3 ans aprÈs la mort de mme botti rosalie son...
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du Mardi 06 au Lundi 12 Juin 2017
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Balle PerduePar André SELFOUR
3 ANS APRÈS LA MORT DE Mme BOTTI ROSALIE
SHOWBIZ
Son époux dépossédé du marchéCocovico
PROCÈS À LA CPI
Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, a judicieusement
réagi à l’annonce de l’élection de son pays, qui entre au Conseil de sé-
curité de l’Organisation des nations unies (Onu). «C'est avec fierté et
satisfaction que j'accueille cette brillante élection», a déclaré M.Ouat-
tara dans un communiqué. Le numéro 1 Ivoirien a eu raison d’être si
enthousiaste. En effet, la Côte d’Ivoire sort ainsi d’une disette, après un
quart de siècle sans mandat onusien. Avec la Guinée Equatoriale, l’Ebur-
nie est l’un des pays africains qui siègera aux côtés des Etats-Unis, de
la Russie, de la France, de la Chine et de la Grande Bretagne. Il faut sa-
luer la diplomatie ivoirienne qui vient ainsi de réaliser l’exploit de se
mettre au niveau des 5 membres permanents du Conseil de sécurité de
l’Onu. Il s’agit d’une élection historique quand on sait que les derniers
représentants de l’Opération des nations unies en Côte d’ Ivoire vont
plier bagage fin juin. Cette victoire est, en réalité, un repositionnement
diplomatique qui marque le retour de la Côte d’Ivoire dans le concert
des nations. Ce pas franchi, il faut maintenant capitaliser cette élection
et en faire profiter les populations qui ont une vision chimérique de
toutes les victoires que la Côte d’Ivoire aurait remportées
Vive le mandat onusien !
Voici la décision du tribunal«Je suis choqué, ce que je vais faire…», réagit M. Botti
Un DJ coucheavec 7 cadavresde femmes pouravoir du succès
Voici le prochaintémoin contre
Gbagbo et Blé Goudé
A mardi prochain
L’heure est à la grandeoffensive au sein duParti démocratiquede Côte d’Ivoire(PDCI). Alors que
le chef de l’Etat Alassane Ouattara etGuillaume Soro entretiennent des re-lations tendues du fait de la décou-verte de cache d’armes dans larésidence du directeur de protocole deGuillaume Soro, au Parti démocra-tique de Côte d’Ivoire, ont multiplieles actions sur le terrain pour laconquête du pouvoir en 2020. Sémi-naires de restructuration, dynamisa-tion des structures spécialisées et desmouvements de soutien, actions di-verses pour qu’un «militant actif» soitcandidat à la présidentielle de 2020.Le PDCI de Henri Konan Bédié pré-
pare visiblement son grand retour auxaffaires d’Etat en 2020. De l’avisd’observateurs, cela ne souffre d’au-cun doute. «Le PDCI veut le pouvoir
en 2020. En tout cas, il se donne les
moyens d’y parvenir. Je pense que
pour le moment, ce parti est jusque-là
le seul à déclarer très clairement et
sans aucune espèce d’ambiguïté qu’il
veut l’exécutif en 2020. Il est effecti-
vement en avance sur tous les autres
partis. Et cela se matérialise par
d’autres faits encore. Aujourd’hui, il
y a une sorte de rassemblement de
tous les fils et filles en partant des ir-
réductibles aux enfants prodigues et
prodiges», confie André SilverKonan, analyste politique. En effet,
après le remaniement du secrétariatexécutif du vieux parti par HenriKonan Bédié parti, place aux actions.Selon Politikafrik, depuis le mercredi31 mai, l’ex-président ivoirien et sescollaborateurs sont passés à une autreétape, celle de la finalisation de la re-structuration des délégations départe-mentales et communales, ainsi quel’entame de l’élaboration d’un pro-gramme de gouvernement. Le toutdans la discrétion. Méthode du peuplebaoulé dont Bédié est bien issu. «Ils
ont bien compris que le tapage ne sert
à rien. Il faut se rappeler Emmanuel
Macron. Quand il est sorti du gouver-
nement, plus personne ne parlait de
lui. Et puis un beau matin, il est de-
venu le président de la République
française. Quand je fais aujourd’hui
une analyse à froid, dans sa stratégie,
le PDCI s’adresse d’abord à ses mili-
tants. Quand vous voyez Jeannot
Ahoussou-Kouadio qui est chaque se-
maine en province, vous ne verrez pas
de grands articles sur ses actions, ou
alors il ne se promène pas avec des
caméras et photographes. Mais, les
cadres du PDCI sont sur le terrain et
ils s’adressent d’abord à leurs mili-
tants parce qu’ils ont bien compris
que c’est la base électorale qui est la
plus importante et qu’il faut organi-
ser. Ensuite, ils vont certainement
s’adresser au grand public. Mais pour
le moment, ils s’adressent à leurs mi-
litants et quand on s’adresse à ses mi-
litants, on n’a pas vocation à faire du
tapage autour», analyse le journa-liste-écrivain. Pour Dr Geoffroy-Ju-lien Kouao, juriste et analystepolitique, «la politique en Côte
d’Ivoire depuis le coup d’Etat de 1999
est rythmée par la violence. Le Pdci
agissant dans le silence veut sûrement
s’en démarquer. Au-delà, on pourrait
aussi le dire, cela lui permettra de ne
pas se faire couper l’herbe sous le
pied dans ses actions d’opérations de
charme des populations», soutient-il.Selon d’autres observateurs, le Pdciprépare déjà la grande bataille de2020 car conscient que la pilule del’alternance sera difficile à avaler pourson allié du Rdr au regard des décla-rations de certains cadres du parti aupouvoir. Si au Rdr on affirme que lePdci bande les muscles pour se fairepeur, dans la case du sphinx de Daou-kro, on annonce déjà un grand mee-ting le 10 juin prochain àYamoussoukro, pour baliser le ter-rain
Guilluame Soro tra-verse une zone de tur-bulences après ladécouverte d’unecache d’armes dans la
résidence de son directeur de proto-cole Souleymane Kamaraté dit SoulTo Soul. Alors que les autorités ivoi-riennes ont ouvert une enquête poursituer les responsabilités, GuillaumeSoro semble avoir pris le devant deschoses, même si ce dernier invite sesproches à laisser la gendarmerie tra-vailler sereinement. «Ne polluons pas
l'environnement des enquêtes. Je suis
le seul responsable», avait posté lechef de l’ex-rébellion. Si ce dernieraffirme être attaché aux conclusions
de l’enquête, cependant, GuillameSoro multiplie les actions pourconvaincre le chef de l’Etat que lesarmes trouvées au domicile de SoulTo Soul sont issues de la dotation del’armée ivoirienne. Selon Rfi quilivre l’information, Soul to Soul atenté de démontrer aux enquêteurs,lors de son audition, que le stockd'armes retrouvé à son domicile abien été acheminé en Côte d'Ivoire
pendant la crise post-électorale de2010-2011. «Ce n'est pas une acqui-
sition récente. C'est ce que nous al-
lons prouver pour mettre fin aux
spéculations concernant la prépara-
tion d'un coup d'Etat», fait-on savoirdans l'entourage de Guillaume Soro,qui précise que le président de l'As-semblée nationale s'est déjà entretenuavec Alassane Ouattara pour rassurerle président sur la provenance de ces
armes. Même si cette thèse était vé-rifiée à l’issue des enquêtes, néan-moins des zones d’ombre restenttoujours à élucider. Comment cesarmes ont-elles atterri à la résidencedu Directeur de protocole de Guil-laume Soro ? A quoi devaient-ellesservir ? Pourquoi Guillaume Soro ouson collaborateur n’ont-ils pas si-gnalé l’existence de ces armes auchef de l’Etat qui assure le poste deministre de la Défense ? Autant dequestion qui mette Guillaume Sorodans une position inconfortable.
Selon plusieurs analystes, laconfiance entre Alassane Ouattara etson poulain a pris un coup de froid.La preuve, le président de l’Assem-blée nationale n’aurait pas été associéau règlement de la dernière crise.Mieux, la Lettre du Continent avaitrévélé une rupture brusque de com-munication entre les deux hommes.Dans l’entourage du chef de l’Etat,comme au Pdci, on affirme que lechien ne change jamais sa manière des’asseoir. Un proverbe qui sonnecomme une accusation
2POLITIQUEComment le PDCI profite de la brouille au Rdr
Par Chief DADI
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La guerre entre pro-Ouattara et Pro-Soro fait les affaires du Parti démo-cratique de Côte d’Ivoire (Pdci)d’Henri Konan Bédié qui profite dela brouille entre les enfants du Ras-semblement des Républicains pourmultiplier les actions sur le terrainpour la reconquête du pouvoird’Etat en 2020.
Par DIMITRY Chrysostome
La Tasse
Le Pdci manœuvre pour la reconquête du pouvoir en 2020, dans une atmosphère de méfiance au Rdr (Ph: DR)
Guillaume Soro seul contre tous dans l’affaire de la cache d’armesdevra batailler pour regagner la confiance d’Alassane Ouatara. (Ph: DR)
DECOUVERTE DE CACHES D’ARMESCes faits qui trahissent Soro
Le linge sale se lave en famille mais le Rassemble-
ment des Houphouëtistes préfère déballer tout sur la place publique.
Est-ce le début de la fin d’une coalition où chacun pense au fauteuil pré-
sidentiel en 2020 ? Sûrement ! Dans la cour du RHDP, on s’en fout dés-
ormais. A la guerre comme à la guerre, chacun crache sa vérité pour
défendre ses intérêts. Bédié n’a as échappé à cette nouvelle loi dictée
par les intérêts personnels. On accuse le sphinx de Daoukro d’avoir
acheté des armes pour renverser Laurent Gbagbo. Au Pdci, on croire dur
comme fer qu’un ex-rebelle garde toujours ses reflexes. Au palais pré-
sidentielle, on ne cache plus sa joie de voir Ouattara débarrasser le plan-
cher car dans le stating bloc, de nouveaux chevaux sont prêts pour la
course. Tout le voisinage peut désormais se frotter les mais car tout ou
presque est sur la place publique
Une affaire de famille…du Chef
P O L I T I Q U E
Par DIMITRY Chrysostome
La découverte d’une cached’armes à la résidence du direc-teur de protocole de GuillaumeSoro n’est pas faite pour rétablirles relations déjà tendues avecune frange des cadres du Ras-semblement des républicains, quis’interrogent toujours sur la pro-venance et l’usage à faire de sesarmes.
