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30ème édition des Entretiens Jacques Cartier -2017-

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3 0 è m e é d i t i o n d e s E n t r e t i e n s J a c q u e s C a r t i e r - 2 0 1 7 -  

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SOMMAIRE A Montréal, cette année : 30ème édition des Entretiens Jacques Cartier LYON ENTREPRISE

Entretien Jacques Cartier: 30th edition in Montreal ONLY LYON

30e édition des Entretiens Jacques CartierBREF ECO

Entretiens Jacques CartierENSAL

16 octobre 2017 jusqu’au 18 octobre 2017 Montréal, Québec, SherbrookeINSA

La Région en mission au CanadaL’ESSOR AFFICHE

Les Entretiens Jacques Cartier s’ouvrent à Montréal la semaine prochaineL’OUTARDE LIBÉRÉ

Échos écoLA MONTAGNE

Entretiens Jacques Cartier 2017 UQAM

L’INRS aux entretiens Jacques Cartier 2017INRS

Savoirs et réseautage au programme des Entretiens Jacques Cartier L’EXPRESS

Existe-t-il des différences entre entreprendre en France et au Québec?LES AFFAIRES

La 30e édition des Entretiens Jacques Cartier du 15 au 18 Octobre marqueur des liens entre Montréal et Lyon LYON COMMUNIQUÉS

Le Québec accueille la 30ème édition des Entretiens Jacques CartierMAUDITS FRANÇAIS

Du 16 au 18 octobre – Entretiens Jacques Cartier – De la formation au monde du travail et vice-versa AEI

Entretiens Jacques Cartier, la réunion de famillesACTEURS DE L’ÉCONOMIE

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Entretiens Jacques Cartier, la réunion de familles LA TRIBUNE

Comment mener la révolution numérique en santé ?LE DEVOIR

De l’importance de créer un axe France-Québec pour les start-upsLIEN MULTIMÉDIA

Le Québec, terre d’accueil des start-ups françaises ?LIEN MULTIMÉDIA

Lac-Mégantic : Le Colibri pourrait prendre son envol en 2018LA TRIBUNE SHERBROOKE

LP Maurice ET Gauthier Cassagnau, itinéraire de deux entrepreneurs pressés. GESTION

Souveraineté en Arctique, Ebola et énergie solaire : quand le scientifique devient diplomateRADIO-CANADA

Entretiens Jacques Cartier, « la bougie d’allumage » de la connaissance entre la France et le QuébecL’OUTARDE LIBÉRÉE

Auvergne-Rhône-Alpes à la conquête du Québec et de l’Ontario JOURNAL DE L’ÉCO

Une réforme pour maintenant, s’il vous plaît ! JOURNAL DU BARREAU

La lumière au bout du tunnel JOURNAL DU BARREAU

Les bienfaits de l’art sur la santé LA PRESSE +

L’humain est-il toujours à la mode ?LA PRESSE +

L’INRS remet un doctorat honoris causa à Alain MérieuxINRS

Une entrepreneuse française récompensée à MontréalL’EXPRESS

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LYON ENTREPRISE

A Montréal, cette année : 30ème édition des Entretiens Jacques Cartier

Publiée le 04 septembre 2017 par LARGERON Dominique

Du lundi 16 octobre 2017 au mercredi 18 octobre 2017

En hommage au 375ème anniversaire de Montréal cette année, les Entretiens Jacques Cartier, orga-nisés alternativement en Auvergne-Rhône-Alpes et au Québec, célébreront cette année leur 30ème édi-tion dans la métropole québécoise, emmenant avec eux les fleurons universitaires et entrepreneuriaux de la région. Une édition qui se déroulera à l’heure de la mise en place du CETA, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada qui sera appliqué « provisoirement » à partir du 21 septembre.D 16 au 18 octobre, les communautés québécoises et rhônalpines de l’économie, de l’entrepreneuriat,des affaires, de la recherche et de la culture, se réuniront autour de plus de vingt colloques, conférences et événements et huit chapitres d’intérêt :

• Santé et Sciences de la Vie• Energie & développement durable• Mobilité, territoires & Smart Cities• Finances et Affaires juridiques• Numérique & Technologies• Entrepreneuriat• Enjeux sociaux et économiques• Culture, Art & Performance

En partenariat avec la Chambre de Commerce du Montréal Métropolitain, le Medef, Lyon French Tech, Bleu Blanc Tech, Les Métropoles de Lyon, de Saint-Etienne et de Clermont-Ferrand, la Région Auvergne-Rhô-ne Alpes et la ville de Montréal, les 30èmes Entretiens Jacques Cartier accueilleront quatre grandes dé-légations, dans le but de créer et consolider des relations entre les deux grandes régions francophones.

Une mission commerciale sera à ce titre organisée par la Région Auvergne Rhône-Alpes.

Ils seront à Montréal :

• Geolid / Lyon – Publicité et référencement local sur internet« Plus qu’un rendez-vous à ne pas manquer, il nous semblait vraiment intéressant de nous impliquer dans les Entretiens Jacques Cartier. En plus de favoriser le rayonnement des entreprises d’ici, aller à la rencontre de nos homologues Québécois nous permettra de développer les opportunités d’affaires, mais également les innovations. Les bonnes idées naissent toujours d’un brin de curiosité », selon Gautier Cassagnau, Fondateur.

• OVH – Hébergement, Cloud et serveurs dédiés• Le Medef, partenaire fondateur, pilote de l’événement sur l’entrepreneuriat féminin aux côtés de Géral-dine Martin, directrice de l’entrepreneuriat à la Ville de Montréal• Desjardins / Montréal – la banque historique du Québec ; etc.

Entretien Jacques Cartier: 30th edition in Montreal

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Publiée la 10 sept. 2017 par la rédaction

ONLY LYON

Entretien Jacques Cartier: 30th edition in Montreal

10/04/2017

The 30th edition of the Entretiens Jacques Quartier, which were directly inspired by Franco-Quebec relations, will take place on 16 -18 October 2017, in Montreal.

Organised by the Centre Jacques Cartier, this annual event, which takes place in Lyon and Montrealalternately, presents an opportunity to strengthen economic, academic and cultural ties between thetwin cities.

This year, some twenty conferences and interdisciplinary events will take place, facilitating exchangesbetween the key actors in academia, research and culture of both cities. This will be the perfectopportunity for entrepreneurs from France and Canada to share their experiences and to developpartnerships.

The themes of this 30th edition include: health and life sciences, mobility and smart cities, energy andsustainable development, as well as entrepreneurship, digital innovation, and virtual reality, to name afew.

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BREF ECO

16.10 > 18.10

Publié par Corine Delisle

30e édition des Entretiens Jacques Cartier

Les Entretiens Jacques Cartier se tiendront cette année au cœur de la métropole québécoise qui fête les375 ans de sa création. Cette trentième édition, placée sous le signe de la mise en place de l’accord delibre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA), réunira les communautés québécoises etrhônalpines des domaines de l’économie, de l’entrepreneuriat, des affaires, de la recherche et de laculture, qui profiteront d’une vingtaine de colloques, conférences et autres événements divers portantsur huit chapitres d’intérêt.

Entretiens Jacques Cartier16.10>18.10

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BREF ECO

16.10 > 18.10

Publié par la rédaction

ENSAL

Entretiens Jacques Cartier16.10>18.10

L’ENSAL participera aux Entretiens Jacques Cartier qui se dérouleront au Canada. Les représentants de l’école animeront, le 18 octobre, une journée d’études à l’université de Sherbrooke et à Lac-Mégantic.

Organisés chaque année alternativement en Auvergne-Rhône-Alpes et au Québec, les Entre-tiens Jacques Cartier sont le plus grand rassemblement de la communauté francophone de cher-cheurs et universitaires, décideurs, chefs d’entreprises et acteurs du monde culturel. Les Entretiens ont pour but de favoriser la dynamique de réseau, le rayonnement et l’attractivité des territoires.

2800 personnes (conférenciers, experts et chefs d’entreprises) se réuniront à Montréal pour cette 30 édi-tion. Une série de 20 conférences et événements autour de 8 chapitres thématiques est programmée.

Nathalie Mezureux, directrice, et Luc Bousquet, directeur de la recherche et des partenariats, interviendront sur le thème « la performance habitée : une approche holistique des projets de construction / réhabilitation / rénovation ». Cette journée d’études permettra d’échanger et de partager des expériences entre acteurs du monde académique, Recherche et Développement et acteurs du monde économique. Elle sera aussi l’occa-sion de revenir sur certains projets présentés en 2016. L’objectif étant de pouvoir poursuivre ces échanges l’année prochaine, autour d’une troisième journée, organisée lors des Entretiens Jacques Cartier 2018 à Lyon.

La performance habitée : une approche holistique des projets de construction, réhabilitation et rénovation

La performance d’un projet ne se mesure pas à l’addition de performances techniques (matériaux innovants, efficacité énergétique, réduction de l’empreinte environnementale,...) et économiques. La performance ne constitue pas une fin en soit, tout comme l’innovation.

Au sens psychologique d’ailleurs, la performance est une « épreuve non verbale permettant d’apprécier l’intelligence concrète, pratique d’un individu ».

Il s’agira donc, lors de cette journée, de montrer par l’exemple et les actions concrètes comment les objec-tifs de performance technique, environnementale mais aussi « sociale » permettent de replacer les usagers au centre des projets.

En mobilisant les compétences des différents contributeurs, à travers un processus collaboratif et itératif et en décloisonnant les approches, on cherche à améliorer la performance globale d’un projet, qui peut êtreune source d’innovation. Pour ce faire, trois grands types de questionnement vont guider les réflexions :• Le « pour qui » : grâce à une compréhension fine des attentes des usagers par la maitrise d’ouvrage, une ville par exemple en travaillant aux différentes échelles (bâtiment, quartier, ville) ;• Le « pour quoi » : grâce au dialogue constant entre les concepteurs (architectes, urbanistes, bureaux d’études), la maîtrise d’ouvrage et les futurs usagers et les industriels fournisseurs de solutions techniques) ;• Le « comment » : grâce à l’alliance des capacités de recherche des laboratoires, des universités et des entreprises/industriels.

Le Lac Mégantic

La journée d’études prévoit une visite de la ville de Lac-Mégantic, ville qui a vécu un traumatisme extrêmement violent en 2013. Le déraillement et l’explosion d’un convoi ferroviaire chargé de pétrole brut léger a fait 47 morts et entrainé la destruction du centre-ville historique. Cette journée proposera, en autre, un retour d’expé-rience, ouvert aux habitants de Lac- Mégantic, s’appuyant sur les projets menés dans le cadre de la reconstruc-tion du centre-ville (Ateliers du lac 2016 et 2017) ainsi qu’une séance d’échanges avec la population et les élus.

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INSA

Entretiens Jacques Cartier

Publié par la rédaction

16 octobre 2017 jusqu’au 18 octobre 2017Montréal, Québec, Sherbrooke

C’est la 30e édition de cette rencontre annuelle. Trois jours, 25 événements, et 300 conférenciers, pour favo-riser les synergies entre les acteurs québécois et de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

L’INSA Lyon sera à nouveau au rendez-vous de l’édition 2017 et proposera une conférence consacrée au thème de la transparence et de la responsabilité des algorithmes, co-organisée avec l’Université duQuébec à Montréal (UQAM).

La Région en mission au Canada

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INSA

Entretiens Jacques Cartier

L’ESSOR AFFICHE

La Région en mission au Canada

Parrution hebdomadaire : 6-12 octobre 2017 par la rédaction

Du 16 au 18 octobre, une mission collective organisée par la CCI Au-vergne Rhône-Alpes et la Région em-mène une délégation d’Auvergne-Rhône-Alpes de l’export au Canada. Ce à l’occasion , des 30 ans des Entre-tiens du centre Jacques-Cartier (Lyon). Start up du numérique, PME de l’industrie, spécialistes de l’e-learning, expert de l’éclairage public, bureau d’études en environnement, consultants en développement international, producteur en agroalimentaire soit 30 entreprises iront à Montréal et Sherbrooke.

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L’OUTARDE LIBÉRÉLe web magazine de l’actualiré franco-québéquoise

Les Entretiens Jacques Cartier s’ouvrent à Montréal la semaine prochaine

Publié le 09 octobre 2017 par Nathalie Simon Clerc

Montréal, le 9 octobre – L’édition 2017 des Entretiens Jacques Cartier, qui se tiendra à Montréal du 16 au 18 octobre, promet d’ores et déjà d’être historique : édition anniversaire, contexte de l’application provisoire de l’AECG, conférenciers de qualité, délégations spéciales, etc… Près de 2 800 participants parmi lesquels 1000 conférenciers sont attendus.

Durant trois jours, les communautés québécoises et rhônalpines de l’économie, de l’entrepreneuriat, des affaires, de la recherche et de la culture, se réuniront autour de plus de 20 colloques, conférences et événe-ments et 8 chapitres d’intérêt : santé et sciences de la vie, énergie et développement durable, mobilités-terri-toires-smart cities, enjeux sociaux et économiques, finances et affaires juridiques, numérique et technologies, entrepreneuriat, culture art et performance.

Les Entretiens Jacques Cartier accueilleront quatre grandes délégations, pour créer et consolider des rela-tions entre les deux grandes régions francophones. Une mission commerciale est à ce titre organisée par la Région Auvergne Rhône-Alpes.

Les organisateurs profiteront de cette 30e édition pour révéler les résultats d’un sondage croisé exclusif : plus de 50 répondants triés sur le volet et représentant les institutions et organismes montréalais et lyonnais, ont partagé leur vision de l’entrepreneuriat dans leurs villes respectives. Les Montréalais trouvent-ils que leur ville accompagne bien ses entrepreneurs? Et les Lyonnais?

