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JEUDI 11 DÉCEMBRE 2014 - 18 SAFAR 1437 - N° 7353 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l DAHOU OULD KABLIA, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES ANCIENS DU MALG : «Pendant trois décennies, le rôle du GPRA et du MALG a été mis sous l’éteignoir» PAGES 8 ET 9 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l DISPARITION DE TROIS MARINS-PÊCHEURS ET MORT D’UN MARIN UKRAINIEN Le port d’Alger a frôlé le pire Un consensus national et des réformes structurelles s’imposent PAGE 4 l MUSTAPHA MEKIDÈCHE À PROPOS DE L’ÉCONOMIE ALGÉRIENNE : PAGE 4 l ALI YAHIA ABDENOUR : «Gaïd Salah doit abandonner une de ses deux fonctions» lLIBÉRATION DE L’OTAGE FRANÇAIS ET PAIEMENT DES RANÇONS Al Qaïda renforcée ? Des agents et des hommes-grenouilles de la Protection civile mobilisés hier au niveau de la plage des Sablettes (Alger) à la recherche des trois marins-pêcheurs disparus. Photo : Samir Sid. PAGE 6 PAGE 5

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JEUDI 11 DÉCEMBRE 2014 - 18 SAFAR 1437 - N° 7353 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l DAHOU OULD KABLIA, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES ANCIENS DU MALG :

«Pendant trois décennies, le rôle du GPRAet du MALG a été mis sous l’éteignoir»

PAGES 8 ET 9

Editio

n d’A

lger -

ISSN

IIII

- 007

4 l DISPARITION DE TROIS MARINS-PÊCHEURSET MORT D’UN MARIN UKRAINIEN

Le port d’Algera frôlé le pire

Un consensusnational et

des réformesstructurelless’imposent

PAGE 4 l MUSTAPHA

MEKIDÈCHE À PROPOSDE L’ÉCONOMIEALGÉRIENNE :

PAGE 4

l ALI YAHIA ABDENOUR :

«Gaïd Salah doit abandonnerune de ses deux fonctions»

lLIBÉRATION DE L’OTAGE FRANÇAISET PAIEMENT DES RANÇONS

Al Qaïdarenforcée ?

Des agents et des hommes-grenouilles de laProtection civile mobilisés hier au niveau de la

plage des Sablettes (Alger) à la recherche des troismarins-pêcheurs disparus. Photo : Samir Sid.

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PP

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui :6,51%

Non : 87,92%

Sans opinion :5,57%

Pensez-vous que l’Etat français

a versé unerançon à Al Qaïda

pour libérerl’otage ?

Résultat sondage

Pensez-vous que l’Etat est arrivé à réguler le marché du médicament ?

Ah mon pauvre vieil ami lec-teur – ou pas, d’ailleurs –, toi quicherches à tomber sur des pen-sums qui t’aident à décrypter illi-co presto ce chaos qui te sert devie quotidienne, cette chicanequ’est la vie politique, ce ringsans règles qu’est la vie sociale,ce magma chromatique qu’est lavie tout court ! Avoue que tu esbien verni ! Reconnais qu’on t’abien roulé ! Admets une foispour toutes que tu es le plusbeau dindon de la farce qu’onait rêvé…

Cette glue qui colle à tes neu-rones avec la cynique persistan-ce de la prédation, ça se vou-drait de l’éclairage ! Tu parles delumière, mon pote ! Quand tucherches à découvrir sous le tasde faux-plafonds qui tapissent lavoûte de ton crâne l’inavouablesecret des cimes, on te sert dela crème de fèves. Faut aimer !Pas plus que toi, je ne pige rienà leur purée de révisionsdiverses. Ils disent qu’ils vonttout réviser pour que rien ne soitrévisé. Ça rappelle bien sûr LeGuépard. Et ils veulent noustenir en haleine avec ça ! Onpend la langue comme deslévriers qui n’en finissent pas decourir le lièvre. Le lièvre ?Justement… Fais comme moi,ami lecteur – ou pas, d’ailleurs –, écoute de la musique. Si tupeux… Il paraît que ça adoucitles mœurs...

A. [email protected]

DIGOUTAGEVague

à l’âme !

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

Mauvais tempsLorsqu’il y a intempéries, vous n’avez aucu-

ne chance de trouver du poisson frais dans lesgrandes villes du pays. Toujours la mêmeréponse : «Mauvais temps, les pêcheurs nesont pas sortis.» On est presque tenté derépondre que la Méditerranéeest une mer tellement calmeque certains n’hésitent pas àla comparer à un aquarium.Plus sérieusement, à quoiont servi les crédits d’inves-tissement s’il n’y a pasd ’ e m b a r c a t i o n scapables de sortir enmer même en cas detempête ?

ERISCOOPERISCOOP [email protected]

Jeudi 11 décembre 2014 - Page 3

Enquêtes ?Pour certaines enquêtes commodo-incommodo, des mairies se

contentent d’un simple affichage au sein du siège de l’APC.Autrement dit, presque invisible pour le citoyen non averti. Parcontre, lorsqu’il s’agit d’une enquête au profit d’une entreprisepublique ou privée qui va créer de la richesse et de l’emploi, les auto-rités de la commune assurent un affichage plus large et mêmedes insertions dans les journaux.

Un malaise qui enflammeles réseaux sociaux

Le malaise, puis le transfert vers l’étran-ger, du wali de Annaba a enflammé lesréseaux sociaux. A l’image de Facebook où

les internautes s’interrogentsur les raisons réelles ousupposées qui ont amené lewali à faire ce malaise.Nombreux sont ceux qui

pensent qu’il s’agit depressions diverses alorsque d’autres évoquent

«une humiliationen public».

C’EST MA VIEAmar khaber ou l’art d’Isefras prophétiquesAmar, ce sexagénaire originaire des hauteurs de la Kabylie,est de ces hommes avenant, à la gestuelle et aux mots posés,et c’est tout naturellement que ses écrits, venus du tréfondsde ses entrailles de poète, ont revêtu ce voile mystique.

VOYAGE CULINAIREconfiture de kumquat (tchouina)

Cette semaine, nous allons vous faire goûter une recette,spécialité du Centre de l’Algérois qui est pratiquée depuis

plusieurs générations et qui se perpétue encore aujourd’hui. Il s’agit de la confiture de kumquat (tchouina).

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESVacances d’hiver ou comment occuper ses enfants

A peine les parents ont-ils évacué le stress des trois longs mois d’étéque voilà la quinzaine hivernale qui pointe avec son lot habitueld’interrogations : comment faire ? Et quoi faire ? Les vacances

scolaires d’hiver sont là. Plusieurs solutions s’envisagent avec plusou moins une véritable gymnastique. Témoignages.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE«Les vacances scolaires d’hiver sont une étape importante dans la vie de l’élève»

Dans cette interview, Assia Athmania, secrétaire générale de l’Académie Alger-Centre, relève l’importance des vacances scolaires et la place de la famille dans ce cadre.

Elle met, de même en exergue, les dispositions prises pour les élèves en classes d’examen.

SSommaireommaire Retrouvez ce samedi le n°151 de Soirmagazine

Le Soird’Algérie Jeudi 11 décembre 2014 - PAGE 4Actualité

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Selon la même source, «lacatastrophe a été évitée de justes-se, «grâce aux mesures prises parles parties concernées, notammentla décision de faire évacuer en radeles 15 navires accostés au niveaudes postes exposés en ressac avantl’arrivée de la grande tempête pré-vue par le BMS pour la nuit du 9 au10 à partir de 22 heures». Pour rappel, le BMS avait annon-

cé une grande tempête de force9 avec des vents violents d’unevitesse de 80 km à 100 k/ h accom-pagnée d’une houle de 9 à 10mètres, plus importante que cellede novembre 2004.

D’après la direction générale du

port d’Alger, la mobilisation des res-ponsables et le déploiement de tousles moyens humains et matérielsdes autorités locales ont permis dedisposer des 6 remorqueurs dispo-nibles à l’effet «d’assister les naviresà quai en difficulté, après avoircassé leurs amarres». De son côté, le commandement

des Forces navales, ajoute la mêmesource, a déployé le remorqueur desauvetage «El Chahid», 2 vedettesde sauvetage, 2 vedettes depatrouille et 2 hélicoptères, ainsiqu’une équipe de plongeurs de labrigade d’intervention côtière.Cependant, malgré toute cettemobilisation, la grande tempête,ajoute la même source, a provoqué

des pertes humaines ainsi que desdégâts matériels. Il s’agit de«l’échouement d’une pilotine (petitevedette) de l’EPAL avec son équipa-ge composé du patron et de deuxmatelots qui ont été surpris par unetrès grande vague d’une dizaine demètres de hauteur et sont depuisportés disparus». Il a été également

enregistré, le décès accidentel d’unmarin de nationalité ukrainienne aumoment où il était en train de renfor-cer les amarres du navire porte-conteneurs «Merito, battant pavillonmaltais accosté au poste 33/01». Selon le communiqué, il a été

signalé aussi l’endommagement dequelques embarcations de pêche et

des véhicules stationnés sur la jetée«Kheïreddine» par les grossesvagues. Enfin, il est à noter que la direc-

tion générale de l’ENTMV, parmesure de prévention, a reporté de24 heures le départ du navire Tassilivers Marseille.

A. B.

DISPARITION DE TROIS MARINS-PÊCHEURS ET MORT D’UN MARIN UKRAINIEN

Le port d’Alger a frôlé le pireUne catastrophe a été évitée de justesse dans la nuit du

9 au 10 décembre au niveau du port d’Alger. Selon uncommuniqué rendu public par l’Entreprise portuaired’Alger (EPAL), «la catastrophe a été évitée grâce auxmesures d’urgence prises par les premiers responsablesde l’EPAL avec les autorités et organismes concernés».

Les solutions «conjoncturelles»ne sont pas appropriées, dans lecontexte de baisse des prix dupétrole, estime l’économiste etspécialiste des questions énergé-tiques, Mustapha Mekidèche, quiplaide pour un consensus nationalet des réformes structurelles.

Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) -L’économiste et vice-président du Conseilnational économique et social (Cnes),Mustapha Mekidèche, était l’invité hier duforum du quotidien El Wassat. Intervenant dansle contexte de baisse des prix du pétrole,Mustapha Mekidèche estime que cette situa-tion impacte sur l’économie nationale. Fluctuant à plus de 100 dollars en juin der-

nier, les cours de l’or noir tournent actuellemententre 60 (65 pour le Brent) et 70 dollars le baril.Une diminution de 30 dollars au moins du prixdu baril qui a dû se traduire déjà par une bais-se des recettes d’exportation d’hydrocarburesd’au moins 15%. En outre, les exportations de gaz naturel

seront affectées à court terme, dans la mesureoù les prix du gaz sont indexés sur ceux dupétrole. De même que la pression sur la balan-ce des paiements extérieurs, déjà forte avant lasituation actuelle, pourrait s’intensifier. Cette diminution des revenus pourrait-elle

s’accroître si les cours restaient baissiers ? Sitel était le cas, la prévision d’atteindre desrecettes d’exportations de 60 milliards de dol-lars, avancée par le P-dg de Sonatrach, seraitirréalisable. Cela étant, l’incertitude demeuredans la mesure où «nous ne connaissons pasla durée et l’amplitude» de ce mouvement bais-sier, considère Mustapha Mekidèche. Lescours se stabiliseront-ils à 70 dollars, 80 dollarsou 90% ? L’excédent de l’offre pétrolière (2 millions de

barils par jour pour l’ensemble des pays pro-ducteurs) pourra-t-il être absorbé ? Comment ?L’Organisation des pays exportateurs de pétro-le (Opep) dont une réunion est attendue en juin2015 arrivera-t-elle à inverser la situation ? Lesmembres de cette organisation œuvreront-ilsen ce sens, comme le prône le ministre del’Energie, Youcef Yousfi ? Outre ces questionnements, la probléma-

tique demeure quant à la capacité de l’écono-mie nationale, encore dépendante des hydro-carbures, à résister à ce choc, à être réelle-ment résiliente. En ce sens, MustaphaMekidèche considère que des «solutionsconjoncturelles» sont apportées à des «pro-blèmes structurels» et que «la réaction (des

pouvoirs publics) ne répond pas suffisam-ment». Certes, l’économie nationale n’est passurendettée et les pressions inflationnistesn’existent pas, note l’hôte d’El Wassat qui relè-ve également le raffermissement de la monnaieaméricaine. En outre, l’Algérie dispose du Fonds de

régulation des recettes (FRR) et engrange desréserves de change officielles, rappelle le vice-président du Cnes, permettant de tenir encoredu temps. Néanmoins, l’épargne du FFR a étédéjà utilisée et risque d’être moins bien réali-mentée, voire de fondre à terme, considère cetéconomiste qui observe néanmoins quel’Algérie «n’est pas un pays riche». Au-delàdes réponses « incomplètes », il s’agit doncd’«agir», plaide Mustapha Mekidèche qui prô-nera ainsi la nécessité d’œuvrer en termes de«réformes structurelles». Ainsi, le vice-président du Cnes évoque

l’opportunité de procéder à des « ajustements», une régulation efficiente des flux commer-

ciaux, dans le respect de nos engagementsinternationaux. A ce propos, l’invité d’El Wassatestime que l’Union européenne a émis récem-ment des critiques, des appréciations «contre-productives» et «à la limite de l’ingérence». Or,dans la mesure où la monnaie américaines’est raffermie par rapport à l’euro, l’Algériepourrait ajuster sa politique commerciale, ciblerles marchés de la zone dollar et accélérer sonadhésion à l’Organisation mondiale du com-merce (OMC), constate Mustapha Mekidèche.Soit l’opportunité aussi de sérier d’entre lesimportations utiles et inutiles, de responsabili-ser les banques commerciales dans l’octroi decrédits, soutenir concrètement les producteurslocaux et œuvrer à reprendre le marchédomestique dans un certain nombre de filières.Ce qui implique également de revoir la politiquebudgétaire en œuvre actuellement, de la «ratio-naliser», observe l’économiste qui cite la ges-tion des transferts sociaux, la lutte contre les«gaspillages» liés au modèle de consommation

énergétique actuel, de «revoir le mode et latarification», de «liquider la rente». Voire, «à la limite, il faudra reporter un cer-

tain nombre de projets sans retour d’investisse-ment rapide», considérera-t-il, à charge cepen-dant d’en évaluer l’opportunité. Dans cecontexte, il n’écarte pas l’utilité d’une loi definances complémentaire en 2015 en vued’évaluer l’évolution du marché pétrolier etd’opérer les choix idoines. Des choix clairs et efficients qui nécessitent

cependant d’œuvrer à «un consensus nationalsur les grandes problématiques écono-miques», assure Mustapha Mekidèche. Ce quipermettrait à l’ensemble de «la classe poli-tique», de la société algérienne de «faire facede manière efficiente à l’ampleur de la crise quise profile», note le vice-président du Cnes quirappelle qu’une étape a été déjà franchie en cesens, à travers la signature du Pacte nationaléconomique et social de croissance.

C. B.

Suite aux fortes intempéries qui ont touché, cesdeux derniers jours, 13 wilayas, les services de laProtection civile ont effectué pas moins de 2 338interventions, a indiqué un communiqué de laDirection générale de la Protection civile, parvenuhier à notre rédaction. La même source précise que pour le cas d’Alger,

l’intervention a concerné notamment la recherche de

3 marins noyés au large du port d’Alger. A Skikda etBéjaïa, l’opération a touché l’épuisement des eauxpluviales infiltrées à travers certains quartiers. A Tizi-Ouzou, Bouira et Médéa, les interventions

ont été effectuées au niveau des routes coupées oudifficiles à la circulation suite au cumul de la neige,ajoute le communiqué.

R. N.

Salah Benreguia - Alger (LeSoir) - Hier, au siège de la forma-tion politique du Front du change-ment, une rencontre-débat a étéorganisée sur ce sujet.Abdelmadjid Menasra a convié àcet effet, l’ancien ministre et ex-P-dg de Sonatrach, AbdelmadjidAttar, ainsi que Berridj Abdelkader,enseignant à l’Ecole supérieure ducommerce. Chiffres à l’appui, M. Attar a

passé en revue les réserves, lesdécouvertes, ainsi que les pers-pectives qui attendent le marchépétrolier algérien. La même sour-ce, qui trouve les inquiétudesquant à l’impact de la baisse desprix du pétrole actuellement dansles marchés mondiaux légitimes,soutient que contrairement à cequi se dit çà et là, les réserves de

l’Algérie en hydrocarbures (gaz,pétrole, charbon…) ont été épui-sées déjà à plus de 50%.Autrement dit, l’Algérie a déjà épui-sé plus de «50% de son sous-soldécouvert». Même si les pouvoirs publics

(ministère de l’Energie et le groupeSonatrach notamment) ne cessentde nous indiquer que le potentielqui pourrait être découvert à l’ave-nir est immense, il n’en demeurepas moins que la vraie question atrait au taux de récupération (deces découvertes) ainsi que « sarentabilité ». Là, le chiffre donnépar cet ancien premier respon-sable de Sonatrach (1997-2000)est assassin : environ seulement20% du volume restant de nosréserves (également annoncé engrande pompe par les pouvoirs

publics en guise d’assurance)pourrait réellement être récupé-rable. Afin de faire face auxbaisses des prix du pétrole,l’Algérie doit trouver ou prévoir,aux dires de M. Attar, un bonmodèle de consommation énergé-tique. Et cela passe par une«consommation rationnelle». «Lemeilleur gisement qui puisse exis-ter est la consommation rationnellede nos réserves», a-t-il suggéré,ajoutant qu’à partir de 2022, levolume de la consommation localede nos énergies, conjuguée auxbaisses du volume des décou-vertes, mettra l’Algérie dans unesituation pas du tout confortable.«A partir de 2022 et si on continueà consommer avec un tel rythme, ilne restera pas grand-chose àexporter», note-t-il. Par ailleurs, l’orateur a justifié

les bouleversements et l’instabilitégéopolitique qui ont marqué lemonde depuis au moins unedécennie, par l’enjeu de la sécuritéénergétique. «Tous les pays

essayent d’avoir une suprématie,ou du moins, assurer leur sécuritéénergétique, ce qui a provoqué lesyoyos qu’ont connus les prix de l’ornoir», a-t-il expliqué. De son côtéAbdelkader Berridj, professeur àl’Ecole supérieure du commerce, aestimé que l’Algérie, du moinsdepuis le début des années 2000,a opté, comme politique écono-mique, pour «le modèle keynésienqui favorise les dépensespubliques». Ce dernier a fait savoirque c’est le budget d’équipementqui sera affecté par la baisse conti-nue du prix du pétrole. Par ailleurs, le président du

Front du changement AbdelmadjidMenasra a souligné que plusieursgrands projets seraient touchéspar ce nouveau choc pétrolier.«L’Algérie, qui dépend dangereu-sement de la rente pétrolière,pourrait connaître le même scéna-rio des années 1980, à savoir lerecours à l’endettement et le chô-mage», a-t-il rappelé.