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Les juges de la Chambrede première instance Iauditionneront le témoinP.583, le lundi 19 juinprochain, dans l’affaire
le procureur contre Laurent Gbagbo etCharles Goudé. Le témoin en questionest un expert médico-légal de l’unitéde recherche du bureau du procureurFatou Bensouda. C’est un collabora-teur direct de Bensouda qui sera en-tendu à la reprise du procès. Cetterévélation de taille a été faite le 29mai dernier par le substitut du procu-reur Eric Mac Donald. «Alors, ce
qu’en revanche, je peux indiquer
d’ores et déjà à la Chambre, c’est que
le témoin 583 est bel et bien un expert
du Bureau du Procureur. Donc, nous
comptions lui demander de venir
comparaître lundi. C’est un expert
médico-légal de l’Unité de recherche
du Bureau du Procureur», avait-il diten pleine audience. L’on voit claire-ment que la CPI veut ainsi prouver partous les moyens l’existence d’un plancommun. Le témoignage de P.583 de-vrait débuter le 5 juin 2017. C’étaitune manière pour la Chambre de com-bler le vide laissé par l’abandon desautres témoins-experts. Mais la dé-fense du président Laurent Gbagbos’y est fermement opposée d’autant
plus que le témoin P.583 n’était passur le calendrier initial. Me Altit et sesconfrères estiment n’avoir pas euassez de temps pour préparer lecontre-interrogatoire. Le juge-prési-dent Cuno Tarfusser a fait usage deson pouvoir discrétionnaire pour ren-voyer l’audience au 19 juin 2017 endépit de l’obstruction de l’accusation.«Pour économiser quelques jours
d'audience aujourd'hui, c'est l'équité
du procès dans son ensemble qui est
une remise en question, le juge unique
note qu’à ce stade, il sera toujours
possible d'organiser le témoignage du
témoin P-583 à un tel moment afin de
ne pas nuire au droit fondamental de
l'accusé à un procès expéditif. Par
conséquent, et en vue d'éviter tout
doute quant à la pleine conservation
les droits de la Défense qui pourrait
nuire à ces procédures, le juge unique
décide (..) qu'aucune audience ne se
déroulera le jeudi 1er juin 2017 ni la
semaine du 5 au 9 juin 2017 et que le
procès reprendra le 19 juin 2017 à 9
h 15» avait mentionné le juge italiendans une décision prise le 31 mai der-nier. Selon une source proche de laCPI, le témoin P.583 s’était déjàrendu en Côte d’Ivoire pour menerdes enquêtes, quelque temps après lafin de la crise post-électorale de 2011.Son témoignage pourrait porter essen-tiellement sur le «génocide Wè» or-chestré le 30 mars 2011 par lesex-forces armées des forces nouvellesà Duékoué. Ce jour-là, plus de milleindividus de l’ethnie guéré avaient étémassacrés selon des rapports des or-ganisations non-gouvernementalesexerçant dans la promotion et la dé-fense des droits de l’Homme. Il re-vient donc à l’expert médico-légal del’Unité de recherche du Bureau duProcureur de la CPI de donner les ré-sultats des autopsies faites sur lescorps de ces victimes. Notre sourceprécise par ailleurs que P.583 pourraitaussi évoquer les massacres des«jeunes patriotes» pro-Gbagbo dansle quartier Lem de Yopougon. C’estdonc fort de la complexité du témoi-gnage de P.583 que les avocats de ladéfense ont exigé et obtenu un reportpour avoir suffisamment de temps dese préparer en conséquence
PROCES DE GBAGBO A LA CPILe prochain témoin est un proche de Bensouda
Par DIALLO Jude Roland
Le procès de l’ancien présidentivoirien, Laurent Gbagbo et deson dernier ministre de la jeu-nesse Charles Blé Goudé reprendle lundi 19 juin 2017, à La Hayeavec l’audition du témoin P.583qui n’est rien d’autre qu’unmembre du bureau du procureurde la CPI.
Le vendredi 5 mai 2017, legouvernement, représentépar le Ministre de la Com-munication, de l’Econo-mie numérique et de la
Poste, a présenté, devant la Commis-sion des Affaires Sociales et Cultu-relles de l’Assemblée nationale, deuxprojets de lois portant respectivement: -Régime juridique de la presse ;-Régime juridique de la communica-tion audiovisuelle.Des réserves ont été émises par les pro-fessionnels de la presse et de la com-munication audiovisuelle, depuis leurexamen au fond par la Commissionsusmentionnée. Aussi, pour une meil-leure compréhension des questions àl’origine de ces critiques, le GroupeParlementaire VOX POPULI a-t-il ren-contré le mardi 23 mai 2017, les Orga-nisations Professionnelles de la Presse. A cette occasion, M. César ETOU, Pré-sident du Comité Scientifique chargéde la rédaction du «Mémorandum des
Médias sur les Projets d’Amendements
des lois sur la Presse et l’Audiovisuel»,a remis une copie des observations desorganisations professionnelles de lapresse au Groupe Parlementaire VoxPopuli.Vu la copie de l’émissaire du gouver-nement ;Vu les réserves et propositions faites
par les Organisations Professionnellesde la Presse sur le fondement des EtatsGénéraux de la Presse en Côte d’Ivoire(EGPCI) organisés à Yamoussoukro,les 29 et 30 août 2012 par le gouverne-ment, assises complétées par le sémi-naire organisé le décembre 2014 àGrand-Bassam par le Ministère de la
Communication ; Le Groupe Parlemen-taire Vox populi a fait des observationspour une meilleure promotion et pro-tection de la liberté de la presse enCôte d’ivoire. C’est ainsi que les ser-vices compétents de l’Assemblée natio-nale ont été saisis de neuf (9)amendements le lundi 29 mai 2017.
Il s’agit :-Relativement au Projet de loi portantrégime juridique de la presse, desamendements sur les articles 6, 25, 32,42, 89, 90 et 99 ;-Relativement au Projet de loi portantrégime juridique de la communicationaudiovisuelle, des amendements sur lesarticles 3, 9 et 93.Le mercredi 31 mai 2017, seulementdeux projets de lois sur quatre ont étéprogrammés en plénière alors qu’ilsavaient tous été examinés et adoptéspar les Commissions compétentes. Eneffet, l’ensemble des Députés venaitd’apprendre le retrait momentané desprojets de lois portant régimes juri-diques de la presse et de la communi-cation audiovisuelle. Le GroupeParlementaire VOX POPULI ne peutque se réjouir du retrait de ces deuxprojets de lois. Ce retrait traduit sonsoutien aux acteurs d’une profession
noble, celle d’informer, auxquels lespouvoirs publics ont voulu mettre unbâillon, alors que tous les instrumentsjuridiques internationaux leur garantis-sent une liberté inviolable. C’est pour-quoi, le Groupe Parlementaire VOXPOPULI n’a pas voulu se mettre en re-trait d’un tel débat pour affirmer son at-tachement au respect des principes,dont celui de la liberté d’opinion etd’expression qui fonde la liberté de laPresse. Par ailleurs, notre pays qui vitdepuis quelques temps des momentsdifficiles, notamment les mutineries àrépétition et les grèves des fonction-naires, gagnerait à ne pas entrer enconflit avec les professionnels de laPresse et de la Communication audio-visuelle dont l’exercice libre de la pro-fession est un indicateur de bonnegouvernance et de pratique démocra-tique unanimement admis. Aussi, leGroupe Parlementaire VOX POPULIvoudrait-il inviter le gouvernement etles professionnels de la Presse et de laCommunication audiovisuelle à denouvelles discussions de recadrage afinde parvenir à un consensus. Fait àAbidjan, le jeudi 1er juin 2017
Le PrésidentM’BOLO Nando Martin
LOI SUR LA PRESSE ET L’AUDIOVISUELLELe Groupe parlementaire ‘’Vox Populi’’ prend position
M’BOLO Nando Martin, président du GroupeParlementaire Vox Populi (Ph: DR)
Le procès de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo (à g) et de son dernier ministre de la jeunesseCharles Blé Goudé reprend le lundi 19 juin 2017, à La Haye (Ph: DR)
P O L I T I Q U E
Voici la déclaration du Groupeparlementaire ‘’Vox Populi’’ surle nouveau projet de loi relatif àla presse et à l’audiovisuelle.
«Le pays est en fail-
lite et les Ivoiriens
en sont les princi-
pales victimes.
Nous devons réa-
gir. Nous devons crier notre colère. Nous
devons nous faire entendre non plus dans
le cadre douillet d’une conférence de
presse mais de façon bruyante dans la rue.
