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Du bilinguisme wallonMagazine
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Expéditeur : Paul Lefin UCW
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L’Union Culturelle Wallonne remet ses prix
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Coc ricoMagazine
Le journal dubilinguisme wallon
Editeur responsable :Paul LEFIN04/3426997Rue Surlet, 20
4020 Liège Trimestriel tiré à 4000 ex.
Avec l’aide de la Communauté française de Belgique et de la
Région Wallonne.Avec le soutien du Conseil des langues régionales endogènes
Numéro d’entreprise :478.033.816
Siège Social et Rédaction :Rue Surlet, 204020 LIEGE04/342.69.97
E-mail : [email protected]: www.ucwallon.be
Rédacteur en chef :Raymond Dambly
Comité de rédaction :Monique TIERELIERS
Christele BAIWIRJoseph BODSON
Jean-Claude MANSYCharles MASSAUX
Imprimerie AZ PRINT :6, rue de l’Informatique4460 Grâce-Hollogne
Tél. 04/364.00.30
ABONNEMENTS4 numéros par an : 5 €
cpte BE90- 0012-7404-0032de
UCW éditions
à la mémoire deRaymond DAMBLY
Mon très Cher Raymond,C’est au nom de l’Union Culturelle Wallonne que je t’adresse ces quelques mots.Il n'y a pas de parole assez forte pour exprimer ce que nous ressentons tous face à ton départ.Tu resteras dans la mémoire et dans le coeur de tous ceux qui ont bénéficié de ta compétence de journaliste, de militant dans le mouvement wallon, d’homme de lumière et de passion, d’homme de conviction.Pendant des années, tu as dirigé notre trimestriel Cocorico, ce qui justifie le coq wallon qui recouvrait ta dépouille lors de ton ultime voyage.Raymond, lorsque tu participais aux actions de la fédération wallonne de la province de Liège, tu avais des avis éclairés et pertinents.Tu refusais les gros cous qui se servent de la cause en croyant la servir. Tu étais intransigeant mais toujours tolérant.Tu laisses un vide important mais après tout, tu as bien le droit de te reposer, c’est une des rares certitudes que chaque être humain doit savoir. Pour apaiser notre tristesse et le vide que tu laisses, nous préférons te dire au revoir.
Mi FRÉ, DJI SOHÊTE QUI L’TÉRE WALONE VOS RAFÛLE È QU’ÈLE SEÛYE DOÛCEA PUS TÅRT RAYMOND
Paul LEFIN
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COMMUNIQUEDE PRESSE :
C’est le mercredi 18 décembre à 21h05 sur LA TROIS que vous retrouverez le premier numéro de la saison « Wallons, Nous ! » (Attention à la ponctuation du titre): le mensuel culturel qui met à l’honneur les langues régionales de Wallonie. « Avou li Pére Noyé » (Avec le Père Noël).
Nous vous inviterons à « Suivre le guide oh pardon le Père Noël en wallon au musée de la vie wallonne », séquence entièrement en wallon de Liège, sous-titrée en français. Nous découvrirons le Bethléem verviétois au Musée d’Archéologie et de Folklore ; avec son charme naïf, il nous replongera magiquement dans l'ambiance des Noëls d'autrefois. Il est unique en son genre et vraiment original, car c’est un théâtre de marionnettes, plus que centenaire.
Ensuite nous présenterons le dernier théâtre communal qui propose une programmation wallonne : Le Trianon à Liège.
Nous retrouverons « Poyon et Poyou » nos marionnettes liégeoises ( l’adaptation tv de la séquence de Vivacité –Liège, enregistrée au Théâtre de Marionnettes du Musée de la Vie wallonne).
Notre plateau de littérature dialectale et régionale accueillera Paul-Henri Thomsin pour ses liégeoiseries, Bernard Louis le néo-président de la Société de Langue et Littérature Wallonne et auteur du P’tit prince en wallon Central et Michel Robert pour Gerpinnes.
Nous terminerons notre mensuel avec des chants de Noël en wallon avec la chorale Lès Sî Clokîs de Trembleur.
A 22h15 : « THEATRE WALLON » Wallons, Nous! et L’Union Culturelle Wallonne ont enregistré de nouvelles pièces en wallon au Trianon de Liège ; elles sont sous-titrées en français.Ce soir, nous vous proposerons :
Quéle Eûre èst-i ? De Georges CHARLES et Jules HENNUY. Mise en scène de Jean-Michel CHARLIER- L’histoire : C’est la nuit de noël. On se prépare à passer le réveillon, quand un mystérieux inconnu vient semer le trouble dans cette famille bourgeoise. Qui est cet inconnu aux pouvoirs spirituels ?
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Radio - Télévision belgede la Communauté française
Bonjour à tous,
Comme vous le savez , l’Union Culturelle Wallonne et Wallons, Nous ! RTBF , organisent le Grand Prix de La Chanson Wallonne le samedi 17 mai dans le studio TV DE MEDIA RIVES à Liège. Afin de répondre aux souhaits de nombreux chanteurs et groupes , les organisateurs ont décidé de modifier l’article deux du règlement.
