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4. En quoi la rencontre de Datini et de Pizan développe-t-elle la solidarité dans la société médiévale ?

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4. En quoi la rencontre de Datini et de Pizan développe-t-elle la solidarité dans la société médiévale ?

1. Doc. 1. Qui est Francesco di Marco Datini ? Doc. 1. Francesco di Marco Datini, Tommaso di Piero del Trombetto (1490) - Photothèque Musée Municipal

Francesco di Marco Datini est un marchand italien du XIVe siècle.

2. Doc. 2. Qui est Christine de Pizan ? Doc. 2. Christine de Pizan écrivant dans sa chambre Christine de Pizan est une écrivaine de

naissance italienne du XIVe siècle.

3. DVP : Où se rencontrent-ils ?

DVP : Le contrat commercial entre Christine de Pizan et Datini

Moi Francesco di Marco Datini, marchand de Prato, ai eu une commande de toi, Christine de Pizan, écrivaine auprès de la cour du duc d’Orléans, huit pièces de tissus de soie dorée, estimées soixante-douze livres de Prato. Cette commande, je dois la récupérer de la foire de Provins et de la Flandre pour la négocier et de là, revenir à Prato. Cette commande, tu peux la récupérer car je ferais destination vers Avignon, lieu où tu résides.

Contrat commercial passé à Prato, en 1405.

Datini et Christine de Pizan se rencontrent à Avignon.

4. DVP : Pourquoi se rencontrent-ils ?

DVP : Le contrat commercial entre Christine de Pizan et Datini

Moi Francesco di Marco Datini, marchand de Prato, ai eu une commande de toi, Christine de Pizan, écrivaine auprès de la cour du duc d’Orléans, huit pièces de tissus de soie dorée, estimées soixante-douze livres de Prato. Cette commande, je dois la récupérer de la foire de Provins et de la Flandre pour la négocier et de là, revenir à Prato. Cette commande, tu peux la récupérer car je ferais destination vers Avignon, lieu où tu résides.

Contrat commercial passé à Prato, en 1405.

Christine de Pizan souhaite s’acheter des tissus précieux (la soie) afin de se faire confectionner une robe.

5. Doc. 3. Quel acte de foi réalise Datini ?

Doc. 3. Le temps du pèlerinage pour Datini 

Et  ce  jour‐là,  je  suis parti de bonne heure  le matin  […] et nous nous  sommes  tous rendus à Santa Novella,  tous pieds nus, et  là nous avons dévotement communié du corps  de  notre  Seigneur  Jésus‐Christ  […]  ;  tous  pieds  nus  et  nous  Blagellant  d’une corde, nous accusant devant Notre Seigneur Jésus‐Christ de nos péchés, dévotement et humblement, ainsi que doit le faire tout chrétien. 

Source : Récit de Francesco di Marco Datini 

En tant que fidèle chrétien, Datini décide de faire un pèlerinage à Santa Novella.

6. Doc. 3. Que fait Datini pour racheter ses péchés ? Pourquoi ?

Il décide de se flageller pour racheter les péchés commis pendant sa vie.

Doc. 3. Le temps du pèlerinage pour Datini 

Et  ce  jour‐là,  je  suis parti de bonne heure  le matin  […] et nous nous  sommes  tous rendus à Santa Novella,  tous pieds nus, et  là nous avons dévotement communié du corps  de  notre  Seigneur  Jésus‐Christ  […]  ;  tous  pieds  nus  et  nous  Blagellant  d’une corde, nous accusant devant Notre Seigneur Jésus‐Christ de nos péchés, dévotement et humblement, ainsi que doit le faire tout chrétien. 

Source : Récit de Francesco di Marco Datini 

7. Doc. 4. Quels sont les ordres de la société médiévale ?

Doc. 4. La cité idéale selon Christine de Pizan 

Christine  de  Pizan  […]  se  livre  à  une  description  de  la  cité  idéale  comme  ses contemporains. […] Dans un univers troublé par la guerre et par les crises, le mythe de la stabilité se construit sur un passé […] donné aux hommes par la volonté divine : les trois  ordres  d’Adelbéron  de  Laon  sont  encore  au  XVe  siècle  les  fondations  d’un  rêve d’harmonie  sociale  […].  Christine de Pizan  trouve  les  fondements de  cette hiérarchie dans la chevalerie et surtout chez les femmes qui sont de véritables chevaliers par leur courage  et  leurs  art  des  armes  (comme  Sémiramis,  Clélie,  Zénobie  et  les  Amazones) […]. Le modèle suprême pour Christine demeure  la Vierge Marie,  la  reine des Reines car elle est vertueuse, mère de famille et une Bidèle chrétienne. 

