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JEUDI 26 MAI 2011 - 22 JOUMADA AL-THANI 1432 - N° 6266 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 A TTEINTES AUX LIBERTÉS PUBLIQUES 26 députés demandent une commission d’enquête parlementaire SERVICE CIVIL POUR LES MÉDECINS RÉSIDENTS Pas de solution à l’horizon A TTENT A T CONTRE LE P AL AIS DU GOUVERNEMENT (2007) Procès reporté PAGE 5 PAGE 5 PAGE 4 MIG-29 RUSSES FOURNIS À L’AL GÉRIE Une simple affaire d’escroquerie ? PAGE 4 Photos : Samir Sid Photo : DR

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JEUDI 26 MAI 2011 - 22 JOUMADA AL-THANI 1432 - N° 6266 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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II-0

074

l ATTEINTES AUX LIBERTÉS PUBLIQUES

26 députés demandentune commission

d’enquête parlementaireSERVICE CIVIL POUR LES MÉDECINS RÉSIDENTS

Pas de solution à l’horizonl ATTENTAT CONTRE LE

PALAIS DUGOUVERNEMENT (2007)

Procès reporté

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l MIG-29 RUSSESFOURNIS À L’ALGÉRIE

Une simple affaired’escroquerie ?

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D ans les coulisses du palais d’El Mouradia, onaffirme que c’est Abdelaziz Bouteflika qui rece-vra les anciens présidents de la République

dans le cadre des consultations engagées sur les pro-chaines réformes politiques.

Reste à savoir si les concernés, à savoir MM. BenBella, Chadli, Kafi et Zéroual, vont répondre positi-vement à cette invitation, d’autant que le pré-décesseur de l’actuel locataire d’ElMouradia a, jusque-là, systémati-quement décliné toute ren-contre avec Bouteflika.

Un jour, un sondage

OUI

NON

sans opinionRésultats du dernier sondage

La Turquie peut-elle remplacer la Tunisiecomme destination touristique privilégiée

des Algériens ?OUI : 55,81%NON : 38,42 %SANS OPINION : 5,77%

Pensez-vous qu’un match nul des Vertsà Marrakech serait un bon résultat ?

Déposez votre réponse sur le sitedu Soir d’Algérie

www.lesoirdalgerie.com

PP ERISCOOPERISCOOPJeudi 26 mai 2011 - Page 3

[email protected]

Dangereux,le port

A en croire le rapportd’expertise d’un bureaud’études algérois, le nou-veau port de pêche d’El-Kala, dans la wilaya d’El-Tarf, constitue, pour lemoins, un ouvrage dange-reux.

En effet, à en croire lerapport, les ouvrages dunouveau port «ne présen-tent pas de protection vis-à-vis d’éventuelles tem-pêtes». Une situation due,expliquent les experts, aufait qu’«ils ont été réalisés

d’une manière àavancer plusdans les tra-vaux qu’àtenir comptede l’aspectsécuritaire

desouvrages».

Les invités de Bouteflika

Des critères pas très clairsL’installation de la commission chargée d’étudier la revendica-tion de la suppression du service civil continue de susciter biendes interrogations. Les membres y siégeant se sont avérésn’être pas du tout au courant du fonctionnement du système desanté.

Certains, et après plusieurs heures de «discussions», étaientencore réduits à demander aux médecins résidents ce que signi-fiait un plateau technique. Ce qui augmente le scepticis-me des résidents qui se demandent sur quellebase ils ont été choisis.

Du bâtimentà la crevetteDans un avis d’attribu-

tion provisoire de marché,la Direction du logementet des équipementspublics (Dlep) de la wilayade Skikda fait part du nomde l’entreprise qui a décro-ché un marché. Le marchéporte sur la réalisation dequatre bassins qui entrentdans le cadre de la créa-tion d’une ferme d’élevagede crevettes. Les chemins

qui mènent dubâtiment à lacrevette nesont pasfinalementsi lointains.

Edité par la SARLSIÈGE :

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 26 mai 2011 - PAGE 4

MIG-29 RUSSES FOURNIS À L’ALGÉRIE

Une simple affaire d’escroquerie ?L’affaire des MiG-29 non

conformes livrés à l’Algérie par laRussie semble connaître son épi-logue : la condamnation de l’ancienP-dg de l’usine ayant fourni despièces détachées usagées, desti-nées à ces chasseurs bombardiers,à sept ans et demi de prison ferme,a annoncé le porte-parole du tribu-nal Savelovski de Moscou, cité parl’AFP. Une issue qui suscite, parcontre, des interrogations.

Lyas Hallas – Alger (Le Soir) – Le tribu-nal russe a qualifié les faits d’«escroquerie àgrande échelle», a rapporté l’AFP. Le porte-parole du tribunal a annoncé la condamna-tion à sept ans et demi de prison fermeMoussal Ismalov, P-dg de l’usine Aviarem-snab ayant fourni en 2006 et 2007 despièces détachées usagées de MiG-29 desti-nées à l’Algérie.

«L’usine en question avait fourni despièces détachées de MiG-29 fabriquéesentre 1982 et 1996, en les présentantcomme neuves sur les documents joints,plutôt falsifiés, selon l’accusation», indique-

t-on. Et que son P-dg aurait «reconnu saculpabilité dès le début de l’enquête».

C’est la deuxième condamnation d’unmanager russe dans le cadre de cette affai-re sulfureuse après celle, en mars, du P-dgd’Aviatechnoservis, à Nijni Novgorod(Volga), Vladimir Borissov en l’occurrence,

dont l’usine avait fourni des pièces déta-chées de mauvaise qualité pour les MiGdestinés à Alger, et qui fut condamné à unepeine de trois ans et dix mois de prisonferme. Y a-t-il une volonté de la part de l’Etatrusse à réduire l’affaire à une simple escro-querie, d’autant que cela pourrait détruire la

confiance dont jouit le constructeur russechez tous ses clients ? Rien n’est sûr, vu lesinquiétudes des autorités algériennes liées àcette même affaire. Selon le quotidien ara-bophone El Khabar, dans son éditiond’avant-hier, les services algériens de sécu-rité ont demandé à leurs homologues russesdu contre-espionnage des renseignementssur le réseau israélien démantelé au débutdu mois en cours. Un réseau, précise lejournal, dirigé par un certain Vadim Lieder-man, attaché militaire et représentant duministère de la Défense israélien en Russie.Ce dernier a été expulsé la semaine derniè-re «après avoir été pris en flagrant délit alorsqu’il recevait des informations confiden-tielles d'un ressortissant russe».

Escroquerie ou sabotage, l’enquêtecontre le fournisseur a été, en tout cas,ouverte, précise l’AFP, en septembre 2009suite au refus d’Alger d’une commande de34 chasseurs russes MiG-29, d’un montantde 1,3 milliard de dollars. En 2008, l’Algérieavait renvoyé à la Russie 15 chasseursMiG-29, fournis en 2006 et 2007, «en raisonde leur qualité inférieure aux attentes».

L. H.

ATTENTAT CONTRE LE PALAIS DU GOUVERNEMENT (2007)

Procès reporté

A. Bettache - Alger (Le Soir) -Le juge Kharabi Brahim a prononcéce report suite au pourvoi en cassa-

tion interjeté par le prévenu par-devant la Cour suprême à l'encontrede l'arrêt de la chambre d'accusa-tion, qui a décidé de son renvoidevant les assises d'Alger.

Ainsi, le juge a décidé le renvoide cette affaire jusqu’à ce que laCour suprême statue sur ce pourvoien cassation. En d’autres termes, leprocès en question ne sera pas pro-grammé de sitôt, soit lors de la pro-chaine session criminelle.

Selon l'arrêt de renvoi, cet«émir» avait reconnu avoir suivi partéléphone l'itinéraire des trois kami-kazes qui étaient à bord de véhi-cules piégés jusqu'à leur arrivéesur les lieux ciblés (Palais du gou-vernement, siège de la Sûretéurbaine de Bab Ezzouar et ambas-sade du Danemark) où il leur avaitdonné l'ordre, selon ses dires, d'ac-tionner leurs ceintures d'explosifs.

Selon la même source, les accu-sés appartiennent à un groupe ter-roriste opérant dans la région deThenia (Boumerdès) et appartenantà l’organisation Al Qaïda au Magh-reb islamique. L’attentat contre lePalais du gouvernement avait étéperpétré simultanément avec unautre attentat à l’explosif contre lesiège de la Sûreté urbaine de BabEzzouar, dans la banlieue Est de lacapitale. Abou Bassir, qui a rejointd’abord le GIA en 1995, puis le pre-mier noyau du GSPC en 1998, estconsidéré comme le doyen de cetteorganisation criminelle. Dans lerefuge où il a été arrêté, un apparte-ment situé dans un quartier huppé

de la capitale, les services de sécu-rité ont récupéré un lance-roquettesLow, plus de 800 kg d’explosifs et 3bombes prêtes à l’emploi ainsiqu’une vingtaine de détonateurs quidevaient être utilisés durant leRamadan dans des attentats ciblantdivers lieux publics à Alger.

Les mêmes sources affirmentque parmi l’arsenal saisi dans cerefuge, deux cartables de micro-ordinateurs bourrés d’explosifs avecdes commandes à distance, desti-nés certainement à des attentatssuicide. Selon des spécialistes de laquestion sécuritaire, Abou Bassirest un des hommes de confiance deDroukdel, l’«émir» du GSPC,

auquel il rend compte directementde ses actions.

De par son appartenance auclan de Lakhdaria, il reste l’un desplus privilégiés des chefs des pha-langes, et sa perte constitue uncoup dur pour l’organisation d’au-tant qu’elle intervient quelques joursseulement après l’élimination dubras droit de Droukdel, AbdelhamidSaâdaoui en l’occurrence, qui diri-geait la commission des relationsextérieures en septembre 2006.

Un poste Abou Bassir, avant quece dernier ne rejoigne la phalanged’Alger, dont l’«Emir» Billel Al Oual-bani, de son vrai nom Saïdi Ameur,s’était rendu aux services de sécuri-té. Cette phalange était sous tutellede l’émirat de la zone 2 du Centre,alors nouvellement dirigée parRedouane Fassila, dans le cadre duredéploiement opéré dans les rangsdu GSPC, après son ralliement à AlQaïda. Abou Bassir est le cinquièmechef important dans la hiérarchie dugroupe après Sayoud Samir, ditMosaâb, Sid Ali Rachid, dit AliEdiss, Harek Zoheir, dit SofianeFassila et Hamzaoui Abdelhamid,dit Abou Thourab, Al Achaâchi.

A. B.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Les retraités se sont rendus, hier, ausiège de la Centrale syndicale pourrencontrer un responsable et expo-ser leurs revendications. Mais envain, ont-ils précisé hier, notant qu’illeur a été signifié que le respon-sable chargé de les recevoir ne setrouvait pas à Alger. Ils ont fini, selonleurs représentants, par remettre lerapport qu’ils ont préparé au secré-tariat national de la Fédération des

travailleurs retraités. «La situationdes retraités devient intolérable,avec les augmentations notre pen-sion est devenue dérisoire. Nousdemandons, de ce fait, à ce que lapension minimum soit fixée à15 000 DA», expliquent les repré-sentants des retraités. Ils ont aussiannoncé qu’une assemblée généra-le se tiendra avant le mois de juilletprochain, pour le renouvellementdes instances de l’organisation.

N’ayant pas été reçus au siègede l’UGTA, les retraités se sontrabattus sur la Maison de la pressepour exprimer leur colère et fairepasser leur message. Ils mettronten avant «la baisse du pouvoird’achat qui atteint des proportionsalarmantes et la nécessité d’une viedécente». Ils proposent que lesretraités ayant travaillé pendant 32ans et plus et touchés de plein fouetpar la précarité bénéficient d’unehausse de 80% au moins.

Ils demandent aussi que la haus-se concernant les femmes au foyeratteigne les 3 000 DA et que lahausse concernant les personnesparties en retraite entre 1984 et2005 soit maintenue à 30%. Les

retraités revendiquent également larévision de la pension des veuves etla suppression du contrôle médicalpour les personnes âgées et lespersonnes atteintes de maladieschroniques, ainsi que pour lesordonnances dépassant les2 000 DA.

Rassemblés hier, les retraitésd’Alger comptent renforcer leurmobilisation pour aller vers d’autresactions, notamment après l’assem-blée générale qui aura lieur dans lesprochaines semaines. Les retraitésrassemblés hier sont pour la plupartissus des circonscriptions deBachdjerrah et Bourouba.

F.-Z.B.

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Sid

ILS SE SONT RASSEMBLÉS HIER DEVANT LA MAISON DE LA PRESSE

Les retraités revendiquentune revalorisation des pensions

Des retraités de la wilaya d’Alger se sont rendus nom-breux, hier, au siège de l’UGTA avant de se rassembler àl’entrée de la Maison de la presse. Décidés à rester mobi-lisés, ils revendiquent notamment une revalorisation deleur pension de retraite.

Le procès du présumé coupable des attentats à l'explo-sif qui avaient ciblé, en 2007, le Palais du gouvernementet le siège de la Sûreté urbaine de Bab Ezzouar, Bouder-bala Fateh, a été reporté sine die par le tribunal criminelde la cour d'Alger. La décision a été prise par le présidentde séance suite à une requête introduite par les avocatsde la défense.

PROGRAMMENATIONAL

DE RECHERCHE2 577 projets

retenus2 577 programmes nationaux

de recherche (PNR) ont été rete-nus sur les 4 023 présentés à lasélection. C’est le chiffre donné,hier, par M. Aourag, directeurgénéral de la recherche scienti-fique et du développement tech-nologique au ministère de l’Ensei-gnement supérieur et de laRecherche scientifique. Selon M.Aourag, qui a présidé la cérémo-nie de signature des contrats derecherche avec les 15 organismespilotes chargés de gérer et de par-rainer ces programmes, la grandepartie des PNR retenus concerneles sciences fondamentales. Lesautres projets concernent, entreautres, l’agriculture, la santé,l’économie, les hydrocarbures oule nucléaire. Le budget accordépour chaque projet par le Fondsnational de recherche est estimé à1,5 million de dinars sur les deuxannées. Selon M. Aourag, l’argentdoit être déboursé pour résoudredes problèmes sur le terrain etnon pour poser des probléma-tiques. «Il n’est pas question dedépenser de l’argent pour parlerde problématiques ou parrainerdes manifestations scientifiques»,a-t-il signifié. Le démarrage de ceprogramme, souligne le directeurde la recherche, va apporter unplus au développement socio-éco-nomique du pays.

S. A.

Nawal Imès - Alger(Le Soir) - La tension entre leministère de la Santé et lesmédecins résidents ne faiblitpas. Hier, alors qu’ils obser-vaient un sit-in en face dudépartement d’Ould Abbès,les nouvelles venant de lasalle où se déroulaient lesaffectations des médecinsspécialistes nouvellementdiplômés ne poussaient pasà l’optimisme. Invités à la tra-ditionnelle cérémonie d’affec-tations, les médecins fai-saient savoir qu’ils se trou-vaient dans un véritable guet-apens. Ils affirmaient avoirété obligés d’accepter sur lechamp des affectationssignées sur place sans possi-bilité de recours. «Un suicideprofessionnel», commente leDr Sahnoun, un des porte-parole du Collectif autonomedes médecins résidents algé-riens (Camra). La réactiondes spécialistes étaient prévi-sible puisqu’à l’annonce del’introduction du nouveaumode d’affectation, lesconcernés s’étaient dit

contre. Contrairement à cequi se faisait dans les annéesprécédentes où le médecinspécialiste diplômé choisis-sait en séance plénière sonposte de travail, il est actuel-lement obligé de téléchargersur le site du ministère de laSanté une fiche de vœuxpour choisir une wilaya d’af-fectation sans être certainqu’un poste y est ouvert danssa spécialité. Une situationqui ne plaide pas pour l’apai-sement au moment même oùla revendication sur la refontedu service civil est toujoursen suspens. La mise enplace, lundi dernier, de lacommission dite «des sages»n’a rien apporté, bien aucontraire. Le Dr Sahnoun estcatégorique : les résidentsont eu affaire à un tribunalpopulaire et non pas à uncomité de sages.

Explications : les rési-dents qui ont défendu faceaux membres de la commis-sion leur thèse selon laquellele service civil ne devait plusêtre obligatoire mais être

accompagné de mesuresincitatives, avaient face à euxun auditoire visiblement peuéclairé sur le fonctionnementmême du système de santé.

Le Dr Sahnoun déplore ledéroulement d’une séance

qui n’a rien apporté puisqueses membres, visiblementnon disposés à discuter dufond du problème, avaientdéjà une idée toute faite surla question. Le dialogue n’apu être amorcé. En guise

d’effort de réflexion, les rési-dents ont eu droit à desréflexions pour le moins sau-grenues comme celle d’undélégué du Sud pour qui lasuppression du service civilmènerait l’Algérie à une situa-

tion similaire à celle que vit leSoudan. Certains n’ont pashésité à proposer de garderle caractère obligatoire duservice civil en mettant enplace des mesures incitativesans même y voir une fla-grante contradiction.

Plus de deux mois aprèsle début d’un débrayage sansprécédent des résidents,aucune piste de réflexionn’est donc ouverte autourd’une revendication que lesconcernés qualifient de nonnégociable.

Les menaces de sanc-tions pédagogiques ne fontpas reculer les résidents quise disent prêts à tout, mêmeà l’année blanche. Ce weekend, le Camra, qui les repré-sente, tiendra une réunionnationale. L’objectif : détermi-ner les suites à donner aumouvement mais la tendanceest à la poursuite de la mobi-lisation.

N. I.

CONSULTATIONS SURLES RÉFORMES POLITIQUES

Les associations dénoncentleur exclusion

Invitées à s’exprimer au forum d’El Moudjahid, de nom-breuses associations ont dénoncé leur exclusion desconsultations sur les réformes politiques, annoncées par leprésident de la République. «Seules quelques associationsont été conviées au dialogue sur les réformes politiques.Nous nous demandons sur quelle base a été faite cettesélection», dira Saïda Benhabilès, présidente duMouvement algérien de solidarité avec la famille rurale, lorsde la table ronde sur «La place, la mission et le rôle de lasociété civile dans le processus démocratique», tenue hierà Alger. Selon elle, les «associations non dépendantes despartis politiques» ont été exclues des consultations.»

Toutefois, elle juge que les réformes politiques doiventêtre accompagnées de réformes sociales. «La société civi-le doit peser de tout son poids dans ces réformes. Elle étaitprésente dans les moments les plus difficiles. C’est unecarte gagnante qui n’aspire pas au pouvoir mais plutôt à lajustice sociale. C’est aussi une carte de manipulation et depression sur les Etats», a-t-elle encore souligné.

Pour sa part, le président de la Fondation 8 Mai 1945,Kheiredine Boukhrissa, estime que les réformes sontcomme un «aveu d’échec» du programme du président dela République. «Nous avons enregistré des échecs dansplusieurs secteurs : l’éducation, la santé, les transports, …et ces réformes seront superficielles», précise-t-il.

De son côté, Malek Serrai, consultant international, aindiqué que, selon un sondage, «sept millions de jeunes necroient plus en les partis politiques. Ils estiment que ces for-mations politiques ne sont plus crédibles». Selon le mêmesondage, «onze millions de jeunes de moins de 35 ans nefont confiance qu’au président de la République et àl’Armée nationale populaire comme force de protection dupays». Pour eux, «l’administration centrale est lente et cor-rompue», explique Serrai avant d’ajouter : «L’urgence estde sauver l’Algérie des pressions internationales et régio-nales.» Pour ce faire, l’expert suggère la participation enmasse de la société civile et non pas des partis politiques.D’ailleurs, poursuit-il, «la société civile est, en même temps,une force tranquille et absente. Elle peut à tout moment seretourner contre le pouvoir. Si des élections ont lieu, la cartepolitique sera complètement chamboulée».

Rym Nasri

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 26 mai 2011 - PAGE 5

Les médecins résidents étaient hier rassem-blés face au ministère de la Santé. Ils protes-taient contre le déroulement des travaux de lacommission du service civil. Au même moment,se tenaient les affectations des spécialistesnouvellement diplômés. Une «cérémonie» quali-fiée de «guet-apens» par les concernés.

SERVICE CIVIL POUR LES MÉDECINS RÉSIDENTS

Pas de solution à l’horizon

Le président del’Assemblée populairenationale, AbdelazizZiari, qui a bien accep-té une commissiond’enquête parlemen-taire sur «l’huile et lesucre», vient d’êtresaisi par 26 députéspour qu’il institue unecommission d’enquêtesur «l’état des droitscivils et politiques etdes libertés publiquesen Algérie».

Sofiane Aït Iflis - Alger(Le Soir) - Les signatairesde la résolution portant misesur pied d’une commissiond’enquête sur la situationdes droits civils et politiqueset des libertés publiques sefondent, pour ce faire, sur leconstat d’un contraste sai-sissant entre les libertéstelles que stipulées dans lestextes de loi et le vécu.

«Pourtant, dans la réalité,même après l’abrogation del’état d’urgence, des témoi-gnages quotidiens de vic-times et/ou les médiassignalent des atteintes auxlibertés individuelles et col-lectives de la part d’institu-tions et d’agents de l’Etatcensés les protéger.

Des cas de sévices cor-porels, de censure et decontrôle divers sans déci-sion judiciaire, de perturba-tions inexpliquées d’internet,de détention préventive abu-sive sont signalés.

