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71* Année. JVQ 11. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Jeudi 8 Février 1900. APÔNNEM ENTS Di5roSr.rt mplrtwïnu. l*fr. U Dr. 1(5 f»d gix mol»-,» 6 fr. O fr. 8'flr. jroU mol»* •& . s io 4 fr. •> Qlf'«'ABONNE : A Senlls, aux bureaux du Journal, 9 et 11, plaoede j’Hfltel-de-Vllle, ch u tous les libraires du département, et dans tous les bureaux de poste de France et d’Algérie. L’abonnement est payable d’avanoe. 0 n’est jamais Interrompu et est considéré comme renouvelé, lorsqu’à ^expiration on ne donne pas contrordre. COURRIER DE L BUREAUX Rodaciiun et Administration, 9 ot 11, plan) d f l'HAtail-de-Ville, à Senlls. Le Journal nu Si;\i.is est désigné pour publier dam l’arrondi Minent les Insertions judiciaires. PillX DES INSERTIONS : Annonces : la hjrnï*, 0,20 o. Réclames : la ligne, 0,40c. E.db d.vcrs . la ligne, 0,50 c. Ou n'accepte pas (l'inserlioii^au dussous de 1 fr. Les annonces, réclames, etc., concernant Paris et les Départements sont reçues directement aux bureaux BULLETIN Senlis, 7 Février. L’élection du bureau définitif du Sénat i ea lieu lundi. M. Falliéres a été réélu Ï résident pal* 175 voix, sans concurrent, h certain nombre de suffrages se sont I égarés sur M. Peytral, qui a obtenu J 9voix ; M. Franck Chauveau, qui n’avait I fait aucun acte de candidature, 3 voix*; I M* le général Meroier, 2 voix. Le nombre I des votants était de 221 ; 34 bulletins I blancs ont été trouvés dans l’urne. La I réélection des quatre vice-présidents sor- I tante a été acquise au premier tour de I scrutin. Sur 216 votants, ont obtenu : |MM. de Verninac, 175 voix; Franck | Chauveau, 162; Magnin, 160; Demôle, 1159. Puis ensuite : MM. Milliard, 17; Peytral, 7; Bérenger, 6; Chôunjié, 4; roix diverses, 6. Le troisième scrutin I donne également des résultats pour les | sièges de secrétaires. Sont élus : MM. |Rambourgt, 183 voix; Bonrgeat, 179; I Teiwerenc de Bort, 178; Prevet, 174; J eomte de Blois, 174 ; Denoix, 174 ; Dar- | bot, 171 ; Leydet, 170. Enfin, les trois | questeurs sortants sont réélus : MM. Du- | solier, par 168 voix, Gazot, par 163, et | Gayot, par 161. Avant de lever la séance, I on valide les élections de la Vienne, de I laSarthe et celles de Saône-et-Loire. — I Hier, en prenant la présidence de la I Hante Assemblée, M. Falliéres a prononcé I un discours. L’orateur fait valoir la haute | autorité du Sénat, qu’il soit réuni en | Hante Cour de justice dont le prestige | n'a rien à redouter des passions, ou en I assemblée de législateurs, serviteurs dé- I voués de la République. M. Falliéres ajoute que le renouvellement triennal du Sénat lui a apporté une forqe nouvelle. | Si la représentation des partis ne semble | pas sensiblement modifiée, on a du moins | gagné de voir que la France est irréduc- I tiblement attachée à la représentation I parlementaire. « C’est en vain, ditlepré- I rident, qu’on essayerait de l’attirer sur la I voie des plébiscites et des coups d’Etat. I Lu France entend rester maîtresse de ses I destinées et aspire en outre au jour où I elle4ouchera au. terme d’une crise dou- 1 loureuse. > Le président du Sénat ter- I mine en invitant l’Assemblée à donner I l’exemple de l’apaisement et exprime le I vœu que la France offre bientôt à ses I hôtes un spectacle digne des nations I unies, dans-l’amour de la patrie fiére de I ion armée et confiante dans l’avenir. Le I diicours de M. Falliéres est salué par les | ipplaudissements de toute l'Assemblée. Au Palais-Bonrbon, une commission a I été nommée au sujet de la déchéance de I M . Paul Déroulède. Sept membres sur onze ont estimé que la Chambre n’avait qu'à sanctionner une situation créée par in jugement privant le député de la Cha rente de ses droits politiques. Quatre députés ont estimé, au contraire, que la Chambre était libre de statuer. Une autre commission s’est prononcée, à l’unani mité moins une voix, pour l’interdiction absolue du jeu sanglant de la tauroma chie. La Béance a été consacrée au bud get de l’agriculture. Une mission est partie de Constantînople pôu? offrir à' M. Loubet, au nom du sul- | tau, la croix d’Imtiaz en diamants. On annonce aussi le départ imminent du shah de Perse, Mozaffer ed Dine, qui, ttcompagnô de Bon fils, le prince Malek Humour, que les Parisiens connaissent déjà, entreprend un voyage en Europe, ! dont le but final est de visiter l’Exposi tion de Paris. Au Transvaal, lord Roberts aurait eu une idée géniale destinée à être féconde I en résultats surprenants : abandonnant I Uttaque par la Natalie, il fait exécuter j >nmouvement convergent de ses troupes surûolësberg, oùH prétend enfermer les Boers, comme ceux-ci ont enfermé les Anglais à Ladysmith, Kimberley, Mafe- king, etc. Après quoi l’on marchera sur Blœmfontein, puis sur Pretoria, et, en un rien de temps, les Républiques seront conquises et les Boers soumis. Reste' à savoir si ceux-ci prêteront la main à l’exécution de ces mirifiques projets. Ces pauvres Anglais ont si souvent vendu la peau de l’ours, qu'on peut bien leur pardonner ces innocentes blufferies. En attendant, la situation s’aggrave en Egypte. Le sirdar intérimaire, colonel Maxwell, a fait arrêter plusieurs officiers indigènes, soupçonnés d’exciter les trou pes à la rébellion. On commence à aVQger que la situation est périlleuse." ^ INFORMATIONS Conseil des ministres. Les ministres ont tenu hier matin une réunion a l’Elysée, sous la présidence de M. Loubet. Le Président de la République a sigaé, sur la proposition de M. Delcassé, ministre des affaires étrangères, un projet modifiant la convention de Bruxelles pour la révision du régime des spiri tueux en Afrique. M. Loubet a signé nn autre projet autorisant le Gouvernement à déférer devant les tribunaux mixtes, en Egypte, les faits de banqueroutes simples et frauduleuses, et les délits connexes imputables à d'autres que le faillf. M. Caillaux, ministre des Unances, a fait si gner un décret renouvelant le privilège de la Banque de France. La Commission des douanes a continué son enquête au sujet de la convention commerciale aveo les Etats-Unis. Elle a entendu les représentants de la Société d agriculture de France, la Chambre syndicale des sucres et automobiles, la Société des soieries lyonnaises et le Syndicat cotonnier de l’Est. Toutes ces associations sont opposées à la con vention. A plus de deux millions de couronnes, dont près d un million est dû au comte Ilonri Taaffe. Le prévenu est en fuite. L’incident turco-italien. La jeuno tille italienne ravie psr un officier Vîrc\.®'*v'a Zoinelli, a éié conduite à l'ambassade d Italie et remise à son père. Lsfanort du cavalier Bernard. XTjffàire du maréchal des logis de Solanges. •du al* dragons, à Epernay, contre l’Aurore, qui 1 avait accusé d’avoir provoqué la mort du cava lier Gaston Bernard par ses mauvais traitements, est venue devant les assises de la Seine. Cette affaire avait été le prétexte d’une véritable cam- )agne contre l’armée de la part des journaux nternationalistes. Il a été démontré que les im putations de l’Aurore étaient inventées de toutes pièces. ^ L’Atirora a été condamné en 500 francs de dommages-intéréls, à des insertions du jugement «lans divers journaux et un franc de dommages- intéréls que réclamait H. de Solanges. Si tous nos officiers, journellement traînés sur la claie par une presse sanB pudeur, prenaient 1 exemple de H. de Solanges, oette honteuse cam pagne antipatriotique ne tarderait pas à cesser. Distributeur automatique. Samedi a fonctionné le premier distributeur automatique de timbres-poste sorti des ateliers du boulevan! Brune. Cette petite machine, à peine grosse comme un Boltin et montée sur une élégante colonne cannelée en fonte émaillée et nickelée, est pure ment une merveille. Elle rend, paralt-il, les pièces trop usées qu’on lui confie et n’accepte pas les sous étrangers. L’Hôtel des Postes sera pourvu d’un quintuple distributeur de oartes-télégrammes à 30 cen times, do oartes-lettres, de cartes postales et de timbres à 15 et 10 centimes. Les bureaux de la Bourse, du Palais-Bourbon, du Grand-Hôtel, de la place de la République et du Théâtre-Français auront des distributeurs doubles pour les timbres à 45 centimes et les cartes postales. Le charbon. Le Times annonce que les prix du charbon vont s élever encore. Les maisons de Cardif vien nent d’aoheter, dans le pays de Galles, 600.030 tonnes, dont 400.000 destinées & l'étranger. Ce sont les « puissances continentales » qui ont de mandé d’urgence cet approvisionnement. Les Allemands achètent tout ce qu’ils trouvent. La Russie demande de gros chargements. On craint des prix de « panique » dès le mois de mars. Quant &la France, ajoute le Times, elle s’a dresse a l’Amérique, mais les envois qui lui arri vent journellement par la Méditerranée sont des tinés à la Compagnie P.-L.-M. et non à la flotte. Un prince en faillite. On télégraphie de Vienne (Autriche) que les débats du procès relatif à la faillite du prince François de Windiscbgraetx ont commencé jeudi. Les dettes, non couvertes par l’aotif, s’élèvent Les écrivains ont célébré, l’an dernier, le cen tenaire de la naissance de Balzac; cette année, par contre, les éditeurs fêteront le cinquantenaire de la mort de l’autour de la Comédie humaine. C’est, en effet, le 18 août 1850 que mourut Honoré de Balzac et, le 18 août prochain, ses œuvres tomberont dans le domaine public ; les éditeurs pourront donc, sans payer de droits d auteurs, publier des éditions à bon marché du Goriot, d 'Eugénie Grandet et de la Ptau ■tUVnûgnn. Une mine de savt.n. Une revue américaine signale la mise en ex ploitation régulière d’une mine naturelle de savon. Cette mine d'un nouveau genre se trouve à Ashcroft, dans la Colombie britannique, et produit du savon composé de borax et de soude parfaitement utilisable tel quel pour l’industrie et I économie domestique. Au lieu d’avoir à incorporer de l’huile ou de la graisse avec une quantité donnée de soude caus tique en faisant bouillir le mélange dans des cuves en bois, ainsi que cela se pratique habi tuellement dans les fabriques de savon, il suffit de laisser se solidifier à l’air libre une Borte d’ar gile tiès fluide qüë l’on renoontre en oouches assez profondes près d’un lac situé aux environs de la ville. Cette espèce de glaise prend bientôt la consistance du savon, tout en conservant sa couleur un peu grise, et peut se découper en briques ou en pains pour être livrée immédiate ment et sans autre préparation au commerce. La même revue annonce qu’on a découvert, depuis quelques années, trois mines de savon naturel aux Etats-Unis : l’une dans la Nevada, la seconde dans le Dakota, la troisième en Cali fornie, mais qu’elles n’ont point été encore mises en exploitation. Calino, garçon d’hôtel, a été prié par un voya geur de le réveiller à oinq heures du malin. Le moment venu, impossible à Calino de se rappeler le numéro occupé par ce voyageur. Il prend alors le parti de tambouriner à toutes les portes. Et chaque fois ce dialogue s’engage : ‘ — Monsieur, est-co vous qui m’ave» dit do vous réveiller a cinq heures ? — Mais non, sacrebleu! — Alors ne vous réveille* pas 1 CHRONIQUE DÉPARTEMENTALE M. Franck Chauveau Comme on l’a vu à. notre bulletin, M. Franck Chauveau a été réélu vice- président du Sénat, arrivant le second de la liste, malgré une forte cabale des radi caux. Ce succès, brillant dans les cir constances où l’élection s’est produite, démontre, comme nous l’avons dit, que M. Franck Chauveau a conservé tout entière Ba situation & la Haute-Assem blée. La Liberté fait remarquer que « M. Françk Chauveau a été renommé vice- président par un nombre de voix supé rieur à celui de MM. Magnin et Demôle, malgré la campagne menée contre lui par certains radicaux du Sénat. » Il est certain, en effet, que si les radi caux avaient voté pour les candidats désignés par les modérés, comme ceux-ci ont loyalement voté pour le candidat dé signé par les radicaux, M. Franck Chau veau arrivait sans faute en tête de la liste. Quoi qu’il en soit, félicitons haute ment notre éminent sénateur d’avoir vu ses mérites reconnus même par certains de ses adversaires politiques; félicitons surtout le Sénat de savoir, malgré les cabales, rendre justice à ceux de ses membres qui lui font honneur. Le Figaro publie, À ce propos, le petit, croquis suivant, signé de notre excellent confrère Paul Bosq : M. Franck Chauveau est un libéral aimable, mais résolu. Il apporte, dans les discussions fi nancières, une précision de parole que lui envie M. Mesureur, et déploie, dans la politique, ce qu on appelle aujourd'hui le courage et oe qui s'appelle proprement le caractère. Amatenr déli-r cal, ses collections feraient hounour à un musée. Lo Progrès de l’Oise , én reproduisant cette note, ajoute : Le Figaro aurait pu joindre aux .qualités qu’il reconnaît à M. Franck Chauveau celle-ci, qui a son prix par le temps qui court : * Fidèle a ses convictions, à ses promesses et à ses amis ». On ne saurait mieux dire, et nous nous associons cordialement à cette exacte appréciation du caractère de M. Franck Chauveau, que contresignerait tous ceux qui ont l’honneur de l’approcher. Parmi d’autres appréciations élogieuses à.propos de la réélection de M. Franck Chauveau, citons encore ce filet du Jour- nal de Clermont, qui donne aussi une note très juste ; M. Franck Chauveau, sénateur de l’Oise, a ét< élu hier, par 162 voix, vice-président de la Haute Assemblée. Si l’on considère que l’attitude pleine de cor rection et d’indépendance de M. Franck Chau veau, dans le lamentable procès de la Haute- Cour, l’avait mis en complète divergence de sentiments avec une partie de ses collègues, on est amené à tirer de sa réélection à la vice-pré sidence la double signification que le fait oom porte : Quand il n’obéit pas à telles suggestions dis solvantes du dehors, quand il est aélivré de son rôle ocoasionnel — odieux, s’il n’est pas gro- tf'Lunal politique, ie Sénat redevient lô grand Conseil pondérateur et clairvoyant du régime républicain. Et il est très capable, alors, de rendre justice, voire de rendre hommage a ceux de ses membres qui l’honorent le plus par leur caractère, leur dignité, leur valeur et leur distinotion. ____________ A la préfecture de l’Oise. M. Henri Paul a reçu dans l’après-midi de samedi, vers qualre heures, le personnel de la Préfecture, qui lui a été présenté par M. Reboul, secrétaire général. M. Reboul s’est fait 1 interprète de tous en exprimant & M. Paul les sentiments de re grets qu’éprouvaient les employés du départ au distingué représentant au gouvernement dans l’Oise qui avait toujours montré pour eux la plus grande bienveillance. - M. Paul, Irôs touché de celte courtoise démarche, a vivement remercié ses anciens collaborateurs. Il leur a exprimé aussi tous ses regrets d’avoir à se séparer d’eux, car il avait été à môme de juger pendant les quatre années de son séjour à Beauvais de leur zèle pour mener à bien les multiples affaires départementales. . * * * M. Couppel du Lude, le nouveau préfet de 1 Oise, est arrivé samedi à Beauvais, par le tnnn de A h. 55 venant de Paris. A sa descente du train, M. Couppel du Lude, accompagné de son chef de cabinet, M. Lamy-Boisroziers, etdeM . Coulaogheon, ancien chef de cabinet de M. Paul, a été reçu par son prédécesseur, M. Henri Paul et M. Reboul, secrétaire général. Après les présentations, ces messieurs se sont rendus immédiatement en voiture &la Préfecture pour assister à la réunion du Conseil général. ¥ * * Le Président de la République a reçu, dans la matinée de lundi, M. Couppel du Lude, le nouveau préfet de l’Oise. ¥ * * Le nouveau préfet de l’Oise, M. Couppel du Lude, est arrivé hier à Beauvais, par le tram de 11 h. 48, venant de Paris. Le préfet, qui était accompagné de Mm# Couppel du Lude et de ses deux jeunes filles, a été reçu & la gare par M. Reboul, secré taire général, M. Jean Lamy-Boisrosiers, son chef de cabinet, et M. Bourdiol, commis saire spécial. M. Couppel du Lude a pris aussitôt pos session de son poste. Conseil général de l’Oise. Session extraordinaire. , Séance du samedi 3 février 1900. La séance s’ouvre à deux heures et demie, MM. Pelletier et- I^franc, malades, se sont excusés par lettres. M. Cuvinot préside et expose le but de la réunion. - t Lo Conseil général s’est réuni en séance extraordinaire pour discuter la proposition de M. le Sous-Secrétaire d’Etat aux posjes et télégraphes tendant à étendre le réseau • téléphonique à tous les cliefs-lioux de canton. Le concours financier du département est demandé par le gouvernement sous formes d’avances remboursables sur les recettes dos lignes à créer. La somme à avancer serait de 103.000 francs à prélover sur la réserve, assez élastique, pour pouvoir se piêter à ce prélèvement. M. Ilalinbourg propose, sous forme d’amendement, d’augmenter de 15.000 francs l’apport départemental, en spécifiant que ce supplément sera affecté à l’extension du ré seau intercommunal. Nos lecteurs nous sauront gré de leur mettre sous les yeux le texte de cette propo sition, d’un liés grand intérêt pour toutes les communes du département : * Amendement de SI'. Ilalinbourg. J’ai l’honneur de proposer au Conseil général l’adoption d’un crédit supplémentaire do 15.000 francs, par voie d’amendemeut au projet qui vous est soumis par M. le sous-secrétaire d’Etat des postes, pour l’extension des réseaux télépho niques dans l’Oise. Le montant total do l’avanco à consentir par le département à l’Etat est ainsi porté de 103.000 à 118.000 francs. La somme supplémentaire de 15.000 franos survivra à la création d’un fonds do concours qui permettra au départtnieul de contribuer aux frais d’installation téléphonique des communes déjà pourvues de bureaux do poste, Co fonds s’accroîtra des sommes devant être rapidement remboursées par l’Etat sur l’avance principale des 103.000 francs affectée aux grands réseaux. EXPOSÉ DBS MOTIFS Le projet de l’administration, comportant 1 avance de 103.000 francs à faire par le dépar tement à l’Etat, vise seulement l’établissement des oinq nouvelles lignes du grand réseau, tel qu’il vous est proposé d’accord avec M. le rap porteur. Ce projet laisse do côté toute installation se condaire de commune à commune. Dans certains départements où les réseaux sont à l’élat embryonnaire, les conseils généraux ont répondu à la proposition du sous-secrétaire d’Etat en votant des fonds d’avances considé rables. Un département va jusqu’à consacrer 1.S00 000 franos pour relier toutes sas com munes. Dans i;Oise, qui possède déjà 57 réseaux en exploitation, un pareil effort est inutile. Il aurait en outre le grand inconvénient d’obliger le dé partement à contracter un emprunt. L’amendemént que j’ai l’honneur de vous sou mettre a pour objet, non pas une création d’en semble, mais de doter successivement les 131 bureaux de poste ouverts au public dans l’Oise ’r leurs communications téléphoniques. Ces bureaux, qui se composent do 106 recettes et de 25 bureaux de facteur-recoveur, peuvent être rapidement, dans le délai de quelques an nées, reliés ontre eux au moyen de l’avance sup plémentaire de 15.000 francs, que je vous propose de voter, et qui reste dans la limite de nos fonds disponibles. Le remboursement par encaissement des taxes permet au département, en rentrant très vite dans ses avances, do les metiro à nouveau à la disposition des communes non pourvues; de telle sorte qu’une somme initiale très faible suffit a la création du réseau tèlcphonigue intercom munal. Il y a lieu de remarquer, du reste, que l’im portance des fonds nécessaires à l’établissement des communications décroît avec le nombre des points reliés, puisque la diminution des distances entre ces points rend les frais d’installation do moins en moins coûteux. Pour ces divers motifs, j’ai l’honneur de vous proposer de porter à 118.000 francs le crédit otal, étant entendu que les 15.000 francs supplé mentaires serviront a la création d’un fonds spé cial, destiné à subventionner successivement les communes déjà pourvues de bureaux do poste, désireures d’établir entre elles dos communica tions téléphoniques, et que ce fonds s’augmen tera des remboursements faits par l’Etat, sur l’avance de 103.00 francs destinée aux grands réseaux. La lecture de ce document faite par M. Cu- vinot, M. Berdin demande la parole pour exposer les plaintes des populations de Creil et de Pont-Sainte-Maxence, qui, malgré les gros Bacrifices qu’ils ont consentis pour être reliés téléphoniquement, souffrent d’un ser vice incomplet et défectueux. Avant de créer, il conviendrait, dit M. Berdin, d’améliorer les lignes existantes. L’honorable conseiller général souhaiterait un fil de Creil à Compiôgne et un second fil de Creil à Paris. M. Dupont, rapporteur, fait observer que le débat dévie. Le Conseil général n’a qu’à se prononcer sur les propositions de M. le Sous-Secrétaire d’Etat aux postes et télégraphes portant création de lignes nouvelles. Sur ce mot la discussion est close et le rapport de M. Dupont envoyé à l’étude des et 3* commissions (finances et voies et moyens). La séauco est suspendue à trois heures un quart. La séance est reprise à trois heures aua- ranlo. H M. Charlïs Dupuis, des Ageux, au nom de la troisiéino commission, et M. Chovet, au nom de la commission des finances, donnent le. tare des rapports qui concluent à l’adop tion de la proposition de M. le Sous-Secrô- latre d’KUtf aux postes et télégraphes avec adjonction de l’amendement de M. Halin- bourg. On passe au vote qui est unanime. M. Paul fait alors connaître au Conseil général quo le Ministre de l’Intérieur lui avait demandé de présenter un projet de déclaration d’utilité publique, relativement à l’hospice de Creil. L’étude de la question a été renvoyée à la commission départementale, qui, en vertu (Tune délégation spéciale, fera toutes les diligences nécessaires pour hâter la solution de celte importante question. • * Des remerciements sont adressés & M. Si mon, directeur des postes et télégraphes, pour le zèle qu’il a mis à faciliter le travail du rapporteur de la proposition du sous- secrétaire d’E'at, M. Mougeot. Enflo, M. le président Cuvinot se lève et prononce lo discours suivants : Discours de SI. Cuvinot. Messieurs et chers collègues, Au moment de clore la séance, je vous de mande la permission d’odresser au Préfet qui nous quitte t’expressi m dos regrets bien vifs du Conseil général. Fendant la période de près de quatre années qu’il a passée au milieu de nous, M. Paul a consacré à notre département tous les dons dune intelligence élevée et d’un cœur d’élite. Chacun appréciait son esprit conciliant, sa parfaite bonne grâce et rendait hommage a 1 homme honnête et laborieux qui apportait à examen dts affaires, aveo le souci vigilant des intérêts dont il avait la charge, la préoocupation constauto d’une irréprochable équité. Son aménité, sa droiture et sa loyauté lui avaient conquis l’affection et les sympathies una nimes des habitants de l’Oise. M. Paul abandonne l’administration préfecto rale après vingt-deux ans d’éminents services, ayant laissé dans les diverses préfectures qu’il a occupées les mêmes sympathies et les mêmes regrets. Eu lui confiant les fonctions de trésorier gé néral, lo Gouvernement donnera à l’administra teur éprouvé, au serviteur dévoué de la Répu blique, lo témoignage à qui lui est dû. Vous applaudirez tous a cet acte de justice. Dans la nouvelle carrière qui lui est ouverte, M- Paul continuera de mettre au service du pays sa haute expérience des affaires et la conscience scrupuleuse qui l’a toujours guidé. Je tiens pour ortaiu, Monsieur le Préfet, que vous n’oublierez pas les amitiés quo vous vous êtes créées dans 1 Oise; les nôtres vous resteront fidèles, ot 1 eloignement no les affaiblira pas parce qu'elles sont solidement appuyées sur des sentiments do gratitude ot de profonde estime. Discours de SI. Henri Paul. Monsieur le Président, Jo ne sais comment vous remercier do vos bonnes et trop élogieuses paroles, ni comment vous dire ma reconnaissance. Au cours des qua lre auuées environ que vous rappelez, j’ai vou'u appliquer tous mes efforts à bien faire dans ce beau département de l’Oise, pour les communes pour le département, pour la République. J’ai essayé de ne jamais dévier de la route droite et de mettre ainsi mes adversaires poli tiques dans l’impossibilité de me reprocher un soui acte iDjuste, un seul moment d’incorrection. S’il m’a été douué d’approcher de mon but sans l’atteindro aussi complètement que je l’au rais désiré, je le dois, représentants, conseillers généraux dont l’unanimité m’a si profondément touché, à votre bienveillance qui m’a soutenu aveo tant d’ensemble spontané et d’énergie en des heures pénibles. Jo le dois encore au concours de MM. les Chefs do service on têto desquels je place mes excel lents amis, M. l’ingénieur en chef Debove et M. le trésorier-payeur générai Lafargue. MM. les Directeurs et MM. les Sous-Directeurs forment ici un élite dont le dévouement éclairé ne m’a jamais fait défaut. Et je n’aurai garde d’oublier M. le Secrétaire général, MM. les Sous-Prérets, MM. les Conseil lers de préfecture, MM. les Chefs de division et jusqu’aux plus modestes employés des bureaux qui ont mis à me seconder toute leur amitié, toute leur intelligence, tout leur zèle. Qu’jls reçoivent mes remerciements les plus cordiaux. En quittant cette administration à laquelle mon existence a été consacrée, je me déolare heureux FEUILLETON LE PETIT-FILS DE D’A R T A G N A N A. 8IRVEN & A. 8IÉGEL .Jj® Béant qne d’Artagoan avait cessé de l«va J dePui* Qu'il ne résistait plus, se m»ni Se d6Pou>lla loi-môme de ses vôte- knr. À?l marcha vers le prince, tenant tou- iui . a'n lo terrible knout, ton»* crut qu’il allait s’en servir de 01 ?e Je,a au devant de lai. irf.t J? de Dimitri retentit, douce et F 1*®» d isa n t : cra'*ne* plus rien pour moi, vous, rtr«*L0ur’ 6les mon ami inconnu... et mes remerciements, d’abord, pour tflril?n *aavé ,a vie, parce que je serais est i.«emenl mort *ous le knout manié par nomme... ensuite pour avoir épargné à deux malheureux un acte qu’ils consi- dérent eux-mémes comme un sacrilège... Voyez plutôt ! En effet, l'homme qui, tout & l’heure, s'était fait son bourreau, au lien de se ser vir contre lui du knout, le déposa-à ses pieds, et, lui montrant son torse nu, pro nonça ces paroles : — Père aimé, maître vénéré, inflige à ton esclave la punition qu’il mérite... J’ai osé porter la main sur ta personne sacrée, je t’ai outragé, frappé, toi mon seigneur et celui de mes pères I... prends ce knout, dont j'ai eu l’indignité de me servir contre toi, et donne la mort au misérable, & l’infûme que je suis. — Ooi, ajouta l’autre colosse, toujours à genoux devant le prince, tue-nous tous les deux, comme des chiens I — Non, fit Dimitri avec la même dou ceur... Je vous avais bien reconnity à votre taille, mais la nuit vous empêchait de voir mon visagel... Vousm’avez garrotté, bâil lonné, avant que j’aie pu vous crier mon nom. Si vous aviez su qui j'étais, loin de servir contre moi, vous m’eussiez, protégé contre lui 1... Je vous pardonne... Relôve- toi, Zanko, et toi, Nikita, remots tes vête-. ments 1... Si ce n’est pas assez de mon par don, recevez, par ma bouche, celui de Rurick, votre aïeul. — Tu peux nous pardonner, maître, dit Nikita, mais nous ne nous pardonnerons jamais I — Non, jamais I répéta Zanko. D’Artagnan, étourdi par cette scène sur prenante, en avait totalement oublié le comte. Il s’élança hors du massif, dans l’intention de le rattraper, et courut & l’arbre auquel il avait attaché son cheval. Le cheval avait disparu, On l’entendait galoper sur la route de Nancy. — Tonnerre I s’écria d’Artagnan, Toder- man s’en est servi pour fuir... niais que je suis, de n’avoir pas commencé par casser la tête à ce monstre I Il revint à Dimitri, et, voyant qu’il lui tendait les deux mains, crut qu’il voulait l’embrasser. — De grand cœur! ilt-il. Je vous ai dit tout à l’heure que je sais votre ami, et je le serai pour la vie si vous le voulez bien. Eu même temps, il l’étreignit contre sa poitrine. Le prince poussa une faible plainte. D’Artagnan comprit et frissonna. — Le knout!... pensa-t-il. Et, tête basse : — Excusez un maladroit... Vous ôtes blessé, prince ? — Blessé ? pas positivement, répondit Di- mitri, mais un seul coup a suffi pour me m eurtrir le dos d’une façon cruelle. c Je ne souffrirai pins bientôt de cette meurtrissure, mais l’ignoble cicatrice de meurera éternellement gravée dans ma chair... et cette pensée est un supplice pour un homme de mon rang et de ma naissance. — Dimitri Petrowitch, prononça Nikita, ton injure sera vengée... L’homme qui nous a commandé de t’infliger cet horrible sup plice le subira de ma main, et jusqu’à la mort !... — Non, fit le prince, je m’appelle Dorieff, et non Toderman,*et un gentilhomme ou tragé doit se venger de sa porpro main. La neige continuait à tomber, non plus fondue, mais en gros flocons épais dont l’éclatante blancheur perçait les ténébrasde la nuit. — Prince, dit d'Artafnan, nom ne pou vons rester plus longtemps à cette place. Je conduire dans l’endroit le plus proche où il sera possible de vous donner les soins que votre état réclame. Pouvez- vous marcher un peu ? — Certes, répondit Dimitri. f— Nous ne le souffrirons pas, dit Zanko. L un de nous te portera, maître. Moi, si tu y consens. J —• Soit ; mais cette tunique me recouvre à peine. L’étoffe en est dure et me blesse... Il me faudrait un manteau pour m’enve lopper. — Voici le mien, dit d’Artagnan; Zanko reprit sa tunique et, avec une dou ceur infinie, enroula le corps du prince dans 1 excellent manteau dont d'Artagnan se dé pouillait, sans regret, à son profit. _ Puis, le colosse saisit son maître dans ses bras, aussi facilement que s’il eût soulevé un enfant. D'Artagnan sortit du massif le premier. Zanko vint ensuite, portant Dimitri avec les tendres précautions d’un père. Nikita se mit en marche le dernier, silen cieux .et morne. En cet ordre, ils arrivèrent dans un ha meau où un paysan, réveillé par d’Artagnan et grassement payé par lui, mit à leur dis position une carriole dans laquelle le prince fat étendu sur un lit de paille fraîche. Le paysan monta sur la banquette qui ser vait de siège, et invita d’Artagnan à prendre place & son côté. Mais celui-ci, ne voulant pas quitter le prince, préféra s’asseoir prés de lui, sur la paille. XIX l audk d une amitié Le conducteur de la carriole, confiant dans son cheval, qui connaissait bien le chemin de la ville, s’était renfoncé, sur son siège, dans son sommeil brusquement in terrompu. Rien n’empôchait d’Artagnan et Dimitri de s entretenir en toute liberté. Le prince tendit la main à son compa gnon. r — Merci encore, murmura-t-il, car, sans vous, je vous le répète, j’étais mort. Vous connaissez mon nom, mais j’ignore le vôtre A qui dois-je mon salut ?. — Je me nomme d’Artagnan... — Vous ôtes gentilhomme? Je l’aurais deviné à votre générosité et à votre bra- vpure. — J’ai le droit d’être fier d’une pareille constatation dans votre boucho, car, en fait do bravoure et de générosité, porsonno n’est meilleur juge que le prince Dimitri Dorieff. •— Col hommage m’intrigue autant qu’il me louche, car enfin, monsieur d’Artagnan bien qu’un miracle vous ait permis de de- uiner tout à l’heure mon nom, je ne suis qu’un inconnu pour vous. « 7Infiniment moins que ne le pense Votre Excellence. — Point tant de cérémonies. Appelez-moi Dimitri tout simplement, ou, mieux encore, votre ami, voulez-vous? — Eh bienl donc, ami, permettez moi de ne pas répondre tout d’abord aux ques tions qne vous vous apprêtes * m'adresse. Vous voudriez savoir comment je vous al reconnu, au milieu de la nuit et sans vous avoir jamais vu. C’est un mystère qu’il me sera facile d'éclaircir plus tard... Mais, pour 1 instant, souffrez que j’aille au plus pressé, et vous me ferez grand plaisir. -- Après le service que vous m’avez rendu, U ferait beau voir que je vous refu sasse quoi que ce fût, mon cher monsieur dArtagnan. — Oh I pardon, interrompit le Gascon, si vous m appelez monsieur, je vous appellerai Excellence. — C’est juste; au plus pressé donc, ami. — Je vous ai dit mon nom. Voici mainte nant mon état. Je suis capitaine dans la garde consulaire. Ma situation actuelle est celle d un officier en congé. Ce congé, ie l’ai obtenu pour aller régler en Russie certaines affaires personnelles. « Le Premier Consul, en me l’octfoyant m a ordonné, pour être agréable au tsar, de prendre pour compagnon de voyage un offi cier russe, afin de lui permettre de regagner plus tôt ses foyers. Et c’est à vous que?sur ce qu on in a dit de voire personne, j’ai dé cide de faire cette offre. — Pourquoi plutôt à moi ? fit le prince Dorieff. — l’arce que jo n'arais le choix qu'entra deux personnes. Von» d’abord... et ie nénd- ral Todorman. Voua avouerez q u ’il n ’j a paa lieu d'Otro fler parce qne je tou» ai préféra * un pareil «célerat . Je l’arouo u n s difficulté. Maintenant d’ArUgnan, répondex-moi arec franchise: Ce sent bien to« affaire» penonnetle. aui tou» appellent en Huisie f T (Ânrim),

