'rtains la connaissent peut-être déjà. . ;

DEFINITION On appelle « Conférencite » une affection épidémique contagieuse des

Directions Générales déclenchant périodiquement des réunions de cadres de l'entreprise.

Ces réunions extrêmement dangereuses parce qu'elles inhibent totale­ment les éléments . dirigeants pendant les heures ouvrables, sont appel~es « conférences » (d'où le nom de l'affection) ou « l'art de . perdre- son temps autour d'un tapis vert ».

ETIOLOGIE DE L'AFFECTION Les malades atteints sont toujours des adultes ayant dépassé la · cin­

quantainè, généralement du sexe masculin et classés : cadres III C, Di-recteurs, V .P.D.G., D .G. et P.D.G. (1). '

Quelques praticiens ont signalé des cas d'ingén'ieurs II C et III A pré­sentant des symptômes de l'affection. Un examen approfondi de ces exceptions a montré- qu'il s'agissait de cadres jeunes présentant le syn­drôme «d'arrivisme » et toujours titulaire soit - d~un diplôme d'Univer­sité Américaine, soit d'un certificat de présence · dans uri cabinet d'orga-nisation. ·

ORIGINE GEOGRAPHIE DE L'EPIDEMIE

Tous les auteurs s'accordent à reconnaître les premjers porteurs de germes dans les directeurs ou candidats · directeurs revenant de' missions de productivité outre Atlantique. La première forme de l'épidémie « Conferencitis Americana » apparaît en Europe en 1946-1 947 .

L'origine américaine du microbe est confirmée par l'emploi fréquent du vocable anglo-saxon « meeting » à la place du gallicisme « confé­rence ».

( l ) V ice- Président Directeur Général , Di ~ecteur Généra l, Président Direct eur Généra l.

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FORMES SURAIGUES

Deux formes extrêmement dangereuses sont « conf erentis quotidiana courrieris » et « seminarite ». Elles peuvent coexister chez le même individu et leur apparition simultanée précède de peu le collapsus final de la société qu'il dirige.

La première « conférencite du courrier» provoque chez les V.P.D.G. le désir obsessionnel de réunir ses cadres chaque matin pour lire en commun le courrier (sans pour autant les dispenser des autres confé­rences périodiques). Ces séances quotidiennes peuvent occuper toute la matinée, laissant l'après-midi disponible pour les conférences dites spécialisées.

· La seconde séminarite conduit le malade à doubler les conférences habituelles par des réunions étalées sur plusieurs jours et plusieurs nuits appelés « séminaires ». Le séminaire se tient loin de l'usine, si possible dans une campagne dépourvue de téléphone, de télégraphe et de distri­bution de courrier, de façon que les participants soient absolument in­capables de communiquer avec leur lieu de travail.

On arrive àinsi à « amboliser » totalement l'ensemble de la direction d'une entreprise pendant une semaine. Certains pensent que ce procédé démontre l'inutilité totale des cadres dirigeants puisque, dans la plupart des cas, les Sociétés continuent de tourner pendant la semaine du sémi­naire. Elles tournent même pendant la semaine suivante~ consacrée par les « séminaristes » à se mettre à jour et rattraper le retard accumulé pendant les 5 jours précédents.

On trouve des exemples de la double forme suraiguë dans l'industrie française de l'automobile: le cadre normal est de courrier de 10 h 15 à 11 h 30, de 14 h à 17 h 30, il assiste aux différentes conférences et 4 jours par mois il disparaît au séminaire.

Un habile praticien a limité les conséquences du mal en faisant nom­mer à chaque poste deux cadres. L'un assiste aux conférences et aux séminaires, l'autre fait le travail. Nous reviendrons sur ce sujet au cha­pitre « Therapeutique ».

SYMPTOMATOLOGIE

Prodromes.

Le VPDG semble se détacher peu à peu des pratiques habituelles du commandement pour ne s'intéresser qu'aux liaisons entre les services, au management. Il ne visite plus les usines de province, ni le bureau d'études. Il reste enfermé de longues heures à contempler son « tableau de bord » et réclame de nouveaux états quotidiens, décadaires et men­suels. Il court les centres de ptoductivité et lit de nombreux ouvrages sur « l'homme et l'entreprise », «les rapports humains dans l'indus­trie» etc ...

Ces prodromes imprécis, difficiles à déceler sont rassemblés sous la désignation de « liaisonnite » ou « preconférencite benignus ». Une meilleure connaissance du faisceau des signes prémonitoires permettrait

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sans doute une thérapeuthique préventive, mais l'état de la science ne noùs permet pas, actuellement, d'intervenir efficacement à ce stade.

Symptômes. Le début de la maladie se manifeste par une modification profonde

de la conscience qu'a le malade de la division du temps. Un rythme nouveau, différent des jours et des mois du calendrier s'installe dans son esprit ; rythme fondé sur l'intervalle interconférentiel, l'origine des inter­valles étant le 3° jeudi .

Dans ce langage : 14 mars se dit: mercredi précédant le 3• jeudi 10 avril: mardi de la semaine précédant la semaine du 3• jeudi.

L'importance délirante apportée au 3° jeudi est un signe fonctionnel indubitable de l'emprise de la maladie sur l'esprit VPDG. Le malade s'isole de sa Société et passe le plus clair de son temps à préparer le ca­lendrier des conférences de l'année dans une véritable jonglerie de 3° jeudi. Toute occasion lui est bonne pour réunir une conférence de 10 ou 12 personnes sur les sujets les plus divers et en particulier sur ceux qui ne concernent que lui. Tout après-midi libre de conférence l'obsède et le sentiment que ses cadres sont chacun à leur poste, dirigeant leurs ser­vices, lui devient insupportable pour ne pas dire odieux. ·

Il installe une table de conférence dans son bureau et ne se sent plus dans son rôle qu'avec 12 collaborateurs autour de lui « .~. les liaisons, mon cher, les liaisons ... » . Ce qui se dit autour de la tablé perd toute importance puisque les participants ne trouvent plus le temps de faire autre chose que de tenir conférence, ils ne peuvent parler à la réunion que des réunions précédentes.

Au haut bout de la table siège le VPDG qui préside la conférence.

Un long dialogue s'engage entre un des cadres et ie VPDG. On agite un problème d'organisation du service de l'intéressé «liaisons hiérar­chiques, liaisons fonctionnelles » tandis que les autres participants crayonnent ou sommeillent en attendant que vienne leur tour de dia­loguer.

Lorsque tout l'État-Major est atteint par la conférencite aiguë, s'éta­blit une sorte d'univers « conférencitaire » totalement déconnecté de rexistence de l'entreprise. Ce monde épiphénoménal vit en circuit fermé, les événements de la société n'y pénètrent que comme un écho affaibli et les débats de conférences n'ont pour but que la rédaction d'un beau compte rendu qui rejaillira sous la forme d'un bel ordre du jour pour la prochaine conférence.

Ordres du jour, compte rendu, état périodique, sont rédigés d'une manière chaque fois plus minutieuse et formelle, jusqu'à l'apparition des Etats Néant. Une pièce donnée en annexe éclaire le fonctionnement psychique d'un VPDG de 58 ans at~eint de « conférencite aiguë ».

C'est à ce stade de la maladie que le VPDG annonce « trop pris par l'engrenage des problèmes quotidiens, nous devons nous abstraire quel­que temps pour examiner dans le calme les questions fondamentales et fixer les objectifs d'une politique à long terme : Séminaire de- 5 jours à !'Abbaye de Royaumont pour tous les chefs de service et responsables

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·,de idépartement du lundi <"de la semaine précédant la semaine du troi­sième jeudi au ,vendredi ... » .

'THERAPEUTIQUE Séniinarite aiguë. - Ablation totale ou « cadrectomie » . Ablation du

cadre ou des cadres atteints. par mise à la retraite anticipée, mutation dans une filiale d'un groupe concurrent ou nomination au service des participations de la holding.

Une thérapeutique employée couramment dans les années 1952-1955: fusion de la société malade avec une société réputée saine eut les consé­quences les plus catastrophiques et contribua au développement de l'épi­démie. Les PDG conférenciteux devenus VPDG dans la société nouvelle ont servi de vecteur à l'affectiop, qui a brutalement gagné du terrain

· jusqu'à la mise en œuvre de la thérapeutique chirurgicale (Ablation).

CONFERENTICIS INDUSTRIALIS VULGARIS (Conférencite) Pas de médication à visée curative connue à ce jour. Une médication

palliative peut~être appliquée avec quelques chances. de succès si les praticiens savent réunir les conditions industrielles favorables (1). Cette thérapeutique peut freiner les développements de l'affection et enrayer r extension vers les formes suraiguës. Palliative, elle consiste en un sa­botage systématique des réunions par les subalternes et en un brouil­lage permanent dù calendrier des 3• jeudi. Absentéisme calculé aux confé­rences, choix des périodes de voyage d'affaires du patron pour annuler le maximum de réunions. La multiplication des déjeuners d'affaires du patron dans la banlieue Ouest (Bougival) est aussi très efficace lorsque le début de conférence est fixé à 14 h pour permettre aux provinciaux d'attraper le train de 17 h 40.

La méthode déjà mentionnée dite « duplicatum cadrorum » consistant . à doubler chaque cadre conférencier d'un cadre de commandement qui fait la besogne, ne peut être considérée comme curative. Il est apparu que l'emploi de cette thérapeutique n'arrêtait pas toujours le dévelop­pement de l'épidémie. En effet, elle provoque parfois la présence aux

. conférences des cadres de commandement à côté des cadres conférenciers, ce qui amène raisonnablement l'embauche d'une troisième personne à chaque poste de l'organisme.

MESURES PROPHYLACTIQUES Une étude statistique détaillée des cas de conférencite amène aux

conclusions suivantes : les cadres conférenciteux sont nés entre 1896 et 1910 (cela permet d'espérer une régression de l'épidémie vers 1970). Les vecteurs de l'épidémie viennent d'Amérique du Nord. Tous les malades atteints se' sont trouvés en contact avec des orga-

( l ) Création à l'intérieur de la société d'un état d'esprit anti-conférence . Existence d'une équipe de jeunes adjoints décidés. EtablissemEnt d'une liaison so lide entre la secrétaire du patron et les forces anti-conférencitaires.

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nisateurs professionnels, des centres de productivité ou des spécia­listes de la liaison hiérarchique.

Ces remarques conduisent à conseiller les mesures préventives sui­vantes afin de protéger les générations de cadres à venir :

Eviter toute visite aux USA dont l'objet ne soit pas de vendre aux Américains les produits que nous fabriquons.

- Proscrire tout contact entre les jeunes cadres et les spécialistes de l'organisation, de l'étude du marché, du diagnostic de l'entreprise, etc ... Interdire la lecture de tout ouvrage, revue ou document traitant du rôle du chef, des liaisons, du « management » et des sujets connexes (2). ·

PROPHYLAXIE ARCHITECTURALE Notre éminent confrère le Professeur SCHTROMPF-LOISON avait

en 1959; tenté d'intéresser les pouvoirs publics à lutter contre la confé­rencite en liaison avec l'ordre des Architectes.

Il avait proposé qu'une ordonnance supprimat le permis de construire à toute création ou modification des locaux industriels, si . le plan sou­mis au· ministre comportait une « salle de conférence » ou tout local pouvant y être assimilé. Cette démarche courageuse n'a malheureuse­ment pas abouti. D'une part le conférencieux, s'il n'a pas de salle de conférence réunit son personnel dans son bureau ou dans ' le couloir. D'autre part le Professeur SCHTROMPF-LOISON a découvert que dans le monde des architectes, la « conférencite » exerçait aussi ses ravages ce qui rendait délicate, sinon impossible, une coopération de ces profes­sionnels à la lutte contre la terrible affection.

* **

INSTRUCTION DG n° 2.38 Outre les conférences périodiques (dont le calendrier a été fixé par

/'instruction DG n° 2.37) se tiendra le lundi de la semaine suivant celle du 3e jeudi une conférence «CONFERENCES ».

La Conférence « Conférences » a pour objectif de rassembler une fois par mois tous les participants aux autres conférences périodi­ques afin de fixer les dates exceptionnelles des conférences du mois sui­vant lorsque le calendrier standard ne pourra être tenu.

