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12 fton&lg&L

175© ASBAE. mmis 0ecoM letter to Kasavabu Is reply to his letter transmitted,

. lor tareatsseat ©ea wy 1?%9*

le 12 JUSTS

Is $H£al3tmtj.

Bass wtr© aesstge tr&aasis par Momsiewr SoiribQko, que ta'ont fait suivre

nos repr^sentaats a IseqpoMvlUe - et iseuj&el je wus repoads sussi dans \me6*

sutre lettre couvrant les points ^ssgntiels gue vous y soulevss - vous in

tme reaction Alfavoreibl© 4 l*a$pel pressaat contemt ctans mon message <!es19 1 tscidaat a ce ^pis dse s^ewres Imm^i5iat©s soient prises pour relacfeerles prisoimlers deteiKis par I'.ftKC depuis les iacldeats d'il y a una sesaaine.?ous ea coacluez g.ue 1 JlnftJassadeur I5ayal m*a doraa^ des renssigneraente ^oi ontpu ja*ia&iiij?« ea erraur et porter tort eaa l?oa reuoaa ta Coago.

II coBVieHt de rajspeler fae ^e vous ai envc^ mon issssag© de Jfew-Yorls le

5 mars au, soi? en me foadaat ©ur tous Iss jrenselgnsments Sont dieposaient nos4 leopoiartlle et <|wi nous Stalest alors parvenus. II ne s'e^issait

pa© de renseiga®raents dont I'tobassa^sur l sl serait I'autem-,

fies rapports du eapltaine soudaaais et da capltaine Bouffsrd du Canada.Si, apr^s 1'envoi &a message epae nous vous svons adress^j des falts suppleraen™

tairss tels cp® ceux <jae vous aseatlonaea ffiaiateimnt avaient £t£ slgaal^Sj ilsn'auraleat ^viasuffiBsnt pas pu modifier IG texts d*tm iE®sssge d^ji eKp^di^i ilssoraient natyrellemeKfc eieig^ sealeasent de votre part une slnrple eoEammiesttlonpour iaati%«er cpie les jaesuree cjye ^a^ais demand^es ^talent d^,l4 prises ausaoffient d@ la reception de mom Taessage. Je regrette <pe da&s ces circoastsneesia0n isessaga ait ^t^ wtilis^ coEme argiaiKnt poijr attaquer a nouveau l*AmbassaeletK'tS^al, Q»S l*oa ne peut consid^rer COCIBS ^ta»t en aucutue fagon responeabls enl*esp£ee, 60 le. fm^on qjie 1'om pr^t^jad*

4"e vouSrale S cet ^garft appeler votre attentioa swr les respcms©1oilit^sineooibeat sa rapr^seatant a leogoldville. ?ous dites (^jj'il se hSte d©

des reaselgneis^nts d^fjavoratleB. Bien ^videEaaent la situation @st

autre. II est de son devoir, en parfclcmlier Sans le cas d'une situation

grave qgae edle qui slest pr^seat^b le 5 jsars,, de me fcmrnlr, des qu*ilreqoit, tous les renseigaements daaRsarfc de t^noins au eujet d'ua incident.

II ne liri est gas loislble de garder de tels renseigneaients pour lui et 11 aepeut ^Vldssmient modifier les t^moi^oa^es cja'il rsgoit. It »i lui ni moi ne

ne pas r^agir c-craEe sesjblent iHadiQaer les falts tele qu*ils nous scmtdans 1'espoir qu'il y sera rem^di^. Sela n*est possible gue dans les

page 2

eas mineurs o& aoue pouvoas assiaasr taie tell© respoaeabllit^ a 1'dfeardpayn intslj?«8s£s 0a da Obasail 3s s£e«3*itil»

«f*ai tomjdw^s s0uliait£ fa© les laeieteats ou les smears eoaceraa&t desiaeidisats, tmsdiaBt des Sosgolais ©t le personnel <3e I'DSU, fassesat rapifeoentI'oifcgat €'un® eranfi§te, aea^e ca^oiateiaeat, afln d*^tablir les faite et aplsnirlea diffteult^s S'un coiramm accord. Ifes arrarjgements a cet effet dejftetu-ents^eessalres a »on avis. Ja se pense pas toutefois cps'una telle caaniere de

soi/fe possil)!© SftHS Is cst@ cl incl*3.QiitB iB^lioujBii'fe S@s "fcrou.pss^ ^AJearaet^rls^s par etee eoas^^aences graves pour des vlss bxanaineei (feais unssitt teioa les fslts tele (Da'ils ©oat r^port^s par les t^soins elolveat

itre coniais ssaas Q lal et 3.es svasares vcmlues floiv«nt §ta?e parises sans attesafirenine eB^iitt© con^olnte^ ^ii esiijarait olcessaireiasjat du temps, e» vue de ooa-froi&er &ee i^BselgneKants ipl peinmat sen&ler coatradietoires.

Je coastat® gae si Sana votre i^ponse vous B^adjCresses Se vlvse critiquesp0m? {jus ^s 3?@6l@Bi@ Is .T.i.ljHi*3.ti.on 2*s,pi.d£ <3.6s j>irisoisjii@rs^ vons pistsssz soussilence Is point cyae ,jfai voulu sjnfieial®si®M.t soallgKer, ^ savoir la Bjensee

d'oH^lei a'tms force sap^frleure centre ua groups etrasger, eneass d^fease, plac^ aoas la eoaffitaadesaent des Satioas Onies, efia

de forcer son Evacuation. Je B*ai poiat besoln de gusllfier cette menacsQ ni laBj0s5are <amrlsag^e# ^li — 01 elle avalt <*b^ prise — auralt n^eessaxremeatentafafe^ la eoMaauaatioia la plus vive sur la frase das prlnci^s recomius du

•i.etroit.lors

4 c® ojii aimit t _^355>ag ij5ee »%QciatiOB0 et eniui-iSe' confirm© ea.—- ^7 ""•*-—-.. —^^coaii^iofiQ out ate isaiaes le l^naeEs^BjaA'^etoar de I'OM

aussibaute

dee latleais fetes

1.-*

IB first lefctsr ia 2-epl to Kassvatni's letter traasssltt^d to you "by

. Second lettar follows in aa<^>feer cable. Sfeey dumld Tsoth "be handed

over ^ ycrn^ preferafcljr to Sasa'sna'b'a feut oiaifiseviB® to Bcaaboko or

J'ai r@gtt,par I'interm^diaire denos repr^sentants a L^o, votre

rlponse I ma lettre du 5 marsj qui vous a lt$ remise le 6 mars, dans

laqueUe Monsieur lemboko formulait, ©ft votre ncm, des observation BUT

divers aspeets du probl&me aetuel. Apris la oeraaunieation I, laquelle vous

avea laainteuaat r^poudu, vous av©K re§u deux auttree oo3Bmunioationsa en date

des 0 ©t 9 saars, ausquelles j© voudrais me r^filrer ^taat donnl qu'elles

traitent en pafftle du m^ae su^e^3 TOue noterea que, dans ma eomunieation

<3a 9* jr@3^i-iffi9 I'int^ntion de revenir sur IQB suggestions que vous a^es

faites dans la lettre da 5* d^s que j'aurai ©u la possibility de lee

4e plus pr^s.

pris o&imaissane® avee inqui^tud© d© votre ooaaauiaication du 11

cpi me paratt refl^ter la persistance d'un certain malentendu qoant aux

principes devaat r^gir 1' operation d© 1'OMJ. Vous 110 devea pas douter

de notre sinc€rit4 quand $® dis que lfdKlU eet asim^e du seul d£sir df aider

le peuple oongolais mais s© rend eonqjte qu'elle doit le fair© d'une roanilre

& protlger, aon seulematit le Congo, mais eneore 1'Afrique et le msnde

1'aetuelle menace I la paix et a la s^curit^, tout en sauvegardant

1'ind^peadaac© et l^int^gjfit^ du pays. Bne partis des diffi-

qus presents la situation actuelle, d^eoule du fait que, dans ees

conditions, l^aide au Oongo a© peut ©tre dissosi^e du probl^sae beaueoup

plus vasts d$ la paix internationale, ce qui parfois, peut ssmbler araener.,

du c8t€ des Nations TJjiies, des r^aotieas aHant a 1'encontre ds© points de vue

- 2 ~

congolaisj il H* exist© bfen ©ntendu aueun cand.it d*lnt£r§t d© eette

nature et il ae pent en exister aucuu puisqae. le peuple oongQlais, ltd

aussi, dolt avoir pour principal souoi le maintien de la paix dans le

monde qui Itex&oure et la prevention d1interventions radlitaires possibles

de la part do Puiasaneee (Stranglres. Ainsi, loorsque le Congo doit, eonsae

n'ia^iorte quel Stat Membre, s'adapter atix cirGonstaaees et accepter lea

decisions du Conseil d© $Se\irit^# conform^bent au Chapitre ?II d© la

Charte, 11 afy a II au«aae attaints aux int€r§ts pirns g^nlraux du pays,

dont le Ccsjjseil est le mieux ^ m^nae de ^tiger ®& raison de la haute autorit^

qa© lui confer© la Oharte} et cela ne peut non plus porter atteinte aux

droits souverains du Congo, si oe n'est dans les limites aceept4es par

teus les autres Itats Meabrea en vertu d'une resolution ccrane calle qai

a ^t^ adoptee 1© 20/21 flvrier. Par eonslquent, dans la mesar© o& les

resolutions ebligest tot^ les Etats Meafcres, J'estlm© que le Congo ne

devrait, lorsqu'il 1^1 faut se eonfenmer a tune decision dans l!int£r&t

primordial de la paix dans le mende et au Congo, €prouver aueune difficult^

S. eoop^rer v^ritablement awe 1'OWtf dans le vaste domain© a& cette coop&-

ratlon est sleeasaire.

Dans le oas qui nous oeeupe, ee que j'ai dit vaut plus pr<§eis<&aent

pOTir la foree de 1'OKU. L'ijaportanee, la compoBltion et les modalites de

d^ploiement de la force ae peuvsat d^pendre des volont^s d'aucxm gouver-

asmmt, ftb-ee d'wi gouvernffiient oontrifeutaire ou du gouverneaent hote.

Si lfONU organise la force, oette derni&re doit rester exclusivement sous

le eoraaandoaient d© lfOKB, agissant B©lon ee que le ccaajaandsment adlitaire

~ 3-

d© 1'GHf Jiage baft qttant atsx esfiigenees d<& la adssion de la foree, afisn d©

pewaettre I. eette derntlore de reraplir la fonotion qu© lui o«t eonjeinteraent

reeennue toua les geuvernaaents intlress^s. C'est II un fait que le

Qeu'tferflemeftt eongeiais 4©lt admettre.

II reste naturellement tuae vaste zone dans laquelle peut s'^tablir

une cooperation en vue d'aboutir aux arrangements les meilleurs ©t les

plus satisfaisants ele part et d'autre. A cet egard, le concept fundamental

s l©» lequdl la foree se trouve au 0«ang© avant tout pour aider ee pays

pread toute sa valeur. la situation est analogue daaas d'autres domainess

par exesnple sia? 1© plan admiaistratif. L© Conseil de s^eurlt^ est habllit^

I decider - eette decision obligeant tous les gouvern^nsnte - qpe le

persona©! adiitalr© ©u parsHmilitaire ae relevant pas du CcBuandemenfe des

Rations Unies devra qtsitter le pays, et lee aatorit^s eongolaiess sont

alors tenues, ooiaae les gefOTernemeats des pays d'oti set venu le personnel

en question, de @e oonfonaer I la decision, Cependant, il reste une

qiaestion, eelle qu@ pose la ma,ni&?© doat la d£cisi©n doit

afls d'atteindi^e I'ofcjeetif souhalt^ sans porter pr£3udiee

l^gitimea des Cengolais et, ea conslquenes, des consultations sont

souhaitablee touehant, par exea^le, les r€Ktplaeem.ents I effectuer en reeourant

SUK bone offiees de 1'ONU, dfes lore qu'uae base s© trotiro dr^le du fait

de 1'aoeeptation par le Congo de la decision du Goaeeil de s^cttpiti,

Je ai'excuee d'insister si longueiaent ewe oes questions, Kiais certaines

de vos r^aotioas me eonvaiaqusnt, Monsisitr le President, qu'il exists

des aislenteftdus n«m seulement quant I la signification des resolutions du

Censeil de B^eurit^, ©t notaBment de la plus r^eante ©n ce qui coaeerne le

fewad, saais aussi quant Si leur port£© juridique vis-a-vis des Etats Membres,

et tiotasaaeat du Congo, U© mfei0 qua, dans man message du f, j'ai tent€

d'esspliquer ee qu'&xtpliquait oa is'impliquait pas la resolution po«r ee qui

eat, par exeaiple, de 1'AHS, j'estime aujourd'hal n^cessaire d'iHdiquer

dans quel dwisaim, et potir qusHes raisons, 1'ONU eat daae 1'obligation de

revendiquer na© aetion autonome et, par eentrej dans quels autreg domaines

elle proe&dera vdlontiers aax consultations actives et, je 1'espSre

viv^ient, fruetueuses qyi s'injjoeent.

^e note %al«aent av©c quelque inqwi^tude VPS observations sur

1*atmosphere qui r&gne ^ Matadl et les oenelusions que vous soables votiloir

tirer de eette pr&fcendue atmosphere, ^fe n'ad. pas besoin de r^p^ter oe que

3rai dljS. dit de l*iaqportance vitals ds fetadi pour l^enaemble des

operations de I'OKU, tant sur le plan civil que ear le plan militaire,

ai d'inSister IL nouveau a\jr la nlcesait^ ex&rSmem©nt Tirgente d'aboutir

a t*a accord qui perastte d© rltablir eetie conamnieation vitale pour

1'operation. II me faut eependant ajouter quelques mets au sujet d<s vos

observations, Penastteas-moi tout d'abord d© rejeter ^nergicpemeat la

eeosparaison que vous ItabHssea avee la j?£aetion S, l*^gard des Beiges.

tie JBS permets d*@Kprimer ma surprise que vous ayes pu fairs une telle

comparaison, pleinement instruit eccsne vous 1' tes des Sv^nements de

JuiJlet et instruit G®m& vous devez 1'Stre, d©a vSnesrents de samedi

et dimanche dernier tels qu'ils se pr^sentent d'aprls des t^noignages

entiSr®neat digues de foi. II eat difficile de oroire que la presence

d'tin petit groupe d© personnel des transmissions oaaadien ©t d'enidron

130 Soudanais qui, I men su, . n'ont jamais pris aueune aaesure hostile I

de la population et a'ont jamale t©nt$ d'esoercer quelque

sur elle ou syp 1'AKC, ait pu suseiter les sentimeBts dont vous

sans qua les passions aient 4t£ attis^ea par des dlslaratione

§, la l%lre contfe 1*OMJ» ooame eela a dt4 le eas, et par wie

aautralee interpi-ltatien d© I'objeti de la presence de 1'ONU. Oe nfest pas

sans un© certaine aiaertrae persormell© que je prends note de vos observations

& eet %ard ear, cerarae TOT^ le saves, c'est tmlqiiement grtee aux efforts

et aux aaerifioss de l*OHtf qu© Matadi a pu &tre rouvsrt, le wenrie© d©

pilotage rltapgaaisl et la <dr«salation r^tablie. 21 est difficileaaent

croyable que la population alt la inSiaoire 01 courts qu'elle ait pu otibller,

en six aiois, cette d^ionsts-ation frappaate des objeetlfs ataxquels r%oad

1'aide de l'«.

J© suis ecawalnou, daas ess eireonstances, que si vous usi©2 de votre

grand© influenos peraomeUe dasa la r%lon pour expliquer S. ses habitants

oe qtae 1'OM a fait pour eax, lear indiquer les raisona estaetes pom-

lesquelles elle doit aaintsnir im contijflgent I Hatadi, et leiir e^oser les

de I'op&rattoft en eoors, qu© was dlsirea vous-m§me voir se potirsulwe,

cireonstanees psjeholegique® ohangeraient assea rapidemeotJiiAjMsJti&UA tiusi d

peroettr© de r^tablir des servioea r^galiersf§, Matadi sans aye an

eonstaterea, Je le eraias, que persorms ns ceaaprendrait qae 1© Congo

, paur le mcmmt tout au K01ns, devaat une attitude populaire

hostile et» as s$ meafcye pas tH^os^ t faire &3 sen aslaix pottr

rapid^aest eelle-cij et oe d'autant plus que eette

la ressar^ o^ eHe peat ©sister - aans saetrn dout© a ^t

par des iRforaations fallaeiensee r^eenaaeat dlvulga^es.

J© -vt)«s adresserai tme ctamranieation special e au Emjet de la

das prisonniera et &e questions connexes.

Dag

1@ 13 ears 1961

message, en date du 12 ae^s, sdress£ pa? leso. ggisidsart K&saru&u

par iBistej^4diair® de nos ,

ripens® a SES lettre du 5 SB?®., qui rous a 4ti maiis® le 6 mars, dansla^uelle l&jnsieus1 iosaboko fonnuisit, en votrs am, &©a observations

diners aspects fiu pro^ifeae aetuslo Ap^is Is eomualeatlon h

aves miBiemfflt rSponSu^ TTOUS ®?ss r@qu Seux aut?e@en date &ss 8 @t 9 zas^s, amjguellos je ^oufeais me r^f^rea? dtsaftqu'ellse ts?altsat en partie du H®JB® sujetj vous ooteres que, dans £@.e^Eauaicetion du 9; j^^Pise 1} intention <ie resreair sm5 i@s suggsstloasque vous aves fait@s dsas Is iettre Sa 55 e&@ que j'a\as=ai eu la possibility

de les 4tuSier de plus pres.J'ai prie coaEsisssace a^ec toguifeids de votes ccaaaunleation du

11 qui E© pes>aft F@fl^ter la psrsistaace d*ua certain saalQatsaSu qusmt<mx ps'iacipss d^aat r4gir I"op^a1;ioi& €s i*CM3<. fous ae dstres pas doutsrfie notre siaeiritl quand j@ dig que 1QGI0 ©st aniaiis au seoil Sisirle peupl© eoagolais SB.IS a@ rend c«sipt© qu°@He Soit 1© fair®i oier® ps'oppe & prot4g@r, ison seul JSBt le Gosgo* sals ©aeore I'et I© myaSs coatee I0actuella sssraace 4 la pate et I, la. sietjrit^., tout eneaM7©gstpflaQt pleiaEaEeot 1"laS^pasetoee ®t 1" iat^geiti du pays* One pas^

des difficcslt^s spe priseHte la sittjatioa. aetu@ll@; Sieoule Sa fait que;

dans c@s coaditioas, l°aid@ au Congo Me p@ut itre dissoei4e Suplus vasts Se la psix iatesraational©, c@ qui p&rfoiSj, peixt

j 3a cot! S@s lations Ujjiss, d@s reactionspoints Se Tue songolaisj il n° exists M@n @nt@adu aucua eooflitds eette nsfcuE'e et il ae pent ©H @zi@t®r ancxm puisgus le psuple eoiagolais,lui asissij Soit a^roi2" pour pE-iBcigal sottei I® Baintien de le. pais fens le

Eoa&s qui I'eistonrQ @t la p^^esatioa d° iatsrveatioas militair@s possiblesd® la part ds Puissances dtraj^jres- Ainsi, lorsgue Is Congo doit, ecsssen9iBrporte quel Etat Bl^bre, s8 adapt®? aus cireonetsnces et accepter las

dleisiona du Conseil de s^cts-iti, coafersnensBnt. au Qjapitr© HI de la

Chaste, II a°y a la aucwse atteint© QSBS i&fcdlrits plus gla&raux Stickmt le Conseil eat le saieus I, siffie de Juger en yaison de la hauteautorit®1 gue lui confer® la Chaste j et eela a® peut noa plus porteratteiate aus droits sowerains du Congo# si ee neest (Sans les liffiitesaccept£e@ par tows les autfes Stats Meabres en yertu daim© ^solutioncomas oil® qui a dt^ adopfe^e le 20/21 fBwierc Psa? coas^qnent, dans la

laesar® ou lea resolutions obligerst tous les Stats featess? j°9stiaie quele Coago n@ ctevralt, lorsquffil lui faut se conform? ^ •use Sicision dans

aueuas difficult^ a cooplr@r v&Ita&l®E€!at a^ee 1°OMJ Saag le vaste dcsiaiaeou cettg cooperation est s.4ceseat?e»

Etos le eas qui nous oeeupe, ee qua ^"ai Sit v@ut plpour la force ds I'QMJo L° is^orbaaa®, la eoEsposItioa et lesde d^ploi^ieirfe ds Is force ne pavement d4p@ndr@ S@s volontisgou^ernaaeaft, fut^c© d°u32 goweroamsat cont?il>utai?@ ouHots. Si lflQTO organise la fores, c@tt@ asrzsifea doit sisterin®nt sovie le coauaaa^^ient a© 1*QS&J, agiesaixt s lon ce que 1©militaire Se 180!&J juge Isoa quasarfc aus ©2£igeaees .da la mission 3@ la force P

af in de pssB-ettye k eetts aensi^ra do raEfglii? la foactioa «pe lul outcoujointsaeot recoSmie totas les gotsrsOTxsmesats iBtlg@sslss

fait que le (Soizven^nent coagolais doit adsiettre.H reste i^sfcurelleiE3Hfc ian@ vast® sooe Sans la^uell© peut

une cooperation en vue d8afeovitiE> sass: ar^aagCTEsets les @@iH@urs ©t lesplus satisfaissats de ps^t et d^utre. A eet i^x'd, le concept foa^a-mental seloia lequsl la fore® s© troupe au Congo svsat tout pour ai&@E> cepajrs ps-esad tout® sa vale-ar , La situation eat analogue dans d"aut?@sfamines, par esssEpl© su? le plan adtainistyatif . La -: Goiasoil deest habilit4 k. SiciSsr - eette decision obligeeat tous lesque le personnel silitaire ou para-gii.lltalr© n® r@le^ant pas du

Nations Unies S0?ra quitter le paySj, et les autorites congolaissssont alors temies, CCSHIBS les gou-ygrn^ieats S®s pays cfou ©st venu le

persomsel en question, Se se conform®? h la decision. Cepsr^eat, il rest®une important® question, eelle que pose la laani&re dont la Sieiaion doit

etre executes afin daattein&pe I'ob^ectif eoulmit^ sans porter prejudice

aus intSr^t@ llgitises dss Congolsis et, en cons4quene@, dss consultations

sont soubaitables touchant, par example, les replacements a effectueren reeourant aux boas offices de l^QSU, d@s lors qu°une base se trouveerede du fait de 1"acceptation par le Congo de la decision du Conseilde sicurite.

Je a9excuse d'insister si longuaaent sur ces question, mais eertainesd@ TOS reactions m© cowainquent, Monsieur le P^sidant, tguail exists dasBsaleatendus noa seulement quant a la signification des resolutions duConseil de s^eurite1;, et notaismeat de la plus r£e@nt@, en e© qui concernsle fond, gals aussi qusnt 4 leur porfe^s juridique vis-a-vis des Statsl }5ibs?®s, et notaiSEssnt du Congo. De EISMS que; dans ison Esesag® du 9; =5°ait@nt4 d'ea^lique!? ce qu»isapliquait on n° ispliquait pas la ^solution pource qui est, par exeijple, de 18MC; j'estime auJourdI>hui n^eesssiredaindigue? dans quei domains, et pour ouelles raisons, 1°O^U @st dansI9 obligation de rerendiquer une action autoncssss et, par eontre, dansquels autres doausises alle proc^dsi-a ^olontiers au^ consultationsactives stj j@ lsesp^ra rivement, fructueoses qui ssi£aposent.

Je note egal^aent avec quelqus inquietude TOS observations surqai r&gcs a Matadi et les conclusions que vous smblez

tirer de cette p?4tendue atzaosphfer®. Je n'ai pas besoin der4p4ter ce que j'ai de'ja dit de lffimportase@ vitals d@ Matadi pour1'©askable des operations de 1°QTO; tant sur le plan civil quo sur leplan iailitaire, ni dainsister a nc^weau sur la n4e©s3ite ©scfcrisaenturgents d^atscaitir a us accord qui psrssette de rStablir cette ccmounicationTitele pour 1°operation. H rss faut eepentent ajoutsr quelques saots ausujet de -os observations. Perssttes-jnoi tout d'abord de rejeterfeergiouesssnt Is, ecsspas'aison que vous 4tablie;@ss avec la reaction al°4gard dss Beiges. Je me pemets d9sssp2=iEssr sa surprise «ju® vous @gr@zpu fair® une teU.e coBparaison, plsinsasat infstruit comas vous l"it®sdes &y@ne2B0nts de juillet et instruit ccasie TGXJS devez l°etre, des

j^fii et diBsnch© dernier tels qu9ils se prisentent d'apresentieresent dignes de foi. H ftst difficile de croir® que

la prdsence d'ua petit groups de psrsonael des transmissions eanadien @td° environ 130 Soudaaais qui, a laon su, naont jaasaia pris aucune assurehostile a I8©aeoatre de la population ©t n'ont jaaais tenti d'eserees1

quelgue autorit© sur ©11® ou sur 13MG, ait pu sus«iter l<ss sentiissnts

dont vous parlea, sans que lea passions aient te" attisSes par desdeclarations pro&oncees & la l£g®re contra I'CHSU, cessce cela a 4t4 lecas, et par une jaauvaise interpretation ds i'dbjet de la presence delBdiU. C@ n'est pas sans une certaine eastertusj® personssslle qu© je prendsnot® de vos observations It cet egaa'd ear,, ccrass -roue le saves, e"@stuniquosent grace sus: efforts et ax sacrifices <3e l'Q0U que I' tadl a pueti?e rotwertj le service d© pilotsg® rferganis et la circulation v&-tabli©. H est difficilcstent crqyBble que Is population ait la i&imoiresi courts quaelle ait pu oublier, @n sis moi®, cette a&aonstra-fcioafrappant@; dss ob ectifs suxguels r pond I0aide de 1'CMI.

J@ suis eonvaincu, dans ces cireonstanceSj, que si vous usies de

TotF® gjfande influence psrsoanelle Sacs la region pour expliquer k see

habitants ce que 1'CMJ a fait pour euss leur indiquer les raisons esaetespour lesgu®ll@s elle doit maintenir un contingent & £3atadi_j ©t lerir esposerles buts de 1° operation en eours, que vous Sisirez vous-m d voir sepoursuivre, les circonstances psycnologiques ensageraient assez rapidementpour pemsttpe de r4t®blir des services r guliers des Uations Unies aMat&di sans aueun d lal. Vous eonstatsrez,, je le crains, que personne necoietprendrait u@ le Congo s'incline, pour le Eosrant tout &u moinSj, devantune attitude populaire Site hostile et ne se aiontre pas dispos & fairede son mieux pour isodifie? rapidesEsnt celle-ci; et ce &*autant plus quecette attitude - dans la mesure ou elle peut esioter - sans aucun doutea 4t4 influence® par des informations fallaeieuses ricessoent divulguees.

Je irous adresserai une cosaEunieation spicisle au sujet de laliberation dss prisonstiers et &s questions connszes.

Tres haute consideration.

Secretaire general des Nations Unies

_Kas_a3rubu 13 Marshaeetiag

cur representatives In Lso I have received your reply to myletter ©f 5 March f. delivered oa 6 March p In -»h:lch IS1. Bosfeokoa oa j?our behalf 9

pressated yotar ecsisssts on 'irariouE:- aspects of the present problem* Afterreceipt of the massage to which jrou notf hairs sent a r-sply^ you received toofurther messages., 8 end 9 !ferefefl to which 1 wish to refer as they partly coverthe same gs*our.dj you trill observe that in asy aiessage of the 9^1 £ express myinteniibs .to £jet task to your suggestions la the letter of the 5th as soon asI hairs feed ©B oppccett^sity to studjr theffl raore closely.

I have r&ad j-our jaassage of the llth Bitli concert f because it sesms to sasto x-eflc.-et soaie c« atlozec! ssisunde:.ast-£M5.5ig of tlie priaeiples whiek must applyto ths t!H opei-atlc®. You should not do'obt oisr sincerity when I say that the!M is aaimateci yolelj' by the interest to assist the Congolese people butrealises that that sust "ba doae in su^fe a irey ®.& to safeguard not oxaly the

l*ut M'ri.eG and tiis 't-yorld against t!=i@ present threat to peaee and Securityfjally pimecjting the iMspeadeace aafl integrity of the country* Part of

the difficulty ia tfee rsresent sitoatioK derives from the fact that is theseconditions asuistaace to the Coiag-3 cannot be dstacheci frcai tile much ©icieri&t ax national prcblea of peace,, tsMeh sieiy B033ietliBes seem to lead to reactionsOE the 'OS? sicki r-^ming eoimtsr to Gongoiase views 3 si£iturally9 there is not9

and tfeere can not bs3 aay such conflict of interest sia the primary ecncern ofthe Congolese peqple also la-oet be ths laulriteaaace of peace around the Congosad the prevention o:f possible Eiilitsry interventioE on the part of foreiga

Tnus, ^Sisa the Coago has to adjust itself to ciresastancas Eisaecisloas af the Seeuffity Council in aonfonn:l':;y with Chapter 1FIS o:? thelike any other Stats Mejsbsr, thare is no irc^rlnsaat of the wider

ths aouatEy? as these GC:.H bast he judged '>;/ ths Goisisil tflthits high authority uader tlis Charter; acr is there ?ray impairment of thegovareiga rights of the Coago^, other th£.a ttithin tfe liraits accepted by allothai? IfeB^es? States usder a reso3.uti'cn like that ad;>;ot-2d 20/21 Fslsniary.

/ *•»»

;?©* -to "ill© extsnt that the resolutions svre bidding on all Msi?&er

States g I fi&sl that the Coag© should aot, when i'<$ has to adjust itself to a

deeislsa La the cwsrridieg iatssx^st of peaes f^ss? th© world aad for tfe® Congo,

see aoj obstacle tc true eo<=©g8ration with th@ United liations IB ths wide

ar@a whesps .such eo»qp@?atiea is ssoessaxyo

IB taa present cag^ what I isa^s s&id agplle© apsclfiffally to the United

Hatfioas For:e- Its oise? its ccsirosltioa aad its deploysr^at aannot 'be

fc©! to th® will ©f a^jr one Scmjnassiat., be it a eofctrlbutlag Gcrrsruss'S

aost G-ofvesiasEantc. If tbg Ifcrtt^d. FJatioas orgaaiis-is tins Porc©<, t&e Forces

.lust r&iais ®2t2iusiife!y under the ecaai/d of th& IMlted nations guld®& by t!i

.j-aigstaisat ef t:aa mil:Ltsry Coas^asi of the Unitetl Mstiozn as to ^fcat Is n«sc«B£«ai

for- tbs nissioa of th-s Force In tj::3.s:r to eaa'b.1.'g it to fuJJ1!.! Its pu'srpcm® sis

eadors-gd by all Go\!@r£s^©a'( s <2aac@raeda This isuat ts aec@pt(?id by the

BSturslly rsaaiEs e wic.® SPSS for c

most tvatisfaci^sy ari'SEgssssats 0 In this respect the basie notitm

that tig Fcrce ia i:a the Coago is tfes first iaataac© for tbs aaalstsse® of tins

Coago^ v'^es QB its full slgai.fie.'J.fiego Si© situstlos is similar in other

f!©Ms^ s...'j for eseupl© is i;b® QSmiJQietrati^e field- The Sssisglty Csiinell has

ih© right •:» fiscifii.;:, wl'fcli binding effect is relation to all GG&®mm$nta> that all

Ed... Itsry a; Kara--=sd, litany pers&anel outside tba Usalttgd liati-rt-ss C:»Kus.Kd

lea1* (.,• ihs e .iwLtsy^ aoed tfes authorities of 'the Congo SZMS ';h©r»s Ilk® ti:e

the deeitjiizao Bat •Li;sr-g E-essalas saa j^gort&at sr.ea'iior^ (that of th® '-fay 1:2

nt! <l^sl&ioa should b© carried out so as "ho ^eh:< @^?« '1'tos doslrsd csai'

t &&J ativia b^is'ig done to le^itiji^'se CoEgol@sf5 Irtsir^sts, ;?

tas good ofl'icse o.!' ths U allied latiosr. «?ne© si basis is -gs-fcab l

t>y t":>.& Coago of tlyB decleioa ©f the Security Council

I apologise for discus sing these matters at sueh length but soajs of

your reactions Mr0 Presidents, sake BJS feel strongly that misunderstandings

have arisen not only as t© th® significance In substance of the Security Council

resolutionsg in partieuim' the last OB but also regarding their juridical

significance for Measber States, including the Cong©0 Just SB 1 triad in ray message

of the 9fch to explain what the resolution m aat and did net. ussan with respect topfor esaiBpie the ANG* I therefor® consider it accessary aw to point out in vhieharea sad for what reasons the IM mast claim autonomy in its opsrmtiois and^ on the

other haad9 within what spheres active and , I firmly hope^ fruitful consultationsare celled for sM vill be wslcoaed by the Orggfflizatlono

I not© also with concern your observations on the atmosphere in Matadi

and the conclusions which you se®s to wish to draw from this alleged a-taosphenso

I need not repeat what I have already stated regarding the vital significance

of Matadi for th@ whole ON opsratios civilian as veH as military nor is it

necessary to stress one© again the >:<xtreiae urg@ncy of aa arraagaaant which

re=astablish@s ttis lifeline for the operation. But I must cOTmeat briefly

on your observations & First let sag esaphatieally r®j@ct the ccssiparison with

the reaction ia ffel&tioaa to the B@lgiaas0 I am surprised that you ha e found

it possible to sak® such a eoaigarison with the full knowlgdgii which you havg of

tbe hapgeniags la Ju3y aad with th@ fall tawle&ge hicfe you must hare regarding

what hspgsagd laat Satur&sy and Suadsyg as prcw©d by th® t@stlo®EQr of entirely

tinistworthy witja©ss@So It is difficult to belies® that th© pressene© of &

to ay knowledge taJtea aay usafrieadly ©atioa against th©

tried to ©fftsise asgr authority ower the population os" the ANC9 couia

rise to feelings suefe ®s those you r@fer to unless matioas had be@a

by irresponsible st&t@ss@at§ a®aisa@t th« UN5 of - hieh there are

sad bj Bdsiat@rpr@t&tieae of the purpose of the presence dS the

£ note what $©u @gy in this c@nt@xt with som personal bitterness, in

of th<s fact that,, a@ you kno a Matedi «is@ r®-©p®n@da the pilot e®rri©tr$»rgeai2@d and traffic mad® to flow again only as a result of efforts end

sacrifices of th® OTo It is difficult to believe th®t th® asgmsxy ©f th®

povulation is s@ short that this striking @vid@nc@ of the p\arpos@© ©f theUN ssel stance hae fe®@n forgptt@n within sis months 0

thes® eircumstanc s 1 em c@nvinc®d that# if ®u w©s® to «s©p@reonel influ@nc® in th® r®gien to @xplsin to the population

the IM has dene t© h@lp it, t© indicst® the m&L r@©s©iis for th@

of tb© DK e@nting®nt in }fetadi# and t© ©xplain the pusTp©s@s ©f th

in piogpsas Jhich y&u9 yourself, wish t© < ntin ga th@ psychological backgstsund

would 1)@ cbsnggd e© quickly ©s to pesmit the rgsissption ©f r@gvd.ar Uhit©d

Bati ji© s®r\rleit8 st Matadi without sny d@lay0 I ®a afraid that you would find

thai j ebody «©uld understand it if th® C©n@®^ f©r the tiasg Ming at least ,

t© a Buppoe<§dly hestil® attitude and shows itself unwilling to do its

t© ehsmgg that attitud® quickly, th® mert so as this attitud® - t© theit may <§xiet = has undoubtedly "b«€n influ0nctd fey th© mialaading

information recently circulst dot© &Mx@m t© 3f®u @ special u sssg® regarding th® r@l©sa@ ©f

-fels honour to Is® 3 @tc0j,

Bag Haaaaarskjold

13 March

du 11 ESS.T& 1961 de M. BasJboko (au ncsa du President de la Republiqjie du Goago)au Secretaire gealral.

Monsieur ie Seere'taire-Jle'ne'ralj

Le President de la Rep&blique absent me charge d°aeeuser receptionde w&re iettre du 6 Mars relative sax trsglgees eVdnesagnta de Mstadi.

Kaus ae series zmilement surpsris d'appreadre qua© w&s re^eter s«r l"

Gongolalse la entire respoasafeilit^ de ees ineideats. ^otre repg-isentaata en effst, eoiime a I°aeeoutuis4ej fait j^rsreaiy as rapport

J0estiiae issutile de jrevenij? iei plus longuement SH? le d4rovJ.ement desnotra Selegue Feyiaanent a lew York vous a. saas aucun dout® j

fait psyvenir le rapixjs-t officiel 4tabli par Tan meaibre dles lieas, pour meaar une enqutts et n^goeier a^*ee lea autorit^s de

Je tiens iiniqussient a. relevsr le fait que vous dessandes a?a President da-la Mpubliquede preadre des asesures dHirgsnee pom* fairs retouraer issa&iiatesent k leurs unites

certains Edlltaires portds disps^^us, alo?s que tesates les Eesures adiqctates dtaientd43& prises powr la libi^ation et le Detour k L4o de ees sssai&res d© Is, forcedes Nations tJnies, cs qu"un de vos reprdsentants a d°aill©urs reeonnu au eonrs

d'wne conference de press© (7 Mars 1961). Je ne puis qua eonelure que votr-erepE-lsentant special a'hdsite pas 4 vous cafeler dss infoz-asatioas peudont I8 interpretation,, sons le ecup de I-8 Emotion, nuit coasidirablement aude eollalaoration que vous esiger saas cesse du Goago Eais qui paratt faircj

£ de 1U©EI^. Cette btbe & ftiire ^tat ds tout incident qiii eat de nature &le discredit sur le Congo, et ce manque de poad.4ra.tion de 3^ part de votresntant special a d°ailleurs, Tfe^s aa§tes pas sans le savoir, abouti ^ «:e

r<§suitat qiae ^s presume wnicpae dans 1'Mstoire de 1°OMI^ de voir les reprisgntan

de la presse Internationale protester publigjiemeat contra la saaisre partial doatles autorites locales de 1* organisation internationale ont pr^lsent^ les incidentsayant apposi l^Axaule Rationale Oongolaise aus forces ds 1"OS3UC.

