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38"" *9Ré» — H' 13.37# MaabgfiMBPMHfiW **** Administrateur - Délésué - Gérant O. RANDOLET (-& Pages} <0 Centimes — ÜNTIftPi MJMATIN — 18fenlimes Administration, Impressions elAnnonces, TÉL. 10.47 35, Rue Fontenelle, 35 Airssse Télégrapbique : EA1TD0LET Eavra Le Petit Mardi 19 Bars[<i\ 8 RÉDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR -JORDAN StorétaireGeneral : TH. VALLÉS an Rédactlon, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.( ANNOXCE8 HAVRE Bureau du Journal. 112, boni' de Strasoourg. ( L'AGENCE HAVAS, 8, place de ia Bourse, est A PARIS < seule chargée de recevoir les Annonces pour f le Journal. Le FETIT HAVREestaitigné pour Igs Annonces judioiaires ot iévoles ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE Le plus fort Th'age des Journaux de la Region A BO INI N EM EN TS Trois Mois SixHois Le Havre, la Seine-Inférieure. l'Eure.j 13- l'Oise et la Somme ) Autres Départements I Hi Union Postale a3 Fr. Fr. ss Fr. Fr. U.\-Au »5 Fl.i 45 Dns'abonneégaloment.SANSFRAfS,danstousles Bureaux de Postsde Frame LESTRAVAILLISTES AMÊRICAINS Lei Férlérations centrales -new-yorkaises des Trade-Unions out tenu, vendredi der¬ nier, une importante reunion. Elles de- vaient se prononcer sur une proposition demandant que les travaillistes amérieains se rallient au mouvement en faveur de ia conclusion de !a paix par conférence, au lieu d'une decision par les armes. A une éerasante majorilé, cetle motion a été re- poussée Le parti travail 1iste new-yorkais alTirma sa volonté devoir se réaliser ie dé- sir du président Wilson : « pas de paix saris victoire ». Les délégués anglais, MM.W.-A. Apple- ton et Bullerworth, qui étuient présents, ont égalemcnldéclaré que le prolétariat an¬ glais cöntinuerait la guerre jusqu'au bout. El le Daily Mail, en rendant compte de celte reunion, ajoule : « Une motion de¬ mandant une conférence avec les travail- leurs allemands, fut repoussée au milieu de grandes manifestations patriotiques. » Voici d'ailleurs en quels termes s'était exprimé M. W.-A. Appleton : « J'ff répondu aux personnes qui me fai- sïient Citts proposition qne c'était impossi¬ ble. L'Allemagne n'a encore montré ni dis¬ positions, ni po avoir de faire la pais 4 des conditions acceptable.". L i Russie est aujonr- d'hni un exemple pitoyable de ce qu'il en coüt^> d'avoir cot fl tob dans l'Allemagne. « Os peut se rendre compte aujourd'hui qne i'AMemagne est acssi disposes qu'en 1914, lorsqu'ede marc'nait sar Paris, a mon- trer une intransigeante exigence. <rDn fond da mon coeur, après avoir vu comment agit i'Ailemagne, je pease qu'il n'y a d'antre moyen d'arriver a la paix que par ta vie oire dom votre president a parlé si éloquemment. » Et M. Léon Rouse, délégué de l'Union des typographes new-yorkais, le plus puissant groupement trade-unioniste, souleva un trés vif enthousiasme, lorsqu'après le rejet de la proposition d'une conférence interna¬ tionale auraient été admis les travail- leurs allemands,. il vint a la tribuue faire la déclaration suivante : « Si i'Assembléo avait adopté l'amende- ment Weinstein, je serais sorti de celte salie et immédiatcment j'aurais demandé A mon grocpemerit de se séparer de i'organisa tion. Le moment sera seulcment venu d'en- trer en conversation avec Ie prolétariat atle- mand lorsque celui ci anra accompli sa tache en renversant l'autoeratie contre la- quelie nons combattons. Nous aiderons le prolétariat aileinand lorsque celui-ci fora quelque chose poor se libérer Ini même « Je tiens a dire, et je voos prie de dire en Angieterro, a-t-il ajonté en se tournant vers (es délégués anglais, que le mouvement trade-unioniste américain marche d'uccord avec ses fróres fraupais et angiais ponr la vic'oire. » Enfin, il importe de reproduire le texte même de la motion votée par les travail¬ listes de New-York : L'assemblée « décide que l'Union Cen¬ trale Fédérative de New-York et de ses fau¬ bourgs expriinera au mouvement trade urtioniste de Grande-Bretagne par le canal de ses représentants, MM. Appleton et But terworth, notre ardente et sincère détermi- nalion de continuer lout notre effort jus- qu a ce que cette grande guerre se termine par une conclusion qui sauvegarde a ja¬ mais la démocratie de tous les peuples. « Décide qu'on ne saurait reculer et qu'il ne doit pas y avoir de paix prématurée et qu'enfin le mouvement trade-unioniste desEiats-Unis est foncièrement attaché aux aspirations nationales qui veulent une guerre victorieuse contre l'autoeratie re- ' présentée par les puissances centrales de ; TEurope. » M. Henderson, chef du parli travailliste 'britaunique, n est pas, parait-il, du mêine avis. Cela d'ailleurs n'est pas pour nous surprendre puisqu'il n'a cessé de faire tous ses efforts avec Troelstra, lesocialiste hol¬ landais ami de Scheidemann, pour la réus¬ site de la conférence projetée naguère 4 Stockholm. 11 cstime, lui. que pour hater la paix. il convient de convoquer un con- grès socialiste international les Alle¬ mands seraient représentés. II s'en est ex- pliqué dans une interview : ; Les travail leurs brilanniques, a-t-il dit, voudraient connaïtre ('opinion des tra- - vailleurs allemands reiativement aux ré- • cents événements railitaires de Russie et savoir comment les travaiileurs allemands concilienï ces événemefiïs avec la formule « ni annexions ni indemnités » adoptée en juillet passé par le Reichstag ». SiM. Henderson, dont le groupe ne re- présente qu'une trés petite minorité, es- père un seul instant que les socialdemo- cratas allemands viendront désavouer, en un Congres international, la politique Mu kaiser, il a vraiment l'illusion tenace. Oü a-t-il vu se produire, en Allemagne, en dépit de qhelques rares protestations isolées, le moindre mouvement d'opinion Veontre le pangermanisme ? Et l'attitude de la socialdemocratie en ce qui concerne les odieux traitements infli- gés a la Belgique, et les declarations de ses chefs qui considèrent l'AIsace- Lorraine « terre allemande au même litre que Ber¬ lin », et les basses intrigues de Sudekum a Strasbourg afin de recueillir des signatures témoignant Ja ferveur des sentiments ger- maniques en Alsace-Lorraine, et l'attesta- tion de la socialdemoeralie proclamant 4 Stockholm les droits « incontestables » de I'AMemagne sur nos provinces annexées, lout cela n'a done pas suffi a i'édificalion de M. Henderson ? Les socialistes amérieains, et d'ailleurs anssi les socialistes brilanniques, ont un Lien autre sentiment des réaliiés. A la réu- nion deNew-York, ils se soat Uouvés .en plein accord. Et voici que M. Gompers, président de la Fédération amérieainc du travail, vient de déclarer a son tour que «le mouvement travailliste des Etats-Unis ne sera jamais représerité, au cours de la guerre, dans une conférence queiconque 4 laquelle participeraienl les représentants de l'ennemi. » G'estqueles travaillistes amérieains ont Ia claire notion des clmscs. Après l'imrnense duperie dont fuient vietimes les maxima- listes russes, ils se sont dit avec le fabu- lisle: Quieonque est loup agisse en loup, iPest le plus certain de' heaucoup... El grandement ils se méflent, * Th. Vallée. M. Ct.EM£NCEAU A L'ÉLYSËE M. Cl menceau s'est rendu hier matin 4 l'Eiysee pour meitre le président de la Ré- puo ique au courant des questions qn'i a traitées k Londres. Le pré i tent du Conseil a ensuite reqn an ministère de la guerre plusieurs de ter eollègues du minigière. ENALLEMAGNE i^es espécances de Guil'aume if L? Lckal Anzetger annonce que Guillanme II a envoye la ré pon sa snivante au Conseil p.ovintiai pomèranun : l'ai le fe me espoir quo le Md-mar cbst. avec ses troupes habitlees de g is. remportera bienldt pour nous la victoire complc e sur le front Ouest et cel esprit d'abnégdion dans i'accomplissement du de<oir qui a inspire roue armêo donnera a noire population la force de l'aire des sacrifices et les cffoits nécessaires. Le maréchal Hindenburg et Ie3 conférences de Berlin La conference è laquelle Hindenburg et Lndendorü' ont participe a Berlin a donné lieu das s i presse allemande a des hypo- thèses assez coatr dictoires Pour r in-t- tre ies chos- s an point, ia Tcegliche I'.unds- chau du 15 mars, dont on n'igrioi"» pas ies aitrtCh' s avec le grand état-m sjor, pu'blie la uote snivante : La présenc du maréetnl Hin1enburg a Berlin, les conférences qu'il a rues avec i'tmpereur et le cha acelier d'ernpire onl donné li-u a des com- moniaires qui, coramn nous l'appreuons de source aulorisée, ne s'accordent pas avec les fails. Aucune des decisions dn nature militaire errö- tées parle'h -ut commandement n'a étó discutée. Blen entend ■il nr s'est produii aucune ingércnce d'un autorité poluique quelconqua dans ies me¬ smes que i'ó al-major juge nécessaires pour ter¬ miner la guerre. On doii adinettre qu'il s'agisssit uniquement de revoir une fois de plus et de fixer définiiivement les decisions desduées a donncr a l'empire allemand des garanties poiitiques et mili- taires dans 1'iSst et a meitre l'empire de ce cöté a l'abiide foute éventuatité. 11est vrai q.ie des pcrsonnslilés non quslifiées onl cherchö a exc.ccr de leur cöté une scucn par-iculiére au cours de celte conférence, mais ce fut en vain. Nous n'avons aucune raison de nous montrer aimabies envers des populations qui onl été mi- ses, par l'acdon des armècs allemandes, en état de conduire des nég ciations. N uisne desirous certes pas exercor des ri- gueurs inuliles. Mslgré I n! de preoccupations, i'Alletnsgnc resto fidéle aux iignes directrices qui ont élé oiises le 9 févricr, et d'oprès Issqueilcs nous ne laisserons jamais en pbn les populations allemandes qui réclamont notre assistance, d'après lesquelles aussi nous tiendrons compie des vceux émis par les rcprésenlalions nationsie- légitimes des regions dédvrées, pour auUnl que ces vceux s'accorqput avec les intéré's allemands et avec les s 'curiies néces. aires a notre avenir. fiVuie temaiive faite a i'inlèrieur ou a l'exté- rieur de nos fron ières se heurtera a l'ieébranla- ble volonté de s'. n tenir a ces principes. LESRAIDSALLEMANDS Aveux d'assassins La Gazette de Cu/ogne reproduit des decla¬ rations du general von Hoppner, comman¬ dant les forces aóronautiques al emandes, qui pree 'a me « te but leytime des Irois der- nières attaques aénemies sur Parts ». Le gené'ai prétend que ces raids earent lieu en représailles des attaques opèrées con¬ tre des vdies aliem; nd- s. II indique en pas- sant que le raid de 1910 contre Gartsiuhe avait fait plus de cent vietimes. Le général reconnait enfin cyniquement que les raids ne poursuivent aucone action miidaire im- médiate, ne visent a cone forteresse, mais senlemsnt la ville de Paris Ge général ne nous apprend 14 rien de neuf Paris n'est pas la première viliecü les Al iemands commsttent lenrsassassinats par avioos. Et les tombes de femmes et d'enfanls sont nombreuses du Pas-de-Galais aux Vosgesrè Lunévillè, Commercy, Nancy, Bar-le-Dnc, Cha ons, Eperuay, jusqa'A Boulogne et Ga¬ lais. en passant par Hazebrouck, Annentiè- res, elc. Les cimetières de Paris ont 4 leur tour des cro x de gnerreportant des nomsde femmes et a'enfants. L°s premières datent da mois d'aoüt 1914. Le général von Hoppner, est allé jusqu'4 prononcer ce.te phrase devant sou inter- vi- vver : Nous verrons msintenaut si le gouvernement francais a été loucbé Dar ces trois dure» cusi- tions. Cost a lui de decider si la ville de Paris aura ou non a souflïir de nouvelles attaques aériennes. II nous semble plntöt que c'est l'attitudt njtérienre de nos ennemis 4 i'égard de nor vilies ouvertes qui pourra iuspirer notre conduite, car pour ce qui est du passé.. . En quelques Mots — Le famoux groupe des « Six Bourgeois de Calais », oeuvre du rtaluaire Rodin. vient, pour cause de conservaiion, d'etre tiansféré, ainsi que ies bustes du due de Guise et de Richelieu, dans les sous-sois du nouvei liölel de Ville de Galais. — Le maire du Creusot a institué la carte de tabac paur éviter le retour des incidents qui se produisent dans les bureaux da tabac les jours de distribution. — Le 47* anniversaire de la Commune a été commémoré dimaiiche, a Ia Maison commune, rue de Brelagne. Un ordre du jour a été voté, recla¬ mant un Comité do sa ut public et metiant le peu- pte i n garde contre les teniaiives de l'ennemi pour senior en France ia demoralisation. COMMUNIQUÉS OFFICIELS 1,315 /JOUFtlSTHlB FRANCE 18 mars, 14 heures. Nos patrouilles operant au Nord de l'Ailette ont ramsné des pnsonniers . Au Nord-Ouest de Reims et vers la Pompelle, des coups de mam ennemis sur nos petits pos- tes sont restés sans succes. La lutie d'artillerie ccn inue sur la rive droite de la Alei/se. D des reconnaissances ennemies qui tentaient d'aborder nos Iignes dans la region d'Hardau- mont et au Norci Ouest do fiazo/ivaux, ont été dispersies par nos feux. Dans les Vosges, assez grande activité de I'artillerie au Nord du Violu et sur les deux rive s de la Fave. Rien a signaler sur le raste du front. 23 heures. Deux coups de main ennemis lancés l'un au Sud de Juvincourt, l'autre au Sud-Est de Cor- beny ont ete repoussés après un vif combat qui oo Ota des perte s sensibles aux Allemands. Nous avons fait des prisonniers. L'activit'é des deux artilleries s'est maintenue assez viva, notamment dans les régions de Samogneux ot de Bezonvaux, ainsi qu'en Lor¬ raine entre Bures ei Badonviller. AVIATION Dans la journee du 17 mars, trois avions allemands ont óié détruits et six autres grave- ment endommagés par r,os piloles, En outre un balion captif allemand a éió incendió par un de nos aviateurs. II se confu me que deux autres appareils allemands ont été abattus te 15 et le 16 Nos bombardiers ent lancé six mille kiiogs d'explosifs dans ta journée et la nuit du 16 et cinq mille kilogs le 17 sur des éiablissements, tie's cantonnements et des gares de la zone en- nemie. Nos patrouilles détruisirent des ovvrages en¬ nemis au val Girdicarie. Un avion ennemi a été abattu sur la rive droite de la Piave.L'un de nos dirigeabies bom- barda nuitamment un champ d'aviation ennemi a Livanza. DANS LBS BALKANS FRANCE Salonique, 17 mars. Des coups de main ont éié executes avec succes dans la rég on de Serès et a l'Ouest du lao Presba oil un detachement francais a sur- pri s une reconnaissance ennemie et a fait des prisonniers. Grande activité des aviations des Allies qui ont lancé plus de neuf mille neuf cents ki os d'explosifs sur des établissemenis ennemis dans les vallée s de la Struma et du Vardar et vers Resna. D'importants rósultats ont étó oonslatós. UNE DÉCLARATION m GRANDE-BRETAGNE 18 mars, 14 heures. Un coup de main a été exéc té avec succès, la nuit dernière, au Sud d'Acheville, par les troupes anglaises qui ont fait un certain nom- bre de prisonniers en ne subissant que des pertes légères. L'ennemi a éprouvé des pertes au cours de rencontres de patrouilles au Nord-Est de Zon- nebeke. Quelque activité de I'artillerie allemande, cede nuit, au Sud de la route de Bapaume a Cambrai ei vers Lens. Giando activité contre nos zones avant de Warneton k Zonnebeke. 