Des interdictions deréunion et de manifestationsont dénoncées.

Jusqu’à tout récemment,l’accès aux médias publics,notamment audiovisuels,était interdit à tout pluralismed’opinion. Leur récenteouverture reconduit encore

arbitrairement l’exclusion decertains acteurs politiques etsociaux», ont-ils constaté,sans omettre de mettre éga-lement à l’index la discrimi-nation des pouvoirs publicsà l’encontre des partenairessociaux représentatifs, et ce,en préférant la fréquentationexclusive de la Centrale syn-dicale.

Mais la plus flagrante desatteintes aux libertéspubliques que les signa-taires de la résolution soulè-vent reste le gel autoritaire etsans fondement légal de laloi sur les partis politiquespar le ministre de l’Intérieurqui, il est utile de le rappeler,a affirmé en plusieurs occa-sions qu’aucun parti ne seraagréé avant la révision de laloi en question.

«Les ministres de laRépublique, dont celui encharge de l’intérieur, ontaffirmé et confirmé publique-ment et même tout récem-ment, à plusieurs reprises,sans raison légale évoqué etsans être rappelés à l’ordre,une option officielle de refu-

ser la création de nouvellesformations politiques.

Y aurait-il une circulaire,un décret ou une ordonnan-ce non connue qui auraitconfiguré et figé arbitraire-ment et administrativementle champ politique en lieu etplace de la loi sur les partisen vigueur ?

Des citoyens auraient-ilsdonc, seuls, à l’exclusion detout autre, le monopole dudroit de création de partispolitiques, de syndicats etd’associations ?

Les dispositions constitu-tionnelles seraient-ellesdonc sujettes à marchanda-ge politique et partisan clien-téliste ?

Ce qui est sûr, c’est quel’Algérie et le peuple algériensont victimes d’un style degouvernement qui gèle leslois lorsqu’elles n’agréentpas le pouvoir», relèvent-ils,notant, au passage, que lechangement démocratiquesuppose comme préalable laréhabilitation et la promotiondu dispositif des droits etlibertés en vigueur.

Forts de ces constats, lessignataires de la résolutionproposent la création d’unecommission qui «cernera lestermes de la problématiquede la régression des libertéspubliques et droits civils, sesvisées, ses circonstances,ses justifications et seseffets sur les citoyens, lesinstitutions et l’Etat à traversune investigation pousséeauprès de toutes les partiesconcernées, notamment lesdépartements et institutionsen charge ou en rapportavec les libertés et les orga-nisations de la société civileet politique et autres person-nalités, ce par l’audition detoute personne et respon-sable concernés ainsi quepar la collecte de documentset de preuves et la sollicita-tion de toute expertisenécessaire».

La commission, expli-quent-ils, aura par ailleurs àprésenter un rapport sur l’ef-fectivité de l’exercice deslibertés et des droits dans lepays.

S. A. I.

ATTEINTES AUX LIBERTÉS PUBLIQUES

26 députés demandent une commissiond’enquête parlementaire

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Lyas Hallas – Alger (Le Soir) –Ainsi, le foncier industriel était lepoint focal des discussions puisquele gouvernement devrait investir 70milliards de dinars pour l’aménage-ment de 36 nouvelles zones indus-trielles, lors des cinq prochainesannées. L’opération sera financée àhauteur de 10 % sur le budget del’Etat.

Et par des crédits bancairespour le reste. Les besoins étant lar-gement supérieurs à l’offre, notam-ment au centre du pays où lesinvestisseurs ne trouvent plus unhectare pour s’installer, le gouver-nement, moyennant un abattementfiscal, compte les orienter vers lesHauts-Plateaux et les hautesplaines notamment. Le communi-qué diffusé par l’APN à cette occa-sion ne précise pas dans quelles

régions elles seront aménagées nila formule qui devra être adoptéepour la gestion de ces zones. L’onparle, cependant, du côté du minis-tère de l’Industrie, que ces zonesindustrielles seront réparties à tra-vers 20 régions.

De même que l’on privilégierales régions les mieux desserviespar le réseau routier et où se trou-vent des ports ou aéroports. Pour lagestion de ces zones, les actifs fon-ciers seront soit «cédés de gré àgré à l’Agence nationale d’intermé-diation et de régulation foncière(Aniref), soit l’Etat reste propriétaireet accorde un mandat à cet orga-nisme pour l’aménagement et lagestion de ces zones, ou créer car-rément un nouvel organisme quiassociera l’Aniref à des privés pourla réalisation et la gestion de ces

zones». Des zones, indique-t-on,conçues en «projets intégrés»,c’est-à-dire, qui seront dotées detoutes les commodités nécessaires(hôtels, banques,…). Le recense-ment réalisé par l’Aniref fait étatd’un besoin de l’ordre de 6 400 hec-

tares en foncier industriel, aumoment où l’offre, 20 fois moinsque cette demande, se raréfie deplus en plus, notamment à Alger oùle mètre carré coûte excessivementcher. Le communiqué de l’APNsouligne, par ailleurs, les explica-

tions apportées par le ministre del’Industrie s’agissant des «cinqconventions conclues avec desfirmes allemandes pour le lance-ment d’investissements dans ledomaine de la mécanique à Alger età Constantine».

M. Benmeradi a également pré-cisé aux membres de la commis-sion que sur 12 dossiers françaisd’investissement, gelés depuisquelque temps, 10 ont trouvé uneissue favorable tandis que 2 sontencore au stade de l’étude et de lanégociation. Négociation ayant traitau volet commercial.

Les membres de la commissiondes finances et du budget ont sou-levé par la même occasion plu-sieurs questions comme la mise àniveau des PME, la mauvaiseexploitation du foncier industriel etaussi le sort de certaines anciennessociétés nationales. Des questionspour lesquelles le communiqué n’apas fait mention des réponses duministre. L. H.

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 26 mai 2011 - PAGE 6

AMÉNAGEMENT DE 36 NOUVELLES ZONES INDUSTRIELLES

Benmeradi expose le projet à l’APN

SELLAL ESTIME QUE LA DISPONIBILITÉ DE L’EAU POTABLE A ÉTÉ RÉGLÉE :

«Nous axons nos efforts sur l’eau destinée à l’agriculture»

Irane Belkhedim-Alger (LeSoir) - «Aujourd’hui, tous nosefforts visent à assurer plus d’eaupour l’agriculture puisque le problè-me de l’eau potable a été, en gran-de partie, résolu. La plupart desgrands projets lancés ces dernierstemps concernent l’agriculture», aaffirmé Abdelmalek Sellal lundi, lorsd’une visite de travail qu’il a effec-tuée dans la wilaya de Laghouat.Par la réalisation de nouveaux bar-rages et de nouvelles stations detraitement des eaux usées, lesautorités ambitionnent d’assurerplus d’eau destinée à l’irrigation.

A Laghouat, l’eau potable estdisponible, c’est celle destinée àl’irrigation qui manque. C’est l’ob-jectif premier des stations de traite-ment des eaux polluées d’Aflou etde Bordj Senouci et des deux bar-rages Seklafa et Kheneg SidiBrahim que Abdelmalek Sellal ainspectés. Lancés en 2008, les tra-vaux du barrage de Seklafa avan-cent lentement (13%). La livraisonest prévue en décembre 2012.

«La construction de ce barrageest un rêve qui a hanté les habi-tants de la ville pendant plus devingt ans. J’ai été wali de Laghouatet je le sais», a indiqué le ministre.Pris en charge par l’entreprisenationale Cosider, le chantier enre-gistre des retards. Le ministre aattribué cela aux lenteurs adminis-

tratives. La validation dudit projet anécessité près de deux ans, la réa-lisation de l’étude d’exécution de ladigue a également duré plus de sixmois. «Le changement du codedes marchés publics nous a obligéà revoir toute la démarche.

Les cadres de Cosider n’ont pasoù aller, Cosider c’est moi !», a sou-tenu Abdelmalek Sellal, avantd’ajouter que le respect des délaisde réalisation reste une «guerrepermanente» que ses servicesmènent contre les entreprises.

Ce n’est pas toujours une réus-site. L’appel d’offres pour le marchéde l’étude d’exécution et de sur-veillance des travaux a été lancé le19 avril, l’ouverture des plis estattendue le 9 juin prochain.

En septembre, les travaux redé-marreront. Le barrage de Seklafadevra être livré en 2013 et seradestiné à l’irrigation de 5 000 ha àTadjmout et Oued M’zi et alimente-ra 12 communes en eau potable.

En outre, les travaux de réalisa-tion de la station d’épuration deseaux usées de la ville d’Aflou n’ontpas démarré puisque la procédurede passation du marché n’a pasencore été finalisée.

Le marché est attribué tempo-rairement au groupement Stereau/Hydrao Amenagement/Saur(France Algérie France) pour undélai de 18 mois.

La station d’épuration des eauxusées de la ville de Laghouat, réa-lisée par le groupement algéro-belge Keppel Seghers Hydro-Technique, sera livrée en juin pro-chain. Enfin, le ministre a visité lebarrage de Kheneg Sidi Brahim,situé sur l'Oued Touil. D'une capa-cité de 12 millions de mètrescubes, son eau est destinée à l'irri-gation agricole.

Faire travailler les entreprises nationalesLe ministre a, une nouvelle fois,

insisté sur la nécessité de faire tra-vailler des entreprises nationalesdans les projets de construction.

«Nous octroyons les grandsderniers projets à des entreprisesnationales, qu’elles soientpubliques ou privées, sans aucunedistinction», a indiqué le ministredes Ressources en eau, précisantque son département sollicite lesentreprises étrangères lorsque lesentreprises nationales ne maîtri-

sent pas la technique recomman-dée. Abdelmalek Sellal a estiméque son département a «redonnéla vie» à des entreprises mortescomme Sider et Seror.

Cosider gère actuellement laréalisation de cinq barrages. Cette

année, 13 barrages sont en coursde construction à travers le pays.

Le ministre a estimé que lesnouveaux projets lancés annuelle-ment dans son secteur génèrent17 000 emplois.

I. B.

Le ministre des Ressources en eau a affirmé que les efforts deson département visent actuellement à prendre en charge lesinsuffisances de l’eau destinée à l’agriculture puisque le problè-me de l’eau potable est désormais réglé.

La commission des finances et du budget de l’APN a audition-né, lundi dernier, le ministre de l’Industrie, des PME et de laPromotion des investissements, M. Mohamed Benmeradi en l’oc-currence. Et ce, dans le cadre d’une série de réunions consa-crées au projet de la loi de finances complémentaire 2011.

INVESTISSEMENTS

Visite d’une délégation américaine à OranLes opportunités d’affaires

et d’investissements dans dessecteurs hors hydrocarburesest ce qui a motivé la venuehier à Oran de la délégationd’hommes d’affaires améri-cains qui ont eu à rencontrercertains de leurs homologueslocaux.

Organisé par la CCIO et leConseil des affaires américano-algérien qui ne représente que 40%dans cet organisme, ce rendez-vous, construit autour d’ateliers, apermis de cibler quelques-uns dessecteurs qui intéressent lesAméricains. En effet, les secteursdes transports, pharmaceutiques,des routes, du BTPH, etc. sont lacible d’un forcing de la part de ladélégation américaine qui a pu, il ya 48 heures, découvrir des projetsstructurants lors de leurs entretiensavec les ministères concernés.Ainsi, la priorité serait donnée auxprojets de la rocade des Hauts-Plateaux, l’autoroute Est-Ouest,ayant échappé aux Américains, lesecteur des chemins de fer avec la

perspective de renouveler les loco-motives diesel de General Motorsainsi que l’industrie pharmaceu-tique. Sur ce point, le président duconseil d’affaires américano-algé-rien a évoqué un projet très impor-tant qui pourrait voir le jour : lacréation d’un pôle pharmaceutiqueet biotechnologique, à l’image de cequi a été fait en Asie. Sur cettequestion, une rencontre devrait setenir à Alger les 8 et 9 juin prochain,avons-nous appris. Mais le fait deciter des essais pharmaceutiquesfait d’ores et déjà réagir certains quivoudraient que l’Algérie se dote degarde-fous pour ne pas voir éclaterdes scandales liés à l’industriepharmaceutique comme en Asie.

Côté algérien, la position straté-gique de notre pays au centre duMaghreb et la porte qu’elle ouvresur l’Afrique, font qu’elle devienneune priorité pour cette offensiveaméricaine en matière d’économie.Il faut dire que depuis que les EUont élaboré un plan faisant duMaghreb une entité géographiqueet économique autonome, le regardsur l’Algérie est plus positif et inté-

ressant. C’est surtout dans ledomaine de l’agroalimentaire quel’Algérie trouve des opportunitésd’exportations grâce à un program-me mis en place aux EU qui ontétabli une liste de 3 400 produitsagroalimentaires exemptés detaxes. Sur le plan politique, leconseiller de l’ambassade améri-caine à Alger, William Jordan, aévoqué l’intérêt de son pays de voirune réouverture des frontières algé-ro-marocaines qui permettrait ainside concrétiser ce projet d’intégra-tion économique de la région, souli-gnant encore que «des signes lais-sent à penser que ce serait pos-sible bientôt».

Et d’ajouter : «C’est aux acteurspolitiques des pays concernés dedécider». Quant à l’annonce desréformes dans notre pays dans lediscours du président Bouteflika, lereprésentant de l’ambassade esti-me qu’il s’agit « de réforme poli-tique. Ce que l’on attend c’est unaccompagnement de ces réformes.A l’Algérie d’en décider l’ampleur etle rythme».

Fayçal M.

«Les réserves actuelles en eaupotable permettent

une alimentation correcte»Les 65 barrages du pays ont enregistré un taux de remplissage de

75,5%, soit une réserve de 4, 36 milliards de mètres cubes, a indiqué leministère des Ressources en eau. «Les réserves actuelles permettentd’assurer une alimentation en eau potable correcte sur l’ensemble dupays.» En effet, les dernières précipitations ont été très bénéfiques.

Le taux de remplissage dans les régions du Centre et l’Est du pays aaugmenté. Les 12 barrages du Centre ont atteint 83% avec 8 barragesremplis à 100%. Dans l’Ouest, l’on recense un taux de remplissage de59%, soit une hausse de 10%. Les 17 barrages de la région du Chellifenregistrent une hausse de 3,5% (63,5%). En outre, les 23 barrages del’Est sont remplis à 87,5% avec 15 barrages remplis à 100%. «Une aug-mentation du volume est attendue dans les prochains jours, après lesderniers écoulements des bassins versants», estime-t-on. I. B.

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Sid

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 26 mai 2011 - PAGE 7

TIZI OUZOU

Le réseau routier du sudde la wilaya délaissé

Le premier à en pâtir de ce laxismedes autorités compétentes quant à saréhabilitation reste le CW 147. Considé-ré comme l’un des plus importants axesroutiers de la wilaya de Tizi Ouzou,reliant la ville des Genêts à plusieurslocalités sud de la wilaya telles Betrou-na, Maâtkas, Souk-El-Tenine, Mechtras,il demeure dans un état qui laissesérieusement à désirer.

De prime abord, c’est son étroitessequi est décriée à l’unanimité par les mil-liers d’usagers. Ce chemin qui monteest très escarpé et dangereux de parses innombrables virages. Bien plus,des arbres et arbrisseaux penchés verscet axe routier gênent considérable-ment la vue. Ainsi, tout le monde a unepeur bleue quand il s’agit de doubler uncamion ou un bus.

Aussi, le drainage des eaux plu-viales manque dans plusieurs portionsde ce chemin de 40 km environ, en plusdes nombreux nids-de poule qui le par-

sèment. La Direction des travauxpublics de la wilaya est ainsi interpelléepour viabiliser cette route que d’aucunsn’aiment emprunter si ce n’est parcontrainte. Il faudrait rappeler que plu-sieurs autres CW ont bénéficié de tra-vaux d’élargissement, à l’instar de celuireliant Tizi Ouzou à Beni-Douala, Bou-zeguène… De surcroît, c’est exacte-ment le même topo pour l’autre cheminnon moins important reliant Boghni auchef-lieu de wilaya.

Ce sinistre chemin (connu pour avoirété un coupe-gorge en raison des fauxbarrages qui y étaient dressés) lon-geant un oued sur sa majeure partie etqui était, jadis, un chemin de fer, estaussi très étroit.

Mais on croit savoir que celui-ci seradéfinitivement rayé de la carte routièrede la wilaya, car il sera tout bonnement

englouti par les eaux du futur barraged’eau de Souk N’tleta. Aussi, même lesroutes nationales ne sont pas épar-gnées par la dégradation telle la RN 30,particulièrement au niveau des chefs-lieux communaux où son état est extrê-mement détérioré. Ainsi, à Boghni,Mechtras, Tizi N’tleta, autant prendreson mal en patience que de risquer dejouer avec ses nerfs, car votre véhiculerisque également d’y laisser des «bou-lons».

En somme, les CW 147, 102, 128,228 , la RN30… sont tous à viabiliser età entretenir régulièrement car ils restentparmi les rares qui demeurent encoredans un état lamentable. C’est dire qu’ilest impératif pour les autorités compé-tentes de songer à les rendre plus pra-tiques à même, d’abord, de juguler cetteviolence routière omniprésente dansces axes, mais aussi de rendre le traficautomobile plus fluide. C’est ce quedemandent les automobilistes et lescitoyens. Entre autres.

Amayas Idir

CONFÉRENCEDE PRESSE

DU GROUPE METIDJI :

«L’Algérien a besoin

d’une culturenutritionnelle»Au lendemain du congrès international de nutri-

tion, organisé les 22 et 23 mai 2011 par les Labora-toires de nutrition clinique et métabolique (LNCM) etde physiologie de la nutrition et de la sécurité alimen-taire (LPNSA) de l’Université d’Oran, auquel avait prispart le groupe industriel Metidji, spécialisé dans laproduction de produits agroalimentaires à base decéréales (avec ses marques Safina, Ceregal etBnine), son directeur général, M. M’hamed Metidji, acoanimé hier à l’hôtel Royal avec Mme Malika Bouche-nak, directrice du Laboratoire de nutrition clinique etmétabolique de l’Université d’Oran, un point de pres-se. Il était essentiellement question de revenir surl’importance que nécessite une vraie culture nutrition-nelle en Algérie à même de garantir une meilleuresanté et une croissance équilibrée. Tout en abordantla nutrition dans sa relation avec les maladies, lesquestions de santé, d’immunité et de risques alimen-taires.

Concernant la participation du groupe Metidji auCongrès international de la nutrition, le directeur dugroupe estime que cela «vient confirmer la mise enœuvre de cette stratégie fondée sur la prise en char-ge des exigences du marché algérien par une propo-sition d’une gamme de produits agro-alimentaires quirespectent aussi bien la réglementation nationalerelative à la nutrition et à la protection de la santépublique, que les standards internationaux de pro-duction et de commercialisation des produits agroali-mentaires destinés à la consommation humaine». Legroupe Metidji ambitionne à l’horizon 2015 de se pla-cer en tant que premier fabricant de produits céréa-liers à l’échelle nationale.

Pour sa part, Mme Bouchenak dira au sujet ducongrès qu’il s’agissait, entre autres objectifs, d’éva-luer l’état d’avancement de la recherche en nutritionen Algérie, de mobiliser d’avantage la réflexion autourde cette question, tout en y associant des industrielsde l’agroalimentaire qui s’impliquent, de plus en plus,dans le domaine de la nutrition humaine en Algérie.L’intervenante annoncera la création prochaine de laSociété algérienne de nutrition, qu’elle présidera.«Cette société va nous permettre d’avancer tousensemble, médias, population et scientifiques qui tra-vaillent dans le domaine de la nutrition avec, bien sûr,les cliniciens pour qu’on puisse créer des assisessûres afin que l’alimentation soit abordée d’une autremanière par la population et que les Algériensconsomment sainement. Nous sommes dans unephase de transition nutritionnelle avec tous ces fast-foods et chawarmas qui s’installent chez nous, il fautque nos enfants fassent très attention. Il y va de leursanté, de leur croissance, l’obésité et le surpoidsnous guettent.»

Afin de contribuer efficacement à la mise en placed’une culture nutritionnelle, Mme Bouchenak dira queles statistiques ont leur importance. «Maintenant,nous avons une nouvelle donne avec la mise en placedes programmes nationaux de recherche, les fameuxPNR, un programme inter-sectoriel. Pour notre part,nous avons un PNR sur la prévention nutritionnelle enmilieu scolaire. J’espère que nous aurons l’accord duministère de l’Education nationale afin de débuternotre sensibilisation et étude, surtout qu’il va y avoirles cantines scolaires dès l’année prochaine.»

Le directeur général du groupe Metidji conclut sonintervention en mettant en avant «la volonté du grou-pe de s’inscrire dans une stratégie qui place leconsommateur et la qualité des produits au cœur deses préoccupations. C’est à ce titre que le groupeMetidji, à l’écoute des exigences du consommateuralgérien, donne à la nutrition et à la santé publique laplace qui doit leur revenir dans la production agroali-mentaire».

Amel B.

AFFAIRE DE LA CIMENTERIE DE HADJAR ESSOUD

Des peines de 3 à 4 ans de prison contreles 56 accusés

Le tribunal correctionnel deAzzaba (Skikda) a condamné mardià des peines allant de trois à quatreans d'emprisonnement 56 per-sonnes poursuivies dans l'affairede la cimenterie de Hadjar Essouddans la wilaya de Skikda.