J'a^oute qus si 3.e ae;;bve c!;;, conivl:"fj£.v^ Cc^aill-a:.:, ,,v. ."• ..:. .12 noMcv';r iicx-A'v^inlsaigaalds manqtiasts ont eff^esiTeeuonw dte li!>J?;&; 2t rc.r.Tc^-i.'s u LdOj, nu c^pH-cuse

Se 1'MG par eoatre rests port£ dispart depuis les '^/e^aiients dies 26 et 2?

lous irou3 avons par a^llsurs &&$. feit savoir qrie notrs cl^sir estP lo

de tels ineldeats se j,'rodia^.sent, qu'iiiie co3E5.inEio.a nasroo, c;om"-;'.oo(la de reprds

@t de Ml^gtjls dew autorit^s Congolaises soit envoyt'e sur pJaee at

s'est tou jours aontr^ ^dt-icc-'at <i cat ^gard., ce gui port.c L croij/s que la rs^db.jeeti¥e de la v^yit^ n'er.t peut itre pas se, pr^oesi^pavdon pi'itiior-aial'.s. One

telle mStJiode sersit cepessdnint S3i.ile capable de lu.i dvitGr «. I'avenix1 dsseli-asatis et des proteatat.io:;i,T. coffiits can;: qul tleanent C!.G vous pca^/en:5,:,-^ et- qirilRS psuirent qae nuire aia. . grost-:lgc de Totre orsanisatlor., cui est &issaj.".. la sfK-^e,,

Sans le fiisi'^Bie paragraphe de votre Isttre vous' dcrivas fort JiiD^s^eidss Hatlous UEiss tiennsnt cosipte ^cie tontes les clreonstances

:rfcinantesw. ©as eircosstances partinentes geuraryb, estiva 3.%tre de natures diverges. L^OEIJ s&ralo fort de croire;, dans eet

go.e le faetsur psycfo.ologicnie est \m ^l^sG^t. n%l:lgeablc5,> II ssrait,

effet atosoliEBsnt confcre-j.nd3.giid de ranvoye*1 dans nm region un eoa^dngenf.

alors que des ineideats sanglants •sslennsat da s0j' prcdnire ests-e les

eiviles et £aillt.s,r'.res Gongolaises d?.x llau et se contingent rs'rffe, caiase d@s asaleatendus n^a d°u.n ss.zique de eoinfrdhensiori et ds

ii viennerrt dae^mr lien eatrs 3,es ts-ouTSS Congolaises ertcelles d© 1'OEUG oat ey44 tin <^tat cl'eaprlt liostrlla ^, ees tl^-fc^ene-iiieats, Quani*.^iea ^^e les militaiFes Goxigolais pcsurrc.isrit^ts'a asten;!s J.. accepter le reto-a:?des solfiats ds 1°OIUC«, 4airiS,iSj du moins pour I0isanddiate; la j-ae pourrslt accepter tine telle Ea

s ne dsves pas ©ts-e saas vans souvenir de X'^tat d'esrrit qui r%ssait elanse@ pays, et plxis partioulilifepent dans cstte region, avant 3.slnd6pend.rsesjdss eutorit^s et des dltache«3snts Beiges dont la pojwlation estlsiait la prd

iMsSsiraMe. Si fe eette %<3que la seuls solution satisfaisaate ^tait? dans leseirctanstaaces du SEomsntP le retrait de ees autoritSs et de cas militaires^ on

it ssal que Fotre reprdsentant raisoii-ae dif^reisrseat qi-and L! stta*it. des

et des troupes relevant de l"autoritd da I'OMIC. Ce qui dtslt vs-aibier s-esto, voas ea reMre eompte-, vrai au^ourd'hui^ et pas plus gu'hiez1, on

1. la pacification des esprit 3 et au 'r^tab3.i,esemerit de I'osfis's ea

issgosaat aiax Gosgolais une presence jiag^e provisolreiaeat inddsiyable. Seci nevsat nuileasat dire %ue les satoritds Coiagolaises et le President de lasent opposes en priacipe an retour a Matadi dss forces de 1'OMJS. Le ehef d@l^tat et Is gquivernenssnt insistent uaiqueiBeat sur la n^eessit^ d'attendrs quales esprits soieat a.pais<§s de parfc et d'autre et ejue des a^goeiations s'senses gowr fises? les sodalit^s de ce reteu? Iventuel. Decides* fiewnilatlrsle de r^oecuper coS.te que ccUte inconditioginelleiaent st iMatadi dquiv&ut&ait, vous deves en Stre assur^, %, coosnander 1'assaut coats1®

gamisons de Matadis

fc^is s'efflou'S'Qles au Pr^sideat de la Rilpa'blicjue votrs deiaande deles autoi'it^s Se 1C©MJO. Voas saves eepesidSnt forfc feiea @i% de

reprises le Py^sideat a insist^ lui»B^me sur eetts n^eessiti. II iraus afait part &.& quelques eoBsid^mbious dans sa des-ni^re lettrs en Sat® to^ag® 1961 ©t dont nous attendoas ,jiasc[u0iei une r^poase de votre parfce lousDependant l°iErpres6iorj cpae dans le voeabiilaire de l°0S$Jj, dwsoins <s& ee guiconcerns le 6ongo? eollafcoration signifie soumissioa averagle asax ortoes Se1" organisation ia&ermticnale,,

Ls Pr^sideat de la K^pisfeli^i® si© charge de voy.sfe.ire comiattre qu°il est©u ssgret fie ne poutroir se E'allier a eette ioani%re de

ne peut signifies1, da&s son esprit, qtx© a^goeiationscos^ialtatiqas eatr© 1°QWJS et les autoritis Islgitimss Soagolaiseso ^rs iadipeadaat©t souv^s^in, le Congo ne peut recevoir d'oa^dse d© qjttel«gae pays ctu deorgaaisatioii gue ce soit. Si, pa? eonts^, 1'OMJ respeete les priseipesinscrits dans sa propre charts, le Pr^sidesit vous r^affiKEe.sa voloatet cell® de son gouvemeseatp de eollsiborer pleinement avee 1" organisation poupI"sccos3.plissesisat fie la mission qai lui avait <§t^ assignee, suite & la demand©d'aide qja'il lui avslt

Pour tegsjiaex» «je se dois de rele^er qu°en pa^laat du gou,ve?nei@ent actuellement©a fonetion vcus parlez du Mr£gise ll^o™. J'aime fe, eroire <p?il saagitd°une traduetion inadequate et qu°il n'sntre pas dans vos intentions dele gouvera©sgnt n^^f daas le respsct de la loi fondaa^atale,, pa? le Psde la R<ipafolique. Dss ass«?ances precises de votre jart quaat k ee point sersnt

avee un® vive satisfaction.

Je vxxus prie d"®gr^e?j Moasieur le Secretaire G^airal, I'assusane© de saconsideration.du Kr<gsideat de la Rgptiblique absent, par le Ministre des Affaires

et du GosHse^ce Estirieus-, _ _ , , «Jo BOffiDO&O

13 March 1961(35th meetirsg)

Letter of ,11 .March,from. Mr,. Bomboko (on behalf of President Kasavubu) tothe Secret arj'-Gene ral

"Sir,

In the absence of the President of the Republic, I am instructed toacknowledge the receipt of your letter of 6 March concerning the tragicincidents at Matadi9

We are not surprised to learn that you place the entire rssponsIbSlitjfor these incidents on the Congolese National Army. Your Special Representa-tive has, as is usually the case, transmitted a biased report to you,

I do not propose at this point to comment in detail on the sequsnce ofthe incidents themselves as our Permanent Representative in New York has nodoubt already communicated to you the official report prepared by a ia@ab©rof the Gcwemment who was sent to Matadi to conduct an enquiry and negotiate•with the ONUC authorities, I "wish merely to conaisent on the fact that yourequest the President of the Republic to take urgent steps to secure theimmediate return to their units of certain military personnel reportedndssingg although the necessary steps had already been taken for the releaseand return to Leopoldvilla of these numbers of the United Nations Force, aswas recognized by one of your representatives in a press conference (7 March196l)0 I am bound to conclude that your Special Representative does nothesitate to cable to you information which has not been properly checked andthe interpretation of ^Jhich, in moments of tension^ seriously undermines thedesire for collaboration which you repeatedly request from the Congo but ^ichappears to be lacking on the part of OHUC, This haste to report any incidentlikely to discredit the Congo and this lack of caution on the part of yourSpecial Representative has, as you are no doubt amr^ resulted in a situationwhich isj I believes without precedent in the history of the United Nations,in which representatives of ths international press have publicly protestedagainst the biased manner in which the local authorities of the internationalorganisation have reported incidents between the Congolese National Army andthe ONUC forces.

I -would add that although the member of the Canadian unit and the 12

Sudanese soldiers reported missing have been in fact released and returned

to Leopoldville, a captain of the ANC is still missing since the incidents

of 26 and 2? February,,

VTe have already informed you that it is our desire that when such

incidents occur a mixed eoimaission composed of GJiUC representatives aiddelegates of the Congolese authorities should bs sent to the scene and

should present a ,joint report. Your Special Representative has, unfortunately,always shown some reluctance in this respect, which suggests that objective

efforts to ascertain the facts are not perhaps his primary concern. The

procedure suggested would however offer the only means of avoiding the

necessity for denials and protests of the kind which have recently beentransmitted to you and which are bound to impair the prestige of your

Organization, of which \ve are a part.

In the tenth paragraph of your letter you very properly state that tha

United Nations Forces take into account all the pertinent circumstances. In

the view of the Congolese Government the pertinent circumstances may b@ of

various kinds. The United Nations would be wrong in this context to con-sider that the psychological factor is of negligible importance. It wouldbe an undoubted mistake to return a military unit to an area when incidents

involving bloodshed have recently occurred between the local Congolese

civilian and military authorities and the unit in question as a result ofmisunderstandings arising from a lack of understanding and collaboration.

The recent engagements between the Congolese troops and OKIE troopshave resulted in feelings of hostility towards the United Nations units.

Even if the Congolese soldiers could be induced to accept the return of the

ONUC personnel, the civilian population would not be prepared to accept their

return, at least in the immediate future,

lou will no doubt remember the state of public opinion in the country sand in this area in particular before Independence with regard to the Belgian

authorities and units whose presence was considered undesirable by the popu-

lation* At that time, in the circumstances then prevailing, the only satis-

factory solution was to withdraw the authorities and troops in question, and

it is hard to see why your Representative should take a different view inthe case of authorities and troops under the authority of ONUC. Vhat vastrue then is still, as you will realize, true today, and,, as in the past,it will bs impossible to reduce t ension and restore order by requiring theCongolese to accept a presence which is temporarily considered undesirable,,This does not mean that the Congolese authorities and the President of theRepublic are opposed in principle to the return of ONUC forces to Matadi.The Chiaf of State and the Government wish rasrely to stress the necessityof waiting until tension is relaxed on both sides and until negotiationsare entered into to determine the arrangements for their eventual rettm.A "unilateral decision to re-occupy Matadi immediately, unconditionally and

at any cost \gould, there is no doubt, be tantamount to an order to attackthe Matadi garrisons.

You reiterate to the President of the Republic your request for collabora°tion with the ONUC authorities. As you are a-ware, the President himself hasrepeatedly stressed the need for such collaboration. He has also transmitteda number of observations to you in his most recent letter of 5 March 1961, towhich we have not yet received your reply. We have, however, the impressionthat in United Nations usage, at least in the case of the Congo, collaborationmsans blind submission to the orders of the international organization,

I am instructed by the President of the Republic to infonn you that hsregrets that he is unable to accept that view.

In his opinion collaboration necessarily implies negotiations or con=sultations between ONUS and the lawful Congolese authorities. As an independentand sovereign country, the Congo cannot receive orders from any country ororganisation. If on the other hand the United Nations respects the fundamentalprinciples of its own Charter, the President reaffirms his sincere determination^and that of his Government, to collaborate fully vdth the Organization in theaccomplishment of the mission assigned to it in response to his request forassistance.

In conclusion I note that you speak of the lleo regime" in referring tofoe government at present in office., I trust that the phrase is simply the

result of a defective translation and that it is not your intention to

discredit the govemmant appointed,, in accordance with the fundamental law,

by the President of the Republic. Specific assurances on your part in this

connection would be received with great satisfaction.

I have the honour to be, etc.

J, BombokoMinister for Foreign Affairsand Trade

on behalf of the Presidentof the Republic "

. -f

salt® & sscm tSU^fsms© dss, 8

» rapport sur 3Les eosaditioas prisgBt<i?@s par v©s

pris e©3BBiai®8aK.(2© d@ la @itiaati@i3 jiaridiqus era ce

qui soKsees-ne la possibiiitJ de s©uH®ttee l"@pirati©Bs d©

au Soag© li des eeisditiens ©a eenf lit awse l©s buts de eetteJe sas vexax pas a«g rip^tsr0 Tteutefois^ j@ dois seuligaer que des ee«ditions de s@ gessr© p@@€X%i@^t la qu@@ti©& ds l^assistaa©© deos^@ ^ la

Mpubliqu© du ©©Eg© par l©s Ifetiossa !Mi@@0 G.'-'est sae® epiEdoa

appuy^® par Is r€&@ti©Q usamiiBS de® dls-meuT ateabres du Cosolteeiasultatif s que ie@ e©nditi®f£® prds@nti@s aixs latioas pBi©g anp@urpayl.ers k Lic^oldrille scast de isature It nsEids"© impe

et ceci aa applique au eSti civil aussi Mesi qu^ou miiltair®

e«ntants a H©p©idville afin qu(Jils r@@@o@id%r@Qt l@ur attitu^®^ eempte tecu

du statut de lff©pJreti©m d®s Rati©E® UEie©^ dss @ireee>©tance@ daffis i@@qu@li@

l°©p^rati@B peut itr@ e©ntinui@ et das egas^quenees qui ®fl effisuivraiezsfe au

cas di le €©@@eii de s^euriti tr@uv@rait is^eessair© de d&sidsr qu@1* ©plratien n@ peut pa® ftre p@ursuivie geus lea s©mditi@!as i tab lies,

Ce qui a €t& dit> i@i em texms® g^Efis-auSj, ®° applique ®m particuliera la p@8iti@n de® Batioffia Jfisies a Matadic Saaa® tm© p@siti©ra sstisfaisaat®a Matadi - et <sels iEielut Beis seuleasssit UBS© pr^g©ias® militair® em noubresuff leant mais auesi Sa. liberty de meuvaaieEt et d°®etieia - us® ligo® d@ccrammi©ati©B vital© serai t ceupSe d°uiss maEifer© a fair® p@s®r la

question de la possibility d@ e@atiau@r i°op&?ati©Bo MeasieurBeivaux lui-ia^ag a.resossinu quftil est Edeessaire peur leg

a ete ?lt@re@j, saasf."

ici & Hew Yorko Un yetrait- du cBti eoagslais sur la p©siti®a aizssiprise - uo@ pesitiou qui est. ^IdsBBEeat e@s@ati@lle

que prcwequer de@ riaetiozas dgs plus d^fa^erables et ura tel

. Peur ces zrsisoas- II E©US faut arrives? It ism© solutionet qui Meat pieiasasat cositte d@s teselas 3@ Ia0p^rati©a desUnieSj, pou7 siseudre l©s pr@bi%ss@s qui @&i ^t4 jms^s gurfeeii^. ea eequi eeacensg la pssitiea des nations Uiaies ^ Matadio

Otoi@s est elaire,, Iss b€s@ias psatigues d© I11 ©piffatiesa @ozitaussi ^vid^atg, Je suis trmabli ©B peissaat ^ la rdactioa probableau ea® dti v©3 jrepr^seffitamts stai£iti@zi&mieQt tms attitude iusroossible

It difeoSs's teat au peint ds vus de Is base juzldique qu°au p©iat devue des b@s©ins de i^qp^ration teile qua©ll© a iti esvisagie par

le ©easeil da @^@urit^0 Le probl^ime de ISstadi ae pose avea une

urssnce partieuli^re. C'Jeet aa pyosAfeEe iiai«e en sol, iaai0 Qui

xefl^te Ics 6lSsamb& essentials ds la siteatioa actuelle et quioema&de uos solution rapide. Pou? ese raioons ^e za@ toux-^e de aouveau

vera voos svec ua Gspei urgeat d°exercer votsrs gro&Se iaflueaee co^aeChef de 1'Stat pour gu°il soit possible ds p&nreai? ftr%s vits &ume fiolutioa des probl^ee iaa§diats qui se posentj, aaas lea eompliea-

tions li^es ^ l"ettitude prise juSqu^iei par les port@-par@Ie

. 5 -

ceaiplleatiesas d@at je Grains fort git© i@s eoEs^cpeEieeg Eg @©i@et

e fais cet appel, tscmsieur le Pr4sid©rat, ra

si &IoqueasE@Qt esrpriz^j, de volr se d^v^iopper was

fruetususe av@e ies iatieas Unie@9 et h ve&re Vd

pax* soij d°@giz> imiqueseat dans 1@ meiiltetir iratJrit du psuple

n1

d@ Hta trfes haute considirati©^.,

-IT*

13 larch 1961(35th meeting)

Message of 9 March from Secretary-General to President Kasavubu

Sir,Further to my cable of 8 March 19619 having received $ report on the

conditions put forward "by your representatives at Leopoldville, I wish to

make the following observations,

You have already taken cognizance of the legal situation with reference to

the possibility of subjecting the United Kations operation i::i the Congo to

conditions which conflict with the purposes of that operation.. I do not wish

to repeat myself e I must, however9 emphasize that such conditions would call

into question the assistance rendered "by the United Nations 50 the Republic of

the Congo. It is my firm opinion, supported by the unanimous reaction of the

nineteen members of the.Advisory Committee, that the conditions laid "before

the United Nations during the negotiations at Leopoldville a:?e such as fcT'makQ

the operation impossible, and this applies to the civil as uell as the military

aspecto Accordingly, you will, I am sure9 give your representatives at

Leopoldville instructions to reconsider their attitude, having regard to the

status of the United Nations operation,, the circumstances in which the operation

can be continued, and the consequences which would ensue should the Security

Council be forced to decide that the operation could not be continued under the

conditions stipulated*

¥hat has been said here in general terms applies particularly to the United

Nations position at Matadi* Without a satisfactory position at Matadi ~ and

this includes not only a military presence in sufficient strength but also

freedom of movement and action - a vital line of comraunication would be cut,

thus raisinj the question whether the operation could be continued., Mr0 Delvaus

himself has recognized that it is necessary for the United B'ations to have such

a presence at Matadij and this position has been repeated, unconditionally,, as

your own by your spokesmen here in Ifew York. A retreat on the Congolese side

from the position thus taicen — a position which is obviously essential - could

not but arouse the most unfavourable reactionss and I am sure you do not intend

to make any such retreat.

But time is passing swiftly 0 The troops urgently need supplies0departure of the Indonesian contingent has already "been postponed, etc0For these reasons we must reach a quick solution? and one which takes the

needs of the United Nations operation fully into account 9 to the problems

which have arisen, especially as regards the United Nations position at

Matadi 0Allow me to sum upe The legal "basis of the United Nations position is

clear,, The practical needs of the operation are also plain. It disturbs m©

to think tfhat the provable reaction will "be if your representatives should

maintain an attitude which is indefensible either from the standpoint of legal

basis or from that of the needs of the operation as envisaged "by the Security

Council. The problem of Matadi is particularly pressing. This problem is

in itself a limited one, but it reflects the essential features of the present

situation and calls for rapid solution,, Per these reasons I turn to you

again with an urgent appeal to exercise your great influence as Chief of

State so that a solution may be found very quickly to the immediate problems,

without the complications involved in the attitude hitherto taken by the

Congolese spokesmen - complications which, I greatly fears would have very

widespread and very dangerous consequences,

In making this appeal j I rely on your wish? so eloquently espressedj

to see fruitful co-operation develop with the United Nations9 and on your

will 9 which I sha e, to act solely in the "best interest of the Congolese

people who have already been so sorely tried by events 0I have the honour to bes etc«

DAG

Secretary-General ofthe United Hatioas

le 13 mars 1961

Message en date du B mars, adresse par le Secretaire general

au President Kasavubu

Monsieur le Pre"sident5Au coiirs des discussions qui ont eu lieu apres les incidents d4plorables

de Matadi, d'apres les renseignements que j°ai regus, certaines conditions ontte enoncees touchant les activitls de 1"ONU au Congo, la liberti de mouvement^

le deploiement des troupes 9 I9 usage de certaines facilite's, etc... Je tiens a

cet egard, a appeler votre attention sur certains aspects juridiques de la

presence de 18ONU au Congo »

Bien entendu, nous tenons parfaitement eompte du fait que 1 'action initiale

de 18ONU a 6t4 entrepriae eomme suite a une demande du Gouvernement de la R4pu-

blique du Congo* Mais je suis certain que, de votre sote, vous saves aussi que

cette action a £t£ entreprise parce qu'elle a &t& jug4e n cessaire en raison deI9 existence d'une menace a la paix et a la s curitS Internationales <, C'estainsi que, dans sa resolution du 22 juillet I960 et dans ses resolutions ult€>rieures, le Conseil de s curit a expressement li§ le maintien de 1'ordre publicau Congo au maintien de la paibc et de la sicuriti Internationales et a indique1

clairement que le fondement essential de la decision du Conseil de se'euritS

etait le souci du maintien de la paix et de la se'curiti Internationales , Lesconsiderations regissant les relations enia-e la Rdpublique du Congo et 1°ONU,par consequent , ne doivent pas §tre envisagees uniquement eompte temi de la

demand© du Gouvemement et de ce qui en dlcoule» Le statut, les droits et les

fonctions de 1'OMU sont essentiellement determines par le fait que 1 "action enquestion a £t£ entreprise pour lutter centre une mmaee internationals a la

Cet Element prend une importance particuliere lorsqu'il s'agit d f interpreter1' engagement que le Souvernement de la R publicsue du Congo a pris le 2? juilletI960 et quand il est conwnu que;

"Lorsqu'il exercera ses droits souverains a propos de toute questionconcernant la presence et le fonctionnenent de la Force de I8Organ!sationdes Nations Unies au Congo, il se guidera, de bonne foi, sur le fait qu'ila demande a I8Organisation des Nations Unies une assistance militaire etsur son acceptation des resolutions du Conseil ds s curiti des 14 et 22 juillet196.0; il declare igalement qu'il assurera la liberte* de mou ement a 1'int rieurdu pays pour la Force et aceordera les privileges et immunit s ne*eessaires 4tout le personnel assoeie" aux aetivite's de la Force"»

Vous aoterea que Is Gouvernesssnt s'est engagi "lorsqu'il exercera ses

droits souverains a propos de toute question concernant la presence et le

fonetionnement de la Force de I'ONU" a se guider de bonne foi sur son accep-

tation des resolutions du Conseil de sleurite" des 14 et 22 juillet I960 et,

specifiquement, a assurer la liberte de mouvement de la Force. Get engagement

d, de toute Evidence conserv se. force juridique et doit §tre consid ri comme

interdisant au Gouvernement toute action qui empicherait la Force de 1°OHU de

fonctionner conformement aux rlsolutions, selon les modalite's n cessaires pour

lui permettre d' liminer la menace a la paix et a la se'curite internationaleso

Cela vaut, en particulier, pour la liberte de mouvement de la Force0Coma® autre ©"lenient de la situation juridique, vous aurez not€ que, dana

ea resolution du 9 aoQt I960, le C nseil de s curite a explicitement d clarS

que tous les Etats Membres sont teaus, confonae ment aux articles 25 et 49 de

la Charte, d1 accepter et d'exe'cuter les decisions du Conseil et, en particulier

de s'offrir mutuellement assistance dans I8execution des mesures de'cide'es par

le Conseil„ Cette disposition interdit manifestement a tous les Etats Membressy compris, en 1{occurrence, 1'Etat hote, de prendre des mesures qui reniraient

I'op ration de 1'ONU inefficace, eu e"gard a son objet declai* , ou l»eiapeche~

raient de crntinuer a fonetionner avec suceeso En faits les Etats Membres sont

dans 1'obligation de faciliter 1'op ration, positivement et activement,

7ous constaterea, d'apres les textes en question, que les relations entre

1'ONU et le Gouvernement de la Re'publique du Congo, ne sont pas de simples

relations contractuelles permettant a la R publique d"imposer ses conditions

en tant qu'Etat h6te et, par li, de decider les conditions dans lesquelles

1«ONU exerce son aetivit4. II s'agit plut6t de relations regies par des

decisions obligatoires du Conseil de security. De ce fait, aucun Gouvernementay coaipt&is le Gouvernement hSte, ne peut determiner par une action unilateral©

comment des mesures prises par le Conseil dans ces conditions doivent §tre

La decision a cet gard ne peut itre prise que par le Conseil

eaa

lui-meme ou sur la base d?une delegation expresse de pouvoirs de sa part,

II est particulieremsit important que seul le Conseil de s curite1 puisse

decider de la cessation de .1'operation et que, par consequent, les conditions

qui, par leurs repercussions sur 1'operation, lui dteraient la base dont

elle a besoin, aient & §tre examinees directement par le Conseil qui, de

toute evidence, n'approuvera pas de telles conditions, a moins qu8il ne

constate que la menace a la paix et a la se'curite' a cess&.

Je suis sur que, dans 1'exaHssn de la situation actuelle, vous tiendrez

pleinement compte des aspects juridiques fondamentaux que je viens de

rappeler,,

En v-ius exposant ces aspects, j'estime devoir porter aussi a votre atten-

tion un autre fait a prendre en consideration en X'occurrence. Dans les con-

versations de cessez-le-feu a Matadi, apres 1'incident du 5 mars 1961 s M.

Delvaux a reconnu, selon les informations qui me sont parvenues, que la

liberte" de mouvesnent du personnel et des approvisionnsaents de la Force de

L'ONU exige que des troupes de 1'ONU soient stationnees a Itotadie La seule

reserve faite par M. Delvaux concernait 1'inopportunit du d ploiement de

troupes soudaaaises a l&tadij dans le message que je vous ai adress£ le

4 mars 1961, je vous ai de"ja fait connaitre mes vues en ce qui concerne cette

reserve, en indiquant que 1'OMU ne peut 1'accepter ccsnme une condition, car

il s'agirait la d'une ingerance dans ce qui doit 8tre exclusivement une

responsabilit€ de 1'ONU. La ne'eessite' pour 1'ONU d'etre dans une situation

militaire satisfaisante a Katadi a encore et^ reconnue, clairement et sans

conditions, dans le message que la de"le"gation de la Re"publique du Congo m'a

eonmuniqul le 7 mars 1961. Cependant, je tiens a vous signaler qu'au cours

de ces contacts et de contacts ulte'rieurs, nous avons eu le sentiment qu'il

existait un de"sir d'introduire des conditions allant consid rablement plus

loin que celle mentionnle par M. Delvaux i Matadi le 5 mars 1961, et d4ja

rejetee par nous. Si un effort dans ce sens est fait ou devait itre fait,

cela signifierait manifestement que les autorites congolaises reviendraient

sur leur parole ce qui, j'en suis convaincu, ne peut dtre votre intention«

II est un dernier point sur lequel il paralt utile de faire quelques breves

observations . Appareniment , certains unites c ngolaises ont cm comprendre que

la r4ceate resolution du Gonseil de securite exige le "d sametsent de 1'ANG" et

autorise I'emploi de la force a cette fia0 A cet <§gards je voudrais faire

observer que le paragraphe B°2 de la resolution adopted lea 20 et 21 f&wiep

1961 par le Conseil de se'eurite, qui traite des unite's et du personnel anus's

congolais., ne vise pas un d^sarmement des troupes, ma is demande installment que

1'on s'emploie de nouveau a organiser et a former I'AHC, sn dehors de tout©

ingerenee politique. Je suis certain que vous leaves slairement coinpris

vous-aieme, ainsi qu'il ressort de votre message du 6 mars 1961 auquel je souhait©

re°pondre des que j"aurai eu la possibility d'etudier de plus pres vos suggestions .

Ce paragraphe du dispositif de la resolution n'autorise pas non plus 1'emploi de

la force armie m@m@ pour parvenir a ce but liBdte= D'autre partj le paragraph®

A-l de cette rlsolution, qui autorise le recours a la force indique qu'il serait

fait usage de la force, "si besoin est, en dernier ressort", pour assurer le

respect de dispositions concernant des cessea-le-feu et de mesures analogues

visant a enp§cher la guerre civil© j rien n" indique,, dans ce paragraphe, que

1'autorisation de recourir a la force "en dernier ressort" s 'applique a 1 'assis-

tance e ncernant la reorganisation de I'armie. Vous vous rappellerez que, dans

les declarations que j'ai faites au Conseil au sujet du contrdle et de la

discipline de 1'ANC, .j'ai seulement ejais l!idee que 1«ONU pourrait devoir

recourir a la force dans le cas d 'unite's qui se seraient soustraites a I8autorit4

de leur propre commanlesnent et qui menaceraient la population. Quand a la

question plus gen€rale5 j'ai indiqu6 sans aucune ambiguite que la reorganisation

de 1'ANC devrait §tre entrepriae en cooperation avec les autorites congolaiseso

J'estime que ee principe continue de correspondr© a la position admise de

Monsieur le President, les probleoses sur lesquels j'appelle ici votre

attention concernant tous une question d8 importance capitale touchant les

possibilites, pour I'ONU,, de continuer a founir son assistance a la R£publique

du Congo o Je suis certain que vous souhaitez voir poursuivre cette assistance

dans un esprit de collaboration et de confiance, et je suis done certain qussi

que vous veillerez a ce que, dans la situation delicate actuelle, aucune action

ineonsiddre'e n'entraine de nouvelles situations deplorables; je suis certain

•5-

que vous veilleres a ce que,, dans touts la mesure ofi cela est n4cessaires toutee

ouvertures soient donnees pour la mise au point de fomules pratiques et appli-

cables touchant la continuation des aetivit s de 1'ONU, en tenant pleinement

compte des aspects juridiques que je viens d'exposer dans le present t l gramme,

aussi bien que de nos besoins pour assurer le succes de 1'operation.

Je suis persuad que vous exercerez a eette fin toute votre influence

personnelle et je puis, pour ma partf vous assurer que nous demeurons animus

de m§mes intentions, tout en etant, natui'ellement, obliges de maintenir fermement

les principes auxquels tous les Etats Membres doivent se confonaer dans 1'intSrlt

de leurs efforts communs, de'ploye's par I8intenn€diaire de 1! Organisation.

Tres haute consideration

Dag HaJEEiarskjold

Seerfifeaire g n ral de1' Organisation des Nations Unies

(35th

I& discussions foHuftditg the deplorable incidents at Matadi^to the infosaiation I hava ree®i^e«ls there have been put forward certaineoadltions regarding UM activities In th© G®ngG$ freedom of &ov@sB@nt9deployment of ts?a©ps9 us© of csrtain facilitiess ©tee I •sd.sh in thisto draw your attention to s©m© legal assets of th© UK proseace la th©

W© are9 of eours®^ sts^oagly esrare of the fact that th© initial actionof the UK was undostakan in rsspons© to a request of th® Gov@?mmt of th©

Republic of the Oangoe B&t I a/a cer&aisi that y®ns ©a yous? sid@3 are also

awa^s of th© fact that this action ^?as taken beeaus© it was sonsidsred

necessargr in -sievr of an esistiiig threat to intematioaal peace and security^

Th82S9 in its resolution of 22 July 1960S azid sxdssequsat 2»©s©l«tioas9 thaSeeeo ^ipressly linked th® maintsRane© of law gsid ord©s» in the Cosigo toth® maintenance of international peae© and security and made it clear thatth® prSmasy basis of the Sseeo decision was th© maiateaaB&s of interaationalpeace &M security a Th® eorasiderations s^Hag th@ mLatloaship betwaesjth® Republic of th© Congo @nd tha UM9 therefors., should fiot be seen solely IBth© light of th© raquast of th© Government and ^het Slsirss f^om that request «^h@ status 9 ri^its and functions of th© UM ars basieaHj d^teifained by th©f aet that the actloa was taken in ogtie? to counteract sa internationalthreat to psac®,

This bseoaes toporfeasit ©spo8ia!3 r t© an iatss-ps tatiosi of th® undertaking

entered into by th© Gm©nrn©sst ©f the Republic ©f th® Coaga on 27 July 19609

in vjhich th© Geves=j2a©nt sgraed that

"in the esces-eis© of its sovereign rights ifdth nsspset to ai 1 questionconeeraing the presence) and funeticraing of th@ United Nations Fore©in th® Congo s It will b© guided^ in good faith9 bjr th© faefe that ithas requested silitasy sissistasc® fspom th® United Nations and by itsacc®p&esae© of th© resolutions of th© S@eus>ity Ceiaaeil ®f I/:- and

60 1 It liketd-s© states that it will ©asnr® the £3?©©d©m ofof th® ?oi?e© in th© intealor of the eountsgr and will accord

th® requi@it© pslvlleges and ineaimities to all persosm®! assoaiatedTid.th th© aeti-slti@s of th® Forc®w«

/ o • <

You will ob&erro that the Govezament undertook !!in th© ©x©reis© of its

sovereign rights id.th respect to any question concerning th© presence and

functioning of th© UN F©rc&" to be guided in good faith by its acceptance of

the resolutions of th© Seeco of 14 and 22 July 1960d and., specifically, toensure the freedom of movement of the For6®0 This undertaking has obviously

continued in legal fore© and must be considered as precluding any actions ofthe Government whieh would nsake it impossible for th© UN F©ye@ to function

under the resolutions in the way ealled for as a msaus of eliminating the

threat to international p@ac© and security 0 This in particular refers to

its freedom of movem®nt0As a further aL©a®nt of the Isgal situation you will hava notsd the

explicit declaration by th® Sseeo in its resolution of 9 August I960,, that

all Member States are bound in accordance with Articles 25 and 49 of th®charter to accept and carry out th® decisions of th® Council and9 in

particular,, to afford mutual assistance in carrying ov& measures deeidsd bjthe Council„ This obviously precludes all Member Statesa including in this

ease tha host Stats,, frost actions foich render the UN operation ineffectiv©

for its declared purposes or hamper its successful continuation,, In fact$Member States ar@ uod®r th® obligation positively aod aeti'Fely to assist

in the operation.,

You will see from the references mad© that th© rslaticsi between the UNand the Government of th@ HepubUe of the Congo is aot ms ly a contractual

relationship in which the Republic ©an iapos® its conditiosis as host Stat©

and thereby deteradn® the eireumstances und@r hieh th@ UM opsrateso It is

rather a relationship goTOmed by Bisn«3at©2y desisieais of th® S©eco0 The

consequents© @f this is that no Government,, inclndiiag th® host G©vemm© t,, eaa

by unilateral action dsfeemin© feow measures tak«sn by the Seseo in this context

should be carried out0 Such a determination can b® mad® oaly by th® S@ceo

itself or on the basis of its explicit delegation of authority,, It is of

sp@eial importance that only the S©eeo can decide on th© discontinuance of

the operation and thata therefor©, conditions which* fcgr their effect on the

operation, would deprive it of its neeessasy basi@9 would require directconsideration by the Seeeod which obviously could not be counted upon to

approve of such conditions unless it were to find that th® threat to paae©

and security had c@asedQ/ o • •

I asa sur© that th© f «adam©ssbal legal poiats which I hav@ recalled herewill be taken fuHy into account by you in yow eonsid@s>ati©n of thy present

situation.Approaching you in this my9 I fesl that I shcrald bs'&ig to jour attention

also another fact of 3?®L@vane® in this eont©3d>« la th® eeas@<=fire talks, inMatadi9 after th© incident of 5 Mareh 19&19 Mr» Del^a^ax acknowledged^ accordingto the reports available to m®9 that th© UN ^©rc© requires for th© free

moTfisaont of its personnel sad supplies that UN teesps fee stationed at Matadie

Th© only reservation mad© by Mr0 Dslwaua s^fers^d ts th® isM©sirabiHty ©f

deployiaent of Sudanese ts>oops in Matadij en this rsssrvatisn I hat^s already

eacpressed rajf views in EB^ aiessag© to you ©f 4 Marsh I96la Ssdicating this

resar^ation cannot bo aceapt@d as a condition by the Ul as it v?ou3.d m@an sn

interferesie® in what must fe@ solely a UK responsibility e The r©cogaitlon ofth® n@ed for the UH to b@ in a satisfactory sdlita^ positien in Matadi wasagain recognized dsarlj and •UBeonditdonally in the msssag© eoisiamiieated tome by the delegation of the Republic of th@ Congo on ? March 1961. Hoije^ep

to draw yoiar attention to the fact that in other and later eontaets w®understood that there was a wish to ir&rocUice eonditions goir?.g considerablj

beyond th© one mentioned by Hr. D@l^auK in Matadi, on 5 ^Weh 196ls and

already s^jseted by ts 0 If such an effort is OP w®?® t© b@ Hsd®9 it obviouslywould mean that th© Congelss© authorities x^suld go back ©a thsir previous word,,,

which I aa convinces esnnct b© yo«ir intentio^ioThar® is on® final point on which it sesas apprcpi^Lats to &sak@ sorn© short

eoimaantso It appas*@nt2^ has been assisas-d by ssa© Cengol®s© xmits that th©resolution of th® S&G&B demands th© "dlsamiEg of th® AHG" snd authorises th®

us® of fore® for that purpos^e On this point^ I ahouM lik© to note that pa^&0

B^2 of the S@ce© rssolution ©f 20=21 February 19&L r©latii3g -feo Congolese amedunits and personnaL does not aim at a dis&J3aing of th© t£>oop@ but urges sresumption of th© organisation s&d training of th@ MC9 outbid® of political

involTsaents „ I am sur© you hairs understood that .©arly yourself 9 as isapparent from your message of 6 March 1961 to which I wi@h to reply as sooa

as I have had ea opportunity to study your su£§©stions 1202^ closely» Nor does

this operative paragraph of th© resolution authorig© th® •as© of aimed fore®

to ©any out evea that limitsd €33d0 Hs»r®o?er, parao A~X @f that resolutiont*hich authorises th© us© of fore© "if necessary in the last rsscrfc" indicate©that such use shall be in support of e©ase=fir© arrangCTsabs and siwilarmeasures for th© prevention of civil war; thor® is no rsfer®ne© in thisparagraph which indicates that th® authorization to us© fore© "as a la.it resort"applies to the assistance in reorganisation of th© asmjo lou will rseall thatin BJJ statements to th® Council eonearning the control and discipline of ths