C’est pourquoi j’appelle les Ivoiriennes et
les Ivoiriens dans leur diversité politique,
économique et sociale à une grande
marche de protestation pacifique et d’in-
terpellation énergique le 17 juin 2017 alancé Affi N’Guessan lors d’une confé-rence de presse, le jeudi 11 mai 2017.L’appel du chef de file de l’opposition de-vait logiquement avoir un écho favorabledans un contexte de grogne sociale et demutinerie tous azimuts qui fragilisent lechef de l’Etat. Mais pour beaucoup d’ob-servateurs, la montagne pourrait accou-cher d’une souris. En effet, lâché par lepouvoir dans sa bataille pour le contrôledu Fpi, Affi N’Guessan peine à mobiliserses militants. A preuve, lors de la marchede protestation contre la reforme Consti-tutionnelle, le samedi 8 octobre 2016, ledéputé de Bongouanou n’aura pas vérita-
blement mobilisé malgré le soutien despartis politiques membres de l’Alliancedes forces démocratiques (AFD) dont estmembre le parti d’Affi. Nul besoin d’êtredans le secret des dieux pour affirmerqu’il sera difficile pour Affi N’Guessan demobiliser les Ivoiriens pour cette marchecar ils sont nombreux ceux qui ont quittéle navire Affi pour rejoindre le camp San-garé, désormais en position de force aprèsl’exercice réussi d’Akouré. Dans le campde la branche radicale du Front populaireivoirien, on affirme que cette marche estcelle d’Affi et non celle du parti de Lau-rent Gbagbo. «Il peut marcher, nous ne
nous sentons pas concernés», a affirméBoubakar Koné, porte-parole du campSangaré, qui ne reconnait aucune légiti-mité à Affi N'Guessan. Outre cette bataille
en interne qui handicape sérieusement leprésident statutaire du Fpi, il faut noter laréticence des Ivoiriens à prende part auxmanifestations de rue. Pour beaucoup, lessouvenirs de la crise poste-électorale quia occasionné 3000 morts tétanisent en-core certains militants du Fpi comme l’en-semble des Ivoiriens. Conscient qu’il s’estlancé dans un pari risqué, Affi N’Guessanjoue sûrement sa survie politique. Car unefaible mobilisation signera l’arrêt de mortde l’homme qui est de plus en plus isolé.Cependant, il reste à savoir si cette machedu 17 juin sera autorisée. Car le gouver-nement ivoirien semble choisir son Fpi auregard des enjeux du moment. De ce fait,une éventuelle interdiction de cettemarche n’est pas à exclure
Bon sang ne saurait mentir. Un mauvais sang pourrait mentir. Je n’affirme riende tel. J’aurai dit que la caque sent toujours le hareng qu’on se comprendraitmieux peut-être. Les lois de la génétique et de l’hérédité sont complètement àl’envers. C’est la faute aux soupapes qui volent bas au-dessus des côtes de ceuxqui n’y voient que dalle. Invasion extra-terrestre ? Autant rejouer «Stars Wars».Avec ses spectres et ses hominidés au sang étrange. Exotique sang. Synopsis.La république galactique a été fondée pour amener la paix dans la galaxie. Maiselle a été secouée par des sécessions et des guerres. Contre l'Empire Sith, lesvaleureux chevaliers Jedi, gardiens de la paix et de la justice se battent. Ils réus-sissent à éliminer les Sith et la galaxie retrouve la prospérité. Mais après desmillénaires d'existence, la République montre d'innombrables failles et se trouvefragilisée. Selon une prophétie Jedi, un «Élu» naîtra et rétablira un jour l'équi-libre par la force. D’une planète l’autre. La science-fiction réinvente de nou-veaux codes dans les studios de production de la Cepewood. Après décryptagedes experts du genre. Le film a fait pschitt ! Pschitt : boisson gazeuse aromatiséeà l’orange (au bissap, si vous le préférez) ou au citron produite par une sulfu-reuse S.A. Pschitt, boisson des marcheurs! A consommer avec modération! Finde la séquence pub. Retour au studio. J’étais disant que le film a été éventré.Oh la vache ! Un bide total. Haro sur le baudet de la Fontaine. Bien chargé, leBaudet a été pris pour un bouc…émissaire. Désigné injustement par les autresanimaux comme le responsable de l’épidémie qui s’est abattue sur eux. Extraits.«À ces mots on cria haro sur le baudet. Un Loup quelque peu clerc prouva par
sa harangue Qu’il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d’où
venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l’herbe
d’autrui ! Quel crime abominable ! Rien que la mort n’était capable d’expier
son forfait : on le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable,
les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.» Fin de la fable. Pour ledébut relisez ou faites lire à vos enfants «Les Animaux malades de la peste».Or, le film a été vendu avant sa sortie en mundo vision. Mais quel navet ! Unpeu comme un space opera joué uniquement dans des vidéos clubs précaires.Le montage et les effets spéciaux ont été mal inspirés. Par des réalisateurs quin’ont pas fini leurs classes. Trop pressés de monter sur les marches écarlatesde Cannes. Le sang mystérieux de ce film a été démagnétisé. Ni «La menace
fantôme». Ni «L’attaque des clônes». Ni «La Revanche des Sith». Ni «Game
of Thrones». Ni «After the Thrones». Ni «Once Upon a Time». Ni «Dracula».Ni «Le bal des Vampires». Ni «L’Ombre des Vampires». Ni «True Blue». Ni«Matrix». Ni «Twilight». Le sang n’a jamais autant coulé dans ces sagas. Mêmeles bambins savent tous que c’est de l’ersatz. Du sang faux. En réalité. Ce genrede film ne fait plus salle comble. Même les indécrottables aficionados du genrequittent les salles. N’importe qui ne peut se payer le luxe de refaire «Le Seigneur
des anneaux» ou «Avatar». Surtout avec des acteurs qui bredouillent leurs par-titions. Demandez à Mel Gibson comment il a obtenu le premier rôle dans le«Mad Max». Je suis un enfant de la télé. Et des cascades savoureuses. Adulte,je tiens en horreur ces téléréalités avec leurs trucages bidons. «E.T.» Cetteétrange créature verte, l’ami du petit Eliot qui a fait pleurer le tout Hollywoodet l’univers entier. Ce film reste mon coup de cœur. Que les petits films de rueà gros budgets ne sauraient damer le pion. Et si dans sa cachette, le célèbre vi-siteur de l’espace avait versé des gouttes de liquide vert dans les entrailles deGertie, la sœur d’Eliot ? Une copulation contre-nature qui aurait produit unenouvelle variété de sang. Un sang rare. Pouvant dérouter le plus réputé des sa-vants. Du sang d’E.T. ? Ceci pourrait par exemple expliquer cela. Une autreadaptation de la théorie du vide sidéral. Intergalactique. Mais bon sang. Ce film-là n’est pas bon. Je ne vois que du sang mêlé de conneries. Dire qu’on a suésang et eau pour arriver à cette conclusion. Il n’empêche que des fois, en y re-gardant de près, on peut y voir des traces d’une consanguinité. Parfaite. Donc.Bon sang ne saurait mentir. C’est sang équivoque
Sang équivoque Sunthesis
Par J-F. EKOUNGOUN
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MARCHE DE PROTESTATION ANNONCEELe pari risqué d’Affi N’Guessan
Affi N’Guessan joue gros en annon-çant une marche le 17 juin 2017
(Ph. DR)
Le Président statutaire du Front po-pulaire ivoirien (Fpi), Pascal AffiN’Guessan, a annoncé des actions deprotestations pour marquer son indi-gnation au regard de la gestion dupouvoir d’Etat par le régime Ouat-tara.
Par DIMITRY Chrysostome
4P O L I T I Q U E
Al’entame de son propos,Eugène Aka Aouélé aindiqué qu’’’il n’existe
pas de critère type pour
qualifier un pays
d’émergent’’. Car, entre l’Inde,l’Afrique du sud et la Corée de Sud(pays émergents), il y a beaucoupd’écart. Toutefois, a-t-il poursuivi, il ya des termes qui sont utilisés par les ex-perts pour parler d’émergence. «Les
termes les plus utilisés par les experts
sont les suivants : une croissance éco-
nomique soutenue, supérieur à 5% sur
le long terme. En matière de démogra-
phie, la population doit être jeune et
éduquée avec une croissance démogra-
phique notable. Pour certains écono-
mistes, posséder 100 millions
d’habitants est un minimum afin de
constituer un marché domestique im-
portant. Mais évoluer dans une zone in-
tégrée (UEMOA ou CEDEAO) est un
facteur favorable au développement.
L’économie doit être diversifiée. L’éco-
nomie ne doit pas être dépendante des
exportations de matières premières.
Suivez mon regard, dès que le prix
d’une seule matière première tombe, on
tombe. Car l’industrialisation doit en
être le moteur ou le symbole du déve-
loppement. Le pays émergent doit béné-
ficier d’une stabilité politique. Les
Institutions politiques doivent être sta-
bles pour permettre la mise en place de
politiques de longue durée (construc-
tion d’infrastructures…)», a expliquél’ex-ministre de la Santé. Le présidentdu Conseil régional du Sud-Comoé aaussi présenté quelques indicateurs es-sentiels qui déterminent l’émergenced’un pays. «L’Etat qui aspire à l’émer-
gence doit présenter les caractéris-
tiques majeures suivantes: se doter
d’une vision claire, partagée et traduite
en actions de développement ; être ca-
pable d’impulser des réformes structu-
relles au bénéfice de l’intérêt général.
Un tel Etat se matérialise par des insti-
tutions nationales dotées de capacités
et moyens permettant leur fonctionne-
ment pérenne ; être capable de planifier
le développement à moyen et long terme
et d’orienter les investissements vers les
secteurs, programmes et projets devant
concourir à la réalisation des objectifs
globaux et sectoriels prioritaires pour
matérialiser la vision de l’émergence ;
être capable de fournir les services so-
cioéconomiques de base, d’accompa-
gner l’éclosion de l’initiative privée car
le privé est le moteur du développe-
ment, ainsi que le fonctionnement effi-
cient des marchés. Le renforcement des
systèmes de planification assurant une
cohérence entre les niveaux central et
local, et centrés sur les objectifs de dé-
veloppement durable (en transférant
des compétences); fonder son action
sur la transparence, la responsabilité et
la participation du secteur privé et de
la société civile. Au total appliquer une
politique de bonne gouvernance», a-t-ilsouligné. Pour ce qui est de l’émer-gence de la Côte d’Ivoire, Eugène AkaAouélé a indiqué qu’il faut être opti-miste même si des disparités demeurententre les régions.Le ministre Aka Aouélé a, par la mêmeoccasion, présenté les potentialités etatouts du Sud-Comoé qui, selon lui, estune région qui a sa part à jouer dansl’émergence de la Côte d’Ivoire à l’ho-rizon 2020. Le thème de l’exposé qui aété au centre de ce Forum est: «Le Sud-
Comoé dans une Côte d’Ivoire émer-
gente à l’horizon 2020: Atouts et
Perspectives». Cette tribune d’échangesa également été le lieu pour le Dr AkaAouélé de procéder à l’investiture dubureau du FORDPCI conduit parCharles Lambert Tra Bi, dont il est leparrain
GESTION DES COLLECTIVITESAka Aouélé dévoile
sa politique de l’émergenceInvité de la tribune initié par leForum des directeurs de publicationde Côte d’Ivoire (FORDPCI), lemardi 30 mai 2017, le président duConseil régional du Sud-Comoé, AkaAouélé Eugène, a exposé sa vision del’émergence.