Les mis en cause, des responsableset des cadres de la cimenterie, desentrepreneurs et des propriétaires d'ate-

liers divers, avaient été jugés pour plu-sieurs chefs d'inculpation, dont faux etusage de cachet d'une autoritépublique, spéculation, exercice d'uneactivité commerciale fixe sans local,escroquerie et manœuvre frauduleuse.

L'affaire remonte à février 2010,lorsque les services de la Gendarmerienationale des wilayas de Annaba et deSkikda avaient ouvert une enquête sur

une «augmentation anormale» du prixdu ciment en 2007, en dépit des«grandes quantités» produites par cettecimenterie. Le représentant du ministè-re public avait requis auparavant cinqans de prison ferme et une amende100 000 DA contre 36 inculpés et quatreans de réclusion assortis égalementd'une amende de 100 000 DA à l'en-contre des autres co-accusés.

ORAN

Le Collectif d’initiative citoyenne d’Azazga voit le jour

Un collectif citoyen dénommé «Collectif d’initiative citoyenne d’Azazga»(CICA) a vu dernièrement le jour dans la ville des Ilmaten.

«Le marasme généralisé qui caractérise la vie sociale de notre communauté»,couplé à l’injustice sociale, au chômage, la délinquance, la saleté des espacespublics…, définis comme «des fléaux qui rongent notre jeunesse et notre digni-té à tous», sont les principales raisons avancées dans l’avis portant création dela structure citoyenne, pour légitimer la naissance du CICA.

Ainsi, le collectif se donne comme première mission «de peser de tout sonpoids dans le recrutement des personnels du projet d’extension du complexeElectro Industries situé dans le territoire de la commune». Cela «face à l’injusti-ce dans l’affectation des postes d’emploi et pour marquer son émergencepublique», poursuit le communiqué du CICA rendu public le 18 mai dernier.

S. H.

M’SILAUne fillette décède

suite à une morsurede scorpion

Un bébé de 11 mois de sexeféminin est mort suite à la piqûred'un scorpion. Cela s'est produitmardi dans la région dite«Laâeïb», à Ouled Derradj, 22 kmà l'est de M'sila.

La fillette qui se trouvait chezses grands-parents a vu sa tem-pérature s’élever, ces derniers nesachant l’origine de la fièvre, aulieu de recourir à un médecin,sont allés voir un imam pour uneéventuelle roquia. Heureusementque le cheikh, selon un membrede la famille, les a conseillés del'évacuer à l'hôpital. Le centre desoins de Ouled Derradj l’a transfé-rée d'urgence à l'hôpital Zehraouide M'sila. Là aussi personne nepouvait détecter les causes decette fièvre. Le bébé convulse etun médecin reconnut les symp-tômes d'une morsure de scor-pion.

Selon les grands-parents, labête se trouvait dans le lit de l'en-fant. Malheureusement, la petiterendra l’âme le lendemain matin.

A. L.

KOLÉALe gardien d’une entreprise agressé

par une bande de délinquantsA. F., demeurant à Koléa et gardien

dans une entreprise locale, a déposé, lasemaine dernière, une plainte à la gen-darmerie de Koléa contre trois individusqui l'avaient agressé de nuit pour luivoler son portable. Agés de 18,19 et 20ans, armés de couteaux gros calibre, detype «03 étoiles», ils se sont présentésà l'entreprise où le gardien A. F. tra-vaillait. Ses agresseurs l'avaient mena-cé avec des couteaux pour qu’il leurremette argent et portable.

La victime s'exécuta, mais une foisses agresseurs partis, elle se dirigea

vers la gendarmerie pour y déposerplainte. M. A., 21 ans, résidant à Chlef,et M. Z.,19 ans, habitant à Koléa, furentinterceptés ivres et en possessiond'armes blanches. Le portable volé futrécupéré. Le troisième complice, ledénommé M. A., résidant à Aghbal, niales faits.

Présentés le 18 mai au procureur dela République de Koléa, M. A. a étéplacé sous mandat de dépôt et les deuxautres ont eu des citations à compa-raître.

Larbi Houari

Les principaux axes routiers de la partie sud de la wilaya de Tizi-Ouzou semblent être oubliés par les pouvoirs publics, au vu deleur état à la limite de l’impraticable. Aucun usager ne manqueraitde s’irriter en empruntant ces itinéraires excessivement sinueux.

Mouloud Mammeri

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 26 mai 2011 - PAGE 8

L 'écrivain et journaliste Tahar Benaïchaa déclaré récemment à El Khabar (21mai 2011) que l'auteur du Banquet

(Paris, Librairie académique Perrin, 1973)«Mouloud Mammeri est plus kabyle qu'algé-rien». La formule malheureuse, semée impudi-quement par l’ancien président de la Répu-blique Ahmed Ben Bella à propos de HocineAït Ahmed membre du «Groupe des Six» etchef historique de la Révolution algérienne(Jeune Afrique, n° 2626, 8-14 mai 2011), est-elle vouée à faire florès et à jeter au ban de lanation une région glorieuse du pays et sesnatifs ? Ce déni de la nationalité algérienne àcelui qui a été — et reste par le courage et laqualité de son œuvre — un prestigieux nom dela littérature contemporaine et de la rechercheuniversitaire en anthropologie et en linguis-tique berbères n'est pas en soi nouveau.

Faut-il inscrire cette énième foucade auregistre d'une haine récurrente, aux méca-nismes suffisamment huilés, pour être sponta-nément reproductible dans les palabres d'es-taminets de l'Algérie profonde ?

Le grief kabyle — sordidement réactivé parBenaïcha — et le doute sur son algérianité onttoujours été convoqués à charge contre Mam-meri de son vivant. La défiance qu’a connue— et subie — Mouloud Mammeri, inexplica-blement et durablement agie dans le champlittéraire et dans le champ politique, est insé-parable de la complexe formation d’une littéra-ture nationale dans la dernière décennie del’occupation française de l’Algérie et du débatsur l'histoire littéraire de l'Algérie qui a été, dèsl'indépendance, confisqué par des syco-phantes et des âniers.

Le vieux «mythe kabyle»Fut-elle ancienne et enracinée cette rage à

pourfendre Mouloud Mammeri ? La suspiciona été nourrie assez tôt — en 1953 — contre leromancier de La Colline oubliée (Paris, Plon,1952) dans un procès instruit dans lescolonnes du «Jeune Musulman», publicationde la jeunesse de l’association des Oulémasmusulmans d’Algérie dirigée par Ahmed Taleb(signant Ibn El-Hakim). A l’origine de cettequerelle, il y a une profonde méprise, sur fondd’ignorance et de désinformation, volontaire-ment entretenue. Il est vrai que l’œuvre deMammeri — qui a été créditée aux prix litté-raires de l’automne 1952 de deux voix auFémina, remporté par Dominique Rolin (LeSouffle, Paris, Seuil) et d’un vote au Goncourtqui a consacré Béatrice Beck (Léon Morin,prêtre, Paris, Gallimard) — a été nominée parles membres de l’académie des Quatre jurys,créée par le patron de L’Écho d’Alger etcacique des assemblées coloniales Alain deSérigny. Ce prix littéraire — qui n’était pasperçu comme une distinction coloniale — avaitpour objectif de récompenser un auteur citédans un des quatre grands prix littéraires pari-siens (Goncourt, Renaudot, Fémina, Interal-lié). Ravivant le souvenir d’André Gide, lesmembres de l’académie des Quatre Jurys tien-nent leur première réunion à Biskra, le 26 jan-vier 1953, et attribuent à l’unanimité leur prix àLa Colline oubliée, premier roman d’un jeuneprofesseur de lettres françaises, encore incon-nu dans le milieu littéraire d’Alger.

Mouloud Mammeri ne se prête pas à qu’ilpensait être une mystification politico-littérairecoloniale et refuse de se rendre à Biskra, le 30janvier, pour y recevoir le prix des Quatrejurys. Bien des années après, il s’en expliqueauprès de Mohamed-Salah Dembri : «Il eutété aberrant que par le biais d’un prix quel-conque on donnât à mon œuvre le sens exac-tement contraire de celui que je voulais luidonner.» (An Nasr, 4-11 mai 1968). Cepen-dant, la polémique suscitée par le roman, etplus particulièrement par sa remarquableréception critique dans la presse parisienne etcoloniale, se greffera vite sur cet événement.Dans «La Colline du reniement», article publiédans le numéro 12 du 2 janvier 1953 du«Jeune Musulman», Mohand Chérif Sahli pré-venait sentencieusement Mammeri sur lesbruits qui assourdissent son œuvre, le mena-çant même du terrible châtiment de «l’indigni-té nationale». S’il amende les Kabyles detoute traîtrise envers la cause nationale en les

situant à «l’avant-garde du mouvement natio-nal», Sahli ne veut être comptable, dans uneétroite perspective intellectuelle jdanoviste,que de l’engagement politique de l’écrivain etde son œuvre. Trouvant suspect l’accueil cri-tique unanime fait, en France et en Algérie, àLa Colline oubliée, qu’il qualifie d’«exploitétonnant», le chroniqueur du «Jeune Musul-man» — qui vitupère «la théorie de l’art pourl’art» — pose à l’auteur la question essentielle: «Une œuvre signée par un Algérien ne peutdonc nous intéresser que d’un seul point devue : quelle cause sert-elle ? Quelle est saposition dans la lutte qui oppose le mouve-ment national au colonialisme ?»

Mais l’adresse de Sahli n’évite pas larumeur oblique, la méconnaissance de la vielittéraire de la colonie et de l’actualité de sesauteurs indigènes, qui renvoie la consécrationcritique de l’œuvre de Mammeri à la protectiond’«un maréchal de France qui s’y connaît fortbien en goumiers». En vérité, cet auteur par-rainé par le maréchal Juin est Taïeb Djemeri,Algérien né au Maroc et exerçant la pharmacieen France, auteur d’un roman La Course àl’étoile (Paris, Éditionsdu Dauphin, 1952). Cemensonge ne gênerapas Sahli et encoremoins ceux qui le repren-dront à sa suite.

La charge la plusconstruite contre leromancier ne viendra-t-elle pas de MostefaLacheraf ? Dans «LaColline oubliée ou LesConsciences anachro-niques» (Le JeuneMusulman, n° 15, 13février 1953), Lacherafrebondit sur une incrimi-nation du fait berbère (etkabyle) dans unedémarche opératoire, quicontrairement à celle deSahli qui ne s’intéressequ’à la finalité du roman algérien dans le com-bat nationaliste, prétend s’appuyer sur la lec-ture raisonnée de l’œuvre.

Lacheraf incrimine directement le fait ber-bère, survivance acrimonieuse de la «criseberbère» de 1949, et reproche à Mammeri sonamour de la «petite patrie». L’accusation estprécise : «Il nous déplaît de constater que […]pas un seul critique littéraire n’a qualifiéM. Mammeri d’auteur algérien. On l’a toujoursappelé, vraisemblablement sur sa demande :romancier berbère. L’Algérie serait-elle aussiune patrie oubliée ?» Accusation sans fonde-ment et injuste : dans les maisons d'édition —où on est aussi commerçant —, le «prière d'in-sérer» en «quatrième de couverture», surlequel se basent souvent les chroniqueurs lit-téraires pour portraiturer un écrivain, relèvedes attachés de presse et non des auteurs.

Il est souvent un argument de vente quipermet à l'éditeur un retour sur investisse-ment. Dans son entreprise de destruction d'unjeune romancier de La Colline oubliée,Lacheraf aiguisera son argumentaire sur deuxplans : le culturel et le littéraire.

1° | Dans un développement culturel — ouplutôt cultuel —, Lacheraf ne signale la berbé-

rité que pour la naturaliser consciencieuse-ment dans une sorte de destinée arabo-musul-mane, la mission la plus légitime qu’il luiconcède. Ce sont, soutient-il, les Berbères quiont ramené à la stricte orthodoxie musulmaneles Hilaliens — impies — et ce sont lesKabyles zouaouas qui descendaient «en paysdit arabe» enseigner la gnose islamique ; etc’est bien chez eux que se rendait la jeunessestudieuse des confins sahariens pourapprendre les rudiments de la langue arabeclassique. Cette lecture du monde berbèreépuise certainement le fonds culturel tama-zight, trop impétueusement assimilé à lalangue et à la liturgie arabo-musulmane. De cepoint de vue, une description différente de lamontagne kabyle par l’auteur de La Collineoubliée est grosse d’hérésie.

2° | S’il reconnaît l’existence d’une littératu-re régionale en France — «genre régionalistebreton, cévenol, provençal» —, Lacheraf enminore le statut littéraire («genre mineur») et laconfine à une utilité documentaire. Cela n’estpas vérifiable : à cette période de l’histoire lit-téraire de la France, la tradition provinciale etrégionaliste — de Jean Giono à Henri Pourrat,d’André Chamson à Ernest Pérochon, de Mar-cel Pagnol à Henri Bosco — informe, en par-tie, la structure du champ littéraire parisien etdes trajectoires d’auteurs en compétition. L'Al-gérie étant, en 1952, une région de la France,il est incontestable que l’éditeur Plon a projeté«l’écrivain kabyle» Mammeri dans cette pers-pective littéraire régionale qui n’était pas enco-re discréditée, quitte à rectifier le tir dans la«quatrième de couverture» du second opus LeSommeil du juste (1955) dans lequel Mamme-ri est expressément présenté comme «écri-vain français», mention soulignée par le carac-tère italique. Sous le prétexte du régionalismelittéraire, Lacheraf hâte la disqualification del’œuvre de Mammeri : «Le roman de M. Mam-meri est-il un document ? Il ne mérite pas cettequalification pour sa “subjectivité” même, sonabsence de chaleur humaine. Tout y est spo-

radique, fragmentaire,souvent étriqué, à l’ima-ge même de cetteconscience des indivi-dualistes et des isolésqui ne se réalise jamaissans trahir les siens.»Un massacre en règled’un premier roman etde son auteur (posé-ment réédité avec Mou-rad Bourboune dans unentretien donné auxTemps modernes,octobre 1963), au seulprincipe d’un idéal poli-tique — national — de lalittérature et du littéraire? Auparavant MouloudMammeri aura réponduà Mohand Cherif Sahli(«Le Jeune Musulman»,n° 14, 30 janvier 1953),

mais sans convaincre. Dans sa brève répliqueà Mammeri, Sahli persiste et renvoie l’auteuret son œuvre à un «succès douteux». Entre-temps, la rumeur aura enflé. Dans son intro-duction à l’article de Lacheraf — probablementécrite par son rédacteur en chef Ahmed Taleb—, la rédaction du «Jeune Musulman» instillel’ambiguïté sur la position de Mammeri à pro-pos de La Colline oubliée : «Un roman algé-rien sur des réalités algériennes, un roman quicomme tel ne peut donc servir que la causealgérienne.»

Déniait-on déjà une spécificité algérienne àl’auteur et à son œuvre ? Mouloud Mammeri,l'amoureux de la «petite patrie», est résolu-ment campé. Cela restera.

Revenant, dans un entretien avec TaharDjaout, sur cet épisode (fut-il pour lui éprou-vant et douloureux ?), Mammeri précisera sonéthique de l’écriture littéraire et de ses usagessociétaux au moment de la maturation de LaColline oubliée : «Le véritable engagementconsistait à présenter cette société telle qu’el-le était dans la réalité et non pas telle que l’au-rait reconstruite un choix de héros dits positifsou retraduite en discours idéologique, c'est-à-dire un mythe.» (Mouloud Mammeri, entretien

avec Tahar Djaout suivi de La Cité du soleil,Alger, Laphomic, 1987). Deux doctrines duréalisme littéraire, deux rapports à la littératu-re et à sa prescription sociale, inconciliablesdans leur principe, qui restituent amplementles arrière-pensées de la polémique de 1953.

Cependant la guerre d'indépendance netarde plus. Mammeri y aura une présenced'une grande clarté, démentant tous les pro-cès d'intention autour de sa personne et deson œuvre d'écrivain. Sous le nom de guerrede Brahim Bouakkaz, il signe plusieurs articles— confortant le combat libérateur des Algé-riens regroupés autour du FLN et de l’ALN —dans L’Effort algérien, organe des libérauxalgériens ; ce qui n’était pas une tare, car leFLN des années 1950 n’était pas la chapellequ'il est devenu en 1962, mais un front inté-grant musulmans, juifs, chrétiens, athées et unlarge éventail de tendances politiques : natio-nalistes PPA-MTLD, salafistes AOMA, com-munistes et libéraux.

Mouloud Mammeri participe, aux côtés deM’hamed Yazid, à la rédaction et la mise enforme du dossier que présente le FLN à la 11e

session de l’assemblée générale de l’ONU, en1957. Recherché par la police coloniale, il estcontraint de quitter précipitamment l’Algériepour le Maroc où sa famille possède desattaches. Il reviendra à cet auteur que l’onsoupçonnait d’être proche du colonialisme ettiède envers la cause nationale de présenter ladescription la plus pertinente et la plus ache-vée du monde colonial : «Les hommes taris-sent — parce que pas un des sentiments quiaccompagnent immanquablement le systèmecolonial n’est un sentiment exaltant ; ils sesituent tous dans la région la plus basse, laplus négative, la plus laide de l’homme.

Les hommes qui fleurissent en régimecolonial, ce sont les combinards, les trafico-teurs, les renégats, les élus préfabriqués, lesidiots du village, les médiocres, les ambitieuxsans envergure, les quémandeurs de bureaude tabac, les indicateurs de police, les maque-reaux tristes, les tristes cœurs. Il ne peut yavoir en régime colonial ni saint ni héros, pasmême le modeste talent, parce que le colonia-lisme ne libère pas, il contraint ; il n’élève pas,il opprime ; il n’exalte pas, il désespère ou sté-rilise ; il ne fait pas communier, il divise, il isole,il emmure chaque homme dans une solitudesans espoir.» (Lettre à un Français, Entretienssur les Lettres et les Arts [Rodez], n° spécialAlgérie, février 1957). En 1962, quand beau-coup d’écrivains de sa génération se tâtaientet répugnaient à rejoindre le pays nouveau,Mouloud Mammeri est sur le terrain. De la lit-térature à l’université, de l’écriture à larecherche, dans la semblable probité etrigueur intellectuelle qui étaient celles de l’au-teur de La Colline oubliée. Pour rappel, lamême année de publication de ce roman, en1952, Mohammed Dib commençait avec LaGrande Maison (Paris, Seuil) une trilogieromanesque qui a pour cadre Tlemcen et leshauteurs du pays tlemcénien. Certes, un res-pectable roman de terroir — où monte le chantd’une autre «petite patrie» — que n’assom-brissaient ni le vieux «mythe kabyle» ni lesretombées encore vives de l’imparable etsécant drame politique qui cisaillait le PPA-MTLD en 1949.

«L’arme redoutable de la stigmatisation»A l’indépendance, Mammeri, de retour à

Alger, écrit pour le cinéma (avec notammentJean-Marie Boeglin et Ahmed Rachedi), s’es-saie au théâtre et surtout met en chantier sonémouvant hymne à la Révolution L’Opium et lebâton, indépassable roman sur la guerre d’in-dépendance que son éditeur publie en 1966.Avec Jean Sénac, le tout premier à en avoirconçu l’idée, Kaddour M’hamsadji, MouradBourboune et bien d’autres écrivains — mêmeJean Pélégri avait souhaité y être associé —,Mouloud Mammeri contribue, dans l’âpreté desdébats, à la fondation de l’Union des écrivainsalgériens qui ne rassemblera pas tous les suf-frages, méchamment raillée par Kateb Yacine— qui acceptera nolens volens d’être membrede son bureau exécutif.

Par Abdellali Merdaci

UN TROUBLANT DÉNI

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Deux doctrines duréalisme littéraire,deux rapports à lalittérature et à saprescription sociale,inconciliables dansleur principe, quirestituentamplement lesarrière-pensées dela polémique de1953.

Dans un pays qui a décrété l’unicité entoutes choses, l’UEA voguera sur des mersdémontées et ne parviendra jamais à quai.

Elle vaudra à Mammeri, qui en assurera —après Sénac — le secrétariat général, ses pre-miers désagréments dans le pays indépen-dant et libre.

Comme en 1953, il y a l’indéracinable pro-cès d’intention aux motivations politiques. Lapolémique qui se développe dans les colonnesde l’hebdomadaire du parti FLN Révolutionafricaine se fonde sur l’attitude réservée del’UEA et de son secrétaire général MouloudMammeri pendant la guerre des Six-Jours quia opposé, au mois de juin 1967, les arméesarabes à Israël.

L’auteur de l’article «La trahison desclercs» (n° 232, 22 juillet-29 juillet 1967) poin-te du doigt l’écrivain Mammeri «qui s’est renduen pèlerinage, il n’y a pas si longtemps àBuchenwald, n’a pas daigné répondre à l’offrequi lui a été faite d’effectuer le même pèlerina-ge en Jordanie pour rendre compte desméfaits de certains rescapés des camps de lamort». Citant son œuvre Le Foehn ou la preu-ve par neuf (Paris, Publisud, 1982), qui venaitd’être montée au TNA par Jean-Marie Boeglin,le rédacteur évoque un «patriotisme circons-tanciel».