Source  : Bernard Ribemont,  « De  l’architecture à  l’écriture,  la  cité des dames »,  J.‐M. Pastre, La ville : du réel à l’imaginaire, 1991, p. 33‐34.

La société est divisée en trois : ceux qui prient, ceux qui combattent et ceux qui travaillent.

8. Doc. 4. Qui sont les exemples pour Christine de Pizan ? Quel est son modèle suprême ?

Doc. 4. La cité idéale selon Christine de Pizan 

Christine  de  Pizan  […]  se  livre  à  une  description  de  la  cité  idéale  comme  ses contemporains. […] Dans un univers troublé par la guerre et par les crises, le mythe de la stabilité se construit sur un passé […] donné aux hommes par la volonté divine : les trois  ordres  d’Adelbéron  de  Laon  sont  encore  au  XVe  siècle  les  fondations  d’un  rêve d’harmonie  sociale  […].  Christine de Pizan  trouve  les  fondements de  cette hiérarchie dans la chevalerie et surtout chez les femmes qui sont de véritables chevaliers par leur courage  et  leurs  art  des  armes  (comme  Sémiramis,  Clélie,  Zénobie  et  les  Amazones) […]. Le modèle suprême pour Christine demeure  la Vierge Marie,  la  reine des Reines car elle est vertueuse, mère de famille et une Bidèle chrétienne. 

Source  : Bernard Ribemont,  « De  l’architecture à  l’écriture,  la  cité des dames »,  J.‐M. Pastre, La ville : du réel à l’imaginaire, 1991, p. 33‐34.

8. Doc. 4. Qui sont les exemples pour Christine de Pizan ? Quel est son modèle suprême ?

Sémiramis, illustration provenant d'un ouvrage italien du XVIIIe siècle Semmiramide Regina di Babillone

8. Doc. 4. Qui sont les exemples pour Christine de Pizan ? Quel est son modèle suprême ?

Clélie passant le Tibre, Pierre-Paul Rubens, 1630-1640.

8. Doc. 4. Qui sont les exemples pour Christine de Pizan ? Quel est son modèle suprême ?

La reine Zénobie devant l'empereur Aurélien, tableau de Tiepolo, musée du Prado

8. Doc. 4. Qui sont les exemples pour Christine de Pizan ? Quel est son modèle suprême ?

Amazone, fragment de mosaïque de pavement de Daphné (actuelle Turquie), 2e moitié du ive  siècle, musée du Louvre.

8. Doc. 4. Qui sont les exemples pour Christine de Pizan ? Quel est son modèle suprême ?

Doc. 4. La cité idéale selon Christine de Pizan 

Christine  de  Pizan  […]  se  livre  à  une  description  de  la  cité  idéale  comme  ses contemporains. […] Dans un univers troublé par la guerre et par les crises, le mythe de la stabilité se construit sur un passé […] donné aux hommes par la volonté divine : les trois  ordres  d’Adelbéron  de  Laon  sont  encore  au  XVe  siècle  les  fondations  d’un  rêve d’harmonie  sociale  […].  Christine de Pizan  trouve  les  fondements de  cette hiérarchie dans la chevalerie et surtout chez les femmes qui sont de véritables chevaliers par leur courage  et  leurs  art  des  armes  (comme  Sémiramis,  Clélie,  Zénobie  et  les  Amazones) […]. Le modèle suprême pour Christine demeure  la Vierge Marie,  la  reine des Reines car elle est vertueuse, mère de famille et une Bidèle chrétienne. 

Source  : Bernard Ribemont,  « De  l’architecture à  l’écriture,  la  cité des dames »,  J.‐M. Pastre, La ville : du réel à l’imaginaire, 1991, p. 33‐34.

C. de Pizan a pour modèle les femmes combattantes, des reines fondatrices de cité et les Amazones. La figure de Marie demeure le modèle à suivre.

9. Docs. 3 et 4. Quelles relations entretiennent-ils avec la religion ?

Doc. 3. Le temps du pèlerinage pour Datini

Et ce jour-là, je suis parti de bonne heure le matin […] et nous nous sommes tous rendus à Santa Novella, tous pieds nus, et là nous avons dévotement communié du corps de notre Seigneur Jésus-Christ […] ; tous pieds nus et nous flagellant d’une corde, nous accusant devant Notre Seigneur Jésus-Christ de nos péchés, dévotement et humblement, ainsi que doit le faire tout chrétien.