« Un jury, composé de spécialistes et de professionnels de la variété, de la musique, de la chanson et de la langue, sélectionnera au maximum 10 candidats ou groupes musicaux sur base d’un enregistrement CD, DVD, comportant 2 titres dont un sera soit un inédit, soit une adaptation (inédit signifiant non gravé sur un support destiné à la vente ou commercialisé de toute autre manière).
Les deux chansons ne pourront pas avoir été interprétées par un candidat lors d’un Festival de la Chanson Wallonne précédent.
Ce support audio et / ou vidéo sera envoyé au Secrétariat administratif de l’Union culturelle wallonne avant le CINQ JANVIER 2014 et sera obligatoirement accompagné des coordonnées du candidat, des textes dactylographiés et des partitions des 2 chansons ainsi que les fiches techniques.
Le formulaire d’inscription est à demander au Secrétariat de l’Union Culturelle Wallonne (20, rue Surlet. 4020 LIEGE) ou à télécharger sur le site de l’union culturelle wallonne (www.ucwallon.be). »
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Jean-Luc Fauconnier et Jacques Raes, Coquia èyèt Mésse Coq - Ô twèsième côp, on vwèt lès mésses!, éd. El bourdon.Jean-Luc Fauconnier, rue de Namur, 600, 6200 Châtelet.
Un nouvel album reprenant les aventures du Coquia, telles qu'elles paraissent dans la revue El bourdon, de Charleroi, organe de l'Alwac que dirige Jean-Luc. On y retrouvera sa causticité
LIVRES NOUVEAUXEN WALLON
Une chronique de Joseph Bodson
bon enfant, faisant un abondant usage des proverbes populaires, dûment d'ailleurs traduits en français. Et tous les défauts de la basse-cour sont ainsi passés en revue. Sagesse populaire? Bien sûr, et bien souvent très terre à terre. Mais c'est une sagesse parfois bien utile, et que devraient méditer de grands hommes qui ont trop souvent la tête dans les nuages. C'est ainsi qu'Alain conseillait, dans ses Propos, lorsqu'un enfant pleure, de vérifier d'abord s'il n'y a pas dans ses langes une épingle ouverte, avant d'aller consulter le psychanalyste. C'est une sagesse qu'il est toujours bon d'apprendre, elle n'est pas si évidente. Montaigne n'est pas loin, et quand vous aurez su apprécier ce genre d'humour, vous aurez aussi saisi l'une des raisons qui nous rendent le wallon si cher.
Joseph Bodson
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Michel Francard, Wal-lon, picard, champenois - Les langues régionales de Wallonie, De Boeck,216 pp. Valérie Piraux, Service Clientèle - Tel : 0800 99 613Fax : 0800 99 614www.deboeck.com
Deux caractéristiques essentielles de cet ouvrage: tout d'abord, il est très complet, envisage de nombreux aspects du wallon et des domaines adjacents, avec beaucoup de renseignements pratiques. Ensuite, il fait la part belle - très belle, même, - à tout ce qui est "moderne", spécialement dans le domaine des médias.
Il s'ouvre par un exposé général sur la Wallonie et l'histoire de ses langues régionales. Bien sûr, en si peu de pages, on ne peut demander à l'auteur d'entrer dans beaucoup de détails. Cela n'empêche que son exposé concis, bien illustré, est très précieux pour quelqu'un qui aborde le wallon. Signalons un lapsus au passage: p.17, ce ne sont pas les charbonnages du Borinage qui ont fermé les derniers en 1986, mais celui du Roton à Farciennes près de Charleroi.
Par ailleurs, Michel Francard accorde une grande importance au rôle des instituteurs dans le "désapprentissage" du wallon: le système de délations, de punitions y a beaucoup contribué, mais les "golden sixties" ont entraîné elles aussi de nombreux effets qui ont été loin d'être tous positifs: la télévision a marqué la fin de nombreux loisirs actifs
où le wallon jouait un rôle important, la multiplication des voitures a entraîné la désaffection envers les loisirs locaux actifs. Michel Francard fait état de ces facteurs, dans la 6e partie de son ouvrage, Quel avenir pour les langues régionales de la Wallonie, lorsqu'il parle.de la rupture des relations transgénérationnelles. Le recours au folklore, au côté festif et distrayant du wallon, dont l'auteur parle assez abondamment, est, quant à lui, un excellent instigateur de curiosité envers le wallon, mais, bien évidemment, ce ne peut être un but en soi: on aboutirait ainsi, à la limite, à créer des réserves naturelles pour Wallons pur jus, que visiteraient les touristes, comme ils font des réserves indiennes en Amérique.
L'opinion, qu'il évoque, de ceux qui pensent que le wallon ne continuera à
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vivre que par sa littérature, me paraît assez juste: si, après la belle floraison des années cinquante et soixante, on s'acheminait vers une littérature de second ordre, axée sur le "lèyîz-m'plorisme" et un folklorisme dénué de réelle signification, ce serait, effectivement, un lamentable recul. Mais la littérature en général, et la littérature française de Belgique, traversent assurément une période de crise sérieuse. Et ce qui me frappe surtout, c'est l'absence de communication entre notre littérature en français, et les remarquables auteurs en wallon quoi ont été les grands artisans de cette renaissance wallonne au 20e siècle: ce sont des mondes pratiquement étanches. Et là, il y a du travail à faire...
