32 Étude expérimentale de l’ostéosynthèse trans-osseuse selon ilizarov dans les fractures...

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RÉSUMÉS DES COMMUNICATIONS DU 9 e CONGRÈS DE L’AOLF 1S183 32 Étude expérimentale de l’ostéo- synthèse trans-osseuse selon Ilizarov dans les fractures ouvertes de la jambe A.N. DIACHKOV , V.K. KAMERIN Centre Scientifique d’Ilizarov, 640014 Kourgan, Russie. Le but de notre travail est l’étude des processus de réparation des tissus osseux et tissus mous chez 32 chiens après des fractu- res ouvertes de la jambe. Une lésion diaphysaire des os, des muscles et de la peau de 3,5-4,5 cm a été réalisé dans un 1 er temps. Avec la mise en con- tact des fragments osseux, on a effectué la suture des muscles et de la peau sans tension. La compression au bout des fragments osseux a été suivie par 7 jours de distraction à 0,5 mm en 24 h jusqu’à restauration de la longueur. Les chiens ont été sacrifiés au 7 e jour postopératoire, 7-42 jours de distraction, 30-90 jours de fixation et 30-180 jours après l’ablation du fixateur. Le con- trôle radiographique a montré les étapes de la régénération : à réaction endo- et périostale au bout des fragments (7 j.) compac- tisation et calcification (35-42 j.), corticale commune, cavité médullaire (45-75 j.), régénérat homogène et dense (60-90 j.), remaniement définitif en os (9-10 mois). Allongement du jam- bier antérieur a été commencé par la partie ventrale, à partir de la 4 e semaine par la partie tendineuse. Le contrôle histologique 6 mois après a montré le tissu musculaire identique. Le régéné- rat musculaire est composé des fibres courtes musculaires de diamètre différent partagé par de couche conjonctive plus larges. Nos études ont confirmé l’efficacité de la méthode dans le traitement des fractures ouvertes dont le traitement primaire chi- rurgical de la plaie est transformé en plastique primaire sans greffe osseux et mou. 33 Fracas de l’extrémité supérieure du fémur chez le sujet âgé : solution prothétique P. ESCARÉ Le Rabelais, 3, avenue Doc, 34500 Béziers. La fracture déplacée de la région cervico-trochantérienne ou trochantéro diaphysaires à la réputation d’être un « traumatisme dévastateur ». Ces fractures surviennent le plus souvent chez des sujets fra- giles avoisinant ou dépassant les 80 ans et sont, très souvent, un signe de mauvais état général. La plupart de ces fractures sont complexes et instables. Toutes les conditions sont réunies pour que leur évolution soit de très mauvais pronostic. Depuis plus de 30 ans, sous l’impulsion de Jacques Vidal, nous traitons ce type de fractures par la mise en place d’implants massifs, adaptés aux lésions. D’abord monoblocs et cimentés, nos implants sont progressivement devenus modulaires et sans ciment. La tige et la plaque Integra sont les dernières évolutions de cette méthode. Certes le taux de mortalité de ce type de lésions ne peut être modifié par un simple implant, mais une prothèse s’adapte beau- coup mieux qu’une ostéosynthèse à l’os porotique du sujet âgé, la simplicité, la rapidité de sa mise en place et un faible taux de complications per et postopératoires, assurent à ces patients très âgés un confort et la reprise assez rapide de leur activité anté- rieure. Différents travaux ont jalonné l’expérience montpelliéraine. Nous rapportons ici cette expérience. 34 Fractures condyliennes du fémur : aspects thérapeutiques et revue de la littérature A. FAL, R.D. GOGOUA, M. AOUMOU, G. VARANGO Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU de Treichville, Abidjan, Côte d’Ivoire. L’objectif de ce travail basé sur 6 cas traités chirurgicalement est de rapporter la stratégie thérapeutique, les résultats et l’inté- rêt d’une prise en charge chirurgicale de ces lésions rarement décrites par la littérature. Les fractures condyliennes dont le type le plus connu a été décrit par Hoffa doivent impérativement bénéficier d’une réduc- tion à ciel ouvert suivie d’une fixation par ostéosynthèse. Les différentes étapes de la prise en charge corroborent les données de la littérature qui indiquent que ces lésions, consécuti- ves à un traumatisme à haute énergie touchent le sujet jeune : la prédominance masculine et les difficultés du diagnostic dans le cadre du polytraumatisme sont décrites. Les résultats sont favorables avec un traitement précis ; la consolidation acquise dans tous les cas. Nous obtenons 3 excel- lents résultats, 2 bons et 1 résultat moyen. Nous regrettons le retard au traitement, la difficulté de la rééducation et le recul insuffisant dus à notre contexte d’exercice. La conclusion souli- gne la nécessité d’une stratégie chirurgicale rigoureuse et d’un suivi prolongé, seuls garants d’un résultat favorable au plan ana- tomique et fonctionnel. 35 Détermination clinique des con- traintes gléno-humérales pathogé- nie de l’omarthrose P. BLAIMONT, A. T AHERI, P. HALLEUX, S. SINZOFF Belgique. L’analyse des forces et des contraintes gléno-humérales n’a jusqu’à présent fait l’objet que de calculs théoriques prenant pour base des pièces anatomiques. Les auteurs proposent une méthode permettant l’obtention de valeurs individuelles. Par la connaissance d’un moment abducteur maximal, à 90 , obtenu par dynamométrie, la mesure de section des muscles de

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Page 1: 32 Étude expérimentale de l’ostéosynthèse trans-osseuse selon Ilizarov dans les fractures ouvertes de la jambe

RÉSUMÉS DES COMMUNICATIONS DU 9e CONGRÈS DE L’AOLF 1S183

32 Étude expérimentale de l’ostéo-synthèse trans-osseuse selon Ilizarovdans les fractures ouvertes de lajambeA.N. DIACHKOV, V.K. KAMERIN

Centre Scientifique d’Ilizarov, 640014 Kourgan, Russie.