21 h 23. Au cours de coups de main exêcutés, ce ma¬ tin, sur deux do nos posfes. au Nord-Est de Poeloi.peiio, quatre de nes hommes ont dis- paru. Des rencontres de patrouilles, signaiées au communiqué de ce matin, nous ont permis de ramener un certain nombre de prisonniers. Activité de I' artillerie allemande, ce matin, vers la route de Bapaume a Cambrai, et re¬ crudescence d'activiié dans la journée contre ies zones avant et arrière des secteurs d'Ar- memières et a'Ypres. AVIATION La visibiiité qui a été bonne, hier, a permis a i'aviation de montrer encore plus d'activité que ces derniers jours. Nos pilote s ont poursuivi leurs opé- rations de réglage de photographic, de reconnaissances. Ils ont fortement borobarlé les voies de garage de Somain, trois chemps d'aviation et des cantonne¬ ments de repos sur toufce i'étendue du front. Dix tonnes et demie de projec¬ tiles ont été jetées sur ces divers objectifs. Au cours d'un violent combat au- dessus d'un de ces aérodromes, nous avoas détruit trois appareils ennemis sans subir aucune perte. Dix hutt aéroplanes ont été abattus dans la journée et huit autres con- traints d'atterrir désemparés. Un bal¬ lon ennemi a été en outre détruit, Quatre de nos appareils ne sont pas rentrês. Pendant la première partio de la nuit, nos escadrilles ont pu , avant d'é re arrêtées par le brouillard. jeter cinq ionnes d'explosifs sur doux aérodromes, dont l'un sert aux grands aéroplanes ds bombardement, sur un impor¬ tant dépot de munitions au Nord-Est de Saint- Queptfn et sur les cantonnements dans la ré- gion de Douai sf do Manin. Tous nos appareils sont rentrés indemnes. Londres (officie!), 23 h. 88. Les aviateurs navals de Dunkerque abattirent ci-iq avions et forcèrent cinq autres a atterrir désemparés. Nos avions revinrent indemnes, A Tissue des d'avoir lieu a BELGIQUE 18 m«rs. L'activitó qui s'est manifestée depuis quel¬ que temps sur le front beige a été marquée, ca matin a l'aube, par diverges attaques avec das moyens puissants et conduites par des stos- struppen dans les régions de Nieuport, de Dixmude et de Merckem. Vers Nieuport, les Allemands ont pris pied dans quelques éléments avancés d'oü ils ont été partiellement refoulés. Vers Dixmude, k la faveur d'un violent bom¬ bardement, iis ont pénétré dans nos postes avancés établis k /'Est de Reigersvliei et de Stuyvekenskerke, ainsi que dans une partte de la tranchée bordant la rive Ouest de l'Yser, grkce k la m/'se en oeuvre de flammenwerfer . Des oorp.re attaques declenchées en plein jour nous ont rem/s en possession de tous ces pasfes ef élemenis de tranchées momentané - ment perdus. Plusieurs prisonniers et mi¬ trailleuses sont restés entre nos mains. Indépendammeni de ces act/ons d'infanterie, ' nombreux tirs d'artillerie ont é!é dirigés sur nos communications. La lutte d'arliilerie a été trés vive sur tout le front. De nombreux tirs d'obus toxiques ont été exécutés. de ITALIË Rome <cffi.iel), 18mars. La luite d'artillerie est plus vive au Val Laga- rina, dans ia région de Montello et au Sud de Zenson, Paris, 19 mars (officiel). conférences qui viennent Londres, ies représentants des gouvernements de TEntpnte se mirent d'accord pour la publication de la déclara¬ tion suivante : « Les gouvernements de l'Entente, réu- nis 4 Londres en conférence, après s'être mis pleinement d'accord sur les problèmes niiiitaires du jour, ont le devoir impérieux de prendre acte des attentats sans préeé- dents exercés sous la dénominalion de « paix allemande » sur les peuples de Rus sie, dont les armées renoncèrent spontane ment a la defense du pays. « La Pologne, qui sut magnifiquement maintenir sa vie nationale 4 travers ies plus tragiques catastrophes de TEurope, se trou- ve sous la menace d'un quatrième démem- brement, par une habituclle procédure de four bèrie qui férait sortir de la libération promise uil nouvei écrasemeut de ses der- niers vestiges d'indépendance. « Un renouveau de ces torrents de domi¬ nation sans merci, dont les ravages flrent tant de désastres parmi les peuples de TO rient, emporte a son tour la Roumanie. « i'outes ces choses se produisent sous l'étïquette d'une paix de mensonges qui, dans les cadres d'un verbalisme pacifique, installe les réalités de la guerre sous la loi suprème de la force brutale sans frein. « Ges sorles de paix, nous ne les con- naissons pas : nous ne pouvons pas les connaïtre pursque nous nous proposons, a force d'héroi'sme et d 'en du ranee, d'en finir avec la politique de spoliation pour faire place a un régime de paix durable par le droit organisé. « A mesure en effet que les événements de cetle longue guerre se déroulent, il ap- parait de plus en plus que toutes les libé- ralions s'enchainent et que, sans (enter des énuméralions d'affrarichissernents a venir, il suffit d'invoquer les reparations générales de justice qui se résument dans ce seul mot : « Le Droit », « Quant a savoir si le droit peut Tempor¬ ter sur l'oppression des peuples, nos hom¬ mes du front et de Tarrière. se sontrnoutrés assez grands pour que les nations dont le sort va se jouer sur les derniers champs de bajaille s'en remettent a eux d'achever ie triomphe de la civilisation Les iraiiés dePaix de laRussie ratifies èBerlin Bile. — On mande de Berlin que le Conseil fédéral approava hier le traité de paix entre la quadraplice et la Rasiie, ie traité addi- tionnel gernnno-ras.e et le traité de paix entre i'Ailemagne et la Finlande. EN ROUMANIE , Amsterdam. — On mande de Bueares! qae M. Argentajanu, premier représentant rou-. mam a la conférence do la paix, revenanti Jassy, interma les délégnésdes empires cen- iraux qne le général Averesco démissionna paree qu'il no voulait rien avoir 4 faire avec le traité de paix. Le nouveau ministère n'est pas encore formé. Les pouvoirs des délégués nYxis- tein done plus. Les Commissions respecli- ves de la conférence ae la paix continuent cependant ieurs délibirations. La Protestation du Gouvernement Socialiste Stockholm. Le gouvernement socialiste d'Helsiugfors sdresse, par Tintermédiaire dn journal snédois Politiken, un appel 4 l'opinion européenne contre l'invasion de la Finlande par les troupes allemandes, di- sant qne les membres du Sénat déchn n'ont ni le pouvoir réel, ni ie moindre droit de si¬ gner, an nom de la Finlande, des conven¬ tions avec une puissance étrangère. Ce droit n'apparliot dn reste jamais anté- rieiwement au Séuat sans l'assentiment de la D.ète. Sur le Yan-Tsé Changaï. La Chma-Press annonce qne qne deux canonnières britanniques, trois canonnières américaines et une canonnière japonaise, escortant quatre navires en ri- vière, remontèrent hier lundi le Yang-Tsé afin d'essayer d'eo dégager le cours supé¬ rieur. I Les iiéoaeils IsResile LAPAIX JÖAXIMALISTE Le Congres général des Soviets raiifie Ie traité de paix Le quatrième congrès exlraordinaire des Soviets, réuni a Moscou, du li au IR mars, a raliflé, par 70i voix contre 261. le traité de paix signé le 3 mars a Brest-Lilovsk.il y a eu 110 abstentions. Les absteutionuis- tce ont expliqué leur attitude en disant qu'ils rcfusaient de se soume'.tre cl qu'ils continueraieht de résister. Voici le lexte de la resolution adoplée par la inajorité bolcheviki : La quatrième congïès extraordinaire sanc- tion.ne li traite da paix conc'u par nos repré¬ sentants 4 Brest-Litowsk, le 3 mirs 1918, et approuve i'ac ion du comité central ainsi qne celui da conseil des commissaires du people qui ont réiolu de signer une paix pémb.e, forcee it déshonorante. De même le congïès approuve les agiisements de la dé- tégaiion pacifique qui a refuse de discuter les conditions ae paix allemandes, car ces conditions nous sont imposées par un ulti¬ matum et Ia violence. Le eongrés reconnect corame ie devoir de toules les masses de Iravailieurs d'eraployer toutes leurs f rees a créer una defense a notre pays sur les bases d'one^Biiice so¬ ciale et demands que tous les gens des deux sexes, jeunes et vieux, rtfoiveat una prepa¬ ration militaire. La répobliqne fédérative et scc'aliste rasse, b'amant la guerre pillarde, rrcounait son droit et son devoir de défsudre la patrie so¬ cialiste contre les agressions possibles des pays impérialistes. Lecongiès exprima sa profonde convic¬ tion que le gouvernement du Soviet fora tont son possible pour venir en aide au mou¬ vement scciiliato international et aux tra- vailienr de tous les pays dans leur lutte con¬ tre capital et Timpérialisme, afin de créer des Soviets socialiises et d'établir entre ies peuples tine paix durable. Le corg'ès est prof'oadément convaircn que la revo uiion omrière est proche et que Ja victoire dn prolétariat rocialiste est ga¬ rantie en dépit des mesures taiOid.es des gouvernements impérialistes. *** Les miniraalistes se sont oppoiés, par Ia voix de M. Mario 1, leur leader, a la ra iifi ca¬ tion du traité de Brest-Litovsk, M. Marlot' a fait vainement ressortir que ies stipulations du traité russo-ailemand étaiententièrement ineonnues ; que les frontières do I'Ailema¬ gne, de la Russie et de i'Ukraine n'étaient reprêsentées que par* une ligne imaginaire que les Aliemands nsodifieront a ienr gró. II anrait — au diro d'une dépêche de Petro- grad qui n'est pis confirmée d'autre part parlé d'une indemnité de guerre de 9 mil¬ liards. It a moutré les habitants da Caaca38 prêtsa défendre leur teriitoire, souligné que la dénalionalisation des bmques était on scccès du capitalisme contre Ia involu¬ tion. « Le démembrem mt que nons accep¬ tons, a-t-il dit, réduit la Russie aux fronüè- res de l'ancienne Moscovis. » Lénine a répliqné : « Les gSr.ches qui se séparent aujourdhni d'aa gouvernemerit appuyé par les neuf dixièmos de la nopula- tion signent leur arrêt de mort. Nóus de-* vons avoir du répit, füt-ce une seinaine. Tont tlép-ud de ce qu'il adviendra de l'inva¬ sion japonaise et du sscours que nous ap- porieront le prolétariat européen. »: Un membre de gauche a répondu «Les Soviets sont assez forts pour défendre les dioits de la Russie jasqu'a ce que le prolé¬ tariat européen puisse intervenir. » La Diète du Caucase contre ta paix Ou mande de Petrograd, ie 16 mars, que ia Diète du Caucase a ouvert ses séances a Ti- flis, sous la présidence de M. Tcheidzs, pre¬ mier président du premier Soviet de Petro- gri:d. La Diète a anssitöt Lmcs un radiotélé- gramme aniversei dans lequel eile déclare ne pas reconnaitre la paix conclue par ie gouvernement de Lónirje avec ia Turquie. Sur le front du Caocase, Toffensi?8 germa- no-turque continue active. Le Japon ei la Russie L'intervention du Japon Oo maode de Pékin : Le gouvernement de Tokio n'a encors pu- blié ancqne déclaration snr son intervention dans i'Est asiatique. On affirme ceprndant genéralément, dan3 les milieux officials, qae les négociations entre le gouvernement ja¬ ponais et Ie3 autres diplomaties alliées pro- gressent favorablement. Le Japon aura saus doute les mains libres ponr résondrele pio- blème sibérien. L'exterritorialité de Vladivostok sera pro- noncée. Les conférences du Mikado O:', tnan-ie ds Tjkio que i'ou attache une imporiance considerable aux conferences qui viennent d'avoir lien au palais Hiyama, entre l'empereur, M. Okuma, ancien prési¬ dent du Conseil, et le ministro de la guerre, M. Oshima. L'empereur a déciclé de reiour- ner a Tokio, il conférera avec M. Morris, ambassadeur des Ela/s-Unis. On n'a pss en¬ core fait connahro queile sera l'attitude dé- fiaitive du gouvernement américain d:ns la qu istion da i'imervention japonffse en Si- béne. L'ambasiadeur britannique a exposé les vues da ia Granda-Bratagne, de la France et da l'Itaiie. II a forme'lemant démanti que le Foreign Office ait réc amé l'expédition. Devant l importanca di la crise, on parle de la constitution d'un cabinet de coaiition. La situation en Sibérie On télégrapliie de Tukio au Times qne snï- vant des rapporti re^us de Bhgovestchenk par i'Asahi et le Hichi Sliimbxng, de san- glantei b.Uaiiles ont en li vu dans ca'te ville contre les bolchevikis. D^s volontaires ja¬ ponais ont parlicipé a ces combats. Le chilïro des pertes japonaises sembie avoir été exagéré par certains journaux nippons. La balaille aurait en lieu le Pi mars ; un millirr de volontaires auraient assisté les autorités locales contre les boicheviki3 ; parmi eux go trouvaient 40 Japonais et 30 Chiaois. On mande de Tion Tsin au Dtily Mail, en dite du IS mars, qne des Japomis résidant 4 l'intérieür de la Sibérie qui arrivent a Khaabine rapportent qu'ils ont reca l'ordra du gouvernement j iponais de quitter la Si¬ bérie, la grarité de la situation étant -sus¬ ceptible do nécessiter uue intervention mi¬ litaire. La médiation du Japon en Chine Oa mand-c de Tok o q r afin de meitre la Chine en état d'intervrnir dins li crise rosse, il emrerait dans les intentions du J ;pon d'offnr sa médiation entre les pro¬ vinces du Nord e! du Sa 1. L'Hyiatlon omsriooine seprépare Le correspondant de VAssociated Press, qui sui' l'inspection du minisfre dc la guerre des Etats" UAs en France, tóiégraphie : Au quartier général d'nn de3 centres d'aviation amérieains, M. Baker a demardè s'il avait éié po sible aux premiers railliers d'aviateurs euvoyés en Franca d'y ter¬ miner leur instruction et s'iis avaient tous étó breroiês. Li chef do i'aviaiion a ré¬ pondu a M. B kw que pour dts raisoas qu'il a d'ailleurs exp ïquées, tornt n'avaient pas encore eu l'occasion de faire leur ins- tructioc finale. Lorsque le train spécial dn secréisirea la guerre est arrivé ga champ d'aviation, qui a une étendue de cent milles carrés, une cin- quantaiued'aéroplanestenaienti'air. I) nom- brenses raugi et do monoplans et de bipians aitendaient I'arrivée du minisfre. Rapide- meat, l'un après l'autre, il ; prirent leur vol, et vers la fi i de ia matinee, cent appareils m iEce ivraient dars ie ciei, piiotés par des Amérieains. Tout d' bord, les aviatenrs se livrèreut in- dividuellement 4 dos exercices de combat, teisqnedes cbangements de direciioa en virant sur une aile on en piquant. Ils ma- roeuvrèrent ensuile p>ar escadrilles de cinq, puis par groupe de qui: ze. « Tous ces appareils dans l'air, fit re- marquer nu officier francais, no repré- senfeut pas la dixième parite des appareils amérieains de ce seul centre deviation ; ii y a ici plus de mille piiotes et plus de mille appareils. Vons n'aurez bieniót plus besoin d'instrncieurs frarcais ». M. B .ker passa des heures a s'eniretenir avec les hommes, a examiner les divers rno- dèies d'appareils, dont queiques-iiRs étaient nouveanx ponr lui. Le derniar exercics aérien de la matinée fut un combat et la lake d'un appareil attaqué. M. Baker a visité ensuite las liangars sont abiités les appareils, les ateliers da montage, ies dépöis. II s'est fait expliquer i'organisation de l'Ecole qui comprend huit classes, chacune ayaut son carno spécial. L'école ea question a atteint 97 0/0 de sou efficacité présurnée. La rapidilé avec la¬ quelle les élèves deviennent des pilotes com¬ pétents depend du temp3 propice aux vols, et les belles journées out été exiraordiuaire- ment nombreuses ces derniers temps. U 8USEHBAÉRIENHE Oa annonce qne lo cjpitffns TntschOck, « as » allemand, a été descendu par unavia- teur francais dans les lignes allemandes. — Oa annonce la vingt-septième' vic'.oire aerieone de Fonck, dans la région de Lacn. SUR_MER Le sous-macin « Diane» perdu Nous avons annoncé, hier, qu'on était sans nouvelles du sous-marin Diane, dont I'arri¬ vée 4 sa destination aursit normiiement être siena'óe depuis quelque temps déja. Ce bé'.iment est considêré cimine perdu. Le submersib'e Diane, constrnit en 1914, avait un déolac tment de 630 tonnes en sur¬ face, avec 76 mètre3 de ioug. Sas mot eurs électriques lui permetUient d'attein Jre prés de 10 nceuds en piougée. Son armement cemprenaitiO tubes lance-tormlies et quatre pieces d'artillerie légère. L'equ paga éiaii de 35 hommes. Pa ris.— Le lieutenant Alaert entendit. hief après-midi, M. Caillaux en qualité de té- moin au sujet des affaires d'espionuage. Le capitaine Bouchirdon recueiliit la dé® position de M. Char, es Roux secrétaire de Tambissade de France a Rome. Dans l'affaire Suzy I)epsy, les inculpés Trembiez, Jay et Guillier fuient iongnemont interrogés. Dans l'affaire Ilanau, deux journalistes itaiiens furent eniendus. INFORMATIONS La Catastrophe de Courueuve Le dernier foyer d'oü montait dimancha encore un mince filet de famée s'est eteint hier matin. Toatefois, devant Ie danger que font courir aux corieux ies grenades intactea semées dans les champ3, Taulorité militaire maintient encore an cordon de sentinelles 4. quelques centaine3 de mètres autour de 1 ancien dépot. Cette précantion est néces¬ saire, car de nombreuses personnes, parmi lesquelles des enf'ants, ont déja élé vietimes de leur imprudence. Les industrieis uHniers de la Plaine-Saint- Denis se sont réunis 4 la mairie de cette lo- calité ponr discuter des mesures a prendre ponr éviter les dangers résultantde la prexi- mité des dépöis d'exp osifs. II a d cidé que la question serait portée devant ie Par¬ lement. Le travail a repris dés hier dans Ia plupart des usines qui avaient été atieintes pirl'ex- plosion. Daas celles qni cböment encore, les onvriers sont employés au déblaiement et anx réparations qui se poursuivent avec la pius grande activité. Un poste clandestiu de T. S. P. découvert prés de Saint-Nazaire Deux urrestations Uae double arrestaiion vient d'êire opérée, par les azeats de la police spéciale de Saint-Nazaire, sur une des plag-es ies plus fréquenlées sur la rive droite de ia Loire. II s'agirait de la découverte d'un appareil rêcep- teurde T. S. F. saisictiez un riche eiranger. daus une luxueuse villa de la plage mondaine. L'étran- gr-r et son valet de cbnmnre ont cté écioués a la naison d'arrét de