I suggested only that th© UN Fore® might hav© t© fo@ ©d with respect tounits as might have broken loos® from thair own eoffimaM and thr©aten@d

th© population „ On th© mor® general probleas I !2ad© it entdrsly clear thatths reorganisation ©f th®. AMG wotild have to be undertaken in eo=©psratien withth© Congolese authorities , It is vy opiision that this psdueipl© remains th©accspt @d position of th© UM0

Mr0 Pre@id©ntj, th© matters tuhich ara here brought to your attention allr@f@r to a question of basic signifieanc© for ths possibilities of the UN tocontinue its assistance to the Rspoblic of th® Conge,, I && certain that youtd,sh to s®@ this a ssistance eontin^© 3ji a spirit of eoHaboratimii aKid coaf idene© 3

and I am therefore als© certain that you udll s©@ to it that no n&ts and hasaafuld©TOlopa®nts are precipitated in th© present Bessitivs situation bj anj rashaction but thatp to th® sstsnt that th@r© i© a as®S for ita fall oppertunitj isgiv^i for th® elabss-ation of praetieal aM wDrkabl© fosssul&s for th© @ontinm@daetivitios of th® UN^ taking fullj into aseount th® Isgal aspsets I ha^e®xplain@d in this sa,bl© as wall as &ur nesds for a s^scsssful op©ration0

I trast that STOU %dll ©scereiss® all jour persons! Mflaene® to that ©f£@ets

and I eana f FOBS s^ sM©0 assiare you that -are r^asin as^imatsd by tfe@ ©aa© int®ati©nss

wliil9s naturall^-f boirag ©bilged, to maintain fis^?ly those psdneiples with whiehall M^bsr States have to erasptlsr in th© interest ©f th®i£> joint efforts throtightho Organi@ationa

Have

Dagof th© United Hatdlens

Second Message of 12 March from the Secretary-General *%_.Mayc&_

In the laesaege you, seat through Mro Bdaboko^ which nas forwarded to me byrepresentatives in L&opoldvillej you react ranfaTOurably to the strong appeal 1in jay saeesag© of 5/6 March 19 1 for iffissediate steps to release the prisoners heldby the MC sine© t&e incidents of a week ago0 You iaafer from this appeal thatAmbassador D&yal had given SB§ saisleadlag imforffiatim9 derogatory to the goodof the Congoo

You trill realise that the massage 1 sent to you from lew York in theof 5 March was based on all the information available to our representatives infceopold^ille which had reached us at that stage o That information isas ffiatwailynot of Ambassador Dsyal's asaktegjj, but consisted of the reports received from theSudanese captain and Captain Bouffsrd of Canada o If., after the despatch of owmessage to you^ additional facts such as those ^ou now isention had cease to Iigtet5

they could &ot# of course^ have had any effect on tfee test of a irsssage that hadalready been despatcl^do All that wuld sasraimlly ha^e been called for ^ouldbeen a straightfortsmrd coaraumication from yourself indicati&g that the stepsby me had already b@en tafesa at the tin& of th$ receipt of ray asesage = I regrett&atj, ia these circwastances^ ray message sJawsld ba^e Tssea used as ass, argia^nt fora renewed attack on Ambassador D©fal^ ^ho csamot be considered as having aayresponsibility in the matters as has been alleged 0

In t-Ms cosm©sioa^ £ should like to dsw y@ur atteatic® to the responsibilitiesof ioy representative in Lgopald- ille 0 You say that he loses no t£ms is transstitting^mfavoumble iafarssitdofflo Ofb^iotsslyj the sitwatioa is entirely different o It ishis duty^ especially IB & situation of such gravity as t&@ one pr©- ,iliag on5 Msxckg to provide E*® wi.tte ®U the first-hand inforsKtioss regarding an incident assoon as h@ reeeiws ito Ee is sot entitled to hold it back nor can he obviously

test-i a©ssr ^nich h© recei-^eSo Mos-eovers iseltfeer h@ nor X eaa abstainreactions %feieh appear to be ^Jsirraated by the facts as k@mm to us in th@ hope

facts will be corrected0 SiKat is possible ©mly ia cases of lesser•aiisr® t?e can asmise such a rssponaibility ia r@l&tic& to the cotmtries

or to the Security

A

It has always beesa ragr wish that incidents or russOTrs about iseideatsCongolese and tMted I&tions slsowld "be <piekly iav@stigetsd, on a ^oiat basis, soas to establish tfes facts and smooth oat tfes difficulties by xmsfeisal agressjeato

of tteat Mad ar@5 in Ky vlert?, still rs@c©ss!aryo Hoi3®v®E>, I do notbelieve tSsat suc^ a procedu 'e is possible in iasideists iBvoliricg troops andcharecteriasd by gerious casualties! ia siscfe a sitjsatioa tb© facts as testifiednasst be Jssaaan witboiat delay and proper action taken ifit&ossfc waitiztg for a ^oiat aadnecessarily tinss^coasusaing iavestigation aimed at E«coaeiliBg •yfeat saay seesa to b©contradictory iafon^ition.

I not© Isljot, alt&Qtagh you eacprsss sMzp criticism la yoiar ?©ply of asy demandfor ths spsedy selesse of prisosers^ yoti do not ecauBsat on tlane point to «Mch Iwisted to drav special attention,, naa!@ly> tte sbockiag ttoeat of ttee use offore© agaiast a foreign isait nader Iteited Hatioas CossEand - iniBStancfij, a wait •Bithoisfe s^aas of defenca - in order to esaforc© its evsetsation.2 need not etesaeteris© tMs threat nor tjfea action int®ad@dj bad suefe action beentakea^ it m«ald necessarily Jtave jsst tiitfe tte strong st possible condemnationbased on recognised principles of

Secrstary°>G@aeral of tte Hbit@d Nations

I4

13 Marc* 1961(35th Meeting)

Message of 8 March, from the ecrgbary- Genergl., to, President Kasavubu

In discussions following the deplorable incidents at Matadi accordingto the information I have received, there have been pat forward certainconditions regarding UN activities in the Congo5 freedom of movement9deployment of troopsff use of certain facilities, etc0 I wish in this contextto draw your attention to some legal aspects of the UN presence in the Cong**

vto are, of course strongly aware of the fact that the initial actionof the UN was undertaken in response to a request of the Government of the

Republic of the Congo<> But I am certain that youfl on your sid®, are alsoaware of the fact that this action was taken beeaus® it was considered

necessary in view of an existing threat to international peace and security„Thus, in its resolution of 22 July 196of and subsequent resolutions theSecco expressly linked th® maintenance of law and order in the Congo tothe maintenance of international peace and securityf and made it clear thatthe primary basis of the Secco decision was th® maintenance of internationalpeace and security. Th© considerations ruling the relationship betweenthe Republic of th© Congo and the UWS therefore* should not be se@n solely inthe light of the request of the Government and what flows from that request0The status, rights and functions of the UN are basically determined by thefact that the action was taken in order to counteract an internationalthreat to peace.

This becomes important ©spoeially to an interpretation of the undertaking

entered into by the Government of the Republic of th® Congo on 27 July 19&)9in which the Government agreed that

"in the exercise of its sovereign rights with respeet to any questionconcerning th® presence and functioning of the United Nations Forcein the Congo9 it will be guided in good faith9 by the fact that ithas requested military assistance from the United Nations and by itsacceptance of the resolutions of the Security Council of 14 and22July I960; it likewise states that it will ensur® the freedom ofmovement of the Forc© in th© interior of the country and will accordthe requisite privileges and immunities to all personnel associatedwith the activities of the Forc®"o

/O « '

You will observe that th© Government undertook lsin th® exercise of its

sovereign rights with respect to asgr question concerning the presence and

functioning of the UK Fore©" to b© guided in good faith by its acceptance of

the resolutions of the Seeeo of 14 and 22 July I960,, and9 specifieally, to

ensure the freedom of movsment of the Fores e This undertaking has obviously

continued in legal fore© and must be considered as precluding any actions of

the Government which would make it impossible for the UJJ F©re@ to function

under the resolutions in the way sailed for as a means of eliminating th@

threat to international p©ac® and security „ This in particular refers to

its freedom of zaovesanfc 0As & further ®l<aa©at of th© legal situation you will hava notsd the

explicit declaration by the Seceo in its resolution of 9 August I960, that

all Member States are bound in accordance with Articles 25 and 49 of the

Charter to accept and carry out the decisions of th© Council and* in

particular9 to afford mutual assistance in carrying out measures deeM@d by

the Councilo This obviously precludes all Member States9 including in this

case the host Stat«9 from actions which render th© UN operation ineffective

for its declared purposes or hamper its successful continuation,. In fact*

Member States are under the obligation positively and actively to assist

in the operation,,

You will see from th® references mad© that th© relation between the UH

and the Govemm&it of th© Republic of th@ Congo is sot insmly a contractual

relationship in which th® Republic @an impos© its conditions as host State

and thereby deterasin© the circumstances uM©r which th© UN operates. It is

rather a relationship governed by mandatory decisions of th© S@eeo0 The

consequence of this is that no Go-@mzra@ntj, including th© host Govemmentj, eaa

by unilateral aetion dsteradns how measures taken by the Sseeo in this context

should be carried ©ut0 Such a detemlnation can b@ mad® only by the Seceo

itself or on the basis of its explicit delegation of authority,, It is of

special importance that only the S©eeo ean deeid© on th© discontinuance of

the operation9 and thats therefor©9 conditions whiehp by their effect on the

operation would deprive it of its necessary basis,, would require direct

consideration by the Seeeod which obviously could not b® counted upon to

approve of such conditions unless it were to find that the threat to p@ac®

and security had e@ased0/ o * •

J am star© that the f undamenfcal Isgal points which I have reddled here

will be taken fuUy into account by you in your eonsid©ration of tho present

situation„Approaching you in this my9 I f@®l that I should br&ag to your attention

also another fact of raLewane© in this contexte In the euase=fire talk& in

Mate.dig after th® incident of 5 March 196l9 Mr0 D@lvaux acknofcrledgsd, according

to the reports available to m©9 that the UN ore© requires for th© free

movsaent of its personnel aad supplies that UM tresps bo stationed at Matadi*

Th© only reservation sad© by Mr0 Dolvaux rsfon d to th© tsadesirability of

deployment of Sudanese troops in Matadij on this restoration I hav® already

expressed E@T views in w$r message t© you ©f 4 Marsh 196l9 indicating this

reservation cannot be accepted as a condition by the UN as it *g>uld mean an

interfer®ie© in what aasst b® solely a UM responsibility0 Th© reeogiition of

the need for the UN to b© in a satisfactory military position in Matadi was

again recognized clearly and uneonditionaJJy in th© mesrsag® communicated to

me by the delegation of the Republic of the Congo on 7 March 19&1« However

I wish to draw your attention to th© fact that in other and later contacts ws

have understood that th@r@ was a wish to introduce conditions going considerably

beyond th© one mentioned by Mr* Delvaux in Matadi£ on 5 ilWeh 19618 and

already rejected by yse If sueh an effort is or wore to b® zEad®9 it obviously

would mean that th© Congolese authoritiss \sould go back on their previous wordswhich I em convinced cannot be your intention0

There is one final point on wMch it se®as appropriat© to make some shortcomments o It apparently has been assumed by som© Congolese units that theresolution of the Sscco demands th® "dlsaztaiog of th© ANC" and authorises th©

use of fore® for that purpose„ On this pointB I should lik© to note that pas=a0B=2 of th© Seec© resolution of =-21 February 19&1 relating to Coagoleee asiaed

units and personnel does not aim at a dis&ming of th@ troops but urges a

resumption of the organization and training of th© AMC,, outside of political

involvements „ I SB eur© you have understood that clearly yourself 9 as isapparent from your message of 6 March 1961,, to which I wish to reply as soon

as I have had an opportunity 'to study your suggestions more closely. Nor doesthis operative paragraph of the resolution authorize th@ us® of aimed fore®

A

C3Hj«£=>

to carry out ®ves& that limited «d0 Moreover, parae A«l of that resolutionwhich authorizes the us© of fore® "if nseossary, &* the last resort" indicates

that eueh use shall be in support of e®as®=fir© arrangssasjifcs and similarmeasures for th® prevention of civil war; their® is no reference in thisparagraph which indicates that th® authorization to us® fore© "as a last resort"

applies to the assistance in reorganization of the assay 0 You will recall thatin my statements to the Council concerning the control and discipline of theAUCff I suggested only that th© IM Ferea Eight hav© to bs tased with respeet tosaeh units as might have broken loos® from their own eoaaaaud and threatenedthe population. On th® saor® gsneral problem^, I Had© it entirely el©ar thatth© reorganisation of th© AMC tiiould hairs to be md©rtak©n in co-=operati©n with

the Cosagoles© authorities 9 It is sy opinion that this principle remains th©

accepted position of the UNC

Mr0 Presidentj) th© matters which asra here breught to your attention all

refer to a question of basic signifieanc© for th® possibilities of th© UN tocontimie its assistance to tli@ Republic of the Congo 0 I am certain that youwish to @®@ thie assistance eontinu© in a spirit of coHabsratic^ and confidtsnee^and I am therefore ale© certain that you td.ll ge© to it that no new and harmfuldevelopments are precipitated in th© present Eoasitlve situation by any rashaction but thatp to th© ©xfc®nt that th@r® is a need for it9 full opportunity isgiven for the elaboration of practical and work&bls fossrulas for th® eontinasdactivities of th® IMS takisag fully into account th® legal aspects I haveexplained in this @abl® as well as our needs for a suecassful operation,,

I trust that you will exercise all your personal influene© to that eff®@t5

and I ean^ from aoy sld©9 assure you that w© rsaein aMmated by th® same intentions,while a naturally^ b@dLng obliged to maintain fimLy thoss principles with whichall Mesab@r States have to comply in the interest of thsir joint ef forts through

the OrganiaationoHave honour, etc0

DagS@oretary»General of the United Nations

1© 13 mars 1961

^ message, ea date du IS mags., ad ess par le Secgitaira gin4mL au President

le 12 mare 1962>

Monsieur le President,

Dans votre message transmis par Monsieur Bombo'co, qu© m'cnt fait suivre no®

reprslsentants I Leopoldville - et auquel je vous rsponds aussi dans une autre

lettre couvrant les points essentiels que vous y sculevez - vous manifestea une

rlaistion dgfavorable a l°appel pressant contenu dans mon message des 5/6 mars

1961 tendant A ce que des mesures immddiates soient jrises o< ur ml^cher les

prisonniers detenus par 1«AHC depuis les incidents d'il y a une seaaine. Vous

en concluez que l«Ambassadeur Dayal mBa donnl des rerseignements oui ont pu

m°induire en erreur et porter tort au ton renom du Congo.

II convient de rappeler que je vous ai envoy^ mon message de llevf-York le

5 mars au soir en me fondant sur tous les renseigneirents clont dispoMient nos

repr sentants I Leopoldville et qui nous taient alors parvenus. II ne s«agissait

naturelleraent pas de rensaignements dont l»Ambassaf\eur Dayal serait 1'auteur,

niaia des rapports du capitaine soudanais et du caritaine Boaffard du Canada.-

Si, aprea I11 envoi du message que jious vous avons adress dec faits supplemen-

taires tels que ceux que vous mentionez maintenanl, avaient €tt' signal s, 11 s

n»auraient evidemment pas pu modifier le texte d«vn message d&$\ exp^di^; Als

auraient naturell ement exig<f seulement d© votre pa.-t une simple ^ommunicatim

pour indiqusr que les mesures que j^avais demand^ies Itaient deja i>rises au

moment de la reception de mon message, Je regret1--® que dans ess circonstanee?

.won message ait $U utilisl corrane argument pour att^quer I nouveau rAmbassadaur

Dayal, qu@ leon ne peut considlrer comma €tant en aucuns fagon responsible en1'especeg de la fa$on que 1'on pr|tend=

Je voudrais 4 set ggard appeler votre attention aur les responsabillt s

qui imcorabent au repr^sentant a Leopoldville, Vous dites qu'il se bJte 0«

tranamettre des renseipiMments defavorables. Bier, eVidemmert la situatioi- est

l-oute a-itreo II eat de son devoir, en pdrticuller dins Is cas d'une -dtua:ion

SiUSBi prave qu* cell* oui s"*st pr sent e le 5 mars, de me fournir, dts ou'.iles req©its tous les rsnsei.pnpmenta eman<mt de temoins au s.j-Ht. d«uri ii.cidert.

TL m lui eat nas loislhle ds garder de lels re^seipnemerts «-cr.:r lui et il nr

peut ^videmment modifier l«s t&noijmapea qu'il revolt. Et ni 1-ii ni mo: na

r.-ouvona ne >^s reapir comme s'emhlent l»indiquer lea faits Uls quails r.o.\s<-.onrvj8 - ,.«. 1'^^noir rti'il. y sars, r«n^dW. Celo n'eat -.,-.H iM. ,-jae dans ix

cas mineurs ofe nous pcuvons as sums r une telle responsabil:lt€ ,1 1'iSgard dss

pays inteYessIs ou du Conseil de securitlo

Juai toujours eouhaite5 que les incidents ou les rumeurs concernant des

incidents, touchant des Congolais et le personnel de 1'ONU, f assent rapidement

I'objet d'une enqu^te, menle con^ointementj afin d' tablir les faits et aplanir

les difficulty's f.'un commun accord. Des arrangements & cet eff t. demeurent

n oessaires a m-jn avis» Je ne pense pas toutefois qu'une telle mani&j-© d@

proe^der soit possible dans le cas d°incidsnt85 irnpllquant des troupess qui

sont caract^risds par des consequences graves pour des vies humaines; dans

telle situation les faits tels qu'ils sont rapport^s par les temoins doivent

itre com UF sans d lai et les mesures voulues doivent §tr-e prises sans attendr©

une enqui s con joints, qui exigerait nlcessairement du temps, eri vxie de con=

fronter c?J3 renseignements qui peuvent sembler cortradictoires.

Je .onstate que si dans votre rlponse vous m9adresse2; da vives critiques

pour qu« je reclame la liberation rapide des prisonniers, vous passez sous

silenc*? 1® point que j'ai voulu splcialeraent souligner9 It savoir la menace

inadmissible d'emploi d'une force sup rieure centre un groups trangers @n

1° occurrence sans defense,, plac sous le Commandement des Nations Unies, afin

de frrcer son Evacuation. Je n'ai point besoin de qualifier cette menace ni la

mes-re envis.ig€ea qui = si elle avait &t& prise — = aurait n^cessairement

erii"a£n€ la :ondamnation la plus idve sur la base dos principes reconnus du

croit.

Tres havte considlration,,

Dag Hammarskjo'ldSeerdtair® g n ral desNations Unies

CYI sss LE0 1534 13 0803 Z*

ETATPRIQRITE

UNATIQNS MEt'IYGRK*

MOST IMMEDIATE

SECSEN FROM ABBAS

fMAR 13 1961

FILE

YOUR 173$ FOLLOWING CWA WHICH HEEBS EDITING IF IT

IS TO BE CIRCULATED CMA WAS RECEIVED FROM FITTER ALB CLN

BULE 2Si STOP FOR Ao_AS FROM FIT: GERALD

INFO NOR KAT AVILLE AMB MSF KINDU VIA LEO STOP REUR 3U-210

CWA FOLLOWING COMMENTS ON BELGIAN PAPER PREPARED WITH

IROKSI STOP I*

STOP RE RANSOMS IN BAYALS REPORT GMA IN CERTAIN CASES WE

KNOW OF CMA THE MONEY MAS PA IB IN BISCHARGE OF ALLEGED DEBTS

WHICH DETAINEES ADMITTED EXISTED STOP OTHER CASES OF PURE

SANSO^ KNOWN ALSO STOP 2 STOP WE CANNOT GIVE INDIVIDUAL

PROTECTION STOP WE DO PROTECT THOSE INSIDE OUR*

AREAS IN BUKA7U SOMA KINDU STOP OUK PATROLS HAVE ALSO

BROUGHT A LARGE NUMBER OF FOREIGNERS AND CONGOLESE MINORITIES

TO OUR PROTECTED AREAS SINCE 25 DECEMBER WHEN THEUBLE

BEGAN STOP 3 STOP DIFFICULTIES OF SENDING OUT PATROLS

TO DISTANT AREAS ARE AAA EVEN WHEN AUTHORITIES BUKAVU KINDU

• JOINT QNUC/ANC PATROLS OR AUTHORISE ONUC PATROLS CMA

LOCAL CIVIL ANB ANC AUTHORITIES fILL NOT PERHIT THEM INTO

• THEIR TERRITORY STOP JOINT ANC/ONUC PATROL FROM BUKAVU

^ TURNED BACK BY AWC FROM SHABUNDA CMA AUTHORISED PATROL FROM

KINBU DRIVEN OUT OF KALIMA CHA BOTH WITHIN LAST WEEK STOP

• BBS UN AIRCRAFT*

LANB AIHFIELBS NOT HELD BY OUR TROOPS STOP

RECALL ONE PLANE WITH ALUMINUM SULPHATE FOR KIVU WATER

SUPPLY MACHINE GUNNEB ANB LIGHT PLANE SHOT AT ANB HIT 5

PLACES EARLY FEB STOP CCC CONDITION OF RQABS AND BRIGES

RAINY SEASON SOMETIMES HAKES ROAD TRANSPORT IMPOSSIBLE

STOP DBS SHOSTAGE-

PETROL AND GOKHAWBEERI^G OF PRIVATE CARS BY ANC MEANS MANY

FOREIGNERS HAVE NO TRANSPORT STOP THEY WOULD HAVE TO TRAVEL

ON ONUC TRUCKS WHICH WOULD REVISE A LARGER FLEET THAN

AVAILABLE TO EVACUATE ALL STOP 4 STOP EVACUATION FIGURES

QUOTEB BY BELGIANS PROBABLY ROUGHLY CORRECT STOP HOWEVER

ONUC PATROL EVACUATED*

P7*

SUC RAF PERSONNEL DIREST FROM UVIRA TO USUMBURA CMA ANB

A LARGE NUMBER REFUSES EVACUATE© FROM NORTH OF KlSENYI

STOP FURTHER MORE ALL EVACUEES TO SHANGUSU AND KISENYI

PASSED THROUGH OUR CAMPS BUKAVB AND GOMA CHA WHILE

BELGIAN PAPER IMPLIES ONUC BIB NOT HELP CWA SUT THIS INFORMATION

MJST NOT«

pg«

REPEAT NOT BE QUOTED IN ANY PUBLIC DOCUMENT OR TO PRESS

Cm TO AVOIB REACTION SY CONGOLESE AGAINST FORECNERS

STOP 5 STOP IT IS TRUE THAT STAN SO CALLED CENTRAL GOVT

ANB KIVU PROVINCIAL SOVT AND ANC REFUSE ALLOW FOREIGNERS

LEAVE COUNTRY WITHOUT MEDICAL OR OTHER ACCEPTABLE REASON AND

EVEN*

PS*

IN SUCH CASES ARE SL©f TO AGREE STOP REASONS GIVEN TO US

BY THOSE AUTHORITIES VABY AMD ARE SET OUT IN HY BULE 259

TO OTQKEDI KELLY CMA PAHT ONE STOP HOWEVER 6I7ENSA IN STAN

AGREED VERBALLY OK EVENING 10 MARCH TO DEPARTURE OF

FOREIGNERS PHQVIBE© THEY Sl£N STATEMENT THAT*

PIG*

THEY GO OF FREE WILL AND NOT BECAUSE OF REGIME STOP BUT

HIS A6REEMENT NOT YET CIRCULATES KIVU AUTHORITIES AND

THEY BQ NOT ALWAYS APPLY STAMS 08BERS STOP 6 STOP USE

OF FORCE CATEGORICALLY FORBIDDEN QUOTE EXCEPT WHEN IMMEDIATELY

AMD DIRECTLY NECESSARY TO SAVE LIVES IH ACTUAL BANGER UNQUOTE

PU*

TO CURRENT INSTRUCTION FROM BAYAL QUOTE POLICY ON PROTECTION

AND EVACUATION OF PERS UNQUOTE OF APPROX 23 FES STOP KELLY

HAS COPY OF THIS STOP 7 STOP POSSIBLE CONSEQUENCES

OF USE OF FORCE MAY NOT BE FULLY APPRECIATED STOP WITHIN

KIV0 AA.A AIE EVACUATION BY FORCE 8E&UIRES COMPLETE MILITARY

CONTROL*

P12*

WIDE ASEA AROUND AIRPORT FOR WHICH TUB LACK TROOPS AMD

ARMAMENT STOP BbB ROAB EVACUATION RISKS FIRE FIGHT IN

CLOSE COUNTRY WERE EVACUEES MAY BE IK FIRE 70NE STOP CCC

IMPOSSIBLE HAVE OUE LIMITED TROOPS AT ALL POINTS IN THE

PROVINCE PAREN WHICH IS LASGEE THAN GREECE HMPAREN WHERE

THERE*

•

•

ARE FOREIGNERS AT THE SAffi HOMENT STOP EVEH IF TIME FACTOR

PERMITTED CMA QNUC FORCES WOULD BE IN PAMNY PACKETS UNABLE

TO FIGHT EFFECTIVELY STOP IF OPERATION NOT SIMULTANEOUS

AT ALL POINTS CMA RIS REFUSALS AT THOSE POINTS WHERE ONUC

TROOPS NOT YET ARRIVED STOP BBB EVEN IF WHOLE OPERATION*

SUCCESSFUL IN KIVU CMA WHAT ABOUT REACTION ANS REPRISALS

IN ORIENT ALE STOP EEE THESE OBJECTIONS DO NOT RULE OUT

USE OF FORCE WHICH MIGHT BE UMRESISTEB BUT THEY ARE

SERIOUS CONSIDERATIONS SINCE THEY MIGHT AT WORST LEAD

TO FAILURE ANB ANNIHILATION ORUC FORCES ANB CIVILIANS I? C:r? " i?

THEY tEHE SAVIMS STOP S» ,C ^| ^c;' --b ^n^f~j> -i*"- i

P'-i

CO

STOP IT IS MOT REPEAT NOT TRUE THAT FOREIGNERS NEED

QHEJC LAISSEZ PASSER IN ORDER TO TRICKLE TO RUANDA FRQH

ONUG CAMPS IN BUKAVtf ©R S0$A STOP IN ONUC GAWP

8UKAVU LAISSE7 PASSER ARE ISSUED TO ENTER CAMP AREA IN ORDER

TO KEEP OUT UNDESIRABLES AMD PROTECT THOSE FOREIGNERS IN»

CAfiP STOP THERE IS THECEFORE A MISUNBSRSTANSINS HERE STOP

9 STOP RE STATEMENT THAT FIT7GARALB S00TE DECLARE

mm AilSSANT BE LA SORTS II KE FAIT iUE S£ CONFORMER AUX

QRBERS RECUS DE REP8ESENTEff?T BO S 6 A LEO UNQUOTE THIS

REMARK APPEARS BY ITS POSITION IN BELGIAN PAPER TO REFER*

P17*

T© PARA S ABOVE STOP THIS IS NOT TRUE STOP WHAT IT

SHOULB SAY IS THAT EYE STATES USE OF FORCE DEPENDED

UPON AUTHORITIES IN LEO STOP PLEASE CLARIFY THIS IN

BELGIAN PAPER STOP 10 STOP IT IS FALSf TO SAY 3 BELGIANS

ASSIGNED BY BELflAN 60VT TO QHSAPJI7E ¥ITH=

Pig*

QNUC BUKAVU THE EVACUATION OF FOREIGNERS STOP EACH MINING

OR OTHER PRIVATE INTEREST COMES TO US SEPARATELY AND

NATIONAL .HEPS ALSO COKE SEPARATELY CMA SO WE FIND IT

DIFFICULT TO COORDINATE INFO AMD REQUESTS STOP NONE OF

BELGIAN INTERESTS IS CONCHNED WITH FOREIGNERS AS A WHOLE

BUT ONLY WITH EMPLOYEES*

OF THEIR OWN FIRM CMA USUALLY EXCLUSIVELY BELGIANS

STOP IN NO CASE HAVE WE 8EE$3 INFOSM5B THAT BELGIAN

HAS ASSIGNEE THESE BUSINESS RIPS STOP TOTE ALSO THAT

COORDINATION WITH BELGIAN GOVT AUTHORITIES IN SHANGUGU AND

KISEKYI RENDERED EXTREMELY SIFFGULT SINCE 5 MARCH

ITSUWBURAS RESTICTED OHUC MILITARY CROSSING INTO*

P2Q*

RUANBA STOP ii STOP IN SPITE OF PRESSURE EVACUATE INTERIOR

OF KIVU Cm FOREIGNERS NOW DRIFTING BACK TO GOMA AND BUKAVU

SINCE SECURITY RETURNIN6 IN THOSE PLACES STOP THIS COMPLICATES

ANY EVACUATION OF IHTEHIOR AMB TOSE WHO RETURNED WOULD

RISK REPRISALS IF FORCE USEB IN INTERIOR STOP CANNOT GIVE

NUMBERS*

P21*

WHO HAVE RETURNED BUT ESTIMATE ABOUT 40 IN SUKAVU BY

II MARCH STOP RPOVXNCIAL S0VT eiVlNfi LAISSE? PASSER

FOR FOREIGNERS MO RETURN STOP 12 STOP RE KINBtf EVENTS

IK! BEL&IAN PAPER GMA $E IIMBESSTAMB ONLY 100 NOT 300

FOREIGNERS IN KXN&U STOP RE MUHBEHS CMA THESE

GCCUREB 3 FES BHRING *

P22»

OMUC BATTLE IN KINBU NOT 13 FEB STOP OTHER BEAD CIVILIANST4ERE TWO WEST AFRICAN RESIBEMTS AMB SEVERAL CONGOLESE STOP

13 STOP SINCE IV 15 FEB IKCIDEOTS IS INTERIOR OF

KXNDH MUCH KARER ST0P SEE MY BULE 259 TO

NftGKEBI KELLY CMA PART THREE STOP 14 STOP WE

HAVE INVESTIiATO ANB «

P23*

MQTESTEB TO LOCAL CIVIL ANB MILITARY AlTTHORITIES AS WELL

AS STAN CENTRAL 6QVT SEEM 6EMUIKELY CQNCERMEB TO REESTABLISH

SECURITY BUT LACK MEANS OF B0!8@ SO STOP WE HAVE CONFERRED

BUKAVU AKD KIHBU MILITARY AUTHORITIES CMA KlNDU DISTRICT

COHMI SSI ONER CMA PROVINCIAL GQVT IN B0KAVU STOP THEY ARE

ONLY BECIMNINS TO REALISE-

NEED FOR LAW AND 0RBER TO SAVE ECONOMY AND

AV0IB FAMINE STOP ON 10 MAR Tffi COMFERREB LUNBflLA

AN! OTHER AUTHORITIES IN KINDU ON EVACUATION AND OTHER

PROBLEMS CMA SEE MY BULE 23 S> PARTS ONE AND TWO STOP

HOWEVER CERTAIN LOCAL AUTHORITIES MORE

CONCERNED POLITICS THAW SAVING PROVIMCI FROM-

SISASTIH STOP SQUMIALQT MADE INFLAJ^ATQBY ANTI UN SPEECH

IN KINBU ON 10 MARCH AFTER 0U8 CONFERENCE STOP EY AM

PROTESTING THIS TO PROVINCIAL SOVT ANB STAN STOP IS IN

CONCLUSION ¥£ FEEL THAT IF NO FURTHER OUTBREAKS IN NEAR FUTURE

CALM MAY RETURN TO KI¥U STOP HOWEVER FURTKEH OUT*

BREAKS COULB BE CAUSEB BY FOLLOWING AAA STAN TROOPS

RETURNING mow KASAI OR KATAN&A THROUSH ANIEMA STOP BBSMOBUTU ATTACK FROM 6UARTER OR R0MOUR THERE OF STOP CCC

BELSIAH INTESFESENCE IN CO«SO POLITICS AS FOR EXAMPLE AID

BY KISENYI DISTRICT COMMISSIONER ANB BELGIAN MILITARY AUTHORITIES

TO COi CHABLES KAtt-Y €HA«

P27*

MOBUTU lOTEtEeENCE OFFICER CMA WHO WAS INTROBUCEB 3Y

DISTRICT COMMISSIONEK TO OKUC OFFICER IN KISENYI AND PLAN

TO TAKE OVER PROVINCE OUTLIHEB STOP WE ALSO KNOW THAT AKC

CAPT H0LULU AMB SO^E AHC SOLBIEBS FROM RU^fASABO CAMP

ASE IN SHA8SBGU STOP MOKQBITO CMA AGENT PROVEN EJHSBPOH

ANOTHES PLOT WHICH FAILEB*

pas*CMA LIVES I» SKANSUSU AND WAS SEEN BY OMUC OFFICES IN

BELGIAN COUNSEL GENERALS OFFICE BUHINS GESTATION OF PLOT

STOP BBS RADIOS KTAHSA BRA 77 A USUM3URS SPREAD PROPAGANDA

ASAIKST FOREIGNERS STOP EEE FAMINE CONBITIONS AND m PAYF08 ^INES DUE LACK OF BANK NOTES MAY BE 8LAMEB UPON FOREIGNERS

STOP FFF*

NO PAY FOR ANC DUE TO LACK BANK NOTES OR SOVT CREDIT MAY

CAUSE ANC TO HUN AM0CK ANB LOOT ETC STOP 16 STOP RE

APFENBEB LETTER FROM BUSINESS ENTERPRISE COSEL^IN

REPRESENTATIVES HUBO ANB LHERMITEE COA IETNSI SAYS HE

INFORMED THEM REINFORCEMENTS WOULD BE IN KINDU WITHIN 8

BAYS OF 13 FEB «

P3G»-*>

AND REGIGUFINS OF FORCES WOULD THEN START CMA BUT HE DIB

MOT CLAIM EVACUATION WOULD START WITHIN EIGHT DAYS STOP

MILLEH WHO INTERPRETED THIS FOR COBELMIN REPRESENTATIVES

IS NOW IN NEW YORK AMB COULB BE CONSULTS© FACTS ON ILL

TREATtffiWT OF GOBELMIN STAFF AS RECORDED IN LETTER HAVE«

KSV34*

BEEN CONFIRHEB AS SENERALY ACCURATE STOP HAVE SEEK UNABLE

REACH FOUR INJURED IN NAMGYA SI8CE BEATINGS DUE SH0KEN

^ISGES CfSA WHICH STILL KOT REPAIRES WHEN ONUC PATROL

FROM BAKAVU THIEB REACH ^AMOYA S MAR

1739 261 BU-aiO 1 2 25 3 3 4 5 259

10 6 23 ? g $ g 10 3 5 11 40 11 12 100 300 3 13 55

13 14/1S 259 14 10 25$ 10 i<$ S 13 84 r- ... a? —«f----- --s. ,--,c; > ;•.-fj ; • Iv —.

*~ Cft

OK

-210

13 March 1961

(35th meeting)

Message of 9 March from Secretary-General to President Kasawbu

Sir,Further to my cable of 8 March 1961, having received a, report on the

conditions put forward "by your representatives at Leopoldvilley I vash to

make the following observations.

You have already taken cognisance of the legal situation with reference to

the possibility of subjecting the United Nations operation in the Congo to

conditions which conflict vdiih the purposes of that operation,, I do not wish

to repeat myself0 I must, however, emphasize that such conditions would call

into question the assistance rendered by the United Nations to the Republic of

the Congo. It is my firm opinion, supported by the unanimous reaction of the

nineteen members of the.Advisory Committee, that the conditions laid before

the United Nations during the negotiations at Leopoldville a-?e such as to "make

the operation impossible, and this applies to the civil as wsll as the military

aspect. Accordingly, you will, I am sure, give your representatives at

Leopoldville instructions to reconsider their attitude, having regard to the

status of the United Nations operation, the (sircurastaiices in which the operation

can be continued, and the consequences which would ensue should the Security

Council be forced to decide that the operation could not "be sontinued under the

conditions stipulated?