Les Entretiens Jacques Cartier rassemblent depuis 30 ans toute l’intelligence des décideurs, entrepreneurs et universitaires des territoires du Québec et d’Auvergne-Rhône-Alpes, pour faire émerger des innovations et déceler les tendances de demain.

Le site des Entretiens Jacques-Cartier : www.centrejacquescartier.com/les-entretiens/

Consulter la programmation : www.centrejacquescartier.com/uploads/pics/ProgrammeEJC2017__glisse___e_s_.pdf

(source: Entretiens Jacques-Cartier) (crédit photo: archives l’Outarde Libérée)

Échos éco

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Les Entretiens Jacques Cartier s’ouvrent à Montréal la semaine prochaine

LA MONTAGNE

Échos éco

Publié le 10 octobre 2017 par la rédaction

Export Sept entreprises auvergnates en prospection groupée au Canada.

Sept entreprises auvergnates participeront à la Mission Canada organisée par l’équipe Auvergne-Rhône-Alpesde l’export, sous l’égide de la CCI et de la Région, du 16 au 18 octobre, au Canada, avec pour destinations

Montréal et Sherbrooke. Trente entreprises de la grande région composent cette mission organisée à l’oc-casion des 30 ans des entretiens Jacques-Cartier. Les sept Auvergnates sont : Yansys, EMI-Etricks, Inoprod Services, Finatech et Odeli (Puy-de-Dôme) ; Monkey Factory-My Bus et Maskott (Haute-Loire). Le Canada était le 26 e pays client d’Auvergne-Rhône-Alpes en 2016 et la zone Alena (Canada, USA, Mexique) représentait 8 % des exportations de la région.

Start-up Appel à projets du Bivouac FeelBetter, l’appel à projets du Bivouac sur le thème santé et bien-êtreest lancé. Les dossiers de candidature sont à déposer en ligne sur http://boost.lebivouac.com jusqu’au27 octobre, dans cinq domaines : prévention, thermalisme, e-santé, maintien à domicile et accompagnementdes personnels de santé au quotidien.

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UQAM

Entretiens Jacques Cartier 2017

Des professeurs de l’UQAM participent à la 30 édition de l’événement.10 OCTOBRE 2017 À 17H21

La 30 édition des Entretiens Jacques Cartier a lieu cette année au Québec, du 16 au 18 octobre, à Montréal,Laval, Québec et Sherbrooke. Pour cette édition anniversaire, les Entretiens rassembleront de nombreuxinvités, créateurs et scientifiques, de l’économie, de l’entrepreneuriat, des affaires, de la recherche et de laculture, d’ici et de France. Des professeurs de l’UQAM participeront à deux des trois journées de réflexion, dediscussions et de performances.

Les professeurs Sébastien Gambs (Département d’informatique), Josette Féral et Angela Konrad (Écolesupérieure de théâtre), Corinne Gendron (Département de stratégie, responsabilité sociale etenvironnementale de l’ESG UQAM), Valérie Lehmann (Département de management et technologie) etFlorence Paulhiac Scherrer (Département d’études urbaines et touristiques de l’ESG UQAM) ont organisé descolloques dans le cadre de cette initiative conjointe des villes de Lyon et de Montréal.

• Colloque Transparence et responsabilité des algorithmes• Organisé par l’UQAM et l’INSA• Date: lundi 16 octobre• Lieu: Pavillon Sherbrooke (SH), Salle polyvalente (SH-4800), 200, rue Sherbrooke Ouest, MontréalAvec, entre autres, la participation de: Sébastien Gambs, professeur au Département d’informatique;Hugo Cyr, doyen de la Faculté de science politique et de droit; Nicolas Merveilles, professeur au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l’ESG UQAM et cotitulaire de la Chaire Internationale sur le cycle de vie (École Polytechnique de Montréal et ESG UQAM).

• Colloque Innovations collectives: quels impacts sur les pratiques et les projets de demain?• Organisé par l’UQAM et l’Université de Lyon (Sciences Po)• Date: Lundi 16 octobre• Lieu: Pavillon Judith-Jasmin (J), 405, rue Sainte-Catherine Est, MontréalAvec, entre autres, la participation de : Valérie Lehmann, professeure au Département de management et technologie, ESG UQAM ; Martin Cloutier, professeur au Département de management et technologie, ESG UQAM ; Juan-Luis Klein, professeur au Département de géographie et directeur du CRISES; Laurent Renard, professeur au Département de management et technologie, ESG UQAM.

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UQAM

Entretiens Jacques Cartier 2017

Publié le 10 octobre 2017 par la rédaction

• Colloque Mobilité et transports urbains face aux défis de la sobriété• Organisé par l’UQAM et ENTPE• Date: lundi 16 octobre• Lieux: La Toundra Société du parc Jean-Drapeau, Pavillon du Canada 1, circuit Gilles-Villeneuve, MontréalAvec, entre autres, la participation de:Florence Paulhiac Scherrer, professeure au Département d’études urbaines et touristiques et titulaire de laTitulaire de la Chaire In.SITU Innovations en Stratégies Intégrées Transport-Urbanisme, ESG UQAM;Priscilla Ananian, professeure au Département d’études urbaines et touristiques, ESG UQAM, Chaire In.SITUFlorence Junca-Adenot, professeure au Département d’études urbaines et touristiques, ESG UQAM, etdirectrice de Forum Urba 2015 ;Ugo Lachapelle, professeur au Département d’études urbaines et touristiques, ESG UQAM, Chaire In.SITU.

• Colloque Les Changements d’échelle (prise 2) - les arts et la théorie confrontés au réel• Organisé par l’UQAM, l’ENS de Lyon, l’Usine C, Lira et CERILAC• Date: lundi 16 et mardi 17 octobre• Lieu: Usine C, 1345, avenue Lalonde, MontréalAvec, entre autres, la participation de :Josette Féral, professeure associée à l’École supérieure de théâtre;Angela Konrad, professeure à l’École supérieure de théâtre;Corinne Gendron, professeure au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale, ESG UQAM;Camille Courier de Méré, scénographe et doctorante en études et pratiques des arts;Olivier Germain, professeur au Département de management et technologie, ESG UQAM;Anick La Bissonnière, scénographe et professeure à l’École supérieure de théâtre;Antoine Laprise, marionnettiste et professeur au DESS en marionnette contemporaine;Émilie Martz-Kuhn, professeure associée, École supérieure de théâtre;Nicolas Reeves, artiste médiatique et professeur à l’École de design;François Richer, professeur au Département de psychologie.

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INRS L’EXPRESS

L’INRS aux Entretiens Jacques Cartier 2017 Savoirs et réseautage au programme des Entretiens Jacques Cartier

Publié le vendredi 13 octobre 2017 par la rédaction

Comme à chaque automne depuis 30 ans, les Entretiens Jacques Cartier se tiennent en alternance eu France et au Québec. Cette année, ils se déroulent du 16 au 18 octobre au Québec. L’édition 2017 propose une richeprogrammation avec plus d’une vingtaine d’événements où se côtoieront des scientifiques et créateurs fran-çais et québécois issus notamment des milieux de la recherche, de la culture et de l’économie.Faire le point sur les dernières avancées scientifiques en matière de prévention et de contrôle des maladiesinfectieuses, discuter des avenues les plus prometteuses en nanophotonique et sensibiliser le public à leur impact en imagerie biomédicale et, plus largement, sur les sciences de la vie, débattre des enjeux sociaux et économiques liés à la diversité : voilà ce que vous propose notamment les chercheurs de l’INRS qui prennent part à ces Entretiens.

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L’EXPRESS

L’INRS aux Entretiens Jacques Cartier 2017 Savoirs et réseautage au programme des Entretiens Jacques Cartier

Du 16 au 18 octobre, le Québec accueille la 30e édition de cet événement prestigieux où se côtoient universitaires, décideurs et entrepreneurs français et canadiens.

«Faire se rencontrer les gens qui ont des connaissances et anticiper le monde de demain», telle est l’ambition des Entretiens Jacques Cartier. Cette manifestation, qui tient cette année sa 30e édition, est le fruit d’une relation bilatérale unique entre le Québec et le territoire Auvergne-Rhône-Alpes. «C’est le plus grand événe-ment entre la France et le Canada et celui qui dure depuis le plus longtemps», insiste Frédéric Bove, directeur général du centre Jacques Cartier, l’agence de coopération internationale à l’origine de ce symposium qui se tient alternativement dans l’Hexagone et outre-Atlantique.

En hommage au 375e anniversaire de la ville de Montréal, c’est la province de Québec qui sera, du 16 au 18 octobre, l’épicentre de plus d’une vingtaine de colloques et rencontres construits autour de huit thématiques : «santé et sciences de la vie», «énergie et développement durable», «mobilités, territoires, smart cities», «enjeux sociaux et économiques», «finances et affaires juridiques», «numérique et technologies», «entre-preneuriat» et «culture, art et performance». Un programme haut de gamme donc, qui devrait réunir près de 3000 participants, dont 400 conférenciers représentants les sphères économique, culturelle et universi-taire françaises et canadiennes. Parmi eux, on trouvera notamment Alain Fuchs, président du CNRS, Pascal Jacquesson, directeur général de Keolis Lyon, Sophie Reis, directrice et co-fondatrice de La Ruche Montréal ou encore Laurence Haguenauer, consule générale de France à Québec. Une journée «French Tech» est éga-lement prévue, avec masterclass («co-financement transatlantique», «internationalisation», etc.) et concours de pitchs à l’appui.

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«Effet famille»Destinés à renforcer les liens entre les deux territoires et à encourager les projets innovants communs, les En-tretiens Jacques Cartier sont un formidable lieu de brassage - et un levier d’opportunités. «Notre idée est de proposer un événement riche, pertinent, mais aussi de créer un réseau efficace pour permettre aux interlocu-teurs de trouver la bonne personne, précise Frédéric Bove. D’ailleurs, nous avons voulu cette année créer une plus grande mixité entre le monde des entreprises et celui de l’université afin que le lien entre connaissances, capacités de commercialisation et capacités d’investissement se fasse plus facilement. Nous sommes une bougie d’allumage. Savez-vous que l’an dernier, une entreprise québécoise a trouvé, lors de l’événement, un repreneur français ? Il y a un ‘effet famille’ aux Entretiens Jacques Cartier et tout peut s’y passer, c’est ce qui est magique !» L’entrée en vigueur fin septembre - à titre provisoire - du Ceta, l’accord de libre-étrange entre l’Union européenne et le pays à la feuille d’érable, ne fait que renforcer la «pertinence» du rendez-vous, estime le directeur général. «Le cadre de travail entre la France et le Canada est plus formalisé et l’en-vironnement entrepreneurial va devenir plus cohérent.»

Pour nourrir les débats, un baromètre de l’entrepreneuriat - dont les résultats seront dévoilés lors de la manifestation - a été réalisé durant l’été. Les cinquante sondés (institutions, entrepreneurs et orga-nismes dédiés à leur accompagnement), répartis entre Montréal et Lyon, ont été invités à s’exprimer sur des questions comme «la place de l’entrepreneur dans le développement et le rayonnement de la ville» ou les «principaux freins à l’entrepreneuriat féminin». Le but de ce regard croisé ? «Favoriser les synergies entre les deux métropoles francophones et créer un contenu unique.» Les Entretiens Jacques Cartier n’ont pas fini de faire émerger les bonnes idées...

Publié le 13 octobre 2017 par Natacha Czerwinski

Existe-t-il des différences entre entreprendre en France et au Québec?

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LES AFFAIRES

Existe-t-il des différences entre entreprendre en France et au Québec?

La 30e édition des Entretiens Jacques-Cartier dévoilera pour la première fois un baromètre entrepre-neurial des régions de Lyon et de Montréal.

Les Entretiens Jacques-Cartier, événement annuel placé sous le signe de la collaboration entre la région d’Au-vergne-Rhöne-Alpes et le Québec, regrouperont cette année 360 conférenciers franco-canadiens et 2800 participants provenant des deux côtés de l’Atlantique.

Cette année, l’événement se déroule du 16 au 18 octobre à Montréal.

«Pour notre premier baromètre, nous avons sondé une cinquantaine de répondants, avec un objectif à plus long terme, qui est de mesurer des tendances», explique Frédéric Bove, chargé de cours aux HEC en Entre-prenariat et en Management de l’innovation et créativité et directeur général des Entretiens Jacques-Cartier.

Tendances en entrepreneuriat

Du côté de l’entrepreneuriat, la première différence entre les deux métropoles est qu’à Montréal, on estime qu’il est préférable de commencer à entreprendre entre 20 et 30 ans. Du côté lyonnais, on estime qu’il vaut mieux attendre entre 30 et 40 ans. «Il y a un frein qui est psychologique. Cette notion de l’expérience du côté français est vraiment culturelle et repose sur le principe que plus on est vieux, meilleur on est. Au Québec, on voit un volet plus proactif qui se reflète dans les formations et l’enseignement», raconte M. Bove, Français d’origine arrivé au Québec il y a une dizaine d’années.«Un risque, ça se calcule ou ça se prend? Au Québec, on prend des risques. En France, on le calcule. À la fin, on prend le risque, mais la différence vient de la préparation dans tout ça», explique-t-il.

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Des freins à l’entepreneuriat?