Par Marina NOUAN
Le président Aka Aouélé (à droite) a indiqué les potentialités de la régiondu Sud Comoé lors de l’Invité du Forum, soutenu par le président du
Fordpci, Charles TRA BI (à gauche) (Ph. DR)
N°066 du Mardi 06 au Lundi 12 Juin 2017 http://www.lasynthese.net5
Réunies au sein du Ré-seau des ONG ac-tives pour le contrôledu tabac en Côted’Ivoire (ROCTA-
CI), présidé par Tall Lacina, plu-sieurs associations dont le Réseaudes communicateurs pour la luttecontre le tabagisme et l’alcoolismeen milieu scolaire et universitaire(RECLTASU), dirigé par AgoutsiDimitry ont saisi cette occasionpour inviter le gouvernement ivoi-rien à l’adoption de la loi anti-tabacen souffrance dans les tiroirs desautorités. Après une processionsanctionnée par la lecture d’uncommuniqué, à la maison de lapresse, le président du ROCLTA-CI, Tall Lacina, a dressé un tableauinquiétant relativement à laconsommation du tabac. Selon lui,près de 70 % des décès dans lemonde sont causés par des maladiesnon transmissibles (MNT), tellesque les maladies cardiovasculaires,le cancer, le diabète et les maladiesrespiratoires chroniques. Ces mala-dies ont un grand facteur de risqueen commun: le tabagisme. Avant
d’ajouter: «Aujourd’hui, plus d’un
milliard de personnes consomment
des produits du tabac. Si nous
n’agissons pas maintenant, le taba-
gisme tuera un milliard de per-
sonnes dans le monde au cours de
ce siècle, soit 80 % dans les pays à
revenu faible et intermédiaire.
Déjà, 5000 personnes meurent du
tabac chaque année en Côte
d’Ivoire», s’est-il inquiété. A encroire le président du ROCLTA-CI,le tabagisme ralentit le développe-ment en augmentant les frais liésaux soins de santé et en diminuantla productivité. «Dans les 20 pro-
chaines années, on estime que les
maladies dues au tabac engendre-
ront une perte de productivité et des
coûts de soins de santé équivalant
à 12 000 milliards de dollars amé-
ricains. Le cas typique de notre
pays, la Côte d’Ivoire, est révéla-
teur. En effet, chaque année, c’est
plus de 27 milliards de F cfa que
l’Etat dépense pour la prise en
charge des maladies liées au taba-
gisme», a-t-il révélé. Selon Tall La-cina, il est vital d’agir maintenantpour renforcer la mise en œuvre dela Convention Cadre de la LutteAnti-Tabac CCLAT en Côted’Ivoire. «Le ROCTA-CI et l’en-
semble des organisations de la so-
ciété civile engagées dans la lutte
antitabac enjoignent le gouverne-
ment ivoirien à prendre les mesures
qui s’imposent pour réaliser les ob-
jectifs du développement durable en
adoptant au plus tôt une loi anti-
tabac qui soit conforme aux dispo-
sitions de la CCLAT» a indiqué lepatron du ROCLTA-CI. Pour lePrésident du principal réseau desjournalistes engagés dans la luttecontre le tabac en Côte d’Ivoire, il
est temps pour les acteurs de mé-dias de s’impliquer activement pourtirer la sonnette d’alarme. «L’adop-
tion d’une loi anti-tabac sera un
élément important pour freiner les
dégâts de ce produit sur nos popu-
lations. Car on ne peut lutter effi-
cacement contre les firmes
multinationales si notre législation
ne prévoit rien de concret en la ma-
tière. D’où notre appelle au gouver-
nement de mettre tout en œuvre
pour renforcer notre législation au
risque de voir le tabac plomber les
efforts de développement avec son
corolaire de morts», a-t-il indiqué.Notons qu’un plaidoyer pourl’adoption d’une loi anti-tabac a étédéposé au ministère de la Santé, àl’Assemblée nationale et à la Pri-mature
LUTTE CONTRE LE TABACLa société civile se mobilise et interpelle le gouvernement
Les responsables d’associations engagées dans la lutte contre le tabac invitent le gouvernement à mettre tout en œuvre pour l’adoption de la loi anti-tabac (Ph. DR)
Les acteurs de la société civileengagés dans la lutte contre letabac ont donné de la voix lorsde la journée mondiale sanstabac, le mercredi 31 mai 2017.
Par Dimitry Chrysostome
5 N A T I O N
Négociations etprimes
La mutinerie des 8400 militaires, qui réclamaient augouvernement le reliquat de 7 millions de FCfa, surun totale de 12 millions, a perturbé la bonne marchede la Côte d’Ivoire, après la chute des prix du cacao,principal produit de rente du pays. Une sortie d’ar-gent, après celle de janvier, qui a compliqué les cal-culs de l’Etat. Le gouvernement a reconnu que cettepoussée de colère des militaires a relégué au secondplan des programmes et projets à caractère social.Aujourd’hui encore, on parle de la gestion, par nosdirigeants, de cette affaire de primes aux militaires.De nombreux observateurs dénoncent, en effet, lamollesse du gouvernement ivoirien qui bande lesmuscles et qui se rebiffe les minutes qui suivent,donnant de la contenance aux mutins qui n’enten-daient pas lâcher du lest, avant d’avoir des assu-rances quant au décaissement de l’argent. Ceux-ciont été suivis par des ex-combattants qui, eux, n’ontpas été intégrés dans l’armée régulière mais qui sontpassés par le programme Démobilisation, désarme-ment et réinsertion (Ddr). Dans leur geste, ils disentêtre également en droit de réclamer la somme de 18millions de FCfa, une promesse de guerre qu’on leuraurait également faite. Comme pris dans un étau, lechef de l’Etat et ses collaborateurs ont dû user de lamanière forte pour mettre un holà au mouvement deprotestation de ces démobilisés, qui avaient paralyséla ville de Bouaké. Avec ces deux entités, le gouver-nement a toujours clamé que les négociations ontabouti à des accords. Aussi bien avec les mutins queles ex-combattants, un modus vivendi a été trouvéqui devrait, selon Alain-Richard Donwahi, ministreauprès du chef de l’Etat chargé de la défense, fairecesser les bruits de bottes. Mais comment compren-dre cette opacité avec laquelle les autorités envelop-pent les négociations entre elles les mutins d’unepart, et d’autre part avec les ex-combattants ? Pour-quoi le gouvernement se refuse-t-il à communiquersur ces deals qu’il tisse avec ces révoltés du pays ?Déjà que les Ivoiriens voient d’un mauvais œil cesdécaissements non budgétisés, il serait respectueuxde leur dévoiler le contenu de ces accords qui sem-blent contrôler leur quotidien, depuis des mois. Dansla conduite ordinaire de la nation comme en périodede crise, la communication permet de dissiper lesdoutes, de mettre un frein aux rumeurs et d’être enphase avec les populations. L’option de l’omerta, quesemble avoir adoptée le gouvernement dans cette af-faire de promesses de primes aux soldats et autresdémobilisés, fait plus de mal que de bien à l’actiongouvernementale. Pour les Ivoiriens, dont la majoritéestime qu’on ne devrait pas leur faire endosser lesclauses d’un contrat privé, il seraient plus rassurés sion leur dévoilait le contenu de ces accords que lesdirigeants disent avoir trouvé avec les 8400 mutinset les ex-combattants de la cellule 39. Le gouverne-ment qui, naïvement, croit que les cachoteries luisont bénéfiques, gagnerait à rectifier le tir. De lacommunication autour de ces colères de militaires,découlera un double bénéfice. D’abord, la clartédans la gestion de ce dossier rapprochera le gouver-nement des autres corps de métiers et pourra amenerles fers de lance des mouvements sociaux à mettreun bémol à leurs revendications. Ensuite, elle per-mettra aux Ivoiriens de comprendre les choix desgouvernants dans la gestion de cette affaire dans la-quelle plusieurs personnes ont perdu la vie. La trans-parence, tout comme la vérité, est une vertu. Ellelibère celui qui l’intègre dans sa stratégie de gestiondes hommes
EPar Charles Lambert TRA-BIditorial
Après le Syndicat na-tional des ensei-gnants et desprofessionnels duprivé laïc de Côte
d’Ivoire (SYNEPPLACI), c’est autour du Mouvement des ensei-gnants et éducateurs du privé deCôte d’Ivoire (MEEPCI), dirigépar Olivier Daly, d’appeler officiel-lement au boycott des examens defin d’année, à partir du 6 juin 2017.En effet, c’est ce mardi qu’a lieul’examen du CEPE et de l’entrée en
sixième. Le premier responsable duMEEPCI a fait une déclarationqu’il a adressée aux organes depresse. Le MEEPCI dit soutenir lemot d’ordre de grève et de boycottdes examens à grand tirage lancépar Camara Oumar, le secrétairegénéral du SYNEPPLACI. «Face
au blocage de leurs salaires depuis
23 ans, la non-prise en compte par
l’Etat, du paiement du stock d’ar-
riérés dus et bien d’autres revendi-
cations corporatistes, le
Mouvement des enseignants et édu-
cateurs du privé de Côte d’Ivoire se
dit indigné et appelle l’ensemble du
corps du secteur éducation-forma-
tion au boycott des examens à
grands tirages» a mentionné Oli-vier Daly. Selon lui, c’est ce qu’ilconvient de faire pour obtenir gainde cause. Le secrétaire général pré-voit également d’autres mesures à
savoir la rétention des notes, lanon-évaluation des élèves pour letroisième trimestre et la fin de l’an-née scolaire, la non-participationdes enseignants du privé laïc auxdifférents examens de fin d’annéescolaire, la fermeture des centresd’examens ou établissements d’ac-cueil. «Le MEEPCI soutient égale-
ment la décision du boycott des
huitièmes jeux de la Francophonie
par l’organisation de sit-in,
marches éclatées et grève de la
faim durant le déroulement de ces
jeux sur tous les sites» a ajouté Oli-vier Daly. Le gouvernement est in-vité à prendre ces menaces ausérieux pour éviter une annéeblanche aux élèves du préscolaire,du primaire et du secondaire duprivé
EDUCATION NATIONALELes examens à grand tirage sérieusement menacés
Olivier Daly, SG duMEEPCI. (Ph. DR)
Les acteurs de la société civileengagés dans la lutte contre letabac ont donné de la voix lorsde la journée mondiale sanstabac, le mercredi 31 mai 2017.