What has been said here in general terms applies particularly to the United

Nations position at Matadio Without a satisfactory position at Hatadi - and

this includes not only a military presence in sufficient strength but also

freedom of movement anl action - a vital line of communication would be cut,

thus raisin_ the question whether the operation could bs continued*, Mr<. Delvaux

himself has recognised that it is necessary for the United Nations to have such

a presence at Matadi, and this position has been repeated, unconditionally, as

your own by your spokesmen here in TTew York. A retreat on the Congolese side

from the position thus taken - a position which is obviously essential - could

not but arouse the most unfavourable reactions, and I am sura you do not intend

to make any such retreat.

/ O ft &

2=

But time is passing' swiftly0 The troops urgently need supplies. T?ho;

departure of the Indonesian contingent has already "been postponed, etc,

For these reasons we must reach a quick solution, and one which takes ihs

needs of the United Nations operation fully into account, to the probl-sis

which have arisen, especially as regards the United H^tiors position at

Matadio

Allow me to sum up. The legal basis of the United Hetiorvs position is

clear,, The practical needs of the operation are also plain. It disturbs p.ft

to think what the probable reaction vri.ll he if your rejreesntE.tives should

maintain an attitude which is indefensible either from the standpoint of ?,e{ral

"basis or from th.-it of the needs of the operation as er..vis?ged "by the Security

Council. The problem of Matadi is particularly pressing. This problea is

in itself a limited one, but it reflects the essential features of the present

situation and calls for rapid solution. For these reasons I turn to you.

again with an urgent appeal to exercise your great influence as Chief of

State so that a solution may be found very quickly to the immediate problen£9

without the complications involved in the attitude hitherto taken by the

Congolese spokesmen - complications which, I greatly fear^ would have very

widespread and very dangerous consequences„

In making this appeal, I rely on your wishs so eloquently expressed.,

to see fruitful co-operation develop with the United Nations, and on your

will, which I share9 to act solely in the "best interest of the Congolese

people who have already "been so sorely tried by events-,

I have the honour to bes etc*

DAG HAMHABSKTOLD

Secretary-General ofthe United Nations

13 March 1961(35th meeting)

Letter of 11 Mareti, ffspm Mr9 Bomboko (on behalf of President Kasavubu) tothe Secretary-General

"Sir,

In. the absence of the President of the Republic, I am instructed toacknowledge the receipt of your letter of 6 March concerning the tragicincidents at Matadi0

We are not surprised to learn that you place the entire responsibilityfor these Incidents on the Congolese National Array* Tour Special Representa-tive has, as is usually the case, transmitted a biased report to you.

I do not propose at this point to comment in detail on the sequence ofthe incidents themselves as our Permanent Representative in New York has nodoubt already communicated to you the official report prepared by a m@ab©rof the Govemmsvt who was sent to Matadi to conduct an enquiry and negotiatewith the ONUC authorities. I wish merely to comment on the fact that yourequest the President of the Republic to take urgent steps to secure theimmediate return to their units of certain military personnel reportedmissing, although the necessary steps had already been taken for the releaseand return to Leopoldvilla of these members of the United Nations Foa*e©s aswas recognized by one of your representatives in a press conference (7 March196l)o I am bound to conclude that your Special Representative does nothesitate to cable to you informtion which has not been properly checked andthe interpretation of which, in moments of tension, seriously xmdermiaes thedesire for collaboration which you repeatedly request from the Congo but whichappears to be lacking on the part of ONUC. This haste to report any incidentlikely to discredit the Congo and this lack of caution on the part of yourSpecial Representative has, as you are no doubt aware, resulted in a situationwhich is, I believe, witboixt precedent in the history of the Un&ed Nations^in which representatives of the international press have publicly protestedagainst the biased manner in which the local authorities of the intematioBalorganization have reported incidents between the Congolese National Army andthe ONUC forees.

I -would add that although the nssiaber of the Canadian unit and the 12

Sudanese soldiers reported missing have been in fact released and returnedto Leopoldvillej a captain of the ANC is still missing since the incidents

of 26 and 2? February*

VTe have already informed you that it is our desire that when such

incidents occur a mixed commission composed of QNUC representatives and

delegates of the Congolese authorities should bs sent to the scene and

should present a joint report. Your Special Representative hass unfortunately,

always shown some reluctance in this respect, which suggests that objective

efforts to ascertain the facts are not perhaps his primary concern. The

procedure suggested would however offer the only means of avoiding the

necessity for denials and protests of the kind which have recently been

transmitted to you and which are bound to impair the prestige of your

Organization, of which we are a part.

In the tenth paragraph of your letter you very properly state that ths

United Nations Forces take into account all the pertinent circumstances. Inthe view of the Congolese Government the pertinent circumstances may b© of

various kinds. The United Nations would be wrong in this context to con-sider that the psychological factor is of negligible importance. It would

be an undoubted mistake to return a military unit to an area when incidents

involving bloodshed have recently occurred between the local Congolese

civilian and military authorities and the unit in question as a result of

taisurderstandings arising from a lack of understanding and collaboration.

The recent engagements between the Congolese troops and CMC troopshave resulted in feelings of hostility towards the United Nations units.

Even if the Congolese soldiers could b© induced to accept the return of theONUG personnel, the civilian population would not be prepared to accept theirreturn, at least in the immediate future.

You will no doubt remember the state of public opinion in the country,

and in this area in particular,, before Independence with regard to the Belgian

authorities and units whose presence was considered undesirable by the popu-

lation. At that t&ne5 in the circumstances then prevailing, the only satis=

factory solution was to withdraw the authorities and troops in question and

it is hard to see why your Representative should take a different view inthe case of authorities and troops under the authority of ONIS3. Vhat vastrue then is still, as you will realize, true today,, and9 as in the past,it -will be impossible to reduce t ension and restore order by requiring theCongolese to accept a presence which is temporarily considered undesirable.This does not mean that the Congolese authorities and the President of theRepublic are opposed in principle to the return of OKUC forces to Kktadi.The Chiaf of State and the Government wish merely to stress the necessityof waiting until tension is relaxed on both sides and until negotiationsare entered into to determine the arrangements for their eventual retTsra.

A unilateral decision to re=occupy Matadi immediately, unconditionally andat any cost vs>uld, there is no doubt, be tantamount to an order to attack

the Matadi garrisons.

You reiterate to the President of the Republic your request for collabora-tion with the ONUC authorities. As you are a-ware, the President himself hasrepeatedly stressed the need for such collaboration. He has also transmitteda number of observations to you in his most recent letter of 5 March 1961, towhich we have not yet received your reply. Vie have, however, the impressionthat in United Nations usage, at least in the case of tte Congo9 collaborationmsans blind submission to the orders of the international organisation.

I am instructed by the President of the Republic to infom you that haregrets that he is unable to accept that view.

In his opinion collaboration necessarily implies negotiations or con-=sultations between ONUG and the lawful Congolese authorities. As an independentand sovereign country, the Congo cannot receive orders from any country ororganisations If on the other hand the United Nations respects the fundamentalprinciples of its own Charter,, the President reaffirms his sincere determination^,and that of his Governments, to collaborate fully t/dth the Organisation in theaccomplishment of the mission assigned to it in response to his request .forassistance»

In conclusion I note that you speak of the lleo regime" in referring tolae government at present in office,, I trust that the phrase is simply th©

result of a defective translation and that it is not your intention to

discredit the government appointed^ in accordance vdth the fundamental law,

by the President of the Republic. Specific assurances on your part in this

connection would be received with great satisfaction.

I have the honour to be, etc.

J0 BombokoMinister for Foreign Affairsand Trade

on behalf of the Presidentof the Republic "

First- Message of 12. March from the Secretary-Generalto...ft- sidjegit Kasavubu 13 March 19&1

35th meeting

our representatives in Leo I have received your reply to ray

letter of 5 Bfereh delivers! ca 6 Itoeh in irhieh Mr» Boiaboko on your behalf,,

presented your consents on TrariouE aspects of the present problem. After

receipt of the message to which you now have sent a replyp you received two

further messages^ 8 and 9 Merely to uhich I wish to refer as they partly cover

the same groundj you will observe that in my message of the 9th I express my

Intention to get tack to your suggestions in the letter of the 5th as soon as

I have had an opportunity to study them raore closely.

I have read your message of the llth with concern^, because it seeras to me

to reflect some continued misunderstanding of the principles which must apply

to -;;hs US operation. You should not doubt our sincerity when I say that the

UK Is animated solely by the interest to assist the Congolese people but

realises that that must be done in such a nay as to safeguard not only the

Congo but Africa and the world against the present threat to peace and security

while fully protecting the independence and integrity of the country. Part of

the difficulty in the present situation derives from the fact taat in these

conditions assistance to the Congo cannot be detached from the much srider

international problem of peace a which may sometisaes seem to lead to reactions

on the UM side running counter to Congolese viewsi naturally there is notsaad there can not be., aay such conflict of interest as the primary concern of

the Congolese people also must be the raaintenanee of peace around the Congo

sad the prevention of possible military intervention on the part of foreign

Powers,> Thus., liea -5he Congo has to adjust itself to cireisaatanees and.

accept decisions of the Security Gofecil ia conformity with Chapter WS.I of the

Cha:rter9 like any other State Mssber there Is no iapalmsat of the

Interests of the couatry,, as these ean 'best be judged by the Counc5.1

its high authority \Kader tha Charterj nor Is there any iEapai:=rffisnt of the

sovereign rights of fcae Congo , other tliaa withia the limits accepted by all

other Meases' States uader a resolution like that adopted 20/21 February.

"«® "Sh© «stsat that the resolutions or« binding en ®U tfeiaber

States $ I f<i®l ttet the Congo should notj vh@B in bag '"so adjust itgelf

declaim la the ©tfesvldiag iH&erest of peac® f«sr tfes world sad for tte

Bse aay obs'baelss to feu© co^op-sratioa with th® Uhlt@d Nations lie tte wide

area wher© such eo-opai-atios is necessary <>

In til® ps-saeat cas®£ what I bwe seid applies BpgeifieaUy to the Unite!

Nations Por^So Its; aiss^ its ccsapoaitioa aasi its daplayssat cEuaot 'be

sttboffdiaatei to the will a? asgr osig Go^enaaoat., be1 it & eosGts'i'butiag; Q?.w8S'QBss

or th© laeat Go^irerm^ato If th© Uiiitsd Ivatioas ori'.saais^s the F«JE«®,, tbe Ptere<3

.i'.4st ^cLESlB easslixsl^sly imd@r ths ctsaasnd of the Uaitei Batloru!,, gialdisa, fej t,'a

j:sdgeEieat of tbg jai-iltsr^" Cssrasfiiid of the; Uait*ud Bati«as as to wfcat IB nts

*G.? tbe asissioa of tii© Force IB os-dsr to e-sa'bla it to fulfi.1 its pu? posse

tly eaSc-rsaol bj^ a!3, GefaeyzsEieats coa«jesiaed., 'Eds izrjist t^s aec®pt*sd by

There ast&rally rsaalas a wld© arsa for ca-opsifatloa aised at th® b®Bt

iVcually meat Kat-isfaetory ©r2®ssg^a;sst;s0 la this f^speet tii® basis

that t,ls> Ftz'es la IE the Cosgo ia tfes :flwt iastmie-e far tfcs asffiistaae«3

tiMa ©s Ito i'lsll si.^ific.-Jme®o *Ei® s-i.tuation He etellsir i

i £.-•? for s3Esn.pl® la the esd3ilttistz'.£tiw fisldo ^tsf Sesiarl^ Coimsil

tbs rigjht '«j dseid.-i1, witJa tjiadlag ©ffeet la reletioa to ;i3Ll Go^jnsBKsnta » >:*B.t

tb.a etithcrities o:f "'d.i® Ccrsg© sr« ';h@s.j. Ilka tb®

tss'st^ fjl'1 eca^tz-iss frosa which siy?h persfsc.K'®! isaj' haw eosa*., "Basii&i "&;f

the ds«iui<.si« Eat tlisr® reseaiss RE i.isportf.Bt ^:.®3tlor,4, Ittet of tte •yaj lasuM Is® G -T:.ie(S e^t si: a? to seh:'s .g :rfca d'-s

t aa;- J^ai'ss fesiag d®a@ to legl.'tijej.lis CJt3£i>\il©se ir.te'g^sits 9 la

£-3?© 'ihersf-m^ elosisvalsl® ra.garvli^g^ for v-jEKspIs^,

the good offices of ths Uaited Satioag'. erne® a tests i® ®stablishsd

ac(S£5pta-ic© lay ^3a® Coisgo of th® d@ej.ei0a of th® Secvis-ity Ccsmciio

^r o o o

I apologise for discussing these matters at such length* but some of

your reactions 9 Mr0 President 9 make BS feel strong3y that misunderstandings

have arisen aot only as to the significance ia substance of the Security Council

resolutions s ia Articular the last on@j but also regarding their Juridical

sigaif£@ance for Member States , including th@ Cong©., Just as I tried ia BQT message

of the 9th to explain vhat the resolution mssuat and did not m@sn with respect tofifor esaiaple the AUC* I therefor© consider it necessary JOT to point out in whieh

area sad for hat ressoas the UH mast claim auton ay ia its oparati©n aadj, on th®

other hand,, within what spheres aeti @ aad I fimly hop©; fruitful consultations

ar@ ealled for assd will be weleosaed by the Orgsmizatioao

I not@ elso with eoneera your observations on th@ atmosph@r@ in Matadi

and ths conclusions whieh you ssesa to wish to dratr from this alleged atmosphere 0I n@sd not repes,t what I fesve al ady state! regarding th@ Ital significance

of Matadi for tto® whole DM opsif tioa , civilian as weU as military, nor is it

necessary to stress once agsia the >:<xtr@aii9 urgency of ass a,rraag©B®nt which

re •establishes this lifeline for the operation „ But I must cmaseat briefly

oa your ©bsermtiOBs » Firstp 3Let ®& ©mphatieslly r@J@ct the ecsnparison tfita

the r@aetlon in relati«® to the B©lgiaas0 I am surprised that you have found

it possible to Jiak® such a ecsap&risoE wi- h ths full kaowlsdg® hich you h®^® of

th® happsniags la July and 'idLth the full kno l@i|5@ lich you must have regarding

what ha-pgsaed l&3t Saturday and Sunders, as pr<w@d by th© testimoz r of entirely

trustwrthy wita@ss@So It is difficult to beli© © that th© pros@ne@ of a

siBBll group of Gaaadiaa sigsaal 5@r©SBa©l and of smg 130 Sud@s s@p who had

to jay k&oulsdge talsssa ajaj? usfrissadly action a inst th© papulatioa asd

riss 'to feelings sueh as thos© you r@f@r to# uial©a,sup by ix-reep^KJSi'bl® statgissata egsiast the UH, of utsieh th©r© are

sad bj laisintsgrprsteti^s of the purpose of the pr®@@aee of the

I nets uhat $©u @©y In this e©nt@xt with geas® p®rs©nal teitt@rn©ss? inof ttei fact that; as you know., Matedi ms r®=®p®n@da th® pil@t s@rrie@

Jt©rg@iiiz©d and traffic mad© t@ flow again only as a r@Bult of efforts end

sacrifices of th® Wo It Is difficult t© lj@li@v@ that th® jQ atesy ©f th®

povislstien is SQ short that this striking @vid@nct of th@ purpos@@ of th©

UN assistance has b@®a forgptt n within six months 0Giv@n th@s© circuaistanc@a; 1 @m cenvinotd thatj, if $»u w@r@ to us©

grtat pgrsenel inflissnc© in th@ pggiea t© ®splain t® th© jsapulatidin

the UK ha© te@ t© h@lp it, t© indicate the real Pissons f©r the pr@B@nc@of tbt; DE contingent in Jfetadi aa& t© txplain th© purg®s@s ©f th® ©p®r®ti©n

in pjrc., 2 8s hich 3?®u5 ymsreQif p sli t© contintst th@ p@ycsh©l©gical backgroundweuld b® changed s© quickly as to pesiait th® r®sxjaHption of regular UnitedNation© e®nd.e@8 ®t f stedi withsufe any d@lay«, I ©H afpsid th@t y®u ^ d find

that nobody ©oLd uadgrstand it if th® Cesng®^ for the tisi® lining et least ?~bove ;•© a sisppos'sciljr hoatil® attitud® and @how@ itself unwilling t© d© its

utmost to chsngg that attitude quickly, th® a®rt so as this attitud® = t© th®

©x&sat it Hiay @Kist = has wndovibtedly "b@«a influenced by ths raieleading

t© addr@gs to 3 eu a specialprisoner© eni r®l®t@d

Second Message of 12 March from the Secretary-General "^ March

In the message you seat through MrQ Bcsaboko^ ^shieh «as forwarded to me Tby ourrepreseatatiws la Leopoldvillgg you react mfamjOTably to the stromg appeal Iin my message of 5/6 March 1961 for iassiediate steps to release tins prisoners heldby the MC since the iscldests of a wels ago0 You i®fer from this apspsal tfeatAmbassador Bag/sal bad giwa as© saisleadisg taf©3SBatiaas derogatory to the goodof the Congoo

You will realize that the jsessage I sent to you fro® Slew York la theof 5 March was based on all the Infozmtioa aimllable to our representatives £&IjBOpold^iHe tAicb teed slacked 133 at that stage« That iiafoyszaticss t/as aaturaliynot of Ambassador Bajal's B5aMag3 "but cossisted of the reports received from theSudanese captaia sod CaptalB Bouffard of Canada 0 If t after th@ des^tch of cmrmessage to jfouj, additional facts such as those JQU, BOTf msatioa had cos^ to Itg&tthey could aot^ of course a ha^ had a&y effect os tfe© test of a sEsesage that hadalready 'been despatched 0 All tiaat mmld mon^lly hs^s "b«es called for

"by me had already been takes at the tima of the receipt of my s^esageo I regretthatf ia these circmistaaces^ SEJ aisssage should ha^e feeaa, ^s@d as ssi argyme^t fora reaewsd attack cm Asabasaados1 Da^El^, %rho cazmot be considered as ha^iag aatjrespOBSlbility £& tbe matters as has Tjeec, alleged Q

Xa tMs eoaasxion^ I shcnild lUse to draw ye^r attention to t^e responsibilitiesof my rep?®sentati^® ia I@©pold^illfflo Yosa, say that he loses ao ttee 3a traffifiraittiasimffe-^cmssMe SaTo>s®silsioa0 Giwiously^ the sit^iatioa is ©Effeirely different o It Ishis duty^ especially IB a sitKatioa of such gravity as the csse pr^-^ilizeg on5 Ifeirchj, to jjffwld® EJS ^ttfe aH the first^feead iBfon^tioa rs^rdisig ®a lacidest assoon as he r@e@i^es it a E@ is aot eatit^d to hold it back aor caa Is® ©nRylciaBljr

he racei-^^So Moyeeverj, sasither he sor 1 esa abstain

that •&h@s© facts «12J. be corspeeted* 1%at is possible only isa ceses of lesser<^@r@ t$e e®a assiajs® such a responsibility is rslatiom to the countries

or to the Security

It has always been ray wish that incidents or naasmars about incidents involvingCongolese and t&ited Nations should be qialekly investigated, on a joint basis, soas to establish tits facts end smooth out the difficulties by sartel agr®@B!gntoArrangements of ttet Mad sres in my view, still ascsssary- However, £ do notbelieve that such a procedure is possible in incidents involving troops andcharacterized by serious casualties! ia such a sittaation th@ facts as testifiedmust be known without delay and proper action taken witooufc waiting for a Joint aadnecessarily tise^oasusoing investigation aimed at reconciling ubat my seea to tecontradictory infomstion.

I not® that; alt&ottgh yo«s @xp3?@ss storp criticism in jorar reply offor the speedy release of prisoners* you do not eosnsBsat on tbe point to which Iwislied to draw special attention, nais®ly5 ttes shocking threat of tfee use offorce against a foreign unit imder IMted Hations Cotmssnd *- in feMs partieislarinstano®; a unit witfeout iseans of defence - in order to enforce its evaetmtion.I need not cteracterisa this t-breat nor tbs action intsndsd; bad such actiontakeaa 1% voiald necessarily teve sset Kith tbe stron^st possible condemnationbassd on rscogniaed principles of

BagSecretary<=>General of tbs tSiited lations

v

12 March 1961

We are now facing a crucial and, indeed, in some respects a more danger-

ous phase in the Congo operation. The new resolution is some four weeks old

and, while everything has been done to speed up its implementation, we have

been hampered by a temporary weakening of the military force which is now

only gradually being overcome by re-inforcements.

In good or bad faith, reactions to the Secco resolution of 20/21 February

have been very negative in the Cthngo. This explains much of the considerable

difficulties we have been running into at the time of our greatest military

weakness. The resolution has been interpreted as requesting the disarming by

force of the MO, the occupying of the territory and the putting of the

country under UN trusteeship. It is most regrettable that such grave misinter-

pretations and misrepresentations in many cases have carried the highest

authority, as shown by documents circulated to the Secco. Naturally, we have

done whatever we could to straighten out these misrepresentations, but without

any mass media at our disposal and being suspected by the authorities we have

not so far managed to turn opinion in the right direction. It has been difficult

to escape the impression that other influences, hostile to the UN and its

operation, have taken advantage of the situation to kindle the fires of misunder-

standing, suspicion and fear.

This is the situation I wish to bring to your urgent attention. We shall

continue to do our utmost, in direct contacts, in official communications, and

in such other ways as maybe available to us, to explain over and over the pur-

pose of the UN and the substance of the new resolution. We shall underscore

once more that the UN neither would, nor could, establish itself as some kind of

administering authority; that we only seek to get the army out of the political

sphere and turn it into an effective, non-political national instrument for the

maintenance of law and order; that we wish to provide a general framework of

peace within which the Congolese could find their own solution to their

- 2 -

problems; and that our; guiding-

principle is to give full substance and weight to their independence and

integrity while safeguarding international peace and security.

However, I would, through you, wish to appeal to your Government^

to give urgent instructions to their representatives in Leo to use

energetically all their influence in the same direction, in support of

the UH, and therefore ultimately in the best interest of the Congolese

themselves. I am certain that if the voice of your country would be

added to other voices, speaking for reason, giving a true evaluation of

the UN purposes, it would carry considerable weight. I trust that along

with the support your Government has kindly givin to the UK in its present

effort, and especially its support for the Secco resolution of 20/21

February, it may also wish to help the Organization in the way I suggest.

An acute case in point is the arrival of the Indian reinforcements.

Rash words have been said in the Congo about these reinforcements, the

significance of which both for the maintenance of our Force and for the

total political balance is obvious to you. Were latent anti-Asian feelings

of the kind we find in many places in Africa, combined with the misunder-

standings of the resolution, with the present wave of hostilities against

the UW and with the vain belief that this is a moment at which the Congo

might afford a break with the UH, to lead to incidents at, or around, the

arrival of the Indian reinforcements, this might obviously have the

gravest consequences, both politically and militarily. We do what we can

to prepare the ground, and we have no evidence of any hostile plans, but

we feel that all influence should be exerted to ease the transition and

to get the Force re-established at its necessary strength without obstacles

or incidents, whatever their origin or direction, but in particular without

incidents which would create open friction between Congolese andA

important Afro-Asian countries.

I am certain that you will fully appreciate my motives in making

this informal demarche through you to your Government, a nd I know that I

can count on your personal support.

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leeusl js voa© al felt sasrcir qae less latioss Wales snraieat accept^;

&s efffres (is troupes ss vue tfe cospenser .es retr&its recent s de la

Fores dee Kat.ioR@ L%i-sa an Cosgo, j'ai !8h0Kneur d'attirer^ •yoti'e attastioB sxir

et && rect^plol^3®ut ds la Force de I'OIU

fiestiisles a malatenir celle»ci a im alvsait gui lui perciette d'aecojsplir las

tsSc&es q]al lul lsaeG2t>eiit asxs tenr;as -3,es resolutions du Ooa®eil cte sfeirit^ at

d« 1 "Asesfifel^s g^a^ral^j oat 'Its By.se s en application su debut de cette

et Men assart ^xe Is Coasell alt adc^t^1 ga resolution du 21 fi&rrier 19^

la^ifille ces rassiares n'osst ^videjassent a1lc^^^ rspport. S3J.ss sent devssu.es encore

plus xui§©ntss lorsfEJ©^ aprie 1© rat&'sit de eerbsias eoHtingents- la seeuritf?

saasssi Islen S@® C?oJ3gol@ls gpa dea Jjoa-Cotigolais est feTeau© aettesaant ssoins

cartsdns escteurs dw ©oego et 1'on s'est trouT^ ea presence de la

dti d^Velopsa^sfe d'lias situation fie guerre civile.

jaesares prieee per I@s Nations tSted.es pour falre faes a eatte situation,

Hiprie^ tk<SE^se vous le saves, ^s?s az-rasgemsnts tendant i cr^er ctaiiB cerbaines

aes a,cs^s nsatraliu^es, sjd^snt le waaintlent des effectif's <3e la Fores

i xm advessa qml Itil p@zrastt« S'asmsrar le$fflcaelt^ de s©s operations. Je vous

sd c^mc fait savo5.r dass le rasasage susmestionjs^^ at en voiis dorsaanrfc a ee sajet

tous les dstsilB, ^© es^talas Itats <pl ont d^ja plae^ des continents sous

le &ffi®®a€egj®srii ei0s Istions feies ®u Coi o oat aeeeptsi d'en aecroffers les

slffectifs, ea irue fie rendre a la ^publi^ie st a sos pea pie tme aesi stance

tiens 4 'ff&m^I&f iei le t©xt@ d© cs messsge qwi ss lisaii cosasse suits

-* 2 «•

&s sssdstcjnli? La Forea dcsK? Mallows '^u^s sat. Gong© a

force sffics,6s, e*?rfc?dn€;S e£fr-s de troupes s^,llr:,^jr;

oat $&§ aiK--«4leB rlee^efii., Cea effuse at lee effsctif;^ c&jT^:

e&® aoat less- s iv aa'ta^ lasc (ssviross 3 bai«,i].^oi!iEi)

ieaa-^it ysi-s^arJ-s®*11 das ocvr;tij>ganis -i-ljl ea service a:. C

ss eer'^ij^'SK^ant qu*'att fesixrit ;f g sisjKi'i Ires aei^aiBaK La Force a

rdi> cites sffestdfa iis&ortar\t3 ;^ar Suite sts strait ou d:> I'eratrls; eafe

Lea Ko-av©H;:3 ta»«sup«s a varir- ;-«»£©ttront. a la

Fore® de 0^3j^t®?iir sttrx ®ffieaeit€ #p%^tl<KB>«Il«f, Oes troup&s -.iiup. l^.

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ETAT PRIORITE V "

GNUC ' - , - . • ' , • • - . , ' - . ' "JLEO *

1733 IMMEDIATE FOR ABBAS FOLLOWING MESSAGE SENT TODAY DIRECTLY

TO KASAVUBU PUIS-JE VOUS ADDRESSER UN ARDENT APPEL POUR DES

MOTIFS HUMANITAIRES POUR CLUE VOUS INTERVENIEZ PERSONNELLEMENT

BANS LAFFAIRE DE LOFFICIER DU CONTINGENT TUNISIEN, LE LIEUTENANT

DIMASSI ET SON CHAUFFEUR, QUI ONT ETE ENLEVES PAR DES a

P2 »

ELEMENTS BE LANC A 1700 HEURES ENVIRON LE 1ER MARS SUR LA

ROUTE DE LOVANIUM ET DONT AUCUN MEMBRE DU PERSONNEL DE LOPERATION

BE LONU NA PLUS EU DE NOUVELLES DEPUIS STOP MALGRE DES ENQUETES

REPETEES FAITES PAR LE COMMANDEMENT DE LONU ET PAR LE CONTINGENT

TUNISIEN, ET BES *

P3 »

APPELS ADDRESSES A MR, BOMBOKO PAR LE MINISTRE DES AFFAIRES

ETRANGERES DE TUNISIE, LE SORT DE CES DEUX HOMMES DEMEURE UN

MYSTERE QUI TROUBLE PROFONDEMENT ET NATURELLEMENT LES AUTORITES

ET LE PEUPLE TUNISIENS, LE CONTINGENT TUNISIEN AU CONGO ET LES

NATIONS UNIES STOP LE GGUVERNEMENT TUNISIEN MA DEMANDS «

P4 *

DADDRESSER UN NOUVEL APPEL URGENT EN CETTE MATIERE ET, ETANT

DONNE aUE TOUS LES AUTRES EFFORTS SONT RESTES JUSQUA PRESENT

SANS RESULTAT, JE DOIS MAINTENANT VOUS DEMANDER DURGENCE VOTRE

ASSISTANCE ET VOTRE INTERVENTION PERSONNELLES POUR QUE GET OFFICIER

ET SON CHAUFFEUR SOIENT RENVOYES SAINS ET SAUFS A LEUR *

UNITE STOP SI PAR S U I T E D E QUELQUE CIRCONSTANCE TRAGIQUE, CES

PERSONNES ETAIENT MORTES, JE DEMANDS A ETRE INFORMS IMMEDIATEMENTt&DU LIEU OU ELLES ONT ETE INHUMEES AFIN DE POWOIR PRENDRE ^

'n ^POSSESSION BE LEURS DEPOUILLES STOP JESPERE VIVEMENT CEPENDAN^ ="j

QUE, GRACE A VOTRE ASSISTANCE CES PERSONNES SERONT RELACHEES Efi, ""-^ "

BONNE SANTE STOP TSES HAUTE CONSIDERATION STOP + ^ ;:-z. '•

DAG HAMMARSKJOLD ^

SECRETAIRE GENERAL +

COL 1733 1700 1ER +

CV34 SSS iEO 19 11 211<$2 *

ETATPRICRITE

BNATJGNS MY *

A-6S1 H O S T I 8 M E B I A T E

FROM ABBAS

1722* MESSAGE DELIVERED 9.25 m € &ARCH.

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A-SSi 1722 9.25 6 -i S

s

~*~ "TSC~ X£j

TO Xt. .

11 March 1961 Bundle

QMJG MOST

ABBAS FROM SBCGM. Please advise soonest Aether ray message of k March to

ifesavubu concerning additions to Force, sent in clear in my 1522 to

has "been actually transmitted to Kasavubu-

'..«.'

'-<

BS1S> CT59) TANANARIVE 22S>/228 1110 9TH

ETAT ' .

MONSIEUR LE SECRETAIRE GENERAL DES' NATIONS UNIESFJLE NO. . • -;6 |

D ACTtON OTIPUJIS I'

-V"*j~, rj

U SJ* *M «

O

caU'

$,*£wu

-ST-li\ a

J AI L HONNEUR DE VOUS ANMGNCER OU UNE CONFERENCE REUUiSSAN'i" LTS"

AUTORITES DE FAIT ET DE DRQIT DE L EX CONGO BELGE VIENT DE COMMENCER

SES TPAVAUX CE JOUR HUIT MARS A TANANARIVE STOP CETTE CONFERENCE

REPOND AU DESIR SOUWNT EXPRIME PAR LES CONGOLAIS PAR LE CONSEIL DE

SECURITE ET L ASSEM3LEE GENERALE DES NATIONS UNIES DE VOIR LA CRISE

CONGOLAISE RESOLUE PAR LES CONGOLAIS EUX MEMES STOP JE ME PERMZTS

DE VOUS TRANSMETTRE LES DECISIONS PRISES PAR CETTE CONFERENCE Q»JS

JE. PRESIDE PRIHO A L UNANIMITE LES MEMBRES DE LA CONFERENCE-PR!ENT

I- ASSEMBLES GENERALS DES NATIONS UNIES D£ BIEN VOXTLOIR S ABSTENIR

DE" TOUTS PRISE DE POSITION CONGER WANT LE CONGO AVANT D AVOIR CnNN*J

LES RESULTATS DE LA PRESENTS CONFERENCE SECUNDO VU LA TENSION GUI

REGNE ACTUELLEMENt'AU CONGO A LA SUITE DES RESOLUTIONS DU CONSEIL

BE SECURITE PRISES EN DATE DU 21 FEVRIER 19«1 LES HEKBRES

DE LA CONFERENCE ATTIRENT LA PARTICULIERE ATTENTION DE L

ASSEMSLEE GENERALS DES NATIONS UNIES SUR LE FAIT QUE TOUTE PRISE- /' • • • • •

te'POSITION NOUVEWLE ET TOUTE -EXECUTION OU DEBUT D EXECUTION! * '

DESDITES RESOLUTIONS GUI HI TIENDRAIENT PAS COMPTE DE L OPINION

CONGOLAISE EXPRIMEE PAR LA PRESENTS REQUETE SERAIT DE MATURE

A AGGHAVER TRES SERI.EUSEMENT LA SITUATION AU CONGO[> .JOSEPH KASA VUBU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU CONGO LEOPOLDVILLE

/

•*>MARIO 19S1

UN AXIOMS OT .

BUM ACP3J TG549 CNiS

PBESIDENCE BE LA BEPUELIC.UE :iELIPCLl~ C A I R O

ETAT PRESIDENT COWSEEIL DE :3ECUHITE 0^0

II EST FORT REGRETTABLE ET TOOT A FAIT KCOKPRE:iEr^lFLE DE VOIP LE.7.

TSOUPE5 DE MOBUTU ATTACHFP A PATAILLFJ P A N G E E CCr.;Tl?L LE: FORCE': jl L 0

JUSTE A KQMET-T OU TOUT IE KOU3E CHEF<C!!E A TPOWO? Oi ^ O L U T I O - ' A LA CP

CONGOLAHE 3TOP CE GUI fcQU" ETOr-'-KE IE PIO^ C E^T CU 01 ?- 'E i-'Ei- -K AUCU? .E

PROPA^ANDE LADESSU^ .5 TCP TOUTF.': LE" H A D I O - PHOKOriTri :TE ; ^E T A I I E N T ITT

KK CONDAKivB'-? PAS CES ACTE^ DE rAKDITI"T-1E "TOP IL DOIT Y AVOIT? U^ PLA>;

PREETAPLI CUE NO!J:J FI?; IBO?-S PAF COMiAITnE MAUTE" COf " 1DEFATSON3

8N MAR $>

CLP, a 6

le 9 sssrs 1961

Letts-is en elate So. 9 saa?slS6l && E@i>gls@ateat pesmaeat du Cosg©

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^ j© v©us p?i©j ^^sl@u^ 1©

9 ssrs 1961

A Soa Sseellene®H. 2SOIMS

©ups%@ da l9CS?gBBisati0alations Uaies

1© 3fe4sid®at,JBal I'bosmsui? S0

t4l4g£^^@ ^Ui VO12S @3t

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AX L'SQISSOB SISas

el-dessoxas le testsf, Ch&t

MS BS L9OPXH10i9

, £g 9Ja TOUS ss als reeoasaissssfe S@ porfesr Is

Translated from French

9 March 1961meeting)

Communication of 9 March 1961 from Perament Representativeof the Congo (LeopoldvlrLe)

Sir,

I have the honour to transmit herewith a copy of the letter of today's

date addressed by the Vice-Chairman of the Delegation of the Republic of the

Congo (Leopoldville), Mrs Mario CARDOSO, to the President of the General

Assembly, Mr« Frederick E, BQIAMD,

I have the honour to be, etc a

Gervais BAHI23,

Deputy Permanent Representative

The Secretary-General of

the United Stations

-a.

9 March 1961

Sir,I have the honour to transmit the text of a telegram addressed to you as

President of the General Assembly by President Kasa-VubUj, the Chief of State of

the Republic of the Congo (Leopoldville)o

HAVE THE HONOUR INFORM YOU 1HAT A CONFERENCE OF TEE DE FACTO AND DE JURE

AUTHORITIES OF THE FORMER BELGIAN CONGO BEGAN ITS DELIBERATIONS TODAY 8 MARCH AT

TANANARIVE,, THE CONFERENCE MEETS THE ISH THAT HAS OFTEN BEEN EXPRESSED BY "Pps

CONGOLESE AND BY THE SECURITY COUNCIL AND GENERAL ASSEMBLY OP THE UNITED NATIONS

THAT THE CONGOLESE CRISIS SHOULD BS SOLVED BY THE CONGOLESE THEMSELVES. I HAVE

PLEASURE IN INFORMING YOU OF THE DECISIONS TAKEN BY THE CONFERENCE OF WHICH I AM

CEAIHM&B: FIRST THE MEMBERS OF THE CONFERENCE UNANIMOUSLY REQUEST THE UNITED

NATIONS GENERAL ASSEMBLY TO REFRAIN FROM TAKING ANY POSITION WITH REGARD TO THE

CONGO BEFORE THE RESULTS OF THE PRESENT CONFERENCE ARE KBOHN0 SECONDLY HAVING

REGARD TO THE TENSION AT PRESEUT PREVAILING IN THE CONGO AS A RESULT OF THE

SECURITY COUNCIL RESOLUTIONS OF 21 FEBRUARY 1961 THE MEMBERS OF THE CONFERENCE

DRAW PARTICULARLY TO THE ATSS1TION OF THE UNITED NATIONS GENERAL ASSEMBLY THE

FACT THAT ANY NEW POLICY DECISION OR ANY IMPLEMENTATION OR ATTEMPT TO IMPLEMENT

fHE SAID RESOLUTIONS WITHOUT TAKING INTO ACCOUNT CONGOLESE OPINION AS REFLECTED

IN THE PRESENT REQUEST MAY VERY SERIOUSLY AGGRAVATE THE SITUATION IN THE CONGO,

PRESIDE?!1! KASA.VUBUREPUBLIC OF THE CONGO (LEOPOLWILLE)TANANARIVE, 9 March 1961

I should be grateful if you oald bring the contents of this telegram to the

knowledge of the members of the General Assembly.

