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 Richard Monvoisin www.observatoire-zetetique.org

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Richard Monvoisin

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Ce dossier a été réalisé pour l’Observatoire Zététique à l’automne 2004. Sa première version, de même titre, est disponibleous forme de brochure sur :

le site du laboratoire de z t tique de l’Universit de Nice, France, Rubrique M decines magiques : www.unice.fr/zetetique/articles/index.html#medecines,

le site Infokiosques : http://infokiosques.net/spip.php?article=212.

Il a fait l’objet de plusieurs articles :

dans les Annales Pharmacologiques Françaises : seudo-thérapie - lixirs oraux de Bach: étude zététique :Critique des concepts pseudo-scientiques, pseudo-médicaux et des postures philosophiques induites par la théorie du Dr 

ach (Bach ower remedies : a critic of the pseudoscientic, pseudomedicinal concepts and philosophical postures inducted y Dr Bach theory .  Abstracts:

- sur PubMed : http://minilien.com/?nFCjp8kvT4,- sur INIST CNRS : http://cat.inist.fr/?aModele=afcheN&cpsidt=17254651.

dans la Revue Sciences & Pseudosciences de l’Association Française pour l’Information Scientique (AFIS) :Monvoisin R., leurs de Bach : une action avérée sur l’esprit critique, SPS, n° 273, juillet-août 2006 (version un peu tronquéeen ligne : www.pseudo-sciences.org/spip.php?article590,

dans la revue Skepter :Monvoisin R., Moralisme en bloesemkracht , Edward Bach en zijn remedies, 19(3), 34-37, herfst, 2006. (disponible sur :www.skepsis.nl/bachbloesemremedies.html)

- dans le bulletin du GEMPPI (Groupe d’Etude des Mouvements de Pensée en vue de la Protection de l’Individu) :

Monvoisin R., Ebauche de critique scientique des pseudo médecines : le cas frappant des élixirs Floraux de Bach, Actes ducolloque « Science, pseudo-sciences et th rapeutiques d viantes », GEMPPI, bull. 72, 2006.

Cette version en ligne a t retouch e en octobre 2006. Elle est accessible et ne n cessite pas de connaissancecientique particulière. L’auteur est à votre disposition pour toute demande, remarque, suggestion ou correction.

Couverture : François BlaireMise en page : G raldine Fabre

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leurs de Bach : Histoire 5

Enfance : le prélude de Bach

Bach afeure : une rémission miraculeuse 5

Bach élite : psore et nosodes 6

Bach + 7 6

Bach au bocage 6

Bach terrien - une recherche compliquée … de simples 7

Fin d’existence : le mort Bach 8

leurs de Bach : Tout un concept 9Typologie des 7 états négatifs de déséquilibre psychologique 9

Historique et liation 9

Liste des eurs 11

Energie et résonance 14

L’élixir et sa préparation 15

Principes homéopathiques 16

a « p osop e » e ac

Critique : Nosodes de Broch, le jeu z t tique dont vous êtes le h ros 19

Préliminaire : votre barda 19

Les lieux communs de l’hagiographie 22

Problèmes de la théorie 25

Les «objets» pseudoscientiques 28

Pensée magique et principes homéopathiques 30

Les arguments pseudo-philosophiques 32

nterlude : La chaîne de raisonnement de Bach en quation 34

Conclusion 37Annexes

Annexe n°1 : Revue des (rares) expériences menées sur les Fleurs de Bach 39Annexe n°2 : Affaire Nelson’s, histoire d’un Lobby 43Annexe n°3 : Fleurs, Essences et Harmonie… et interdiction de publicité ! 47Annexe n°4 : La psore, concept fourre-tout 48Annexe n°5 : Bibliographie 49

iche r capitulative 53

Sommaire

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Fleurs de Bach :

Histoire« Remarquez bien que les nez ont té faits pour porter des lunettes,ussi avons-nous des lunettes ».

Pangloss, à Candide.

Enfance : le prélude de Bach

C’ es e sep em re886 que naquit le

pe war , pr c -s ment Moseley, village pr s

de Birmingham en Angleterre.A n de trois enfants, pr coceet tr s motif, on dit que le futur docteur Bach nourrissait d jun grand int r t pour la vastegamme e compor emen esgens : il tait rempli de com-

 pass on pour ou e a sou rancev cue et c’est pour cela qu’ilaura cr s es ancsde l’ cole qu’il serait m decin.Toutefois, il dut pour d’obscuresraisons dissimuler cette voca-tion son p re : il quitta doncl’ cole 16 ans et vint travailler 

P r cisons d’embl e deuxd tails :  primo, Fleursde Bach, Elixirs du Dr 

ac ou em es oraux e

Bach repr sentent la m mec ose ; secun o, es eursde Bach sont des « rem des »oraux que on o au m ec n

anglais Edward Bach, et non au

compositeur Johann-Sebastiandu m me nom. Enn, si vousprononcez BAK, vous passerezpour un Gallois ; si vous pro-

noncez BEiTCH, vous passerezpour un ang a s. vous pro-noncez B CHE, vous passerezpour un ne.

a on er e am a e e cu vre,trois ann es durant. H las ! Ed-war n a pas assez cos aupour la fonderie. En 1906, son

p re l’autorisa enn faire sestudes m dicales, la facult

de Birmingham puis l’Univer-sity College Hospital (UCH)Londres.

en que   passan peu etemps sur ses livres, et persua-

que son n u on personne esurpassait les connaissances

spon es en ra re1, cro-cha en 1912 un double dipl meau Royal College of Surgery etau Royal College of Physicians,puis le dipl me de m decinet de chirurgien de l’UCH, et

en n, en , ce u e anPublique de Cambridge. Il sem onc a c e en m euhospitalier, en tant que m decin

au service des urgences del’UCH en tant que chirurgienau National Temperance Hos- p a , avant d’ouvrir en 1913un cabinet dans la tr s chicHarley Street. La m me ann e,il pouse Gwendoline Caiger,

en on, ans e esex2.Puis il vite, gr ce sa santpr ca re, cue u serv ce m -litaire en pleine guerre mondialeet devient en 1915 assistant enbact riologie l’UCH.D bute alors une aventure quirev tira tous les oripeaux du

Bach afeure : une rémission miraculeuse

L e 5 avril 1917, sa fem-me meurt. Quatre moisplus tard, tr s affect et

n gligeant sa propre sant , ils’effondre puis dans son la-boratoire, fait une h morragieet sombre dans le coma. Cer-a ns ograp es a ou en queses coll gues en auraient alors

pro pour u re rer une u-meur canc reuse la rate, cequi laisse songeur. Alors qu’on

ne lui donne plus que quelquesmois vivre, Bach regroupe sesderni res forces, sort du coma,revient lui, se hisse chance-lant sur ses mollets et, outre-passant ses souffrances et sonaffaiblissement, d cr te de con-sacrer sans re c e es ours qului restent vivre son œuvre

cac e : sa m o e e so nnaturelle « globale » ! Le plussurprenant est encore venir :

c’est dans cet effort ultime, dit lal gende, qu’il prend consciencedu repli de ses propres sympt -mes et de sa sant revigor e.On raconte qu’il recouvra, gr ce

ses forces spirituelles e sontat psychologique « positif »,ou e sa v gueur au ou emois3.

ag ograp e es enbranle.

1 our es anec otes sur en ancee ac , c . rouzet ., es eurs u en, commen se sogner avec es  x rs oraux u r ac , o . ant ,

Editions Vivez Soleil, ao t 2000, p 15.

Voir aussi Weeks Nora, 1973, p 16,in Lynn McCutcheon, Bach owersRemedies : time to stop smelling theowers, Skeptical Inquirer, Vol 19N°4 July - August 1995, p 34. L’articleest disponible sur le site allemandwww.mystro . e w s ac e. tm. nevers on rança se u vre « es -couver e s m ca e s war ac ,m ec n » e ora ee s est spon-ble l’Or du temps (1993) ou en lignesur www.edwardbach.org/background_ history.asp, 1928.

2 Entre nous, quel meilleur endroitpour une voyage de noces que le

esex

3 Prouzet A., op.cit. p 17, mais aussie ger ., roma rap e e eurs eac  , sur ttp: sy e.c ez.t sca . r  

s ac . tm.

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Bach au bocage

Au cours e ses voyagesdans la campagne gal-o se, se ance ans

l’ tude des plantes qu’il trouve,

su o oran c ez es eurs esprincipes actifs qu’il cherche.Selon lui, la eur est la quintes-

11 de la plante, regorgeant

Bach + 7

Edward Bach dans la « eur » de l’âge

l labore alors de ce qu’ilappe era p us ar es «nosodes de Bach », sortes

de vaccins hom opathiquesdestin s purger de leurstoxines les malades. Adminis-tr s par voie buccale, cr es

partir d’excr tions infect es etde secr tions malades (f ces,urine, pus, sang, cheveu, salive,

liquide c phalo-rachi-dien, tissu d’organe n -cros ), ces nosodes sontbigrement app tissants.Chacun est cens purier les intestins d’un dessep groupes e germesintestinaux isol s par 

ac , pu sque, commele veut la tradition, similias m us curan ur – essemblables sont gu ris

par les semblables.Bien que le d go t soit

att nu par les hautes di-lutions hom opathiques(cf. Chapitre II), il sembledifcile de croire que cesnosodes soient encoreen ues… e pour an .6

Tiraill entre sa fonction hos-p a re, ses consu a ons pr -v es et son laboratoire ParkCrescent, Bach renonce sonposte l’h pital et se consacrepleinement sa recherche, avecune cer a ne reconna ssance :

avance l’hypoth se d’une rela-on en re a ox me n es naeet le cancer, qui fera l’objet de

plusieurs conf rences7. Il publiedeux ans plus tard « la maladiechronique, une hypoth se »,avec son collaborateur C. E.

eee r .Mais c’est en 1928 qu’il assoit

le fondement de sa post rit .C’est lors d’un d ner franc-ma-

9, rappor e ora ee s,qu’il se convainc que l’huma-n r sume a gamme es

tats psychologiques possibles

un nombre de sept10. Mieux,il croit dur comme fer que les

tats « psoriques » auxquels ils’est attel sont forc ment li s

des principes actifs naturels,a pr or  v g aux, suscep esd’aider les malades vaincreeurs mauva s a s psyc queset donc s’auto-gu rir. L’objectif u me u oc eur arven r prescrire en se basant unique-ment d’apr s les caract res deses patients, sans m me avoir recours l’analyse biologique

e eurs ac es. rosso modo,

savoir ce qu’il leur faut… rienquen es regar an

e ou es es propr s cura -ves de celle-ci, tel point qu’unespr en ra n e ypersens ecomme le sien peut ressentir les

v ra ons es p a e s r e n qu e nles d posant sur la langue : ilparvient entrer en r sonanceavec le message des eurs12  

Comment ne pas le croire : ilaurait d j gu ri des gens  par son s mp e regar ou par mpo-sition des mains, et il est sujet 

es v s ons ex a ques commele su dois Swedenborg , ce qui,tout bien r chi, est assez in-qui tant13. Preuve ultime s’il en

4 . p . ote : rganon ou ar eu r r de S. Hahnemann est en ligne sur 

www.edwardbach.org/contactus.asp enliquant sur Organon of Medicine.

ueques extra ts cens s avor n uenc

ac sont tra u ts sur  www.sante.ccac t erap e ac . tm.

Passant sur le plaisir intellectuel’avoir du prurit en pays de gale, les

sireux d’en savoir plus sur la psore sereront annexe n , a psore, un

oncep ourre- ou . otons que e terme psore a onn  psor ass.

pror , e es sont apanage es tra-ements v t r nares par exempe e r 

ar es oops, qu vent ses noso esollars sur www.charlesloopsdvm.com/emedies.htm ; mais certains s’enrennent aux enfants, comme Delvaux,ui pour 17,10 euros vous c de le livre

« 9 mois au naturel - Hom opathie… »: «L’hom opathie aide modeler ’h r di t du b b gr ce aux drainages

  par es oso es. a s n oxca ones s que es es po u ons mo er-es : ecromagn ques, vaccna es,

m ques, m camen euses v enomp er e ra emen eug n sme

 pr natal» en vente sur www.boutiques-soteriques.com. Vous aurez le choixntre 7 nosodes de Bach : Proteus,

Dysenterie, Morgan, Faecalis lcalin,Coli Mutabile, Gaertner , et le septi me,ui s’appelle N°7 , toutes du nom dearmants ac es et co ac es.

En particulier «Intestinal Toxaemia ints Relation to Cancer  , lue au BritishHomoeopathic Congress Londres,ans laquelle il vante les avantagese la di te combin e aux nosodes - il

 

ecomman e e manger p us e rutson cuts, e nox, e c r a es et egumes pour r u re e taux e tox nesro u tes ans es ntest ns. even ra

u -m me v g tar en un certa n temps..www.edwardbach.org/background_ istory.asp, 1924.

ac , eeer . . ronc s-ase. wor ng ypo ess, et, oweora an c ron c sease, nervaomeopat c oo s, .

A l’instar de Hahnemann, Bachfut galement franc-maçon. Pour e ta es oges r quent es,www.e war ac .org ac groun _  

story.asp, .

10 « Bach had attended the dinner omewhat unwillingly and was not njoying himself greatly. To pass theime he was idly watching the peopleroun m w en su en y e rea sea e w o e o uman y cons s e onum er o e n e groups o ypes;a every n v ua n a arge a

elonged to one or other of theseroups. ‘He found this a most engross-

ng occupation, and by the time theinner was over he had worked out aumber of groups and was busy in hisind comparing these with the seven

acterial groups....‘He wondered how s ex en e group- eory wou app y  

o sease an s cure - w e er e

Bach lite : psore et nosodes

En 1919, il est d sormais enp e ne orme. on p avenant de lui interdire de

cumuler son activit hospitali reet sa client le priv e, il entre au

London Homoeopathic Hospitalet se penche sur la doctrinede Samuel Hahnemann. C’estnotamment le fameux ouvrageOrganon qui attire son regard. Ily rouve une r gueur e pens etr s proche de la sienne : on y sogne avec e e es maa es  plut t que des maladies4. Unenotion, surtout, s duit Edward :

la Psore, qui d signe dans lesys me a nemann en unesorte de maladie chronique, ungenre de prurit ou de gale quiserait du un d faut dans la ca-

pacit du corps s’auto-gu rir Sans rentrer dans le d tail, cettepsore d clenche chez Bach unraisonnement analogique fortcaptivant.

e ressem e rangemenaux pathologies bacillaires in-es na es qu ava u ac

l’UCH quelques ann es plust t. Etudiant l’inuence de ces

bacilles sur les maladies chro-n ques, ava m ypo sequ’il exist t une corr lationentre la personnalit de sespatients et les bact ries qui

grouillaient dans leurs entrailles,et en avait d duit une causalitforte avec leurs maladies chro-n ques. n couvran que pour Hahnemann existait aussi unecorr a on en re cer a nes ma-ladies chroniques et les poisonsn es naux, on sang mas c esbien s r : ’est bien la person-

alit qui fait la maladie.

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Bach terrien : une recherche compliqu e … de simples

On raconte dans les chau-mi res qu’un matin desann es 20, une id e lui

vient l’esprit : chaque gouttede ros e chauff e par le soleildoit contenir toutes les pro-pr s v a es e cura ves ela plante sur laquelle elle serouve 19 nu e e en er e enfaire d mordre, le Dr Bach est

un opini tre, qui plus est irrita-ble et caract riel en croire sacollaboratrice Weeks. Il se rendquand m me compte que lacollecte de la ros e est un peua or euse, a ors cr e quefaire mac rer la plante au so-e , en p en m eu un c amp,dans un bol rempli d’eau, don-nera e m me r su a . m -racle : il constate qu’apr s letemps de solarisation n cessai-re, l’eau se retrouve impr gn ede la m me… force vitale que laplante. Le tour est jou .

Le Dr Bach ne dit pas cequ’est cette force vitale, maisgr ce aux r sonances qui le ta-rau en , s ngue s x nouve -les eurs, puis publie en 1931son vre-p are, on e re r -sume sa th orie : « Heal Thyself 

  – An Explanation of the Real Cause and Cure of Disease »(Soignez-vous vous-m me, uneexplication de la Cause R elleet du Soin de la maladie) qui pa-ra on res.

L’ann e suivante il monte lenombre douze « simples »20,connus sous le nom des « dou-ze gu risseurs » : l’Impatiente,la Muscade, la Cl matite, l’Oli-

vier, la Vigne, l’Aigremoine,la Chicor e, la Centaur e, lePlumbago, la Gentiane, l’H -an me e ne » con -

tion qu’elle soit fra che) dot es,se on u , e propr s cura vesextraordinaires.

Au cours de l’ t 1932, il com-pl te sa gamme avec les « qua-tre aides » contre les tats per-s s an s : Ajonc, Ch ne, Bruy reet Eau de roche, (cette derni re

tant… de l’eau de source !).

C’est galement le d but deses d m l s avec le Conseil del’Ordre des M decins, pour actede publicit dans les journauxocaux21

A l’automne de 1933, il publiason vre es ouze gu r sseurset cr a le fameux rem de desecours appe escue -Rescue Remedy  - destin auxpersonnes v c mes un c ociolent. Il l’aurait test , avec

seulement trois des cinq ingr -dients d nitifs, pour ranimer unmarin naufrag 22.

es , es c ens e es o seaux l’aiment particuli rement 14, ar-gumen somme ou e ger. ar ailleurs il croit dur comme fer ena r ncarna on e es persua-d d’avoir t gu risseur durantses pr c dentes vies. Tous lesparam tres sont r unis pour 

que Bach se sente investi d’unemission salutaire dont rien, d -sormais, ne le d tournera plus.

En terme de eurs, il choisitd’abord l’Impatiente, (on lesera mons pu s a us-cade et la Cl matite. Pourquoi ?

our eurs « qua s nerg -»15 ! Ensuite il pr pare ces

plantes comme il le faisait pour ses nosodes, et constate quelorsqu’il prescrit les drogues

des patients pr sentant des

carac res erm n s, o endes r sultats... stup ants !16.

ar exempe, pour es ra sonssur lesquelles nous reviendrons,

aura a m n s r ses coc-tions d’Impatiente des patientssouffrant... d’« impatience avec les choses ou les personnes

qu’ils jugent trop lentes » (cf.Typologie) ; de m me, il auraitprescrit le Mimulus aux patientsa e n s e peurs maa vesqui les emp chent de passer ac on ans a v e quo enne.

Les r sultats sont bien entenduc ar s mm a s e surpre-

nants17, bien qu’aucun corpusde preuve ne soit fourni.

D s lors, il n’a de tr ve ded couvrir tous les types decaract res et leurs rem des

correspondant parmi les eurs.Pour ce faire, il doit videmmentse me re au ver : n e ca ne ,il quitte Londres en mai 1930pour s ns a er au coeur upays de Galles, dans le Norfolk,pr s de Cromer. Puis il s’at lela t che et arpente en long et en

large les bocages, exerçant saameuse hypersensibilit  qui,

selon ses disciples, lui permete ressen r ans es somm -s orales l’afnit vibratoire

r quen e e rec ca r ce esaffects motionnels arch typi-ques per ur s on a na urehumaine est ponctuellement impr gn e18. Evidemment, ditcomme ça, c’est impression-nant.

uffer from the same kinds of disease,ut that all of those in any group would eact in the same or nearly the sameanner to any type of illness.” ‘Theedical Discoveries of Edward Bachyscan par ora ee s, c t par 

www.e war ac .org ac groun _  story.asp

11 Sic ! in Prouzet, op.cit., p 19,ais aussi http://kathcharbo.free.fr/

ndex02.html. Rappelons que la quintes-ence est tymologiquement la quintu-e st aton une su stance voat e.

12 Ibid., p 19, mais aussi http://athcharbo.free.fr/index02.html.

13 «

 

as ces a s son peu - re en  par e gen ares»r c s e ttp: eras-

ma t e as. rsv.com ages acxpose. tm. r csons que  manue  

Swedenborg tait un philosophe mys-ique et illuministe su dois du 17 mei cle, qui d crivit les v nusiens et lesartiens comme s’il y tait. On peut lire

on livre Des terres dans notre mondeolaire qui sont nomm es plan tes et es erres ans e c e as ra sur ttp:v sua seur. n . r sua seur est naon= a ca = - . erta nse ses sc p es t rent une secte

ppe e « g se e a nouve e ru-alem», encore active et tr s rami e :e la Swedenborgian Church of North

 America www.swedenborg.org auSwedenborg Movement www.swedeborgmovement.org en passant par he New Church - Church of the New erusa em www.newc urc .org et par 

e or s ew urc w c s ova

 

eroso yma t tp: nova eroso yma.org.e nom reuses r rences sur ewchurch.newearth.org/nc.php#zine.

14 Ibid . p 23.

15 . p 18.

16 Etymologiquement et historiquementar ant, a rogue s gne toute su s-

ance p armaco og quement actve sur organsme - en ce sens, tout m ca-ent est une rogue.

17 Ibid. p 18.

18 ur www.geoc tes.com geowe t r ac . tm. otons que a pens e arc -ypale est une notion d velopp e par 

C. G. Jung dans le cadre de son travailur l’inconscient collectif , suscitant deos jours une pl thide d’interpr tationspiritualistes douteuses.

19 y er 

 

, . ., ara er a sm s a pseu osc ence, n e ea o ers,

d. S. Barret and W.T. Jarvis. Buffalo,N.Y., Prometheus, 1993, p 214. Cetted e n’est videmment pas nouvelle :ous reviendrons sur ce point.

0 n appe e mpes toutes es pantes

cnaes, ut s es te es que es son tfournies par la nature. Voir  le Livre desimples m decines [trad. du lat. Liber e simplici medicina], d . P. Dorveaux,

XII I me si cle.

1 «

 

e a ver se s er a reme esn wo o e a y newspapers an srought him numerous inquiries from the

 public and also a letter from the General edical Council who disapproved 

trongly with his advertising and would old him answerable to charges if it ontinued ”, www.whonamedit.com/octor.cfm/315.html.

2 rouzet ., op.c . p 21. On ne sait pasi le marin s’en est sorti.

Jardins des simples où sont cultivées diverses plantes médicinales

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Fin d’existence : le mort Bach

En 1934, il part s’installer d nitivement Sotwell,petit village pr s de Wal-

lingford 15 Km d’Oxford, dansune mason appe e oun

Vernon : il y passera les deuxern res ann es e sa v e,la recherche des vingt deux re-m es qu u manquaen , ondeux plantes trang res : la Vi-gne de Suisse et l’Olivier d’Italie.Pour l’anecdote miraculeuse, enmars 1935 il conna t, d’apr s

rouze , une cr se e s nu-

site avec h morragie tellementdouloureuse qu’il envisagea demettre n ses jours. Heureu-sement il d couvrit le Prunusqu e gu r en eures.

Au total, trente huit eurs.ourquo ren e u ucuneexplication cela. Il est aidpar ora ray ee s, son as-sistante, et par son ami Victor Bullen. Mais il faiblit. Son corpsne lui facilite pas la vie : ulc resaux jambes, fortes migraines,gran e consomma on e a-

bac… En octobre 1935, il doits a er.

D sormais, fort de ses trentehuit rem des, il sait qu’il ne luireste plus rien d couvrir 23.

Alors, plein du sentiment dudevoir accompli, Edward Bachs’ teint cinquante ans, le27 novembre 1936. Certainsauteurs rapportent qu’il br laous ses cr s a n e ne paslaisser subsister de sources  po en e es e con us on24, equ’il ne laissa pour toute fortuneque 50 livres sterling, - ce quien fait un Bach chiche. Mais illaisse un h ritage spirituel con-sid rable 5 et surtout le MountVernon, qui sera une mine d’or pour ses h ritiers. Cette maison,

prenant rapidement le nom deac en er, se consacrerala production des lixirs orauxe es e n ures-m res seon esproc d s d’origine, et sera l’ob-

  jet d’une d rive monopolistiqueagrante (cf. Annexe).

Le mythe de Bach est dor na-vant forg .

ee s .,  p.c . p .

4 arwoo ., es eurs e ac , o .

couverte & initiation, vergreen,004, p 10.

5 Prouzet A., op.cit . p 22.

Le Center Bach, Sotwell 

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Fleurs de Bach :

Tout un concept« L’homme est un animal crédulequi a besoin de croire. En l’absencede raisons valables de croire, Il sesatisfait de mauvaises. »Bertrand RussellUnpopular Essays « Outline of Intellectual Rubbish », (1950).

L’h ritage laiss par war ac reposesur cinq grands piliers :posa es ases une y-

pologie d’ tats psychologiquesn gatifs

2) il distingua avant de mou-rir 38 essences orales qui rentsa notori t , et les associa sa

L e Dr Bach dressa la listed’ tats psychologiquesn gatifs ci-contre.

Chacun de ces tats est d -crit comme li un tat positif associ . A titre d’exemple, eur n ga ve e ourage pos

sont, du point de vue de Bach,un seu a re, raversdeux modalit s d’expressiondiff rentes. M me chose pour l’ goïsme (n gatif), associl’Altruisme (positif) : l’ensemble

Historique et liation

typologie d’ tats psychologi-ques, par r sonance.3) pour obtenir ses lixirs,

rem au go u our euxm thodes s culaires peu ouprou r adapt es pour extraireles essences de eurs : lam thode par solarisation (diteS) et la m thode par bullition

(dite E). ransposa sur ses x rsoraux des principes hom o-

pa ques : nerg sa on, adilution, la similitude.

5) il int gre sa technique etson approche psychologiquedans un syst me quasi philo-sop que.

Typologie des tats de d s quilibre psychologique

n’a pas de nom car  il constitueune abstraction qui d passe leangage 26 Dans le m me ordred’id e, on peut citer les couplesM lancolie/Joie, Optimisme/Pessimisme, etc.

es sep a s n ga s eBach se subdivisent eux-m -mes en un o a e ren e usous- tats list s plus loin. A cesrente huit tats sont li s trente

huit sortes de eurs.

P our poser sa th orie,Bach et ses disciplesinvoqu rent de nom-

breuses inuences, dont voiciune s e non ex aus ve. ansce minuscule historique, je nerossera que es x pr nc paux

noms du courant dont Bach

sera , seon ses ograp es,l’aboutissement.