Le baromètre révèle aussi des similitudes du côté des freins à l’entrepreneuriat des deux côtés de l’Atlan-tique. Du côté québécois, les répondants estiment à près de 70% que le principal frein se situe du côté des finances et du modèle économique viable, comparativement à 65% pour la région d’Auvergne-Rhöne-Alpes. On parlera aussi spécifiquement des freins à l’entrepreneuriat féminin durant l’événement, avec une ma-tinée dédiée à cette thématique, en présence de la femme d’affaires et ex-dragonne Danièle Henkel. Le baromètre précise que 23,68% des Français et 5,56% des Québécois estiment que les femmes n’ont pas encore la place qu’elles méritent dans le champ entrepreneurial. Un écart qui s’explique, selon les or-ganisateurs, pas des différences culturelles entre la France et le Québec sur la question de la femme dans l’entreprise. «En France, culture patriarcale est encore très présente. Ça fait qu’une femme doit montrer qu’elle est autantcapable qu’un homme. Ce n’est pas nécessairement le cas au Québec. C’est en train de changer en France. On constate du changement depuis l’élection d’Emmanuel Macron, ou ça s’est énormément féminisé à travers les élites et les députés, mais il reste du chemin à faire», opine M. Bove.

De manière générale, huit grands thèmes seront au menu pendant ces trois journées de conférence, soit la santé et les sciences de la vie; l’énergie et le développement durable; la mobilité sur les territoires et les villes intelligentes; les finances et affaires juridiques; le numérique et les technologies; l’entrepreneuriat et la culture, art et performance. Au nombre des répondants au baromètre, notons la Ville de Montréal, Desjardins et l’incubateur de l’Université Jean Moulin de Lyon.

Les Entretiens Jacques Cartier est une initiative co-organisée par la ville de Montréal et la Métropole de Lyon dans le but de favoriser la relation économique bilatérale entre ces deux pôles économiques du Canada et de France.

Publié le publié le 15 octobre 2017 par Denis Lalonde18

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Publié le 15 octobre 2017 par la rédaction

Dans le cadre du colloque « De la formation au monde du travail, et vice-versa » organisé dans le cadre desEntretiens Jacques Cartier, nous réfléchirons ensemble à comment amener les institutions d’enseignementsupérieur à penser les formations dans une logique de co-construction, permettant à la fois de combler desbesoins individuels, et d’atteindre des visées collectives de programmes ? Ce sera également l’occasiond’interroger les cultures institutionnelles, non seulement pour les étudiants en formation initiale mais aussidans une logique d’apprentissage tout au long de la vie (Lifelong Learning). En effet, une fois sur le marchédu travail, comme nous avons pu le constater lors des conférences de l’édition 2016, les étudiants ont denouveaux besoins de formation qu’il importe de combler. Afin de réfléchir à ces questions, nous proposonsde travailler sur le Design Thinking, l’ingénierie curriculaire, les pratiques pédagogiques et de formationtout au long de la vie grâce. Des intervenants, français et québécois (dont plusieurs de l’Université deSherbrooke, partenaire de cet événement), provenant de l’enseignement supérieur mais aussi du mondedu travail interviendront dans ce cadre.

Le colloque conviera un ensemble d’acteurs clé dans le domaine de la formation et de l’innovation, incluant des spécialistes universitaires d’éducation, de sciences et d’ingénierie, des spécialistes de l’innovation, desentrepreneurs des mondes de l’industrie, de la culture et des mouvements communautaires & coopératifs, ainsi que des responsables institutionnels engagés,dans une ambiance cha-leureuse et efficace. Votre participation sera un élément clé du succès de cet événement.

AEI

Du 16 au 18 octobre – Entretiens Jacques Cartier – De la formationau monde du travail et vice-versa

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LYON COMMUNIQUÉS

La 30e édition des Entretiens Jacques Cartier du 15 au 18 Octobre marqueur des liens entre Montréal et Lyon

Métropole de Lyon / Ville de LyonCommuniqué le 16/10/2017

David Kimelfeld, Président de la Métropole de Lyon, et Georges Képénékian, Maire de Lyon, conduisent une mission à Montréal dès aujourd’hui et jusqu’au 18 octobre, à laquelle participent des représentantslyonnais du monde politique, économique et culturel. Cette mission s’inscrit dans le cadre de de la 30e édi-tion des Entretiens Jacques Cartier.

Les métropoles de Montréal et Lyon entretiennent des relations étroites et privilégiées, grâce à un par-tenariat de plus de trente ans qui s’appuie sur des échanges économiques, universitaires et cultu-rels denses, en particulier au travers des Entretiens Jacques Cartier qui ont lieu chaque année. L’oc-casion de marquer une nouvelle fois les liens uniques/forts avec le Maire de Montréal, Denis Coderre.

David Kimelfeld, Président de la Métropole de Lyon : « Les Entretiens Jacques Cartier figurentcomme un forum important de la francophonie et un espace de rencontres et de partages. Ilsréunissent de nombreuses organisations de la société civile de la Métropole de Lyon, renforçantainsi l’image et le dynamisme de l’agglomération. Cette manifestation contribue à sensibiliser lescitoyens lyonnais sur les liens importants existants entre la métropole de Lyon et Montréal, sur lescoopérations universitaires qui résultent de ces Entretiens et sur les valeurs d’ouverture et departage que représentent la Francophonie et son inter-culturalité. »

Georges Képénékian, Maire de Lyon : « L’histoire entre Montréal et Lyon, c’est d’abord unehistoire d’amitié ancienne et sincère. Un pacte d’amitié lie les municipalités de Lyon et de Montréaldepuis décembre 1979. En décembre 1989, un protocole d’échange et de coopération a permis deréaffirmer la volonté de coopérer. Le domaine économique est au coeur des priorités des deuxmétropoles qui développent des pôles d’excellence dans des domaines communs : santé,innovation, sciences de la vie, technologies de l’information, loisirs numériques... »Cette mission est l’aboutissement d’une année riche en évènements dans le domaine économique,universitaire, culturel et gastronomique, marquants l’amitié entre ces collectivités, une année qui a vuLyon tenir une place d’honneur au cours du 375e anniversaire de la ville de Montréal.

Le point d’orgue de ce déplacement sera la cérémonie des 30e Entretiens Jacques Cartier le16 octobre - au cours de laquelle Alain Mérieux se verra remettre le Doctorat Honoris Causapar l’Institut national de Recherche et de Sécurité (INRS) - qui sera suivie par la soirée depromotion du territoire organisée par la Ville de Montréal et OnlyLyon. D’autres momentsforts marqueront cette mission.

David Kimelfeld rencontrera des acteurs économiques français et montréalais au cours d’unpetit-déjeuner organisé par la Chambre de commerce française à Montréal sur le thème de «L’entreprenariat : accélérateur d’intégration ». La délégation ira également à la rencontred’acteurs dans le domaine de l’intelligence artificielle qui ont marqué leur intérêt pour uneimplantation sur le territoire de la Métropole.

Les questions urbaines contemporaines et de demain sont au coeur de cette mission, avec lavisite de lieux avant-gardistes sur le terrain du handicap, de l’insertion, des migrants ou dulogement intergénérationnel. Des visites urbaines seront également au programme afin dedécouvrir les méthodes de renouvellement urbain développées par la ville de Montréal.L’excellence de Lyon et Montréal dans le domaine de la ville intelligente se nourriront de ceséchanges avec la visite d’inter-lieux d’innovation comme Innocité Montréal ou l’espacecollaboratif La Gare.

Publié le 16 octobre 2017 par la Métropole de Lyon

Le Québec accueille la 30ème édition des Entretiens Jacques Cartier

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LYON COMMUNIQUÉS MAUDITS FRANÇAIS

Le Québec accueille la 30ème édition des Entretiens Jacques Cartier

Publié le 16 octobre 2017 par par Daisy Le Corre

Entre le 16 et le 18 octobre, le Québec est l’hôte des prestigieux Entretiens Jacques Cartier. Trois jours de conférences et d’événements d’affaires pour renforcer la coopération entre le Québec, la Région Auvergne Rhône-Alpes et les métropoles de Lyon, Saint-Étienne et Clermont-Ferrand.

En hommage au 375ème anniversaire de Montréal, les Entretiens Jacques Cartier, organisés alternativement en Auvergne-Rhône-Alpes et au Québec, célébreront cette année leur 30ème édition dans la métropole québécoise, emmenant avec eux les fleurons universitaires et entrepreneuriaux de la région. Des conférences seront également organisées à Sherbrooke et à Laval.

“Nous célébrons les 30 ans des Entretiens Jacques Cartier. Trente éditions qui ont permis d’établir de manière durable et constructive une relation bilatérale francophone sans égale”, affirme Frédéric Bove, directeur gé-néral du Centre Jacques Cartier.

Une édition et une destination incontournables pour les décideurs, à l’heure de la mise en place de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA) appliqué provisoirement depuis le 21 sep-tembre.

Pour l’occasion, les communautés québécoises et rhônalpines de l’économie, de l’entrepreneuriat, des af-faires, de la recherche et de la culture, se réuniront autour de plus de 20 colloques, conférences et événe-ments construits autour de 8 thématiques: “Santé et Sciences de la Vie”, “Energie & développement du-rable”, “Mobilité, territoires & Smart Cities”, “Finances et Affaires juridiques”, “Numérique & Technologies”, “Entrepreneuriat”, “Enjeux sociaux et économiques”, “Culture, Art & Performance”.

L’ensemble de la programmation est disponible ici.

À propos du Centre Jacques Cartier

Créé en 1984, le Centre Jacques Cartier est l’agence de coopération internationale entre la Province du Qué-bec et le territoire d’Auvergne-Rhône-Alpes, ainsi que leurs capitales économiques Montréal et Lyon. Avec plus de soixante partenaires publics et privés, dont les institutions territoriales et les Métropoles qui les com-posent, la mission du Centre est de fédérer ses partenaires et d’optimiser une dynamique de réseau liée à l’in-novation, d’accélérer les opportunités économiques ainsi que le rayonnement et l’attractivité des territoires.

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ACTEURS DE L’ÉCONOMIE

Entretiens Jacques Cartier, la réunion de familles

Trois ans après avoir « tourné la page Bideau » – non sans douleur – et avoir remis à plat la gouvernance du centre Jacques Cartier ainsi que la réorientation des entretiens du même nom vers le monde éco-nomique, les relations entre Lyon (plus largement Auvergne-Rhône-Alpes) et Montréal se confirment un peu plus. Si bien que les ambitions communes de coopération pour les deux terres d’accueil n’ont jamais été aussi si fortes. Un lien indéfectible entre les cousins des deux rives de l’Atlantique. Tour d’ho-rizon des points communs entre les deux territoires et de leurs apports mutuels au monde économique, alors que s’ouvrent ce lundi 16 octobre à Québec les 30èmes Entretiens Jacques Cartier et desquels Acteurs de l’économie-La Tribune est partenaire.

«Aux couleurs de l’été indien». Posant le pied au Québec pour participer aux entretiens du centre Jacques Cartier, qui s’ouvrent ce lundi 16 octobre et se terminent le 18 octobre prochain, les hôtes d’Auvergne-Rhô-ne-Alpes auront sans doute en tête cette chanson de Joe Dassin.

Les tons d’automne y sont magnifiés. Et ces entretiens, les trentièmes pour lesquels Acteurs de l’économie-La Tribune est partenaire, coïncident avec les 375 ans de la fondation de Montréal par Jacques Cartier, navi-gateur-explorateur. Un anniversaire brillamment célébré, du 23 février au 11 mars dernier, lors du festival en lumière de la capitale québécoise durant lequel Lyon fut mise à l’honneur. L’amitié entre ces deux «second cities» est solide.

«Les relations sont anciennes. Elles se sont davantage officialisées en 1989 par la signature d’un protocole de coopération décentralisée», rappelle Alain Galliano, vice-président aux relations internationales et à l’attrac-tivité à la métropole de Lyon.

«Ce sont deux villes dynamiques qui se ressemblent à bien des égards, non pas architecturalement, mais par l’ambiance et la lumière», décrit Régis Goujet, professeur associé en entrepreneuriat à emlyon business school. Le vol direct Lyon-Montréal, affrété par Air Canada depuis le 6 juin 2016, met les deux villes à la porte l’une de l’autre.

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ACTEURS DE L’ÉCONOMIE

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Solides sont aussi les liens unissant le Québec à la région Rhône-Alpes (désormais Auvergne-Rhône-Alpes), laquelle signa un pacte d’actions avec la délégation générale de la Belle Province à Paris, en 1994.

«Ce sont des liens particuliers et spécifiques. Il s’agit de la région de France avec laquelle nous avons la plus longue histoire de coopération et qui s’inscrit dans «une durée vraiment verticale». Elle associe économie, université, recherche et culture. Et repose sur un socle fort : convergence, valeurs et ambitions communes. Le Québec et Auvergne-Rhône-Alpes sont des entités comparables sur le plan démographique. Le dispositif du centre et des entretiens Jacques Cartier joue ainsi comme un accélérateur», se félicite Line Beauchamp, déléguée générale du Québec en France.

Du côté français, le positivisme est aussi de rigueur. «Nous ne sommes pas là pour renverser la table. Mais pour avancer ensemble avec la Métropole dont les services techniques sont associés à nos réunions prépara-toires des entretiens Jacques Cartier, insiste Philippe Meunier, vice-président délégué à l’international auprès de Laurent Wauquiez, président LR du conseil régional. Nous souhaitons que le Québec soit inscrit dans le schéma de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (2017-2021) de la région, comme priorité. Un nouveau schéma de coopération avec le Québec sera présenté à l’assemblée régionale en novembre et signé début 2018.»