I have the honour to be, etc.

Mario CARDOSOVice-Cheinsan of the Delegation of theRepublic of the Congo (Leopoldville}

Mr. Frederick H, BOL&ND,Permanent Representative of Irelandto the United Nations.

4537NY UNAT IONSi

4537NY/13 S NEWYORK 1795 S 2211EST UNGOVT Pi/49

ETAT PRIORITE

S.Eo MONSIEUR JOSEPH KASAVUBU,

PRESIDENT BE LA REPUBLIQUE DU CONGO,

TANANARIVE (MALGACHE)

MOST IMMEDIATE

MONSIEUR LE PRESIDENT,

AU COURS DES DISCUSSIONS GUI ONT EU LIEU APRES LES INCIDENTS

DEPLORABLES BE MATADI , D'APRES LES RENSEIGNEMENTS QUE

J'AI RECUSj CERTAINES CONDITIONS ONT ETE ENONCEES TOUCHANT LES

P2 *

ACTIVITIES DE L 'ONU AU CONGO, LA LIBERTE DE MOWEMENT,

LE DEPLOYMENT DES TROUPES, L* USAGE DE CERTAINES FACKITES,

ETC.,, JE TIENS, A CET E G A R D / A APPELER VOTRE ATTENTION SUR

CERTAINS ASPECTS JURID1QUES DE LA PRESENCE DE L ' O N U AU

CONGO. BIEN EKTENDU, NOUS a

P3 «

TEi\7ONS PARFAITEMEMT COMPTE DU FAIT QUE L 'ACTION IKITIALE

DE L 'ONU A ETE ENTREPRISE COMME SUITE A UNE DEMAKDE DU GOU-

VERNEMENT DE LA REPUBLIQUE DU CONGO. MAIS JE SUIS C E R T A I N

aUE 9 DE VOTRE COTE, VOUS SAVEZ AUSSI QUE CETTE A C T I O N A

ETE ENTREPRISE PARCE QU'ELLE A ETE JUGEE 9

PH *

NECESSAIRE EN RAISON DE L1EXISTENCE D'UNE MENACE A

LA PAIX ET A LA SECURITE INTERNATIONALES* C' EST AINSI O U E ?

DANS 3A RESOLUTION D.U 22 JUILLET I960 ET D A N S SES R E S O L U T I O K S

ULTERIEURES, LE CONSUL DE SECURITE A EXPRESSEMENT LIE LE

MAINTIEN DE L 'ORDRE PUBLIC AU C O K G O AU M A I K T I E N DE *

P5 s

LA PAIX ET D£ IA SECURITE INTERNATIONALES ET A INDIQUE

CLAIREMENT QUE LE FONDEMENT ESSENTIEL DE LA DECISION DU CON-

SEIL DE SECURITE ETA IT LE SOUCI DU MAINTIEN DE LA PAIX

ET DE LA SECURITE INTERNATIONALES. LES CONSIDERATIONS REGISS-

LES RELATIONS ENTRE LA REPUBLIQUE DU CONGO ET L * O N U 5 *

P6 a

PAR CONSEQUENT 3 NE BQIVENT PAS ETRE ENVISAGEES UNIQUEMENT COMPTE

TENU DE LA DEMANDE Z>U GOWERNEMENT ET DE CE QUI EN DECOULE*

LE STATUT, L£S DROITS ET LES FONCTIONS DE L'ONU SONT ESSEN-

TIELLEMENT DETERMINES PAR LE FAIT QUE INACTION EN QUEST ION

A ETE ENTRE PRISE POUR LUTTER CONTRE UNE a

P7 *

MENACE INTERNATIONALE A LA PAIX. GET ELEMENT PREND UNE IM-

PORTANCE PARTICULIERE LORSQU'IL S'AGIT D sINTERPRETER

L'ENGAGEMENT QUE LE GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE DU CONGO

A PR IS LE 27 JUILLET ^960 ET QUAND XL EST COKVENU QUE

'*LORSQU'IL EXERCERA SES DROITS SOUVERAINS A PROPOS DE

TOUTE QUESTION CONCERNANT LA PRESENCE -

PS «

ET LE FONCTIONNEMENT DE LA FORCE DE L 'ORGANISATION DES NATIONS

UNIES AU CONGO, IL SE GUIDERAj DE BONNE FOIS SUR LE FAIT Q U ' I L

A DEMANDE A L f O R G A N I S A T I O N DES NATIONS UNIES UNE ASSISTANCE

MILITAIRE ET SUR SON ACCEPTATION DES RESOLUTIONS DU CONSEIL

DE SECURITE DES 14 ET 22 *

?9 «

JUILLET 1961 SEMICLN IL DECLARE EGA LE ME NT Q U ' I L ASSURERA

LA LIBERTE D£ MO WE ME NT A L ' INTERIEUR DU PAYS POUR LA FORCE

ET ACCORDERA LES PRIVILEGES ET IKMUNITES NECESSAIRES A

TOUT LE PERSONNEL ASSOCIE AUX ACTIVITES D£ LA FORCE",I

VOUS NOTEREZ QUE LE GOUVERMEMEMT S'EST ENGAGE f ( L O R S Q U s I L

EXERCERA SES DROITS SOUVERAINS » "

PIQ a

A PROPOS DE TOUTE QUESTION CONCERNANT LA PRESENCE ET LA FONC-

TIONNEMENT DE LA FORCE DE L 'ONU 1 1 A SE GUIDER DE BONNE FOI

SUR SON ACCEPTATION DES RESOLUTIONS DU CONSEIL DE SECURITE

DES |4 ET 22 JUILLET i960 ET? SPECIFICUEMENT, A ASSURER LA

LIBERTE DE MOUVEMENT DE LA FORCE• «

PU s

GET ENGAGEMENT A DE TOUTE EVIDENCE CONSERVE SA FORCE

JURIDIftUE ET DOIT ETRE CONSIDERS COMME INTERDISANT AU

GOUVERNEMENT TOUTE ACTION QUI EfSPECHERAIT LA FORCE DE L ' O N U

DE FONCTIONNER CONFORMEMENT AUX RESOLUTIONS, SELOK LES

MODALITES NECESSAIRES" POUR LUI PERMETTRE D e E L I M I N £ R

LA MENACE A LA PAIX ET A LA SECURITE INTERNATIONALES, a

P12 »

CELA VAUT, EN PARTICULIER, POUR LA LIBERTE DE MOUVEMENT DE

LA FORCE, COMME AUTRE ELEMENT DE LA SITUATION J U R l D l Q U E j

VOUS AURE2 NOTE QUE ? DAKS SA RESOLUTION DU 9 AOUT 1960?

LE CONSEIL DE SECURITE A EXPLICITEMENT DECLARE QUE TOUS LES

ETATS MEMBRES SONT TEN US, a

Pi3 *

CONFORMEMENT AUX ARTICLES 25 ET 49 DE LA CHARTE ? D*ACEPTER

ET D'EXECUTER LES DECISIONS DU CONSEIL ET, EN P A R T I C U L I E R ?

DE S'OFFRIR MUTUELLEMENT ASSISTANCE DANS L (EXECUTION DES

MESURES DECIDEES PAR LE CONSEIL, CETTE DISPOSITION INTERDIT

MANIFESTEMENT A TOUS LES ETATS MEMERES, Y COMPRIS, EN

L*OCCURRENCES *

PJ4 «

L'ETAT HOTE S DE PRENDRE DES MESURES QUI RENDRAIENT

L'OPERATION DE L*Ol\iU INEFFICACE, EU EGARD A SON OBJET

DECLARE , OU L fEMPECH£RAIENT DE CONTINUER A FONCTIONNER AVEC

SUCCES9 EN FAIT ? LES ETATS MEMBRES SONT DANS L ' O B L I G A T I O N

DE FACILITER L*OPERATION S POSITIVEMENT ET ACTIVEMENT.

VOUS CONSTATEREZ f *

PI 5 f

D'APRES LES TEXTES EN QUESTION ? QUE LES RELATIONS ENTRE L ' O N U

ET LE GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE DU CONGO, NE SONT PAS DE

SIMPLES RELATIONS CONTRACTUELLES PEHMETTAKT A LA REPUBLIQUE

D'IMPOSER SES CONDITIONS EN TANT QU'ETAT HOTE ET9 PAR LA9

DE DECIDER LES CONDITIONS DANS LESQUELLES L ' O N U »

Pi 6 *

EXERCE SON ACTIVITE, IL S 'AGIT PLUTOT DE RELATIONS REGIES

PAR DES DECISIONS OBLIGATOIRES DU CONSEIL DE SECURITE.

DE CE FAIT ? AUCUN GOUVERNEMENT, Y COMPRIS LE GOUVERNEKENT

HOTE, NE PEUT DETERMINER PAR UNE ACTION UNI LATERALE COMMENT

DES MESURES PRISES PAR LE CONSEIL DANS CES CONDITIONS DOIVENT -

P17 *

ETRE EXECUTEES, LA DECISION A GET EGARB NE PEUT EIRE PRISE

QUE PAR LE CONSEIL LUI-MEME OU SUR LA BASE B 'UNE DELEGATION

EXPRESSE DE POUVOIBS DE SA PART* IL EST PARTICULIEREMEWT IM-

PORTANT QUE SEUL LE CONSEIL DE SECURITE PUISSE DECIDER DE

LA CESSATION'DE L'OPERATION ET QUE , «

PIS *

PAR CONSEQUENT 5 LES CONDITIONS QUI , PAR LEURS REPERCUSSIONS

SUR L 'OPERATION, LUI OTERAIENT LA BASE DONT ELLE A BESOIN,

AIENT A ETRE EXAMINEES BIRECTEMENT PAR LE CONSEIL Q U I ,

DE TOUTE EVIDENCE, N'APPROUVERA PAS DE TELLES CONDITIONS,

A MOINS QU' IL NE COMSTATE QUE LA MENACE »

P19 *

A LA PAIX ET A LA SECURITE A CESSE, JE SUIS SUR QUE t

DANS L'EXAMEN DE LA SITUATION ACTUELLE, VOUS TIENDRE2

PLEINEMENT COMPTE DES ASPECTS JURIDIQUES FOMDAMENTAUX QUE

JE VIENS DE RAPPELER, EN VOUS EXPOSANT CES ASPECTS^

J'ESTIME DEVOIR PORTER AUSSI A VOTRE ATTENTION UN AUTRE *

P20 a

FAIT A PRENDRE EN CONSIDERATION EK LOCCURRENCE. DANS LES CONVER-

SATIONS DE CESSEZ-LE-FEU A MATADI, APRES L 1 INCIDENT DU 5

MARS 1961 3 M« DELVAUX A RECONNU, SELON LES INFORMATIONS

QUI ME SOKT PARVENUES, QUE LA LIBERTE DE MOUVEMENT DU PERSONEL

ET DES APPROVISIONNEMENTS DE LA FORCE DE «

P2i *

L'ONU EXIGE QUE DES TROUPES DE L ' O N U SOIENT STATIONNNEES

A MATADI. LA SEULE RESERVE FAITE PAR M. DELVAUX CONCERNAIT

L'INOPPORTUNITE DU DEPLOIEMENT BE TROUPES SOUDANAISES A

WVTADI SEMICLN DANS LE MESSAGE QUE JE VOUS AI ADRESSE LE

4 MARS 19613 JE VOUS AI DEJA FAI.T CONNAITRE MES VUES ~

P22 «

EH CE aUI CONCERNE CETTE H E S E R V E ^ . E N INDIQUANT QUE L ' O N U

l\E PEUT L' ACCEPTER COMME UNE CONDITION, CAR IL S ' A G I R A I T

LA D 'UKE INGERENCE DANS CE QUI DOIT ETRE EXCLUSIVEMENT

UNE RESPONSABILITE DE L'ONU. LA NECESSITE POUR L 'ONU

D'ETRE BANS UNE SITUATION MILITAIRE SATISFAISANTE A

MATADI A ENCORE ETE *

P23 B

RECONNUE, CLAIREMENT ET SANS CONDITIONS, DANS LE MESSAGE QUE

LA DELEGATION DE LA REPUBLIQUE DU CONGO M'A COMMUNIQUE LE

7 MARS 1951* DEPENDANT, J£ TIEKS A VOUS SIGNALER Q U ' A U

COURS DE CES COOTACTS ET DE CONTACTS ULTERIEURS, NOUS AVONS

EU'LE SENTIMENT QU* IL EXISTAIT UN «

DESIR D ' INTRODUIRE DES CONDITIONS ALLANT CONSIDERABLEMENT

PLUS OIN QUE CELLE MENTIONNEE PAR M. DELVAUX A

MftTADI LE 3 MARS 1961 ? ET DEJA REJETEE PAR NOUS, SI UN EFFORT

BANS CE SENS EST FAIT OU DEVAIT ETRE F A I T j CELA SIGNIFIERAIT

MANIFESTEMENT QUE LES AUTORITES CONGOLAISES REVIENDRAIENT

SUR LEUR «

(CORRECTIONS 2MDLINE 2ND TEXT « LOIN I/O OIN— )

P25 *

PAROLE CE GUI, J'EK SUIS CONVAINCU, N£ PEUT ETRE VOTRE INTENTION

IL EST UN DERNIER POINT SUR LEQUEL IL PARAIT UTILE DE FAIRE

QUELQUES BREVES OBSERVATIONS. APPAREMMENT, CERTAINES UNITES

CGNGOLAISES ONT CRU COMPRENDRE QUE LA RECENTE RESOLUTION DU

COKSEIL DE SECUHITE EXIGE LE "DESARMEMENT «

P2€ *

DE L ' A K C ' * ET AUTORISE L'EMPLOI DE LA FORCE A CETTE FIN.

A CET EGARD S JE VOUDRAIS FAIRE OBSERVER QUE LE PARAGRAPHE

B-2 DE LA RESOLUTION ADOPTEE LES 20 ET 21 FEVRIER 1961 PAR

LE CONSEIL DE SECURITE ? SUI TRAITE DES UNITES ET DU PERSONNEL

AHMES COWGOLAIS ? a

P27 «

NE VISE PAS UN DESARMEMEKT DES TROUPES , MAIS DEMANDE

INSTAMMENT QUE L'ON S'EMPLOIE BE NOUVEAU A ORGANISER ET

A FORMER L ' A N C j EN DEKORS DE TOUTS INGERENCE PQLITIIQUE,

JE SUIS CERTAIN QUE VOUS L ' A V E Z CLAIREMENT COMPRIS VOUS-MEME,

AIMS I Q U ' I L RESSORT DE VOTRE MESSAGE DU <S MARS 196J -

P2S *

AUftUEL JE SOUHAITE REPONDRE DES QUE J 'AURAI EU LA POSSIBILITE

D'ETUDIER BE PLUS PRES VOS SUGGESTION,, CE PARAGRAPHE DU

DISP03ITIF DE LA RESOLUTION N'AUTORISE PAS NOW PLUS L'EMPLOI

DE LA FORCE ARMEE MEME POUR PARVENIR A CE BUT LIMITED

D*AUTRE PART, LE PARAGRAPHE A-l DE CETTE RESOLUTION , *

QUI AUTORISE LE RECOURS A LA FORCED INDIQUE Q U ' I L SERA IT

FAIT USAGE DE LA FORCED l f S I BESOIN EST? EN DERNIER RESSORT'

POUR ASSURER LE RESPECT DE DISPOSITIONS CONCERNANT DES CESSEZ

LE=FEU ET I)E SMESURES ANALOGUES VISANT A E^PECHER LA GUERRE

CIVILE SEMICLN RIEN N*INDIQUE, DAMS CE *

P30 «

PARAGRAPHED QUE L (AUTORI6ATIOK DE HECOURIR A LA FORCE

l f E N DERMIER RESSORT* 'S1 APPLIQUE A L'ASSISTANCE CONCERNANT

LA REORGANISATION DE L1 ARMEE. VOUS VOUS RAPPELLEREZ QUE 9

DANS LES DECLARATIONS- QUE J*AI FAITES AU CONSEIL AU SUJET

DU CONTROLE ET DE LA DISCIPLINE DE L 'ANC, J 'AI SEULEMENT

miS L'IDEE *

P3i « .

QUE L 'ONU POURRAIT DEVOIR RECOURIR A LA FORCE DAF4S LE CAS

B'UNITES QUJ SE SERAIENT SOUSTRAITES A L'AOTORITE DE

LEUR PROPRE COMMANDEMENT ET Q.UI MENACERAIEHT LA POPULATION,

QUANT A LA QUESTION PLUS GENERALE, J 'AI I N D I Q U E SANS A U C U N E

AMB1GUITE QUE LA REORGANISATION DE L 'ANCE DEVRAIT ETRE

ENTRE PRISE E® COOPERATION «

P32 *

AVEC LES AUTORITES CONGOLAISES, J 'ESTIME QUE CE PRINCIPE

CONTINUE DE CQRRESPONDRE A LA POSITION ADMISE DE L 'ONU.

MONSIEUR LE PRESIDENT, LES PROBLEMES SUR LESQUELS j 'APPELLE

1C I VOTRE ATTENTION CONCERNENT TOUS UNE QUESTION D1IM-

PORTANCE CAPITALS TOUCHANT LES POSSIBILITES , POUR L * O N U ,

DE CONTINUER A FOURNIR SON ASSISTANCE «

P33 -

A LA REPUBLXQUE DU CONGO, JE SUIS CERTAIN aUE VOUS SOUHAITEZ

VOIR POURSUIVRE CETTE ASSISTANCE DANS UN ESPRIT DE COLLABORATION

ET DE CONFIANCE, ET JE SUIS DONC CERTAIN AUSSI QUE VOUS VEILLEREZ

A CE QUE, DAKS LA SITUATION DELICATE ACTUELLE ? AUCUNE ACTION

INCONSIDEREE N'ENTRAINE DE NOUVELLES *

P34 «

SITUATIONS DEPLORABLES SEMICLN JE SUIS C E R T A I N QUE VOUS VEI-

LLEREZ A CE QUE ? DAN'S TOUTE LA MESURE OU CELA EST NECESSAIRE,

TOUTES OUVERTURES SOIES<JT DONNEES POUR LA MISE AU POINT

DE FOR MULES. PRATIQUES ET APPLI CABLES TOUCHANT LA CONTIUATION

DES ACTIVITES DE L 'ONU, EN TENANT PLEINEMENT COMPTE DES

ASPECTS a

P35 *

JURIDIQUES aUE JE VIENS B'EXPGSER DAKS LE PRESENT TELE-

GRAMME, AUSSI BIEN QUE DE 'NOS BESOINS POUR ASSURER

LE SUCCES DE L*OPERATION. JE SUIS PERSUADE QUE \?OUS EXER=

CEREZ A CETTE FIN TOUTE VOTRE INFLUENCE PERSONNELLE

ET JE PUIS9 POUR MA PART5 VOUS ASSURER QUE NOUS DEMEURONS

ANIMES a

P36/4S « .

DES MEMES INTENTIONS, TOUT EN ETA NT, NATURELLEMENT,

OBLIGES DE MAINTENIR FERMEMENT LES

PRINCIPES AUXQUELS TOUS LES ETATS MEMBRES DOIVENT S£ CONFORMER

DANS L'INTERET DE LEUHS EFFORTS COMMONS, DEPLOYES PAR L*INTER-

MEDIA IRE DE L1ORGANISATION,

TRES HAUTE CONSIDERATION

DAG HAMMARSKJOLO

SECRETAIRE GENERAL BE L'ONU f

COL 22 1960 27 i960 14 22 1361 14 22 1960 9 I960 23 49 5 1961

4 1961 7 1961 5 1961 B-2 20 21 IS>61 6 1961 A-l +

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P12 LAST TEXT TENUS RPT TENUS ....

P14 3RBLINE 1ST WORD DECLARE RPT DECLARE

PU 4TH LINE FIRST WORB SUCCES RPT SUCCES

P22 2NBLINE LAST TEXT S'AGIRAIT RPT '//// S'AGIRAIT

P24 FIRST TEXT BESIR RPT CESI1

mXHKEXXIKK

P24 2NB LINE 2ND TEXT LOIN RPT LOIN

P25 9TH TESXXX TEXTWORB PEUT ETRE RPT PEUT ETRE

P30 4TH LINE LAST TEXT AU SUJET RPT AU SUJET ....

P3t 3RD LINE LAST TEXT POPULATION 8PT POPULATION

P32 STH LINE 2ND TEXT CAPITALS TOUCHANT RPT CAPITALS TOUCHANT

P34 1ST LINE 6TH TEXT CERTAIN HPT CERTAIN

P34 3RBLINE 3RB TEXT SOIENT SONNEES RPT SOIENT BONNEES

P35 4TH LINE 7TH TEXT INFLUENCE _

P35 5TH LINE S>TH TEXT QUE NOUS RPT aUE NOUS ? ^ '^

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ETATPRI08ITE

ONUC

LEO »i

MOST IMMEDIATE JU47 DAYAL FROM SECGEN. FOLLOWING CABLE SENT

DIRECTLY TO KASAtfUBUt

MONSIEUR LE PRESIDENT,

AU COURS DES DISCUSSIONS QUI ONT EU LIEU APRES LES INCIDENTS

DEPLQRAILES DE MATADI, BfAPRES LES RENSEIGNEMENTS SUE

J'AI RECUS, CERTAINES CONDITIONS ONT ETE ENGNCEES TOUCHANT LES

P2 «ACTIVITIES BE L'ONU AU CONGO, LA LIBERTE DE MOUVEMENT,

LE DEPLQIEMENT DES TROUPES, L'USAGE SE CERTAINES FACILITES,

ETC.,. JE TIENS, A GET EGARS, A APPELER VOTRE ATTENTION SUR

CERTAINS ASPECTS JURIBiaUES BE LA PRESENCE BE L'ONU AU

CONSO. BIEN ENTE8BU, NOUS «

P3 *

TENONS PARFAITEPJENT COMPTE BU FAIT QUE L'ACTION INITIALS

0E L'ONU A ETE ENTREPRISE COMME SUITE A UNE DEMANDS DU GOU-

.^^_^NT_DE_U_JEPU§Liai^::§y^CpjJGp^ MAIS^JE SUIS CERTAIN

OUE, DE VOTRE COTE, VOUS SAVEZ AUSSI CUE CETTE ACTION A

ETE ENTREPRISE PARCE QU'ELLE A ETE JUGEE •

P4 *

NECESSAIRE EN RAISON DE L*EXISTENCE D'UNE MENACE A

LA PAIX ET A LA SECURITE INTERNATIONALES. C'EST AIMSI QUE,

DANS SA RESOLUTION DU 22 JUILLET I960 ET BANS SES RESOLUTIONSj

ULTERIEURES, L^E CONSEIL DE SECURITE A EXPRESSEMENT LIE LE

Fff 'MAlNTIEN DE L'ORDRE PUBLIC AU CONGO AU MAINTIEN DE «

P5 *

LA PAIX ET 0E LA SECURITE INTERNATIONALES ET A INDIQUE

CLAIREMENT QUE LE FONDEMENT ESSENTIEL BE LA DECISION DU CON-

SEIL BE SECURITE ETAIT LE S0UCI BU MAINTIEN SE LA PAIX

ET BE LA SECURITE INTERNATIONALES. LES CONSIDERATIONS REGISS-

ANT LES RELATIONS ENTRE LA REPUBLIQUE DU CONGO ET L*ONU, •

PAR CONSEQUENT, WE B01VENT PAS ETRE ENVISAGEES UNIQUEMENT COMPTE

TENU BE LA BEMANBE BU GOUVERNEMENT ET BE CE QUI EN BECOULE.

LE STATUT, LES BROITS ET LES FONCTIONS BE L'ONU SONT ESSEN-

TIELLEMENT BETERMINES PAR LE FAIT QUE L'ACTION EN QUESTION

A ETE ENTREPRISE POUR LUTTER CONTRE UNE •

P7 *

MENACE INTERNATIONALE A LA PAIX. CET ELEMENT PRENB UNE IM-

PORTANCE PARTICULIERE LORSQU'IL S'AGIT B*INTERPRETER

L fENGAGEMENT QUE LE GOUVERNEMENT BE LA REPUBLIQUE BU CONGO

A PRIS LE 27 JUILLET 196© ET QUANi IL EST CONVENU QUE

"LORSQU'IL EXERCERA SES BROITS SOUVERAINS A PROPOS BE

TOUTE QUESTION CONCERNANT LA PRESENCE »

P£? SB

ET LE FONCTIONNEMENT BE LA FORCE BE L*ORGANISATION BES NATIONS

UNIES AU CONGO, IL SE GUIBERA, BE BONNE FGI, SUR LE FAIT Q U f I L

A BEMANBE A L*ORGANISATION BES NATIONS UNIES UNE ASSISTANCE

MILITAI8E ET SUR SON ACCEPTATION BES RESOLUTIONS BU CONSEIL

J)E SECURITE BES U ET 22 -

P9 *

JUILLET 1S>61 SEMICLN IL BECLARE EGALEMENT QU'IL ASSURERA

LA LIBERTE BE MOUVEMENT A L'INTERIEUR BU PAYS POUR LA FORCE

ET ACCORBERA LES PRIVILEGES ET IMMUNITES NECESSAIRES A

TOUT LE PERSONNEL ASSOCIE AUX ACTIVITES BE LA FORCE".

VOUS NOTEIE2 QUE LE GOUVERNEMENT S'EST ENGAGE "LORSGU'IL

EXERCERA SES BROITS SOUVERAINS *

A PROPOS BE TOUTE QUESTION CONCERNANT LA PRESENCE ET LA FONC-

TIONNEMENT BE LA FORCE BE L*ONU* f A SE GUIBER BE BONNE FOI

SUR SON ACCEPTATION BES RESOLUTIONS BU CONSEIL BE SECURITE

BES 14 ET 22 JUILLET 1960 ET, SPECIFIQUEMENT, A ASSURER LA

UBEHTE/BE MOUVEMENT BE LA FORCE.

Pll *

CET ENGAGEMENT A BE TOUTE EVIBENCI CONSERVE SA FORCE

JURIBIQUE ET BOIT ETRE CONSIBERE COMME INTERBISANT AU

GOUVERNEMENT TOUTE ACTION QUI EMPECHERAIT LA FORCE BE L'ONU

: ISFONCTIONNER CONFORMEKENT AUX RESOLUTIONS, SELON LES

MOBALITES NECESSAIRES POUR LUI PERMETTRE B'ELIMINER

LA MENACE A LA PAIV Et A LA SECURITE INTERNATIOWALFc;. a

CELA VAUT, EN PARTICULIER, POUR LA LIBERTE BE MOUVEMENT BE

LA FORCE. COMME AUTRE ELEMENT BE LA SITUATION JURIBIQUE,

VOUS AUREZ NOTE SUE, BANS SA RESOLUTION BU S> AOUT I960,

LE CONSEIL BE SECJJftlTCJi EXPLICITEMENT BECLARE SUE TOUS LES

ETATS MEMBRES SO^

P13 »

CONFOSMEMENT AUX ARTICLES 25 ET 49 BE LA CHARTS, BfACEPTER

ET B'EXECUTER LES BECISIONS BU CONSEIL ET, EN PARTICULIER,

BE S'OFFRIR MUTUELLEMENT ASSISTANCE BANS L'EXECUTION BES

MESURES BECIBEES PAR LE CONSEIL, CETTE DISPOSITION INTERBIT

MANIFESTEMENT A TOUS LES ETATS MEMBRES, Y COMPRIS, EN

P14 *

LfETAT HOTE, DE PRENDRE BES MESURES QUI RENDRAIENT

Lf OPERATION BE L'ONU INEFFICACE, EU EGARD A SON OBJET

L'EMPECHERAIENT BE COHTINUER A FONCTIONNER AVEC

FAIT, LES ETATS MEMBRES SONT DANS Lf OBLIGATION

BE FACI LITER L' OPERATION, PGSITIVEMENT ET ACTIVEMENT,

i VOUS CONSTATEREZ, *

-*•*- Pt 5 a .i .

13fAPRES LES TEXTES EN QUESTION, aUE LES RELATIONS ENTRE L'ONU

• ET LE GOUVE8NEMENT BE LA REPUBLIC UE DU CONGO, NE SONT PAS DE

SIMPLES RELATIONS CQNTRACTUELLES PERMETTANT A LA REPUBLIC UEi

B'IMPQSER SES CONBITIONS EN TANT SU'ETAT HOTE ET, PAR LA,

BE BECIBER LES CONBITIONS BANS LESSUELLES L'ONU «

EXERCE SON ACTIVITE. IL S'AGIT PLUTOT BE RELATIONS REGIESPAI BES DECISIONS OBLIGATOISES BU CONSEIL BE SECURITE.BE CE FAIT, AUCUN GOUVERNEMENT, Y COMPRIS LE GOUVERNEMENTHOTE, NE PEUT BETERMINER PAR UNE ACTION UNILATERALE COMMENTBES MESURES PRISES PAR LE CONSEIL BANS CES CONBITIONS BOIVENT

PIT »

EIRE EXECUTEES. LA DECISION A CET EGARB NE PEUT EIRE PRISE

QUE PAR LE CQNSEIL LUI-MEME OU SUE LA BASE D'UNE DELEGATION

EXPRESSE DE POUVOIRS BE SA PART. IL EST PAHTICULIEHEMENT IM-

PORTANT aUE SEUL LE CONSEIL DE SECURITE PUISSE DECIDER DE

LA CESSATION BE L'OPERATION ET &UE , »

Pig *

PAR CONSEQUENT, LES CONDITIONS &UI, PAR LEURS REPERCUSSIONS

SUR L fOPERATION, LUI OTERAIENT LA BASE BONT ELLE A BESOIN,

AIENT A ETSE EXAMINEES BIRECTEMENT PAR LE CONSEIL QUI,.}

DE TOUTE EVIDENCE, N'APPRQUVERA PAS BE TELLES CONDITIONS,

A MOINS QU'IL HE CONSTATE QUE LA MEMCE «

P19 *

A .LA PAIX ET A LA SEGURITE A CE5SE* JE SUIS SUR aUE,

DANS L'EXAMEN DE LA SITUATION ACTUELLE, VOUS TIENDREZ

PLEINEMENT COMPTE BES ASPECTS JURIDI&UES FONDAMEKTAUX SUE

JE VIENS BE RAPPELER. EN VOUS EXPOSANT CES ASPECTS,^J'ESTIME DEVOIR PORTER AUSSI A VOTRE ATTENTION UN AUTRE «

P20 » /.- .,t

FAIT A PRENBRE EN CONSIDERATION EN LOCCURRENCE. DANS LES CONVER-

SATIONS DE CESSEZ-LE-FEU A MATADI, APRES L f INCIDENT DU 5.1

MAIS 1961, M. BELV4UX A HECONNU, SELON LES INFORMATIONSL

QUI ME SONT PARVENUES, QUE LA LIBERTE DE MOUVEMENT DU PERSONEL

ET DES APPROVISIONNEMENTS DE LA FORCE DE *

P2i *

L'ONU EXIGE aUE DES TROUPES DE L*ONU SOIENT STATIONNNEES

A MATADI. LA SEULE RESERVE FAITE PAR M. DELVAUX CONCERNAIT

L'INOPPORTUNITE BU DEPLOIEMENT DE TROUPES SOUiANAlSES A

MATADI SEMICLN DANS LE MESSAGE QUE JE VOUS AI ADRESSE LE

4 MARS 19^1, JE VOUS AI BEJA FAIT CONNAITRE MES VUES *

P22 *

EN CE QUI CONCERNS CETTE RESERVE, EN INDIQUANT QUE

NE PEUT L1ACCEPTER COMME UNE CONDITION, CAR IL

LA DfUNE INFERENCE DANS CE QUI DOIT ETRE EXCLUSIVEMENT

UNE RESPONSABILITE DE L'ONU* LA NECESSITE POUR L'ONU

D'ETRE DANS UNE SITUATION MILITAIRE SATISFAISANTE A

MATABI A ENCORE ETE »

P23 «

RECONNUE, CLAIREMENT ET SANS CONDITIONS, BANS LE MESSAGE QUE

LA DELEGATION DE LA REPUBLIQUE DU CONGO MfA COMMUNIQUE LE

7 MARS 19£1, CEPENDANT, JE TIENS A VOUS SIGNALER QU'AU

COURS DE CES CONTACTS ET DE CONTACTS ULTERIEURS, NOUS AVONS

EU LE SENTIMENT QU'IL EXISTAIT UN »

J'INTRODUIRE DES CONDITIONS ALLANT CONSIDERABLEMENT

CELLE MENTIONNEE PAR M. DELVAUX A

LE 5. MARS lS61j_ |T._D|jW__REJET_EE___PAR NOUS_.._SI UN EFFORT

• DANS CE SENS EST FAIT OU DEVAIT ETRE FAIT, CELA SIGNIFIERAIT

HANIFESTEMENT QUE LES AUTORITES CONG0LAISES REVIENDRAIENT

SUR LEUR «

• P25 »

PAROLE CE QUI, J'EN SUIS CONVAINCU, NE PEUWRE VOTRE INTENTION,

IL EST UN DERNIER POINT SUR LEQUEL IL PARAIT UTILE DE FAIRE

r ailELQUES. BREVES OBSERVATIONS. APPAREMMENT, CERTAINES UNITES

i i l - = CONCOLAISES- ONT CRU COMPRENDRE QUE LA RECENTE RESOLUTION DU

CONSEIL DE SECURITE EXIGE LE "DESARMEMENT *

• P26 =

DE L'ANC" ET AUTORISE L'EMPLOI DE LA FORCE A CETTE FIN,

A CET EGARD, JI VOUBRAIS FAIRE OBSERVER QUE LE PARAGRAPHE

• B-2 DE LA RESOLUTION ADOPTEE LES 20 ET 21 FEVRIER 19<S1 PAR

LE CONSEIL DE SECURITE, QUI TRAITS DES UNITES ET DU PERSONNEL

ARMES CONGOLAIS, »

• P27 =

NE VISE PAS UN BESARMEMENT DES TROUPES, MAIS DEMANDS

INSTALMENT QUE L'ON S'EMPLOIE DE NOUVEAU A ORGANISER ET

0 A FORMER L'ANC, EN DEHORS DE TOUTE INGERENCE PQLITHQUE.

JE SUIS CERTAIN QUE VOUS L'AVEZ CLAIREMENT COMPRIS VOUS-MEME,

AINSI QU'IL RESSORT DE VOTRE MESSAGE DU 6 MARS 1961 •

P2S «

AUQUEL JE SQUHAITE REPONDRE SES SUE J 'AURAI EU LA POSSIBILITE

D'ETUBIER BE PLUS PRES VOS SUGGESTION. CE PARAGRAPHS DU

DISPOSZT1F DE LA RESOLUTION N'AUTQRISE PAS NGN PLUS L'EMPLOI

BE LA FORCE ARflEE MEME POUR PARVENIR A CE BUT LI MITE.

B'AUTRE PART, LE PARAGRAPHS A-l BE CETTE RESOLUTION, *

P2S> *

QUI AUTORISE LE RECOURS A LA FORCE, INDIQUE QU'IL SERAIT^ *

FAIT USAGE DE LA FORCE, "SI BESOIN EST, EN BERNIER RESSORT",

POUR ASSURER LE RESPECT DE DISPOSITIONS CONCERNANT DES CESSE2-

LE-FEU ET DE.SfffiSURES ANALOGUES VISANT A EMPECHER LA GUERRE

.CI¥ILE^. SJMICLN RJEK.N*IpIQUEj, DANS CE *

P30 *

PARAGRAPHS, SUE L*AUTORISATIOR BE RECOURIR A LA FORCE

"EN DERNIER RESSORT* fSf APPLIQUE A L*ASSISTANCE CONCERNANT

LA REORGANISATION DE L'ARMEE. VOUS VOUS RAPPELLEREZ QUE,

BANS LES DECLARATIONS QUE J'AI FAITES AU CONSE '

DU CONTROLS ET DE LA DISCIPLINE BE L'ANC, J'AI SEUSMENT

EMIS L*IDEE *

P3I •

QUE L'ONU POURRAIT DEVOIR RECOURIR A LA FORCE DANS LE CAS

D fUNITES QUI SE SERAIENT SOUSTRAITES A L'AUTORlTE B£

LEUR PROPRE COMMANDEMENT ET QUI MENACERAIENT LA 'PiULATION,( j&~*QUANT A LA QUESTION PLUS GENERALS, J*AI IN Bid IDT SANS AUCUNE

AMBIGUITE QUE LA REORGANISATION DE L'ANCE DE\fRAIT ETRE

ENTREPRISE EN COOPERATION *

P32 •

AVEC LIS AUTORITES CONGOLAISES, J'ESTIME QUE CE PRINCIPE

CONTINUE DE CORRESPONDRE A LA POSITION ADMISE DE L'ONU.