On y examinera également l'intérêt de créer de nouvelles confé­rences pour traiter les questions non à l'ordre du jour des conférences existantes.

Signé le V.P.D.G.

(2 ) La ligùe de défense contre Io conférencite publie chaque trimestre une liste des ouvrages « interdits au x moins de 55 ans ». ·

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L'X ET LE BRIDGE

Depuis la création, sous l'égide de r « X Bridge Club » par nos camarades R. VERNOUX (21) • M. BARROUX (27), Ph. RAVIER (32) et J. FOUQUET (34), les résultats obtenus en compétition montrent une progression constante de la qualité du jeu des X Parisiens.

La puissance d'analyse et de synthèse., le sens de la psychologie et la mémoire sont au nom­bre des qualités nécessaires pour bien jouer au bridge. Alors ne pensez-vous pas que les X de­vraient tenir une place notable dans l'élite mondiale du bridge ?

Notre camarade]. DAUVIN (19 sp) - Cham­pion de Paris 1965 • va nous entretenir de

bridge et, puisque ce terme est à la mode, se livrer ·à une étude pros­pective pour atteindre cet objectif.

R. de VITRY d'AVAUCOUlf.T (14) Président de la Fédération Française du Bridge

Depuis le Whist initial avant de devenir le Bridge Contrat actuel, le bridge est passé par nombre de formes intermédiaires que les plus anciens d'entre nous ont toutes con­nues. Car le bridge a toujours été pratiqué par les X, même parfois par les élèves au cours des amphis. Cependant, le plus grand nombre s'y adonne sans chercher à recueillir les satisfactions profondes de la recherche du meilleur contrat et d'un jeu de la carte plus subtil. Ils se privent ainsi du délassement supplémentaire que leur procurerait une abstraction plus complète de leur travail et du plaisir de mieux mettre en action les

fameuses cellules grises, chères à Hercule Poirot.

Une constatation s'impose. Le nombre des bridgeurs dans le monde s'accroît rapidement, la qualité du jeu progresse, et tel bridgeur qui se situait dans l'élite il y a quelques dix ans se laisse supplanter par beaucoup, jeunes et moins jeunes, s'il ne suit pas l'évolution du bridge.

J'ai proclamé, dans le passé, comme beaucoup, que j'étais « anti­système », « anti-évaluation mathématique des mains » et que le bridge était une science ressortissant plus de la psychologie que de ce que l'on nomme maintenant «l'informatique».

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Et pourtant, à nous l es anciens, nos pères ont enseigné toutes sortes de règles concernant l'évaluation des mains, l'ouverture et le jeu de la carte. « Quand dans ton jeu trois as resplendiront, d'un splendide sans atout le ciel t ' aura fait don » - « Cinq dont deux» -« Honneur sur Honneur », e t combien d'autres.

En fait, notre rêve serait un bridge où seules seraient admises Jes notions que nous avons déjà assimilées.

Mais dans ce jeu , comme dans tous les domaines, il n'en est pas ainsi. Dans les arts, les sciences, les hommes pensent, édictent, progressent et pour être à la page il faut suivre ou mieux encore précéder. Or le bridge est à la fois un art et une science.

Mais comment s'y prendre?

Dans nos métiers, nous joignons sans cesse la connaissance et la pratique, et la concurrence nous oblige à augmenter notre efficien­ce. Pour le Bridge, il en est de même. Pour progresser il faut jouer, .apprendre et se confronter.

Il faut jouer. Alors les cartes et leurs combinaisons deviennent nos amies, nous supputons n1ieux les jeux adverses et nous arri­vons sans trop d'efforts à compter les mains. Quelle satisfaction la première fois où, conformément à nos calculs, un roi, qui au­rait pu être largement gardé, tombe, sans faire l'impasse sur notre as.

Il faut apprendre. La connaissance peut provenir de la lecture des-livres, des recommandations de nos camarades ou de l'ensei­gnement par des professeurs. Il existe d'excellents livres concer­nant l'évaluation des mains, la psychologie, la mécanique des sys­tèmes et les subtilités du jeu de la carte.

Il faut se confronter, en participant à des tournois. Bien enten· du, même si en partie libre nous gagnons souvent, nous n'ohte- _ nons pas en tournoi, dès le début, les résultats que nous escomp­tions. Mais notre amour propre nous conduit à analyser nos er­reurs, à travailler nos points faibles et rapidement nos réussites sont beaucoup plus satisfaisantes.

Mais, pensez-vous, nous voulons bien nous perfectionner. Mais d'abord quel système adopter ? ·

Les systèmes visent à permettre aux partenaires du même camp d'échanger des informations concernant la force et la distribution de leurs jeux. Selon le système, il est attaché plus d'importance à la force ou à la distribution. C'est une question de nuances, car tous estiment résoudre finalement ce double problème. Mais un système est un ensemble bâti par de grands joueurs entourés de conseillers et il n'est pas judicieux d'incorporer dans les éléments de hase de l'un, ceux d'un autre.

En schématisant, je classe le~ systèmes français en trois catégo­ries :

- les systèmes non artificiels, tels le Canapé et la Longue d'abord, dont la caractéristique est de n'annoncer initialement que des couleurs que l'on détient réellement,

- les systèmes semi-artificiels, tels la Tendance Canapé et la

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Majeure par cinq (dit également Trèfle d 'Appel ) où seules, en principe, ·cer taines premières annonces et premières réponses peuvent être conventionnelles,

- les systèmes artificiels, tels le Monaco, pour lesquels peuvent être conventionnelles certaines premières annonces et réponses et certaines successions d'annonces.

Mon conseil est de commencer par jouer un système non arti­ficiel. C'est pour ces systèmes que l'on trouve les livres les plus complets, le plus d'articles dans les journaux et revues, et c'est pour ces systèmes qu'il y a le plus d'excellents professeurs. L'on peut devenir très fort et même atteindre la classe internationale en les pratiquant. Leur application ne nécessite qu'une fatigue cérébrale minimum.

A l'autre extrémité, les systèmes artificiels permettent, si l'on ne se trompe pas, dans la signification arbitraire, mais cependant logique, des annonces successives, une plus grande précision dans la connaissance respective des forces et des · distributions. Ils per­mettent donc de jouer des contrats à des niveaux moins élevés et de demander sans aléa des schelems pour lesquels la distribution joue le rôle primordial. Mais il faut beaucoup d~ temps pour les apprendre, être déjà très fort, et les pratiquer pendant plusieurs• années pour les assimiler. Et même pour les superchampions, fa, fatig:ue cérébrale engendrée peut les amener à ne plus disposer, partois de toutes leurs facultés. Il faut cependant r.econnaître que pour un spectateur averti, il est aussi passionnant de suivre lei:s évolutions d'une équipe pratiquant ces systèmes que de voir jouer· au tennis des superchampions.

Quant à moi, je pratique maintenant un système semi-artificiel, relativement simple, dérivé de la Majeure par cinq, qui limite les informations données aux adversaires, lorsqu'il n'y a pas nécessité de renseigner le partenaire.

Et maintenant, imaginons l'avenir. A l'instar de l'X Bridge Club de Paris, affilié à la Fédération

Française du Bridge et dépendant du GPX, de nombreux clubs X locaux et régionaux fonctionnent. Comme l'X Bridge Club de Pa­ris, ils accueillent également des amis d'X n'appartenant pas à la famille polytechnicienne.

Là où la possibilité de créer un club n'existe pas, les polytech-niciens bridgeurs sont inscrits au club officiel local. ·

Un très grand nombre de polytechniciens sont membres de la Fédération. Ils lisent l'intéressante revue publiée par cette Fédé-. ration et le Journal « Le Bridgeur ».

Les polytechniciens apprécient l'agrément que procurent la participation à des tournois officiels locaux, régionaux et natio­naux, et la satisfaction de se bien classer.

La France détient toujours une place de premier plan dans la confrontation internationale .tant par la classe de ses supercham­pions que par celle des nombreux très grands joueurs qui les suivent ei: parfois les supplantent.

La part de l'X dans cette élite contribue à la renommée de notr~ Ecole.

Jean DAUVIN (19 sp )

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A L'ACADEMIE DES SCIENCES

élection de M. Bernard DECAUX

L'Académie des Sciences a élu le 7 février 1966 Bernard DECAUX (20 S) dans la Section de Géographie et Navigation, en remplacement de M. BOURCART.

Ingénieur en Chef des Télécommunications en retraite, Conseiller Scientifique du C.N.E.T., Bernard DECAUX est Correspondant du Bureau des Longitudes. Ancien collaborateur du Général FERRIÉ, il a consacré sa carrière aux mesures de fréquence et de temps de très haute précision. Utilisant des horloges à quartz, puis atomiques, per­fectionnant les méthodes de mesures, il a pu les appliquer à de nom­breux problèmes d'astronomie, de géodésie et de radionavigation. L'expérience et l'autorité qu'il a acquises dans ces domaines lui ont valu de présider plusieurs sociétés savantes et comités français, ainsi que diverses commissions internationales. Il est également Vice-Pré­sident de l'Union Radioscientifique Internationale.

A L'ECOLE POLYTECHNIQUE

FRAIS DE SCOLARITE ET DE TROUSSEAU POUR L'ANNEE 1965-1966

Par Arrêté du Ministre des Armées du 7 Août 1965 (J.O. du 20 Août 1965) le tarif des frais de scolarité à rembourser par les élèves de l'Ecole Polytechnique est fixé ainsi qu'il suit pour l'année 1965-1966.

- Frais d'instruction : 12 256 F - Frais. d'entretien : 3 728 F - Frais d'alimentation : ' 1 200 F Le prix du trousseau perçu en Octobre 1965 est fixé à 2 482 F.

Il résulte de ces chiffres et de ceux antérieurement fixés que le montant total à rembourser, pour un élève de la promotion 1964 est de 36 281 F.

(Voir au dos)

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A L'ECOLE POLYTECHNIQUE

PROFESSION DES PARENTS DES ELEVES DE LA PROMOTION 1965 (I)

Nous avons adopté la classification de l'INSEE en la complétant, pour le détail, par des rubriques intéressant notre Ecole.

0 - AGRICULTEURS

01 - Propriétaires exploitants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 Fermiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

- SALARIES AGRICOLES ..... . ..... . ...... . ........... . . .. . .

2 - PATRONS DE L'INDUSTRIE ET DU COMMERCE

2.1. Industriels (Dirigeants chefs d'entreprise, -etc.) . . . . . . . . . . . . 24 2.2. Artisans (patrons) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 2.6. Gros commerçants (importateurs, export, banquiero.) . . . . . . . 5 2.7. Petits commerçants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

3 - PROFESSIONS LIBERALES ET CADRES SUPERIEURS

3.0. Médecins, dentistes, pharmaciens, etc. . ..... : . . . . . . . . . . . . . 33 3.1. Avoués, notaires, architectes, ingénieurs-conseils, assureurs,

etc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 3.2. Professeurs professions littéraires, scientifiques, ~nseignement

o.up . et 2° degré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 3.3. Ingénieurs (secteur privé) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 3.4. Cadres admin. wpérieurs (sect. privé) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 3.5. Cadr es supérieurs (secteur public) : Officiers et Ingénieurs

militaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Hauts fonctionnaires-Ingénieurs des corps civils . . . . . . . . . . . . 47

4 - CADRES MOYENS

4.1. Instituteurs ; services sociaux (secteur privé) journalistes . . · 5 4.2. Instituteurs ; services sociaux (secteur public) . . . . . . . . . . . . . 11 4.3. Techniciens (secteur privé) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Techniciens (secteur public) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 4.4. Cadres moyens (secteur privé) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 4.5. Cadres moyens (secteur public) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

5 - EMPLOYES

5.1. Employés de bureau (secteur privé) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 5.2. Employés de bureau (secteur public) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 5.3. Employés de commerce ........... : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

6 - OUVRIERS

6.0. Contremaitres (secteur privé) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 6.1. Ouvriers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

B - AUTRES CATEGORIES

8.0. Artistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 8.2. Armée et police (sous-officiers) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

9 - PERSONNES NON ACTIVES 9.9. Sans profession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

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(1) Voir pour les stat istiques antérieures J .R. des 1-1-63 et 1-4-64.

