70 tou- 15 elrct, da

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Lilmi proviennent pour G5 % de son agriculture, 10 70 de son tou- risine, 15 % de son coinmerce (IC Liban est, en elrct, une zone da transit trPs iniportante pour le hloyen-Orient) et 10 % des enyois d’argent des Lilxwais ktablis h l’blrangcr au nonibre de plus de GOO 000. L’agriculture est donc, sails coiilcstc, la principale richesse du pays, d’autant que l’industrie est siirlout artisinale et locale. A l’heure actuelle, le Liban n.c produit Ilon an inal an que IC tiery du blé &cessaire i sa consoiilmation (500 O00 q. contre 1 500 000). Certes ce déficit pourra Ctre combl6, en partie, par 1’i.quipcment mC- caniquc des cxploilations dc la Bekaa. Nais, ce n’est pas, h notre avis, dans la culture des cCri:ales, ni InCme dans l’devage qu’est l’avenir du Liban : c’est dans son :rrl~oriculture el i.galcment, niais eli bien moins grande iniportance, dans sa ciilture rn.araicI&-e. Le Liban jouit, en effet, d’une position privil6gii.e panni les p:iys du Moye,n- Orient, et il est susceptible de fournir h ces derniers les fruits suh- tropicaux et surtout teinpkrks dont ils sont a\.ides. ~lnllieiireuseinen t, - il n’a pas sii encore organiser sa production, I:\ standardiser, la . contri-lcr A 1’e::port: tion. 1,e .-Psi.l;at, c’est pendant I’i:t6 1946, on pouvait voir sur le marchi: de Beyrouth les poniines califor- niennes co~~currcncer, avec succbs d’aillcurs, - par leur quali16 et par leur prix - les fruits loc:iux, tandis qiie des envois eflectuCs vers Alexandrie Claient refusCs par suite (le leur mativais condi- tioniicnicnt. 121, les producteurs libanais ont un trk gros travail i accomplir qui, s’ils veulent s’en donner la peine, assurera h leur pays une suprbniatie sans rivale et un profit qu’il serait vain de rc- pousser. Les fruitiers temp6ri.s qui seinlJlent devoir donner le plus de satisfaction sont par ordre dbcroissnnl le Pominier, le Cerisier, le Prunier, le Pkher; le Poirier. @unnt ;IUS fruiiiers ini:ditcrranCcn\ ou suhtropicaux, on ne saurait trop conseiller ailx agriculteurs liha- nais dc porter leurs eKorts sur I’Olivicr, I’Oraiiger, le Citronnier et le Bananier en abandonnant les espi‘ces plus dflicatcs ou dont les fruits sont plus ditticiles h exporter Okinguicr, par cseinplc). Nous pouvons d’ailleurs, en ce qui coiic‘crne la p r c m i h catbgorie de irnitiers, apporter au Liban ;’expbricnce qiic noils avons acquise et lui fournir les plants qui lui sont nkcessaircs, tout en indiquant aux utilisateurs les ni6ihodes de t:lille les inieux ack~pt~cs au pays. Tel quel, le Liban reste, une region de grandes possi1)iliti.s arbori- coles. Et c’est un pys passioi~n:~iit, iiierwilI(ws par s:i nniurc ini.inr, oh la France compte de solides an1ilii.s qu’dle aiirail tort d’oublier. ,

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Lilmi proviennent pour G5 % d e son agriculture, 10 70 de son tou- risine, 15 % de son coinmerce ( I C Liban est, e n elrct, une zone da transit trPs iniportante pour le hloyen-Orient) et 10 % des enyois d’argent des Lilxwais ktablis h l’blrangcr au nonibre de p l u s de GOO 000. L’agriculture est donc, sails coiilcstc, la principale richesse du pays, d’autant que l’industrie est siirlout art isinale et locale.

A l’heure actuelle, le Liban n.c produit Ilon an inal an que IC tiery du blé &cessaire i sa consoiilmation (500 O00 q. contre 1 500 000). Certes ce déficit pourra Ctre combl6, en partie, par 1’i.quipcment mC- caniquc des cxploilations dc la Bekaa. Nais, ce n’est pas, h notre avis, dans la culture des cCri:ales, ni InCme dans l’devage qu’est l’avenir du Liban : c’est dans son :rrl~oriculture el i.galcment, niais eli bien moins grande iniportance, dans sa ciilture rn.araicI&-e. Le Liban jouit, en effet, d’une position privil6gii.e panni les p:iys du Moye,n- Orient, et il est susceptible de fournir h ces derniers les fruits suh- tropicaux et surtout teinpkrks dont ils sont a\.ides. ~lnllieiireuseinen t, - il n’a pas sii encore organiser sa production, I:\ standardiser, la . contri-lcr A 1’e::port: tion. 1,e .-Psi.l;at, c’est pendant I’i:t6 1946, on pouvait voir sur le marchi: de Beyrouth les poniines califor- niennes co~~currcncer , avec succbs d’aillcurs, - par leur quali16 et par leur prix - les fruits loc:iux, tandis qiie des envois eflectuCs vers Alexandrie Claient refusCs par suite (le leur mativais condi- tioniicnicnt. 121, les producteurs libanais ont u n t r k gros travail i accomplir qui, s’ils veulent s’en donner la peine, assurera h leur pays une suprbniatie sans rivale et un profit qu’il serait vain de rc- pousser. Les fruitiers temp6ri.s qui seinlJlent devoir donner le plus de satisfaction sont par ordre dbcroissnnl le Pominier, le Cerisier, le Prunier, le P k h e r ; le Poirier. @unnt ;IUS fruiiiers ini:ditcrranCcn\ ou suhtropicaux, on ne saurait trop conseiller ailx agriculteurs liha- nais dc porter leurs eKorts sur I’Olivicr, I’Oraiiger, le Citronnier et le Bananier en abandonnant les espi‘ces plus dflicatcs ou dont les fruits sont plus ditticiles h exporter Okinguicr, par cseinplc).