Legs et crédibilité

Ville et métropole de Lyon, ainsi que région Auvergne-Rhône-Alpes sont parmi la soixantaine de contribu-teurs, français et québécois, publics et privés, du centre Jacques Cartier (CJC). Recrue de fraîche date, Cler-mont Auvergne Métropole a adhéré au printemps 2017. De l’autre côté de l’Atlantique figurent évidemment la communauté métropolitaine de Montréal ou encore la ville de Montréal.

Pierre-Marc Johnson.

«Le centre permet de faire le lien entre nous», avise Philippe Meunier. «Il s’agit d’un catalyseur d’évènements», ajoute Alain Galliano. «Les entretiens créent un moment particulier», éclaire quant à lui Frédéric Bove, nommé directeur général de la structure en novembre 2014. Sa mission : «Rendre plus lisible l’action du centre, un outil unique. Dès le départ, il y avait une vraie vision de ce que pouvait être une animation bilatérale accélé-rant les opportunités. J’ai repris un travail accompli pendant près de trente ans, un legs et une crédibilité.»

Il reconnaît l’œuvre de son prédécesseur Alain Bideau, l’historien-démographe qui a fondé le CJC en 1984 avec le soutien de Charles Mérieux. L’universitaire sera définitivement écarté à l’automne 2014 au terme de quatre années houleuses. Ainsi finissent parfois les règnes trop longs.

«Les conférences étaient de haut niveau, pour la plupart. Toutefois certaines s’adressaient à un monde clos d’universitaires, éclaire Pierre-Marc Johnson, président du CJC depuis 2010 et ancien Premier ministre du Québec. A l’époque existait une certaine idéologie réticente à la pertinence économique des colloques. Une réorientation a été décidée pour mettre fin à l’ambiguïté. Elle s’imposait dans un contexte où le digital et les data mettent l’économie en tension.

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De plus, Michelin a choisi Montréal pour organiser à nouveau en 2018 Movin’on, son sommet mondial de la mobilité durable. Enfin, le ministre québécois de la Santé s’est rendu en France en 2016. Il a rencontré son homologue français, mais la mission s’est poursuivie à Lyon avec les Hospices civils sur la question de l’impact du numérique dans la santé.»

« L’inflexion vers l’économie est un bon créneau », avise le professeur d’économie Khaled Bouabdallah, ré-sultat d’un repositionnement du CJC qui s’est assorti de la mise à plat de la gouvernance ; le centre (une association) est coiffé par deux fondations de part et d’autre de l’Atlantique.

Innovation ouverte

Trois ans après cet aggiornamento, toutes les parties interrogées se montrent satisfaites. «Notre soutien au CJC date de plusieurs années, mais maintenant que le volet économique est plus affirmé nous sommes des membres actifs», témoigne Alain Palisse, référent international au bureau du Medef Auvergne-Rhône-Alpes et président du Medef de l’Ain.

Cette dimension tournée vers l’économie a incité le CIC Lyonnaise de banque à devenir partenaire des en-tretiens en 2015. «Nos échanges avec le centre se déroulent tout au long de l’année et nous travaillons en bonne entente, ainsi sans participer à la gouvernance», souligne Isabelle Bourgade, directrice générale de la banque. Le Canada est une terre où le CIC International possède un bureau, à Montréal, et CIC Investisse-ment va prochainement s’implanter à Toronto.

les entretiens lors de la 21e édition.

Quant au groupe Siparex, il a annoncé la constitution d’un fonds de capital investissement en association avec les Caisses Desjardins (mouvement coopératif d’épargne). Ce véhicule doté de cent millions d’euros de capitaux sera opérationnel en 2018, selon Benoît Métaix, membre du comité exécutif du groupe.

Pour Keolis, opérateur des transports en commun lyonnais, «l’objectif même des entretiens converge avec les nôtres, l’innovation ouverte et l’émergence de projets communs. Nous sommes concernés par la moitié des thèmes de l’édition 2017», se réjouit Pascal Jacquesson, son directeur général.

Il raconte comment, lors des Entretiens 2016 à Lyon, les responsables de Montréal ont été particulièrement intéressés par la navette autonome Navly (circulant avec le véhicule de la start-up lyonnaise Navya), en test dans le quartier de Confluence, pour l’acheminement des voyageurs sur le premier ou le dernier kilomètre.

«Nous avons été sollicités pour organiser une démonstration au printemps 2017. Aujourd’hui, nous sommes en train de monter un projet conjoint et innovant avec la municipalité régionale des Moulins, dans la banlieue nord de Montréal», savoure-t-il.

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Géraldine Martin, directrice de l’entrepreneuriat à la ville de Montréal (qui était de la délégation 2016), dit avoir été enthousiasmée par sa visite du quartier Confluence, espérant que les entreprises de Montréal signent davantage de contrats avec Lyon et réciproquement. «Chacune des villes a des forces complémentaires», énonce-t-elle.

Cette direction de l’entrepreneuriat, Denis Coderre, maire de la ville canadienne, l’a créée en avril 2016. Elle regroupe quelque 25 personnes et fait de l’entrepreneuriat féminin un des thèmes des rencontres 2016 un de ses axes stratégiques : «Si les femmes étaient aussi nombreuses que les hommes à faire le pas, le nombre des créations d’entreprise progresserait de 33 % au Québec. Un vrai enjeu», analyse Géraldine Martin. En attendant, la communauté féminine de Montréal se mobilise pour accueillir ses homologues de la région partenaire en octobre 2017.

Élargir les publics

L’édition de cette année demeure fidèle à la volonté d’aborder un large éventail de sujets structurés autour de huit grands chapitres(1) placés sous le thème principal de l’intelligence artificielle. Il n’est pas question de toucher à la pluridisciplinarité. Au contraire. C’est ainsi que la finance est entrée dans la ronde.

Pour la première fois, le CJC a innové en lançant un appel à projets.

«Nous avons reçu une quarantaine de propositions, dévoile Amandine Bresselle, responsable administrative et du développement partenarial. Il fallait que les projets soient portés par des partenaires de l’une et de l’autre des régions. Le comité de programmation en a retenu une vingtaine que nous financerons.»

Les autres pourront faire l’objet de conférences à l’initiative de leurs promoteurs. Durant cet événement, les startups seront évidemment de la partie. «Elles sont en ébullition et nous voulons contribuer à ce mouve-ment», s’émerveille Pierre-Marc Johnson. Geolid, expert en publicité et référencement local né en 2008 dans l’incubateur de l’école de management lyonnaise, témoignera sur les pratiques de croissance rapide d’une jeune société lyonnaise. «Nous sommes un bon cas d’école. Nous étions encore étudiants quand nous avons créé Geolid», remarque Gautier Cassagnau, son président.

Gautier Cassagnau

Il sera amené à partager ses méthodes avec Louis-Philippe Maurice, cofondateur de Busbud, entreprise spé-cialisée dans le domaine du voyage, lors d’une masterclass pilotée par «Immersion entrepreneuriale à l’inter-national».

Ce programme est né, il y a trois ans et demi, d’un partenariat entre emlyon business school et HEC Montréal.

«Lorsque Frédéric Bove, qui dirigeait le pôle recherche de l’école québécoise où il enseigne toujours, a été chargé de mettre sur une nouvelle orbite le CJC, nous en avons profité pour donner le coup d’envoi de ce type de rendez-vous. Cela permettait d’élargir aux étudiants le public des entretiens», raconte Régis Goujet.

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Entretiens Jacques Cartier, la réunion de familles

Microclimat favorable

Profitant de cet évènement que constituent les entretiens - ils se dérouleront désormais alternativement à Lyon et à Montréal -, plusieurs missions économiques vont avoir lieu. Le moment est jugé opportun puisque le Ceta, traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada(2), appliqué provisoirement fin sep-tembre 2017, abolit un certain nombre d’obstacles (tarifs douaniers...).

D’une façon générale, «le microclimat au Québec est très favorable à l’industrie. Aux PME en particulier, relève Jean-Luc Logel, président du cluster Eden (Défense). On peut créer une société en une journée. La R&D est supportée par l’État et la province du Québec à hauteur des deux tiers à condition que le capital soit majoritairement détenu par des actionnaires locaux.»

Last but not least, la francophonie est unanimement reconnue comme le ciment de cette coopération multi-forme. «Le fait de s’exprimer dans notre langue maternelle crée de la proximité même si nous sommes tous internationaux dans l’âme», acquiesce Jean-Charles Foddis, directeur de l’Agence pour le développement économique de la région lyonnaise (Aderly). «Néanmoins, ce sont des Américains qui parlent français, ob-serve Jean-Luc Logel. C’est business first.» Principe de réalité.

(1) Santé/sciences de la vie, énergie et développement durable, mobilité/territoires et smart cities, finances et affaires juridiques, numérique et technologies, entrepreneuriat, enjeux sociaux et économiques, culture/art et performance.

(2) Pierre-Marc Johnson a été le négociateur en chef pour le Québec.

Publié le 16 octobre 2017 par Marie-Annick Depagneux26

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Entretiens Jacques Cartier, la réunion de familles

Trois ans après avoir « tourné la page Bideau » – non sans douleur – et avoir remis à plat la gou-vernance du centre Jacques Cartier ainsi que la réorientation des entretiens du même nom vers lemonde économique, les relations entre Lyon (plus largement Auvergne-Rhône-Alpes) et Mont-réal se confirment un peu plus. Si bien que les ambitions communes de coopération pour les deuxterres d’accueil n’ont jamais été aussi si fortes. Un lien indéfectible entre les cousins des deuxrives de l’Atlantique. Tour d’horizon des points communs entre les deux territoires et de leursapports mutuels au monde économique, alors que s’ouvrent ce lundi 16 octobre à Québec les30èmes Entretiens Jacques Cartier et desquels Acteurs de l’économie-La Tribune est partenaire.

«Aux couleurs de l’été indien». Posant le pied au Québec pour participer aux entretiens du centre Jacques Cartier, qui s’ouvrent ce lundi 16 octobre et se terminent le 18 octobre prochain, les hôtes d’Auvergne-Rhône-Alpes auront sans doute en tête cette chanson de Joe Dassin.

Les tons d’automne y sont magnifiés. Et ces entretiens, les trentièmes pour lesquels Ac-teurs de l’économie-La Tribune est partenaire, coïncident avec les 375 ans de la fonda-tion de Montréal par Jacques Cartier, navigateurexplorateur. Un anniversaire brillam-ment célébré, du 23 février au 11 mars dernier, lors du festival en lumière de la capitale québécoise durant lequel Lyon fut mise à l’honneur. L’amitié entre ces deux «second cities» est solide.

« Les relations sont anciennes. Elles se sont davantage officialisées en 1989 par la signature d’un protocole de coopération décentralisée», rappelle Alain Galliano, vice-président aux relations inter-nationales et à l’attractivité à la métropole de Lyon. »

«Ce sont deux villes dynamiques qui se ressemblent à bien des égards, non pas architecturalement, mais par l’ambiance et la lumière», décrit Régis Goujet, professeur associé en entrepreneuriat à emlyon business school. Le vol direct Lyon-Montréal, affrété par Air Canada depuis le 6 juin 2016, met les deux villes à la porte l’une de l’autre.

Solide s sont aussi les liens unissant le Québec à la région Rhône-Alpes (désormais Auvergne-Rhô-ne-Alpes), laquelle signa un pacte d’actions avec la délégation générale de la Belle Province à Paris, en 1994.

« Ce sont des liens particuliers et spécifiques. Il s’agit de la région de France avec laquelle nous avons la plus longue histoire de coopération et qui s’inscrit dans «une durée vraiment verticale». Elle associe économie, université, recherche et culture. Et repose sur un socle fort : convergence, valeurs et ambitions communes. Le Québec et Auvergne-Rhône-Alpes sont des entités compa-rables sur le plan démographique. Le dispositif du centre et des entretiens Jacques Cartier joue ainsi comme un accélérateur», se félicite Line Beauchamp, déléguée générale du Québec en France. »

LA TRIBUNE

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Du côté français, le positivisme est aussi de rigueur. «Nous ne sommes pas là pour renverser la table. Mais pour avancer ensemble avec la Métropole dont les services techniques sont associés à nos réunions prépara-toires des entretiens Jacques Cartier, insiste Philippe Meunier, vice-président délégué à l’international auprès de Laurent Wauquiez, président LR du conseil régional. Nous souhaitons que le Québec soit inscrit dans le schéma de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (2017-2021) de la région, comme priorité. Un nouveau schéma de coopération avec le Québec sera présenté à l’assemblée régionale en novembre et signé début 2018.»

Legs et crédibilité Ville et métropole de Lyon, ainsi que région Auvergne-Rhône-Alpes sont parmi la soixan-taine de contributeurs, français et québécois, publics et privés, du centre Jacques Cartier(CJC). Recrue de fraîche date, Clermont Auvergne Métropole a adhéré au printemps 2017. De l’autre côté de l’Atlantique figurent évidemment la communauté métropolitaine de Montréal ou encore la ville de Montréal.

Pierre-Marc Johnson.

«Le centre permet de faire le lien entre nous», avise Philippe Meunier. «Il s’agit d’un ca-talyseur d’évènements»,ajoute Alain Galliano. «Les entretiens créent un moment particu-lier», éclaire quant à lui Frédéric Bove, nommé directeur général de la structure en novembre 2014. Sa mission : «Rendre plus lisible l’action du centre, un outil unique. Dès le départ, il y avait une vraie vision de ce que pouvait être une animation bilatérale accélérant les opportu-nités. J’ai repris un travail accompli pendant près de trente ans, un legs et une crédibilité.»