S. B.

INTEMPÉRIES

2 338 interventions effectuées par la Protection civile

MUSTAPHA MEKIDÈCHE À PROPOS DE L’ÉCONOMIE ALGÉRIENNE :

Un consensus national et des réformes structurelles s’imposent

BAISSE DES PRIX DE L’OR NOIR ET SON IMPACT SUR L’ÉCONOMIE NATIONALE

Nécessité d’opter pour un bon modèleénergétique, selon M. Attar

La baisse continue des prix du pétrole mais surtoutson impact sur les équilibres budgétaires de l’Algérieintéressent, plutôt angoissent, également la classepolitique nationale.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Invité hier du forum de Liberté, maîtreAli Yahia Abdenour a estimé qu’il étaitcontradictoire de confier à GaïdSalah la fonction de vice-ministre etcelle de chef des armées. C’est«contradictoire !» dit-il, appelant leconcerné à quitter l’une ou l’autre deses fonctions. Explications de l’invitédu forum : «On ne peut pas être res-ponsable de l’armée et être garant dela neutralité vis-à-vis des questionspolitiques et être en tant que vice-ministre dépendant du ministre de laDéfense.» Pour Ali Yahia Abdenour, le prési-

dent de la République en exercice aréussi une mainmise sur l’arméeavec la désignation de Gaïd Salahaux deux postes que ce dernier occu-

pe. Une mainmise qui n’a pas étésans conséquence sur l’armée. Uneinstitution que l’avocat et défenseurdes droits de l’Homme appelle àintervenir non pas, dit-il, pour «faireun coup d’Etat» mais pour pousserles autres institutions à faire respec-ter la Constitution, notamment l’ar-ticle 88 relatif à la vacation du pou-voir. Toutes les conditions pour son

application sont réunies selon AliYahia Abdenour qui déplore que laConstitution soit violée. L’Algérie est, dit-il, une dictature

encore pire que celle de la Corée duNord et même que celle des pha-raons. Pourtant, les choses sont envoie de changer, dit-il, surtout quel’appréciation de ce qui se passe en

Algérie a radicalement évolué à l’ex-térieur. Plusieurs pays, dit-il, quijusque-là soutenaient l’Algérie, esti-ment aujourd’hui que les choses doi-vent absolument changer. L’Europe et les Etats-Unis n’ac-

ceptent plus la situation actuelle etplaident désormais pour le change-ment. Comment ? Deux voies sontpossibles, répond l’avocat : celle duchangement pacifique ou celle quipassera par la voie de la violence.C’est le moment pour tout le monde,dit-il, de se positionner. Le pouvoirn’acceptera jamais une oppositionau pouvoir. Il faut aujourd’hui éleverle débat, dit-il, pour permettre auxjeunes d’incliner le pouvoir. Toutesles franges de la société doiventinvestir la rue pour permettre à l’ar-mée de prendre position pour proté-ger le choix populaire. Actuellement, l’Algérie vit une

crise multidimensionnelle et ses pro-blèmes viennent, dit-il, de ses diri-geants qui veulent rester à vie aupouvoir après y être arrivés par la

force ou par des urnes trafiquées.D’ailleurs, estime-t-il, les walis sontjugés sur leurs capacités à trafiquerles urnes. L’absence de séparation des pou-

voirs a créé des confusions et fait le

nid de la dictature. Pour lutter contre,on peut choisir, dit-il, la voie de la vio-lence mais actuellement, la levée del’état d’urgence permet d’opter pourdes actions de rue.

N. I.

Le Soird’Algérie Actualité

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Incompatibles, les deux fonctions que cumule GaïdSalah, selon maître Ali Yahia Abdenour. Il soutient queGaïd Salah devra abandonner soit la fonction de chef desarmées soit celle de vice-ministre de la Défense. Le chefde l’Etat a «étouffé» Gaïd Salah en lui confiant en plus desmissions qui étaient celles du DRS.

Jeudi 11 décembre 2014 - PAGE5ALI YAHIA ABDENOUR :

«Gaïd Salah doit abandonnerune de ses deux fonctions»

Ali Yahia Abdenour déplore la violation de la Constitution.

ABDELMALEK SELLAL AUJOURD’HUI À LONDRES

L’Algérie veut séduire les investisseurs britanniquesLe Premier ministre Abdelmalek

Sellal effectue, aujourd’hui jeudi, unevisite officielle en Grande-Bretagne. Unevisite précédée par la tenue, la veille,hier mercredi, d’un «forum algéro-bri-tannique sur le commerce et l’investis-sement en Algérie» essentiellementconsacré à présenter les opportunitésqu’offre l’économie nationale auprèsdes investisseurs et hommes d’affairesdu Royaume-Uni.Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Côté

algérien, une délégation de haut niveau condui-te par le ministre de l’Industrie et des Mines,Abdesselam Bouchouareb, et son collègue aucommerce, Amara Benyounès, ont pris part àce forum. Idem côté britannique représenté par

deux poids lourds du gouvernement DavidCameron, à savoir le ministre des Affairesétrangères, Phillip Hammond, et le représen-tant personnel du Premier ministre pour la pro-motion du partenariat économique, LordRichard Risby. «Le renforcement du partenariatlancé avec le Royaume-Uni peut se révélerutile et productif au bénéfice des deux pays etde leurs entreprises», fera remarquer le chef dela délégation algérienne, AbdesselamBouchouareb devant le forum. Pour le ministrede l’Industrie, «les atouts du partenariat entreles deux pays sont considérables et les deuxgouvernements affirment leur volonté de bâtirune coopération multiforme à caractère straté-gique». Rappelant la présence ancienne enAlgérie des sociétés britanniques dans ledomaine des hydrocarbures comme BritishPetroleum, Bouchouareb n’exclut pas d’élargircette coopération au domaine des énergierenouvelables. Mais pas que cela. Les échanges entre les deux pays, timides

jusqu’à il y a quatre ans, ont connu une «haus-se remarquable» entre 2010 et 2013, passantdu simple au quadruple, atteignant près de 6milliards de dollars. «Ces succès ne sont qu'undébut, puisque les deux pays veulent aller plusloin et dans plusieurs domaines encore», note-ra encore l’homme fort de l’économie algérien-ne avant d’ajouter, sur un ton ironique :«L'Algérie est un pays ouvert et les entreprisesbritanniques y sont les bienvenues et elles sontconnues et appréciées par les Algériens quin'aiment pas que Chelsea, Manchester Unitedou Arsenal (clubs de football, Ndlr). Ils regret-tent en tout cas que le dernier tirage au sort dela dernière Coupe du monde n'ait pas donné unautre match Algérie-Angleterre.» Cité par l’agence APS, Bouchouareb préci-

sera dans son intervention : «La contributiondes entreprises britanniques est attendue dans

les domaines de la santé, l'agriculture, le touris-me, les technologies de l'information et de lacommunication.» De même que les servicesfinanciers «constituent un autre domaine d'ex-cellence pour les entreprises britanniques quel'Algérie peut mettre à profit pour la réforme etla modernisation de son système financier etbancaire». Pour inciter les entreprises de laGrande-Bretagne, l’une des plus grandes éco-nomies mondiales, à accroître leurs investisse-ments en Algérie, Bouchouareb s’engagera, aunom du gouvernement, à «lever les quelquesobstacles comme les difficultés d’obtention duvisa d’affaires. Des procédures spéciales ontété décidées en vue de sa facilitation», conclu-ra-t-il. En tout cas, la visite de AbdelmalekSellal de ce jeudi à Londres, qui intervientaprès celle de David Cameron à Alger en jan-vier 2013, confirme l’intérêt de la Grande-Bretagne pour investir en Algérie. Un peu comme les Etats-Unis, l’Italie,

l’Espagne et l’Allemagne. Ce qui permettra demettre fin au tête-à-tête traditionnel avec laFrance et, aussi, de freiner quelque peu lagrande offensive de la Chine.

K. A.

CONFÉRENCE DU CONSENSUS NATIONAL

Le PRA s’intéresse à l’initiative du FFS Le PRA (Parti du renouveau algérien)

envisage d’adhérer à la démarche duFFS (Front des forces socialistes) pour latenue d'une conférence du consensusnational.Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Le PRA a enta-

mé, hier à Alger, des consultations avec le parti deHocine Aït-Ahmed. Visiblement convaincu parl’initiative du FFS, le vice-président du PRA,Abdelaziz Zidane, estime que les partis politiquesdoivent s’unir et prendre part à la conférence duconsensus national, et ce, pour «l’intérêt du payset de la nation». Même son de cloche chez lesecrétaire général du PRA, Hassen Boulaâtika,

qui a souligné la «profonde conviction» de sonparti vis-à-vis de cette initiative. «C’est uneapproche de vision et de débat pour une remiseen valeur de ce projet au service de la nation etdu peuple algériens», dit-il avant de préciser queces négociations ne sont qu’«un échange depoints de vue». Selon lui, la décision finale duPRA ne sera connue qu’après consultation de labase du parti. Côté FFS, le secrétaire nationalchargé des élus locaux et membre du Sénat,Brahim Meziani, a insisté sur la nécessité de latenue de la conférence du consensus national.«L’Algérie a besoin d’un réel consensus nationalpour construire un Etat de droit avec des institu-

tions capables de faire face aux défis internes etexternes.» Il a, en outre, rappelé les différentesconsultations lancées par sa formation politiquedans le cadre de ce projet. «Nous avons eu 37rencontres avec les partis politiques, syndicats etassociations dans le cadre de ces consultationssur le projet de consensus national», a-t-il indi-qué. Des rencontres qui vont d’ailleurs se pour-suivre pour toucher «l’ensemble des partis poli-tiques, associations et syndicats qui adhèrent ànotre initiative», a-t-il ajouté. Une évaluation del’initiative de son parti qu’il a qualifiée de «positi-ve».

Ry. N.

Le monde a célébré hier le 66e

anniversaire de la Déclarationuniverselle des droits del’Homme. Le Sahara occidental aréitéré, à cette occasion, sonappel pour l’instauration dumécanisme de contrôle des droitsde l’Homme au sein de la missionde l’ONU au Sahara occidental.Salima Akkouche - Alger (Le Soir) -

Pourquoi la mission des Nations uniespour l’organisation d’un référendum auSahara occidental, la Minurso, n’est pasdotée d’un mécanisme de protection desdroits de l’Homme ? C’est la questionque se pose le président sahraoui. «La Minurso est l’unique mission onu-

sienne au monde qui n’est pas dotéed’un représentant des droits del’Homme», a relevé Mohamed Abdelaziz,qui s’exprimait hier à Alger lors de lacérémonie de la célébration du 66e anni-versaire de la Déclaration universelle desdroits de l’Homme. En effet, les voix sah-raouies se lèvent depuis un momentpour demander l’élargissement de lamission de la Minurso à la protection desdroits de l’Homme mais la concrétisationde ce projet reste encore bloquée.Mohamed Abdelaziz rappelle que le

Sahara occidental est un territoire occu-pé illégalement qui doit être décolonisé.Le président appelle l’ONU à réagir pouraccélérer le processus de paix dans ladernière colonie de l’Afrique à travers unréférendum d’autodétermination.«Il n’y a aucune explication pour que

l’ONU intervienne avec ses groupesarmés à travers le monde sous prétextede la protection des droits de l’Hommealors qu’elle continue de se taire sur laviolation des droits de l’Homme auSahara occidental», a souligné le prési-dent sahraoui.Selon lui, l’ONU célèbre cette année

la Journée internationale des droits del’Homme sous le slogan «365 jours pourles droits de l’Homme». Le peuple sah-raoui, quant à lui, poursuit le président,«souffre depuis 41 ans et a besoin d’uneseule journée pour la concrétisation de ladémocratie pour la tenue d’un référen-dum d’autodétermination».

S. A.

À L’OCCASION DE LAJOURNÉE INTERNATIONALEDES DROITS DE L’HOMME

Le Sahara occidentalréitère son droit

à l’autodétermination

Finances et santé en retard

C’est en fait mercredi qu’étaient prévuesles cérémonies de signature des conven-tions algéro-britanniques dans lesdomaines des finances et de la santé. Lesdeux ministres algériens, Djellab et Boudiaf,rejoignant Londres seulement jeudi avecAbdelmalek Sellal, ces cérémonies aurontfini par subir un retard de 24 heures.

Bouchouareb et Rebrab

se répondentLors de la rencontre économique de

Londres, un «échange d’amabilités» entre leministre Abdesselam Bouchouareb et l’hom-me d’affaires Issad Rebrab a retenu l’atten-tion des présents. Ainsi, Bouchouareb adéclaré qu’il espérait que l’opération devantpermettre à Rebrab de lever des fonds sur lemarché financier londonien était bien réflé-chie, ceci dans la mesure où l’Etat algérien yétait totalement étranger.Déclaration à laquelle Rebrab a répondu

en affirmant que sa réputation était suffisam-ment établie pour ne pas s’inquiéter du résul-tat de la démarche.

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Il est à noter que ce n’est pasla première fois que des djihadistessont libérés en échange d’otages auSahel. En 2010, la libération dePierre Camatte contre quatre djiha-distes d’Aqmi dont un Algérien et unMauritanien a provoqué la colèred’Alger et de Nouakchott.

Quatre ans après, Bamako souspression française a de nouveaucédé et la question qui reste poséeest celle de savoir si cette «victoire»de la nébuleuse Al Qaïda aura desconséquences à court et moyenterme. «C'est à la demande deParis» que le Mali a «fait ce geste»,a-t-on souligné. Le responsableAfrique pour la Fédération internatio-nale des droits de l’Homme (FIDH),Florent Geel, a déclaré à l'AFP que

les autorités maliennes avaient libéréces détenus «sous la pression fran-çaise». «C'est un paradoxe de voirdes individus libérés dans le cadrede la libération d'otages qu'ils onteux-mêmes aidés à capturer», asouligné M. Geel, joint par télépho-ne.

Ainsi, face à cette nouvelledonne, il est à se demander si lanébuleuse Al Qaïda et toutes lesautres organisations terroristes acti-vant dans les régions de l’Afrique duNord et du Sahel ne tentent pas dese redéployer de nouveau tant sur leterritoire que dans la région duSahel. En effet, les quelques djiha-distes d’Al-Qaïda activant au seind’Aqmi et des autres groupes armésnotamment Ansar Chariâa, leMouvement pour le jihad en Afrique

de l’Ouest (Mujao) et celui deBelmokhtar auraient, selon plusieursservices de renseignement occiden-taux, décidé de redéployer l’essentielde leurs opérations dans trois direc-tions. Il s’agit de l’Algérie, du Grand-Sahel et une partie de l’Afrique del’Ouest.

L’avortement de plusieurs projetsterroristes visant à introduire desarmes de guerre sur le sol algérienrenseigne sur l’ampleur de cette nou-velle stratégie des organisations ter-

roristes dans la région. Selon un offi-cier supérieur français présent auNord du Mali et cité par les médias,«l’essentiel des capacités d’Aqmi setient en réserve en attendant unretrait substantiel du dispositif fran-çais pour réinvestir ses anciennesplaces fortes septentrionales».

Toujours selon la même analyse,une probable installation de l’émird’Aqmi, Abdelmalek Droukdel dansles monts tunisiens du Chaâmbis’inscrirait dans une nouvelle straté-

gie de partage des rôles et des terri-toires entre les différents chefs terro-ristes. Son acolyte, MokhtarBelmokhtar, resterait bien implantédans la zone sahélienne.

Et pour conquérir le Chaâmbi,Droukdel compte sur l’appui logis-tique des Jamâet Annosra et AnsarChariâa.

Ce redéploiement, s’il venait à seconfirmer grâce à la «bénédiction»française, relancerait de nouveau latension entre Alger et Paris au sujetde la gestion de la donne sécuritairedans la région du Sahel.

Du côté Algérie, le ton a étédonné avant-hier par le ministre desAffaires étrangères algérien, M.Ramtane Lamamra, à l’ouverture dudeuxième séminaire de haut niveausur la paix et la sécurité en Afrique,qui s’est tenu à Oran.

Le diplomate algérien avait appe-lé les pays du continent à l’impératifd’assécher les sources de finance-ment du terrorisme à travers unelutte implacable contre les réseauxdu crime, plaidant pour «l’universali-sation de l’interdiction de paiementde rançons».

A. B.

Le Soird’Algérie Actualité

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La libération de l’otage français Serge Lazarevic enéchange de plusieurs djihadistes emprisonnés au Mali, ycompris l’organisateur de son enlèvement, redéfinira-t-elle la carte sécuritaire dans la région du Sahel ? Selondes spécialistes de la question sécuritaire, la contrepartie«validée» par la partie française pour obtenir la libérationde son ressortissant n’a fait que conforter la nébuleuse AlQaïda.

Jeudi 11 décembre 2014 - PAGE6LIBÉRATION DE L’OTAGE FRANÇAIS ET LE PAIEMENT DES RANÇONS

Al Qaïda renforcée ?

Risque de redéploiement des organisations terroristes.

Pour M. Saïd Djinnit, l’envoyé spécial du secrétaire généralpour la région des Grands-Lacs, il est évident qu’on ne peutpas traiter de façon efficace de la question du terrorisme tantqu’on ne s’est pas attaqué, dit-il au financement du terrorismeet en particulier les rançons.

«C’est à l’ordre du jour de la communauté internationale etj’espère que cette question sera clarifiée au niveau internatio-nal de façon définitive pour qu’on réduise les sources de finan-cement du terrorisme, tant qu’on continue à permettre auxgroupes terroristes de détenir des moyens de financement,nous ne pouvons que perpétuer ce terrorisme, j’encouragepersonnellement cette initiative visant à criminaliser le paie-ment des rançons.»

L’exploitation des moyens technologiques pour recruter ausein des mouvements terroristes, demeure une menacepresque incontrôlable, pour notre interlocuteur, l’UA doit porterce combat universel au niveau du conseil de sécurité et à l’en-semble de la communauté internationale. «Il faut se doterd’une politique, d’une stratégie qui nécessite des moyens etc’est justement là où le bât blesse dans le continent. Il y a untravail gigantesque à mener mais malheureusement la plupartde ces sites sont hébergés par des pays qui ne sont pas sousle contrôle de l’Afrique. Il y a besoin d’un instrument univer-sel.»

A. B.

AU SUJET DE LA MENACE TERRORISTE,M. SAÏD DJINNIT, L’ENVOYÉ SPÉCIALDU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL POUR LA

RÉGION DES GRANDS-LACS :

«Il faut criminaliserle paiement des rançons»

ORAN : DEUXIÈME SÉMINAIRE DE HAUT NIVEAU SUR LA PAIXET LA SÉCURITÉ EN AFRIQUE

«Donner à la coopération ONU/UA une pertinence particulière»

Au moment où le continent africain est appe-lé à relever des défis multidimensionnels impac-tant la paix et la sécurité, les crises et conflits enAfrique, qui représentent 60% des questionsinscrites à l’ordre du jour du Conseil de sécurité,donnent, dira le ministre algérien des Affairesétrangères, à cette volonté africaine une indé-niable légitimité et à la coopération ONU/UAune pertinence particulière. Ce séminaire metégalement l’accent sur l’importance du dévelop-

pement économique et social, eu égard au faitqu’aucun processus de paix ne peut aboutirsans effort mené contre le sous-développe-ment. «C’est d’ailleurs, le sens qu’il faut donneraux différentes initiatives de développementmenées par l’ONU depuis plus de trois décen-nies, en direction du continent africain sansoublier celles de l’UA à travers le Nepad», dirale ministre des Affaires étrangères M. Lamamra.Du point de vue de la diplomatie algérienne,

c’est bien grâce à l’engagement de la commu-nauté internationale et à la volonté des partiesmaliennes que la situation au Mali connaît «desdéveloppements encourageants illustrés par leretour de l’ordre constitutionnel et les progrèsenregistrés pour l’instauration de la paix dansce pays».

La situation en Libye ne peut pas être excluedu débat puisqu’elle constitue dira le ministrealgérien «une profonde inquiétude et nous inter-pelle à plus d’un titre. Les efforts menés parl’ONU à travers l’envoyé spécial du Secrétairegénéral, l’action développée par l’UA et celledes pays de la région à l’initiative de l’Algérie,visent à aider les frères libyens à engager unprocessus de dialogue inclusif qui constitue laseule voie pour parvenir à une réconciliationnationale, adossée à une action déterminéecontre le terrorisme».