Et ce ne fut pas la pire des insultes. Danssa réponse, publiée dans le n°233 de Révolu-tion africaine (30 juillet-6 août 1967), Mamme-ri insiste sur la morale du clerc, car c’est bienlà le fond du problème : «Mais le vrai clerc nement pas. Il ne doit pas tromper sur la qualitéde la marchandise. Faire croire à ce peupleque les vrais clercs sont des rhéteurs aptes àla production sur commande, c’est montrer àquel point on les méprise.» Cette réticence àun alignement automatique sur les motsd’ordre du pouvoir et de ses représentants,cette distance critique face à l’événement et,en tout cas, la réaffirmation de la liberté dupenseur face à l’omnipotence des légats, n’estni comprise ni admise par la rédaction de l’or-gane du parti FLN.

Dans un second article intitulé Lerabouilleur ou la “colle” inoubliée (n°234, 7-14août 1967), le rédacteur de l’hebdomadaire duparti unique revient sur les incriminationsessentielles à l’origine de la polémique :«Depuis sa création, l’Union des écrivainsalgériens n’a pas montré le réel visage de l’Al-gérie révolutionnaire. Cette Union brille de millefeux… par son absence. Son existence estrévélée aux Algériens de temps à autre par

quelques congrès qui se tiennent çà et là. Maislà n’est pas le fait important : il s’agit de savoirsi cette Union est ou n’est pas une organisationnationale.»

En fait, c’est bien l’autonomie, rappelée parMammeri, de l’UEA face aux attentes du FLNqui dérange. Dans les faits, bien distante parrapport aux tentatives de «normalisation» duparti FLN, l’UEA — qui rassemble des écri-vains, de différentes provenances, aux philoso-phies diverses, et non pas des militants — nepouvait en être un satellite. Et exécuter lesordres du jour du FLN et, plus largement, dupouvoir, sur les politiquesnationales et internatio-nales.

Le rédacteur de Révolu-tion africaine désigne alorsla responsabilité de l’UEA etde Mouloud Mammeri :«[…] elle se devait par lavoix de son président decondamner sans équivoquel’agression sioniste, qui nepermet d’autre alternativeque d’être avec ou contre lacause palestinienne. On estle complice de l’agresseursi on n’est pas l’allié desagressés, parce que cettealliance est dans la naturedes choses. Mettre uneprise de position en faveurdes Palestiniens sur lecompte du béni-oui-ouismede la pensée relève d’un raisonnement sim-pliste et nous donne encore la preuve intan-gible de cette malhonnêteté intellectuelle. Pisencore, c’est dramatique.»

Cette double accusation de tourner le dosà «l’Algérie révolutionnaire» et de s’écarterdes stricts ordonnancements de l’«organisa-tion nationale», majorée d’un silence coupableface à l’agression israélienne, ouvrait lesportes de l’enfer, en ces années de plomb duparti unique, à ceux qui s’y exposaient. Mam-meri entendra les bruits de la meute. Le mêmenuméro de l’hebdomadaire du FLN donne —dans une partition sans fausse note — la paro-le à un groupe de lecteurs — anonymes — deTiaret dont la condamnation est sans appel :«Pourquoi les écrivains algériens sont demeu-rés muets durant la guerre d’agression israé-lienne ? Mammeri a répondu en refusant derépondre. C’est déjà une réponse […] Nousréclamons à notre avant-garde intellectuelle

de ne pas se transformer en arrière-garde.Nous sommes en droit d’exiger cela, mêmes’ils comptent parmi leurs amis un grandnombre de sionistes notoires.» Pernicieuxsous-entendu ?

Clouer au pilori, en cet été 1967 embraséet résolument palestinien, cet ennemi intérieur— longtemps décrié dans les kasmas FLN etbientôt dans la «famille révolutionnaire» — quin’a pour lui que la morale du «vrai clerc» pours’insurger contre l'embrigadement du puissantFLN ? Révolution africaine dans un autre cour-rier, signé par Mme Chohra F., actionne l’arme

redoutable de la stigmati-sation : «Je commence àavoir certains doutes. M.Mammeri est-il algérien ?Ma question n’est pas unebanale plaisanterie. Elleest motivée par le retraitque M. Mammeri prendpour parler de l’Algérie audémonstratif. “Ce pays”,écrit-il.

“Ce pays” qu’il se plaît àcritiquer avec “négativis-me”, c’était peut-être uneoccasion pour lui d’expri-mer quelque rancœur etquelque petite idée malsai-ne, quant à la culture tellequ’elle est conçue cheznous […] Est-ce des pro-pos de concierge que dedemander pourquoi un

écrivain algérien n’a pas exprimé son opinionau sujet du conflit qui nous oppose à l’impéria-lisme et au sionisme ?»

L'écrivain Mammeri — qui s'est scrupuleu-sement avancé dans cette polémique en sonnom personnel et sans impliquer ses pairs del'UEA — ne sera pas, davantage qu'en 1953,écouté.

Après cette polémique, il décide d'un salu-taire recul. Il quitte une UEA, désormais capo-ralisée, réduite à un rôle de porte-voix descommuniqués du FLN. Le «vrai clerc» entre-verra un horizon de travail littéraire et universi-taire fécond.

Un vrai AlgérienEn 1952, et aujourd’hui encore, autant

Taassast que Bni Boublen, avec leurs cor-tèges de personnages typiques, ont des droitsà figurer dans l’histoire de la littérature d’unseul et même pays, l'Algérie. Le pays de

Mokrane et de Menach, de Hamid Seraj et deCommandar qui dénonce la longue déposses-sion coloniale. Au-delà de visions du mondedes auteurs Mammeri et Dib et des engage-ments qu’ils font prendre à leurs personnages,aux ancrages idéologiques et sociopolitiquesdifférents, il y a l’histoire de l’Algérie, en sesmultiples retranchements.

Les critiques de 1953 ont sans doute pré-jugé du travail et de la responsabilité de l’écri-vain en regard d’une littérature nationale quin’existait pas. Ils ont plus cherché à valider unprojet politique qu’un projet littéraire.

L’auteur de La Colline oubliée n’a pas failli,ni politiquement ni littérairement. Je retiens dela réception critique de la presse française dece premier roman la reconnaissance d’un artsupérieur — et sublime — de la langue littérai-re, ce qui précisément était pour Mohand Che-rif Sahli le plus outrancier des sacrilègescontre la cause nationale. Sahli, qui répudiait«l’art pour l’art», ne voulait pas distinguer lalangue brute du tract politique de celle ouvréede la littérature. Mais c'est cette pureté de lalangue — marque distinctive des œuvres deMammeri — qui portera dans ses écrits de laguerre d’Indépendance, une pensée anticolo-niale sans aspérités. Ne peut-on pas louer laconstance de l’homme et des idées qui onttracé sa voie dans la marche contrastée d’unenation algérienne à laquelle il aura beaucoupapporté et dont son œuvre — littéraire etscientifique — enrichit le patrimoine.

L’écrivain et chercheur Mammeri a défendul'exigence — toujours actuelle — de ne pasconfondre la politique, la littérature et la pro-duction intellectuelle et d’aliéner les unes àl'autre. Jusqu’au bout de son chemin d’éclai-reur, il continuera à en enseigner l’humbleleçon. En 1953, comme en 1967, et aussi en1981, dans les heures poignantes du «Prin-temps berbère», cette liberté de conscienceétait intolérable pour ses contradicteurs.

L’infinie sagesse de Mouloud Mammeri,ressourcée dans le message des imusnawendes fières montagnes de Kabylie, pays dehaute mémoire, a bouleversé — et bouleversetoujours — l’immuable cercle des bien-pen-sants, sa valetaille et ses légions de ferrailleur.Celui qui proclamait avec humilité n’être qu’unclerc (un «vrai clerc») était — dans la fidélité àson humanisme ancestral — un vrai Algérien.

A. M.

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 26 mai 2011 - PAGE 9

ou la seconde mort du Juste

S’opposer ou émettre un avis critique envers la gouvernan-ce de son pays, dans une époque marquée par les révoltes despays arabes, constitue-t-il une trahison ou un désamour enverssa patrie ?

C’est ce qui ressort dans les réseaux sociaux sur le Net, cri-tiquer ceux qui gouvernent crée souvent, pour certains respon-sables politiques, une suspicion ou les prémices du complot etde la conspiration à l’égard du pays et ses intérêts. Commentpeut-on expliquer ces réactions ?

Est-ce une réplique de défense ou de l’autosuffisance natio-naliste non fondée ? Le gouvernant du Sud est-il paranoïaque ?Est-il psychologiquement fragile ou carrément susceptible ? Est-il ouvert au débat ? Accepte-t-il une autre vision d’un projet desociété que celle qui lui a été inculquée à l’école fondamentale,une conception ou une pensée plus unique que multiple ? Unsudiste (citoyen du Sud), quel que soit son lieu de résidence,pourrait-il avoir une opinion de l’avenir de son pays différente àcelle de ceux qui le gouvernent sans être forcément regardécomme un traître ? Avoir l’envie de changer positivement leschoses est-elle incompatible avec l’amour de son pays ? Avoirun désir profond de se préoccuper de l’intérêt général forme-t-ilune méprise dans l’esprit de ceux le gouvernant mal ? Deman-der de niveler les sudistes vers le haut comme il se fait dans lespays qui respectent leur population, serait-il une trahison pourceux qui tiennent le pouvoir ? Vouloir mettre les mesures néces-saires pour faire évoluer le pouvoir d’achat des citoyens et defaire appliquer une véritable justice sociale, rime-t-il avec laconspiration avec l’ennemi venant de l’extérieur ? Demander dene plus penser à quitter son pays pour aller vivre ailleurs, récla-mer des représentants du peuple (élus) et ceux qui le gouver-nent une implication dans la construction et le rayonnement desa patrie, est-ce une chose irréalisable ?

L’internaute sudiste participe à alimenter les avis sur ladémocratie, la justice sociale, les libertés fondamentales et les

droits de l’homme, il peut être surpris par les propositions dechacune et chacun, et concourt au débat et à l’échange.

Il dérape rarement dans les propos diffamatoires, insultantset incitateurs à la haine ou à la violence. L’internaute sudiste afinalement l’âme de démocrate, de tolérant, des droits de l’hom-me, comprend la détresse de l’autre, et essaye souvent deconstruire et proposer des solutions réfléchies et pleines desens pour améliorer le quotidien dans les différents secteurs quile concerne. Ce potentiel est-il valorisé, serait-il pris en chargepar la société civile ?

Dans les pays dits «développés», la société civile participevivement dans la vie politique, sociale et économique. Elle estconsultée dans les projets de loi, est invitée à débattre dans lessujets qui concernent la population. Son avis est précieux,considéré et apprécié dans la prise des décisions politiques.Agit-on de la même manière dans les pays du Sud ?

Il est nécessaire, avant de continuer ce développement, dedéfinir, d’abord, la société civile selon les organisations interna-tionales, dont ces mêmes pays du Sud sont membres.

L’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la scien-ce et la culture (Unesco) entend par société civile, «l'auto-orga-nisation de la société en dehors du cadre étatique ou du cadrecommercial, c'est-à-dire un ensemble d'organisations ou degroupes constitués de façon plus ou moins formelle et qui n'ap-partiennent ni à la sphère gouvernementale ni à la sphère com-merciale».

Selon ces critères, a-t-on vraiment une société civile ? Est-elle efficace ? Réagit-elle aux problèmes sociaux de la popula-tion ? Est-elle soutenue ? A-t-elle déjà gagné des bataillessociales ? Poursuit-elle en justice lorsqu’un droit de l’homme ouune liberté fondamentale sont bafoués ? Y a-t-il des avocatsmilitants et engagés ? Si la réponse est oui, sont-ils nombreux? Entendons-nous dans la presse leurs actions devant les juri-dictions algériennes ? L’Algérien, est-il doté de la culture de la

procédure et des procès ? A-t-on le sentiment que le droit estune arme d’action pour faire valoir ses acquis et libertés ? Nosorganisations syndicales et associations sont-elles crédiblesaux yeux de l’opinion publique algérienne ? Un appel à la mani-festation ou à la grève serait-il suivi par la masse populaire ?Croit-on aux retombées économiques et sociales des actionsdes syndicats ?

Les associations sont-elles à l’affut de l’actualité ? Sont-ellesintransigeantes avec les violations et les atteintes des droitsfondamentaux ? Communiquent-elles assez pour dénoncer lesmanquements et abus de l’administration et des collectivitéslocales ?

Qu’elle est la réputation de nos politiques auprès du citoyen? Est-elle au beau fixe ? Le citoyen du Sud fait-il confiance à saclasse politique ? Le politique sudiste lit-il ? Publie-t-il assez ?

Est-il visionnaire ? Pense-t-il à l’intérêt public ? S’est-il où ilva dans ce nouvel ordre mondial ? Connaît-il sa mission et sonrôle dans la société ? Faire la politique, est-ce vraiment savocation ? Suit-il convenablement les phénomènes sociaux etéconomiques, nationaux et internationaux ? Est-il assez ins-truit ? Maîtrise-t-il ses dossiers ?

Il est essentiel que le citoyen et l’élite des pays du Sud sepenchent sur ces questions de fond. Le jour où les sociétésciviles du Sud s’intéresseront correctement à ces quelquespistes de réflexion, elles commenceront à engager des actionsde contestation construites et soutenues par des acteurs sur quielles pourront compter pour changer le quotidien et faire valoirles droits sociaux, culturels, économiques, civiques et politiquesdes citoyens.

*Enseignant en droit à l’université de PanthéonAssas Paris II

[email protected]

D'ALGÉRIANITÉ

Pays du Sud : politique, Internet et société civilePar Fayçal Megherbi*

Mais c'est cettepureté de lalangue — marquedistinctive desœuvres deMammeri — quiportera dans sesécrits de la guerred’indépendance,une penséeanticoloniale sansaspérités.

Culture Jeudi 26 mai 2011 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

C 'est l'un des rareshommes de théâtrealgériens actuels qui a

une extraordinaire maîtrise dela scène et des jeux théo-riques fondant la pratiquethéâtrale. Acteur de cinéma etde théâtre, maîtrisant toutesles langues en présence(kabyle, arabe dialectal, arabelittéraire et français), Agoumiséduit, utilisant tous lesregistres linguistiques et artis-tiques, son spectateur quil'adopte facilement. Il a touchéà tous les genres de théâtre etcôtoyé de grandes personnali-tés du spectacle et de la litté-rature. Il lit beaucoup, passede Camus à Tchékhov, puisBeckett, mais reste marquépar Kateb Yacine.

Le Soir d’Algérie : Neserait-il pas plus intéressantet plus opératoire de monterdes pièces en Algérie, ce quite permettrait peut-être demieux cerner l'état duthéâtre en Algérie aujour-d'hui ?

Sid-Ahmed Agoumi :Cela fait déjà longtemps queje me pose la question relativeà l'organisation de mon retouren Algérie. En exerçant monmétier en France, je n'enrichisque ma propre personne. Il estégoïste de penser à soi et à sacarrière alors qu'il est possibled'apporter aux autres quiattendent peut-être un surcroîtde soutien. Je m'interpelle encherchant à rendre ce que j'aireçu, ce que j'ai acquis de cemétier. Le théâtre est l'espaceprivilégié du partage. Sans lagénérosité, I'acteur perd unegrande partie de lui-même, saforce, son humanité. Je me disqu'il est temps de permettreaux autres de bénéficier demon expérience, de mesacquis d'homme de théâtre.Je ne pourrais être utile qu'enmettant en scène des piècespouvant éveiller chez lesjeunes comédiens cette folleenvie, d'apprendre, de se for-mer et de mieux se confronteravec les expériences théâ-trales actuelles.

Ce que j'ai remarqué toutde même à Alger, c'est cettefloraison de monologues et depièces à petite distribution quidonne une certaine idée, peujoyeuse, de l'activité théâtrale.Je comprends tout à fait cechoix, mais cela demeure uneforme tronquée du théâtre. Lemonologue est assez dange-reux parce qu'il ne permet pasaux acteurs d'interpréter et decristalliser les espaces com-plexes du jeu théâtral. N'estpas Gogol qui veut. Il faut toutde même que vous sachiezque j'ai été le premier comé-dien algérien à interpréter unmonologue. Il s'agit du Jour-nal d'un fou de Gogol.

Aujourd'hui, du moins pourles pièces que j'ai eu à voir, lesacteurs n'interprètent plus, ilsne re-présentent qu'eux-mêmes. Il est temps derenouer avec le répertoireclassique. Durant les pre-mières années de l'indépen-dance, le théâtre algérien amonté Shakespeare, Calde-

ron, Molière, Goldoni, O'Ca-sey, Brecht et j'en passe.C'était le temps de l'embelliethéâtrale marquée par uneextraordinaire curiosité et uneinextinguible soif d'apprendre.Puis, surtout, à partir de la findes années 80, les choses ontsérieusement connu un dra-matique déclin à tous lesniveaux de l'activité théâtrale.

Un projet qui devait êtreproduit avant ton départ enFrance a été interrompu ettu as été obligé, juste aprèsl'assassinat de Alloula, dequitter l'Algérie pour t'instal-ler en France...

A quoi bon vivre de regretset plonger dans l'universincongru du regret. Il se trouvequ'aujourd'hui, je reprends ceprojet, c'est l'essentiel. Unevie ne vaut rien, mais rien nevaut la vie. Il n'y a pas de viede rechange. Je ne peux avoirde regrets. J'ai vécu une autreexpérience qui m'a permis deme confronter à d'autres écri-tures et à d'autres espaces. Tusais, la mort n'est paseffrayante, elle l'est si la pro-jection de soi n'est pas abou-tie. Tout individu qui se projet-te dans une sorte d'espacefutur devrait aboutir à unesorte d'ouverture, d'extase. EnAlgérie, ce que je craignais, cen'est pas la mort, mais le faitde vivre la mort au quotidien,une sorte d'ersatz de la cultu-re de l'ordinaire.

Justement, que t'aapporté cette expériencefrançaise ?

Il faut que je vous disequ'elle ne m'a absolument rienapporté en tant que formationdans la mesure où j'ai fait mesécoles en Algérie. Par contre,j'ai découvert d'autres texteset d'autres auteurs commeKoltès et Pirandello (revisité)montés par de grands met-teurs en scène. Si j'ai trouvéma place en France, c'estgrâce à mes acquis anté-rieurs. On ne m'a pas fait decadeau. C'est vrai, j'ai étéconfronté à d'autres expé-riences, d'autres intelligenceset à de nouvelles approchesthéâtrales. Avoir toujours les

mêmes partenaires, c'est sclé-rosant. Cette sortie du paysm'a permis de visiter des lieuxludiques extraordinaires,d'autres pays où j'ai jouécomme le Canada, la Suisse,la Belgique, la France. J'aiappris comment fonctionne lethéâtre dans ces contréesparce que le théâtre est unemerveilleuse entreprise quiexige une remise en questionperpétuelle et un travail infini.Le théâtre est avant tout uneleçon d'humilité, une projec-tion dans le futur, une coura-geuse découverte de soi etdes autres et une mobilisationde toutes les énergies vitales.Je n'ai pas fait ce métier pourcachetonner. Si je l'ai fait, c'estparce que j'appréhende assezson pouvoir et aussi seslimites.

Le théâtre est donc, pourtoi, une sorte d'aventurepermanente, un renouvelle-ment constant...

Oui, cela va de soi. L'expé-rience théâtrale est paradoxa-le, individuelle et collective à lafois, littéraire et scénique,éternelle et instantanée. C'esttrès complexe. Chacun portesa vision, ses desseins. Al'époque de la décentralisa-tion, on mettait toujours enavant l'esthétique théâtraledans laquelle s'incruste le poli-tique comme si le théâtre pou-vait être rébuit à l'action poli-tique. Tout le monde sait quedepuis Aristote et sa «poé-tique», le théâtre est pleine-ment travaillé par le politique,son essence est politique.

Il faudrait lire les grandstragiques, Eschyle, Sophocleet Euripide. Pourquoi donc lesurpolitiser ? Drôle de manièred’embastiller l'univers théâtral.Réduire le théâtre à sa dimen-sion politique, c'est l'appauvrir,I'affadir, le rendre prisonnierde discours extérieurs etétrangers à sa vocation.

Il faudrait savoir que lepropre du théâtre, c'est le don-ner à voir. Le public, trop nour-ri de cinéma et de télévision,va au théâtre avec une imagesingulière, celle de redécouvrirses constructions imaginaires.Nous sommes ainsi obligés de

concevoir notre esthétique parrapport à la technique cinéma-tographique. Mais cela ne veutpas dire que nous devrionsêtre prisonniers des goûts etdes attitudes du public. Cetteparesseuse posture défigurele théâtre. Quand on dit, il fau-drait répondre à l'attente dupublic et réaliser des pièces«comiques» ou des piècespurement «politiques», c'estsoutenir une vision erronée etfactice de l'attente du public.Ce choix est strictement poli-tique. Ainsi, ces gens-là nousdemandent d'appauvrir notrediscours pour être au niveaudu public, infantilisé et mépri-sé par ceux-là mêmes quicherchent à le rabaisser. C'estla même chose pour le cinémaet la télévision.

Tu viens d'évoquer lecinéma et la télévision.Quels rapports entretiens-tuavec ces trois structuresmitoyennes que sont lethéâtre, le cinéma et la télé-vision ?

Je ne regrette pas d'avoirfait du cinéma et de la télévi-sion. Je regrette certains filmsque je n'ai d'ailleurs pas vus.C'est grâce au cinéma et à latélévision que je me suis faitune petite place dans le cœurdes Algériens. Le métier incitel'acteur à cuItiver un certainnarcissisme et à saisir la pau-vreté de l'univers artistique.Nous avons un sérieux problè-me d'écriture. Les bons réali-sateurs ne sont pas légion.