Il reconnaît l’œuvre de son prédécesseur Alain Bideau, l’historien-démographe qui a fondé le CJC en 1984 avec le soutien de Charles Mérieux. L’universitaire sera définitivement écarté à l’automne 2014 au terme de quatre années houleuses. Ainsi finissent parfois les règnes trop longs.

« Les conférences étaient de haut niveau, pour la plupart. Toutefois certaines s’adressaient à un monde clos d’universitaires, éclaire Pierre-Marc Johnson, président du CJC depuis 2010 et ancien Premier ministre du Québec. A l’époque existait une certaine idéologie réticente à la pertinence économique des colloques. Une réorientation a été décidée pour mettre fin à l’ambi guïté. Elle s’imposait dans un contexte où le digital et les data mettent l’économie en tension. On se veut une bougie d’allumage pour que se créent des coopérations concrètes en favorisant la création de ponts entre les mondes universitaire, de la recherche et des af-faires. Tout ceci se marie et s’enrichit pour renforcer l’attractivité de ces deux territoires. »

Khaled Bouabdallah, président de l’Université de Lyon (fédérant 19 universités, grandes écoles et instituts), confirme l’attachement historique de la sphère académique au centre et aux entretiens. Ce dernier cite l’accord stratégique formalisé avec l’université de Sherbrooke, à l’occasion de l’édition 2016 à Lyon, renforçant la collaboration «sur les leviers de l’innovation et de l’entrepreneuriat». Et Line Beauchamp d’énumérer les initiatives interdisciplinaires significatives entre les deux régions:

« C’est avec Auvergne-Rhône-Alpes que nous avons le plus d’échanges d’étudiants. La mo-bilité concerne 750 à 800 étudiants et représente près de 10 % du total des échanges entre la France et le Québec. Le projet de campus numérique de la région nous intéresse fortement et nous le voyons comme une opportunité pour intensi fier les relations entre étudiants, profes-seurs et jeunes entreprises. De plus, Michelin a choisi Montréal pour organiser à nouveau en 2018 Movin’on, son sommet mondial de la mobilité durable. Enfin, le ministre québécois de la Santé s’est rendu en France en 2016. Il a rencontré son homologue français, mais la mission s’est pour-suivie à Lyon avec les Hospices civils sur la question de l’impact du numérique dans la santé. »

« L’inflexion vers l’économie est un bon créneau », avise le professeur d’économie Khaled Bouab-dallah, résultatd’un repositionnement du CJC qui s’est assorti de la mise à plat de la gouver-nance ; le centre (une association) est coiffé par deux fondations de part et d’autre de l’Atlantique.

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Innovation ouverte Trois ans après cet aggiornamento, toutes les parties interrogées se montrent satisfaites. «Notre soutien au CJC date de plusieurs années, mais maintenant que le volet écono-mique est plus affirmé nous sommes des membres actifs», témoigne Alain Palisse, référent international au bureau du Medef Auvergne-Rhône-Alpes et président du Medef de l’Ain.

Cette dimension tournée vers l’économie a incité le CIC Lyonnaise de banque à devenir parte-naire des entretiens en 2015. «Nos échanges avec le centre se déroulent tout au long de l’an-née et nous travaillons en bonne entente, ainsi sans participer à la gouvernance», souligne Isabelle Bourgade, directrice générale de la banque. Le Canada est une terre où le CIC International possède un bureau, à Montréal, et CIC Investissement va prochainement s’implanter à Toronto.

Quant au groupe Siparex, il a annoncé la constitution d’un fonds de capital investissement en association avec les Caisses Desjardins (mouvement coopératif d’épargne). Ce véhicule doté de cent millions d’eu-ros de capitaux sera opérationnel en 2018, selon Benoît Métaix, membre du comité exécutif du groupe.

Pour Keolis, opérateur des transports en commun lyonnais, «l’objectif même des entretiens converge avec les nôtres, l’innovation ouverte et l’émergence de projets communs. Nous sommes concernés par la moitié des thèmes de l’édition 2017», se réjouit Pascal Jacquesson, son directeur général.

Il raconte comment, lors des Entretiens 2016 à Lyon, les responsables de Montréal ont été particuliè-rement intéressés par la navette autonome Navly (circulant avec le véhicule de la start-up lyonnaise Navya), en test dans le quartier de Confluence, pour l’acheminement des voyageurs sur le premier ou le dernier kilomètre.

« Nous avons été sollicités pour organiser une démonstration au printemps 2017. Aujourd’hui, nous sommes en train de monter un projet conjoint et innovant avec la municipalité régionale des Mou-lins, dans la banlieue nord de Montréal», savoure-t-il. »

Géraldine Martin, directrice de l’entrepreneuriat à la ville de Montréal (qui était de la délégation 2016), dit avoir été enthousiasmée par sa visite du quartier Confluence, espérant que les entreprises de Montréal signent davantage de contrats avec Lyon et réciproquement. «Chacune des villes a des forces complémentaires», énonce t-elle.

Cette direction de l’entrepreneuriat, Denis Coderre, maire de la ville canadienne, l’a créée en avril 2016. Elle regroupe quelque 25 personnes et fait de l’entrepreneuriat féminin un des thèmes des rencontres 2016 un de ses axes stratégiques : «Si les femmes étaient aussi nom-breuses que les hommes à faire le pas, le nombre des créations d’entreprise progresserait de 33 % au Québec. Un vrai enjeu», analyse Géraldine Martin. En attendant, la communauté féminine de Montréal se mobilise pour accueillir ses homologues de la région partenaire en octobre 2017.

Élargir les publics

L’édition de cette année demeure fidèle à la volonté d’aborder un large éventail de sujets structurés autour de huit grands chapitres(1) placés sous le thème principal de l’intelligence artificielle. Il n’est pas question de toucher à la pluridisciplinarité. Au contraire. C’est ainsi que la finance est entrée dans la ronde.

Pour la première fois, le CJC a innové en lançant un appel à projets.

« Nous avons reçu une quarantaine de propositions, dévoile Amandine Bresselle, responsable administra-tive et du développement partenarial. Il fallait que les projets soient portés par des partenaires de l’une et de l’autre des régions. Le comité de programmation en a retenu une vingtaine que nous financerons. »

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Comment mener la révolution numérique en santé ?Les autres pourront faire l’objet de conférences à l’initiative de leurs promoteurs. Durant cet évé-nement, les startups seront évidemment de la partie. «Elles sont en ébullition et nous voulons contribuer à ce mouvement», s’émerveille Pierre-Marc Johnson. Geolid, expert en publicité et réfé-rencement local né en 2008 dans l’incubateur de l’école de management lyonnaise, témoignera sur les pratiques de croissance rapide d’une jeune société lyonnaise. «Nous sommes un bon cas d’école. Nous étions encore étudiants quand nous avons créé Geolid», remarque Gautier Cassagnau, son président.

Il sera amené à partager ses méthodes avec Louis-Philippe Maurice, cofondateur de Busbud, entre-prise spécialisée dans le domaine du voyage, lors d’une masterclass pilotée par «Immersion entre-preneuriale à l’international».

Ce programme est né, il y a trois ans et demi, d’un partenariat entre em lyon business school et HEC Montréal.

« Lorsque Frédéric Bove, qui dirigeait le pôle recherche de l’école québécoise où il enseigne tou-jours, a été chargé de mettre sur une nouvelle orbite le CJC, nous en avons profité pour donner le coup d’envoi de ce type de rendez-vous. Cela permettait d’élargir aux étudiants le public des entre-tiens», raconte Régis Goujet. »

Microclimat favorable

Profitant de cet évènement que constituent les entretiens - ils se dérouleront désormais alternati-vement à Lyon et à Montréal -, plusieurs missions économiques vont avoir lieu. Le moment est jugé opportun puisque le Ceta, traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada(2), appli-qué provisoirement fin septembre 2017, abolit un certain nombre d’obstacles (tarifs douaniers...).

D’une façon générale, «le microclimat au Québec est très favorable à l’industrie. Aux PME en particulier, relèveJean-Luc Logel, président du cluster Eden (Défense). On peut créer une so-ciété en une journée. La R&D est supportée par l’État et la province du Québec à hauteur des deux tiers à condition que le capital soit majoritairement détenu par des actionnaires locaux.»

Last but not least, la francophonie est unanimement reconnue comme le ciment de cette coopé-ration multiforme. «Le fait de s’exprimer dans notre langue maternelle crée de la proximité même si nous sommes tous internationaux dans l’âme», acquiesce Jean-Charles Foddis, directeur de l’Agence pour le développement économique de la région lyonnaise(Aderly). «Néanmoins, ce sont des Américains qui parlent français, observe Jean-Luc Logel. C’est business first.» Principe de réalté.

(1) Santé/sciences de la vie, énergie et développement durable, mobilité/ territoires et smart cities, finances et affaires juridiques, numérique et technologies, entrepreneuriat, enjeux sociaux et écono-miques, culture/art et performance.

(2) Pierre-Marc Johnson a été le négociateur en chef pour le Québec.

Publié le 17 Octobre 2017 par Marie-Annick Depagneux30

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LE DEVOIR

Comment mener la révolution numérique en santé ?

Le quart des dépenses en santé n’ajoute « pas de valeur pour le patient » au Québec comme ailleurs selon des études, rapporte Denis Roy, vice-président science et gouvernance clinique à l’Institut national d’excel-lence en santé et en services sociaux (INESSS). Pour y remédier, il estime qu’une meilleure circulation des données constituerait un important levier pour l’amélioration des services. Au Québec, chaque institution gère ses données médicales. En clinique, plusieurs informations du patient n’existent qu’en format papier. Résultat : les données médicales sont cloisonnées. Et il y a des doublons dans les travaux de recherche et les examens cliniques. C’est là que la technologie numérique, par sa capacité à analyser d’immenses banques de données, pourrait engendrer des économies et améliorer l’offre de soins de santé. Denis Roy fait partie des dizaines de spécialistes de la santé québécois et français qui étaient réunis à Mon-tréal, lundi, pour discuter du potentiel et des défis associés à la technologie numérique dans le domaine de la santé dans le cadre des Entretiens Jacques-Cartier. « On est dans une révolution numérique avec un potentiel considérable », lance Vincent Dumez, codirecteur du Centre d’excellence sur le Partenariat avec les patients et le public de l’Université de Montréal. Mais com-ment allons-nous gérer ces informations ? Comment allons-nous maîtriser “ la bête ” ? Des nuages de données Le partage des données médicales peut être facilité par l’infonuagique, selon Yann Joly, directeur de re-cherche du Centre de génomique et politiques (CGP). Ce type de technologie consiste à emmagasiner de grandes quantités données dans des serveurs par l’intermédiaire d’Internet, comme l’iCloud. Pour l’instant, l’infonuagique est utilisée par les spécialistes en épidémiologie et en génomique, dont la re-cherche se base sur d’immenses bases de données. « Cela prend dix fois moins de temps d’y aller avec le nuage qu’avec des serveurs locaux. Et les coûts sont divisés par trois, calcule M. Joly. Éventuellement, les chercheurs auront presque l’obligation de passer par l’infonuagique. » Le problème, c’est que ces nuages de données sont généralement gérés par de grandes entreprises comme Google. Ces données voyagent constamment d’un endroit à l’autre sur la planète, alors les lois sur la protec-tion de la vie privée sont nationales.

« On voit qu’on perd le contrôle de ces géants qui agissent dans divers pays, se préoccupe M. Joly. Il faudra se tourner davantage vers le droit international et la négociation des contrats. »On est dans une révolution numérique avec un potentiel considérableVincent Dumez, codirecteur du Centre d’excellence sur le Partenariat avec les patients et le public de l’Uni-versité de Montréal

Par exemple, les personnes vulnérables à la discrimination, comme celles atteintes par le VIH, pourraient subir des effets catastrophiques en cas de faille dans la protection de ces renseignements, s’inquiétait une partici-pante à la conférence. Ces nuages ont de bons standards de protection, mentionne M. Joly, mais le client a rarement accès aux dé-tails sur ce qui se passe à l’intérieur du nuage. De plus, lorsqu’il y a des problèmes, ces derniers sont rapportés après de longs délais.