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Page 1: 71* Année. JVQ 11.bmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_02_08_MRC.pdf · •du al* dragons, à Epernay, contre l’Aurore, qui 1 avait accusé d’avoir provoqué la mort

71* Année. — JVQ 11. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Jeudi 8 Février 1900.A P Ô N N E M E N T S

Di5roSr.rt mplrtwïnu. l * f r . U Dr. 1(5 f»d

gix mol»-,» 6 fr. O fr. 8'flr.jroU mol»* • & . s io 4 fr.

•> Qlf'«'ABONNE :A Senlls, aux bureaux du Journal, 9 et 11, plaoede

j’Hfltel-de-Vllle, c h u tous les libraires du département, et dans tous les bureaux de poste de France et d’Algérie.

L’abonnement est payable d ’avanoe. 0 n’est jamais Interrompu et est considéré comme renouvelé, lorsqu’à ^expiration on ne donne pas c o n tro rd re . COURRIER DE L

B U R E A U XR o d a c iiu n et Administration,

9 ot 11, plan) d f l'HAtail-de-Ville, à Senlls.

Le J o u r n a l n u S i ; \ i . i s est désigné pour publier dam l’a rro n d i Minent les I n s e r t i o n s j u d i c i a i r e s .

PillX DES INSERTIONS :Annonces : la hjrnï*, 0,20 o. Réclames : la ligne, 0,40c.

E.db d.vcrs . la ligne, 0,50 c.Ou n'accepte pas (l'inserlioii^au dussous de 1 fr.

Les annonces, réclames, etc., concernant Paris et les Départements sont reçues directement aux bureaux

BULLETINSenlis, 7 Février.

L’élection du bureau définitif du Sénat i ea lieu lundi. M. Falliéres a été rééluÏrésident pal* 175 voix, sans concurrent, h certain nombre de suffrages se sont

I égarés sur M. Peytral, qui a obtenu J 9 voix ; M. Franck Chauveau, qui n’avait I fait aucun acte de candidature, 3 voix*; I M* le général Meroier, 2 voix. Le nombre I des votants était de 221 ; 34 bulletins I blancs ont été trouvés dans l’urne. La I réélection des quatre vice-présidents sor- I tante a été acquise au premier tour de I scrutin. Sur 216 votants, ont obtenu : |MM. de Verninac, 175 voix; Franck | Chauveau, 162; Magnin, 160; Demôle, 1 159. Puis ensuite : MM. Milliard, 17;

Peytral, 7 ; Bérenger, 6 ; Chôunjié, 4 ; roix diverses, 6. Le troisième scrutin

I donne également des résultats pour les | sièges de secrétaires. Sont élus : MM.|Rambourgt, 183 voix; Bonrgeat, 179;I Teiwerenc de Bort, 178; Prevet, 174; J eomte de Blois, 174 ; Denoix, 174 ; Dar- | bot, 171 ; Leydet, 170. Enfin, les trois | questeurs sortants sont réélus : MM. Du- | solier, par 168 voix, Gazot, par 163, et | Gayot, par 161. Avant de lever la séance,I on valide les élections de la Vienne, de I laSarthe et celles de Saône-et-Loire. —I Hier, en prenant la présidence de la I Hante Assemblée, M. Falliéres a prononcé I un discours. L’orateur fait valoir la haute | autorité du Sénat, qu’il soit réuni en | Hante Cour de justice dont le prestige | n'a rien à redouter des passions, ou en I assemblée de législateurs, serviteurs dé- I voués de la République. M. Falliéres

ajoute que le renouvellement triennal du Sénat lui a apporté une forqe nouvelle.

| Si la représentation des partis ne semble | pas sensiblement modifiée, on a du moins | gagné de voir que la France est irréduc- I tiblement attachée à la représentation I parlementaire. « C’est en vain, d itlep ré- I rident, qu’on essayerait de l’attirer sur la I voie des plébiscites et des coups d’Etat.I Lu France entend rester maîtresse de ses I destinées et aspire en outre au jou r où

I elle4ouchera au. terme d’une crise dou- 1 loureuse. > Le président du Sénat ter- I mine en invitant l’Assemblée à donner I l’exemple de l’apaisement et exprime le I vœu que la France offre bientôt à ses I hôtes un spectacle digne des nations I unies, dans-l’amour de la patrie fiére de I ion armée et confiante dans l’avenir. Le I diicours de M. Falliéres est salué par les | ipplaudissements de toute l'Assemblée.

Au Palais-Bonrbon, une commission a I été nommée au sujet de la déchéance de I M. Paul Déroulède. Sept membres sur

onze ont estimé que la Chambre n’avait qu'à sanctionner une situation créée par in jugement privant le député de la Cha­rente de ses droits politiques. Quatre députés ont estimé, au contraire, que la Chambre était libre de statuer. Une autre commission s’est prononcée, à l’unani­mité moins une voix, pour l’interdiction absolue du jeu sanglant de la tauroma­chie. La Béance a été consacrée au bud­get de l’agriculture.

Une mission est partie de Constantînople pôu? offrir à' M. Loubet, au nom du sul-

| tau, la croix d’Imtiaz en diamants.

On annonce aussi le départ imminent du shah de Perse, Mozaffer ed Dine, qui, ttcompagnô de Bon fils, le prince Malek Humour, que les Parisiens connaissent déjà, entreprend un voyage en Europe,

! dont le but final est de visiter l’Exposi­tion de Paris.

Au Transvaal, lord Roberts aurait eu une idée géniale destinée à être féconde

I en résultats surprenants : abandonnant I Uttaque par la Natalie, il fait exécuter j >n mouvement convergent de ses troupes

surûolësberg, oùH prétend enfermer lesB o ers , c o m m e c e u x -c i o n t en fe rm é le s A n g la is à L a d y s m ith , K im b e r le y , M afe- k in g , e tc . A p rè s q u o i l ’o n m a rc h e ra s u r B lœ m fo n te in , p u is s u r P r e to r ia , e t , e n u n r ie n d e te m p s , le s R é p u b liq u e s s e r o n t c o n q u ise s e t le s B o ers so u m is . R e s te ' à s a v o ir s i c e u x -c i p r ê te r o n t l a m a in à l ’e x é c u tio n d e ce s m irifiq u es p ro je ts . C es p a u v re s A n g la is o n t s i so u v e n t v en d u l a p e a u d e l ’o u r s , q u 'o n p e u t b ien l e u r p a r d o n n e r ce s in n o c e n te s blufferies.