Par DIALLO Jude Roland
http://www.lasynthese.net N°066 du Mardi 06 au Lundi 12 Juin 201746
TROIS ANS APRÈS LA MORT DE MME BOTTI LOUSon époux dépossède du marche CocovicoVoici la decision du tribunal
6G R A N D A N G L E
http://www.lasynthese.net N°066 du Mardi 06 au Lundi 12 Juin 20178
«Je suis choqué. Pas seulement par la décision duTribunal de Commerce d’Abidjan qui me dé-boute, mais aussi par la réaction de ma belle-famille et une de mes filles Gisèle que j’aiélevée, mise à l’école de la sixième à la Termi-
nale pour qu’elle aille en France faire la comptabilité et revenirassurer la comptabilité du marché. A notre grande surprise, MmeBotti est décédée le 15 décembre 2014. Gisèle (leur fille) revientde France pour les obsèques de sa maman. Habituellement, c’estchez moi qu’elle dormait quand elle venait en vacances. Maiscette fois, elle est partie vivre ailleurs. Et donc après, j’ai été sur-pris de voir avec elle des documents qui indiquaient qu’elle et desfemmes se sont réunies pour parler de Cocovico. On a pleuré monépouse pendant 3 mois et demi. Et les obsèques se sont dérouléesdu 13 au 14 mars 2015, date à laquelle elle a été enterrée. Pendantce temps, ma fille Gisèle a pris à mon insu le portable de ma dé-funte épouse pendant que moi je m’occupais de ses obsèques.Chaque fois, elle rentrait dans ma chambre pour y faire des choses,mais je ne soupçonnais rien parce que c’est ma fille. Or ces va-et-vient dans la chambre s’expliquaient par le fait qu’elle cherchaittout ce que ma défunte épouse et moi nous avions concernantnotre marché. Heureusement que j’avais gardé d’autres élémentsailleurs. Et ma fille Gisèle a profité des funérailles de sa mère pourjouer le coup contre moi. Il y avait de nouveaux statuts et règle-ment intérieur de Cocovico qui avaient été faits en 2013. J’avaissigné une seule page et quand j’ai lu le document, j’ai dit non, etaprès j’ai annulé ce document. C’est ce document qui a été prispar ma fille, qu’elle a fait enregistrer le 14 septembre sans que jene vois. J’ai revu ce document mercredi 31 juin 2017 à la Justice.Et là-bas, on me dit que j’ai signé ce document et j’ai répondu quele document a été signé mais pas exploité. Parce qu’il a été an-nulé.
«DE FAUX DOCUMENTS FABRIQUÉS»
La coopérative Cocovico, c’est moi qui ai mûri l’idée et c’est moiqui l’ai créée. Je l’ai fait pour mon avenir avec ma défuntefemme.
DEBOUTE PAR LA JUSTICE,BOTTI BI ZORO REAGIT«Je suis choqué,
ce que je vais faire…»
Après le décès de Botti Lou Rosalie, l'ex-présidente de la Coopé-rative de commercialisation de produits vivriers de Cocody (Co-covico) en décembre 2014, son époux et sa fille sont à couteauxtirés. M. Botti raconte comment sa fille adoptive tente de l’ex-clure de la gestion de la coopérative dont il est membre fondateur.
Botti Bi Zoro, affecté par la décision du Tribunal decommerce, ne comprend pas pourquoi sa fille adop-tive tente de l’exclure de la gestion de la coopérative
dont il est membre fondateur (Ph. La Synthèse)
8G R A N D A N G L E
SUITE PAGE 9
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9 G R A N D A N G L E
Elle vendait de l’aloco devant le CHUde Treichville et je lui ai dit de venirpour qu’on crée cette coopérative en1994. Le projet a vu le jour et a évolué.A ma grande surprise, ont fait de fauxdocuments pour me spolier de mon mar-ché. Et sans moi, alors que je suis lefondateur de Cocovico, on fait une listede femmes de ménage qui étaient chezmoi, qui n’étaient pas membres maisseulement des personnes à notre service,et on dit que ce sont elles qui sont dés-ormais les responsables de Cocovico. Jene peux pas l’accepter et je ne l’accep-terai jamais. Le document, je l’aicontesté mais je ne l’ai pas déchiré. Jel’ai enlevé dans mon bureau pour le gar-der dans ma résidence privée. C’est lorsdes funérailles de ma défunte femme etavec la complicité de ma fille Gisèle etde certains employés de ma maison quetoutes ces manigances ont été faites.Les personnes qu’on désigne au-jourd’hui comme des membres duConseil d’Administration de Cocovicone se sont jamais réunies devant moi.Aujourd’hui, on montre des documentsqui indiquent que j’ai versé seulement250 000 (deux cent cinquante mille)Francs Cfa comme part dans ce projet,alors qu’au commencement de Coco-vico, j’ai versé 8.140.000 (huit millionscent quarante mille) Francs Cfa commepart. Quand on me fait dire qu’il y a desréunions qui ont été faites et qui cau-tionnent les décisions qui m’excluent dela gestion du marché, mais je m’inscrisen faux. Tout simplement parce quejusqu’avant le décès de ma femme,puisque j’étais son assistant personnel,c’est moi qui avais la clé du siège de lacoopérative et aucune réunion ne se te-nait sans que je ne sois informé. Tousles documents que ma fille et ceux quim’ont fait le coup ont déposé au tribunalsont faux en réalité. Certaines commer-çantes, certaines petites sœurs de ma dé-funte épouse, qui n’étaient même pas làau moment de la création de la coopé-rative, des employés de notre maison,ont leur nom sur des documents dit of-ficiels. Et tous ceux-là sont des parentsde ma défunte femme. Ils ont fait blocpour dire que c’est ma fille Gisèle quiva gérer et être le PCA de la coopéra-tive. Ma femme était PCA et moi j’étaisle contrôleur général. Je n’étais pasmembre du Conseil d’administrationparce que ma femme y était déjà et je nevoulais pas la déranger. Tous les deux,nous étions les pivots et les seuls vraisgérants de la Coopérative. Cocovico,c’est mon affaire.
«ON M’ARRACHE MACOOPÉRATIVE»
J’ai demandé l’annulation de leur as-semblée générale parce que ces per-sonnes qui se disent membres duConseil d’administration de Cocovicone sont pas des membres de Cocovico.Donc elles n’ont pas le droit de formerun Conseil d’Administration et de met-tre ma fille Gisèle à la tête de cette coo-pérative. Si j’ai fait partir ma fille enFrance, c’était dans le but de gérer lacomptabilité pas pour gérer la coopéra-
tive. Et c’est pour cela que j’ai demandél’annulation de cette soi-disant assem-blée générale, et qu’on mette une demes filles que j’ai eues avec ma défunteépouse à la tête de Cocovico de manièreprovisoire. Dès que Gisèle est venue deFrance et qu’elle a tout manigancé pourse mettre à la tête de la coopérative, ellea coupé tout ce qui nous revenait dedroit. Même mes enfants, qui sont aussiles enfants de ma défunte épouse, neperçoivent plus rien. Des filles de mé-nage, qui sont venues faire la cuisine etgarder les enfants chez moi, ce sont
elles qui sont, aujourd’hui, membres duConseil d’Administration de Cocovico.Le bureau de la coopérative a été barri-cadé, pour ne pas que j’y ai accès. Enma qualité de membre-fondateur,j’avais commencé à faire des démarchespour que les vrais membres de la coo-pérative se réunissent. C’est cette réu-nion que nous avons tenue le 21 avril2015, après les obsèques de mon ex-épouse, et au cours de laquelle j’ai étéélu Président du Conseil d’Administra-tion (PCA). Quand ma fille Gisèle estvenue de France, elle a commencé à
pleurer, laissant croire que sa mamann’a pas de parents et que ses parents ma-ternels m’avaient tout cédé. C’est aprèscela que je vais voir un autre document,quatre jours plus tard, qui indique queGisèle a été cooptée pour être à la têtede la coopérative, le 25 avril 2015 etque moi je n’étais donc plus le PCA dela coopérative. Ma belle-famille sait queparmi les 17 noms de personnes qu’onprésente comme de nouveaux membresdu Conseil d’Administration, seulementtrois voire quatre méritent d’être là-de-dans. Dans les documents que ma fille
Gisèle a déposé auprès du Tribunal, moije suis surveillant général. Pourtant jen’ai pas accès aux bureaux. Quand onme voit venir dans le marché, on fermele local. On veut m’arracher ma coopé-rative. Ce n’est pas sérieux et je ne melaisserai pas faire.
«JE COMPTE FAIREAPPEL»
Selon l’OHADA, toutes les coopéra-tives devraient être des sociétés de coo-pératives. J’avais donc dit à monex-épouse d’attendre la fin de l’année2015 pour faire le bilan et faire entrerde nouvelles têtes. Je n’accepterai pasque des gens, qui n’ont jamais participéà la création de la coopérative, viennentdire qu’ils en sont membres. Je vaisfaire appel de cette décision du Tribunaldu Commerce. Si je n’ai pas eu gain decause, j’irai jusqu’en cassation. Voyez-vous, aucun des enfants que j’ai eusavec ma défunte épouse ne figure sur laliste des propriétaires de la coopérativeque nous avons créée. Donc ma femmeet moi avions travaillé pour les autres.Et mes enfants et moi restons hors de lagestion de Cocovico. Je suis choqué etje ne peux pas accepter cela. Les vraisdocuments sont avec moi. Les reçus quiont été faits par les notaires sont là. Jefais confiance à la justice ivoirienne etle droit sera dit. La justice a les moyensde creuser cette affaire et de dire ledroit. Je refuse de perdre, par des coupsbas, ce que tout le monde sait que j’aicréé.»
Propos recueillis par MYNA
3 ans après la disparition brutale de son épouse Irié Lou Rosalie (à gauche), M. Botti BI Zoro fait face unautre coup dur (Ph. La Synthèse)
SUITE DE LA PAGE 8
La Coopérative des commerçants deproduits vivriers du marché de Cocody,connue sous le nom de Cocovico, tra-verse une crise depuis le décès de feueIrié Lou Mézo Rosalie épouse Botti.Une crise à relentS familiaux qui op-pose Botti Bi Zoro à l’une des filles desa défunte épouse. Celui qui se ré-clame être le fondateur du marché Co-covico accuse Ouehi Gisèle d’avoirprofité des périodes d’obsèques de sonépouse pour mettre la main sur certainsdocuments afin de modifier les statutset règlement intérieur de la coopérativeà son insu et cela au cours d’une As-semblée générale dont il n’a jamais étéassocié. «L’Assemblée générale de la
coopérative, tenue le 29 décembre
2015, est irrégulière pour violation des
règles statutaires. Je n’ai reçu aucune
convocation pour participer à une AG.