L’amélioration de la situation politique enSomalie, après avoir parachevé l’édification ins-

titutionnelle au niveau fédéral est, certes,saluée par les participants à ce séminaire,«néanmoins, la précarité de la situation sécuri-taire, avec la poursuite de l’action terroriste dugroupe Al Shebab, rappelle l’urgence d’un sou-tien international conséquent aux forces soma-liennes pour qu’elles assument pleinement laresponsabilité de la sécurité dans le pays», diraà ce sujet, M. Ramtane Lamamra.

Pour les chefs de la diplomatie des pays afri-cains, ce second séminaire de haut niveau leurpermettra de capitaliser sur les résultats de laréunion de 2013 et d’identifier les voies etmoyens à même de doter l’Afrique, à traversl’UA et ses représentants au Conseil de sécuri-té, des outils d’une contribution plus efficace aurèglement des conflits en Afrique.

Le second séminaire sur la paix et la sécuri-té en Afrique sera clôturé aujourd’hui par l’exa-men des conclusions.

A. B.

M. SMAIL CHERGUI, COMMISSAIRE À LA PAIXET À LA SÉCURITÉ DE L’UA :

«Il faut assécher toutes les sources de financementdes organisations terroristes»

Le contexte difficile et com-plexe dans lequel doivent agirles membres de l’Union africai-ne (UA) est aggravé par le ter-rorisme international et lesréseaux du crime transnationalorganisé par le trafic de drogueet les rapts souvent réglés pardes versements de rançons,des éléments qui influent direc-tement sur la paix et la sécuritétant au niveau régional qu’in-ternational. Quelles mesuresprend l’UA face à cette situa-tion qui compromet la paix et lasécurité dans le continent afri-cain ?

En marge de la seconde journée de laréunion du deuxième séminaire de hautniveau sur la paix et la sécurité en Afrique,M. Smaïl Chergui, l’ambassadeur algé-rien, commissaire à la paix et à la sécurité

de l’UA, apporte son éclairage de la situa-tion «tout ce que vous évoquez là, terro-risme, trafic de drogue, paiement de ran-çons… constituent les raisons de l’instabi-lité sécuritaire dans le continent. Vousavez vu par exemple le rôle qu’a eu le tra-fic de drogue au Mali et la situation qui ena découlé. Dans notre rapport final dusommet que nous avons tenu en sep-tembre sur le terrorisme dans la région, ilest évident qu’il y a un lien entre le terro-risme international et les réseaux du crimetransnational organisé par le trafic dedrogue, avec la sécurité dans le continent,ceci constitue notre préoccupation majeu-re».

Pour l’intervenant, tous ces élémentsqui compromettent la paix et la sécurité enAfrique sont combattus non seulement parl’Afrique qui agit dans ce sens mais il y aaussi toute la communauté internationalequi a pris des décisions pour asséchertoutes les sources de financements detoutes les organisations terroristes et qu’ily est, dit-il, «un suivi rigoureux de tous lesmouvements suspects mais également

l’interdiction absolue du paiement de ran-çons pour la prise d’otages, qui a irriguéréellement ces mouvements en moyensqui leur permettent après de commettredes actes destructeurs et des attentatshorribles».

Une coopération sur le plan sécuritaireest plus que nécessaire, mais est-ce quecela veut dire qu’il faut nécessairementsupprimer toutes les frontières entre lespays africains ? M. Smaïl Chergui, , com-missaire à la paix et à la sécurité de l’UA,dira à ce sujet «théoriquement oui, c'est-à-dire c’est cela l’intelligence de pouvoir tra-vailler ensemble et je crois que c’est ceque nous avons fait à travers l’unité defusion et de liaison qui permet à tous lespays de la région, de bénéficier d’ unmoyen de communication sécurisé leurpermettant d’échanger et de demanderdes coopérations. Nous allons renforcercet acquis lors du sommet de Nouakchottpour voir ce que nous pouvons faire envue d’un travail collectif et bilatéral auxfrontières».

Amel Bentolba

Les travaux du deuxième séminaire de haut niveau sur la paix et lasécurité en Afrique se sont poursuivis hier à Oran, à l’hôtel Le Méridien,en présence des représentants de pays africains et des organisationsafricaines et onusiennes. C’est sous la présidence du ministre desAffaires étrangères, M. Ramtane Lamamra, que les chefs de la diplomatiedes pays africains se sont penchés à huis clos sur plusieurs points prin-cipaux africains, notamment la situation en Somalie, Sahel/Mali, la luttecontre le terrorisme, Sahara occidental… mais aussi le virus Ebola.

Pour exprimer leurs revendica-tions socioprofessionnelles,quelque 300 enseignants ont investila rue dans la journée d’hier, à l’ap-pel de la section locale du Cnes.

Les protestataires ont marché du campusHasnaoua vers le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou où ils ont tenu un rassemblement. Unedélégation composée de syndicalistes étaitattendue au cabinet du wali destinataire d’uneliste de doléances où sont consignées desdemandes où se retrouvent le logement, lesalaire et d’autres préoccupations d’ordre péda-gogique et professionnel.

«Non au bradage de la formation, non à la

destruction de l’université», «Les prérogativesdes enseignants bafouées et leur dignité piéti-née», «Basta à la bureaucratisation de la péda-gogie et de la recherche, stop au mépris del’enseignant» sont les principaux messagesque l’on pouvait lire sur des banderolesdéployées au milieu de la procession silencieu-se d’enseignants et d’enseignantes, dont lamobilisation a été saluée par M. Samy HassaniOuld Ouali, secrétaire général de la section del’UMMTO du Cnes. «Votre mobilisation est undémenti à tous ceux qui ont parié sur la démo-bilisation des enseignants. Notre démarches’inscrit dans la durée et se maintiendra jusqu’àla satisfaction pleine et entière de nos revendi-cations», dira l’enseignant syndicaliste qui pré-cisera que la mission de la délégation qui ira

voir le wali n’est pas de négocier avec ce der-nier ; elle se contentera de lui remettre notreplateforme de revendications», dira-t-il auxenseignants qui ont accueilli avec des applau-dissements le radicalisme qui a teinté le proposde leur collègue.

Ce qui, visiblement, en dit long sur l’état desprotestataires exprimé à sa façon devant lesjournalistes par M. Belkacem Boukherouf, délé-gué syndical et enseignant à la faculté dessciences économiques et de gestion de l’UMM-TO. Pour ce jeune universitaire : «Dans la chaî-ne de la recherche et de l’enseignement supé-rieur, l’enseignant représente le maillon faible,il est victime d’un cadre législatif qui l’exclut duprocessus de définition de la politique de l’en-seignement supérieur et de la recherche uni-versitaire», dira l’enseignant pour qui «larecherche et la production scientifique sontl’otage d’un dispositif bureaucratique qui limiteles possibilités et les capacités des acteurs dela recherche».

S. A. M.

UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU

Le Cnes fait sortir les enseignants dans la rue

BLIDA : ILS ÉTAIENTDESTINÉS À INONDER

LE MARCHÉ PARALLÈLE

De grandes quantitésde produits

de beauté périméssaisies

Les éléments de la section de recherchesdu Groupement de gendarmerie de Blidaviennent d'arrêter deux individus qui étaientsur le point d'inonder le marché parallèle etautres commerçants véreux de produits péri-més. Ils constituent un danger pour la santédes citoyens puisqu'il s'agit de crèmes debeauté, de shampoings, de parfums et derouges à lèvres de grandes marques ; cettemarchandise a été saisie in extremis par lesgendarmes qui l'ont découverte stockée dansdeux hangars à Blida.

Il est à signaler que la section derecherches a ouvert cette enquête il y a troissemaines suite à des informations qui luiétaient parvenues. Elle s'est soldée par l'ar-restation de deux personnes impliquées danscette affaire, lesquelles sont toujours misesen examen en attendant la neutralisation detoute la filière.

Il est à noter que toutes les indicationscontenues sur l'emballage de ces produits,notamment les dates de péremption, ont étéenlevées par les trafiquants afin de tromper leclient.

M. B.

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Unprojet cher à Abdelkader Zoukh qui aeu à s’imprégner de certains deschantiers de ce projet et au lance-ment d’autres dans le domaine destravaux publics lors d’un périple quil’a mené dans plusieurs localités d’Al-ger. Il s’agit essentiellement d’élargis-sement et de dédoublement denombre d’axes routiers dont le boule-vard du 11-Décembre-1960 au Vald’Hydra, dédoublement de la RN36 à

Ben Aknoun, élargissement et amé-nagement de l’axe routier Bouchaoui-Club des Pins, reconstruction de l’ou-vrage enjambant l’oued Azur àStaouéli, aménagement d’accès auxplages entre Zéralda et Sidi Fredj etenfin, aménagement et élargisse-ment de la RN 61 entre Sidi Moussaet Bougara et le CW 117 entre SidiMoussa et Larbaâ.

A l’occasion, le wali a, à chacunede ses haltes, insisté sur la nécessité

d’accompagner ces projets structu-rant par l’aménagement d’espacesde détente, regrettant, au passage,l’insuffisance des entreprises de réa-lisation. Car pour les montages finan-ciers, le problème ne se pose pas.«Ne me parlez-pas d’argent», répli-quera-t-il à une consoeur qui cher-chait après les enveloppes allouées àchaque projet.

Cela dit, Zoukh est aussi revenusur la dernière opération de reloge-ment ayant touché certains quartiersde la capitale dont celui du Val d’Hy-dra. Il tiendra à rassurer, affirmantque pas une famille ne perdra sesdroits et que les recours seront éplu-

chés.Quant aux commerçants duquartier, il ressassera la promessefaite de leur attribuer des locaux desubstitution dans les nouvelles citésd’habitation.

Concernant l’indemnisation deleurs fonds de commerce, il se fera,selon lui, par le biais des servicesdes domaines, faisant part que seulssix commerçants ont des contrats delocation en bonne et due forme.

«Laissez le puits avec son cou-vercle», ironisera-t-il comme poursignifier que l’administration n’est pasaussi pointilleuse et rigoureuse àl’égard de ces commerçants.

M. K.

LE WALI D’ALGER LORS D’UN PÉRIPLE, HIER, DANS LA CAPITALE :

«Ne me parlez pas d’argent»

C’est sur la base d’informationsobtenues faisant état de ces volsqu’une enquête a été ouverte.

Les 3 agents incriminés ont étéplacés sous surveillance discrèteet ont été pris en flagrant délit à lasortie, à bord d’un véhicule, où les

policiers ont découvert des quanti-tés de produits alimentaires subtili-sés entre le magasin et les cui-sines.

Selon des sources policières,ces produits alimentaires étaientdéfalqués sur les quantités qui

devaient être servies en l’état(fruits) ou allaient servir à la prépa-ration des repas des étudiants.

Les 3 agents incriminés, âgésde 30 à 46 ans demeurant à Khe-mis Miliana, après avoir été placésen garde à vue, ont été déférés auParquet de la ville.

Après avoir été entendus par leprocureur de la République, cedernier, retenant le délit de volqualifié, les a placés en détentionprovisoire. Cependant, depuis

combien de temps ces vols durent-ils sans que les responsables de lagestion de la restauration des étu-diants ne s’en aperçoivent ?

La suite de l’enquête préciseradepuis quand les agents selivraient à ces vols et quel est lemontant du préjudice moral etfinancier causé, non seulement àl’institution mais aussi aux étu-diants, qui voyaient leurs rationsalimentaires réduites.

Karim O.

KHEMIS MILIANA

3 agents des œuvres sociales de l’Université prisen flagrant délit de vol de marchandises

Le Soird’Algérie Jeudi 11 décembre 2014 - PAGE 7Le Soir du Centre

La wilaya de Djelfa, qui a un vasteterritoire et une importante popula-tion (la 4e au niveau national) a connuune nette amélioration et une satis-faction très visible chez les habitantsdes zones rurales dans le domainede l’électrification.

Les trois secteurs concernés, à savoir lesDirections des mines, de l’agriculture et de laSonelgaz ont fourni des efforts louables cesdernières années pour arriver à satisfaire leshabitants en électricité dans des régions trèslointaines et surtout désertiques. Deux

tranches du plan quinquennal 2010-2014, com-portant pour la première une enveloppe de 530millions de dinars, pour un réseau de 367 km et980 millions pour un réseau de 317 km pour ladeuxième, ont permis de relancer la mise enœuvre des projets et d’arriver à concrétiser unecouverture très appréciable de 90% de zonesrurales de la wilaya.

Cet acquis permettra assurément aux habi-tants de ces zones, et même aux citadins, d’in-vestir encore plus dans l’agriculture et dansd’autres projets qui ont besoin de courant élec-trique. La construction et l’expérimentationd’une station solaire dans la zone rurale de la

commune de Aïn El-Ibel sera, en cas de réussi-te, un grand pas vers la généralisation et la dis-ponibilité de l’électricité rurale et agricole. Elleaura comme avantage un coût de constructionpeu élevé, des pannes moins fréquentes et unefacture moins salée pour l’agriculteur.

Sur un autre registre, et dans le domaine del’agriculture, signalons que la généralisation del’électrification rurale a permis un relèvementimportant du taux de production de plusieursproduits, tels que les abricots (et dont la daïrade Messaâd est le plus grand producteur natio-nal), les olives et les oignons.

Bekaï Bensaïd

DJELFA

Électrification rurale : la wilaya couverte à 90%

Les éléments de la Police judiciaire de la Sûreté dedaïra de Khemis Miliana viennent de mettre fin à unesérie de vols de marchandises, fruits et légumes et pro-duits alimentaires divers auxquels se livraient 3 agentsdu restaurant universitaire.

«Ne me parlez d’argent», telle a été la réplique du walid’Alger, interpellé qu’il était hier mercredi, sur les enve-loppes allouées aux divers projets de modernisation et destructuration de la capitale.

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Hier, mercredi, en organisant unautre sit-in, identique au précédent,c'est-à-dire devant le siège de leurconservation de wilaya et avec lesmêmes mots d’ordre : indignationdevant tant de dégradation desconditions de travail, solidarité avecleurs collègues assassinés, agressés

et humiliés dans l’exercice de leurfonction, révision et restitution desmoyens dissuasifs, matériel et légis-latif, inhérents à l’exercice de leursinnombrables et délicates missionset surtout pour attirer l’attention despouvoirs publics sur le caractèreurgent de leurs revendications.

En observant, ainsi, un deuxièmearrêt de travail de deux heures sousforme de sit-in en moins d’une semai-ne d’intervalle, les forestiers sem-blent décidés d’aller jusqu’au bout deleurs revendications, eux qui nedemandent en fait, pas plus qu’avoirles moyens de leur politique, et celaest du seul ressort des pouvoirspublics qu’ils incarnent, justement,dans des conditions et avec desmoyens lamentables et dérisoires,

d’où cette prise de position de laFédération nationale des travailleursdes forêts, de la nature et du déve-loppement rural, bien résumée par leresponsable du bureau de wilaya, leconservateur divisionnaire Siari Bou-baker, «que notre secteur soit, si lesdécideurs jugent qu’on a encore unemission à accomplir, ou qu’il dispa-raisse à jamais, s’ils considèrent lecontraire et advienne que pourra !»

En soutenant ceci : «Je ne

connais de plus noble mission quecelle d’aider la nature à reconstituerdans nos montagnes l’ordre qu’elleavait si bien établi et que seule l’im-prévoyance de l’homme a changé enun véritable chaos.»

P. Demontzey, ce grand défen-seur d’un certain ordre naturel et éco-logique, n’a-t-il pas laissé une véri-table feuille de route pour des corpo-rations entières ? La preuve !

Abdelmadjid M’haïmoud

MILA

Les forestiers de retour à la protestation

AWEM DE JIJEL

7 409 chômeurs placésà fin novembre

L’Agence de wilaya de l’emploi (Awem) de Jijel aréussi l’insertion de 7 409 jeunes diplômés à la finnovembre, selon le directeur de l’Agence, Kicha Nou-reddine.

Concernant les placements classiques hors DAIP,les statistiques font référence à 3093 insertions répar-ties de la manière suivante : 1 374 personnes ont étéplacées dans le secteur public national, 1 153 dans lesecteur privé national et 566 dans le secteur privéétranger.

Parmi les insérés, 220 l’ont été dans le cadre ducontrat à durée indéterminée (CDI), alors que 2 873ont des contrats à durée déterminée (CDD).

Dans le cadre du DAIP (Dispositif d’aide à l’inser-tion professionnelle), l’Agence a pu placer 3 148 per-sonnes dont 1 721 au titre des contrats d’insertion desdiplomés (CID), 966 dans le cadre des contrats d’inser-tion professionnelle (CIP) et 461 dans le cadre descontrats formation-insertion (CFI).

Pour les contrats de travail aidé (CTA), le rapportmentionne le placement de 1 668 personnes (636 CID,505 CIP et 27 CFI). Durant toujours la même période,l’Awem de Jijel a pu titulariser 318 personnes dans lesdifférents contrats d’insertion des chômeurs.

Mise en servicedu centre

d’hémodialyse à El MiliaLe secteur de la santé de la commune d’El Milia,

dans la wilaya de Jijel, vient d’être renforcé par uncentre d’hémodialyse, le troisième à être mis en ser-vice après ceux de Jijel et de Taher.

La structure, située dans l’enceinte de l’hôpitalBachir-Mentouri, a nécessité la somme de 230 mil-lions de dinars pour sa réalisation. D’une capacitéde 20 lits, elle est équipée de 16 générateurs, d’unesalle d’hémodialyse, d’une salle de consultations,d’un pavillon d’hospitalisation, d’un laboratoire etd’une pharmacie. L’encadrement du centre estassuré par un médecin spécialiste, 4 médecinsgénéralistes et 6 paramédicaux.

L’objectif, comme souhaité par la population loca-le et les responsables de cette wilaya, est double. Lepremier est d’améliorer la prise en charge desmalades atteints d’insuffisance rénale dans lawilaya. Le deuxième vise à éviter à ces derniers leséprouvants déplacements vers les deux centres pré-cités, avec ce que tout cela engendre en termes decoût de transport, d’encombrement dans les struc-tures et de faiblesse de rendement de la part despersonnels, médical et paramédical.

Zaïd Zoheir

En moins d’une semaine, puisque le dernier sit-inremonte à peine au jeudi 4 décembre, les forestiers remet-tent ça et reviennent à la protestation.

Cette manifestation qui adébuté avec des expositionsdans la grande salle de la maisonde la culture Nouar-Boubakeur,des photos retraçant l'histoireantique de la ville de Sétif ont étéprésentées, des produits tradi-tionnels remontant à la culture dela région sont étalés au nom-breux public venu assister à cette

ouverture. De la céramique, de lacouture, de l’orfèvrerie, de l'artplastique y ornent les différentscouloirs de la salle d'exposition.

Au programme de l'inaugura-tion, des troupes folkloriques ontenflammé l'amphithéâtre plein devisiteurs, des chants poétiquesont été aussi donnés par Makh-loufi et Ababsa , la chanteuse

Fatima Hechaïchi a fait danserles présents par ses chants«Sraoui», l'andalou a fait aussipartie du programme de la pre-mière journée inaugurale.

Dans la deuxième journée eten parallèle des expositions, desprogrammes pour enfants sontretenus, des pièces théâtralessont produites, les artistes, Che-niti, Guergour et Bacha boucle-ront la deuxième journée.

La journée de samedi étaitcaractérisée par l'interventiond'une équipe théâtrale pour

adultes suivie des productionsdes artistes de talent dans l'anda-lou, la journée d'avant la clôturefut animée par le groupe El Wiamdans le folklore spécifique à larégion de Sétif. Hier, avant deplier bagage, les Sétifiens ontproduit un riche programmecaractérisé par des chants du ter-roir, des pièces théâtrales et deschants purement sétifiens avecdes voix qui ont fait vibrer la gran-de salle de la maison de la cultu-re Nouar-Boubakeur.