Nous pouvons d’ailleurs, en ce qui coiic‘crne la p r c m i h catbgorie de irnitiers, apporter au Liban ;’expbricnce qiic noils avons acquise et l u i fournir les plants qui lui sont nkcessaircs, tout en indiquant aux utilisateurs les ni6ihodes de t:lille les inieux a c k ~ p t ~ c s au pays.

Tel quel, le Liban reste, une region de grandes possi1)iliti.s arbori- coles. Et c’est un p y s passioi~n:~iit, iiierwilI(ws par s:i nniurc ini.inr, oh la France compte de solides an1ilii.s qu’dle aiirail tort d’oublier.

,

- 120 -

rnontrc; capsulc aussi 1:irgc ou plus Inrgc quc longuc; grainc atta- I ,

chCc vers IC niilicii (lu placenta ct pourvue d’iinc ailc annulairc : c :a;

Poils bloi1i.s siir les feuilles ct les iigcs; gh6ra lemcnt 3 ktamincs fcrlilcs ct scgmcnts cln pbrianthc inCgaux (Syntcpalcia) OLI G eta- ( I * I ‘

l l U I I I i 1 1 , I . , tlitt1s 1111 I ~ I I \ . I I ~ ~ rbccl\t Stir ICS T ~ / O S C O I + ~ ~ Y (111 GOIIHO Ixlge, a btalili une synonymie rigoureusc, 2. (a). Sauf pour quelqucs ciis (loujours t l m (*:IS tl’cspi.rcs spolitanbcs) notis iloils soinmes rnlliCs I\ sa facon de w i r . Toiilclois, ln c1:issillcntion riinnqucrrlil son bu t si elle dcrait confondre des plantes qui pcurent sc distinguer ’

c t qui I)rCscntcnt tlcs c:iractGrrs stablcs, ali moins dans leur milieu naturel. Aussi sera-t-on appcl6, dans l’avcnir, h distinguer des writ- tés géographiques parfaitement valables au sein des grandes cspbccs africainds ou africniio-asi:itiqucs. C’cst ccttc conccption qui a Cti: dévcloppke par CIIEYALIBR dans un travail antéricur h celui dc I3unIa,r,, 3.

Bien quc IC tubcrculc d’unc mSme espcce ait unc certaine varia- bilité cn rkponsc au milieu, ces simplcs acconiodats ne parviennent pas h en inasqucr les caractéristiqnes spécifiques. Et, contrairement h l’opinion dc DE \VILDIIMAN, 13, p. 201 et suiv., nous pcnsons que l’examen du tubercule est inclispensable B une bonne connaissancc de l’cspece.

Pour ce qui est des formes cultirées il semble que la gbliCtique, et acoessoiremcnt la cytologic, soient indispensables h l’établissc- ment d’une classificaiion s6rieuse .: les I)ioscoréaci:cs africaines :ittendent Icur m o n o g r a g l ~ .

Clb dcs.Scctions.

Tigcs volubiles s’cnroulant dans IC sens dcs aiguilles d’unc montre; cnpsulc :illongbc; gr:iinc n!tachi.c vcrs I C milicu du placci~ta, h nile prolongik vcrs I C l iaut .et IC h i s 011 grninc atlnchGc vers I C haut du plac.cn~:i et aile pro1ongi:c ycrs le bas nnnis dans aucun des cas l’aile n’est annulairc :

Fcuillw siniplcs, cnlikrcs o11 pcu profoii(1i:mcnt IobCcs : Fcuillcs glahrcs; O Ctaniincs fcrlilcs :

Feuilles opposC:cs, h brusque acunncn fortcmcnt glandulcux; aile dc I n gr:iinc p r o l o n g ~ c \‘ers Ir haut et vcrs I C bas :. . . . . . ........................................... I/ hL\(:RflURA. I7cuillcs allcrncs, ;I :iciinien progressif et peu 011 pas glan- clulcux; : i i k de l:i grninc prolongbe sculcnicnt w r s IC 1x1s : ........................................ II/ orsoivwrox.

Fciiillcs lorncntcuscs, h poils non i:loili.s, altcrncs; 3 Ctaniincs fertiles ri.flfchics sur I C rlisquc: ailc dc Ia grninc prolongbe wrs l e haut et \“i IC 1x1s : . . . . . . . . . . . . III/ AIACROCARPXEA.

Feuilles cornpos6cs rligitCcs h 3-5 foliolcs ou plus, glabres ou pli- Imccntcs; G 011 3 i:tamincs fertilcs; aile de la grainc sculcnient

Ticcs volu1)iles s’cnroulant dans IC scns invcrsc clcs aiguillrs d’une

i

proiongbc vcrs I C bas : ...................... IV/ IASIOPIISTON.

I. 1\r.\CRflURA (Afrique).

Tubercrzlcs vivaces clcvcnant Inamclonnés, lobés e t inemc hranclius en vieillissant;.. tr6s tosiqucs. Tiges incrmcs, glalircs, l ~ u l l ~ i l l c s acrlcns. Pcriillcs cnticrcs, cordfics In I~nse , prolongfies au sonimct par un I ) ~ I I S C I L I ~ acumcn glanciuleus, opposécs SUI‘ Ia plante à coniplct dCvcloppcmcnt sauf parfois à la base dcs tiges. Flerrrs m+ cn petits pnquc!s sessiles IC long de l’axe, ne s ouvrant pas lar&ncnt a I’anthhc. Efnniines fertiles D. Cap- sule grande. atteignant 5 cm. de long. Grciines attachCcs vcrs le milieu du placenta, ailc prolongée vers le liaut et vers IC bas.