MONSIEUR LE PRESIDENT, LES PKOBLEMES SUR LESSUELS J'APPELLE

1C I VOTRE ATTENTIpJLXQIi^EINENT TOUS UNE QUESTION D'IM-

PORTANCE ^API TALE]| OUCH ANT JLES P°SSIBILITES, POUR L'ONU,S, trf***^

DE CONTINU^~1TTmrRlJlR SON ASSISTANCE »

P33 *

A LA REPUBLIQUE DU CONGO. JE SUIS CERTAIN QUE VOUS SOUHAITEZ

VOIR POURSUIVRE CETTE ASSISTANCE DANS UN ESPRIT BE COLLABORATION

ET DE CQNFIANCE, ET JE SUIS BONC CERTAIN AUSSl QUE VOUS VEILLEREZ

A CE QUE, DAKS LA SITUATION DELICATE ACTUELLE, AUCUNE ACTION

INCONSIDEREE N'ENTRAINE BE NQUVELLES *

PM • •'' .-V~~"NjY }

SITUATIONS DEPLORABLES SEMICLN JE SUlS CETAIN^UE V04JS VEI-

LLEREZ A CE QUE, BANS TOUTE LA MESURE oFcELA EST NECESSAIRE,

TOUTES OUVERTURES SGTtNfK^NNEES/ POUR LA MISE AU POINTX

DE FORMULES PRATIQUEF'ET APPLICABLES TOUCHANT LA CONTIUATION

DES ACJIVITES DE L'ONUj, EN TENANT PLEINEMENT COMPTE DES

ASPECTS •

P35 »

JURIBIQUES QUE JE VIENS B'EXPQSER DANS LE PRESENT TELE-

GRA^ME, AUSSI BIEN QUE BE NOS BESOINS POUR ASSURER

LE SUCGES DE L*OPERATION. JE SUI-S^PJCRSUABE QUE VOUS EXER-

CEREZ A CETTE FIN TQUTE VOTRE?vIFLUENCE>ERSONNELLE

ET JE PUIS, POUR MA PART, VOUS

ANIMES »

BES MEMES INTENTIONS, TOUT EN ETANT, NATURELLEMENT,

OBLIGES DE MAINTENIS FERMEMENT LES

PRINCIPES AUXQUELS TOUS LES ETATS MEMBRES BOIVENT SE CONFORMER

DANS L'INTERET SE LEURS EFFORTS COMMUNS, DEPLOYES PAR L'lNTEH-

HEBIAIRE DE L fORGANISATION.

TRES HAUTE CONSIDERATION

DAG HAMMARSKJOLD

SECRETAIRE GENERAL BE L'QNU -f

COL 1647 22 19SO 27 19SO 14 22 1961 14 22

7 4961 5 1961 B-2 20 21 1S»S1 <S

9 i960 25 49 5 1961

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^NATIONS NEWYORK *

B-645 SGGEN FROM DAYAL *

AFTER READING THAT TEXT DELVAUX ADDED THAT HE WOULD PRESIDE

TONIGHT OVER A COUNCIL OF MINISTERS DURING WHICH VERY STRONG

MEASURES WOULD BE ADOPTED TO ENSURE PEACE AND SECURITY

IN THE CONGO . ONUC TROOPS WILL NOT GO AGAIN TO MATADI

sggse

SAID. THE INDONESIAN SOLDIERS WHO WERE SCHEDULED TO

DEPART TODAY tflLL NOT BE ABLE TO DO SO AND WILL HAVE TO

REMAIN IN THEIR CAMP . A PILOT WILL BE REFUSED TO THE

SHIPS BRINGING SUPPLIES TO ONUC WHICH ARE NOW IN BANANA .

THE COUNCIL OF MINISTERS WILL *

P3/43 *

ALSO DISCUSS TONIGHT THE QUESTION OF NDJILI AIRPORT .

CONGOLESE AUTHORITIES ALSO INTEND TO TTAKE MEASURES

CONCERNING THE CONCENTRATION CAMP CREATED IN LEOPOLDVILLE

BY ONUC . DELVAUX ADDED THAT THERE WAS NO BELGIAN

TECHNICIAN IN MATADI AT THE TIME OF THE -IACCROCHAGE4 -\

COLD-645 PSE READ AS LAST WED Pi HE RPT HE

!-O i...^Ti

CYia, sss i£ETATPK^ORITE

UNATION

Q ACTION COMPILE;ED

SECGEN Fj4tM DAYAL [FOLLOWING is TEXT OF PRESS

CONFERENCE GIVEN THIS MORNING BY INTERIOR MINISTER

DELVAUX !t4N

CONFERENCE DE PRESS DONNEE PAR LE MINISTRE

DE LINTERIEUR, F.F. MONSIEUR A.

DELVAUX EN DATE DU 7 MARS 1961.

LE BUT BE CETTE CONFERENCE DE

P2

PRESSE EST DECLAIRER LOPINION SUR LES REGENTS INCIDENTS

SURVENUS A BANANE ET PLUS SPECIALEMENT MATADI, LES

TROIS, QUATRE ET CINQ MARS ECOULES.

JE COMMENCERAI PAR VOUS DONNER LECTURE DUN EXTRAIT

DE LA LETTRE ADRESSEE EN DATE DU 6 MARS 1961 PAR LE

SECRETAIRE GENERAL DES NATIONS-UNIES *

P3 *

AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU CONGO. COMME VOUS LE

VERREZ, CETTE LETTRE REJETTE LA RESPONSABILITE DES

FAITS SUR LARMEE NATIONALS CONGOLAIS CLN

EXCELLENCE,

FAISANT SUITE A LA LETTSE QUE JE VOUS AI ENVOYEE LE 3

MARS 1961, LES GRAVES EVENEMENTS QES DERNIERES HEURES

MOBLIGENT A VOUS =

DU MEME JOURj CEUX-CI ONT OCCUPE LA PLAINE DE MOANBA

SEMIGLN LES SERVICES EAU ET ELECTRICITE DE LA REGIBESO

ONT ETE COUPES PRIVANT NOS TSOSPES BE GES PREMIERES NECESSITES.

EN MEME TEMPSi LES LIAISONS TELEPHONltUES DU GOUVERNEMENT

ONT ETE COUPEES. LES SOUBANAIS SE SONT ENSUITE DIRIGES a

VERS BANANE EN VUE BOCCUPER LA BASE DE KITONA.li.

^ LE SAME!) I 4 MARS, NOUS AVONS DEPECHE SUR LES LIEUX

LE MAJOR KIEMBE BE LETAT-MAJOR DE LANG ACCOMPA6NE DEv

LOFFICIER DE LIAISON OTO, LE MAJOR CANADIEN BOUFFARD.

1

NOUS SOMMES REST.ES ENStllTE SANS PLUS AUCUNE NOUVELLEv_.

(;- PI 1/4 9

DE BANANE, *

Pll/49 =

TOUTES LES COMMUNICATIONS ETANT COUPEES.

^: - LE 4 MRS EGALEMENT A MATADI, LES TROUPES

,: SOUBANAISES ONT OUVERT LE FEU A 11,15 HEURES. A

i3,35 H», LONU ME FAISAIT 3AVOIR A LEOPOL-DVIILE-fiUELLE

^ AVAIT ORDOMNE LE GESSE2-LE-FEU TANDIS QUA 16 H,,

HATADI MAVISAIT BUNE REPRISE BES HOSTILITES ET *

P12 «

'V; ME PRIAIT DE VENIR AU PLUS VITE SlfR LES LIEUX.

JAI PRIS LA ROUTE POUR MATADI A 17,15 H, ACCOMPAGNE

'; DU COMMANDAKT PWATI ET DU GAPITAINE MUSlMBAME DE LANG.

. NOUS SOMMES ARRIVES Ali CAMP HARDY A THYSVILLE A 19,30

H. OU NOUS FUT PRESENT! UN RAPPORT SUR LEVOLUTION *

^ P13 -

SE LA SITUATION DANS LE BAS-CONGO. CE RAPPORT FAISAIT

ETAT DE LA REPRISE BES HOSTILITES VERS 1«,30 HEURES

': ALORS SUE i.E COMMANDANT DE PLAGE INGILA NEGOCIAIT A

, MATADI UN CESSEZ-LE-FEU A?EC LE CAPITAINE FENCER DE

LOOT, CANADIEN. CE GAPITAINE SETANT RETIRE DE LA SALLE

(: m REUNION NAVAIT *

P14 *\1

PLUS REPARU SEMIGLN CETTE ABSENCE PROLONGEE INQUIETA LE

'"' COMMANDANT DE NOTRE ARMEE ET LE CHEF DU TERRITOIRE DE

'•< MATADI aui LACCOMPAGNAIT ET SUI REGAGNERENT LE CAMP"*•-.;

MILITAIRE, EN 1EPIT DES NEGOCIATIONS, LA FUSILLADE

v AVAIT R K P R X $ . f ' N O U V E J J . E FOIS A * 2.° S o

H

srP15 =»

20

SUR BASE BE CES INFORMATIONS RECUES A THYSVILLE,

JAI PRIS IMMEDIATEMENT CONTACT DU CAMP HARDY AVEC LEO

PGLDVILLE - CUG./ONU LEO - SEMICLN LE COMMANDANT

PWATI, POUR LE SECTEUR MILITAIRE ET MOI-MEME POUR LE

SECTEUR CIVIL AVONS ENJOINT AU QG/ONU DORDONNER LE

CESSEZ-LE-FEU A BEFAUT *

DE &UOI NOUS PRENDRIONS NOS RESPONSABILITES DES NOTRE

ARRIVE A MATABI.

NOUS AVONS auiTTE THYSVILLE A 21 HEURES POUR

MATADI ESCORTES DUNE JEEP AVEC CINQ P.M. CONGOLAIS.

TOUT LE LONG DU PARCOURS, NOUS AVONS TROUVE NOS SOLDATS

EN ETAT BALERTE. PAR AILLEURS, UN CONTROLS DE *

Pil =

TOUS LES VEHICULES, ETAIT EFFECTUE SANS QUIL SOIT TENU

CONPTE DE LIDENTITE ET DE LA RACE DU CONDUCTEUR.

NOUS SOMMES ARRIVES A LETAT -MAJOR DE LANC A 3

HEURES DU MATIN, LE 5 MRS 1961- NOUS Y AVOMS TROUVE

8 CANADIENS DU GROUPS DE TRANSMISSION DE L'O.N.U. -

PIS «

CAPTURES PAR NOS GENS ET 3 SOUDANAIS FAITS PRISONNIERS

AU CQURS DES OPERATIONS.

ON NOUS SIGNALA QUE LES FORCES SOUDANAISES AVAIENT

PENETRE DANS LE CAMP BE LANC A BANANA. A MATADI MEME,

LES TROUPES DE L'O.N.U. OCCUPAIENT LA SOCOPETROL,

LA PLAINE DAVIATION DE TSHIMPI, LHELIPORT *

P19 s

ET LE PORT NATIONAL.

JE VAIS REPRENDRE, A PRESENT, LE DEROULEMENT

DES OPERATIONS A MATADI DEPUIS LE DEBUT CLN

LE SAMEDI 4 MARS A 9 HEURES DU MATIN, UN CERTAIN

NOMBRE DE SOLDATS SOUDANAIS ONT PRIS POSITION A LA VILLA

OCCUPE PAR LE GRQUPE BE TRANSMISSION «

P20 *

CANADIEN O.N.U. CETTE VILLA EST SITUEE A UN KILOMETRE

DE CANTONNEMENT SOUDANAIS? A 150 METRES ENVIRON DE LA

RESIDENCE DU COMMANDANT DE LANC~INGILA, AINSI QUE DEx

NOTRE QUARTIER P.M. ET A 50 METRES DU LOGEi^JENT DE

LADJUDANT OKUDJU. DEVANT CETTE SITUATION INSOLITE,

LE COMMANDANT *

P21 «

DE LA PLACE DE MAT AD I DEPECHA LE CAPITAINE SUR LES LIEUX

POUR SENQUERIR DE LA RAISON DE CES MOUVEMENTS INHABITUELS

DES TROUPES SOUDANAISES. LEQUIPE CANADIENNE NEN ETAIT

PAS INFORMEE, CEST DU MOIS CE QUE PRETENDIT LE CAPITAINE

BELANGIER. LORS DES POURPARLERS ENTRE NOTRE CAPITAINE ET

LES SOUBANAIS, *

P22 *

CES DERNIERS OUVRIRENT BRUSQUEMENT LE FEU EN DIRECTION DE

LHABITATION DU COMMANDANT DE LA PLACE. JAI RELEVE

PERSONNELLEMENT 8 POINTS DIMPACT SUR LA FACADE PRINCIPALS DE

LIMMEUBLE. LE FEU FUT DIRIGE EGALEMENT EN DIRECTION DU QUARTIER P.M.

NOS SOLDATS SURPRIS PAR LA SOUDAINETE DE CETTE ATTAQUE -•• -

SE REGROUPERENT *

P23 =

IMMEDIATEMENT ET SE PLACERENT EN POSITION DE DEFENSE.

APRES UN NOUVEAU TIR DES ONUSIENS, NOS SOLDATS RIPOSTERENT

PAR UN TIR DARMES LOURDES DIRIGEES SUR LA VILLA OCCUPEE

PAR LES CANADIENS DOU VENAIT LE FEU DES SOUDANAIS.

CE TIR OCCASIONNA DES DEGATS IMPORTANTS A LIMMEUBLE AUSSI

BIEN QUAU *

P24 *r *

MATERIEL DE TRANSMISSION. DEUX SOLDATS SOUDANAIS Y TROU-

VERENT LA MORT TANDIS SUE TROIS AUTRES FURENT FAITS PRI-

SGNNIERS ALORS QUILS ABANDONNAIENT SUR PLACE UNE MITRAILLEUSE,

DEUX VIGNERONS ET TROIS FUSILS.

A 16,30 HEURES, ALORS SUE SE DEROULAIENT LES POURPARLERS

ffiNTIONNES PLUS HAUT QUI ME FURENT RAPPORTES A *

P25 *

THYSVILLE, LES TROUPES QNUSIENNES OUVRIRENT A NOUVEAU

LE FEU SUR NOTRE CAMP.

A 20,30 HEURES, LE TIR REPRENAIT ET CECI EN DEPIT DES

ASSURANCES FORMELLES QUI MAVAIENT ETE DONNEES PAR LE

Q.G. DE LONU BE LEQPOLBVILLE.

LORS DE LENTREVUE QUI AVAIT EU LIEU A 16,30 H., *

P26 «

LANG AVAIT EXIGE LE RETRAIT DES TROUPES SOUDANAISES DES

POSTES-CLES QUELLES OCCUPAIENT A MATADI ET, EN ATTENDANT

CE RETRAIT, RASSEMBLEMENT ET REGROUPE^5ENT EN UN SEUL

EKDROIT.

LE 5 MARS 1961, ALORS QUE NOUS AVIONS CONTACTS LE '

P27 * -

CAPITAINE FENCER CONU) EN VUE DUNE RENCONTRE A 8,30H. POUR TROUVER UNE SOLUTION AU CONFLIT, LES SOLDATSSOUDANAIS OUVRIRENT A NOUVEAU LE FEU. UN TIR DINTIMI-DATION DE DEUX COUPS DUNE ARME LOURDE DE LANG MIT FINAU TIR ONUSIEN,

APRES AVOIR PU, *P2S =

ENFIN, PRENDRE CONTACT A?EC LE CAPITAINE FENGER, JE

LUI AI PROPOSE DE SUSPENDRE LES POURPARLERS JUSQUA LARRIVEE

DU MAJOR KIEMBE DE LANG ET DE LOFFICIER DE LIAISON ONU,

LE MAJOR BOUFFARD ET DORBONNER UN CESSEZ-LE-FEU

AUX TROUPEF ONUSIENNES. CETTE CONVENTION FUT ADMISE

ET RESPECTEE JUSQUA *

P29 «

12 H,

LADMINISTRATEUR DE TERRITJ51RE DEPECHA UN MANDATAIRE

POUR ACCUEILLIR AU DEBARCADEEE, LE MAJOR KIEMBE ET („ , _

LE MAJOR BOUFFARD SEMICLN CES DEUX OFFICIERS FURENT ' C

IMMEDIATEMENT CONDUITS AU QUARTIER GENERAL DE NOTRE

ARMEE* POUR PROUVER NOTRE DESIR DE PAIX ET DE COLLABORATION

AVEC LfO.N.U,, NOUS AVONS PROPOSE AU *

MAJOR BOUFFARD UNE REUNION SUR UN TERRAIN NEUTRE EN LOCCURENCE

LA SALLE DES ANCIENS COMBATTANTS SITUEE AU GU ARTIER DE

BRUXELLES-NORD A MAT ADI. CEST LA QUEUT LIEU LE RENDEZ-VOUS

EN PRESENCE DUNE MISSION BANOISE BE LA CROIX-ROUGE

INTERNATIONALE. SUR PROPOSITION DU MAJOR BOUFFARD ET DE LE =

P3i *

SUSDITE MISSION, LE CAPITAINE SOUDANAIS A.S«HAFIZ

FUT MANDE SUR LES LIEUX POUR PAETICIPER AUX POURPARLERS.

CINQ MINUTES APRES LA88IVEE BE GET OFFICIER, UN TIR

NOURRI FUT A NOUVEAU OUVERT PAR LES SOUDANAIS EN DIRECTION

DE NOTRE CAMP MILITAIRE, CE GUI PROVOQUA LE PLUS GRAND

ETONNEMEHT DE «

P32 *

LA PART DES PARTICIPANTS A LA REUNION.

QUELaUES INSTANTS PLUS TARD, NOS SOLDATS RIPOSTERENT

AU TIR ONUSIEN PAR UN TIR DARMES LOURDES DIRI6E SUR LE

CINE PALACE, QUARTIER GENERAL SOUDANAIS DOU PARTAIENT

LES CDUPS DE FEU.

DU LIEU DE LA CONFERENCE, TOUS LES PARTICIPANTS

PURENT ASSISTER AU BOMBARDEMENT DU CANTONNEMENT ONUSIEN.

LE TIR CESSA APRES VINGT MINUTES. APRES QUOI, LES TROUPES

SOUDANAISES SE RENDIRENT SEMICLN UN PELETON QUI TENTAIT

DE SENFUIR EN DIRECTION DE LHOTEL METROPOLE FUT FAIT, ! ^ -—"• ' . . . . . . - . . . . • •

ET DESARME.

A LA SALLE DE REUNION DES ANCIENS COMBATTANTS,

LES POURPARLERS s

P.34 -.

AVAIENT REPRIS. UNE QUESTION FUT POSEE AU CAPITAINE

IIUDANAIS GLN -fACCEPTEZ-VOUS LA RESPONSABILITE BU

:||R QUI VIENT DETRE EFFECTUE PAR VOS HQMMES?-f CE DERNIER

IWCLINA LA TETE EN SIGNE DASSENTIMENT. +POUVEZ-VQUS

ME DIRE GLUEL ORDRE A ETE DONNE A VOS SOLDATS LORS DE

VOTRE DEPART ?+. -

P35 -

LE CAPITAINE REPONDIT +DE NE PAS TIRER4 .

JE TIENS A SOULIGNER ICI QUEN LOCCURENCE, LE FAIT

BOUVRIR LE FEU CONSTITUAIT POUR LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS,

UNE ATTAQUE ARMEE DE L'O.N.U. ET PAR CONSEaUENT

UNE VIOLATION DE NOTRE DROIT DE SOUVERAINETE ET DE NOTRE

INDEPENDANCE »

POUR *

P36 *

CLOTURER LES DEBATS, UN ACCORD FUT CONCLU ENTRE MOI-MEME,

MINISTRE REPRESENTANT LE GOUVERNEMENT CENTRAL DE LA

REPUBLiaUE DU CONGO ET LE CAPITAINE SOUDANIS

HAFIZ, ACCORD QUI FUT CONTRESIGWE PAR LE REPRESENTANT

DE LONU, LE MAJOR BOUFFARD ET PAR LE REPRESENTANT

DE LANC, LE MAJOR KIEMBE. *

P3S =

JE VOUS DONNE LECTURE BU TEXTE DE RET ACCORD.

•4-LAN MIL NEUF CENT SOIXANTE ET UN, LE

HOUR DU MOIS DE MARS SUITE AUX EVENEMENTS GRAVES QUI SE

SONT BEROULES LE SAMEDI 4 ET DIMANCHE 5 MARS

LA VILLE DE MATADI, SPECIALEMENT LE TIR *

P33 =

DU 5 MARS 1961 DE 12 HEURES A 12,20 HEURES,

IL A ETE CONVENU ENTRE LE MINISTRE BELVAUX, REPRESENT ANT

LE PREMIER MINISTRE ET LE MINISTRE DE LINTERIEUR DU GGUVER-

NEMENT DE LA REPUBLIQUE DU CONGO, ET LE CAPITAINE SOUDANAIS,

S.A.HAFIZ, RESPONSABLE DES TROUPES DE *

P39 =

LONU A MATADI, EN PRESENCE DU MAJOR BOUFFARD CLEMENT,

REPRESENTANT DELONU ET SU CHEF DETAT-MAJGR DE L'A.N.C.

KIEMBE SEMICLN

V LES TROUPES SOUDANAISES QUITTERONT LA VILLE DE MATADI,

CE JOUR, PAR TRAIN A DESTINATION DE LEOPOLDVILLE EMPORTANT

AVEC EUX LEURS ARMES ET MUNITIONS ET AUTRE =

MATERIEL MILITAIRE,

2/ POUR ASSURER LA SECURITE AU MOMENT DU DEPART,

LE MINISTRE ASSISTERA LUI-MEME AVEC UN OFFICIER DE LETAT-

MAJOR DE LARMEE NATIONALS ET UN OFFICIER DE LONU A LEMBARQUEMENT

DES DITES TROUPES SEMICLN

3/ LE MINISTRE DEPECHERA UN MEMBRE DE L'E.M. DE

LARMEE NATIONALS POUR ASSURER *• "7"

Hb-L .

f _,

P41 * ' """i ''"'

TOUTE SECURITE BES THOUPES PENDANT LE TRANSPORT DE

A LEOPOLDVILLE..«" 'T

EN OUTRE, IL PRENDRA PERSONNELLEMENT CO TA'CT

LES DIFFERENTES UNITES DE LARMEE NATIONALS POUR

ASSURER SECURITE ET AIDE PENDANT LE TRANSPORT. ^

4/ TOUTE SECURITE SERA APPORTEE AU TRANSPORT DES TROUPES

SUH LE TRAJET DE LEUR BASE »

P42 =

A LA GARE DU LIEU DE LEUR EMBARQUEMENT.

LE MINISTRE SE CHARGE DE FAIRE RAPPORT A SON 60UVERNEMENT

DE LA SITUATION EXACTS DES INCIDENTS DE MATADI SEMICLN

VICE-VERSA, LE CAPITAINE BE LARMEE SOUDANAISE PRESENTERA

SON RAPPORT A LORGANISATION BES NATIONS -UNIES DE LEOPOLDVILLE.

LE TEXTE DE CET ACCORD =

P43 *

A ETE SIGNS PAR LE CAPITAINE SOUDANAIS HAFI? ET MOI-MEME

POUR LE GOUVERNEMENT CONSOLAIS. LE MAJOR BOUFFARD

DE L'O.N.U. ET LE MAJOR KIEMBE POUR LARMEE NATIONALS

ONT SISNE EN TANT QUE TEMOINS.

HBTPkSSE&LETEOMilEUJSISU^TEXTE BE CET ACCORD. IL

SEMIGLN

-fADEFAUT DU DEPART DES TROUPES SOUDANAISES DANS LE

DELAI PREVU CIDESSUS, LE MINISTRE DELVAUX PRENDRA

TOUTES SES RESPONSABILITES POUR FAIRE VENIR DES RENFORTS

AFIN BASSURER LA SECURITE DES HABITANTS DE MATADI EN DE-

CLENCHANT UNE OFFENSIVE GENERALS CONTRE LES

TROUPES DE L'O.N*U.+

GET ACCORD Si TOT SIGNS, NOUS =

EN AVONS IMMEDIATEMENT REALISE LES TERMES ET, EN ORDREPRINCIPAL, AVONS ORGANISE LE DEPART DES TROUPES SOUDANAISESPOUR LEOPOLDVILLE. UN TRAIN SPECIAL AVEC DEUX VOITURESPOUR VOYAGEURS A LINTENTION DES SOUDANAIS FUT DIRIGE SURLETAT-MAJQk DE LfO.N»U. A LEOPOLDVILLE.

J

LES ARMES ET MUNITIONS ONT ETE BEPOSEER *

P46 *

A NOTRE E-M. DE MATADI SEMICLN ELLES Y RESTERONT JUS QUA

CE QUUN REGLEMENT DU CGNFLIT INTERVIENNE ENTRE LE Q.C.

DE LONU A LEOPOLDVILLE ET NOTRE GOUVERNEMENT.

NOUS AFFIRMONS SOLENNELEMENT QUE LES SOUDANAIS FAITS

PRISQNNIERS AINSI QUE LES 8 MEMBRES DE LA MISSION DE

TRANSMISSION CANADIENNE WONT ETE MOLESTES A AUCUN -

P47 =

MOMENT,

LES CANADIENS ONT ETE ACHEMINES SUR LEOPOLDVILLE

PAR AVION AVEC UN CERTAIN NOMBRE DE BLESSES GRAVES DES

TROUPES SOUDANAISES. GET AVION AVAIT ETE SPEC'IALMENT

MIS A MA DISPOSITION PAR LE GOUVERNEMENT.

LES SOUDANAIS auiTTERENT MATADI POUR LEOPOLDVILLE A

ig HEURES. ILS ETAIENT DESARMES ET NON CONVOYES. «

P4S *

A LISSUE DE GETTE CONFERENCE, JE VOUS MONTRERAI

QUELQUES PHOTOS TEMOINS DE LEMBARaUEMENT.

JE VOUBRAIS, A PRESENT, FAIRE LE POINT DE LA

SITUATION. JESTIME PERSONNELSMENT QUE LA RESPONSABILITE

DU TIE INITIAL INVOMBE AUX SOLDATS SOUDANIS. JE CROIS

QUIL NQNT FAIT QUEXECUTER LES ORBRES RECUS c

P49 *

BU ©UARTIER GENERAL DE I/Q.N.U. A LEOPOLBVILLE.

IL SAGISSAIT DAPPLiaUER LA RESOLUTION BU CONSEIL BE SE-

CURITE QUI ENVISAGE BE DESARMER LES TROUPES BE L'A.N.C.

AU BESOIN PAR LA FORCE. CETTE MESURE CONSTITUE UNE VILATION

FLAGRANTE BE LA SOUVERAINETE BU CONGO ET UNE VERITABLE

DECLARATION BE GUERRE A LENCONTRE *

P5.0 *

BE NOTRE REPUBLiaUE. LACTION BES SOUBANAIS MA PARU

SI BIEN CONCERTEE QUELLE NE POUVAIT, A MON AVIS,

QUE RESULTER BES BIREGTIVES VEMANT BE LEOPOLBVILLE.

NOUS PARTAGEONS LES SENTIMENTS DINDIGNATION DU PEUPLE

SOUBANAIS BEVANT LEVOLUTION BES EVENEMENTS. NOUS AVONS

ABRESSE LE LUNBI 6 MARS AU MATIN, *

P5i *

A S.E. LE GENERAL ABOUB, LE TELEGRAMME SUIVANT CLN

-fAU NOM BU PRESIBENT KASA-VUBU ET POPULATIONS

CONGOLAISES EXPRIMONS VOTRE EXCELLENCE SENTIMENTS CONBOLEANCES

POUR PERTES SUSIES VOS FORCES STATIONNANT MATABI LORS

MALHEUREUX INCIDENT PROVoaUE PAR ELLES JOURNEES QUATRE ET

CING COURANT STOP POPULATION CONGOLAISE LES REGRETTE STOP

CONNAISSANT MANOEUVRES CERTAINS *

P52 *

REPRESENTANTS ONUC POUR OPPOSER NOS BEUX PEUPLES AMIS ET

FRERES BENONCONS CES MANOEUVRES STOP ESPERONS QUELLES ECHOUERONT

ET QUE NOS BEUX PEUPLES RESTERONT AMIS POUR BONHEUR

AFRIQUE ENTIERE STOP TRES HAUTE CONSIDERATION FULLSTOP-U

SE/A. DELVAUX, MINISTRE.

UN SECOND TELEGRAMME A ETE EGALEMENT ADRESSE AUX

AUTORITES BE MAT AD I PAR *

P53 «

LE CABINET DU CHEF DE LETAT DONT VOICI, EGALEMENT LE

TEXTE CLN 4 AU NOM PRESIDENT KASA-VUBU, ADRESSONS

AUTORITES CIVILES MILITAIRES ET POLICIERES CHALEUREUSES

FELICITATIONS POUR BRAVOURE EXTRA-ORDINAIRE DONT ELLES

ONT FAIT PREUVE LORS MALHEUREUX INCIDENTS QUATRE ET

CINQ COURANT STOP PAR VOTRE BRAVOURE AVEZ PROUVE CE DONT

PEUPLE COHGOLAIS *

P54 -

EST CAPABLE SI INJUSTEMENT ATTAQUE POUR DEFENDRE SON

INDEPENDANCE CHEREMENT ACQUISE STOP PUISSE VOTRE E..EMPLE

SERVIR DE LECON TANT A TOUTES NOS FORCES QUA NOS A0VERSAIRES

FULLSTOP SE/ KINI EMMANUEL, CABINET CHEF ETAT.-f

JE TIENS A METTRE EN LUMIERE LES LIENS DAMITIE QUI ONT

TOU JOURS UNI ET UNISSENT *

ENCORE LE CONGO ET LE SOUDAN. JE TIENS EGALEMENT A

RENDRE HOMMAGE AU SOUDAN POUR LE SOUTIEN QUIL A TOUJOURS

APPORTE AU CONGO ET A SON GOUVERNEMENT LEGAL DANS LE

DEVOUEMENT DE LA CRISE QUE NOUS TRAVERSONS. LES DEPLO-

RABLES INCIDENTS QUE NOUS VENONS DE VIVRE NE SONT QUE *

LE RESULTAT DE MANOEUVRES EN COULISSES DE CERTAINES PER-

SONNALITES DE L'O.N.U. JE PENSE SPECIALEMENT ICI

AU REPRESENTANT SPECIAL DE MONSIEUR -fJtt A LEOPOLDVILLE^

MR. DAYAL QUI CHERCHE A LHEURE ACTUELLE A DRESSER DES

PAYS COMME LE SOUDAN ET LA TUNIS IE CONTRE LE CONGO .

*QUELS SONT LES »

P57 * i

REMEDES QUE NOUS POURRIONS APPORTER A LA SITUATION ?

UNE COLLABORATION PARTAITE ENTRE L'G.N.U. ET

LE GOUVERNEMENT LEGAL INSTALLS PAR LE CHEF DE LETAT

NE SERA PAS POSSIBLE AUSSI LONGTEMPS QUE L'O.N.U.

NE TRAITERA PAS LOYALEMENT AVEC CETTE AUTORITE ET PASSERA

OUTRE A SES DESIDERATA. LOBSTINATION DE L'O.N.U. , =

P58 =

LA CONDUIT DIRECTEMENT A LA FAILLITE. LE CONGO, QUANT

A LUI, EST DECIDE A DEFENDRE FAROUCHEMENT SA SOUVERAINETE

ET SON INDEPENDANCE ACQUISES AU PRIX DENORMES SACRIFICES.

IL NACCEPTERA JAMAIS DE TUTELLE DE QUI QUE CE SOIT ET

SPECIALEMENT PAS CELLS DE L'O.N.U. APRES QUE CELLE-CI AIT -

P59 =

RECONNU SON INDEPENDANCE ET LAIT ADMIS AU SEIN DES

NATIQNS-UNIES* NOUS SOMMES PRETS A ENVISAGER UNE

COLLABORATION FRANCHE ET SINCERE AVEC LONU A LA CONDITION

QUE CELLE-CI COMMENCE PAR NOUS RETROCEDER LES POINTS

STRATEGIQUES QUE SES TROUPES OCCUPENT SUR LENSEMBLE DE

NOTRE TERRITOIRE NATIONAL. NOUS LUI DEMANDONS, -

P60 *

EN SECOND LIEU, QUE MR* DAYAL RETRACTE DEVANT LASSEM-

BLEE GENERALE DE L'O.N.U. SON ACCUSATION MENSONGERE

LES POSITIONS ONU A BANANE ET A MATADI. UNE FRANCHE ET

HONNETE COLLABORATION NE POURRA INTERVENIR QUE LORsQUE

MR. DAYAL QUI DEPUIS s

P61 s

LONGTEHPS A PERDU LA CONFIANCE DES CONGOLAIS, SERA RETIRE

DU CIRCUIT.

NOUS SOUHAITONS VIVEMENT VOIR AU CONGO UN

REPRESENTANT DE LONU INTEGRE ET IMPARTIAL SEMICLN UNE

PERSONNALITE QUI NAPPORTE PAS SUR NOTRE TERRITOIRE, LES QUE-

RELLES OPPOSANT AU SEIN DES NATIONS-UNIES LES DEUX

GROUPES RIVAUX SUR LE PLAN *

P62 *« i . *-

MONDIAL QUI SE LIVRENT A LA GUERRE FROIDE ENTRE LEST ET LOUEST,

P62 »

NOUS DEMANDONS ENFIN QUE LONU PERMETTE AU CONGO DE

DECIDER SGUVERAINEMENT QUELS SONT LES PAYS HABILITES A

PARTICIPER A LA RESTAURATION DE LA PAIX ET DE LA VIE ECONO-

MISE DE NOTRE REPUBLIC.

JE TERMINE EN VOUS »

P<53 »

SIGNALANT QUE LOFFICIER--SAMADIEH-QUE. LA .RADIO SIGNALAIT

COMME DISPARU A ETE RETROUVE ET RAMENE A LEOPOLDVILLE

DANS MOM AVION SPECIAL HIER APRES-MIDI. LES NEUFS

SOUDANAIS PORTES MANQUANTS SE SONT RENDUS HIERS SOIR A

MATADI SEMICLN UN AVION SPECIAL LES RAMENERA AUJOURDHUI

A LEOPOLDVILLE.

DANS LES ENGAGEMENTS QUI SE *

P64/34 *

SONT DEROULES A MATADI, IL Y AVAIT EN PRESENCE, 147

SOUDANAIS ET UNE CENTAINE DE SOLDATS DE LfA.N,C.

LEOPOLDVILLE, LE 7 MARS 1961.

LE MINISTRE A. DELVAUX,

DEPUTE NATIONAL.