Moussa C.

C'est avant-hier que la semaine culturelle de lawilaya de Sétif a pris fin, avec un très riche pro-gramme présenté depuis son ouverture jeudi passéet inauguré par les autorités locales.

OUM-EL-BOUAGHI

La semaine culturelle sétifiennese termine en apothéose

«Créer ce service et le fairefonctionner nous permettra deprendre en charge les patientsde ces quartiers périphériques,notamment ceux qui présententdes difficultés de déplacement,mais surtout pour désengorger

le service des Urgences médico-chirurgicales de l'hôpital Okbi dela ville de Guelma», nous décla-re M. Bouhenna premier respon-sable du secteur de la santédans cette wilaya. Les points deblocage de ce projet portaient

essentiellement sur le manquede moyens humains et maté-riels. C’est alors que le directeurde l'EPSP de Guelma a deman-dé l'avis du Conseil médical, quia organisé une réunion cettesemaine en présence du DSP.

Le résultat de cette rencontrea été fructueux, «les membresdu Conseil médical ont posé lesproblèmes de transport médicali-sé et du manque de personnelpara-médical, mais on a remis

les choses au clair, et il a étéconvenu entre les partiesconcernées de se débarrasserde ces préoccupations le plusvite possible», révèle le DSP deGuelma, au point d’assurerqu’une ouverture, dans un pre-mier temps, d'une consultationmédicale H 24 à la polycliniqueLes frères Oumeddour, au débutde l’année 2015, était envisa-geable.

Noureddine Guergour

GUELMA

Un point de garde médicale pour la cité des frères Saâdane

Le Soird’Algérie Jeudi 11 décembre 2014 - PAGE 7Le Soir de L’Est

Selon la cellule de communication de laSûreté de wilaya d'Oum-El-Bouaghi, nousavons appris que les policiers ont reçu endate du 2 du mois en cours vers 23 heures,un appel téléphonique par le biais du numérovert «15 48» signalant la présence d'un grou-pe de malfaiteurs en pleine casse d'un maga-sin. Selon les mêmes informations, les élé-ments de la police qui se sont immédiatementdéplacés sur les lieux vers le magasin indiquésitué au quartier Moussa-Boubakeur appelé

communément «La city» ont remarqué deuxindividus à l'intérieur du magasin spécialisédans la vente de matériel de photographie, laporte cochère du magasin était à moitié fer-mée, les deux voleurs, à la vue des policiersont pris la fuite. Cependant, une course-pour-suite est lancée derrière les malfaiteurs, l'undes fuyards est arrêté par la police, il s'agitd'un jeune répondant aux initiales de S. D.âgé de 21 ans, qui s'avère un repris de justi-ce. La fouille systématique de ce voleur a per-

mis la découverte d' un appareil photogra-phique numérique, 3 cartes mémoires, unflash-disque et un billet de monnaie étrangè-re. Les éléments de la police ont multiplié lesrecherches et ont réussi à appréhender ledeuxième complice qui répond aux initiales K. R. Les deux voleurs ont été présentésdevant le procureur général de la Républiqueen date du 4 du mois en cours qui les a pla-cés en détention provisoire.

M. C.

Des voleurs pris en flagrant délit

L’intervention du Conseil médical de l'EPSP de Guelmaet du directeur de la santé a permis de débloquer le dossierde l'ouverture d'un point de garde médicale à la polycliniqueLes frères Oumeddour, sur les hauteurs de la ville. Uneouverture au début de l'année 2015 paraît possible.

Le tribunal criminel de Annabaa condamné, lors de son audien-ce d’hier mercredi, un vieux pédo-phile pour de multiples agres-sions sexuelles sur sept fillettesâgées de moins de 10 ans.

Tenant un commerce mitoyen avec uneécole primaire dans une localité de la com-mune de Zerizer (El Tarf), le vieux pervers, la

soixantaine, appâtait ses victimes par desfriandises avant de leur faire subir des attou-chements sexuels. Il est allé plus loin avectrois de ces fillettes qui ont perdu leur virgini-té alors que les 4 autres ont eu des séquellesd’attouchements sur les parties sensibles,selon les certificats établis par le médecinlégiste. L’affaire a éclaté suite à une discus-sion en classe entre deux de ces fillettes surleur mésaventure. Ayant fortuitement captéleur discussion, leur enseignante a informé

leurs parents qui ont déposé une plainteauprès de la gendarmerie du village. L'en-quête qui s'en suivra et les récits concor-dants des fillettes sur l’acte immoral qu’ellesont subi étaient tous en défaveur du vieuxpervers. Malgré les faibles contestations, iln’a pu nier devant le tribunal les faits qui luisont reprochés. Il sera condamné à 20 ansde prison ferme incompressibles assortisd’une amende de 1 million de dinars.

A. Bouacha

POUR AVOIR AGRESSÉ SEXUELLEMENT SEPT FILLETTES

20 ans de prison pour un vieux pédophile

Des milliards ont été investisdans le cadre de «Tlemcen, capita-le de la culture islamique» et l’ex-place d’Alger ressemble aujour-d’hui à un terrain vague.

Sol poussiéreux, des platanescentenaires qui se meurent, deskiosques édifiés en forme de gué-rites de sentinelles donnent unetriste image à ces lieux quidevaient être la vitrine de la cité.

II va de soi que quand un étran-ger visite la capitale des Zianides,il traverse obligatoirement l’espla-nade du centre que les Tlemcé-niens appellent «El Blass». Algeravait sa rue Michelet et Oran sarue d’Arzew, Tlemcen avait sa ruede France et surtout sa formidableesplanade appelée autrefois laplace d’Alger qui, avec la place dela Mairie, constituaient le cœur dela cité. Cet espace vital commen-çait à partir du palais du Mechouarjusqu’aux alentours de la Grande-Mosquée. La ville de Tlemcen

commençait alors à voir le jour àpartir de 1846. Les premiers pla-tanes furent plantés et quelquesannées plus tard, l’esplanade tlem-cénienne n’avait rien à envier àcelle de Montpellier. Aujourd’hui,en consultant les archives du vieuxTlemcen, on ne peut qu’exprimerune grande frustration et une colè-re face à l’actuel état des lieux. Lesmoins de 30 ans sont loin d’imagi-ner ce que fut l’actuelle place Emir-Abdelkader.

Les formidables terrasses duGambrinus et les parasols cou-leurs d’été qui servaient de refugeaux touristes et aux simples pas-sants, ce lieu était un passage obli-gé. Les temps ont changé, lekiosque à musique, un véritablebijou architectural, a disparu.C’était là où les chanteurs et trou-badours de l’époque se donnaientlibre voix pour enchanter touristeset passants. C’était là aussi où lesMessalistes livraient leurs discours

anticolonialistes. On savait depuisun certain temps que la centainede platanes datant de la fin du XIXe

siècle était en danger. Depuis l’été2010, les premiers signes de dépé-rissement sont apparus aussi biensur les troncs que sur les feuilles,qui jaunissent avant la saison desfeuilles mortes. Mais qu’arrive-t-il àces vieux platanes qui faisaient lecharme de Tlemcen et faisaientrêver Louis Abadie ?

La place Emir-Abdelkader offreun triste visage avec un sol hideuxet sale. Il n’y a pas l’ombre d’unespace vert et pour mieux porterl’estocade, on a rasé les ancienspetits kiosques qui reflétaient uncertain charme et répondaient par-faitement aux normes architectu-rales de Tlemcen. Nous n’allonspas nous attarder sur les erreursdu passé mais les responsablesactuels doivent gérer ce lourdpassif. Ce n’est pas l’argent quimanque ; il n’y a eu aucun projetpour la rénovation de la place dela Mairie, qu’a-t-elle fait l’ex-assemblée élue au cours de sesdeux mandats ? Ne faut-il pas toutréformer ? A commencer par ces

partis politiques qui nous propo-sent des candidats frelatés àchaque échéance électorale. Quipayera la lourde facture de l’in-compétence? C’est bien sûr lecontribuable : la place d’Alger faitl’objet aujourd’hui de nombreuxcommérages, même ceux quimanifestaient une certaine indiffé-rence à l’environnement commen-cent à s’inquiéter. Il y a lieu d’exa-miner en urgence cette situationpour sauver ce qui peut l’être.

La capitale des Zianides doitrefléter toute la beauté, l’art et laculture de Tlemcen, seul un sur-saut de la part des citoyens peutchanger la donne, mais il faut sur-tout imposer une nouvelle règledu jeu : en commençant pardemander des comptes aux ex,ce sera une attitude citoyenne etresponsable.

De l’autre côté de la ville, s’ilvous arrive de vous recueillir sur latombe de l’un de vos proches aucimetière de Sid-Ahmed-Snouci,vous remarquez que des peuplierscentenaires meurent et sont arra-chés. C’est la désolation. Alors enquittant le cimetière, faites au

moins deux prières, l’une pour vosmorts et l’autre pour la survie despeupliers. Il y a plus de 30 ans, àl’occasion de la mort de Messali, lejournal français le Figaro titrait à laune «Messali sera enterré sur lespeupliers de Tlemcen».

C’est dire combien cet arbre àlui seul était le symbole de touteune cité. Au lendemain de l’indé-pendance, Louis Abadie rapportedans son recueil «Tlemcen aupassé rapproché» une citation deCardinal Coffy : «Si les hommesveulent garder le souvenir de leurpassé et faire mémoire des évé-nements qui ont tout particulière-ment marqué leur histoire, c’estpour ne pas perdre leur identitédevant les bouleversements quiles affectent.»

Les nostalgiques de la belleépoque ne peuvent s’empêcherd’avoir un pincement au cœurquand ils passent près de l’endroitoù était érigé un joli kiosque àmusique qui nous rappelle ce trou-badour qui émerveillait les foulesavec son G’nibri... Allah yarhmakya Nekkache.

M. Zenasni

TLEMCEN

Il était une fois la place d’Alger

MASCARALes citoyens

de Zahana ontpoursuivi

la protestationHier en début d’après-midi,

la tension n’a pas baissé dansla localité de Zahana, où lescitoyens continuaient à blo-quer la RN3 avec des pneusbrûlés et des troncs d’arbre.Cette fois-ci, ils demandent lalibération de quatre personnesinterpellées lors des deux pre-mières journées d’émeute,motivées par des demandesd’emploi permanent à lacimenterie qui a connu desperturbations lors de ces évé-nements. Une source localenous a appris que les quatremanifestants devaient êtreprésentés dans la journée demercredi devant le tribunal deSig. D’autre part, un importantdispositif de sécurité, compo-sé de gendarmes, avait étédéployé sur le tronçon d’auto-route Est-Ouest, bloquédurant les deux derniersjours.La circulation a été réta-blie et l’on notait la présenced’engins pour déblayer laroute. Dans l’après-midi, lasituation était toujours aussitendue et les manifestantscampaient sur leur position.

M. Meddeber

A vrai dire, personne ne comprend ce qui s’estpassé ces dernières années. Pourquoi le centre-ville a-t-il fait l’objet d’un tel délaissement pour ne pas direclochardisation.

Malgré les appels incessants desrésidents de la cité Haï-Fatah envers lesservices concernés (commune, daïra, etwilaya), aucune suite favorable ne leur aété donnée dans le but de dissiper lesnuages qui entourent ladite cité, et nesavent à quel saint se vouer.

La cité se situe au chef-lieu de la commune deRelizane. Une cité populaire des plus mal loties surle plan du développement. Et à vrai dire, cemanque n’a fait que compliquer inévitablement la

rude vie menée par ces habitants depuis deslustres. Fatigués d’attendre une amélioration desconditions de leur existence, en prenant leur mal enpatience des années durant, ils réclament la réfec-tion des routes, l’eau potable, selon une lettre ren-due publique hier par les habitants de la cité sus-mentionnée, dont notre journal possède une copie.

Des familles issues majoritairement du milieupaysan, et qui se sont détachées peu à peu del’agriculture qui est, pourtant, leur raison de vivre.

Il y a une route qui relie leur cité par le chef-lieude commune de Relizane sur une distance de 2kilomètres, qui mène vers les habitations éparses,

mais elle est pour ainsi dire impraticable. Toutes lesroutes qui relient leur cité aux habitations, sontdélabrées, pour ne pas dire dans un piteux état.

Pour ce qui est de la réclamation relative auxroutes, il en existe une qui est considérée, ou plutôtclassée comme route communale. Ainsi, il revientaux services communaux de l’entretenir et de laréfectionner.

Les habitants de ladite cité lancent un appel dedétresse au premier responsable de la wilaya afinde prendre le taureau par les cornes en réclamentle bitumage des routes selon ledit communiqué.

A. Rahmane

RELIZANE

Haï-Fatah crie son isolement

Le Soird’Algérie Jeudi 11 décembre 2014 - PAGE 7Le Soir de L’Ouest

Les étudiants du centre uni-versitaire de Naâma sont engrève depuis mardi dernier et necomptent pas reprendre tant queleurs revendications ne serontpas satisfaites.

Les étudiants viennent de sou-mettre une plateforme de revendica-tions au premier responsable de lawilaya, et une correspondance auministre de tutelle, après que les pro-messes et le dialogue avec les res-ponsables du secteur eurent restésvains. Ces derniers qui sont aunombre de 300, protestent contre lespromesses non tenues de la part desresponsables du centre, notammentceux de la résidence universitaire quiont jeté la balle dans le camp de ladirection des équipements publics dela wilaya, objet de retard dans leséquipements ; une résidence qui aouvert ses portes à la hâte, notons-le,

au courant de cette année sans quetoutes les commodités de base nesoient achevées. Les revendicationsse résument comme suit, les étu-diants grelottent de froid en cettepériode alors que la température estau dessous de 0°C, pas de chauffa-

ge, pas de douches, manque demédecin, la résidence ne dispose pasde salle d’internet, d’une bibliothèque,même la sécurité dans l’enceinte dela résidence n’est pas assurée, ainsique le manque des infrastructuressportives. Les protestataires se plai-

gnent également de la mauvaise res-tauration. Quant à la direction de larésidence, elle déclare : «Nous feronsde notre mieux pour solutionner tousles problèmes des étudiants ; maisnous leur demandons de patienter.»

B. Henine

CENTRE UNIVERSITAIRE DE NAÂMA

Les étudiants protestent et observent une grève

AÏN-OUARKA

Les habitants ferment la route Les habitants de la paisible localité de Aïn-Ouar-

ka, relevant territorialement de la commune de Asla,sortent de leur calme.

Ces derniers ont protesté contre le choix des ter-rains pour les constructions des habitations ruralesoctoyées recemment par l’APC, a-t-on appris.

Les manifestants ont dressé des barricades et ontbloqué la route menant à cette station thermale, unerégion conçue pour être une zone d’extension touris-tique (ZET) et choisie également zone humide dans

la liste de Ramsar. Notons que le SG de la wilaya, quis’est rendu sur les lieux de l’incident à la tête d’unedélégation, a tenu à rassurer les protestataires quetous les problèmes seront résolus dans l'immédiat.

Mais le problème du foncier dans cette petitelocalité entourée de montagnes demeure le casse-tête des autorités, puisque la quasi-totalité des lotsest réservée à des extensions touristiques (hôtels,bungalows, restos, et autres…).

B. H.

Le Soird’Algérie Entretien Jeudi 11 décembre 2014 - PAGE 8

Le Soir d’Algérie : Tout récemment,l’Association des anciens du MALG atenu son assemblée générale en vousreconduisant à sa présidence. Pouvez-vous, brièvement, nous évoquer lesconditions dans lesquelles cette asso-ciation a vu le jour en se distinguant del’Organisation nationale des moudjahi-dine qui existait déjà ?

Dahou Ould Kablia : L’Associationnationale des anciens moudjahidine de l’ar-mement et des liaisons générales(AN/MALG) a été créée en 1991, au lende-main de la promulgation de la loi autorisantla création d’associations à caractère poli-tique professionnel ou social, mais l’adhé-sion de ses membres à l’Organisationnationale des moudjahidine (ONM) étaiteffective de longue date. L’opportunité decette création, sous l’égide, d’ailleurs, del’ONM, se justifiait par le souci de répondreà des objectifs qui ne pouvaient être pris encharge par celle-ci.Ces objectifs se déclinaient en trois

ordres : 1- créer une entité et un espace àmême de regrouper l’ensemble des per-sonnes qui ont combattu ou milité sous lesordres du colonel Abdelhafidh Boussouf duService renseignements et liaisons (SRL)en 1956 jusqu’au MALG en 1958-1962 ;2- assurer la défense de leurs intérêts

matériels et moraux, notamment en matiè-re de reconnaissance et d’homologation deleurs activités militantes ;3- s’organiser pour contribuer, de

manière collective ou individuelle, à faire lalumière sur la personnalité du colonelBoussouf et sur la part qu’il a prise, par sonaction propre ou celle de ses services,dans la conduite de la lutte de libérationnationale dans les secteurs ultrasensiblesqui ressortaient de ses attributions et deses responsabilités.

A propos, justement, de ce «devoirde mémoire» qui consiste en la recons-titution fidèle des faits d’armes duMALG, quel est le bilan dont l’associa-tion pourrait se prévaloir ?En premier lieu, il faut se rappeler que

les importantes archives de la Révolutionqui se trouvaient à la base Didouche-Mou-rad en Libye et qui comprenaient l’essentieldes informations relatives au déroulementde la lutte de libération nationale ont étérécupérées en totalité par les représen-tants de l’état-major général le 7 juillet1962 et transférées à Alger par route, via lesud, pour aboutir, finalement, au siège duministère de la Défense nationale.En second lieu, Abdelhafidh Boussouf,

avant son décès en décembre 1980, n’a

laissé aucun témoignage ni aucun écritrelatif à cette période.La chance a été que si la mémoire écrite

a fait défaut, la mémoire orale, elle, était aurendez-vous au moment de la création del’association. Chaque membre de l’asso-ciation détenait, selon le niveau de respon-sabilité assumée, une part de cette mémoi-re. Ces parts de mémoire mises bout àbout ont permis de remonter la trame del’organisation et de l’activité générale duMALG et de restituer, petit à petit, la plusgrande part des faits marquants avec leurimpact sur la conduite générale de la Révo-lution.Assez rapidement, le florilège d’informa-

tions recueillies a permis de couvrir tousles aspects de l’action du MALG. Uneaction qui s’imbrique naturellement, aveccelle de l’ensemble des institutions CNRA,GPRA, EMG, dans la mesure où les mis-sions d’Abdelhafidh Boussouf étaientmises au service de l’ensemble des diri-geants militaires ou politiques de l’époque.Le bilan des activités de l’association

dans ce travail de reconstitution et de resti-tution nous paraît, à ce jour, globalement,positif. Celle-ci a encouragé la publicationde pas moins de 24 livres, organisé plusd’une centaine de conférences, tablesrondes, colloques, interviews à la presse,la radio et la télévision sur des sujets et desaspects méconnus tels que les transmis-sions de l’ALN, les liaisons, les services derenseignement et de contre-renseigne-ment, l’acquisition et le transport des armeset du ravitaillement , les fabrications mili-taires, la communication et la radio du FLN,la formation de base dans les écoles descadres et de transmission, la poursuite dela formation spécialisée dans les domainesde l’aviation, de la marine et de la policeavec l’aide de pays frères et amis. Tous cessujets et tous ces thèmes ont reçu unelarge diffusion si bien que sans le travail del’association, cette partie de l’histoire de laRévolution serait largement méconnue.