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INFORMATIONS INTERESSANT TOUS INGENIEURS

LE GRAND PRIX DE LA TECHNIQUE DE LA VILLE DE PARIS A L'EQUIPE DES BATHYSCAPHES HOUOT-WILLM (45)

. Le Grand Prix de la technique de la Vi lle de Paris a été attribué le 19-1-1966 au commandant Georges HOUOT et à l'ingénieur Pierre WILLM, qui ont tous deux pris une part impor tante à la const ruction et à l'exploitation des d ifférents bathyscaphes français . Ce pr ix, doté de 10 000 F., est décerné pour la. première fois cette année par la Ville de Par is.

Le Capitaine de fréga te Georges HOUOT et notre camarade Pierre W ILLM (45) détiennent le record du monde de plongée sous-m orine à bord d'un bathys­caphe ayant atteint, au large de Dakar, le 15 février 1954, une première pro­fondeur de 4 050 mètres . Pu is « I' Archimède » est entré en jeu.

Appartenant à la marine na t ionale et géré par le C.N .R.S., ce dernier bathys­caphe est spécia lement conçu pour atteindre de grandes profondeurs et y procéder à des ob.se rvations de caractère sc ientifique.

L' Archimède a été lancé au mois de juillet 1961 , à TOULON. Après d ivers, essais, le bâti ment a gagné !' Extrême-Orient pour effectuer des plongées profon­des dans les grandes fosses du Pacifique . Il a atteint alors, avec MM. HOUOT et W ILLM à bord, en 1962, dans la fosse des KOURILES, au Japon , une profondeur de 9 200 mètres, record à nouveau battu le 25 juillet 1962.

En 1964, « !'Archimède» a entrepris, en coopération avec des chercheurs et des bâtiments américains, une campagne de recherches dans la fosse de PORTO­RICO.

LA SOCIETE DES INGENIEURS DE L'AUTOMOBILE

2, rue de Presbourg, Paris (8•) le MARDI 1 S MARS 1966 à 18 heures, Conférence

LES PILES A COMBUSTIBLE ET LEURS POSSIBILITES D'APPLICATION

par le Professeur Maurice BONNEMAY Professeur au Conservatoire National des Arts et Métie:rs

Di recteur du Laboratoire d 'é lectrolyse du C.N.R.S.

NUIT de L'ARMEMENT d.u 25 Mars 1966 L'Amica le des Ingénieurs Militaires des Fabrications d'Armement, et les Ingé­

nieurs Militai-ms, élèves de !'Eco le Nationale Supérieure de I' Armement, vous invitent vivement à assister à la « NUIT DE L'ARMEMENT », organ isée au Cercle National des Armées, Place Saint-August in à PARIS, au profit des Œuvres Sociales de la Direction Technique des Armements Terrestres, le Vendredi 25 Mars 1966.

Cette Soirée de Ga la commencera à 2.2 heures préci ses por un prngrnmme de variétés, donné dans la sa.li e des fê tes, au rez-de-chaussée.

Tenue (ou uniforme) de soi rée, de rigue·ur.

Les demandes de cartes d'entrée, au prix habituel de 20 F. (Etudiants l 0 F.) et de réservation de table, sont à adresser, accompagnées des chèques correspon­dants, au «COMIT E DU BAL DE L'ARMEMENT » à ARCUEIL (94). Tél. : 253-70-90, poste 47 4 - (C.C.P. Paris 13 - l 89-78) .

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A LA SOCIETE 1t>ES ELECTRICIENS DE FRANCE

Au cours de l'Assemblée Générale du 6-1-66, M. Pierre BESSON ( 1920), Ingé­nieur Général des Ponts et Chaussées, Président sortant, a transmis ses pouvoi-rs au nouveau Président M . Raymond PELLETIER ( 1929), Directeur Général de la Compagnie Générale de l'Electricité.

CONGRES-CROISIERE DES l.C.F.

Rectification à l'information parue dans le n° 198 de la Jaune et Io Rouge du 1er_ 11-65, page l OO.

La Société des Ingénieurs civils de France nous informe que le Congrès-Croisière pour l'étude des richesses marines, prévu en 1966, est reporté en 1967, d'ui 27 Avril au 11 Mai .

UNE EXPOSITION AU CANADA

UNIVERSELLE EN 1967.

Une exposition universelle doit se tenir à Montréal (Canada) en 1967. D'autre part, des relations de plus en plus. nombreuses s'établissent entre Io Province de Québec et la France.

Ces raisons font qu'un nombre crnissant de Français viennent à Montréal en ·mission d'études et y séjournent quelques jours. Parmi eux il y a, bien entendu, des camarades que les quelques X résidant à Montréal (il y en a 13) seraient heu­reux d'accueillir et, le cas échéant, aider.

Les camarades de passage à Montréal peuvent' prendre contact avec Pierre SALBAING (35), Président de « Air Liquide », 1 210 ouest, rue Sherbrooke à Montréal, tél. : 842-5431.

Claude BEBEAR (55)

UNE DEMANDE D1AFFECTATION DE TAXE D1APPRENTISSAGE EN FAVEUR

D1 UN ETABLISSEMENT AGRICOLE PRIVE

Nos Camarades, les RR.PP. Dom Marcel BLAZY ( 1921 ), Abbé Bénédictin de Sainte-Anne de Kergonan, et Philippe CHAMPETIER de RIBES CHRISTOFLE (1940), Supérieur du Monastère Bénédictin de Keur-Moussa au Sénégal, ainsi que Raoul de BODINAT ( 1921), s'intéressent à un nouvel établissement d'en­seignement agricole privé: l'ECOLE SECONDAIRE d'AGRICULTURE de SABLE Œ.S.A.S.l, route du MANS, N. 768, SABLE-sur-SARTHE (Sarthe), qui s'est ouvert en Octobre 1964 et qui vient d'acheve r la construction d'un local prévu pour 240 élèves. L'E.S.A.S. est habilitée à recevoir la taxe d'apprentissage au titre de l'enseignement agricole premier et deuxiè me degrés.

L'ECOLE SECONDAIRE d'AGRléULTURE de SABLE se tient à la disposition de tous les Camarades qui désireraient recevoir une documentation complémentaire sur ce nouvel établissement.

Nos Camarades qui accepteront de fa ire bénéficier cette Ecole de leur taxe d'apprentissage pourront l'adresser, soit au compte de l'E.S.A.S.. au CREDIT INDUSTRIEL de l'OUEST à SABLE-sur-SARTH E (Sarthe), soit au C.C.P de !'Asso­ciation Familiale (A.F.F.A.M.A.S:, REN NES, 1923 87).

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Nos lecteurs connaissent l'intérêt grandissant des liaisons à établir entre l'université et l'industrie. Un article récent de la revue « Entre­prise » du 1°' Janvier 1966, dont nous extrayons les renseignaments qui suivent, a rappelé l'initiative prise en 1963 par le C.N.P.F. qui a conduit à la création de l'Association pour le Développement des Etudes et des Recherches auprès des Facultés des Sciences de l'Uni­versité de Paris (A.D.E.R.P.).

Cette Association a construit un centre de rencontres, situé à ORSAY doté d'un club et d'un restaurant, qui sera inauguré dans quelques mois.

Parmi ses objectifs, figurent des journées d'information et l'appro­fondissement des connaissances. Dans des disciplines bien précises, il apparaît indispensable de réunir de temps en temps un nombre limité de spécialistes et de traite'r en profondeur tel ou tel sujet demandé par les industriels. C'est ainsi què le dernier stage, en octobre 1965, a eu pour thème la physique des plasmas et a réuni cin'quante ingénieurs.

Les stages de l'A.D.E.R.P. constituent un enseignelllent de très haut niveau faisant appel à des professeurs de classe internationale.

Les programmes des stages sont établis par le Comité de Perfection­nement, et en liaison avec les entreprises-membres. Dans ce but, des questionnaires sont envoyés périodiquement aux sociétés appartenant à l'association pour savoir quels stages elles aimeraient voir mettre .sur pied, les sujets qui y seraient traités, etc. • l'organisation de séminai­res, groupant, tant du côté des universitaires que des ingénieurs, des spécialistes d'une même discipline.

La plupart des stages de l'A.D.E.R.P. sont du type « Summer School » américaine, c'est-à-dire qu'ils réunissent à temps complet les ingénieurs pendant une à deux semaines. Ce système présente plu­sieurs avantages : tout d'abord, il libère les stagiaires de leurs préoc­cupations quotidiennes mais surtout il favorise un contact humain avec les professeurs.

' PRES DE 400 SOCIETES INTERESSEES

L'association est ouverte à toutes les entreprises préoccupées par les problèmes d'information générale et de recyclage. A l'heure ac­tuelle, 57 sociétés appartenant tant au secteur privé qu'au secteur na-

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tionalisé ou public, sont m embres à part entière de l'A.D.E.R.P. En outre, l'association est en relation régulière avec environ 350 entre­prises qui lui envoient des stagiaires.

Les professeurs de la Faculté des Sciences de Paris et d'Orsay peu­'Vent adhérer à l'association en tant que membres actifs personne physique, alors que les entreprises sont membres actifs personne mo· rale.

Les ressources de l'A.D.E.R.P. se composent :

- des cotisations de ses membres,

- des fonds recueillis à l'occasion des diverses manifestations, conférences, stages, etc.

Les conférenciers et les directeurs de stages de . recyclage de l'A.D.E.R.P. sont jusqu'à présent des professeurs des deux facultés des sciences d'Orsay et de Paris auxquels se joignent certains de leurs col­lègues du C.N.R.S. et du C.E.A. ; mais il est prévu que des ingénieurs particulièrement qualifiés dans telle ou telle discipline ' s'ajouteront aux universitaires.

Le Conseil d'Administration de l'A.D.E.R.P. est présidé par M. Maurice PONTE, membre de l'Institut et président de la C.S.F., et a pour vice-présidents MM. les doyens Joseph BERGERARD (Orsay) et . Marc ZAMANSKY (Paris). Son Comité de Perfectionnement est pré­sidé par M. Paul LACOMBE, professeur à la Faculté des Sciences et a pour vice-président notre camarade Jacques DONTOT (1935) , Di­recteur général de la Société Française Thomson-Houston.

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IN MEMORIAM

Georges

CHIFFLOT

(1927)

Notre camarade Georges CHIFFLOT, de la Promotion 1927, est dé· cédé le 23 août 1964.

A l'occasion d'une réunion célébrée en Septembre 1965 aux Editions du Cerf, des souvenirs ont été évoqués sur la personnalité si attachante de notre camarade.

Georges CHIFFLOT, entré à l'Ecole en 1927, ne choisit pas à la sortie la « botte » à laquelle son rang lui aurait permis d'accéder. Sa voie était autre et, après une année de BLEA U, il entra au noviciat des Pères Dominicains.

Une fois prêtre, il fut désigné pour les Editions du Cerf où il servit pendant toute sa vie religieuse. En dehors de la grande part qu'il prit dans la gestion de cette Maison, il consacra de longues périodes de soins et d'immobilisation de santé, à une tâche considérable, celle d'une édition moderne de la Bible. S'assurant les meilleurs concours de spécialistes, il a donné au public un texte conforme aux derniers travaux et d'une grande qualité littéraire.

Ses souvenirs de I' Ecole étaient évoqués par lui, avec plaisir, dans les visites que lui faisaient ses camarades et il laisse un profond sou· venir à tous.

B.L. (X 27)

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'I J .. 1.

BIBLIOGRAPHIE

• L'EVOLUTION ECONOMIQUE ET LE COMPORTEMENT INDUSTRIEL

par J . DESROUSSEAUX (X 32) Nous voulons attirer l'attention des polytechniciens sur le livre

de notre Camarade DESROUSSEAUX qui, comme le dit J. ULLMO (X 24) dans sa Préface « fera date dans l'histoire de la pensée économique» comme l'a fait, il y a une dizaine d'années, le livre de Pierre MASSE sur le Choix des Investissements. ·

Directeur Général adjoint des Charbonnages de France, ancien Directeur des Mines, l'auteur joint à la compétence administrative et industrielle, la puissance de réflexion et de synthè~e. Il fournit l'exemple même d'une construction théorique fondée sur les con­naissances les plus détaillées et les problèmes les plus concrets.