Mais, encore une fois, ces remarques n'enlèvent rien à la qualité de l'ouvrage. On y trouvera une foule de renseignements intéressants, si bien qu'il peut servir de vade mecum en bien des domaines pour ceux qui s'intéressent au wallon. On y trouvera notamment des recettes régionales, de Charleroi comme de Liège, un bon aperçu sur les langues régionales dans les médias, sur les langues régionales et les nouvelles technologies, dans l'enseignement, la législation, une bonne bibliographie, la liste des associations qui s'occupent du wallon, celle des membres de la SLLW, le wallon dans les universités, les lauréats des prix des langues régionales endogènes, ceux du Grand Prix du Roi Albert, le texte des décrets. L'achat du livre permet d'autre part, en s'adressant à la maison d'édition, d'avoir accès à
des enregistrements vidéos et audios d'auteurs wallons d'hier et d'aujourd'hui ainsi que des chansons wallonnes traditionnelles.Bien sûr, c'est un sport facile que de rechercher dans une anthologie les oubliés et négligés; chacun y fait jouer ses préférences personnelles. Les choix de Michel Francard, parmi les auteurs wallons qu'il présente, me paraissent justes et justifiés Je regrette néanmoins qu'il ne soit nulle part fait mention, dans la bibliographie, des nombreux ouvrages de Jean-Jacques Gaziaux, notamment de ses ouvrages sur l'amour en Wallonie: il est presque impensable aujourd'hui d'aborder ce sujet sans s'y référer, et c'est tout de même un sujet, je pense, qui nous est cher à tous...
Joseph Bodson
Jacques Warnier, L’èfèhèdje, nouvelle, éd.Audace, coll.Terre natale. Ill. de couverture de Laura [email protected] C.Toussaint, 88, 7021 Havré. Tél. 0498/18.13.65.
Un petit chef d’œuvre, sur un sujet, dans un domaine sur lesquels on n’insistera jamais assez : les relations intergénérationnelles. Ici, l’histoire d’un grand-père qui a construit une drôle de machine, cachée dans les bois, et qui va la montrer à son petit-fils. C’est aussi le récit d’une initiation, à la forêt, au monde sauvage, dans un style qui rend tout à fait l’émerveillement et
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la peur de l’enfant : C’èsteût-st-on grand silance fêt di mèyes èt d’ mèyes di brûts si télemint mahîs è vint qu’i fît come ine grande vikante påhûlisté èt s’ n’aveût-i qu’ lès tchants dès-oûhês po rèsdondi come lès tchants dès monnes divins ’ne tchapèle. (p.14)
C’est aussi décrit avec beaucoup d’humour, l’auteur se moque de lui-même, nouveau Davy Crockett. Plein d’une sagesse populaire, quand le grand-père envisage sa propre mort, avec l’habitude toute paysanne de regarder les choses en face.
Oui, une histoire toute simple, le dia-logue d’un vieil homme et d’un enfant. On n’a pas envie de faire de commen-
taires, d’y ajouter des enjolivures : c’est très bien comme cela, dans sa simplici-té. Il suffit de se laisser porter, de rêver un peu : oui, c’est bien cela, un retour au pays d’enfance, au milieu d’une grande nature qui à la fois vous attire et vous effraie. Et le rôle de l’adulte, du vieux, est admirablement décrit : être là, et, quand il faut, passer le premier, dans son grand jardin qu’est la forêt. Une sorte de rêve du facteur Cheval, le songe, le voyage, l’aventure. Le plus beau de la vie d’un homme, c’est juste-ment d’avoir un secret, un rêve un peu fou. Mais c’est un peu comme le châ-teau du Grand Meaulnes : impossible à retrouver.
Une initiation qui se termine en conte de fées, de manière étourdissante…Jacques Warnier a l’art de faire tenir beaucoup de choses en peu de mots, et cela aussi, c’est un beau secret…
La nouvelle, écrite en 2008 en wallon liégeois, a été traduite en français par l’auteur en 2012.
Joseph Bodson
Antoine de Saint-Exupéry, Li P’tit Prince, mis en wallon central par Bernard Louis, éd. Tintenfass, D-69239 Neckarsteinach, [email protected]. Bernard Louis, 13, rue Bois-l’Evêque, 5300 Namèche.
Le Petit Prince : l’un de ces chefs d’œuvre absolus qui par leur
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vertu propre attirent, entraînent la traduction. Tellement tout y est naturel, irremplaçable, comme si ce livre n’avait pas été écrit de main d’homme, mais existait de toute éternité, sur une planète lointaine, et qu’il nous ait été mystérieusement transmis, comme un secret de famille.
Et la traduction de Bernard Louis, elle aussi, est pleine de naturel, comme si le livre avait été écrit directement en wallon.