Alors que l’article 26 des statuts pré-
voit que chaque adhérent doit recevoir
une convocation un mois avant la tenue
de l’AG, ce qui n’a jamais été le cas.
En conséquence, je demande l’annula-
tion pure et simplement de ladite as-
semblée générale ainsi que toutes ses
résolutions car elle viole nos statuts et
règlement intérieur», a réaffirmé BottiBi Zoro malgré une décision de justiceen sa défaveur. ‘’Le fondateur’’ du
marché Cocovico conteste aussi l’élec-tion de sa fille Ouehi Gisèle au postede présidente du conseil d’administra-tion de Cocovico et réclame la nomina-tion d’un administrateur provisoire àl’effet de gérer la coopérative et orga-niser une nouvelle assemblée générale.Une demande battue en brèche par letribunal du commerce qui reconnaitpour l’heure Ouehi Gisèle en qualité dePCA de Cocovico au regard des nou-veaux satututs et règlement de laditestructure. A en croire l’époux de feuIrié Lou, la justice ne peut rendre unetelle décision alors qu’il aurait toutesles preuves qui attestent qu’il demeurele co-fondateur de Cocovico. «Cette
coopérative a été créée en 1994. Ma
femme et moi y avons investi notre ar-
gent et notre temps pour concrétiser cet
idéal. J’ai mis un terrain à la disposi-
tion de mon épouse pour bâtir le pre-
mier marché. Après, j’ai sollicité un
prêt de plus d’un milliard de Fcfa au-
près d’une structure financière pour la
construction du nouveau marché Coco-
vico d’Angré. Nous avons hypothéqué
divers biens immobiliers pour garantir
ce prêt. De 1994 au 14 décembre 2014,
elle assurait la présidence de cette coo-
pérative tandis que moi j’étais mem-
bre-fondateur, assistant de la
présidente et contrôleur général de la
société», indique Botti Bi Zoro. Avantde soutenir qu’après le décès de sonépouse, le 15 décembre 2014, il avaitassuré l’intérim de la présidence de laCoopérative en sa qualité de membre-fondateur et conjoint de la défunte pré-sidente. Un intérim qui l’aura conduità un plébiscite en tant que Président duconseil d’administration lors d’une réu-nion le 21 avril 2015, en remplacementde son épouse. Mais cela ne semblaitpas être du goût de sa fille qui a toutmis en œuvre pour l’éjecter de sonposte, selon lui.
«MA FILLE GISÈLE ATOUT FALSIFIÉ»
Pour Botti Bi Zoro, la Présidente duconseil d’administration actuelle, re-connue par les nouveaux textes auraitinitié diverses actions et manipulationspour établir les nouveaux statutscontestés qui font d’elle la premièreresponsable de Cocovico et qui ont in-duit en erreur la justice. Il soutien ou-vertement que ‘’sa fille’’ a fait du fauxavec la complicité de certaines per-sonnes. «Des textes de complaisance
antidatés ont été rédigés après le décès
de mon épouse pour écarter les vérita-
bles membres-fondateurs de la coopé-
rative dont moi. Certains documents
ont disparus après le décès de Lou Ro-
saline pour réapparaître 5 mois plus
tard sur le bureau du greffe, le 23 avril
2015. Les nouveaux textes de la coo-
pérative m’éjectent de toutes les fonc-
tions administratives. Pis, je ne suis
qu’un simple membre au sein de ma
propre structure à laquelle j’ai consa-
cré ma vie», déplore Botti Bi. Ce der-nier relève que la participation deOuehi Gisèle aux réunions du conseild’administration sont irrégulières en cequ’elle n’est ni membre du conseild’administration, ni adhérente de lacoopérative. Il indique, en outre, que leconseil d’administration n’a aucunecompétence pour coopter une personneet faire d’elle son président. «Au regard
des statuts, seule l’assemblée générale
est habilitée à élire les membres du
Conseil d’administration et de ce fait
le président. Je demande donc au tri-
bunal de déclarer nulle la réunion du
conseil d’administration du 25 avril
2015», a-t-il lancé, à la justice, pour larésolution de cette crise.
Par DIMITRY Chysostome
Une crise aux relents familiaux
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PLUSIEURSSECTEURS
D’ACTIVITÉS TOUCHÉS
«Madame, je dois en principe vous re-
mettre 200 FCFA comme monnaie
mais je n’ai pas cette somme. On fait
comment ? C’est la question que m’a
posé le chauffeur d’un véhicule que
j’ai emprunté un matin de Marcory à
la Riviera Palmeraie. Comme ré-
ponse, je lui ai demandé de me satis-
faire. Il s’est fâché, puis il est revenu
à de meilleurs sentiments en allant
chercher la monnaie pour me remet-
tre», rapporte Mme Kacou, une cou-turière. «A moi, dans une pharmacie
de la place, où je m’y étais rendu pour
acheter un médicament antidouleur,
la caissière m’a demandé de lui re-
mettre une pièce de 200 FCFA pour
faciliter l’achat. Faute d’avoir cette
somme, je n’ai pas été servi», racontepour sa part Georges Konan, un mé-canicien. Dans les marchés, le scena-
rio est identique, selon les témoi-gnages de certaines ménagères. «Au
marché, quand tu achètes une mar-
chandise qui coûte 400 FCFA et que
tu remets 500 FCFA à la commer-
çante, elle te répond automatiquement
qu’elle n’a pas de pièce de 100 FCFA.
Et souvent elle te dit d’aller chercher
la monnaie si tu tiens à ta marchan-
dise. Et c’est comme ça tous les jours.
Tu tournes en rond pendant une ou
deux heures pour faire ton marché»,déplore Dame Touré, ajoutant que lesmêmes problèmes sont vécus dans lessupermarchés.
CONDUCTEURS,CAISSIÈRES ET
COMMERÇANTS SE DÉFENDENT
«Les clients pensent qu’on veut forcé-
ment bloquer leur monnaie. Non ! Ce
n’est pas le cas. Souvent, j’achète de
l’eau, des mouchoirs ou du chewing
gum pour avoir de la monnaie pour la
donner à mes passagers. Ce qui joue
parfois sur nos gains. Parce que ce
sont des choses qu’on n’a pas pré-
vues, qu’on est obligé de faire juste
pour satisfaire nos clients. C’est diffi-
cile pour nous tous. Il faut que les
usagers nous comprennent. Si on n’a
pas de petite monnaie, ce n’est vrai-
ment pas de notre faute», se défendM. Koné, chauffeur de taxi banalisé.«En principe, nous avons besoin de
500.000 FCFA de monnaie par jour
mais nous n’avons qu’un seul jour
dans la semaine où nous allons à la
BCEAO pour prendre la monnaie.
Cette monnaie qu’on nous donne
chaque semaine varie entre 150 et
250.000 FCFA. Ça ne suffit même
pas. Vous voyez un peu nos difficultés.
Nous avons à maintes reprises plaidé
auprès de cette banque pour avoir
d’autres jours dans la semaine où on
peut aller prendre la monnaie mais en
vain», explique, pour sa part, AdelineKouao, une caissière dans un super-marché d’Abidjan. «En dehors de la
monnaie que nous prenons à la
BCEAO chaque semaine, nous avons
des fournisseurs. Ce sont des particu-
liers qui nous envoient quelquefois la
petite monnaie mais avec eux ce n’est
pas gratuit. Ils ont un pourcentage là-
dessus. Généralement, c’est 6 ou 10%
qu’ils gagnent. Malgré tout cela, il
faut dire que le problème de petite
monnaie demeure. Peut-être que si on
avait la possibilité de prendre chaque
jour la monnaie à la BCEAO, les
choses s’arrangeraient un peu», a-t-elle poursuivi.
UN RÉSEAU DEVENTE DE MONNAIE
DÉNONCÉ
Selon C.G, une promotrice dans unautre supermarché, il y a des cais-sières qui prennent la monnaie dansleurs églises. «Une caissière m’a
confié qu’elle faisait la monnaie dans
son Eglise. Comme elle connait bien
le prêtre donc ça ne pose pas de pro-
blème», a conté C.G ajoutant qu’’’il ya des mendiants qui vendent aussi la
monnaie’’. «Ces mendiants sont assis
souvent devant les mosquées et autres
endroits stratégiques de la ville où ils
reçoivent chaque jour des jetons de la
part des passants et automobilistes
désireux de faire l’aumône. A la fin de
la journée, ils vendent leur recette aux
commerçants qui les sollicitent», ex-plique-t-elle. En dehors de ce fait, il ya aussi les apprentis de gbaka quichoisissent de vendre la petite mon-naie à des vendeuses ambulantes demouchoirs en papier et autres connais-sances exerçant un commerce que defaire la monnaie à leurs clients’’,confie une autre source bien intro-duite. Les pompistes de station-ser-vice constituent également un réseaude vente de monnaie, selon des infor-mations en notre possession. Avant defaire leur versement chaque soir, il ya des restaurateurs, des maquis et desboutiquiers qui les sollicitent pourprendre avec eux la monnaie, dit-on.Florence Davies, responsable del’ONG Children environment founda-tion, qui fait de la lutte contre la ventede monnaie son cheval de bataille, dé-nonce d’autres réseaux de vente demonnaie. «Il y a un réseau de vente de
monnaie installé au Plateau sur les
grandes voies. Tout le monde le voit
mais pourquoi la BCEAO ne fait rien?
Pourquoi l’Etat ne prend pas des dis-
positions pour arrêter ces choses ?»s’interroge-t-elle. Certaines personnesexpliquent d’ailleurs que ce réseau devente de monnaie installé non loin dusiège de la BCEAO, est alimenté parcette institution. Ce que démententces ‘’faiseurs’’ de monnaie approchéspar la Synthèse. Pour Mme Davies, ceproblème de monnaie qui perdure de-puis de longues années, appauvrit lespopulations. «Cette situation existe
depuis 15 ans et personne n’en parle.