3 3 3 4 4 11, 15COL D-644 7 1961 6 _ _ _ _ . . , _ c o

13,35 16 17,15

4 9 150 50 8

k 5 1961 5_^^ ™--j

CO

POSNUNATI0KS

AN

£¥2042 •W***~/" •STAiNLEWILLE 2S6/2S5 6 UO

ETATASSlftBLEE GE&ERALE

BIS/CAB/^3I^3IKASHA^3UEA HEPOKSE AUTELEGRAHME EKVOYE AUPRESIBEMT PHILIBERT KISRANAKA A TAOBAHIUE LE 3 E-5ARSBXEN 8ECU \fOTHE TELE6RAMME KO iOO^S/CIR ET SERAISIBTERESSE A PAHTIC1PER A UME COKFEREfJCE A SIS COMHE

PROPOSES STOP MAIS CROIS QU II SERAIT SOUHAITABLE POURKOUSP£R}ffiIT TIE A AHRItfEB A UK HESULATAT COKCSET QUUNE PREPARATION KIM UT IE USE t-iAIS RAPIDE EST INDISPENSABLE

STOP ESPERAm1 QUE CETTS CORFESEKCE AU SOMMET DESRESPOUMSABLERS SO BSAIffi CON60LAIS LEVRAIT RESLER DEFINITIVE

mm LE PROBLEMS aUI EST DETENU LE CHAMP DES BATAILLES ETDES IKTRIdUES STOP VOUS PRSEOTE LE~S PSOPOSTIOKS SUIVA^TES

QUE VOUS VQUBRE2 BEIK FAIRE A KOS COLLEGUES BEJA EKROUTE POUR TAKGA RI\T£ STOP PRIMO IL FAUT TOUT D ABORD

TEKER UWE COKFREt'JCEPREPARATIORE REUNISSANT TOUSLES PRESIGOUPRGSAH CONSO DAKSUN aUARTIER KEUTRE ET A LA SURVEILLANCE

BE L OMU STOP DES COKCLASI0MS SI CETTE COfJFERENCEQ.UI BU8ERAIT TROIS JUMRS SERAIEOT ALOIS SOKISSES AUX

RESPONSABLES 0U DRAKE CONSOLAIS STOP J APPELLEPUSOS KAGES RESPQNSA8LES LES PERSON NALXTES QUI D OWE

PART PAR LEURS ACTIVITS IE PUUKLE CONGGLAIS VIT DANS TANARCKIE L ISfSECURETE ET ST FIERCE DUNE GUERNE CIVILE

ET QUI D AUTRE PART PAHT LUTTFT POUR LA LIBERATIONDU PEUPLE CQNGAOLIAS DES SERTITBES IT DE L EXPLOITATION

STRANGERS STOP CES PERSONAGES SOUT KASAVUBU CTCKOHBEMOBUTU KALO^SBJI BOLKAKGO GOKMA GIZEKGA KOSHAMURA LUNDULAHSMITSTU KSBOKGQ JOSEPH STOP PERSOKKELLEI1EOT JE

N AI AUCURE DEFIANCE ELVERS LES MALGACHES QUI SOKT BESIMSULAIRES COKME KOI IT QUE PAHMI LESaUELS S£

COMICS KOKBREUSES COIWUSSAfCES STOP MAIS CROIS UTILE\?OUS SI6MELER QUE TA^GARIRE COWEfSDRAIT POUR LESCONFERENCES ULTEBIEU8E SPLAOTOT QUE CELLA QUI BOIT

REGLER LES PROBLEMES BOJ^T VOUS AUIEZ OUVERTEKENT PHISPARTI A BRAZZAVILLE I® DECEMBER DERKER STOP CERTINS ,

IIWETES SENTIRAUIKT LEUR SECURITY PEU ASSURES STOPPOUHRAIS SUGQEHER LE RENCONTRE AU CONGO DAMS IfNE

ZONE MEUTRE GAS9EE PAR ONU SIMON A BERLIN \FOUSREMERCIEKT D AVANCE SUIR APPUI KORAL DOKT \TOUS POU8RIE

NOUS PRTER POUR RESOULBE LE BRAflE QUE DECKERE MOTRE «,PAYS STOP AHSUTE CON SI BERET ION ET FRATERKELLE FULLSTOPffKXNXSTRE

COLL CK9 ; ' '*

£TA AGHBAD ? RCA

XXX CCTN IK J5TK LINE FROM BOTTOM LINE AFTER READ MOBUTU KAXX KALOMDJI BOKAMGO GOHMA «• ETC ..«

READ

KAMITATU SE-0HE ET KASONGO JOSEPH STOP PERSOMNELL EMENT JE

N A I AUGURE OEFIANCE .* ETCS H ,...«

THE SECOtSB IsfOSD IN THAT LINE SE-BtfE WAS MISPUMCHED

GAME GARBLED ***

C . i l F L£0 0612^.22

i . - ' )AYi ! 4L.F9LLO^IwG SENT TO I L EO . ;

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LES AL'TORITES £»,£• STANiEYVI-LE .ON'T, REKIS II 3 «ARS

AU RLT'RirlSEMTAKT {)E I.ONliC UK MESSAGE' DANS - :' "

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AtROliKJuLS SITUEE DANS LA PARTIE DU TEBRITOIKE DE LA

REFURLiGLt -Cr' tCLL^S dpJSTBOLEMT EFr ClIVil.l'iENT* •" /

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pRlt : ; i?W DE LA UBR£ C I R C U L A T I O N . DES PEStSONNES ET

I E N j j . , iSJJSjX CONCHtN'AT >F POIfit 1,JE TI5HS A ATTIHcH

VOTE E *:TT iKTI ' ' ' ' "

US. .-OHMLw; CATIONS 3E LO-^l : AU: vUiilKTHE. ASOULA',

NOTAMIENT LA LETTS' E QUE JE LlJl 'Al 'Al^DRESSEK LE 22

5rfil -il .DO.HT. COFI£ FST AK:jKX£«: CZ-JOINT '

k^J^. IV REPORT Oi UN FKOTECTED "AREAS i7 -

LE POINT I T IEN '^ 'A ATTIRE

UUC AU C:-,

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' f tEHERifii &E LONlJp fe'U ChF,.F DE LET AT, NOTAMMENT

.'LES L C T T R f c S ' f t U E J E ; L U I A I ENVOYEES Lt 4 FEVR.IER-

«$£•£ D-23*, )ET L£ 17 FEVRI£R 19 1 tSEE'D-442? --

LETTR£S!Q13I SONT BESTEES SANS REPONSE JtJSQUA C£

lNST AJ'JNEXEES CX-JGINT »ANS L'EUR

LES"AUT0SIf.£S DE STANLEY ILJLE'..ASSJUBENT. XGALCT&T

LES HATlOiv 'S UHIES aUELLESSONT .PRETES A PROTEGER 'iES

. 'BATEAUX TEANSP.OH'TAW.T DES APPRCVISIONNEWENTS POUR LES'TROUPES D£. LOWUC. STATIOHNEES DAH$. LA PROV-INCE-ORIEITTALE *

JE VOl'S FRIE INSTAMMENT D£ FAI1.E' CONNAITft£" Lts

GUE, -DE VOTM COTE, VOUS VOUS * '

FHOPOSE2 DE PRENDRE POUR DONNER S^i PLETNE ET CONCRETE'• ' v' * ' • ;

SIOIV AU PRIWCflPE DE LA UBEE CIRCULATION DES

KS Ov4NES ET DES BiESS. ET AU PRINCIPE DE LA -LI62HTE

D't MOUV^LNl tE LONUC .DANS LE TERRItOIRE DE LA REPUBLIQUE

• ' • ' , . COL 3 1551 i 2.1 23 1561 TV 2 2S4

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CONCRETE EXPRE^S^ RPT

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ET/vT - ' j

)-<$3a sr:sL:fo FRCM"DAYAL •

KUXOik'IN',' PRESENTED BY SLICES-; AMBASSADOR UHO S A I D HIS

COUNTRY ril'CK DISTLREZD * I EAPFESSED PROFOUND P.F.GrtLT

OVER o.::oRE\-:rs AND THAN}-:!:, nir; FOR.cowsISTEHT SUPPORT

OF ONLC . KZ INCE>ffiS PBISLNTIKG PROTEST TO DELVAUX 5

* EXCELLfliCE, '

AU MOM DE i'.ON GOUVERNEKEK7 ,

JAI LHONNEUK DE - • '

,P2 * "'.

VOL'S ADFI'SSER LA PRESENTE, FObR PROTESTER FOEMELLEMENT

•CONTKE LATTITUDE PASSIVE OES NATIONS UNIES IT SCfj

-.. iNcr.i-'n:/:1: :z HZTTRE FIN AUX INCIDENTS R EGRET TABLES

DONT 30:JT V I C T I M E S NOS HIUTAIRES/ DEPUIS LE 3 MARS

L, A CE JOUR .» 3 »•

ME voij ,OA;;S LOP.LIGATION DE JKETTRE »f ,^EJ;JEJJE£ LORGAN:ISAT}OND£s KATi.or 's ::KI>:S DE P R E M - R E TOUTES DISPOSITION NECESSAIKES•FAUTE DE QUOI MOH SOUVERNTMENT £1 VERRAIT CO.SITF:AINT D^ '

PSEN^Rf-: DCS DECISIO^^IT D I S P O S I T I O N ' S DES PLUS CRAVES .

jr VOuS I ME 3 AC CEP TIT, CU'r.LLEN'Ci-:, LtKF.""SiIOH

DE MA V .••;.! A i r . GONSlDC^.T '

FranqaisPage 2

et de tout ce qui touche de quelq.ua cote que ce soit aux services des institutions

dependant de I'ONIU Ceci, malgre les consignes formelles des autorites congo-

laises, malgre" tous les efforts deployes pour calmer les esprits. J'ajouterai

pour 9tre complet que 1'arrivee d'un fort contingent de soldats lumumbistes a

Luluabourg, alors que les dirigeants de 1'OKU multipliaient leurs efforts de

persuasion aupres des chefs de I'armee nationale pour que celle-ci ne fasse pas

d'action offensive, a revolt^ 1'opinion publique congolaise et que nous nous

trouvons pour le moment dans.une pericde de tension et d'enervement tels que

n'importe quel incident peut declencher des consequences extreaement graves.

C'e'tait hier Moanda, Matadi ou Bcma, ce peut etre demain dans ri'iinporte guelle

region de 'l'eq_uateur : nous somsies a, la merci d'une grave deflagration.

C'est dans ces conditions que vous me demandez de prendre d'urgence des

mesures pour appliquer les resolutions du Conseil de securite, II n'est pas

possible de les envisager sous la forme simpliste et parfaitement utopique du

renvoi pur et simple du personnel militalre beige : en ce qui concerne les troupes

relevant du commandement du general Mobutu, elles disposent en tout et pour tout

de quatorze officiers beiges* Je sais bien que votre representant a. Leopoldville

parle d'une centaine d'offir.iers, mais la encore une fois, votre representant vous

donne des renseignements errones; nos chiffres sont controlables et nous admettronsbien volontiers de donner au haut-commandement de 1'OWU toutes les indications

voulues pour les pnouver. Le depart de ces quatorze officiers ne resoud done

absolument rien, n'importe quel hcrcme de bon sens 1'admettra. Au contraire^ s'il

n'est pas accompagne de mesures destinees a reprendre en mains le controls et la

discipline de 1'armee, ce depart risque d'y introduire une nouvelle raison de trouble

et d'enervement et, en tant que commandant supreme, je ne puis pas prendre ce risque

vis-a-vis du pays.

Quelles sont done les mesures de reorganisation qu'i?. faudrait envissger et

quels sont les moyens a mettre en oeuvre pour en assurer une application sans heurts

ni mftlentendus pouvant tourner au tragique?

Le Gouvernement estime que ces mesures doivent s'inspirer de celles qui ont

e*te proposers par la Commission de conciliation, telles qu1 elles ont ete exposees

dans son rapport provisoire. II formule a cet egard les cinq propositions suivantes

qui, a son estime, peuvent servir de base a une solution valable de la question :

FrancaisPage 5

1, L'armee nationale reste sous le commandement du President de la Republique

qui, de par ses fonctions, est le mieux a meme de 1'isoler de toute politique et a.

lui assurer que le travail de reorganisation n'aboutira pas a priver le pays de

1'arme'e essentielle de sa souverainete. Cette condition est fondamentale, elle

seule permettra de garantir que la reorganisation, une fois annonce"e, ne provoquera

pas des fuites vers le maquis et des perspectives de longues luttes de guerillas*

2« La reorganisation doit s'e"tendre a tout le pays, y compris la Province

orientale, le Kivu, le Sud-Kasai et le Katanga. Le gouvernement est pret a faire

commencer I1 operation imme'diatement dans les unites qui dependent du commandement

du general Mobutu, sans attendre necessairement qu'elle soit entamee simultanement

dans les autres unites. Mais ceci a la condition qu'ur1. accord suffisant soit

intervenu a ce sujet avec les chefs militaires de Stanleyville, de Bakwanga et

d'Elisabethville, et en outre qu'il soit bien entendu qu'en cas d'impossibilite

de r^organiser ces troupes dissidentes, 1'operation puisse e"tre aussitot suspendue

dans les unites loyales,

3. Un conseil national de la defense sera institue par le President de la

R^publique et sous son autorite". II comprendra des chefs militaires congolais,

des dele"gues de la Force des Nations Unies et il pourrait £tre preside par un

officier supe"rieur neutre qui releverait uniquement du President de la Re"publique«

Ce conseil sera charge d'elaborer un programme precis d'entrainement, de formation

et de reorganisation de 1'ANC. II fera toutes les propositions ne*cessaires pour

1'aboutissement heureux de sa mission et recevra 1'appui et des autorites congo-

laises et de la Force des Nations Unies pour mettre son programme & execution*

^, Un timing de travail peut etre propos^, mais il risquerait de ne pas

se fonder sur des donndes suffisamment etudiees que pour §tre valoble. En tout etat

de cause, le gouvernement ne verrait aucun inconvenient a ce que 1'operation soit

entamee imme'diatement, des qu'un accord aura pu se faire sur les propositions

e"mises ci-dessus.

FranqaisPage !<.

5» II reste entendu que le Gouverriement congolais conserve le droit

d'accepter ou de refuser les technicians qui seront proposes par le Conseil national

de la defense et qui seront recrutes par le canal de 1'OHU. Le Gouvernement

congolais entend en effet sauvegarder rigoureusement la neutralite de I'arme'e et

il ne pourra admettre que des officiers'ou sous-off iciers charges de 1'encadrer

et de la former se servent de leur situation pour y amener des influences subver-

sives ou contraires a I'inte'ret national*

Le Gouvernement congolais est persuad^ que seule une operation mene'e dans les

conditions decrites ci»dessus peut avoir quelque chance de reussite* II espere

vivement q.ue le Conseil de s curite comprendra toute la necessite d'agir suivant

les directives qui sont ici propos.ees et qui n'ont q,u'un seul but : restaurer

la paix au Congo dans le respect des autorites constitutionnelles du pays et sans

porter atteinte a la souverainete nationale,

J'ose croire, Monsieur le Secretaire general, q.ue vous voudrez bien mettre

en oeuvre toute votre influence pour qu'un accord puisse bientot survenir qui mette

fin a la difficile periode que nous connaissons et qui elimine tous les incidents

pe'nibles qu'avec vous nous reprouvons et dont nous voudrions a tout prix prevenir

le retour*

Je saisis cette occasion pour renouveler, Monsieur le Secretaire general,

les assurances de ma haute consideration.

: Le President de la Republique

Joseph KASA-VUBU

Le Ministre des affaires e'trangereset du coiamerce exterieur

Justin BOMBOKO

S UEQ 28 Q& 17432 *

UKATlffllS

U«8 BMCHE FH0H HACEOIW STOP GU9 TO INFORM

Y0¥ TKAt GAPT dEUMfiER ©F CAN4BIAM SltMAiS MATAB1 IS

ALI?E 6WM S^FE ANS WEU, IS L£OPOLSVILL£ -;

ties 4 .;.; '-^•~i r\>

•JS

CY26 F LEO <CK LATER) 06'.'.'• ! •!

UNAT10NS $•.-. pNEWYORK «

D~£36 SECGEN FROM DAYAL#•.,•1

FOLLOWING INFORMATION ON EVENTS IN MATABI MADE PUBLIC

TOBAY CLN QUOTEf • •:

ON 3 AUCH 1961 UN FORCES IN THE MATABI/KITONA',-,•• .

AREA OBSERVED THAT THE ANC PATROLS WERE CARRYING UNUSUALLYtV " '--'

HEAVY ARMAMENT STOP SHORTLY THEREAFTER ANC ROADBLOCKS'?% ' i

BEGAN TO IMPEDE ONUC MOVEMENTS AND A HELICOPTER CREW-; ?'''

AT BOMA WAS ARRESTEB STOP SIMULTANEOUSLY ANC TROOPS„:•

AT BAKAN TRIED TO PREVENT THE ACCESS OF THE SUDANESE CO

LT COL ABSUL HAMID CMA TO BOARD A PLANE AND FIRED AT

HIS PARTY STOP IN THE RESULTING EXCHANGE OF FIRE TWO 4,.'

ANC WERE CAPTURED AND DISARMED BY SUDANESE STOP IN THE•jC- . •'

EVENING OF 3 MARCH THE ANC SHELLED BANANA CAMP STOP% ,

IN THE EARLY AFTERNOON OF 4 MARCH CMA AN ANC UNITA - i

ATTEMPTED TO DISLODGE THE SUDANESE DETACHMENT GUARDING

THE CANADIAN SIGNALS AT MATADI CMA AND AN EXCHANGE OF*:-,•'

FIRE ENSUED STOP THE ANC BROUGHT HEAVY ARMAMENTS INCLUDING:•> .• .

ARMOUR PIERCING 37 Wi GUNS WITH WHICH THEY FIREDa- 5

AT THE BUILDING CMA SMASHING SIGNALS EQUIPHNT AND

KILLING ONE SUDANESE SOLDIER STOP AS THE SUDANESE WERE

ARMED ONLY WITH RIFLES AND LMGS AND COULD THEREFORE NOT

EFFECTIVELY RESPOND TO THIS ATTACK CMA THE CANADIAN DETA-.-,. •. ,*i

CHMENT COMMANDER CMA CAPTAIN BELANGER CMA WHO SHOWED

EXTREME GALLANTRY UNDER FIRE CMA WENT OUT UNARMED TO MEET

THE ANC COMMANDER AND ARRANGE A CEASE FIRE STOP HE

HAS NOT BEEN SEEN OR HEARD OF SINCE STOP FIRING STOPPED

HFTER SOME 45 MINUTED CMA BUT RESUMED AT iSOO

HRS WHEN THE ANC USED MORTARS AND HEAVY MACHINE GUNS

AGAINST LIGHTLY ARMED UN TROOPS STOP\ .. - •. .

ON 5 MARCH THE ANC ATTACKED THE SUDANESE UNIT WITH

HEAVY WEAPONS AT OS30 HRS SMCLN AND AGAIN AT 1200

HRS WHILE A CONFERENCE TO ARRANGE A CEASE FIRE WAS

BEING HELD STOP THE SECOND UNPROVOKED FIRING IN WHICH

THE ANC CONCENTRATED ALL THE WEAPONS AT THEIR DISPOSAL

COULD BE EXPLAINED ONLY AS AN ATTEMPT TO FORCE THE HANS

OF THE UN CEASE FIRE NEGOTIATORS STOP THE CEASE FIRE.'r-''-. -•

NEGOTIATIONS ON 5 MARCH WERE HELD BETWEEN THE

ACTING PRIME MINISTER OF THE LEOPOLDVILLE GOVERNMENT

CMA MR BELVAUX GMA ANC CHIEF OF STAFF MAJOR KIEMBE CMA

LOCAL ANC COMMANDERS AND VARIOUS OTHER PERSONALITIES

m THE CONGOLESE SIDE CMA ANB MAJOR BOUFFARB CMA THE SUDANESE

COY COMMANDER AND THE MATABI MOVEMENT CONTROL OFFICER ON

THE UN SIDE STOP RED CROSS OFFICIALS ALSO ATTENDED STOP

THE CONGOLESE DELEGATION DEMANDED THAT THE SUDANESE

WITHDRAW IMMEDIATELY CMA FAILING WHICH THEY WOULD BE•£ :• -t!

SUBJECT TO AN ATTACK BY THE ENTIRE THYSVILLE GARRISON

INCLUDING THEIR ARTILLERY AND ARMOUR STOP TO AVOID FURTHER^

BLOODSHED THE UN NEGOTIATORS SAW NO ALTERNATIVE BUT

TO AGREE TO A TEMPORARY WITHDRAWAL OF THE SUDANESE TROOPS

WHO WERE TRANSPORTED BY TRAIN TO LEOPOLDVILLE THE SAME• •, v:

NIGHT STOP ASSURANCES WERE OBTAINED THAT UN STORES INMATADI WOULD BE SAFEGUARDED CMA AND THE MOVEMENT CONTROL

BETACHHENT WOULD REMAIN THERE UNTIL ARRIVAL OF NEW UK

TROOPS STOP THE CONGOLESE DELEGATION ALSO CLAIMED THAT/

TROOPS WHICH WERE TO REPLACE THE SUDANESE IN MATADI

HAD TO BE OF A NATIONALITY ACCEPTABLE TO THE CONGOLESE\

GOVERNMENT CMA A CONDITION WHICH THE-UN CEASE FIRE

DELEGATION KAD CMA OF COURSE CMA NO AUTHORITY TO DISCUSS

STOP THE ATTACKS OF THE ANC ASAIfJST UN TROOPS IN

MATADI RESULTED IN TWO SUDANESE SOLDIERS KILLED CMA

ONE OFFICER AND THREE OTHER RANKS SERIOUSLY INJURE!)

1' §

=* H§ rnf o

cr rs

ANB SUDANESE PERSONNEL CMA WHO HELD OK TO THEIR POSITIONS E0ESPITE

HEAVY LOSSES AND AGAINST AN OVERWHELMING SUPERIORITY OF THE ATTACKING

FORCES BOTH IN NUMBER AND ARMAMENTS CMA CANNOT BE SUFFICIENTLY

DETACHMENT WOULD REMAIN THERE UNTIL ARRIVAL OF NEW UN

TROOPS STOP THE CONGOLESE DELEGATION ALSO CLAIMED THATi ?

TROOPS WHICH WERE TO REPLACE THE SUDANESE IN MATADI

HAD TO BE OF A NATIONALITY ACCEPTABLE TO THE CONGOLESE

GOVERNMENT CMA A CONDITION WHICH THE_IW CEASE FIRE

DELEGATION HAD CMA OF COURSE CMA NO AUTHORITY TO DISCUSS

STOP THE ATTACKS OF THE ANC ASAINST UN THOOPS IN

MATABI RESULTED IN TWO SUDANESE SOLDIERS KILLED CMA

ONE OFFICER AND THREE OTHER RANKS SERIOUSLY INJURED

AND NINE OTHERS HOSPITALIZES STOP TWELVE SUDANESE

SOLDIERS ARE MISSING CMA IN ADDITION TO CAPTAIN SELANSEH

CMA ABOUT WHOSE FATE WE HAVE GRAVE APPREHENSIONS STOP

THE GALLANTRY OF THE CANADIAN AND SUDANESE PERSONNEL CMA .; i

SBMNEEBABNOfSRIHElHIfiGSSIfEHSOBISFIEZ SIBV!TE8gEIS5AND} $

FORCES BOTH IN NUMBER AND ARMAMENTS CMA CANNOT BE SUFFI- :

CIENTLY EMPHASIZED STOP THEIR DEVOTION TO DUTY AND

READINESS TO LAY DOWN THEIR LIVERS -MUST BE HISHLY COMMENDED

STOP UNQUOTE

NEW SUBJECT CLN BEFORE BOARDING THE TRAIN AT MATADI

ALL SUDANESE WERE DISARMED STOP THIS OPERATION WAS

DIRECTED BY MR DELVAUX CMA WHO PROMISED THAT THE ARMS

WOULD BE SHIPPED LATER AND RETURNED STOP -t

COL D-S36 3 1961 34 37 45 18005 OS30 :200 5 +

? '-it!

I

m

3> COIS

^ 13is; co

m

>

O2C/5

CY 27 F LEO ( CK LATER

ETAT,

SNATX0NS NY «

<S

SECGEN FROM BAYAL F0LLQW|M€ SENT TO I LEO ON H MARCH CLfJ

QUOTE M0NSXEBR LE PREMISE HINISTRE,

L£ 2S FEVRIES 19<Sl, SON EXCELiEnCE H* «JO'?M F.

B1EFEN BAKER, P8EKIER MINISTRE III CASIABA, PAYS QUI MET

A LA DISPOSITION BU GOMGO BIMPORTANTES RESSOUHCES EN

KOMMES ET EN AR6ENT PAH LINTERMEBIAIRE BES NATIQMS UNIES,

A STISMTISE ©mtrr LA CHAMBRE BES COMMUNES LES VIOL-SHCES ET OUTRAGES BONT BES OMBRES CANABIEMS BES FORCES

BE LONUC ONT ETE LOB JET BE LA PART BE MILITAIRES CONGO-

LAI S* EN SEMANSAKT OTNE P3SUITE

APPROFONBIE SOIT FAITE*

LES FA1TS PRECIS QUI ONI PROROGUE LINBIGNATXGN E>U PREMIER'

OTISTRE ET BU PARLEMENT CANABIEHS SOMT COHSISNES DANS QUATRE

RAPPORTS BGKT JE VOUS TRAKSnETS COPIE CI-JOINT*

A CETTE OCCASION, JE TIENS A REflOUVELER MA PROTESTATION FORM-

ELLE COMTRE LA SAi??A$£RIE BONT FAIT PREUVE UNE AHMEE GUI

SE BIT ORGANISES A LEHBROIT BES MEMBRES DUNE QRGANI-

SATION BOKT LA KISSIOM EST ET SERA TOUJOURS DAIDER LE

CQNEQ ET 308 PEOPLE BE LA MIERE LA PLUS IMPARTIALE ET

I SIKTEEESSEE Sl/I PHISSE ETRE.

AGREEZ ETC.

1, JE SUIS L£ SOLBAT J,J. #7/974 '.TRANSMISSIONS)

m SE 120504, ET JE CQMBUISAIS LE 27 FEVRIER

LA GAH1

MY BE LEO WANT IT F^ CQSFIBEOTJEJ, ?f

TKS

C O ^ F I B E N T X I L

1. JE SUIS LE SQLMT J.J» BUFOim (

KO SE 120304, ET JE C0&8UISAIS LE 27 FETOE8 i9<SJ

LA eAMIGNMETTE ?OLKSWA£E8 ONUG 1307*

2* VERS 0900 HEUHES CE JOU8-LA, «IE TOTTA! I

ATHENEI SOYAL EN MISSION BE RAVITAIiUTMENT. NOUS DEVIONS

SUITOE LE SAP, KEB2IOHA OH! CONBUISAIT UNE JEEP A SORB

EE UailELLS SE TRGUTOT EiSALEKEHT U LT» FURPHKKM

LE 1KR£ CLASS! JOtY EtAIT A HES COTES, EN AH^ES.

3. MOUS SUI^IOMS LA ROUTE BES HAFI0ES LOSS^E NOTRE

CBLE A ETE AHRETE FAR BES CO^SOLAIS. UM SHOUPE BE GE5

SOLBATS NOUS A FAIT DESCNBHE BE HOS VOITURES, QNT PHIS

KOS ARMES, N00S 08T FOUILLES ET NOUS O^JT FAIT MARCHER.

FEU BE TEMPS APSES, ILS NOUS ONT FAIT OTER HOS CHAUSSURES

ET CHAUSSETTES ET WQUS C^T FAIT COHRIE PIEBS NUS "OH LA ROUTE*

PENBAirr 5UE NOUS G00RIONS, BABTfHES COB3SOLAIS S£ SON!

JOINTS A NOS 6ABBES ET NOUS ONT FHAPPE, POUSSES,

ET MONT PHIS MA MONTRE, ILS M00S OKT FAIT COITRIR

UM UffiffiUBUE 01) MOUS A¥OJ«S ETE ALI^NES EEVAHT UNE

GUI NOUS A BE&IAflDE GI ailE ^JG0S AVIQNS PERBU.

4, 0^ PE0 PLUS TARB, JLES CONGOLAIS MEJ«ERENT LE

CAP* KE0ZIOHA A LA JEEP ET HE LAIS$ER£M LI

«JE S^AVAIS PAS BA1J1ES AU DEPART ET NE LAVAIS PAS

PUIS&UON KE LAVAIT EKLEVEE, JE NAI

RECUPESE Ml MA MOMTIE NI MES SHAIISSU8ES.

Sl€. SE 120504 2 MARS

C O N F I B E N T I E L

i* JE SQUSSIG«ES SQLBT BE PSEIERE CLASSE A*

JGLY, MATRICULE SB 163550, AFFECTS AU tG BE LA 57EME

UNITE eAWABIENNE BES TRANSMISSIONS, DECLARE CE GUI SUIT*

2. JEFFEGT-

TilAlS 9N E MISSION BESGORTE ARHE£>

EN eOMPASNXE BH SOiBAT J.J* BlfFOUi, MATRICUfU:

SE 12054^ BE LEINITE BES TRANSMISSIONS* WI COSWISAIT LE ^EHICULE»

XL SASISSAJT BALLES PEHSEVOIS MS RATIONS.

NOUS ASTOras QUITTE LATHISEE SOYAi A 9K»05# LE 27

JIVSIER I9«if PRECEBES SUSIE JEEP Oil A^AIEHT PRJS PLACE

LE CAPltAIKE KEDZIOHA ET JLE LIEUTENANT njRLOTTE.

3. ©BEL©1E VIN6T MINUTES PLUS TARB, COHKE NOOS APPfiOCHXONS

m PQim OU LA BOUTE BES RAPIBES BIFUESUE^ UN SH01IPE

m, 15 A 20 csMSoiAis mm om FAIT SISME BE STOPPER.LA JEEP BU GAPITAINE KBE7IOHA ETAIT ARRETEE BEVANT LA NOTRE,

LES CONeOLAIS NOBS OOT FAIT BESCENDRE. ILS SE SONT EMPARES

DE KOS ARMES IT 0NT ENTREPRIS BE NOUS FOtJILLEa* ON NOUS ORDONNA

BE PHENBRE LA ROUTE A PIED, ESCORTE BE•

C0NS0LAIS, EN BISECTION W HQmmW ALBERT.

4* UNI; CENTAL m &ETRE PLUS LOIN ENVIKOK, ON NOUS A FAITINLOTR 80S GHAOSSURES ET 80S CHAUSSETTES ET CGKTMINTS

A G08RIR PIEBS MB SUB LA ROUTE B£ TERRE ET 0E SRAVIER,

K0US AtfQNS PA8COURU AJKSI yN 30M DEHt-MItiE (SOO METRES)

CHEHItJf FAlSAHTyVIHGT A TRENTE AUHGSS SDLDATS CO^SG*

LAIS SOHTIS ms MA I SONS BOSBA! T LA ROUTE, Si SONT JOINTS

A NOTRE ESCMCKSMILS SE SOCT EH FAIT PRECIPITES S8S

nous* im mm m ASSEKE UK COUP BE poimET A PR IS MA 3S0MTRE* UN AUTRE HA KOLLESTI ET MA

FRAPPE A?EC SON CASQUE* A W3 MOJffiHT BONKE, JAI

?tf BEHX SOLBATS flUI RETENAtEHT LE LtSUTEflAKT TOLOTTE

TANB1S SHUN TSOISIEME L£ FRAPPAIT BE SOS CASQUE*

«JAI W LE CAPITAISE KEBZI08A 4ETI PAR TERSE, 8ELEVE,

PUIS CO^THAIMT BE COBRIR, TANBIS «UE POUS HA PART UN

S§LBAT COH«OPUIS

m R00AIT DE COOPS BE PIES POUR ME FAIRS ALLONGES LS PAS.

LE UEUTENANT FU8LOTTE A CONTINUE PEHBANT TOUT CE TEMPS A

RESEV0I1 SES COUPS. NOUS SOMKES AL08S ARRIVES DEVANT UN

BATIMEWT QUI PARAISSAIT ABRITER m a N

ON I40US A FAIT RALEJS

M NT D£ LEO HEaE RERBK FI0H PUXS COMTRAINT DE C00RIR,

TANUIS UE ETC,..

PUIS CQ&TBAINT W C§URIH3 TANBIS ill! POM MA PART UN SGLBAT

eow$OLAis m &G8AIKT BE COUPS m PIES POUR ME FAIHE ALLQNGER LE PAS.1H LIEUTENANT FU8LGTTE A CONTINUE PENBANT TOUT CE TEMPS A

RECE9GIR SES COUPS, MOWS SQKPES AiORS ARRIVES DEVANT ON

eui PARAISSAIT ABHIfEB m 0 N

ailELCONSUEET ON NOUS A FAIT

LEO SSI FOR INCQNVIE^CE OM TAPE SEEMS OK STU MACHINE HORRIBLE

m

PUIS CONTRAIRT DE COUSIR , TANDIS ©0E POOR MA PART UN SOLDAT

CGNSQLAIS ME R00AIIT BE COUPS DE PIED POUR ME FAIEE AUONGEH

LE PAS. LE LIEUTENANT FUHLOTTE A CONTINUE PENDANT TOUT CE TEMPS

A HECEVOII BES COUPS. NOUS SOWMES AL0RS AHSIVES DEVANT UN

BATIMENT QUI PARAISSAIT A8RITER m «SG QUELCONaUE ET ON NOUS

A FAIT HALENTIH ET REP8EM1SE LE PAS BE

MAHCHE. —

5* AU &G, m OFFICES BQNT JIS&QHE LES FGMCTIONS NOUS A

FAIT ALIGNER ET NOUS A DEMANDS SI NOUS AVIONS PERDU

CHOSE. NOUS LUI A¥ONS BIT QUE NOS ARISES, NOg MONTR £3 ET

1AUTHES EFFETS MA$mjAIEWr* IL KOHS A ENSUITE FAIT

F8ENB8E PLAGE BAJ5S HNE JEEP BE LA POLICEMILITAIRE,

IE LIEUTENANT FURLOTTE A AL08S BEKANBE A LU$ DES FOLICIERS

MILITAI8ES B£ LAIBEI A EXPLISHEH AUX CQKS0LAIS OUE LE

GAPITAINE KB2.IORA AVAIT BESOIfl BE SOIMS HEBICAUX.

JE SU1S BESCEKBU BE LA JEEP ET mm SGf«S RENTRES DANS LE

BATIMEST. LOFFICES CONGOLAI3 MA RSMIS LES CLES DE LA

JEEP BU CAPITAINE KEB7IORA ET MA BEMAMBE DE LE RACCOM-

PA6HER. BiJFOUE ESt EiALEf€MT ?3BNO A?£C R6US.

SUS LE CHEHIN 1JJ RETQUH, ON M00S A AERETES BEUX FOIS A

LIKfEBIEKH M Cm? KAIS MOUS AV0NS PU FINALEMENT SORTIR

BE L£ftG£IHTE.

€* LORSQQE JAI fiUITTE LE BATIMENT BU PC, LE LIEUTEHAPIT

F0RLQTTE SY TROUVAIT TOtlJOURS AIMS I SUE BEUX POLICIE8S

MIUTAIRES CASABIEMS ET BEUX POLICIES HILITAIRES DANQIS.

OW HE MA PAS RENSy !90N ARME, HI MA MOSTHE. JAI

ESALEMENT FEHBU MA CA56ETETTE.

SOLBAT BE PBEMIERE CLASSE A* J0L?

KATRICHLE Si IS33S0

NT IE LE® STILL OK ?'

IKS Si AL AFTER PE8B0 HA CAStUETTE*

6?A BE LEO OM Y S GARBLES WOMEMT PSE

BE LEO SOT YH 25/26

YC 1? REST GARBLES ANB WOT CLEAR

m AA

FIN

SOLBAT BE PIEIERE

DK LEO ALL AFTO PEH0UE HA CASSETTE

"i!

FIK

SQLBAT m PREMIERE CLASSE A.JQLY

MATRICULE SB 165550

LE 2 MARS *S><Si

8EGLAHATI0N SU LIEUTENANT PB FQRLOTTE ZF 4477

1. JE S08SSI6NE LIEUTENANT P0 F^RLOTTE ?F 4477,

DE LA 57EJC UNITE CANADIEI^KE SES TRAMS^IISSIOMS,

BECL.41E SE 801 SHIT I

2. JE ROULAIS LE 27 FE^SJEH 196 I A 9 H 25

SANS raE JEEP BE LONUC 215 i £H COMPASfttE BU CAPITAIME

KEDZIORA SERVANT BANS LA mm UNITE SUE HOI, NOTRE VQJTURE

ETAIT SUIVIE

DUN AUTHE VEHICMLE BE LUNITE CONDUIT PAR BKFOUR ©uiTEAKSPORTAIT UN PASSAGES, LE SOLBAT IEEE CLASSS JOLY.

3. MOTHE VEHICULE A ETE ARRETE PAR 1EUX PARACHUTISTES

DE LANC ALORS SUE MOUS ROULIONS SUR LA ROUTE DES HAPIDES.

MOUS AVONS BE NOUtfEAtf ETE ARHETES OTI PEU PLUS LOIN.

LE SECOND SSQtfPE SE COMPOSAIT BE MILITAIRES DONT CERTAINS

SE TENAIOT A01C ALENTOUHS. JLS ETAIEMT UNE VINCTAINE EN

TOOT ET NOUS GMT LAISSE CQMEKBRE ©US NOUS DEVI DNS DES-

CENDRE BE «OS VEHICLES »

4. mm AVONS MONTHS KOS CASTES DXBENTITE DE LONUC

GUI NONT PROBUIT AUCOM EFFET* LORSOUE LES miTAIRES

APERCUHENT NOS ARMES, ILS SE MI RENT A VOICIFERER ET A PAR-

LEMENTER ENTRE EUX. ILS SE SONT EMPARES BE MON BROWNING

9 m ET BE CELUI BU CAPITAI&E KEB2IORA. I IS ONT EGAIJEMENT

CQHFlsaUE LES ASHES DE BUF08RET BE JOLT QUI SE TRQU-

VAIENT BERRIERE HOUS, ILS MHJS ONT FOUILLES MAIS,

EN CE OIK ME CONCERNS, A0CU13 EFFgT PERSONNEL ME HA

5. URE FOIS LA F0yiUE TERM1MEE, OM SOUS A GSLIGES

A MAECHES SOS UNE DISTANCE BE 90 HETB£3 EN?I80K APRES

LOHBSE NOUS FUT 90NJ3E SE PSEi^BiE LE PAS BE COURSE.

A UN KOMEKT BONNE ON NOUS A OBLIGE BENLEVER KOS CHAUS-

SURES ET NOS CHAysSETTES, HAIS NOS ESGORTEURS OMT CHANGE

iAVlS ET NOUS AVOWS PQtffiSUm NOTRE COURSE. UN PEU PLUS

TASB, OM NOBS A BONNE 10RBRE UE NOUS DECHAUSSE8 ET

BENLIVER MOS GHAUSSETTES ET NOUS BUMES CQUR1R AUS^I VOITE

QUni POSSIBLE. ILS SOUS ONT FAIT CQURIR EN J50US ARRETANT

TOUT A TO«E SlIH ENVIRON 000 ffiTRES* SES MILITAIHES DE

LANS raAST BE TOUS LES COTES SS JOJSMIREMT ALOHS PAR

fGTZTS S10UPES AUX AUTRES HILITAIHES. A CO!JPS BE CROSSE,

ILS mus vm OBLIGES A ACCZLERER &IOTRE COUSSE.FOIS ftUE NOUS NOUS AfiRETlOtlSy ILS FOKBAIENT

ILS EN OMT PROFITS UNE FOIS POyH HE BEROBEB

EFFETS PERSONNELS, MON PKOTEFEUILLI, HA CARTE B

IBENTITE, UKE S0Hf§E m 20*000 FRANCS ® MON BRIQUET,

HOfi STYLO ET MOB IMPERMEABLE,

6. NOUS A8RIVAMES EHFI» EN WE BUN ENB10IT

TIFXAI PLUS TARB COHIC ETANT LE PC BtftJE

JE VIS 2 GAMBITS ET BElfX DANOIS BE LA POLICE HILITAIRE

ASSIS BARS ONE JEEP, NOS BEUX ?EHICHLES NOUS SUIVAIENT

AVEC 0ES HILITAIRES BE LANG A BOHD. NOS GRAUSStfRES NOUS

FUHENT RESTIT0EES. JOLY ET BOFOUR AVAIENT I. AIR COHFUS

IT OUTRAGE ^AIS AVAIENT B0NNE CO?iTEr3ANCE. LE CAPIT,

KEDZIORA ETAIT EN PITEUX ETAT, IL RESPIRAIT AVEC PEINE ET

SAIVNAIT DE LA 00UCHE, JE FIS BE H08 MIEUX POUR

EN FRANCAIS A UN OFFICIER BE LA&G WE KEB7JORA ETAIT

SHAraENT BLESSE ET SUIIL BEVAIT POUVOIR REGA6HER

SON UNITE. KEDZI0RA HECUT UUTOHISATIQN BE SE RETIRES

AVEC BUF0UI ET JOLY 6UI SE MIT All VOLANT BE LA JEEP.