L'Algérie a connu, à uncertain moment de son his-toire, des romanciers, despeintres et des poètes devaleur, mais semble troppauvre, surtout ces der-nières années, dans lesmétiers du théâtre et ducinéma, c'est ce que j'aicompris de ce que tu dis...

Effectivement, les années50, 60, 70 par exemple, ontconnu une floraison de bonsécrivains, mais le cinéma n'apas vécu la même situation.L'Algérie peut être fière d'avoirproduit les meilleurs roman-ciers du Maghreb et du mondearabe. Très peu d'auteurs sesont intéressés au théâtre.

Il y eut, certes, Kateb Yaci-ne, MouIoud Mammeri, Dibmais sa pièce, Mille hourraspour une gueuse, ne marquepas les esprits, sa thématiqueest assez obscure. Le cadavreencerclé de Kateb Yacine estplutôt un long poème drama-tique. Nous l'avions joué enarabe littéraire, ce qui a obs-curci davantage le texte, mal-gré une belle traduction. L'ab-sence d'auteurs de théâtre apoussé des comédiens à écri-re pour le théâtre, avec desfortunes diverses, certainsavec beaucoup de bonheur.

Si l'écriture dramatiquete semble peu sérieuse,qu'en est-il, selon toi, del'univers de la mise enscène ?

Je dois reconnaître que j'aieu deux metteurs en scène quim'ont beaucoup appris. Ils'agit de Mustapha Kateb quim'a inculqué l'intelligence dutexte et de Allel El Mouhib qui

m'a enseigné le mouvement etle rythme. En alliant les deuxexpériences, je me suis faitune sorte de construction quime permet de mieux appré-hender la réalité scénique.

Je ne peux oublier larigueur de Ziani. Quant à mesrencontres en France, ellesm'ont permis d'approcher degrands metteurs en scèneeuropéens. Mais il faut que jete dise que ce qu'on me pro-pose ici, en France, ne m'en-thousiasme guère. Il y a cettepensée cartésienne qui estparfois synonyme d'embas-tillement qui vous rappellesans cesse vos origines.Acteur, je ne fais que me redi-re. Se redire, c'est ennuyeux.Mais cela ne veut pas dire qu'iln'y a pas eu ici en France deschoses intéressantes. Cetteexpérience à l'étranger m'aouvert la voie de la découver-te d'autres univers drama-tiques et de nouvelles concep-tions de la scène. J'ai jouéNovarina, Mateivisniec, Koltèset bien d'autres qui m'ontdonné à voir une autreconception du monde et duthéâtre.

C'est vrai que tu as tou-jours été fasciné par lesnouvelles écritures, mêmesi tu es aussi marqué par lerépertoire classique, tu asété, à ma connaissance, lepremier à monter en AlgérieEn attendant Godot de Bec-kett.

C'est vrai. L'artiste doit êtretoujours en quête de nou-veaux styles, de nouvellesécritures et d'univers scé-niques originaux. J'ai été lepremier à avoir mis en scèneBeckett que j'ai intitulé defaçon prémonitoire «Fi intidharel mehdi», partant de ces deuxdevises-phare : «malheur à unpeuple qui a besoin de héros»(maxime brechtienne) et «mal-heur à un peuple qui veutattendre son salut d'un autre».C'est pour cette raison qu'onm'avait dégommé de la direc-tion du théâtre d'Annaba,parce que le théâtre est uninstrument de combat. Jedisais dans la pièce qu'unpeuple ne doit son salut qu'àlui-même. Cette pièce a abor-dé des problèmes non abor-dés, tus, mais je l'ai fait, nonpas dans une perspectivedidactique, mais en suggé-rant, en privilégiant la dimen-sion spectaculaire, foncière-ment théâtrale. La place del'acteur était primordiale. J'aitoujours accordé une impor-tance particulière au jeu del'acteur.

Justement , commentl'acteur devrait-il s'exprimer,révéler ses performances ?

Le talent n'est pas un mys-tère. Tout le monde peut êtretalentueux. Un musicien a unoutil, son instrument. Quel estl'instrument de l'acteur ? C'estson corps qui est le lieu d'arti-culation de toute son interpré-tation et d'un ensemble degammes.

Ce qu'a écrit l'auteur nesuffit pas à l'acteur qui doitnourrir et alimenter continuel-lement son imaginaire. Lecomédien ne devrait pas être

paresseux, il devrait toujoursêtre en quête de nouveauxsavoirs. Rouiched me tançaitsouvent pour lui expliquer ladistanciation et les jeux del'écriture dramatique pouvantl'aider dans sa démarche dra-matique.

Tu viens de parler decorps. En Algérie, abandon-né, marqué du sceau del'oubli, sclérosé, il semblepeu agile, absent. Qu'en dis-tu ?

Nos acteurs ont un pres-sant besoin de formation. Lamédiocrité investit tous lesespaces de la création. Ce quiest terrifiant, ce n'est pas lamédiocrité en soi, mais c'estquand l'autorité se place enautorité, se drape des ori-peaux de I'autorité. Lesmédiocres ne me dérangentque quand ils osent penser.Aujourd'hui, les structuresthéâtrales permettent un tasde niaiseries...

Qu'en est-il justement del'entreprise théâtrale,notamment après la décen-tralisation ? Tu as vécu leparcours du théâtre en Algé-rie comme acteur, metteuren scène, directeur duthéâtre régional de Annabaet du TNA, ce qui te donne ledroit d'apprécier l'expérien-ce théâtrale...

Les structures régionalesétaient obsolètes dès leurnaissance. Nous n'avons faitque reproduire, sans aucuneréflexion, quelques texteslégislatifs français qui n'ontpas été revisités. Il fallait lesrevoir, et accorder plus desouplesse et de liberté à l'en-treprise et à la création. Lestextes d'aujourd'hui favorisentle fonctionnariat et négligent ladimension artistique. Actuelle-ment, il faudrait recourir aumécénat, créer des lieux dethéâtre en dehors des struc-tures officielles devant être auservice de l'œuvre, non pas auservice des gens qui y tra-vaillent.

Le système politique quinous régit sent-il la nécessitéd'avoir une cuIture libre etindépendante ou se contente-t-il d'une cuIture de représen-tation ? C'est une questionouverte.

Que faut-il faire pourchanger les choses ?

Les choses peuvent chan-ger à partir de situations indivi-duelles. La solution est indivi-duelle. C'est en laissant seconfronter les expériencesdes uns et des autres et enpermettant à ces expériencesd'aller au bout d'elles-mêmesque le meilleur s'imposera. Ilfaudrait multiplier les lieux,diversifier les points de vue.Nous avons un public àretrouver.

Ces expériences ne peu-vent se faire qu'en présencedu public, mais on ne doit paslui faire totalement confianceparce que, parfois, il va vers lafacilité. Tous les théâtres sontexcentrés. Le centre de la villes'est déplacé. Il faudrait don-ner aux structures théâtralesune certaine convivialité.

A. C.

ENTRETIEN AVEC SID- AHMED AGOUMI Le théâtre, le plaisir de dire et les médiocres

Ph.D

.R.

Sid-Ahmed Agoumi, un géant de la scène, une icône, nous entretient de son expérience, du théâtre en Algérie et n'oublie nullementd'esquisser quelques propositions de sortie du tunnel tout en ne ménageant ni les uns ni les autres.

Entretien réalisé par AHMED CHENIKI

Culture Jeudi 26 mai 2011 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

Le casting de cette deuxième éditionréunira du monde. Commençons parles «dames» : Narimane, Hayat Zer-rouk et Dounya, les révélations fémi-

nines de l’émission Serial Taggeur de laRadio Chaîne 3, vont certainement char-mer le public avec des chansons dansles genres pop, folk ou rock. Avec lesgroupes Majazz de Jijel (fusion jazz),Tatafull versé dans la musique africaineet Freeklane (gnawi, blues et chaâbi), lesgens ne risquent pas de s’ennuyer. DziriOne Crew est une troupe de danseconstituée de huit danseurs dans le stylebreak-dance, et qui a remporté plusieursprix à l’échelle international.

Le rappeur Sido de Tipasa est l’auteurdu générique de l’émission Serial Tag-geur. Ayoub Medjahed est auteur, com-positeur et interprète. Il est déjà connucomme étant l’ancien leader et chanteurdu groupe de flamenco et de rumba gita-ne Suerte, formé en 2009 et dont les élé-ments se sont séparés en septembre2010. Brahim Sarem, lui, fait de la worldmusic, une «musique du monde» sansfrontières. G-stree G-street, enfin, est unduo de jeunes qui, avec un ballon, fontdes merveilles. Leur show freestyle est

un spectacle inspiré du foot et du basket-ball. Tous ces artistes, chacun dans songenre, sont les jeunes talents découvertsgrâce à l'émission Serial Taggeur.

Le principe de cette émission est basésur un «Facebook radiophonique» quidonne l’opportunité aux auditeurs d’inter-venir via le net ou le téléphone. SerialTaggeur, produite et présentée par YazidAït Hamadouche, se charge aussi dedécouvrir les nouveaux talents à traverstoute l'Algérie et leur offre un espaceradiophonique, donc l'opportunité de sefaire connaître du grand public.

La première édition de Serial TaggeurShow (la finale de l’émission) a eu lieu le23 décembre 2010 à l'auditorium Aïssa-Messaoudi de la Radio algérienne.

Cette seconde édition, samedi 28 mai,à la salle Atlas, donc, sera organisée parla Radio Chaîne III en collaboration avecl'Office national de la culture et de l'infor-mation (ONCI) et la Radio El Bahdja.

Le prix des billets est fixé à 200 DA.Des points de vente sont ouverts à lasalle Atlas ainsi qu’à la salle El-Mouggard’Alger-Centre, pour ce spectacle d’unedurée de deux heures et demie.

K. B.

2e ÉDITION DU SERIAL TAGGEUR SHOW

La fête de la jeunesseMusique, danse, freestyle (football/basket-ball) et plein d’autres surprises figurent

au programme de la 2e édition du Serial Taggeur Show, prévue samedi, à partir de 16h,à la salle Atlas de Bab-El-Oued à Alger.

Rihanna fan de Bob Marley

Elle même icône, Rihanna est unefana de Bob Marley. Actuellement, elletravaille sur un album dont le clip de lachanson Man Down aux rythmes reg-gae a été tourné en Jamaïque.

Rihanna, d’ailleurs, ne cache pasqu’elle tire son inspiration dans lamusique du roi du reggae. Mort il y atrente ans, le 11 mai 1981, Bob Marley«vit» avec elle dans sa maison. «Mapièce Bob Marley est un endroit où sedétendre. Il y a de l'encens qui brûle etune immense peinture en noir et blancqui le représente. J'adore ce tableau.Le reste de la pièce est jaune, vert etrouge comme le drapeau jamaïcain. Ily a aussi une petite table basse poury poser son café, et des sièges baspour se relaxer. J'ai également dispo-sé des livres consacrés à Bob Marley.C'est l'un de mes artistes préférés, il aénormément contribué à l'évolutionartistique des Caraïbes», dit-elle ausujet de son idole. De temps entemps, elle rend hommage à Bob Mar-ley en reprenant ses chansonscomme Is this love ou Redemptionsong. Dernièrement elle est apparueavec un sweat-shirt à l’effigie du rasta-farian.

Bob was a good man, no Rihanna,no cry !

K. [email protected]

Le coup de bill’art du SoirPar Kader Bakou

SALLE IBN ZEYDOUN (RIADH EL-FETH, ALGER)ll Jeudi 26 mai à 19h :Spectacle de danse «Si je t’M» par la Cie Black Blanc Beur (Fran-ce).ll Vendredi 27 mai à 19h :Spectacle multimédia «Anando vivendo» par Saule & The Madrix(Italie), dans le cadre du 12e Festival culturel européen en Algérie.INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER (4 BIS, RUE YAHIA-MAZOUNI, EL-BIAR, ALGER)ll Jeudi 26 mai à 19h :Projection du film Signorin a effe de Emma Martano (Italie-2007), àla salle polyvalente.INSTITUT CERVANTÈS D’ALGER (9, RUE KHELIFA-BOUKHAL-FA, ALGER)ll Jeudi 26 mai à 14h30 :L’Office technique de coopération de l’ambassade du royaume d’Es-pagne et l’Institut Cervantès d’Alger organisent une conférence inti-tulée «Femme et économie» animée par deux spécialistes algé-riennes, Fatma Boufenik et Zatla Najat, et deux spécialistes espa-gnoles, Betlem Cañizar Bel et Mertxe Larrañaga Sarriegui. ll Du 25 mai au 20 juin 2011 :Exposition hommage à Vicente Aleixandre (25 poèmes, 25 artistes),dans le cadre du 12e Festival culturel européen en Algérie.THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN MAHIEDDINE-BACHTARZI(ALGER)ll Jeudi 26 mai à19h :Pièce El imbratore we el mouhandissa de l’association Tiziri d’Al-ger).ll Vendredi 27 mai à19h :Pièce Kef el nemer du Théâtre régional d’Oum El-Bouaghi.PALAIS DES RAÏS D’ALGER (BASTION 23)ll Jusqu’au 31 mai :2e édition du Festival national de la création féminine dont le thèmecette année est consacré à la broderie d’art. Horaires de 10h à 18h.LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (4, RUE KENNEDY, EL-BIAR,ALGER)ll Samedi 28 mai à 14h30 :Youcef Merahi dédicacera son ouvrage Oran échelle 31, paru auéditions Alpha.CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)ll Samedi 28 mai à 14h :Rencontre littéraire animée par l’écrivain Kaddour M’hamsadji,autour de son livre Le petit café de mon père.SALLE FRANTZ-FANON (RIADH EL-FETH, ALGER)ll Samedi 28 mai à 14h :Rencontre littéraire autour du livre Plume qui délire de Saïd Hilmi,paru chez les éditions Dalimen.MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN (RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)ll Jusqu’au 30 juin Exposition d’œuvres de Mohammed Khadda, en commémoration du20e anniversaire de la disparitionde l’artiste.

Cette manifestation cinéma-tographique, qui s’étalerasur trois jours, à l’initiativede la Maison de la culture et

l’association Ciné-Grouz, se veutun espace dédié à la promotion ducourt-métrage et à l'encourage-ment des jeunes cinéastes.

Elle se propose égalementd’être un nouvel apport aux activi-tés du 7e art à travers la wilaya,dont plusieurs sites comme ceuxde Taghit sont généralement choi-sis pour être les décors naturelsde productions cinématogra-phiques, comme cela a été le casdernièrement pour le documentai-re-fiction, Abdelkrim El Maghili deLarbi Lakehal, programmé dans lecadre de la manifestation «Tlem-cen, capitale de la culture isla-mique 2011», soulignent les orga-nisateurs.

Les séances de projectiondevaient débuter mardi après-midi, avec la présentation duRetour de la conscience de Chei-kh Issam, un court-métrage detreize minutes qui aborde le sujetdes mères-célibataires. La Corde,de Zamoum Omar, traite en 20minutes de l’arrivée en Algérie dedeux étrangers qui vont découvrirles réalités sociales et culturellesdu pays, alors que Le Crime, de

Hocine Merdjaoui, s’intéresse aufléau du trafic de drogue.

De son côté, Dhimi Moha-med, dans sa production intituléeJeunesse et drogues», s’intéresseà la propagation parmi cette caté-gorie sociale de la toxicomanie etdes effets négatifs de la consom-mation des stupéfiants.

Les autres œuvres traiterontdes thèmes divers liés notammentaux harragua (migrants clandes-tins), à l’emploi des jeunes diplô-

més, à la condition féminine et àl’engagement des artistes pour lescauses justes.

En marge de ces activités, unpanorama du cinéma nationalfigure également au programmede cette manifestation, et ce, àtravers la projection de plusieurslongs-métrages, à l’exemple deChroniques des années debraises de Lakhdar Hamina, ainsiqu’une exposition sur l’histoire ducinéma arabe et international, àtravers des affiches et autresdocuments photographiques.

Par ailleurs, un cycle de for-mation et d'initiation aux tech-niques cinématographiques adébuté hier sur le thème de ladirection de l’image et de la vidéonumérique, et ce, sous l’encadre-ment de réalisateurs et techni-ciens du cinéma, membres del’association Ciné-Grouz.

Des conférences-débats surdes sujets liés à l’histoire et lecinéma, à l’apport du conflit dansla construction dramaturgique etsur les principales technologiesde prise de son et la direction dela photo au service du cinéma,seront organisées dès aujourd’huijeudi avec la participation de plu-sieurs professionnels nationauxdu cinéma.

CINÉMA

Ouverture des journées du court-métrage de Béchar

Les premières journées du court-métrage de Béchar ont débuté hier mercredi à la maison de la culture, avec en compétition 17 œuvres

de jeunes cinéastes de différentes wilayas du pays.

«Chronique des années de braise» projeté dans le cadre

du panorama du cinéma algérien.

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsJeudi 26 mai 2011 - PAGE12 Jeudi 26 mai 2011 - PAGE 13

A J -9 DU MATCH MAROC - ALGÉRIE

Un derby qui intervient àune période (fin de saison)où les joueurs n'ont plus dejus. Pas de quoi satisfaireaux impératifs d'un duel épui-sant à tout point de vue. Pourles joueurs, mais égalementles staffs technique et médi-cal sans oublier les milliers,les millions de fans. La ten-sion monte et chaque anta-goniste pense détenir «lasolution miracle» pour sur-passer les obstacles, sur-monter ses peurs pour rem-porter les trois points du déci-sif et capital, à la fois, ren-dez-vous du samedi 4 juin2011. Le technicien algériena choisi Murcie et son centre«La Manga» pour rechargerles accus de son ensemblequi ne sera au complet qu'à72 heures de la grande expli-cation. Avant, c'est un travailde récupération, de muscula-tion et un peu de technico-tactique qu'il propose à sestroupes. Hier, trois joueurs,Djamel-Eddine Mesbah,

Adlène Guedioura et HassanYebda, ont effectué uneséance de musculation à lasalle du centre d'entraîne-ment «La Manga Club» arapporté le site de laFédération. Ce trio avaitrejoint mardi la ville deMurcie, lieu du stage prépa-ratoire des Verts. Le reste dugroupe a été «laissé aurepos», précise la mêmesource. A la fin de la journéed'hier, une séance d'entraî-nement était programméesur l'un des terrains ducentre sportif. Celle-ci a étéprécédée d'une zone mixte(Benchikha a prévu uneseconde le 30 mai) pour lesmédias algériens présentssur place, a indiqué la FAF.

La conviction de YebdaLe milieu international

algérien de la SSC Naples, aestimé que l'équipe nationaleira donner la réplique auMaroc avec l'intention de «sedonner à fond», lors de la 4e

journée (groupe D) des élimi-natoires de la Couped'Afrique des nations CAN-2012. «On sait pertinemmentque ça sera un match diffici-le. Nous sommes en train denous préparer en consé-quence avec la ferme inten-tion d'aller à Marrakech pournous donner à fond et revenirinch Allah avec un bon résul-tat», a indiqué Yebda hier ausite DzFoot. Le milieu de ter-rain de Naples a été le seuljoueur à rejoindre le groupe

mardi. Il est arrivé de Parisen soirée par le même volque le président de laFédération algérienne defootball (FAF), MohamedRaouraoua. «On est tousconscients de la tâche quinous attend le 4 juin. Ça seradifficile pour les deux sélec-tions qui vont chercher àavoir le gain du match.J'estime que la pression serasur les deux équipes, et pasuniquement sur lesMarocains qui joueront chez

eux et devant leur public», a-t-il ajouté. S'exprimant sur leretour de Kadir, Guedioura,et Matmour en sélection,Hassan Yebda s'en réjouit,estimant que ça sera unechose positive pour le grou-pe.

«Le retour des blessés vanous faire énormément debien. Ça va permettre aucoach d'avoir l'embarras duchoix pour composer lemeilleur onze face auMaroc», a-t-il affirmé.

Le week-endde «transition»

Moins de dix jours et Marocains et Algériens saurontqui des Fennecs et des Lions de l'Atlas remporteront labataille du 4 juin prochain à Marrakech.

La Fédération royalemarocaine de football(FRMF) a réservé 500 billetssupplémentaires au profitdes supporters algériens quiferont le déplacement àMarrakech pour suivre lematch Maroc-Algérie de qua-lification à la CAN-2012 dansle cas où les 1 500 ticketsalloués aux fans des Vertsseront épuisés, a indiqué hierla presse marocaine.

Cette décision a été priselors de la réunion qui s’esttenue mardi à Marrakechentre le comité d’organisationde la FRMF avec l’ensemble

des intervenants dans la pré-paration de la rencontre du 4juin prochain, rapporte lejournal Al-Ahdath Al-Maghribia.

Les deux fédérationsalgérienne et marocaines’étaient mises d’accord pouroctroyer 1 500 billets d’entréeaux supporteurs des deuxformations à l’aller et auretour.

De même source, on sou-ligne que le comité d’organi-sation de la rencontre aaffecté le côté Est du stadeaux supporteurs algérienspour encourager les protégés

de Abdelhak Benchikha. Par ailleurs, le quotidien

rapporte que deux respon-sables représentants laFédération internationale defootball association (Fifa) etla Confédération africaine defootball (CAF) seront dési-gnés très prochainement afinde veiller à l’organisation decette importante rencontre.