Une seule espkce au Camerotun : Dioscorca sansil)aiiensis Pax i n EI& Bot. Jahrb.,. W, 1592-93,

p. 14G. ImmCdiatement reconnaissable h ses larges feuilles opposées, plus

ou moins lobbcs et terminées par un brusc~ue acumen glanduleux. Répandu clans toutc l’Afrique tropicale, il a Cté clivcrscmcnt

nommé selon son origine et les quelques différcnces qui en sont la consCqucnce : D. sni¿.siDarerlsis Pax (Afrique oricnlnlc), D. I ~ I I I C ~ O I I P ~ I I-Iarins

(Afrique occidcnt:ile), D. TVcIruifscliii Rencllc (Angola), I). mncnhibn Juin. ct Paw. de Ia I3iìthic (hIaclagascar). Pour I ~ U I I I C I I . ~ , , íl s’agit ~ ’ L I J I C sculc ct niCitic c s p h , 2.

A u Cnmcroun il a eli: ri:collC fri:qucmnirnt dans Ia r k i o n pr6fo- rcstibre : Yaoundi? (Zcnltcr et Slaurll, Zcnltcr 6201, hllioul;:~ (Tcss- niann 2 030), 1)cngtlcng (.Tacqucs-FClis 4 6891, ßrr lom (J~CXIIICS- Pblix 4 710).

Lc itibcrculc peut nltcint1r.c de granclcs tlirricnsions ct cy1 surtout fosique d:uns scs partics supbrieurc et i.1,igi.c. Crltc pnrlicularili: cn h a i t un poison d’i:prcu\.c tout indiqui., 1 I . A hlndn~nscar I C Lul)cr- cule est conbonimi. par disette a p r b des Invagrs pro1ongi.s alterni..; tl’rxposition? :i11 soleil, 11. A u Congo belge 011 se scrt du tu1)rrculc pour cnipoi>onncr les Porcs sauvages qui tli.v:istrnI les phnln t ions ; niais lcs 1~u:f)illcs aCricns cuits sous la ccntlrc scrnicn t consonimc!s. 1% Au l)ahomcy, l’cspccc est p1anti.c nus al)ortls de.; grcnicrs pour cn dIoigncr les nioutons ct en Oubangui l r s l~ulb i l lcs cnlrrnt chiis l n iwitparatiuii du poison de fli.ch~s, O. Nigeria drs fornics culti- \+CS donnci:r des tubcrcuIcs consoiiini:iI)Ics, ’1.

Pour notre par t nous n’avons rclcvi?, 311 C:inicro1lli, aucun usag” de cette espbce et les nombrcusrs conti.:itlictions tic Ia litt6ratur.e quant h la conicstibilili. incitrnt h I n ]~rutIcncc. I,CS lIékas (région tlc Bcrkoua) dCsigncnt ccltc c s g i ~ c SOUS IC noni cle (lop. I1 est h noler quc IPS I)ouroiis (11:iyo A l i i n ) sc srrvcnt de C C mi.lnc 110131 11our di.signcr d’nulrcs cspbccs culiivi.cn.

- 122 -

Tnbcrcirfcs annucls, s’cnfonçnnt plus o u moins profonilitmct~t dnns IC so1 rt plus ou moins tosiqucs. I’igcs inermes. tomcntcuscs. Fcrcillcs cn- Lifircs, cortl6cs h In I insc, fortcmcnt ncinnin6cs n u sommct. nltcrncs. Flclrrs malCs dispos6cs uric une sur l’axe dcs Cpis r n c h c u x OU cn cprncs I n t f - ralcs pcu fleurics, lnrgc kpanouisscmcnt à I’anthfisc c t petit ,discIuc pré- sent. 1:’fnniinrs fcrtilcs 3, sur fìlamcnt court, cour116 sur IC disque; stn- minodcs liuitnircs intercalaircs. Cnpsulrs c t graiIles comme dnns In scction hlacroura. .

Une seule espece au Caincroun : 1). Piwissii Pax in Engl., Do!. .Ialirb., SV, 1802-03, p. 147. lniniédiaternent reconnaissable h son toincnlum de poils non

dtoilés, h ses larges feuilles alternes, B s.es tiges plus ou Inoins cnn- nel des.

D’aprCs I ~ u R I w , ~ , sont synonymes : D. arzgolzderlsis Rcndle; I). Chenalieri Uc \Yild.; D. longcspicaln Uc \Vild.; D. ilInlcllnirii De \\’iltl.; D. plerocartlon De Wild.; D. Thonneri De V‘ilcl,, 2.

Esp6cc syhestre rfpnndue de Ia Guinée française au Congo I~clgc. Ri.coltdc cn (le nonilirciiscs localitds du Cameroun : l i oun~ba (Preuss 504), Yaoundé (%enlier et Staudt 325, 413; Jaccws-Félis 4 818), N O L ~ ~ O L I I I ~ O U (AIildbracd 3 9631, Régioh du Tchad (Cheralicl- 5421).

Nc fait l’objet d’aucune culture vivrihre et le tubercule n’est coli- sommé que sous l’empire de Ia faim aprbs une longue macératio~i

. dans l’eau. Les bulbilles sont également tosiqucs. Plantée parfois 111-6s des cases com1iie plante fétiche et sert nux empoisonnements criminels, 3, 33.