E n a t te n d a n t , l a s i tu a t io n s’a g g ra v e en E g y p te . L e s i r d a r in té r im a ire , c o lo n e l M a x w e ll, a f a i t a r r ê t e r p lu s ie u rs o ff ic ie rs in d ig è n e s , so u p ç o n n é s d ’e x c i te r le s t r o u ­p e s à la r é b e ll io n . O n co m m en ce à aVQger q u e l a s i tu a t io n e s t p é rilleu se ." ^

I N FO RMAT I ON SConseil des ministres.Les ministres ont tenu hier matin une réunion

a l ’Elysée, sous la présidence de M. Loubet.Le Président de la République a sigaé, su r la

proposition de M. Delcassé, ministre des affaires étrangères, un projet modifiant la convention de Bruxelles pour la révision du régime des spiri­tueux en Afrique.

M. Loubet a signé nn autre projet autorisant le Gouvernement à déférer devant les tribunaux mixtes, en Egypte, les faits de banqueroutes simples et frauduleuses, et les délits connexes imputables à d'autres que le faillf.

M. Caillaux, ministre des Unances, a fait si­gner un décret renouvelant le privilège de la Banque de France.

La Commission des douanes a continué son enquête au sujet de la convention commerciale aveo les Etats-Unis.

Elle a entendu les représentants de la Société d agriculture de France, la Chambre syndicale des sucres et automobiles, la Société des soieries lyonnaises et le Syndicat cotonnier de l’Est.

Toutes ces associations sont opposées à la con­vention.

A plus de deux millions de couronnes, dont près d un million est dû au comte Ilonri Taaffe.

Le prévenu est en fuite.

L’incident turco-italien.La jeuno tille italienne ravie psr un officier

Vîrc \.®'*v' a Zoinelli, a éié conduite à l'ambassade d Italie et remise à son père.

Lsfanort du cavalier Bernard.XTjffàire du maréchal des logis de Solanges.

•du al* dragons, à Epernay, contre l’A urore, qui 1 avait accusé d ’avoir provoqué la mort du cava­lier Gaston Bernard par ses mauvais traitements, est venue devant les assises de la Seine. Cette affaire avait été le prétexte d’une véritable cam- )agne contre l ’armée de la part des journaux nternationalistes. Il a été démontré que les im­

putations de l’Aurore étaient inventées de toutes pièces.^ L’A tirora a été condamné en 500 francs de dommages-intéréls, à des insertions du jugement «lans divers journaux et un franc de dommages- intéréls que réclamait H. de Solanges.

Si tous nos officiers, journellement traînés sur la claie par une presse sanB pudeur, prenaient 1 exemple de H. de Solanges, oette honteuse cam­pagne antipatriotique ne tarderait pas à cesser.

Distributeur automatique.Samedi a fonctionné le premier distributeur

automatique de timbres-poste sorti des ateliers du boule van! Brune.

Cette petite machine, à peine grosse comme un Boltin et montée sur une élégante colonne cannelée en fonte émaillée et nickelée, est pure­ment une merveille.

Elle rend, paralt-il, les pièces trop usées qu’on lui confie et n ’accepte pas les sous étrangers.

L’Hôtel des Postes sera pourvu d ’un quintuple distributeur de oartes-télégrammes à 30 cen­times, do oartes-lettres, de cartes postales et de timbres à 15 et 10 centimes.

Les bureaux de la Bourse, du Palais-Bourbon, du Grand-Hôtel, de la place de la République et du Théâtre-Français auront des distributeurs doubles pour les timbres à 45 centimes et les cartes postales.

Le charbon.Le Times annonce que les prix du charbon

vont s élever encore. Les maisons de Cardif vien­nent d ’aoheter, dans le pays de Galles, 600.030 tonnes, dont 400.000 destinées & l'étranger. Ce sont les « puissances continentales » qui ont de­mandé d’urgence cet approvisionnement.

Les Allemands achètent tout ce qu’ils trouvent. La Russie demande de gros chargements. On craint des prix de « panique » dès le mois de m ars.

Quant & la France, ajoute le Times, elle s’a­dresse a l’Amérique, mais les envois qui lui arri­vent journellement par la Méditerranée sont des­tinés à la Compagnie P.-L.-M. et non à la flotte.

Un prince en faillite.On télégraphie de Vienne (Autriche) que les

débats du procès relatif à la faillite du prince François de Windiscbgraetx ont commencé jeudi.

Les dettes, non couvertes par l’aotif, s’élèvent

Les écrivains ont célébré, l’an dernier, le cen­tenaire de la naissance de Balzac; cette année, par contre, les éditeurs fêteront le cinquantenaire de la mort de l’autour de la Comédie humaine.

C’est, en effet, le 18 août 1850 que mourut Honoré de Balzac et, le 18 août prochain, ses œuvres tomberont dans le domaine public ; les éditeurs pourront donc, sans payer de droits d auteurs, publier des éditions à bon marché du

Goriot, d 'Eugénie Grandet et de la Ptau ■tUVnûgnn.

Une mine de savt.n.Une revue américaine signale la mise en ex­

ploitation régulière d ’une mine naturelle de savon. Cette mine d'un nouveau genre se trouve à Ashcroft, dans la Colombie britannique, et produit du savon composé de borax et de soude parfaitement utilisable tel quel pour l’industrie et I économie domestique.

Au lieu d ’avoir à incorporer de l’huile ou de la graisse avec une quantité donnée de soude caus­tique en faisant bouillir le mélange dans des cuves en bois, ainsi que cela se pratique habi­tuellement dans les fabriques de savon, il suffit de laisser se solidifier à l’air libre une Borte d’ar­gile tiès fluide qüë l’on renoontre en oouches assez profondes près d ’un lac situé aux environs de la ville. Cette espèce de glaise prend bientôt la consistance du savon, tout en conservant sa couleur un peu grise, et peut se découper en briques ou en pains pour être livrée immédiate­ment et sans autre préparation au commerce.

La même revue annonce qu’on a découvert, depuis quelques années, trois mines de savon naturel aux Etats-Unis : l’une dans la Nevada, la seconde dans le Dakota, la troisième en Cali­fornie, mais qu’elles n ’ont point été encore mises en exploitation.

Calino, garçon d ’hôtel, a été prié par un voya­geur de le réveiller à oinq heures du malin.

Le moment venu, impossible à Calino de se rappeler le numéro occupé par ce voyageur. Il prend alors le parti de tambouriner à toutes les portes. Et chaque fois ce dialogue s’engage : ‘

— Monsieur, est-co vous qui m’ave» dit do vous réveiller a cinq heures ?

— Mais non, sacrebleu!— Alors ne vous réveille* pas 1

CHRONIQUE DÉPARTEMENTALE M. Franck ChauveauComme on l’a vu à. notre bulletin,

M. Franck Chauveau a été réélu vice- président du Sénat, arrivant le second de la liste, malgré une forte cabale des radi­caux. Ce succès, brillant dans les cir­constances où l’élection s’est produite, démontre, comme nous l’avons dit, que M. Franck Chauveau a conservé tout entière Ba situation & la Haute-Assem­blée.

La Liberté fait remarquer que « M. Françk Chauveau a été renommé vice- président par un nombre de voix supé­rieur à celui de MM. Magnin et Demôle, malgré la campagne menée contre lui par certains radicaux du Sénat. »

Il est certain, en effet, que si les radi­caux avaient voté pour les candidats désignés par les modérés, comme ceux-ci ont loyalement voté pour le candidat dé­signé par les radicaux, M. Franck Chau­veau arrivait sans faute en tête de la liste.

Quoi qu’il en soit, félicitons haute­ment notre éminent sénateur d’avoir vu ses mérites reconnus même par certains de ses adversaires politiques; félicitons surtout le Sénat de savoir, malgré les cabales, rendre justice à ceux de ses membres qui lu i font honneur.

Le F igaro publie, À ce propos, le petit, croquis suivant, signé de notre excellent confrère Paul Bosq :

M. Franck Chauveau est un libéral aimable, mais résolu. Il apporte, dans les discussions fi­nancières, une précision de parole que lui envie M. Mesureur, et déploie, dans la politique, ce qu on appelle aujourd'hui le courage et oe qui

s'appelle proprement le caractère. Amatenr déli-r cal, ses collections feraient hounour à un musée.

L o P r o g r è s d e l ’O ise , é n r e p ro d u is a n t c e t te n o te , a jo u te :

Le Figaro aurait pu joindre aux .qualités qu’il reconnaît à M. Franck Chauveau celle-ci, qui a son prix par le temps qui court : * Fidèle a ses convictions, à ses promesses et à ses amis ».

O n n e s a u r a i t m ie u x d ire , e t n o u s n o u s asso c io n s c o rd ia le m e n t à c e t te e x a c te a p p ré c ia tio n d u c a ra c tè re d e M. F ra n c k C h a u v e a u , q u e c o n tre s ig n e ra it to u s c e u x q u i o n t l’h o n n e u r d e l ’a p p ro c h e r .

Parmi d’autres appréciations élogieuses à.propos de la réélection de M. Franck Chauveau, citons encore ce filet du Jour- n a l de Clermont, qui donne aussi une note très juste ;

M. Franck Chauveau, sénateur de l ’Oise, a ét< élu hier, par 162 voix, vice-président de la Haute Assemblée.

Si l’on considère que l’attitude pleine de cor­rection et d’indépendance de M. Franck Chau­veau, dans le lamentable procès de la Haute- Cour, l ’avait mis en complète divergence de sentiments avec une partie de ses collègues, on est amené à tirer de sa réélection à la vice-pré sidence la double signification que le fait oom porte :

Quand il n ’obéit pas à telles suggestions dis­solvantes du dehors, quand il est aélivré de son rôle ocoasionnel — odieux, s’il n’est pas gro-

tf'Lunal politique, ie Sénat redevient lô grand Conseil pondérateur et clairvoyant du régime républicain. E t il est très capable, alors, de rendre justice, voire de rendre hommage a ceux de ses membres qui l’honorent le plus par leu r caractère, leur dignité, leur valeur et leur distinotion. ____________

A l a p r é f e c t u r e d e l ’O is e .M. H enri P au l a reçu d an s l ’après-m idi

d e sam ed i, vers q u a lre heures, le personnel d e la P réfecture , qui lu i a été présen té p ar M. R eboul, sec ré ta ire général.

M. Reboul s’es t fa it 1 in te rp rè te de tous en ex p rim an t & M. P au l les sen tim ents de r e ­g re ts qu ’ép rouvaien t les em ployés du départ a u d istingué re p rése n ta n t a u gouvernem ent d a n s l ’Oise qui avait tou jours m on tré pour eux la plus g ra n d e bienveillance.- M. P au l, Irôs touché d e ce lte courtoise dém arche , a v ivem ent rem ercié ses anciens co llaborateurs. Il le u r a exprim é aussi tous ses reg re ts d ’av o ir à se sép arer d ’eux , ca r il av a it été à m ôm e de ju g er p en d a n t les qu atre années de son séjour à B eauvais de le u r zèle p o u r m en e r à b ien les m ultip les affaires départem enta les. .

** *

M. Couppel du L ude, le nouveau pré fet de 1 O ise, es t a rriv é sam edi à Beauvais, p a r le tn n n de A h . 55 v en a n t de P aris .

A sa descente d u tra in , M. Couppel du L ude, accom pagné de so n chef de cabinet, M. Lam y-Boisroziers, e td e M . Coulaogheon, anc ien chef de cab inet de M. P au l, a été reçu p a r son p rédécesseur, M. H enri P au l e t M. R eboul, sec ré ta ire général.

A près les p résen ta tions , ces m essieurs se sont re n d u s im m édiatem ent en voiture & la P réfec tu re p o u r ass is ter à la réun ion du Conseil g énéra l.

¥* *

L e P rés id en t de la R épublique a reçu , dans la m atinée de lu n d i, M. Couppel du L ude, le nouveau p ré fe t de l ’Oise.

¥* *

L e nouveau pré fet de l ’Oise, M. Couppel du L u d e, e s t a r r iv é h ie r à B eauvais, p a r le tram d e 11 h . 48, v en a n t de P aris .

L e p ré fe t, q u i é ta it accom pagné de Mm# Couppel du L ude e t de ses deux jeu n e s filles, a été re çu & la g are p a r M. Reboul, secré­ta ire g én é ra l, M. Je a n Lam y-Boisrosiers, son chef d e cab inet, e t M. B ourdiol, com m is­saire spécial.

M. Couppel du Lude a pris aussitôt pos­session de son poste.

Conseil général de l’Oise.S e s s i o n e x t r a o r d i n a i r e .

, Séance d u sam ed i 3 fé v rie r 1900.L a séance s ’o uvre à deux h eures e t dem ie,

MM. P e lle tie r et- I^ f ra n c , m alades, se sont excusés p a r le ttres .

M. Cuvinot p ré sid e e t expose le b u t de la ré u n io n . -t

Lo Conseil général s’est ré u n i en séance ex tra o rd in a ire pour d iscu ter la propositionde M. le S ous-S ecré ta ire d ’E tat aux posjes e t télégraphes ten d an t à é ten d re le réseau

• té léphonique à tous les cliefs-lioux de canton.Le concours financier du départem ent est

dem andé p a r le gouvernem ent sous formes d ’avances rem boursables su r les recettes dos lignes à c réer . La som me à avancer sera it de 103.000 francs à p ré lover su r la réserve , assez élastique, pour pouvoir se p iê te r à ce pré lèvem ent.

M. Ila lin b o u rg p ropose , sous forme d ’am endem en t, d ’augm enter de 15.000 francs l ’apport départem en ta l, en spécifiant que ce supplém ent sera affecté à l ’extension du ré ­seau in tercom m unal.

Nos lec teu rs nous sau ro n t g ré de leu r m ettre sous les yeux le texte de cette propo­sition , d ’un lié s g ra n d in té rê t pour toutes les com m unes du départem en t :* A m e n d em e n t de SI'. I la lin b o u rg .

J ’ai l’honneur de proposer au Conseil général l’adoption d ’un crédit supplémentaire do 15.000 francs, par voie d’amendemeut au projet qui vous est soumis par M. le sous-secrétaire d’Etat des postes, pour l’extension des réseaux télépho­niques dans l’Oise.

Le montant total do l’avanco à consentir par le département à l’Etat est ainsi porté de 103.000 à 118.000 francs.

La somme supplémentaire de 15.000 franos survivra à la création d’un fonds do concours qui permettra au départtnieul de contribuer aux frais d’installation téléphonique des communes déjà pourvues de bureaux do poste,

Co fonds s’accroîtra des sommes devant être rapidement remboursées par l’Etat sur l’avance principale des 103.000 francs affectée aux grands réseaux.

EXPOSÉ DBS MOTIFS Le projet de l’administration, comportant

1 avance de 103.000 francs à faire par le dépar­tement à l’Etat, vise seulement l’établissement des oinq nouvelles lignes du grand réseau, tel qu’il vous est proposé d ’accord avec M. le rap ­porteur.

Ce projet laisse do côté toute installation se­condaire de commune à commune.

Dans certains départements où les réseaux sont à l’élat embryonnaire, les conseils généraux ont répondu à la proposition du sous-secrétaire d’Etat en votant des fonds d’avances considé­rables. Un département va jusqu’à consacrer 1.S00 000 franos pour relier toutes sas com­munes.

Dans i;Oise, qui possède déjà 57 réseaux en exploitation, un pareil effort est inutile. Il aurait en outre le grand inconvénient d’obliger le dé­partement à contracter un emprunt.

L’amendemént que j ’ai l’honneur de vous sou­mettre a pour objet, non pas une création d’en­semble, mais de doter successivement les 131 bureaux de poste ouverts au public dans l ’Oise ■’r leurs communications téléphoniques.

Ces bureaux, qui se composent do 106 recettes et de 25 bureaux de facteur-recoveur, peuvent être rapidement, dans le délai de quelques an­nées, reliés ontre eux au moyen de l’avance sup­plémentaire de 15.000 francs, que je vous propose de voter, et qui reste dans la limite de nos fonds disponibles.

Le remboursement par encaissement des taxes permet au département, en rentrant très vite dans ses avances, do les metiro à nouveau à la disposition des communes non pourvues; de telle sorte qu’une somme initiale très faible suffit a la création du réseau tèlcphonigue intercom­m unal.

Il y a lieu de remarquer, du reste, que l’im­portance des fonds nécessaires à l’établissement des communications décroît avec le nombre des points reliés, puisque la diminution des distances entre ces points rend les frais d’installation do moins en moins coûteux.

Pour ces divers motifs, j ’ai l’honneur de vous proposer de porter à 118.000 francs le crédit otal, étant entendu que les 15.000 francs supplé­

mentaires serviront a la création d ’un fonds spé­cial, destiné à subventionner successivement les communes déjà pourvues de bureaux do poste, désireures d ’établir entre elles dos communica­tions téléphoniques, et que ce fonds s’augmen­tera des remboursements faits par l’Etat, sur l ’avance de 103.00 francs destinée aux grands réseaux.

L a lec tu re de ce docum ent fa ite p a r M. Cu- v inot, M. B erd in dem ande la paro le pour exposer les p la in tes des populations de Creil e t de Pon t-Sa in te -M axence , q u i, m algré les gros Bacrifices qu ’ils on t consentis p o u r ê tre re lié s téléphon iquem en t, souffrent d ’un ser­v ice incom plet e t défectueux.

Avant d e c réer , il conv iendrait, d i t M. B erd in , d ’am élio re r les lignes existantes. L ’honorab le conseiller généra l souhaiterait u n fil de C reil à Compiôgne e t un second fil d e Creil à P aris .

M. D upont, ra p p o rteu r, fa it observer que le déba t dévie.

Le Conseil g é n é ra l n ’a q u ’à se prononcer su r les propositions de M. le Sous-Secrétaire d ’E ta t aux postes e t télég raphes po rtan t création d e lignes nouvelles.

S u r ce m ot la discussion es t close e t le ra p p o rt d e M. D upon t envoyé à l ’é tu d e des

et 3* com m issions (f in a n ce s e t voies e t m oyens).

L a séauco est suspendue à tro is h eu res un qu art.

La séance es t rep rise à tro is h eu res a u a - ra n lo . H

M. C h a rlïs D upuis, des Ageux, au nom de la troisiéino com m ission, e t M. Chovet, au nom d e la com m ission des finances, donnent le. ta re des rapports qui concluent à l ’adop­tion de la proposition de M. le Sous-Secrô- la tre d ’KUtf aux postes e t télégraphes avec ad jonction de l ’am endem ent de M. H a lin - bourg.

O n passe au vote qui est unanim e.

M. P au l fa it a lo rs con n a ître au Conseil général quo le M inistre de l ’In té r ie u r lui av a it dem andé de p ré sen te r un pro jet de d éclara tion d ’u tilité publique, re la tivem ent à l ’hospice de Creil.

L’é tude de la question a été renvoyée à la com m ission départem en ta le , qu i, en vertu (Tune délégation spéciale, fera toutes les diligences nécessaires pour h â te r la solution de ce lte im p o rtan te question.

• *Des rem erciem en ts sont adressés & M. S i­

m on , d irec teu r des postes e t télégraphes, p o u r le zèle qu ’il a m is à facilite r le trava il du ra p p o rteu r d e la proposition du sous- sec ré ta ire d ’E 'a t , M. Mougeot.

E nflo , M. le p résiden t Cuvinot se lève et p rononce lo d iscours su ivants :

D iscours de SI. C uvino t.Messieurs et chers collègues,

Au moment de clore la séance, je vous de­mande la permission d ’odresser au Préfet qui nous quitte t’expressi m dos regrets bien vifs du Conseil général. Fendant la période de près de quatre années qu’il a passée au milieu de nous, M. Paul a consacré à notre département tous les dons d u n e intelligence élevée et d ’un cœur d ’élite. Chacun appréciait son esprit conciliant, sa parfaite bonne grâce et rendait hommage a 1 homme honnête et laborieux qui apportait à

examen d ts affaires, aveo le souci vigilant des intérêts dont il avait la charge, la préoocupation constauto d’une irréprochable équité.

Son aménité, sa droiture et sa loyauté lui avaient conquis l’affection et les sympathies una­nimes des habitants de l’Oise.

M. Paul abandonne l’administration préfecto­rale après vingt-deux ans d’éminents services, ayant laissé dans les diverses préfectures qu’il a occupées les mêmes sympathies et les mêmes regrets.

Eu lui confiant les fonctions de trésorier gé­néral, lo Gouvernement donnera à l’administra­teur éprouvé, au serviteur dévoué de la Répu­blique, lo témoignage à qui lui est dû. Vous applaudirez tous a cet acte de justice.