Les deux instances defootball communiqueront, lasemaine prochaine, à laFRMF les noms et la date deleur arrivée avec pour mis-sion de s’enquérir des der-niers préparatifs au match.

nationale de football du Maroc NadirLamyaghri a déclaré à propos du prochainface à l’Algérie comptant pour la 4e journée dequalification à la CAN-2012 que ses coéqui-piers allaient «éviter de commettre les erreursdu match aller».

«Nous allons éviter de commettre leserreurs du match aller afin d’arracher unrésultat positif lors de la prochaine rencontredécisive de Marrakech», le 4 juin, a déclaré lejoueur du Widad de Casablanca dans unentretien au journal Akhbar El-Yaoum ajou-tant que le sélectionneur Eric Gerets allait«corriger les failles constatées à Annaba».S’agissant des nombreux blessés (MehdiCarcela, Mounir El-Hamdaoui, AhmedKantari, Rachid Soulaimani) enregistrés dansla sélection marocaine, Lamyaghri a indiquéque «nul doute que ces défections ont causédes soucis chez le sélectionneur qui doitrevoir sa tactique en fonction de cette nouvel-le donne». «Eric Gerets devrait certainementadopter un plan B et appliquer une tactiqueautre que celle qu’il avait mise en place», asouligné le keeper marocain en estimant que

«le temps qui restait avant le match ne luiétait pas favorable».

«Le technicien belge doit subir une fortepression avant le rendez-vous du 4 juin», aencore estimé Nadir Lamyaghri avant designaler qu’il aurait aimé voir ce match sedérouler au complexe Mohammed V deCasablanca qui possède «une base de sup-porteurs conférant à des rencontres de cettetaille une ambiance festive et enthousiaste».

500 billets supplémentairespour les fans algériens

A J -5 DE L'ÉLECTIONDE LA FIFA

Bin Hammam siffléhors-jeu, Blatter

file au but

Le Qatariote MohammedBin Hammam, qui s'était faitle chantre anti-corruption,est visé par une procédurede fraude présumée dans lecadre des élections à la Fifale 1er juin, ce qui devrait lais-ser le champ libre à sonadversaire, le SuisseJoseph Blatter, pour un qua-trième et dernier mandat.

«J'ai l'ambition et lacapacité de redorer le bla-son de la Fifa», expliquait àl'AFP le Qatariote, présidentde la confédération asia-tique, qui soulignait encoreque ce qui «fait défaut» à laFédération internationale defootball, «c'est cette trans-parence» que le grandpublic réclame.

Mais le voilà à son tourrattrapé par la tempête, luiqui avait aussi écrit sur sonblog le 12 mai : «Il estimpossible de nier que laréputation (de la direction dela Fifa) a été salie au-delàde toute comparaison (sousla présidence de M.Blatter)».

Le comité d'éthique de laFifa, qui avait déjà prononcédes sanctions dans le cadredes affaires de corruptionqui avaient éclaté enoctobre dernier, a ouvert,hier, une procédure visantquatre responsables, dontMohammed Bin Hammamet le Trinidadien JackWarner, vice-président de laFifa, pour de «possibles vio-lations» du code éthique et«allégations de fraude»dans le cadre de l'électionprésidentielle de la Fifa du1er juin. Outre ces deux per-sonnalités de premier plande la Fifa, sont aussi visésdeux dirigeants moins envue, responsables du footcaribéen, Debbie Minguellet Jason Sylvester.

Audience le 29 mai Leurs arguments de

défense sont attendus le 27mai et leur audience devantle comité d'éthique de la Fifaà son siège de Zurich estprévue le 29 mai... soit troisjours avant l'élection prési-dentielle de l'instance dufootball mondial.

L'affaire est partie depropos rapportés le 24 maiau secrétaire général de laFifa Jérôme Valcke parChuck Blazer, membre du

comité exécutif de la Fifa etsecrétaire général de laConcacaf.

M. Blazer aurait dénoncéen particulier une réunion dela Confédération du footballcaribéen, apparemmentorganisée conjointementpar Warner et Bin Hammam,qui aurait eu lieu les 10 et 11mai derniers. Cette réunionaurait été en rapport avecles élections présidentiellesà venir à la Fifa.

M. Bin Hammam pourra-t-il se relever ? Le timingjoue contre lui. L'hommed'affaires qatari, 62 ans,était déjà incriminé dans unautre dossier par une com-mission d'enquête parle-mentaire britannique menéepar l'ex-président du comitéde candidature anglaisepour le Mondial 2018, LordDavid Triesman, et desrévélations du SundayTimes.

L'enquête de l'hebdoma-daire anglais avançait quedeux hauts responsables dufootball mondial avaientmonnayé leur vote dans lecadre de l'attribution duMondial-2022 pour... leQatar, fief de Bin Hammam,en échange de 1,5 millionde dollars (1,05 million d'eu-ros). La procédure ouvertehier, si elle souille un peuplus l'image de la Fifa, sertévidemment la candidaturede Sepp Blatter, qui avait faitpart à l'AFP de son plan«tolérance zéro», pour luttercontre la corruption «avec lerenforcement des outils juri-diques et éthiques» et une«idée d'un conseil de sagesavec des personnalitésvenues hors du monde dufoot». Les partisans de BinHammam vont sans doutecrier au complot. Le campBlatter pourra toujours rétor-quer que le président enexercice n'avait vraimentpas besoin de ça pour bri-guer un quatrième et derniermandat à la présidence.Amérique du Sud, Afrique,Océanie, Europe : les sou-tiens déclarés avaient déjàafflué en faveur du dirigeantsuisse de 75 ans, qui sem-blait se diriger, sauf coup dethéâtre, vers une réélectiondans un fauteuil. Il y a bieneu coup de théâtre... maisaux dépens de BinHammam.

LIGUE 2(27e JOURNÉE)

Duels desextrêmes

La 27e journée du cham-pionnat professionnel deLigue 2 de football, prévuedemain, verra les équipes dubas de tableau aller «défier»celles jouant l'accession avecl'objectif de sortir indemnes deces confrontations pour gar-der intactes leurs chances demaintien.

Le CS Constantine, qui arepris le fauteuil de leader leweek-end dernier, fera un courtdéplacement à Skikda pouraffronter la JSMS, 13e, tandis queson poursuivant, le NA Hussein-Dey, accueille au stade du 20-Août-1955 la lanterne rouge, leCR Témouchent. Si les Sang etOr, battus vendredi dernier parleur rival du RCK, ne devraientpas rencontrer trop de difficultéspour se défaire du CRT, la mis-sion des Sanafir ne s'annoncepas de tout repos face à uneéquipe skikdie menacée sérieu-sement par la relégation. LeParadou AC, 14e avec un pointd'avance sur le premier relé-gable, accueille au stade de Dar-El-Beïda l'O Médéa qui croit tou-jours en ses chances d'acces-sion, les Médéens accusant unretard de 5 points sur le 3e, le CABatna qui reçoit de son côtél'USM Bel-Abbès, 5e. Les jeuxpour le podium qui mène vers laLigue 1 risquent donc d'être faitsdès ce week-end avec laconfrontation directe entre leCAB et l'USMBA et le déplace-ment de l'OM à Alger. Une victoi-re du CAB, doublée d'une défaitede Médéa face au PAC, mettrafin au rêve d'accession en L1 deshommes d'Abdelkrim Latrèche.La rencontre MO Constantine -AB Merouana sera déterminantepour l'avenir des deux équipesen Ligue 2. Le MOC, qui a enre-gistré un regain de forme lors desdernières journées après avoirflirté avec la zone rouge, a uneoccasion en or d'assurer sonmaintien à l'occasion de la venuede l'ABM (15e et premier relé-gable), qui n'a pas, elle, le droit àl'erreur. De son côté, le SAMohammadia, 11e, devra reveniravec au moins un point de sonvoyage à Oran face à l'ASMO, 7e,pour éviter une mauvaise surpri-se en fin de saison. De mêmepour l'USB, logée à la mêmeenseigne que le SAM, qui devraréaliser un résultat positif contrele MSP Batna, 8e, pour assurerdéfinitivement son maintien.Enfin la rencontre ESMostaganem - RC Kouba comp-tera pour du beurre, les deuxéquipes n'ayant plus rien à espé-rer de cette fin de saison.

StartVendredi 27 mai (16h) A Alger, 20-Août-1955 : NAHussein Dey - CR Témouchent A Biskra : US Biskra - MSPBatna A Batna : CA Batna - USM Bel-Abbès A Mostaganem : ESMostaganem - RC Kouba A Constantine : MOConstantine - AB Merouana A Oran : ASM Oran - SAMohammadia A Alger : Paradou AC - O Médéa A Skikda : JSM Skikda - CSConstantine.

CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 1 (24e JOURNÉE)

La 24e journée du cham-pionnat professionnel defootball de Ligue 1, prévuevendredi et samedi, seramarquée par l'affiche entrel'ASO Chlef et le CRBelouizdad, alors que leséquipes menacées de relé-gation seront mises à rudeépreuve.

Cette journée sera tron-quée de deux matches, WATlemcen - JS Kabylie et ESSétif - AS Khroub, reportés àune date ultérieure.

L'ASO, qui reste sur unelarge victoire face à la JSK (3-0), après deux faux pas desuite, est appelée à creuserl'écart sur son dauphin, leCRB, qu'elle accueillera dansun match à six points pour lesjoueurs de Meziane Ighil.

Un succès des Chélifiensleur permettrait de faire ungrand pas vers le titre, et sur-tout distancer leur poursuivantdirect de 9 points. De soncôté, le Chabab, qui carbure àplein régime, en témoigne salongue série d'invincibilité (12matches), aura à cœur defaire durer le suspense endécrochant un bon résultat àChlef. Toutefois, la missiondes coéquipiers du buteurmaison Islam Slimani s'an-nonce difficile face à l'ASOChlef, qui sera privée à cetteoccasion de son buteur HilalSoudani, actuellement enstage avec les Verts. Le 3e auclassement, l'USM El Harrachrecevra à huis clos la forma-tion du MC Saïda, aveccomme unique objectif de

conserver sa place sur lepodium. Le finaliste de laCoupe d'Algérie, qui reste surune défaite face à la JSK (1-0), pourrait porter provisoire-ment l'écart sur le 4e (ES Sétif)à quatre points, même s'ildevrait se méfier d'un équipedu MCS capable du meilleurcomme du pire. Les Saïdis,qui ont enchaîné mardi leurtroisième match nul de rang,cette fois à domicile face àl'ESS (1-1), devront sortir legrand jeu à El-Mohammadias'ils veulent damer le pion auxBanlieusards. La JSM Béjaïa,qui a vite consommé le départde l'entraîneur Djamel Menad,accueillera l'USM Blida, uneéquipe à la recherche depoints pour quitter sa peureluisante 14e place, synony-me de relégation. La JSMB(5e, 34 points), désormais diri-gée par Fouad Bouali, tenterade s'imposer pour s'emparerde la 3e place, en espérant unfaux pas des Harrachis faceau MCS. Au bas du classe-ment, les équipes menacéespar le spectre de la relégationlivreront de véritablesmatches couperets, où unfaux pas pourrait être lourd deconséquences. A Alger,l'USMA (13e, 24 points), quiest en train de réaliser l'unede ses plus mauvaises sai-sons depuis son accession en1995, accueillera une solideformation du MCO, qui restesur une victoire face au leader(1-0). Les Rouge et Noir, quiévolueront sans leur public,huis clos oblige, n'auront

d'autre choix que de gagnercette rencontre pour quitter lazone rouge, d'autant que leséquipes se trouvant à lamême enseigne guettent lamoindre fausse manœuvre.

De son côté, le MCO tente-ra de mettre à profit ce ren-dez-vous pour s'approcher dutrio de tête, et pourquoi pasréaliser un véritable hold-upau stade Omar-Hamadi.

Le MC Alger, accroché àdomicile par l'ESS (1-1), effec-tuera un déplacementpérilleux à Annaba pour don-ner la réplique aux Tuniquesrouges, qui veulent remporter

le gain du match afin de pro-gresser vers le milieu du clas-sement et s'éloigner du coupde la zone de turbulences.

Un match qui s'annonce apriori équilibré entre deséquipes qui aborderont cerendez-vous avec un objectifcommun. Enfin, le CABBA(dernier avec 21 points) devraimpérativement remporter sonduel face au MCE Eulma, s'ilveut continuer sa mission desauvetage en toute sérénité.

Un faux pas des Bordjienscompliquerait davantage leursituation dans la quête dumaintien.

La victoire arrachée lorsdu derby face à l’ASO Chlef amis un peu de baume aucœur des fans desHamraoua, «exaspérés» plu-sieurs semaines durant de laguigne qui poursuivait leursfavoris (MCEE, MCA, JSK etCABBA). Le coach desMouloudéens est, quant à lui,resté «zen».

Il a réussi à «chambouler»le groupe en prenant desrisques, notamment par laconvocation des jeunesChérif, Medjahed et Bentiba.Slimani a paru satisfait de laprestation d'ensemble de sonteam devant le leader. Pourle déplacement de demain àAlger, il devra se passer desservices de son libéro, et ex-

défenseur de l'USMA, AmineZidane, sorti peu avant la findu derby de l'Ouest pourcause de blessure. L'IRMeffectuée par le joueur a révé-lé une fissure au niveau dutalon d'Achille. D’autres exa-mens radiologiques seronteffectués pour démentir lesinformations annonçant unefracture et une indisponibilitédu joueur jusqu'à la fin de sai-son. SAS devrait, par ailleurs,mettre une croix sur la partici-pation d'autres blessés etsuspendus (Benatia,Belabbès etc.). Une chose estsûre, il s'agit de la reconduc-tion de l’habituelle paire cen-trale Zoubir Ouasti-KadaKechamli.

C. K.

START• VENDREDI 27 MAI (19H)A Alger, Omar-Hamadi (16h) : USMA - MC Oran (huis clos)A Chlef : ASO - CR Belouizdad A Béjaïa : JSMB - USM Blida A Bordj-Bou-Arreridj : CABBA - MCE Eulma

• SAMEDI 28 MAI (16H) A Annaba : USMAn - MC Alger A Alger, Stade du 1er-Novembre : USMH - MC Saïda (huisclos)

* Les matches WA Tlemcen - JS Kabylie et ES Sétif - ASKhroub sont reportés à une date ultérieure.

NADIR LAMYAGHRI (GARDIEN MAROCAIN) :

JO-2012 (ÉLIMINATOIRES)LES ZAMBIENS ARRIVERONT

LUNDI À ALGER

Trois professionnelsen renfort

Le sélectionneur de l'équipe olympique zambienneLucky Msiska a fait appel à trois joueurs professionnels envue du match face à l'Algérie, prévu le 3 juin prochain austade du 20-Août (Alger), comptant pour le troisième touraller des éliminatoires du tournoi de football des Jeux olym-piques Londres-2012. Les trois professionnels retenus sontles attaquants Fwayo Tembo (Suisse) et Rodgers Kola(Israël) et le défenseur Emmanuel Mbola (TP Mazembe-RDC), a révélé Msiska à la presse locale, à l'issue d'uneréunion de travail avec le sélectionneur de l'équipe (A)Dario Bonetti. Concernant les autres professionnels, lesmilieux de terrain Chisamba Lungu (Russie), VenaciousMapande (Egypte) et Justin Zulu (Israël), qui évoluent éga-lement en équipe zambienne seniors, le coach Bonnetiprendra une décision sur leur éventuelle libération à la finde cette semaine, précise la même source.

«Je m'attends à cinq joueurs professionnels dans l'équi-pe, mais pour le moment, nous sommes certains d'avoirFwayo, Mbola et Kola. Quoi qu'il en soit, je sens encoreque les joueurs que nous avons vont reussir quelque choseen Algérie», a déclaré Msika à la presse locale.

«Le staff technique n'a pas encore tranché sur l'oppor-tunité de rappeler les défenseurs Christopher Munthali etStephen Kabamba» a-t-il expliqué.

Il a, toutefois, indiqué Kabamba, qui joue pour ZescoUnited, ne rejoindra l'équipe que lundi prochain après lematch contre le club marocain du MAS en 1/8e de finale«bis» de la Coupe de la Confédération africaine de football.

D'autre part, Msiska a déclaré que le staff technique apris des dispositions pour s'entraîner au Centre olympiquede la jeunesse à Lusaka afin de permettre à son équipe des'habituer à jouer sous les projecteurs (nocturne).

L'équipe zambienne devrait rallier l'Algérie lundi pro-chain pour affronter l'Algérie. Le match retour se déroulerale 18 juin à Chingula (Zambie). L'équipe qualifiée disputeraun tournoi final dans un pays africain qui sera désigné parla CAF. Les trois premiers se qualifieront directement pourles Jeux olympiques de Londres. Le quatrième jouera unmatch barrage contre une équipe asiatique.

MC EL EULMA

Derby dramatique !Les Vert et Rouge, après avoir buté sur l’USM Alger la

semaine dernière en concédant un nul lourd de consé-quences, effectueront demain un périlleux déplacement àBordj-Bou-Arréridj pour affronter les Criquets jaunes, eux aussien très mauvaise posture, fermant la marche au classement.Cette rencontre entre deux potentiels relégables sera drama-tique pour les uns comme pour les autres dans la mesure oùle perdant posera un premier pied en Ligue II. Les hommes deAbdelkrim Bira ont engrangé sept points lors des trois der-nières rencontres jouées à El-Eulma. Le coaching de Bira estlui-aussi responsable de cette situation quand on sait que lamanière de jouer des camarades de Karaoui laisse beaucoupà désirer, se contentant de balancer de longues balles vers lesavant-postes et qui ont fait le bonheur des défenseurs algérois.Pour espérer sauver la saison, il va falloir trouver d’autres solu-tions (surtout tactiques) à même de sortir le groupe de son car-can. Boulemdaïs (suspendu) ne sera pas de la partie et seracertainement remplacé par le jeune Kadri, mais Belhadjreprendra sa place et pourrait être ce meneur de jeu qui faitgrandement défaut à l’équipe. Hocine Zekri de son côté, enbon pédagogue, va essayer de sortir vainqueur de ce derby etespère ainsi contribuer au sauvetage du navire bordji. Cetterencontre, dont l’enjeu est vital pour les deux équipes, se joue-ra sur de petits détails et le mieux préparé psychologiquementl’emportera certainement.

Mostefa Djafar

MC ORAN

Slimani face aux absences

CA BORJ BOU ARRÉRIDJ

Vaincre ou sombrerLanterne rouge depuis l’entame du championnat, le

CABBA, qui se dirige vers une relégation quasi certaine,notamment après les bons résultats qu’avaient réalisés sesconcurrents immédiats lors de la dernière journée duChampionnat, en particulier l’ASK, l’USMB et l’USM Alger,sera soumis à rude épreuve demain, dans le derby qui l’op-posera sur sa pelouse à un autre relégable potentiel, le MC El-Eulma en l’occurrence, qui vient d’être tenu en échec sur sonterrain par les Usmistes d’Alger. Toutes ces données promet-tent un débat extrêmement chaud entre deux formations quijouent leur survie en Ligue 1, d’autant plus que rien ne va plusentre leurs publics et leur administration depuis la saisonécoulée. Footballistiquement parlant, tout est possible dans underby, mais les Criquets jaunes savent pertinemment quemathématiquement parlant, leur équipe n’est pas encore relé-guée mais qu’un faux pas contre les poulains de AbdelkrimBira la fera passer de la salle de réanimation à la morgue, d’oùcette lueur d’espoir qui leur fera toujours croire en ce miraclede maintien. A commencer par une victoire contre le Babya.Mission difficile pour Hocine Zekri qui espère rassembler unmaximum d’effectif pour redonner de la chance à cette équipebordjienne en battant le Mouloudia d’El Eulma.

Saâdène Ammara

Chlef tientla chance de sa vie

«Faut éviter les erreursdu match aller»

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En effet, les finales desseniors et des jeunesauront lieu à la Coupole ducomplexe olympiqueMohamed-Boudiaf, quitentera d’attirer la grande

famil le handball ist iquealgérienne. Chaque forma-tion arrivant en finaleaimerait décrocher lacoupe et étoffer son pal-marès et sa vitrine. Mais la

réalité du terrain est déter-minante, avec parfois, deregrettables influences deces mystérieuses «cou-

l isses». Pour la petiteballe, les données diffèrentcar l ’ instance fédéralereste très pointilleuse surla gestion des péripétiesde cet événement majeurdans la saison. Ainsi,«l’élément clé» qui influesur la réussite de la ren-contre est l’arbitre. Pour lacirconstance, la réunion depréparation de ces finalesa débouché sur la dési-gnation des meil leurespaires, les plus régulièreset les plus méritantes.

O. K.

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 26 mai 2011 - PAGE14

HANDBALL BASKET-BALL

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FINALES DE LA COUPE D'ALGÉRIESENIORS ET JEUNES

Le match USM Alger-OM Bel-Abbès, comptantpour la 6e et dernière jour-née du championnat desuperdivision de basket-ball de la poule play-down, qu’abritera la sallede Raïs-Hamidou, àAlger, constitue une véri-table finale, dont le vain-queur assurera son main-tien parmi l’élite alors quele perdant passera obliga-toirement par la terribleépreuve des barrages.

Ce sera donc uneconfrontation palpitante etindécise entre deux nou-veaux promus qui tente-ront de s’imposer pouratteindre leur objectif.L’OMBA, qui s’est imposélors de la premièremanche jouée sur sonterrain (67-64), est mieuxloti que son adversaireusmiste, condamné àgagner par un écart supé-rieur à trois points.