1) Zoroastre le perse aapport une conception de la

r alit en tant que polarit , dua-lit assez proche de celle d’Em-p docle. Ainsi tout peut tre lucomme une lutte du bien contree ma, e es p an es, us emensont d’un bon secours pour c asser es mons27.

  usru a, en p e ne ra onayurv dique, nous transmet 800rem des dont environ 700 sont

base de plantes (h las bien

peu se r v leront efcaces).

3) ppocra e pose sa th oriedes Humeurs : la sant n’estquun m ange p us ou mo ns« cuit » des 4 humeurs fonda-r ces : e sang, a e aune,

le phlegme (ou pituite), qui

cr ou qu e anc re ouransparent - salive, morve, lar-

mes, lymphe, plasma sanguin,sperme et m me cerveau -, et

6 Sic ! Sur http://keras-maltheias.frsv.com.

7 Deroide P., Elixirs Floraux,Harmonisants de l’Ame, Le Soufe d’Or,Barret le Bas, 1995, p 32.

7 états de déséquilibrepsychologiques selon Bach

è La peur è L’incertitudeè Le manque d’intérêt pour 

le présentè La solitudeè L’hypersensibilité aux

inuences et aux idéesè Le d couragement et le

d sespoir è Le souci excessif du bien

être d’autrui

9

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enn la bile noire, ou atrabile.

L’exc s de l’une d’entre elleen ra ne es sagr men s,qu’il convient de soigner par 

es ra emen s con rapos s.Par exemple, hop ! Une petitesaign e pour le sanguin, et çarepar .

4) Premier si cle apr s l’EreChr tienne, line crit lesren e-sep vo umes e son

Historia Naturalis, dont huitson consacr s aux su s ancesv g tales.

5) Sous Pline, ioscoride le

grec reprend les travaux deTh ophraste, fait une liste desplantes et discute leurs effetsth rapeutiques.

6) Na t au si cle suivantGalien : il reprend les quatre hu-meurs ppocrae e y a o ntrois principes, les Pneumas,

espr s an maux , qu sera endes uides subtils et gazeuxdistill s partir du sang dans lecerveau, le cœur et le foie. Cespneumas circuleraient dans le« r seau admirable » (re s m -

rabilis , entrelacs de nerfs, vais-seaux e au res uyaux ns a sla base du cou. Notons qu’ils

corro oren ou a e n-tuitive de uide vital 8.

7) Entrechat jusqu’ildegarde de Bingen, b -

n dictine du XII me si cle quicrit des ouvrages dans la lignees nc ens, en vu guan es

propri t s de plantes dont cer-a nes son c es pour a pre-

mi re fois, comme l’Arnica. L’artes ar ns e « s mp es », e

plantes ofcinales se d veloppe

ans es monas res, e a oul’œuvre angulaire du Moyen

Age, le Livre des SimplesM decines, vers 1480.

8) Renaissance :

Arrive aracelse, dont l’h ri-age es ca man er.3 Il d cr te que l’origine dea gu r son es ans e v n :l’ l ment de base de la vie estl’arcane qui a re la mati re pour en lib rer la quintessence29.3 l jette aux orties la fameuse

r aque, sor e e roue quservait gu rir peu pr s tou-es es ma a es.3 On lui attribue tort leconcep : « e sem a e pro-duit le semblable ». Mais il l’arepr s : « e sem a e gu r  le semblable, le poison limine

le poison, le crabe lutte contrele chancre, la pierre dissout lescalculs. » Il en conclut que l’usage

d’une substance peut tre d -u e e o serva on e sa pr -

sence dans la nature ; ses ca-rac r s ques p ys ques, ormeet couleur, augurent de ses pro-pr s, ce qu appe era a« doctrine des Signatures ».Il braille tue-t te sur les routes de France :« Observons la plante et   percevons en e e a s gna-

ture de la gu rison ».Enn, il est de bon con-seil : « Apprends, m decin,

ne uer personne ; s non,b che la terre ! »

9) oethe : du fond de saphilosophie naturelle « sp -culative », Goethe voyait laplante comme un tre sensi-

e e suprasens e30.

10) a nemann : on udoit la conception que lama a e es e r su a emodications de la force vi-

ae , que e r uc onnsmem caniste est mauvais, quel’hom opathie soigne en

ver u u pr nc pe e s m u e

paracelsien et par le biais desau es u ons – c es - - reque la dilution est tellementor e qu n y a pus e su s-

tance active.

Il est bien d’autres personna-ges dans le bestiaire Bachien: entre autres Rudolf Steiner,p re de la sinistre anthropo-sophie, E. Pfeiffer, le p re dela m thode des congurationscrs a nes erques, gmunFreud et surtout Carl G. Jungson nvoqu s comme on a-teurs de cette nouvelle alliance

 plantes - humains - consciencelobale. Nous reviendrons sur 

les risques philosophiques inh -rents ce genre de liation auchapitre III.

  ppus ureo us, eop ras usBombast von Hohenheim, (1493 - 1541)dit Paracelse d’abord parce que c’est 

 plus court, mais galement parce qu’il  pr tendait « d passer Celse » le l gen-daire m decin latin.

Paranoïaque et pouvantablement orgue eux, c ara en re au res : «

e vous e s, e po o e que a sur a nuque es p us savan que ous vosau eurs, e mes aces e sou ers en sa-ven p us que vo re a en e que vore

v cenne, e ma ar e a p us exp r en-ce que toutes vos grandes coles.»

Si son h ritage en terme m dical est caduque, son personnage est intriguant :marchant dans la for t l ’ p e au c t ,vir de la facult , libre dans ses convic-tions religieuses (il dit un jour : « Luther e e ape son eux pu a ns qu se

  paragen a m me c emse » , pr naun ou e-cu e au rs e a a ure.

Pour une histoire de la gen se dee e u e v ta, c . onvosn . ,

« agn sme, s ore un anasmewww.o servato re-zetet que.org pageoss er.p p ecr t= ecr t =

9 Deroide P., op.cit. p 41.

0 Il en a la r v lation dans le Jardinotanique de Palerme, en avril 1787.n ace e a renoncue qu a evant

u , s ve en espr t arc ype,e une p a n e -m re. est un es

mes orts reprs par u o tener n nt roposop e.

Christian Friedrich Samuel Hahnemann(1755-1843)

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Liste des eurs

V o c a s e comp e eseurs utilis es par Bachpour ses lixirs.

Les Elixirs – ou rem des, ou

tout simplement Fleurs de Bach  – prennent le nom de la eur de base, m me s’il ne s’agitpas d’une eur (par exemple leN°13, qui est… de l’eau).

r c s ons qu ne s a g quedes esp ces orales utilis es

or g ne par e on oc eur Bach. Les vraies, donc.

Dans le d tail : chaque eur,selon son extraction par bulli-tion (E) ou solarisation (S) (voir ’ lixir et sa pr paration), es

reli e un sous- tat des septgran s a s psyc o og ques

n gatifs. Les lixirs sont re-group s par am e « psyc o-logique » :

a peur , sassoc en :Rock rose, Mimulus, Cherry 

 plum, Red chestnut, Aspen3 A ’incertitude, s’asso-

cient : Cerato, Sclerantus, Gen-

an, orse, orn eam,oat 3 Au manque d’int r t pour 

e pr sent s’associent : Cle-

matis, Honey suckle, Wild rose,Olive, White chestnut, Mustard,Chestnut bud   a so u e, s’associent :

Water violet, Impatients, Hea-er 3 A ’hypersensibilit aux

n uences e aux es,s’associent : Centaury, Walnut,Holly 3 Au d couragement e ausespoir , s’associent : Larch,

crab apple, pine, Elm, Sweet chestnut, Star of bethlehem,Willow, Oak 3

Au souci excessif duien tre d’autrui, sassoc en :Chicory, Vervain, Vine, Beech et 

oc wa er.Les produits se sont diversi-

s depuis, notamment par unegamme de m langes et par desesp ces issues d’autres points

u g o e qu on … or s :Elixirs du bush australien, Elixirsd’Alaska… croire que chaquepays se dotera bient t de ses

propres eurs de Bach.Toutefois, si l’on se cantonne

la tradition, Bach ne cr a lui-m me qu’un seul m lange, ap-pel « rem de de secours » ou« escue reme y » e qu esle plus vendu de nos jours : il apour carac r s que e ne s ap-pliquer qu’aux cas d’urgence ou de soudaine difcult  , quel quesoit le probl me - choc physi-que, motionnel ou psychique.l contient de l’H lianth me (18),

de la Cl matite (11), de la Prune(34), de l’Impatiente (22) aux-

quelles on ajoute de la Dameonze eures . ucc andu rem de de secours : un on-guen e secours, a escue

ream, qu’on applique sur lesbobos en cas d’urgence.

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N°NOM ANGLAIS

NOM FRANÇAISNOM LATIN QUALIFICATIF

ETAT PSYCHOLOGIQUENÉGATIF

BIENFAIT APPORTÉ

n°1 Agrimony (S)Aigremoine Agrimoniaeupatoria La eur de l’aptitude àaire face Hypersensibilité, cache ses soucisderri re un masque jovial

S’accepter tel qu’on est,

accepter ses qualités et sesdéfauts

n°2Gorse (S)Ajonc d’Europe

Ulex europaeus La eur de l’espoir Perte de tout espoir, r s ignation,abandon

Espoir retrouvé

n°3Chestnut Bud(E) Bourgeon deMarronnier d’Inde

avanthippocastanum

La eur des leçonsirer de l’expérience

Manque d’attention et de ce faitr p te les m mes erreurs

Eveil, vigilance, savoir tirer desleçons de la vie

n°4Heather (S)Fausse Bruy re,Callune

Calluna vulgaris La eur del’égocentrisme

Difcultés à rester seul, besoinconstant de parler de soi

Sentiment de paix. Savoir écouter l’autre

n°5Centaury (S)Petite centaur e

Centauriumumbellatum La eur de la volonté

Caract re faible, trop soucieux d’ treserviable avec les autres mais passif avec soi-même

Devenir un travailleur actif etpositif 

n°6Hornbeam (E)Charme

Carpinusbetulus

La eur de la lassitudeFatigue et lassitude, sentimentd’incompétence

Renforce l’état mental etphysique

n°7Sweet Chestnut (E)Chata gner 

Castanea sativaLa eur de lad livrance

Impression d’ tre boutphysiquement et mentalement, désir de tout abandonner 

Esprit combatif 

n°8Oak (S)Ch ne

Quercus robusLa eur del’endurance

Caractère persévérant malgré lesdifcult s insurmontables

Acceptation - Cessation deplainte

n°9Honeysuckle (E)Ch vrefeuille

Loniceracaprifolium

La eur du passéVivre trop souvent dans le passé

Faire face à la réalité ets’engager dans le pr sent

n°10Chicory (S)Chicor e sauvage

Cichoriumintybus

La eur de la tactique Amour égoïste, exagérémentpossessif et touffant

Attention et amour donnés sanscondition

n°11Clematis (S)Clématite des haies

Clematis vitalba La eur duempérament rêveur 

Rêveurs, qui croient en un futur meilleur sans chercher à améliorer le pr sent

Stabilité et prise de consciencede la réalité

n°12

Star of Bethlehem(E) Dame d’OnzeHeures, Etoilede Bethléem,ornithogale enombelle ou étoilelactaire

Ornithogalumumbellatum

La eur des états dechoc

Etat de choc li des v nementstraumatisants

Réconfort et consolation

n°13Rock Water (S)Eau de Roche

Aqua e saxo

La «eur» de ladiscipline – NB cen’est pas une eur,mais de l’eau

Comportement puriste et strict avecsoi-même, négation de son être

Bienveillance et indulgence avecsoi-même

n°14

Wild Rose (E)

Eglantier  Rosa canina

La eur de la

résignation

R signation, vie sans plaisir et sans

piment

Incitation l’aventure,

découvrir les joies de la vie

n°15Wild Oat (S)Folle-Avoine

Bromusramosus

La eur de lacomplexité

Insatisfait, désir de tout faire sanssavoir choisir 

Trouver sa voie

n°16Gentian (S)Gentiane bleue

Gentianaamarella

La eur desceptiques (!!!)

Rapidement découragé, facilementabattu et d moralis

Persévérance et foi

n°17Scleranthus (S)Gravelle, Alène

Scleranthusannuus

La eur de l’équilibre Indécis, hésitation trop longuedevant une alternative

Détermination et stabilité

n°18Rock Rose (S)Hélianthème àfeuilles rondes

Helianthemumnummularium La eur de la panique

Sentiment d’horreur et de terreur,frayeurs intenses

R unie, recompose, donne ducourage

n°19 Beech (E)Hêtre Fagus sylvatica La eur de laolérance Intol rant, critique perp tuellement Compréhension, aptitude àmieux discerner le bien

n°20Water Violet (S)Violette, Hottoniedes marais

Hottoniapalustris

La eur de l’isolementForte ind pendance, comportementdistant d’une personne qui necompte que sur elle-même

Accessibilité, communion avecles autres, humilit

Les 38 fleurs du Docteur Bach

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N°NOM ANGLAIS

NOM FRANÇAISNOM LATIN QUALIFICATIF

ETAT PSYCHOLOGIQUENÉGATIF

BIENFAIT APPORTÉ

n°21 Holly (E)Houx Ilex aquifolium La eur de l’amour Etats de contrariétés éveillants dessentiments tels que la jalousie, lacol re, la rancune

Compr hension, pardon

N°22Impatiens (S)Impatiente

Impatiensglandulifera

La eur de la patience

ImpatienteManque de patience avec leschoses ou les personnes jug estrop lentes

Gentillesse et indulgence

n°23hite Chestnut (S)

Marronnier d’Inde àeurs blanches

avanthippocastanum

La eur des penséesEsprit fr quemment envahi par despensées déplaisantes non désirées

Un esprit clair et calme

n°24Red Chestnut (E)Marronnier eursrouges

Aesculuscarnea

La eur de lasymbiose

Inquiétude excessive pour les êtresaimés, tendance « mère poule »

Faire don de sa conscienceautrui

n°25

Larch (E)

Mélèze Larix decidua

La eur de la

conance en soi

Manque de conance et de volont

de réussir 

Conance en soi

n°26Mimulus (S)Muscade, Mimulet chet e

Mimulusguttatus

La eur du couragePeurs connues de la vie quotidienne: peur du vide, de la maladie, desanimaux

Courage d’affronter le quotidien,humour, tranquillité

n°27Mustard (E)Moutarde

Sinapis arvensisLa eur du mal devivre

Etat mélancolique soudain sansraison apparente

Rejet de cet état dépressif pour faire place la gaiet

n°28Walnut (E)Noyer Juglans regia

La eur des nouveauxd parts

Caractère ambitieux maisufsamment inuençable pour 

modier ses propres ambitions ande suivre celles d’autrui

Trouver sa libert d’action et dechoix

n°29Olive (S)Olivier  Olea europoea

La eur del’ puisement

Lassitude et épuisement liés auxdifcult s de la vie

Régénération physique etmentale

n°30Elm (E)Orme

Ulmus proceraLa eur de laresponsabilité

Personne capable qui se sentoudain submergée

Conance, force d’accomplir sondevoir 

n°31Pine (E)Pin

Pinus sylvestris La eur du pardonCritique constamment son propretravail et se sent toujours fautif 

Savoir se d gager du fardeau dela culpabilit

n°32Cerato (S)Plumbago

Ceratostigmavillmottiana

La eur de l’intuitionManque de conance en soi,facilement men et fourvoy

Recherche conante de sonindividualit

n°33Crab Apple (E)Pommier sauvage

Malus PumilaLa eur de lapurication

D go ts de soi-m me, besoin de seentir purié

Admettre ses limites, puricationde l’âme et du corps

n°34

Cherry Plum (E)Prunus, Prunier myrobolan

Prunuscerasiferus

La eur de ladécontraction

Impression de perdre le contrôle deoi, de faire des choses horriblesans le vouloir, de commettre un

acte irréparable

Calme et sant mentale,apaisement et lucidité

n°35Willow (E)Saule

Salix vitellina La eur de la destin eAmertume, caractère aigri par leentiment d’injustice

R confort et consolation

n°36Aspen (E)Tremble, peuplier tremble

Populus tremulaLa eur despressentiments

Appr hensions et pr monitionsvagues, craintes inexpliquées etobsédantes

Avoir conance en la vie, sesentir en s curit

n°37Vervain (S)Verveine ofcinale

Verbenaofcinalis

La eur de l’exaltationComportement enthousiastedébordant et envahissant pour 

autrui, passionné, borné

Présence discrète, patience etgentillesse

n°38Vine (S)Vigne

Vitis vinifera La eur de l’autoritéComportement autoritaire, d sir devoir les choses se faire exactementcomme on le veut

Laisser plus de liberté à autrui

 

N°NOM ANGLAIS

NOM FRANÇAISNOM LATIN QUALIFICATIF

ETAT PSYCHOLOGIQUENÉGATIF

BIENFAIT APPORTÉ

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Les 38 fleurs du Docteur Bach

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Énergie et résonance

P as un biographe de Bachne manque e par er esa l gendaire hypersen-

sibilit  , par laquelle il entre enr sonance avec le message des

eurs en ressentant les vibra-tions des p tales dans le creuxde la main ou de la langue. Maisles d nitions formelles de cesvibrations sont rares. De l’avis

e rouze ,« Les lixirs du Dr Bach, qui 

ne con ennen aucune su s-tance physique d celable, vont   par leur effets nerg tiques vi-bratoires, agir sur la constitutionnerg tique d’un tre et non sur 

la maladie elle-m me : c’est uni-quement de l’ENERGIE 1  ».

Selon Bach lui-m me : « es

eurs agissent sur un modev ra o re : e es en ren en r so-nance avec votre tre profond et vous appor en une am ora onde vos tats motionnels »

Ce n’est pas clair ? Dans lem me livre, Douze gu risseurset autres rem des32, il rench ritsur sa perception d’une forcepositive et harmonisante qui

mane de certaines eurs. Ettout cela se complique vite.

ac sen que es p an espeuvent tre, sur le plan ner-g que, v s es en ro s ca -gories :

« - tout d’abord les vari t s pri-mitives qui, situ es un staderelativement inf rieur l’ chelleuma ne, m nuen es v ra-

tions du corps humain et sont onc ox ques pour omme.

ensuite celles qui, ayant at-e n un n veau sup r eur ce u 

de l’humanit et nous permet-en ever nos v ra ons e

donc de gu rir l’esprit commele corps » 3.

Prouzet nous explique alorsque ou en au e ce e ca-t gorie, au-dessus m me desplantes m dicinales qui all -gent les souffrances, existent

des plantes dont le pouvoir degu rison, encore plus puissant,se trouve au cœur des eursla fois les plus belles et les plusabondantes et constituent des« v g aux or re sup r e ur qu  ont reçu le pouvoir de gu rir »34  

n es pas par qu. u s onrentre dans le d tail :

« D’un point de vue vibratoire,les lixirs oraux poss dent la particularit d’agir sur les enve-loppes vibratoires ou nerg ti-ques qui entourent le corps. Par une a rac on vers es zones

de m me fr quence, les lixirs  peuven ag r sur es corps mo-tionnel et mental et y dissoudrees mo ons qu y son res esimprim es. Il existe donc unehi rarchisation entre chaquecorps nerg tique de naturevibratoire : de bas en haut, lefonctionnel, le l sionnel puisle Psy. Ainsi, plus la fr quencev rao re augmen e, pus ons’ carte du corps physique. Les

  xrs von ag r sur e au u c ne vibratoire, qui commandeou ensem e35 ».Prouzet tente une derni re

tentative pour nous clairer :« [ Les ] c an au x d’ n er gi e

ont reli s des carrefours(appel s an an en Chineet Chakras en Inde) qui trans-forment la fr quence de l’ ner-gie qui leur est fournie pour a ren re compa e avec esbesoins du corps. C’est ainsi que es a ras n r eurs u   premier au troisi me constituant le Dian Tian inf rieur) rendent 

utilisable dans le corps l’ ner-e su m e e na ure ang  

en provenance des Chakrassup rieurs (du cinqui me au septi me constituant le Dian

ian sup rieur)36 ».En d gageant le propos de sa

gangue mucilagineuse, on re-en cec : es x rs agra en e

façon « vibratoire » ou « ner-g que » sur es enve oppesdu corps, de façon pr cise enc an es a s a ec s e apersonne et en dissolvant les

motions n fastes. Quantces fameuses enveloppes, ellessont de v ritables couches, pos-s dant chacune des niveaux vi-bratoires particuliers, et formantainsi ce que d’aucuns appellent

l’aura, ou le corps therique.ns, c aque o s que na une« discordance » entre le corpsmen a e e corps mo onne ,elle se transmet notre corps

therique qui le r percute sontour, mais avec un retard sur notre corps physique. C’est aus a e er que que les m de-cines nerg tiques - orith ra-pies, Qi Gong, Reiki - vont agir,

vitant ainsi la r percussion deces rou es po en e s no recorps physique sous forme dema a es.

J. Garcia tentera le r duction-

nisme suivant :avec v nerge v ra o re u  

substrat utilis , ou nergie the-r que e a eur e e, suppor nerg tique. Des trois termes,

aucun ne poss e une n -tion pr cise 7.

Elixirs = Ev + Se

1 rouzet ,  p.c  . p .2 ac . ouze gu r sseurs e au resem des, Ulmus, 1987.

3 E. Bach, Les crits originaux du Docteur Bach, Le Courrier du Livre,

ar s, p .

4 rouzet .  p.c  . p .

5 Voir le site Gassendi http://iogassendi.ifrance.com/biogassendi/

fbach.

rouzet,  p.c  ., pp - .

7 In Garcia J., Cristallisations sensibles’ lixirs oraux et min raux , Gaïa-

erape a, u etn , octo re ,t par ero e ., op.c  . p .

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L’ lixir et sa pr paration

C’est la m thode id ale pour es somm s ora es.

ans un a e s mp c ,faudrait :

- de l’eau ;- un bol ;- du brandy ;- des acons ;- des bouteilles ;- un pap er uvar ;

Mais ça se complique tr s vite.

Il convient d’aller cueillir leseurs - on ra somm s ora-

les - dans un endroit sauvage leplus pur possible - pur s’entend,tout autant loin de la pollutionchimique que des gens, ou deschamps magn tiques des lignes

lectriques. Il est souhaitableque les eurs aient colonis na-turellement l’endroit. Ensuite ilau ramasser es somm s, spossible sur plusieurs plantes

ren es, poussan au m meendroit, et les mettre dans le boln cessairement en verre et peupais, moiti rempli d’eau pure

de source, si possible locale.Puis poser le bol avec les eursau plus fort du soleil du plus forte , uran ro s eures au

moins, an que le m lange re-ço ve su sammen e um re.Lorsque les eurs commencent

se co orer, re rer es eurs,non avec les mains mais si pos-sible avec une tige de la m meeur, puis ltrer ce qu’il reste deliquide, d sormais « charg »

L e terme lixir est un em-prun rec a a pra -que alchimique : il vient

de l’arabe   Al Iksir , lui-m meprovenant certainement du grec

H lios, soleil, et Ixis, arriv e.Traditionnellement, c’est unemac ration de plantes dans unqu e a c oo s , ran au our  

de 20°, l’alcool assurant uneonne s a sa on e a pr pa-

ration en stoppant les r actionsenzyma ques e y ro y quesainsi que dans une certaine me-sure les activit s microbiennes.Outre son utilisation th rapeuti-

que, l’ lixir fut un incontournabledu ph nom ne magique (phil-tres d’amour, lixirs temp rants,envo tement, sorcellerie) et dela symbolique alchimique, le -na e œuvre a c m que an

l’Elixir Vitae, quin es r en au reque la PierrePh i l osopha le(laquelle, enarabe, se dit  Al Iksir .

Edward Bach,rappe ez-vous,

s’aperçut que lemax mum e -cacit tait at-e n orsqu se

servait non pas

de la eur elle-m me mais dea ros e pos e sur e p a eexpos au soleil.Toutefois tra ner des draps sur 

des eurs pour recueillir la ro-

s e, puis les essorer n’ tant pasr s pratique, il d cr ta alors

que la vertu curative de la plantesera conserv e s on posales sommit s orales, cueilliesus e avan a ora son, a sur-ace d’un r cipient rempli d’eau

e expos au soe pen an p u-sieurs heures, jusqu’ ce queles p tales se trissent. Cettemac ration serait ensuite ltr eet m lang e du Brandy, alcooln de la Vigne (Vigne : eur deBach n°38) et conserv dansdes f ts de Ch ne (Ch ne : eur 

de Bach n°8).Il laissa en h ritage deux m -o es en… remp es.

Premier procédé de ramassage de rosée, par E. Bach.La méthode évoluera par la suite.

des nergies des eurs, dansun acon e verre s poss efum et ajouter la m me quan-

e a c oo c o s u auss spossible biologique)38. Secouer 

fort sur une dur e variant detrente secondes deux minuteset couvrir le tout avec un tissupendant 48 h. Vous voil avecune teinture-m re. Il suft alorsde prendre un acon de 30 cl,rempli d’un m lange 40 %

a coo , e y verser sep gou -tes de la teinture-m re, et c’estpr . ncore au - es aconsn’ayant pas contenu autre cho-se que de l’eau min rale ou du cognac : car m me bien rinc s,ils ne conviendront pas.

Notez que de nombreuses va-r an es ans e ramassage eseurs se disputent : certainsrecomman en e cue r s m-plement celles qui r sonnent en vous ; aucuns pr en-dent qu’il est n cessaire de serecueillir et demander la permis-sion de la Nature (sic ) ; d’autresvous enjoignent vous munir d’un pendule, et de suivre sesconseils. Certains ajoutent qu’ilne faut pas toucher les eursavec les doigts mais les pren-

re par a ge e es couper au-dessus d’une feuille de papier.

au res encore proposen epartir avec un livre de photosdes plantes, de s’« impr gner »de l’image de la plante, puis defermer le livre et de ramasser 

celles qui vous « conviennent »e m eux. azzar , en n, pro-pose pour ceux qui ont des

cu s c o s r es eursde se servir de ltres de cou-

leur comme guide39. Au nal,les plus scrupuleux arguent duait qu’ « il faut se laver soigneu-semen , me re es v emen s propres, et s’efforcer d’entrete-n r es pens es es p us pures possibles ». Les m mes pour-suven p us o n : « e c e otre sans nuage, et aucune

om re ne o por er sur e o .elui-ci doit tre plac proxi-

mit des plantes qui ont offert les eurs. Si un nuage venait tout de m me obscurcir le ciel,il faudrait abandonner la pr pa-

ration40

».