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Page 1: 8 LePetit - Archives municipales du Havre · 38""*9Ré»—H'13.37# MaabgfiMBPMHfiW **** Administrateur-Délésué-Gérant O.RANDOLET (-&Pages}

38"" *9Ré»— H'13.37#MaabgfiMBPMHfiW ****

Administrateur-Délésué-Gérant

O. RANDOLET

(-& Pages} <0Centimes— ÜNTIftPiMJMATIN— 18fenlimes

Administration,ImpressionselAnnonces,TÉL.10.4735, Rue Fontenelle, 35

Airssse Télégrapbique : EA1TD0LET Eavra Le PetitMardi19 Bars[<i\8

RÉDACTEUR EN CHEF

J.-J. CASPAR -JORDAN

StorétaireGeneral: TH. VALLÉS

an

Rédactlon,35, rue Fontenelle - Tél. 7.(

ANNOXCE8HAVRE Bureau du Journal. 112, boni' de Strasoourg.

( L'AGENCE HAVAS, 8, place de ia Bourse, estA PARIS < seule chargée de recevoir les Annonces pour

f le Journal.Le FETIT HAVREest aitigné pour Igs Annoncesjudioiaires ot iévoles

ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE

Le plus fort Th'age des Journaux de la Region

A BO ININEM EN TS TroisMoisSixHoisLe Havre, la Seine-Inférieure. l'Eure.j 13-l'Oise et la Somme )Autres Départements I HiUnion Postale a 3

Fr. *» Fr.ss Fr.Fr.

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45Dns'abonneégaloment.SANSFRAfS,dans tousles Bureaux de Postsde Frame

LESTRAVAILLISTESAMÊRICAINS

Lei Férlérations centrales -new-yorkaisesdes Trade-Unions out tenu, vendredi der¬nier, une importante reunion. Elles de-vaient se prononcer sur une propositiondemandant que les travaillistes amérieainsse rallient au mouvement en faveur de iaconclusion de !a paix par conférence, aulieu d'une decision par les armes. A uneéerasante majorilé, cetle motion a été re-poussée Le parti travail 1iste new-yorkaisalTirma sa volonté devoir se réaliser ie dé-sir du président Wilson : « pas de paixsaris victoire ».Les délégués anglais, MM.W.-A. Apple-ton et Bullerworth, qui étuient présents,ont égalemcnldéclaré que le prolétariat an¬glais cöntinuerait la guerre jusqu'au bout.El le Daily Mail, en rendant compte decelte reunion, ajoule : « Une motion de¬mandant une conférence avec les travail-leurs allemands, fut repoussée au milieude grandes manifestations patriotiques. »Voici d'ailleurs en quels termes s'étaitexprimé M. W.-A. Appleton :« J'ff répondu aux personnes qui me fai-sïient Citts proposition qne c'était impossi¬ble. L'Allemagne n'a encore montré ni dis¬positions, ni po avoir de faire la pais 4 desconditions acceptable.". L i Russie est aujonr-d'hni un exemple pitoyable de ce qu'il encoüt^> d'avoir cot fl tob dans l'Allemagne.« Os peut se rendre compte aujourd'huiqne i'AMemagne est acssi disposes qu'en1914, lorsqu'ede marc'nait sar Paris, a mon-trer une intransigeante exigence.<rDn fond da mon coeur, après avoir vucomment agit i'Ailemagne, je pease qu'iln'y a d'antre moyen d'arriver a la paix quepar ta vie oire dom votre president a parlési éloquemment. »

Et M. Léon Rouse, délégué de l'Union destypographes new-yorkais, le plus puissantgroupement trade-unioniste, souleva untrés vif enthousiasme, lorsqu'après le rejetde la proposition d'une conférence interna¬tionale oü auraient été admis les travail-leurs allemands,. il vint a la tribuue fairela déclaration suivante :« Si i'Assembléo avait adopté l'amende-ment Weinstein, je serais sorti de celte salieet immédiatcment j'aurais demandé A mongrocpemerit de se séparer de i'organisation. Le moment sera seulcment venu d'en-trer en conversation avec Ie prolétariat atle-mand lorsque celui ci anra accompli satache en renversant l'autoeratie contre la-quelie nons combattons. Nous aiderons leprolétariat aileinand lorsque celui-ci foraquelque chose poor se libérer Ini même« Je tiens a dire, et je voos prie de dire enAngieterro, a-t-il ajonté en se tournant vers(es délégués anglais, que le mouvementtrade-unioniste américain marche d'uccordavec ses fróres fraupais et angiais ponr lavic'oire. »

Enfin, il importe de reproduire le textemême de la motion votée par les travail¬listes de New-York :L'assemblée « décide que l'Union Cen¬trale Fédérative de New-York et de ses fau¬bourgs expriinera au mouvement tradeurtioniste de Grande-Bretagne par le canalde ses représentants, MM. Appleton et Butterworth, notre ardente et sincère détermi-nalion de continuer lout notre effort jus-qu a ce que cette grande guerre se terminepar une conclusion qui sauvegarde a ja¬mais la démocratie de tous les peuples.

« Décide qu'on ne saurait reculer et qu'ilne doit pas y avoir de paix prématurée etqu'enfin le mouvement trade-unionistedesEiats-Unis est foncièrement attaché auxaspirations nationales qui veulent uneguerre victorieuse contre l'autoeratie re-' présentée par les puissances centrales de; TEurope. »

M. Henderson, chef du parli travailliste'britaunique, n est pas, parait-il, du mêineavis. Cela d'ailleurs n'est pas pour noussurprendre puisqu'il n'a cessé de faire tousses efforts avec Troelstra, lesocialiste hol¬landais ami de Scheidemann, pour la réus¬site de la conférence projetée naguère 4Stockholm. 11 cstime, lui. que pour haterla paix. il convient de convoquer un con-grès socialiste international oü les Alle¬mands seraient représentés. II s'en est ex-pliqué dans une interview :

; € Les travail leurs brilanniques, a-t-ildit, voudraient connaïtre ('opinion des tra-- vailleurs allemands reiativement aux ré-• cents événements railitaires de Russie etsavoir comment les travaiileurs allemandsconcilienï ces événemefiïs avec la formule« ni annexions ni indemnités » adoptée enjuillet passé par le Reichstag ».

SiM. Henderson, dont le groupe ne re-présente qu'une trés petite minorité, es-père un seul instant que les socialdemo-cratas allemands viendront désavouer, enun Congres international, la politique Mukaiser, il a vraiment l'illusion tenace.Oü a-t-il vu se produire, en Allemagne,en dépit de qhelques rares protestationsisolées, le moindre mouvement d'opinionVeontre le pangermanisme ?Et l'attitude de la socialdemocratie en cequi concerne les odieux traitements infli-gés a la Belgique, et les declarations deses chefs qui considèrent l'AIsace- Lorraine« terre allemande au même litre que Ber¬lin », et les basses intrigues de Sudekum aStrasbourg afin de recueillir des signaturestémoignant Ja ferveur des sentiments ger-maniques en Alsace-Lorraine, et l'attesta-tion de la socialdemoeralie proclamant 4Stockholm les droits « incontestables » deI'AMemagne sur nos provinces annexées, —lout cela n'a done pas suffi a i'édificalionde M. Henderson ?Les socialistes amérieains, et d'ailleursanssi les socialistes brilanniques, ont unLien autre sentiment des réaliiés. A la réu-nion deNew-York, ils se soat Uouvés .en

plein accord. Et voici que M. Gompers,président de la Fédération amérieainc dutravail, vient de déclarer a son tour que«le mouvement travailliste des Etats-Unisne sera jamais représerité, au cours de laguerre, dans une conférence queiconque 4laquelle participeraienl les représentantsde l'ennemi. »G'estqueles travaillistes amérieains ontIa claire notion des clmscs. Après l'imrnenseduperie dont fuient vietimes les maxima-listes russes, ils se sont dit avec le fabu-lisle:Quieonque est loup agisse en loup,iPest le plus certain de' heaucoup...El grandement ils se méflent,

* Th. Vallée.

M.Ct.EM£NCEAUA L'ÉLYSËEM. Cl menceau s'est rendu hier matin 4l'Eiysee pour meitre le président de la Ré-puo ique au courant des questions qn'i atraitées k Londres. Le pré i tent du Conseila ensuite reqn an ministère de la guerreplusieurs de ter eollègues du minigière.

ENALLEMAGNEi^es espécances de Guil'aume ifL? Lckal Anzetger annonce que GuillanmeII a envoye la ré pon sa snivante au Conseilp.ovintiai pomèranun :l'ai le fe me espoir quo le Md-mar cbst. avecses troupes habitlees de g is. remportera bienldtpour nous la victoire complc e sur le front Ouestet cel esprit d'abnégdion dans i'accomplissementdu de<oir qui a inspire roue armêo donnera anoire population la force de l'aire des sacrifices etles cffoits nécessaires.

Le maréchal Hindenburg et Ie3conférences de Berlin

La conference è laquelle Hindenburg etLndendorü' ont participe a Berlin a donnélieu das s i presse allemande a des hypo-thèses assez coatr dictoires Pour r in-t-tre ies chos- s an point, ia Tcegliche I'.unds-chau du 15 mars, dont on n'igrioi"» pas iesaitrtCh' s avec le grand état-m sjor, pu'blie lauote snivante :La présenc du maréetnl Hin1enburg a Berlin,les conférences qu'il a rues avec i'tmpereur etle cha acelier d'ernpire onl donné li-u a des com-moniaires qui, coramn nous l'appreuons desource aulorisée, ne s'accordent pas avec lesfails.Aucune des decisions dn nature militaire errö-tées parle'h -ut commandement n'a étó discutée.Blen entend ■il nr s'est produii aucune ingércnced'un autorité poluique quelconqua dans ies me¬smes que i'ó al-major juge nécessaires pour ter¬miner la guerre.On doii adinettre qu'il s'agisssit uniquement derevoir une fois de plus et de fixer définiiivementles decisions desduées a donncr a l'empireallemand des garanties poiitiques et mili-taires dans 1'iSstet a meitre l'empire de ce cötéa l'abiide foute éventuatité.11est vrai q.ie des pcrsonnslilés non quslifiéesonl cherchö a exc.ccr de leur cöté une scucnpar-iculiére au cours de celte conférence, maisce fut en vain.Nous n'avons aucune raison de nous montreraimabies envers des populations qui onl été mi-ses, par l'acdon des armècs allemandes, en étatde conduire des nég ciations.N uisne desirous certes pas exercor des ri-gueurs inuliles. Mslgré I n! de preoccupations,i'Alletnsgnc resto fidéle aux iignes directrices quiont élé oiises le 9 févricr, et d'oprès Issqueilcsnous ne laisserons jamais en pbn les populationsallemandes qui réclamont notre assistance, d'aprèslesquelles aussi nous tiendrons compie desvceux émis par les rcprésenlalions nationsie-légitimes des regions dédvrées, pour auUnl queces vceux s'accorqput avec les intéré's allemandset avec les s 'curiies néces. aires a notre avenir.fiVuie temaiive faite a i'inlèrieur ou a l'exté-rieur de nos fron ières se heurtera a l'ieébranla-ble volonté de s'. n tenir a ces principes.

LESRAIDSALLEMANDSAveux d'assassins

La Gazette de Cu/ogne reproduit des decla¬rations du general von Hoppner, comman¬dant les forces aóronautiques al emandes,qui pree 'a me « te but leytime des Irois der-nières attaques aénemies sur Parts ».Le gené'ai prétend que ces raids earentlieu en représailles des attaques opèrées con¬tre des vdies aliem; nd- s. II indique en pas-sant que le raid de 1910 contre Gartsiuheavait fait plus de cent vietimes. Le généralreconnait enfin cyniquement que les raidsne poursuivent aucone action miidaire im-médiate, ne visent a cone forteresse, maissenlemsnt la ville de ParisGe général ne nous apprend 14 rien deneuf Paris n'est pas la première viliecü lesAl iemands commsttent lenrsassassinats paravioos.Et les tombes de femmes et d'enfanls sontnombreuses du Pas-de-Galais aux VosgesrèLunévillè, Commercy, Nancy, Bar-le-Dnc,Cha ons, Eperuay, jusqa'A Boulogne et Ga¬lais. en passant par Hazebrouck, Annentiè-res, elc.Les cimetières de Paris ont 4 leur tour descro x de gnerreportant des nomsde femmeset a'enfants.L°s premières datent da mois d'aoüt1914.Le général von Hoppner, est allé jusqu'4prononcer ce.te phrase devant sou inter-vi- vver :Nous verrons msintenaut si le gouvernementfrancais a été loucbé Dar ces trois dure» cusi-tions. Cost a lui de decider si la ville de Parisaura ou non a souflïir de nouvelles attaquesaériennes.II nous semble plntöt que c'est l'attitudtnjtérienre de nos ennemis 4 i'égard de norvilies ouvertes qui pourra iuspirer notreconduite, car pour ce qui est du passé.. .

En quelques Mots— Le famoux groupe des « Six Bourgeois deCalais », oeuvre du rtaluaire Rodin. vient, pourcause de conservaiion, d'etre tiansféré, ainsi queies bustes du due de Guise et de Richelieu, dansles sous-sois du nouvei liölel de Ville de Galais.— Le maire du Creusot a institué la carte detabac paur éviter le retour des incidents qui seproduisent dans les bureaux da tabac les jours dedistribution.— Le 47* anniversaire de la Commune a étécommémoré dimaiiche, a Ia Maison commune, ruede Brelagne. Un ordre du jour a été voté, recla¬mant un Comité do sa ut public et metiant le peu-pte i n garde contre les teniaiives de l'ennemipour senior en France ia demoralisation.

COMMUNIQUÉSOFFICIELS1,315 /JOUFtlSTHlB

FRANCE18 mars, 14 heures.

Nos patrouilles operant au Nord de l'Ailetteont ramsné des pnsonniers .Au Nord-Ouest de Reims et vers la Pompelle,des coups de mam ennemis sur nos petits pos-tes sont restés sans succes.La lutie d'artillerie ccn inue sur la rive droitede la Alei/se.D des reconnaissances ennemies qui tentaientd'aborder nos Iignes dans la region d'Hardau-mont et au Norci Ouest do fiazo/ivaux, ont étédispersies par nos feux.Dans les Vosges,assez grande activité deI'artillerie au Nord du Violu et sur les deuxrive s de la Fave.Rien a signaler sur le raste du front.

23 heures.Deux coups de main ennemis lancés l'un auSud de Juvincourt, l'autre au Sud-Est de Cor-beny ont ete repoussés après un vif combatqui ooOta des pertes sensibles aux Allemands.Nous avons fait des prisonniers.L'activit'é des deux artilleries s'est maintenueassez viva, notamment dans les régions deSamogneux ot de Bezonvaux, ainsi qu'en Lor¬raine entre Bures ei Badonviller.

AVIATIONDans la journee du 17 mars, trois avionsallemands ont óié détruits et six autres grave-ment endommagés par r,os piloles, En outreun balion captif allemand a éió incendió parun de nos aviateurs.II se confu me que deux autres appareilsallemands ont été abattus te 15 et le 16Nos bombardiers ent lancé six mille kiiogsd'explosifs dans ta journée et la nuit du 16 etcinq mille kilogs le 17 sur des éiablissements,tie's cantonnements et desgares de la zone en-nemie.

Nos patrouilles détruisirent des ovvrages en¬nemis au val Girdicarie.Un avion ennemi a été abattu sur la rivedroite de la Piave.L'un de nos dirigeabies bom-barda nuitamment un champ d'aviation ennemia Livanza.

DANS LBS BALKANSFRANCE

Salonique, 17mars.Des coups de main ont éié executes avecsucces dans la rég on de Serès et a l'Ouest dulao Presba oil un detachement francais a sur-pri s une reconnaissance ennemie et a fait desprisonniers. —Grande activité des aviations des Allies quiont lancé plus de neuf mille neuf cents ki osd'explosifs sur des établissemenis ennemisdans les vallées de la Struma et du Vardar etvers Resna. D'importants rósultats ont étóoonslatós.

UNE DÉCLARATIONm

GRANDE-BRETAGNE

18 mars, 14 heures.Un coup de main a été exéc té avec succès,la nuit dernière, au Sud d'Acheville, par lestroupes anglaises qui ont fait un certain nom-bre de prisonniers en ne subissant que despertes légères.L'ennemi a éprouvé des pertes au cours derencontres de patrouilles au Nord-Est de Zon-nebeke.Quelque activité de I'artillerie allemande,cede nuit, au Sud de la route de Bapaume aCambrai ei vers Lens.Giando activité contre nos zones avant deWarneton k Zonnebeke.