La formation de laMekerra tentera donc degagner, voire enregistrerune courte défaite pourcontinuer son aventure ensuper-division.

L’autre match du grou-pe C, mettant aux prisesle NA Hussein-Dey etl’ASPTT Alger, sera sansenjeu, étant donné que leNAHD, invaincu en 5matches, a assuré sonmaintien, à l’inverse desPostiers qui quittent, à lasurprise générale, l’élitede la balle au panier,deux saisons seulementaprès avoir décroché leurseul titre de championd’Algérie, chez lesseniors messieurs.

Au niveau du groupe

D, on assistera à un duelindirect entre le CRBTémouchent (8 points) etl’AU Annaba (7 points).Les deux formations, quijoueront à domicile sui-vront avec intérêt leursduels respectifs pour êtrefixées sur leur sort. Unevictoire du CRBT face auleader, l ’AB Skikda(10 points), lui assurera lemaintien quel que soit lerésultat des Annabis faceà la lanterne rouge dugroupe, l’USMM Hadjout,déjà condamnée au pur-gatoire.

Seule une défaite deTémouchent sauveraalors le club cher à KamelBoukhachabia grâce àson meilleur goal averageparticulier et enverraitdonc celui de Bensaâdaaux barrages.

Une chose est sûre,les contacts par «télépho-ne» entre Annaba etTémouchent ne serontpas rompus durant lesquatre quarts-temps,dans l ’attente d’unebonne nouvelle de part etd’autre.

M. A.

STARTVendredi 27 mai à 15hPoule CA Raïs-Hamidou : USMAlger – OM Bel-Abbès A Staouéli : ASPTTAlger – NA Hussein-Dey(16h)

Poule DA Aïn-Témouchent :CRB Témouchent – ABSkikdaA Annaba : AU Annaba -USMM Hadjout

L’un des moments les plus prisés par les sportifs,toutes filières confondues, l’ultime tour de la Couped’Algérie par excellence se tiendra ce week-end.

FINALE MESSIEURS :GS PÉTROLIERS - HBC EL-BIAR

Déséquilibrée, dites-vous ? Le hasard du calendrier a fait en sorte

que ces deux équipes se retrouvent dansun deuxième duel après celui de lasemaine passée pour le compte du cham-pionnat national. Il est vrai que les deuxensembles se sont quelque peu «ména-gés» pour la circonstance, évoluant avecl’esprit de disputer un round d’observationet presque en «amical» car, d’un côté, lechampionnat était «plié» et, de l’autre,aucune équipe ne voulait trop forcer, etce pour éviter de fâcheuses blessures.Mais ce «face-à-face» de vendredi pro-chain prendra une autre tournure et unenjeu grandiose. Et comment ! Lesobservateurs n’hésitent pas à pencher du

côté des Pétroliers pour désigner lesvainqueurs. Les El Biarois sontconscients de cette situation. Aussi, lecoach Bechkour aura beaucoup à fairepour galvaniser sa troupe. En son sein,des éléments sont capables de se sur-passer pour faire honneur à leur club et àleur quartier qui est un des fiefs du hand-ball. Il faudra voir à l’œuvre Senouci,Djehiche, Cheikh, Daoud, Benmaghsoula,entre autres. Cependant, ils auront affai-re à la rude concurrence des expérimen-tés Berkous, des frères Chahbour,Zouaoui, Sahli et du toujours jeuneBoudrali.

O. K.

FINALE DAMES :GS PÉTROLIERS - HBC EL-BIAR

Du suspense pour ce classico ?Le match GS Pétroliers

- HBC El Biar est devenu,par la force des choses etdes péripéties du handballféminin algérien, l’un desrendez-vous à ne pasrater, tout comme lesautres confrontations oùévoluent Gdiyel et Hawade Saïda. Pour cette ren-contre de samedi, il y auraun air de revanche du côtédes Pétrolières qui ont étébattues lors de la dernièrejournée du play-off par cesmêmes El Biaroises. Encette finale, Ouchia, pourle GSP, et RayaneMohamed, pour El-Biar,préparent consciencieuse-ment leurs protégées pourqu’elles soient à la hauteuret faire honneur au hand-ball féminin algérien qui arepris des couleurs au der-nier championnat d’Afrique

d’il y a quelques mois enEgypte. Après s’être assu-rées le t i tre de cham-pionnes d’Algérie pour la18e fois dont 13 de suite,les Pétrolières vontessayer de décrocher cetrophée pour la 17e fois.En face, les El Biaroises

se jetteront dans la bataille(sportive bien sûr) pourfaire comme leurs précé-dentes camardes qui ontgagné en 2007 auxdépens des Universitairesd’Alger, en l’occurrence leRIJA.

O. K.

STARTVendredi 27 mai 2011U19 garçons (10h) :MC Saïda - RC Arbaa U18 filles 11h30 : CHBBachdjarah - HBC El-Biar U20 filles (14h) : JSAzellaguen - GSPétroliers Seniors hommes(16h) : GS Pétroliers -HBC El-Biar.

Samedi 28 Mai 2011U16 filles (10h) : HBSaïda - MF Akbou.U17 garçons (11h30) :GS Pétroliers - M Aïn-Taya.U21 garçons (13h) : MCSaïda - ES Aïn-Touta.Seniors Dames (15h) :GS Pétroliers - HBC El-Biar.

La Coupolepour réunirtoute la famille

C’est sûr que les présents à laCoupole auront du plaisir à regarder jouerces jeunes handballeurs. A la lecture desformations en présence, force est deconstater que celles de la région Centresont en grand nombre avec huit fina-listes contre trois de l’Ouest, principale-ment de Saïda, et un seul de l’Est qui estAïn-Touta. Certaines associations ont prisl’habitude de toujours avoir une équipefinaliste et nous pensons à Bachdjarah,le Mouloudia et Hawa de Saïda, le RCArbaâ, le HBC El-Biar, Awzelaguen et le

GSP. Malheureusement, des associationsfigurant constamment en division nationa-le seniors ont rarement eu une formationfinaliste. Pour revenir à la réalité de cesfinales, certaines d’entre elles s’annon-cent intéressantes de par le niveau desadversaires en présence. Il s’agit dumatch des U 18 (ex-cadettes) entre leCHB Bachdjarah et le HBC El Biar, toutcomme celle des U21 (ex-juniors gar-çons) avec le duel MC Saïda-ES AïnTouta.

O. K.

FINALES JEUNES

Les «petits» veulent étonner !MARATHON DE L'ASBAC

La 5e édition ce vendrediFidèle à ses traditions, l’Association sportive

Bouchaoui athlétique club organise ce vendredi 27mai la 5e édition de son marathon.

Le départ se fera tôt le matin (6h) à partir del’INFS/STS (Institut des sciences et de la technolo-gie des sports). Les participants auront pour pointd’arrivée la plage d’Aïn-Tagouraït, wilaya de Tipasa.Selon les organisateurs, cette 5e édition connaîtraune forte participation. Environ 200 athlètes ont déjàconfirmé leur présence. Le parcours de 42 km sefera dans un délai de course maximal de 5h30.

A. A.

CHAMPIONNAT DE SUPERDIVISION(6E JOURNÉE DU TOURNOI

PLAY-DOWN)

Duel USMA-OMBAà Raïs-Hamidou

Le Festival de Cannes a baissérideau. D’après les spécialistes,sur place, ce fut un grand cru et

l’une des meilleures éditions de ces der-nières années. L’actualité politico-média-tique (affaire DSK, notamment), le scan-dale du Danois Lars Von Trier (à proposd’Hitler), des starlettes de moins en moins«habillées» (les robes transparentes...) ettoutes les querelles de palais ne sont quedu passé... Le cinéma, le vrai était au ren-dez-vous. La famille, les enfants, lespères, les mères ont souvent été au cœurde ce cinéma-là et entre drames, comé-dies sociales, road-movies, polars, filmmuet ou halluciné, le jury présidé par DeNiro aura fait son bon choix.

L’Américain Terrence Malick a raflé laPalme d’or avec son The tree of live(arbre de vie) et tout le monde aura recon-nu là une valeur refuge. Terrence Malickc’est du solide, de l’installé, de l’inatta-quable.

Sorte d'ermite auprès duquel le solitai-re Clint Eastwood passerait pour un exhi-bitionniste branché, le Malick aura étéinvisible à Cannes et celui qui n’aura tour-né que quatre films en presque 40 ans decarrière suscite encore bien des mystèresen choisissant délibérément de se taire.

Les joyeux drilles du festival (Canal +,BFM, Paris Première, etc.) avaient beau«chauffer le bendir» avant la projo du film,rien ne filtrait. Digne héritier des Griffith,Welles ou Kubrick, c’est en fait le seulcinéaste vivant encore capable de pous-ser les magnats à aligner des dizaines de

millions de dollars pour des méditationslyriques à des brouillards philosophiquesqui échappent à toute logique et laissentparfois de marbre le grand public... Et lecouperet est donc tombé : après la projec-tion du film, deux grandes stars mascu-lines, Sean Penn et Brad Pitt, ont perdutout le clinquant hollywoodien et se sontfondues dans le grand dessein du maîtreet ses ellipses vertigineuses ! Un romanfamilial avec ses mésententes, ses inquié-tudes, ses déceptions, etc., aura été missur grand écran et le grand Festival deCannes (avec ses fragrances anglo-saxonnes, cette année encore) l’aura cou-ronné sans que personne ou presquetrouve à redire... Idem pour ce qui est desfrères Dardenne et leur Grand Prix du jury(seconde recompense cannoise après laPalme d’or) pour le Gamin au vélo. Unfilm paraît-il émouvant et lumineux surl’enfance en mal d’amour. Les réalisa-teurs liégeois qui ne sont jamais rentrésbredouilles de Cannes (deux Palmes d’or,un prix du jury et plusieurs prix d’interpré-tation auparavant) confirment là leur inté-rêt pour la jeunesse et poursuivent leurœuvre singulière alliant suspense façonthriller et sobre émotion sur les questionsde famille déchiquettée. Il nous tardedonc de voir ces deux films où de primeabord la réalité dépasse la fiction, et ce,avec talent ! Reste que, personnellement,je ne comprends toujours pas pourquoi leprix d’interprétation masculine à JeanDujardin dans The artist, un film muet quirepose sur des haussements de sourcilset des mines de séducteur gominé. Celadit, l’ascension de ce Dujardin (révélé

dans le rôle de Loulou dans la série Unegars, une fille) va faire du bruit chez lespetits comédiens des séries TV. Passerdu petit écran au grand, ça ne tient pasqu’au talent, paraît-il... Soumis à unesorte de loi du silence «agrémentée» deconnivences intéressées, les journalistesfrançais (tous supports confondus) ont dequoi dépasser la fiction par la réalité des«choses». Et là, on revient à l’affaire DSKet à son traitement médiatique.

Différences culturellesDans la foulée de son inculpation à

New York, le désormais ex-patron du FMIaura été dans toutes les sauces. Entre vieprivée et vie publique, une ligne jauneaurait été franchie par certains et commede bien entendu, les Américains n’au-raient pas dû montrer le DSK menotté, leDSK dans ses petits souliers... La trans-parence à l’américaine serait une folie !Sur France 2, sur LCP, sur BFM, etc., quede vierges effarouchées alors que l’on taitle nouveau bébé de Sarko avec Carla,alors que l’on chuchotte des rumeurs dechiottes sur des couples politico-média-tiques (Montbourg-Pulvar, Borloo-Schönberg, Kouchner, Ockrent, etc.),alors que l’on cache encore la relation deRoland Dumas (en tant que ministre desAE) avec la fille du ministre syrien de laDéfense, alors que l’on minimise encorel’affaire Mazarine ou l’hypocrisie d’uncouple séparé, Hollande-Royal, en pleinecampagne électorale... Cette fois-ci, fautsurtout pas aller chercher midi à quatorzeheures entre les draps sales du coupleDSK-Sinclaire, la réalité dépasserait la fic-

tion. Et la fiction, c’est secondaire, d’aprèsles donneurs de leçons démocratique,journalistique, de dignité humaine. «Toutne doit pas être public», ont scandé les«offusqués», les sidérés par la manièredont leur Dominique a été traité. Pourtant,comme pour Madoff ou plus récemmentBen Laden, la totalité des médias mon-diaux ont accepté les règles desAméricains et ont tous repris leurs stéréo-types. En fait, et vu d’ici, le problème desFrançais est purement culturel.

Ils tiennent encore à leur fameuseexception et pour eux, séduire n’est pasvioler, trahir n’est pas mentir et dumoment qu’il n’y a pas mort d’homme»(dixit l’inusable Jack Lang) faut pas tropen rajouter... Enquêter, montrer ou s’arrê-ter ne serait-ce un instant sur «l’objet duscandale», la Nafissatou de Guinée n’estpas la priorité des médias français. Le«droit à l'information» aurait des limitesdans un univers saturé d’informations et...il pourrait même raisonner avec le voyeu-risme et la démagogie.

On croit rêver ! Au pays où le dénigre-ment de l’autre est un sport national (bienplus que notre t’menchir ), fallait pas suc-comber à la transparence à l’américaine.La grandeur et «le risque» du métier dejournaliste à la française sont de ne pastout dire... On appréciera selon notre cul-ture à nous qui n’avons malheureusementpas d’affaires à la DSK à nous mettresous la dent. Dommage. C’est peut-êtrepour ça qu’on reste bloqués dans la fictionalors que des réalités peuvent très bien ladépasser pour peu qu'on dise vrai !

M. N.

Par Mourad N.

Quand la réalité dépasse la fiction...en coinen coinL’L’

SNS SSooiirr NNuumméérriiqquuee Jeudi 26 mai 2011 - PAGE 15

nn Graver des imagesWindows 7 introduit enfin une fonction que les autres sys-

tèmes d'exploitation n’ont pas depuis des années : la possibili-té de graver des images ISO de CD ou de DVD. Il suffit dedouble-cliquer sur l'image ISO, choisissez le lecteur avec ledisque vierge, cliquez sur Graver et votre disque est créé.

nn Créer et monter des fichiers «VHD»Microsoft Virtual PC crée des disques durs virtuels dans des

fichiers VHD, et Windows 7 peut désormais monter ces fichiersdirectement afin que vous puissiez y avoir accès. Cliquez surDémarrer, tapez diskmgmt.msc et appuyez sur Entrée, puis cli-quez sur Action et Joindre VHD et choisissez le fichier que voussouhaitez monter. Il apparaîtra alors comme un lecteur virtueldans l'explorateur et peut être consulté, copié ou écrit commen'importe quel autre lecteur. Cliquez sur Action puis Créer VHDet vous pouvez maintenant créer un nouveau lecteur virtuel(faites un clic droit, sélectionnez Initialiser le disque, et après unclic droit sur l'espace non alloué et choisissez Nouveau volumesimple à mettre en place). La ligne de commande utilitaireDiskPart a également été améliorée avec des outils pour déta-cher un fichier VHD, et une commande en vue d'accroître lataille d'un disque virtuel au maximum.

nn Réparation du démarrageSi vous avez téléchargé Windows 7, c'est une bonne idée de

créer un disque de réparation de systèmes d'emblée dans lecas où vous rencontrez des problèmes pour démarrer le systè-me d'exploitation plus tard. Cliquez sur Démarrer, Maintenance,Création d'un système de réparation de disque, et laissezWindows 7 créer un disque de secours bootable. Si le pire seproduit alors ce pourrait être la seule façon de redémarrer votrePC de nouveau.

nn Contrôlez et gérez vos enfantsFatigué que vos enfants fassent l'installation de logiciels

douteux ou l'exécution d'applications qui vous sont réservées ?AppLocker est une nouvelle fonctionnalité de Windows 7 quigarantit que les utilisateurs ne peuvent exécuter les pro-grammes que vous spécifiez. Ne vous inquiétez pas, c'est plusfacile à mettre en place qu'il n'y paraît : vous pouvez créer unerègle pour autoriser ce que vous voulez par un éditeur particu-lier, afin de choisir Microsoft, par exemple, et permettre d'exé-cuter toutes les applications signées Microsoft. Lancezgpedit.msc et allez à Configuration ordinateur,

Paramètres Windows, Paramètres de sécurité, Contrôle del'Application des politiques AppLocke.

nn Passer à un autre écranWindows 7 offre maintenant un moyen standard pour bascu-

ler l'affichage d'un moniteur à un autre : appuyez simplementsur Win + P ou exécuter DisplaySwitch.exe et choisissez votreécran préféré. (Cela n'aura aucun effet si vous avez un seulécran connecté.)

nn Compréhension du système de restaurationDans l’utilisation de la restauration du système dans les ver-

sions précédentes de Windows il n'y a aucun moyen de savoirquelles applications pilotes peuvent disparaître, il vous suffit del'essayer et voir. Windows 7 est différent. Bouton droit surOrdinateur, puis sélectionnez Propriétés, Système de protec-tion, Restauration du système, et choisissez le point de restau-ration que vous souhaitez utiliser. Cliquez sur le boutonNouveau pour Scan pour les programmes concernés et lespilotes seront supprimés ou récupérés en sélectionnant ce pointde restauration.

nn Calibrer votre écranLes couleurs que vous voyez sur votre écran peuvent varier

en fonction de votre moniteur, les paramètres de la carte gra-

phique, l'éclairage et plus, mais la plupart des gens uti-lisent Windows par défaut. Et cela signifie qu’une photonumérique que vous pensez parfaite peut sembler trèsmauvaise pour tout le monde. Heureusement mainte-nant Windows 7 offre un affichage couleur «CalibrationWizard» qui vous permet de configurer correctementvotre luminosité, le contraste et la couleur, et un tunerClearType pour s’assurer que les textes sont nets et pré-cis. Cliquez sur Démarrer, DCCW type et appuyez surEntrée pour faire un essai.

nn Ajout du support du réseauPar défaut, Windows Live Movie Maker ne vous lais-

sera pas importer des fichiers sur un réseau, mais uneretouche rapide du registre va changer cela. Lancerregedit, accéder à la clé HKEY_CURRENT_USER\Software \ Microsoft \ Windows Live \Movie Maker,ajouter une valeur DWORD nommée AllowNetworkFileset la fixer à 1 pour ajouter le support réseau.

nn Activer le mode XPSi vous avez un logiciel important qui ne fonctionne

plus sous Windows 7, alors vous pouvez essayer d'utili-ser XP Mode, une copie virtuelle de XP qui s'exécute

dans une fenêtre sur votre bureau Windows 7.Mais il y a un gros problème potentiel, comme XP Mode

fonctionne uniquement avec les systèmes qui ont une virtuali-sation matérielle (AMD-V ou Intel VT) intégrée et activée. Sivous avez un processeur compatible cela peut être une ques-tion d'activer l'option dans le BIOS. Une approche plus sûreserait d'utiliser VirtualBox un outil de virtualisation qui n'insistepas sur un support matériel, mais alors vous devrez trouver unecopie sous licence de XP (ou toute autre version de votre logi-ciel Windows), requise pour sa machine virtuelle.

nn Activer Wi-Fi virtuelWindows 7 comprend une fonctionnalité peu connue appe-

lée Virtual Wi-Fi, qui transforme efficacement votre PC ou ordi-nateur portable en un routeur logiciel.

Tout autre Wi-Fi équipements à sa portée — un ordinateurde bureau, ordinateur portable, un iPod peut être – pourrait«vous voir» en tant que nouveau réseau et, une fois connecté,et partager votre connexion internet. Cela ne fonctionnera quesi votre pilote de carte sans fil est reconnu. Vérifiez auprès devotre fabricant de carte et assurez-vous que vous avez installéles derniers pilotes capables de vous donner les meilleureschances.

Astuces Windows Seven (7)

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 26 mai 2011 - PAGE 17

[email protected]

m Dès que l'envie d'uriner se présente,ne vous retenez pas, allez auxtoilettes. De cette façon, l'urine nestagne pas longtemps dans la vessie,ce qui pourrait favoriser laprolifération des germes et donc lesinfections urinaires.

m Prenez votre temps. Installez-vouset laissez faire en douceur. Surtout neforcez pas, au risque d'abîmer votrepérinée.

m Videz complètement votre vessie àchaque fois. Toute rétention d'urinefavorise la multiplication desgermes, lesquels peuvent provoquerune infection urinaire.

m Ne pratiquez pas le «stop pipi», cetexercice n'est pas compatible avecune bonne vidange de la vessie.

m Mesdames, allez urinersystématiquement après les rapportssexuels.

m Quant aux serviettes hygiéniques,elles sont à réserver uniquement auxpériodes de règles et à changersouvent, au risque de favoriser la présence d'humidité, la macération etdonc le développement des germes.

m Essuyez-vous toujours de l'avant vers l'arrière afin de ne pasramener de germes fécaux au niveau de la vulve.

Le stressfavorise lestroubles digestifsLe stress est uneréaction dedéfense normalemais qui doitrester ponctuelle,car à la longue, ilperturbe lefonctionnement del'estomac et del'intestin. C'est ainsi que lestress est unfacteur aggravantdu reflux gastro-œsophagien(brûluresd'estomac etremontéesacides), de l'ulcèregastro-duodénal etdu syndrome ducôlon irritable. Pour diminuer lestroubles digestifs,il est doncessentiel de luttercontre le stress etparallèlementd'améliorer sonalimentation.

Prévention des infectionsurinaires : les grandes règles à respecter

Mal au ventre...Et si c'était le stress ?