Le mot planète en lui-même, qui, en wallon désigne à la fois un astre et un destin, était déjà comme un appel du pied. Oui, décidément, un de ces livres éternels, auxquels on a toujours intérêt et plaisir à revenir. Les différents destins ou caractères égrenés sur les planètes, le banquier, l’ivrogne, l’allumeur de réverbères…et ces pages superbes,
où le renard, ailleurs synonyme de ruse, devient au contraire l’exemple même de l’attachement et de l’amitié, dans la grande franchise du cœur. Où le désert, familier à Saint-Exupéry, devient par son vide même le lieu des plus belles aventures…C’est aussi dans ces passages, me semble-t-il, que la traduction de Bernard Louis est la plus efficace, dans la scène du puits, par exemple, à la fin du livre…
Une preuve de plus, s’il en fallait, que notre wallon excelle à rendre les sentiments de l’enfance, sa découverte de l’amour de l’amitié, et ses premières souffrances…Que Bernard Louis en soit remercié.
Joseph Bodson
Dès la première ligne, dès le coup d'envoi, le ton est donné : Tos l's-èfants
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vègnenut au mond en tchûlant: li Raymond, li, quand il a sôrti dol musète, i sorieut. C'est gentil, sans prétention, plein d'humour et de bonne humeur, et le lecteur ne peut s'empêcher de sourire avec Raymond. Et puis, voilà la mère, Clarisse, one brâve cinserèsse avou sès trwès vatches èt sès cinq couchèts. Et le père:Félis, on grand èwaré, one miète bâbaud su lès bwârds, piyocheû aus tch'mins d' fièr. On nè l' vèyeûve qui l'après quatre-eûres, po fé lès gros-vradjes, mougni come quate èt bwâre dès pintes. Maugré qu'i n'aveût pon d' mèchanceté, i s' fieut todi engueûler po tot èt po rin. Mins di ç' côp-ci, i s' rafieut qui tot l' monde sèpe qu'il aveut fait on gamin!
Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines, les parents non plus: il y faudra le lait des brebis, et puis Maurice, un beau jour disparaîtra, il y faudra les gendarmes, et je ne vous dirai pas où on le retrouvera. Et puis, il y aura toutes les complications sentimentales et autres qu'entraîne un voyage en avion, toutes les jalousies villageoises, et tout finira, vaille que vaille, à Insèfî en 2025, avec le prince Laurent, Mimie Mathy et bien sûr les brebis...
Mais on trouvera bien sûr d'autres nouvelles: Léon, le chien du boulanger, amateur d'Orval, Mimile, où tout est bien qui finit bien, et ensuite, les Petites poésies, sans prétention, faussement naïves, avec leur gentillesse souriante, et volontiers moralisatrices :Ecoutez plutôt :Nos p'lans tchafî, tchanter, raconter nos p'tits rins,/Et nos fé do mwaîs song
po brokète èr tinrin/Tos lès braves baudets, zèls, i n' si tracassent nin./Tot compte tot rabatu, c'èst lès pus malins.
(André Quevrain a multiplié les carrières: professeur, garagiste, bourgmestre, pour s'adonner à l'écriture dès son 80e anniversaire. Le recueil est vendu 12 € au profit de l'ASBL Les Amis des Perce Neige à Jambes, www.lesperceneige.be. La Vie namuroise, rue Tillieux, 43, 5100 Jambes. tél. 081/30.28.35.
C O C R I C OMagazine
Le journal du bilinguisme wallon
Trimestriel diffusé à 4000 exemplairesen Wallonie.
Tirage et diffusion contrôlables.
Tarif des publicités :4ème de couverture : 350 €2ème et 3ème de couverture : 300 € 1/1page intérieure : 250 € 1/2page intérieure : 140 € 1/4page intérieure : 75 €
Magazine édité par :l’Union Culturelle Wallonne
Editeur responsable Paul LEFINRue Surlet 20 à 4020 LIEGE
04/3426997parutions : mars, juin, septembre, décembre
Formats :Couvertures : 210 x 297 mm (bords perdus)
1/1 intérieure : 210 x 297 mm ou 180 x 260 mm1/2 intérieure : 180 x 130 mm ou 85 x 260 mm1/4 intérieure : 180 x 65 mm ou 85 x 130 mm
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BARVAUX
L’Union Culturelle Wallonne remet ses prix
L’UCW vient d’organiser à la salle du Conseil communal de Durbuy une double remise de prix. Tout d’abord, celui de la Fondation Jean Van Crombrugge pour la Culture wallonne. Le président de l’UCW Paul Lefin a d’abord évoqué la forte et attachante personnalité de Jean Van Crombugge ; « Un militant, un ambassadeur culturel wallon, un stratège remarquable : son charisme était important ». Et c’est à lui que l’UCW doit son « Projet culturel global », véritable
programme de politique culturelle pour la Wallonie.
Le président de la Fondation, Jean-Marie Mottet, par ailleurs échevin de la Culture de Durbuy, en a rappelé les objectifs, insistant sur le fait qu’il s’agit bien là d’une « œuvre culturelle, sociale et morale dont la jeunesse wallonne doit bénéficier en tout premier lieu ». C’est le fils de Jean Van Crombrugge, Vincent, qui a remis le prix 2013 à Maxence
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BARVAUX
L’Union Culturelle Wallonne remet ses prix
Robert, de Gerpinnes, pour son travail de fin d’études à l’Institut des Arts de Diffusion : un court métrage, « Le fils du Blanc », qui, outre d’évidentes qualités techniques, fait la part belle au wallon de la région de Charleroi.