La solarisation

Elixir oral, n°5, Centaur e

8 Sic ! Voir http://iogassendi.ifrance.com/biogassendi/

fbach

9 In Chiazzari S., Flowers and colour asea ng oo , os t ve eat , ssue ,

une .

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Cette technique est adapt eaux lixirs oraux base debrindilles ou de rameaux euris.C’est exactement le m me prin-cipe que pour la solarisation : onsubstitue au soleil une casse-ro e ma e e un r c au . a

Au nal, pour ne manquer derien, il vous aura fallu :

- un endroit sauvage et pur ;- e eau m n ra e e source

pure locale ;- un o en verre peu pa s ;- du Brandy, du cognac ou

du whisky, si possible biologi-que et conserv en f t de ch -

ne (le ch ne tant une eur deBach

- des acons de 30 cl enverre fum n’ayant jamais riencontenu ;

- es ou e es e , enverre fum n’ayant jamais riencon enu ;

- du papier ltre et un enton-noir ;

- une feuille de papier ;

- un pendule ;- un tissu ;

des tiges de chaque eur ;un t (c’est mieux) ;un ciel sans nuage ;un vre pour a en re e c e

sans nuage ;un vre sur es eurs e

Bach avec des photos.

L’ébullition

casserole est remplie aux troisquarts de eurs et d’eau min -rale, on fait mijoter une demi-heure sans le couvercle puis ontouille, de pr f rence l encoreavec une tige de la plante. Unefois le temps coul , on remet

le couvercle, et on laisse re-froidir. On peut ensuite ltrer etverser comme pr c demmentla teinture-m re obtenue dansune bouteille demi remplie decognac.

Principes hom opathiques

l s’agit d’une simple des-crp on. ous rev en ronsdessus au chapitre III.

’ nerg tisation ou dyna-m sa on

Principe fort de l’hom opathie,

elle consiste agiter le aconan que les mol cules encorepr sentes, ou le message qu’el-les ont laiss dans la dilutionamplient leurs effets.

e principe de similitudeen qu so p us v eux, on

le date de Paracelse et de saoc r ne m ca e : « es sem-

blables seront gu ris par lessemblables », phrase qui futcomprise comme une injonction

soigner le mal par le mal . Ainsile fondement de l’hom opathie

est-il de recr er le sympt me dela maladie an de lutter efcace-ment contre elle.

La dilutionn x r, ou comme une so u-

tion hom opathique, a d’autantp us e e que sa u on esgrande. De m me qu’un granu-e om opa e sera« plus fort » qu’un granule 9 CH,

un lixir ayant subi deux dilu-tions s’av rera plus actif  qu’un

lixir n’en ayant subi qu’une.Ainsi la premi re dilution est

pr par e en ajoutant une gouttede teinture-m re dans un aconde 10 ml, contenant du cognacpur. er a ns pr con sen sepgouttes pour 30 ml d’un m -ange e cognac + eaude source. Puis, de m me qu’enhom opathie, on dynamise enagitant le acon. Cette premi redilution est appel e … premi re

u on ! (en anglais, Stock 

bottle, la bouteille de r serve).nsu e on ue une secon efois, entre 4 et 7 gouttes pour 

un acon de 30 ml (cette fois de25% de cognac et 75% d’eau desource). Etc.

ue n veau e u on c o s r,alors ? Au d but, on utilisaitsur ou es secon es u ons.D sormais, on vend surtout les

premi res. Si la toxicit de lasubstance, m me dangereuseen quantit pond rale, est to-a emen suppr m e a su ede son extr me dilution, on serouve ou e m me en pr -sence d’un produit qui permet e s mu er e processus eu rison41.

que a re s on re use eboire de l’alcool ?42 On peut tro-quer le brandy ou le cognac par de la s ve d’ rable. Ouf !

40 or ttp : eras-amat eas. rsv

 

.com.

41 rouzet ., op.c  . p . emarquonsue s ac ava t ut s a orme euppos to re, nous aurons pu parer e

Bach anal.

42 Les laboratoires DEVA, dans le

Vercors, pr parent leurs lixirs dans unease eau-alcool titrant 14°, contre 40°our les rem des de Bach originaux.

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Le erme  p osop e esmis entre guillemets car ilne s’agit pas d’un syst me

philosophique proprement

parler.Prouzet commence ainsi : « Il 

s’agit d’une pens e tr s claireexprimant un contenu profond et limpide comme l’eau dessources e a campagne an-glaise qu’il ch rissait »  43.

enc ons-nous sur ce e mp-dit . Elle ressemble un credo,r sum en six points dans lestermes m mes de E. Bach :

1) C’est l’ me qui est la v -ritable loi de l’Homme, dont lecorps n’est que le reet, un outil

de l’ me immortelle ; l’ me, ma-n es a on e eu, es e gu eet le protecteur de l’homme44.e pr nc pe cr a eur, par con re,

c’est « l’Amour ».

2) Notre vie sur Terre estdestin e donner notre per-sonnalit exp rience et con-naissance, en liminant ce quies mauva s en nous. ous nesommes goïstes que lorsquenous c erc ons omner uneautre personne, un animal) ou

exercer no re pouvo r sur eschoses. C’est en essayant de

ne pas dominer ou inuencer l’autre que nous nous lib ronsnous-m mes. « Les chosesauxque es nous enons son eschoses qui nous tiennent 45  ».

3) Notre vie humaine n’estqu un cour passage ans no revolution, elle est «

ourn e coe ans une v e »46.Le Dr Bach retient l’hypoth se« orientale » des renaissancesmultiples, la nuance pr s qu’ilne voit pas dans les souffrancesune expiation des forfaits perp -

tr s dans nos vies ant rieures

en cea sor u ca re esdoctrines r incarnationnistes).

4) Tant que l’ me et la Per-

sonnalit sont en harmonie, ily a bonheur et sant . Toutefoisles d sirs mat riels vont cr er des conits entre notre corpset notre me. La maladie serae symp me e a cause e nonla cause elle-m me. Aussi toute

rap e qu ne pren ra pour cible que le corps n’obtiendraqu’un d pannage supercielet non la gu rison et laisserasubsister la peur de la maladie.La maladie, selon Bach, est enraison de son r le correctif uneb n diction divine camou e

destin e nous emp cher decomme re es erreurs e enous ramener ainsi sur la route

u en47.

5) Tout est Un dans le cr a-teur qui n’est qu’Amour, quin’est que Soleil dont les rayons,adress s aux modestes parti-cules que nous sommes, nousperme en e re o n re e cen-tre de la lumi re. Cette notion

un qu on e mmanencepropre aux religions orientales

n ou sme e ou smes’appelle le holisme (de Holos,

entier).

6) Tout ce qui va l’encontrede cette unit soit par une dis-sociation me-corps, soit par letort fait autrui, (ce qui cons-titue une action conte l’Unit )en ra ne un con , pu s unemaladie. Nos besoins ne serontama s go s es, e n ex s equ’un seul p ch : celui de nepas ob ir aux commandementsde notre propre divinit .Bach pr conisera une approcheau oprescr p ve :

« Soyez votre propre gu ris-

seur, a m ec ne ac ue e n es  pas efcace 100 % car elles’attache aux manifestations et non pas aux causes de la mala-

die. La souffrance est un correc-tif qui met en lumi re les leçonsque nous n’aurions pas com-  pr ses par au res moyens ; amaladie ne peut tre limin ean que ce e eçon n es pasapprise48 ».

ne o s que ce e eçon esapprise il faut, l’aide des

lixirs,« [modier la conscience et led veloppement des qualit s del’ me. Lorsque le Moi sup rieur envoie des informations au consc en , ce ern er peu es

refuser en dressant des barri -

 

res men a es qu r su en par  exemple d’exp riences n gati-ves ou c ecs s uca-tion ou des v nements du  pass s. Un conit na t et s’ins-talle dans la personnalit . Leslixirs vont tablir un contact 

avec e n veau u o sup r eur et ainsi entrer en r sonanceavec ce potentiel, ce qui va af-faiblir les barrages mentaux. La personna va a ors progress-vement remettre en cause cesarrages, en es ana ysan a

lumi re du pr sent ».

Tout d s quilibre dans lecorps se traduira par un dys-onctionnement neuroendocri-

nien avec des r percussionsl sionnelles, fonctionnelles et

mo onne es.« Par exemple, une peur en-ra nera un « nœu » au p exussolaire et un p ristaltisme intes-na acc r qu am nera une

diarrh e. »En quelque sorte, la maladie

constitue fr quemment « lacristallisation d’une attitudemen a e ».

Les quatre mamelles de la philosophie de Bach

è Un peu de conscience globale ch re Jung,è ne re a on n ms e uma n – a ure – an e e n e e na ura sme ype

anthroposophique,è ne percep on e a san as e sur es no ons qu re e armon e,è Et surtout, la fameuse approche holistique dont rel ve la th orie de Bach, s’int ressant

l’individu comme un tout englob dans l’entit monde, et mis en difcult par des r sonancesb n ques ou n fastes manant de notre rapport l’autre.

La « philosophie » de Bach

43 rouzet ., op.c  . p .

44 « Souls, invincible and immortal  parks of the Almighty, are the “ real,” “Higher” selves of humans. »

4 n ac ., ,  p.c  . p .

46 ac ., «One’s lifetime is ainuscule part of one’s evolution , Ibid .

47 « hen one’s “Soul” and personality re “in harmony,” one is healthy nd happy. The straying of the

  persona y rom e c a es o eou s e roo cause o sease

n un app n ess », sat- un tonaverneux.

48 In Bach E. La gu rison par les eurs,Ed. Le Courrier du Livre, Paris 1985.

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Critique :

Nosodes de BrochLe jeu zététique dont vous êtes le héros

« Il n’existe pas de différence entrea sant mentale et l’insanit . Le fou ui se prend pour un oeuf poché neeut être condamné que parce qu’il 

  ppartient une minorit ».Bertrand Russel

l est frappant de constater quel point la th orie du

r ac passe par ous

les poncifs des th rapiesa erna ves   para es. npourrait presque parler d’un

Préliminaires : votre Barda

A van e par r aven ure,mieux vaut se munir dea ra u z c en.

vous aurez en tout et pour tout :noso es e roc , pq res

cas d’ cole. Pour illustrer lec t ludique de l’investigationz que, e vous nv e

  jouer un petit jeu d’espritcr que on vous es e rosrageur et outill . Pour ce faire,

laissons de c t les Nosodesde Bach, je vous convie au jeu

es oso es e enr roc  ,

directeur du laboratoire deque e ce .

Les 7 nosodesde Broch1 Effet Boule de neige

Untel d clare que Machin adit que Chose avait appris chezTruc que ... Témoignage de

ni me main o chaque inter-m diaire rajoute un l ment deon cru à l’histoire de départ.

2 Effet Petits ruisseauxSi les petits ruisseaux font

les grandes rivières, les petitsoublis et les nes erreurs per-mettent les grandioses théories.Question à se poser : tous lesparam tres sont-ils donn s, etcorrectement (unités utilisés,cohérence globale, valeurs enfonction du temps..) ?

3 Effet Cerceau

Cercle vicieux consistantadmettre au départ ce que l’onentend prouver par la démons-tration que l’on va faire. Le pointde d part est quelquefois sous-

entendu.

 

4 Effet Bi-standard

L’effet bi-standard consistemodier les règles du jeu ou ducontrat implicite en fonction desr ponses (et/ou des joueurs)pendant le cours du jeu ou ducontrat. Si la science prouvema thèse, alors j’ai raison (im-plicite: la science est efcace,puisqu’elle corrobore mon pointde vue). Si la science inrme mathèse, alors la science, décidé-ment, ne comprend rien et n’est

qu’un ramassis de scientiqueschenus et rassis (implicite : lascience n’est pas efcace, puis-qu’elle ne corrobore pas monpoint de vue).

5 Effet Bip de

L’effet Bipède consiste à rai-sonner rebours vers une cau-se possible. Exemple dont ceteffet tire son nom : « l’existencedes pantalons prouve que Dieu a voulu que nous soyons des bi-

des». Pour plus de clart , jelui préfère le terme de « raison-nement Panglossien », du nomde ce pr cepteur de Candidecrée par Voltaire qui afrmait

que si nous avons un nez, c’estbien évidemment pour porter des lunettes50.

6 Effet Puits

Plus un discours est « pro-fond » (dans le sens de creux),plus les auditeurs peuvent se re-connaître, et se reconnaître ma-

 joritairement, dans ce discours.L’effet Puits offre ainsi une suc-cession de phrases creuses quipeuvent être acceptée commevraies par toute personne car elle y ajoutera elle-m me les

circonstances qui, seules, enfont des phrases ayant un senscet effet est aussi appelé effet

Barnum, ou effet Forer , ou

 

vali-dation subjective .

7 Effet Cigogne

Mesurer un lien entre le nom-bre de cigognes d’une ville et la

taille de celle-ci n’implique pasqu’il y ait une causalité. Confon-dre corr lation et une causalitest un biais qui am ne con-clure des choses fausses.

e rappe u oc eur enr ,vaccins de Monvoisin, une cap-sue e uec e un onus. nr sum d tachable en n de dos-ser r cap ue vo re ou age.

4 roc ., e paranorma , co .o n ts c ences r . ,t roc ., u cœur e ex ra-r na re, co . que, oo -e-ook.com, 2002.

ang oss ensegnat a m tap y-co-t o ogo-cosmoongooge.prouva t a m r a ement qu n ypoint d’effet sans cause, et que,

ans ce meilleur des mondes pos-ibles, le ch teau de monseigneur 

e baron tait le plus beau desh teaux et madame la meilleurees baronnes possibles. « I l est d -ontr , disait-il, que les choses ne

  peuven re au remen : car, ou an a pour une n, ou es n -

essa remen pour a me eure n.emarquez en que es nez ont faits pour porter des lunettes,ussi avons-nous des lunettes. Les

  jambes sont visiblement institu es  pour tre chauss es, et nous avons

es chausses. Les pierres ont t orm es pour tre taill es, et pour n faire des ch teaux, aussi mon-egneur a un r s eau c eau ; e

  pus gran aron e a prov nce ore e m eux og ; e , es coc onsan a s pour re mang s, nousangeons u porc ou e ann e :

 par cons quent, ceux qui ont vanc que tout est bien ont dit une

ottise ; il fallait dire que tout est u mieux. »…. In Voltaire, Candidet autres contes, Livre de poche

1998 ch. 5.

o c a s e es oso es eBroch, r alis e partir d’une

coc on es ace es e eseffets de la z t tique tels quees a cr s . roc 49.

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Les 11 piqûres de rappeldu Dr Henri

1 L’analogie n’est pas unereuve

Une analogie est un outil p -dagogique pour faire compren-dre quelque chose, pas pour prouver. Ce n’est pas parcequ’une chose ressemble uneautre qu’elle en a les mêmespropriétés. En toute rigueur, ilfaudrait donner les limites d’uneanalogie ou d’une métaphore.

2 La bonne foi n’est pasn argument

La plupart des gens sont debonne foi, et relatent ce qu’ilsont vu ou vécu. Mais ce qu’onvoit et ce qu’on vit peut tre faci-lement remis en cause, car nosens sont limités, possèdent

quelques biais ; en outre notremémoire est loin d’être parfaite.Enn, beaucoup de notions em-ployées dans la vie quotidienneont subjectives : douleur, bon-

heur, bien-être…

3 Accorder toute sonmportance à

’incertiude d’un r sultat

Si je prétends qu’il y a unesource d’eau à cet endroit, à10 cm pr s, c’est int ressant. Si

  je donne l’endroit, 3 km pr s,cela l’est un peu moins.

5 Une théorie scientiqueest testable, réfutable

Si elle ne l’est pas, je la rangedans le domaine de la poésie,ou de la spéculation gratuite.On a le droit de rêver. Mais si jeveux en faire une th orie, il vafalloir alors que je la teste si jeveux qu’elle ait une quelconquevaleur.

4 Une analyse globale oustatistique est souvent

concluante.

Prenons un exemple : un mé-decin dit à quelqu’un : « vousallez mourir dans 3 semaines ».

videmment, c’est un peu mala-droit. Qu’entend-il par là ? Il en-tend que sur tous les cas obser-v s jusqu’ pr sent, la moyennedes décès se situait à 3 semai-nes. Mais (cf. piqûre de rappelprécédente), on peut très bienavoir une moyenne de 3 semai-nes avec quelques patients quimeurent dans l’instant (en ap-

prenant la nouvelle) et un quine meurt pas (ou disons dans60 ans). Ce cas-là est souventdécrit comme un miracle, alorsqu’il n’est, bien souvent, qu’unbiais de perception des statis-tiques qu’une analyse plus glo-bale pourrait montrer.

7 La force d’une croyanceeut être immense

Il est arrivé que des gens in-valides se l vent de leur fauteuil

roulant sur injonction d’un pré-dicateur. Attention : il est arrivéaussi que des gens invalidesse l vent de leur fauteuil et...retombent !

6 L’origine de l’informationst fondamentale

Demander la référence dece que les gens disent est unpeu pénible, mais permet le trientre la rumeur, le fantasme etles faits.

8 Se montrer prudentdans l’interprétation

Ce n’est pas parce qu’onrouve un morceau de verre poliet strié qu’il s’agit d’un joint deculasse de soucoupe volante.Ce n’est pas parce qu’il y a desronds dans des champs de blque ce sont forcément des ex-raterrestres qui s’y sont garés.Pour conrmer une hypothèseextraordinaire, on demande,forcément, une preuve extraor-dinaire, tout cela pour éviter deprendre des messies pour deslanternes.

9 Ne pas oublier l’exposition s lective

et la validation subjective

M ons-nous en distinguantce qui nous paraît vrai et… cequi nous plairait qu’il soit vrai.Les yeux du cœur ont mauvaisevue...

10Un scénario n’est pasne loi

Ce n’est pas parce qu’on bâtitun sc nario qui semble expli-quer l’évènement que c’est for-cément ce qu’il s’est passé (cf. 2piq res pr c dentes).

11 Le mode de rejet desdonnées est signicatif 

Si, dans une étude, je rejette

les donn es qui inrment monhypothèse, et garde celles qui laconrme, alors je fais un tri quin’a rien de scientique, et quisent la fraude.

Le lavement PoppérienNettoie les théories qui incluent leur propre réfutation dans leur 

yst me. Exemple classique de la psychanalyse, qui explique que

celles et ceux qui n’y croient pas ont des n vroses. En compl ment dela Piqûre de Rappel du Dr Henri N°5. Attention : décapant. A n’utiliser qu’en cas de force majeure.

  E n   b o

 n u s

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Les vaccins de Monvoisin

1 Le faisceau de preuves

emprunté à Skrabanek &McCormick51

Ce sophisme consiste à croireque la réunion de plusieursarguments, dont chacun pris

part est suspect ou faible,constitue une preuve solide.En fait, un faisceau de preuvesincertaines demeure incertain. Ilne saurait tre valide que si cha-cune des études considéréesest valide par elle-même.

2 Ne jamais dire jamais

(emprunté à ma grand-mère)

3 L’effet, j’y crois doncc’est vrai.

emprunté certainement, mais je ne sais plus à qui)

Eriger un syst me sur un actede foi ou sur une intuition noncorroborée par des expériencesest permis, mais ce n’est pas dela science : c’est une forme de« poétique ». Découle souventde la Piqûre N°10 (un scénarion’est pas une loi).

4 L’argument d’autorité

Consiste croire que quelquechose est vrai parce que laource d’information fait autorité.

Cela doit tre vrai parce que jel’ai lu dans le journal, vu latélévision, parce que le médecinl’a dit ou parce que la resse

dicale l’a publi . Le principed’autorité est très profondémentancré en médecine : un maladedemande l’avis d’un médecinan d’obtenir une explication

plus crédible que celle de sesamis ou de ses relations.

5 Le syndrome h roïque

Mythe du héros à l’occidentale : Le héros est très souvent un enfanthumble, abandonné par sa famille dès sa naissance, incompris ou rejetépar son clan. Il est doté d’un certain pouvoir, d’un certain talent, qui dansun premier temps en fait la ris e de son entourage. Un jour, il sent en luiun appel, transcendant ou pas, qui le pousse à quitter son environnementhabituel pour aller accomplir un exploit, une quête, un destin. Destin qui,bien entendu, est sem d’emb ches. Il devra utiliser son pouvoir, sontalent, moqué jusque là, pour triompher d’un ennemi. Cet ennemi estrarement un ennemi personnel, c’est souvent une force hostile au groupe.Le héros se sent chargé d’une mission : celle de débarrasser la collectivitéde cette force hostile. La valeur de cette mission se mesure pratiquementà l’intérêt collectif dans l’éradication de cette force hostile. Bien entendu,cela transforme l’exploit individuel qu’il tentera de réaliser en une gageurequasiment perdue d’avance. C’est là que l’abnégation du héros fait étoffe

: il est pr t au sacrice de lui-m me. Les Dieux sont souvent avec lui etl’aident à accomplir son exploit, ce qui conrme bien qu’il est l’élu de cettedestinée. Le triomphe du héros, qui plonge dans les entrailles de l’enfer,doit toujours avoir quelque chose de magique, c’est l que se loge lapreuve de l’immanence de la quête. Une fois l’ennemi anéanti, le hérosrevient dans son clan où il est reconnu et acclamé. Une variante tristeexiste, sur le mode tragique grec : le héros succombe à ses blessuresapr s avoir vaincu la force hostile. Bref, un bon h ros romantique vient dela boue, a un destin et sent la sueur.

Le syndrome du poulpeou syndrome Berthelot

Tendance à s’accrocher bec,

ongles et tentacules à sa théo-rie, quitte devoir attendre demourir pour l’abandonner à lacritique.

7 Le syndrome « Popeye »

Une chose rapport e, r p t e,cit e et re-cit e, peut progressi-vement devenir vraie, commece fut le cas du taux élevé enfer des pinards, d mysti par Hamblin52.

8 L’effet 7 travaux d’Hercule

Appel parfois « 12 merveillesdu monde », cet effet met enavant la tendance fâcheusequ’ont eu certains personnages

user et abuser des nombres7 et 12, en hommage plus oumoins franc aux 7 péchés, aux7 archanges, aux 7 vertus, aux7 sages de la Grèce Antique,aux 7 patriarches, aux 7 piliers,aux 7 métaux, aux 7 chakras,aux 7 nains… aux 12 ap tres,aux 12 prophètes mineurs del’Ancien Testament, aux 12 lsd’Ismaël, aux 12 aux, aux 12travaux, etc.

51 Skrabanek P, McCormick J.,id es folles, id es fausses enm decine, Coll. Opus, Ed. OdileJacob, 1989, p 40.

52 Hamblin T.J., «fake ! « Br.Med. J, 1981, 283, 1671-3, citpar Skrabanek & McCormick, p

note . « e scovery t atspnac was as va ua e a sourceo ron as re meat was ma e n

e s, an t prove a use-ful propaganda weapon for themeatless days of the second worldwar. A statue of Popeye in CrystalCity, Texas, commemorates thefact that single-handedly he raisedhe consumption of spinach by33%...Unfortunately the propagan-a was rau u ent; erman c em-

sts re nvest gatng t e ron contento sp nac a s own n t e s

at t e org na wor ers a pute ecma pont n t e wrong

place and made a tenfold overesti-mate of its value ».www.kks-ms.de/dateien/qzirkel.pdf.

53 uec ., reze argumen snon valables pour d fendre les

 parasciences, in Revue AFISScience & pseudo-sciences N°240.Accessible sur www.pseudo-sciences.org/13arguments.htm.

La capsule de PuechSyndrome galiléen 53

Toute personne prétendant à une pseudo-théorie la considère presque toujours commer volutionnaire, et en outre s’estime pers cut e. Elle rev t alors la froque de Galil e, sedéclare martyr de l’Inquisition Scientique et condamne l’Humanité à ne reconnaître songénie que de manière posthume. Ce syndrome découle souvent du Nosode de Broch N°4bi-standard), et entraîne le syndrome du Poulpe (cf. Vaccin N°6).

E  n  c a d  e a u 

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Les lieux communs de l’hagiographie

Comme de coutume danstoute pratique nouvelle

vis e th rapeutique,l’histoire posthume du fonda-

teur se change en mythe. Deuxra sons prnc paes ce a : arelecture par les h ritiers eux-m mes, qu en varoper esd fauts la personne d c d e et

La vocation …

s en ance, quo q ue c ,il aurait mis le souhait de gu rir es gens. orce es e cons a-ter qu’une personne anim e

d’une vocation depuis l’ ge desculottes courtes, vocation quiplus est hardie, est aussi s -duisante qu’impressionnante…La source de cette information,

Bach est pr sent autodidacteet r tif au chemin de la science

« ofcielle ». C’est emb tantcar un c , a cau on sc en-tique alourdie de dipl mes faits r eux, mas e au re auabsolument se d marquer, puis-que, c es en connu, a sc enceorthodoxe est toujours le si ged’un ramassis d’individus obtuset sufsants. Alors on nousexplique que Bach tudiant tra-va a peu ses vres, qu os-sait au ressenti, et qu’il prou-vait un profond d go t pour lesm thodes scientiques54  . Il est

ga emen que ses am s par-laient de lui comme un chef de

rec erc e sc e n que 55 ma sque lui-m me encourageait ses  proches d pouiller son travail de toute teneur scientique 56.

ne garder que le sensationnelde la vie du fondateur ; et puisla mythication des ns pros -lytes. Il est toujours plus facile

d’attirer le regard des foules sur un personnage mess an queque sur un vulgum pecus. Enermes s mp es, un on gourou

nimb de myst re se vend

mieux qu’un con gourou, m meen Australie.

N anmoins, rien n’emp cheque e personnage e ac a

r ellement pu tre extraordi-nare : p useurs men s a gu-sent pourtant le scepticisme eton aseyer e ugemen u c

de la mise en sc ne volontaire.

Prescription

Nosodes de Broch : 1 et2 (une dose de chaque)

Piqûres de rappel : 2, 6et 9 en intraveineuse

Vaccin : 5 (une louche)

... travaillée en autodidacte ...

Prescription

Nosodes de Broch : 2 et4 (doubles doses a chaque

repas)

Piqûres de rappel : 5, 8et 9 (grosses seringues)

Vaccin : 1 et 5 (bien insis-ter sur le 5)

4 McCutcheon L., op.cit . p 34.

5 ee s .,  p.c  . p .