Dans la nouvelle carrière qui lui est ouverte, M- Paul continuera de mettre au service du pays sa haute expérience des affaires et la conscience scrupuleuse qui l’a toujours guidé.

Je tiens pour o rta iu , Monsieur le Préfet, que vous n ’oublierez pas les amitiés quo vous vous êtes créées dans 1 Oise; les nôtres vous resteront fidèles, ot 1 eloignement no les affaiblira pas parce qu'elles sont solidement appuyées su r des sentiments do gratitude ot de profonde estime.

Discours de SI. H enri P a u l.Monsieur le Président,

Jo ne sais comment vous remercier do vos bonnes et trop élogieuses paroles, ni comment vous dire ma reconnaissance. Au cours des qua­lre auuées environ que vous rappelez, j ’ai vou'u appliquer tous mes efforts à bien faire dans ce beau département de l’Oise, pour les communes pour le département, pour la République.

J ’ai essayé de ne jamais dévier de la route droite et de mettre ainsi mes adversaires poli­tiques dans l’impossibilité de me reprocher un soui acte iDjuste, un seul moment d’incorrection.

S’il m ’a été douué d ’approcher de mon but sans l’atteindro aussi complètement que je l’au­rais désiré, je le dois, représentants, conseillers généraux dont l’unanimité m ’a si profondément touché, à votre bienveillance qui m ’a soutenu aveo tant d ’ensemble spontané et d’énergie en des heures pénibles.

Jo le dois encore au concours de MM. les Chefs do service on têto desquels je place mes excel­lents amis, M. l’ingénieur en chef Debove et M. le trésorier-payeur générai Lafargue. MM. les Directeurs et MM. les Sous-Directeurs forment ici un élite dont le dévouement éclairé ne m ’a jamais fait défaut.

Et je n ’aurai garde d ’oublier M. le Secrétaire général, MM. les Sous-Prérets, MM. les Conseil­lers de préfecture, MM. les Chefs de division et jusqu’aux plus modestes employés des bureaux qui ont mis à me seconder toute leur amitié, toute leur intelligence, tout leur zèle.

Qu’jls reçoivent mes remerciements les plus cordiaux.

En quittant cette administration à laquelle mon existence a été consacrée, je me déolare heureux

FEUILLETON

LE PETIT-FILSDE

D’A R T A G N A NA. 8 I R V E N & A . 8 I É G E L

.Jj® Béant qne d ’A rtagoan av a it cessé de l«va J dePu i* Q u'il n e rés is ta it p lus, se m»ni Se d6Pou>lla lo i-m ôm e d e ses vôte- knr. À ?l m archa vers le prince , te n a n t tou-

iu i . a ' n lo te rr ib le knout, ton»* c ru t qu ’il a lla it s’en se rv ir de

01 ?e Je ,a a u devan t d e la i. i r f . t J? de D im itri re te n tit, douce e tF1*®» disant :

cra'*ne* p lus r ie n p o u r m oi, vous, rtr«*L0ur’ 6les m on am i in co n n u ... e t

mes rem erciem ents, d ’a b o rd , pour tflril?n *aavé ,a v ie, parce q u e je serais est i.«emenl m ort *ous l e k n o u t m an ié p a r

nomme... en su ite p o u r avo ir épa rgné à deux m alheureux u n ac te qu ’ils consi-

d é re n t eux-m ém es comme u n sacrilège... Voyez p lu tô t !

E n effet, l 'hom m e qui, tou t & l ’heu re , s 'é ta it fa it son bo u rreau , au lien de se se r­v ir co n tre lu i du kn o u t, le déposa-à ses p ieds, e t , lu i m o n tran t son torse nu , p ro ­nonça ces paro les :

— P è re a im é, m a ître v én é ré , inflige à ton esclave la pun itio n qu ’il m é rite ... J ’ai osé p o rte r la m a in s u r ta p ersonne sacrée , je t ’ai ou tragé , frap p é, to i m on se ig n eu r e t celui de m es pères I ... p re n d s ce kn o u t, dont j 'a i eu l ’ind ign ité d e m e se rv ir co n tre toi, e t donne la m ort a u m isé rab le , & l’infûm e que je suis.

— O oi, a jo u ta l ’a u tre colosse, tou jours à genoux d ev a n t le p rin ce , tu e-n o u s tous les d eux , com m e des ch iens I

— N on, fit D im itri avec la m êm e dou­c e u r ... J e vous ava is bien reconnity à vo tre ta ille , m ais la n u i t vous em pêchait de voir m on v is a g e l.. . V o u s m ’avez g arro tté , bâ il­lo n n é , av a n t que j ’aie pu vous c r ie r m on nom . S i vous av iez su qu i j 'é ta is , loin de se rv ir co n tre m oi, vous m ’eussiez, protégé co n tre lu i 1... J e vous p a rd o n n e ... Relôve- to i, Zanko, e t to i, N ikita, rem ots tes v ê t e - . m en ts 1... S i ce n ’est pas assez de m on p a r­d o n , recevez, p a r m a bouche, celui d e R u rick , vo tre a ïe u l.

— T u peux n ous p a rd o n n er, m aître , d i t N ik ita , m ais n ous n e nous p ardonnerons jam ais I

— N on, jam ais I ré p éta Zanko.D’A rtagnan , é to u rd i p a r ce tte scène su r­

p re n a n te , e n av a it to ta lem en t oublié le com te.

I l s’élança h o rs d u m assif, d a n s l ’in ten tion d e le ra ttra p e r , e t co u ru t & l ’a rb re auque l il av a it attaché son cheval.

Le cheval avait disparu,

On l ’e n te n d a it g a loper su r la rou te de Nancy.

— T o n n erre I s’é c ria d ’A rtagnan , T oder- m an s’e n e s t serv i p o u r fu ir .. . n ia is que je su is, d e n ’avo ir pas com m encé p a r casser la tête à ce m on stre I

I l re v in t à D im itri, e t, voyant qu ’il lui te n d a it les deux m ain s , c ru t qu’il voulait l ’em b ra sser.

— De g ra n d c œ u r! ilt- il . J e vous ai d it tout à l ’h e u re que je sa is vo tre am i, e t je le se ra i p o u r la v ie si vous le voulez bien.

E u m êm e tem ps, il l ’é tre ig n it con tre sa po itrine . Le p rin ce poussa une faible p lain te.

D ’A rtagnan com prit e t frissonna.— Le k n o u t ! . . . p e n sa -t-il .E t, tê te basse :— Excusez u n m alad ro it... Vous ôtes

b lessé, p rin ce ?— Blessé ? pas positivem ent, répond it D i-

m itr i, m ais u n seu l coup a suffi pour me m e u rtr ir le dos d ’u n e façon cruelle.

c J e n e souffrirai p ins b ien tô t d e cette m eu rtr is su re , m ais l ’ignoble cicatrice de­m eu re ra é te rn ellem en t g ravée d an s ma c h a ir .. . e t ce tte pensée e s t un supplice pour u n hom m e de m on ra n g e t d e m a naissance.

— D im itri Petrow itch , prononça Nikita, ton in ju re sera v en g é e ... L’hom m e qui nous a com m andé d e t ’in fliger ce t h o rr ib le sup­p lice le su b ira de m a m ain , e t ju sq u ’à la m ort ! ...

— Non, fit le prince, je m’appelle Dorieff, et non Toderman,*et un gentilhomme ou­tragé doit se venger de sa porpro main.

La neige continuait à tomber, non plus fondue, mais en gros flocons épais dont l’éclatante blancheur perçait les ténébrasde la nuit.

— Prince, dit d'Artafnan, nom ne pou­

vons re s te r p lus longtem ps à ce tte place. Je condu ire dans l ’en d ro it le plus

proche où il se ra possible de vous donner les soins que v o tre é ta t réclam e. Pouvez- vous m arc h er u n peu ?

— Certes, rép o n d it D im itri.f— Nous n e le souffrirons pas, d it Zanko.

L u n d e nous te p o rte ra , m aître . Moi, si tu y consens. J

—• S oit ; m ais ce tte tun ique m e recouvre à peine . L’étoffe en es t d u re e t m e b lesse... I l m e fa u d ra it u n m an tea u p o u r m ’enve­lopper.

— Voici le m ien , d it d ’A rtagnan;Z anko re p ri t sa tu n iq u e et, avec u n e dou­

ce u r in fin ie , en ro u la le corps du p rin ce dans 1 excellen t m an teau d o n t d 'A rtagnan se dé­pou illa it, sans re g re t, à son profit._ P u is , le colosse saisit son m aître d an s ses b ras , aussi facilem ent que s ’il e û t soulevé un en fan t.

D 'A rtagnan sortit du m assif le p rem ier.Z anko v in t en su ite , p o rtan t D im itri avec

les ten d re s précautions d ’un père.N ik ita se m it e n m arche le d e rn ie r , silen­

cieux .et m orne.E n ce t o rd re , ils a r riv è re n t dans un h a ­

m eau où un paysan , réveillé p a r d ’A rtagnan e t g rassem en t payé p a r lu i, m it à le u r d is­position u n e ca rrio le d an s laquelle le prince fa t é te n d u su r un li t d e paille fraîche .

L e paysan m onta su r la banque tte qui ser­v a it d e siège, e t in v ita d ’A rtagnan à p re n d re p lace & son côté.

M ais ce lu i-c i, n e v o u lan t p as q u itte r le p rin ce , p ré féra s’asseo ir p ré s d e lu i, s u r la pa ille .

XIX

l ’a u d k d ’u n e a m it ié

Le conduc teu r de la ca rrio le, confiant d an s son cheval, qui connaissa it bien le chem in de la v ille , s ’é ta it renfoncé, su r son siège, d an s son som meil b rusquem ent in ­terrom pu.

R ien n ’em pôchait d ’A rtagnan et D im itri de s e n tre te n ir en tou te liberté .

Le p rin ce ten d it la m ain à son compa­g n o n . r

— M erci en co re , m u rm u ra -t-il , ca r, sans vous, j e vous le répète , j ’étais m ort. Vous connaissez m on nom , m ais j ’ignore le vô tre A qui d o is-je m on sa lu t ?.

— J e m e nom m e d ’A rtagnan ...— Vous ô tes gen tilhom m e? J e l ’au ra is

d ev iné à v o tre g énérosité e t à vo tre b ra - vpure .

— J ’ai le d ro it d ’ê tre fier d ’une pareille constata tion d a n s vo tre boucho, ca r, en fait do b ravoure e t de générosité , porsonno n ’est m e illeu r ju g e que le prince D im itri Dorieff.

•— Col hom m age m ’in trig u e au ta n t qu ’il m e louche, ca r en fin , m onsieu r d ’A rtagnan b ien qu ’un m irac le vous a it perm is de de- u in e r tou t à l ’h e u re m on nom , je n e suis qu ’un inco n n u p o u r vous.« 7“ Infiniment moins que ne le pense Votre Excellence.

— Point tant de cérémonies. Appelez-moi Dimitri tout simplement, ou, mieux encore, votre ami, voulez-vous?

— Eh bienl donc, ami, permettez moi de ne pas répondre tout d’abord aux ques­tions qne vous vous apprêtes * m'adresse.

Vous voudriez savo ir com m ent je vous al reconnu , au m ilieu d e la n u it e t sans vous avo ir jam ais vu. C’est un m ystère qu ’il m e sera facile d 'éc la irc ir plus ta rd ... Mais, pour 1 in sta n t, souffrez que j ’a ille au p lus pressé, e t vous m e ferez g ra n d p la isir.

- - A près le serv ice que vous m ’avez re n d u , U fe ra it beau voir que je vous refu­sasse quoi que ce fû t, m on c h e r m onsieu r d A rta g n an .

— O h I pardon , in terrom pit le G ascon, si vous m appelez m onsieu r, je vous appellerai Excellence.

— C’e s t ju s te ; au p lus pressé donc, am i.— J e vous ai d it m on nom . Voici m ain te­

n a n t m on éta t. J e su is capitaine dans la g ard e consulaire. Ma s itua tion ac tuelle est celle d un officier e n congé. Ce congé, ie l ’ai ob tenu pour a lle r ré g le r e n R ussie certaines affaires personnelles.

« Le P rem ier Consul, en m e l ’octfoyant m a o rd onné , pour ê tre agréable au tsa r, de p re n d re p o u r com pagnon de voyage u n offi­cie r ru sse , afin de lui perm ettre de regagner p lus tôt ses foyers. E t c ’es t à vous q u e ? s u r ce qu on in a d it de voire p ersonne, j ’a i dé­cide de fa ire ce tte offre.

— P ourquoi p lu tô t à m oi ? fit le p rin ce Dorieff.

— l ’a rce que jo n 'a r a is le choix q u 'en tra deux personnes. Von» d ’ab o rd ... e t ie nénd- ra l T odorm an. Voua avouerez q u ’i l n ’j a paa lieu d'Otro fler pa rce q n e je to u » ai p ré féra * un p a re il «célerat .

— J e l’arouo u n s difficulté. Maintenant d ’A rU gnan, répondex-moi arec franchise: Ce sent b ie n to« affaire» penonnetle. aui to u » appellent en Huisie f T

( Â n r i m ) ,

Page 2: 71* Année. JVQ 11.bmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_02_08_MRC.pdf · •du al* dragons, à Epernay, contre l’Aurore, qui 1 avait accusé d’avoir provoqué la mort

de rencontrer nn dernier successeur tel que M. Couppel du Lude.

Il arrive ici précédé d’une légitime réputation de galant homme, de ferme républioain. d’admi­nistrateur de haut mérite. Sans douie, il me fera vite oublier; mais, pour moi, je n'oublierai ja ­mais et j ’aurai toute ma vie au cœur ces senli-

wmeuts d ’affectueuse gratitude que je vous garde à tous, Messieurs, à tous sans aucune exception.

Tout le Conseil généra l s’associe & la m a­nifestation d e sym pathie en l’h o n n eu r de 11. le pré fet H enri é/aul, qu i est ém u ju s ­qu ’aux larm es.

L a séance e s t pnsu ite levée.

L e s J o u r n a l i s t e sp a r l e m e n t a i r e s *

L’Association des jo u rn alis tes parlem en­ta ire s v ien t de p rocéder à l ’élection de

m en t d e MM. A rnauU , A dorer, Damez e î Moro, m em bres so rtan ts , n on reéligibles.. O nt été é lu s : MM. T h . A vonde, Liberté ; Chichet, République fra n ç a ise ; G arapon, Echo de P a n s , e lh e rg e ro l, r e l i t M éridional.

D ’au tre p a rt, à ra ssem b lée g én éra le du 31 jan v ie r d e rn ie r , M. G eorges Aubry a été ré é lu p ré sid e n t p a r acclam ation.

Le bu reau de l'A ssociation se trouve ainsi com posé pour l'a n n é e 4900 :

P résid en t, M. G eorges Aubry ; v ice -p ré­sidents, MM. T h . A vonde e t A4- l i . M ontégul ; secréta ire gén é ra l, M. R obert Maze ; m em ­bres du com ité, MM. A ndré de Ualz, P au l Crouzet, L av a n an t, C hichet, G arapon e t B ergerol.

L e b an q u e t annue l d e l ’Association au ra lieu prochainem ent au G rand-H ûle l.

M. Avonde est, ou le sa it, no tre distingué confrère d u M oniteur de l ’Oise.

A v is .Les ju ry s d ’E lat appelés, aux term es de

l ’artic le 27 d u déc ret du 23 novem bre 4899, à exam iner les jeunes gens exerçan t des in ­dustries d ’a r t, qui réc lam en t le bénéfice du § 3 de l ’ar tic le 23 d e la loi du 45 ju ille t 4889, se ré u n iro n t du 4 6 m à rs au 4 " mai prochain.

A ces exam ens seron t adm is :4° Les jeu n es gens de la classe 4899 (&

l ’exception d e ceux qui sera ien t déjà sous les drapeaux comme engagés), qu ’ils a ien t ou non com paru déjà devan t le conseil de rév ision , e t dans le p rem ie r cas, quand bien m êm e ils a u ra ien t été ajou rnés à l ’année su ivante p o u r inap titude physique;

2° Les jeu n e s gens ayan t a tte in t ou de­v a n t a tte in d re l ’ûge d e 48 ans av a n t le 4*' octobre 4900, qui dem anderont à con­trac te r, p a r application de l ’av a u t-d ern ie r a lin éa de l ’ar tic le 39 d e la loi du 45 ju ille t 4889, m odifié p a r la loi du 44 ju ille t 4892, l ’engagem ent de trois an s , avec faculté d ’en ­voi en congé au bout d ’une an n é e sous les drapeaux.

Les jeu n e s gens se tro u v an t dans l ’une ou l ’au tre des catégories ci-dessus, qu i ex e r­cent leu r profession dans le départem en t de l ’Oise e t d ésire n t se p ré sen te r aux exam ens des ouvriers -d’a r t, sont inv ités à ad resser leu rs dem andes, accom pagnées des p ièces rég lem en taires, à la P réfectu re , direc te­m en t pour l ’arrond issem en t chef-lieu , et pour les au tre s arrond issem en ts, p a r l ’in ­term éd ia ire des sous-préfets.

La date des exam ens se ra fixée u ltérieu ­rem ent.

Cour d’Assises de l’Oise.Le J o u rn a l de Senlis a annoncé dans un

précédent num éro que les débats des affaires crim inelles soum ises au ju ry d e l’Oise pour le prem ie r trim estre 4900, s ’ouvriron t le lund i 5 m ars, au palais d e justice de B eau- vais, sous la présidence de M. D urand , con­se ille r à la cour d ’appel d ’Amiens, assisté de MM. M illon, juge au trib u n al civ il de B eauvais, e t Fabignon, ju g e suppléant au môm e siège.

Voici la liste des ju ré s qui siégeront à cette session :

MM.Jurés titu la ires :

Collignon (Marlin-Gustavo), exploitant do car­rières à Aotréches.

Cotelle (Octave), fabricant à Méru.Gros (Gaston-Camille-Aimé), uég. à Ribécourt. Charpentier (Auguste-François-Clair), cultiva­

teur à Berneuil.Fournet (Victor-Arcade), tablelicr et maire- de

Foulangues.Vauquier (Edmond-Isidore-Théotime), notaire à

Corneilles.Hochedez (Gaston-Joseph), nég. à Lassigny. Poitevin (Barihôleiny-Joseph-charles), maire de

Libermont.Huppé (Antoine), propriétaire à Dieudonne. Vinon (Charles), rentier à Verberio.Trebois (Abel-Alfred), sellier à Chantilly. Ühervillez (Auguste-Aroade), adjoint au maire

de Ressons-sur-Matz.Fercot (Thomas-Auloine-Louis), cultivateur &

Verberie.Dumont (Charles-Frédéric-Ernest), banquier à

Beauvais.Debailleux (Frédéric-Hyacintho-Natalis), cultiva­

teur à La Neuville Saint-Pierre.Bizet (Albert-Maxime dit Xavier), cultivateur à

Froccmrt.Blanchet (Charles-Louis-Victor), marchand de

vins h Beauvais.Bernard (Henri), architecte à Compiègne.Bécus (Frédéric), distillateur à Senlis.Heaumé (Louis-Félix), cultivateur à St-Maximin. Bocquillou (Valentin-Théodore-Onésiphore), mé­

canicien à Fresnoaux-Monchevreuil.Petit (Auguste-Florentin), propriétaire à Allonne. Vervel (Emile), cultivateur à Monchy-Humières Serrain (Pierre-Toussaint), cultivateur à La Cha­

pelle-Saint-Pierre.Leroux (Casimir-Alexandre), cultivateur à Au-

chy-la-Montagne.Desachy (Marie-Edgard-Stéphanc), ancien prin­

cipal clerc de notaire à Waviguies.Carrière (Emile-Julion), propriét. à Golancourt. Aubort (Dôsiré-Léopold-Cléophas), maire d ’Avri-

conrt.Cadot (Gustave-Krnest), prop. k La Vacqucrie. Leclaire (Louis-Eugène), maire de Cambronne. Desachy (Hector-Emile-Alphonse), propriétaire

à Maignelay.Lepère (Charfes-Ferdinand), cuit, à Feigncux. Congy (Louis-Nicolas), propriétaire à Bonneuil. Coutrot (Îhéodule-Auguste), cuit, à Hétomesnil. Draps (Hyacinthe), cultivateur à Elavigny. Desmazure (Edouard-Alphonse-Xavier), proprié­

taire à Saint-Just-en-Chaussée.