Parallèlement à cette activité, l’UCW a aussi lancé un concours d’écriture dont le thème était, cette année, l’enfance. Il s’agissait en fait de produire des textes en prose ou en vers liés au thème de
l’enfance ou de la jeunesse et destinés à être interprétés par des enfants ou des jeunes. Huit candidats ont proposé chacun trois œuvres. Quatre ont été retenus et récompensés à Barvaux. Le premier prix revient à Baptiste Frankinet (Liège, « Lète à m’ mésse di scole »), suivi par Bernard Louis (Namur, « Li grand-pére èt l’ome »), Claire Colonval (Charleroi, « El patou èt lès bèdots ») et Marie-France Gilles-Hanoteaux (Courcelles, «El djeû d’marèle»).
M. Vincent Van Crombugge, les responsables de l’UCW et les cinq lauréats.
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Po conèche lès djins qu’is vikenut dins vosse viladje, co rin d’mia qui d' fè vos couratrîyes à pîds. C’èst dandj’reûs po ça , qu’nos parints savin.nes mète on nom èt on p’tit nom su totes lès djins d’avaur-là. I gn-aveûve dès viladjes fwârt sitindus, avou mutwè, qui quéques tèlèfones qu’on n’ si sièrveûve qu’à l’rassatchète(chichement) maîs lès novèles s’apirdin.nes maugrè tot. Lès rouwales èt lès pîsintes qu’on n’î passe min.me pus asteûre, èstin.nes trèvautchîyes èt on s’î rèscontreûve po taper one divise. Célèstine aleûve totes lès advants non.nes, amon s’soû qu’i d’mèreûve au fin coron do viladje, èle ni monteûve jamaîs su s’vélo, i lî sièrveûve di bèrwète, deûs djusses pindûwes au guidon, li sonète todi prète po uker onk ou l’ôte, qu’aveûve li balbusète,(distraction) qu’i n’l’aveûve nin aporçûwe maîs à qui èle v'leûve criyî bondjou. Su l’pôrbagadjes, èlle aveûve ablouk’tè(fixé) li d’zeû d’one bêrce(berceau), dins l’convôye si, èlle aporçuveûve dès pichoulits (chicoréyes) abîye li vélo aspouyî po fè one bone amonucion (provision) po sès robètes èt sès poûyes. Célèstine vikeûve au rastrindu, èlle èsteûve veuve, sès deûs fèyes avin.nes à pwin.ne dîj' ans quand leû papa èsteûve mwârt d’one peûmonîye. One djèrmale , maîs wère di r’chonance,Gilberte qui travayeûve amon, on mononke èt qui mineûve lès tch’vaus come on ome, Justine
Li costîre ric’nochûwepa li p’tit gamin.
qu’èsteûve costîre, ossi douce qui l’lin.ne qu’èle tècheûve po fé dès tèchus po s’galant èt lès ôtes prij’nîs do viladje, è l’Almagne. Justine vineûve sovint è nosse maujone, c’èst nosse man què lî aveuve apris à filer dè l' lin.ne di berbis. Pus qui trwès samwin.nes èt ci sèrè l’porcession, Justine pwârteûve todi li baniére da Sinte-Tèrèse, li gamin d’ l’anéye di d’vant qui t’neûve li ruban dèl baniére èsteûve div’nu trop grand. Ci n’èsteûve nin on trop bon tchwès, ca dj’èsteûve fwârt ramiche (remuant) , mais vo-m'-là ègadjî quand min-me, po t’nu l’ruban .Quand nosse man ènn’a yeû conichance elle a uké Justine po lî mostrer mès moussemints tot d’lavés èt lî fé veûy dè l' rodje sitofe qu’èlle aveûve troké avou on vindeû aus uchs, conte dès crompîres, c’èsteûve po fé on moussemint po m’soû, maîs dins l’èfoufiadje (enthousiasme) èt l’pau d’timps d’vant zèles, èlles ont dècidé qu’on m’aleûve fé on p’tit rodje pal’tot. Rin à dire dè l' porcèssion, i fiyeûve tchôd èt i parèt qui dji r’cwèreûve l’ombrîre padrî l’baniére, sins trop t’nu l’ruban... Justine s’a mariè èt a quité l’viladje, jamaîs pus yeû l’ocâsion dè l' riveûy, dji saveûve jusse où ç' qu’èle dimèreûve. I gn-a one apéye, dji vwè su one gazète qu’on z-aleûve li fièster po sès nonante ans; ça toumeûve bin, nos èstin.nes justumint priyîs vêlà po fiéster dès conichances. Djè l’riconè èt
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sins alkiner, dji m’a aprochî d’lèye po lî d’mander: -« si èle riconicheûve li p’tit gamin da Jeanne, avou l’rodje pal’tot, qui t’neûve li cwardia dè l' baniére da Sinte-Tèrèse? ».Nos avans toumè dins lès brès onk di l’ôte, en nos serant bin fwârt, dj’èsteûve ridiv’nu li p’tit gamin qui t’neûve li ruban èt lèye li grande djon.ne fèye qui pwârteûve li bagniére, tot en rècitant
sès pâtêrs po qui s’galant rivègne bin aîti(bonne santé).Qué muadje, tot brèyotant(larmoyer) d’plaîji nos n’savin.nes rin nos dire, maîs sès deûs fèyes ont do côp compris qui l’gamin au rodje pal'tot qui t’neûve li cwardia dè l' baniére da Sinte-Tèrèse et qu’èle causeûve pa dès cops, c’èsteûve mi. Lèyon Gengoux