Source : Récit de Francesco di Marco Datini

Doc. 4. La cité idéale selon Christine de Pizan

Christine de Pizan […] se livre à une description de la cité idéale comme ses contemporains. […] Dans un univers troublé par la guerre et par les crises, le mythe de la stabilité se construit sur un passé […] donné aux hommes par la volonté divine  : les trois ordres d’Adelbéron de Laon sont encore au XVe siècle les fondations d’un rêve d’harmonie sociale […]. Christine de Pizan trouve les fondements de cette hiérarchie dans la chevalerie et surtout chez les femmes qui sont de véritables chevaliers par leur courage et leurs art des armes (comme Sémiramis, Clélie, Zénobie et les Amazones) […]. Le modèle suprême pour Christine demeure la Vierge Marie, la reine des Reines car elle est vertueuse, mère de famille et une fidèle chrétienne.

Source : Bernard Ribemont, « De l’architecture à l’écriture, la cité des dames  », J.-M. Pastre, La ville  : du réel à l’imaginaire, 1991, p. 33-34.

Christine de Pizan et Datini sont de fidèles croyants et veulent se rapprocher de Dieu. Ils essaient de racheter leur péché en faisant de bonnes actions.

10. Doc. 5. Que fonde Francesco di Marco Datini ?

Doc. 5. La fondation d’une maison privée en 1410.

Au moment de sa mort, Datini laissa une grande partie de son considérable patrimoine à une institution privée, la Casa e Cieppo de' poveri di Francesco di Marco, « en sorte qu'à perpétuité se repaissent et se nourrissent de se fruits les pauvres de Jésus Christ ». La fondation, que Datini a voulu «  en aucune façon soumise à l'Église ou bureaux ou prélats ou autre personne ecclésiastique ». Cette fondation devait « être gérée par quatre villageois, parmi les meilleurs et les plus honnêtes de la terre de Prato, nommés par la Commune. Elle a comme siège la demeure même de Datini. En 1512, les deux institutions se retrouvent gravement endettées et, en 1537, elles sont fermées. Mais, le 13 juin 1545, Cosimo I de' Medici rouvre ses portes dans une institution nouvelle justement appelée "Casa Pia de' Ceppi" (maison pieuse des Ceppi). L'institution, toujours existante, a constamment des activités d'assistance, en intervenant aussi de façon significative, au cours des siècles, dans la réalisation et l'entretien d'œuvres d'art, surtout dans l'Église de San Francesco, particulièrement chère à Datini. Dans les premières décennies du XXe siècle, son intervention typique était le soutien aux familles dans la gêne par la distribution de lait pour les nouveau-nés et le soin des petits dans la première enfance.

Source : http://www.istitutodatini.it/schede/datini/fra/ceppi.htm

Datini fonde une institution privée.

11. Doc. 5 : Pourquoi fonde-t-il cette institution ?

Cette institution privée aide les plus pauvres.

Doc. 5. La fondation d’une maison privée en 1410.

Au moment de sa mort, Datini laissa une grande partie de son considérable patrimoine à une institution privée, la Casa e Cieppo de' poveri di Francesco di Marco, « en sorte qu'à perpétuité se repaissent et se nourrissent de se fruits les pauvres de Jésus Christ ». La fondation, que Datini a voulu «  en aucune façon soumise à l'Église ou bureaux ou prélats ou autre personne ecclésiastique ». Cette fondation devait « être gérée par quatre villageois, parmi les meilleurs et les plus honnêtes de la terre de Prato, nommés par la Commune. Elle a comme siège la demeure même de Datini. En 1512, les deux institutions se retrouvent gravement endettées et, en 1537, elles sont fermées. Mais, le 13 juin 1545, Cosimo I de' Medici rouvre ses portes dans une institution nouvelle justement appelée "Casa Pia de' Ceppi" (maison pieuse des Ceppi). L'institution, toujours existante, a constamment des activités d'assistance, en intervenant aussi de façon significative, au cours des siècles, dans la réalisation et l'entretien d'œuvres d'art, surtout dans l'Église de San Francesco, particulièrement chère à Datini. Dans les premières décennies du XXe siècle, son intervention typique était le soutien aux familles dans la gêne par la distribution de lait pour les nouveau-nés et le soin des petits dans la première enfance.

Source : http://www.istitutodatini.it/schede/datini/fra/ceppi.htm

12. Doc. 5. Qui doit diriger cette institution ?

Cette institution doit être dirigée par quatre villageois.

Doc. 5. La fondation d’une maison privée en 1410.