Le but de notre travail est l’étude des processus de réparationdes tissus osseux et tissus mous chez 32 chiens après des fractu-res ouvertes de la jambe.

Une lésion diaphysaire des os, des muscles et de la peau de3,5-4,5 cm a été réalisé dans un 1er temps. Avec la mise en con-tact des fragments osseux, on a effectué la suture des muscles etde la peau sans tension. La compression au bout des fragmentsosseux a été suivie par 7 jours de distraction à 0,5 mm en 24 hjusqu’à restauration de la longueur. Les chiens ont été sacrifiésau 7e jour postopératoire, 7-42 jours de distraction, 30-90 joursde fixation et 30-180 jours après l’ablation du fixateur. Le con-trôle radiographique a montré les étapes de la régénération : àréaction endo- et périostale au bout des fragments (7 j.) compac-tisation et calcification (35-42 j.), corticale commune, cavitémédullaire (45-75 j.), régénérat homogène et dense (60-90 j.),remaniement définitif en os (9-10 mois). Allongement du jam-bier antérieur a été commencé par la partie ventrale, à partir dela 4e semaine par la partie tendineuse. Le contrôle histologique6 mois après a montré le tissu musculaire identique. Le régéné-rat musculaire est composé des fibres courtes musculaires dediamètre différent partagé par de couche conjonctive plus larges.

Nos études ont confirmé l’efficacité de la méthode dans letraitement des fractures ouvertes dont le traitement primaire chi-rurgical de la plaie est transformé en plastique primaire sansgreffe osseux et mou.

33 Fracas de l’extrémité supérieure dufémur chez le sujet âgé : solutionprothétiqueP. ESCARÉ

Le Rabelais, 3, avenue Doc, 34500 Béziers.

La fracture déplacée de la région cervico-trochantérienne outrochantéro diaphysaires à la réputation d’être un « traumatismedévastateur ».

Ces fractures surviennent le plus souvent chez des sujets fra-giles avoisinant ou dépassant les 80 ans et sont, très souvent, unsigne de mauvais état général. La plupart de ces fractures sontcomplexes et instables. Toutes les conditions sont réunies pourque leur évolution soit de très mauvais pronostic.

Depuis plus de 30 ans, sous l’impulsion de Jacques Vidal,nous traitons ce type de fractures par la mise en place d’implantsmassifs, adaptés aux lésions. D’abord monoblocs et cimentés,nos implants sont progressivement devenus modulaires et sansciment.

La tige et la plaque Integra sont les dernières évolutions decette méthode.

Certes le taux de mortalité de ce type de lésions ne peut êtremodifié par un simple implant, mais une prothèse s’adapte beau-coup mieux qu’une ostéosynthèse à l’os porotique du sujet âgé,la simplicité, la rapidité de sa mise en place et un faible taux decomplications per et postopératoires, assurent à ces patients trèsâgés un confort et la reprise assez rapide de leur activité anté-rieure.

Différents travaux ont jalonné l’expérience montpelliéraine.Nous rapportons ici cette expérience.

34 Fractures condyliennes du fémur :aspects thérapeutiques et revue dela littératureA. FAL, R.D. GOGOUA, M. AOUMOU,G. VARANGO

Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU de Treichville, Abidjan, Côte d’Ivoire.

L’objectif de ce travail basé sur 6 cas traités chirurgicalementest de rapporter la stratégie thérapeutique, les résultats et l’inté-rêt d’une prise en charge chirurgicale de ces lésions rarementdécrites par la littérature.

Les fractures condyliennes dont le type le plus connu a étédécrit par Hoffa doivent impérativement bénéficier d’une réduc-tion à ciel ouvert suivie d’une fixation par ostéosynthèse.

Les différentes étapes de la prise en charge corroborent lesdonnées de la littérature qui indiquent que ces lésions, consécuti-ves à un traumatisme à haute énergie touchent le sujet jeune : laprédominance masculine et les difficultés du diagnostic dans lecadre du polytraumatisme sont décrites.

Les résultats sont favorables avec un traitement précis ; laconsolidation acquise dans tous les cas. Nous obtenons 3 excel-lents résultats, 2 bons et 1 résultat moyen. Nous regrettons leretard au traitement, la difficulté de la rééducation et le reculinsuffisant dus à notre contexte d’exercice. La conclusion souli-gne la nécessité d’une stratégie chirurgicale rigoureuse et d’unsuivi prolongé, seuls garants d’un résultat favorable au plan ana-tomique et fonctionnel.

35 Détermination clinique des con-traintes gléno-humérales pathogé-nie de l’omarthroseP. BLAIMONT, A. TAHERI, P. HALLEUX, S. SINZOFF

Belgique.

L’analyse des forces et des contraintes gléno-humérales n’ajusqu’à présent fait l’objet que de calculs théoriques prenantpour base des pièces anatomiques.

Les auteurs proposent une méthode permettant l’obtention devaleurs individuelles.

Par la connaissance d’un moment abducteur maximal, à 90¯,obtenu par dynamométrie, la mesure de section des muscles de