III. O F ~ O P I I Y T ~ N .(Afrique ct Ask) .

<;. - 123 - stirtout dans les régions côli6rcs et sur les grandes voies ilc pCnCtra- tioii Jc l’Islam; elles sc cnrnclbriscnt liar I’nliscncc dc fleurs, 3. Ir esiste égalcinent de nombreuses variét6s issues du matériel spontané tifrienin et cultivécs par les indighncs, 8.

Nc!re matéricl du Cameroun porte sur 3 échantillons cultivés et 2 sauvages.

a) Les formes s!/lueslres ont des fcuillcs relativeincnt petites (15 x 11, cm.) et les tiges aplaties se. fendent souvent au s6chage. Un(: formc récoltée B Bétnré-Oya (Jacqucs-Félix 4590) se distingae p a r ses feuilles aussi larges que longues (11 x 1J em.) largement cor- dCcs-konquécs h In l~nsc et A long phtiole; nous la rapportons h la variété longipef iolal f f Bardon. Les Bayas la nomnien t borrssa (comme la fotme cultivée) et n e l’utilisent pas. Cette forme a un tubcrculc globuleux, irrégulier, hypogé, hérissé dc nombreuses racines. Une autre forme observée B Yoltadouma (Jacques-Félix, 4 880) se rap- p o r k au type de l’espèce : feuilles ii sinus plus refermé, surtout sur les feuilles basses, un peu plus grandes (15 X ll), tubercule identiqpe et également tr6s flcuric. Nous 8:n-ons noté sur place pour cette plante le passage des fleurs dn Iilanc au violet fonci., parkicu- larité que BAUDON a signalé pour son D. lorzgipelfolata et qui doit, en fait, s’étendre au D. btilbifera sensu lato.

Les avis sont assez partagés sur Ia toxicité des tubercules et des bulbilles des plantes sauvages. Ces deus productions sont Darfois consommées p a r disette mais toujours après lavages et cuissoks pro- longk, 3, 13.

6 ) Les fornies cnllivkes se distinguent immédiatenient par l’am- pleur des feuilles (I9 x 151, les tiges plus robustes qui, bien que lé- gèrement aplaties, se fcndent moins au séchage. Selon crrtains A. les formes cultivfcs pour leurs bulbillcs p.erdraient Ia facalté de donnrr 1111 tubercule. Si cela est vrai rn certains cas on nc peut g6- n6raliscr; nu Caincroun, AI”’c DUGAST ct no1is-mCnics avons toujours ~ l ~ ~ ~ v é ces organes siir les formes culIivCes; ils sc rbduiscnt g6nb- rnlcmeiit h tin ou plusieurs tubercules aitcignnnt In grosscur d’uii a x i f de poule et fortcinent garnis dr: racincs.

Taes YnountlS cri11 ivcnl ri‘gulii.rcnient rette c s r ~ i ~ r c : d o l ì DIL LI. fl7clo!-), et n’en coIlsolllIncIlI que les lJulllilles, 7. Sclon 1rl:I)~s ccttr . -

billes Jlelorz (plu. l o fon) , 5.

r n h c populalio~i la nonimcrait ( I n f o m e s:~uvagc?) : U n n c l IPS

Le; Banen noininent IC t ~ b e r ~ ~ i l ~ ct Ia plnnlc izisiddok et les h l -

Les I(épbr6 (Dcngdcng) la cultivent sous I C nom de Koso, 7. , Taes ßouni ( ~ ~ d a n i ~ a o u a ) : n[il;o, ‘i; et ;I Llcignngn : nxdia.

T m I)ouroti (illnyo-hlin~) ; lori, 7. Les Baya (Bdtaré) : boirssa.

Blies : Nn01. .

au rang de variétés. N’avait pas encore éfé signalbe au Caiiierou1i, n i sous sa fprrne

type, ni sous IC nom d’aucunc variété; citée seulemcnt de tcrri- toires \raisins : Xigcria du Kord (forme & p e ) 8; Ouliangui et Chari (forme ~ ~ l i a s c o I o Ï d c s ) 3, Congo Iiclgc (formes npiculalrr e t I’erdic-

- 125 -

II’CII c o n s m m e u t pas 1.c tnl~crcdlc miis s’en scrvcnt pour IC tnnnagc

PIUS grncrle lusuriancc dc fcuillngc mais lcs lul~crculcs, fout cl1 res-

1;ctlls du lypc sauvage clont ils rl(li*ivcnt. Ils sont ouj jours CII uti fasci- ciile d c ~ plusicurs. tul~crculcs tli\~crgcnik, s % ~ l f o ~ t ~ : ~ n i :ISS(’% 11au ct o l ~ l i q i i c i i i ~ ~ t i l tl:ttis IC sol, les s u ~ ~ ~ t ~ i c ~ t ~ s rcslcnt rtii.rllc liorizont:ri1x sinon relevés. Ils se différencient surtout par leur pcnu gknérale- nient tri.,., lisse, m:irqubc seulcinent tlc riilcs tixiisvcrs:1Ics, ci par

Les Ynoundés noinment ccttc cspbce A S S O I , gltï. : ~ncssol (Asso. selon 1 1 6 ~ 1 ~ ) ils Ia consicl~rent coti1mc tardive, ilevant Ctrc niisc tôt en tct’rc et comme ayant line chair :ini~?rc peu a’ppréciée.

.Les Ngcuml)as la cultivent et l’appellent Erzliou ( H k n r ~ ) . I1 est y o b a b l e qu’elle cst largement cultivée sous de nombreuses

variétés p a r toutes les populations prkforestièrcs; m.ais cllc n’a seu- lement fait l’objet d’une enquête approfondie qu’auprbs de la popu-. lation Banen par RI”’“ DUGAST, 5. C’est d’apr2s ccs observations que liolis rapporloiis ci-dessous, les variétbs de I). rlrzrncforLtnl distin- guées et ciiltivécs par les Banens (1).