On le constate, on fait avec, et au-
jourd’hui nous sommes tous dépouil-
lés», regrette la dame
CÔTE D’IVOIREPourquoi la petite monnaie est rare dans le paysVoici le vrai problème
Trouver de la petite monnaie sur le marché abidjanais est devenu un vé-ritable casse-tête ! (Ph. DR)
En Côte d’Ivoire, la question de lapetite monnaie dans les échangescommerciaux continue de se poseravec acuité. Chez le pharmacien,au marché, au supermarché, dansles transports en communes et au-tres surfaces, les rapports ne sontpas toujours sans heurts à causedu problème de la monnaie. LaSynthèse s’est intéressée au sujet.
Par Marina NOUAN
10É C O N O M I E
«Nous interpellons le gouvernement
afin qu’il prenne des dispositions. Il
ne s’agit pas d’aller chercher des
milliards pour nous donner mais de
prendre des dispositions pour que
l’Ivoirien puisse garder le minimum
d’argent qu’il a, pour son propre be-
soin. Parce que nous avons des pa-
rents qui souffrent et le minimum que
nous avons, nous voulons le partager
au sein de nos familles, dans notre
environnement où nous vivons. Nous
pensons qu’il faut agir au plus vite
parce que nous souffrons, nous
sommes tous dans le couloir de la
pauvreté. Par amour pour notre
pays, nous ne faisons que subir mais
nous faisons une doléance au gou-
vernement, au ministre de l’Econo-
mie et des Finances, de voir avec la
BCEAO ce qui se passe, où va notre
monnaie ? Nous en avons besoin. On
peut permettre par exemple à tout le
monde d’aller à la BCEAO prendre
la monnaie tous les jours. Ne pas ré-
server cela à une minorité seule-
ment», propose Florence Davies,responsable de l’ONG Children en-vironment foundation, tout en de-mandant à la BCEAO de mener desenquêtes. En tout cas, elle se dit prêteà s’investir ‘’gratuitement’’ dans lasensibilisation si une loi est prisepour lutter contre la vente de la mon-naie. Mme Davies qui visiblementest très optimiste quant à l’éradica-tion de cette tare que constitue la
vente de monnaie, estime quel’émergence de la Côte d’Ivoirepasse aussi par la prise de mesuresdans ce sens-là. Il y a des Ivoiriensqui, de leur côté, pensent que si lesbanques arrivaient à satisfaire leursclients en petite monnaie, cette situa-tion pourrait connaître un dénoue-ment. Nous nous sommes rendus à laBCEAO pour avoir sa version desfaits sur la rareté de la petite mon-naie. L’un des agents avec qui nousavons échangé sur place nous a re-commandé d’adresser un courrier audirecteur national de cette institutionafin que nos préoccupations soientprises en compte. En attendant doncla réponse de la BCEAO, la petitemonnaie se fait toujours rare danstous les échanges commerciaux
Propositions pour arrêter le phénomène
Par M.N.
REV’BPar
P. ZIO
Côte d’Ivoire: 30 entreprisesexclues de tout appel d'offre
pendant deux ans.L’Autorité nationale de régulationdes marchés publics (ANRMP) arendu près de 200 décisions depuissa création en 2010, dans le cadre desa mission de lutte contre la corrup-tion et les pratiques frauduleusesdans la passation des marchés pu-blics en Côte d’Ivoire. C’est ce qu’aannoncé son président de l’ANRMP,Non Karna Coulibaly, à l’ouvertured’un séminaire de formation des ac-teurs clés du développement décen-tralisé des régions de Gbêkê et duHambol qui a eu pour thème: «Pré-
vention et gestion du contentieux des
marchés publics».
Filière Manioc: La produc-tion atteint 4,54 millions de
tonnes en 2016Des données officielles de la direc-tion de la Production et de la sécu-rité alimentaire du ministère ivoiriende l'Agriculture et du développe-ment rural indiquent que la produc-tion de manioc en 2016 a atteint les4,54 millions de tonnes. Le maniocest utilisé dans plusieurs mets dontl’attiéké et le placali. La Côted’Ivoire envisage promouvoir cetteculture en la développant et l’expor-tant.
Conseil Café Cacao: Gèle des nominations
par Alassane OuattaraToutes les nominations des nou-veaux administrateurs du ConseilCafé Cacao (CCC) ont été geléespar le Chef de l’Etat ivoirien. Cinqnoms avaient été proposés pour lerenouvellement d’une partie desmembres du conseil d’administra-tion de cette structure. Ces nomina-tions qui avaient été annoncées àl’issue du conseil des ministres dumercredi 31 mai, avant d’être fina-lement gelées par le chef de l’État
ECO
N°066 du Mardi 06 au Lundi 12 Juin 2017 http://www.lasynthese.net1 1
PERMANENCE 24H / 24
ABOBOPHARMACIE KENNEDYPharmacien: Mme Kassi Danho JulietteTel: 24 39 43 73Direction: Kennedy - Clouetcha carrefourSans ManquerPHARMACIE AMINAPharmacien: M. Koissy Kpein SergeTel: 24 39 95 65Direction: Avocatier près maternité Hen-riette Konan BediéPHARMACIE SOGEFIHAPharmacien: M. Djerehe RichardAgréée par la MUGEFCITel: 24 39 00 51Direction: entre commissariat du 15emeet station "Mobil"PHARMACIE MARCHE D`AKEIKOIPharmacien: MME KONATE ARAMA-TOUTel: 24 00 01 78Tel: 55 59 63 98PHARMACIE DIVINE ESPERANCEPharmacien: Mme Apata Boglo PélagieTel: 24 39 78 92Tel: 24 39 78 96Direction: Abobo Sagbé entre paroisse StJoseph Epoux et le commissariat du21ème arrondissement.
ABOBO PK 18PHARMACIE MILIE HEVIEPharmacien: M. Aka KouaoAgréée par la MUGEFCITel: 24 39 04 00Direction: Route d'Anyama terminus bus76PHARMACIE LA MISERICORDEPharmacien: M. Gohean BertinTel: 23 55 64 34Tel: 78 18 18 59PHARMACIE OLYMPIQUEPharmacien: M. Coulibaly Kafana DanielTel: 02 27 56 13Tel: 07 89 99 44Direction: Abobo Ndotré A 300 M du car-refour Ndotré route de YopougonPHARMACIE ROUTE D'ANYAMAPharmacien: M. Die Offey JusteTel: 23 55 82 40Direction: Abobo PK18, Route d'Anyamaface ex UNICAFE
ABOBODOUME / LOCODJOROPHARMACIE ST ETIENNEPharmacien: M. Yapo Franck DesireTel: 23 52 44 44 Tel: 02 82 81 83Direction: Abobodoume face marchepoisson / carrefour pinasses pres terminusbus 36 - 42 - 44 - 47
ADJAMEPHARMACIE ADJAME SANTEPharmacien: Mme Kouassi LaurenceTel: 20 22 85 44Direction: Près de l'institut de santé/ bdNangui AbrogouaPHARMACIE SAINT MICHELPharmacien: Mme Sibailly AssamoiAgréée par la MUGEFCITel: 20 37 09 06Direction: Avenue 13 à 50m de l`églisesaint michel/ en face du CEG/ HarrisPHARMACIE MAKISSIPharmacien: M. Naho Yezou LaurentAgréée par la MUGEFCITel: 20 37 70 39Direction: 220 logts place du cinéma Li-bertéPHARMACIE DU FORUMPharmacien: M. Boguifo CharlesTel: 20 38 13 64Tel: 20 38 13 86Direction: A l'intérieur du forum des mar-chés d'AdjaméPHARMACIE DU ROCHERPharmacien: M. Adon Jean-JacquesTel: 20 37 70 63
Direction: Adjamé Nord / marché Brama-kotéPHARMACIE DES GARESPharmacien: M. Aka EboukeleTel: 20 37 26 24Direction: Boulevard Nangui Abrogoua /face Cinéma El Akbar KrinjaboPHARMACIE KANAPharmacien: Mme Anzouan Kacou EpseDJEDJITel: 20 37 96 46Tel: 20 37 96 52Direction: Adjamé extension près du petitmarchéPHARMACIE DE L`ESPOIRPharmacien: M. Amani AndréTel: 20 39 08 31Tel: 07 88 65 75Direction: Adjamé 220 lgts, rue passantdevant Edipresse et IMST face de la citéde L`enfance croix rouge, 200m du mar-ché Gouro, derriere la maternité ThereseHouphouët-Boigny
ATTECOUBEPHARMACIE D`AGBANPharmacien: Mme Seri-Gnoleba Fawzil-latouAgréée par la MUGEFCITel: 20 37 22 30Tel: 20 37 21 67Direction: A l`entrée de la cité FairmontPHARMACIE DU ROND POINTPharmacien: M. NGUESSAN J. PIERRETel: 21 01 59 47Tel: 07 32 43 76Direction: ATTECOUBE TERMINUSBUS 04 / QUARTIER EBRIE (BID-JANTE)PHARMACIE CENTRALE D`ATTE-COUBEPharmacien: M. OUSSOU KOFFI GRE-MAINTel: 24 3805 05Tel: 05 06 15 88 / 07 55 86 21
WILLIAMSVILLEPHARMACIE DE WILLIAMSVILLEPharmacien: M. Kehiri JosephTel: 20 37 03 45Direction: Place du marchéPHARMACIE ST URIELPharmacien: Mme. Affro Akpah JTel: 20 37 23 75Direction: Entrée Résidence Paillet routed`Abobo
ANYAMAPHARMACIE MEYDEBAPharmacien: MME Meydeba YovossiEvelyneTel: 23 55 62 44 Tel: 01 05 26 44
BINGERVILLEPHARMACIE PRINCIPALEPharmacien: Mme Dable GabaTel: 22 40 32 29PHARMACIE NLLE NISSIPharmacien: M. SIKA KASSICHARLESTel: 22401904
RIVIERAPHARMACIE SAINT PIERRED`ANONOPharmacien: M. Enoh SergeTel: 22 43 85 45Direction: Cocody - riviera/ face marchéd`anonoPHARMACIE LAURIER 9Pharmacien: M. OURAGA CASIMIRTel: 22-49-25-20Tel: 07-86-79-77PHARMACIE ST VIATEURPharmacien: MME KISSIEDOU RA-CHIEL EPSE KOUAMETel: 88 88 04 80PHARMACIE LES JARDINSD’EDENPharmacien: MME ABOUA EPSE
KANGAHTel: 79 19 20 04Tel: 01 37 58 10PHARMACIE SAINT BERNARDPharmacien: Mme Adouko Aka MarieAgréée par la MUGEFCITel: 22 43 65 46Tel: 22 43 66 21Direction: Cité Attoban / pres de Cipharm/ par carrefour Riviera II / Tourner versGroupe Scolaire André Malraux et toutdroit ou par la rue des jardins II plateauxvoie d`accès face restaurant Nuit du Sai-gonPHARMACIE ST RAPHAEL AR-CHANGEPharmacien: Mme Gabla Toutoukpé Li-lianeTel: 21 00 26 75Direction: Riviera Palmeraie sur la rueministrePHARMACIE MONT CARMELPharmacien: Mme Assamoi Aka Jacque-lineTel: 22 50 07 58Tel: 03 42 42 83Direction: RIVIERA LES ROSIERS5EME PROGRAMME / PRES HOTELBELLECOTEPHARMACIE CATLEYASPharmacien: MME SERY FATOUMATATel: 22 47 07 79PHARMACIE SAINT MARTIN DEFAYAPharmacien: M. SOUNAN KONIELOYE GHISLAINTel: 22 45 54 96Tel: 03 45 38 88
COCODYPHARMACIE DU PALM CLUBPharmacien: Mme Tanoe DominiqueTel: 22 44 20 90Direction: Rue du lycée technique - 18 lo-gements bus n° 82PHARMACIE DE BLOCKHAUSSPharmacien: Mme Inchaud Anongba Ed-wigeTel: 22 48 68 91Direction: Terminus Sotra
II PLATEAUPHARMACIE DES HALLESPharmacien: Mme Kie DanielleTel: 22 41 93 32Direction: Centre commercial SOCOCEPHARMACIE SAINTE MARTHEPharmacien: Mme Zadi Agoh MartheTel: 22 42 33 87Tel: 07 69 48 96Direction: Angre bd latrille/ carrefour sta-tion petro ivoire/ tourner à droite/ termi-nus bus 81 & 82PHARMACIE CELLULE SAINEPharmacien: M. Kouadio Odi DieiderTel: 22 42 64 13Direction: Cocody Angré axe 7eme et8eme tranche apres nouveau pontPHARMACIE DU JUBILE (GDE)Pharmacien: M. TAI NINSEMONBRICETel: 22 50 38 22PHARMACIE SAINT GILPharmacien: M. AssiTel: 22 41 94 10Direction: 2 plateaux vallon a coté de"Sup`Management" et en face de la Sta-tion "Texaco"PHARMACIE LES TULIPESPharmacien: M. Coulibaly AssaneTel: 22 42 50 17Direction: II Plateau bd Latrille espaceSanta Maria Mosque d`AghienPHARMACIE NOEMIE S.A.R.LPharmacien: Mme Anon Kouamé SendraTel: 22 52 20 51Tel: 48 64 67 64Direction: Cocody II Plateaux - Carrefourles Oscars derrière le glacier les Oscars.