Au moment de sa mort, Datini laissa une grande partie de son considérable patrimoine à une institution privée, la Casa e Cieppo de' poveri di Francesco di Marco, « en sorte qu'à perpétuité se repaissent et se nourrissent de se fruits les pauvres de Jésus Christ ». La fondation, que Datini a voulu «  en aucune façon soumise à l'Église ou bureaux ou prélats ou autre personne ecclésiastique ». Cette fondation devait « être gérée par quatre villageois, parmi les meilleurs et les plus honnêtes de la terre de Prato, nommés par la Commune. Elle a comme siège la demeure même de Datini. En 1512, les deux institutions se retrouvent gravement endettées et, en 1537, elles sont fermées. Mais, le 13 juin 1545, Cosimo I de' Medici rouvre ses portes dans une institution nouvelle justement appelée "Casa Pia de' Ceppi" (maison pieuse des Ceppi). L'institution, toujours existante, a constamment des activités d'assistance, en intervenant aussi de façon significative, au cours des siècles, dans la réalisation et l'entretien d'œuvres d'art, surtout dans l'Église de San Francesco, particulièrement chère à Datini. Dans les premières décennies du XXe siècle, son intervention typique était le soutien aux familles dans la gêne par la distribution de lait pour les nouveau-nés et le soin des petits dans la première enfance.

Source : http://www.istitutodatini.it/schede/datini/fra/ceppi.htm

13. Doc. 5. Quel est le but de cette institution au Moyen Age et aujourd’hui ?

À l’époque médiévale, elle devait nourrir les plus pauvres. Aujourd’hui, elle aide les familles en donnant du lait pour les nourrissons et leur accorde des soins médicaux.

Doc. 5. La fondation d’une maison privée en 1410.

Au moment de sa mort, Datini laissa une grande partie de son considérable patrimoine à une institution privée, la Casa e Cieppo de' poveri di Francesco di Marco, «  en sorte qu'à perpétuité se repaissent et se nourrissent de se fruits les pauvres de Jésus Christ ». La fondation, que Datini a voulu «  en aucune façon soumise à l'Église ou bureaux ou prélats ou autre personne ecclésiastique ». Cette fondation devait « être gérée par quatre villageois, parmi les meilleurs et les plus honnêtes de la terre de Prato, nommés par la Commune. Elle a comme siège la demeure même de Datini. En 1512, les deux institutions se retrouvent gravement endettées et, en 1537, elles sont fermées. Mais, le 13 juin 1545, Cosimo I de' Medici rouvre ses portes dans une institution nouvelle justement appelée "Casa Pia de' Ceppi" (maison pieuse des Ceppi). L'institution, toujours existante, a constamment des activités d'assistance, en intervenant aussi de façon significative, au cours des siècles, dans la réalisation et l'entretien d'œuvres d'art, surtout dans l'Église de San Francesco, particulièrement chère à Datini. Dans les premières décennies du XXe siècle, son intervention typique était le soutien aux familles dans la gêne par la distribution de lait pour les nouveau-nés et le soin des petits dans la première enfance.

Source : http://www.istitutodatini.it/schede/datini/fra/ceppi.htm

14. Doc. 6. Entoure au stylo bleu le logo des Resto du Cœur.

Doc. 6. Une affiche des Restos du Cœur (2008)

15. Doc. 6. Quel est l’objectif de cette affiche ? Doc. 6. Une affiche des Restos du Cœur (2008) Cette affiche cherche à s’approvisionner en

nourriture.

16. Docs. 6 et 7. Qui est le personnage en arrière-plan de l’affiche et qu’a-t-il fait ?

Doc. 6. Une affiche des Restos du Cœur (2008)

Doc. 7. L’histoire des Restos du Cœur

•1985  : D’après une idée de l’humoriste Coluche, les premiers Restos du Cœur ouvrent leurs portes. Des repas y sont distribués gratuitement.

•1989 : Ouverture des premiers « Relais du Cœur ». Une aide administrative est proposée.

•1995 : Ouverture à Paris de la « Péniche du Cœur », lieu d’hébergement pour les sans abris.

Source : restosducoeur.org

Il s’agit de Coluche qui a fondé les Restos du Cœur afin d’aider les plus démunis. Il met en place la solidarité.

17. Docs. 6 et 7. Dans quels domaines les Restos du Cœur apporte-t-il de l’aide à ceux qui ont en besoin ?

Doc. 6. Une affiche des Restos du Cœur (2008)

Doc. 7. L’histoire des Restos du Cœur

•1985  : D’après une idée de l’humoriste Coluche, les premiers Restos du Cœur ouvrent leurs portes. Des repas y sont distribués gratuitement.

•1989 : Ouverture des premiers « Relais du Cœur ». Une aide administrative est proposée.

•1995  : Ouverture à Paris de la «  Péniche du Cœur », lieu d’hébergement pour les sans abris.

Source : restosducoeur.org

Les Restos du Cœur aident les plus démunis à se nourrir, à bénéficier d’une aide administrative et de trouver un lieu pour dormir. Ainsi, il met en place la solidarité.

18. Récit : Compare dans un récit l’attitude de Datini, de Pizan et celle de Coluche. Existe-t-il une différence entre l’aide accordée au Moyen Age et aujourd’hui ?

Devoir maison : Répondre à la

question 18 à rendre pour le 6 février

2012.