SENLI SA . t r a v e r s S e n l i s .

S ociété dTIohticultubb. — D im anche d e rn ie r a eu lieu , à S en lis, dans la salle des séances dè la Société d ’h o rticu ltu re , une d is tribu tion de récom penses obtenues pen­d an t le cours de l ’an n é e 4899, p o u r apports en séances, visites d e ja rd in s , a insi qu ’au Concours deC hrysan thêm es du 4 2 novem bre d e rn ie r.

Cette séance m ensuelle é ta it p résidée par M. le Sous-P réfe t d e S en lis , p résiden t d ’h o n n eu r, qu i, d an s u n e charm an te allocu­tion , a d ’abord rem hrcié M. T h irio n , prési­den t, d e l’avo ir in v ité à p ré sid e r ce tte séance, ainsi que les assistan ts d 'ê tre venus aussi nom breux ; il a en su ite félicité les lauréats de leu rs succès o t p rinc ipa lem en t de ceux

don t il rappelle la belle réussite.Il d it ensuite que comme rep rése n ta n t du

G ouvernem ent, il a le devoir d ’encourager les efforts que font les Sociétés comme celle-ci à l’effet d e propager le goût do l ’hor-* ticu llu re , e t q u 'il sera heu reux d ’appuyer les dem andes qui p o urra ien t ê tre faites pour récom penser quelques-uns des plus m éri­tan ts p a r des d is tinc tions honorifiques.

Ces paroles sont cha leu reusem en t applau­dies p a r toute l’assem blée.

I l es t ensuite procédé à la d is tr ib u tio n des récom penses, dont voici le P alm arè s :

APPOnTS EN SÉANCES PENDANT L’ANNÉE

Médaille d’argent de 1" classe :M. Ramus, jardinier chez M. Guilleminot, _

Chantilly, et M. Benjamin Constant, jardinier chez M. Latonr, à Senlis.

V is i t e s d e J a r d i n s p e n d a n t l ’a n n é e

Médaille d’or, offerte par M. Thirion, prési­dent :

M. Strub, jardinier chez M. Nazo, à La Cha- pelle-en-Serval.

Médaille de vermeil exceptionnelle :M. Gallois, jardinier chez M. C. Boucher,

Barbery._________________Médaille de vermeil do 1” c’asse :M. Chéret, jardinier chez M. Thirion, à Senlis

M. Ramus. jardinier chez M. Guilleminot, à Chan­tilly, et M. Billion, jardinier chez M. Troncin, ’ Chaînant.

Médaille de vermeil do 2 ' classe :M. Guillet, jardinier chez M. Rueff, à Chantilly.

V is i t e a C u l tu i i k s p é c i a l e

Médai'lo do vermeil exceptionnelle :M. Pichon, pépiniériste à Villers-Saint-Paul. Une Médaille de vermeil de 1" classe est olîerlo

.à M. Lavalléo, instituteur à Borest, en remercie­ment de l’envoi mensuel du bulletin météorolo­gique.

C o n c o u r s d u 12 N o v e m d re 1899.Prix d’honneur avec félicitations du Jury.

Médaille d’or, offerte par M. Thirion, président M. Victor Ramus, jardinier chez M. Guille­

minot.Eortieulteurs-M archands.

Médaille de vermeil de 1" classe, P rix ex œquo M. Marie, horticulteur à Senlis;M. Vibert, horticulteur à Senlis.

Amateurs ou Jardiniers bourgeois.1” Prix, Médaille de vermeil de 1" classe, of­

ferte par M. Morel, vice-président :M. Prévost, jardinier chez M“ Alépée, à Senlis.2' Prix, Médaille de vermeil de 2‘ classe :M. Chéret, jardinier chez M. Thirion, à Senlis.3* Prix ex œguo, Médaille d’argent de 1'* classe M. Guillet, à Chantilly;M. Thomas, jardinier chez M- la comtesse de

La Vaulx, k Chamant.Médaille d’argent exceptionnelle, offerte par

M. Vantroys, vice-président :M. Pichon, pépiniériste à Villers-Saint-Paul.

Concours spécial de Céleri du 1» Novembre. Médnillo d’argent de 1" classe, offerte par M.

Guilleminot, vice-président :M. Pecquet, jardinier à l’IIôpital général de

Senlis.Longs Services

Médaille do vermeil de 2 ' classe :M. GoreDflot, jardinier chez M. Kulp, au châ­

teau do Valgencouse, pour 25 ans de services dans la môme maison. — M. Gorenllot est entré lo 15 novembre 1874 au service de M' la mar­quise de Giac; en 1875, à celui do M. Frémenditv ensuite, en 1896, chez M. Kulp.

MM.Jurés suppléants :

Rottée (Eugène-Béloni), boucher à Beauvais. Brasseur (Jules-Alexis), huissier à Beauvais. Carpentier (Alphonse-Arthur), vétérinaire à Beau­

vais.Lagache (Edmond-Emile), ancien bijoutier à

Beauvais.

U n i o n d e l a J e u n e s s e s e n l i s i e n n e . — La Commission de la Société s’es t réun ie lundi so ir, au siège social, d an s le bu t d ’exam iner les dem andes d ’adm ission.

Il a été définitivem ent décidé que, con­tra irem en t aux précédents sta tu ts , la Société au ra it do rénavan t des m em bres honora ires, dont la cotisation annue lle a été fixée 6 francs.

Un assez g rand nom bre de personnes se sont dé jà fa it in sc rire ; d ’au tres, certaine­m ent, voudront les su iv re dans ce tte voie.

Il a été , en ou tre, décidé que les m em bres de la Jeunesse cre illo ise p o u rra ien t assister aux soirées dansantes organisées p a r la So­ciété, e t ce contre p résentation de le u r carte de sociétaire e t le versem ent d ’une cotisa­tion qui a été fixée à 4 franc.

C’est u n e bonne m esure prise d an s le but d ’u n ir la jeunesse de Senlis à celle de Creil, et nous en félicitons le Comité. (C o m m u ­n iq u é ).

S é a n c e d e C i n é u a t o g r a p u i e . - - M. Giel est venu donner, vendredi d e rn ie r , une séance de ciném alograpliie, à l ’hôtel des A rènes. En dehors de l ’a ttra it qu i s ’attache à ces expériences trè s curieuses en elles- m êm es, on est forcé d ’avouer que M. Giel au ra it été mieux in sp iré en nous m o n tran t des films plus neufs. Les vieux rossignols qu ’il a fait cou rir sous les yeux des specta­teurs avaien t tellem ent serv i q u ’ils éta ien t tout craquelés e t m arqua ien t p a r place des trainées blanches du plus désagréable aspect.

E n résum é, l ’im pression a été p lutôt m au­vaise, e t il faut esp érer qu ’à son re tou r, M. Giel nous fera voir m ieux que cela.

P e t i t s c o l i s . P e r t e .La stipulation du ta rif spécial à prix rédu it

des petits colis com m un à toutes les com pa­gnies de chem ins de fe r, qu i lim ite au m axim um de 400 francs le u r responsabilité • n cas de perte ou d ’av a rie , n e s ’applique pas seulem ent à la valeur de la m archand ise perd u e ou av ariée , m ais aussi à tous les dom m ages qui sera ien t la conséquence de la perte . — (Cass. 24 fév rier 4887).

Au T h é â t r e d e S e n l i s . —• M. H enri G authier nous a ram ené son excellente tioupe qui a donné d im anche d e rn ie r, sur notro th éâ tre , les Ménages parisiens e t Mo­d e m ; Mongodin.

Nous avons d it tout lo bien que nous pen­sions de ces artistes de réelle v a leu r ; sans aucune exagération, Sen lis n ’en a pas sou­v ent vu de pareils s u r sa scène : Mm,‘ C harly e t A ndrély, Mn« R enée, MM. Cam ille e t De­lacroix, don t les pseudonym es cachen t des noms b ien connus à P aris , on t figuré avec honneur su r des grandes scènes parisiennes. Le ce rta in , c’est que lo public trop clairsem é do d im anche a goûté à les en te n d re , un véritab le p la is ir artistique.

Q uand on assiste à des speclacles d e co genre on se prend à re g re tte r que les .Senli- siens a ie n t oublié le chem in du th éâ tre ; car ils se priven t ainsi de soirées charm an tes qui rom pent avec la m onolonio do notre petite cité. De plus, en présence de ce tte in ­différence, les artistes de v aleu r comme ceux do M. G au th ie r, n e sont pas encou­ragées à re v en ir, ot nous nous trouvons ré ­duits, en fin de com pte, à des troupes de rencon tre composées de cabotins p lus ou m oins rid icu les, comme cela nous es t déjà a rriv é . — G. V.

— Troupe B ouchard , —• Nous avons lo I

filaisir d 'an n o n c er à nos lec teurs, pour undi p rochain , 42 fé v rier, u n e rep résen ta­

tion ex tra o rd in aire d u g ra n d succès actuel d e la P o r te -S a in t-M a rtin , les Misérables, d ram e en seize tableaux d o n t u n prologue, deux partie s e t un ép ilogue, d e -C harles H ugo e t P au l M eurice, t iré d u rom an de V ictor Hugo, en tièrem en t re v u e t augm enté, e t conform e aux rep résen ta tions ac tuelles de la P o rte-S ain t-M artin .

C’est M. E dm ond B ouchard , du T héâtre, d u V audeville, d e P a ris , qu i v iendra , avec ses cam arades d u V audeville e t des artistes des principaux th éâ tres d e P a ris , nous don­n e r la p rim eu r de l’œ uvre si in téressan te de n o tre grand poète national.

Nous donnerons dans n o tre prochain n u ­m éro , avec la d is tribu tion d es tabjeanx, le nom des ar tis tes qu i in te rp ré te ro n t cette œ uvre . Nul dou te q u ’avec u n e telle in te r­pré ta tion , nos concitoyens n e fasitent fête à

O n p e u t' dés à p ré sen t re te n ir stjs places p o u r cette rep résen ta tion ex tra o rd in a ire . —(C om m uniqué). 1

V I L L E D E S E N L I S

e n q u ê t e ;s u p lo p r o j e t d e R é v is io n

d u P l a n d e s A lig n e m e n ts .

Le M aire de la v ille d e Senlib» chevalier de la Légion d 'h o n n eu r, [

Inform e les hab itan ts qu ’en exécution d 'u n a rrê té de M. le P ré fe t d e l ’Oisq, du 30. ja n ­v ie r 4900, u n e enquête es t oqverte su r le p ro jet : 4° d e m odification d ésa lig n e m e n ts des rues e t places d e là v illee td e» fau b o u rg s , approuvés p a r l ’ordonnance royale du 6 m ai 4848 e t par a r rê té préfectoral <Jff fi ju in 4899 ; e t 2° de fixation des alignem en ts des rués e t places n on com prises à l ’ordonnance p ré ­citée ; le tou t conform ém ent! aux p ians d ressés p a r M. F ouque, conducteur des P onts e t Chaussées, sous la da te du 28 août 4899 e t adoptés p a r le Conseil municipal, d ans sa séance d u 24 novemtjrej suivant.

Le pro jet ci-dessus v isé, avec les pièces & l ’appui, sera déposé à la Maiyi'e pendant quinze jo u rs , d u 5 au 49 fé v rie r couran t in ­clusivem ent, p o u r que les habitantes puissent e n p re n d re connaissance tous les* jtu re , de n eu f heures du m atin à m id i, e t de deux h eures à cinq heures de re levée .

A l ’expiration du délai de quinzaine, M. Jeau -B ap tisle T u rq u ë l,, conse iller d ’arro n ­dissem ent, m aire de la com m une de S a in t- Léonard, com m issaire e n q u ê teu r, désigné & cet eflet p a r M. le P réfe t; re cev ra à la m airie p en d a n t tro is jo u rs , les m ard i, m ercredi e t jeu d i, 20, 24 e t 22 fé v rier, d e une heu re à cinq heures d e re levée , les observations qui p o u rra ien t ê tre fa ites su r led it projet.

F ait à l ’HOtel de-V ille d e S en lis, le 4 fé­v rie r 4900.

Le M aire,Signé : A. n i Wabu.

Nota. — Le pro jet soum is à l ’enquête concerne les faubourgs S ain t-M artin , S ain t- E tienne e t la Fonlaiue-des-A rônes.

Le b ru it a couru qu’un nom m é B ..., de V illevert, avait été trouvé lu n d i, à P on- tarm é, soit noyé dans la Thôve, soit assas­s iné, le crâne broyé.

C’est encore u n canard auque l i i nous faut couper les ailes tout de s u ite , c a r il es t à peu près ce rtain qu ’il va p re n d re son vol.., quelque p art.

P o s t e s e t T é lé g r a p h e ^ .L’A dm inistration des Postes va procéder

à l ’adjudication du service des dépêches de la gare au bu reau de poste de B oran e t de la g are de P on t-Sain te-M axence à Sacy-le- G rand.

Les personnes qui d ésire ra ien t p re n d re p a rt à ceita ad judica tion peuven t se p ré sen ­te r , su ivant le service qui les in téresse , soit aux bureaux d e poste de Pont-Sfe-M axence, de Sacy-le-G rand ou C inqueux, soit au bu ­re au de Boran, pour y p re n d re connaissance d u cahier des charges de l ’en tre p rise .

Le D irecteur de l ’Oise, S igné : Simon.

L e s m a la d ie » c o n t a g i e u s e s d u b é t a i l

Observées en ja n v ie r J900.La lièvre aphteuse a encore été constatée

en jan v ie r d an s 34 explo itations dont s ix dans l ’arrondissem ent de Senlis :

C anton de B e tx . — Bouillancy, A ferm e infec tée ; B argny, 4.

C anton de N a n te u il. — Silly-le-Long, 4 C anton de N eu illy -en -T h e lle . — Balagny,; U lly-Saint-G eorges, 4 ; C ham bly, 4.La rage a été constatée su r u n e vàche, qui

avait ôté m ordue le 27 octobre, à L agny-le- Sec, canton de N an tesil, p a r un chien ab a ttu le môme jo u r dans ce tte com m une.

La tuberculose a ôté signalée à A cy-en- M ullien, canton de Betz.

L e s C h a m p i o n n a t s d e t i r d e s E c o l e s p r i m a i r e s , s e c o n d a i r e s e t s u p é r i e u r e s e n 1 9 0 0 .S uivant au torisa tion du M inistre de l ’In s­

truction publique, le 5» C ham pionnat des Ecoles prim aires, le 9* C ham pionnat des Lycées et Collèges e t le 40* Cham pionnat des Ecoles supérieu res sero n t tirés celte an n é e pendant la période du 4“ m a rs a n 30 avril. Peuvent p re n d re pa rt à ces concours, pour les écoles prim aires, c inq élèves de chaque école, lesquels tiren t chacun cinq balles à la distance de dix m ètres avec la ca rab ine scolaire, e t pour les Lycées e t Col­lèges e t les Ecoles supérieures, dix élèves de chaque établissem ent, lesquels tiren t chacun dix balles à la distance de 200 m ètres avec l’arm e nationale . Un classem ent des tireurs es t fa it à la fin de ces concours pour l’a t tr i­bution des prix offerts p a r le P résiden t de la R épublique, les M inistres e t l ’Union des Sociétés de t i r de F rance. E n 4900, à l'occa­sion de l’Exposition e t sous son au torité; une épreuve définitive sera tirée à P aris; A la Pentecôte , en tre les va inqueurs des épreuves générales. . «q

Ces concours son t absolum ent gratnltb.Le program m e e t les cartons nécessaires à

ces concours sont envoyés aux chefs d ’éta­blissem ents ci-dessus désignés qui en font la dem ande à l ’Union des Sociétés de t i r de F rance, à P aris , 2 , passage dos P etits-Pôres,

français, suisses, belges, am éricains, a lle ­m ands, ang la is, se d isp u te ro n t avec la cour­toisie e t le p la is ir q u e l ’on peut p en se r, les p rix qui le u r son t offerts II y au ra concours in terna tiona l d e coursés à pied e t concours ath létiques, foo tball-rugby, football-associa­tion , hockey , cr ic k e t, law u-tenn is , croquet, jeu de boules, b ase -b ail, crûsse canad ienne, je u de balle au tam is , co u rte paum e e t jeu de golf.

M. M érillon, délégué gén é ra l, a désigné comme com m issaires o rgan isa teu rs , p o ü r le

Su de golf, le com to Jacques de P ourU tès , . La P erc h e , p ré sid e n t de la Société des

sports d e Compiègne, e t M. F o u rn ie r-S a rlo - véze, lieu ten an t de cavalerie . C 'es t-su r le te rra in de la Société d es sports de Compiègne qu’au ra lieu ce concours, du 2 au 9 octobre ; il excitera ce rta inem en t n n e vive curiosité.

Notons aussi, pour le concours d e law n- tennis, un gracieux déta il : les dam es seront

m ent, avec de beaux p rix e t m édailles rem porter, un cham pionna t sim ple, u n ch a m - pionnat double, deux handicaps simples, deux handicaps d o u b les ,.e t enfin deux h a n ­dicaps doubles m ixtes e n tre dam es e t m es­sieurs. Le concours d e law n-tenn is sera , m êm e tem ps qu ’un concours d ’ad resse , » . concours de. grâce e t d ’élégance des p lu s ca­ractérisés.

C o n s e i l s a u x l o c a t a i r e s .P arm i les nouvelles locales d ’un des der­

n iers num éros d u J o u rn a l de S en lis , j ’a i lu le com pte-rendu d ’u n incend ie qu i a dé tro it un b âtim en t ap p a rten a n t à un p ro p rié ta ire q u i es t assu ré e t u n e p a r tie des objets m obi­liers ap p a rten a n t à u n locata ire n on assuré.

J 'a i été trè s pe in é à la lec tu re d e ce t a r ti­cle. Voilà, en effet» u n locata ire q u i, p a r né­gligence ou insouciance, n ’a pas fa it assu rer son m obilier e t son risq u e locatif ; i l perd son m ob ilier ou p a r tie d e son m ob ilie r el, e n o u t r e , s ’il e s t p ro u v é que le feu a pris naissance chez lu i san s q u ’il puisse dém on­tre r que l ’incend ie e s t a r r iv é p a r cas fortuit, de force m ajeu re ou de vice de construction, ou encore qu ’il a é té com m uniqué p a r un voisin , il se tro u v era responsable envers son p roprié ta ire d u pré jud ice éprouvé p a r a d e rn ie r ; ce locata ire es t a rriv é à ce r é s u lta t, i l éprouve p a r sa faute u n e perte qu ’il pou­vait év iter en payan t un e prim e insignifian te chaque an n ée à une Com pagnie d ’assurances qui lu i au ra it assuré son m obilier, e t l’au ra it g aran ti du recours d e son p ro p rié ta ire , prévu p ar l ’a r tic le 4733 du Code civil ; e t p o u r un ouvrier, u n e perte , si m in im e qu ’e lle soit, est toujours trop im portan te.

Les locata ires n e p a ra issen t pas com pren­d re q ae , sau f preuves con tra ires, ils sont tenus de ré p o n d re de l ’in ce n d ie ; p a r su ite , le p roprié ta ire peu t, s’il n ’est pas assu ré , se faire indem niser p a r le locata ire de la perte qu ’il éprouve. S i ce p ro p rié ta ire es t assuré, sa Compagnie lui pa ie l ’indem nité convenue, m ais en payan t elle a le soin de se faire subroger d an s tous ses d ro its , q u ’e lle exerce contre le lo ca ta ire ; donc, ce d e rn ie r i trouve obligé de lu i rem bourser ce qu ’elle versé.

J e ne suis n u llem en t in téressé , j e l ’af­firm e, soit comme agen t, soit comme action­n aire , à ce qu ’il so it contracté des assu­rances, m ais il m e d ép la it de voir a r r iv e r à m on prochain ce que je n e voudra is pas qu ’il m ’a rr iv â t, e t c es t pourquoi j e m e p e r­m ets au jo u rd ’hu i de d o n n er aux locataires le conseil de fa ire a ssu re r non seu lem ent leu r m obilier, m ais encore leu r risq u e loca­tif, de façon à ê tre suffisam m ent garan tis contre toute p erle , le u r recom m andant de n e pas re cu le r devan t le pa iem ent de la prim e, fie se p riv e r au besoin d ’une au tre chose pour la verser.

Les locataires peuven t, du reste , l ire les articles 4733 e t 4734 du Code civil, ils v e r­ron t que m on conseil n ’est pas in u tile ; ils pourront aussi, s’ils n e la com prennen t pas b ien , se fa ire exp liquer la po rtée de la loi i leu r égard p a r des personnes compétentes.

