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Evidence Based Medicine Recommandations officielles Avis des experts Décembre 2007 Prise en charge pratique des patients sous rituximab 1 Les principales hypothèses diagnostiques à évoquer devant une fièvre sont : infection bactérienne ou virale, éventuellement associée à un neutropénie et/ou une baisse des immunoglobulines lymphome ou autre affection néoplasique réaction d’intolérance au traitement (voir fiche “Intolérance immédiate et retardée”) Il est recommandé, si cela est encore possible, de ne pas réaliser la 2 ème perfusion de rituximab, le temps de faire les explorations et les traitements nécessaires. Mais le plus souvent, les 2 perfusions ont déjà été effectuées, et le rituximab a une action sur l’immunité pendant au moins 6 mois. Aucune mesure spécifique n’est donc nécessaire et la prise en charge sera adaptée à l’enquête étiologique. Les principales hypothèses diagnostiques à évoquer devant une éruption cutanée sont : réaction d’intolérance au traitement (voir fiche “Intolérance immédiate et retardée”) infection virale ou bactérienne Il est recommandé, si cela est encore possible, de ne pas réaliser la 2 ème perfusion de rituximab, le temps de faire les explorations et les traitements nécessaires. Mais le plus souvent, les 2 perfusions ont déjà été effectuées, et le rituximab a une action sur l’immunité pendant au moins 6 mois. Aucune mesure spécifique n’est donc nécessaire et la prise en charge sera adaptée à l’enquête étiologique. Les principales hypothèses diagnostiques à évoquer devant une dyspnée sont : réaction d’intolérance au traitement (voir fiche “Intolérance immédiate et retardée”) insuffisance cardiaque (voir fiche “Affections cardiovasculaires”) infection virale ou bactérienne des Voies Aériennes Supérieures (VAS) (voir fiche “Infections bactériennes et virales”) infection bactérienne une étiologie non-infectieuse et notamment une pneumopathie immuno-allergique Il est recommandé, si cela est encore possible, de ne pas réaliser la 2 ème perfusion de rituximab, le temps de faire les explorations et les traitements nécessaires. Que fair e en cas d’apparition d’une dyspnée ? Que fair e en cas d’apparition d’une éruption cutanée ? Que fair e en cas d’apparition d’un syndr ome fébrile ? Principaux symptômes et signes biologiques à surveiller sous rituximab et orientations diagnostiques

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Que faire en cas d’apparition d’une dyspnée ? Que faire en cas d’apparition d’un syndrome fébrile ? Que faire en cas d’apparition d’une éruption cutanée ? Recommandations officielles Avis des experts Prise en charge pratique des patients sous rituximab Evidence Based Medicine Décembre 2007 1

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Evidence Based Medicine Recommandations officielles Avis des experts

Décembre 2007

Prise en charge pratique des patients sous rituximab 1

Les principales hypothèses diagnostiques à évoquer devant une fièvre sont :● infection bactérienne ou virale, éventuellement associée à un neutropénie et/ou une

baisse des immunoglobulines● lymphome ou autre affection néoplasique● réaction d’intolérance au traitement (voir fiche “Intolérance immédiate et retardée”)Il est recommandé, si cela est encore possible, de ne pas réaliser la 2ème perfusion derituximab, le temps de faire les explorations et les traitements nécessaires.Mais le plus souvent, les 2 perfusions ont déjà été effectuées, et le rituximab a une actionsur l’immunité pendant au moins 6 mois. Aucune mesure spécifique n’est donc nécessaireet la prise en charge sera adaptée à l’enquête étiologique.

Les principales hypothèses diagnostiques à évoquer devant une éruption cutanée sont :● réaction d’intolérance au traitement (voir fiche “Intolérance immédiate et retardée”)● infection virale ou bactérienneIl est recommandé, si cela est encore possible, de ne pas réaliser la 2ème perfusion derituximab, le temps de faire les explorations et les traitements nécessaires.Mais le plus souvent, les 2 perfusions ont déjà été effectuées, et le rituximab a une actionsur l’immunité pendant au moins 6 mois. Aucune mesure spécifique n’est donc nécessaireet la prise en charge sera adaptée à l’enquête étiologique.

Les principales hypothèses diagnostiques à évoquer devant une dyspnée sont :● réaction d’intolérance au traitement (voir fiche “Intolérance immédiate et retardée”)● insuffisance cardiaque (voir fiche “Affections cardiovasculaires”)● infection virale ou bactérienne des Voies Aériennes Supérieures (VAS) (voir fiche

“Infections bactériennes et virales”)● infection bactérienne● une étiologie non-infectieuse et notamment une pneumopathie immuno-allergiqueIl est recommandé, si cela est encore possible, de ne pas réaliser la 2ème perfusion derituximab, le temps de faire les explorations et les traitements nécessaires.

Que faire en cas d’apparition d’une dyspnée ?

Que faire en cas d’apparition d’une éruption cutanée ?

Que faire en cas d’apparition d’un syndrome fébrile ?

Principaux symptômes et signes biologiques à surveiller sous rituximabet orientations diagnostiques

Décembre 2007

Prise en charge pratique des patients sous rituximab 2

Mais le plus souvent, les 2 perfusions ont déjà été effectuées, et le rituximab a une actionsur l’immunité pendant au moins 6 mois. Aucune mesure spécifique n’est donc nécessaireet la prise en charge sera adaptée à l’enquête étiologique.

La principale hypothèse diagnostique à évoquer devant l’apparition d’une cytopénie est uneneutropénie, souvent tardive, liée au rituximab par des mécanismes de cytopénie d’originecentrale ou périphérique “classique”.Les étiologies de ces cytopénies sont potentiellement virales, bactériennes, médicamenteu-ses ou lymphomateuses.En cas de cytopénie sévère (plaquettes < 50 000/mm3, leucocytes < 1 000/mm), il estrecommandé de suspendre le traitement par rituximab, le temps de faire les explorationset les traitements nécessaires.

Les principales hypothèses diagnostiques à évoquer devant des anomalies neurologiquessont :● une polyneuropathie médicamenteuse (liée à un médicament associé au rituximab) ou

une polyradiculonévrite● une atteinte démyélinisante du Système Nerveux Central (SNC) qui pourrait être

exceptionnellement d’origine infectieuse (infection à virus JC se traduisant par uneLeucoEncéphalopathie Multifocale Progressive (LEMP) (voir fiche “Affections neurologi-ques du SNC”)

Il est recommandé, si cela est encore possible, de ne pas réaliser la 2ème perfusion derituximab, le temps de faire les explorations et les traitements nécessaires.Mais le plus souvent, les 2 perfusions ont déjà été effectuées, et le rituximab a une actionsur l’immunité pendant au moins 6 mois. Aucune mesure spécifique n’est donc nécessaireet la prise en charge sera adaptée à l’enquête étiologique.

Que faire en cas d’apparition de signes neurologiques ?

Que faire en cas d’apparition d’une cytopénie ?