6 Wheeler, F.J. The Bach RemediesRepertory McGraw-Hill, 1997, cit par 

cCutcheon,  p.cit . p 56.

7 « v ney revea e ”, n ac . « ewelve Healers. » In The Bach Flower 

Remedies. New Canaan, Conn. Kears,1977.

8 « an s pro ucn g s e e ec s wereu c y scar e n aso , . . e

Bach Remedies: A Self-help Guide. ewCanaan, Conn.: Kears. 1988.

«aways e m ar g   ee s ,

 p.c  . p .

Bonnechance !

Vous voil quip . A vous deran r e on noso e, e on

vaccin, la bonne piq re au bonmomen .

A chacun des lieux communs,biais et autres raisonnementsmalheureux que nous croise-

rons, vous aurez pour t che detrouver le nosode qui convient

dans la liste. A la n de chaqueparagrap e, n quera a poso-logie qui me semble ad quate.

us eurs noso es peuventre prescrits pour un m me

paragraphe.Au total, environ soixante sti-

mulations d’esprit critique sontn cessaires.

auss o n que a e pu remon-ter, est unique et mane de saco a ora rce ora . ee s,d crite comme amoureuse du

sieur Bach. Il est d’autant pluspermis de douter de ce t moi-gnage que Nora ne connaissaitpas war pe .

Par dessus tout, Bach nous ditlui-m me que son syst me lui a

t r v l divinement 57

, tandisque un e ses pr nc paux sc -ples pr tend que les tests furentr goureux e que es pan es pro-duisant des effets secondairesuren rap emen car es58.On aime la science quand elle

valide nos choix, on la conspuequand elle les inrme.

Une anecdote : on nous ra-b che que son intuition ne a jamais tromp 59. Arr tons-noussur e ama s. n our qu sepenchait sur un noy , persuad

avo r « vu » espr e om-me otter autour du corps, il

pr con sa e poursu vre a res-piration articielle pendant….huit heures !

L’homme est mort.

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... se change en destin ...

es un exerc ce r s gra -ant de raisonner rebours :sauter de façon cavali re de lavocation au destin est un rai-

Prescription

Nosodes de Broch : 5(une dose)

Vaccin : 5 (un soupçon)

Apr s la mort de sa femme,Bach puis et abattu sombredans le coma, pour rena tregr ce l’objet de son destin, cequ , en en en u, e u r v era

du m me coup clairement. Enoccurrence, c es gr ce sontat psychologique  positif  que

e oc eur es revenu a v e,en serrant les dents, alors qu’iltait condamn par ses coll -

gues. Mais un destin se sublimed’autant mieux dans la souf-france. Comme il est crit sur la premi re page du site ofciel,

es mpor an que oeuvre se

Revenons sur la sant fragileu on oc eur : nous avons vu

qu’il tait souvent malade. Pour-an ora . ee s racon equ’Edward tait boxeur et faisait

... destin qui commence par une révélation ...

 

Prescription

Nosodes de Broch : 5

(2 cuillères à soupe)Piqûres de rappel : 6

(petite)

Vaccin : 5 (un tonnelet)

... puis dans un chemin de croix ...Prescription

Nosodes de Broch : 4 (une lampée)

Vaccin : 5 (doubleinjection)

onsacrer sa v e, accor .Au bien d’autrui, encore mieux.

as e açon s n ress e,c’est l’acm de l’h roïsme.Pour le public, cela d note unenoblesse et un d tachementb at. Pourtant, Lynn McCut-cheon soul ve le probl me deson d sint ressement : « D’unc on nous racon e qu atoujours cours d’argent, maison nous auss qu au orsale club de football local utiliser 

son c amp pr s e sa mason,

... tout ça pour, dans le plus grand désintéressement, ...

P rescription

Nosodes de Broch : 4 (une lichette)

Vaccin : 5 (un bol)

www. ac centre.com centrer ac . tm

1 n seu ste ma conna ssancen parle : www.edwardbach.org/ackground_history, 1917.

2 Weeks N. 1973, in McCutcheon L., p.cit . p 55.

3 McCutcheon, op.cit . p 34.

4 Prouzet A., op.cit ., p 30.

5 o certa nement son caract reangu n…

sonnemen pang oss en. ou -frons un petit apart : s’il s’agitvraiment d’un destin trac , Bachn’a plus aucun m rite.

fasse « through great personal suffering and sacrice - tra-vers le sacrice et la souffrancepersonnelle »60. Nous sommes

ans une c anson e ges e,

mi-chemin entre le h ros corn -en e a rag e grecque.Osons une remarque : c’est

cer a nemen e m me « apsychologique  positif  » qui l’aamen , moins d’un mois apr sle d c s de Gwendoline et 2mois avant d’avoir recouvr sesforces, pouser sa secondefemme, Lilly 61.

Costaud, cet Edward Bach !

de l’aviron, sports qui n ces-s en ou e m me cer anesqualit s physiques 62.

es spor s ro sen , esmaladies, elles, meuvent.

e qu paya r gu remen atourn e pour tout le monde au   pu oca » 63.

En outre, Prouzet nous susurreque son cabinet lui rapportaitpour an gros, certains [ -lant ] de plus de 5000 livres en

64 Difcile de ne pas voir le couple de forces qui s’exer-ce : un messie riche, ça ne faitpas d vou  . Un messie pauvre,ça ne a pas s r eux.Ca fait para-messie 65

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... s’accomplir à temps.

Bach meurt la t che accom-p e. encore, un ou ap anenimbe son d c s : il serait mortpaisiblement selon les uns 66,d’ puisement selon d’autres 67,

d’une crise cardiaque durantson sommeil selon Prouzet etSky 68. Notons d’ailleurs l’ins-tar de McCutcheon que s’il avaitd’aussi miraculeux pouvoirs degu r son e s sava v r a e-ment la pathologie des patientses eures avan que e pa en

n’atteigne sa maison 69, -ment se faisait-il que d’une partil tomb t si souvent malade, etque d’autre part il ne parvint

  jamais se soigner lui-m meavec ses eurs, hormis une fois(avec du Prunus) ? C’est le cor-

donnier le plus mal chauss .

Prescription

Nosodes de Broch : 5 (encataplasme)

Piqûres de rappel : 9(hypodermique)

Vaccin : 5 et 8(en clystères)

Les problèmes de la théorie

Nous ne rev en rons pussur la mise en sc ne

Etats psychologiques arbitraires

Le classement des tats psy-chologiques effectu par Bachest d nu de toute tude em-pirique. M me si l’on admetque chaque maladie comporteune n n a e composan epsychologique, la limitationsep a s psyc o og ques « n -gat i fs » comprenant t rente-

u a s me ren s re-l ve d’un classement sinonarbitraire, du moins non fond

Prescription

Nosodes de Broch : 7

Piqûres de rappel : 3, 7,9 (double injection) et 10

Vaccins : 5 et 8(en emplatres)

ac uge es a s psyc o o-giques des gens en les classanten « ons » e « mauva s »sentiments. Il les apparie sur le mode d’une pseudo dualitmanich enne, une sorte de Yinet de Yang composant l’un dessch mes de pens e les pluscommuns et les plus pratiquespusqu on peu e m xer ou esles sauces 71. Ainsi, tel senti-men sera e versan pos oun gatif de tel autre.

es cr ques son , commepar hasard, au nombre dedeux : Primo, c’est la dose quifait le poison. Tel tat psycho-logique n gatif peut tre int -

Classement moral

ressan sous un cer a n ang e.Tel autre, positif, pouss l’ex-r me r sque e ne pas e res er 

tr s longtemps 72. Secundo, lavaleur bonne ou mauvaise d’unsentiment rel ve de la cat gori-sation morale, et n’a donc aucu-ne autre valeur que dat e et his-torique. On rel vera au passageque a mora e un emps onnd’un groupe social est soit dic-

e par a c asse om nan e ece groupe, soit d cid e la ma-

or au r m en es m nor -t s. Toute crit riation morale est

mettre en balance et ne peuten aucun cas former la based’une th orie scientique73.

Prescription

Piqûre de rappel : 2modifiée (La bonnemorale n’est pas un

argument)

o r e s te www. ac . e.

7 or e s te ttp: eras-ma t e as. rsv.com ages acxpose. tm

8 Suzanne E. Sky, www.ibiblio.org/erbmed/neat-stuff/bachow.html

9 «hours before that patient reached hisouse” Weeks N., op.cit . p 116.

0 tat mort que ques mo s pus t t,n y aura t eu que eurs, tantans a su te e onacc …

1 Pour ne citer qu’un exemple qui a faitalheureusement or s, Fritjof Capra

Le Tao de la Physique, Editions Sand,Paris, 1975.

  ne ustraton tt rare eomportement post pouss extr mest guster ans a p ce e ean-au artre, e a e e e on eu .

3 « ou ez amas que ce qu y a’encombrant dans la Morale, c’est que’est toujours la Morale des autres .

L o Ferr , Pr face, Barclay 1973. Pour ecture sur la crit riation morale et sur 

a d viance en sociologie, je renvoientre autres a soco og e e co e ecago, nt e par owar . ec er.

Quoiqu’il en soit, il est mort,ma s seu emen apr s avor trouv ses 38 eurs. Pourquoi38, demandions-nous ? 7 no-sodes, 7 tats psychologiques,

7 eurs, on comprend : pour unlecteur de la Bible comme lui,emprunt des concepts pytha-goriciens, le chiffre 7 n’est pasanodin. M me chose pour les

gu r sseurs. a s n ya aucune explication l -dessus,m me c ez ses r ers. ennon plus sur le fait que la ma-

 jorit de ces 38 simples se trou-vaient toutes, comme par ha-sard, aux environs de chez lui.Il est vraisemblable de penser que trente-huit est un hasard,et qu’un laps de temps plus long

aurait apport son lot de nou-

velles eurs. Mais le sentimente œuvre ac ev e, u evo r 

accompli, et de la n cessit estun fantasme doucereux 70.

sur des observations et eurantbon le chiffre sacr . La pathog -n sie de ces tats tant oue,l’ valuation de leur am liorationl’est fortement. En outre, il s’agitd’une confusion entre une cor-r lation possible et une causa-

pr en ue.Nous verrons plus loin que le

c o x es assoc a ons s nsp regrandement de la Th orie desSignatures de Paracelse.

o ons que ans e ca re uneth rapie, il est parfois utile derep rer es on emen s morauxd’un patient. Mais de l surfer sur une morale bonhomme pour convaincre, comme le font tantde pseudom decines, il y a uncer a n marc ep e .

l gendaire de la vie de Bach ;dans ce chapitre, c’est la th orie

elle-m me que nous allonsquestionner.

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ss quons ce e ou e p rase :l aurait administr  ...en sommes-nous s rs a es r rences

.. ses coc ons ...[o , quand, dans quelles conditions, quelle posologie – sachant quedans la technique des lixirs, il est difcile d’ valuer la teneur ensubstance active ; ]

.. d’Impatiente des patients souffrant d’impatience ...[pourquoi cette association-l ? Simple pens e magique desimilitude ? ]

.. avec es c oses ou es personnes qu s ugen rop en es .[comment peut-on valuer une tendance comme celle-ci ?]

.. de m me, il aurait prescrit le Mimulus aux patients atteintsde peurs maladives dans la vie quotidienne, peurs qui les

emp chent de passer l’action

[M mes remarques que pr c demment.]

es r sultats sont bien entendu imm diats et surprenants.[qu’est-ce qui est imm diat ? Les effets ? Les mesures ? Quellesmesures ? En quoi est-ce surprenant ? ].

Associations états psychologiques / eurs arbitraires

Qualier de « faiblesse de ca-ract re » le fait qu’une personnene se sente pas bien revienta cu pa ser, ce qu n es pasr put tre la meilleure solution

rapeu que. es un ou

Démarche culpabilisante4 e repren ras voont ers artn

nc er : « e ne cro s pas que a

ase une rea on rapeu que eualit soit l’ galit , mais la loyaut (…) la deuxi me chose que je gardeoujours en m moire, c’est que nous neommes pas galit : le patient est ans une position de souffrance, moi jeuis un professionnel cens conna tre

a cause e ce e sou rance. e  pr nc pe auque e ne roge ama s

s e suvan : ce que a personne meacone, e ne u sera amas con re

e. » nc er ., ous sommesous es pa ens , ditions Stock, mars003, p 20.

Prescription

Nosodes de Broch : 1 et 2Piqûres de rappel : 2 et 6

Nosodes de Broch : 2Piqûres de rappel : 3

Piqûresde rappel : 10

Piqûres de rappel : 3

 Double dose de chaque

Nosodes de Broch : 3 et 9

Piqûres de rappel : 2, 3, 4,5, 6, 7, 8 et 9

Prescription

Vaccin : 4 (en baume)

tr s facile manier sur un pa-en en eman e une r ponseque le levier de l’autorit d’uns m - rapeu e poss anou feignant de poss der laditer ponse 4.

Le seul cas rapport par lesograp es e ac sur va-

luation de ses associations a tnarr dans le premier chapitre.Chapitre 1 : « Il aurait adminis-

tr ses d coctions d’Impatiente

des patients souffrant... d’im-  pa ence, avec es c oses ou les personnes qu’ils jugent troplentes ; de m me, il aurait pres-crit le Mimulus aux patients at-

teints de peurs maladives dans

la vie quotidienne, peurs qui lesemp c en e passer ac on.Les r sultats sont bien entendu imm diats et surprenants. »

Surprenant ? On rep re m meun autre raisonnement oiseux :imaginons que c’est la gentilles-se du bon docteur, la forme dela bouteille ou simplement le co-gnac qui fasse qu’une personnese sente mieux, quel que soite sen men qu sconv enne.

’attribue l’Impatiente l’impa-tience, je prescris l’ lixir d’Im-patience la personne. Cettepersonne, pour l’une des rai-sons pr cit es, va mieux. Donc

mpa en e sogne mpa ence,CQFD.

e a ne s gn e pas que

l’Impatiente ne soigne pasl’impatience : cela pourrait trerai. Mais par le raisonnement

pr c dent, il est irr aliste dele conclure. Il convient d’isoler es param res que on veuvaluer.

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On dit que Bach consid rait sacons ruc on comme ac ev e,close. Mais un syst me scien-tique, qui plus est m dical,qui exclut tout changement ou

volution ult rieure est en soisuspect. L’accumulation desconnaissances am ne r fu-er es or es, a an onner 

des axiomes, mais n’a jamaisperm s e c arer « vrae »quelque assertion que ce soit.

orm s n u on, ac nefournit aucune explication quius era pourquo es x rsoraux ne peuvent tre fabri-qu s d’une autre mani re quela sienne. Est-il iconoclaste depenser que s’il n’invoqua aucu-ne raison valable, ses h ritiers,quant eux, se forg rent uneraison… commerciale ?

La fabrication traditionnellees x rs es argumen e

vente principal des soci t sa r can es x rs. our an ,

invoquer le poids des traditions,

l’ancestralit , la continuit ri-tuelle dans le maintien d’uneth orie est plus que douteux :c’est le cas classique du « s sle font depuis des lustres, il y a

en une ra son ». On pressent

Système clos

Fabrication traditionnelle

Comme dans bon nombre depseu om ec nes, s es preu-ves exp rimentales de l’effet

es x rs oraux e ac sonmaigrelettes (et c’est un euph -m sme , es mo gnages eseffets sont quant eux pl thore.Le manque de donn es, d’ tu-des, de documentation, de testsen double-aveugle tente d’ trepalli par la masse de gensd clarant en toute bonne foi que« ça marc e », en ver u u a sfallacieux appel « faisceau depreuves » conss an vou o r 

Corpus de témoignages en guise de preuve

Remarquons que c’est sur ce typearguments tra t ona stes et proto-

ur ques que a corr a, qu na rennver aux tec n ques tra tonne es

w s got es, se mantent ans e u ea rance.

6 Contrairement ce qu’insidieusementn nous laisse penser, en titrant par xemple : « cette th orie recueille le

 plus de suffrages ». Je pr cise auassage que es mu t p es accept onsu mot c ence se c evauc ent ansopn on pu que. a c ence comme

marc e n est n mocratque, nora e, en est – ou evra t tre – tout

utrement de la Science comme axe

olitico-industriel.

7 Skrabanek et McCormick appellente sophisme « le poids de la preuve »,oir id es folles, id es fausses en

ecne» e aco .

8 Shermer M., Why people believ weird hings, Freeman 1997, p 48.

appeons-nous ce m um qur ten a t epus e p ateau arexp oser es ampou es c ez nous,ar sa simple force mentale. Lesmoignages, effectivement, afu rent,

ous afrmatifs… car les millions deersonnes vautr es dans leur canap’ayant rien vu ne se donnerontertainement pas la peine d’appeler et quand bien m me, il y a le sas dutan ar pour trer es appes .

Prescription

Piqûre de rappel : 5

(sous-cutanée)Lavement Poppérien

Vaccin : 6

Prescription

Piqûres de rappel :

4 et 5Vaccins : 1, 4 et 7

Prescription

Piqûres de rappel :2 et 11

Vaccin : 1

Le mot « vrai » devrait d’ailleursre ou ors u c amp es

connaissances cumulatives, car toute « v rit » risque d’y tre

ph m re. Ainsi, une th orie

quelle qu’elle soit se d clarantachev e devrait pr ter sou-rire.

sa c arge, es poss eque ce soient les h ritiers de

ac e non ac u - m me quaient parl pour lui.

com en ce argumen esr actionnaire : s’il fallait le suivre

a e re, nous ser ons a sde feuillages, grignotant qua-tre pattes quelques baies75 Lavalidation d’une th orie ne sefait en fonction ni de son ge( gisme), ni de la qualit destenants de la th orie (argumentd’autorit ), ni de la… quantitde ses d fenseurs. La sciencecomme marc e n es pas unprocessus d mocratique76, c’estun processus qu se veu r u a-ble. En effet, juger de la validit

d’une proposition au nombrede d clarations , au poidsdu  pour  rapport au poids ducon re n’est pas scientique.Pour paraphraser Popper, l’af-rmation « tous les cygnes sont

ancs » nes pas ren orc e sl’on voit un 1001 me cygne blanc,ma s e e es pu v r s e a vued’un seul cygne noir 77. Pour nir,il se pourrait, par le syndrome« Popeye », qu’en voquant latradition, on ne fasse que r p -ter des neries.

croire que la r union de plu-s eurs argumen s, on c acunpris part est suspect ou faible,cons ue une preuve so e.Shermer crit : « Sans vidence

 

corro ora ve en provenanced’autres sources, ou preuve  physique d’aucune sorte, dix anecdotes ne valent pas mieux qu’une, et cent anecdotes neson gu re m eux que x. »78.

Glissons encore discr tementque ans e cas es mo gna-ges, par essence toujours po-s s, en es cer anemen e

n gatifs qui m riteraient d’ trecomp s ans e ca re unevraie tude statistique 9.

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L’un des atouts de la th orieu r ac es au om ca on

qu’elle implique : ça marche ?C’est tr s bien. Ca ne marchepas ? Alors, c’est que vous

n’avez pas trouv le bon lixir.Fa tes des essais, et un jour ou l’autre, vous rencontrereza onne personne qu vouspermettra de trouver le bonpra c en qu vous conse erale bon livre pour apprendrec o s r e on x r. u mo ns,ça fait passer le temps, etpuisqu’on se bonie avec l’ ge,on aura toujours le loisir de direque cette sagesse progressiveest due l’action des Fleursde Bach… ce ne sera pas faux.Quant au sentiment de libert

que peut faire na tre ce typeau o-prescr p on, me apenser cette libert de choisir sa couc e e en prson.

Un autre de ses atouts est sacompatibilit quasi-totale avecla masse des pratiques pseudo-m dicales existantes. Glan iciou l , des injonctions du type :vous ramassez vos eurs vous-m me ? Fa tes attention auxr seaux Hartmann du Feng

Maëlstrom New Age

« Tous ces rem des sont purse sans anger, n y a aucunecrainte avoir quant en admi-n s rer rop ou rop souven »,crit Bach lui-m me 5. Cet ar-

gumen es un e mo v es na-turopathies (cf. plus loin) : ellesn’auraient pas d’effets secon-daires parce qu’elles ne g nentpas les capacit s inh rentes del’individu de se gu rir lui-m me,

et surtout parce qu’elles sontna ure esMais McCutcheon fait une re-

marque per nen e : « ourquo

Remarque : et si on se trompe de eur ?

0 A en croire Brother Douglas, sur 

e site sur le site anthroposophiquee Dar’Shem: The Healing Art of Sophia : www.darshem.org/sys-tmpl/achowerremedies

1 n e s nas asa eng s ar eeac ng ances ase o n ra onao ore rom e a c coun r es.

Gradually she found that the form, theteps and the energy of her dances

were the embodiment of Dr Bach’sescriptions of the balancing effect of ower remedies. Martine Winnington’site contains information about how sheontinues Anastasia’s work, organising   programme o ac ower ancesroun urope. our es nteress -s, . emtemour an ense gne esanses tra t onne es et sacr es e

a communaut e n orn et esanses en cercle des Fleurs de Bach

’Anastasia Geng lors de stagespayants) de l’Institut de Psychologieranspersonnelle, cf. www.europsy.org/ft/pg212.html.

rouzet ., op.c . p .

3 n ra avec gourman se: « es  panes peuven n c er es

ienfaits des lixirs : pas d’effet  placebo donc dans ces cas-l !! » http://sylde.chez.tiscali.fr/sfbach.htm.

4 Voir ecoforum.chez.tiscali.fr/Radio%20galere/Fleurs%20de%20Bach/eurs e ac . oc

5 ac ., Les crits Originaux du Dr ac , t ons ourr er u vre, p .

6 M me en France, on persiste’appeler Mimulus. Mais Mimulus

uttatus, ’est de la muscade. Peuttre que, comme le disait Brassens, toutomme on peut s’emmerder la messe,n gu rit moins vite sans le latin ?

«... y wou n some ng aas e poen a o ea a so ave e

  po en a o arm. or examp e, w af a person who is nearly without fear ngests Mimulus ? Couldn’t she becomeo fearless that she might attempt totop an armed robbery ? What about he person who already harbors few egrets ? If he takes honeysuckle,

which supposedly reduces regretful ee ngs, m g e no ncrease es o eve op ng n o a u - e ge

 psyc opa c utc eon,  p.c  . p .

Prescription

Lavement Poppérien(en profondeur)

Résultats du jeu dont vous êtes le héros

è si vous avez trouv plus de 60 bonnes r ponses :ous tes nomm -e Grand-e Chambellan-ne de l’Esprit Critique.

è si vous avez entre 40 et 60 bonnes r ponses :ous es c ar -e a re-sse s cep c sme.

è si vous avez entre 20 et 39 bonnes r ponses :ous tes initi -e Z t tique de 1er ordre.

è s vous avez en re e onnes r ponses :n cherche un magasinier au Center Bach Mount Vermont.

Shui. Vous h sitez entre deuxx rs renez un pen u e,

ou tirez les tarots. Vous voulezamplier l’effet du rem de ?Munissez-vous d’une photo de

la plante, et m ditez dessus,ou mieux, r citez des man-tras. Vous prenez soin de voschakras ? Parfait es x rssont produits en accord avec es pr nc pes om opa queset par cons quent agissent sur e sys me es c a ras 0. ousfa tes du Reiki ? Tant mieux, car les pratiquants du Dar’Shem et du Reiki devraient tre familiersdes rem des oraux de Bach .Vous dansez ? Fantastique, ily a d sormais des Danses deseurs de Bach (sic)81. ous vou-

lez parfaire votre « blindage » ?umu ez eurs e ac e o-m opathie : Bach n’ tait-il pascons r ans es ann escomme le second Hahnemann? Vous aimez les Auras et leschamps d’ nergie : c’est mer-veilleux, les eurs agissent sur notre corps therique. D’ailleurs,la couleur des eurs (et l’ nergiequi leur est associ e) peut trerapproch e des couleurs de

l’aura et celle des organes danse « ao n erne» : cœur rouge,oie vert, rate jaune, etc.82. Voustes pr occup par la m temp-

sycose ? Edward Bach aussi,

quelle coïncidence. Vous aimezles animaux : il y a de nombreuxlivres vendre sur les lixirsoraux pour chiens et chats…et

m me pour plantes !83

e op onsu ez vo reh me astral lors de la prise

x r. c eran us ou neest associ e la Balance car elle permet d’aider choisir entre deux solutions oppos es,Water Violet (ou violette d’eau)correspond au Capricorne car il aime la solitude. 4

ou ça… parce que vous e

alez bien.

quelque chose qui a le pouvoir e so gner n aura pas e pou-

voir de nuire ? Par exemple,qua ven ra - une personnequi est quasiment sans aucune  peur e qu ng rera u -mulus 86 ? Ne deviendrait-elle  pas tellement intr pide qu’elle  pourrait tenter de s’interposer dans un vol main arm e ? Et que re une personne ne -

veloppant que peu de regrets.Si elle prend du ch vrefeuille,qui est suppos faire d cro trees sen men s e regre , ne

court-elle pas le risque de sec anger en psyc opa e exp -r iment ? 7 ».

ep en arre e conc u-« toute m dication (rem de

ou er e assez pussan e pour   produire un effet th rapeutiqueest aussi assez puissante pour avoir des effets secondaires. »Point barre.

Donc fa tes bien gaffe. Ce

eek-end, ne forcez pas tropsur le ch vrefeuille.

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Les « objets pseudoscientiques »

Le concept d’ nergie de type «

uide » est niversel, pour troisraisons :

) Il est une des cat gories dumagique.

« e « mag que » onc onneselon cinq principes de base »,

cr . ran emange 8. und’entre eux est symbolis par]les nergies : les forces, et autres choses, sont stimul es  par une nergie mystique exis-tant en diff rents degr s danstoutes choses. L’ nergie desc oses es p us ev es, es

tres spirituels et des gens de« au rang », comme es ro safricains ou polyn siens, peu-ven re angereuses pour e  peuple ordinaire. L’ nergie est transmissible, via des contacts  physiques, la perception sen-sorielle ou la seule proximit .Cette id e trouve des exemplesdans le concept biblique de la« g o re v ne » ma r a s e par les aur oles sur la t te dessa n s ans ar m va , edans le New age contemporainavec es « auras » e « nerg ePsi ». C’est la croyance dans les

 pouvoirs surnaturels qui d nis-sent le concept du « sacr »,ou qui discerne l’eau de l’eau 

n e. ans cer a ns sys mesde croyances, les « forces » et « l’ nergie » semblent fusion-ner, par exemple, dans le con-cep e a « orce v a e » onexiste une foison de formes ».

ran emange num rer des exemples, du Mana poly-n sien ou m lan sien au Qichinois.