Ils v e rro n t aussi q u 'ils on t g ra n d in té rê t, en effet, à s 'a ssu re r, e t que c ’est u n g rand to rt de nég liger ou de ne pas se soucier de

faire. M<

p e tit cy lind re e t d ’adm ettre d a n s le g rand u n e pression d e 6 kg . D ans ces conditions, la m ach ine p eu t développer u n effort de trac tio n s ’é levan t à 7895 kg.

V ie i l le c o u t u m e s .D’aprés la coutum e d e S ain t-A m and , en

F la n d re , on p ra tiq u a it l ’affrérissem ent, ce qu i v eu t d ire re n d re frères .

P o u r l’affrêrissem ent on fa isa it e n tre r les en fan ts d ’un p re m ie r lit d an s la fam ille du second époux, e t ceux du second li t d an s la fam ille du p re m ie r m a ri ou d e la seconde fem m e décédée.

E u r o u t e p o u r l e T r a n s v a a l .I l y a des enfanls à qu i les exploits des

Boers font to u rn er la tôle. C’est a in s i que dans la so irée de vendred i, des agents de N euilly-sur-Seine découvraien t dans u n e des rues de cette ville , doux jeu n es garçons de 43 et 44 an s , qui g isaien t évanouis au bord de la chaussée.

Aussitôt on s’em pressa de leu r d o n n e r les soins urgents qutf nécessitait leu r é ta t; ayant recouvré leu rs sens, ces deux enfants décla­rè ren t se nom m er M arcel Sim on e t E rnest H ouguenade, appren tis boutonnière , dem eu­ra n t l’un à C lerm ont-de*l’Oi8e e t le second à U ny-Sain t-G eorges, ham eau de la com­m une de Rantigny.

Ils avaien t qu itté la m aison p ate rn elle de­puis le sam edi 27 ja n v ie r avec 4 fr. 60 en jochel Ils é ta ie n t partis pour P aris avec la erm e in ten tion de s ’engager pour le T ra n s-

vaaj. Ces vaillan ts, m ais im pruden ts garçons, avaien t en ten d u d ire beaucoup de b ien des Boers et ils désira ien t le u r d o nner u n coud

m ain. rLes deux jeunes étou rd is o n t été d irigés

su r l ’inü rm erie du dépôt.

L e s j e u x a t h l é t i q u e » e n f 9 0 0 .concoure in terna tionaux d ’exercices

ihysiques e t de sports v ien n e n t de publier eu r program m e en ce qui concerne les c jeux ath létiques » : \ c e program m e est aussi varié qufa ltra y an t, e t les p e r so n n e

ue préoccupe l ’affaiblissem ent m usculaire e la génération ac tuelle, y trouveron t de

rassu ran tes indications.C’est à l ’annexe de V incennes, au tou r du

lac D aum esnil, que les jo u eu rs ath létiques

Un rem ède contre la vitesse exagérée des autom obiles. La vitesse m axim a to lérée su r les roules anglaises est de 20 kilom ètres à l ’h eu re ; et, sous peine d ’am endes im por­tantes, on ne peut en fre in d re le règ lem ent. Mais com m ent la police s’y p re n d -e lle pour contrôler l’a llu re des chauffeurs en rase cam pagne où ses agents n e peuvent ê tre constam m ent aux aguets?

D’une façon très sim ple . Au so rtir d v ille que vous quittez on vons déliv re une carte sur laquelle est in scrite l ’h eu re de votre départ, e t à la v ille prochaine on constate le tem ps que vous avez m is à fran ­ch ir la distance . Donc au ta n t d 'h eu res que de 20 kilom ètres. Si vous ê tes en avance , la fâcheuse contravention n e vous m anque pas.

Le record des p lus g ra n d es vitesses en chem in de fer p a ra it déc idém en t ap p a rten ir au chem in de fe r du Nord.

Le rap ide C alais-Rom e p a r t do P aris à m idi 35, a rriv e à Am iens à 4 h . 56. D istance 431 km . Vitesse 07 km. à l ’heure. Les m a­chines qui tran sp o rten t les voyageurs à u n e a llu re aussi rap ide , son t les locomotives Compound (q u a tre cy lindres à “vapeur) à deux essioux accouplés, constru ites récem ­m ent par la Société A lsacienne sous la haute direction de M. D ebousquet, in g én ieu r en chef du service des m achines à la Com­pagnie du Nord. Ces locomotives, à v ide, pèsent 48.090 kg. Elles on t une jsurface de chauffe de 475 m ètres ca rré s e t son t tim brées A 45 kg. Les roues m otrices on t un d iam ètre (Je 2m,430 e t les porteuses de 4m,040. La course des pistons es t de 0" ,640 . L eu r lon ­gueur totale es t d e 9»,895 e t leu r la rg eu r de 2 m,942. Elles po rten t en o u tre une disposi­tion perm ettan t d ’évacuor d irec tem en t d an s l ’atm osphère la vapeur d ’échappem ent d u I

A to i , A lb io n !C’e«t preaque une revanche au tri*te Fachoda, Ce* éthee* que Joabart ieflige 4 te* soldsts.

D’où sort victorien» le don» Congo de Franee.M. Desjobert, au parfum eur V ittor Vaissier.

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Farine :lee lOOkilog., 28 f. sa — 8ana variation,

BARBERYC heval em porté .

Sam edi d e rn ie r , le s ieu r R o b ert R opel- lato , cocher au serv ice d e M. Cochin, à C répy-en-V alois, s’é ta it a r rê té a u café d e la G are afin de d o n n er l ’avoine à son chevaL Au m om ent où il s ’a p p rê ta it, le cheval s’est em porté sub item en t, a tra în é le cocher, l’a ren v ersé sous la v o itu re , ap rès l ’a v o ir blessé, à la tê te d ’un coup d e pied.

Deux can tonn ie rs du chem in d e f e ro n t pu se re n d re m aîtres d e la b ê te d an s un cham p à côté où e lle s ’é ta it aven tu rée .

M. R opellato, ap rès u n pansem en t som­m aire fait p a r un em ployé ae s con tribu tions ind irec tes, a regagné son dom icile p a r le t ra in d e six h eu res . a . Y.

MORTEFONTAINEE ta t c iv il de l’année 4899.

Naissances. — 4 février : BtUoaaier Yvonne- Marie. — 15 S Lalièra Marthe-Alphooiioe. —• 4 juin : Bor Andréa Laure. — 25 ; Fauvelle Lu-

8J “ül5l ! Dunbreville Marguerite- Emélie. — 22 août : Barbier 8ui«Due;Asgé'ique. — 25 : Peiit Eva-Louiae. — 10 Mptetnb'e : Aubry Feruand et Aubry Georgea (jumeaux). — 24 : Ganeat Eliae-Marthe. — 25 octobre : Barbier Fernande-Aagu»tine. — 26 : Mercier Georgette- Fiore-Eugcnio.

Décès. — 25 mare : C-Hier Joséphine Fran­çoise. — 7 avril : B.-imeur 2in»f le- Pélagie-José­phine. — 25 juiUet : Lettvre Roger Emile. — 4 août : Leioud* Ueori-Loui* Jean. — 2 sep­tembre : Fauvelle Lucien. _ 23 novembre i Boucher Nareûae. — 25 décembre : Magnan Eue-Aimé.

Transcription ds Vtchs. - 22 octobre : U .re rt Alexandre. /

Mariages. — 9 janvier : Roger Gabriel et Jeunet Berihe-C*mille.

4 février : Brimeur Louie-Augu»te e t Galandon Marie- Aurélie.

30 septembre : Hônaut Alexaodre-Joieph et Caroa Adélaïde-Marie-Joieph.

24 octobre : Meunier Louic-Eogôae e t Chm- tn e r Marthe.

Pilules Suisses. Exi?ez,1.® ,imbred e 1 E tat.Méfiez-vous des contrefaçons. 4 fr. 50.

B E T ZROUVRES

E ta t c iv il de l ’année 4899. Naissance f — Bouehé Armandine- Gabrielle.■ Bourgeois Marie Pauline. — Duchêne Thé-

reie-Louiie. — Friae Marthe. — Gaillet Clotilde- Eugéme. L^maure Auguste-Ernest.' Mariages. — Bart Georgea-Albert e t Lroonte

Virginie-Clanoe.Lejeane Joseph Emile et Chapelle Louiae-

Lucie.Décès. — Brulfert Louis-Hyacinthe. — Delarue

Maria-Adrienne.

C R E I LE la o i io n d . 12 C a n t . i l l . p .

m u n i o lp .u x .In sc rits : t . 696. — V otants : M 7t .

Suffrages exprim és : t . 460. M ajorité absolue : 676.

MM. B rèche....................... . 623 voix. E luB ou langer................ . 617 — Elu.Dr Jacquot................ . 614 — Elu.G u y o t ....................... — Elu.

— Elu.G riso n rp o n cele t.. . . 596 — Elu.D u ra n d ..................... . 594 — Elu.M ahon....................... . 584 — Elu.T au p in ......................... . 576 — Elu.Colnol......................... 574L am éco u rt................ 569 _R o u ssan g e ................ 565 _N a v e ll ie r ................... 548 __L a ru e lle ..................... 491 _A u ry -P a u q u e t......... 485 _D elaunay-C annois.. 483 __F erre t-W a ra n g o t.. . 481B rise u x . ..................... 474 _D a rc a ig n e ................ 470 _F auquet....................... 443 _B e rn a u x .................... 424P arm en lier................ 444 _L a f o r ô t . , ..................... 443 __V a rle t......................... 397 —

A esooi.tion d u S ao liu . d . G ym n u tlq u . * t d . Tir c ,

D im anche d e rn ie r , i fé .r io r . au g jm n .s e d e l 'A v e n ir d e Creil ï 1 m ensuel des m on iteu rs.

T re ize Sociétés av a ien t fépondu à kJ d u Comité d irec teu r. 1

R em arqué la présence de M. Lai». d en t de l ’A ssociation T esson , v i ­d e n t; Ilecquet,m on iteu r-généra l* fol Langfois e t M ilté ry , m oniteurs’- Beudin e t S o re l, de V ern eu il. *, Le cours e s t ouvert à deux h e u ru -

m ie . M. L aly souhaite gym nastes e t, d an s u p è^ p e tite al1*- exprim e les b ien fa its d és coure , qui i , d e si belles récom penses aux l ’O ise, d an s l’an n é e q u i v ie n t de »’*- il engage les gym nastes à les'suivre fi g u lièrem en t. v, ^ ^ ^ f e ^ « ^ \ t t o n s t r a t i o n des ex= d ensem ble im posés p o u r le concoun i Fête fédéra le d e P aris , les 3 e t 4 i l * m ouvem ents, b ien dém ontrés p ar la* teü r-g én é ra l, para issen t a v o ir été bis» p ris p a r les gym nastes présents.

L e cours é ta it te rm in é à cinq heurx M ain tenan t, gym naste», A l ’œuvrs ai­

dez-vous à P a r is , en ju in l ”

Les Sociétés su ivan tes é ta ie n t repr1 au coure p a r :MM. Laly, d e la Comptégnoise.

B oulillon , de l ’A v e n ir de Creil. L anglo is, d e la Noyonnaise. LaiBné e t D em areeille , de l'p

Garde-&6 Beauvais. M auborgne e t D elunoy, de l'E r

de L iancourt. rP h ilb e rt, B eaudequin frères, B*

frère8 , C aron e t Forest, da * de Sen lis.

% H eequet, d e la P a tr io te de Pont T illeloye, d e la Jeunesse de V« P . P a re n t, d e fa F r a te r n e l le ^ '

tines.M anchette frères , d e l ’Alerte i f

Ju s t.Lucas e t D ouillet, d e la Vaillsih

C auvigny. • •H ecquel,. des ^S a u tr ia u x de Ye;' Lefôvre e t M artin , d e fa Senti

L aboissiôre.

Un oanard... aquatique,Un jo u rn a l d e la rég ion ra c o n ta itJ

ch e d e rn ie r, avec fo rce 'dé ta ils, lespir du suicide d ra m a tiq u e d 'n n e femat s’é ta it je tée d a n s l ’O ise, avec son MM, b rav e m a rin ie r av a it te n té de U - m ais en v a in . O a n e ta rd e ra it pas à v r ir le cadavre , etc.

O r, de tou te cette h is to ire , il n ’y « m mol de v r a i ; c’é ta it u n e fumisterie» joyeux bonhom m e qu i av a it voulu s * aux dépens d ’u n c réd ti 'e confrère.

Le m ieux , c 'e st q u e m êm e l’hi*'1 ven tée p a r le fum iste av a it é té racèL trav e rs p ar le jo u rn a l en question. Ü " e n effet, que les c corps » avaient ï ’- tand is que le fum iste affirm ait qa’UUr sauvés......

Tout le m onde en r i t a Creil, et ai

U n vol avec effraction a ôté commii, ‘ la so irée d u 4 co uran t,, au maguii postes situé ru e de M ontataire ; pi J rou leaux d e fits d e fe r, fils d e cuivre « de bronze, o n t été pris. Le montant di e s t re la tiv e m en t im p o rtan t e t s’élève i s ieu rs c e n ta in es de francs .

Les audacieux voleurs sqn t entrés ' m en t p a r la p o rte qu ’ils avaien t f i l s son t ac tivem en t recherchés.

Ainsi qu ’on le voit p a r ces ré su lta ts , la liste des pro testa ta ires, c’e s t-à -d ire de ceux qui son t opposés A la construction d ’un H ôtel de Ville d an s la cour d u Château, l ’em porte.

N euf candidats su r douze o n t ô té élus au p rem ie r tour.

Il reste encore tro is cand idats à é lire e t il au ra d im anche p rochain un sc ru tin de llottage.La lu tte sera chaude, ca r ce son t ces trois

candidats qui fo rm eront la m ajo rité d an s le Conseil m unicipal.

A la ré u n io n de la Section des S auveteurs ) l’Oise de Creil d im anche m atin , M. Ar-

bo n n ier, sous-chef, a été nom m é chef, et M. M aire (A lphonse), o u v rie r d ’usine aux M arais, sous-chef.

L und i, à h u it h eu res e t dem ie du soir, hom m e d ’équipe do 1a g a r t de,Creil,* le ttre (A nth im e), a été s e r ré entre un* d e la Compagnie e t u n p ilie r de la* T ransporté im m édia tem en t chez lai « tu re , le m édecin d e la Compagnie aî.' des contusions A la p o itrin e e t au bp», ch e ; il en se ra qu itte , p ara it-il, pov ' q aes jo u rs de repos. Ce malbeureo échappé A la m o rt que p a r hasard, eaf c’eû t ôté un w agon d e tou te autre,C* g nie que ce lle du N ord, qu i sont tow. larges, il e û t été in faillib lem ent é ‘ fa ib le corpulence l 'a égalem ent ! m en t servi.

Un anc ien garçon boulanger, orii_ d e la H aute-S aône, F le u ry , âgé de 64 a été a r rê té A C reil, lu n d i dénier,,: vagabondage.

Le th éâ tre C ochery, qu i e s t installé «f place Carnot. a rem porté un franc d ’ouv ertu re lu n d i, avec les Clocha dt - n ev ille . H ie r so ir , u n e foule n«s»<- asslsta it à la Mascotte e t a vivement p laud i les artis tes .

I l es t à pe ine besoin de louer Tort, tion de ce m agnifique théâtre, éclairé l ’é lectricité , e t de v a n te r l ’interprétatiee l ’excellente troupe qui n e laisse vissé s ire r . Nous croyons seu lem ent aille de v en ir nos lec teu rs e t am is q u e c e l i d ev a n t re s te r trè s peu d e temps parai™ ils feront b ien d e se h â te r s l ls veuléût p lau d ir les quelques opéras-comiquM, re tte s e t féeries q u ’i l se propose di donner.

CHANTILLYSam edi, en l ’église anglioane de I* *

d ’Aguesseau, a é té célébré le l ’e n tra in eu r R o land C arter avec M" i Count.

D ans l ’assistance , rem arqué : MM. A.. Bos, D escham ps, M aurice a e Ghew^L Sain t-A lb in , P . d e B rém ont, mar l ’Aigle, duc d e B rissac, Maurice B M adelaine, Le N ail, com te Foy, Lazard , etc.

Le m ariage civ il av a it eu lieu le # 4,r fév rier, A C hantilly .

D im anche d e rn ie r , le débitant i . (F ré d éric ) , su je t ang la is , âgé de 3* - s’es t vu d re sse r procès-verbal pour *• tu re ta rd ive d e son déb it.

Voici les ré su lta ts du t i r aux pig*0®1 V ineuil, du 3 fév rier : Mi-

La p rem ière p ou le , A 25 mètres, a e » r tagée e n tre J . M adge e t Chandos.

L a deuxièm e poule, A 25 mètfwi égalem ent p artagée e n tra M. G. Cbr Ion e t Chandos.

Le handicap en 5 pigeons a . C handos, p rem ie r, 5 /5 , gagnant 1 R ichard C arter ju n io r .et Charle* ^ deuxièm es. f *

Le handicap en 3 pigeons a été po» c h a rd C arter ju n io r , prem ier, 3/3. P J .1 l ’ob iet d ’a r t ; M. G. Champouilloâ* " B a ilen , deuxièm es.

Un aulra handicap e s 8 pif

Page 3: 71* Année. JVQ 11.bmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_02_08_MRC.pdf · •du al* dragons, à Epernay, contre l’Aurore, qui 1 avait accusé d’avoir provoqué la mort

pour M. G. C ham poailloD , p re m ie r, Cbandos, t 'e jx lô m e.

6/6 ;

P rocha in t i r & Y ineuil, sam edi 10 février, à deux heures.

T rois objets d ’a r t . H andicaps e n 3 e t 5 pigeons. _____

Le Chantilly-Foolball-C lub a d o n n é un son p re m ie r m atch d im an ch e d e rn ie r , su r son te rra in de V ioeu il, re m p o rtan t u n e assez

- facile v icto ire s u r le Sporting -C lub-A m a- ’ tours d ’Iv ry , p a r 7 b u ts cô n tre n u l.

Le tem ps é ta it trè s favorab le e t le public très nom breux. L a v icto ire d u C han tilly - FoolballrClub a é té accueillie avec en th o u ­siasme p a r les n om breux m em bres h ono­ra ires nrésen ts ; ce d éb u t e s t d e b on augure pour l ’av e n ir, les éq u ip iers n ’é ta n t qu ’A peine en tra în és .

e t S a in t- 'K aixant, Denis C apel, Jo in ie , L ed a n seu r; avants : B ou langer (c ap ita in e ), V auxioni, Bouquet e t H aveneau .

Equipe C hantilly -Football-C lub :But : B e a r is ; a r r ié re s : J . C ount, H . R o -

binson ; dem is : J . W . Howes, E . ü e n m a o , D ix; av an ts : S p en ce r, H . Counls, Di R o- binson, B ireb e t A. L avis ju n io r .

CRÉPY-EN-VALOISLes conscrits d e la c lasse 1899 se sont

ré u n is d e rn iè re m e n t d a n s n n b an q u e t, sous la p résidence d e M. L arso n n iq r , p ré sid e n t d e la Société d e T rom pettes le R a llie m en t.

Au desse rt, M. L arso n n ie r a prononcé un discours d o n t .nous détachons ce passage :

Combien suis-je luureux de me trouver au miiieu do vous, et de remarquer k celte table *

Des Sapeurs-Pompiers do la belle subdivision de Crépy-en-Valois, qui est au-dessus de tout éloge par ses actes de dévouement et ses bril­lants succès ;

Des musiciens de la fanfare let E nfantt du Valois, dont lo psrlo-récompanses fléchitsous le poids des-iauriers ;

Des trompettes du Ralliement, dont la Société fut classée en 1899, su concours do CQjÿjûf— -

Des membres de cetto admirable corporation ouvrière de l’ameublement qui, à force de tra-

I vail, d’études et do persévérance, est arrivée à assurer le bonheur dos bons patrons et la sécu­rité des travailleurs, en fondant & Crépy une Chambre syndicale.

Il me semble qu’avec de si bons élémonts, des jeunes gens si bien préparés et déjà habitués an

• respect des chefs et do la discipline, on doit for­m er pour notre armée de rudes et vaillants soldats.

Les Conscrits de la classe de 1899, en arri­vant au régiment, pourront dire ilerement à leurs instructeurs que les enfants de Crépy sa­vent sonner le boute-selle, l’appel et la retraite, et qu ’ils sauront, le oas échéant, tenir le pre­m ier rang pour défendre la Patrie.