21 h 23.Au cours de coups de main exêcutés, ce ma¬tin, sur deux do nos posfes. au Nord-Est dePoeloi.peiio, quatre de nes hommes ont dis-paru. Des rencontres de patrouilles, signaiéesau communiqué de ce matin, nous ont permisde ramener un certain nombre de prisonniers.Activité de I'artillerie allemande, ce matin,vers la route de Bapaume a Cambrai, et re¬crudescence d'activiié dans la journée contreies zones avant et arrière des secteurs d'Ar-memières et a'Ypres.

AVIATIONLa visibiiité qui a été bonne, hier, apermis a i'aviation de montrer encoreplus d'activité que ces derniers jours.Nos pilote s ont poursuivi leurs opé-rations de réglage de photographic, dereconnaissances.Ils ont fortement borobarlé lesvoies de garage de Somain, troischemps d'aviation et des cantonne¬ments de repos sur toufce i'étendue dufront. Dix tonnes et demie de projec¬tiles ont été jetées sur ces diversobjectifs.Au cours d'un violent combat au-dessus d'un de ces aérodromes, nousavoas détruit trois appareils ennemissans subir aucune perte.Dix hutt aéroplanes ont été abattusdans la journée et huit autres con-traints d'atterrir désemparés. Un bal¬lon ennemi a été en outre détruit,Quatre de nos appareils ne sont pas rentrês.Pendant la première partio de la nuit, nosescadrilles ont pu , avant d'é re arrêtées parle brouillard. jeter cinq ionnes d'explosifs surdoux aérodromes, dont l'un sert aux grandsaéroplanes ds bombardement, sur un impor¬tant dépot de munitions au Nord-Est de Saint-Queptfn et sur les cantonnements dans la ré-gion de Douai sf do Manin.Tous nos appareils sont rentrés indemnes.

Londres (officie!), 23 h. 88.Les aviateurs navals de Dunkerqueabattirent ci-iq avions et forcèrentcinq autres a atterrir désemparés.Nos avions revinrent indemnes,

A Tissue desd'avoir lieu a

BELGIQUE18 m«rs.

L'activitó qui s'est manifestée depuis quel¬que temps sur le front beige a été marquée, camatin a l'aube, par diverges attaques avec dasmoyens puissants et conduites par des stos-struppen dans les régions de Nieuport, deDixmude et de Merckem.Vers Nieuport, les Allemands ont pris pieddans quelques éléments avancés d'oü ils ontété partiellement refoulés.Vers Dixmude, k la faveur d'un violent bom¬bardement, iis ont pénétré dans nos postesavancés établis k /'Est de Reigersvliei et deStuyvekenskerke, ainsi que dans une partte dela tranchée bordant la rive Ouest de l'Yser,grkce k la m/'seen oeuvre de flammenwerfer .Des oorp.re attaques declenchées en pleinjour nous ont rem/s en possession de tous cespasfes ef élemenis de tranchées momentané-ment perdus. Plusieurs prisonniers et mi¬trailleuses sont restés entre nos mains.Indépendammeni de ces act/ons d'infanterie,' nombreux tirs d'artillerie ont é!é dirigéssur nos communications. La lutte d'arliilerie aété trés vive sur tout le front. De nombreuxtirs d'obus toxiques ont été exécutés.

de

ITALIËRome <cffi.iel), 18mars.

La luite d'artillerie est plus vive au Val Laga-rina, dans ia région de Montello et au Sud deZenson,

Paris, 19mars (officiel).conférences qui viennentLondres, ies représentants

des gouvernements de TEntpnte se mirentd'accord pour la publication de la déclara¬tion suivante :

« Les gouvernements de l'Entente, réu-nis 4 Londres en conférence, après s'êtremis pleinement d'accord sur les problèmesniiiitaires du jour, ont le devoir impérieuxde prendre acte des attentats sans préeé-dents exercés sous la dénominalion de« paix allemande » sur les peuples de Russie, dont les armées renoncèrent spontanement a la defense du pays.« La Pologne, qui sut magnifiquementmaintenir sa vie nationale 4 travers ies plustragiques catastrophes de TEurope, se trou-ve sous la menace d'un quatrième démem-brement, par une habituclle procédure defour bèrie qui férait sortir de la libérationpromise uil nouvei écrasemeut de ses der-niers vestiges d'indépendance.« Un renouveau de ces torrents de domi¬nation sans merci, dont les ravages flrenttant de désastres parmi les peuples de TOrient, emporte a son tour la Roumanie.« i'outes ces choses se produisent sousl'étïquette d'une paix de mensonges qui,dans les cadres d'un verbalisme pacifique,installe les réalités de la guerre sous la loisuprème de la force brutale sans frein.« Ges sorles de paix, nous ne les con-naissons pas : nous ne pouvons pas lesconnaïtre pursque nous nous proposons, aforce d'héroi'sme et d 'en du ranee, d'en finiravec la politique de spoliation pour faireplace a un régime de paix durable par ledroit organisé.« A mesure en effet que les événementsde cetle longue guerre se déroulent, il ap-parait de plus en plus que toutes les libé-ralions s'enchainent et que, sans (enterdes énuméralions d'affrarichissernents avenir, il suffit d'invoquer les reparationsgénérales de justice qui se résument dansce seul mot : « Le Droit »,« Quant a savoir si le droit peut Tempor¬ter sur l'oppression des peuples, nos hom¬mes du front et de Tarrière. se sontrnoutrésassez grands pour que les nations dont lesort va se jouer sur les derniers champs debajaille s'en remettent a eux d'achever ietriomphe de la civilisation . »

LesiraiiésdePaixdelaRussieratifiesèBerlinBile. — On mande de Berlin que le Conseilfédéral approava hier le traité de paix entrela quadraplice et la Rasiie, ie traité addi-tionnel gernnno-ras.e et le traité de paixentre i'Ailemagne et la Finlande.

EN ROUMANIE ,Amsterdam. — On mande de Bueares! qaeM. Argentajanu, premier représentant rou-.mam a la conférence do la paix, revenantiJassy, interma les délégnésdes empires cen-iraux qne le général Averesco démissionnaparee qu'il no voulait rien avoir 4 faire avecle traité de paix.Le nouveau ministère n'est pas encoreformé. Les pouvoirs des délégués nYxis-tein done plus. Les Commissions respecli-ves de la conférence ae la paix continuentcependant ieurs délibirations.

La Protestation du GouvernementSocialiste

Stockholm. — Le gouvernement socialisted'Helsiugfors sdresse, par Tintermédiairedn journal snédois Politiken, un appel 4l'opinion européenne contre l'invasion dela Finlande par les troupes allemandes, di-sant qne les membres du Sénat déchn n'ontni le pouvoir réel, ni ie moindre droit de si¬gner, an nom de la Finlande, des conven¬tions avec une puissance étrangère.Ce droit n'apparliot dn reste jamais anté-rieiwement au Séuat sans l'assentiment dela D.ète.

Sur le Yan-TséChangaï. — La Chma-Press annonce qneqne deux canonnières britanniques, troiscanonnières américaines et une canonnièrejaponaise, escortant quatre navires en ri-vière, remontèrent hier lundi le Yang-Tséafin d'essayer d'eo dégager le cours supé¬rieur. I

LesiiéoaeilsIsResileLAPAIXJÖAXIMALISTE

Le Congresgénéral des Sovietsraiifie Ie traité de paix

Le quatrième congrès exlraordinaire desSoviets, réuni a Moscou, du li au IR mars,a raliflé, par 70i voix contre 261. le traitéde paix signé le 3 mars a Brest-Lilovsk.ily a eu 110 abstentions. Les absteutionuis-tce ont expliqué leur attitude en disantqu'ils rcfusaient de se soume'.tre cl qu'ilscontinueraieht de résister.Voici le lexte de la resolution adopléepar la inajorité bolcheviki :La quatrième congïès extraordinaire sanc-tion.ne li traite da paix conc'u par nos repré¬sentants 4 Brest-Litowsk, le 3 mirs 1918, etapprouve i'ac ion du comité central ainsiqne celui da conseil des commissaires dupeople qui ont réiolu de signer une paixpémb.e, forcee it déshonorante. De même lecongïès approuve les agiisements de la dé-tégaiion pacifique qui a refuse de discuterles conditions ae paix allemandes, car cesconditions nous sont imposées par un ulti¬matum et Ia violence.Le eongrés reconnect corame ie devoir detoules les masses de Iravailieurs d'eraployertoutes leurs f rees a créer una defense anotre pays sur les bases d'one^Biiice so¬ciale et demands que tous les gens des deuxsexes, jeunes et vieux, rtfoiveat una prepa¬ration militaire.La répobliqne fédérative et scc'aliste rasse,b'amant la guerre pillarde, rrcounait sondroit et son devoir de défsudre la patrie so¬cialiste contre les agressions possibles despays impérialistes.Lecongiès exprima sa profonde convic¬tion que le gouvernement du Soviet foratont son possible pour venir en aide au mou¬vement scciiliato international et aux tra-vailienr de tous les pays dans leur lutte con¬tre capital et Timpérialisme, afin de créerdes Soviets socialiises et d'établir entre iespeuples tine paix durable.Le corg'ès est prof'oadément convaircnque la revo uiion omrière est proche et queJa victoire dn prolétariat rocialiste est ga¬rantie en dépit des mesures taiOid.es desgouvernements impérialistes.

***Les miniraalistes se sont oppoiés, par Iavoix de M. Mario 1, leur leader, a la ra iifi ca¬tion du traité de Brest-Litovsk, M. Marlot' afait vainement ressortir que ies stipulationsdu traité russo-ailemand étaiententièrementineonnues ; que les frontières do I'Ailema¬gne, de la Russie et de i'Ukraine n'étaientreprêsentées que par* une ligne imaginaireque les Aliemands nsodifieront a ienr gró. IIanrait — au diro d'une dépêche de Petro-grad qui n'est pis confirmée d'autre part —parlé d'une indemnité de guerre de 9 mil¬liards. It a moutré les habitants da Caaca38prêtsa défendre leur teriitoire, soulignéque la dénalionalisation des bmques étaiton scccès du capitalisme contre Ia involu¬tion. « Le démembrem mt que nons accep¬tons, a-t-il dit, réduit la Russie aux fronüè-res de l'ancienne Moscovis. »Lénine a répliqné : « Les gSr.ches qui seséparent aujourdhni d'aa gouvernemeritappuyé par les neuf dixièmos de la nopula-tion signent leur arrêt de mort. Nóus de-*vons avoir du répit, füt-ce une seinaine.Tont tlép-ud de ce qu'il adviendra de l'inva¬sion japonaise et du sscours que nous ap-porieront le prolétariat européen. » :Un membre de gauche a répondu «LesSoviets sont assez forts pour défendre lesdioits de la Russie jasqu'a ce que le prolé¬tariat européen puisse intervenir. »

La Diète du Caucase contre ta paixOu mande de Petrograd, ie 16 mars, que iaDiète du Caucase a ouvert ses séances a Ti-flis, sous la présidence de M. Tcheidzs, pre¬mier président du premier Soviet de Petro-gri:d. La Diète a anssitöt Lmcs un radiotélé-gramme aniversei dans lequel eile déclarene pas reconnaitre la paix conclue par iegouvernement de Lónirje avec ia Turquie.Sur le front du Caocase, Toffensi?8 germa-no-turque continue active.

Le Japon ei la RussieL'intervention du Japon

Oo maode de Pékin :Le gouvernement de Tokio n'a encors pu-blié ancqne déclaration snr son interventiondans i'Est asiatique. On affirme ceprndantgenéralément, dan3 les milieux officials, qaeles négociations entre le gouvernement ja¬ponais et Ie3 autres diplomaties alliées pro-gressent favorablement. Le Japon aura sausdoute les mains libres ponr résondrele pio-blème sibérien.L'exterritorialité de Vladivostok sera pro-noncée.

Les conférences du MikadoO:', tnan-ie ds Tjkio que i'ou attache uneimporiance considerable aux conferencesqui viennent d'avoir lien au palais Hiyama,entre l'empereur, M. Okuma, ancien prési¬dent du Conseil, et le ministro de la guerre,M. Oshima. L'empereur a déciclé de reiour-ner a Tokio, oü il conférera avec M. Morris,ambassadeur des Ela/s-Unis. On n'a pss en¬core fait connahro queile sera l'attitude dé-fiaitive du gouvernement américain d:ns laqu istion da i'imervention japonffse en Si-béne.L'ambasiadeur britannique a exposé lesvues da ia Granda-Bratagne, de la France etda l'Itaiie. II a forme'lemant démanti quele Foreign Office ait réc amé l'expédition.Devant l importanca di la crise, on parlede la constitution d'un cabinet de coaiition.

La situation en SibérieOn télégrapliie de Tukio au Times qne snï-vant des rapporti re^us de Bhgovestchenkpar i'Asahi et le Hichi Sliimbxng, de san-glantei b.Uaiiles ont en li vu dans ca'te villecontre les bolchevikis. D^s volontaires ja¬ponais ont parlicipé a ces combats. Lechilïro des pertes japonaises sembie avoirété exagéré par certains journaux nippons.La balaille aurait en lieu le Pi mars ; unmillirr de volontaires auraient assisté lesautorités locales contre les boicheviki3 ;parmi eux go trouvaient 40 Japonais et30 Chiaois.On mande de Tion Tsin au Dtily Mail, endite du IS mars, qne des Japomis résidant4 l'intérieür de la Sibérie qui arrivent a

Khaabine rapportent qu'ils ont reca l'ordradu gouvernement j iponais de quitter la Si¬bérie, la grarité de la situation étant -sus¬ceptible do nécessiter uue intervention mi¬litaire.

La médiation du Japon en ChineOa mand-c de Tok o q r afin de meitre laChine en état d'intervrnir dins li criserosse, il emrerait dans les intentions duJ ;pon d'offnr sa médiation entre les pro¬vinces du Nord e! du Sa 1.

L'HyiatlonomsriooineseprépareLe correspondant de VAssociated Press, qui sui'l'inspection du minisfre dc la guerre des Etats"UAs en France, tóiégraphie :Au quartier général d'nn de3 centresd'aviation amérieains, M. Baker a demardès'il avait éié po sible aux premiers railliersd'aviateurs euvoyés en Franca d'y ter¬miner leur instruction et s'iis avaienttous étó breroiês. Li chef do i'aviaiion a ré¬pondu a M. B kw que pour dts raisoasqu'il a d'ailleurs exp ïquées, tornt n'avaientpas encore eu l'occasion de faire leur ins-tructioc finale.Lorsque le train spécial dn secréisirea laguerre est arrivé ga champ d'aviation, qui aune étendue de cent milles carrés, une cin-quantaiued'aéroplanestenaienti'air. I) nom-brenses raugi et do monoplans et de bipiansaitendaient I'arrivée du minisfre. Rapide-meat, l'un après l'autre, il ; prirent leur vol,et vers la fi i de ia matinee, cent appareilsm iEce ivraient dars ie ciei, piiotés par desAmérieains.Tout d' bord, les aviatenrs se livrèreut in-dividuellement 4 dos exercices de combat,teisqnedes cbangements de direciioa envirant sur une aile on en piquant. Ils ma-roeuvrèrent ensuile p>ar escadrilles de cinq,puis par groupe de qui: ze.« Tous ces appareils dans l'air, — fit re-marquer nu officier francais, — no repré-senfeut pas la dixième parite des appareilsamérieains de ce seul centre deviation ; iiy a ici plus de mille piiotes et plus de milleappareils. Vons n'aurez bieniót plus besoind'instrncieurs frarcais ».M. B .ker passa des heures a s'enireteniravec les hommes, a examiner les divers rno-dèies d'appareils, dont queiques-iiRs étaientnouveanx ponr lui. Le derniar exercicsaérien de la matinée fut un combat et lalake d'un appareil attaqué.M. Baker a visité ensuite las liangars oüsont abiités les appareils, les ateliers damontage, ies dépöis. II s'est fait expliqueri'organisation de l'Ecole qui comprend huitclasses, chacune ayaut son carno spécial.L'école ea question a atteint 97 0/0 de souefficacité présurnée. La rapidilé avec la¬quelle les élèves deviennent des pilotes com¬pétents depend du temp3 propice aux vols,et les belles journées out été exiraordiuaire-ment nombreuses ces derniers temps.

U 8USEHBAÉRIENHEOa annonce qne lo cjpitffns TntschOck,« as » allemand, a été descendu par unavia-teur francais dans les lignes allemandes.— Oa annonce la vingt-septième' vic'.oireaerieone de Fonck, dans la région de Lacn.

SUR_MERLe sous-macin « Diane» perduNous avons annoncé, hier, qu'on était sansnouvelles du sous-marin Diane, dont I'arri¬vée 4 sa destination aursit dü normiiementêtre siena'óe depuis quelque temps déja.Ce bé'.iment est considêré cimine perdu.Le submersib'e Diane, constrnit en 1914,avait un déolac tment de 630 tonnes en sur¬face, avec 76 mètre3 de ioug. Sas mot eursélectriques lui permetUient d'attein Jre présde 10 nceuds en piougée. Son armementcemprenaitiO tubes lance-tormlies et quatrepieces d'artillerie légère. L'equ paga éiaii de35 hommes.