Le stress aggraveles troubles digestifs,

comme les brûluresd'estomac et les

remontées acides,mais représente

également un desprincipaux facteurs

déclenchants. Si vous faites partie

des personnessoumises à un stress

chronique et quevous souffrez de

troubles digestifs,vous devez remplir

deux missionssimultanément :

réduire votre stresset rééquilibrer votre

alimentation.

Fricassée d’agneauau yaourt

Agneau en morceaux, 1 gousse d'ail, 3 c. à s. d'huile, 1 branche de romarin,

125 g de yaourt, sel

Posez la viande dans la marmite avec lagousse d'ail, les aiguilles de romarin et unepincée de sel. Ajoutez l'huile et mélangez bien le tout.Enfournez à four chaud pour 15 minutesenviron. Ajoutez le yaourt, remuez et laissezcuire encore 15 minutes en retournant lesmorceaux de gigot en cours de cuisson.Servez dans des assiettes très chaudes enrecouvrant la viande de son fond de cuisson.

Les croquants

400 g de sucre, 200 g d'amandes, 100 g de beurre, 6 g de levure chimique,

3 zestes de citron, 3 œufs

Mélangez les ingrédients dans une terrine.Ramollisez avec de l'eau ou du lait jusqu'à obtentiond'une pâte souple, mais pas trop molle (style pâte àtarte).Faites 2 bandes d'environ 16 cm de large et15 mm d'épaisseur. Dorez à l’œuf à l’aide d’unpinceau. Laissez reposer les bandes pendant1/2 heure et préchauffez votre four à 180°.Faites cuire pendant 15 à 20 minutes et découpezdes croquants d'environ 1 cm de large dès la sortiedu four. Laissez-les refroidir sur une grille.

Des infusions pouroublier les excès degourmandise. Pour 4 tasses, à faireinfuser 10 minutes dansun litre d'eau bouillante.Quatre épices : 1 bâtonde cannelle + 3 clousde girofle + 2 cuilléres àcafé de graines de carvilégérement écrasées +

1 sachet de sucrevanillé. Notes fraîches :2 sachets de thé vert +1 éclat de badiane +1 branche de menthe +3 cm de gingembrefrais, pelé puis émincé.Servez avec destranches de citron vert.Mélange des sages :2 cuilléres à soupe deromarin + 12 fleurs decamomille + 1 zested'orange. Sucrez avecdu miel selon votregout. Les

légumineuses

Les légumineusestrouvent une placeimportante dans le

quotidien. Riches enprotéines et en fibres,

elles apportent, encombinaison avec lescéréales, les acides

aminés essentiels quele corps ne sait pas

fabriquer et que seulsviande et poissons

fournissent. Pauvres engraisses, elles sont à

mettre à l'honneur aussisouvent que possible.Le choix est là aussi,très varié : haricotsblancs et rouges,

flageolets, pois chiches,pois cassés, lentilles...Inspirez-vous pour les

cuisiner.

33tisanesparfumées

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son pays En fut le chef

Monnaies----------------

Gîtes

Version(inv.)

----------------Wilaya

Note----------------Pronominal

Crack----------------

Habitant

Singe (inv.)----------------

Radio----------------

Vieux

Dans legosier

----------------Acteur

américainBourrique

----------------Calcium

----------------Blessure

Poil (inv.)----------------

Epluchée----------------

Radium

Note----------------

QuaiPlanta

----------------Joua à l’OL----------------

Pays

Dote----------------

Panache

Souffris----------------

Arme----------------

PronomSaouls

----------------Néon

----------------Lent

Argon----------------

Arme

Arbre----------------

CouleurConfiants

Monnaie----------------

Est utile

Gel----------------Nomment

Convient----------------

Cadeaux

Bond----------------Demi-tour

Piège(pho.)

----------------Bavarde

Epice----------------

Île de beauté

Talentueux----------------

VolumeAssécha

----------------Préposition----------------

Fier

Golfe----------------

Pistolet----------------

Cil

Molybdène----------------

Liquide

Uniques----------------

Tableau

Fin de série----------------Panoramas----------------Passerelle

Prénom----------------

Récipient

Possessif----------------

Sommet

Mesure----------------Possessif

Périodes----------------

PaireLettre

grecqueInstruments----------------

Légumes

Campe----------------

Bruits

En a écritle scénario

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

8 films de Jean-Luc Godard.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Cinéaste français»

1- A BOUT DE SOUFFLE2- LE MÉPRIS3- PIERROT LE FOU4- LA CHINOISE5- WEEK-END

6- JE VOUS SALUE MARIE7- NOUVELLE VAGUE8- NOTRE MUSIQUE

MOT RESTANT = ZIDI

I S U M E R T O N I R AQ V E J D N E K E S P BU O N O I S E W E P E OE U I I M UZ S H E E TI S C R L DD A A R E EI L L U O F E L T O L SE U E M A R I E N O F OU G A V E L L E V U F U

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

ALMAJABIRA-TAHERNOUVEL-RAMEAU-NEDITES-LATINS-FFSASEC-DE-OES-GIAPLIS-DIVANS-TI-NOOR-DEBATS-HI-DTNU-MIP-IE-FERREESSOUNESS-MURAIS-AINTACT-GAMBIE-TBETIRE-FR-EES-PRI-ALS-TRAITS-POILBRE-PRENDS-DOSAIAI-FLUIDE-MELENTTOURAINE-HELI-TEI-NETTE-VARIES-SSOIREE-FERIES-N-SUTES-PIRATE-LIAETES-MONTRA-HE-CURS-DU-EUE-SEVIT

RE-PERE-S-MER-NUS-PAMELA-LIMON-A-RETENU-LUNES-GLDETALE-DOGUE-FOIEPATE-POTES-VINSGALE-TAMIS-RANGEOSE-FERIE-DANS-RUS-BISON-SONT-NATENTATIONS-DAMAS

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-IGHILAHRIZ-DANSLORS-ATOUT-MELO-ODE-TR-RE-HARENGUE-DAVIS-DAIMS-RI-TIRER-FAUNE-VASIROT-----TS-RIZERODES----S-RUAITRIE-T-----HODNATES-SAADI-CASE-NEE-TIGRE-DOTE-PI

-LORGNA-ROTE-PO-M-LI-E-VITE-ALLANUEES-NIE-SERAILALGERIENNE-BETON

LETTRESLETTRESLESOTHOLESOTHO

------LETSIE---MOSHOESHOE-------MASERU---------LOTI-------MAFETENG-------SOTHO-------BASUTOLAND-------------------------------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Liban

1

2

3

4

5

6

7

8

LIBANAIS

1- MONNAIE

2- PRÉSIDENT

3- CAPITALE

4- VILLE DU SUD

5- PREMIÈRE

POPULATION

6- PLATEAUX

7- PORT

8- PREMIER

MINISTRE

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 26 mai 2011 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSVille

allemande----------------

ActiniumSuit

----------------Pénurie

----------------Appris

Drame----------------

ChoisiesNéon

----------------Joyaux

----------------Couleurs

Radium----------------

Sélénium----------------

Solution

Négation----------------

Bernée----------------Substance

Période----------------Ferments

Entreprise----------------Ville deFrance----------------Argon

Colère----------------Ingurgité----------------Glaceanglaise

Saison----------------Conjonction----------------

TrolleyExiste

----------------Lac

----------------Altières

Pronom----------------Aluminium

----------------Rejeté

Bonheur----------------

Pris----------------

ClosFeintée

----------------Cube

----------------Hôpitaux

Inventas----------------

Pays----------------Détériorées

Périmée----------------

Singe----------------

Honorer

Réfute----------------

Issue

Interjection----------------Décédées

Foot à Sétif----------------

Iridium

Carburant----------------

Touffus

Cloîtrais----------------

Formed’être

Duos----------------

Reposer----------------

Moment

Mépris----------------

Idiot

Avenue----------------

Arme

Oiseaux----------------

Confiant----------------

SidéréArtères

----------------Bières

----------------Blêmira

Sabotais----------------

Invité----------------

OsJeu

----------------Souffrance

Soigner----------------

Note

Piège(pho.)

----------------Baryum

Infinitif----------------

Serpent

Gallium----------------Vieux (dés.)----------------Ferment(inv.)

Crier----------------

Feinte----------------

Radium

Brôme----------------

Île

Domestiques----------------

Jouet

Louperai----------------

Calme

Usé----------------

Râleras

Possessif----------------Observateur

Indien----------------Consonne

doubleActeur

français----------------Moralisateur

Théâtre----------------Possessif

Hélium----------------Cri d’arme

----------------Ecole

Note----------------

EntameEmpestera----------------

Leader libanais

Poisson----------------

Touffu

Dur----------------

Mesure

Poisson----------------

Révise

Personnel----------------

ArticleCravateanglaise

----------------Plantes

Note----------------

Fleur----------------

PartiCalée

Béryllium----------------

Roue àgorge

Vend auxenchères

----------------Couper

Voyelledouble

----------------Bondis

Palette----------------

Asiatique

Appris----------------

Stars

Institut----------------Assurances

(inv.)Attachée Champignon

Fleuved’Amérique----------------

Nuée

Meitnerium----------------

Loupées

Adorai----------------

Reposas

Prix----------------

Fonça----------------

EntièrePoissons

----------------Piégea

Apprécie----------------

Sec----------------

DuréeTerres

----------------Génitrices

----------------Amas

Auberge----------------

Belle-fille

File----------------

Pronom

Brins----------------Démonstratif

Cloîtré----------------

Vase

Possessif----------------

TicSous-

vêtement

Diplôme----------------

Catastro-phiques

Condition

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ANNIVERSAIRE–––––----------------------Pas de douleur, une viepleine de bonheur,de sentiments etde chaleur.C’est ma façonde dire à montrès cher

Cheriat Lyèsqui souffle sa31e bougieaujourd’hui jeudi26 mai 2011. Encette heureusecirconstance, je tesouhaite un joyeux anniversaire.Je t’aime très fort, chéri. Laâkouba à tes100 bougies, inch’Allah. Que Dieu teprotège pour moi. F124230

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PENSÉES––––––––––––––––––––

Un seul êtrevous manque et toutest dépeuplé.

Triste et doulou-reux fut le 26 mai2008, jour où nousa quittés à jamaisnotre chère mère,belle-mère et grand-mère

Mme Graïne née Chami Messaoudalaissant un vide que nul ne pourra com-bler.

Nous n'oublierons jamais ta gentilles-se, ta bonté, ta générosité exemplaire etta grandeur d’âme.

Nous ne cesserons jamais de t'aimer.Tu es dans nos pensées à chaque ins-

tant.Tes enfants, tes petits-enfants et tes

belles-filles demandent à tous ceux quit'ont connue et appréciée d'avoir unepieuse pensée à ta mémoire et de prierpour le repos de ton âme.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons. F114550/B13

––––––––––––––––––––Triste fut et sera

pour nous le 25 mai2005, déjà 6 ans, oùnous quittait àjamais notre chèreet regrettée mère

Mme Vve Kadi néeCheïkh Cherifa

Douloureux futce jour où tu es partie sans que nouspuissions faire quoi que ce soit, si cen'est verser des larmes qui reviennent àtout moment refroidir nos cœurs etmémoires.

Ses enfants, frères et sœurs ainsi quetoute la famille demandent à tous ceuxqui l'ont connue d'avoir une pieuse pen-sée à sa mémoire.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons. F117526/B13

––––––––––––––––––––Triste et douloureux fut pour nous le

18 avril 2011 où nous a quittés notrecher et regretté père et grand-père

BoutoraMohammed

El Hadj dit MouhOuzeffoun

La veillée du40e jour aura lieu cevendredi 27 mai, àson domicile, villa-ge Ighil M’hand,commune d’Aït-Chafaâ, Azeffoun.

En cette douloureuse circonstance,son épouse, ses enfants, ses petits-enfants, ses belles-filles ainsi que lesproches demandent à tous ceux qui l'ontconnu et aimé d'avoir une pieuse penséeà sa mémoire.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.

Repose en paix.Ta famille qui ne t'oubliera jamais.

F117560/B13

––––––––––––––––––––Il y a un an, le

15 mai 2010, nousquittait à jamaisnotre cher et regret-té pèreSmaïl Mohamed

Les famillesSmaïl du villageBitrouna, w. Tizi-Ouzou, et d’Hussein-Dey prient tousceux qui l’ont connu d’avoir une pieusepensée à sa mémoire et demandent auTout-Puissant de l’accueillir en SonVaste Paradis. Repose en paix.

––––––––––––––––––––Deux ans déjà depuis la disparition

de notre cher frèreMoulaï Bachir

Tu as laissé un vide immense que nulne pourra combler.

Tu nous manques beaucoup.Ta bonté, ta gentillesse et ton sens de

la clairvoyance restent vivaces dans nospensées et demeurent à jamais gravésdans nos cœurs.

En ce souvenir, tes parents deman-dent à tous ceux qui t’ont connu de prierl’Eternel dans Sa Miséricorde afin det’accueillir en Son Vaste Paradis.

Ton frère Zi Farid. F111405/B4

––––––––––––––––––––A la mémoire de notre cher et regret-

té filsBouchdamèneTarik CherifCela fait une

année, le 26 mai2010, que tu nousas quittés, à l’âgede 31 ans.

Terrible et amerfut ce jour fatidique où la mort t’a arra-ché aux tiens. Très dur de se rappelercette disparition cruelle qui nous a plon-gés dans un éternel chagrin.

Ton départ nous a laissé un grandvide que rien ne peut combler et telle-ment d’agréables souvenirs.

Les familles Oukacine etBouchdamène, surtout ta mère, ton frère,ta sœur, ton oncle Hamid et tous tes cou-sins et cousines demandent à tous ceuxqui t’ont connu et aimé d’avoir une pieu-se pensée à ta mémoire.

Repose en paix, cher fils. F124222

––––––––––––––––––––Il y a un an, nous quittait ma chère

mèreAdjaoud Tassadite

Sa douceur et sa générosité ont mar-qué tous ceux qui ont eu la chance de lacôtoyer.

Ma mère, porteuse de la mémoireculturelle locale, soutien des humbles etprotectrice des animaux et des arbres, alaissé un vide douloureux dans noscœurs et nos âmes.

Celles et ceux qui l’ont aimée aurontune pieuse pensée à sa mémoire auprèsdu Créateur.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.

Ton fils Rachid. F111402/B4

NECROLOGIE

Quoi qu’on pense de cette invitation,il faut bien convenir que c’est la premiè-re fois que deux pays arabes sont invi-tés à un sommet du G8 qui se tiendra les26 et 27 mai à Deauville, en France. Leshuit puissances les plus industrialiséesde la planète – les Etats-Unis, la Russie,la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne,le Japon, le Canada et l’Italie – vont déci-der d’une aide financière devant per-mettre à ces deux pays de faire face àleurs difficultés économiques. Faut-ilvoir derrière cette invitation du G 8 uneénième manœuvre «impérialiste» visantà récupérer les «révolutions» tunisienneet égyptienne ? Soyons clairs, que cesoit en Tunisie ou en Egypte, il n’y avaitpas de force politique à la tête des mou-vements populaires qui ont renversé lesdictatures en place. Il s’agit d’un proces-sus historique inédit ayant pris de courtà la fois les classes politiques tunisien-ne et égyptienne, mais aussi ces puis-sants de la planète qui avaient soutenuet couvert Ben Ali et Moubarak en qui ilsvoyaient un rempart contre la menaceislamiste salafiste ! En outre, il faut ces-ser de voir derrière tout mouvement pro-testataire une manipulation d’on ne saitqui ! Si aujourd’hui, après la Tunisie etl’Egypte, la Syrie, la Libye, le Yémen et à

un degré moins violent, l’Algérie et leMaroc, font face à de véritables protesta-tions citoyennes dans certains cas,insurrectionnelles dans d’autres, il fau-drait peut-être examiner ce qui a amenéles peuples de ces pays, qui ont en com-mun la pauvreté, un chômage massif, laprécarité, des inégalités socialescriantes, la corruption, le despotisme etl’autoritarisme, à se révolter au lieu d’yvoir la main de l’impérialisme, d’autantque tous ces pays étaient (et sont enco-re) sous son joug !

La présence de la Tunisie et del’Egypte au sommet du G-8 va faire grin-cer bien des dents en Algérie. Pourquoile cacher ? Abdelaziz Bouteflika n’en a-t-il pas rêvé ? En quête de reconnaissan-ce, durant son premier mandat, il avaitmultiplié les voyages à l’étranger, parti-cipant à des rencontres internationales –Crans Montana en Suisse – acceptantl’invitation du lobby juif américain où ilavait prononcé un discours (retransmisintégralement alors par l’ENTV) – faitétat des 170 milliards de dollars deréserves de change pour faire partie duG-20 … Résultat : l’Algérie ne comptepas. Venons-en à la Tunisie et l’Egyptepour signaler que sans cette interven-tion populaire qui a mis à bas des

régimes dictatoriaux, ces deux paysn’auraient jamais été invités au sommetdu G-8. On les aurait laissés tranquille-ment dans leur petit coin régional !

Sans aller jusqu’à tirer des plans surla comète – car les forces réactionnaireset conservatrices n’ont encore abdiquéni en Tunisie ni en Egypte – une choseest certaine : la donne a changé, plusrien ne sera comme avant après que lespeuples auront retrouvé la liberté deparole. Mais pour l’heure, sur fond d’at-tentes sociales très fortes, ces pays fontface à des difficultés socioéconomiquestelles qu’elles peuvent faire capoter leprocessus en cours. En Egypte, lesbesoins de financement pour relancer lamachine économique se situent autour12 milliards de dollars. Des négociationssont en cours avec le FMI pour une aidede 3 à 4 milliards et la Banque mondialepour 2,2 milliards. En Tunisie, lenombre de touristes a chuté de 46%, lemanque à gagner est de 2,2 milliards dedollars. De ce fait, la croissance écono-mique pourrait se situer entre 0 et 1%.Le chômage, 13% en 2010, atteindrait les20% en 2011.Raisons pour lesquelles le17 mai dernier à Tunis, 21 économistesde renommée internationale dont le prixNobel d’économie Joseph Stiglitz ont

appelé le G-8 afin d’éviter que «laTunisie n’entre dans un cercle vicieux :pauvreté et augmentation du chômageentraînant une augmentation du populis-me et de l’extrémisme qui, à leur tour,conduisent à l’isolationnisme et, de là, àl’accroissement de la pauvreté et duchômage». Alors pourquoi ne pas com-mencer par effacer la dette des deuxpays ?

H. Z.

La Tunisie et l’Égypte invitéesau sommet du G8

PANORAMAPANORAMA

Le Soir sur Internet : http:www.lesoir-dalgerie.com

E-mail : [email protected]

Consultations politiques. Ksentini reçu par Bensalah. Une véri-table…

… torture !

C’est la panique totale ! Le gars dans un premier tempsavait été réveillé en sursaut. Ça faisait bien dix ans, peut-être même plus, que la sonnette de son siège situé au 3e

sous-sol de l’avenue Nulle-Part-Ailleurs-J’tembrouillen’avait pas résonné. Péniblement, il s’était extirpé de sonlit, s’était tant bien que mal sorti de la torpeur de sachambre à coucher avec n’importe qui, s’était dirigé versl’entrée, non sans remarquer, effaré, dans la glace du cou-loir que sa barbe traînait par terre, et avait fini par ouvrir lalourde porte blindée. Debout, sur le perron, un facteur avecune enveloppe jaune de rage à la main. Le préposé au cour-rier lui expliqua qu’il était envoyé par le Roi des Facteurs,l’Oncle Ben en personne, pour lui remettre une invitationferme et non négociable à venir discuter plus-vite-que-ça-fissa. N’écoutant que sa peur du facteur chef et du directeurde la Grande Poste qui chapeaute tout le réseau Algérie,l’homme, les yeux encore embués, la bouche aussi pâteusequ’un camembert Tassili victime d’une coupure de courantsignée d’un S qui veut dire Sonelgaz, s’en alla dare-daredialoguer avec l’Oncle Ben. Tout allait bien jusque-là.

L’homme confirma d’abord à son interlocuteur qu’il avaitbien renouvelé son registre de commerce politique et béné-ficiait toujours de l’exonération d’impôt sur la fortune. Puis,il fit excellemment ce pour quoi il avait été invité : écouterdans un premier temps. Ecouter dans un second temps.Ecouter dans un temps intermédiaire. Et puis, enfin, pourchanger un peu, écouter et prendre des notes à l’aide dustylo à encre sympathique qui lui avait été remis à l’entrée.Non, vraiment, je vous le redis, tout allait bien. Jusqu’à lasortie. C’est là que ça s’est gâté ! Je ne sais pas pourquoi,et alors que personne, ni le facteur qui lui avait remis l’invi-tation le matin chez lui, ni le chef de tous les facteurs,Oncle Ben, encore moins le Maître absolu de la Grande-Poste n’avaient exigé cela de lui, notre homme fit unedéclaration extraordinaire à la presse, sur le perron de sondépart en hibernation. Il dit à peu près ceci : «Je ne peuxme prononcer sur ce dialogue avant de consulter ma basemilitante !» Mon Dieu ! Que venait-il de faire là, le malheu-reux ? Quelle catastrophe en perspective ! On ne le revitplus du tout. On a juste appris par la suite que sur ordre dupatron de la Grande Poste, la maison de cet homme futpurement et simplement rayée de la tournée des facteurs.Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Le facteur sonne toujours trois fois,sauf si on l’énerve !

POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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CE MONDE QUI BOUGE

Par Hassane Zerrouky

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