De nombreux intellectuels algériensévaluent, négativement, le bilan duMALG qu’ils associent à un pur instru-ment de répression. Que diriez-vouspour rectifier cette vision, pour lemoins, erronée ?La réponse à cette question est conte-

nue, implicitement, dans ce qui a été ditauparavant. Le problème du renseignementdont l’exclusivité était réservée au MALGcouvre une activité parmi toutes les autresdéjà citées. Il n’est ni plus ni moins importantque le reste, mais au plan de la stratégiemilitaire mise en œuvre dans toute guerre,on ne peut se passer du renseignement pourconnaître au mieux l’adversaire et adapter

sa décision et son action en parfaiteconnaissance de cause.Le service du renseignement du MALG,

la Direction de documentation et recherche(DDR) était au service de l’ALN et du FLN. Ilsuivait l’activité de l’armée française sur leterritoire national et l’activité du gouverne-ment français sur les plans politique et diplo-matique. Cette connaissance est indispen-sable à toute anticipation pour les décisionset mesures à prendre.Il y avait, également, à côté de la DDR un

autre service chargé du contre-renseigne-ment, la DVCR – Direction de la vigilance etdu contre-renseignement. Sa mission étaitlimitée à la protection de la Révolutioncontre toute tentative d’infiltration ou dedéstabilisation, quelle qu’en fut l’origine.Alors, instrument de répression en quoi donc ?

Pourtant, l’histoire du MALG est tra-versée par des épisodes malheureux.Certains des intellectuels algériens quej’évoquais croient y déceler l’empreintede luttes fratricides et de règlements decompte. Il s’agit, spécialement, de l’as-sassinat de Abane Ramdane imputé àAbdelhafidh Boussouf, de la carencedes services de renseignement de guer-re algériens face à la fameuse opérationd’intoxication connue sous le nom de«Bleuite» et, enfin, du rôle ambigu prêtéau MALG tout le long de ce qui est appe-lé «complot des colonels». Quel juge-ment portez-vous sur le rôle du MALG àpropos de ces trois épisodes ?

Le MALG en tant que ministère était uneentité administrative composée de plu-sieurs directions opérationnelles. Le colo-nel Boussouf en était le gestionnaire, ceciest une face de la réalité. Mais l’autre facec’est qu’il n’était pas que cela. Il avait desresponsabilités politiques au niveau duConseil national de la Révolution (CNRA),instance suprême de la Révolution. Il était,également, membre du Comité de coordi-nation et d’éxécution, il avait, dans cesconditions, un sens politique à donner àson action pour tout ce qui touchait à l’es-sence même du pouvoir et aux équilibresinternes de ce pouvoir.Ce qui s’est produit pour le cas d’Abane

Ramdane ou du colonel Lamouri n’entrepas dans le cadre spécifique du fonctionne-ment du MALG en tant que ministère ou deses services de renseignement qui n’ontexisté, de manière structurée, qu’en janvier1959 et qui n’avaient pas, il faut le rappeler,vocation à s’immiscer dans les affaires deshauts dirigeants de la Révolution. Person-ne n’ignorait les divergences de vue tantdoctrinales que personnelles entre ceshauts dirigeants et, en particulier, entreAbane Ramdane et ses pairs militaires duCCE. Les deux parties s’accusaient devouloir s’assurer un rôle hégémoniquedans le pilotage de la Révolution, aubesoin par la manière forte et l’issue de laconfrontation était, dès lors, prévisible.C’est à qui neutralisera l’autre. La totalitédes dirigeants de l’époque du CNRA ou duCCE n’ayant pas fait de révélation sur leregrettable assassinat d’Abane Ramdane,il est difficile de dire qui en a été le com-manditaire principal parmi le camp des mili-taires du CCE. Sauf à reprendre la formulede Ferhat Abbas dans son livre Autopsied’une guerre : «Abane victime de sesfrères».Le cas du colonel Lamouri est d’une

autre nature. Les faits sont plus précis ence qui concerne la position hostile deLamouri vis-à-vis de sa hiérarchie militaire,d’abord le colonel Mohammedi Saïd, res-ponsable du COM-EST, et Krim Belkacem,ministre des Forces armées, avant decontester le GPRA, lui-même, qu’il accusede non-représentativité puisque désignésans l’avis et l’aval du CNRA dont le colo-nel Lamouri était membre. Dégradé etenvoyé en qualité de chef de mission duFLN en Arabie Saoudite, il ne rejoint passon poste et s’installe au Caire d’où il main-tient le contact avec ses compagnons de lafrontière Est.A partir de là, une certaine agitation est

entretenue à son initiative au niveau de lafrontière et il se retrouve, lui et ses compa-gnons, au croisement d’informations plus

Propos recueillis parMokhtar Benzaki

DAHOU OULD KABLIA, PRÉSIDENT

«Pendant trois décennies, le rôle du GPRA

Dahou Ould Kablia.

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Le MALG, ou ministère de l’Armement et desLiaisons générales, fait toujours parler de lui,plus de 52 ans après l’indépendance de l’Algé-rie. Cette structure, dirigée par le colonelAbdelhafid Boussouf pour faire office de ser-vices de renseignements de la Révolutionalgérienne à partir de 1956, ne tardera pas, enréalité, à prendre le contrôle, notamment à par-tir de 1957 et l’assassinat de Abane Ramdane.Le MALG était d’une puissance telle qu’il relè-guera le gouvernement provisoire, le GPRA deBenyoucef Benkhedda puis de Ferhat Abbas,au rôle de simple figurant. Avant l’avènement«spectaculaire» de Houari Boumediene et deson état-major général, l’EMG, le MALG régnaiten maître absolu sur le cours des événements.Le «pouvoir réel», à travers le MALG, étaitincarné donc par les trois B (Boussouf, Bento-

bal et Krim Belkacem). L’alliance ensuite entreBoumediene et Boussouf influera lourdementet longuement sur la suite des événements :jusqu’à l’indépendance d’abord, pendant latrès sensible période immédiatement aprèsl’indépendance ensuite, et enfin, et sans dis-continuité pratiquement, jusqu’à nos jours !C’est que le MALG s’occupait alors aussi biende la question de l’armement, du renseigne-ment, du contre-espionnage, des transmis-sions, que de la formation de tous les cadresque la Révolution préparait à diriger l’Algérieindépendante. Et à tous les niveaux : militaire,diplomatique, politique, technique et, bien sûr,en matière de sécurité et de renseignement.L’image du MALG a toujours été associée àtout cela mais aussi à plusieurs épisodes obs-curs de l’histoire de la Révolution. A tort ou à

raison, mais cela reste toujours d’actualité. Sanature même de service de renseignement —c’est le MALG qui deviendra par la suite Sécu-rité militaire, puis DGPS et, enfin DRS — l’atoujours entouré d’une opacité rarement per-cée. Tout comme son ancien patron, le colonelBoussouf, d’ailleurs. Il aura fallu attendre 1991et la création de l’Association nationale desanciens moudjahidine de l’armement et desliaisons générales pour que ce cigle, MALG,puisse déjà sortir du domaine des tabous. Sonprésident, qui n’est autre que l’ancien ministrede l’Intérieur, Daho Ould Kablia, qui vientd’être réélu, l’avoue lui-même. Et c’est lui quenous avons rencontré pour cet entretien francet sans concession. Il y lève une partie duvoile. Sur le MALG et sur certains épisodescontrovesés de son histoire.

Le Soird’Algérie Entretien Jeudi 11 décembre 2014 - PAGE 9

ou moins réelles et de rumeurs le plaçantdans la position d’un homme manipulé parles services de renseignement égyptienspour déstabiliser, sinon destituer, le GPRA.

Retournant, clandestinement, en Tuni-sie, il réunit, à nouveau, ses compagnonsau Kef, ce qui paraît suffisant aux respon-sables du GPRA pour décider de leur arres-tation par l’intermédiaire de la police tuni-sienne. Un tribunal militaire, normalementconstitué, est créé. Le procès du colonelLamouri et de ses compagnons au nombred’une vingtaine se termine par quatrecondamnations à mort, d’autres peines deprison, ainsi que des acquittements. Onpeut, évidemment, avec le recul, trouverprécipitée, excessive et injuste la mort deces valeureux officiers comme fut, avanteux, le cas de Abane Ramdane, AbbesLaghrour ou Chihani Bachir, ainsi que lecapitaine Zoubir, après eux, pour ne citerque les plus importants.

C’est une vérité qui n’échappe pas àl’adage qui dit que toute révolution se nour-rit du sang de ses enfants.

Sur la question relative à l’opération d’in-toxication dite «la Bleuite», la réponse est lamême. Les services de renseignement duMALG, créés officiellement début 1959,n’étaient pas opérationnels à l’époque deson déclenchement à l’été 1958.

De plus, cette opération, menée demanière diabolique par les officines de ren-seignement du colonel Godard et de sonadjoint le capitaine Léger, s’assignait undouble objectif : se venger, d’une part, del’échec de l’opération «Oiseau bleu» enga-gée en 1955 et qui a tourné, à l’époque, auprofit du colonel Krim Belkacem, respon-sable de la Wilaya III, et d’autre part, affai-blir, sinon déstabiliser totalement et durable-ment le colonel Amirouche, leur pire adver-saire à la tête de la Wilaya III.

Cette opération menée dans les condi-tions de secret et revêtant tous les aspectsde vraisemblance incontestable ne pouvaitêtre décelée en tant que telle de l’intérieurou de l’extérieur de la Wilaya III.

Le colonel Amirouche en établit un largecompte rendu au cours de l’été 1958 à sespairs commandants des wilayas voisines etindirectement au CCE.

En effet, c’est le colonel Ali Kafi, respon-sable de la Wilaya II, qui attira, en décembre1958, l’attention de son ancien responsableAbdallah Bentobbal sur son caractère sus-pect compte tenu de l’ampleur des sanc-tions engagées.

Le président Ferhat Abbas ordonna, parmessage, au colonel Amirouche de surseoir

à toute mesure d’exécution et de faire trans-férer vers les bases arrière de la frontièreEst les officiers incriminés pour y être enten-dus. Le drame, dans cette affaire, est que sil’opération a cessé en Wilaya III, le syndro-me de l’espionnite déborda les frontières dela Wilaya III faisant tache d’huile dans laWilaya IV et la partie orientale de la WilayaV jusqu’à la fin de 1959. Les Wilayate I, II etVI furent épargnées. S’agissant de la WilayaV, un message adressé par le commande-ment de la Zone 6 parvint au SRL de laWilaya, faisant part de l’exécution ennovembre 1959 du capitaine Abdelilah, chefde la Zone 7, près de Tiaret et de l’avancéedes meneurs de l’opération d’épuration versle centre et le sud de la wilaya. Le colonelLotfi ordonna au capitane Abdelouahab,chef de la Zone 3, de se rendre au-devantde ce groupe et de neutraliser tous sesmembres.

Il n’en eut pas le temps, ces derniersayant été accrochés, en février 1960, parl’armée française dans la région du ChottEchergui et plusieurs d’entre eux furent tuéset trois autres arrêtés.

Comment expliquez-vous le voilepudique sur l’épopée du MALG quicontinue de sévir dans les écrits offi-ciels consacrés à la guerre de Libérationnationale ? Il s’agit d’une volonté délibé-rée des pouvoirs publics ou juste d’unedémission des historiens algériens ?

Il s’agit des deux. Les pouvoirs poli-tiques ont été, depuis 1962, entre les mainsdes proches du président Ben Bella et sur-tout du ministre de la Défense nationale, lecolonel Houari Boumediene, personnen’ignore le conflit qui opposa ce dernier auGPRA, en la personne du président Ben-khedda et aux trois ministres les plusimportants, Krim Belkacem, Abdallah Ben-tobbal et Abdelhafidh Boussouf.

Parmi ces trois, seul Boussouf avait lais-sé à l’Etat algérien naissant de très nom-breux cadres formés politiquement et tech-niquement. Ils ont tous occupés de hautspostes dans l’armée, l’administration, ladiplomatie, les télécommunications et lacommunication et enfin dans les servicesde sécurité (Sécurité militaire, Gendarme-rie et Sûreté nationales). Ils se sont sentisobligés de taire leur appartenance anté-rieure et de suivre la «religion» des nou-veaux dirigeants à travers leurs orienta-tions politiques et économiques.

Pendant trois décennies, le rôle duGPRA et du MALG a été mis sous l’étei-gnoir. Même la date historique du 19 mars

consacrant la fin des hostilités et l’ouvertu-re vers la voie de l’indépendance tant atten-due a été occultée parce que obtenue parles négociateurs du GPRA. Le rôle des his-toriens algériens, quant à lui, a souffert desmêmes contraintes.

Devant le manque d’archives et d’infor-mations crédibles, ils ont puisé leurssources dans les rares écrits d’acteurs dela lutte ayant vécu les événements hors duterritoire national — c’est le cas deMohammed Harbi —, voire dans les écritsde l’ennemi d’hier. Ce n’est que depuis1990, avec la levée de la chape de plombqui étouffait l’histoire tant ancienne querécente, qu’ils donnent la pleine mesure deleur esprit novateur dans la recherche,l’analyse et la diffusion de données fiablessur les différents aspects de la lutte de libé-ration nationale.

Pour l’avenir, quels sont les projetsmajeurs que compte entamer l’Associa-tion des anciens du MALG en vued’éclairer l’opinion publique sur lesaspects méconnus de la guerre de Libé-ration nationale ?

Pour l’avenir, j’ai déjà dit que l’essentielsur l’action du GPRA et du MALG a été ditou écrit par des membres de l’association.Il s’agit, malheureusement, de tiragesréduits et épuisés puisqu’on ne les trouvepas dans les librairies et encore moinsdans les bibliothèques publiques. Nousavons cru que pour les grandes cérémo-nies commémoratives du 50e ou du 60eanniversaire des dates historiques du 1erNovembre 1954 ou du 5 Juillet 1962, l’Etatallait faire réimprimer les plus importants.Cela ne s’est pas fait.

Au niveau de l’association, des acteursjusque-là silencieux mettent en chantierleurs témoignages. S’agissant de cadreshaut placés dans la hiérarchie du MALG,nul doute que les informations qu’ils dévoi-leront seront extrêmement importantes.

Les supports modernes de communica-tion sont sollicités. Trois films documen-taires ont été produits par les seules res-sources de l’association sur la naissancede l’aviation algérienne, l’organisation del’armement durant la guerre de libérationet les moudjahidate des services spéciauxdu MALG. Trois autres films documen-taires sont prévus sur les transmissions,les liaisons et les services de renseigne-ment.

Lors de la récente assemblée généraleque nous évoquions, il a été envisagé la

possibilité d’ouvrir l’association àd’autres catégories d’Algériens. Quellessont ces catégories ? Comment comptez-vous vous y prendre pour donner corps àl’idée ?

Lors de la réunion de l’assemblée géné-rale de notre association tenue le 20 sep-tembre dernier, le projet de révision desstatuts a été inscrit à l’ordre du jour. Lesdébats ont donné lieu à un amendementqui permet l’ouverture à d’autres acteurssous la forme de membres associés. Cetteouverture se fera, comme énoncé dans lesstatuts, vers les historiens, les chercheursuniversitaires, les étudiants et les jeunesintéressés par l’histoire de leur pays. Ilsbénéficieront de notre parrainage, de l’ac-cès à notre siège et à notre documentationpour travailler sur les thèmes de leur choix.Nous comptons, in fine, créer un prix d’en-couragement pour les meilleurs travaux dejeunes.

Sans nier notre souci d’insuffler l’espritd’attachement à la guerre de Libérationnationale sous tous ses aspects, le souhaitque nous portons consiste plus à favoriserune reconstitution objective et incontes-table des faits.

Il est rare qu’un responsable politiqueen Algérie s’intéresse autant à l’histoirenationale en s’impliquant – non sanscourage – dans sa reconstitution. Pour-quoi Dahou Ould Kablia se distingue-t-ilde ses pairs en trouvant du bonheurdans l’exercice intellectuel ?

Trouver du bonheur dans l’exerciceintellectuel, c’est vrai, mais je suis passéauparavant par une période de rage extrê-me en lisant tout ce que les hommes poli-tiques français, les historiens et autres offi-ciers étoilés ont écrit sur notre héroïquecombat. J’ai considéré et je considère tou-jours qu’il n’est pas possible de laisser sansréponse se distiller de tels mensonges, decontre-vérités et d’affabulations grotesquesassez souvent tels les cas de ConstantinMelnik ou du colonel Jacquin.

J’ai eu la chance et le privilège, auniveau de responsabilité où je me trouvais,de comparer les succès que le FLN etl’ALN engrangeaient sur les plans politiqueet militaire avec le déclin de la politique etde la diplomatie françaises, ainsi que ladescente aux enfers et l’échec de sonarmée sur le terrain. Il est facile d’yrépondre. Voilà une tâche qui doit être aucœur de l’écriture non encore achevée del’histoire de notre grande Révolution.

M. B.

DE L’ASSOCIATION DES ANCIENS DU MALG :

et du MALG a été mis sous l’éteignoir»

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Le Soird’Algérie Culture

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Jeudi 11 décembre 2014 - PAGE 11

B. Boys, direction Bab El-Oued !La salle Atlas abritera ce samedi undes plus grands événements hip-hopde l’année. A l’affiche : une projec-tion du film The Father, un concertde TOX, suivi d’un débat et d’unevente-dédicace de l’album El Fac-teur de Fada Vex.

«Ce sera un événement 100% rap qui setiendra sous le slogan de We love hip hop»,précise Mlle Maabout Rofaida, chargée decommunication à l’Office national de la cul-ture et de l’information (ONCI), organisateurde la manifestation. Le groupe TOX (TheoryOf Xistence) a vu le jour en 1996 à Oran.Constitué aujourd’hui de Fada Vex, AliasCheikh Malik (Bourbia Malik), et de Banis,alias Machin Gun (Bourbia Anis), le groupea subi plusieurs changements dans sacomposante depuis sa création. Les débutsde carrière ont été par des galas dans desmanifestations culturelles organisées pardes associations estudiantines de l’universi-té d’Oran. Depuis, TOX a participé à plu-sieurs festivals et donné des concerts enAlgérie et à l’étranger (1re convention du rapalgérien en 1998, Nancy Jazz pulsation en1999, Anniversaire de la ville d’Alger 2000,l’année de l’Algérie en France en 2003, tour-née avec le groupe Gaza Team en 2010…).

Le premier album de TOX intitulé MechiBesah (ce n’est pas vrai) est sorti en 1998(éditions Lazer). Il est passé presqueinaperçu vu le contexte dans lequel se trou-vait la musique rap en Algérie à cetteépoque. En 2000 le groupe a pris un autretournant avec l’album Ghir Hak (comme ça),paru aux éditions Redson et comportant unmélange de rap, de raï, de R&B et demusique populaire algérienne soutenue parun rap plus technique et des thématiquesplus proches du public. Le groupe s’est défi-nitivement affirmé sur la scène rap algérien-ne en occupant pendant plusieurs semaines

la tête du classement des hits sur plusieursradios. Le groupe crée ensuite son proprelabel La Base Prod. Le début des années2000 est marqué par la sortie de l’albumsolo de Fada Vex : El Facteur en 2004(Senia Editions) et la première mixtape offi-cielle du rap algérien en 2005 sous le titreTOX : La mixtape.