Globalemcnt I’espbce est désignée : ifwiz (plu. f i i f i t n 7 ) . Commc on p e u l s’y altcndrc pour ilne 11lani.c cultivtc pour scs iubcrcules, cc sont ccs organcs qui donnent licu a u s distinctions wribtalcs. Dans l’énumération des 15 variélbs c i - a p r k tlolis avons tent& (le rappro- cher celles qui se resscml)lcnt gar plus d’un carnctlrc. IA fcinte dc la chair VE d u jaune rcrd:ltrc au blanc pur en passant par de nom- breux ititerniédiaires. 11 scmblc quc ce sont Ics tubercules irrégu- liers, portittit de nombrclts.cs traces tlc ratlicclles, qui ont une chair foncéc, soitvent réputéc aincrc; ICs tul~crculcs r i .gul ihwncnt diwr- gctifs, :i peau lisse, sont, au rontrair.e, R c1i:iir clairc 011 111:iiiclic.

I. Tuhcrculcs a chni r j n u n c n!rtlhtrc :

T ~ ‘ J K I I I W . ; 17i t1 I I I L nussi II t1tl r f ) l a f l l c . l ~ 1 w irllltr riu 11, t i r r t w c j / + / l l l t ,. ils

’ des i i c a i i ~ ; pour cux c’cst I ’ ~ l n ~ i i ~ ~ ~ ~ - o ~ ~ , 1’,4~/urthii tlc I n 1)roussc. b ) I:ol~I/lcs cirllif,Ces. - II IIC B.eITII>Ic pas ClU’C!llCS prhscnlclll l l l lC ,

l f l l l t (111 l l l ~ l l l ( ! IJ‘IIC ~ ~ O l l l ‘ IUS ( l ¡ l l ’ h l * C l i l C S Sl l l ‘ i6 lbS, S ( . ~ l l l I J i U l l tlif1’6.

‘I 1’abscnc.e 3cs I ~ O I T ~ ~ I ~ C L I S C S radicelles.

. .

n) tiil~crculcs irrC~ulicrs, I I O I I ~ I I ~ C I I S ~ S cicnlriccs tlc .r:idicc-llcs : ’ ‘ 1 11) chair ~nucilngincuse . . . . . , .‘ . . . . . , . . . . , . . . . . . . .1. I<honinIi e rnbein.

L i * 2. ilInri:/czngn. . bb) chnii non muciingincus,c; tiihcrciilcs moins irrhgii1icr.s :

3. dllrloto. 4. Ebon 5. I l i . s c t l .

(i. Onolonnoln. 7. Otnri ~ LOO I I h o n l .

, .

an)tubcrculcs rbgulicrs, genu lissc nvcc ou sans ridcs transvc~.snlcs : 3 .

s. ìvaoir!. 9. !IIbolomok.

II. Tubercules B chair prcsquc Iilanchc, nvcc un liscrt tcintf S O ~ I S la pcau; en fascicules rfguliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . , . 1 O. &clemnnn.

11. Iliono!. III. Tubercules à chair totnlcmcrlt hlnnchc &au lissc, finc; cn fasciculcs réguliers . . . . . . . . . . . . , . . . ,.. . . . . . . . . . , . . . . . . . . . 12. II:lc>>i

14. dlornbornabom. 15. In l l r l ! ] ; .

‘ (1) Relisclgiicmcnts iconogra~~lliqucs ct noics inficliis.

- 12G - 11 scmblc quc pour Ics autres trrriloircs africains D . d!rmeforirrzi

a iinc iniportnncc 6conoiiiiquc cncore plur. rLduilc qu’ail Caincroun, I’our Ics formcs sylvestres IC Ix Citnr..\i.~m distingue 4 varihtés, 3. Pour IC lcrriloire voisin du Chari, BAUDON rapporte que Ics v’arib l b s culiivCcs soiil A I \~ l~crculcs nllongés; rlles sont, sans cloule, iden- tiques it celles clii Cameroun, 1. Dans I’enscnil~le les tul~crculcs des plantes saiivages sont consid6rCd coinnie tosiques et les ttibcrculcs tlcs plnntcs cultiv6cs coinitic médiocres. . i

I

V. ASTEIIOTRICIrr\ (Afrique) (arec Synicpalcio) .

Tu bcrcir l r s n n n II cl s, II n h plu si cu rs s’cn f on sari t prof on d f ni cn t ti an s IC sol et ~rn iscr i i l~ l : i l~ lcn icr i~ , sans fortcs tloscs tfc sul~stnnccs tosiqircs. .‘~‘igcs ct fcuillcs couvcrtcs tic poils &toilks caractfristiqucs. Feuilles cntiilrcs, cordi.cs h Ia linsc. apicullcs au sommet. Flcirrs m i l c s cn épis simplcs ou rac6mcux o u quclqucfois cn panicules par production tl’unc sccontic flcur SUI’ IC pi.donculc d’unc flcur priniairc Cpanouisscnicnt de divcrs dcgrfs h I’anthtsc, quclqucfois quclquc peu chamucs mais sans disque. Etnrnincs fcrtilcs 3 ct 3 slaniinotlcs intcrcalaircs ou G ftamincs fcrtilcs ou cncorc dcgrf varinli!c tlc sti.rilit6 tlcs btnmincs intercalaircs. Capsirlcs rCflCchics e t tI6hisccntcs n Icur sommet. Graines attachfcs vcrs IC milicu du placcnta ct ailc annulairc.