BETHANCOURT 6L a saison de chasse, qni s ’es t te rm in ée d i­

m anche, n ’a pas été h eu reu se p o u r les chas­seu rs de B éthancourt.

E lle s’est ouverte , on se le rappelle , p a r p n accident a r r iv é A M. L éonard Legrand , e t elle s ’es t ferm ée p a r u n a u tre accident, su rv en u dans les circonstances su ivan tes :

D im anche m atin , M. E ugène D rieux , mar-inm l Ha vino Atnll x I. . t . - . • •

APREMONTUn sieur P h . , boucher A Apremont, a

porté plainte contre son beau-frère, habitant Verneail, qui l’aurait poursuivi avec son revolver en proférant des menaces.

Le m o tif de la d iscussion e s t que les deux beaux-frères, qu i v iv en t en m auvaise in te l­ligence, é ta n t tous d eu x en vo itu re e t venant en sens in v erse , se so n t accrochés en se croisant e t o n t p lus ou m oins endom m agé leur véhicu le .

. - CRAMOISYM. R iché, gard e ch am p être , v ien t d ’é lre

nommé titu la ire d u d éb it de tabac de cette commune.

GOUVIEUXl ’Union m u sica le d e tiouv ieux offrira

dimanche p ro ch ain , A ses m em bres hono- M-, .m ires, un g ra n d concert, avec le concours

de M. K andor, com ique de gen re , jo u an t l’opérette, d e M. R oyus, com ique g rim e , de MM R ytm a, ro m an c iè re de g en re , jo u an t l’Opérette, e t de Mn * B elly , c h a n teu se de genre. E n voici le p rogram m e :

PREMIÈRE PARTIE1. Fanfare. Allegro.8. Mme Belly. Je tu i t gourm ande.3. M. Boyus. a . Trop beau. b. La Fille d u ré ­

mouleur.4. Mme Rytma. Chanson d De8 Grieux.6. M. Kandor. Un quadrille à la Préfecture.6. Mme Belly. a . La Faubourienne, b. Ne vien t

7. M. Royus. a . L'Enfant d u cordonnier, b. LeGâteau à la crème.

8. M. Kandor et Mme Rytma (duos), a . Am antt.r . Reniront sans bruit.

9. Fanfare. Let Clochet de CorneviUe (Blan­quette).

DEUXIÈME PARTIE

1. Fanfare. Le Grand Mogol (Audran).8. MmeBellet. a . La Valse des mondaines, b.

J a i m a cocarde.8. M. Royus. Quand la classe viendra.4. Mme Rytma. Celle qu’on aim e. , — _____ . M n n tsunami

!• ^ L ^ r s ' S uean-Bapiis,a)oüci,i,. M. Royus. l . Quand je su is de sortie. b. La I ‘

dernière Carotte.8. Fanfare. Les Enfants terribles, mazurka

(Corbin)

NEUILLY-EN-THELLEOu m a u v a is t a b u o . .

. V " '1,6 n o i c o n f r t m signale une rid icu le E l.™ ? 1 ° 4 N euilly-en-T helle à un b anquet de chasseurs, où l 'u n des convivesE M P Ï 1,0 ï i d e r u “ e b tbaliére dans le ve rre d un de ses voisins.

l . . S„°."s‘ .l ï iret. d.6 c0Ue 'n lusion , celui-ci s 'es t trouvé très sérieusem en t indisposé

LE MESNIL-SAINT-DENIS

3geD5 S 0Ur ï X a Mé , r ï ï rdmX 0irdei

S î^ p e g u a y , dfcédô.6n r8n)‘)laM™ “ ‘ d«

'

PORT-SAM TE-M A Y E W f iE

Le Ç o n o e r t d e a l’U nion m u s io e le » .Voulant c lô tu re r d ignem en t la saison

d h iv er, no tre Société l ’U nion m usicale a eu t excellente pensée d ’o ffrir, d im anche d e r­n ie r, un sp lendide concert à ses m em bre» honora ires. L idée facile à concevoir n ’é ta it pas dans sa réalisation exem ple de difficultés, üL ,'M n “ r,1? '? ™ ? ''! il a fallu rien m oins que 1 hab ileté du chef d e m usique, aidé de p lusieurs organ isa teu rs p o u r la m ener ù b ien

Iieu d a n 8 la salle du théâ tre , a dépassé les espérances de tous : c é ta it ch a rm an t sous teus rapports ; la salle dès h u it h eu res du so ir, é ta it déjà ai-chi! n ? . S 6’ b leM l« l-,ti» |l< iénzï e u t em péché de nom breuses fam illes d e pouvoir profiter de cette so ;rée qu i fut des p lus artistiques.

L u n io n m usica le a jo u é plusieurs ino r- i ° u8 1148 upU 'ociés1 aussi le public

a -t-u fa it u n e ovation a u ta n t aux m usiciens qu i com posent ce lle phalange q u ’au ch e f d e v aleu r qu i la d irig e ; n o tre fanfare, avec les ï ü ° f ô 8 ™“ 8ta“ l8 <P 'eIle fa it, a toutes les qualités d u n e harm on ie .K 7 j • ’ . . . . . . . . . , MV « u ,m Uulo

c h a n d de v ins, é ta it à la chasse. A près av o ir I S i la m usique adoucit’les m œ urs cnmmnmUI1d “P‘? ’ COfD?eir8^ i a?0C 168 ®ard es l a d it un 8Pirilue l éc rivain de ce s iô c l e ^ l ed e M. P o ire t , son fusil, désa rm é, reposait A I au ra toninnra «n /.a Km a :------------- cie . e iie

te rre , nrôs d ’u n buisson.te rre , prés d ’un buisson.A près quelques m inutes d ’e n tre tie n , les

gardes s’en a llè ren t. M. D rieux se reposait encore quelques in sta n ts , pu is re p re n a it son fusil. A ce m om ent — e t il n e se rappelle pas p a r su ite de quelle circonstance — M. D rieux receva it toute la charge de son arm e dans le braB gauche, lequel p ré sen ta it u n e p laienAnnla r

t A yant en te n d u les c r is poussés p a r la vic­tim e, les gardes d e H . P o ire t re v in re n t prés d e l le e t la ra m e n èren t A son dom icile , où des so ins lu i fu ren t prod igués p a r M. le doc­te u r Boquet, de M onenval.

A u jourd’h u i, l ’é ta t d e M. D rieux est très satisfaisan t. N éanm oins, i l n e p o u rra guère se s e rv ir de son b ra s av a n t u n m ois.

BETHISY-8AINT-PIERRED im anche d e rn ie r a eu lieu la réun ion

gén é ra le des m em bres d e la Société de se­cours m utuels des S apeurs-P om piers , a n ­noncée dans n o tre d e rn ie r n u m éro .

Ont été é lu s m em bres : MM. Leroy (A l­b e r t) e t D ecauchy (E tien n e ).

O n t été désignes com m e p en sio n n aires A la Caisse des re tra ite s : MM. R egnau lt

Un Mariage à la force d u poignet. opérette en un acte, dé Gambulard.

*Gros Jacques, M. Kandor. - Jeannette, M"’Rytma.

Prix des p laces p o u r les p ersonnes é tra n ­gères à la Société : 75 centim es.

MONTATAIREM. le S ous-P réfe t v ie n t d ’ag rée r en q u a ­

lité de garde cham pêtre M. H e u rleu x , en remplacement d e M. B ie l, dém issionnaire.

Duchoisel (F ranço is), âgé de 16 an s e t demie, apprenti aux F orges, qu i le 31 ja n ­vier, en g lissan t su r des feu ille de fé r est tombé, s est fa it des contusions au coude

Siuche e t a u po ignet d ro i t ; qu inze jo u rs incapacité de trav a il.Le môme jour,- son cam arade d ’a te lie r.

Resse (A uguste), âgé d e 17 an s , qu i s ’est a it des coupures au pied gauche e n tom bant «gaiement su r des feuilles d e fe r, en a égale­ment pour quinze jo u rs d e repos.

Une forte épidém ie d e g rippe e t d ’in - Jaenza règne ac tuellem en t A M ontataire e t fniverny; dans cette d e rn iè re com m une, notamment, il y a dans chaque m aison des malades obligés d e g a rd e r le lit.

vif?6 loi e“ ‘ e da la ™ M erlian , la fem m e Brbynooghe, a été l ’ob jet d ’une co n tra v en - ' de V ° UF l6nue *r r ^ Q‘të re de son reg is tre

M. Is ido re D esain p ère, en a lla n t chez un I ép ic ie r, est tom bé e t s ’est cassé u n e jam be.

I l a é té tran sp o rté chez son fils, M. D esain- B arb ie r, chez lequel il e s t soigné.

Caisse d ’épargne de S e n lis SUCCURSALE DE B ^TH ISY -SA IN T-PIER RE

O pérations d u m o is de ja n v ie r . V ersem ents de 21 d ép o sa n ts ,

don t 13 n o u v ea u x 3 .5 0 0 75T ransferts su r d ’a u tre s ca isses. 1 .1 3 8 76

Total généra l des re c e tte s . . . 4 .6 3 9 51

R em boursem en ts., 471 »»

E ta t c iv il d u m ois de ja n v ie r 1900.- 21 j . n , i . r : B .rb ie, Jultarn».

— 26 . Choron Folbert-Paul: H *urd Mwoal. Dèiiré. — 29 : Janxem Lucienne-Charlotte.

D ic it. - 2 janvier : Mtyerfeld KaUonunn.T : Eugènu-Orépin, 20 v u .

P u b lier io n s de mariages. — 7 -1 4 janvier: Petit Conatant-Dôiiré et Delonne Marie-Ange-

I Mari#21 LU° Eu8àn°-J ®an-Bapti«te e t Leelereq

21-28 : Gourdin Henri-Anatole e t Ruelle Ma- ne-Augaaüne.

I . - r ------ v y n .a iu un uo siecie, eue4.“ ™ ! UJ? Qr8 e “ c0 b a t . d im anche d e rn ie r , c e s ! de ré u n ir , dans un ensem ble trè s h a r ­m onieux, des personnes de tous les p a rtis .

, r l I T J 98 r f D«s> d0 tou las la* conditions! Ce fu t m oins le concert d e la m usique qu e le concert d e la population a im an t p ar-d essu ,

[ tou t la bonne m usique., M "“ A rel e t S ab ine , du T héâtre-L yrique

d e P a n s , qu i ava ien t b ien voulu p rê te r leu r concours a celle so lennité m usicale, se son t u L . “PPjaud!r d an s le duo de la Ju iv e :

„ IVe l a ln terp ré lô , avec une v éritab le m aé stn a 1 a ir d e Sapho, e t la jo lie rom ance D e rn ie r A m o u r , q u 'e lle a d ite avec un charm e e iq u is ; sa voix es t chaude e t pu is­san te ; q u an t a M” 1 S ab ine , une vraie ita ­lienne , e lle a eu aussi sa g ran d e p art d ’a p - p laudissem ents e t d 'éloges d an s la cavaiine

V U lars9 W 61 f des Drtt30n’ “le

, . ^ . aiî ! 9I,an1’ Passa" 8 4 nos artistes am a- teu rs . Comment fa ire pour les félicitations :

I* aussi m ériten t les p lus chaleurouses fé lic ita tio n s | c e a t pourquoi, n o tre ré le de ™P°r.la r é ‘a n t des plus difficiles, nous d irons q ue MM. Des a u n e r , le d iseu r incom parable g en re Coqueim , M orel, le Dourgês do la troupe, com ique désopilan t p a r excellence Benoît, don t la voix est fort sym pathique e!

| b ien tim brée, N orm and, qui chan te avec u n e d istinction parfa ite e t un m usicien d ilettan te, R ichard , qui s 'es t révélé bon m onolo- goiste , on t to u r â to u r provoqué, dans tout 1 aud ito ire, les p lus légitim es rappels e t les p lus en thousiastes applaudissem ents.

I l es t ce rtain que des concerts organisés avec autanl; de m éthode e t d e godt que celu i de d im anche d e rn ie r, fe ron t fu reu r a la saison p rochaine, e t nous pouvons p réd ire , d ores e t déjà , un succès d 'estim e e t de e m ­p ath ie â n o tre Société m usicale.

i ? 8!0. ' i l f a u l r e m e r c ie r M arthe

Le dram o ne ta rd a A ê tre co n n u d e toute a- P°Pu 'a ,ion qu i se com pose d ’environ zoO personnes. Los h ab itan ts se re n d iren t A la m aison du cr im e , d ép lo ra n t la ün tra -

de la v ictim e e t so ré p an d an t en m alédictions co n tre l ’assassin .

I.’enquêie ju d ic ia ire a ré v élé que MmB Bouillon av a it é té assassinée, je u d i soir, après son repas. E lle a dd ê tre su rp rise p en d an t son som m eil. E lle p o rte une large e n ta ille au côté gauche du cou ; son n ez a é té écraséô p a r u n coup de m assue qui a b risé les ca rtillages de l ’o rgane, ses bras son t violacés e t m arte lé s d e coups ; le cou a été violem m ent com prim é.

Le vol a été le m obile du crim e. Le m al­fa iteur a bouleversé tou t le m ob ilier de M“ » Bouillon e t fouillé dans tous les e n d ro its où H supposai!

Jeu d i ap rès-m id i; Al-"1 Bouillon é ta it a llée ven d re d u b e u r re d e sa fab rica tion à Quierzy (A isne). E lle é ta it d e re to u r à B rétiguy vers c inq heures e t dem ie e t se m etta it en d evo ir de tra ire sa vacho.

O n suppose que l ’assassin a p én é tré à ce m om ent dans la m aison e t s ’est caché en a tten d a n t le m om ent propice à l ’exécution de son sin is tre p ro je t.

L ’en q u é te es t ac tivem en t poursu iv ie.

COMPIEGNELa G arnison .

. M. le capitaine I-W a-M i-T su , d e l ’arm ée im périale japonaise , es t a rriv é je u d i A Com- piègne. I l est, com m e nous l ’avons d it,a au to risé A accom plir un stage d ’un an au 54*.

M. le capitaine C hom bart de Lauw e, qui a fa it en m ission d e nom breux séjours au Japon , a été désigné p o u r fam iliarise r son cam arade é tra n g er avec nos hab itu d es m ili­ta ires françaises. 1

Au dragons, on a tten d le fils h é r itie r du p rin ce de M onaco, qu i se r t n o tre pays depuis sa sortie de S ain l-C yr, com m e lie u - i ten a n t au 3» chasseurs d ’A frique.

La soirée de « la C om piègnoise ».L a Société d e gym nastique la C o m p ii-

jn o tse , don n era sa so irée an n u e lle le 8 lév rie r, au T héâtre m unicipal.

La so irée a u ra lieu sous la p résidence d h o n n e u r de M. le g én é ra l M outon.

L H a rm o n ie M unicipale p rê te ra son con­cours A la fête.

gu ines (S en lis av a it ses ru e e t m aison des Béguines) p rê ta ien t vo lon tie rs lours vê le­m ents, A la condition q u 'ils se rv ira ien t à des usages décents. P o u r les ac teu rs , c’é ta ie n t des clercs, ou des confrères de toutes classes e t professions. Un m e n eu r d u j e u d is tr i­buait les rô les e t ve illa it à la ré u ssite de 1 exécution ( t ) . Parfois u n e so rte de serm on p ré p ara it les âm es aux in lluencos dn roi/s-

m final s ’épanouissa it en quelque in ­v ite dévolieuse comme celles-ci :

« A Dieu qyi vous (Joint Paradis !« Veo gralias. »

ou :« Allons faire notre Oremus.« Chantons : Te Deum laudam us. »

L h is to ire du th éâ tre en nos pays m on- -pyèç. <k-c <a^4d<3e£<5.<5<,

nom m és pius h au t, los j e u x de la Rég a i ne, don t le C hapitre de Noyon d éfen d it la re p ré ­sen ta tion , de s a in t N icolas, do sa in te Rarbe ao sa in t F ir m in , des D ix m ille h la rtu rs .! .

E videm m ent ces piécos, depu is lu légende du d iac re T héophile , telle q u ’tdlo dérou lé encore ses épisodes aux v e rr iè re s do la ca­th éd ra le do B eauvais (X III- siècle), ou du m oine A braham se je ta u t à trav e rs la boue du m onde p o u r y re p êch e r la m e d e sa nièce, ju sq u ’aux diableries d d eu x o u d q u a tre des G rabans de Compiôgno, ne p ré -

Sara ien t que de fort loin les C orneille, les oliôre e t les R acine. N éanm oins, à cô té do

longueurs assassinan tes, d e triv ia lité s ou farces parfois grossières, des v io lations des régies les plus é lém entaires de l ’u n ité , que de déta ils ch a rm an ts , de m an ifesta tions cu­rieuses d e l esp rit gaulo is m alicieux , e t gai* m en t satirique, dé lrà ils d ’un n a tu re l exqu is, d expressions heu reuses e t abandonnées à to rt p a r l ’usage, de renseignem en ts précieux su r le ca rac tère , les m eu rs pub liques e t les habitudes de jad is 1

P u r i f i c a t i o n(2 février).

Cette fête, d ’ap rès nos litu rg istes, au ra it in s titu ée p a r deux papes, G élase (v e rs

496) e t Serg ius (696).Les déta ils de 1’ofÛce s e ra ie n t encore un

. d i - m ôre

Les M embres du com ité de la la Com pié- gnoise, dans leu r d e rn iè re ré u n io n , ont nom m é le bu reau de ce tte société qu i est a insi composé :

M^l. H enry L efebvre, p ré s id e n t:Laze, vice-président ;Em ile G uinet, secréta ire ; 'R oger B enoist, trésorier.

LACROIX-SAINT-OUENNécrologie.

Les obsèques de M. A natole M ocquet, sol­dat-m usicien au 5 4 ' de ligne, o n t eu lieu lu n d i m atin , A dix h eu res et d em ie , A L a- cro ix-Sain t-O uen, au m ilieu d ’une affluence qu on p eu t éva luer â 1.500 personnes.

P arm i les couronnes qu i re couvra ien t le cercueil, on re m a rq u a it celle offerte p a r les mu.siciflnn du Rio fini Afoit îi.*_

hors ra n g .Au cours de la cérém onie re lig ieuse , M. Le-

b leu a ch an té un Ave M aria de Gounod e t les sou du Dies iras. I l a exécuté en o u tre un fragm ent de l 'E to ile d u N ord , p o u r c la ri­ne tte . * —

La M usique de L acro ix -S ain t-O uen a ac­com pagné l e corps au cim etière e t a iouô p lusieu rs m orceaux de circonstance .

Au cim etière, c inq discours o n t été p ro -

1“' taxaient pas fait P«ier d eux depuis un certain temps, sem­aient avoir fait de nouveau leur apparition : «vers iarcins ont en effet été commis dans « nuit du (i» au S courant, ruo do Vilel :i ° i s, T rbe8, “ I 8 o n l élé Pfi» chez M - “ p**!. ai an lapin chez M — Biet.

d,ivrn««ar Ca“c? <Remï) ' I " 1' éta“ l «a état n a n S ’i M?,8,U “n atlroupement et dn

après-midi ruo do la Répu-Pour M fait J6t e conlraIent'»a

NOGENT-LES-VIERGES«ni ..?H.merçanl de N»*8»1. le sieur D ..., W est d une brutalité révoltante lorsqu'il toi renîi, iS jears lerniers étant dans cet rtst N.i .k l a *>el|o-sœur qui se trouvait vorantà. ant * ,élraD*ler 81 lui on- lèré « i “ “P* de poing à la taie ; sa co-«Re-ci duts’enfnir.f'lrear “ ‘“r6 “ femme' ’ajaîtiM111!? ®I2nt psrvenns aux oreilles de tst iràSiE ocè8*TMbal a ét4 dressé contre‘ ira8cible personnage.

titi'tm3!11 Iabsoaco de M - Domaf, qui «" «W „ S s? .H lirada“8 188 environs, »bs uni cllel! elle et on Ini a dé-e l a p ie r 8"P8rl)e lapine qui ornait son

«cherché * <lé 1)0,188 81 l aul0ua du vol est

saint-vaast -les-riello«atà’S , Va“ ? 7 ' néB Cnbreuil, demou- x élé ,ro ,il-Vxîa8‘:fesMello, âgée de88 ans,

, fnl0ndu° morte sur le bord du Un„ L S l“ -yaa8t 4 Soulraine.