Autre fait marquant dans le parcours deTOX, l’hommage via un clip (réalisé parSeddik Boumelah) rendu à cheb Hasni surune compilation à l’initiative de l’édition Sun-House et avec Toufik Boumelah à la régie en2006. La même année le groupe a donnésa voix pour participer à la bande originaledu film Beur, Blanc, rouge de MahmoudZemmouri. L’année 2007 voit la collabora-tion de TOX avec Def-One (Abrasax etXenos) sur une compilation de 14 titres inti-tulé : Rap Performance.Vient ensuite un tra-vail en collaboration avec le Nailklan (Naili,Dièz, et Dj Mourad) sous le Titre ElMou3ahada (le pacte), un album de 10 titresqui balance entre remix et inédit et dont letitre phare Errissala (le message) comporte

un clip réalisé par Niko Eko. L’année 2010 aété marquée par la sortie des albums solode chaque membre du groupe. Ainsi, Banisa sorti Banis au pays des merveilles, unalbum hétéroclite, un mélange entre rap,musique du monde et l’univers décalé deBanis.

Fada Vex de son côté a signé Ramz ElMaktoub (Signe du destin) produit entière-ment par le Beatmaker One-Der. En sep-tembre 2011, une partie du groupe (Banis &Abrasax) a fait une tournée aux Etats-Unis(Washington, New-York, Chicago et la Nou-velle Orléans) dans le cadre du programmeculturel de l'ambassade des Etats-Unis enAlgérie et cela suite au concert donné par leCollectif américain FEW à Oran le 30 juillet2010 où TOX a assuré la première partie.En 2012 Fada Vex et Banis ont produit 2mixtapes intitulées respectivement : ElHadra Qlila et Echarit El Moussiqi.

Le mini-documentaire The Father - FadaVex (A portrait of a rapper), réalisé par WalidBenyahia, dresse le portrait d’un «activiste»du hip-hop. Fada Vex (alias cheikh Malik) deson vrai nom Bourbia Malik, né le 23 mars1976, a fait ses débuts dans le rap en 1992.Il a fait partie de plusieurs groupes (LOG'z,TooNice Clique...) avant de former, fin 1996,le groupe TOX. Fada est une déformationde Father, qui signifie père en anglais (ilétait le plus âgé du groupe). «VEX», c’estparce que ses textes sont vexants pour cer-tains.

Le choix du titre du film n’est certaine-ment pas fortuit. Ainsi, la notion du motFather, soulignée tout au long du portrait,est présente non seulement dans le nom descène de l’artiste mais aussi dans le fait qu’ilsoit père de deux enfants. Fada Vex, enfin,est l’un des pionniers du rap en Algérie. Sice puriste du hip-hop est très connu côtéscène, sa vie et sa personnalité loin des pro-jecteurs et des studios d’enregistrement res-tent méconnues. Attention, surprises !

Kader B.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER(ALGER-CENTRE)Samedi 13 décembre à 16h30 :Conférence «Le monde arabe dans lagrande guerre, du Maghreb auMachrek», grand rendez-vouscentenaire de la guerre 14-18, parJacques Frémeaux, professeur àl’université de Paris-Sorbonne (ParisIV), membre de l’Institut universitairede France de l’Académie des sciencesd’outre-mer.

LIBRAIRIE L’UNIVERSEL(BÂTIMENT BLEU, TIZI-OUZOU)Samedi 13 décembre à 14h :Bentaleb Brahim dédicacera son livreDictionnaire des rimes berbères(Amawal n’tmeyras n’tamazight)

MAISON DE LA CULTUREMOULOUD- MAMMERI DE TIZIOUZOU Samedi 13 décembe à 14h : Cafélittéraire et philosophique sur le thème«L’expérience de l’édition entamazight», avec les auteurs RamdaneAchab, linguiste, éditeur (éditionAchab), et Omar Kerdja, chercheur,

éditeur (édition Kerdja). La rencontresera suivie d’une vente-dédicace desouvrages.

LIBRAIRIE DU TIERS MONDE (PLACEÉMIR-ABDELKADER, ALGER-CENTRE) Samedi 13 décembre à 14h30 : AhmedBedjaoui signera son livre Cinéma etguerre de libération. Algérie et desbatailles d’images, paru aux éditionsChihab.

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED,ALGER) Samedi 13 décembre à 16h :Événement rap «We love hip hop» :projection du film The Father, concertde TOX, débat et vente-dédicace del’album El Facteur de Fada Vex.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Du 12 au 18 décembre : 5e Festivalinternational du cinéma d’Alger.Journées du film engagé.

LIBRAIRIE POINT VIRGULE (NO 77,LOT SAÏD BENHADDADI, DARDIAF, CHÉRAGA, ALGER)

Samedi 13 décembre à 14h :Rencontre littéraire animée parl’auteure Anissa Zouioueche etséance de vente-dédicace de son livreLes couleurs de ma vie, paru auxéditions Dalimen.

CENTRE DES ACTIVITÉSCULTURELLES AGHA (5, RUE DEL’AGHA, ALGER-CENTRE)Jusqu'au 25 décembre : Expositionde gravures sur bois «Mon amour pourla Casbah et l’art», par l’artiste DalilaBoualem.

MUSÉE D'ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D'ALGER (RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 6e Festivalinternational d'art contemporain.

MUSÉE NATIONAL DEL’ENLUMINURE, DE LA MINIATUREET DE LA CALLIGRAPHIE (BASSE-CASBAH, ALGER)Jusqu’au 31 décembre : Expositiondes artistes calligraphes TalebMahmoud et Kour Noureddine.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 7e éditiondu «Salon d’automne» des artsplastiques.ESPACE DE LOISIRS ET DE DÉTENTEPOUR ENFANTS KIDZLAND (CHÉRAGA,ALGER) Chaque jour : Spectacles d’attractionspour les enfants de 3 à 12 ans.

GALERIE SIRIUS (139, BOULEVARDKRIM-BELKACEM (TELEMLY,ALGER-CENTRE) Jusqu’au 20 décembre : Expositionde peinture «Reflets d’Alger»(collection 2013-2014), par l’artisteValentina Ghanem Pavlovskaya.

GALERIE D’ART DAR EL-KENZ(LOTISSEMENT BOUCHAOUI 2, n°325, CHÉRAGA, ALGER)Jusqu’au 19 décembre : Exposition«Les femmes de mon imaginaire» deMizo, photographe d'art et de mode,vidéaste et designer graphique.

BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIAMENTOURI (5, RUE BACHIR-

MENTOURI, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 12 décembre : Expositiond’art traditionnel, organisée parl’Etablissement Arts et Culture, encollaboration avec l’association El-Oum El-Nadjiha.

GALERIE D’ARTS ASSELAH (RUEASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 20 décembre : Exposition depeinture de l’artiste Khonfaiss Djamai.

CENTRE DES ARTS ET DE LACULTURE DU BASTION 23 (BDAMARA-RACHID, BAB-EL-OUED,ALGER) Jusqu’au 20 décembre : Exposition dephotographies «Algérie, 1963», parPablo Volta, organisée en collaborationavec l’Institut culturel italien d’Alger àl’occasion du 60e anniversaire du 1erNovembre 1954.

COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA, TIPASA)Jusqu’au 15 décembre : A l’ occasiondu 11 Décembre, exposition photos«Le drapeau» de Salah Boudiaf.

TOX À LA SALLE ATLAS

All you need is love hip hop !

L’ association culturelle El-Hachemi -Guerouab icommémore le 54e anni-

versaire des manifestationspopulaires du 11 Décembre1960. A cette occasion, elleorganise aujourd’hui jeudi 11décembre à partir de 19h, à lasalle Ibn Khaldoun (Alger), unesoirée artistique maghrébine.

Dédiée à «Djazaïr zinet elbouldane», le pays auquel lemaître a consacré nombre detextes parmi les plus embléma-

tiques de son répertoire, la soi-rée rend hommage à un jalonimportant de l’histoire de l’Algé-rie : la mobilisation populaire du11 Décembre au cœur d’unquartier cher à El HachemiGuerouabi.

Des artistes venus de Tuni-sie, du Maroc et de Palestineont répondu à l’invitation del’association. Parmi les nomsattendus à la salle Ibn Khaldoun: Abdelwahab Doukali, légendevivante de la chanson marocai-

ne et arabe dont le cheminartistique s’est croisé, desannées durant, avec celui de ElHachemi Guerouabi. Autresfigures conviées pour la cir-constance, la Tunisienne Nabi-ha Karawli et le PalestinienHakam Abderrahmane. L’artistemauritanienne Maalouma MintMokhtar Ould Meldah avait sou-haité y prendre par mais elle aété retenue par des obligationsd’agenda.

Ces artistes se joindront sur

scène à Hamidou, Sid-Ali Drisset la troupe du ballet. D’autresartistes marqueront de leur pré-sence cette soirée de commé-moration : le maître du maloufHadj Mohamed Tahar Fergani,son hériter artistique Salim Fer-gani, Hadj Rabah Driassa,Hamdi Benani et Djamal Allam.Ce plateau artistique seraaccompagné par quinze musi-ciens et six choristes dirigés parle chef d’orchestre MohamedOuazza.

SALLE IBN KHALDOUN

Grande soirée maghrébine

Il fait nuit et la place Mohamed-Touri estnoire de monde. Ce beau monde quiattend l’ouverture des portes est venuassister à un spectacle de danse auThéâtre national algérien, dans le cadrede l’édition 2014 du Festival internationalde danse contemporaine d’Alger. C’estvraiment un beau monde car la majoritésont des femmes. Les hommes ne sontpas venus nombreux parce qu’il y avaitce soir-là un «grand match de football»,nous explique un ami.Le lendemain à la même heure, le hall duTNA est noir de monde. Tout comme laveille, c’est vraiment un beau monde, carla majorité sont des femmes. Leshommes cette fois sont venus. D’ailleurs,ils sont nombreux à assister au matchopposant deux équipes du quartier, sur laplace Mohamed-Touri, transformée enterrain de football !

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Sur quel pied danser ?Par Kader Bakou

Le Festival culturelnational du théâtred’expression amazi-ghe, de par la dyna-mique qu'il a insuffléeà la wilaya de Batna,est aujourd’hui «audiapason du dévelop-pement socioculturelde la région», a estiméla commissaire de cefestival, M’barkaTigheza. Mme Tigheza,également directricedu Théâtre régional quiabrite ce festival à par-tir d’hier mercredi,s'est félicitée du rayon-nement grandissant decet évènement cultu-rel. Elle a égalementconsidéré que le Festi-val du théâtre amazighs’est imposé en tantque plate-forme artis-

tique vouée à la pro-motion des potentiali-tés théâtrales, maiségalement à la forma-tion des jeunes auxmétiers du 4e art.

Cette manifestationest également uneoccasion toujoursrenouvelée de revitali-ser et revivifier le pay-sage culturel local, touten enrichissant lerépertoire national duthéâtre d'expressionamazighe.

Quinze troupessont attendues au fes-tival de Batna qui nesera pas confiné auseul chef-lieu dewilaya, puisque desreprésentations serontdonnées dans six loca-lités, a-t-on noté.

LE FESTIVAL DU THÉÂTRE AMAZIGH À BATNA

Au diapason du développement

socioculturel de la région

Une semaine jour pour jour aprèsleur explication au stade Omar-Hamadi d'Alger soldée par un scorevierge (0-0) pour le compte de la 13ejournée de Ligue 1, le CSC et leMCA s'affronteront à nouveau same-di (16h00) cette fois pour un billet en16es de finale de Dame coupe. Le Doyen, tenant du titre et lan-

terne rouge du championnat, enta-mera la défense de sa couronne àConstantine face à des Clubistes quiveulent eux aussi réussir leursdébuts dans cette compétition popu-laire. Un match ouvert avec un goût de

«revanche sportive» car les Algéroisavaient éliminé le CSC au stade des1/4 de finale (3-0) au 5-juillet lors del'édition 2012/2013. Le coach portugais, Artur Jorge,

fraîchement installé à la barre tech-nique du Mouloudia, aura la tâcheextrêmement difficile, car les gars deRachid Belhout vont sûrement sortirle grand jeu pour gagner et faire plai-

sir à leurs fidèles supporteurs. Un autre match entre pension-

naires de Ligue 1 mettra aux prisesle MO Béjaia et la JS Saoura, maisce rendez-vous a perdu beaucoupde son attractivité en raison du huisclos imposé par la Ligue de footballprofessionnel (LFP) après les inci-dents ayant émaillé la rencontreentre les Béjaouis et l'USM Alger leweek-end dernier. La JS Kabylie, finaliste malheu-

reux de l'année passée, ne devraitpas trouver de difficultés pour passerl'écueil du CRB Dar El-Beida, 6e duchampionnat amateur (groupecentre). Un classique qui promet aussi du

spectacle entre l'USM Blida et le CRBelouizdad au stade Mustapha-Tchaker. Un match entre deuxéquipes en pleine confiancecapables d'offrir du spectacle auxsupporteurs qui feront le déplace-ment à Blida. « Nous allons jouer nos chances

à fond en coupe. Nous espérons

continuer sur notre lancée. Notreéquipe a les moyens de faire un bonmatch, en coupe tout reste possible», a déclaré à la presse le coach del'USMB, Kamel Mouassa. Le champion de Ligue 1 en titre,

l'USM Alger, se déplacera quant à lui

à Chlef pour affronter le CRB OuledAbdelkader dans un match large-ment à la portée des hommesd'Hubert Velud. La JSM Béjaia et le CA Bordj Bou

Arréridj, deux pensionnaires de laLigue 2, s'affronteront dans un match

palpitant qui constituait dans unpassé récent une grande affiche del'élite. Enfin, le derby de l'Est entre le

MO Constantine et l'ES Sétif a étéreporté au mardi 23 décembre enraison de la participation de l' « Aiglenoir » au Mondial des clubs quidébute mercredi au Maroc.

La rencontre NA Hussein Dey-AS Marsa des 32èmes de finale dela Coupe d'Algérie de football sejouera, vendredi, sur fond deretrouvailles, 37 ans après. L'AS Marsa, club de la wilaya

d'Oran évoluant en régionale UneOuest, tentera au stade du 20-Août-1955 d'Alger de prendre unevieil le revanche face au NAHussein Dey, qui joue actuelle-ment en Ligue 1 professionnelle. La formation de la corniche

oranaise, drivée par ChaouHouari, qui a éliminé le Sportingde Medioni, lors du dernier tourrégional, entend jouer toutes seschances pour créer la surprise.Mission très difficile, mais pasimpossible, à voir la grande déter-mination qui anime les joueurs dece club, cendrillon de l'Ouest dupays. «Nous allons essayer d’écrire

un nouveau chapitre dans l’histoi-re de ce club. Le fait d’arriver à ce

stade de la compétition est déjàune belle performance pournous», a affirmé le coach mar-saoui. C’est la troisième fois de son

histoire que l'AS Marsa atteint lecap des 32èmes de finale de «Damecoupe», se faisant éliminer par leNAHD sur le score de 4-2 en 1973et en 1977 face à cette même for-mation, composée alors d'unepléiade de joueurs internationaux(Ouchène, Kheddis, Ighil, Zarabi,Guendouz, Fergani, Guenoun etNaïm). Cette rencontre, disputée au

stade de Mostaganem, s'est ache-vée sur un score de parité (deuxbuts partout) et le NAHD s'est qua-lifié au bénéfice des corners 6-5. Pour certains anciens joueurs

marsaouis, tels que Lebbah, Kadri«Pelé»et le gardien SekalBoumediene dit «Saka», cetteaffiche leur rappelle de bons sou-venirs vécus face à une grande

école du football algérien. «Nousentrerons dans l’histoire si nousparvenons à nous qualifier pour leprochain tour. Ce sera difficile,mais nous y croyons», a soulignéle secrétaire du club, SahraouiHouari, tout en rappelant que l’ob-jectif de son équipe reste «l’acces-sion en inter-régions». «Ce match revêt un caractère

particulier. Nous essayons de réa-liser ce que nos aînés n'ont paspu faire. C'est bon pour le moral etmes camarades sont très moti-vés», a déclaré le jeune milieu deterrain de l 'AS Marsa, SaïdiaLakhdar qui souhaite aller le plusloin possible en coupe pour ren-contrer d'autres grosses cylin-drées du football algérien. «Dans notre histoire en Dame

Coupe, nous n’avons jamais fran-chi ce tour», confie le président dece club, qui vient d'accéder à larégionale Une, Mokadem Yacine,ajoutant que «passer aux 16èmes definale sera un grand exploit pournous». Le football a vu le jour à Mers-

El-Kébir dans les années 20 dusiècle dernier. Des jeunes natifsde cette commune avaient fondéla SS Marsa (Société sportive dela Marsa). Devenu plus tard l'AS Marsa,

ce club s'est fait connaître pouravoir formé de grands gardiens debut dont Khedim Mohamed etBendria Habib, qui a brillé ensuiteau sein de l'O Médéa. Des supporters marsaouis res-

tés fidèles aux couleurs «Bleu etBlanc» se rappellent encore d'unepléthore de joueurs talentueuxayant porté le maillot du club de1963 à 1977 dont Bouhadji (MCOran), Baghdad (USM Oran) ouencore Mokadem, Abbès, Bacha,Boudemaâ et Bachir. L'AS Marsa forme des joueurs

repérés à un certain âge auxstades de proximité à Mers-El-Kébir, celui de «Bidani» et de lacité dite «Recasement», commece fut le cas de l'actuel joueur dela JS Kabylie, Sid-Ahmed Aouadj.

COUPE D'ALGÉRIE SENIORS (32es DE FINALE)

CS Constantine - MC Alger, l’affiche des affiches

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os :

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 11 décembre 2014 - PAGE14

StartVendredi 12 décembre 2014 A Kouba (14h30): CAK- ABMerouana A Bordj Bou Arreridj (14h30): NRBAchir-OM Arzew A Batna (14h30): MSPB- RC Arbaa A Oum El Bouaghi (14h30): CRBAin Fekroun-OR Tizi Rached A Annaba (14h30): Hamra -USMChéraga A Médéa (14h30): O.M- CRB EmirAbdelkader A Guelma (14h30): ESG- ER OuledMoussa A Koléa (14h30): ESMK- CRBTircine A Tadjenanet (14h30): DRBT- HBChelghoum Laid (Huis clos) A El- A Béjaia (16h) : MOB- JSSaoura (Huis clos) A Oran “Zabana” (16h): USMO- ESMostaganem A Alger “20 août” (16h): NA HusseinDey-AS Marsa Oued (14h30): NTS- US BéniDouala Samedi 13 décembre 2014 A Annaba (14h): US Boukhadra-US Oued Amizour A Touggourt (14h): Athletic HassiMessaoud- RC Relizane A El-Eulma (14h): MCE Eulma- ABou Saada A Chlef (14h): CRB OuledAbdelkader-USM Alger A Médéa (14h): CRB Zoubiria- ASOChlef A Oran (14h): ASM Oran- NRBTouggourt Au Khroub (14h): AS Khroub- MCOran A Béchar (14h): NSB Bouda-MBHessasna Oum El Bouaghi (14h): USChaouia- MB Hassi Messaoud A Mohammadia: USM Harrach- ISTighenif A Annaba (14h) : NB El Kala- MCSaida A Sidi Bel Abbes(14h): USMBA-ESAraba A Béjaia (14h): JSMB-CABBArreridj A Batna: CAB-ES Souk Ahras A Béchar (14h): USBD- USM SétifA Blida “Mustapha-Tchaker” (16h):USMB-CR Belouizdad A Constantine (16h): CSC-MCAlger A Alger « 20-août » (16h): JSKabylie- CRB Dar El Beida (Huisclos) Mardi 23 décembre (16h) A Constantine: MOC-ES Sétif

NA HUSSEIN DEY - AS MARSA

Sur fond de retrouvailles

FOOTBALL

IL SERA PONCTUÉ PAR L’ATTRIBUTION DE LA LICENCE CAF C

Le sélectionneur de l'équiped'Algérie de football ChristianGourcuff encadre un stage de régu-larisation de la licence CAF C auprofit d'ex-joueurs internationaux,ayant participé au moins à unecompétition officielle avec les Verts. Organisé par la FAF en collabo-

ration avec la Direction techniquenationale (DTN) jusqu’à ce vendre-di 12 décembre à l'ISTS d'AïnBénian (Alger), ce stage est enca-dré également par Taoufik Korichi,directeur technique national parintérim et instructeur à laConfédération africaine de football(CAF) ainsi qu'Ameur Chafik, ins-tructeur CAF. D’anciens internatio-naux à l'instar de Rafik Saïfi,Mohamed Kaci Saïd, OmarBelatoui et autre Nacer Bouiche

prennent part à ce stage de forma-tion et d'équivalence de la licenceCAF C. La DTN avait retenu autotal 59 anciens internationaux de

générations différentes pour partici-per aux stages de formation etd'équivalence entamés débutnovembre dernier.