Totes lès djins di Fooz-Wépion sont binaujes d' yèsse contintes ! Pinsoz on z-a stitchî on novia coq lomé Piêre au-d'dizeû do clotchî d' l' èglîje «Notre-Dame». Li curé a bin rapèlé aus parwèssyins qui l' Piêre aleûve awè brâmint d' bèsogne: apèler l' solia à l' piquète do djoû, djouwer l' role di banêre (girouette) po mostrer l' sins' do vint...sins rovî bin sûr di couviè totes lès pouyes do viladje...dès ovradjes qui l' diâle n' a jamaîs v'lu fé ! C' èst sûremint po ça qu' on dit bin sovint qu' on bon coq n' èst jamaîs craus. Maîs po l' Bon Dieû, gn-a rin d' impossibe come dijeûve li covrèsse qu' aveûve mètu s' coq à cover. Maugré qu' il èst tot djon.ne èt fin bia, i faut quand min.me sawè ni n' ponrè jamaîs on ou, maîs di s' faute, il ariv'rè co bin qui dès pouyes auront l' fîve èt ponre dès ous cûts deurs. C' èst bin po tot ça qu' lès wépionès div'nut bin r'waîtî à leûs pouyètes pwisqu'i gn-a on novia coq,
sins rovî qui po l' Sint-Djan, au 27 di décimbe, i l' zeû faurè stitchî au pani li pouye qui vôrè co t'nu l' nid ! N' aloz nin trop vite po jujer ci p'tite bièsse-là, nos vièrans bin ç' qu' èle payerè aus pouyes do viladje po leûs ous d' Pauke...Après one clapante fièsse qu'on z-a faît au novia coq, on z-a vèyu l' curé èt l' èch'vin Auspert, pus binaujes qu' one pouye qui tchaît su on viêr, z-èraler viè l' sacristîye tot s' donant l' brès; èt à m' chonance ci n' èsteûve nin po bwâre dè l' bènite êwe...!!
C.M.
Fooz-Wépion : Totes lès pouyes divègnenut assotîyes
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L' histoire de ce souriant jeune homme de quatre-vingt-dix ans, commence avec la seconde guerre mondiale puisqu' on le retrouve engagé à la RAF dans une école qui forme des officiers de réserve.On l' a très bien connu sur lès terrains de basket. Il est en effet à la base de
la formation du club de Beez qui est toujours bien vivant aujourd'hui. En 1954, il devient observateur de l' ONU, ce qui lui valut de visiter 118 pays ! En mission à Gaza, sa jeep est touchée par un obus israélien et il est gravement blessé. En 1964, le général Burns l' envoye en Arabie Saoudite. En 1968, avec 145 observateurs, il reçoit le Prix Nobel de la Paix. L' homme est resté très simple, personne ne lui avait expliqué qu'il lui fallait introduire une demande pour obtenir le diplôme. Après avoit fait les démarches nécessaires, il l'a reçu par la poste, signé du 18 octobre 2012, avec bin sûr la médaille...mais sans aucune félicitation officielle !Robert Gérard, 12° Prix Nobel belge, est resté très actif. Actuellement, chaque jour il travaille dans une Alliance d'Associations et de patients concernés par les maladies rares, mais aussi pour venir en aide aux personnes qui se retrouvent isolées.
Ch.MASSAUX
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Robert GERARD :Un Prix Nobel oublié
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IN MEMORIAM
Non, Willy Bal ne nous a pas vraiment quittés
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« Mon beau-père, Willy Bal (….) est décédé sereinement dans sa maison natale, ce dimanche matin, à l’âge de 97 ans. C’est un peu l’issue que nous souhaitions pour lui, au terme d’une très longue vie, vouée notamment à la culture, à la littérature et à l’action wallonnes »
C’est en ces termes que Jean Germain, linguistique réputé lui aussi, et également fin connaisseur de la langue wallonne, a annoncé le décès de ce très, très grand monsieur.
D’autres que nous, avec plus de verve et de compétence, retraceront l’existence de ce sage, universitaire de haut vol, membre de l’Académie royale de langue et de littérature française de Belgique et en citeront les innombrables ouvrages, en français comme en wallon.
Pour notre part, nous voudrions, en toute modestie, tracer un portrait de l’homme de cœur qu’il nous a été donné de fréquenter assidûment du temps de l’activité de l’asbl « Coqs d’Aousse » dans les années 80-90.
La « sérénité » de son décès, comme le souligne Jean Germain, ne nous surprend aucunement. Tel que nous l’avons connu, sa physionomie et son allure toute entière donnaient
la mesure d’une saine souriante philosophie de la vie.
D’une grande bonté sans fadeur, il marquait son discours d’une exceptionnelle tolérance en même temps qu’il mettait toute sa conviction dans la défense de ses choix, notamment en matière linguistique. Avec une tendresse infinie pour les
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femmes et les hommes de sa terre, revendiquant d’ailleurs ses origines paysannes.