2) Il est une version du Dieu

omnipr sent, qui peut tre laï-cis (ce qui est pratique dans

L’emploi du mot « r sonance »es un d tournement de sensAu d part, la r sonance d -

signe le fait qu’un syst mephysique entre en oscillationssu e une mpu s on r gu recorrespondant la fr quence

e «propre» u sys me. ecas le plus typique est le casdes ponts, que les colonnes mi-litaires ne doivent pas traverser 

L’énergie « uide »

nos contr es volontiers m -

cr antes).

3) Il est ancr dans l’histoirecomme un l rouge (Hippocrate,Galien, Berzelius, Mesmer,

a van , amarc … e ore sacouenne au feu de la tradition. Ily a eux ra sons ce a :

rimo, la notion de uidea combl tous les manqueslors d’interpr tation des ph -nom nes distance, qu’ilssoient scientiques ou pas (del’interpr tation de la magn tite

 jusqu’ celle de l’Amour ou des

sympathies). Dans la physiqueor emen or en e par r s o e,difcile de ne pas raisonner enerme e causa s. quo

de mieux, pour interpr ter uneforce distance, que de serepr senter quelque chose deuide ? 9

Secundo, la pens e scien-tique est tr s encline voir un pr nc pe commun ou echose, et chercher ce principe

e ase es a gageure eschercheurs, depuis l’ cole de

e es pr ncpes , mp oc e(les 4 l ments), Leucippe (les

atomos) jusqu’ nos jours, enpassant par les Id es de Pla-ton, les Monades de Leibniz…Ainsi les descriptions des g nescomme alphabet du vivant, cel-es es quar s ou es cor escomme les composants ultimes

e a ma re, re ven e ce eposture qu’on appelle le syncr -sme. u ensu e e gre er 

cela l’id e romantique d’unePhilosophie Naturelle (voir plusloin) et le tour est jou .

Le concept d’ nergie de type

« uide » est « contre-cultu-e » au sens e our eu : en

entendre parler am ne la per-

sonne se croire d positaired’une r v lation, d’un arcane.«  Aaaah c’est donc ça ! ». Onse rele le tuyau sur le ton dela condence, et on se croitac emen « n »90. a cep-

tion est souvent grande quand,persua avo r sas essencedes choses, on s’aperçoit quec’est l’une des repr sentationsles plus communes qui soient.

Le concept d’ nergie de type« uide » est on testable a pr or . es rares occurrences

historiques de tests, ayantc ou e magn sme an made Mesmer ou de Galvani pour ne c er qu eux son cr esd’attaques puisqu’elles ne se-raient que des cas particuliersd pass s 91.

Le risque : tomber dans uneposture pist mologique type« nerg tiste ». On peut tout(et rien) expliquer avec l’ ner-gie, c’est un passe-partout, unmas c cogn . a con repar econsiste se mettre la merci

e ou scours con enan emo nergie, quel que soit le

sens que la personne lui pr te.C’est ce qu’on pourrait appeler un app t : commercial (il suftde voir le nombre d’occurrencedu mot « nergie» dans l’agroali-mentaire), mais aussi pros lyte.Des mouvements asservissantscomme a ra ern anc eUniverselle (FBU) ou l’Invitation

a e n ense en onun usage comme qui dirait…

nergique.

La « résonance »

8 Voir l’extraordinaire site de F.Grandemange, particuli rement http://harlatans.free.fr/magieetmedecine.html

Cf. Note 24. À titre d’anecdote,our es rus p st moog e, vor ucr ce, e a ura erum « onc e e s e e re s- es ven s son

es corps nvs es, car s r va sen , par leur caract re et leurs effets, avec es grands euves, qui sont, eux, uneubstance visible. (…) C’est donc avec 

es corpuscules invisbles que la nature poursuit son action », vers 294-297 &

27-328.

0 a sp re paranorma ste, surtoutseu o-m ca e aternatve pourratertainement tre d crite comme uneontre-culture, au sens que lui donne

Bourdieu dans sa th orie de l’habitus.Cf. Bourdieu Pierre, La distinction,ritique sociale du jugement , 1979,inuit. Mais si l’on excepte la rigueur 

es travaux e ean- runo enar ,out reste a re un po nt e vueoco ogque.

1 n attestent es r actons sur es o-ums es croyants aux p nom nes pst o sute a pu cat on e notreoss er  agn seur  , www.o servato re-etetique.org/divers/oz-magnetisme.pdf 

au pas de peur de faire entrer a s ruc ure en osc a on. u sla r sonance a t largie aumagn sme, o e e s g ne atransition d’ nergie (en Joules,

onc mesura e n cessa repour inverser l’orientation d’un

sp n. n a a or ces er-ni res ann es des techniquesm dicales de diagnostic appe-l es commun ment RMN (R -

sonance Magn tique Nucl aire)sur ce pr nc pe.La r sonance pour Bach et

ses mues n es r en e oucela. Elle est une sorte decons ruc on men a e sur u-main en tant que superposition

e p us eurs corps on unserait therique92, ou aurique,tr s sensible aux nergies :on ne sait pas trop de quelles

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Notes

3 L’Harmonie (voir plus bas) supplée très bien la « résonance » comme concept-foutoir. C’est au nom de l’Harmo-nie, par exemple que l’Universit Nouvelle Itin rante du Retour de Norman William escroque ses adeptes depuisdes années, et que l’on continue à vendre (cher) de l’eau PI harmonisée102 et des capteurs de mauvaises ondes pour ordinateur au Festival Science Frontières de Cavaillon, en 2004.3 Remplacez « résonance » par « vibration » ou « ondes » et vous aurez le même résultat.

2) de se d tourner du monder e , qu n appor e r en, qu esm caniste, obtus et rationalistee e se recr er un sys meenglobant, plus subtil, plus New  Age, avec son propre jargon.Certains choisissent un fata-

lisme pratique, et se b tissent,la mani re de Pangloss,

d’immanentes n cessit s do-mes ques : m arr ve que quechose de bien ? C’est normal, il a a que ça m arr ve, e su s enr sonance avec Gaïa. Il m’arriveque que c ose e ma estout fait normal, il fallait que çam’arrive, je suis en r sonanceavec Gaïa.98

Le risque : au mieux, un d ta-chement stoïque et une chinecourbe ; au pire l’embrigade-ment dans le sein rassurant d’un

groupe tendance sectaire.3) d’int grer tout ce qui rel vee n u on ans ma pos urenerg tiste, ou r sonante : les

intuitions ? Pr -cognition, gr cema relation r sonante avec

le monde. Les coïncidences ?Normal, je les d clenche, puis-que je « r sonne » avec lesautres. T l pathie ? Pourquoipas, je peux entrer « en r so-nance » avec un au re.

emp o u mo « r sonance »est aussi un effet Puits. Il d -

signe tout et rien, on peut luifaire dire n’importe quoi et onpeut p rorer avec. Sugg rons leconse e . roc : « un mo

crit n’est pas auto-validant »99.n mo non p us.

emp o u mo « r sonance »est galement une « baignoire

rc m e », c es - - re unde ces mythes dont la sciencese nourrit, entre les meubles dePalissy, le serpent de Kekul , lapomme de Newton, le nombred’or, l’effet papillon ou la th orie

du chaos100

. On ne sait plus sic es a presse e vugarsa onqui a donn ce grain moudre

au public « profane » en scien-ce, ou s c es e pu c qu ar clam , mais ces ternels Loch

ess on ou ours un ranc suc-c s dans les discussions. Pareilpour la r sonance. Allez direquelqu’un qui place la r sonan-

ce toutes les sauces dans unediscussion que c’est un vilainlieu commun, on vous traiteraau mieux d’anti-relativiste, aupire d’intol rant.

L’emploi du mot « r sonance »es une açon e con ourner es tests « uidiques »La r sonance, d’un point deue populaire, est encore moinsestable que l’ nergie dont la

repr sentation culturelle estmesurable – au moins par lebiais des paquets de Corn Fla-

kes, en kilojoules. La r pliquea ue e es : voyons, c esune r sonance, ça ne se me-

c es su    c esimmat riel , ec.Le risque : voluer dans un ca-

dre semi-rationnel. La pr misse(il existe un corps astral) est nonrationnelle mais les d veloppe-ments sont d duits rationnel-lement de la pr misse. On esten plein ffet Canada Dry : çaa e go e a ra ona , ça a acouleur de la rationalit , ça n’estpas e a ra ona . a eurs,au vu de la charge affective que

porte le terme, impossible decritiquer la notion de façon se-reine : on se heurte soit l’igno-rance de l’interlocuteur, soitl’effet «  j’y crois et je le sensonc c es vra ». On se met

alors la merci des marchandse « r sonance » comme on se

met la merci des voyants, dontes p rases ro rs e e u ss’adaptent tout le monde101.Bref, il n’est pas s r que l’effetCanada Dry d salt re.

2 A l’origine, l’ ther tait un uideypoth tique gr ce auquel on expliquaitu XVII° la propagation de la lumi re. Leot ensuite a t accommod toutes

es sauces.

3 n exempe : « nce conven onae ca prac oners o en canno even

onceve o energy e s an er  mpor ance ey sneer a omeopa c emedies because they sometimes don’t ontain even a molecule of the original ubstance from which the essence

was made. But energy workers cannderstand these matters of essence,s do the medical intuitives who areomng n o promnence. e e ec s

suc reme es are o en asen su e energes a conven onae c ne oes no ave n s curren

urricula. For an example from Dr.ary Hardy, the eminent homeopathic 

 physician and researcher; when a child as a fever, the auric feld is full of ydrogen. A psychic might perceivehis as a red aura. If the psychic ransmits the color blue into the aura

ere s an e ec as oxygen s usew e y rogen, orm ng e energy quvaen o waer. e pa en em s

arge amoun s o wa er as perspra onn the ‘real’ world, and the fever isroken. www.angelre.com/wizard/ealmofnature/history_of_dr__bach.htm

4 Argument massue des tracts de laecte l’Eglise de Scientologie - avec unehoto d’Einstein dessus.

o sang ampa, e son vra nomyr enry os ns, ava t un a age :au ouvrr œ , e e on. our 

ne construct on e mpostureRampa-Hoskins, www.zetetique.ldh.org/ampa.html

6 A titre d’anecdote, l’œuvre deCastaneda est amplement critiqu e.

Voir entre autres Martin Gardner, Carlosas ane a an ew ge an ropoogy  ept ca nqu rer, ept- ct, .

7 our e cr t re n cessa re, quoqueon sufsant de la falsiabilit d’uneh orie, voir les travaux de Karl

Raimund Popper, notamment La logiquee la d couverte scientique, 1935,insi que la promotion d’un emploiuanc de Popper par J. Bricmont,

Éditorial du n° 254 de la Revue AFISc ence et pseu o-scences, octo re

, spon e sur ttp: ogma. ree. r  xt _ opper . tm

8 cf. note 51.

9 Broch, 1989  p.cit ., p 193.

100

Ortoli S., Witkowski N., La baignoire’Archim de - petite mythologie de lacience, Seuil 1998.

1 1 xemp e e et pu ts : « vous avezn caract re so e, mas paro s vousoutez ».

102 www.e-nikken.com/PDF/WellnessHomeBrochure_FR.pdf vousourrez quiper votre maison de tout unttirail on reux visant l’harmonisationntre ces 4 piliers que sont le repos et laelaxation, la nutrition, l’environnement,t e tness.

nergies il est question, maison nous ou ours qu e essont subtiles. Rapport auxeurs, es sc p es e ac a

m langent couramment l’id epythagoricienne de l’ me de laeur : le parfum exhal par les

eurs est la cons quence del’ vaporation de leur « me »,ou « corps aromal » dans l’air,le trissement marquant la ndu processus.

e genre mana on es r sutile pour prof rer des non-v ri-

s u ype « c es v en qu ona un corps astral / des nergiessubtiles / une aura93 », qui rejointle c l bre « on n’utilise qu’undixi me de son cerveau  4».Cela permet d’un m me coup

de cuiller pot :

) de placer tout son espoir ans e ve oppemen e ce« fantasme », avec plein deonnes ra sons e ne pas vo r 

aboutir le d veloppement : çan’a pas march ? C’est parceque vous n’en tes qu’au troi-si me niveau de la Proph tiedes Andes de Redeld, quevous n’avez pas assez car-qu e r s me œ e o sangRampa 5 ou que vous avezcon on u e on uan e as a-eda avec le Don Juan de Mo-re 6. u a ors parce que vous

n’avez pas pris le bon lixir. Ou

que la conjonction n’ tait paspropice. Ou que vous vous teslav les dents avec un dentifrice

la menthe, etc.Le risque : il est alors possible

que que qu un, u au e sar v lation ou de son d veloppe-men ou e son ern er s agepayant) prenne l’ascendantsur vous, an s que vous esdans l’ chec. D’ailleurs, nousl’avons d j entrevu, il esttoujours mauvais signe qu’uneth orie ne soit pas r futable.Si m me l’ chec est compris

dans la th orie, on se retrouveans un cerc e v c eux u p usbel effet97.

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Revenons l’hom opa-

e - qu , comme ymo o-gie nous le susurre, signieHomœo, pour m me, similaire,

Pens e magique et principes hom opathiques

e ne ferai que survoler lespr nc pes om opa ques, car leur critique est d j effectu e

La pensée magique

Références

Sur les fondements de la pens e magique, je renvois Frazer J.G., e rameau or ,disponible en ligne sur www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/classiques/frazer_james/frazer_james.html, ainsi que Mauss M., Esquisse d’une th orieg n rale de la magie, galement en ligne sur www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_ des_sciences_sociales/classiques/mauss_marcel/socio_et_anthropo/1_esquisse_magie/esquisse_magie.html par les soins de JM Tremblay.

Enn, concernant les principes de contagion et d’incorporation, voir entre autres lesravaux e au ozn et e sa mouc e, c . www. emangeur-oc a.com mages pensee_ agque_nt.p ou sur son s te personne www.psyc .upenn.e u ~rozn et sa pu cat on e

.

ailleurs, notamment par Broch,r ssonne e u as. a s e ec-

tuons au pr alable un entrechat

De manière générale, on appelle pensée magiquel’id e que penser une chose est la m me chose quede la faire. Elle est courante dans les rêves, danscertains désordres mentaux, et chez les enfants car elle est très intuitive. Elle renvoie à la croyance quedes pens es sp ciques, des verbalisations ou desgestes peuvent, d’une façon mystique, contribuer àl’accomplissement de certains désirs ou à prévenir certains maux. Les jeunes enfants sont enclins cet-te forme de pensée, comme conséquence semble t’ilde leur capacité limitée à comprendre la causalité.

Empruntant aux travaux de Frazer et de Mauss (1),nous d coupons la pens e magique sommairementen trois formes de raisonnement :

è La pens e magique de « similitude », oude signature » : elle se résume au principe « Le

emblable produit le semblable », en vertu duquelParacelse bâtit sa Doctrine des Signatures. Selonlui, l’usage d’une substance peut tre d duite del’observation de sa présence dans la nature, et sescaractéristiques physiques augurent de ses proprié-t s. Le suc de la ch lidoine tant jaune, il soigneforc ment la jaunisse. L’ophioglosse ressemblantune queue de serpent, il est clair qu’il en soigne lesmorsures, etc.

è La pensée magique de « contagion » :consiste à croire que les objets ou les personnes quiont été en contact physique ou en association spatio-emporelle avec d’autres objets ou d’autres person-

nes restent connectées après avoir été séparées.L’ensorcellement, la magie, le symbole, le fétiche,certaines formes de radiesth sie mais aussi le juron,le mot tabou fonctionnent sur ce mode.

è La pens e magique d’ « incorporation »laisse penser que l’on s’approprie les qualit s phy-

iques de la chose que l’on mange. Pour ne donner qu’un exemple, la croyance populaire consistant à« manger de la viande pour tre fort» est encore pr -gnante. L’idée de devenir ce que l’on consomme estrès utilisée par la publicité.Précisons que ces types de raisonnement n’ont

absolument rien de valide. Lorsque par le plusgrand des bonheurs, la mandragore, par exempleou l’écorce de saule a les propriétés escomptées par Paracelse, il suft de mettre en rapport le nombre deplantes et le nombre de pathologies d sign es. On’aperçoit vite qu’il eu fallu un formidable hasard pour 

que qu’aucune des propriétés attribuées aux plantespar la doctrine ne s’av re vraie. Le bizarre est parfoisprobable

2 exemples du principe de similitude

 A droite, l’euphraise (Euphrasiafcinalis), appelée aussi « casse-

lunettes », tait cens e gu rir touteses maladies de l’œil puisqu’elleressemble vaguement un œil.

 A gauche, la célèbre laitue (Lactucaativa) dont le suc, semblable à du 

lait, était recommandé pour augmen-er le lait des nourrices. Le nom lui st resté.

et  pathos, douleur , souffrance.

ans a ro e gne e adoctrine des Signatures de Pa-racelse, le fondement de l’ho-

m opathie consiste recr er le

symp me e a ma a e a n elutter efcacement contre elle.

vers ce qu’il est convenu de d -nommer a pens e mag que.

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Jean Brissonnet raconte :«   pprenan qu une coc ond’ corce de quinquina est cen-s e gu rir le paludisme, [Hah-nemann] teste sur lui-m me les

effets de ce produit. Il ressent alors des troubles qu’il assimileaux sympt mes de la maladie(…) Il en tire la r gle de base del’hom opathie « similia similibus

a u on om opa que a

t trait e en long, en large etm me en ravers. appe ons-ensommairement le protocole.

a m o e e u on con-siste mettre une goutte de pro-duit actif dans 99 de solvant. Onparle alors d’une Cent simaleHahnemannienne, (du nom deHahnemann, le fondateur) ou1CH. Pour 2CH nous avonsdonc 1 dix milli me (1/10.000)de principe actif, pour 3CH = 1m on me . . , e c.

  jusqu’ 30 CH o le chiffre ob-enu a un nom na eur su vde… 60 z ros.

F. Grandemange nous ex-plique alors : «   partir d’unecertaine limite, un produit actif 

u ans un corps es cons -d r comme absent tout simple-men e par e nom re e sesmol cules dans la substance

u e. e nom re voga ro,qui est le nombre de mol culesans une moe e su s ance

  pure, est de l’ordre de 10 23.

La signature

curantur ». Ce qui signie queou pro u capa e e provo-quer sur un sujet sain les symp-t mes d’une maladie est capa-ble de la gu rir 103  . »

Broch glisse alors : « Sanslisser d’un pouce de l’esprit 

de cette « loi », vous pouvez ainsi afrmer que les coups demarteau sur la t te causant mal 

la t te, vous pouvez l’avenir so gner vos mgra nes par unbon mart lement cr nien quoti-dien… » 104.

Penser que ce genre de signa-

ure puisse tre l’œuvre rel vede la pens e magique dite desimilitude.

La dilution homéopathique

Or un m dicament hom opa-

thique en dilution 30CH a uneu on e or re e -60  e asubstance d’origine. Il est donc mposs e que e m camencontienne une seule mol culedu produit d’origine. La limite  pour qu’une substance puisseavoir quelque effet qui soit est de l’ordre de 12CH maximum,limite au-del de laquelle plusune seu e mo cu e e a su s-tance dilu e n’est pr sente. (…)

our se a re une e, vo c (ci-contre) un petit tableau desquva ences qu perme ra

de mieux situer les choses en

ce qui concerne les dilutionsvendues sur le march par leslaboratoires hom opathiquese cens s vous gu r r e vosmaux.

L’ nerg tisation, dynamisa-on, ou encore « succuss on »,

principe le plus extraordinairede l’hom opathie, consisteagiter le acon an que lesmol cules encore pr sentes,ou le « message » qu’elles ontlaiss dans la dilution amplient

L’énergétisation

leurs effets. Le granule serait,pour repren re r ssonne , unm dicament informationnel (?).« Et ce sont ces secousses qui devaient pallier l’absence demati re active, imprimant danse so van une race n e.Passons sur les tentatives de

1 r ssonnet ., es pseu om ec n es  o . t t que, . oo -e- oo ,

.

104 roc ., op. c . p .

1 xtra t e a page ttp:

 

aratans.r.stsur om opat e.

1 www.zetetque. .org omeo. tmar . r ssonnet

Dilutions homéopathiques

4 CH = une goutte de laubstance de produit actif initial ans une piscine de jardin,

5 CH = une goutte de cettemême substance dans une

iscine olympique,

6 CH = une goutte dans untang de 250 m de diam tre,

7 CH = une goutte dans unetit lac,

8 CH = une goutte dans unegrand lac de 10 km² par 20 m de

rofondeur,

9 CH = une goutte dans unrès grand lac de 200 km² par 50 

m de profondeur,10 CH = une goutte dans laaie d’Hudson,

11 CH = une goutte dans lamer M diterran e,

12 CH = une goutte dans tousles oc ans de la plan te,

30 CH = une goutte dans unmilliard de milliard de milliard 

e milliard de fois toute l’eau deous les oc ans de la plan te.105

Penser que la dilution hom o-pa que m nage encore uneaction rel ve de la pense magi-que e « e con ag on ».

  justications pseudo-scienti-ques, ans esque es a a sonhydrog ne est malmen e d’unemani re qui fait pleurer de rireles physiciens du monde en-tier 106 . ». Pas besoin d’ tre phy-s c en pour sour re, en ou cas.

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Les arguments pseudo-philosophiques

Sans rentrer dans les d tails,il est courant chez les tenantsdu « surnaturel » comme chezceux es m ecnes pr en-dument parall les d’entretenir une v s on ua s e u mon e,en particulier sur le pivot Corps-

spr : s ag env sager unmonde s par en une partiemat rielle, s cable, observableet mesurable, et une partiesouvent appel e « spirituelle ».D’un c t , le dualisme est tr ssimple et satisfaisant cognitive-ment (il n’y a qu’ voir le succ s

du Yin et du Yang) ; d’un autrec , oppos on a re – s-prit est un h ritage fort lointain,quon n erpr e courammencomme le besoin chez l’Humainde d passer sa condition mat -rielle. Effectivement, impossibleet insatisfaisant de penser quetout ne vient que de la mati re :sans la notion d’ me, ma brave

ame, par quo passera -onle bonobo ?

Ce dualisme « poreux »,u po n e vue m ca , se

transforme donc en approcheo s que e a personne.

convient de s’int resser l’in-v u comme un « ou », en-

glob dans l’entit « monde »,et mis en difcult par les fa-meuses r sonances b n quesou n fastes. Ce qui est pratiqueavec le holisme, c’est qu’il y a

toujours un syst me englobantp us gros, auque se re er es’ quilibrer. Le meilleur exem-p e es e an asme « a a »(Lovelock)109 ou « Biosph re »

erna s 110, ve opp sur la base de « l’Homme partiedu monde » et « la consciencecomme Oc an » (Grof)111 fantasme draine les foules versun sentiment cologique de plusou moins bon aloi, entra ne unrefus de la science comme d -marche au nom d’un refus dea c ence comme ns u on e

Le dualisme « poreux »

Mais un tel monde scindn’est pas tr s captivant. Alorsle fantasme consiste, depuis lessocratiques jusqu’ nos jours,

cr er des « ponts » entrep r ue e a r e , en re eu

et moi pauvre minable, entreme e orps - ce que appe e

le dualisme revisit . On prenddate d’une telle tentative avecPlaton, qui monta une v ritableth ologie de l’ordonnance dumonde : Dieu, ou l’architecte,aurait institu une ordonnanceinterne du r el, et la Science,

par une d marche inductive,remon e usqu aux ax omes  ela Nature, partir desquels onre ournera , en escen an ,vers les ph nom nes concrets107  L’objectif tant, la longue, derefonder les deux parties enun grand tout, ou de r concilier le Corps et l’Ame dans uneentreprise th rapeutique oa ma a e ne sera que acons quence d’un d s quilibre.

Bref, le fameux Holisme.

Il convient de se m er desra sonnemen s man c ens,archaïques, et spiritualistes108,avor san es ama games e es

analogies (pensons au succ sencore ac ue es p o os r an,cens es montrer notre aura,cons quence directe de notremoi profond, de notre me…).Les approches de la sant quien d coulent sont fragilisantes :quand on fait peser la menace

u s qu re, u r g emen

sur une personne, rien d’ ton-nan ce que es ru s en so enune recrudescence des achats

e ampes r s aux e eioniseuses d’air pour « r qui-librer ». On ne sait gu re ceque ça r quilibre, hormis lebudget.

Le holisme et l’approche New Age

comme technologie, et insinuee r ve une consc ence co -lective, r ticul e, ainsi qu’une« armon e» per ue re rouver.

Rien d’ tonnant, donc, cequ accompagne e paras ecomme un lierre les mouvan-ces Bio (nombre incroyable depublicit s pseudom dicales etpseudoscientiques dans lesmagasins d’Agriculture Biolo-

gique), les r miniscences deretour la nature (succ s dulivre «Le 5 me r ve» de P. Van

erse , u me sans cesserevisit du dauphin, du lm «Le

ran eu» e uc esson,etc.) et alimente certaines mou-vances d’extr me gauche (voir la pr sence des disciples dela R v lation d’Ar s au ForumSocial Europ en de Bobigny, en2003 ou celle de l’ ternel PierreRabbi dans les m dias). C’estl’empreinte de ce qui est appelcommun men e ouve ge,

ou New Age. S’ tonner alorse re rouver ce e empre n e

dans nos pharmacies, sous laorme e eurs e ac , sera

hypocrite.

NB : certains scientiques pro-meuvent cette tendance : citonsen vrac Sheldrake, Xuan Thuan,Charon, Chopra, Böhm… J’enprote pour dire que si l’autorit

en science permet de s’exprimer fort dans son domaine d’experti-se, elle ne devrait pas permettre

e re or ou e n mpor e quoen philosophie. Les choix philo-sop ques ne se mesuren pas

l’aune du prestige scientiqued’une personne, et les optionsm taphysiques d’un cr mier n’ont pas moins de l gitimitque celles d’un Nobel. Mais laposture cl ricale du scientiquel’am ne parfois faire passer ses opinions ni vu ni connu dansses n erven ons. ance.

107 ouvrage e m e ra te u su et.