Le 1 ivre part des dol)nées expérimentales du comportement in­dustriel, des objectifs et des soucis des entrepreneurs ; une syn­thèse est élaborée à partir de ces données. El le permet de rencon­trer successivement la plupart des problèmes économiques qui se posent aux directeurs d'entreprises et dans les différents secteurs­d'activité, enfin ceux qui préoccupent les dirigeants des adminis­trations centrales. Ces problèmes sont traités de façon à dégager des méthodes réalistes et correctes en vue de servir de guides à des applications pratiques.

Cet ouvrage doit servir, pensons nous grandement, en encou­rageant les vocations d'ingénieurs économistes et, plus générale­ment, en éclairant l'opinion dirigeante sur la grande question de notre siècle, l'association du progrès scientifique avec une orga­nisation économique rationnelle.

DUNOD Editeur (collection Finance et E_conomie appliquée n° 19) 92, rue Bonaparte, Paris (6•) - 1965.

ELEMENTS DES ECHANGES THERMIQUES, par L. WEIL, profes­seur à la Faculté des Sciences (Grenoble).

Le sujet est abordé d'une manière nouvelle : la méthode d'étude est celle du physicien, la présentation est telle que le lecteur non spécialiste de la thermique puisse facilement y trouver le rensei-

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~

gnement qui lui est nécessaire. Des problèmes et des exercices sont inclus dans l'ouvrage .

L'auteur a tenu compte des progrès récents dans le domaine des échanges thermiques, en particulier en ce qui concerne les questions relatives aux gaz raréfiés et aux grandes vitesses, d'une part, et aux questions relatives ·à la convection 1 ibre ou forcée, d'autre part.

GAUTHIER VILLARS, éditeur, 55, quai des Grands-Augustins, Paris (6•). 226 pages ; 16 X 25 ; nombreux diagrammes et figu-· res, 1965.

GRAVITATION, CONTRIBUTION A LA THEORIE CORPUSCU­LAIRE DE LA GRAVITATION, par Marcel DOLIGEZ (1943).

Dans cet ouvrage, l'auteur propose une explication concrète de cette propriété, la plus mystérieuse de la matière, qu 'est la gravi-tation . · .

Après l'exposé de l'hypothèse des gravitons et des deux notions nouvelles qui la complètent, à savoir la formation de gravitons­spin qui altèrent le champ gravitationnel au voisinage de la ma­tière et sont la cause apparente de l'attraction des corps - et la diffusion gravitionnelle qui introduit un terme correctif dans ki formule), on donne par le calcul le coefficient caractéristique d'un amas de matière, la loi d'attraction universelle, la formule de l'avance des périhélies.

L'auteur donne ensuite, à titre d'exemple, un ensemble concor­dant de valeurs pour les caractéristiques du champ gravitationnel et pour les dimensions des nucléons ; ces dernières sont beaucoup plus petites que les valeurs couramment admises, mais se rappro­chent de celles qu'on peut déduire des calculs de Laplace ou de l'interprétation des expériences de Majorama.

Enfin, de l'hypothèse des gravitons, on tire des aperçus sur Io modification du champ gravitationnel avec le temps, sur la struc­ture de l'univers et sur son expansion.

Librairie Scientifique Albert BLANCHARD, 9, rue de Médicis, Paris (6e), 1 vol. 24 X 16, 134 pages, 26 figures et 1 tableau, 1965.

LE CHOIX DES PRODUITS ET LA THEORIE DE LA •DECISION.

Par M. K. STAAR, tradu it de l'anglais par A CICUREL (60) .

L'exposé débute par une présentation du problème et des élé­ments de la théorie de la décision (objectif, stratégie, état de la nature) . Puis on traite des méthodes adaptées à chacun des cas particuliers où l'avenir est aléatoire, certain ou incertain. Dans ce cadre s'intègre de façon toute naturelle la technique de la pro-

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grammation linéaire . Un chapitre est consacré à la notion de la qualité. Enfin la de rnière partie de l'ouvrage est réservée aux mé­thodes de simulation, très efficaces dans certains cas où les mé­thodes analytiques ne sont pas applicables et dans les situations de concurrence.

Les notions mathématiques sont très réduites et tout dévelop· pement .est rejeté en annexe. Des exemples de cas concrets qui illustrent les diverses méthodes présentées permettent, en outre, de mieux comprendre les textes.

·DUNOD, éditeur, 92, rue Bonaparte, Paris (6•), 140 pages 16 X 25, avec 42 figures, 1965.

CONCEPTIONS DE LA PHYSIQUE CONTEMPORAINE, par Bernard d'ESPAGNAT (42).

Ce livre porte sur les principes de la mécanique quantique. Les problèmes conceptuels qu'ils soulèvent y sont passés en revue, ainsi que les solutions proposées. ·

Le célèbre paradoxe d'Einstein, Podolsky et Rosen est décrit en détails ainsi que sa résolution par Bohr. Ensuite vient une analyse serrée de la théorie de la mesure.

Un essai d'exposition des idées de Bohr conduit à une descrip­tion qui est bien « objective » mais dans un sens beaucoup moins fort que celui habituellement conféré à ce terme, dans les milieux scientifiques. Enfin, deux interprétations mutuellement incompati­bles mais toutes deux cohérentes de la mécanique quantique sont rappelées. L'une d'elles décrit l'Univers comme formant un tout in­dissociable, l'autre donne un rôle privilégié à la conscience, qu'elle sépare des phénomènes ordinaires de la physique.

Editions Hermann, 115;, boulevard Saint-Germain, Paris (6~ ), relié, 154 pages, une figure, 175 X 240, 1965.

ASPECTS TECHNIQUES DE LA PREVENTION DES ACCIDENTS DU TRAVAIL, par J. LEFEVRE (37), HANOTEAU, POIREL et ROULHIER.

Ce livre, prix spécial « bâtiments et travaux publics» du livre technique, apporte des solutions aux problèmes de sécurité résul­tant de l'application des techniques modernes.

11 traite aussi des questions d'hygiène et de logement des tra­vai l leurs.

li s'appuie sur les plus récents décrets officiels relatifs à ces questions.

Société de Diffusion des Techniques du Bâtiment et des Tra­vaux publics, 9, rue La Pérouse, Paris ( 16•), 208 pages, 16 X 24, 80 figures, 1965.

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deuxième partie

RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX, SECRÉTARIATS L'unique Société des anciens élèves est doré­

navant la Société amicale des anciens élèves de l'Ecole Polytechnique (A.X.) (décret du 28-1-63).

La Société se compose de membres titulaires ainsi que de membres d'honneur.

Pour être membre titulaire, il faut être an­cien élève de l'Ecole Polytechnique soit à titre fronçais, soit à titre étranger, adhérer aux Statuts et être agréé par le Conseil d'adminis­tration. Les membres des anciennes S.A.S. et S.A.X. ont, de plein droit, la qualité de membre titulaire.

Lo cotisation normale annuelle est de 50 F. Toutefois:

- la cotisation sera ramenée à 1 F pour les élèves pendant leurs années de présence è l·E::cole;

- la cotisation de membre titulaire sera réduite de moitié pendant les quatre premières années qui suivront la sortie de l'Ecole et ne sera plus exigée après 45 ans de versement.

Tout membre titulaire qui a versé, en une ou plusieurs fois, dons les conditions fixées par le Conseil d'administration, une somme d'au moins 20 fois le montant de la cotisation an­nuelle en sus de ladite cotisation devient ti­tulaire bienfaiteur, sans, pour autant, être dis­pensé du paiement de la cotisation annuelle.

11 ne pourra pas être procédé ou rachat des cotisations, mois les droits des anciens socié­taires de la S.A.S. et de la S.A.X. ayant exercé leur faculté de rachat antérieurement restent ac.quis.

Le titre de membre d'honneur peut être décerné aux veuves d'anciens élèves et à t .-.utes personnes qui rendent ou qui ont rendu oes services signalés à la Société. Leur coti­sation est facultative.

Le Secrétariat de l' A.X. étudie toutes ques­tions intéressant l'Ecole, ses élèves et anciens él~ves; y fonctionne également un service d'entraide et d'orientation professionnelle en vue de conseiller et d'aider les camarades soit à choisir leur situation, soit à recruter leurs cadres.

En plus des offres insérées dans c La Jaune et Io Rouge •, il publie une fois ou deux fois par mois une liste des affres de situations parvenues tout récemment à la société.

L'abonnement à cette liste est de 5 F par semestre.

Un secrétariat particulier à la • Caisse de secours • de 1' A.X. s'occupe de venir en aide aux camarades malheureux et à leurs fa .. milles.

RENSEIGNEMENTS

o) Le Secrétariat de l'A.X. fonctionne : 1 7, rue Descartes, Paris (Se), sous la direction du camarade Georges CHAN (1916) et est ouvert le matin de 9 h à 12 ' heures et l'après-midi sauf le samedi, de 14 h à 18 h. Pour le place­ment , le co morn<Je J. éTAIX (20 N) recoit les après-midi, de 15 h à 18 h, sauf le samedi.

b) Le Secrétariat de la • Caisse de Secours • cle 1' A.X. fonctionne sous la direction de J. ÉTA IX (20 N) Qui reçoit les après-midi, de 15 h à 18 h, sauf le samedi.

c) Adresser toutes les , lettres à l'A.X., en ajoutant toutefois • Caisse de Secours • si elles concernent cette dernière.

En vue d'éviter les confusions, faire toujours suivre la signature du nom écrit lisiblement avec l'adresse et l'indication de la promotion.

d) Les fonds destinés à l'A.X. (y compris à le Caisse de Secours) doivent être versés sait ~ar chèque sur Paris, soit par versement aux comptes de chèques postaux :

N• 2139-PARIS pour la Sté Amicale des anciens élèves de !'Ecole Polytechn1que (A.X.).

N• 13318-82-PARIS pour la Commission du bal.

N• 5860-34-PARIS pour la Caisse des élèves.

f) Téléphone : ODE. 32-83 à 87 pour l'A.X., 17, rue Descartes. Groupe parisien: G.P .X.: LIT. 52-04 Maison des X : LITtré 41-66 Secrétariat du bal : LITtré 7 4-12

) 12, rue de \ Poitiers

Caisse des élèves : DANtan 38-29, 5, rue Descartes.

AVERTISSEMENT. - Le responsabilité des faits avancés « La ]aune et la Rouge» .

Comité de rédaction n'entend pas p1·endre à son compte 1" et des opinions exprimée! danJ des a,rticles iméréJ dans

Ces articles sont publiés à titre documentaire : la responsabilité en est laissée à leurs 1111teurs.

Le Comité de rédaction reste maître de refuser l'insertion d'un article ou d'11n commu­niqué sans avoir à donner les motifs de son refus.

NOUS NE POUVONS GARANTIR UNE INSERTION DANS LE NUMERO DE c LA JAUNE ET LA ROUGE• PARAISSANT LE PREMIER JOUR D'UN MOIS DONNE QUE SI ELLE EST REMISE AU PLUS TARD LE 13 DU MOIS PRECEDENT.

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GROUPE PARISIEN &!X ~~ 'WV1i

SECRETARIAT

12, rue de Poitiers, Paris (7•), LITré. 52-04. C.C.P; Paris 2166-36. Le Secrétariat est ouvert de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h et le

samedi matin de 10 à 12 h.

PROGRAMME DES REUNIONS DE MARS

Mardi 8 Mars

Visite des Laboratoires de développement KODAK à SEVRAN. Rassemblement à 14 h 30, Place Victor-Hugo à SEVRAN (S.-et-0.). Un car partira de la place de la Concorde {devant les, Tuileries) à

13 h 50, retour vers 18 h. S'inscrire au Secrétariat avant le 4 mars. Participation aux frais : 8 F.