Pa ris.— Le lieutenant Alaert entendit. hiefaprès-midi, M. Caillaux en qualité de té-moin au sujet des affaires d'espionuage.Le capitaine Bouchirdon recueiliit la dé®position de M. Char, es Roux secrétaire deTambissade de France a Rome.Dans l'affaire Suzy I)epsy, les inculpésTrembiez, Jay et Guillier fuient iongnemontinterrogés.Dans l'affaire Ilanau, deux journalistesitaiiens furent eniendus.

INFORMATIONSLa Catastrophe de CourueuveLe dernier foyer d'oü montait dimanchaencore un mince filet de famée s'est eteinthier matin. Toatefois, devant Ie danger quefont courir aux corieux ies grenades intacteasemées dans les champ3, Taulorité militairemaintient encore an cordon de sentinelles 4.quelques centaine3 de mètres autour de1 ancien dépot. Cette précantion est néces¬saire, car de nombreuses personnes, parmilesquelles des enf'ants, ont déja élé vietimesde leur imprudence.Les industrieis uHniers de la Plaine-Saint-Denis se sont réunis 4 la mairie de cette lo-calité ponr discuter des mesures a prendreponr éviter les dangers résultantde la prexi-mité des dépöis d'exp osifs. II a d cidéque la question serait portée devant ie Par¬lement.Le travail a repris dés hier dans Ia plupartdes usines qui avaient été atieintes pirl'ex-plosion. Daas celles qni cböment encore,les onvriers sont employés au déblaiementet anx réparations qui se poursuivent avecla pius grande activité.

Un poste clandestiu de T. S. P.découvert prés de Saint-Nazaire

Deux urrestationsUae double arrestaiion vient d'êire opérée, parles azeats de la police spéciale de Saint-Nazaire,sur une des plag-es ies plus fréquenlées sur la rivedroite de ia Loire.II s'agirait de la découverte d'un appareil rêcep-teurde T. S. F. saisictiez un riche eiranger. dausune luxueuse villa de la plage mondaine. L'étran-gr-r et son valet de cbnmnre ont cté écioués a lanaison d'arrét de

Page 2: 8 LePetit - Archives municipales du Havre · 38""*9Ré»—H'13.37# MaabgfiMBPMHfiW **** Administrateur-Délésué-Gérant O.RANDOLET (-&Pages}

* fvé IMït H^vrp — Mardi *9 Mars 191$

GhroniqaeParisienneParis, 17 mars.

*<>«irtendemsiQ des fortes émotions dn5j;ü hardement aériac, dimanche dernier,Bndis que les Parisiens ailaient en pèieri-nage sur tons les points oü les Bochesavaient jeté lenrs engins de destruction etdj mort, par une belle après-midi enso-leil éi, je gagnai 1c qnartier latin et j'aihisn'enfermer roe de la Sorbonne, salie da3'Ecole des Hictes Etudes sociales. La, cha-que dimanche, 1' « Union fraterneile desFemmes» (section d'edt.cilion e vique etsociale) donne des rénnions qui ont ponrbnt d'enseigner anx femmes, futures élec-tricc-s, l'art d'exercer les droits politiques.C'est M. Jules Siegfried et M. FerdinandBuisson, les deux apö'.res des droits de lafemme qni ont inauguré celte série deconférences édncalrices, le 10 février der¬nier. Pour apprendre leur métier aux éiec-iricrs, 1U. F. F. a fait un cboix judicieuxde conférenciers.Au programme des rénnions qui se con-tinueront jasqu'au 26 mai, figurent desnoms de specialistes du Parlement et desque? lions sociales ou éeoiomiques : MM.Marin, rapporteur généra! du budget ; H.Varence, président de la Commission dase IT s ge universel ; d'anciens ministreacomme MM. Vioilette, Crnppi ; des hommesde let res : J -II. Rosny, J. Ernest-Cliarles,Frapié, le professeur Pinard ; tontes les pluséminen'es de nos suffragettes : Mines JulesSi-gl'ried, Avril de Siinte-Croix, MariaVtrone, Judith CC-d l, Brunchvigg, Reboar,Cruppi, Miropolsky, etc.D.;nc, dimanche 10 mars, je m'en ailai sur!a rive gauche psur entendre M. Iherre-Eiienno F andin, dépnté de FYonne, rap¬porteur de ia Commission du suffrage uni¬versel, et Mms Brunchvigg, secrétaire géné¬rale de t'Union franc use pour Is suffragedos f; ra mes. M. Pierre F andin est üngailiard de p us de 1 m. 80 de haut — avec341.Paul Bignon et M. Msginot, iiccnstitue legreupe des géants au Palais Bourbon. Avantl'ouvertare de la séance, il était entouré detoutes les «dames» les plus iraportantes dePU. F. F., qui levaicut vers ce jeune disu auvisage oiympien des regards cnrieux. Avecun aimatue sourire, Fiandm s'tfiorgait d'ins-pirer coniiance a toutes et il avait vraimentr i'air navré de les obüger a risquer le torti-colis a ie conlernpler ainsi, lol si grand, sigrand.Je m'élais assis devant une tablette d'éco-lier au premier rang de l'auditoire, seulhomme sebmergé dans un flot de femmesgraves et agées pour la plupart qui n'avaientpoint pour rnoi de regrrds aussi bienvcil-lants que celles du C ntclo au milieu du-quel se trouvait Flandin. J avais i'air d'unintrus.Cependant, comme on venait d'apporterl'eau et le sucre, Fiandin fut invité k pren¬dre place au fauteuil présidentie!, encadré èdroite et a gauche de deux dames lort aus-tóres.Flandiu promena sar l'assistance fémi-nioa les caresses da son sourire et, de sape.ite voix mines, sur un ton familier, il semit a exprimer quelques vérités.A cecix qui avaient prétendo que la Com¬mission da snilrage universel de ia Chambre}'éialt plus anssi enthousiaste qn'avant laguerre sur ia question des droits politiquesde la femme, le rapporteur répoudit que lesdeputes de cette Commission étaient restésaussi ardemment feministes quo jadis, mtisque la Commission avait pansé qu'ii ne fal-iait pas prétendre, dans les circonstaucssactuoiles, faire friompher radicaiemcnt lefeminisme politique, sous peine de ee pasabontir. Autour de moi j'entendais dejiquelques murmures, mais Fiandin, avec sabells insouciance, continuait :« Voycz-vous, Mesdames, disaitil, il fan-dra vous contenter tout d'abord de partici-per aux élect'ons munieipales qui n'ont pasle mème c ractère politique que les autres.»

Une vieille dame a lunettes qui se trou-vait derrière moi dit a sa voisine : « Ces dé¬putés oat peur que nous lear prenions ieurssic g s ! » Hum 1Fiandin continuait. II expliquait avec unefranchise que j'admirait, c ir elle n'était passans danger, que le proj at de loi dont il estle rapporteur et qui doit donner aux fem¬mes le droit d >participer aux élections mu¬nicipales ne pourrait êlre inscrit &l'ordre dujour sans quelques difiicaltés, car la Cham¬bre a beaucoup de projets urgents a etudier.Et se tonrnant vers Mme Brunchvigg, a sadroite, il dit : « Je sais bien que vous avezreeueii i de trèï ncmbreuses signatures dedéputés pour voire Iigue.oiais il ne fuut points'illnsionaer sur Ia valeur de ces signatures.Elies sont un p:u pla oniques et n'engagentpas, ou ties pen, ceux qui les donuent lors-qu'il s'agit ue régler une question de misea For die di jour.»A ce moment j'ai bien ern que ma voi¬sine, la vieille dame k lunettes allait se pré-eipiter sur le pauvre Fiandin et le mettre ümai, ce qui eüt été dommuge, vraiment, carii était aussi beau que sincere. Fiandin avaitentendu quelques murmures et i! s'eflorgade flatter son auditoire par quelques com¬pliments sur l'admirabie ardeur des stiffra-3'ttes frangaisss. II leur donaa cependantsseore quelques conseils excellents :«Mesdames, parmi voas il n'y a que desRanyaises intelligentes, mais il n'y a que<es bourgeoises. Si vous voulez aboutir, ilIjjut arnener k vous les ouvrières d'usine.Sant que vous ne les aurez pas avec vous,dsns n'aurez rien.G'est une question da pro-pagande a résoudre. Ai ez daus les ateliers,au iieu de rester prés de cette vieille Sor¬bonne. C'est le seui moven de faire mettrea i'ordre du jour de la Chambre ie projetqui consacrera vos premiers droits. »Eh bien, moa ami Fiandin n'a pas étéapplaudi comme il ie méritait pour sa iran-chise.Mme Brnnchvigg la lui a reprochée et cefut sans indulgence.« Non, Monsieur, les femmes frangaisesn'ont pas un tempérament de club commeI les Américaines et les Angla ses, ce sont desfemmes d'intérieur, mais ce n'est pas uneraison four que le Parlement leur refuse test droits égaux a ceux des hommes. II faut que\ nous votious aux prochaines élections pareequ'il manquera i'élément mosculin et aussiWrce que les femmes ont des fagons de sentir/autres que les hommes. » (Yifs applaudisse-lïients).Fiandin sourit avec indulgence. Je reguson grand coup de pied de ma voi sine quim'a surpris a rire. Mais Mme Brunchvigg con¬tinue è morigéner les hommes. Elle nous re-proche notamment d'avoir organisé d'unela gon déplorable I'enseignement primairesupérieur. On apprend aux jeunes gens lesdevoirs civiques et pas anx titles. A coües-iaon se contente de faire des cours ména-gers.

« Pourquoi les hommes ne regoivent-iiapas aussi I'enseignement ménager 1 (Ton-nerre d'applaudissements.)Ii faot apprendreaux hommes a donner un petit coup demain è ia maison. » (Nouveanx appiaudisse-ments.)Je vois Flandiu sourire 4 la pensée qu'illui va peut ctre falioir apprendre k tri-coter et je tremble k l'idée que ]9 serai peut-être contraint de faire la soupe un jour.Mais Mme Brunchviggadonné a ce pauvreFiandin le coup de m issue. Ripondant ases objections sur ia difficultê d'ob.enir lamise a l'ordre du jour de la Chambre sonprojet donnant aux femmes le bulletin devote aux elections munici pales, la secrétairegénérale de l'U. F. F. s'ecrie : « Est ce queles députés out fait tant de difïicriiiéspour se voter a eux-mèmes les quiuzemille 1 » Vlan 1L'argnment est décisif. II a porté. Toutesces dames trépignent d'allégretsc. Fiandmqui n'étsit pas depute lorsqu'on a vote legfacheux quinze mi ie, baisse latête honteu-sement, et... je m'éclipseLes arguments de Mme Brunchv'gg étaientexcellents devant l'auditoire spécial auquelelle s'adressait. Je crois qu'il ne faudrait pasles répandre & i'appui de la ihèse feministedans d'autres milieux. N'oubiions pas, Mes¬dames, qu'on ne prend pas ies moiiclnsavec du >inaigre, inême au Palais-Boniboa.Croyez-cn ma petito experience du mondepolitique.

Jean Jacquemont.

Moris au Ciiamp d'IIonueurM. Jules Joseph Béricher, 24 ans, zouaveau I"' regiment de marebe d'Afrique, de-rneurant è Raffeiot (Seine {nférieore>. a ététué a l'arraée d'Orient, le 19 avril 1917. IIavait été cité k l'ordre de Ia division en cestermes :Tirailleur d'avanf-garde, d'un courage admira¬ble ; s'esl porlé cianeni 'nt en avanl, en encou-rageact ses camarades, maigré la violence du feuda i'arlilliWc ecnemie.Un de ses frères, Edmond Iléricher, em-'ployé a la Compagnie Générale Frang ise deTramways, demeurant 48, rue Ventenat, auHavre, qui appartenaif au 24» régiment d'in-fanterie, a étê tué le 28 mai 1913, a Aix-Nouleite, prés d'Arras.Un trjis.öme frère, André Iléricher, griè-vemement blessê a la bitaille de la Marne,est ercore en traitement è i'Höpital deIlonen .Trois f. ères de ces braves, sont mobi'isés,l'nn GérarJ, de la classe 1917, au 29« régi¬ment d'artiilerie, les deus autres a la 4» sec¬tion des chemins de ter de campagne.Le père de ces vaillants, babite Rafletot,et les trois derniers liabitaient au Havre lorsde ia mobilisation.

Lrgioii d ïlonnru?Le sons-lientenant Gabrie! Guérin, du 28®régiment ö'ictanterie, pilote a i'escjdriileS. P. A. 18, a été nomaié chevalier de ia Lé-g o i d honneur, avec ceita briilante citation.Officier d'éiite et pilote de chssse hors de pair.Exalte i'audace et l'enthou&iasme de son esca¬drille par t'exemple de la plus belle vateur moraleet par le prestige de ses vicloires. A abatlu, le

1918. ses 19 et tü' avions eunemis.Médailié militaire pour fails de guerre. Neuf cüa-tions.La présente citation comporle en outrel'atiribution de la Croix ce guerre avecpalme.M. Guéiin. qui avant la gusrre était em¬ployé aux Dacki-Enlrepö'iS, est domiciiiéquai Vtdecoq, 37.

Ciiaiiaas a l'Ordce du JourDe la Die.sion :

M. Léon Angamare, canonnier servant au... d'artilierie lonrde, qui demeurait aMontiviiliers, rue Léon Gimbetta, 28. a étécité a i'ordre de la division dans ies termessnirants :Jeune soldat ncuvellement arrivé au front. Atoujours fiit preuve de courage, de dévouementet du plus bel esprit du devoir. Mort au champd'honceur le 8 covcmbre 1917.

De la Brigade :Le soUat Ilenri Lamure, du 24« régimentd'infaaterie territoriale, a été cité dans cestermes a l'ordre de la brigade :Agent de liaison entre Ie génie el Ia compagniea assure ses missions parfo.is sous de violentsbombardements, et a toujours réussi a transmet-tre les ord'os.M. Ilenri Lamure était établi coiffaur, 23,route Nationale, & Graville-Sainte-Ilonorine.

Du Régiment :

M. Francois Balem, de la 64» batlerie du2i régiment d'artiilerie coloniale, agent deliaison, a été cité a l'ordre du régiment del'ariiilerie ioarde, dans les termes suivantsEnseveli Ie S3 novembre 1917 au cours d'unbombardement do la batlerie : a fait preuve decourage ct du plus grand dévouement en portsntsecours a ses cimirades, aussilöt q i'il a clé dê-gage et bien que to bombardement continuat.M. Btlem, gendre de M. Bourgeat, est dé-bitant 24. rue Ferrer, et employé dans laMa soa De marais frères.

M. Marcel Chagny, trompette dans un ré-g'ment d'artiilerie, a mérité Ja citation sui-vante a l'ordre du régiment :Pendant une reconnaissance è cbev3l dtns unravin soumis a un violent bombfrdrment d'arlil-lerie, ayant vu un obns éclsler devant lui, bles¬sant le cspitsineet i'aspirsnt desa batlerie, tuantun chevat et en blessant un autre, s'est précipitópour mamtenir lescbevaux aüolés par les éctate-ments et. sous te feu, les a ramenés en dehorsde la zone bombardée.Au front depuis le débat des hostilités,M. Marcel Chigny demeurait 60, rue Massil-lon ; ii travaillait clifz si mère, MmeveuveChagny, entrepreneur de mcauiserie, S3, rueBerthelot. I! était secrétaire de notre Sociétéloole « Le Groupe Amical des Trompeitfsdu litvre ». Son frère, Fernaud Chagny, soi-dat dn 129e d'infanterie, est prisonnier deguerre depuis septembre 1914.

BistinetionUne médaille d'honneur a été sccordéepour ac-e de courage a M. Pitavv, gendarmede la 3» légion (aux armees).M. Pitavy, qni est déja titulaire de !a croixde guerre et de deux. médailles coioniales, aiait partie des brigades du Havre.

Kniüimsün]! dans Ia flaritieM. Léon Otiboc, de Fecamp, quartier-mai-tre réserviste, titulaire dn cenificat d'apii-tude a faire ie quart en chef, est promud'ofïice au grade de second maitre timo-nier.

Brevet de ea|iacité eivll ponr laconduite des automobilesPour J'ensembie du départemeut, ies exa¬mens ponr l'obtention du brevet de capa-ciié civil pour la conduite des antomobdesauront tien désormais a Rouen, le 2e mer-crediet le jtuai de cbaquemois.

LeMonopoiedesCafésrejetéa iaGommissionüuMg>AL'avis suivant a été afifichéhier k laBourseM.J. Siegfried m'imforme que la Com¬mission du budget a rejeté le projet demonopoledes cafésvolépar la Commissionde legislationfiscale.M.le Ministredes financesdoit être en¬tendu mardipar la Commissiondn budget.Onesiimeque ses idéés sont coiil'ormesaceiles de ladite Commission.

JoannesCouvEnT.