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« On voit qu’on perd le contrôle de ces géants qui agissent dans divers pays, se préoccupe M. Joly. Il faudra se tourner davantage vers le droit international et la négociation des contrats. »

« On est dans une révolution numérique avec un potentiel considérable »

Vincent Dumez, codirecteur du Centre d’excellence sur le Partenariat avec les patients et le public de l’Uni-versité de Montréal

Les systèmes apprenants Parmi les technologies numériques d’avenir en santé, An Tang, professeur agrégé au Département de radio-logie de l’Université de Montréal, cible les systèmes apprenants, un concept qui allie informatique et science afin d’intégrer les données dans les processus décisionnels. « Imaginez un membre de votre famille qui a le cancer du sein, illustre-t-il. Actuellement, on se base sur la littérature médicale pour savoir si on devrait lui offrir le traitement A ou B. Mais avec un système apprenant, on pourrait prendre cette décision selon des données recueillies sur un millier de patientes québécoises sur lesquelles ont été testés l’efficacité et les effets secondaires des deux traitements. » Le médecin et la patiente pourraient alors sélectionner un traitement plus adapté selon les facteurs de risque de cette dernière. Mais le potentiel des systèmes apprenants ne s’arrête pas là. Des dossiers médicaux et des prescriptions pourraient être préremplis de manière automatisée, faisant gagner du temps aux médecins. Il serait plus facile d’identifier les patients admissibles pour différentes études cliniques. Des systèmes apprenants pourraient suivre en temps réel l’éclosion d’infections dans les hôpitaux, permettant de déterminer plus rapidement les vecteurs de propagation. L’intégration du concept des systèmes apprenants dans le système de santé québécois n’est toutefois pas pour demain, selon M. Tang. « Il faudra uniformiser les différentes bases de données et tout numériser », observe-t-il. De fait, plusieurs données médicales, comme des notes de la main des médecins, n’existent que sur papier. Il faudra aussi changer les pratiques. Comment se feront toutes ces transformations numériques dans le système de santé québécois ? Plusieurs enjeux juridiques et éthiques, comme l’accès à la vie privée et la part de l’homme versus celle de la machine, sont soulevés par ces changements. « Quel type de régulation devrait-on avoir pour gérer ces changements profonds et ma-jeurs ? Qui devrait être responsable de gouverner ? se questionne M. Dumez. Face à ce “gros bébé” [la technologie numérique] qui se développe et qui arrive, il n’y a pas de solution claire. »

Publié le 18 octobre 2017 par Miriane Demers-Lemay 32

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LIEN MULTIMÉDIA

De l’importance de créer un axe France-Québec pour les start-ups

Publié le 20 octobre 2017 par Sophie Bernard

Les start-ups devraient, dès leur naissance, viser l’international. Cependant, les cadres d’investisse-ment en capital diffèrent d’un pays à l’autre, voire d’une province à l’autre. Dans le cadre des Entre-tiens Jacques Cartier, le Lab innovation du Quartier de l’innovation a accueilli, dans la cadre de la Jour-née French Tech, trois spécialistes d’investissements en capital pour échanger sur les possibilités de financement pour les start-ups du Québec et de la France. Bruno Demortière, directeur général du groupe ABGI, Sylvain Carle, associé chez Real Ventures, et Ludovic André, responsable du développe-ment des activités nord-américaines de CM-CIC Investissement, ont ouvert quelques pistes de réflexion.

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Lac-Mégantic : Le Colibri pourrait prendre son envol en 2018

LIEN MULTIMÉDIA

Le Québec, terre d’accueil des start-ups françaises ?

Publié le 20 octobre 2017 par Sophie Bernard

Régulièrement, le magazine français L’Express vante les mérites du Québec et du Canada, incitant les jeunes et moins jeunes à venir tenter l’aventure du travail. Pourtant, la réalité ne ressemble pas toujours aux images d’Épinal proposées par certains magazines ou encore par le gouvernement québécois lui-même. Pour se pencher sur ce qui peut devenir un miroir aux alouettes, les Entretiens Jacques Cartier ont invité Benja-min Cabut, directeur des opérations et cofondateur de TADAIMA, Philippe Valentine chargé de projets, TIC Europe et Amériques - Investissement Grand Montréal de Montréal International, Philippe Telio, fondateur et producteur du Startupfest, et Winston Chan, entrepreneur, dans une discussion animée par Astrid Laye, chargée de projet Export et coopération professionnelle à l’OFQJ. Le Lien MULTIMÉDIA était sur place.

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LA TRIBUNE SHERBROOKE

Lac-Mégantic : Le Colibri pourrait prendre son envol en 2018

Publié le 19 octobre 2017 par JACYNTHE NADEAU

En gestation depuis quatre ans, le projet franco-québécois Le Colibri est toujours bien vivant à Lac-Mégantic, même si rien n’est encore visible sur le site convoité de l’ancienne capitainerie de la marina du centre-ville où le bâtiment écoénergétique doit être érigé.

L’équipe du Colibri caresse l’ambitieux projet de devenir « le centre d’expertise de la transition énergétique en milieu rural », dans ce centre-ville en reconstruction qui joue la carte du développement durable.

« Nous avons contribué à semer la petite graine pour soutenir l’élan de la Ville de Lac-Mégantic dans la voie de la transition énergétique. Nous en sommes fiers », explique d’entrée de jeu Thierry Roche, architecte-ur-baniste à Lyon et initiateur du Colibri.

Le projet est né, rappelons-le, d’un élan de solidarité de la région française d’Auvergne-Rhône-Alpes et du Pôle d’innovations constructives, qui partageait déjà avec Lac-Mégantic et l’ex-mairesse Colette Roy Laroche une relation d’affaires et d’amitié vieille de plus de dix ans.

M. Roche et toute une délégation française était de passage à Lac-Mégantic, mercredi après-midi, pour faire le point sur le projet dans le cadre des Entretiens Jacques Cartier, un rassemblement annuel de chercheurs, d’entrepreneurs et d’acteurs économiques du Québec et de la région d’Auvergne-Rhône-Alpes, qui s’est aussi longuement arrêté à Montréal, à Québec et à l’Université de Sherbrooke depuis lundi.

L’homme est fier de ce qu’il a vu à Lac-Mégantic et confiant qu’on arrive enfin à une mise en chantier du Co-libri en 2018. En même temps, il tempère les attentes de ceux qui auraient pu remettre le projet en question depuis sa présentation officielle dans les médias en décembre 2014.

« Je suis autant dans l’attente de ce projet que les Méganticois et j’aurais aimé que ça aille plus vite, mais il faut être dans la réalité, met en perspective M. Roche. C’est important pour un bâtiment aussi emblématique de savoir pourquoi on le fait et d’être ajusté aux besoins et à ce que veut la population. Il y a des moments où il faut prendre le temps qu’il faut pour bien faire les choses. »

Du projet initialement esquissé en octobre 2013, on a raffiné la fonction et la forme. On parle aujourd’hui d’un lieu de démonstration de technologies durables et environnementales, doublé d’un restaurant, d’une terrasse et des services de capitainerie comme une billetterie et des toilettes.

Il s’adressera aux Méganticois pour participer à des activités communautaires et des conférences, aux tou-ristes comme point de départ pour comprendre la ville et la consommation écoresponsable et aux profession-nels de l’énergie et des municipalités pour partager des expertises.

On a amoindri le volet centre d’interprétation de l’histoire récente de la ville pour plutôt se projeter vers le futur. « On ne souhaite pas être le reflet d’une tragédie mais plutôt incarner une identité nouvelle, celle de Lac-Mégantic qui s’ouvre vers le monde et vers l’avenir », explique M. Roche.

On vise toujours un bâtiment net zéro, c’est-à-dire qu’il produit autant d’énergie qu’il en consomme, mais on convient qu’avec le climat québécois, le défi est ambitieux.

Quatre ans plus tard, le plan d’affaires et l’étude de faisabilité technique sont complétés et l’équipe doit main-tenant attacher le financement du projet dont le budget a été revu à la baisse à environ 3 millions $, précise Jean-Marc Gagnon, président de l’OBNL Le Colibri.

« On a de bons échos à nos demandes mais on doit maintenant obtenir des engagements officiels », précise-t-il, en visant des partenaires privés, des fournisseurs d’équipements et de matériaux, des fondations privées et des fonds provinciaux et fédéraux.

Si tout va comme prévu, la mise en chantier du Colibri pourrait se faire après le dégel en 2018.

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Le Québec, terre d’accueil des start-ups françaises ?

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GESTION

LP Maurice ET Gauthier Cassagnau, itinéraire de deux entrepreneurs pressés.

RETOUR SUR LES PARCOURS FULGURANTS DE DEUX JEUNES ENTREPRENEURS À QUI TOUT SEMBLE RÉUSSIR

Âgés d’une trentaine d’années, LP Maurice (co-fondateur de Busbud) et Gauthier Cassagnau (fondateur de Geolid) sont chacun à la tête de leur entreprise dont la croissance annuelle ferait rougir de plaisir plusieurs grands groupes. Invités mercredi 18 octobre dans le cadre des petits déjeuners conférences Alumni HEC Montréal en partenariat avec les Entretiens Jacques Cartier, ils sont revenus sur leur parcours respectif. L’oc-casion pour Revue Gestion de leur poser quelques questions.

Quand vous écoute, on a l’impression que tout a été facile, que les éléments se sont enchaînés naturellement vous conduisant là où vous l’êtes aujourd’hui. Est-ce vraiment le cas ?

LP Maurice (LP) : Quand j’ai eu l’idée de créer une application pour faciliter les réservations de billets pour des voyages en autobus, je pensais que cela allait nous prendre six mois, avec mes associés. Finalement, cela a duré 2 à 3 ans ! Nous avons dû créer nous-mêmes une base de données qui n’existait pas jusqu’alors. Cela a demandé beaucoup de travail. Une fois l’application lancée, ce sont des défis de nature différente que nous avons dû relever : trouver des investisseurs, essayer d’acquérir un leadership international…

Gauthier Cassagnau (G.C.) : Au début, avec l’un de mes cofondateurs, nous étions partis sur une idée d’entre-prise totalement différente. On pensait créer un site d’entraide entre voisins. Et puis facebook est arrivé. Un an et demi après avoir démarré ce projet, il a fallu en changer et nous diriger vers celui actuel de publicités ciblées localement sur internet.

Vous tenez l’un et l’autre les rênes d’entreprises qui grossissent chaque année davantage. Busbud emploie aujourd’hui 50 personnes tandis que Geolid a un effectif qui double tous les deux ans et avoisine actuellement 200 employés. Vous sentez-vous toujours entrepreneur ?

LP : Oui, même si c’est un rôle qui a beaucoup changé au fur et à mesure que notre entreprise s’est déve-loppée. Au début, on a une vision produit, celle de le développer. Ensuite on cherche à le vendre et à lever des fonds. Après ça vient le temps de parler aux différents clients. Tous les six mois, c’est une nouvelle façon d’entreprendre finalement.

G.C : Les entrepreneurs ont un « supplément d’âme » par rapport aux gestionnaires classiques je dirai. L’en-trepreneur, c’est celui qui lance des projets. Alors même si je ne suis plus dans la même dynamique qu’à mes débuts, je reste intrinsèquement entrepreneur. Mais les plaisirs ne sont plus les mêmes. Aujourd’hui, j’ai la chance de rencontrer des gens de haut niveau, j’ai les moyens de mettre en œuvre ce dont j’ai envie. Les choses changent.

Est-ce qu’aujourd’hui une startup doit forcément dès ses débuts viser un développement à l’international ?

LP : Pas forcément. Je dirai que cela dépend avant tout du secteur d’activité de l’entreprise. Dans le cas de Busbud, le marché québécois comme canadien n’étaient pas assez étendus. Qui plus est, il existe une attente des consommateurs qui souhaitent pouvoir retrouver ce service peu importe où qu’ils soient. C’est pourquoi il était important que nous nous positionnions internationalement très rapidement. J’ajouterai d’ailleurs que de nos jours, le marché est international par définition, les acheteurs proviennent des quatre coins de la planète.

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G.C. : Bien sûr, la question du secteur d’activité joue un rôle primordial dans cette vision de développement international. Quand il s’agit d’une entreprise sur internet, la question ne se pose même pas. Vous êtes obligé d’avoir une vision internationale. Je veux dire, sur internet, la logique c’est une place pour un leader. Pour un moteur de recherche, vous pensez à Google, un site d’enchère, ebay, etc. La barrière d’entrée est donc différente, elle va se faire par la croissance. C’est parce que votre entreprise a une forte croissance qu’elle va pouvoir freiner et empêcher les autres de se développer.

Pourriez-vous donner 3 conseils à quelqu’un qui souhaite lancer son affaire aujourd’hui ?

LP : La première chose, c’est de bien s’entourer, en allant chercher des gens complémentaires. C’est ce mail-lage de chacune des disciplines de chacun qui va donner naissance à quelque chose d’intéressant. Je conseil-lerai ensuite à la personne d’aller travailler dans une startup avant de lancer la sienne. Elle découvrira ainsi l’écosystème propre à cet environnement et pourra y faire ses premières armes. Et c’est un excellent moyen de réseauter ! Enfin, ne pas hésiter à recruter des gens meilleurs que soi. Il faudrait que tu aies peur d’être dans l’ombre de cette personne, car c’est par ce biais que tu te découvres, que tu apprends sur toi-même et qu’ensuite, tu sais quelles sont tes forces.

G.C. : Quand on se lance en entrepreneuriat, il vaut mieux commencer avec un business modèle simple et concret. Il faut arrêter de courir après l’idée magique. Le secret, c’est l’exécution. Ensuite, il faut savoir s’en-tourer des bonnes personnes. Et enfin, il faut tout de suite avoir une vision financière de son affaire, être très orienté trésorerie.

Publié le 24 octobre 2017 par la rédaction 37

LP Maurice ET Gauthier Cassagnau, itinéraire de deux entrepreneurs pressés.

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Entretiens Jacques Cartier, « la bougie d’allumage » de la connaissance entre la France et le Québec

RADIO-CANADA.CA

Souveraineté en Arctique, Ebola et énergie solaire : quand le scientifique devient diplomate

Publié le 22 octobre 2017 par Sophie André Blondin

Ancré dans la réalité des sujets qu’il scrute, le scientifique doit aussi tenir compte des intérêts politiques en cause. Si les tensions diplomatiques peuvent nuire aux objectifs de recherche, certains forums internationaux sont néanmoins le lieu d’échanges technologiques importants pour l’humanité.