Dimanche 13 Mars

Promenade à pied CHENE CARRERE. De la Vallée du Thérain à Clermont, par la Forêt de HEZ. Rendez-vous à la gare du Nord, à l'angle des 2 galeries, à 9 heures 45

Billet « bon dimanche » ·zone n ° 3. Départ à 10 heures 7, changement à Creil, Hermes à 11 heures 40. Le Mont de Hermes, le Bois du Roi, le canefour du Lieutenant, la

Montagne du Héron, Agnetz, Fay, Clermont. Retour à Paris à 18 heures 45 {possibilité de retour à 20 heures pour

ceux qui voudraient mieux visiter Clermont). ·

SAMEDI 19 MARS

TELEVISION EN COULEURS

L'O.R.T.F. a bien voulu organiser pour le G.P.X. une démonstration de télévision en couleurs qui aura lieu à la Maison de la Radio, le samedi 19 mars à 10 h 30.

Nombre de places limité. S'inscrire au Secrétariat. Participation aux frais : 2 F par personne.

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Mardi 29 Mars

à 21 h, bal costumé à l'Hôtel Continental. Le thème du bal est : une soirée au « Machin ». Vous êtes donc conviés à revêtir le costume traditionnel d'un des

117 pays représentés à l'O.N.U. Beaucoup d'entre vous ont rapporté d'un séjour dans un pays proche

ou lointain, un costume tout prêt qu'il leur suffira de sortir du carton où il est rangé, les autres pourront se confectionner à peu de frais, av~c les moyens du bord, un déguisement approximatif dont l'origi­nalité pourra compenser le manque éventuel d'authenticité.

Le Comité du G.P.X. fera une entrée groupée en costume, à 21 h 30. Au cours de la soirée aura lieu un concours de costumes par couples.

· En attraction : danses typiques étrangères.

MANIFESTA'l'IONS ANNONCEES

DIMANCHE· 24 AVRIL

Visite du Musée des ARTS DECORATIFS : «LES ANNEES 25 ».

MARDI 17 MAI

· Grand Bal à l'Hôtel Hilton Suffren. Tenue de soirée.

VOYAGE DE PRINTEMPS EN TURQUIE

Le Programme de ce voyage ayant été n:iodifié, nous vous indiquons ci-après les principaux points visités :

Athènes, !'Acropole et le Pirée, Ankara, la Ville et les principaux monuments, La Cappadoce, avec ses villages troglodytes et églises rupestres, Izmir, Ephèse, Pergame, Bursa (Brousse), l'ancienne Capitale des Ottomans,

et Istanbul, visite de la ville et excursion sm: le Bosphore. Départ de Paris le 6 Mai au matin. Retour le 14 Mai dans la nuit; Nouveau programme et conditions détaillés au Secrétariat. Prix environ 2 000 F.

' VOYAGES EN ASIE : Chine et Japon

L'Association France-Asie, dont le secrétaire est un de nos camarades, offre à nos adhérents qui seraient tentés par !'Extrême-Orient, la possibilité de visiter la Chine et le Japon à des conditions très inté­ressantes. Plusieurs voyages sont prévus :

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CHINE - Départ 20 Avril. Durée du séjour : 27 jours. Prix : 5 420 environ. Paris, Moscou, Pékin, Changaï, Canton, Irmoutsk.

JAPON - Départ 26 Avril. Durée 26 jours. Paris, Moscou, Nakhodka, Croisière de Nakhodka à Yo­kohama, Tokio, Kyoto, Hiroshima, Osako. Prix : 4 950.

D'autres départs sont prévus le 27 Juillet et le 5 Août.

CHINE-JAPON - le 3 Août départ d'un voyage de 32 jours qui per­met la visite de ces deux pays.

Paris, Tokio, Hong-Kong, Pékin. Prix approximatif : 6 950.

CHINE SPECIAL JEUNES, pour les moins de 30 ans, un voyage : Durée 43 jours. Départ le 18 Juillet. Prix Paris-Paris : 3 235,00 F.

Renseignements détaillés au Secrétariat.

JUDO

Une erreur, dont nous nous excusons, s'étant glissée dans l'insertion du mois dernier au sujet des cours de Judo Féminin, noûs vous préci­sons que le n° de M. SAGE est : TRI. 82-61.

COMMUNIQUE DE LA MAISON DES X ( 12, rue de Poitiers, -Paris 7°)

Nous indiquons à nos Camarades que pour le " mois de mars 1966 les dates réservées pour les déjeuners par petites tables de deux personnes minimum à 8 personnes max imu m « chacune d'elles comportant au moins un polytechnicien » sont les mercredis 2, 9, 16, 23, 30 mars 1966 .

Les inscriptions devront êt res faites , même por téléphone, 48 heures à l'avance, à LITTRE 41-66.

Le prix du repas au menu du jour est fixé à 30 F net par personne (vins d'appel­lation contrôlée, apéritifs, café et liqu eurs service compris).

Cette composition pourra être, sur entente préa lable, mois dans ce cadre de base, améliorée par des addit ions (desserts, boissons) et le prix ma.joré en consé ­quence .

31

32

111111:

CENTENAIRE DE L'ASSOCIATION AMICALE

DES ANCIENS ÉLÈVES DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE

1865-1965

Il a été fait du numéro spécial de la Jaune et la Rouge du 1er novembre'1. 965 un tirage à part de la partie consa­crée au Centenaire de l'A.X., sur beau papier, avec des illustrations supplémentaires concernant des réalisations modernes. Le tout constitue un volume de 100 pages que les camarades qui ont apprécié le numéro du Centenaire voudront acquérir et qui pourra figurer dignement dans leur bibliothèque.

Prix: 5 F

BULLETIN A ENVOYER A L'A.X. 17, rue Descartes, Paris (V•)

à découper

Je soussigné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . (nom) (promotion) (adresse)

vous demande de m'adresser 1 exemplaire de la brochure du Centenaire de l'A.X.,

dont ci-joint le montant de 5 F, sur C.C.P. 2139, Paris Sté Amicale des Anciens élèves de l'Ecole Polytechnique ou chèque bancaire.

Date et signature

~ .

GRAND TOURNOI DE BRIDGE DE l'A.X.

Ainsi que l'a annoncé la JAUNE et la ROUGE du l"' Février 1966, page 48, l'A.X. organise le dimanche 27 Mars 1966, après·

·midi, dans les Salons de la Maison des X, un grand Tournoi de Bridge de bienfaisance, au profit de la Caisse de Secours.

Notre camarade GISCARD d'ESTAING ( 44), ancien ministI·e des Finances, a bien voulu a~cepter la Présidence d'honneur de ce tournoi qui se déroulera sous la Présidence effective de nos camarades MAJORELLE (13), Président de l'A.X., et de VITRY d'AVAUCOURT (14), Président de la Fédération Française de Bridge.

Ce tournoi par paires, doté de nombreux prix, est patronné par fa Fédération Française de Bridge.

PGur participer à ce tournoi, toute paire devra cmnprenclre au moins un membre de la famille polytechnicienne (camarade, épou· se de camarade, ou père, mère, fils ou fille de carnàrade).

Le droit d'inscription est fixé à 30 F par personne ; ce droit est réduit à 25 F pour les personnes affiliées à la Fédération Française de Bridge, et à 10 F pour les Etudiants etr Elèves de,. Grandes Ecoles.

Les joueurs sont convoqués pour 14 h ; le Tournoi se terminera vers 19 h ou 19 h 30 ; la proclamation des résultats et la distri­bution des prix sont prévus vers 21 h 30.

Pour ceux qui le désirent, un repas froid (au prix de 12 F) sera servi, sur place, au buffet, à partir de 19 heures.

Pour nous aider à l'organisation du tournoi et du buffet, nous vous demandons de vouloir bien remplir le bulletin d'inscription ci-après, et l'envoyer à l'adresse indiquée, dès que possible, et au plus tard pour le 22 Mars.

Vous avez intérêt à vous inscrire le plus tôt possible, le nombre des tables étant forcément limité,

(à découper)

BULLETIN D'INSCRIPTION AU TOURNOI Paire inscrite : Inscriptions au dîner :

1. NOM: 1OUI 1 jNoNI Prénom:

Adresse : Affiliation X

2. NOM: ,, 1OUI 1 INoN I

Prénom: Adresse:

Les droits seront réglés le jour du tournoi A adresser à Maxime BARROUX (27), 23, quai St-Michel,

PARIS (5•)

33

(

Bll:!l

CHRONIQUE DE L'A.X.

NOMINATION DE MEMBRES D'ADMINISTRATION DE

DU CONSEIL L'A.X.

Nous renouvelons ci-oprès l'ovis publié dons la Joune et Io Rouge du 1"' Férvier 1966 (poge 49), la date prévue pour l'Assemblée générale permettant de reporter au 28 Mars 1966 la date limite de dépôt des candidatures.

Conformément à l'article 2 du Règlement intérieur de l'A.X . (page 42 de I' Annuaire 1965), les Membres de la Société Amicale des Anciens élèves de l'Ecole Polytechnique sont informés que seront déclarés vacants en 1 966 les sièges occupés ·actuellement par :

MM. le Général COLLIGNON (20 Nl. MATHEZ (22) . COSTE (26 ). Le Général de CHERGE (26).

. DEPOID (29).

MM. CHENEVIER (37). LATIL (42) . de PLINVAL (45). LAZAR (56) .

Ces administrateurs sortants sont renouvelables. Les candidatures éventuelles aux postes en question deV'ront parvenir au Secré­

tariat géné~al de I' A.X., 17, rue Descmtes, Paris (5 ), avant le 28 Mars 1966, l'assemblée générale étant prévue pour fin mai . Ces candidatures devront être établies dans les coAditièns én011cées par l'article 2 du Règlement intérieur précité.

Le Conseil d' Administration de I' A.X .

GROUPE X-BORDELAIS (Compte rendu)

~... Notre Camarade LEPRINCE-RINGUET (1920) n'est pas seulement physicien nucléaire et professeur : il est aussi peintre.

C'est à ce titre que, profitant de quelques jours de détente, il est venu à Bordeaux présider au vernissage d'une exposition de ses toiles à la Galerie du Fleuve.

Le Groupe X bordelais a saisi cette occasion pour recevoir notre éminent Camarade à un déjeuner familial le 19 janvier au Château Trompette, réunissant une soixantaine de convives.

Le Président WETZEL (1926) a dit combien le Groupe éta;t heur~ux de recevoir le Professeur de Physique à l'Ecole et le Directeur de son Labo de Physique, et combien il était fier de voir entrer avec lui un nouvel X à l'Académie Française.

Arrivé à la fin du mandat de Président qui lui avait été confié il y a trois ans, il a ensuite transmis la présidence du Groupe au Cama­rade CASTETS (1913) qui avait acc.epté cette fonction avec l'accord unanime du Comité des Présidents d'Honneur.

Salué par les applaudissements de l'assistance, le nouveau Président l'en a remerciée et a fait un pressant appel au concours de tous. A son tour, il a félicité notre invité d'honneur, après avoir eu quelques mots aimables pour ses prédécesseurs.

LEPRINCE-RINGUET, dans une spirituelle improvisation, a évo­qué, tant le plaisir qu'il éprouvait à peindre et à discuter de ses toiles, que les dessous d'une élection à l'Académie Française et que la décon­certante rapidité d 'évolution de nos connaissances dans le domaine nucléaire, où la coopération européenne est indispensable.

Un « Chic » bien rythmé a clôturé une réunion qui avait fait per­dre à plus d'un la notion du temps ...

34

11.

PROCES-VERBAL DE LA SEANCE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'A.X.

DU 8 DECEMBRE 1965 La séance, qui a été précédée de la

remise du Prix Poincaré à M. ATTALI, major de la promotion 1963, est ouve rte à 18 h, dans la sa lle des Conseils de l'Ecôle, sous la présidence de M. MAJO­RELLE ( 13), Président.

Etaient présents : MM. André Bernard ( 19 sp), Pierre Cou­

ture (28), vice-présidents; Como lli (42), secrétaire général adjoint ; Janssen (50), trésorier adjoint.

MM. Essig (18), Général Collignon (20 n) Gougenheim (20 n), Rivet (21 ), Mathez (22), Coste (26), Général de Cherge (26), Monnin (30), P.D. Cot (3 1 ), Cruset (31 ), Chenevier (37), Chevrier (39), Josse (43), La­zer (56), Peugeot (57), Collomb (60).