Souvcltv* Toïcb ferréeteLeininistte dn commerce a informé laChambre de Commerce de Bolbee que ladirection des Chemins de fer de I E at aadtessé au mini=.trt cks travaox publics nnrapport sur nn projrt de con-truciion d'uneligne du Havre a Rotten, sur la live droitede ia Seine, avec rarcordr- meat a Port-Jérö-me de !a hgne Bréauté-L'llebonne.Par ra deliberation du 3 décembre 1917.1aChambre de Commerce avait emis le iceuqu'en attendant la construction d'une ligueau Havre a Rouen, la ligne de Bréauté aLiilebonne roit ptolongéé josqu'a Tancsr-vitle, alirs d'uiiliser ce port pour les trans¬ports du Havre et de Rouen, de fagon è re-medier a.la crise des transports par fer.Le projet de construe. ion d'une ligne duHavre a Rouen, sur la rive ginche de laSeine, avec raccordement k Port-Jeröme deia ligne Bréacné-Lillebonne, ne pourraitdonner satisfaction a ('industrie et au com-mtrce de noire region qu'autant que ia li¬gne de Taec rville. Port-Jéröme, Lillebonneserail c rastruite alia de pouvoir utiliser leport d *Tincarville et achem ner matièrespremières et man handises via Tancarsiilc.Port Jétö ne, Lillebonne, car il n'y. a a Port-Jeröme ancuns aménagamenis qui poriret-tent ie mouillage des na vires et leur déclnr-gement.La Chambre de commerce de Bolbec.aprèsen avoir dé ibéré.a approuve, daus sa séancedn 23 février dernier, le projet de cons ruction d'ane ligne du Havre a Rouen, sur larive droite de la Seine, avec raccordementa Port Jéröme de j^.ügne Bréauté-LUle-bonne, mais considerant que l'exécution decette iigne demandtra un certain délai etqu'il y a nrgence a utiliser la voie fluviaiepour l'aroélioratiou des transpor-is entre LeHavre et Rouen et la vallée industrieile deRolbec-Liiffbonne, elle a émis le voett qn'oncommencs ies travaux ponr l'exécuiiou dutroiigouTancarville-Pori-Jéröme-Lilieboane,et demande la mise en exploitation de cetrocgon avant l'achèvement, de la iigne duHavre a Rouen.Eik a aussi décifé que copie de cette dé-libtration xerait adresséeau ministre du com¬merce et au miuistra d?s travaux publics.

Caitse il'E|»arg«»e dia HavreEmprunt 4 O/O 1917

Noes rappelons que les certificais provi-soires des rentes sont remis aux souscrip-teurs dans ies bureaux oü eiles ont etésouscrites, en échange des récépissés revê-tus de leur acquit :A la Caisse centrale, de S heures d midi ;A la succursale de la rue de Normandie, lesmard', jeuai et dimanche, d9 9 h. 1/2 ali h. 1/2dumatin.

Ie» Itéiaéllcetitndisatx'leleet eoiumerciaux

La Commission spéciale, chargée de déterminer,pour les dtverses ctlégories de professions, lescoifficienls applicabl- s au cbiflre d'affaires envue d'évslucr le bénéfice des conlnbuables quin'auront pas cru devoir communique!1 leur comptede profits ct perles, vient de clore sa session.Le J u>nal iflieiel a publ é bier Inndi unrapp' r.oü se trouvent exporóes les princioa'es direc i-ves qui ont guide ses travaux. les d finitions es-senlitlles, le tableau prósentant les coefficientspróvus par la lol q ti ont étê fbéi pour 77S pro¬fusions ou categories de professions cl un re-lové des indications particuliéres retenties par laCotnniission pour l'applieatioii des coefficients enee qui concerns certunes d'ealre elles.Le tableau des ccefficienis comprend <6 grou-pes dans lesque's les crofesaions ont élé reparties suivant la nature des operations qui les ca-r&ciérisenl ét une table alphabèdque insérée onannexe qui permpttra aux contribuables de (rou-ver rapidement its operations qui les intöres-sent.

Destruction obligatoire des nids«S» cerkeaux et tie |ii«g

Tout propriétaire, fermier, locatairt', métayer,usufruitier ou usager des terrains oü sont desarbres portant des nids de corbeaux et de piesest tenu de procédcr, ou de faire pree dor a ladestruction de ces nids, du i" avril au 1" juillet1918.Les intéressés pourront pour cette destruciionfaire usage du fusil, sans permis de chasse.

Une luiartuneOn nous prie d'attirer I'attention de nosgénéreux concitoyens sor ia situation pé-nibie dans iaquelle se trouve ia familie Au¬ger, demeurant rue des Fossés, 22.Lechet de familie, qui ex rgütla profes¬sion de clnrpentier, est décédé a la suited'une longue maiaiie qui a jeté la misère auloyer.i.a femme, qui travailjait aux usinesSchneider, se trouve actnellement sans em-pioi. Elle a a sa charge sa mère et deux en-fauts agés de 3 et 4 an3.Ii y a ia une honne ceuvre a accompiir.

■ ■ — i ■«ir>

COQUELUCHELorsqne les quintes ue Coquetuche dimi-nuent, doaoez a vos onfants uour ies rêta-bl.r rapidement l'Eoline du D«et«-ueBSOï, a base d'Hypophospbites, reconsti-tuant des plus énëreiq h». Depót au PILONB'OR, 20, place de Filötcl-de-Vnie.

— On a arrê'é Rcné Coltignon, 15 ans, sansprofession, 42, cours do la Kepublique. On lui re-proche d'avoir voiè £0 francs sti prejudice do sonvoisin, M. Lcmaire. habitant mc-ue adresse.— Lundi matin, vers huil heuros, un ouvrierbeige. Laurent Denlent, agé do 40 ans, en tra-vajliant a la filature rue Demidt ff, a cu la maingatirho prise dans un ergrenage.Grievement blessó, Denlent, qui habile 17, rueMassillotr, a été transporté a l'Ilöpi'al Pasteur.— Rcné Gricourt. 19 ans, cbarretier, impassePierre-Farcis. • a Eléville. est poursuivi pourivrosse et coups sur M Victor Jacques, contre-maïlre chez MM.Auvray et Geffroy,catnionneurs,rue du Docieur-Gibert, el oris d'ua carrcau.

8. CSILLJSRD, CEIOTB6ISS-3SNT1ETS.17. rei Ilfil Tli 13

DONS ET SOIJSCRIPTIONSLe journal Le Havre portant la date du samedi16 mar? 19;8, publie la 7' liste dos souscriptionsregues pendant les mois de décembre, janvier etfévrier par to Comité de Secours aux töarins etN"Vijaleurs mobilises.On trouvera égatem mt dsns ce numéro Ia lisledes dons et mensuaii és dont a bént iiciê la Sn-cété Havraise de Secours aux prisonniers deguerre.

Les sommes prêlrvées volontairement sur lessalaires et emoluments du personnel employé etouvrier de Pusine Westioghouse, pour le mois defevrier 1918, ont élé réparlies de la fagon sui-vanle :

3.963 fr..100 fr.1.4(0 fr.£00 fr.£37 fr.-2-0 fr.150 fr.

£00 fr.200 fr.HO fr.

1.500 fr.

100fr.

Aux Camsrades aux ArméesAux Poiius de 1'Assistance publique. ..Aux Prisonniers de guerrc de l'usine.Aux Veuves dn Personnel de l'usice.Aux Orphellns du Personnel de l'usine.Aux Ascendants du Personnel de l'usineAu « D voir social »A 1oeuvre de Récducation des Mutilésde ta guerreAux Höpilaux militairesA l'Orphelinat des ArméesA 1oeuvre franc ise des Orpbelins de laguerreA l'ceuvre des Permissionnaires desPays envshis

Soit au total la somma do 9.277 fr.

THEATRES iGOfIGERTSGrancï-Thé&lreI.n Ua!)ouiltcuse

M Baret vient d'organiser une nouvelletournee qui ob i nt partout cü elle passé untrés grand succèsLa troupe, a la (ète da laqu lle se trouventM. Paul Mounet, scciétaire de la Comédic-Fr.ingffse, et M. Miurice Loguor. du mèmethéatre, interprélera, mercredi 20 mars, anGrand Théatre dn Havre, La R ibouilleuse , pie¬ce en 4 actes, que i'habile m teur a Ia scè: e,Emiie Fahre, a tirée du cetèb.e roman deBalzic.Location comme d'usage,

Coniérence ELWoollettAu profit de l'CEuvre do la Goutte de Lait

du Docteur Caroa.Nans avions annoncé que ia conférencemusicals sur La Mélodie d Travers les Ages,que doit faire au Grand-Tilt atre M. H.\V; oUett. aursit iieu le dimanche 24 mats,a 2 h. 1/2. A la demande d'un grand nom-bre de personnnes, cette seance commen-cera setviement a 4 h. 1/2, pérmettant atnsiaux promeneurs de profile-, en cas de beautemps, dn debut de l'après-midi.Rappeions que te concours de Mile RoseFéart, de ('Opéra, et de notre concitoyên An¬dré C3pieï, est asstiré A cette matinée qni nepeut mauquer d'obtmir un vifsuccèi.La tocation ouvrira, auj mrd' hut mardi,au bureau du Théatre. — Prix ordiaaires dela saiioa d'opéra.

Folies-BergèreCe soir a 8 h. i/2, V re »lss MSosi, revueb-vraise de M. Albert Rtne. Succès des nouvelles scènes.Location da ii h. è midi et de I h. 1/2 ii5 heures.

Selecl-PalaeeAujonrd'hui, reiache. Demain, soirée k8h. 1/2. La Secretaire prwée (comêdie sen-timentale) ; De JafTts a. JférHSalessi(pit in air) ; Merites personnels (coméJte CJ-ntique) ; Les Pieds Niclcelés, Attraction :M. Darae (exwaordtnaire imitateur de per-fOnnagt-!'). Debuts des chansons iilmées :Tomy et la Midinrtteet Salut d vous tous, chantées par Aïme Laïnska, de FOpéra de Nice,Locition ouverte.

UN MAITREsnperhc drame 'nierprótc parAlice Urady et IluiJjroox Bu.nnOitlPUL'löiiocenccd« ListKe

U-, , avec Mary Miles, nistd.-La.'ueintercede vocalh— BW Mil USiSS'lt I. WÏLCT

^aumofTt'MAM'ZELLESONFiLSGotxiédif'SDgftise

jouée par vivun M'rtin— Judex —

EnMatinée: LE SÖRCIER

Aiius de Coiifftnscee» Itétouriieinenfg

Le dircc'eur du Traas t cotonnier, M. Paul Mar-tcil. <42, boulevard öe Strasbourg, a portu plainleau parquet du Havre, pour «bus de confiance etdétournemeRls centre l'un de ses employés,actuciiement mobilim, précédemment domièilióau Havre. Dae enquête est ouverte.

F AITS LOCAUXOn vient d'arrêter stir Ie cours de Ia Républi-quo un noaimé Marcel Gautier, dgé de 17 ans.journalier, saus domicile.1! a recounu avoir part cipé aux vols d'esreuceset de pétrole commis au prejudice de 1'arméeamérieaino. avcc les individus dont nous avonsinentionnó I'arresfation.11est alleles rejoindre a la maison d'arrêt,— Un voienr a cénctré, dimancbe, par la fecê-tre située au rez-dc-cbaussée, dans la domicilede M Honoré Biliard, dgé de 68 ans, cordonnier,26, rtro Joseph-Morlent.Ge dernier en rentrant cb- z lui constala qu'onlui sv-iit volé dans son buffet une somme dc cinqa six francs. •M. Biliard a porlé plainta au commissaire Uepolice du quariier.— Paul Rose, Ugê de 49 ans, est un mauvaiscamarafe. Logeant avec d'autres gargons b >u-langers employés chez M. Viaud, 106. ruo d'Etre-lal. ce mauvais mitron, vola a ses camarades deuxcacbr-cols, valant eiuq francs, deux broches Tuneen or l'autre en métal.deux paquets de cigarettes,deux paquets de tabsc et une. somme de i fr. 30.Piaicle ayaut été portee, oa procédé a use en¬quête»

Communications§ivsrsesCommission municipale sco'aice. — Lacommission municipale sc daire du -Havre s'estréunle le dimanche 17mars courant, a 9 beurest/2du matin a l'Hötet de Vilie, salie des Gimams-sions, sous Ia présidence de M. Jennequin. pourexamintT les absences des enfaols ayant msnqueFècolo pendant !o raois dc février dernier.Etairnt présents : MM.Anfry, Basset, Dursnd-Viel, Hubert, lvrause, Lasne, Legangeux, MtleSlougt'l et M. Rtsson.Excuses (mobilises): MM.Ies Dacteurs Deroadeel Henry.Le Ifxte do Ia loi a été rappelé a 26 pères dofamiTe ou personnes responsables et 12 ont étébirimés. Les notns de 30 seront alficbés a laportede la Mairie el 17 seront ertés devant Ie Juge dePaix.

La Circulation des camions sur le bou¬levard dc Strasbourg: — L'arrêté de M. Iemure en date du 26 décembre 1916, n'est passtrictement observó. Des camions automobilescirculent encore sur lo boulevard de Strasbourg.Les conducteurs de cette categorie de voituressont priés de respecter ie réglemcnt et sooi pré-venus que des contraventions seront, Ie caséchèant, relevées contrecux.

t'uïon des Families de Disparus. — Lepremier Bulletin de l'Uaion des Families de Dis-parus paraïtra du IS au 20 raars, il ar ra mensuelet coniiendra lous les renseignements qui peu-vent iniéresser les families des militaires prison¬niers ou ooHés dispBrus. Ce premier numéro seraadtessé gratuitement a lous les adbérents de laSociété ainsi qu'aux personnes qui en fersient ladrrm n le a M. Ie trésorier de l'ücion des Familiesdo Dhparus, 61, rue Lafayelle, a Paris, en en-voyant un timbre de 0 fr. (5.

Objetg tronvés. — Void U 11ste des objelstrouvés sur la voie publique et déciarés au Com¬missariat central de police, du 9 au 16 mats1918:Des portomonnaie. — Du etiivre. — Un livreide caisse d'épargne. — Une broche. — Un porte¬feuille. — Un porte-pboto. — Hoe voiture a bras.— Une somme d'argent. — Uoe montre. — Unchien. — Un mancbon. — Un sae a main. — Uacarnet.

Service des Faux . — Arrélt d'eau. — Pourreparation, les conduites d'eau des rues Gustave-Flauberl el Cssimir Delavigne seront fermé°9aujourii'hui mardi, a 10 beures du matin, et 3 heu¬res du soir, ot pour quelques heures.

§ulleüs d§s SectéiMSociélé Mufuelle dc Prévoyance des Em¬ployés de ( «mmerre au siege social. 8, rueCaligny — Telephonen° 220 .Cours du Marde: Languc frshgaise. Arilhmê-lique élémentaire, Cailigraphie, Arilhmêliquecommerciale. SU'nograpbie. Langua allemande,Anglais |2° année), Anglais commercial, Langueportugaie.

§ulleiin us (Sports•FoolliaU Asssciation

line équipeanglaise bat Haore AthleticCui)par 4 buts a 2

Dimancbe dernier, surle loirain de la Gavér-Verte et devant un nombreux public, une excel¬lente fq iipo a battu te it. A.C. "par 4 Duts a 1.Dans ,a première mi temps, "nous voyons lesAnglais dominer et róussir s marquer 3 buts,tan dis que le ll.A.G. n'en marque qu'un.A la reprise ie 11A.C: se reprend et dominerafrancheruètit ju qua ia fin. La tigne d'avantsexecute de belles uescenles mais qui, matheurcu-scmen-, D'aboutissent qu'un» fois. Les Anglais deleur cóté réussissent a marquer un 4' nouveauhut ce qui met le scare a 4 a 2, en faveur desAr gisis.Auparavant le i« d'Arlilierie abatlu téfl A G.(2')par 3 buts a 2.

Comité Maritime. - Mercredi 20, reunion desmembros du Comité è 7 heures, chez le secrétaire,18, rue Frankiin.

Til-Union Fédérale d.; Tir. — La 5' séance de Hf alongue distance au polygons du Hoe aura Iieudimancbe prochain 24 mars, de 9 h a li beures.C'assement des séances préeédentes du con¬cours : Bszère, 648 points ; Schwab, ilö ; Petit,336 ; Lccadre, 222 ; Herbert, 3.0.