108 Je renvoie encore l’excellentivre de Debussy, Lecointre & al.Intrusions spiritualistes et imposturesntellectuelles en sciences, Syllepse001, qui traite en profondeur de ceenre de d rives.

109 ames oveoc , cr ateur e aers on mo erne u concept e a aout ent que a erre est un tre v vantensible, auquel il donne le nom de

a d esse grecque Gaïa, la Terreourrici re.

110 Vladimir Ivanovitch Vernadski, Laiosph re, 1929.

111 re pour se ten re esucu ratons e a psyc oog e

ranspersonne e, e a resp ratono otrop que et se a gner ans aarabole de l’oc an, dans S. Grof.

Royaumes de l’inconscient humain,Editions du Rocher, 1983 et Psychologie

ranspersonnelle, Editions du Rocher 1984 du m me auteur.On peut tabler sur encore plus fort danse genre aup n – a sson –t constater ampeur es g tsez eu o n . y sur son s te

www. o nc y.com ou se r rer eraconta ., ’imposture scientique en0 leçons, Science et soci t , 2001.

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Je mets derri re ce terme lapos ure p osop que promou-vant l’id e que l’ me humaineest en mesure d’aller chercher les cl s de la Nature, au prix

d’une certaine asc se. Il s’agitd’un double courant aux sour-ces lointaines, mais aux effetssens es.

Double parce que de deuxorg nes :

- Aristote, pr voyant une ana-og e pro on e en re es op ra-tions de la Nature et celles del’esprit, nourrit le courant philo-sophique romantique allemand,dont le plus minent repr sen-

a a uropa e s gne uneapproche, qui pr tend « aider lanature », et « faciliter les m ca-nismes curatifs de l’organisme »en s’appuyant sur les vertus dela Nature, consid r es commecuratives et saines parce quena ure es. s gn e comme« m decine naturelle », la na-uropa e sous-en enl’opposition classique et mani-c enne « na ure - ar c e »,plus ou moins infond e, et tout

sauf rigide114 Elle est bas e sur la croyance en un quilibre etune harmonie (voir plus haut)de l’organisme maintenir. Caeure la th orie des Humeursd’Hippocrate ! Son but est destimuler ce processus en utili-san es rem es na ure s.

a na uropa e m se oncsur le mythe de l’ quilibre, del’harmonie, de la « vitalit »,de la « force vitale », voire du« pouvoir curatif », qui sontes concep s v a s es vagues

qui ne peuvent objectivementre mesur s ou va u sscientiquement. Ce vitalismees e er e ance es con-ceptions holistiques tellesqu en revues pr c emmenet dont nous connaissons lestravers115. Il nourrit d’ailleursdes conceptions cr ationnisteset nalistes, du type « ce soufede vie / uide / Qi / causalit

Le Romantisme et la Philosophie Naturelle

tant fut J. W. Von Goethe. Ceern er, par exemp e, en a

l’id e d’une « physique sp cu-lative » qui, d’un m me mou-vement grandiose, constituerait

une philosophie de la Natureet de l’esprit, car il tait con-vaincu « que l’esprit porte enu es c s es op ra ons ela Nature et peut aller jusqu’auseu e ses a e ers secres »112.C’est mon avis cette forme de

ooge sc en que, appe eNatürphilosophie, qui lui vautd’ tre abondamment cit dansles livres sur les eurs de Bach,comme liation113 Au passage,

Hahnemann v cut en plein dansce e p r o e.

- Platon, un peu plus modesteque son l ve, pensait qu’on nepouvait remonter que jusqu’aux

axiomes de la Nature, aux« lois » fondamentales. Celainspira le courant anglais appel

a ura osop y  , por en reautres par John F. W. Herschel,

g remen p us ar qu en e-magne, mais prolong jusqu’enp e nes s avec e ea .Bach aurait-il t inuenc par cette posture ? Il n’est pas inter-dit de le penser.

Le Naturalisme et la Naturopathieorma ve » uper e ra e

nous imprime un lan / unevolont programmante (R myChauvin) / une « force qui tendsans cesse compliquer l’orga-nisation » (Lamarck). Lamarcken prota pour conclure : « Le plan de Dieu appara t en ligra-ne derri re cette id e de forceorgan sa r ce » ; es versesconstructions mentales r cen-es n en son vra re que es

resuc es116.

Ce vitalisme et ce naturalismesous-tendent, entre autres, unevaste gamme de th rapies dites« alternatives » : des hom opa-thes - la maladie est due und rangement de la force vitalede l’organisme, aux acupunc-eurs - a ma a e es ue

un d s quilibre dans le ot de« nerg e v a e » c  ,qu’ils peuvent quilibrer en tour-nant des aiguilles dans la peau,en passant par les chiroprati-ciens qui aident « l’intelligenceinn e » de l’organisme, en ajus-

tant la colonne vert brale du pa-en . n na uropa e , on par esouvent de « Vis Medicatrix

a urae », a orce gu r sseusede la Nature.

er a ns na uropra c ensajoutent que les maladies sontun moyen pour l’organisme dese purier, notamment en stimu-lant les processus naturels degu rison de l’organisme en li-

m nan es c e s e es « ox -nes.» On retrouve le th me bienconnu du pharmakon, d signant

la fois le rem de et le poison,d rivant de Pharmakos, victimeexpiatoire, bouc missaire sacri-ciel. Il s’agit bien du th me de

la purication, poncif de la pen-s e magique et religieuse, qui te eurre e a r en espremiers si cles (o la maladie

a une pun on v ne e seu sles pr tres pouvaient soigner).

Stephen Barrett nous dit 117

que la naturopathie pose com-me causes de la maladie lesacteurs suivants :

(1) une vitalit abaiss e ;(2) une composition anormaleu sang e e a ymp e ;(3) un d salignement des

musc es, es gamen s, esos, et perturbations neurotro-piques ;

(4) une accumulation desd chets et poisons dans l’or-gan sme ;

(5) des microbes, bact ries,e paras es qu enva ssenl’organisme et se multiplientcause es a s ox ques ce qupeut donner des conditions opti-ma es eur cro ssance ;

(6) des inuences h r ditairesconsid rer, et(7) des d sordres psycholo-

giques.

112 ohann Wolfgang Von Goethe,c ung un a r e , , t ra .

o s e e v r - souven r s e ma v e,

. u er .113 as y a auss c e ng, ova s,

ege et un peu avant tter. our lus d’information sur la philosophieaturelle, lire Andler, Fagot-Largeault,

Saint-Sernin, philosophie des sciences ,Vol 1 folio essais, pp 32 – 128.

114 Il suft de voir le d go t deombre de nos contemporains pour 

e «chimique» ; pass e un momente surprise quand ils apprennent que

«tout est chimique, m me les produitsaturels», s’ensuit de nouveau le d go tt argument massue : «ou, ma s ceest pas pare ». n entre ans uneens e magque e contagon assezroc e e ce e veopp e par au

Rozin, cf. note 89.

115 D tail qui peut avoir son int r t: parmi les premiers mouvementscologistes Naturalistes (non d clar s

els bien s r), datant des ann es 20, laecte des Artamans, chantant la gloireeutonque et e retour a ature,ont un es mem res ut e trstement

re mmer.

116 Debussy, Lecointre & al, op.cit.Notons que la th orie de Jean-Baptistee Monet, chevalier de Lamarck estccessible dans Philosophie zoologique,u exposition des consid rationselatives l’histoire naturelle desnimaux , Paris, chez Dentu, 1809,ccess e en gne sur e serveur e a

ttp: v sua seur. n . r sua seur  est nat on= a ca = - .our a m rer es resuc es na stes esus r centes, on peut se vautrer ans

Rupert Sheldrake, Le Septi me Sens,Editions du Rocher, 2004.

117 Tir de www.allerg.qc.ca/aturopathie.htm . Stephen Barrettst vice-pr sident du National Councilganst ea t rau .

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INTERLUDE : la chaîne de rais

e raisonnement de Bach a schématiquement été le suivant :

1ère phase

Effet cigogne + effet cigogne+ analogie = Pseudo-preuve

e cro s en une causa non prouv e, s mp e ana oge en re espoisons intestinaux et la personnalit des gens.

a nemann croya auss en une causa non prouv e, s mp eanalogie) entre les maladies chroniques et les poisons intestinaux.Donc les maladies et la personnalit sont causales, CQFD.

2ème phase

1ère phase bis

Effet « 7 travaux d’Hercule »+ force d’une croyance + scénario = Invention

Je veux distinguer des bacilles.a me en e .Donc je distingue 7 bacilles.

Les maladies et la personnalit sont causales.Je distingue 7 bacilles.Donc il y a 7 personnalit s diff rentes, chacune associ e unbacille.

Pseudo-preuve + invention + effet bipède = Axiome n°1

3ème phase

Il y a 7 personnalit s diff rentes, chacune associ e un bacille.Hahnemann : « on soigne le mal par le mal ».Donc je soigne avec les bacilles (nosodes)

 Axiome n°1 + pensée magique de similitude +

 pensée magique de contagion= Pseudo-thérapie n°1

es ac es, c es peu rago an .Pourquoi pas soigner le mal par le bien, plut t ?Donc, je vais soigner le mal par le bien, plut t.

Thérapien°1 – pensée magique d’incorporation =

 Axiome n°2

4ème phase

5ème

phase

6ème phase

7ème phase

Le bien, c’est la Nature la plus simple.a a ure a p us s mpe, c es a p an e.

Mes rem des seront issus des plantes.

 Axiome n°2 + naturalisme118 + analogie = Axiome n°3

Quoi de plus beau qu’une eur ?Quoi de plus pur que la ros e ?Donc le principe actif, c’est la ros e de la eur.

 Axiome n°3 + 2 analogies = Axiome n°4 

La ros e de la eur, c’est bien.Mais c’est dur ramasser.Donc, je solarise et bulle, c’est plus facile.

 Axiome n°4 + bricolage ad hoc = Technique pharmaco-

(pas)-logique

118 our une crt que peu ort o oxe eo oge essenta ste natura ste sous

ang e es rapports soc aux, re vesBonnardel, De l’appropriation l’id e deNature www.eurowrc.org/06.contributions/.contrib_fr/05.contrib.fr.htm ou Cahiersntisp cistes n°11 (d cembre 1994).

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nnement de Bach en équation

8ème phase

9ème phase

10ème phase

11ème phase

12ème phase

Or les Anciens, c’est bien.onc c aque eur o avo r une ac on.

 Technique pharmaco-(pas)-logique + argument 

 traditionaliste = Axiome n°5

Chaque eur doit avoir une action.On ne la voit pas, mais on ne voit pas non plus l’ nergie.

Donc la eur agit gr ce son nergie.

 Axiome n°5 + effet puits + analogie = Pseudo-théorie n°1

La eur agit gr ce son nergie.L’ nergie, c’est crainteux, mais r sonance nerg tique, ça sonnebien scientique.Donc la eur agit par r sonance nerg tique.

Pseudo-théorie + effet CanadaDry = Pseudo-théorie n°2

Je trouve 7, puis 12, puis 38 eurs avant de mourir.

Je d cris 7 puis 12 puis 38 tats psychologiques soigner.Donc chaque eur soigne un tat psychologique.

Pseudo-théorie n°2 + effet « 7 travaux » + adaptation

 des mesures = Pseudo- thérapie nale

ne ème p ase es ce e qu on emprun e es r ers e ac :

ac s es arr .Donc c’est bien.

Effet bipède

ENFIN ! L’ quation des rem des de Bach, jusqu’ pr sent maintenue secr te, est r v l e aujourd’hui :

[ ( [ ( [ ( [ ( Effet cigogne + effet cigogne + analogie )+ ( effet « 7 travaux » + force d’une croyance+ scénario )+ effet bipède ] + pensée magiquede similitude + pensée magique de contagion )  – pensée magique d’incorporation ] + naturalisme+ analogie ) + 2 analogies + bricolage ad hoc ] +argument traditionaliste ) + effet puits + analogie ]+ effet Canada Dry + effet « 7 travaux d’Hercule » +

adaptation des mesures + effet bipède

ElixirsFloraux du

Dr Bach

=

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  es maa es n ec eusesqui surviennent d pendent du

egr expos on au vec eur d’infection, de la virulence dece vecteur et de la capacit denotre organisme y r sister. Un

individu n’est pas oblig d’ tre« intoxiqu » ou en « d s quili-bre » pour devenir enrhum .

3 Certaines maladies sont unr su a un ac eur r a re,d’autres non.

3 Le concept g n ral detraitement des maladies en

« ren orçan e sys me mmu-nitaire » va l’encontre du faitque ans cer a nes ma a es,comme l’allergie ou maladiesauto-immunes, le syst me im-munitaire est en hyperr activit .

 Pour ce qui est du cancer,la notion suivant laquelle lecancer est un reet d’une fai-blesse du syst me immunitairees ausse. c a vra , espatients recevant des m dica-men s mmunosuppresseurscomme traitement de l’arthriteou pour la pr vention de rejet

119 e ne me prve pas e casser cessement angag er quest e rem e

e bonne femme. Fame, mot d’originenglaise, signie « r putation » (m meacine que fameux, que mal fam ouue famous n anglais).

Contre exemples

organes ransp an s, ou qusont immuno-d cients cause

e ma a es r a res ou uSIDA, seraient susceptibles ded velopper des cancers usuels.Au contraire, ils ont tendance

d velopper des cancers rares,comme le sarcome de Kaposichez les sid ens. L’afrmation

es na uropa es, que es « m -thodes naturelles » peuventra er e cancer en ren orçan e

syst me immunitaire aussi estnon on e.

ors que e mse en gar e

donner ? Dans biens des cas,es na uropa es a ou en esconseils di t tiques raisonna-

es as s sur es m o esprouv es m dicalement) desrecommandations pour des pro-duits sans valeur. Ces rem des

de bonne fame119 peuven vo er 

des traitements n’ayant aucunee cac . e r sque n rencette pratique est la substitution

e ra emen . ngonc s ansune conception psorique de lamaladie par exemple, il est d jarriv que des patients refusent

un ra emen ype c m o -

rapie dans un cas de cancer c ar , avec es cons quencesque l’on devine.

ous rev en rons sur ce m -nent sujet dans la conclusion.

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Conclusion

l n’est pas question dans ce dossier de direau lecteur quoi faire par rapport aux eurs deBach : d’une part, je ne suis pas m decin,

et d’autre part je ne crois pas aux injonctionsprescrp ves. e ens n anmons nss er sur 

trois points.1) Compte tenu de la pr sence d’all gations

rapeu ques ra emen e appr ens on,des id es xes, etc.), l’ lixir oral de Bach,produit prescrit par certains m decins, estsusceptible de r pondre la d nition dum dicament par pr sentation et par fonction,alors qu’il n’a pas fait l’objet de la fameuse AMM(Autorisation de Mise sur le March ) pourtantn cessaire pour tous les m dicaments, - sauf pour l’hom opathie, tiens donc. Bilan, se lesvo r prescr re ou re rouver es x rs sur esachalandages pharmaciens peut amener lepa en cro re qu s ag un m camen ,c’est- -dire d’un produit prouv . Ce n’est

pas le cas. Le Dictionary of Metaphysical Healthcare parle, lui, de « syst me quasi-hom opathique de pseudo-diagnostic et de

 pseu o rap e 120 ».De ce fait pourquoi les pharmaciens le

pr sentent-ils la vente ? J’ose croire quec’est parce que… ça se vend. Les pharmaciensqu s r uen e pro u e avec qu en adiscut n’en savent pas tr s long sur le sujet,ce qu es assez pro ma que car s ou unchacun est libre de choisir sa th rapeutique, ilest libre de le faire en toute connaissance de

. Mais s’il n’y a personne pour expliquer les ressorts de la th rapie par les rem des de

ac , commen parer e conna ssance e

cause ? De plus, le m decin prescrivant oue p armac en s r uan cau onne a va eur th rapeutique scientiquement non valu eu pro u . ous re rouvons une orme r v e

du paradoxe d’Asher : « Si vous pouvez croireavec erveur vo re ra emen , m me sdes tudes contr l es ont d montr qu’il est 

 pratiquement sans effet, alors vous obtiendrez de bien meilleurs r sultats, vos malades iront beaucoup mieux, et vos revenus aussi. Celaexp que e succ s remarqua e e cer a nsde nos confr res les moins dou s mais les

  p us cr u es, a ns que e re e v o en esstatistiques et des tudes contr l es par lesm ec ns a mo e121».

Il se peut alors que le patient, mal inform et

con rm ans sa croyance, c o s sse e e voeplut t que telle autre, avec des cons quencesque l’on pressent. Pour ne citer qu’un exemple,l’association AUBE, cr e en 1995 et renomm edepuis JOIE DE VIVRE, comptait un adepte,

chirurgien l’h pital de Saint-Quentin, qui arr tades traitements anti-canc reux pour les remplacer par des Fleurs de Bach (produites par AUBE) etqu’il vendait son prot, dans l’ tablissement.

es gens ayan p ou p ssan encore e ce

homme122

auraient-ils accept en « connaissancee cause »

uan on ana yse es argumen s qu sous-tendent les Elixirs de Bach, on retrouve leslieux communs employ s par les manipulateurs,marchands d’espoir et groupes tendance sectaire.Ce qui m’am ne penser que, si prescrire ouconseiller le recours aux rem des de Bach « ne faitpas de mal », cela peut, insidieusement, fragiliser le patient vis- -vis de ces poncifs, qui serventsouvent d’app ts ( nergie subtile, harmonie oumagn sme es p an es par exempe .

Ainsi a t’on vu lors d’un salon intitul Val rianeamur, es x rs oraux oux er sur a

m me table les ouvrages de la Fraternit Blanche

Universelle (FBU), recens e dans le rapport dela commission parlementaire sur les sectes enFrance (1995). On rapporte encore le cas (nonv ri ) d’un membre de la secte du Mouvementdu Graal faisant la promotion des Fleurs de Bach.C’est le genre de « voisinage » qui est d noncer.Si les Fleurs de Bach ne font pas de mal, ellesenc nen es pos ures na ves ac es exp o er.

M. Berliner, fondateur de l’Association desvc mes es pra ques ga es e a m ec ne(suite au d c s de la petite Anaëlle, soign e dansdes conditions dramatiques par des gu risseursanthroposophes, dont un m decin g n ralistehom opathe123 r sume assez bien mon inqui tude.Selon lui, les m decines dites « douces » sont

dangereuses au sens qu’elles emp chent de poser e agnos c correc e oren en es ma a es versdes techniques d’examen qui n’ont jamais fournia preuve sc en que e eur e cac . n ou re,ces m decines parall les sont parfois amen es

conse er es ra emen s c ass ques comme esradioth rapies, les chimioth rapies, les vaccins etles antibiotiques, au moyen d’une diabolisation dumonde ext rieur, de l’allopathie ou de la science,avec parfois des arguments justes. Mais il arrivequ’il soit demand aux malades d’interrompredes traitements conrm s et efcaces pour leur su s uer es pra ques m ca es a erna vesdont l’efcacit n’est pas reconnue. Il ajoutepour n orma on que es pr nc pa es m ec nes« alternatives » rencontr es dans les sectes sont

om opa e, a m ec ne c no se sec e ,l’acupuncture et la m decine ayurv dique (exemplede l’IEREHU, Energie humaine et universelle, deLuong Minh Dang), l’aromath rapie, le r gimemacrobiotique Zen, la pri re et l’imposition des

120 omeopat y, t e oyaChoice’. www.quackwatch.org/1QuackeryRelatedTopics/dictionary/db.html

121 Asher Richard, Talking sens, JonesF.A., Ed. Pitman Medical, Londres 1972,

47, in Skrabanek & al, op.cit. p 14.

1 otre omme e ant- uentnt suspen u act v t p ar r reg ona es ec ns ma s reste,m n stratvement, personne

ospitalier, d tach aupr s du minist rees Affaires trang res et en poste dansn pays africain !!! Comme dirait Sylvie

Vartan, j’en jaunis l’id e.

1 Voir par exemple Commissionenqu te parementa re e ge sur esratques gaes es sectes, c am rees repr sentants e e g que,

www.vo t a renet.org art c e . tm

124 Source : Chambre des Repr sentantse Belgique www.lachambre.be, et

www.reseauvoltaire.net/article3174.html.

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mains (la secte antoiniste, le p re Tardif et lerenouveau charismatique, S ky Mahikari, lep re amue osse es e … es x rs orauxde Bach !124

Poussons encore un peu : Edward Bach est ndans l’Angleterre victorienne. Il ne me semblepas d plac de signaler que la famille royale

d’Angeleterre poss de ses propres m decinshom opathes depuis Victoria. Lorsqu’on voitcomment le Prince Charles se d m ne dans lesdiff rentes fondations de m decine globale, il y ade quoi comprendre in ne le succ s commerciale norme o y c nnexe sur ces

lixirs oraux, sans aucune assurance de leur e cac .

3) Je me dois de conclure sur un appel la vi-gilance. J’ai relev l’omnipr sence de prospectuset de livres sur les Fleurs de Bach dans les maga-sins d’ob dience bio que j’ai visit s sur Grenoble,sur nombre de foires travers la France. Ces pra-tiques m dicales se greffent aussi ais ment aux

mouvements tendance cologiste et/ou alternatif,o une cr que par o s us e un mon e souveninique et la volont de forger une « alternative »se e n e par-c par- e na ura sme en ancereligieuse. Rien d’ tonnant, donc, retrouver lesFleurs de Bach dans la frange la plus spiritualiste

de ces mouvances. Ne reste plus ensuite qu’aller la FNAC, o le rayon sot risme est onne peu p us ourn, ou ans es o quesmunicipales pour trouver la propagande mystico-pseu o-m ca e on es eurs e ac nousfont la d monstration. Pour ponctuer le tout, lerecours aux eurs de Bach est presqu’exclusive-ment f minin : ainsi, lors d’une r cente interview,

G rard Wolf, fondateur de « Fleurs, Essences etHarmonie » d clarait qu’« au d part, on pouvait dire que 99.99% de la client le tait f minine. Et 

  puis au l des ann es on est tomb 94 %»6.La th se de la culture de substitution125, coupl e

en repr se a ru ssemen es emmes quesemblent tre les magazines « f minins » et leursmmanqua es pages an , rouvera cer a ne-ment une illustration clatante, moyennant uneenqu te sociologique pouss e.

Je rejoins tout fait l’Observatoire Z t tiquedans cette d marche qui consiste penser que,plut t qu’interdire, mettre en garde ou moquer,r en ne vau e c em nemen cr que personne .

J’ose croire qu’ la lecture de ces pages,n mpor e qu sou a an vra men se a re uneid e sur les fondements des lixirs Floraux du Dr 

ac y verra sorma s un peu p us c a r ans cebrouet qui, s’il peut s’av rer go tu   l’œil, peut ser v ler bien amer en bouche.

Novembre 2004Retouch en janvier 2007

125 Les gens affectivement prouv sar une situation sociale v cue commen chec ou comme un d saveuont d crits comme ayant tendancea opter es ormes e cu ture

e su sttuton ans esque es onuppose qu s r cup rent en terme eeconnassance ce qu eur est re usans e ca re n t a . ette t se,onrm e en anthropologie des groupes

ociaux marginalis s, est encore’ tat d’hypoth se dans l’adh sion laph re « paranormaliste » ou croyanteu sens large, mais serait un axe’explication du fort taux d’adh sion au

« surnaturel » de certaines cat goriesoco-pro ess onne es.

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Annexes

Annexe n°1 : Revue des (rares) expériences menées sur les Fleurs de Bach

y a une once e voyeur sme a er es exp r ences sur eseurs de Bach, maintenant que nous connaissons l’histoire decette pseudo-th orie. N anmoins, en guise de r ponse au « pour-

quoi pas ? » coupl l’ ternel « et si ça marchait quand m me ? »,nous allons tenter de proc der une revue des exp rimentations cli-niques men es sur les lixirs. Nous ne les d crirons pas toutes dansle d tail, et nous ne traiterons pas des articles de presse (1).

Méthode systématique

Nous avons coupl la revuesyst matique des recherchescliniques sur les Fleurs de Bach(effectu e par Ernst en 2002)avec no re propre rec erc e.Si Ernst a pluch les MedlineEmbase, Biosis, Cochrane Li-brary, ainsi que les ambiva-en es e , e

beaucoup d’autres revues (2),nous avons prolong la m merecherche, cette fois jusqu’enao t 2004. Les limites sont vi-dentes : il se peut qu’une tudenous ait chapp , l’extraction dedonn es n’ayant t effectu eque par une seule personne,au eur. ne exp r men a on

pourrait aussi ne pas avoir tpubli e en ligne. Au contraire,nous savons que les publica-ions d’ tude « n gatives » sonteaucoup p us rares : se pour-

rait alors que notre revue soita ors encore rop… op m s e.

Critères de sélectionLa qualit m thodologique at valu e par Ernst selon

l’ chelle dite de Jada (3), quionne une va ua on es a s

exp rimentaux. Pour notre pro-pos, nous nous con en eronsd’ valuer les points suivants :

- l’ chantillon de l’ tude est-ilpertinent ? Une tude statistiquen cessite un nombre de sujetsassez cons quent, s lectionn sselon des crit res acceptables

pour l’enqu te.

- l ’ tude b n cie-t’elle d’ungroupe e con r e, c e s - - red’un groupe maintenu dans

les m mes conditions globa-les, hormis l’administration duproduit.

- le protocole est-il adapta var a e rec erc e r ceau groupe contr le, donner ounon e pro u ev en a seu evariable en jeu. Ainsi, une com-paraison entre les deux groupesdevient une valuation directede cette variable.

- a-t-il double-aveugle ? Pour viter tout transfert subjectif d’informations, il est largement

mon r qu es pr mor aque le sujet ne sache pas s’il

appartient au groupe contr le(simple aveugle), mais que lechercheur ne sache pas nonp u s ce qu a m n s re, e qu(double aveugle).

  e r es r su a s es - per -nent ? Les raisons d’ cartementou e ma n en es r su a ssont-elles clairement expli-qu es, et recevables ; ceci pour 

viter l’effet Mendel , du nomde ce moine tch que Gregor Mendel, fondateur de la g n -

ique, qui avait une f cheuseen ance ne gar er que esr sultats qui conrmaient ses

ypo ses

Revue de Ernst

Parmi les 56 publicationsd crites par Ernst, 52 furentexc ues, so parce qu e es neportaient pas sur les Fleurs de

ac propremen es, soparce qu’elles ne proposaient

aucun con r e c n que .Deux des quatre articles res-tants (Von Rühle et Cram) d -crits ci-dessous, ne soutiennentpas un examen approfondi.