M. Bailly (42), Président des Y.

Excusés : MM. Bouju (45), Capelle (59), Charlet

(36), Coquebert de Neuville (28), Delapalme (43), Depoid (29), Gau­tier (31), A. Giraud (44), Heraud (41 ), Lange (00), Loti! (42), Pa­nie (23), de Plinval (45) , Ph. Tho­mas (37) .

Assistaient à la réunion : MM. Chan ( 16), Délégué général ; Etaix (20 n) , délé­gué général adjoint. Examen du P.V. d'u Conseil du 1" Octo­bre 1965.

Le P.V. est approuvé.

Déplacement de l'Ecole. Le Président indique la composition de

la Commission dont il fait partie, nom­mée pa r le Ministre des Armées, pour l'étude des modalités de la future Ecole. Il pense être en mesure de> renseigner prochainement Je Conseil sur les premiers rapports émanant des sous-commissions qui ont été nommées.

En ce qui concerne l'utilisation des bâtiments actuels de !' Ecole, il rend compte des visites faites, notamment au­près du Secrétaire généra l du Ministre des Armées, et des difficultés qu'il y a, pour l' instant, à préciser le sort possible des bâtiments, notamment de ceux qui inté­ressent l'A.X.

Cotisation FASFID. La FASFID envisageant de porter de '

1,50 à 1,70, puis à 2 F, à brève échéan­ce, la cotisation annuelle que lu i versent les associations pour chacun de leurs membres, le Président demande au cama­rade Cruset qui est un de nos représen­tants à la FASFJD, d'exposer les aspects de cette question . Après échange de vues,

le Président propose de 1 ier notre réponse à un examen de la simplification à appor­te.r à l'ensemble des sociétés fédérales intéressées. Le Conseil _ donne son accord.

Professeurs de Mathématiques Spéciales

Cruset signale un Arrêté ministériel du 25-6-59 qui permettait aux professeurs de Spéciales de dépasser un cumul pres­crit pour les fonctionnaires. Reconduit en 1962, pour 3 ans, cet arrêté ne l'a pas été en 1965. Cruset donnera des rensei­gnements complémentaires au Président qui verra s' il y a lieu d'intervenir, en liai­son avec les autres Ecoles intéressées.

Nominations au Bureau.

Le Président rappell e que les postes de Secrétaire général et de Trésorier sont vacants. 11 propose d'y nommer respec­tivement les camarades Comolli, secré­taire général adjoint, et Janssen, trésorier adjoint . Le Conseil approuve à l'unani­mité. Comolli et Janssen expr iment au Conse il Jeurs vifs remerciements .

I

Pour les remplacer, le Président pro­pose de nommer comme secrétaire géné­ral adjoint, le camarade Collomb (60), ingénieur des Mines, qui a déjà participé à nos travaux avec compétence et dé­vouement, et comme tréso rier adjoint le camarade Patrick Peugeot (57), ancien élève de !'E.N.A., auditeur à la Cour des Comptes, qui a déjà pris également une . part active à nos tâches. Le Conseii' ap­prouve à l'unanimité.

Nomination au Conseil.

Le Président rend compte qu'il a reçu du camarade Clogenson (17) une lettre de démission exposant que ses fonctions ac-

. tuelles ne lui laissent pas les disponibili­tés vou lues pour continuer à être mem­bre du Conseil. Pour son remplacement, le Président propose de suivre la sugges­tion formulée par Gougenheim, d'intro­duire · au -Conse il un camarade apparte­nant au Co~ps Enseignant de !'Ecole . JI propose de nommer le camarade Hug (49) Maître de Conférences de Mécanique à !'Ecole et, par ailleurs, ingénieur des Ponts et Chaussées détaché à l'E.D.F. dans un service de recherches. Le Conseil donne son approbation et Je camarade Hug est coopté comme membre du Conseil. Sa nomination sera soumise à la ratification de la prochaine Assemblée Générale.

Nomination. à la Caisse de Secours.

Le camarade Prangey (05) a demandé

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'~

11111:

à se retirer du Comité de la Caisse de Se­cours dont il ne peut plus assurer, com­me il le voudrait, la fonction de membre. Le Président lui a exprimé les regrets de tous et, sur la proposition d'André Ber­nard, Président du Comité, fait approu­ver par le Conse il son remplacement par le camarade Coquebert de Neuville dont le dévouement est bi en connu et qui o accepté cette nomination.

Domaine de Vauquois. Sur la demande du Président, Etaix,

Délégué géné rcil ad joint, donne des ren ­seignements sur l'état de ce domaine et sur les questions posées à l'occasion du renouvell ement du ba il qui lie l'A.X. au fermier locataire .

Stogès à Io Horva•d Business School. Le camarade Janssen s ignale les con­

ditions dans lesq ue ll es les Relations Culturelles accordent des bourses à des élèves sortant des Grandes Ecoles fran­ça ises, pour des sta ges da ns des . établis­sements te ls que la H ~ rvard Busi nes<; Schoo l, en imposa nt qu ' il n 'y ait pas de changement d 'c rien tation. Des éclaircis ­sements se ront à demander, en ce qui cpnce rne ce de rnier po int .

Com mission du BA L de l'X. Sur la p ro pos iti on de M. Pierre Lan­

crenon (32),. président sortant de la Commiss ion du Bol de l'X, le Conseil dé­cide que la Commiss ion du Bal sera pré­sidée, en 1966, por M. Jean Chenevier (37), vice -prés ident actuel de la Commis­sion, Directeur géné ral de la Société des Pétro les B.P., e t qu 'e ll e aura comme vi­ce-président M. Debrabant (33 ), Prés ident Directeur géné ra l de la Société du Pipe ­line européen,

Délégations de signatures. l. M . Claude Janssen , Directeur ad ­

jo int à la Bonque W ORMS,. demeurant 42, avenue Bug8aud, Paris 16", étant nommé trésorier de la Société, et M. Pa­trick Peugeot, auditeur à le Cour des Comptes, demeurant l 8, rue du Pressoir, Paris 20", étant nommé trésorier adjoint de la Société, le Conseil d'Administration leur donne pouvoir d'effectuer, avec s i­gnatures séparées, toutes opérations sur les comptes €n Banque de la Société (y compris les opérations sur titres), et les comptes de chèques postaux de la , So­ciété.

Le Conse il donne à M. Jean Etoix, nom­mé Délégué général adjoint, demeurant 44, avenue Daumesnil , Paris 12", les pouvoirs d'effectuer, avec signature sé­parée, toutes opé rations sur les comptes en banque de la Société (sauf les opéra-

36

tians sur titres) et sur les comptes de chèques postaux de la Société .

Sont révoqués les pouvoirs précédem ­ment donnés à M. Gautier et au Lt Ca lo ­.ne! Bernard.

2. Le compte bancaire 52331, ouvert au nom de la Société Amicale des An­ciens Elèves de l'Ecole Polytechnique, Commiss ion du Bal de l' X, chez M. Bos­che r, ainsi que le compte des chèques pos­taux : CCP 133 . 18.82 PARIS, ouvert a u même nom, pourront fon ctionner a vec s i­gnatures séparées, sous les signatu res de :

M . MAJORELLE, Prés ident de l'A.X. M. JANSSEN, Tréso ri e r de l'A. X. M. CHENEV IER, Prés ident de la Com­

miss ion du Bal . M . DEBRABANT, Vice-Prés ident de la

Commi ss ion du Bal.

Sont révoqués les pouvoirs précédem ­ment donnés à MM . GAUTIER et LAN ­CRENON.

Nomination de membres bienfa ite urs .

Des dons importants oyant été fai ts par Mme Vve PAPAUD / (03 ) et par les ca­marades RIBOUD (91) et GRIM PRET (96), le Prés ident fa it approuver pa r le Conse il leur nomination au titre de membres b ie nfaiteu rs .

Legs HA UET (Veuve BASSET).

Le Conseil de l'A.X., connai ssance pri ­se du tes tament de Mme HAUET (Veuve BASSET), née Gabrie lle M a ri e MÀHET , demeurant en son vivo.n t 23, rue Edouard Cha rton à Ve r5a illEOs où e lle est décédée le 30- 3-65, le dit testament fait en form e olog raphe, en date du 26 - 12-55, déposé à l' Etude de Maître Beke lynck, notaire à Ve rsaill es, l 0 , place Hoche, aux te rmes duquel e lle a légué à la Société Amical e de Secours des Anciens El èves de l'Eco le Po lytechnique, l'universalité de ses biens ex is tants à son décès ; - déc ide d'accepter, conformément à l'articl e 11 des statuts, le dit legs, et pro­pose à l'approbation administrative ré ­glementaire, que ce legs soit affecté à la Cai sse de Secours. - délègue à M. Janssen Claude, Tré;o­ri e r de I' A.X . ou à défaut à M. Eta•ix Jean, Délégué général adjo int de I' A.X ., tous pouvo irs pour toucher, dès l'obten­t ion de l'approbation · administrative . le montant du dit legs, en donne r quittance et décharge, souscrire toute déclaration de succession au Bureau d ' Enregi strement qu'il appartiendra, régler, s' il y a li eu, tous droits de mutation .

La séance est levée à 19 h 30.

C' es.t le nionimt de cwus ins.CAVie au Î:owinoi de B,,,i~e (CJoiri p . .2q) •

. U o~etj l' ûvf.orimaJion s.uri les él.eclions au

Cons.eil de l'f-JX (p. 30).

Uo~a~es en l-Js.ie (p . .21J.

INFORMATIONS DIVERSES

N.B. valable pour toutes les insertions : les textes à insér.er doivent être accompagnés du montant des frais calculé au · moyen des tarifs portés au bas des pages. Mode de versement : chèque de banque, virement postal au compte de la Société Amicale des anciens élèves de !'Ecole Poly­technique Paris 21-39, à l'exclusion des mandats et timbres-poste. Les transmissions de lettres nous occasionnant des dépenses élevées, certaines sont à envoyer à 6 ou 8 dest., les correspon· dances susceptibles d'être diffusées par la poste, ainsi que les insertions ne contenant ni adresse ni n° de téléphone, doivent être accompagnées de 4 timbres au minimum. Rédig.er les insertions en style télégraphique avec abréviations.

1. - CARNET POLYTECHNICIEN (Insertions gratuites)

PROMO 1888 Décès : 7-2-66, Auguste Odier.

PROMO 1891

Décès: 5-2-66, Lucien Pomot, Tréso rier Payeur gén. en ret r.

PROMO 1892

Décès : 20- 1 -66, Camille Blanchet, Co­lonel en retr .

PROMO 1895

Naissance : Renevey f. p. de Io noissonce de Florence Suquet sa première or­rière-petite-f i 11 e.

PROMO 1897

Décès : 22- 1-66, Albert Rouhier, Gén. de Div. 2° Sect.

PROMO 1899

Décès : 30- 12-65, Léon Chaize. Jacques Vout'hrin (25) et de Jean Vauthrin (33 ).

PROMO 1900

Décès : 30-12-65, Léon Chaize.

PROMO 1909

Naissance : Abadie et sa femme, I' Am­bassadeur de Fronce ou Libério . Le Mire et sa femme née Abadie, !' En ­se ign e de Vaisseau O'Neill et sa fem­me née Le Mire, f. p. de Io nais. de leur arrière-petite-fil le, petite-fille et fil le, Ludov ique O'Nei 11.

PROMO 1910

Décès : Lesage f. p. du décès, le 2 -1-66 ou Pérou, de son fils Michel, Ingé­nieur Ecole des Mines de Paris, pr. 43.

PROMO 1911

Décès: 30-1-66, lngén. gén. des Pou­dre5 (2° sect.) Jean Goujon.

Décès : 15- 1-66, M. René Perrin, Mem­bre de l'Académie des Sciences, Pré­s ident d 'honneur de Io Sté d'électro­chimie, d'électro-métallurgie et des aciéries électriques d ' Ugine; il a pré­sidé, en 1957, l'Assemblée Générale de l'A.X.

PROMO 1913

Don : Madame Desbois a fait don de 1 000 F à Io Coisse de Secours de Io

37

~

Promo, en souvenir de son mari Georges Desbois, décédé le 14-3-47 .