L o h du pCrianthc ayant a u moins 1.5-2 mm. de long, Ics cstcrncs vclus : Fleurs scssilcs n’ayant pas plus dc 2 mm. de tlinniEtrc n l’anthèse; bractbc attcignant ou dCpassant Ia moiti6 de In flcur; toujours G fta- mines fcrtilcs :

Acunicn brusquc, pilositf hlanchc, lobcs du pfrianthe Ctroits, pftiolc souvcnt plus long quc IC limlic .................. D. Schiniprrinnn. Acurncn attfiiuf. pilositi. roussc, lolics du pfrinntlic larges, pftiolc plus court que IC lirnlic ...................... var. ndninaorinrnse.

Flcurs pCdonculCcs, (le 3,s h 4 min. dc dinmPtrc B I’nnthPsc Iiractfc . ncttcmcnt plus courte quc la moitii: tic I n flcur, staminodes plus ou moins polirvus tl’anthPrcs ............................. D. hirfiflorn.

Lobes d i t pi.rinnthc clc O mm. 5 cic long, tous glabres, Ics intcrncs con- lcsccnts an sommct, 3 I5tamincs fcrtiics, Ics divcrscs partics d c Ia iilnntc . noircisscnt nu sfchagc .............................. n. scinperflorens.

I). Sr l i ir n i l ri. inna I Iochs t. D’aprbs 13unicii,IA sont synonymes : D. Dnruei Dc Wild.: D. f u [ -

vida Slapf; 11. Ifockii De Jl‘ild.; I l . slellnlo-pilosa De Wilc!., 2. I:spi.cc csscn ticllcmcn I sylrustrc réc01~i.c des localités su ivan i es :

A l b ~ ~ l i n Uc.ssniann 2041 b ) , Bipindi (Zinkcr 1890), BCIar6-Oyn (Jx- qucs-Felix 4546), c’est I C I’arrlrrgnn des Ikiya.

Xotis n’avons re1cv.i. aucun usage n i cics tubcrculcs ni dcs bulbilles d e celle cspCcc. Q ~ I ~ ~ C ~ U C S Auteurs rnpporlcnt quc le tul)ercule cst I I I ] nliriient tlc tliscltc, 2, In.

1) S d ~ i i i i p ~ ~ i : i i ~ a IIoclist var. adniiinnii!:iisc Jnc.-Fel. Nolis tlistingiions celte forinc ri.co1ti.c sui- un dcs sommels de I’A-

dam:ioua, I C Kgaou Ila (Jacques-I'clix 4 0 4 1 ) . Ellc se distiiignc de la foriric Iypc par ses lobcs du périaiillie plus larges, plus c h a r n u s et brusqiicmcnl i.l:il6s h l’nnthbsc ct par les autrcs caractcrcs bnumérfs a la ClC.

D liii*tif!or:i Bcnlh. in I I o o l ~ , Niger FI., p. 537, 1819. Ne figure pas dans les collections en provenance du Canlcroun

8- 127 - *et nous ne l’avons personnellcmcnt pas rbcoltk. Son existence y est 1iourt:int p rohblc cn raisoli dc son aire gbn6ralc.

zii II, 5 . p. 67, 1597.

Schlechieri Harms.

E l k doit pocrtant exister dans la région forestiere.

nue, s’accordent à dire que le tubercule est consommable.

Ide tubcrculc cnuslique est consommable aprcs lavage, 3. I). sc~iipc~~ílorcns Uline in Engl. et Prantl, Pflunzerifant. Nachtr.

D’après DcnrcrLr, sont synonymes : D. IiUpolricha Uline; I l .

Aucune provcnancc du Cameroun ne flgute clans les collcctions.

La pluphrt (les collecteurs du Congo Belge, d’où l’cspece est con-

VI. ENANTIOPI-IPLLUM (Afrique et Asie).

Ttiberciilrs snnucls, 1 B 2 o u guPrc plus, s’cnfonyant dans IC sol sous IC collct ligncux plus ou moins ddvcloppé dc la tige, lequel donne chez quclqucs cspPccs un fascicule très fourni dc racincs armdes de fortcs 6pincs. Chcz ccs cspPccs Ics tubcrculcs sont peu profonds tandis qu’ils le sont chcz ccllcs qui sont dfpourvucs de cette protection. Tiges glalircs chcz les csplccs nfricnincs ou quclqucs poils B niucilagc. Pcizillcs simples,

’ corddcs A la lmsc acumcn bicn di.vclopp6, plus ou moins glandulcus; al- tcrncs ou ppposbcs. Fleurs milcs scssilcs, plus ou moiris chnrnucs, peu fpnnouics a I’snthPsc pas dc disquc. Efnrnrnes fcrtilcs 6 (pour les’ csp?ccs nfrirninrs). C C ~ J S U ~ C S h dfhisccncc en fcntc. Graines attachfcs au milicu .... __, . du plncc.ntn, ailc annulaire.

Tiges quatlrnngulaircs ct 4-ailfcs; feuilles h sinus profond, acumcn bfilf;

Tiges cylindriqucs, non ail6cs ; inflorcsccnccs B l’aisscllc dcs feuilles : Fcuillcs Iargcmcnt cordfcs OLI Iargcmcnt sagittfcs mais non hastfcs, moins ou B pcinc 2 fois plus longues qu:: larges, plutôt tendres, ner- vurcs scconrlaircs nc formant pas un rfscau visible du dessus :

Onze a douze cspèccs au Camcroun

grandcs inflorcsccnccs sans fcuillcs .......................... D. nlatn.

Flcurs m9lcs cn rachmcs h i x c grêlc : I

Flcurs mPlcs nttfnufcs rcrs la liase; 1 h 2 racPmcs dc 8-12 dpis par aisscllc; fcuillcs 1irofondCmcnt corddcs ........ D. Liebrcchtshn. Fleurs m 3 c s 61argics vcrs la base; 1 h plusicurs racPmcs poul‘ant nttcincirc 20 cm. dc long ct portcr 8-10 fasciculcs d’&pis; fcuillcs faililcniun t cortICcs ........................... .D. odoratissimn.