S0ANT A MOI JE HESTAI A^EC LES 4 KOMMES BE LA POLICE

NUTAIRE.7. TROIS ©UARTS BHEURE PLHS TARB EMVIRO^, JE VIS

ARRIVES BUN AUTRE COIN DU BATIMENT LE COMHAUBANT 30UFFARD

ftUI ETAIT ACCOMPAGNE BUM TROUPE BOFFICIEHS* IL

1GNORAIT APPAHEHENT N0TSE PRESENCE EM CES LIEUX JUS^UAU

mmm oa IL NOUS APERGUT, UN OFFICIER BE LAMC NOUSRESTITOA ALQRS CERTAINS BE NOS OBJETS, Y GO^PHIS

PISTOLER, WL«S GKABCEtfas ET m

g. LE COHMANBANT SOUFFARB SE MIT AB ?OLAMT BE LA

KETTE ALORS QUE JE PRENAIS PLAGE A BOHB DE LA JEEP BE LA

POLICE MILITAIRE A^EG LES 4 HOMMES • NOUS AVONS QUITTE

LS CAKP mn SANS AUOIR ETE ARIETES A DEUX REPRISES PAS-i'

B£S SAHBES BE LAMC AUXSUELS IL A FALLlf EXPLltUES CHAQUE

FOIS ©HE mm AVIONS ETE LIBERES PAR LE COMHANDANT BOUFFAHD.

MOWS SQH^ES BXSECTEraT 8ENT8ES A LATHENEE ROYAL VERS MIDI .

. P*B. FliaLOTTE 7F 4477 ": -.C1- J

2 $ARS ts><si ;-: .'~? >•'• 3

-'- -r;.1- *. "

is5*

< COPIE CERTIFIES: COMFOIME)

€APITAI»£ AIJUBAMT

C O H F I B E N T I E i

BECLAS&TIGN 10 CAPITATE m KEB/IOSA, ?K 9084

i.JE SOUSSISKE CAPITAINE WM. KEBZIMCUN

OFFICIER BINTENBANCE BU 57EME

BETACHEMENT BE YRABSMISSIONS CAHABIEN DECLARE CE <JU! SUITS

2. LE 27 F£?RIER i9«t, VERS 9H 10, UM GROUPE BE

8AVITAILUME8T A SUITTE LATHEflEE ROYAL A LEOPOiDVILLE*

GE SRQUPE COMPRENA1T OUTRE LE SI&&ATAIHE DE CETTE DECLARATION

6UZ CCMBUISAIT LA M%P OHUC 2i^lyLE LIEUTENANT FURLOTT

FASSAGER A BOED W MEHE VEHICUiE ET LE SOLBAT DUFOUR ET LE

PREMIERE CLAS3E JOLY SUI ISOirs SUIVAIBJT A BOHD BUNE

CAMIONNETTE VOLKSWAGEN. NQUS ET10NS TOUS ARMES ET NOUS NOUS

RENDIOfiS A LA FERME BAMSEAUX ET AH BEPQT BIMTENBANCE.

3. ?INST MINUTES PLUS TASS ALOHS SUE NOUS NOUS BIBISIGNS

VESS LOOEST SUR LA ROUTE BES RAPIBES BANS LA PARTIE NOED

DE LA VILLE ET QBE NOUS APPROCHIOHS BU RACCGURCI CSUI

A LA ROUTE BE LA C0HKICKE, BEITX PASACHUTISTES BE

LAKC NOUS OMT ARRETES* SOUS OKT BEMANEE GO NOUS ROUS

RENSIOfcJS SOUS LA MENACE BE SES AHMES* JAI DECIDES BE

FAIHE AH1ETE1 LES mm tfEMICULES* OOTRE LE CR0UPE ©UI

NOUS BARHAIT LA ROUTED JAI APERCU UK AUTRE BETACHEfffiNT DE

LAMC CENVIRON BEUX GRO^PES) I® BOHgUIE DE LA

ET BAUTRES SOLDATS ^UNIS BARMES AUTOMATIfiUES

ALLSS SUR LES HAUTEUSS,

4. 1ES PARACHUTISTES BE LANC AUXtUELS NOUS INBIQUIQNS

SUE NOUS FREQUENTIONS REGULIEREMENT CETTE ROUTE HOUR

ACCOMPLI! BES HISSIQMS BE RAWAILLEtCNT K,ONT TENU

AUCU8 COMPTE BE NOS EXPLICATIONS* ILS WOU5 OMT FORCES A

0ESCENDRE BE I OS V£HICUiES« NOUS ONT ENCERCLSS,

8ESARM£S ET FQUIJU.ES,

5. MOBS A TO S ALOHS ETE COHBUITS SUR LA ROUTE BE LA COR-

NICHE* APHES AVOIR PARCOURU 40 METRES, N00S AVONS HECy

LOHBIE DE aUITTEI NOS CHAUSSSHES £T m$ CHAUSSETTES,

NOS GHAySSURES El 0E C08HIR,

SOLBATS BE LAMC SE SONT JOINTS A0X PREMIERS.

LOSSiUE NOUS SOM^ES PARVEMUS A LEXTREMITE SE LA ROUTE

9 A PROXIMITE B0K PGSTAIL.VWMS RECH LQHBRE B

H HERE ALL AFTER A PROKIHITE B WS POETAIL

KOlfS A?ONS KEO? L,0HB8E BE TOTTEH NOS CHAOSSUHES ET SE

GOUH1B A VIVE AU.U8E * ON HA VOIE MON iERET*

«* CEST AU COU8S BE CETTE COURSE A PIEBS NUS

SUR ENVIRON 900 METRES 6UE SSGUS SUBIMES LES PIHES BRUTAL-

1TES. MOUS AVONS ETE CONTRAINTS SE COURIR AUSSI VITE 0UE

POSSIBLE. BE PETITS GSOyRES BE SOLSATS BE

iAKC ONT fiUITTE LEURS CANTONHKHENTS SITUES SUR LE £50SD

IE LA ROUTE POOH REJOINBRE LEUES CAHARABES ET NOUS FRAPPER A

COUPS BE CASQUES BACIERt B£ CROSSES BE FUSILS ET BE TOUS

AMES IMSTRUMEMTS fiUI LEUR TGMBAIEHT SOUS LA MAIN.

TOUS LES MEMBHES BE MON fROUPE ETAIEKT FRAPPKS ET MOLESTES

CHAQUE FOIS QUIiS SABtETAIENT* JAI ALORS RECU UK

COUP BE CROSSE BE FUSIL QUI MA JETE A TERRE ET TROIS

SOJLBATS BE LAMC (AU MIKIMBM}MOflT PIETIES,

JE ME PRQTE^AIS LES YEUX BE MES ?IAJNS MAIS JE

GROIS POOT01S BIRE BAPRES LE BRUIT SUE JAI ENTEKBU

SUE LES TSOIS SUTRES CANAB1ENS OHT SU8I UN SE?fBLABLE

^TiTEMENT* JE ME PENSE PAS GEPENDA^T QUILS AIENT

^ HE JETES A TE88E.

*

^ 7a APSES AVOIR ETE JETE AU SOI UNE SECGNB FOIS,

JAI A DEMI PIHBU CONSCIENCE ET StllS INCAPABLE BE m

• RAPPELER CE QUI A PU SE PSBUISE JU3QUAU RETOUR BANS MOW UNITE.

8. J£ MAX PAS ENCORE RECIIPE1E HON PISTOLET (BBOSMIHe

MM) NI MA MONTRE-BRACELET.

CAPITAINE WH KEB7I08A

m KATSICUtE 2K 9084

2 MRS

4 2S 1961 27 19(1 1307 2. 0900 3. 4. SE QWPTPR W ^ 22 sr • „ . _ ""«~»

.€3550 1« SS 163550 2. 12G§4 9K05 R >'1 ^

27 1961 3^ §T WP RH IPP TH TH tYETTP 2 1961 ^ o

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2 19^1 S>0§4 1» 57EME 3 27 194J1 9 iO 2151 3* >^ "" W

4* 5* 40 S* 900 7* §• 9??M 2K ^OS^i 2 19614-

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dwtlaatlon. d« 4opdldvill«^ Mjpestaa* arac euK- l«m»i:i i-| :

*tvi»ai,tiflai::«* «xMw'lwt^rt*^illit«l»«|'-- • " • • • '>' •.•.-tf:SSWlle Mialatzr*

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da !• l*a*Hla4o* da 1'Aiafie• • • ' ••

Sitl«i«l« your anrarar.^niiiW et aid*

. CYC8 S m 6*4 6 06512 * ' £ Jgjy. g£ ffi$?W

ETATPRIORXTE ~

ONUC

LEOPOLBVILLE »

1534 IMMEDIATE DAYAL PLEASE TRANSMIT TO KASAVUBU, OS TO HIM*

JpENLYp THROUGH WHOEVER MAY BE CONSIDERED TO BE TOP CONGOLESE QUOTE

PORTE PAROLE UNQUOTE, URGENTLY FOLLOWING NOTE* IN ANY CASE

THIS NOTE WILL AT THE SAME TIME GIVE YOU A BASIS FOR «

P2 *

NEGOTIATION CONCERNING THE REENTRY OF UN FORCES INTO MATADX.

QUOTE FAISANT SUITE A LA LETTHE QUE JE VOUS AI ENVOYEE LE 3

HARS i961j, LES GRAVES TENEMENTS DES DERNIERES HEURES

MOBLXGENT A VQUS ABRESSER LES PROTESTATIONS LES PLUS

ENERGiaUES AU SUJET BES ACTES ILLEGAUX QUE LANG, AVEC »

P3 »

LIKPLICATIONS APPARENTE BE MINISTRES DU REGIME ILEOS A

PERPETRES DEPUIS LE 3 MARS, DANS LA REGION BU BAS-CONGO

CONTRE DES UNITES RELEVANT BU COMMANDEMENT BE LONU» CETTE

EVOLUTION POSE DES QUESTIONS DE PRINCIPE BES PLUS SERIEUSES

AU SUJET BE LOPERATION aUE LONU A ENTREPRISE COMME SUITE A «

P4 s

UN APPEL BU GOWERNEMENT BE LA REPUBLIClUE? EN VERTU DUNE

DECISION DU CONSEIL DE SECURITE, DANS LEXERCICE DE SES

JUNCTIONS TOUCHANT LE MAINTIEN DE LA PAIX ET DE LA SECURITE

INTERNATIONALES. APRES LES INCIDENTS GRAVES A BANANA*

SUIVIS ^INCIDENTS PLUS GRAVES ENCORE A MATABI* 00 «

P5 *

DES SOLBATS DE LANC ONT, SANS PROVOCATION* ATTAQUE BES

UNITES BE LQNU QUZ VAQUAIEKT AUX ACTIVITES DONT ELLES

ETAIENT CHARGEES, UNE MENACE INADMISSIBLE DEHPLOI BE FORCE

A ETE FAITE POUR CONTRAXNBRE LUNITE SOUDANAISE DE LONU

A EVACUES HATABX* A CE PROPOS, JE DOIS APPELER DURGENCE *

VOTRE ATTENTION SW LES POINTS SUIVANTSS PREMIEREflENT,

AGISSANT SOUS UN M AND AT DU CONSUL BE SECUBITE* LES NATIONS

UNIES DOIVEWT CONSERVES UWE COMPLETE LIBERTE DE DECISION EN

CE QBE CONCERNS LE DEPLOYMENT DES CONTINGENTS NATIONAUX

LORS DE LEXECUTION DE LOPERATIOW BE L0NU« DAWS LEXERCICE

DE LE0R RESPQNSABILITE, *

P7 *

LAFFECTATXON DE CONTINGENTS PARTICULIERS AURA TOUJOURS LIEU,

BIEN ENTENDJJ, COMPTE DUMENT TENU DE TOUTES LES CIRCONSTANCES

PERTINENTES» IL ME FAUT CONSISE8ER COMME INADMISSIBLE TOUTE

TENTATIVE VlSANT A INFLUENCER LONUC A GET EGARS, PAR LA

FORCE OU AUTREMENT SEMICOLON CELA SAPPLISUE EVIDEMENT A LA

TENTATIVE DE POSER *

PS *

DES CONDITIONS 6UANT AU CHOIX DES UNITES DESTINEES A MATADI.

JE m PEUX PAS PERMETTRE UNE INTERPRETATION DU RETRAIT FORCED

AtWOURDHUla DU DETACHEMENT SOUDANAIS DE MATABI* COMME UNE

DEROGATION A CETTE POSITION DE PRINCIPE^ DEUXIEMEMEKTP LA

PRESENCE DE LA FORCE BE LONU A MATADI =

P9 «

EST URE CONDITION VITALE DE LEXECUTION DE LOPERATION DE LOWU

A0 COKGO^ PARTICULIEREHENT POUR CE QUI EST BEMPECHER LA

GUERRE CIVILE ET DARHETER LES OPERATIONS PI I LIT A IRES

SEMICOLON COMHE VOUS LE SAVEZ? LA RESOLUTION DU CONSEIL DE

SECURITE AUTORISE A CETTE FIN LE RECOURS A LA FORCE, SI *

PiO *

BESOIW EST, EM DERNIER RES S OR To CE POINT SAPPLIQUE

NECESSAIREHENT., EN CE GUI CONCERNS LAFFECTATION DE

CONTINGENTS PARTICULIERS, A LA LUMIERE DES PRINCIPES

ENOKCES A LALIKEA QUI PRECEDE SEMICOLON POUR LAPPLICATION

DE CES PRINCIPES LONU, DE SON PROPRE CHEF# TIENT COMPTE

BE TOUS LES FACTEURS »

\ pa *ESSENTIELS A LEXECUTION DE LA TACHE DE LA FORCE* IL NESTGUERE BESOIN DE SOULIGNER QUE LES DECISIONS A PRENDRE PARLES AUTORITES SE LEOPOLDVILLE DANS LES QUELQUES HEURES QUISUIVENT SERONT CRUCIAUX SI TANT EST QUE CES AUTORITESVEUILLENT CONVAINCRE LE MONDE QUELLES DEMEURENT ENGAGEES*COMME VOUS *P13 * '

MEN AVEZ DONNE LASSUHANCE* A COOPERER AVEC LES NATIONS

UNIES ET NON A LES DEFIER. JE VOUS DEMANBE DE PRENDRE

DES MESU1ES POUR HETROUVEH ET FAIRS HETOURNER

A LEURS UNITES UN HEMBRE DU CONTINGENT

CANADIEN, UN MEMBRE DU CONTINGENT TUNISIEN ET LES SEPT

SOLD ATS SOUDAKAIS *

P13 *

DISPARUS, AINSI QUE POUR FAIRE OBSERVER LE CESSEZ-LE-FEU

QUI A ETE GRSONNE* LES QUELQUES HEURES QUI SUIVENT DONNE

RONT AUSSI SUR CES POINTS AUX AUTORITES CONGOLAISES UNE

OCCASION DES PLUS IMPORTANTES BE MONTRER QUELLES SONT

BISPOSEIS A REPUDIER DES ACTES ET ATTITUDES DEPLORABLES ET

A REPRENDRE m MAIN, «

PI 4 *

AVEC LA COOPERATION ET LASSISTANCE DE LONU$ LES ELEMENTS § §V <wi -»

INDISCIPLINES ET ISRESPONSABLES <ANC ET ClVlLS)* DE TOUTE "" -v:a ^

FACON, LENTIERE RESPONSABILITE DES EVENEMENTS PASSES NE \ ^ ^

POURRA QUE VOUS INCOMBER, AINSI QUA CES AUTORITES• EN "r:: --; 3

CONCLUSION* 4E SOIS SOULIGNER DE NOUVEAU LZMPORTANCE DES U ^ S

PRINGIPES POSES *

PIS/44 *

DANS LES ALINEAS QUI PRECEDENT* SI, CONTRE MA FERME ATTENTE*

LA SITUATION A MATADI NEST PAS IMMEDIATEMENT REDRESSES*

LA QUESTION DEVIENDRA BIEN ENTENDU UN SUJET DE PREOCCUPATION

PRESSANTE POUR LE CONSEIL DE SESURITE* LE SECRETAIRE

GENERAL BAG HAMMARS&JOLD UNQUOTE *

SECGEN +

COL 1534 3 l%i 3 -fCPLS MAKE CK IN ABOVE 744)

5 March *6l

- L/ Pisaae traasMt to Sasavubu, or to him, openly,, throtigh whoever ma ^ be considered

to &e top Congolese "porte psorole", xufgently followiog note. In any case this

note will at the same ties give you a basis for negotiation concerning the re-

entry of Wl Forces into Matadi.

n • * . « • »as attached ..»«». a '

,\U PRES

I la lettre que Je vous ai envoy4?e le 3 isars 1961, lea

graves #wfnesients des denrderes hsores mtobllgent a v-:-us adreatser l©s

protestations les plus (Snsrgiqwss aa. sa^st des actes illdsgatix qua I'A&C,

a'?©e I*lsip3.ieation apparent© d© jainistres du regime- Ileoj a perp^tres

depuis le 3 ^a*ss dans la region d?i B&g-Cocgo e-. ntr® des unitds relevarfe

du Ccsmmandemerst de i'ONlf. Cett^s ^volotioK pose des queatioES ds

prineipe des plus s&rieuses au sujat d© I'op^ratisn que 1'CN.U a entrc-

pris© coBime suite I an appal du Gotarernes*Bat de la Republique, ea vertu

d'urie d^eisior; du Conseil de s4cyrit€? daas I'exereice d© ses fcasctioas

toaohant le maintiea d© la paix et de la s^earit^ Internationales.f\

Apres -ffies incidents graves & Banana, suivis ^s d'incidents plus graves

eneor© &. Matadi^ ofe <Jes soldats d© r^MC onfc* sans provocationj attacp€ des

unites d« 1'OKO qtd. vaqeaient auK activitls dent ©lies Staient chargees,

stBKaee inadmiseibl® d'^ajsloi de force a ^te fait© pour c^ntrsisdre 1'unite

soadaaaiss de 1'OPJ S ^uaeu^r Matadi. A ce propoSj je dais ap;

¥otr® attention siar les points

Prsai^renenfc, agiseant sous un BMndat du Gonseil de s^eurit^, l©s Rations

Unies doivisnt conserver "oa« oompllts lifeertl de dicision sn ce qai coneerne

1© d^ploisaaent des contingents nationals lors d6 1'exectitioii de 1*operatic.

d@ I'OMU', DSBS 1'exereice de leur respoBBabili-te, 1'affeetation de eontin-

nartictiliers aura touJours lieu.,, bien entendu, coiapte dflment tsnu de

les elreo&staaees psa?tiB0stes. 11 it® faut aossid€rer easmg iaatoissible

fXaffisacer !*€$$? I. eet (%82*«^ pas* 1& £s»ree ou

a la ten&ativ@ €e paasr des coaditioas cpass su

d&® B®it^0 featin^e a fetaSi . J© K© psusc pas p&nsetfcre raj^ iaterpretatioa

4 «el¥fee pesitiem de

la pr^seaee d® la Fore@ as I'OIO a Matadi est iiaa eoaditioa

vitals de 1 'eaafeufeion fie 1'op^mtion de 1*Q1U au

cs ^vi est> d*ee®&efe«5r la gsierre eirile at d'asriteir les operations

ecsao^ Y<3us Is 8asf«es,j la ^solutiost d\\ Ccmtsell <3a s€<iurit^ autcsris® i cetto tin

1© r&is8£w?3 a la force, si fcssoiB: sst., ea <Sss»i©r r^ssort. C© poist s8 applicpe

B^esss®ir@B»at as ce cpi co&c&r&e 1'affectatlos d©

4 las, l«j«iis^ sfes prlsei.ges dfaoac^s ^ a l*alia& giti pr€c©!fe| pour

^j de soii propre e&ef , tl^at cospte ts tous 3,es

4 3.*exslemfc±oa d® 3^ tSs^e fla la Ferce.

s*e»t @a4j?0 'bssoiit d^3 soulignsr ^pae is is a&i^ioas S. paraadre p®r les

fie Is^oMvllls da»s Ms qpslcpSHs ksures gjii solvent saroat sja cruciaux

si tgst esfe fa© fi«s sBstaa?il^s veuiUbsmfc eoa^aiaare ie isoadee gu*@3JLes

sa'en aves doBiid' i'sssarases, 4 csop^rer svee lee IIsti

at sacsa 4 ie© Mfier. Je voas desaaMe (te preadre d^^rgeac^ aes

ot fair© retoisratsr iaB^-tateEKHt a I<siirs uaat^e uu uiambse

ne sast>re fe coatii^eBt tssalssien efe les

ainsi q*j@ pour fair© observer le c©s®ea-le~f«u qul a €te ordorai^. Les

qu«lques hetares qui sui^ent dottts? rosM sussi sur ces points aux satorit^s

e'-.Bgolaisss *at oeeasion des plus isiportantes de montrer qu'elles sont

dispos^es §i r^pudier des actes et attitudes d^plorables et h reprendre en

main,, aveo la coop€'ratioR ©t lfassdstaEice de I'OSfJ, les ilfeents Indisciplines

&t irresp;:nsablee (ANC et ci-vils). De tcut«? fa^on, 1'entlSre responsabilltd

des ^v^nesssnts passes ns pourra qua vous incomber3 alnsi uu'l e«ss autoritls.

En eor'-clttsion, j& dots soulipiier de nouveau 1*importunes des prlneipes

s dans Lea alineas qul ?>r4eedenfe. Si, eoxstre ma fense attente, la

situation I Matadi n'est pas ims^diatanent redress^©, la ''naestion devienclra

blen enlenda un sujet de preocoupatlon pgessante pour le C>.«seil de s^curate.

i

«5 TM» ~i «t»«*?« %?„•:*

8AYAL.

KAeXAAT GLJR

ne RECAPITULATION §? 8EVELOPHEHT ©F SITUATION

KIY0NA RESIGN 8U&I86 ENFIM* FOUR WARCH STOP FOUR UN

cm tmiEE or cnrnuNs €n& A R S E - T E ^THAT 8$ HAS NO SX&ST T© TAAV£L

HIUTAftY UITMOUT SPECIAl, ASTKOBI^ATIOIi F10H A»C STCP

THIS li:Si«UtJ©W SAS »EiB T0; SI VALI9 ALSO FOS ROAD 'jET«ESN

KlTOfiA AND BOHA ST©P OR TiSSl^f 0i WSilCOFTESS StTAINCB

AT AIRPORT BT Af^€ F0E POSE THA« TfO IffiURS «8T

TO CfMlTtNVE TO KlTOKA STOP 3H

m GVtlLlWS AT C8KKCRCIA1.

OK A IE FLI^WT m THAT HOAHBAAIRF1KL9 SAS ,4 BI1JTA3Y /tiE A^® ^PE-CZAJL PESHJSSIOtI

COttffOLSSX MILITARY AUTHORITIES HAS TQ aE OfTAlUED FOS LANDING

STOP SHOfiTtY AFTER^ARBS C8 - £TO«A WA-' HELB

AT HOAN9* AtftflUCS SY ANC*

«HILE EMPLARINe FOS LEO A^B EXHAH6E OF FlUC

T»0 ASC SOLSIER? «ERE TA. -EW P81SORERS AN» ONE

AND SEVERAL WEAPOSS TAKEN STOP SAHE MOSNXK6 UN

HELICOPTI^ PILOTS KAS ALSEASY 3EEW A.IIESTE0 IN sOHA AMD WO

«IAS RECEIVE!) FROM THEM 8MTIL SATBR9AY AFTERNOON T*KEN

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GENERAL MCKEW0N HESEiAYAL ANB S1CKEWOIH HERE

WE KA?E OEIRSELVES BECIBEB TO AIELIFT ALL THE HOSEOCCANSFROM KAMINA TO THE HATABI KITOKA AREA RELIEVING THE SUDANESEWHO WILL1ETURN TO LEO STOPBE ARE GLAD TO KNOW THAT THE INBIANS WILL SE AIRLIFTE© ANBm HOPE THEY WILL BE HERE ABOUT MARCH 12 ©H 13 .A CEASE FIRE WAS A&REES TO AT 1100 J HOURS ANB A PROPOSALHAS B!£$ HABE TO ESTABLISH A 24.HOUR PERIOB DURING WHICH PSEXXX

WILL BE EXCHANGED AMB THE SITUATION SOHTEB OUT.

THE CEASE FIRE TEAK CONSISTING OF COL. KIEMBE , MINISTER

BELVAUK ASSISTANT CHIEF OF STAFF ANC QG SECOND 6HOUP

ANB MA*TOa BOUFFARB AiE THESES..

«E KA?E LOST S CANABXAN PRISONERS PLU^ i CANABIAN OFFICER

AMD 7 SUBAWESE ABE MISSIN6 .

THE CONGOLESE TILL SS T1EY HAVE 11 PRISONERS AND WE SHALL

HAVE TO ASCERTAIN TOHE ARE THE REHAXHBER »

BOMBUKO HAS ASBEO T 0 ALL THESI ARRANGEMENTS .

OVER TO 0 YOU .

UE ARE NOT IN BANANA YET FOR QB7IOUS

THE CEASE FISE ASBANGEI3IMT DOES 1NCLUBE FREE2IMS OF

THTSVILLE SARSISON IN 8ITH1N FOR OUR NOT SENBI^S INDONESIAN

REIKFoaCEI5ENTS FRG$ KITO^A TO HATABI*

AISCRAFT ARE STANBINS BY AT KITONA IN CASE OF

HERE ARE THE fJAIES OF THE CANABAINA PRISONERS

1 0FFI CE8 COMMAHBAT CAPITAINE G.£.

2 SEHSENT CHEF HARRIS LH

3 SESSEUT W00B FM

4 SH2HALLEU BATE CG

5 + BES6S RM

6 -f S0STWICK SB

7 H JENyLES SA

S HUH PRY mmPMY BJ

9 H STRIKE HB

£QU HAMIB HAS <*®K!£ BOWK T0 THE AREA T8BAY ANB WILL LET US

HAVE THE NAMES OF H THE S¥BANESE WESSXXXXX

AS THE CAWABIAN SI&MALS IS 80T WORKING AKIB THE SUB AMES E

WIRELESS HAS FOR SOME REASON ALSO STOPPED

m ABE WITHOUT FURTHES NEWS.

BC3 N IN COMING IN AT 1900 HOURS WITH THE WOUNDED

TWO &mi AMiULAUGE CASES *

TO

ONE S8BANESE OFFICER WITH B80KEH ARM OHE S6BANESE

REPORTED BE/XXX KILLED AND SE\TE^ SUDANESE OR IE PORTED

HI SSI M 6*

THESE ASE THE FieUSES AS FAS AS WE KNOW THE8.

CONGOLESE CASBALTISS

0TO T0 TOW .,

TUNISIAN LT* 0AMASSI IS STILL MISSIN6 AND THERE IS ^50 FURTHER

KNEWS ALTHOUGH HE IS BELIEVE! TO BE ALTO,

NOT m TN m TUNISIAN SOUHER HAS BEEK CAPTUSB

COL. LAS^AS IS BQINS HIS BEST TO RECOVER THE OFFICES.

OVER *.

THERE IS MG CHASSE IN THE SITUATION IN OTHER PARTS OF THE

COUNTRY EXCEPT FOR THE RESULTS OF MCKEOWIN ?ISIT TO STAN

WHICH HOWEVER ., F0g IMPLEMENTATION , FILL MEEB TOO CQHPANXE'

. MCKEOWN BOES&T THINK THAT WE C00LB BRAW FSOM OTHER AREAS

FOR LEO *

HERE THS SITUATION IS TES8XXXX TENSE Bt3T 130

THE «E£K£HB.

Of EH

THE TWO COMPANIES ARE BEINS ctROtfgHT O^ES FROM B6NIA WITHIN

THE HEKT 24KOHSS »

«E ASREE THAT IT WOULD BE EXCELLENT TO CLINCH THE ARRAMfiEMENTS

OVEH

RPT UPPER CASE

BE ENTIRELY A^REE THAT THEKE IS A PSYCOLOGICAL BACKeHOU^3D

OF UNREASONING FIAS ANB SBP XXA S0SP!€I0$ BASED UPONi

••"SI A MISINTERPRETATION OF THE SECQ RESOLUTION «.*?

BUT THESE HAS BEEN BELISE8ATE IMICXXX INCITEMENT TO VIOLENCE

AGANXXX A6AINST THE m FEQH HISH PLACES, UNFORTtlNATELY

1 MOST OF TROXXXX THOSE IW SOHE S0HT OF AUTHOHITY ARE AYAXXX

( AWAY AfJB BOMBOKO IS STILL CONVEUCSINC FSOK TH/.XX A RECENT

OPERATION , HE ASITRES US THAT HE WILL BO HIS BEST TO COOPERATE

1 * FOR 0U8 PAHT WE SHALL KEEP OH TRYING *

m HAD mm THE SISSESTXQN TO COMPLETE THE CUBICAL BUTAHE PREPARED TO ASISE BY YOU S VIEWS »

W HAVE NOTRXN6 FURTHER T® ABB STOP

THE WHOLE TEAM IS HERE WITH ME A8B WE WISH T® THANK

AKD YOURSELVES F©R yoyH 6UISASXXXX SUIBAr?CE AND

STP iE ARE ***"&£ AHE IN SOOB HEART A$B CHEER AN!

TO B0 0EFR BEST ST0P

©I OVER

CASE

THAMK YOU AUS S000 BYE

V,, _ I

EB EB EN© OF THE GOMFESENGE TKS ::" ~,*

";. . ,~ ;")-.-/

^ 'Vv

ZOK LE©

AfmiVING W SEABY F08 eOKFEBE&CE WITH MB. BAYAL

KOM

m WANT TO CHECK WITH YOU VARIOUS UHSEKT POINTS I THINK MOST

PRACTICAL PHQCEmmE MQULB BE FOB RIKHYE TO TAKEOVER COWE&SATIQN

08 BASIS CUB BlSClfSSIONS HESE IK LIGHT ALL YOUR LATEST CABLES

STOP RIKHYE F0LL0WS

m HAfE ARHAKGEi FOB TUNISIAN SEFORCEJ5EMTS QF $00 TO BE AIRLIFTED

m 1 MARCH THIS SHOULD TO SOME EXTENT MAKE UP FOR THE DEPARTURE

OF INDONESIANS tfH0 HAVE TO GO. AS THE INDIANS FROM INDIA CAN BE

AIRLIFTED WITHOUT WITHOUT ABBITI0KAL BELAY WE ARE AREANSING TO

AIRLIFT ONE BATTALION IKfdEBIATELY AN© USAS HOPE TO START THAT ABOUT

TEN MARCH WE SESBET WE CANNOT USE EQUIPMENT AKB PERSONNEL FHGH

GAZA FOR SEVERAL SEASONS. WE HOPE WITH THE ARRIVAL OF REINFORCEMENTS

THE HEXT FEW BAYS SITUATION SHOULD TUitN FOB THE BETTER WE

UITH THE USE OF HOSOCCA'^S WHY ^OT MOVE ALL THAT CAN BE SPARED

FSQM KAHIM TO LEO AJ3B MTADI THEY MAVE TO WAIT TILL 2 APRIL FOR

THEIR BOAT THEREFORE THIS HOVE HILL BE LOGICAL 1ESIBES USEFUL.

IE REgSET THAT CHANCES OF AIILIFTINS THEM BACK ARE OUT &EEE

mm TO

ITKIS is FIRSTWEB

MOM

PLEASE LET US HAVE TIE NAMES OF THE CAKABIAM AND SUDANESE PRISONERS

HAS THE IHB08ES1AN COMPANY SEE8 MQ?IB TO MAT ADI? WE HOPE THAT CEASE

FIRE ABRAMEMENTSKtfILL INCLUBE FREE21NS OF THYSVILLE GARRISONSEEE

GARRISON WE PRESiHE WE ARE HOT BACK IN BANANA YET

mm TO

iHAT IS THE TOTAL 8UJ1BE8 0F ©US

PLEAUE GABLE NAMIS OF CASUALTIES, WHAT IS THE NEWS OF THE TUNISIAN

erncER AND SOLBIEE CAPTUHTEB BY THE AMC NEAR LUO^ANIAM m HOPEEFFOBT IS BEINS 8ABE FOR THEIR RELEASE AM® FOR ©tlE REPS TO SEE THEM

WITHOUT ANY BELAY

mmHOW U THE SITUATION 1$ OTHER PARTS OF THE COUNTRY, ¥E PRESUJC IT

WOULD BE VERY DIFFICULT FOR YOU T BRAW FH08 OUR RESOURCES THERE FOR

EEI«F0t€EKEfJTS W LEO ASEA*

OVER

m ARE VLIEE SLAS TO KEAS OF S3CKEOWN VISIT AMB THE AH8ANGEMENTS MADE

ASE Y0U m A PGSITI0M TO SPARE TWO COMPANIES RESURED FOE THIS TASK?

m HOFE YOU CAW CLIKCH THESE AIHANSEffitSTS EA1LIEST THIS SHOULD HAVE

EXCELLENT ALL AROUND EFFECT.

mm

'THAUK YOU ALL THE BIST OVER TO THE

'THANK-YOU ALL THE BEST mm TO THE

§F eOUESS KQST RECENT BEVELOPMENTS €IVf RISE TG SUITE

POLITICAL CONSIDERATIONS BOTH OF A GENERAL KATUSE ANB ON SPECIFIC

POTTS WE HAVE UOTEB YOUR THEORY ABOUT STRATIGlC BACK OF RECENT

INClUEICrS BUT FEEL INCLINES TO RESARB BEVELOPKENT AS HAVING STROPS

ELEMIKT OF ACCIBEKT «OUt® A BACKSSGUNB IN HlSTERIC SUSPICIONS OF

SEVERAL TREKB OF UN EFFORT AS BEFLECTEB IK LATEST SECCO RESOLUTION

WITH ITS SStKWHAT OUE-ISEBEBEEEE 0ME-SIBEB BACKISS STOP

THIS INTEHPMTATION SETS SUFFOET FROM 0HAP3SE IK BELGIKA ATTITUDE

TCSWARBS FULLEH COOPERATE KEeAEBIK0 1ITH0RAWAL BELGIAN PERSOHKEL

AS SEFLE€TEiII3 ?6UH LETTER RECEIVES YESTESBAT NITE WHICH ALTHOUGH

UfJSATIFA€T08Y MARKS BICISE© PS06BESS STOP IT IS POSSIBLE MITHBRAWL

QPEBATIOH AS RESA1BS ALL BELSIHAEEEE BEL6IAI3 MILITARY PERSONNEL

CAM BE SPEEDSB US EFFECTIVELY 0¥ER THE HEXT WEEK OS SO WITH OBVIOUS

IMPACTS THE AEEA STOP K0WEVEB WE HAVE TO GIVE THAT MUCH MORE THOUGHT

ANB BILL CABLE YOU CONCLUSIONS STOP WE BELIEVE MEEKIABABS AERIVAL

SH0UL8 BE USES FOR FUSTHE8 ATTEMPT TO EXPLAIN TO MEN ABOULLA GRAVE

HISUMBERSTANBIMSS QN COKSO SIBE AND TO BSEAKBWH VEIEEE WORST SUSPIC-

IONS OF POLITICAL TREKB. ALSO THIS WILL BE COVERED IH CABLE VC FEEL

MOST XRIOIAtfE SEES ON OUR SHE SUPPOSTINS THE BEHARACKES HEGARBING

CEASEFIKE ElCCHAMeE QF P8 IS ONERS RELEASE OF ALL DETAINED AND NEW

EFFORT AT COOPE8ATIOK IN 0BBER TO FORESTALL IKCIBEKTS THIS NECESSAR-

ULY SOMEWHAT TAME BUT CAN IE CONSIDERABLY STRENGTHENED IF ¥E MANAGE

TO FIN© PROPER FORM FOU SUPPOSTIKS ACTIOH REGARDING SERERAL POLITICAL

H01LEK TJ&3BX STOP HAVE YOU AMY ABVICE OH BEMAHBS FOR ACTION FROM

©US SI BE?

Cf/ER

! FOlt THE MGMENT I BOMT THINK THEPJ: IS AHYTHIMG TO ASS STOP GENERA!

.....PROBLEM ..AMD WHAT M£XKIABBAS JiAY BQ f ILL AS I. SAP BE COVE8ED IN SPECIAL

SABLES STOP YOU WILL ALSO HAVE TEXT OF OUR SUPPORTING DEMARCHE AS

EARLY AS POSSIBLE STOP IN PREVIOUS STATS&NT FSOK m THERE WDEEE WERE

SOME MISTAKES IK THE TYPING WHICH YOU CEfZTAI&ILY SAW YOURSELF STOP

I WISH ONLY TO MENTION THAT THE LETTER RE6AR0ING BELGIAN PERSONNEL

YXSTEHBAY NISHT OF COURSE WAS FHOff BELGIAN G§?£EKP3E^T STOP I WISH

YOU ALL SUCESS IN YOUR TQ0SH AS$I@iNEKT STOP BUE3GHE MAY WISH TO ADD

WITH REFERENCE TO YOUR SU6CESTI01! ABOUT PUBLISHING REPORT NO^f ON

KASABUBU BROABCAST ASB S^EPOHT ON IHCISEHTS OF 27TH FEBRUARY OUR

FEELINS IS THAT IT tfQULB BE INAS\fISABLE TO SO SO AT THIS LATE BATE

ANB TOfcBXJiraKra^ETO MIGHT BE IKTEfiPRETEB AS BELIBERATEBLY

POLEttlCAL m OUt PART

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VITAL WISE ANB FORCEFUL WORK THANK YOU FOR THIS CONVE1SATIOM GOOD BYE

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