TR1BUNAUXTribanalGorrectionnelda HavreAudience du 18 mars 1918

Présidence de M. David, vice-présideat

VOl,PORTILLEGALDUMIFORMEET DEDÉC0RATI0HSBiiLITAIRES

Hippolyte Gaulrot, 38 an?, dessinateur, n'a pasun passé banal ; il a déja subi ïï condarnnalionsdont 5 pour desertion et 3 pour port illegal de dé-corclions. Ces cbaiiments ne font point amende;il a I'air de se rendre bien compte de la gravitede son cas, msis ii n'indique pas pourquoi it ten-te des « camouflages » que la loi ne peut tolèrer.Son dernier exploit date du 2t février dernier.Vers lu beures du soir, n'ayont point de gbe, ilse présenla a la caseïne Kiéher, portant l'unifor-me de ia légion élrangére, les insunes de ia Mé¬daille militaire, de la Croix de guerre et Ia fc-ur-ragère. O ï consenlit alors a lui donner un lit pourIa nuil ; l'aube venue, vers 5 heures, il s'en allait,avec le sourire, fïinqué de deux museltc s.Peu aprós ce depart maiinal, fe "soidat AdoipboPetit, voisin de cbarabrée du pstudo légionnaire,s'apergut qu'on lui avait escsmolé son porte-monnaie contenant 2 fr, 70 et le capcrat Jcannotconslata la disparition de ses musettes.Le fameux Grutrot. joignant Is facé'ie a l'indé-licatesse, était parli de la caserne ea affirmant auplanton qu'il avait passé une nuit excellente. Ge-lui-ci. qui avait rernsrqué les musettes, vient dé-poser contrete faux soidat dont Ia defense n'estgucre facile.Gau rot, qui, après divers avaiars, a en efletservi dans la légion étrangêrc, est un réformépour mffadie.MeMaï son essaie d'obtenir quelque indulgencedu tribunal, en souhailant un amendement peuprobable Finalement, et bien que le vol du porte-monnsio ne soit pas relenu. t'audacifiux inhfai-teur est cor.damné a 6 mois d'eroprisonnement eta la réiégalion.,\I' July, substitut, avait réclamé une applicationsévère de Ia loi." UNEOPPOSITIONMAL'ADRGITELouis Riveret, 45 aas, sans profession ni domi¬cile. a été bien mal inspiréen faisatit opposition aun jugemenl le condamnsnt a 4 mois de prisonpour vol d'une somm.t de 33 frases a Mme llous-s Ha, rentière, boulevard Frangois I". Cette dames'ótail un peu -piloyée sur le sort do ee vaga¬bond ; elk', lui avait donnó de l'argent. pour unpetit travail ct confié 36 francs pour aller cber-eher du e ke.L'altiiude de R veret est telle que Ie tribunalporie a C mois la peine que ce vagabond dévrasubir pour eet abus de coafiauce. 11 a déja mérité37 condarnnalions.

LES«1ÉFMTSD'UNARABEPas'anl, ua soir de novembre, place du .MarehéNotre D:mc, ie journal or Alfred Douchet. 19 sris,deveuu depuis lors intorpicte, fut victime d'unavec vol agression.Saisi soudain a la gorge par nn Arab\ il se vitarraeh r sa casqrieite, sa cravate. soa faux-col. samontre avec la ebtiae. Le 4 janvier dernier, vorsot zo beures et demie du matin, quai dc Pondi-chéry, ii eut la surprise d'apercevoir sa chaiaebirrant ie gilet d'un tr&vailleur musulman.11s'empressa d'averiir la police, qtii saisit Iamonlre et la chaioe voices, et it fait ioff ger au-jourd'hui cu brutal voieur une peine de six moisd ■prison,G lu.-ai, Muhond Mouloubben Mohamed, 26 ans,journalier, 28, rue du Graad-Ceoissanl, ést jugepar défaut.

AGRESSIONDEVANTUNDÉBITUno femnao Maout, 2iar.s. domicihéè 12. rueSaiat- Julie», so trouvait avcc un ami, le 17 jan¬vier, vers huil. heures et deruie du soir, devant !edéb l Le Bars, 38, rue du Gran t-Croissant, quandel e fut atlaquée par Pierre Kervr»n,20 ans, sansproft-ssion ni domicile connus, qui lui porta cescoups de couieau et la blessa au cóté gauche.C'est pourquoi eet individu passera 4 mois enprison. 1!ne s'est pas présenlé a l'aüdienco,

VGLEUSESDELINGELe 26 février, on sr êlait dans une cour, rue de'Eglise, deux vcleusts : la feremé Coalarm-narh,19 ans. dont le domicile est inconnu, et Floren¬tine Dubois. 33 ans, déja deux fois condamnée.De nombreux vols de licge avaient été commis,dans tout le quartier, avec une ratudiié et uneadresse qui uumpéclióreni pas ie sous-brigadierMézaize et l'inspecieur tlouliivr de decouvrir lescoupables dont on avail Je sigoaiemeni.Les deux femmes opéraient dans les cours oüles babitantes du quartier étcudaient le lin«»8pres lalessive. Les draps, chemises, articles di¬ver* de lingerie ainsi soustrails représto! uneassf z grande valeur.M. Laroze. cr-mmissaire de pol co du 7,» arron¬dissement, fait connsï re les c-neiu'-rK's do l'en-quête ; le st^us brigadier Mézaize el 9 a 10 piah

Uaion Sportive Mapvilla se.— La jonrnée spor¬tive que l'U S Mayviliaise a organise dimanehn aobtenu (out le succes quo l'oa pouvait espêrer ;1» public a répondii Isrgement a Fappel des oiga-nisaletirs et coulribuó ainsi a uno imnno oeuvre,témoignant par surcroi: lour synipaihic a nosallies beigesLe total de la recede sera pub'ié incessatn-ment.

Résultat des MatchesLa ptornicre rencontre qui meltait aux prises leP.L. de Graville et l'A.S. do Montiviiliers a donnélieu a une partie trés inléressanle ; les équipessensibteincnt égales ont fait assister a uu jeuplaisar.t ct irès vite.L'A.S. de Montiviiliers a dil s'incliner devantGraville par 2 buis a t .U.S.Mayoltlaisi estbattuepar A C.liï A par 2 buts 6 0L'équipe beige, légèrement supérieuiea l'équipelocale, n gfgcó cotnme ello devait gagncr : dcjusicss» ; en effet, ie second but éiait, dc l'avisdc beaucoup, off.-side.L'équipe dc Mayville a pourtant fourni une desmeiüeures parlies ce Ia saisoa, suftout les lignesarrières ; le git de-bul, Irèshsbfe, a sauvé plu-sirurs fois Is situation ; l'avant-centrs a fait desefforls des plus louables pour ssuver l'honneurde son équipe sans fottvoir y parvenir. Ea sotn-mt', tout» l'équipe est s félicrter.L'A.G.M.A. possèle une équipe puissante, etsurlout le demi centre qui est un joueur tie clas¬se ; la l éfanse fut impeccable. Ea résumé, trésbonoe équipe et trés beau ma'cb.

gpanjes fournissent toss les renseignements dè-strables. **La femme Coatarmanscb, qui a réussi a pren-ure la fuite, est condamnée, psr défaut, a 8 motsde prison, et Is like Dubois, qai avoue ayoir faitIe guet devant les allées, a 4 mois.

HAUSSEILIICITEDUPR'XDULAITRendant son jugement dans une affaire p^écé-demment examinée, le tribunal condamne a*so'of ancs a'atasnde, pource fiélit spécial, trois lai-liers do Ia région,

Y DIRA! Y DIRA PAS!C'est, au sortir du cinéma, i'esprit (outtmprégné des émouvantes images de i'Aias-ka, oü dans la roiitude immense deux hom-mas sont face a facs qtte des spectateursdisentent :— II ie lui dira !— Non I et comment qu'il aura raison !Les vdix s'éloignent mais Ia dt.cussióuc mtinue tant les deux discoureurs ont étóempoignó par le film haieïant qu'est Les Mil¬lions de Mite Sails le Sou. C'est le roman-ci¬néma iliusiré \ ar Ie film dont la publicationcommence dans la collection des Romans-Cinéma en une élégante brochure a 0 fr. 45qui parait chique jeudi.

CHAOIIQBBREGIONALEK!ontivi11iers

Aois aux maitres d hotels, restaurateurs et débt-lants du canton. — Une reuriion göuétate de la cor¬poration aura lieu a la Mairie de Montiviiliers,. lejeudi 21 mars, a 2 li. 1/2 du soir, pour la reparti¬tion de la saccharine Tous les memnres sontinstimraent priés d'assisier a cette reunion.Pain — I.es ouvriers et les personnes de Mon¬tiviiliers Iravailiant au itavre ou dans les commu¬nes iimilropbes sont informes qu'ils peuvent ob-tenir a la Jl -irie do Montiviiliers des tickets dapain correspontiant aux repas qu'ils prenrent audehors. Toutefois, ces quanliles viondront en de¬duction de celles altribuóes sar Ie boa de painfamilial. _Bibiiothèque. — M. Frédéric Joily, foti.Iö de pouvoir de i'tluilerie L. L<quelle, a Montiviiliers, estnommé membre du Cotuité a' ntpeetion etü'achatdo iivres dc la Bibiiothèque municipale.Marché franc —Jeudi prochain, se tier. dra Iegrand marche franc au cours duq cl avait lieu,avant la gnerr?, le concours de besliaux.C» matcbé est lo plus important de l'année.Cimetière. — Le maire a l'honneur de rappeleraux families qu'il ne pourra étre fait aucua tra¬vail dans lo cimatière le dimancbe 24 mars, jourdes Rameaux, apres 10 heures da malia.

STAT CIVIL DP HAVKÜN41SSAVCES

Du 18 mirs. — Maurice COTTENIFR, ruc Jo-st ph-Morlent. £1 ; Denis 1 BURETTE, quai d'Or,l'ans, 33 ; Raymond B0ZEC, rus d'Arcole, 33 ,Robert PANGIIOUT. rue de Normsndie, 231 ; Ju¬lienne MARTIN, rue Bazan, 34 ; Rons ROCLER,ruc du Pcrrey, 9 ; J.ucien LE GHEVANTON, ruedes Giiions, 7 ; Eugcce TROUVÉ, rue P!euvry_12 f Abel SCHÉRER, Caserne des Douanes ; MoiseBOMAL.rue Marie Thérèse ö ; Beraa d OUTLET,rue Gnillaumc-le-Gonquérant, 9; Abiiiard LE-COU8TRE,a bord de Ia péniebe Na'i.iili, quai daSaöne.

DECÉSDu 18 mar». — Albert CARTON,53 ars, re¬présentant de commerce, rue dc ta Halle, 20 ;Renée PELLERIN, 2 mois, rue Razan, 39 : Made¬leine DFFENTE, 6 mois, rue Giovis, 6 ; BELLON-CLE (mort-nëe féminin), cours de la Répubi que,116; Marie PICHON, épouse MALLÉGOL.46 ans,sans profession, ruc da relit-C oissanl, 11 ; An¬dre GUERRIER, 1 mois 1/2, llo«pice Généra! ;Emmanuello ROBERT, veuve ROBERT, 66 ans.journalière, ruo B.auvorger, 6 ; Marie MOTHER,veuve HEUttTlN, 34 ans, sans profession, rueFrcdé'ieU-Lem.iitro, 16 ; Madeleine PROBST,18 ans, saus profession, a Sanvic ; HervóPtU-GA.M,S3 ans, sans profession, Hospice Cécéral ;Adeiina LEROV, époute PEYRON, 65 ans. journa¬lière, rue des Remparts, 43 ; Bern! BÉREISSEN,7i an?, cbarpentier de rtavire3, au Havre ; Char¬les LE ROUX. 1 mois, rue du Grand-Croissar.t, 10,Jean DINASSE,67 ans, chsisier, rue Bszan, 14.

RAYONS XExamens rad'oscopiques : esioraac. coeur, pou-mons : Tuberculose. — Itadiograpiiie a domi-cite — Traitement spéciaux par Rayons X :railiofiiérapie.Dr Soret fgrégé, 7, r. Thiers : Consult. : Lund'et mercredi, del a 4 h.; vmdrfdi.óe 2 a6h —Radiographic etAccid. du Travail, lous les jours.

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Vous êtes priê de bien voulolr assister auxconvoi, service et inhumation deMonsieur Henri-Ernest GODARD

Jardinier Fleurisledécédé lc 18mars, a 5 beures du malin, danssa 0G"année.Qui auront lieu le merccdi 20 mars, aneuf heures du matin, en l'église de Blè-ville, sa paroisse.On se rêonira au domicile mortuaire, ch'zM Gustavo Delaunay, a Blóville, bameau duBois.De ta part de :

id'" DiCHEUX,née B00APD et ses EnfantsM ei M" GODARDet leurs Enfants,If! Arc de DELAUNAYM et Id" Marcel DELAUNAYet tearsEnfants,id. ei M-' FernandDELAUNAY,ses f óres. swun, beau-frère, belle-'

:oenr, neven et niéce.Les Families GODARD,DELAUNAY,OACHEDaMORiSSE,et ies Amis.Suivant la vo'onté tlu défunt, prière de nVn-voycr que dis fitters naturelles.Ee présent avis tiendra lieu de lettresd'invitation.

69 2ZC

M. et M" Georges JEANNE,nee CHENU:Suzanne CHENU.ses enfants; M DanielJEANNEsoa pnlit-lils ; éi'-" VeuoeDESOHHIS.sesEnfantset Petits-Enfants: M et fri AlbertCHENUet leur Fitte \ M. et GAULTIER.41 GeorgesEDOUAHO; 41 EmiieMUTEREL; lesFamiliesCHENUet DESOA'NA/S,Ont la dotilcur de vous faire part de Ia perkcruelle qu'ils vic-nnent d'éprouvcr en la prr-soune de

Madame Veuve CHENUnée Marthe DESONNAIS

rtéc^dée Ie 17 mars 1918. a 10 henres da ma¬tin, dans sa £9«année, munte des sacremeaisdc I'Egl se,Et vous prient de bien vouioir assister a sesconvoi. serviced inbumaiion, qui aurent lieule mardi 19 couraGt, a trois heure el demie dusoir, en l'église de l'Abbaye, sa paroisse.On se réunira au domicile morluaire, 19,roule Nationale, a Graville.

PmsIi«ptsriiSepa:èbsoniai ISnvant la volanlè de la défun te prière dth'enc oyer ni fl.urs ni cour onnes.II ne sera pas envoyé de iettres d'invi¬tation, le prosent avis en tenant iieu

Page 3: 8 LePetit - Archives municipales du Havre · 38""*9Ré»—H'13.37# MaabgfiMBPMHfiW **** Administrateur-Délésué-Gérant O.RANDOLET (-&Pages}

Le Petit Havre — Mardi19 Mars 1918 8

EKKATUMDans l'avis de décès Albert CARTON,para hier, lire :Monsieur Albert CARTONReprésentant de Commerce

Syocieat des Courtiers e! Reprê seulanls deConimerco Palesliis de i'Alinieiilalioa du Havrect de 1'/ rroadissement,Le président du Syndicat des Courtiers etRepMi-es'ants ds Commerce a l'honneur il'in-forraer tes rrcmbres du Syndicat du décès deleur tympathique et regrettê collègue

Monsieur Albert CARTONReprésentant de Commerce

It lcs prie d'assister a ses convoi, serviceet inhumation qui auront lieu attjourd'huimardi 19 mars, a neuf heures du matin, enl'cglise Noire-Dame, sa paroisse.On so réunira au domicile mortuaire, SO,tuo de la Ilaile.(6937) Le- President : a. i.ecvnu.

Syndicat du Commer e dc I'Epieerie du Havreet des Professions el Industries qui s'y railaelicnt

Le président et les membres dc la ChambreSyndicale de l'Epicerie onl l honneur d infor¬mer les adherents du Syndicat du deces deleur regretié collègueMonsieur A bert CARTONReprésentant de Commerce

lts les prient d'assister a ses convoi, serviceet inhumation qui suront lieu le mardi i9mars. a neuf heures du matin, en iégliseNotre-Dsme, sa paroisse.On so réunira au domicile mortuaire, ÏO,rue de la Halte.

Le Président :(6' 531 a. CVIXE.

IH André COURCHAY, ISn' Blanche COURCHAY,i M Qloo's LEROUX, et s:s Enfants ; hl'" VttioaAihilie CO'JfiCH<Y; M™' Venoe GiiiSNABO ; M etAi"" Gustaoe CUENEL, et leur Fits', wat. la Fanulte| et les Amis.Ont la douleur do vous faire pari de ia pertecrucile qu'iis viennent d'éprouver en la per-sonne deMonsieur Paui-Henri COURCHAYleur pére, frere. beau-frèro, oncie. cousin,parent ct ami, décédé le 17 mars 1918, danssa 5;» annéc, muni des Sacremenis de l'E-g.ise, -Et vous prient de bien voutoir assisler a sesconvoi, service et inhumation. qui aurontIk u ie mardi 19 courant, a trois heures unqiiart du soir, en l'église Saiot-Vincent-dc-Paul, sa per isseOn se réunira au domicile mortuaire, rueFélix-Ssntallier, 9.

Priesliespr ieretesfissenAms!II ne sera uas envoyé de lettres ri'in-vitatioii. le présent avis en tenant lieu.