Tjgcs inrrnics; tnlicrculcs profonds ................ D. nbiissinirn. T i p s Cptncuscs; tubcrculcs courts ................ 11. ccivencnsis.

Flcurs m”cs c n Cpis fnsciculbs h nxc robustc :

Fcuillcs Ctroitcs, hnstfcs. 011 1niici.olCcs cord6cs, plus dc 2 fois P I U S longucs quc Inrgcs, plut6t coriaccs, ncrvurcs secondaires pcu OU pns visibles du dcssus :

Fcuillcs I;incColi.cs ICgCrcmcnt cordCcs, pftiolc coudf h la hnsc ct nu sornmct e t sc trouvnnt ainsi parallèlc au rnmcau . . D. gribinguiensis. Fcuillcs histCcs :

, 1:cuillcs altcrncs, l o h mftiian triangulairc aigu; 101,~s intcrncs du

I’cuillc- toutes opposfcs ou prcsquc, lobe mfdian 1fgCrcmcnt élargi dans sa partie moycnnc; lobcs intcrncs du pbrianthc olilongs oblan- cfolCs .................................... D. I.ccnrdii unr. %am.

Feuillcs arrondies h la bnsc, ou tronquics ou su l~cord~cs , gCn6ralcnicnt coriaces :

Sfpnlcs corinccs, flcurs conligiics sur l’nsc, fcuillcs pcu coriaccs, pc- tiles cl~iptiqucs c t hrurriricnlcnt ncuniinPcs ................ D. Iltilja. Sfpales Ccndrcs, flcurs laissant voir I’asc, fcuillcs corinccs :

Trois rxvurcs principnlcs, Ics 2 lnternlcs cournnt I\ pcu de idis- tance dc la margc, rCscnu sccondnirc r6ticuld snillnnt siir Ics 2 faccs, limbe eiliptique ................... :. ........... D. sniilacifolin.

Fcuii:cs alternes A, mnrgc scldrcusc large; tigcs t r h fqi- neuscr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .vnr . alternifolm.

pfrianthc Iargcincnt ovalcs ...................... D. sngit tifolin,

.

I). a la fa J,. = I), Sapini De Wild. Es1)i.c~ iinmddinIctiictlt reconnaissn1)lc {i ses tigcs c t pdiiolcs ailCs;

scs fcuillcs o ~ ~ ~ ~ o s é c s h sinus gbnéralcment profond et étroit, h ncu- c

1IreCéd.cnte. Lcs intli&ics rechcrchcnt et consoinnicnt ce t ~ ~ b c r c t ~ l c ; lcs Baya

nornmcnt I'espCce bar et les BOUIII, gihol. Sclou eus IC tubércule :itlcintlrnit de plus grandcs diiiiensions que cclle du tubcrculc obser- ~6 (16 CIII. long).

De WILI)~SMAN, 13, p. 207 ct sui\'., parle du fascicule de racines armécs qui cnractbriscrait ccitc c s p i ~ e . Cctie pnrlicularité semble plutfit se rnpporlcr h I). criyenensis, 2.

I) ot1ornlissim;l Pax in llngl., Ilol. Jnltrb., Xlr, 1802-03, 11. 140. Espèce s:iuvagc dont l'aire XI d u Sierra Leone B l'Angola innis

I I , v - . I

Tubcrcuics. - 1. Dioscorea t l i c m c ~ l o r r ~ t ~ t : A. cult ivd; U. spoiitani.. - 2. D. Liebrwlrfs%mn, spoillnnd. - 3. I l . ab~/ssinica, cultivi.. - 4. D. bulbi- fera : A. cultivh; U. spontnni . - [i. U. c t l a f t r , ciiltivi..

- 130 - pcu abonti:in~c. E’h pas été récoltCc au Cameroun oil son existcnce cst ])mirtant probable (1). Pas dc rcriscigriciiiciit siir su vnlcur ¿:CO- nomique. I), sn!$liTtrlin Fnx in Engl., nor. .Jnlirb., SV, 1892-93, p. 147. 1’;spi~c s:iuv:igc rc.connnissablc h scs fcuillcs nllcrncs, liasthes,

lotigucmcn t clIllées nu soninwt. ~ ~ U ~ K I L I , ne rcconnaît pas cette csgbcc qu’il rapporte i D. u b ~ s i .

d c n ou pcut-Ctrc h I ) . Lccardi i , 2. Chcvaiic1- rnpgortc h CC noni d c ~ plantcs qui, par leurs feuillcs opposêes, IIC sont pas conformcs h l a dcscription dc l’cspèce type, 3.

Nous aroiis r k o l t é SIW le plntcau de l’Adamaoua h 1500 m. d’alt. (Jacques-Felix 4101) et h Bétaré Oya (Jacques-Fclix 4502) une p l a~ i t c qui parait conforme &’ In description d e D. sngi i f i fo l ia; h savoir : Ceuillcs toutes nltcrncs ct lobcs du phriantlie ~ C ~ L I C O L I ~ plus larges que &iris U. Lccardii. . Quant h la formc de la fcuillc elle est très peu distincte de celle dc U . 1,ccnrdii Tar. Zum.

Xous n ’ a ~ o n s notê n i noni i n d i g h e ni usage pour cette espèce. 1) 1,rwirdii Dc Wild. var. Zarn (Baudon) Burl<. G t t c ~ a r i é t 6 groupe des formes sponfanécs et cultiv@cs recon-

nnissablcs h leurs fcuillcs opposées, hastées. au moins 2 fois plus longues que Iargcs; h leurs nombrcus épis en fascicules.