‘ wocodm. L ffu’elie avait succombé congestion cauBée par le froid.

villers-sous-s a in t -leu

‘la conseffier ihnlf ‘f Tl 8r' «• Oarré a été‘‘ « « n t a t e â » 1 p a r 3# ,D r

Mariages. — (Néant).

fresnoy-la -r iviereDimanche, dernier, vers midi, procès-

verbal a ôté dressé au sieur Lesueur (Adol­phe), cultivateur, âgé de 30 ans, pour défaut de plaque â sa voilure.

ORMOY-VILLERSLundi dernier, M“>* Trif, épouse du débi­

tant de boissons de la place de l’Eglise, a fait une chute si malheureuse en descendant A sa cave, qu’elle s’est fracturé les deux os de la jambe gauche.nn?' 18 ? ' .“ “ eux, do Crépy, appelé 'on hâte auprès de ta blessée, a réduit les frac- tares et appliqué un appareil.

~ zi ittui re m e rc ie r M arthe D eslauners e t le pe tit Fouquo ire, qui o n t b ien secondé D eslaurier, d an s l ’épisode d ra ­m atique de F rançois Coppée : F u is ce q u e

F assistance. 16 * h8811000» im pressionné Nos m eilleurs com plim ents A M. Boulnois

q a i a rem pli le rô le d ’accom pagnateur aiî p iano (rô le trè s difficile e t quelque fois in ­g ra t) , avec son ta len t d ’a rtis te b ien connu.

A vant que le concert n e soit term iné, le m aire s est fa it l ’in te rp rè te de tous pour re ­m ercier le chef de m usique , les m usiciens et

i tous les artistes san s exception de la déli­cieuse soirée qu i vena it d 'ô tre offerte aux m em bres honora ires.

I l es t m inu it, on jo u e com m e finale une p etite saynète très cocasse : l ’E m p a illé t>i- «o n l, e t chacun se re tire ra v is , em portan t de cette so irée un bon souven ir en d is a n t : quel dommage que ces petites fêtes d ’h a r -?D«lf»ea • u,n ,?,H “ usicale so ien t si ra resA Pont-Sam te-M axence.

NANTEUIL-LE-HAUDOUINROZIERES

M. L em aire v ien t de re m e ttre s a dém is, sion d e ses fonctions d e g a rd e ch am p être .

I z ’ A B X U z X z B - O E U B X z l lLA PREMIÈRE E r LA PLUS IMPORTANTE

DES COZPACSIES ( i l U

Iz * A B B i m n —n s f g a w n Ti ]

t ' u n i s t i r n s c ^ m i i t m

X a ' A B X U , I z B - A 9 9 I S B X r iI ,aASSURANCES INDIVIDUELLES

CBŒVAUX E T V O lm tE S - DllIS DE GLACESU l l I C I S COLLECTIVES |U id .»„rillS 9 l).

X z 'A B X I X s X a X - 'T I BASSURANCES VIS S i l W , l l l l s s , DÛIABLIS.

R E N T E S VIA G È R E S, E TC ., E TC.

A. B0NAMYAgent gén éral d es tfftatra C om pagnies

» 5 , R u e d u C hA tel, * 5 ,

RULLYSam edi m atin , en p re n an t le tra in A la

s tation de R ully , M. H ila ire , ja rd in ie r â R ully , s es t fa it p re n d re le pouce dans la

rachô r6’ 6Ul 10 d° igl 6° raSÔ 6 1 1,ongIe ar_ Nous lui souhaitons un p rom pt rétablisse­

m en t.VERBERIE

. Nous croyons savoir que M. Corbon, délé­gué cantonal, conse ille r d ’arrond issem en t, fe ra très prochainem en t, en l ’Ecole commu­n a le des garçons, u n e conférence — qui ne m an q u era pas[ d 'in té rê t - su r l ’organisation de la M u tu a lité scolaire.

| La verrerie.[ Les travaux de la nouvelle v e rre r ie se

Èour8uivent ac tivem ent sous la direc tion de L G. Boyenval, e n tre p re n eu r à Compiègne

l e t d e M. 1 In g é n ie u r de la Société. Cette | u s in e , située A proxim ité de V erberie , fera

un g rand b ien à la popu lation , c a r e lle occu­p e ra , d it-on , u n e q u aran ta in e d ’ouvriers, ta n t hom m es que femm es. Les perles fines e t les d iam ants, a in si que la verro terie v sero n t fabriqués......

LONGUEIL-ANNELUn c h a rre tie r à l ’eau .

M ardi, à 5 h . 30 du m a tin , un ch a rre tie r â longs jo u rs , v en a n t p o u r éc luse r son b a ­teau am a rré à l ’am ont d e l ’écluse, é tan t trom pé p a r 1 obscurité en so rtan t du b u reau de lé c lu s ie r , est tom bé accidentellem ent d an s 1 écluse avec deux m an ivelles. Cette écluse n ô tan t pas m un ie d ’échelles, ce ch a r­re tie r , qui voulait n ag e r, ô ta it para ly sé p a r ses vêtem ents ; il a u ra it in fa illib le m en t péri sans le secours e t la p résence d ’esp rit de l ôclusier R oussel, qui lu i je ta im m édiate­m en t la bouée de sauvetage e t l ’a ida à r e ­m on ter.

A près avo ir changé de vêtem ents que lu i p rê ta 1 ôclusier, ce ch a rre tie r p u t co n tinuer sa rou te.

Nos com plim ents â M. R oussel.

AUTREFOIS

Les Compagnies l ’A beille , son t â p rim es fixes.

BRETIGNYUne v ie ille fem m e assassinée.

Une habitante de Brétigny, M - vouve Bouillon, née Victoiro-Désirée Détrée, âgée de 73 ans, y a élé assassinée l’autre nuit

! par un malfaiteur inconnu.Vendredi dernier M™ Juliette Pôréman,

voisine de la victime, étant allée tirer nn seau d eau A une pompe adossée près de la porte d entrée de la maison Bouillon, remar­qua que, contrairement aux habitudes ma­tinales de sa voisine, les volets de l’habita­tion étaient fermés. Elle ouvrit la porte et fut saisie d un tremblement A la vue du fSTOlS „8pe?,t*cI®(llîi 8’°ffrlt A elle; sur un lit, M • Bouillon était étendue sa n s mouve­ment : ion visage ôtaitcouvert d esa n g ; dan» la chambre, tout était en d&ordie et nne armoire p e d e ouverte paraissait notam­ment avoir été fouillée de fond en comble.

I " fé v r ie r .Les ca lendes d e fé v rie r e t de m ai ré v e il-

la ten t, a trav ers le d éda le p itto resque des vieilles ru e s m al pavées, les crises d e cottepassion d e s’am u ser qui e s t u n e des notes d e, I 8/1 . i8'01! Les foules q u itta ien t la tab le e t les brocs d e S avigoies, pour s 'em ­p ile r, bouche bée e t o re illes ten d u es, a u ­to u r des spectacles de toutes sortes, b a te ­leu rs , g ro s hercu les en m aillo ts poissés, m o n treu rs d 'o u rs ou faux nègres, m ires e t m arch an d s d e panacées, jeu x d e force ou d ad resse qu i con tin u aien t les palestres des a n c ien s , farces aux m ots sa lés , ta n d is q u e le tam bourin fa isa it rage e t q u e les trom pettes d éch ira ien t 1 a ir .. Les m y stè res ou m ira cles su rto u t ô taien t 1 0-“ . d ivertissem ents ch ers à la cu riositénaïve e t dévote de nos an cêtres . A V erberie .1 an tique v illa des C apitu la ires, l ’on d re s - « u t con tre la croisée ou b ra s de cro ix de Ié g lise , des échafauds p o u r re p ré se n te r la P assion . A NoyoD, le 12 fé v rie r 1472, le grave C hapitre p rê ta it quelques chano ines à la troupe des bourgeois qu i devait in te r - p ré U r un m ystère sem b lab le ; le 30 m ars 1478, les en fan ts de ch œ u r ô ta ien t au to risés à jo u er, d an s la cour d e l ’Evôchô, le mys­tè re d e 1 A n n o n c ia tio n . A S en lis, le je u d i

septem bre 1501, le C hapitre dép u ta it deux chano ines p o u r v is ite r le j e u ou m ystère de

i’în fn n fi’ T*6 V h a b i t a n t s ava ien t 1 in ten tio n de d o n n er ; l ’av a n t d e r - m e r jo u r d e m ars 1501, M essieurs d u C h a- P11™» * *A req u ête d e m aître H en au lt, m aître des;écoles, lu i acco rda ien t l’au to risa - Mqn de jo u er des m o ra lité s ; e n m ars 1527 perm ission A Jea n de la M otte, P ie rre dé B rey , e tc ., d e jo u e r la Vie de s a in t Hoc h A san s fa ire d insolences » ; c’é ta it s u r la p lace de C reil, t au m arc h é aux Sabm edis », q n av a ien t lieu ces d e rn iè re s re p rése n ta ­tions. D. G renier«m entionne, A B eauvais. le j e u de sa in t P ierre . ’

Ces d ram es h iéra tiques é ta ie n t annoncés p a r m o n stre ou c r i; s itô t que les ch a rp en ­tie rs av a ien t d ressé les échafauds, hourds ou hourdem en ts, des d écora teu rs les m un is­sa ien t q artifices de toutes sortes, clô tu res de p arad is , balances de sa in t M ichel, gueules d e n f e r ou coquem ars, e tc . Quelquefois, d au tre s h o u rd s ou p lanchers p o u r veoir ï ï ? i m j y 8P °8é8 en ,fav eu r des specta teu rs priv ilég iés, com m e les ch an o in es . L a ce n ­su re on A nastasie se cacha it sous les tra its a e quelque». M essieurs d u C hap itre , q u i t i ­ra ie n t d e la hu ch e le lib re tto ou m an u scrit pour lo lire gravement, Le clergé et les bé*

---------* wxuw octlIlCUI OUdes tém oignages de celte p ieuse e t i plom atie p a r laquelle l ’E glise, e u uiore ten d re e t com patissante, a u ra it m énagé chez les nouveaux convertis l ’am our des fes tiva ls e t substitué à des superstitions plus ou m oins sacrilèges des cérém onies sa in tes . « S alu t » ré p é ta ien t les p a ïen s, â la su ite d ’Ovide! « salu t, jo u r d e fê le ; rev iens toujours avec « des d ro its p lus im périeux à n o tre cu lte ». L u m en ad revela tionem , ch a n tè re n t les ch ré tien s su r un a i r tout d éb o rd an t d ’a llé ­gresse, en p rom enan t à trav e rs les nefs des basiliques baptisées leu rs théories ru tilan tes , i F Ie m ois de fév rier », d it D urand le M ende, qu ’il faut consu lter comme on scru te les leçons qu ’é ta la ien t les v errière s e t les façades des églises sous les yeux des ille ttré s , « dans le m ois de fé v rier, les païens « sacrifiaien t à F ebruus, c’e s t-â -d ire â P lu - « to n ... e t les dam es rom aines elles-m ôm es t passa ien t la n u it à ch an ter ses louanges et « cé léb ra ien t la fôte des lu m iè re s ... , 'e n ce « q u i l est d it que P lu to n , au coram ence- f m en t de ce m ois, en leva P ro se rp in e , e t t que Cérès, sa m ère , e t ses p a ren ts ayant c allum é des torches, la ch e rch è re n t la n u it, t p en d an t longtem ps, su r l 'E tn a », etc.

Ce ré c it e t la conduite de l ’E glise se ré­sum e dans celte pensée de sa in t A ugustin : c H om ère a ttr ib u a it aux d ieux les passions « des hom m es; j ’a im erais m ieux q u ’il nous t eu t a ttrib u é les a ttrib u ts d u vrai Dieu ».

La verve dram atisan te de nos pères trouva aisém ent dans ce d éta il évangélique de la Vierge p o rtan t au tem ple son en fan t e t deux petites colom bes, un thèm e à rep résén ta lion Aussi D. G ren ier re la te -t-il l ’usage, « lors- « qu ’on ch an ta it la m esse en la C onfrérie de « N olre-D am e-du-Puy », ce jo u r-là , d ’h a - b ille r une fille en V ierge, ce que le Chapitre d Amiens défend it sévèrem en t en 1721.

L’on connaît les dictons que nos pères t ire n t volontiers su r la C handeleu r. E n voici u n qui est du c rû de B oran :

Si le soleil luit à lumen,Le loup s’renferm’ pour six semain’.

S a i n t V a a s t(6 fé v rie r) .

I l est in te rd it à sa in t V aast, évêque a A rras, de se sé p a re r de son o u rs : dem a n - dez rle p lu tô t au x P ic a rd s de N ..., don t les dém êlés épiques avec M onseigneur Obrô m érita ie n t un Boileau ou un G resset.

Ces. an im aux, o u rs , loups, d ragons, ta ras- ques, que c e rta in s apôtres ou sa in ts des G aules, de l ’Ir la n d e , etc ., sa in t Georges, sa in t P a trice , sa in te M arthe, sain te M argue­r i te , e tc ., tu en t, tra în e n t avec le u r éto le ou leu rs ce in tu res, ou apprivo isen t, n e son t-ils pas u n sym bole com m e dans les m ythes d O rphée ou d 'A m phion , des âm es sauvages

(1) L’on trouvera sur les vitraux de Bourges une représentation d’une de ces scènes sacrées.

S tHIm m !1lK «n. S8" '8 p a r’re" a il 4 Adoucir e t c iv il ise r / Esl-ce avoc uu sens a llé so r ia u e que, é S en lis, à N oyon, on p o rta it en têlo d ecertaines processions, des Bgares nlu» Zm oins m onstrueuses de serpen ta, au x ar lic n -

88 souples, de papoires ou d ragons à ta gueule énorm e qui para issa it s’o u v rlr glou­tonnem ent e t so fe rm er? v n r glou

F in s d 'u n e v ieille paroisse cbez n ous est sous le vocable do sa in t V aast. A N ourard , , L i î .Ü ! cll,“ ta u c h e r su r lo dos d e l'o u rs dû s.un l«os en fan ts qui ta rd e n t trop ù m arc h er ou qui m archen t m al. A S ain t-V aa s l.d e -

— et 4 « la p io rre d a sa in t Vaast , do V illers-les-Polées, bloc de g rè s nui so d resse d une façon p itto resque su r le chem in d e R argny, on am ène sem blab lem en t lese l a e i s

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6 adresser pour les renseignements V A M* MORAND, avoué k Senlis

poursuivant la vente;2* A M* ESCAVY, avoué à Senlis

présent k la vente;3* A M* LOMBOIS, notaire k Précy-

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Chambly, dépositaire du cahier des charges.

S’adresser pour tous renseignements : 1* A M’ MORAND, avoué i Senlis,

poursuivant la vente ;2- A M* ESCAVY, avoué à Senlis,

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Chambly ;4* Et k M* BESNARD, notaire k

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S’adresser pour les renseignements :' i* a Mv MORAND et SAINTE-

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ro n ;6* A M. GRONY, cultivateur à Sainl-

■Witz;6* A M’ LEN1CQUE, notaire à Nan-

teuil-lo-llaudouiu, dépositaire du ca­h ier des charges.

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1° A M* SAINTE-BEUVE, avoué k Senlis, poursuivant la vente;

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l e D i m a n c h e 2 6 F é v r i e r « 9 0 0 ,

d deux heures de relevée,En l’Etude et par le ministère

de M* Vildé, notaire à Marseilie- le-Petit (Oise).

£f adresser pour les renseignements : 1* A M’ MORAND, avoué è Senlis,

poursuivant la vente ;2* A M* TISSERANT, notaire è

Chambly;3* Et à M« VILDÉ, notaire à Mar­

seille-le-Petit, dépositaire du cahier des charges.

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d deux Mures de relevée,En l’Etude et par le ministère

de M‘ Lkmgquk, notaire k Nautcuil-le-llaudouin (Oiso),

commis à cet effet. S'adresser pour tes renseignements

1* A M* SAINTE-BEUVE, avoue à Senlis, poursuivant la vente;

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LA NATURE. Revue des sciences illustrée, Hxnei d> Pabv illb , rédac­teur en ohef (Masson et C1*, éditeurs, 120, boulevard Saint-Germain, Paris).— Sommaire du n* 1393, du 13 Fé­vrier 1900. — Le bwuf musqué, par Charles Rabot. — L’indigo arliQoiel et l'indigo naturel, par Léou Lcfèvre. Le cyclone des Aulilles, par P. de Mériel. — L’alcool solide, par Flamel.— La nouvelle heure, par Henri de Pareille. — Lestranspoits de troupes, par Daniel Bellet. — Nouveautés pho­tographiques, par G. Mareschal. — Expoejjionde IOj O, par A. da Cuuha.

Chronique. — Académie des sciences; seauces des 2 et 8 janvier 1900, par Ch. de Villedeuit. — Avant- train electrique, par J. Leioy. — Ce numéro contient 10 gravures d le bulletin météorologique de la se­maine.

M * M a r t i n , avoué à Sen­lis, d e m a n d a d e a a i t e a n p e ­t i t C l e r e .

I W O n d e m a n d e a n o u ­v r i e r C h a r r o n p o u r u n e f e r m e .S’adresser à M. Charles LEM01NE,

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f W Ô n d e m a n d e u n a p ­p r e n t i c o m p o s i t e u r - t y p o ­g r a p h e .S’adresser aux Bureaux du Journal

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O n d e m a n d e d e « d i t e a n g a r d e c h a m p ê t r e e t c a n - t o b n i e r d e c o m m u n e ; »• p r é te n t e r é la M ain e . — T r a i ­t e m e n t : 9 0 0 f r a n c s . 61

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T ris bonnes Références,S’adresser à M. LOZBT, professeur

à Senlis. 60

em» O n d e m a n d e d e u x b o n s C h a r r o n s a u x E t a b l i » , s e m e n t e B a j a o , à JL ian- c o u r t . 63

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» a r O n d e m a n d e pour maison bourgeoise, u n e b o n n e âgée de 3 j aus environ, sachant faire la cui­sine. Ecrire k M. F. L. poiterestante, à Senlis. 31

Etnd» da M * D E S A B U S , notairek CraiUÜis#).

A D J U D I C A T I O NEn la Mairie de VUIers-S'-Faut,Le Dimanche 35 Février 1900,

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Etude de M 'T H IR O U IN , notaire à Aoy-en-Multien.

A V e n d re p a r A d ju d ic a tio nA A c y -e n -X a U en ,

Par le ministère de M* Tiiirouw, notaire,

A ttirail de C ultureLe Dimanche 18 Février 1900,

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Elude de M' BALÉZEAUX, notaire à Chantiliy.

A V e n d re p a r A d ju d ic a tio nEu l’Etude et par lu niiuislère

de M’ Balezzaiix, notaire a Chantilly, Le Dimanche 11 Février 1900,

d d ix heures du matin,

DEl’X BlIïOSS-CAHItlÈiiEtSituées à V1NEUIL,

commune de Saint-Firmin, au lieu dit Les Carrières.

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A ORRï-LA-ViLLE; au domicile de M. Louis Pbtit,Le Dimanche t8 Février 1900,

d une heure,Par le ministère de M’ Lxnoir,

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Bien que notre tirage soit en constante progression, nous mainte­nons notre ancien tarif :Annonce» : la ligne 01Réclames : la lig n e 0Faits divers : la ligne 0

On n’accepte pas d’insertion au- jbsous de 1 fr. ,Pour les traités de longue durée,

dont le texte dépasse 20 ligne», nous consentons k forfait d'impor­tantes réductions.

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Par le miuistèru de M' Potbxcibr, greffier à Poui-S' -Maxeuce.

Etude de M* RICHARD, notaire à Pout-S"-Maxence.

M atériel de C ultureO B J E T S M O B IL IE R S

A v e n d r e a u x e n c h è r e sPAR SU1TR DX DKCKS

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Coltier,Le Dimanche 18 Février 1900,

d une M ure,Par le ministère dudit M* GiBznr

greffier de paix.

JUlMÂL DE L’AtiMiLMtS O M M A IR E

JOURNAL DE L’AGRICULTURE Rédacteur en chef : Henry Saomiu.— Masson et Cu, éditeur, 120, bou­levard Saint-Germain, Paris. — Un an, 80 fr. — Sommaire du n‘ 1788, du 87 Janvier 1600 —Henry Saqnier. i tirages. Sécurité absolue. Chronique agricole. — Lechartier. I Envoyons Plan et Guide

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Imprimerie Administrative ot Commerciale de Senlis, 0 . VILLAVRÉDE, directeor-|Ata** 9 et 11, place de l'Uôtel-de-Ville.