CONSIDÉRÉS COMMELES CHOCS DES1/32es DE FINALE

CSC-MCA etUSMB-CRBtélévisés

Les matches CS Constantine- MC Alger et USM Blida - CRBelouizdad, considérés commeles principaux chocs des 32es definale de la Coupe d'Algérie, pré-vus le samedi 13 décembre à16h, seront retransmis en directsur deux des chaînes de télévi-sion nationale (ENTV). Le choc CSC-MCA, entre les

«Doyens» du football algérien,se jouera au stade Hamlaoui deConstantine et sera officié par letrio Mial - Idir - Semsoum. Le match USMB-CRB, quant

à lui, se jouera à l 'OpowMustapha-Tchaker de Blida etsera officié par le trio Bekouassa- Bounoua - Rachedi.

La rencontre entre le CS Constantine et le MC Alger austade Chahid Hamlaoui de Constantine constitue l'attrac-tion principale des 32es de finale de la Coupe d'Algérieseniors de football, prévus vendredi et samedi.

CSC - MCA au sommet.

Christian Gourcuff encadre un stage d'ex-internationaux

«Le retour à la compétition de Ziaya estvenu au bon moment. Je suis persuadé queson expérience nous sera d’un grandapport dans cette compétition », a déclaréMadoui à l’APS.

Le champion d’Afrique en titre est àpied d’œuvre à Rabat depuis mardi. Ildevait connaître son adversaire en quart definale prévu samedi prochain à l’issue de larencontre entre le Moghreb Tétouan(Maroc) et Auckland City (Nouvelle-Zélande) disputée hier soir au stadeMoulay-Abdellah de la capitale marocaine.

«Ziaya a très bien récupéré de sa bles-sure. Il a joué une partie du précédentmatch de championnat contre le CRB et iln’a pas été décevant», se réjouit encore lepatron technique de l’Aigle noir.

Avant ce match contre le CRBelouizdad samedi dernier, l’attaquant de30 ans était contraint de s’éloigner des ter-rains depuis le 1er novembre, date de lafinale «retour» de la Ligue des championsd’Afrique contre les Congolais de Vita Clubet à laquelle il avait pris part tout en souf-frant d’une blessure aux côtes.

Ziaya est à sa deuxième expérience àl’ESS qu’il avait quittée en 2010 pour joueren Arabie Saoudite puis en Tunisie. Il estrentré au pays en décembre 2013 pour por-ter les couleurs de l’USM Alger, avant defaire son retour à Sétif l’été dernier. Unretour gagnant après le sacre africain desgars d’Aïn El-Fouara, et auquel le joueur a

contribué en marquant trois buts à partir dela phase de poules.

Boulahdjillet craintla déconcentration

Quatre joueurs de l ’ES Sétif sontconvoités par d’autres clubs à l’approchede l’ouverture du marché des transfertsd’hiver suscitant les appréhensions du stafftechnique et des dirigeants qui craignentune «déconcentration» de ces joueurs,alors que l’équipe s’apprête à faire, samediprochain, son entrée en lice en Coupe dumonde des clubs de football dans laquellel’Algérie est représentée pour la premièrefois dans son histoire.

Les deux meilleurs buteurs de l’Ententeen Ligue des champions d’Afrique, El HadiBelameïri et Akram Djahnit sont les plusdemandés. Ils intéressent, entre autres, les

deux clubs phares de la Tunisie, l’ES Tuniset le Club africain, selon la presse tunisien-ne, tandis qu’Abdelmalek Ziaya et FaridMellouli sont dans le viseur de deux clubsdu Golfe, Al-Ittifak d’Arabe Saoudite pourle premier et Al-Qadissiya du Koweït pourle second.

Le parcours réussi par «l’Aigle noir» enLigue des champions d’Afrique en est pourbeaucoup dans la hausse de la cote desjoueurs sétifiens, même si cela intervientdans une conjoncture particulière que vit leclub algérien.

«Evidemment, ce n’est nullement lemoment de parler de contacts avec lesclubs étrangers qui souhaitent s’offrir lesservices de nos joueurs. Nous sommesdonc en train de faire le maximum pour lesprotéger afin qu’ils restent concentrés surleur sujet. Nous avons une compétitionimportante à disputer, et les joueurs ne doi-vent ainsi penser qu’à cette épreuve, cen’est pas tous les ans que l’on joue uneCoupe du monde», explique à l’APS ledirecteur sportif du champion d’Afrique entitre, Dhiaeddine Boulahdjillet.

Pour leur part, les joueurs concernés, etmême s’ils se montrent emballés à l’idée devivre une autre aventure ailleurs, s’enga-gent à tout donner durant ce «Mundialito»,un évènement sur lequel ils rassurent qu’ilssont totalement concentrés.

«Nous sommes ici au Maroc pour réali-ser un autre exploit. Nous allons représen-ter l’Algérie dont la sélection avait réussi àforcer l ’admiration lors du précédentMondial du Brésil. Donc, nous sommesconscients que tous les regards sont bra-qués vers nous. Désormais, nous avonsune réputation à défendre. Et pour réussirnotre pari, nous sommes tenus de gardernotre concentration au maximum. Ce n’estqu’après cette Coupe du monde que cha-cun de nous pourrait évoquer son avenir»,précise le capitaine d’équipe, Farid Mellouli.

International en sélection française chez les U21,Younousse Sankharé peut désormais rejoindre les Lionsde la Teranga du Sénégal. Le milieu de l’EA Guingamp(Ligue 1, France) veut en tout cas faire partie de la listed’Alain Giresse en partance pour la Guinée équatoriale,l’année prochaine, lors de la CAN-2015.

«Je suis disponible pour jouer pour le Sénégal si je suissélectionné», a déclaré le joueur franco-sénégalais à BBCSport. «Mes parents sont Sénégalais et veulent me voirjouer pour le Sénégal. Ce serait certainement un honneurpour moi de porter le maillot des Lions de la Teranga», a-t-il souligné.

Et de poursuivre : «Je suis né et grandi en France, maison ne peut jamais fuir ses racines, ce dont mes parentssont toujours fiers. Si la possibilité de jouer pour le Sénégalse présente, je vais réfléchir à deux fois pour satisfaire cedésir et celui de ma famille.»

Sankharé tient aussi à démentir les informations quil’accusaient d’avoir refusé auparavant les sollicitations dela FSF (Fédération sénégalaise de football) et des entraî-neurs des Lions de la Teranga. «C’est faux», a-t-il répliquéaffirmant que «contrairement aux rapports des médias,personne de la fédération ne m'a contacté directement». Ildéclara, par ailleurs, sa flamme avant de rejoindre lesrangs de la sélection sénégalaise qui s’apprête à prendrepart à la CAN-2015

«Quand vous voyez la grande envie des joueurs d’allerjouer pour le Sénégal, alors vous comprenez mieux cetteimmense chance d’évoluer au profit de son pays. La moti-vation est énorme.

La passion et le désir des joueurs d'exceller et dedéfendre le maillot sénégalais m'ont inspiré à vouloir fairela même chose», précise Sankharé (25 ans) dont lesdébuts dans le football professionnel en France ont eu lieuau sein du Paris Saint-Germain où il a passé une dizained’années. Sankharé a évolué depuis son départ du club dela capitale, à Reims, Valenciennes et Dijon. En juillet 2013,il optera pour l’EAG avec qui il a remporté la Coupe deFrance, en mai dernier. Un trophée qui a ouvert la voie del’Europe pour le club breton de participer cette saison àl’Europa League. L’ancien club du meilleur buteur de lasélection nationale, Abdelhafid Tasfaout, jouera ce soir àSalonique, sa qualification aux seizièmes de finale de ladeuxième épreuve reine de l’UEFA. M. B.

Phot

os :

DR

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 11 décembre 2014 - PAGE15

KHEIREDDINE MADOUI (ENTRAÎNEUR DE L’ES SÉTIF) :

«Le retour à la compétition de Ziaya vient au bon moment»

SÉNÉGAL

Younousse Sankharé en renfort

CAN-2015

AFRIQUE DU SUD

Mashaba veut un matchamical face aux TunisiensEn quête de préparation pour la CAN-2015, l’Afrique

du Sud, premier adversaire des Verts durant le premiertour, a sollicité la Fédération tunisienne de football pourl’organisation d’une joute amicale entre les deux sélec-tions. Une demande qui risque de ne pas avoir un écho

positif auprès des Tunisiens. Les Aigles de Carthagequi vont affronter l’Algérie le 11 janvier prochain àRadès devront également rencontrer le Rwanda le 7janvier prochain avant de croiser le Maroc le 14Janvier.

Trois tests suffisants pour les protégés de GeorgesLeekens qui préparent la CAN-2015 où ils sont versésdans le groupe B, domicilié à Ebebiyin, avec la Zambie,le Cap Vert et la RD Congo.

FOOTBALL

L’attaquant de l’ES Sétif,Abdelmalek Ziaya, rétabli desa blessure, a soulagé sonentraîneur, KheïreddineMadoui, avant quelques joursde l’entrée en lice de l’Ententedans la Coupe du monde desclubs de football.

En ce mois sacré du Mawlid-ennabawi, nos pensées vontvers toi cher grand-père. 40jours après ton départ, nousn’arrivons toujours pas àcroire que tu nous as quittéspour toujours. Tes enfants, tes petits-enfantsgarderont de toi un souvenir impérissable, tabonté, ta générosité et ta chaleur humaine reste-ront à jamais gravées dans nos mémoires. Reposeen paix, grand-père, nous prendrons soin denotre grand-mère Hadja Kheïra. Tu es parti versun monde meilleur et nous prions Dieu pour tonâme. Que le Tout-Puisant puisse t’accueillir enSon Vaste Paradis.

«A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.»

Ta familleR/04/12/14B/14

PENSÉEA notre cher grand-pèreHadj Ouahiani Okacha

PENSÉELes êtres ne meurentpas quand on les enter-re, ils meurent quandon les oublie.Cela fait 7 ans que nousquittait notre cher etregretté père et épouxLASLI MOHAMED

dit TOUFIKle 11/12/2007, laissant un immense et irrem-plaçable vide que rien au monde ne pourracombler. Ton image restera à jamais gravéedans nos cœurs. En ce douloureux souvenir,ton épouse, tes fils : Walid, Malik, Chakibet Nesrine demandent à tous ceux qui t’ontconnu et aimé d’avoir une pieuse pensée enta mémoire.Repose en paix, nous ne t’oublierons jamais.

Que Dieu le Tout-Puissantt’accueille en Son Vaste Paradis.«A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons.»

PENSÉEA notre très cher pèreFELHAT Mohamed

Le 29/10/2014 tu t’essoumis à la volonté deDieu t’ayant rappelé àLui depuis, on te cherchepartout, on ne te trouve nulle partailleurs que dans nos cœurs, tu es là, tuveilles sur nous comme tu le faisaisquand tu étais parmi nous, on pensetoujours à toi dans nos peines et nosjoies. Ton épouse, tes enfants et tespetits-enfants qui t’aiment demandent àceux qui t’ont connu d’avoir une pieusepensée en ta mémoire.

Que Dieu lui accordeSa Miséricorde et l’accueilledans Son Vaste Paradis.Repose en paix «ABI».

Tu nous manques beaucoup.Ta fille Ghania

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 11 décembre 2014 - PAGE 17

[email protected]

Phot

os: D

R

Rillettes de pouletaux fines herbes

Restes de poulet rôti, 250 g de fromage à l'ail et auxfines herbes, 3 cuillères à soupe de jus de cuissondu poulet, 3 cuillères à soupe de persil ciselé, sel,

poivre du moulin, 4 belles tranches de pain decampagne ou 8 petites, salade verte

Emiettez le poulet cuit avec les doigts ou entre deuxfourchettes pour défaire la chair. Ajoutez le fromagefrais et le jus de cuisson du poulet ainsi que le persilciselé. Salez si nécessaire et poivrez bien. Mélangezjusqu'à ce que la préparation soit homogène. Réservezau frais. Au moment de servir, toastez légèrement lestranches de pain, tartinez-les de rillettes etaccompagnez-les d'une salade bien assaisonnée.

Biscuits au beurrefourrés à la confiture

3/4 tasse de beurre ramolli, 1/2 tasse de sucre, 2 jaunes d'œufs, 1 et 3/4 de tasse de farine, 1/2 tasse de confiture, saveur de votre choix

Préchauffez le four à 190°C. Dans un bol moyen, battreensemble le beurre, le sucre et les jaunes d'œufs.Incorporez la farine doucement jusqu'à ce qu'une pâtemolle se forme. Roulez la pâte en boules de 1 pouce.(Si la pâte est trop molle, réfrigérez pendant 15 à 20minutes). Placez les boules à intervalle de 2 pouces surune plaque à biscuits non graissée. Utilisez votre doigtou un instrument de taille semblable pour faire un trouau centre de chaque biscuit. Remplissez le trou avec1/2 c. à thé de confiture. Faites cuire au four pendant 8à 10 minutes, jusqu'à ce que les biscuits soient biendorés en dessous. Enlevez de la plaque à biscuits pourles laisser refroidir sur des grilles.

Boire la tasse de thé éclaircitle teintVous rêvez d’un teint fraiset éclatant ? Faites du théle petit rituel de la pause !Riche en tanins et envitamine C, le thé est eneffet un puissantantioxydant naturel : il limiteles effets des radicauxlibres, véritables intrusresponsables duvieillissement de la peau.Mieux encore, buvez du thévert, 10 fois plus concentréen actif que le thé noir. Un geste simple àrenouveler régulièrementdans la journée pouratteindre le fameux quota«1,5 l d’eau par jour», gaged’une peau souple et bienhydratée !Le petit rat, un modèled’éléganceRévélez votre féminité en

vous inspirant du petit rat...de l’opéra ! Pour adopter laposture danseuse (et éviterles maux de dos), pensez,toutes les 2 heures parexemple, à redresser lesépaules, rentrer les fesseset étirer le cou. Les seins se redressent,vous vous tenez droite etgagnez en confiance, vousêtes naturellement plusgracieuse.Faire la peau aux rides, çadétendEn appliquant votre crèmede jour ou quand vous voussentez crispée, posez vosdoigts sur la partiesupérieure des sourcils,puis pressez avec lesdoigts vers le bas tout en

levant les sourcils. Restezainsi pendant une dizaine

de secondes puisrecommencez. Faites aussila peau au double mentonen tirant votre langue 20

secondes le plus possiblevers l’avant tout en gardantla bouche grande ouverte.Un excellent rite contre lesrides !Le rire fait pétiller le regard etla santé Votre prochaine cure debeauté ? Un bon fou rire !Réflexe qui augmente lacirculation sanguine, irriguela peau, et lui donne un joliteint rosé. En plus, avec 400 millionsd’alvéoles pulmonairesdilatées par séance derigolade, c’est comme sivous suiviez un cours degym, les courbatures enmoins ! Et l’endorphine,hormone anti-blues et anti-douleur libérée par votre

cerveau au moment du rire,vous garantit une sensationde bien-être et de bonnesminutes d’euphorie.

Il est important de ne pas avoir une température supérieure à 17°Cdans la chambre à coucher. Le sommeil se caractérise par unebaisse de la température corporelle. Trop de chaleur peut retarder l'endormissement ou perturber lesommeil sans qu'on en ait vraiment conscience. Une chambre tropchauffée peut aussi renfermer un air trop sec, impropre à unebonne respiration. On considère que l'hygrométrie de confort dansune pièce se situe entre 50% et 60% d'eau. Au besoin, on peut seprocurer des humidificateurs. Ils sont notamment très efficacesdans les chambres d'enfants et favorisent une bonne nuit enpériode de rhinopharyngites.

Un bon climat pour dormir

Les rituels beautéqui nous révèlent

Pour nettoyer et entretenir une doudoune en duvet

Les vêtements enduvet comme lesblousons et lesdoudounes requièrentune technique denettoyage spécifiqueafin de conserver leurforme. En effet, les plumesqui se trouvent àl'intérieur peuventformer des boulesmême avec un cyclede lavage délicat enmachine. Pour éviter cesdésagréments, il estconseillé de lesaccompagner de deuxà quatre balles detennis lors du lavage.

Ces dernièrespermettent de garderla forme desdoudounes, enrépartissantharmonieusement lesplumes. Il est conseilléégalement de régler latempérature de lamachine à 30°C. Pour un lavage à lamain, il est fortementdéconseillé de lestordre et d'utiliser desproduits tropdécapants. Une méthode simplepour conserver laforme des blousonsen duvet est de

réduire la fréquencede leur nettoyage. Il est préférable d'ôterles taches moinsimportantes avec unebrosse à poils souplespréalablementtrempée dans de l'eausavonneuse. Rincer ensuite lesparties traitées avecun linge proprelégèrement humecté. Penser à exposer lesdoudounes au soleillors du séchage. Avant de les ranger, ilest conseillé de bienles secouer pour unemeilleure répartitiondu duvet.

Trucs et astuces Anti-cernes Mettre de la crème pour les hémorroïdes ! Çamarche : en mettre sous les yeux tous les soirsavant de se coucher.Un soin antirides Si vous possédez une plante d'aloé véra, cassez-en une tige et appliquez matin et soir un peu dujus contenu à l'intérieur, c'est radical, mais au préalable, il faut bien nettoyer la peau.Vos yeux sont gonflés et fatigués ? Plusieurs heures sur internet, ou devant un écran fatigue les yeux. Une astuce toutesimple : faites infuser deux sachets de camomille. Sortir les sachets, les laisser refroidir etappliquer sur vos yeux. Résultat garanti !