En fait de cerveaux avec ce météorologue Marie- Pierre et vous étiez pas les seuls à avoir des tempêtes de cerveaux cette semaine dans la région de Montréal il y avait deux mille huit cent personnes trois cent quatre-vingt-seize entrepreneur conférencier français et québécois qui étaient réunis autour des Entretiens Jacques-Cartier ça fait trente ans comme ça qu’on cogitent ces idées-là et moi j’ai été intrigué par la tenue d’ une journée d’échanges là-dedans sur la diplomatie scientifique, j’ ai l’ont retrouvé, là-bas des scientifiques qui représentent. Des institutions de recherche scientifique et des diplomates aussi qui ont témoigné pen-dant la journée du fait que les grands enjeux planétaires ne peuvent plus rester dans des silos d’un côté il y a des laboratoires de recherche qui sont qui serait déconnecté de la Société de l’autre il y aurait la sphère politique qui ne connaît rien qui ne comprend pas la science dit serait mais c’est souvent comme ça que ça se passe dans la la réalité actuelle, première illustration donc j’ai trouvé dans cette journée de ce mariage entre la science et la diplomatie elle vient du monde de l’énergie solaire un monde qui a eu besoin de sortir des laboratoires, pour s’imposer…

http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/les-annees-lumiere/segments/reportage/43405/science-diplo-matie-politique-relations-internationales

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L’OUTARDE LIBÉRÉE

Entretiens Jacques Cartier, « la bougie d’allumage » de la connaissance entre la France et le Québec

Publié le 24 octobre 2017 par Nathalie Simon-Clerc

La semaine dernière, la 30e édition des Entretiens Jacques Cartier s’est clôturée sur un nouveau succès. Près de 3000 personnes du monde de l’entreprise, de l’université, de la diplomatie ou de l’administration munici-pale ont échangé autour des enjeux de ville intelligente, de mobilité durable ou encore d’entrepreneuriat au féminin.

« C’est la première fois que l’on fait travailler le MEDEF et la Ville de Montréal ensemble, sur l’entrepreneuriat au féminin », explique Frédéric Bove. Le directeur général du Centre et des Entretiens Jacques Cartier consi-dère son organisation comme « une forme de laboratoire (…) qui crée du réseau autour de la connaissance et du contenu ». « C’est en ça que le Centre Jacques Cartier est vraiment une organisation unique », ajoute-t-il.

Chaque année, les Entretiens Jacques Cartier se réunissent en région Rhône-Alpes ou au Québec. Cette an-née, 375e anniversaire oblige, c’est Montréal qui accueillait conférences et participants du 16 au 18 octobre. Aux conférences sur des sujets stratégiques comme la ville intelligente ou le multiculturalisme, s’est ajouté cette année, un temps de réseautage.

« Nous sommes une bougie d’allumage »

Les Entretiens Jacques Cartier mettent l’accent sur les sujets d’aujourd’hui et de demain, « sur des sujets à défricher », précise Frédéric Bove. L’organisation provoque des rencontres de part et d’autre de l’Atlantique, qui aboutissent régulièrement à des collaborations entre Unités de recherche, entre universités ou entre en-treprises. « Nous sommes une bougie d’allumage », résume le directeur du Centre Jacques Cartier.

« Le savoir et la connaissance naissent dans les universités, mais aussi dans les entreprises et chez les indivi-dus. C’est nouveau, c’est une prise de conscience, c’est un mouvement collectif qui embrasse beaucoup plus de monde, c’est plus diversifié », se réjouit M. Bove dont l’objectif, pour cette 30e édition, était justement de toucher un public plus jeune, plus large et plus diversifié.

« Vouloir comprendre l’autre »

Les conférences permettent également aux participants de connaitre et vouloir comprendre l’autre. Ce fut le cas pour la conférence sur le multiculturalisme.

De même, la vision de la ville intelligente à Lyon ou à Montréal est parfois différente car il faut comprendre les structures municipales ou métropolitaines, qui n’ont pas forcément les mêmes compétences ou les mêmes cultures.

Il met également l’accent sur l’aspect « trans-sectoriel » du monde de demain, que les conférences essaient de traduire. « On est dans une révolution industrielle, ce n’est pas une révolution digitale, car il y a une remise en question de notre rapport au travail, notre rapport à la santé, notre rapport au transport ou encore à la mobilité », assure-t-il.

Cette compréhension de l’autre et du monde dans lequel on vit est essentiel à ses yeux : « La rapidité de la société dans laquelle on vit, oblige à déveloper une réactivité et de la compréhension de la situation et de l’autre. Ça devient un enjeu

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RADIO-CANADA.CA

Souveraineté en Arctique, Ebola et énergie solaire : quand le scientifique devient diplomate

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Une réforme pour maintenant, s’il vous plaît !

JOURNAL DE L’ÉCO

Auvergne-Rhône-Alpes à la conquête du Québec et de l’Ontario

Publié le 06 novembre 2017 par la rédaction

Du 15 au 18 octobre derniers, 34 entreprises de la région sont venues en force au Québec et en Ontorio. Un déplacement officiel piloté par la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui, à travers cette mission, se positionne comme un acteur majeur au service du développement économique du territoire et de ses entreprises.

Ce premier déplacement officiel d’envergure de la nouvelle Région Auvergne-Rhône-Alpes au Qué-bec et en Ontario, notamment aux 30e entretiens Jacques-Cartier, a permis d’afficher pleinement l’am-bition de faire d’Auvergne-Rhône-Alpes le territoire le plus performant d’Europe au plan économique.

« Le Québec et plus globalement le Canada francophone comptent parmi les territoires prioritaires de mise en œuvre des orientations du Schéma régional de Développement économique, d’Innovation et d’Interna-tionalisation. La Francophonie, notamment son volet économique, est aujourd’hui au centre des relations internationales de la Région. » a expliqué Philippe MEUNIER. « La Région souhaite s’associer encore davan-tage aux travaux du Centre Jacques-Cartier et contribuer à son niveau à répondre aux nouveaux enjeux de développement du Centre. »34 entreprises de la région étaient présentes au Québec grâce à l’offre de mission collective pilotée par la Chambre de commerce et d’Industrie de région, et à la mobilisation du Pôle Innovation constructive, du CIC International et du cluster I-Care et des French Tech de Saint-Etienne, de Lyon et de Clermont Auvergne.

La coopération en chiffres – En 2016 :

12 pôles de compétitivité et clusters de la région ont poursuivi ou développé des programmes d’intercluste-ring, des actions de coopération au bénéfice des entreprises et établissements membres, ou ont programmé des missions au Québec.15 universités et grandes écoles de la région ont développé des programmes de coopération inter-universi-taires et d’échanges d’étudiants soutenus par la Région avec 9 établissements québécois24 projets de coopération universitaire et scientifique ont été financés par la Région761 étudiants de la région ont fait une mobilité au Québec grâce à une bourse de la Région, faisant du Québec la 1ère destination des étudiants parmi les territoires étrangers partenaires de la Région, et 18 doc-torants ont perçu une bourse régionale de mobilité pour le Québec. Pour Yannick NEUDER, vice-président délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche et à l’Inno-vation qui a plus spécifiquement suivi le volet universitaire et scientifique de ce déplacement et ac-compagné les délégations universitaires de Lyon, Saint-Etienne, Grenoble et Clermont Auvergne à Montréal, Sherbrooke et à Ottawa, « la Francophonie constitue naturellement une priorité transver-sale de la coopération avec le Québec et le Canada francophone. Ils comptent parmi les territoires prio-ritaires de mise en œuvre des orientations du Schéma régional du développement de l’Enseigne-ment supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (SRESRI), pour la période 2017-2021. Cette mission a permis de démontrer outre-Atlantique tout le potentiel du territoire d’Auvergne-Rhône-Alpes. » La convention de coopération bilatérale entre le Québec et la Région, sera signée au premier semestre 2018 avec Madame Line Beauchamp, déléguée générale du Québec à Paris. Elle mettra en avant les domaines de l’économie et de l’entreprenariat en accentuant sur les actions dans le secteur du numérique. Les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, ainsi que la mobilité des étudiants, des doc-torants et des apprentis seront des axes d’intervention prioritaires pour les trois prochaines années.

Source et photo: Région Auvergne-Rhône-Alpes

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JOURNAL DU BARREAU

Une réforme pour maintenant, s’il vous plaît !

Publié en novembre 2017 par la rédaction

Depuis l’entrée en vigueur du Code civil du Québec en 1994, lequel comprenait des dispositions concernant la copropriété, peu de changements ont été apportés sur le sujet, et ce, malgré le dé-veloppement exponentiel de la copropriété et les nombreux intervenants réclamant une réforme.

Dans le cadre de la 30e édition des Entretiens Jacques Cartier, s’est tenue le 16 octobre dernier une journée deconférences ayant pour thématique. La copropriété dans tous ses états: L’urgence d’une ré-forme ! Pour l’occasion, des représentants et membres du Barreau du Québec et du Barreau de Lyon étaient présents pour discuter et sensibiliser l’assistance sur leurs difficultés et enjeux respectifs.

Ouvrant la conférence, le bâtonnier du Québec, Me Paul-Matthieu Grondin, a souligné l’impérativitéd’agir dans ce dossier. «Depuis plusieurs années, de nombreux intervenants expriment leurs inquiétudes. La situation est telle que plusieurs craignent des pertes de droit, des problèmes d’assurabilité, de finances (...)», a indiqué ce dernier.

La journée s’est amorcée avec les présentations de M. Martin Ravel de la Fédération des promoteursimmobiliers de Lyon, et de M. Georges Lambert, directeur du service économique de l’Association des profes-sionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), sur le sujet de l’importance de la copro-priété à Montréal, au Québec et en France, et des aspects économiques et sociaux qui y sont reliés. S’est ensui-vie une conférence de Me Yves Joli-Cœur, Ad. E., et de Me Yves Papineau, Ad. E., qui ont abordé les lacunesde la situation actuelle, notamment en ce qui a trait aux fonds de prévoyance, à l’encadrement quasi inexistant des gestionnaires de copropriétés, à l’assurabilité autant des administrateurs que des immeubles ainsi qu’au peu d’accès à l’information pour les acheteurs.

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JOURNAL DE L’ÉCO

Auvergne-Rhône-Alpes à la conquête du Québec et de l’Ontario

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Les bienfaits de l’art sur la santé

JOURNAL DU BARREAU

La lumière au bout du tunnel

Publié en novembre 2017 par la rédaction

Après avoir dressé le tableau de l’étendue des problèmes reliés à la copropriété dans le cadre de la 30e édition des Entretiens Jacques-Cartier, le 16 octobre dernier, Mes Yves Joli-Cœur, Ad. E., et Yves Papineau, Ad. E., ont abordé en deuxième partie les solutions pour y remédier.

Reprenant majoritairement les recommandations évoquées dans le Rapport du Groupe de travail sur la copropriété en 2012, les deux avocats ont d’abord rappelé les principaux segments sur lesquels reposaient celles-ci, soit l’achat d’une copropriété et le fonctionnement d’une copropriété, avant de décortiquer chaque point préconisé. Voici donc un retour sommaire sur quelques-unes des diverses solutions formulées.

PLANS DE GARANTIE ET SURVEILLANCE DES TRAVAUX

Appuyant l’inclusion dans la garantie du Règlement sur le plan de garantie des bâtiments résiden-tiels neufs des habitations construites ou transformées en copropriété divise, les avocats ont parlé de l’importance de la supervision des chantiers. «Un grand vœu pieux serait d’obliger le promoteur à remettre au syndicat les plans de l’immeuble neuf tel que construit ou les plans disponibles pour un immeuble non neuf. Actuellement, on se ramasse avec des constructions dont on n’a aucune idée de ce qui s’est passé entre le bureau de l’architecte et ce qu’on a », a expliqué Me Papineau.

INFORMATION DES ACHETEURS ET ACCÈS AUX REGISTRES DU SYNDICAT

Afin que les acheteurs aient un portrait plus juste, il a aussi été recommandé que soient ajoutés àla note d’information, qui serait obligatoire pour toutes copropriétés, tous les détails relatifs au plan de garantie ainsi que la mention si l’immeuble est neuf ou transformé. Des mesures compensatoires ou une annulation de la vente pourraient être adjugées advenant des erreurs ou l’omission de re-mettre la note. Les syndicats devraient aussi remettre dans un délai prescrit toutes informations pertinentes concernant la gestion de l’immeuble. Le tout serait compilé dans un registre informatisé.

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LA PRESSE +

Les bienfaits de l’art sur la santé

FRANK BÉRAUD, NATHALIE BONDIL, FRÉDÉRIC BOVE ET RÉMI QUIRION RESPECTIVEMENT PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL DE MONTRÉAL INVIVO, DIRECTRICE DU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE MONTRÉAL, DIRECTEUR GÉNÉRAL DES ENTRETIENS JACQUES CARTIER ET SCIENTIFIQUE EN CHEF DU QUÉBEC AU FONDS DE RECHERCHE DU QUÉBEC

L’art est bon pour le cerveau » dit le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux, et nous complétons : « L’art fait du bien. » Quand on pense aux effets de l’art sur la santé, on réfère souvent uniquement à l’art-thérapie--une approche psychologique et sociale aidant un patient à s’exprimer par les arts.

Pourtant, au-delà de cette pratique, les arts et les lieux culturels peuvent avoir une utilité médicale et un impact concret sur la santé, le processus de guérison et le mieux-être.

Documentée régulièrement par la recherche internationale, la liste des bienfaits de ces actions trans-disciplinaires ne cesse de grandir : soulagement de symptômes liés aux traitements contre le cancer ; effets sur l’anxiété ; diminution de sédatifs pour les enfants devant passer un examen d’imagerie médicale ; amélioration de la mobilité par la danse chez certains patients…

Plusieurs études québécoises et internationales appuient d’ailleurs ces constats.