Ses écrits étaient – et restent, bien sûr- un feu d’artifice de la langue de son village, dans ses finesses de vocabulaire et ses richesses grammaticales. Ce Monsieur dont la renommée était internationale, avait plaisir à employer les expressions populaires, ne dédaignant pas les audaces gaillardes dont les Wallons et les Wallonnes émaillent tellement volontiers leurs échanges verbaux.Mais ce qui nous a tout particulièrement marqués, c’était sa vision réellement humaniste des langues humaines. Certaines paroles sont toujours restées gravées dans notre mémoire, par leur élévation d’esprit :
« Il n’y a pas de « grandes » et « petites » langues. Dès qu’une communauté humaine a construit, de siècles en siècles, un mode de communication cohérent, c’est son génie propre qu’il véhicule, qu’il s’agisse d’une tribu africaine, d’un peuple de quelques milliers d’individus du Grand Nord sibérien ou de l’immense Chine. Elles ont droit au même respect et leur étude permet d’y découvrir une richesse culturelle propre à leur histoire. Sans qu’il soit question de les ficher sur les échelons d’une
sorte d’échelle de valeurs basée sur le nombre de locuteurs».
Willy Bal ne se bornait pas seulement à batailler pour la défense et la reconnaissance de langues comme le wallon. Durant son séjour en Afrique, il se plut à porter son attention sur les cultures des différentes ethnies qu’il approchait ainsi que sur l’histoire de ce continent pour lequel il avouait sa fascination.
Et, dans nos conversations à bâtons rompus, dans sa cuisine le plus souvent, il nous faisait part de similitudes de comportement observées entre ces peuples d’Afrique et sa Wallonie.
D’une extrême simplicité, chaleureux dans son regard et ses propos, un demi-sourire quelque peu amusé au coin des lèvres, maniant l’humour avec autant de virtuosité que ses exposés de linguiste, passionné pour l’affirmation des beautés de notre langue wallonne, voilà le souvenir que nous conserverons de Willy Bal. Comme ce sera le cas également pour tout qui l’a approché et a été conquis d’emblée par la noblesse naturelle de ce personnage hors du commun.
Arnold HAUWAERT
(Vivre en Wallonie - ASBL)
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Placé asteûre dizos l' présidince da Bertrand RODRIQUE, li Cente Culturél di Ciné va conèche one «Douce Evolution» do timps dè l' saîson 2013, avou one révolucion po l' Fèstival qui sèrè mètu su pîd do 18 au 23 di novimbe. Come d' èfèt, lès djins sèront lès seûls à jujer lès soces. Insi, ça sèrè fini di veûy saqunats mimbes do juri jujer lès soces avou one balance d' apoticaîre, maîs ossi di lès veûy quiter l' Fèstival po z-aler jujer à l' cope do rwè èt riv'nu l' lèd'mwin...Asteûre, dji pou v's acertiner qui brâmint dès soces qui n' vinin.nes pus au Fèstival à cause dès dècisions do juri pinseront à z-î riv'nu èt li samwin.ne do Fèstival, divèrè one fièsse po l' walon...!Gn-a bin longtimps qu' au CHWES, nos avans bin compris tot ça avou nosse Fèstival Joseph Calozet pô lès djon.nes. Tos lès èfants qui passenut su lès plantches riçûv'nut li min.me cadau, èt i n' èst nin quèstion di fé on classemint, ça dwèt d' meurer one fièsse po lès èfants qui causenut èt djouwenut è walon su lès plantches...
Et à m' chonance, c' èst bin po ça qui su lès deûs djoûs, nos r'çûvans 80 èfants !Adon, proficiat au Cente Culturél di Cinè!!...
C.M.
Bertrand Rodrique, li novia présidint do Cente culturél
Tèyâte è walon :Do novia po l' Fèstival di Cinè
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Notre ASBL organisera la 5° édition du «Festival Joseph CALOZET» les 15 et 16 mars 2014, dans la salle N.Bosret du complexe Cinex, rue St-Nicolas, 84 à Namur. Pour rappel ce festival est réservé aux enfants des écoles ou des troupes théâtrales qui se produisent sur scène pour présenter en wallon, des sketchs ou des pièces en un acte. Ce festival, unique en Wallonie, se déroule sans aucun esprit de compétition. Chaque école ou troupe participante recevra un cachet de 100 € et chaque enfant participant recevra un petit cadeau. L' entrée sera gratuite et les places libres.Nous osons pouvoir compter sur la présence de votre école, de votre troupe et déjà vous en remercions 1001 fois à l' avance.
Pour une question d' organisation, les inscriptions devront nous arriver au plus tard le 01 / 02 / 2014.
Avec l' assurance de mes meilleurs sentiments.
Ch.MASSAUX
Malgré les arrêtés-lois de 1983 et 1984, ainsi que l' action de Valmy Féaux qui reconnaissaient le wallon comme une langue à part entière, celle-ci figure toujours sur la liste des matières absentes dans l' enseignement fondamental.
"Festival Joseph CALOZET"
Enseignement dela Culture Wallonne
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Il faut bien dire que l' enseignement de la langue wallonne dépend de quatre critères importants: -Trouver un espace libre dans la plage horaire des enseignants. -Disposer d' un enseignant connaissant le wallon et motivé pour l' enseigner. -Avoir l' accord du chef d' établissement. -Avoir l' assentiment des parents: beaucoup d' entre eux marqueront leur accord pour le néerlandais ou l' anglais, mais pas pour la langue de leurs aîeux.