PROMO 1916

Naissance : 7-11-65, Louis Marce f . p . de la naissance de son 14• ·petit­en.fant, Anto ine, 2" fils d' Adrien et neveu de Denis Marce (promo 1952)

PROMO 1917

Mariage : Mourret f . p. du mariage de son fil s Pierre . avec Mlle Michè le De lmae re, le 17-2-66.

Décès : 25-12-65, Aimé Rahoult, par ac· cicent.

PROMO 1918

Décès : Paul Montreul, le 19-1-66 .

PROMO 1919 Sp

Naissance: Roger Muller f. p. de la nais ­sance de sa petite-fille Sophie Mallol à Tarragone (Espagne), le 4-2- 66 , son l 3• petit enfant .

PROMO 1919 N

Naissance : Colin f . p. de la naissance de ses 15•, l 6•, l ?° petits-enfants : Isabelle Hildwein, le 6-1-65 ; Fran­çois-Xavier Dussud, le 9-3-65 ; Fré ­dé rique Colin, le 23- 1-66.

PROMO 1921

Naissance : Blancherie f. p. de la nais­sance de son 5• petit-enfant, Martin Brunschwig, petit-fil s de Brunschwig (1911 , dé cédé ).

Fiançailles : Blancherie f. p. des fian çail­les de sa fill e Fra nce avec Jacques Moine reau .

Décès : 2 3- 1 -66 , Pierre Le Fustec.

PROMO 1923

Mariage : 3 - 2-66 , Brunot f . p. du ma ­riage de son f ils Fra nçois avec M ll e Nancy .Va renne .

PROMO 1925

Na issance•: Boivin f. p . de la naissance de ses 5° et 6° petites- fil les : Fl.o­rence Mo rl e t, le 5- 11 -65, et Frédé­rique Boivin, le 21 - l -66 . Chabrol f . p . de la naissance de son 6° ne tit-e nfant, Rémi Chabro l.

Maria ge.: 20- 1-66, Aveline f. p. du ;:;:;'o ­riage de so fil le Monique avec Yves Jauffret . ,

Décès : 19- 1 -66, J acques Vaut'hrin a la doul eur de f . p . du décès de son pè re Paul Vauthrin (99).

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Nous a vons appris avec regret le décès de Mme la Générale Cogny, femme cie notre camarade, le 19-1-66.

PROMO 1926

Naissance: 1-2-66, Tortat f . p. de la naissance de son 14• petit-enfant, Guillaume Godde, petit-fils de Pierre Godde (1924).

PROMO 1928

Naissance : Castets f . p. de la naissance de son petit-fils Olivier Imbert, fil s de Imbert (58) .

PROMO 1929

Mariage : 12- 3-66, Mme Michel Benoist veuve de notre corn . lng . gén. en Chef des P. et C. à Digne Œ.-A .) f . p. du mariage de son fil s Guy avec Mlle Eliane Taill ade à Ma rse ille.

PROMO 1930 Naissance: Raphaë l Panerai f . p. de la

nai ssance de son 1"' petit - enfant, Rapha ël, fil s de Philip::ie Pa nerai , le 19 Janvier.

PROMO 1931

Mariage : 23-12-65, Pierrn-Donation Cot f . p. du mariage de so fille Brigitte avec M . Jean-Pierre Pourdi eu .

Décès : 27-1-66, Jep n-Louis Laizet a la doul eur de f. p. du décès de son pè re .

PROMO 1932

Naissance : 13- l -66, Louis Eyss.a utier f . p. de la naissance de son pet it - fil s, Denys, fil s de M::iria - Victoria et Mi­che l Eyssautier.

Mariage : 27-1 -66, Hecquet f. p. du ma­riage de sa fille Chris tiane avec M. Jacques Barrou, avocat à la Cour .

Décès : 21-1 - 66 , Marcel Gue rin, Co lone l d 'Artill e ri e. Moyon f. p. du décès de son pè re, capita ine de frégate en retr.

PROMO 1933 Naissa nce : 29- 1-66 , Albe rt Denis f . p.

de la na issance de son f il s Et ienne, frè re d' Isa belle.

Décès : 19- 1- 66, Jean Vaulh rin a la dou­leu r de f. p. du décès de son pè re, Paul Va uthrin (99 ).

PROMO 1935 Naissance : Mermillod f . p. de la nais ­

sance de son 5° petit-enfan t , Claire­Mar ine Dupuy-Roude l.

Fiançailles : Balling f . p. des fia nçailles de son fil s Xavie r, pet it-f il s de Bal­ling (94) et d'Aubrun (Q Q) avec Mlle Hé lène Faugerolle.

Mariage : 5-8-65, Montaigne f . p . du maria ge de son fil s cade t Francis­Alain, Sous-Lieut. d'Artillerie, avec Mlle Hélène Péchenard.

,. . ,~

PROMO 1939

Fiançailles : Camillerapp f. p . des f ion ­. çailles de s:i fille Brigitte, pet ite -fille

de Clogenson (17), avec J ea n-Miche l Etienne.

PROMO 1941

Décès: 4-2-66, Jacques RUELLAND, one. · ingén. en chef du G.M.

PROMO 1943

Naissance : 14- l -66, Thérèse et Louis Michel ont la joie de vous f. p. de la naissance d'Elisabeth , sœur de

François, Jean, Claire, Aleth, Cécile.

PROMO 1945

Décès: Maître a la douleur de f . p. du décès de son épouse, née Geneviève Lesentier .

PROMO 1946 Naissance: 20-12-65, Dallet f . p. de la

naissance d'Evelynè, sœur de Cathe­rine et d'Isabelle .

PROMO 1947 Naissance : 3- 1-66, Pierre Ranvier f. p .

de la naissance de Marie-Emilie, sœur de Anne, Florine, Pierre et Etienne.

PROMO 1948 Naissance: 21-1-66, Havasse f. p. de la

naissance de Chantal, sœur d'Hélè­ne et de Françoise .

PROMO 1950 Naissance : l 0-1-66, Paul Julien-Lafer­

rière f. p. de la naissance de Jérôme, frère de Claire, Michel, Christine et Philippe.

PROMO 1952 Naissance: 17-1-66, Portiglia f . p. de la

naissance d 'Agnès, sœur d'Hélène, François et Jacques.

PROMO 1953 Naissances : 18-1-66, Bernard Léger f.

p. de la naissance de Guillaume, frère de Christophe . 30-11 -65, Michel Perreau f . p. de la naissance de Marie-Aude, sœur de Bénédicte, Emmanuel et Bernard.

PROMO 1954 Naissance : l 8- l -66, Jean-Louis Bellon- '

da f . p. de la na issance de son fils Eric.

PROMO 1955 Naissance : 2-12-65, Boo f. p. de la

naissance de Nicolas, frère de Vin­cent, Antoine et Bernard .

Décès : 4-2-66, M. Colin de Verdière a la douleur de f . p . du décès de sa mère, veuve de L. Colin de Verdière (1919 spl .

PROMO 1956 Naissances : 27-1-66, Bresson. fait part

de la naissance de Clotilde, sœur de Marie-Gabrielle. 4-2-66, Chossande f. p. de la nais­sance de Christophe, frère d'Olivier.

PROMO 1957 Naissances : Kergall f. p . de la naissance

d'Yves, frère de Marie, petit-fils de Jean Dutilleul (24). 30-1-66, Marc Waymel f. p . de la naissance de Dominique, sœur de Marie-Christ ine.

Mariage : 2-2-66, Bruno Petit f. p. de son mariage avec Cécile Vialard.

PROMO 1958 Naissances: 15-12-65, Bruno Flichy f . p.

de la naissance de son fils Gabriel , · petit-fils de Thomâzeau (27).

16- 12-65, Gissler f. p . de la nais­sance de Christophe, frère de Hervé et Bernard . 23-1-66, Pierre lmb~rt f . p. de la naissance d'Olivier, frère d'Agnès, petit-fils de Castets (28). 17- 1-66, Soubeiran f. p. de la nais­sance de son 2• fils, François .

Décès: Paul Baron a la douleur de f . p. du décès accidentel de s"on frère, Philippe, Ingénieur ENSA Grignon (135) Prof. à l'Institut Polytechn . rural de Katibougou (Mali) survenu -. le 17- l -66 à Bamako.

PROMO 1959 Naissance : 7-1 -66, Georges Choix f. p .

de la naissance de son fils Benoît­Joseph.

Mariage : 27-12-65, Lafforgue f. p. de son mariage avec Mlle Guillemette Talleneau .

PROMO 1960 Naissance : 14-1 -- 66, Bernard Schnebalg

f.. p. de la naissance de sa fille Isa ­belle :

Mariage : 27- 12-65, Jean-François Pri­mord f . p. de son mariage avec Mlle Françoise Leroy.

PROMO 1961 Naissance : 22-1 -66, Alain Moury f. p .

de la naissance de Sylvie. Mariage : 19-2-66, Eric Sauvalle f . p .

,de son mariage avec Mlle Françoise Lefebvre.

PROMO 1962 Naissance : 29 - 12-65, C. Dubanton f. p.

de la naissance de sa fille Carine .

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111111:

Il. - CONVOCATIONS DE GROUPES (Insertions gratuites}

A IR- ESPACE

Le prochain dîner aura lieu le MERCREDI 23 MARS 1966 à 20 h .. précises à la maison des X, sous la présidence de Monsieur l'ingénieur Général de l'AIR Pierre BLANCHET (14) .

Notre Camai-ade le Général AumNIERE (33), Directeur Général du CENTRE NATIONAL d'ETUDES SPATIALES a bien voulu accepter de nous parler des « Lancements de Satellites par le C.N.E.S. ».

Inscriptions auprès de Jean PRADAL (37), 4, square-Rapp, PARIS (7e)' ou Tél. : 224-84-00 (Heures de Bureau).

Le débat sera clos à 22 heures 30. E n raison de l 'affluence prévue,. prière de s'inscrire à l'avance.

X-AUTO

La prochaine réunion aura lieu le MERCREDI 23 MARS 1966 à la Maison des X, rue de Poitiers.

Le Camarade Jacques THÉDIÉ (X 45), traitera le sujet suivant :. «Perspectives d'aménagement des grands axes routiers ».

Réunion à 19 h 30. Dîner à 20 heures.

Pour retenir sa place, téléphoner ou écrire à Mlle BELLEGUIC (O.T.P., 3-5, rue Volta, PUTEAUX. Tél. : 506-21-94).

'Les camarades non inscrits au Gro~pe sont cordialement invités .

X - ELECTRICIENS

La prochaine réunion du Groupe X-Electriciens aura lieu le Lundi 14 mars 1966 à 19 h 45, à la Maison des X, 12, rue de Poitiers a Paris (7•) .

A la fin du r epas nous entendrons notre camarade Paul HUVELIN (21), Vice-Président du CNPF et Président Directeur Général de KLE­BER-COLOMBES. Il traitera le sujet suivant :

« L'industrie française dans la compétition internationale » Les camarades qui n'auraient pas été touchés par une convocation

individuelle et qui désireraient assister à ce dîner, sont priés de s'adres­ser au secrétaire du groupe, R . KocH, 15, rue du Cirque à Paris (8•) . Tél. : ELY sées 00-65.

X!N UCLEAIRE

La prochaine réunion du Groupe aura lieu le jeudi 24 mars, à la Maison des X, 12, rue de Poitiers, Paris (7•) .

Nou s y fêterons l'élection à l'Académie. Française de notre Camarade Louis LEPRINCE-RINGUE'l' (20) Membre de l'Académie des Sciences,. Professeur au Collège de Fran~e et à l'Ecole Polytechnique.

40

t

N otre Camarade J acqu es RUEFF (19 sp ) de l'Académie Française, C hancelier de l'Institut, a accepté de participer à cette réunion et adres­sera ses félicit ations au n ouvel académicien.

Le groupe X -Electricien s s'associe au groupe X-Nucléaire pour cette

manifestation. ~ la fin du r epas, notre camarade L oui s LEPRINCE·RINGUET parlera

d e l'évolution de la science nucléaire. Les camarades n ' ayant p as reçu de convocation individuelle, qui

désireraient assist er à cette réunion, sont priés de s' adresser au Secré­taire général du Gr oupe qui r eçoit les inscriptions : P. GARNIER (19 sp ) 43, rue J acques-Dulud, Neuilly-sur-Seine . T él. : Maillot 78-06.