BAUDON amit cri:& une cspLIce et plusicurs variétés pour dcs forrncs satirages et cultirCes du Haut Chari, -l. CIIEVA\I.IHR rapporte ces formes a D. sagrlillifolia, 3, tandis que BURKILL Ies rapporte h L). Lecardii. Les fleurs de D, Lecnrdii typc sont inal connues ct, ‘dans l’impossibiliti: de leur comparer celles des formes Znra, nous nous rangeons provisoirement à l’opinion de B U R I ~ I L L . Le matériel re- colti: n u Clinri, ou dans I n région sirnilaire du Cameroun, par dirers rollccteurs cst hicn senil)lablc h lui mCme et hicn diffCrent, par I C s fcuillcs du D. Lecardi dc l’IV africain : Ngaonndkré (Jacques-Felix 3925), c’est le biilrinrlji lndE des Foulbi: (Inde = brousse); Bétari: Oya (Jacques-Félix 4500) ; Chari (Tisserant G45). Enfin, nous avons ol~servi: iinc formc cu1tivi.e h Mayo Al im (Jacqucs-Fclix 38531, ;I fcuilles plus larges. I,e tubcrculc n’est niangi: que par ICs vicillards; c’est le d t m des Dourou.

1). !~riI~in!~uirnsis~icnsís Unutlori A n n . N i r s . col. de Marseille, 191 3, p. 241. Xons rapportons i cetlc cspbce une plante rbcoltbe h BCtnré Oye

(.~acqucs-I~clis $501) . Tiges cylindriques, fines mais I ~ ~ I I C I I S C S , quel- qucs raws tpincs; tubcrculc grblc, corincc. d’nu moins 30 cni. dc long; feuilles Iancéol~cs, Ikgbrcmcnt corclhcs, pcrpcndiculaircs XI ranicau p:ir tloublc torsion du pCtiolc; inflorcsccncc fenicllc asil- Iairc, tiresséc, 4 cni. de long; capsule (non mûre) 20 xnnl. de li. to- Ialc, stipe de 6 mni. large dc 14 mm. Lcs Baya norntncnt ccttc CspECc: rari. ou bnrbdi: et en consoiiinicnt le tubercule aprCs Invage.

I). (YI yrii c risis La rn li. 1 ~ s p i . c ~ tl’unc granrlc wriabili t6 misc très ancicnncmcnt h profit

par la culliire qui a mulLiplié ct conscrri: ICs vnrikt6s. BURKILL lili r:rppor*k clc noml~reux nonis fondés siir ces variations, 2. AprCs ccttc

(1) L’Cchnntillon ohscrvf pour Ics cnrncths de la cl6 est : Rohyns 1854, , ,dont unc part se trouvc nu hluscum dc Pnris.

. .

pcnillcs. - 1. D. Lecardii vnr. z n m : A. cultiv6; B. spontane. - 2. D. sn- aittifolia. -.3. D. gribinguiensis. - 4. D. minutiflora. - 6. D. smiladifolia. - 6. D. cagencnsis, - 7 . D. Baga,

- 133 -

La Torine type ne paraît pas avoir Clé récoltée au Cnmcrourl. Un 6 t ~ l 1 n n f í l I c m [!c l l i i i w (IrC( l i t1 3) clut! ( ; I I ~ ~ A I , I I X ~ r*npporlc ii C . C I I ~ C C S - I)C!CY di~l'krc du tsgc i)nr ses tiges grcles, ligncuscs, t r h ¿q)iilcuscs; fcuillcs n r r c :ine lorgc mnrgc scI&rci~se, a l~c rncs h :icunicn long c t ,:I ~ ~ i i i * ~ ~ i i r I ~ y i ~ i e jiliis I - i c l i c (!II iwl~lii(lps tl'Oxtiltllc ( l (+ ( h l ( * I i i i t l ,

Nous la ral,portons prouisoii*enzcnt B 1). sni~liici~?oI¡n vnr. nlfciwil'olin Dc Wild.

(Yaoundé). Il. I'ynnwti De 'Wild. jn Ann. A1ir.s. Con.qo. Bot. sbr. 5, 111, 1012,

p. 366. Espt?ce surtout Coiinuc du Congo Iiclge. Récoltée nu ~ n m e r o u i i

Loinib (Rlilill)racd 5 224). Est tres voisinc dc D. niìiiiztì/7oru. Il. mlnutiflorn Engl. in En&, Bot. Jahr., 1'11, 1886, p. 332. EspPce rbynndue du Sierra LCOIIC au Congo helge 8t Uganda. Plu-

sieurs YariCtk géographiqucs sEront h distinguer. D'après BURKILL sont synonymes : D. urmnta De %'il&, D. brevi-

spicnfa Dc Vilcl., D. Demeuse i De Wilcl., D. enluensis De TVild., I). Elio10 De Wild., U . Eng60 De Wild., D.. grandebulbosa R. Knuth, D. h y s f r i s R. Knuth, D. Lilela De Wild., I) . Litoie De W.ild., U . pynn- erfioides De Wild.

Le tuberciilc est plutôt ligneux et consommé par c~uelques popula- tions B 1'Ctat jeune, 13. I1 esiste aussi quelques mises en culture, 3, 13.

ALI Carneruun l'espèce a CtC rCcoltéc h Barombi (Preuss 54); ?I Kribi (Mildbracc1 G 0 3 0 ) ; I\ Yaonndé (libdin sans na) , ekodo znni (= igname cles rats).

I CO 1 16 c il li li0 I ~ X \ V O ~ (I I b tl i II 3 ) , N ltorcnl b i ( I I go LI I I I b11) , ICSS rssr / / ( t