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Feuilleton du PETITHAVRE 49

ÏIMIIU SIIFLIGrandRomansensat'onnel

t? star G-eorges MALDAG-UE

Personne, d'ailleurs, ce jour-Ia, n etaitt'üti'é dans le cabinet du procureur dc Jaïtépublique.L'envie ne vint mcme pas a Soslhène d'ymonter.Sans Marius, i! se sentait impuissant; le

• garde-cliasse tenait seul le fil d'un dramedorit il connaissait a peine les détails ; lui,devait settlement appuyer ses dires.Avant de rentier au chateau, ii s'arrêlaclicz la mere Lovier.La bonne femme, ayant reconnu le rou-lement de la voiture, altendait sur le seuildc sa demeure,Eilc se soutint au chambranle de laporte. M. de Guibel se dirigeait seul versclle.— Monsieur le comte n'a pas retrouvéMarius? balbutia-t-elle.— 11n'est pas rentré ? interrogea a soulour Sosthène.— Non. . .»—Cela devient étrange. . .— Pour sür, il est arrivé un malheur. .«CeFlippot ne me sort pas de la cervelle.Puis. .. depths ce matin, ie vieux Riff aPair lout diOle. . . Par instants, it se met a

hurler. Je suis süre que si je Ie détachais,il filerait tout de suite. . .— Dctacliez-le, mere Lovier, nous allonsbien voir.Sorii de sa niche et tirant sur sa chaine,le cbicn tout perclus maintenant, poussa,comme le comte fluissait de parier, uneplainte aiguë.— Pour sur, répéta la mère Lovier en ledébarrassant desa chaine, ilest arrivé unmal¬heur. . . Ah ! inon pauvre enfant, raon pau-vrc enfant !— Calmez-vous, nous nous forgconssans doute des chimères. . Et alors memequ'un malheur serait arrivé, il faut vousinontrcr forte, couragcuse. . .— Je n'ai plus que ca au monde, et si jele perdais, j'en deviendrais foile... j'enmourrais !Riff, délaché, bondit, semblant ou'olierles lhumalismes qui contournaient sespattes ct !es faisaient cloeher tantöt adroite tantót a gauche.Eu un clin d'oeil, il fut hors du jardin,fila sur la route et disparut le long du bois.— Voyez-vous,disait la vieille femme,joignant lcs mains avec une anxiélé crois-sante, il prend la direction qrnil a prise. . .Ah 1 il le retrouvera, lui, il a bien re¬trouvé Yv. . .M. de Guibel leva le doigt dhine facjonsi péreinptoire que ia mère Lovier s'arrêtanet.Ils arrivaient prés de la voiture ; Iegroom, qui se teuait a la lête du cheval,les attendait.— Voire fils a pris par la traverse ? de-maoda M.de Guibel a la veuve.— Pour aller au chateau, ii ne prend

jamais que ce chemin-ia . . . C'est celui queRiff'aussi vient de prendre, répliqua MmeLovier, qui parlait par saccades.— Eh bien ! suivons le ehien, nous ver-rons oü il nous conduira.Et, s'adressant au groom :-- Rentrez vivement et revenez avecHenri a l'autre bout du sentier qui coupeau court et que vous connaissez aussi bienque moi . . . Nous nous rencontrerons etnous commencerons. s'il ie faut, une bat¬tue. . . Lovier, depuis ce matin, a disparu ;il s'agit de se meltre promptement a sa re¬cherche.Le jeune homme grimpa sans répondresur ié' siège del'alezan.qui partit au grandtrot.II n'élait pas plus de trois heures del'après-midi, on avait encore devant soiune heure et demie de grand jour.La veuve marchait derrière Sosthène,aussi vite que lui, mais d'un pas inégal,Foei1voilé, la gorge prise par la constric¬tion de l'angoisse.Peu a peu, cependant, elle se raffermitsur ses jambes.— Appelez le chieD, dit M. de Guibel,en s'arrêtant.— Riff! Riff!L'écho d'un aboioment lui répondit :— Riff 1 recommenca-t-elle, Riff ! ici !mou chien, ici !Pas un jappement ne se fit entendre/naisau bout dc deux minutes d'attente, la lan-ue pendante, ses yeux brillants commeeux escarboucles a travers ses poils em-mêlés, Riff parut, halctant, impérieux, sup¬pliant.— Va, mon chieu, va, nous le suivons...

il est par la, n'est-ce pas ?. . . Oui, je medoutais d'un malheur. .. Mon Dieu! monDieu ! Flippot lui aura envoyé un coup defusil !Surexcitée par la penséc du danger quecourait son enfant, eilc marchait a présentla première et le comte dut presser Ie paspour ne pas rester en arrière.Riff allait devant, revenait vers elle, re¬parian de nouveau.On atteignait la clairière, il disparuttout a fait et ses hurlements, seuls, guidè-rent la vieille femme et le jeune homme.lis l'apergurent juste au bout du sentier,prés du fossé, grattant ia terfe avec rage,poussant des cris de plus en plus lugubres.La fièvre qui soutenait ia mère Loviertomba ; elle s'appuya, dél'ailllante, a unarbre.Sosthène, lui. s'élangait.A peine arrivait-ii sur Ie bord du fosséqu'il vit lc cadavre.II recula d'abord, jetant une exelamationd'horreur.Puis il se mit a genoux et parvint a bis¬ser au haut du talus le corps ensanglantéde Marius Lovier.La paysanite fit quelques pas, eut unsourd gémissement, étendit les bras ets'abattit sur le sol.Son fils venait de lui apparailre, les vê-tements souillés, ia figure blême, sans vie,les yeux fermés.Iieslant agenouillé prés de lui, Sosthènele contemplait, territlé.II éeartait de sa main tremblante la che¬mise raidie — Ie sang s'arrêtant de 1ui—même, s'était coagulé en un caiilot épais—pour cherchef.sur La poitrins le soulève

ment d'une pulsation, quand un bruit devoix troubla le silence.11se retourna.Trois hommes traversaient la clairière,le groom et deux domestiques du cha¬teau.— Par ici ? cria le comte en se levant eten agitant le bras, par ici !Tous se préci pitèrent de son cöté, pours'artèler brusqueinent devant l'affrcux ta¬bleau. . .— Que l'un de vous enfourche un chevalet eoure de suite a Tours prévenir le par¬quet, ordonna-t-il brièvement, pendant queles deux autres appor.teront une civière etqu'un quatrième ira chercher un médecin.Dépêchez-vous, pas une minute de retard,le temps est précieux . . .Legdomestiques tournèrcnt les talons etdisparurent vite a l'autre bout de la clai¬rière. Sosthène demeura seul auprès ducorps, la mère Lovier reslait éteudue, éva-nouie, au pied d'un arbre.Le jeune homme, se sentant impuissanta porler secours a Marius, se dit qu'il valaitmieux quo ce fut le médecin qui le débar-rassat de ses vêtements, d'abord pour lesconslatations, ensuite a cause de sa dexté-ritc professionnelle.Accolé a un chêne, ayant jeté son eha-peau a terre, et passant •souvent la maindans ses cheveux, rnouillés a la racine, ilessayait de détourner les yeux du malheu-reux qui gisait devant lui.Une puissance plus forte que sa volontéles y ramenait, il pensait :— Sa mère avait raison, Flippot se seraembusqué sur son chemin et aura décliar-gé sur lui sou fusil. Et se seuvenani enfin

que MmeLovier l'accompagnait, il la eber-cha du regard, i'appela en la secouaut dou-cement.Elleouvrit les paupières, se dressa d'a¬bord sur sou séan.t, puis se mit debuut avecpeine.Une seconde, elle resla devant le comte,hagarde, ne se rappelant pas. . .Et, brutalement, la lumière éclatant dansson esprit, désespérée, appelant son filsavec des sanglots rauques, elle se Iralnavers lui, se jeta sur son corps, le lintétroi-tement embrassé, essayant de le réehauffer,de le ranimer sous ses caresses.Ne le sentant pas remuer, de l'entendantpas lui répondre, elle eut un moment decalme terrible, et soudain ses larmes sefirent jour,Afï'aissée sur ello-même, se tordant lesbras, elles cóulaient pressées, brfflantes,se perdant dans les sillons dc ses jouesamaigries et jaunies par le grand air ét lesfatigues de sa vic luborieusc et campa-gnarde.En face de ce cadavre, Soslhène ne pou-vait arrivcr a la consoler.Et l'eüt-il pu, qu'il ne i'eftt point tenté ;ces pleurs la sauvaient ; plus ils couleraientmieux cela vaudrait.II est des doulenrs qui luent Ia raisonquand elles ne tuent pas le corps.Sans cc flux de Jarmes lui relombant surIe coeur, la pauvre femme fut devenue folieou eüt étouffé sous son poids.^Lorsquedeux hommes parnrent portantun brancard, le visage caché dans son ta¬blier, elle pleurait encore.

{A Suit

Page 4: 8 LePetit - Archives municipales du Havre · 38""*9Ré»—H'13.37# MaabgfiMBPMHfiW **** Administrateur-Délésué-Gérant O.RANDOLET (-&Pages}

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piJLATIONDEHiRCIlfiLei du 21 Janoier 1918Sur une requöto présenlée aMonsieurIe président du Tribu¬nal civil du Havre par M»EPrcs-chez, avoué honoraire, suppléantM°Robert Preschfz, avoué deMessieurs Lalham et O, négo-cianis, demeurant au Havre, rueVictor-Hugo,n° 155, il est inler-venu une ordonnsnce de ce ma¬gistral en date dudouze mars milneuf cent dix huil, onrrgistrée auHavre le treize du mêine mois,folio42 cisö 9, iaquelie t#l ainsicongue :« Nous, président, chevalier« de la Legion d'honueur,<!Vu la requête qui précède et« ies sr icles 4 et 6 de la loi du« 21janvier 1918,«Prononconsl'annulation pure« et simple :« !• Du rasrché pas»6 entre« MessieursLa him el C",cxpo-« sants, et la Sociétépar actions« Scheidecker, de Regel, Luiz.-1-« hausen (Ailemagnel, ies dix¬it neuf et virgi-trois rnai mil« neuf cant quatorze, enrogis-« tré, concernant ia vente da« cinquante balles mensuelles« de coton. bon colon de fila-« ture,good-mid(iling2S/30m/m.,« pleine soie, de janvier » dé-« cembre mil neuf cent q irze,« a t'éeart de quatre francs vingt-« cinq dé plus que !e terme de« cha.iue mois de livraisor, aux« conditions do franco/wagon« Havre, tare cinq pour cent,« comptant dans Ies dix jours de» Ia date de la livraison, paie-« ment en argent francais,échan-« tillon de detail a soumettre a« l'approbation, facultó pour les« acbeteurs do faire reraplacer« les balles leur paraissant in-« suffisantes,prix a fixer au plus« ta>die vingt-cinq des mois de« livraison, conlrat et arbitrage« de Brême.aux conditions deia« Bremer Baumwollborse;«2°Dumarebépasséentre Mes-<tsieurs Lath m et CompagDie,« exposanis, et la Socièlé par« actions Scheidecker.de Regel,« Luizvlhaiisen (Ailemagne1,les« vingi-cinq et tronie mai mil« neuf cent qualoize, enregis-a tré, concernant la vente de« cinquante baites mensuelles« de coton, bon colon de fila-

« ture.good middling.28/30m/m,« pleine soie, de janvier a dé-« cembre mil neuf cent quinze,« a l'écartde quatre francs viagt-« cinq de plus que ie terme de« chaque mois do livraison, aux« conditions de franco/wagon« Havre, tare cinq pour cent,« comp ant dans Ies dixjours de« la date de la Lvraison, paie-* meat en argent frangais,« èchantillons de délail a :ou-« metlre a l'approbation, faculte« pour Ies acheteurs de faile« remplacer les balies leur pa¬ft ra)ssant insuffisantes, prix« fixer au plus tard le viogt-cicq« des mois de livraison, contrat<.et arbi rage de Brême,aux con-« ditions de la Breaier Bauina woliborse,« Disons que Ia présente or-« donnance devra être publióea dans le journal d'inseriions Ié-« gales Le Petit Havre, aux fr.-is« ot a la req :êta de Mal.Lalhani« et C*,expoiants.<iDonné au Havre. Ie douze« mars ra'l neut' cent dix-huit.<iSigné ; F. PATRIMONII).»La présente insertion failecon-formêmeHta la loi du 21janvier19;8, art.clo 4, et en executionde ladite ordonnance, pour faireprendre cours au dêlai de deuxmois pendant l. qiicl les.iatéres-sès pourront faire opposition,faille do quoi ladite ordonnapcesera definitive.Signé : E PRESCHEZ,

(6929) suppléant.

dunt

Etude de H' Paul BOUCtlEZ,avouè au Havre. 87. Hvute-vsrd deSlrasbou y.

Célaisde purged'hypothèquesDéeretdu 17juin 1916.Suivant scte sous Ia forraeadminislraliveen date du vingt-cirq jf.nvinrmil neuf cent seize,enrcglstré, transcrit aud-uxièmeBujeau des Ilypothéques du Ha¬vre, !e six avril mii neuf centseize, v»321ii»G, avec inscrip¬tion d'r fïieedu mémejour. v»108n» 391 ; Monsieur Cbapel, demeurant a Gonfrevüle-l'Orcber,agissant en sa qualité de mairedé ladite commune, a acquis dela Société en commandite simpleMarcel Bissot et Compignie,ayant son siège social it Paris;rue dé Turcnee, c» li, une par-cdle de terrain en namre d'her-bage, d'une snperficie de quinzecent trente-cinq metres carrétrente-neuf, en bordure de faligne du cbernin de fer de Parisau Havreet du chemin rural n»9figurant au plan cadastral sous lenuméro 96 do la section A, eldestiné a créer un eimeiièredaus Ie hameau de Gournay,moyennant le prix principal demiile cinq cent trente-cicq francstrente-neuf centimes, ou'.re lesfrais ct charges, et en oulre a lacharge par la commune de Gonfreville-t'O.'cherdeverser a Mon¬sieur Basset, cuitivaleur et lo-cslaire dudit terrain, une soramede deux cent cinquante francs atitre d'indemnité.Le premier rears m;l nenfeen'dix huil, M» Bouchcz, avoué auHavre, suppléé par son confrèreM»Paul Koussel, a présenté aMonsieurie président du Tribu¬nal civil du Havre une requêtetrndant a obtenir la reprise ducours des délais de purge^d'hypolbèques legates, et ce en con-formitè du décrot du dix-septjuin mil neuf cent seizeL'ordonnance tntervenue surcette requête ê la date du mêmejour, enregistrée, a été notiliéeavec la rcquéle aux parties ayantun intéfêt.A la sutle de cede notificationit a été présenté, le quatorzemars mil neef cent dix huit, uneseconde requête sur Uquelie est

intervunue l'ordonnancesuit Ia teneur:« Nous, président,« Vu la requête c'-dessus. Ia« notificationde ia demande,aux« intéressés, les accusés do ré-<rcepiios joints a iadile requête,« Attendu qu'il n-'apparaiipis« qu'aucun des intéressés soit« mobilise ou (loraiciliédans une« loesiité avec lesqucHeslescom¬icmunicaiions posuiles so trou-« vent interrompues par suite« do l'état de ia guerre.'« Par ces raolifs,ccAutorisons la recr'se du« cours des délais de purge« d'hypoihèques iêgales en ce« qui concerne t'irameuble ?us-« dés'gné vendu a la commune» de Gonfreviile-rOrcher ;ccDisoasque noire cfdonnancoccsera insérée dans Ie journalccLe Petit Havre;ccDisonsque si, a l'cxiiralionc<du mois a compter da son« insertion, aucuue des partiesccic.téressêesn'a, dans ia forme« prévue parlo déeret du 17juin« idt6,forméoppositionmotivêea« ia reprise des délais do purgeccdes hypolbèques tégaies, ce« döiai courra selon le droit« commun.ccHavre, Ie seize mars milccneuf cent dix-huit.s (Signé): r. patiumonio.»La présente insertion es' fadeen execution de i'ordonnancu ci-dessuspour faire prendre couis adatcr da ce jour au délai d'unmois .pendant Irquel les intéres¬sés pourront notdier leur oppo-si ion motivée a ia reprise ducours des délais de purge deshypolbèques légales par iettrortcommandée adressée a iMon-sietir le griffier du Tribunal civildu Havre.Si a Respirationdudit délai au¬eune opposition n'a été notiti e,ce delai courra selon le droitcommun G'est-adire conformé-iiient a i'arlicle 2194 du Codecivil et i'fivis du Consfii d'EUtdu 9 mai 1807 approuvé le 1"juin suivant. /Pour requisition : I

suppléant do M»Paul BOtiüHEZ.IPaul ROUSSEL. '

(69,0) i

kmmmJadiciaireElude de M' Paul BOUCHEZ,avouéau Havre, 87, boulevarddeSlrasbou g.DIVORCE

Assistancejudiciaire.—Décision 'du cinq mai mil neuf cent dix-sept. jL'un jugemcnt confradicloire-ment rendu par la premièroCharnbredu Tribunalcivil du Ha¬vre, ie neuf novembre mil neufcent dix-sept,enregistré, signitiéol passéen force de chose jugêe.Entre : MonsieurJuies-AlfredHABCOLRT,dorenr, demeurantau Havre, rue d irgouvHIe, 14,actuellement mobfiisê commot-ndarmp, a Vaimont.Dcmandeur ayant M»Thillardpour avoué, suppléé par soaconfrère, M»Renault.El Madame Stéphinie-Madelei-ne lbsauvage, épouse de Mon¬sieur Harcourt, demandeur aveolequel elie était domiciüée dodroit miis résidant de fait au Ha¬vre 14,rue dlr-gouville.Dêfenderesseau principal.De-manderesse rccoaventionnelloen divorce, ayant M»Baucliezpour avoué, suoplcé par soaconfrère M»Roussel.11appert que le divorce a étóprononcó d'enlre les épouxHar¬court-Lesauvage, au profit doMadame Harcourt, aux to.ts etgriefs du mari, avec toutes sui¬tes et tflets de droit.

Pour exlrait :P. ROUSSEt,

Suppléantde M»BOIGUEZ.

Havre— Imprimerie du Journal LeHavre. 38. rno Fonteneile.

L'Admmisiratetir-DéléQueGérant : O. KANDOLKT.

Imprimè sur macnines rotatives de la MaisonDERR1EV(4. 6et S pagesi.

VuwNeus,UsiredtliYllleduHavri,pourItIdgalüatiudelisignature0.RANDOLET,apposesci-coniri