Pour les femmes vivant avec certains troubles alimentaires, une étude menée par l’Institut Douglas, l’Université Concordia et le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) démontre l’effet bénéfique d’activités au musée.

Pour les jeunes ayant des problématiques de santé mentale, la pratique artistique est un moyen ef-ficace pour une réintégration progressive, comme le démontre l’équipe du CHU Sainte-Justine de Montréal avec son programme Espace Transition, également partenaire du MBAM.

Et ce n’est qu’un aperçu des nombreux impacts des arts dans le milieu de la santé.

Au Canada comme à l’international, les milieux médicaux et sociaux prennent de plus en plus conscience de l’influence des arts sur leurs clientèles en intégrant graduellement un ensemble d’ac-tivités. Néanmoins, il reste énormément à faire.

Ces questions de santé et de mieux-être nécessitent une approche audacieuse et multiple. À cause de leur complexité, un grand nombre de pathologies exigent des interventions dans un contexte élargi, soit l’environnement social, politique, culturel, économique et physique. Les arts sont une composante de cet écosystème de guérison. Croiser les sciences et la santé avec le domaine des arts et favoriser un dialogue interdisciplinaire sont donc des objectifs à atteindre.

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La lumière au bout du tunnel

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L’humain est-il toujours à la mode ?

Plusieurs initiatives récentes font de Montréal une place d’échanges dynamique et novatrice.

Citons par exemple les recherches menées par le BRAMS. Ce laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son, affilié aux deux universités de Montréal et McGill, et qui compte aujourd’hui plus de 35 membres de renommée internationale et une centaine d’étudiants et de cher-cheurs postdoctoraux, a pour objectif de comprendre comment le cerveau humain entend, réagit, joue la musique, mais aussi comment la maladie altère ces fonctions.

Quant au Musée des beaux-arts de Montréal, il se singularise dans le monde muséal par ses nom-breux partenariats co-créatifs avec les domaines universitaire, hospitalier et de la recherche pour imaginer de nouvelles pratiques de guérison ou de mieux-être (troubles alimentaires, gériatriques, maladies mentales, alzheimer, autisme ou convalescence, pour n’en nommer que quelques-uns). Premier musée avec un art-thérapeute à demeure, il collabore également avec des médecins in situ sur la base de projets pilotes, dans le cadre de son nouveau Centre Art et Santé et de son comité présidé par Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec.

Les arts sont rarement associés aux sciences de la vie. Or, ces deux domaines ont beaucoup en commun. Il s’agit de deux secteurs qui ont un impact économique pour Montréal et le Québec, qui rayonnent hors de nos frontières et qui ont des retombées appréciables.

Quatre acteurs majeurs se sont associés afin de valoriser le lien transdisciplinaire de la santé et des arts : Rémi Quirion et les Fonds de recherche du Québec, les Entretiens Jacques Cartier qui cé-lèbrent cette année leur 30e édition, la grappe industrielle Montréal InVivo qui fête son 10e anniver-saire ainsi que le Musée des beaux-arts de Montréal avec son nouveau Centre Art et Santé. À cette occasion, la chercheuse Peggy Gérardin de l’INSERM de Lyon a présenté en octobre dernier une conférence inédite sur son travail liant neurosciences et arts visuels, notamment la façon dont le cer-veau coordonne et interprète les informations visuelles en peinture. Cette présentation a été suivie d’un entretien croisé avec la directrice générale et conservatrice en chef du MBAM, Nathalie Bondil.

* Frank Béraud, président directeur-général, Montréal InVivo

Nathalie Bondil, directrice, Musée des beaux-arts de Montréal

Frédéric Bove, directeur général, Entretiens Jacques Cartier

Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec, Fonds de recherche du Québec

Édition du 5 novembre 2017 - Cosigné - 44

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LA PRESSE+

L’humain est-il toujours à la mode ?

On parle beaucoup de la révolution numérique, mais en définitive, la société de l’innovation demande surtout de notre part une disruption en matière de relations humaines

Si j’étais un entrepreneur, qu’est-ce qu’une rencontre avec mes homologues français pourrait bien apporter à mon entreprise et aux leurs ? À l’heure où nous parlons de l’intelligence artifi-cielle comme étant la phase 2 de la révolution numérique, une nouvelle question émerge avec une insistance croissante : celle de la place de l’humain dans ce monde fait de technologies. Et si l’intelligence collective faisait partie de la réponse ?

Interrogé sur les principes appliqués dans son entreprise, Ed Catmull, PDG du géant de l’animation Pixar, révèle que ce sont bien des procédés liés au travail en groupe, donc au rapport social, aux changements des habitudes, qui permettent de surprendre et de créer. On parle beaucoup de la révolution numérique, mais en définitive, la société de l’innovation demande surtout de notre part une disruption en matière de relations humaines. C’est donc l’humain qui génère le changement.

Or, le changement se provoque et se stimule. Et si faire se rencontrer les décideurs de deux cultures francophones différentes pouvait générer des innovations dans nos deux pays ?

C’est ainsi que 2800 personnes se réuniront à Montréal, parmi lesquels plus de 1000 conférenciers, experts et chefs d’entreprises, pour la 30e édition des Entretiens Jacques Cartier, une série de 20 conférences et événements autour de 8 chapitres thématiques, ayant pour vocation d’être un temps de création collective.

Nous vivons désormais dans une société de l’innovation qui est entrée dans sa phase supé-rieure et où les besoins se créent et se surpassent, en suivant le rythme et la pression imposés par la progression technologique.

Elle repose alors sur deux principes : l’exigence de renouvellement des connaissances et des idées, et la nécessité de savoir faire travailler ensemble des personnes de tous horizons.

Les organisations qui innovent le plus sont celles qui sont les plus efficaces dans l’adoption d’une culture de la collaboration, où la qualité de l’échange des connaissances est centrale. C’est ce qu’on appelle « l’intelligence collective ». Pour Pierre Levy, professeur de l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’Intelligence collective, celle-ci est « l’art de maximiser simultanément la liberté créatrice et l’efficacité collaboratrice ». Par exemple, Ubisoft produit As-sassin’s Creed dans ses bureaux de Montréal, mais collabore avec des universitaires pour reproduire fidèlement les rues de Paris. À l’inverse, une organisation qui ferait de la rétention d’informations serait-elle condamnée ? Certainement !

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Honoré pour son engagement au service de la médecine et de la santé publique mondiale

L’INRS remet un doctorat honoris causa à Alain Mérieux

La circulation des idées dans l’entreprise et l’adoption de codes culturels collaboratifs est obliga-toire, sous peine de voir l’entreprise mourir ; certaines grandes entreprises l’ont d’ailleurs compris à leurs dépens.

AGIR « GLOCALEMENT »

Alors, Entretiens Jacques Cartier, Pixar, Ubisoft, même combat ? J’acquiesce, sans ambages. Nous appliquons tous « la stratégie du boulanger » chère à Gary Hamel* : faire lever la valeur ajoutée globale en appliquant une recette qui mobilise les connaissances particulières (locales) et complé-mentaires des femmes et des hommes. Il est nécessaire d’amener la réflexion à un niveau « glocal».

Ce sont ces valeurs que nous déployons, dans le but d’en faire un rendez-vous qui rassemble une communauté d’innovation pluridisciplinaire issue des deux côtés de l’Atlantique. Pour innover et en-treprendre, il faut partager, s’inspirer, être inspiré. Quoi de mieux qu’un frottement culturel (depuis 30 ans) entre entreprises, universités, mondes institutionnels, tous riches en idées et compétences, qui plus est à l’heure d’un proche accord commercial entre le Canada et l’Union européenne.

Travailler ensemble est donc une nécessité, un plaisir, un début sans fin. Ce n’est pas tant le nu-mérique qui est l’avenir de l’homme, mais la culture ouverte et collaborative qu’il amène avec lui. L’Humain est son propre futur.

* Gourou du management et auteur, Gary Hamel est notamment président fondateur de Strate-gos, cabinet international de conseil en management de Chicago, et professeur invité de la Harvard Business School et de la London Business School. Il est à l’origine, avec C. K. Prahalad, du concept de cœur de compétence.

Édition du 17 Septembre 2017 par Frédéric Bove 46

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INRS

Honoré pour son engagement au service de la médecine et de la santé publique mondiale

L’INRS remet un doctorat honoris causa à Alain Mérieux

Publié le 18 Octobre 2017 par Gisèle Bolduc

L’INRS a conféré le titre de docteur honoris causa à monsieur Alain Mérieux, président de l’Institut Mérieux, en reconnaissance de sa contribution remarquable à la promotion et à la valorisation de la recherche sur les maladies infectieuses à travers le monde. Cette distinction lui a été décernée par le directeur général de l’INRS, monsieur Luc-Alain Giraldeau, lors d’une cérémonie qui s’est tenue le 16 octobre au Centre des sciences de Montréal à l’occasion des Entretiens Jacques Cartier 2017.

Dans son hommage, monsieur Giraldeau a dit sa fierté d’accueillir à l’INRS ce scientifique français devenu entrepreneur et humaniste : « Tradition, vision et innovation sont les maîtres mots qui caractérisent le parcours exceptionnel d’Alain Mérieux qui a toujours placé la science et la recherche au cœur de ses activités dans un seul but : l’intérêt du patient. » Docteur en pharmacie issu d’une grande famille comptant plus d’un siècle d’expérience dans la lutte contre les maladies infectieuses, Alain Mérieux poursuit avec succès l’aventure entrepreneuriale familiale depuis les années 1960. Présent dans plus de 40 pays, l’Institut Mérieux a donné naissance à de nombreuses entreprises qui sont encore aujourd’hui des acteurs majeurs dans le domaine de la santé publique, notamment dans les secteurs du diagnostic in vitro, de l’immunothérapie des cancers et des maladies infectieuses, de la nutrition et de la sécurité alimentaire. Des préoccupations partagées par les équipes de recherche du Centre INRS–Ins-titut Armand-Frappier. « Innovation scientifique et ouverture sur le monde sont indissociables pour Alain Mérieux qui s’est efforcé tout au long de sa carrière d’établir des ponts entre le Nord et le Sud, entre la recherche industrielle et la re-cherche universitaire pour mieux lutter contre les pathogènes émergents ou résistants », a souligné monsieur Giraldeau. Lauréat de plusieurs distinctions à l’international, Alain Mérieux est Grand Officier de la Légion d’honneur pour ses mérites exceptionnels en matière de service public. Il joue aussi un rôle de premier plan au sein de deux fondations familiales engagées dans la lutte contre les maladies infectieuses et le soutien aux plus vul-nérables dans le monde.

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L’EXPRESS

Une entrepreneuse française récompensée à Montréal

Publié le vendredi 20 octobre 2017 par Valérie Lion

Arrivée il y a quatre ans au Québec, Claire Deguelle a séduit le jury du concours de pitch organisé chez OVH avec son appli Hikster.

Une Française tombée en amour du Québec, jusque-là l’histoire est assez banale. Mais que cette même Fran-çaise, accro à la randonnée, se mette en tête de valoriser le patrimoine naturel de la Belle Province, voilà qui devient plus original. Arrivée il y a quatre ans au Québec, comme VIE dans une PME de géomatique, Claire Deguelle, 30 ans, n’a pas perdu son temps. Non seulement elle a décroché son certificat de sélection du Québec et sa résidence permanente, mais elle a lancé il y a deux ans une application inédite: baptisée - avec un sens certain du marketing - «hikster», celle-ci a pour ambition de faciliter la pratique du tourisme de plein air. Randonnée à pied, à vélo, en raquette ou en canoë: elle fournit toutes les informations nécessaires sur les activités mais aussi les hébergements à proximité, offrant même un service de réservation et des cartes à télécharger- «faciles à lire», précise la jeune entrepreneuse.

Sélectionnée parmi 19 start-ups invitées à pitcher devant un jury qualifié lors d’un concours organisé par OVH et le CIC dans les locaux montréalais d’OVH mardi 17 octobre, dans le cadre des 30ème Entretiens Jacques Cartier, Claire Deguelle a fait partie des six finalistes qui se sont affrontés le soir-même devant une assemblée de 300 personnes, dirigeants, investisseurs, universitaires et politiques. Au premier rang desquels l’entrepre-neur québécois vedette Alexandre Taillefer, le lyonnais Alain Mérieux et l’ancien Premier ministre du Québec Pierre-Marc Johnson, négociateur en chef du CETA pour la province du Québec.

C’est cette assemblée prestigieuse qui a voté pour désigner le lauréat. Hikster l’a emporté haut la main, au-tant pour la qualité du projet que pour la force de conviction de sa fondatrice. «Imaginez, il existe plus de 1000 lieux où pratiquer une activité de plein air au Québec. Nous en couvrons déjà 850. En quelques clics, vous allez trouver les sentiers, les points d’intérêt, les hébergements» a-t-elle lancé, en donnant l’exemple de la seule application comparable existante: Suisse Mobile, qui compte quatre millions d’utilisateurs ! Hikster affiche pour l’instant 25 000 utilisateurs mais vient de racheter Alexhike, un blog spécialisé fort de 200 000 followers. Et Claire Deguelle n’a pas ménagé ses efforts : avec sa petite équipe, elle a déjà intégré 17 000 km de sentiers dans l’appli!

Le modèle économique? Une redevance payée par les offices de tourisme pour que leurs informations soient diffusées et une commission sur la vente d’hébergements. Le concours OVH-CIC remporté dans le cadre des Entretiens Jacques Cartier devrait lui permettre d’accélérer son développement et de signer les premiers contrats avec les clients du secteur.

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Une entrepreneuse française récompensée à Montréal

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Revue de presse des EJC2017