Les deux derni res tudes, auprotocole correct, seront pr -sen es ensu e.

on e u runEn 1995, l’h pital Bad Urach

e a en- r em erg enAllemagne, furent test es lesm res d’un premier enfant, dontles d lais normaux d’accou-chement sont d pass s et qui

par cons quent manifestent del’anxi t , que ce soit sous formede fatigue, de coupure de respi-ration ou de crises de paniques.

s agssa un groupe ran o-mis avec 24 femmes, entre 21

e ans, ou es mar es ou ensituation stable, en grossessepour la premi re fois et ayantd pass le terme de plus de

4 jours. 8 tir es au sort rent

RéférenceVon Rühle G., Gudrun,

ilotstudie zur Anwendung von Bach- Blütenessenzen bei 

rstgebärenden mit verlängerter Tragzeit Erfahrungsheilkunde

1995 Vol 44 (12) pp 854-860.Une version est disponibleen ligne en ... hongrois !http://www.bach-terapia.hu/anulmanyok/szulesz.html

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partie du groupe «rem de deac » auque on a mn s ra u

Rescue Remedy (RR) couplaux rem es c ass ques enl’occurrence mimulus, peuplier,gen ane, c vre eu e e rosesauvage), 8 dans le grouperecevant un «soutien psycho-logique» et les 8 derni res

simplement suivies par leursgyn cologues. Les effets atten-dus taient : temps raccourci du

a , mo ns e comp ca onsen accouchant, moins d’analg -s ques, a espr p us poset anxi t r duite.

ritique :Le protocole tait adapt ,

et comportait un groupe decontr le ;

Il ne s’agit pas d’un double-aveugle - ce qui, dans des me-sures e compor emen s psy-

choaffectifs, est r dhibitoire ;ac an que emmes u-rent exclues des r sultats pour 

verses rasons, c an onest drastiquement maigre.

Bref, l’ tude de Von Rühle etGudrun ne serait exploitablequ’au prix d’une certaine naï-vet . Mais comme le groupe« ac » eu sem e- un peumoins recours la m dication,ceux qu vou uren y vor unepreuve y virent.... une preuve.

Cram 2002La seconde tude rejet e fut

e a u r e rey . ram,Canada. Sur un (minuscule)

c an on e ouze personnesd pressives, neuf femmes ettrois hommes g s entre 35 et79 ans et dont la moiti avait

d j eu recours aux Elixirs, il tsuivre un mois de traitementnormal une th rapie de troismo s n v ua s e aux x rsoraux (65 au total*). Sansen rer ans e a , u sala Beck Depression Inventory

e a am on epres-sions Scale (HAMD), mesurantle taux de d pression dessujets. Apr s le premier mois,la BDI et la HAMD rest rentinchang es, tandis que les moissuivants, l’octroi de eurs deBach diminua de 50% les deux

indices.Critique :

e e exp r ence s en ac ed’encore plus de biais que lapr c dente :

- inutile d’esp rer mettreen vidence quoi que ce soitd’ tay sans double-aveugle ;

- chantillon non signicatif (trop petit) ;

- 4 lieux et 4 th rapeutes dif-ren s pour vaua on e

HAMD (Cram, Nevada City ; Ro-

driguez, Nevada City ; Wortzel,Madison ; Harteld, Charlotte) ;il conviendrait de la faire suivrepar e m me rapeu e rap-pelons-nous qu’un acupuncteur gu r au an m eux qu esgentil, et qu’il est… asiatique !voir Broch, 2001, pp 143-152).

- couplage de th rapie classi-

que par diff rents th rapeuteset de eurs de Bach, ce quiaugmente le taux de variables

pren re en comp e ;- il y eut divers changementse ormu es x rs, en nom re

diff rent selon les sujets, etc.ssons au passage que es

fonds pour mener les tudes deeffrey R. Cram furent octroy s

par la Flower Essence Society ,de Nevada City au Canada.Ceci n’est bien entendu pas unargument en soi. Mais qu’uneinstitution nance une tude

n gative sur son cheval de ba-a e sera pour a ns re… u jamais vu.

*Note : pour les puristes, pr ci-sons que certains des 65 Elixirsadministr s n’appartiennent bien

videmment pas la liste deseurs de Bach originales (aunombre de 38) mais sont de« nouve es » eurs e ac ,am ricaines ou australiennes.

Les publications recevables

Les deux seules publicationsr pon an ous es cr resde validation selon Ernst, sontce es rms rong rns e eWalach, Rilling & Engelke. Pour a prem re, va e so que acritique s’applique d’autant plusque l’un des auteurs est la fois

  juge et partie : c’est la raisonpour laquelle nous allons lesd crire de façon exhaustive.

Armstrong & Ernst 1999exp r ence que vo c eu

lieu en 1998 au D partemente ec ne omp men a re,l’Universit d’Exeter, Grande-

Bretagne, en vue de tester l’ef-cacit du m lange de 5 lixirsoraux appel Rescue Remedy(RR) sur l’anxi t de sujets tu-diants. 100 participants, choisisa a o remen e en ou eaveugle, prirent 1 4 doses soit

e , so e p ace o uran7 jours cons cutifs. Les taux

anx uren mesur s sur eSpielberger State-Trait AnxietyInventory.

Critique :- cette tude ne souffre

d’aucun biais exp rimental, etou es es con ons requ ses

sont r unies.- a seu e a esse re e va e

est li e au taux d’abandon destudiants : seuls 45% tinrent les

7 jours, ce qui malgr tout repr -sente un chantillon correct.

Aucune diff rence signicative

entre les deux groupes ne putre reev e. rms rong e rnsconclurent que cette tude neourn aucune preuve e e -cacit du Rescue Remedy souses con ons exp r m en a e sdonn es  

Le toll ne se t pas atten-dre. Le chercheur D. Ullman,suivi de P. Mittman, pr sident duSouthwest College of Naturopa-thic Medicine Tempa, Arizona,USA, object rent que l’ tude

tait bas e sur une pr misseausse : amas ac n aura

administr le RR pour le stress

aux examens. a r ponsede Ernst se t claire et incisive :« Le fait est , r pondit-il un peu

plus tard, que [le RR] est pres-crit et utilis cet effet ».

a ac , ng nge e001

exp r ence suvan e es aplus rigoureuse notre con-naissance : elle fut men e en2001 Freiburg, en Allemagne,

l’Institut für Umweltmedizinun ran en aus ygene, sur  

61 personnes. Sur les 55 su-e s conserv s, une moyenned’ ge de 28 ans, fut administr en ou e-aveug e so un p a-cebo, soit une combinaison de

rem es oraux rason e4 gouttes par jour, soit l’un puisl’autre, ce durant 2 semainesponctu es de 2 bilans. Le testd’anxi t fut cette fois la versiona eman e u es nx e y n-ventory (TAI-G, Hodapp, 1991).

Critique :- ce e u e ne sou re

d’aucun biais exp rimental, et

ou es es con ons requ sessont r unies.

Référence

Cram J.R., Flower EssenceTherapy in the Treatment of Major Depression: PreliminaryFindings, CAM,2002 Janu-ary 8-15 accessible sur http://www.ijhc.org/FreeJournal/Journal/0601articles/Cram-I-1.asp

r Jeffrey . Cram

Références

Armstrong N, Ernst E, Arandomised, double-blind lacebo-controlled trial of a

Bach Flower Remedy , Perfusion1999; 11pp 440-446 [publié dansComplementary Therapies inNursing and Midwifery, 2001;

7(4):215-221]Ullman D, Bach Flower Remedies Study: A Critique [of 

 Armstrong & Ernst] 

 

, Perfusion1999; 12. [republi dansComplementary Health PracticeReview, Fall 2000, Vol 6 No 1]

Mittman P, A randomised,ouble-blind placebo-controlled rial of a Bach Flower Remedy: a

Review [of the above Armstrong& Ernst] Perfusion 1999; 12.[republi dans ComplementaryHealth Practice Review, Fall2000, Vol 6 n°1]

Ernst E., E. Ernst’s rejoinder toP Mittman and D Ullman on theBach Flower Remedy Study ,Complementary Health PracticeReview, Summer 2001Vol6 n°3

dzard rnst 

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Référence

Walach, H. , Rilling C., Engelke U., Efcacy of Bach-ower remedies in test anxiety: A double-blind, placebo-controlled, randomized trial with partial crossover Journal of Anxiety Disorders, UK, Vol 15 Issue 4, pp 359-366,July-August 2001Une adaptation est disponible sur www.defeatdepression.org/pdf/walach_bach.pdf, ainsi qu’un abstract sur www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=PubMed&list_uids=11474820&dopt=Abstract

Les autres publications citées

o c es qua re exp r men a-tions les plus cit es par les pro-moteurs de l’action des Fleursde Bach. Weisglas (1979),Campanini (1997), Rossi & Setti(1997) et Mehta (2002).

esgas

Michael Weisglas obtint sonau a orn a ns u e oIntegral Studies sur l’exp rienceque nous a ons cr re e qu,selon les h ritiers de Bach,aurait d montr l’efcacit desrem des oraux. Je n’ai pu meprocurer l’int grale de l’exp -rience et ai d me contenter derapports sur cette derni re, aus-s me gar era - e e concure efaçon d nitive. Et pourtant…

e pro oco e e e sg aspr voyait 3 groupes de sujetsauxques on rem respec ve-ment et, ce qu’on en dit, en

double-aveugle :- Groupe 1 : une bouteille am-

br e avec de l’eau de source etdu brandy (le placebo)

- Groupe 2 : la m me bouteilleavec eau e source, ran y edes lixirs oraux de Bach

- roupe : a m me ou e e,avec eau de source, brandy et

x rs.Il proc da alors des tests

psychologiques sur les sujetsau bout de 3, puis de 6 semai-nes.

Les conclusions furent di-

antes : tandis que le groupep ace o ne voya aucun c an-gement signicatif, les 2 autresgroupes pr sen a en es aug-mentations signicatives enerme e… consc ence e so ,d’acceptation de soi, de bien-tre, de cr ativit , d’humour et

de satisfaction sexuelle ! Mieux,le troisi me groupe, avec les 7lixirs, d notait d’une nette ten-

dance au stress et une volontmarqu e de mettre n l’ tude,ce quoi Weisglas conclut quep us e ou rem es ne peu-vent tre administr s sans ris-

quer « n er rences ».

Critique :Sur le terrain des biais pro-

tocolaires, l’exp rience va de

ary e en cy a :- nous ne savons pas le nom-

bre de sujets de chaque groupe,leurs caract ristiques, leursconditions de recrutement ;

- la mesure de la cr ativit ,de l’humour et de la satisfac-tion sexuelle n’est pas possible

scientiquement, tant ces no-ons son su ec ves pour esujet comme pour l’exp rimen-a eur. a ou era quaucune

garantie sur la concentrationen produits actifs d’une olel’autre ne pouvant tre fournie,il semble plut t po tique detirer de cette tude entach ede nombreuses incertitudeset de param tres ottants unequelconque donn e scientiqueexp o a e.

Campanini 1997

L’ tude porta cette fois sur trois cat gories de d sordresaffectifs : l ’anxi t , la d pres-sion et le stress, soign s par les lixirs pr vus cette effet.

c an on a e per-sonnes, 55 % de femmes, 45 %

ommes, g s e ans.

r que :- ni double ni m me simple

aveugle, ce qui en soi est d jun crit re de rejet sufsant.

- les r sultats furent valu sse on es en revues c n ques,

moyennant la prise en comptee a communca on ver a e enon verbale, ce qui est encoreune os mnemmen su ec .

- ces m mes r sultats furentc ass s : « s uc c s o a » ,« succ s partiel », ou « aucunsucc s », selon que l’on obser-vait une disparition compl teou partielle des sympt mes, ouaucun changement. Cela d no-te d’une m thodologie des plusrudimentaires, qu’on refuserait

tout tudiant d’universit , nesera -ce que v s- -v s u a sde la»case du milieu » : dans

ou son age, orsqu une s r ed’appr ciations gradu es estpropos e, on rel ve une fortetendance cocher la case cen-trale. Le meilleur moyen pour 

s en par r es e gra uer sur un nombre pair de cases.

- 67,8% des sujets furent clas-s s « succ s total ». Mais onnous pr cise que ce taux monte

89% de tests positifs si oninclue les «succ s partiels», quine son pas, para oxa emen ,

des checs partiels ! On assisteun pe our e pres g a onmath matique particuli rementcocasse, quon re rouve par exemple dans les travaux de

ves Rocard sur la radiesth -sie. C’est une variante de l’effet

endel (voir ci-apr s).- Campanini nota que ceux qui

ne croyaient pas aux effets deseurs de Bach eurent un taux de

r ussite sup rieur (95%) celuie ceux qu y croya en .- on prescrivit les posologies

personna s es en onc ondes crit res psychologiques

de Bach, qui, nous l’avons vu,peuvent tre soumis cautioncar ils ne forment pas des tatspsychoaffectifs avec une signa-ure nette.- l’ chantillon est form de

55% de femmes sur 115, repr -sen an onc , ames edonc 51,75 messieurs). Soit il

a erreur, so y ava un pebout de femme et un gros mor-ceau de monsieur…

- 79% t moignent d’une con-ance dans le traitement. Est-ce

surprenant ? La plupart ont re-

  joint l’exp rience « parce qu’ilsavaient foi dans les eurs deBach » (sic . En outre, 79% re-pr sen en , personnes sur  15. Comme c’est moignon !

L’exp rience de Maria ElisaCampanini est donc vouer auxg monies.

ossi & Setti 1997Rossi et Setti eurent l’id e de

ester les lixirs oraux directe-men sur e a ma re ner e :utilisant le concept de « cris-

a sa on sens e », s renune premi re tentative d’ tudede l’ vaporation de solutionssursatur es de sels comme lechlorure de cuivre apr s avoir 

- apr s ana yse, es r su a smontrent une baisse signicativeu aux anx … ans ous

les groupes !a conc us on u onc sans

appel : « Les Fleurs de Bachsont un r el placebo pour lestests d’anxi t et n’ont pas

d’effet sp cique ».

Références

Weisglas Michael, Personal Growth and Conscious Evolutionhrough Bach Flower Essences,

Dissertation, California Instituteof Integral Studies, 1979.

M. E. Campanini, Terapia conori di Bach: Risultati di un

onitoraggio su 115 pazienti,Medicina Biologica 1997 n°3aprile-giugno, p. 37-43.

Rossi M , Setti M, iori di Bach:nuenze selettive e diversicateu sistemi chimico-sici - Primi isultati , Medicina Biologica

1997; 3: 54 -61.

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ajout des quantit s variablesde rem des de Bach, ceci ande voir l’effet des rem des sur e aux e cr s a sa on u se .Mais les deux chercheurs re-nonc ren , arguan u a queces solutions repr sentaient« un syst me thermodynami-quement clos une seule varia-

ble », et qu’ainsi on n’arriveraitrien. Ils se rabattirent alors sur 

les changes d’ions en solutionaqueuse, no ammen ceux ucarbonate de sodium et duc orure e cac um, sous ormeionis e en solution.

u ur e mesure que asolution refroidit ou s’ vapore,ces ions ont tendance serecombiner soit en carbonatede calcium (la calcite), soit enchlorure de sodium (le sel),des taux respectifs fortement

pen an s es con ons

d’exp rience et formant ainsi unpr c p a compos on r svariable. Rossi et Setti proc -

ren a ors vapora on con-tr l e de solutions sans, puisavec trois rem des oraux : lepr cipit obtenu tait alors ana-lys par diffraction aux rayonsX, moyennant la correction n -cessaire due l’effet de l’alcoolpr sen ans es x rs.

r que :Les conclusions tir es par 

es c erc eurs son ex raor -naires :

- le chauffage de la solutionamenan un p e c orurede sodium, et l’addition de quel-ques gou es e ose sauvagefavorisant ce d p t, Rossi et

e sugg ren que x r eRose sauvage, r put  pimenter la vie pourrait augmenter le « ni-veau d’ nergie » de la solution,

et ainsi… corroborer la th oriede Bach sur ce point – c’est-

-dire de prouver que l’ lixir e ose sauvage p men e a

vie. En gros, ils se font fort demon rer ce qu s veu en

prouver… avec ce qu’ils veulentprouver n z que, ceas’appelle un effet Cerceau.

- les r sultats avec l’ lixir aupommier sauvage furent moins

diants. Normal, disent-ils : lepommier sauvage est un lixir de puret , il assure donc uneimmunit aux inuences ext -

rieures !!!- a o e e, quan e e,eut pour effet surprenant de

ce qu es o nd’ tre prouv ) une forme B tade calcite, et l’ liminationde toute trace de sel : celane pouvait, selon les deuxafd s, qu’ tre d un grosapport d’ nergie dela Violette.

ns , e sc nar o en sc nar o,et forts de clich s de diffractionaux rayons , oss e epr tendirent que nous tenions

ce qu es e u une re-cherche fructueuse. Relevons

tout de m me qu’il s’agit d’unefantastique analogie entre descristallisations et des gu risonspsyc oa ec ves, ce qu ne vapas de soi. Enn, face desn erpr a ons auss an as s-tes, il convient de se mettreen garde : il n’y a pas que lecarbonate de calcium qui peut

tre B ta.

ehta 2002Cette derni re tude fut me-

n e au Penn State Hersheye ca en re sur usage u

Rescue Remedy (RR), de lavervene, u pommer sauvageet du noyer aupr s d’enfantsaffubl s d’un diagnostic de

rouble du D cit de l’Attention/ Hyperactivit (TDA-H). La por-t e de l’ tude est tr s r duite :deux groupes de cinq enfantsseu emen , auxques a en as-

sur s les traitements classiquess « a opa ques » . ansle groupe Placebo, trois desen an s nren par re osp a-lis s, tandis que dans le groupeFleurs de Bach, trois des cinqenfants se comportaient biensans aucune m dication. De-vant la p leur de l’ chantillonet la l g ret des conclusions,l’exp rience de S. Kaur Mehtaest d’une p leur fantomatique.

e quo ou er es… e a-analyses !

Conclusion

es mposs e e mon-trer que les Elixirs Floraux de

ac son sc en quemenun placebo. En effet, d’autres

u es peuven surg r e pr en-dre la mise en vidence d’unph nom ne th rapeutique. Cefut encore le cas r cemmentavec une nouvelle publicationde Cram, encore nanc e par 

la Flower Essence Society .Cram tenta d’ valuer l’effet duRescue Remedy au prorata

es mesures e emp ra ure

e c ro-con uc v e apeau sur des endroits localis s

u corps e correspon an s auxchakras (dont l’existence n’estpas av r e . pr en qu

tait enn « d montr que laformule aux cinq eurs att nuesignicativement la r ponse au stress, ce qui ajoute foi l’utili-sa on e ces su s ances ans

le traitement des troubles li sau s ress ».Soyons honn tes : nous conti-

nuerons pa emmen ana yser 

ou es es pu ca ons, ous estravaux, sommes pr ts partici-per e nouve es exp r men a-tions, et revoir, le cas ch ant,ou ou par e e ce oss er.

Mais la th rapie des Fleurs deBach risque de ressembler ce que Paul Kurtz appelle lesyndrome du Canard de bain en p as que autant de fois vous

plongerez le canard, autant defois il remontera la surface.

(1) Les articles de presse s’avèrent en grande majorité fantaisistes. Exemple, celui de Tania Alexander du Daily Maildu 9 Décembre 2003, un véritable séisme conceptuel : on y lit que l’élixir d’Impatiente est fortement recommandé pour les enfants qui « ne peuvent attendre le P re Noël» (sic) et «qui sont d sesp r s d’avoir ouvert toutes les fen tres encarton des Calendriers de l’Avent. » Certains lectorats de ce genre de presse mériteraient non plus des oles, mais des

 jéroboams de cet élixir en guise de cadeau lors des abonnements, tant leur patience, à force, doit être rongée.

(2) Ernst E., Wien Klin Wochenschr. (2002) 114/23, p 964.

(3) Jadad AR., Moore A., Carroll D., Jenkinson C., Reynolds DJM., Gavaghan DJ. Et al (1996), Assessing the quality of reports of randomised clinical trials : is blinding necessary, Controlled clin trials 17 : 1-12.

(4) Ernst E., (2002) ibid p 965.

(5) Unsikable rubber duck syndrome, voir Kurtz P., The New Skepticism: a worldwide movement The Skeptic, 2, 1998, p28. En pdf ici http://www.skeptics.com.au/journal/1998/2.pdf 

Notes

Référence

Mehta, S.K. Oral Flower Essences for ADHD Journal of the American Academy of Childand Adolescent Psychiatry,Volume 41, 8, Août 2002.

S. K. Mehta

Référence

Cram J.R., A Psychological and Metaphysical Study of Dr. Edward Bach’s Flower Essence Stress Formula larecherche avec un résuméen diapositives est pr sentsur www.owersociety.org/Cram2.html

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Annexe n°2 : Affaire Nelson’s, histoire d’un lobby, d’après Anne Andrault

l est souvent invoqu par lesu sa eurs e m ec nesdites « alternatives », « dou-

ces », vibrationnelles, ner-g tiques… que leur choix est

venu d’un rejet de l’allopathie(d signant, pour tout hom o-pathe, ce qui n’est pas hom o-pathie), et en l’occurrence desaussi fameux qu’affreux lobbiesp armaceu ques, qu n on pour autre ambition que de nous ga-ver e m camen s or c ersavec plein de vrais morceauxd’effets secondaires ing rablesdedans. Je nuancerai un tanti-

net : autant les pratiques com-merc a es une gran e maor des industries pharmaceutiquesne d note pas d’une thiquetr s consistante - je renvois aux

proc s sur les g n riques, entreautres -, autant, nous allons levoir, la logique mercatique peut

tre aussi l’œuvre chez lesgentils pharmaciens « doux »,e m me… c ez es ven eursd’ lixirs de Bach.

e vre ar c e en ques onamput e de son introduction,pour la simple raison que sid nonciation est faite, l’arti-

cle t moigne d’une certainena ve v s- -v s u pro ului-m me. N anmoins, toutepersonne le souhaitant pourraaller consulter l’article original

de Anne Andrault en ligne sur http://www.econovateur.com/r u b r i q u e s / c o m m u n i q u e r /cr com .s m et se faireune id e de la minuscule coupeque a op r e. es no es sonbien entendu de Mme Andrault.

(…)

L’idéal originel anti-commercial du Dr Bach

e « on oc eur » ac avad s l’origine une conceptionr s c a re e a us on eson produit, que ne renieraientpas les adeptes actuels de« l’open source » (1) : lors desa conf rence publique du 24septembre 1936, peu de tempsavant sa mort, le Dr Bach disait :« Cette œuvre de gu rison a t accomplie, publi e et offerte g -n reusemen pour que au rescomme nous-m mes puissent 

se ra er quan s son maa-des ou rester forts et en bonnesan . » .

Son ouvrage Les douze gu -risseurs et autres rem des a tpubli tr s vite, an que le moded’emploi des rem des puisse

tre assimil sans connais-sances m dicales sp ciques,e que ces rem es pu ssen

tre utilis s la maison. Il ser ou ssa que « eur renomm es’ tend[e] travers le monde »

e que eur succ s passe« les esp rances et les attentese ceux- m mes qu on vou 

leur existence cette cause :soulager les malades. » (Let-re du 22 octobre 1936 sonditeur).Tel tait l’esprit dans lequel il

l gua ses rem des l’huma-n . a s s o re men rases propos.

Quelques faits historiques

L’exposition des faits qui vasuivre est extraite du jugement

u ma ,Royal Courts of Justice, An-

g e erre, spon e sur un s eInternet avec abonnement.

eur ec ure, en po n s, enqu’un peu longue, permettra au

ec eur e m eux compren re alente strat gie d’appropriationcommerc a e e ou un sec eur.

1) Transférer l’activité dans le domaine commercial

A sa mort en 1936, le Doc-teur Bach transmet par legstestamentaire tous ses bienset activit s sa collaboratrice

Nora Weeks. Celle-ci continuefabriquer et commercialiser les rem des dans la maison de

ac oun ernon.En 1958, Nora Weeks et Vic-

or u en cr en a on a onDr Edward Bach qui acquiertla propri t de la maison. En1973, deux nouveaux associ s,John Ramsell et sa sœur, Nickie

urray, reo gnen a on a on.A partir 1974, l’activit commer-ciale se fait au nom de « Centredu Dr Edward Bach ». En 1975,

a mor e c or u en qul gue ses parts du Centre

ora ee s, ora ee s,John Ramsell et Nickie Murraydeviennent propri taires partsgales des actifs du Centre. A la

mort de Nora Weeks en 1978, le

fr re et la sœur poursuiventdeux les activit s du Centre.

Ici, les choses se g tent. En983, les activit s et les actifs

du Centre du Dr Edward Bachsont transf r s une soci tde forme commerciale, Bach

ower eme es m e onils sont les deux seuls actionnai-res. n , une nouve e so-ci t , BFR (Mount Vernon) Ltd,dont ils sont galement les deuxseuls actionnaires, est cr e.Cette soci t acquiert toutes lesparts puis reprend tous les actifset le passif de Bach Flower Re-me es m e qu cesse ao rsson activit , mais ne dispara tpas vor p us as . n ,Nickie Murray quitte l’Angle-

erre e ven ses par s e(Mount Vernon) Ltd son fr re,qui reste seul propri taire (avecsa lle ? sa compagne ? Le ju-gement ne le pr cise pas).

R capitulatif :- Autour des d couvertes du

Dr Bach, est cr e une structu-re, le Centre Bach, qui prot ge

l’authenticit de sa cr ation.- ne prem re soc escr e, qui reprend par transfert

e ugemen ne men onne pass’il y a eu achat monnay ) lesac s e a prem re s ruc uredevenue structure vitrine.

- Une deuxi me soci t secr e, qui elle, ach te (dansdes conditions que ne pr cisepas le jugement) l’activit etles actifs de la pr c dente quicesse auss ou e ac visible.

R sultat :

ou e ac v es en re esmains d’une soci t commer-ciale d tenue par une seule

.

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2) Revendre l’exclusivité de la fabrication et la commercialisation

Dans ses crits, le Dr Bachexp qua que es rem espouvaient tre pr par s par ou un c acun, mas usa

l’adresse de deux pharmaciensqui avaient accept de vendreles pr parations au public.