L' équipe rédactionnelle du mensuel en wallon «LI CHWES» s' est penchée sur ce problème, a mis au point et édité une «Méthode d' initiation à la Culture wallonne» qui préconise à l' enseignant d' initier les enfants au folklore, aux traditions et à l' histoire locale. Quelques exemples: Nouvel-An - Chandeleur – Grands Feux – Rameaux – Pâque – Fêtes de Wallonie – Toussaint – Saint-Nicolas – Noêl... A toutes ces fêtes pourront venir s' ajouter le charme des saisons pour parler des animaux, travaux des champs, cueillette des fruits. Tous ces évènements permettront l' initiation des enfants à la langue wallonne au moyen de chansonnettes ou de courtes poésies.
L' ouvrage est préfacé par Marcel Fisenne, directeur d' école honoraire et ancien bourgmestre de Sambreville. Ce dernier souligne l'importance «d' initier l' enfant aux différentes formes de culture, de lui permettre d' acquérir des richesses inestimables qui façonneront sa personnalité, élèveront ses connaissances et l' aideront à mieux comprendre l' autre, à l' accepter et à l' aimer.La démarche méthodologique, développée dans cet ouvrage, relève d' un haut niveau pédagogique. Je ne peux qu' encourager les enseignants à s' engager dans cet apprentissage, sachant qu' apprendre, c' est, passer d' un sentiment de malaise à un sentiment de victoire.»
Cet ouvrage de 160 pages a été récompensé par le «PRIX DARMONT – 2013» attribnué par l' Association Royale des Ecrivains et Artistes de Belgique. Il est en vente à la Librairie FRANLU. Chaussée de Dinant, 874 à 5100 Wépion, au prix de 10 €. Il peut être commandé à l' ASBL «LI CHWES» 4, rue des Granges 5100 Wépion, au prix de 14 € franco de port. CB. 751-2002976-63. «LI CHWES» 5100 Wépion.
Ch.MASSAUX.
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Madame, Monsieur,
La Fédération luxembourgeoise vous remercie très sincèrement de votre participation au Concours annuel d’adaptation wallonne et gaumaise, dont nous vous communiquons ci-dessous les noms des trois lauréats.Nous avons reçu huit propositions d’adaptation dont les membres du Jury ont apprécié la difficulté autant que l’excellence du niveau général des travaux proposés.
1) Jean Pierre Dumont 2) Bernard Louis3) Yvonne Stiernet
Le jury se composait de Joseph Bodson, Chantal Denis, Léon Hansenne, et René Brialmont, secrétariat Monique Tiereliers Il présente ses félicitations aux lauréats et à tous les concurrents, qui ont vraiment fait œuvre de grande qualité.
Les prix seront remis à Bastogne, dans la première partie du Cabaret dont vous trouverez le programme ci-dessous :
Nous y convions tous et particulièrement les trois lauréats, à qui il sera demandé de lire un aperçu de leur travail
Si vous venez à Bastogne, lauréat ou non, voulez -vous bien vous manifester dès maintenant auprès de la secrétaireMonique Tiereliers ( 0472.735146). Nous vous remercions encore, et vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l’assurance de nos sentiments très distingués. Pr le Jury, Le Président, La Secrétaire, La Trésorière,R.BRIALMONT J.M. HAMOIR M.TIERELIERS L.DUSSART. pour tous les amateurs
Centre culturel de Bastogne Royale Fédération Culturelle Wallonne et Gaumaise du Luxembourg Belge
Samedi 19 octobre 2013 18h30
Concours annuel d’adaptation wallonne et gaumaise
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LaFédération du Hainaut s'est donné une nouvelle présidente en la personne de
Annie VAEREWYCKRue des Bois , 127 - 7100 LA LOUVIERE
Elle fait partie du cercle l'Avenir de Gosselies.C'est une excellente comédienne qui a choisi de se dévouer au service de la Fédération.Nous sommes très contents de cette heureuse issue.
La Fête du Wallon d’octobre est une tradition bien ancrée au Centre culturel. Cette journée se veut être un moment d’échange, de découverte et de redécouverte de notre beau langage.
18h30: Messe en wallon en l’Eglise Saint-Pierre de Bastogne avec la chorale de «La clé d’Ourthe et Aisne».
19h30: Ouverture de la salle pour la soirée de Fête du Wallon (2 tickets boissons ou sandwichs, tartes, et café compris dans le prix d’entrée) et ouverture du bar.
De 20h à 22h : Soirée Cabaret. Au cours de cette soirée, il sera procédé à la proclamation et à la remise des trois premiers prix du concours national d’adaptation wallonne, gaumaise et picarde d’un texte de René Georges extrait de son ouvrage «Comme un grain de sable»....
Intermèdes musicaux sketches de Daniel Maréchal, Jean-marie Paque, René Brialmont, Les Chanteûs d'après Mèyenût , les Fables de la Fontaine avec la Copinerie de Bastogne et en 2ème partie Michel Azaïs présentera les chansons wallonnes de son album "Sèchalekissaspasse"
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