X - ORGANISATION

Réunion de Mars, l e 14 mars, à dîner, à la Maison des X.

M. Georges MAIRE (40) , Directeur des Recherches Péchiney-Saint­Gohain, nous parlera du programme d e recherches commun entre deux entreprises.

Inscriptions : Groupe Parisien, Ll TTRE 52-04, avant le ] 2 Mars.

GROUPE X-CHIMIE, METALLURGIE, PETROLE

L'Association des Anciens E lèves l.C.N. et E.N.S.l.C. de Nancy orga­nise le dîner annuel qui réunit les chimistes parisiens anciens Elèves des diverses gTandes Ecoles, le Jeudi 17 Mars 1966, à 20 h. au Pavillon Dauphine.

Ce dîner sera suivi d 'une Conférence de Mon sieur LE GOFF, Profes­seur à l'E.N .S.l.C., sur :

« L'avenir du Génie Chimique ».

Nous souhaitons que notre Groupe soi t largement représenté à cette réunion inter-écoles pour laquelle la participation a été fixée à :

30 F. pour les Camarades des promos 56 et plus récentes, 35 F . pour l es autres Camarades.

L es Camarades qui, n 'ayant pas été touchés par une convocation, désireraient assister à la réunion, sont priés d'envoyer d'urgence l eur adhésion à : Gu rnC HON G., Ecole Polytechnique , 17, rue Descartes, Paris (5°) . Tél : DANton 61-09, accompagnée d'un chèque postal ou bancaire, libhelé au nom d e POITRAT R. , 24, av. Hoche; Paris. C.C.P. Paris 18.721.99.

41

,,

111111:

Ill. - CONVOCATIONS DE PROMOTIONS (Insertions gratuites)

PROMO 1910 Déjeuner annuel, samedi 19 mars 1966, à 12 h 30, à la Maison des X Inscriptions : MESTRAUD, Lormes (Nièvre), avant le 12 mars .

. PROMO 1913 Madame Alfred BouCHER, veuve de notre camarade, Contrôleur

général de l'Armée, et fille du général BARRAU (1872), f. p. de la prise de voile, le 14 Février, de sa fille Simone, en religion Sœur Chantal­Marie de la Rédemption, au Carmel de Grenoble à la Tronche (I sère) .

PROMOS 1916 et 1917 Déjeuner m ensuel 3me mardi, 15 mars, 12 h 30, 1, rue Christine,

métro Odéon. Inscriptions : BmoLAUD (KEL. 37-11), éventuellement )OFFRE. Préavis : . conservez votre soirée du mardi 26 avril pour le dîner de

ménages.

PROMO 1919 SD Déjeuner trimestriel Mercredi 23 mars 1966, à la Maison des X,.

a 12 h 30. Adhésions à BABINET ou à TRICON.

PROMO 1926 Magnan du 40e anniversaire, à !'Ecole, le dimanche 6 mars 1966, à

midi et demie. Adhésions : LAFLECHE.

PROMO 1933 Déjeuner de Promo, samedi 26 mars, à 12 h 30, Maison des X,.

-12, rue de Poitiers. Inscriptions : DEUBEL, 14, rue Angélique-Vérien, Neuilly-sur-Seine.

Tél. 722-89-13. PROMO 1948

Cocktail avec épouses, à la Ferme d'Auteuil, 12, Route NaÙonale à Pontchartrain, le Jeudi 28 avril 1966, à 18 h 30.

S'inscrire avant le 15 avril à RICHARDET (ANJ. 28-10) et ADE­NOT (926-91-10).

PROMO 1960 Réunion de promotion le ve.ndredi 11 mars, de 18 à 20 heures, à la

Maison · des X, 12, rue de Poitiers. Inscriptions : DEFFIS, 28, rue Lauriston, Paris (16e).

LA COURSE-CROISIERE A L'ECOLE (Appel aux camarades) L'E.C.C.T.A. (Association des Equipiers de Course-Croisière des

Armées de Terre et de l'Air) n'est pas encore en mesure de satisfaire toutes les demandes faites par nos camarades présents à l'école.

Si le propriétaire d'un hatea'u stationné en Manche pouvait envisager avec intérêt un entraînement, en week-end, avec quelques-uns de ces camarades, nous serions heureux d'accueillir toute proposition à ce sujet et d'avance nous le remercions.

Prière d'adresser la correspondance à : BENOIT, élève de la promotion 1964, Casert 361 à l'Ecole Polytechnique, 5, rue Descartes, PARIS (Se).

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~ t

IV. - PETITES ANNONCES DEMANDES ET OFFRES DE SITUATIONS

RECOMMANDATIONS IMPORTANTES

Nous ne pouvons garantir une znsertion dans le numéro de « La Jaune et la Rouge l>

paraissant le premier jour d'un mois donné que si elle est remise au plus tard le 13 du mois précédent.

1. - POUR LES EMPLOYEURS

Adressez-vous à l'A.X. dès que vous disposez d'un emploi pouvant convenir à un polytechnicien. Nous nous attacho­rons à vous donner satisfaction sans retard. Nous sommes certains que, de votre côté, vous recevrez avec bienveillance les candidats, nos éamarades, et que même, si possible, vous les conseillerez sur leur orientation. Avisez-nous quand vos offres ne sont plus valables, même si le bénéficiaire n ' est pas un polytechnicien.

Il. - POUR LES DEMANDEURS

al Apportez le plus grand soin à établir votre curriculum vitœ; faites-le très détaillé. Si l'employeur souhaite que le candidat possède certaines qualités, justifiez que vous le1 possédez ;

bl n'improvisez pas votre entrevue avec l'employeur ; exposez avec précision l'objet de votre visite. Ne donnez pas l'impression que votre titre de polytechnicien suffit ou, tout au moins, est l'essentiel. Une longue expérienu et, aussi, les réflexions qui nous viennent de nombreux employeurs, nous ont montré qu'un effort insuffisant foit échouer beaucoup de camarades au bénéfice de candidats provenant d'autres écoles ;

cl lorsque vous envoyez au secrétariat une enveloppe à transmettre, portez au crayon sur ladite enveloppe le numéro de l'annonce qui vous intéresse et affranchissez-Io.

dl avisez-nous quand vous avez obtenu satisfaction, mime par une autre voie que la nôtre.

DEMANDES OE SITUATIONS 1° PAR LES CAMARADES

Insertions gratuites

N° 1776 . - Cam. 37 a ., lie. en droit, a nglais, allem., ayt créé et dirigeant depuis 5 ans sté filiale d'un Groupe internatio­nal. Spéc. ds contrôle budgétai­re . Etudierait tte proposit. de poste de Direction. Province souhait . Ecr. A.X.

N° 1799. - Cam. 35 ans ex­fabricat. armement, expér. fa­bricat. et études sect. métal­lurg. soudage, puis engineering sidérurg ., intéres. par méthodes mod. de gestion, rech. poste en ropp. avec expérience, ou éco­nomie de l'entreprise. Ecr. A.X.

N° 1834 - Cam. 39 ans, G.M., directeur techn. d'une Sté de Construct. Mécan., gde connais. prob lèmes industriels et méta l­lurgiques, ayant dirigé avec succès des usines différentes, notam. usine électro-métallur­g ique, connais. anglais, ch. sit. comport. gdes responsab. et possib. avenir : direction techn. ou commerc. ou direct. générale. Ecr. A.X.

N° 1845. - Cam. 29 ans (pro­mo 56), actif, dynam., sens des relations humaines, 5 ans expér. dans diverses branches de l'état-

POLYTECHNICIENS de 30 à 40 ans

qui désirez continuer vos études et recherches

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variés tels que • Systèmes d'armes • Automatismes • Télécommunications • Recherche opérationnelle • Etudes spatiales • Electronique

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J. THOMAS et R.C. CHARTIER,

directeur de la publication

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44

déchiffre les:· signes du · temps

major d'un import. Groupe Pé­t rol ier , ch. si t . avenir comport. init. et responsab. Envisage ra it favor. séjours en Province ou Etranger. Ec r. A.X.

N° 1846. - Cam. 41 ans, oyt orga nisé et dirigé avec succès import. sté commerciale, gde expér. relations internat. sect. mat. prem. et ch imie, ch. cause reconvers ion poste htes respon­sab. Paris, br. indif., accepte­rait form . complém., voyage ra it . Réf. exce l. Ecr. A.X.

N° 1847. - Cam. officier re­traité, 60 ans, Breveté E.M., 17 ans de pratique industri e privée, au courant questions socia les, ch. sit. p le in temps rég. paris ., di­rection pet ite usi ne, secréter. gé­né r. ou serv. du personne l. Ecr. A.X.

N° 1848. - Cam. 29 ans, actif et dynam., 5 ans expér. dans différents stades engineering, an­g lais courant, ch. poste d 'i ngé­ni eur d'affaires do ns Sté Eng in. ou grands trava ux. Paris ou U.S.A. Accepterait missions à l'étranger. Ecr. A.X.

N° 1849. - Cam. promo 39, 13 ans expér. rech. scient. dans im po rt. labo. ind. U.S.A. , ch. sit. di rect. techn. ou gestion études. Dispon. fin jui llet. Ec r. A.X.

N° 1850. - Cam. 47 ans, gde expér. gest ion, principa l. domai­nes commerc ial et financier, gde facilité adaptation, oyt occupé poste d irection générale plus. an nées, ch. e mploi htes respon­sab. Paris, réf. l er o rd re. Ecr A.X.

N° 1851. - Cam. 49 ans, rech. poste à Pari s, comport. respon­sab. dons domaine gestion et administration finonc . Nature ac­tivité ind if. Longue expér. dons bronche Travaux Publics. Ecr. A.X.

N° .1853. - X 45 ~ ang lais et 1 norvégien cour . not. allemand, expérience relations humaines" et inte rna t.; six ans expér. o rd ina­teurs , rech. poste responsab., volontiers technico-commerc. ou organisat . internat.; de p réf. Scandinavie, Paris ou Etranger. Accept. format ion complém. En­t ièrement disponib le pou r voya­ges. Ecr. A.X.

N° 1854. - Cam. 30 ans, ingén. civi l des P. et C., ch. sit . aveni r. 1 ntéressé par entreprises T .P ., aménagement du territoire ré­gion S.O. ou autres act iv ités . Li bre octobre 66. Ecr. A.X.

N° 1855. - Cam. 28 ans, ou- , ve rt aux questions économiques (docto rat d'économ ie et Sciences Po ), anglais cou rant, allema nd, ch. sit. avenir. Ecr. A.X.

N• 1856. - Cam. 44 ans, oyt fait 11 ans SNCF et Transports Routiers, 4 ans d'études de t rans­ports et d'implantations d 'usines ou de dépôts, et 6 ans d 'engi­neering sidérurg ique, ch . sit. se rapportant à son expér. acquise. Ecr. A.X.

N° 1857. - Cam. 42 ans, con­nais. très b ien la construction

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1 mécanique sous ses aspects tech. et organisati on, ayt des respon­sab. import . de commandement

1 et de gest ion, ch. fonction de 1 direction dans Io rég. parisienne.

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N° 1858. - Cam . 54 ans, lon­g ue expér. travaux Gén . Civi l, équip. scient if. et relot. inter­nat., anglais, italien cou r., ch. poste responsob . en toute partie du monde . . Ecr. ·A.X.

N° 1859 . - Cam. 31 ans, dipl. I Ecole Not. Stat istique et Admi­nistration Economique, deux ans recherche opérationnelle, ch . sit. Li bre oct obre 66. Ecr. A .X. 1

N° 1860. - Cam. 51 ans, G.M.

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expér. études é lectro-mécanique, ' ponsab. impOrt.~ région pari- cherche sit . dans domaine ana -

l sienne. Anglais courant. Notions logue . Accepterait province , p réf. o ll e mdnd ind. Ecr. A.X. Sud-Ouest. Ecr. A.X.

N° 1852. - Cam. 40 ans, E.S.E., Ingénieu r en chef import. sté é lectromécaniaue. ch. poste res-

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