Les pharmaciens achetaientles teintures m res au CentreBach, pr paraient les solutionsappe es em es, es em ou-teillaient et les vendaient danseurs magasns. un eux ces-sa son activit en 1967. Quandau secon , e sons, res a seu

commercialiser les rem des(en dehors du Centre Bach),sous contrat avec le Centre.

Les teintures m res utilis espar Nelsons pour ses pr para-tions sont toujours fabriqu esau Centre Bach, qui appartient,

on s’en souvient, non pas laon a on ac , qu nen pos-s de que les murs, mais la so-c oun ernon ,propri t de John Ramsell (etde sa famille ? Nous l’ignorons).

Cette soci t accorde en 1991e sons exc us v mon a e

pour la fabrication, l’emballage,a commerca sa on e a s-tribution des rem des pr par s

partir des teintures du CentreBach – BFR (Mount Vernon) Ltd

 – sous les noms de « Bach » et« Bach Flower Remedies ».

En 1993, Nelsons ach te pour 4,3 millions de livres l’activit duCentre Bach d tenue par BFR

oun ernon ce e o s-cce n’est pas gratuit) par l’inter-m a re une soc on e eest l’unique actionnaire, BachCentre Mount Vernon Limited.

R capitulatif :- Le cr ateur des Rem des

cone une partie de la commer-c a sa on e ses pro u s es

pharmaciens.- n es p armac ens, e -sons, devient, par un concours

e c rcons ances, seu s r u-teur des rem des en dehors duCentre Bach.

- La soci t propri taire desteintures pr par es au CentreBach cone l’exclusivit mon-

a e e a a r c a on e e avente des rem des Nelsonsqui ach te ensuite tr s cher cette m me soci t .

- La fabrication des teinturesappartient donc actuellementla soci t Bach Centre Mount

ernon m e , e e m mepropri t de Nelsons ; la fabri-ca on, em ou e age, a com-mercialisation et la distribution

es rem es son exc us v ,elles… de Nelsons. La boucleest boucl e.

R sultat :Une m me soci t sous di-

verses couleurs poss de toutesles tapes de l’existence des re-

m des, mais la structure vitrineexs e ouours pour pro ger l’esprit du Dr Bach – et entreemps, e argen a c rcu …

3) Monnayer la propriété intellectuelle

Les articles et conf rences dur ac onna en « pour ceux

qui le souhaitent » et en d tail,es n ca ons, es m o esde pr paration et la posologie

des rem des (voir l’introductiondes Douze gu risseurs, dition1964). Lui-m me appelait sespr parations Remedies (Rem -des), Healing herbs (Plantes

g u r is se us es ) , o u Healersu r s seurs .

Mais en 1993 r appara t lasoc ac owers eme esLimited. Elle avait enregistr 

comme marques d pos es lesappellations « Bach Flower Remedies » d s 1979, « Bach »en 1989, puis le logo rond utilispar le Centre et Nelsons, et la si-

gnature manuscrite du Dr Bachen e . u sa ondes marques est alors attribu esous cence a soc acCentre Mount Vernon, la liale

de Nelsons. Aujourd’hui, pluspersonne ne peut utiliser cesappellations.

4) Commercialiser la connaissance et sa transmission

Depuis le d but des ann es1950, le Centre Bach publiaitsous la responsabilit de NoraWeeks une lettre trimestrielle,« e ac eme y ews-

letter – Flower Healing  ». En, ora ee s cr v anscette lettre que le « Dr Bachcroya que ou e conna ssance

 

b n que l ’humanit devait u re onn e gra u emen »et en 1966 qu’elle sent « qu’il serait bon de savoir que [lesrem des] soient pr par s par les praticiens Bach eux-m mesans eur propre pays ». Nora Weeks pr cise gale-

ment dans la Lettre du Centreque l’expression « praticiens

ac » s app que qu conquepr pare ou prescrit les Rem -

es, a con on expresse queceux-ci soient pr par s dans lestrict respect des recettes du Dr Bach. Il n’est pas fait mention

d’une quelconque formation.A partir de 1991 cependant,

le Centre Bach (dont l’activitappartient, rappelons-le, Nel-sons) se met afrmer que

seules les personnes form esau Centre peuvent pr tendrel’appellation de praticien Bach.

me en p ace un sys me elicence (agr ment d livr par la

on a on ac e mpose auxconseillers souhaitant l’agr -ment de ne prescrire que les Re-m des approuv s par le CentreBach. Il reviendra d’ailleurs sur cette clause d’exclusivit quel-ques ann es plus tard.

Petit d tail, la fondation ac-tuelle, The Dr Edward Bach

ea ng rus , por e e m menom que la fondation cr e en

par ora ee s e c or Bullen, mais a t cr e, el le,en 1989. Pourquoi une nouvellefondation ? Les formations sont

payantes, leur tarif est raison-nable, mais l’enregistrementdes conseillers aupr s de laFondation est annuel et payableannue emen . ous ne savons

pas avec certitude qui dispenseles formations, qui en perçoitles frais ni qui r mun re lesorma eurs.Toujours est-il que le dossier nscrp on un saon par s en

pour la pr sentation des forma-tions du « Programme interna-tional d’enseignement Fleursde Bach » a t d pos par lasoci t Nelsons. Le d pliantfrançais ne comporte aucunnom e soc e r ge esdemandes vers l’adresse d’unpar cu er, vra s em a emensalari de Nelsons. Sur Internet,

a rec erc e n orma ons sur les formations aboutit en Angle-terre l’adresse de Nelsons.

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) Vers un monopole européen

Nelsons essaie vers 1999 d’in-grer es em es e ac

la pharmacop e hom opathiquer ann que. a communau

hom opathique refuse cette d -nomination comme « impropreet inexacte ».

La soci t Nelsons a r cem-ment sugg r que les pr para-tions puissent entrer dans le ca-dre d’application de la nouvelledirective europ enne MLX 283sur es ecnes er ors esTraditionnelles.

our que es rasons e ed marche permettrait Nel-sons de s’assurer durablementl’autorisation de vendre ses

Fleurs de Bach dans les payse a communau europ enne

dont les l gislations variente es re ven usqu pr sen

du domaine « alimentaire » ou« compl ments alimentaires »car elles ne contiennent que

de l’eau et du Cognac) et degarantir la qualit sanitaire despr parations.

Mais ces d marches ofciel-les serviraient aussi prot ger es n r s commercaux eNelsons, car la classicationcomme « m camen s » mpo-serait ainsi tous les produc-teurs d’obtenir une autorisationde mise en march qui co terait

plusieurs centaines d’euros par an et par produit. Or, hormisNelsons et deux autres soci t sang a ses, es pro uc eurs eeintures m res dans le monde

sont de tout petits exploitantspour lesquels le co t de la li-

cence serait prohibitif. Exit toutle monde, petits producteursanglais, australiens, italiens,rançais…

cap u a e a ern retape :  – limination de la concur-

.

) Rien ne va plus

e ugemen u ma ,conrm en appel le 21 octobre

a annu enreg s remendes marques « Bach Flower Remedies » et « Bach » pour leRoyaume-Uni. Les deux coursont en effet consid r que cesappellations constituent lesnoms g n riques des produitset non des signes distinctifsd’identication des produitsa r q u s au e n re ac . e cest une excellente nouvelle pour ous ceux qu r ag ssen con rel’accaparement de ces produits

par esons. uan a s gna-ture du Dr Bach et au logo rond,s emeuren es marques

d pos es car ils repr sententdes signes distinctifs d’originedes produits fabriqu s au Cen-tre Bach.

Cette radiation n’est valableque pour le Royaume-Uni.

n rance e ans e res e umonde, les termes « Fleurs

e ac », « ac ower e-medies », etc. demeurent lapropr a us ve e a socqui se les est appropri s comme

marques pos es. es proc slongs et co teux seront n ces-sa res ans c aque pays pour que les termes puissent retom-ber dans le domaine public.

Quant l’inscription au re-gistre europ en de la pharma-cop e selon la directive MLX283, elle est combattue et serapeu - re m se en c ec par esassociations de producteurs de

eurs e ac en nge erre,soutenues entre autres par des

rança s.

Quand tout ne devient plus qu’une question d’image

ne s ag pas c e cr quer  une quelconque exploitationcommerc a e es eurs eBach (il est normal que desp a rm ac e ns pa r e xe mp esoient r mun r s pour cela).

Mais nous nous trouvons de-vant un cas d’utilisation abusivede cette valeur ajout e, puisquecette soci t revendique un

droit exclusif sur ce produit etse r c ame seu « vra » pro uc-teur, tout en mettant en avant,pour es ra sons mage, estatut associatif – en apparence

  – u en re ac . s ag efaire croire aux consommateurs

que seus ses pro u s son« bons », « vrais » et b n -ques pour a soc en re.

Les vrais buts sont manifes-es - re ner ou e concurrence,

exploiter exclusivement l’originedu produit, etc.

Il y a tromperie envers l’ache-teur lorsqu’on lui vend commesigne de cette valeur (qui d -

passe largement la simple qua-lit de fabrication d’un produit)un nom, une marque, une ap-pe a on, une approc e « ura-ble » du monde, alors que toutcec n es p us qu une aça equi ne correspond pas la r a-

lit des faits.La conscation annonc e par 

une soc commerca e esFleurs de Bach anticipe la di-m nu on e a var x rsdisponibles, voire de leur qua-lit . Les b n ces d’une activitcommerciale saine – dynamis-me, et innovation – vont suivrela courbe d croissante des ac-

eurs professionnels ind pen-dants impliqu s dans la li re.Le monopole commercial n’in-c e pas non p us une a sseuture des prix.

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 – Anne Andrault –

Notes(1) Issu du milieu informatique, en pointe sur le plan technique et commercial, mais aussi sur le plan politique et social, ceconcept – bas sur la notion de don – atteint progressivement sous d’autres formes et d’autres noms d’autres secteurséconomiques.

(2) Les écrits originaux du Dr Bach, Le Courrier du Livre, 1994, pp. 178-179.

(3) Les grosses sociétés (et de plus en plus toutes les autres…) n’ont pas les moyens de développer des brevets sur tout ce qui existe – plantes, gènes, par exemple – ni de faire enregistrer toutes les semences disponibles ; elles limitentdonc la variété des produits disponibles sur le marché, ralentissent la recherche par un centralisme exacerbé, enprovoquant ainsi la disparition ou la raret extr me de ce qu’elles ne commercialisent pas elles-m mes. Elles tendent

 jouer imprudemment avec la qualité de ce qu’elles vendent an de réduire les coûts, à organiser la demande en fonctionde ce qu’elles ont à offrir par le truchement de la publicité et d’un matraquage généralisé sur l’inéluctabilité de leursm thodes. Les plantes amazoniennes sur lesquelles des brevets ont t d pos s, ou les semences pour lesquelles unenregistrement co teux au catalogue ofciel a t impos , sont de bons exemples.

(4) Sur les erreurs d’interpr tations du marketing classique pour comprendre les nouvelles attentes de soci t , lire « econsommateur, ce grand inconnu » [références sur le site]. 

Conclusion : et l’éthique dans tout ça ?

a soc e sons n a r envoir en taille avec des so-

c s e es que es pu ssan slaboratoires pharmaceutiques,les grands semenciers, oul’industrie des cosm tiques.

Mais son attitude prouve quela r cup ration industrielle et lacommercialisation abusive peu-vent tre aussi le fait de soci -t s de tailles moyennes, aussiav es e monopoes, e qutravaillent de surcro t dans lesec eur a pr or sans soupçonsdes coproduits.

es compor emen s « mo er-nes » engendrent dans tous lessec eurs e mu p es g s« collat raux » : limination depetites structures locales, con-scation de biens appartenant

des peuples ou l’humanit en-ti re, vente au prix fort de cho-ses que la nature toujours misgrac eusemen no re spos -tion depuis la nuit des temps,per e e o vers co og queet industrielle, et diminution dea qua u pro u .

u na , eaucoup e soc -t s, tous domaines confondus,on en compr s que e consom-mateur recherche aujourd’huide plus en plus un sens auxbiens qu’il ach te. Mais elles

se contentent de leur offrir biensouvent une jolie pub, un argu-mentaire commercial bien l chet un superbe packaging (auprix fort) en lieu et place d’unpro u qu o re une au en cbien comprise. (4)

romper es gens sur que,y a-t-il plus grave ?

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Annexe n°3 : Fleurs, Essences et Harmonie… et interdiction de publicité !

J.O n° 28 du 3 f vrier 2004 page 2384, texte n° 27D crets, arr t s, circulaires

Textes g n raux, Minist re de la sant , de la famille et des personnes handicap es

D cision du 26 d cembre 2003 interdisant, en application des articles L. 5122-15, L. 5422-12, L. 5422-14 et R. 5055 R. 5055-6 du code de la sant publique, la publicit pour un objet, appareil ou m thodepr sent comme b n que pour la sant lorsqu’il n’est pas tabli que ledit objet, appareil ou m thodeposs de les propri t s annonc es

NOR: SANM0420202S

Par d cision du directeur g n ral de l’Agence française de s curit sanitaire des produits de sant endate du 26 d cembre 2003 :

Consid rant que la soci t Fleurs, Essences et Harmonie, 75 bis, avenue de Wagram, 75017 Paris, afait para tre une publicit en faveur de m thodes de traitement comportant l’utilisation d’ lixirs de eursde Bach, revendiquant les all gations suivantes :

Sur la brochure : « Cr me de soin n° 1 pour les urgences : r pare (...) plaies, br lures l g res, piq rese ca me es rr a ons, rougeurs e n amma ons e a peau » ; « e rem e aux c nq eurs ourn untraitement efcace pour le stress, particuli rement ceux qui r sultent des cas d’urgence » ; « A utiliser ans ous es cas e ... c ocs p ysques ... » ; « ra emen es acc en s » ; « n usage mm a

dans les cas d’urgence (...) » ; « La cr me base du rem de aux cinq eurs (...) est destin e treappliqu e aux lac rations, morsures, piq res, br lures, foulures » ; « La cr me calme les irritations de lapeau y compris celle des petits enfants ».

Cr mes aux eurs : « cr me de soin n° 1, pour les urgences : r pare les petits accidents, plaies,br lures, piq res et calme les irritations, rougeurs et inammations de la peau » ; « cr me de soin n° 2,pour es oueurs : apa se es cour a ures muscu a res, en neuses e cer a nes oueurs ar cua res ».

r mes e sons : « omme son nom n que «apase es cour a ures muscu a res, en neuses eles douleurs articulaires. On l’utilise avec succ s, en massage local sur les h matomes, les entorses» ; « « rgences, cr me aux eurs, . .. ca me ns an an men a ou eur e r pare es pe s acc en s,plaies, br lures, piq res, lac rations, rougeurs et inammations de la peau. Son action est imm diate sur 

toutes les plaies profondes et supercielles » ; Les douze gu risseurs et autres rem des : « (...) Pouvoir de gu rir tous types de maladies (...) » ; Cr me aux cinq eurs : « Elle est tr s efcace en cas de piq re,br lure, morsure, lac ration, boutons, (...) acn , ecz ma, escarres, quand on a du mal cicatriser, d’unemani re g n rale pour tous les accidents cutan s ou dermatologiques » ; « Si vous avez des coups desoleil, son application vous soulagera tr s vite ».

Rem de aux cinq eurs : « (...) supprimer le stress et la douleur (...). Donc quand il y a (...) choc,acc en , rauma, per e e consc ence, e c., prenons ou onnons qua re gou es u rem e pur ou ansun peu d’eau et, quelques instants apr s, le soulagement survient ».

Consid rant qu’aucune preuve scientique n’a t apport e par la soci t Fleurs, Essences et Harmonie,l’appui de ces afrmations, la publicit effectu e par la soci t Fleurs, Essences et Harmonie, 75 bis,

avenue de Wagram, 75017 Paris, sous quelque forme que ce soit, en faveur de m thodes de traitementcomportant l’utilisation d’ lixirs de eurs de Bach, reprenant les termes vis s ci-dessus, est interdite.

La pr sente d cision prendra effet trois semaines apr s sa parution au Journal ofciel de la R publiquefrançaise.

spon e sur p: www. eg rance.gouv. r spa n ex e e or num o=(merci F.G.)

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Annexe n°4 : La psore, un concept fourre-tout !

Le concept de Psore, quoi-qu un peu rumeux, a eu sonheure de gloire au XIX mesi cle.

Sans rentrer dans une v rita-

ble discussion pist mologique, j’avancerai que la psore est l’undes derniers soubresauts de lath orie humorale d’Hippocrate.Hippocrate, en effet, postulaitque umeurs e, sang, p u -te et atrabile) « cuisaient » danse corps sa n en un m angeharmonieux : d s que l’une deshumeurs tait en exc s, le ca-ract re de la personne s’en res-sentait et devenait qui bilieux,qui atrabilaire, qui egmatique,qui sanguin : termes qui sontous res s ans e angage

courant. Pour rem dier cesexc s umoraux, a a se onHippocrate, exercer des soinsqu perme a en exsu er etrop-plein vici : ainsi la saign epour les exc s de sang, les r -gimes ass chants, etc... Galienrajoutera quelques si cles plustard les trois , sor esde soufes vitaux circulant par e r seau u cou, e a sandes humeurs perdurera pendantpresque ans...

o re p us e ans : vo cce que l’on trouve encore dans

la presse en d cembre 1999.Dans l’ trange magazine

  Alternative Sant , L’impatient ,on pouva re que a erme eterrain recouvre deux notions :

« L’une dite diath sique ara a açon on e ma a eexprime sa maladie.

Il existe quatre diath ses :- la psore qui ext riorise sous

forme d’allergie et de maladiede peau ;

- la sycose sujette aux proli-f rations cellulaires (verrues)et aux excr tions paisses  par exemp e couemen nasa

 jaune-vert et gluant) ;- a u se a ou ssan es

ulc rations ou des scl rosesdures, rigides (sous formed’arthrose ou de rhumatismes) ;

- le tuberculinisme se tradui-sant par des infections avec irritabilit et hyper nervosit .

L’autre classication dite cons-u onne e s n resse a mor- phologie des individus. Il existero s cons u ons e ase :- le carbonique correspondant 

au sujet plut t petit et rond ;- le phosphorique au sujet 

grand et mince ;- le uorique s’applique aux su-

 jets non sym triques, ayant desdents implant es de façon irr -guli re et des articulations hy- per axes prop ces aux en orses.Ces typologies orientent verses pr spos ons cer a n es

 pathologies et vers certains re-

m des. Ainsi le carbonique auratendance faire des surcharges  pond rales, son m dicament-type est Calcarea carbonica. Enr alit , il y a des personnes de

constitution mixte, par exemple p osp o uorques ou a en esde plusieurs diath ses. Il existedes corr lations entre diath seset constitutions. Par exemple, le

tuberculinisme touche plut t lessujets phosphoriques ou phos-  phouoriques et la psore lesn v us car on ques. » (1)

u r sque e con on re a-tulence phosphouorique etgaz…car on que, assez nor-mal de n’y comprendre goutte.

En gros, la psore, c’est un peutout, un peu rien. C’est un peule support d’une interpr tationfantasmatique et intuitive de lamaladie. Vannier conclut : « La

sore es un a nsa s ssa e,

 puisqu’on ne peut la d nir... »ors e propose e a ranger tout doucement, m ticuleuse-men sur ag re ran an edes bizarreries m dicales, entrele cerveau r frig rant et les ho-moncules.

On retrouvera avec plaisir uneallusion la psore dans l’articlecritique de l’Oscillicoccinum par e regre c e ouz , Os-cilliococcinum : Le petit canard a gran x ra e cence& pseudo-sciences n°221,en gne sur p: pseu o-sciences.org/221arch26.htm

L on Vannier, chantre de l’hom opathie, crit lui-m me que « LaPsore c’est la l pre biblique, la gale m di vale, la ladrerie du XVIII si cle, c’est l’arthritisme moderne, peut- tre mieux tudi , certai-nement moins bien compris. (...) Chez le psorique il existe toujoursdes manifestations cutan es et une alternance des manifestationsmor es : as me e ecz ma. n es n c erc e m n er par unediarrh e matinale. Le malade est souvent un h morroïdaire ou un var queux avec en ance aux u c res. au savo r respec er 

une limination cutan e, un ecz ma ou un ulc re variqueux. Unra emen ex erne nerg que r sque e provoquer es a ec onsbeaucoup plus graves et Hippocrate disait d j : le mal qui rentreest plus grave que celui qui sort. » (2)

otes :

(1) http://www.medecines-douces.com/impatient/262dec99/princip.htm

(2) in Docteur Nicolas, M decine Humaine, Librairie Le François-Paris 1978, en ligne sur http://www.psychologueclinicien.com/medhum.htm

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Annexe n°5 : Bibliographie

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 A propos de la Fraternit Blanche Universelle et des eurs de Bachhttp://www.reseauvoltaire.net/article3214.html

3 Un texte diant de Stephen Barrett, harlatanisme et fraude reli s au SIDA impliquant les eurse ac

http://www.allerg.qc.ca/sidacharlfraude.html

3 L’histoire de l’appropriation des Fleurs de Bach par Nelson’shttp://www.econovateur.com/rubriques/communiquer/critcom011002.shtml (non sceptique)puis http://www.oweremedies.com/fr/dept_57.html (non sceptique)

 L’article limpide de Jean Brissonnet sur l’hom opathie et ses fondementswww.zetetique.ldh.org/homeo.html

3

A propos des formes de pens e magique, sign François Grandemangep: c ar a ans. ree. r mag ee me ec ne. m

  propos u magn sme, e son s o re e es an asmes qu s y gre en , c ar onvo s nhttp://www.observatoire-zetetique.org/page/dossier.php?ecrit=3&ecritId=11

n ang a s :

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3 Article narquois sur les lixirs oraux, du norv gien Ole Daniel Enersenhttp://www.whonamedit.com/synd.cfm/300.html

  r c e sur war ac u -m me, par e m me au eur  

http://www.whonamedit.com/doctor.cfm/315.html

3 D nition des eurs de Bach sur le dictionnaire sceptiquep: s ep c.com ac ower. m

3 Commentaires et discussion sur l’aromath rapie et les eurs de Bachhttp://skepdic.com/comments/aromacom.htmlpuis http://www.skepdic.com/comments/bachcom.html

3 Petit encart sur les rem des oraux de Bach chez les sceptiques de Cincinattihttp://www.cincinnatiskeptics.org/blurbs/bach-ower-remedies.html

  se en gar e pr ven ve e uac wa chttp://www.quackwatch.org/01QuackeryRelatedTopics/mentprod.html

3 Dictionary of Metaphysical Healthcare, les eurs de Bach y sont pr sent es au rayonUnnaturalistic Methodshttp://www.quackwatch.org/01QuackeryRelatedTopics/dictionary/mdb.html

 Une liste impressionnante de Quack Th rapies, dont les eurs de Bachhttp://homepages.wmich.edu/~mccarthy/quacks.html

3 un article critique de Nicky Garratt, site privp: www.newre arc ves.com nrapropagan a s ep c . m

  n exce en ar c e v s e p us arge sur « a erna v sme m ca mys que», par ac asohttp://www.csicop.org/si/9509/alternativism.html

 Une mise en garde pleine de sens sur les rem des herbaux, par le NCAHFhttp://www.ncahf.org/pp/herbal.html

3 Un article croyant sur le lobby Nelsonshttp://www.healers-network.com/hhpressrelease.html

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Fiche de jeuRécapitulatif de l’outillage zététique

Les Nosodes de BrochNosode de Broch n°1 : effet Boule de neige. Untel d clare que Machin a dit que Chose avait appris chez Truc que

Nosode de Broch n°2 : effet Petits ruisseaux. Les petits oublis et les nes erreurs permettent les grandioses th ories.

oso e e roc n : e e erceau. erc e v c eux cons s an a me re au par ce que on en en prouver.

oso e e roc n : e e - an ar . o er es r g es en onc on es r ponses.

Nosode de Broch n°5 : effet Bip de (ou raisonnement panglossien). Raisonner rebours vers une cause possible.

Nosode de Broch n°6 : effet Puits. Plus un discours est creux, plus les auditeurs peuvent s’y reconna tre.

Nosode de Broch n°7 : effet Cigogne. Confondre corr lation et causalit .

Les Vaccins de Monvoisin

Les Piqûres de rappel du Dr HenriPiq re de rappel du Docteur Henri n°1 : l’analogie n’est pas une preuve.

q re e rappe u oc eur enr n : a onne o n es pas un argumen .

Piq re de rappel du Docteur Henri n°3 : accorder toute son importance l’incertitude d’un r sultat.

Piq re de rappel du Docteur Henri n°4 : une analyse globale ou statistique est souvent concluante.

Piq re de rappel du Docteur Henri n°5 : une th orie scientique est testable, r futable.

Piq re de rappel du Docteur Henri n°6 : l’origine de l’information est fondamentale.

Piq re de rappel du Docteur Henri n°7 : la force d’une croyance peut tre immense.

Piq re de rappel du Docteur Henri n°8 : se montrer prudent dans l’interpr tation.

q re e rappe u oc eur enr n : e m er e ce qu nous para vra e … e ce qu nous p a ra qu so vra .

Piq re de rappel du Docteur Henri n°10 : un sc nario n’est pas une loi.

Piq re de rappel du Docteur Henri n°11: le mode de rejet des donn es est signicatif.

Vaccin de Monvoisin n°1 : le faisceau de preuve. La r union de plusieurs arguments suspects n’est pas une preuve solide.

Vaccin de Monvoisin n°2 : ne jamais dire jamais.

Vaccin de Monvoisin n°3 : j’y crois donc c’est vrai.

Vaccin de Monvoisin n°4 : l’argument d’autorit . Prendre quelque chose pour vrai parce que la source fait autorit .

Vaccin de Monvoisin n°5 : le syndrome h roïque.acc n e onvos n n : e syn rome u poupe en ance s accroc er ec, onges e en acues sa ore.

Vaccin de Monvoisin n°7 : le syndrome « Popeye ». Une chose rapport e et r p t e passe pour vraie.

Vaccin de Monvoisin n°8 : effet « 7 travaux d’Hercule ». User et abuser des nombres, notamment 7 et 12.

Le Lavement poppérien

La Capsule de PuechSp cial « syndrome galil en » Toute personne pr tendant une pseudo-th orie la consid re presque toujours comme r volutionnaire,et en outre s’estime pers cut e.

Nettoie les th ories qui incluent leur propre r futation dans leur syst me.

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