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de sept œuvres de Leonardo De Vinci.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Un de ses disciples»

1- LA JOCONDE

2- LA BATAILLE

D’ANGHIARI

3- L’ANNONCIA-TION4- L’ADORATIONDES MAGES

5- LA VIERGEAUX ROCHERS6- LA CÈNE7- LA LÉDA

MOT RESTANT = SOLARIO

E G S O L A R I O A D ES A I A R I L A N N O LL M H L A J O C O N N AA S G D C LV E N E I EI D A L A NE N D A T ER O E L L I A T A B I CG I T A R O D A L N O AE A U X R O C H E R S L

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

KANGOUROU-TRAITEEMUES-EN-ROI-DAMNEERLANDAISES-TBIRE-ORDURE-TAREETE-P-IULE-LIRONTR-IRA-EE-MA-DITEACCUSES-BATTES-E-RIDES-FERIES-CSCI-ES-SALINE-PA-OMIS-BAIGNE-GA-AMER-VALSES-HEROSPS-GA-LAS-MENTESL-AR-SEN-PARTIRAENTAMES-PASSES-IM-OMET-PR-SES-CSEA-MR-CRETES-PRONUEE-NAIVES-MAINTTC-TESSON-VARAN

SE-IR-SET-GA-TSE-LIMACES-GAINE-EM-NIMES-TERNE-BSARETES-FORES-FA-RARES-SERAS-RAILÀCTE-NE-DS-BACLEDEE-BOMBE-VASE-VOS-COREE-SISE-REN-BENIN-MALE-EUEALIENATION-ROSES

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-KANT-ALLEMAGNE-IENA-VIEIL-NATALMNE-VENUS-TIR-MOMO-DINER-SEMER-GA-CARTE-JETAS-NINORMES----EL-P-QURINE-----S-RECUEGEE-B-----HOULE

LIE-CALOT-SAUTE--E-PESOS-GITE-MNO-GALET-VASE-NEOPAIRES-MELE-PONTUSA-R-MELO-PRETAS-PHILOSOPHIE-SI

LETTRES DELETTRES DE

LEONLEON

---ZAMORA-------LOSBARRIOS----------DEREGLA------RIOBERNESGA-ESPAGNE---------STISODORO----

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 11 décembre 2014 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonex-club

Rigoles----------------Garanti----------------Gros

Rideau----------------Mesure

Neuf àRome

----------------Conjoint

Osmium----------------Astate----------------Nerveux

Osmium----------------Article----------------Sélénium

Dansl’arène

----------------Cuivre

Près deBatna

----------------Jour

Pièce----------------Exagère

Cycle----------------

HurlesFilets d’eau----------------Pronom

Huilé----------------Silencieux

Forme dedevoir

----------------Ceinture

Hargneuse----------------Oubliée

Difficiles----------------

Dirige

Inscrit----------------Réprimande

Honneur----------------Restitué

Latine----------------Pour deux----------------Penseurgrec

Sonex-club

Blessure----------------Allongea

Sanssaveur

----------------Décodera

Aller

Troubles----------------Cervidés

Traîneaux----------------Rongeurs

Canines----------------Barbiche

Note (inv)----------------Débute----------------Via

Dirigés----------------Eclats----------------Bruit

Article----------------

TerreCorde----------------Lots----------------Ile

Bassins----------------Etoffe----------------SiedManganèse(inv)----------------Entrée deRome

Singe----------------

LoupaiFeuilles

----------------Désiré

Y a débutéFugitif

----------------Sonposte

Sonposte

1- PAYS

2- CHAÎNES

3- SON AUTRE

NOM

4- ALPINISTE

5- SOMMET VOI-

SIN

6- ALPINISTE

LHOSTE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Lhoste (le sommet)

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 11 décembre 2014 - PAGE 19

Excès----------------

EpouxEtonne----------------Miser----------------Poisson

Clair (inv)----------------

EspècesNote----------------Crasseux----------------Régulateurs

Erbium----------------Déclare----------------Négation

Césium----------------Résonnes

Astate----------------

SaintEnlève----------------Dans la rive----------------Possessif

Porte lesvoiles----------------Néon----------------Article

Possessif----------------Eprouve----------------CachasVille suisse----------------Cube----------------Vieux do

Têtes blondes----------------Conjonction----------------Germanium

Ville deFrance----------------Article----------------GravirCarcasse

----------------Complotées

Sport----------------

WilayaCache

----------------Ile

Dans la nuit----------------

Sélénium

Hangar----------------

OiseauDéchets

----------------Cervidés

Article----------------Lac----------------Suffixe

Revenus----------------

DinarPlante

Profit----------------Passes sous

silenceChoisis

----------------Coiffures

Parles----------------

ArméeRongeur

----------------Métro

Capitale----------------

LibérerCéréale

----------------Belles-filles

Equiped’Espagne

----------------Amusés

Titre----------------

Fou

Possessif----------------Avocat du

diableOrganisation

de jeunes

Caprices----------------

DisciplePots

----------------Dans le turf

Quémande----------------Divers----------------Ville deFranceOrient

----------------Esprits

Possessif----------------Demi-tour

Cycle----------------Préposition

Actes----------------

DéfautsCalées

Erbium----------------

Cacher

Vieux do----------------

TerrainPossessif

----------------Prières

Façonnés----------------

AdverbePréserveras

Faisceau----------------

Obèse

Molybdène----------------Jeu----------------Titre

Adverbe----------------

MonnaieDivinité----------------Revers----------------Peaux

Persista----------------

Sur lesquais

Empereurromain

Article----------------

FleuveSort

----------------Deux roues

Paroi----------------

PoséCésium

----------------Dans le

mois

Méditer----------------

Arme

Quatre àRome

----------------Possessif

Eteintes----------------

TamisRoman

----------------Mesure

Crédit

Messieurs----------------

GazDompter

----------------Génitrices

Dans lapage

----------------Cuivre

Américium----------------

ManchePas assez

----------------Personnel

Pronom----------------Osmium----------------Fin desoirée

Humanitaire----------------Possessif

Fleurs----------------

Cacha

Eliminer----------------Lances----------------SaisitLimpide

----------------Egare

Planète----------------

PatioTitane

----------------Possessif

Travauxdirigés

Ministère----------------

Héritage(ph)

Cérium----------------

Maire

Voyelledouble

----------------Rigole

Douceur----------------

Mélodie

Préposition----------------

HassiumNéant

Argon----------------

Article

Sources----------------

PériodeAnglais

Attacha----------------

RichessePerte de

grâce----------------Complets

Le Soird’Algérie Publicité Jeudi 11 décembre 2014 - PAGE 20

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Edité par la SARLLE SOIR D’ALGERIE

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

ANNIVERSAIREANNIVERSAIREJoyeux anniversaire

Hadjer

Pour le premieranniversaire dema fille

BENBESSAHadjer

ta mamanM I M O U N IFadila, ton papaBoussaïd, tesfrères Youcef etZakaria t’embrassent énormément.

Sache Hadjer que depuis ta venue, tucombles ma vie.

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ANNIVERSAIREANNIVERSAIRE

Demain, vendredi,12 décembre2014, notre cheret adorablepetit ange

Sekhara

Loudjaine Sérine

Soufflera sadeuxième bougie etfêtera ses deux ans. E ncette heureuse occasion, s o npapa Mustapha, sa maman Razika, sa sœurNousseiba, et ses grands-parents, ainsique toute la famille Sekhara lui souhaitentun joyeux anniversaire, une longue et heu-reuse vie pleine de joie, de bonheur et desanté. A tes 100 ans inch’Allah.

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AVIS DE RECHERCHEAVIS DE RECHERCHELa famille Benaouscherche après leurpère Benaous Aïssadit El Houas âgé de65 ans, sorti de lamaison le 06/12/2014depuis ce jour, il n’apas donné signe devie. Il portait un bon-net blanc et vert, deslunettes, pantalon noir, et ne présentantaucune maladie psychique ou mentale.Prière à toute personne l’ayant vu decontacter le commissariat le plus procheou téléphoner aux :

0664.81.06.500557.10.89.520559 20.35.66

ANNIVERSAIREANNIVERSAIREA l’occasion del’anniversairede MANSOURI

Ilyesqui a soufflésa 11e bougiele 12/12/2014,la famille Iskeuret surtout sa mère Assia, sagrand-mère et ses tantes luisouhaitent un joyeux anni-versaire et une vie pleine dejoie et de bonheur.

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DÉCÈS––––––––––––––––––––Les familles Ouali et Aït-Ali de

Ouaguenoun (Tizi-Ouzou) ont l’immensedouleur de faire part du décès de leur cher etregretté

Ouali Mohamed-Arezkisurvenu en France à l’âge de 71 ans.Le rapatriement du corps est prévu pour

demain vendredi 12 décembre 2014 à 11h30,à l’aéroport d’Alger.L’enterrement aura lieu samedi

13 décembre 2014 à 12h30, à Tikoubaïn(Ouaguenoun).

––––––––––––––––––––PENSÉES––––––––––––––––––––Cela fait 40 jours que nous

a quittés notre cher défuntZerrouk Ahmed dit BoualemEn cette douloureuse occa-

sion, la famille Alilat présenteà la famille Zerrouk une pieusepensée.Que Dieu accueille le défunt en Son

Vaste Paradis.Inna Lillah oua Inna Ilayhi Radji’oun.

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A la mémoire de notre frère adoréLaleg Ali (Alilou)

pharmacien à Bouira40 jour ! 40 jours déjà que le bon, le

généreux, le serviable, le sensible, l’humble,notre rayon de soleil s’en est allé ! 40 joursque notre frère bien-aimé nous a quittés pré-maturément, laissant sa femme, ses enfants,ses frères et sœurs, ses neveux et nièces ainsique l’ensemble de la famille dans un totaldésarroi, complètement perdus.Comment oublier son visage angélique et

souriant en toute épreuve ? Comment sup-porter cette séparation déchirante ?Mon Dieu, donnez-nous la force et le

courage de pouvoir continuer à vivre sanslui, car le vide qu’il a laissé est incommensu-rable et indescriptible. Mais c’est la volontédivine et nous ne devons que nous y plier.En cette douloureuse occasion, je deman-

de à tous ceux et celles qui l’ont connu,côtoyé et apprécié d’avoir une pieuse penséeà sa mémoire. Prions Dieu le Tout-Puissantde lui accorder Sa Sainte Miséricorde et delui réserver une place de choix en Son VasteParadis. Repose en paix, très cher et inou-bliable Alilou ! Tu resteras dans nos cœurs etdans nos pensées.

Ta sœur Fadila qui reste inconsolable. F127382/B15

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PENSÉEPENSÉECela fait 40 jours,aujourd'hui jeudi 11décembre 2014, nousquittait notre aimableet cher père

Amirouche Mohammedancien DG du CHU T.O,

moudjahid, invalide de guerre.En cette douloureuse circonstance, nous,ton épouse, tes fils, tes frères, tes cousinset toutes les familles Amirouche etHammoutène demandons à tous ceux quit'ont connu d'avoir une pieuse penséepour toi et de prier Dieu Tout-Puissant etMiséricordieux de t'accueillir en SonVaste Paradis.Repose en paix hadji R119268/B13

PENSÉPENSÉEEIl y a des dates que nul ne peuteffacer, il y a des êtres que nulne peut oublier comme le 11décembre 2012 quand nousquittait à tout jamais notrechère mère

REDAOUNA Née ZEBOUICHE Maïssa

Les larmes ne veulent pas sécher, la douleur esttoujours intense, le temps passe mais n’effacerajamais ton souvenir.Tu étais et tu resteras toujours dans nos coeurs etnos pensées que cet immense vide que tu nous aslaissé, ton image est toujours présente dans tous lesendroits de la maison et ta voix résonne partout.En ce douloureux souvenir, ta fille aînée Rachida,tes fils et filles, tes petits-enfants, et tes belles-filles demandent à tous ceux qui t’ont connue etaimée d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire.Repose en paix yemma, ton fils Farid qui pensetoujours à toi.

X.MATRIX

La France et la Turquie pressentamicalement les Etats-Unisd’élargir leurs frappes contre

l’armée syrienne. Pour ces deuxalliés de Washington, le régime deBachar est la source des problèmes,et de ce fait, c’est la Syrie, et nonl’Irak, qui doit être le principal champde bataille. Ces va-t-enguerre, qui ontéchoué à répéter le scénario libyenen Syrie, en appuyant la militarisationde la contestation syrienne, restentpersuadés que l’éradication de l’Etatislamique (EI) passe par un change-ment de régime en Syrie qui, accu-sent-ils, laisse prospérer l’EI. Aussi,plaident-ils, en parallèle, pour un ren-forcement militaire de l’opposition «modérée » syrienne. Mieux, estiment-ils, le contexte s’y prête : Moscou etTéhéran, alliés principaux de Damas,se trouvent dans une passe financiè-rement difficile : en raison de la bais-se du prix du pétrole, soutiennent-ils,Russes et Iraniens auront de plus enplus de mal à financer l’effort deguerre du régime syrien.Pour l’heure, les Etats-Unis n’ont

donné aucune suite aux demandesfrançaises, turques. D’abord, chacunconnaît le rôle-clé de la Turquie, payspar lequel transitent impunément descentaines de djihadistes, et celui despétromonarchies du Golfe dans lerenforcement multiforme des

groupes djihadistes syriens. Sansl’aide de ces pays (avec l’aval occi-dental), les djihadistes n’auraient pasautant prospéré. Deuxièmement, chacun sait que

l’EI s’est en partie autofinancé grâceau pétrole passé sous son contrôle.Le 23 octobre dernier, le sous-secré-taire américain au Terrorisme et auRenseignement financier, DavidCohen, n’a-t-il pas accusé nommé-ment la Turquie et les Kurdes irakiensde complicité avec l’EI. «Du pétrolevenant de territoires contrôlés par l’EIa été acheté par des Kurdes d’Irakpour être ensuite revendu à laTurquie», assurait-il. Selon le cabinetaméricain IHS, cité par le journal LeMonde, « la production pétrolière del'Etat islamique (EI) est estimée à 800millions de dollars par an, soit l'équi-valent de 2 millions de dollars parjour ». Et ce n’est pas tout. L’Union euro-

péenne (UE), qui ne cesse de donnerdes leçons aux autres, a participé aufinancement des djihadistes en ache-tant leur pétrole comme l’a révélé le 2septembre dernier, l’ambassadrice del’UE en Irak, Jana Hybaskova, décla-rant : «Hélas, il y a aussi des paysmembres de l’Union européenne quiachètent ce pétrole de contrebande.»Il ne s’agit nullement d’un aveuquand on sait que le 22 avril 2013 –

un mois et demi après la prise deRaqqa par l’EI le 6 mars – le Conseildes ministres des Affaires étrangèresde l’UE a décidé de lever le blocuseuropéen concernant l’importationde pétrole en provenance des terri-toires syriens passés sous contrôledes insurgés. «Nous voulons déve-lopper économiquement les régionscontrôlées par l’opposition, il nousfaut donc lever les sanctions quiempêchent l’opposition modérée detravailler», se félicitait alors GuidoWesterwelle, le ministre des Affairesétrangères allemand. Israël, qui a tout intérêt à ce que se

poursuive le désordre moyen-orien-tal, participe également à cette guer-re. La semaine dernière, le secrétairegénéral de l’ONU, Ban Ki-moon aadressé un rapport au Conseil desécurité de l’ONU sur l’aide israélien-ne aux insurgés syriens, en particu-lier au Front al-Nosra qui s’estimplanté dans le Golan syrien. Làégalement, il ne s’agit pas d’unscoop : Israël a ouvert sa frontièreaux insurgés syriens dès 2012, et amême abattu un Mig syrien sous pré-texte de violation de son espaceaérien, ce que l’ONU conteste. Et il ya quelques jours, Israël a lancé plu-sieurs raids contre des sites mili-taires syriens près de Damas sousprétexte qu’ils abritaient des armes

destinées au Hezbollah libanais. Benvoyons ! Ces raids israéliens surviennent

alors que le régime syrien marquedes points sur le terrain, et ce, depuisqu’il a décidé de s’appuyer sur lesmilices de la Défense nationale, cal-quées sur le modèle des pasdaransiraniens. Et avec l’entrée en guerre del’Iran contre l’EI, les choses devien-nent un peu plus compliquées pourles anti-Assad. Ce début de revirement de la situa-

tion militaire sur le terrain auquel lesraids aériens américains ne sont pasétrangers, et qui agace donc les alliésde Washington, signifie-t-il que lerégime de Damas n’aura pas decompte à rendre et que sa propre res-ponsabilité dans la crise ainsi queses exactions devraient passer aurayon des pertes et profits en cas desolution politique ? Pas si sûr.

H. Z.

Pour Paris, Tel-Aviv et Ankara, Daesh n’est pas l’ennemiPANORAMAPANORAMA

Par Hassane Zerrouky

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Les Patriotes empêchés d’entrer dans Alger. A Alger bark ?Mais non, mais non ! Les patriotes sont indésirables…

… dans tout le pays !

Avec toutes les précautions dues aux horaires de bou-clage, au moment où je rédige cette chronique, l’Algérieentière, travailleurs chinois, turcs et syriens compris, nesait toujours pas si Sellal a pris l’avion pour Londres oùil est attendu aujourd’hui en visite officielle. Mon Dieu !Je savais que nous, Algériens, avions de plus en plus dedifficultés à voyager à l’étranger, mais à ce point, je neme doutais pas. Et puis, ce silence ! Tout de même ! Ondevrait nous dire pourquoi le Premier ministre risque derater son vol pour la capitale anglaise. Nous pouvonspeut-être aider ! Si c’est une question de visa, il nous estpossible d’en glisser un mot ici, en bas de cet espace. Jesuis sûr que mon patron n’y verrait pas d’inconvénient.Les chancelleries sont toujours très sensibles lorsque lapresse, la presse lue bien sûr, se saisit ainsi d’une ques-tion de circulation des personnes. Si c’est autre chose,on peut aussi aider. Les Algériens sont connus pour leursens de l’entraide. L’allocation voyage pose problème ?On ne va tout de même pas attendre que la Banqued’Algérie se décide enfin à l’augmenter ! On peut faire ungeste pour notre Premier ministre. Un tour de table,même si nos tables sont dégarnies depuis belle lurette.Je ne pense pas que ça puisse être une question de vac-

cin pas fait à temps ? Non ! Je n’ose y croire. Sinon, çaserait à désespérer du système de santé algérien connudans les années 70 et 80 comme parmi les plus perfor-mants en matière de campagnes de vaccination et de pré-vention. Remarquez, on voit bien des épidémies que l’onpensait complètement éradiquées refaire leur apparitionsur notre territoire. Mais, non ! Je ne peux croire à undéfaut de vaccin. Encore moins croire à la thèse durenouvellement du passeport biométrique qui aurait prisdu retard, les préposés à ce document ayant observé unegrève bio-anthropométrique ces derniers jours. Non ! LePremier ministre est prioritaire en matière d’obtention dedocuments de voyage. Et ce n’est pas du piston ! C’est lePremier ministre, tout de même. Il doit passer avant,parce qu’il dirige le pays. Il gère, et il gère tout oupresque en ce moment. A moins que quelqu’un ait donnéordre discret mais ferme de ne pas lui remettre son nou-veau passeport. Mais non ! Pas le chef de daïra ! Quevous êtes bêtes, tout de même ! Une autre personne. Unepersonne qui a pouvoir de donner des ordres aux chefsde daïra de tout le pays. Qui a même le pouvoir de déci-der demain que l’Algérie va revenir aux anciens passe-ports. Non biométriques. Juste pour empêcher que Sellalserre des mains étrangères. Qui ? Vous me demandezqui ? Désolé, mais j’ai déposé mon dossier de passeportla semaine dernière. Et j’attends toujours. Tout en fumantdu thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.

H. L.

De la difficulté de voyagerpour un Algérien !

Lucie Safia Larribère Hadj Ali, deuxprénoms et deux noms pour un destinsingulier et une seule identité : algérien-ne. Un engagement pour la justice et laliberté. Une vie rectiligne dessinant encreux l’histoire de notre pays, de sesluttes, de ses combats, de ses espoirs,déçus parfois, et de ses ambitions. Notreamie est partie il y a quelques mois. Surla pointe des pieds, loin de ce pays qui l’avue naître et qui ne l’oublie pas. Comme

«le meilleur moyen de lutter contre l’oubli,c’est de raconter, convoquer le souveniret décider de le transmettre», le RAFD etles ami(e)s de Lucette vous invitent à lasalle Mohamed-Zinet de Riadh-el-Feth lesamedi 13 décembre 2014 à 14h, pourraconter la moudjahida, la militante desdroits des femmes, la journaliste d’AlgerRépublicain, l’enseignante. Pour raconterl’amie Lucette comme nous l’appelionstout simplement.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Photo : DR

Hommage à Lucie Hadj AliHommage à Lucie Hadj Ali