KOUMASSI
PHARMACIE DE KOUMASSI (SOU-MAH)Pharmacien: M. Keita Jean MamoudouTel: 21 36 19 85Direction: Bd du 7 décembre/ près de laformation sanitaire de koumassiPHARMACIE BENIABIEPharmacien: M. Ackah BenabieTel: 21 36 26 12Direction: Bd du caire terminus des bus13PHARMACIE LE ROCPharmacien: M. GBOHO JUSTINTel: 47 24 55 64Tel: 21 36 04 86PHARMACIE QUARTIER DIVOPharmacien: M.Gbané Aliadji DaoudaTel: 46 20 86 59Direction: Koumassi Quartier Divo entrele maquis Calao et le caniveauPHARMACIE ABYAPharmacien: MME COULIBALYSARA-GATIO ASSETOUTel: 21286236Tel: 01012332
MARCORYPHARMACIE NOUVELLE PER-GOLAPharmacien: M. Ake N'GuessanTel: 21 24 48 27Direction: Marcory Bietry Angle Bd deMarseille et Rue Pierre et Marie CuriePHARMACIE DES LAGUNESPharmacien: M. Ajami Akil TarekAgréée par la MUGEFCITel: 21 26 12 40Direction: Rue de la paix face AGIP etSupermarche Trade Center face comptoirLorrainPHARMACIE ELITEPharmacien: M. ASSOMA MICHELHENRITel: 21 35 11 19Direction: Bd Giscard d`Estaing près deDHLPHARMACIE SAINT JOSEPHPharmacien: M. Vei BernardTel: 21 24 45 19Tel: 21 24 45 20Direction: Carrefour paul Langevin etBoulevard du 6 Décembre face restaurant"le sultan"PHARMACIE DU PONT D’ANOU-MABOPharmacien: M. Kple Ahoure LimiAlexandreTel: 21-26-15-11Tel: 77-83-78 -57 PHARMACIE DE LA PLACE-MAR-CORY Pharmacien: MME Ndiaye Anna EPSECoulibalyTel: 22 00 26 15Tel: 08 65 89 19
PLATEAUPHARMACIE DE L`AVENUENOGUESPharmacien: M. Diabate IbrahimaTel: 20 31 16 10Direction: 2, avenue Noguès Abidjan pla-teau (près du super-marché "le Moins-cher" du Plateau)
PORT BOUET / VRIDIPHARMACIE BALTIQUEPharmacien: Mme Loukou Nguessan Ro-sineAgréée par la MUGEFCITel: 21 27 66 71Direction: Face à l'abattoirPHARMACIE VRIDI PALM-BEACHPharmacien: Mme TUAN Liliane EpseAKATel: 21 27 52 04Direction: Vridi Bd Petit-Bassam /Sir /Carrefour Vridi Cité.PHARMACIE ATLANTIQUEPharmacien: M. Ouattara Kanigui Hya-cinthe
Tel: 21 27 95 00Direction: SOGEFIHA PRES DUMARCHE DE NUIT
PORT BOUET / ADJOUFFOUPHARMACIE ELOMA DE GONZAGPharmacien: M. Akani AdueniTel: 21 58 60 28Direction: Port-Bouet / GonzaguevillePHARMACIE BELLEVILLEPharmacien: M. Cissoko Abdoulkarim Tel: 01 07 48 41 Tel: 51 40 11 86
TREICHVILLEPHARMACIE NOTRE DAMEPharmacien: Mme Aka Anghui Hor-tenseTel: 21 24 10 60Tel: 21 24 14 54Direction: Avenue 21 rue 38PHARMACIE FLORAPharmacien: Mme Cissoko BéatriceTel: 21 24 01 79Tel: 21 24 05 91Direction: Près du commissariat du2ème arrondissement et cinéma voxPHARMACIE CHEMINOTPharmacien: M. Da LeonceTel: 21 24 17 81Direction: av 21 rue 9 carrefour FranceAmérique
YOPOUGONPHARMACIE D'ANDOKOIPharmacien: M. Diarra ArounanTel: 23 50 95 02Direction: Yopougon Andokoi / 1erpont a droite entre Centre Ivoire Cou-ture et College Moderne (ex-CEG)PHARMACIE DE LA MAIRIEPharmacien: Mme N'Guessan Euphra-sieTel: 23 52 43 06Direction: Yopougon Quartier Selmer /200 de la mairie / face maquis TantieMargot / ligne bus 30PHARMACIE ST JOSEPH ACADE-MIEPharmacien: MME. KOUADOU A.ADELINETel: 77 98 32 31Tel: 07 89 12 66PHARMACIE ZONE MICAO Pharmacien: MME Vangah HenrietteTel: 23 46 55 98 Tel: 52 10 32 60 PHARMACIE ST ANGE EMMA-NUELPharmacien: Mme THOBOUET SAN-DRINE CRITIETel: 23-46-32-74Tel: 01-07-48-53PHARMACIE SACREE COEURPharmacien: Mme Attia Marie Lau-renceTel: 05 60 59 02Tel: 02 68 91 98 / 01 44 45 13Direction: Yopougon Nouveau Quartier/Zone de La Poste près du Top PainPHARMACIE LEAPharmacien: Mme Zodo MyriamTel: 23 46 02 15Direction: Carrefour NiangonNord/Sud / bus 44 27 39PHARMACIE VALORSPharmacien: M. Orsot B. ValentinTel: 23 51 80 41Direction: Yopougon face nouveaumarche de Port Bouet IIPHARMACIE NANKOKOPharmacien: Mme Affolaby C. AnneAgréée par la MUGEFCITel: 23 45 24 80Direction: Yopougon camp militaireentre Sapeurs pompiers et CNPSPHARMACIE ANANERAIEPharmacien: M. Galle Atabli AnselmeTel: 07 00 75 45Direction: Ancienne route de Dabou /carrefour Oasis / face institut LKM
PHARMACIE DU CENACLEPharmacien: M. Brou ArseneTel: 23 52 23 23Direction: Yopougon Zone du CHU /3ème Pont à 100M de la cité Policière enconstruction - Face Station Petro IvoirePHARMACIE ESPERANCESPharmacien: M. Binde N'Draman Augus-tinTel: 23 46 94 23Tel: 23 04 37 82Direction: Niangon sud à droite, carrefourLokoa route accademy de la mer terminusbus 39
Pharmacie de garde du 27 Mai au 02 Juin 2017
SIEGE SOCIALADMINISTRATION
Cocody Angré 8è tranche
Immeuble ElviraTel: 22 42 04 33
GÉRANTEMme YÉO Nadjata
DIRECTEUR DE PUBLICATION
TRA BI Charles Lambert77 00 77 16
REDACTEUR EN CHEFAndré SELFOUR
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11 S E R V I C E S
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Il y a quelques mois, lors d’une dis-sension interne au sein d’un célèbregroupe zouglou, l’un des membresn’avait pas hésité à traiter le lead-vocal, pourtant bien connu comme
un bon chanteur de «féticheur». Beau-coup d’artistes du coupé-décalé ont re-cours aux pratiques occultes pour avoir dusuccès et aussi pour se protéger. Et onpourrait les repartir dans trois catégories,en fonction de ce qu’ils font. Il y ad’abord, ceux qui ont purement et simple-ment recours aux féticheurs ou aux mara-bouts. Ces experts en sciences occultesleur concoctent des mixtures. Ces artistess’adonnent à des rituels réguliers. Ils in-gurgitent ces «boissons» mystiques et sefrottent le corps avec, souvent avant desspectacles ou des rendez-vous artistiquesimportants. Des artistes font également, àla demande de leur «protecteur», des sa-crifices de bêtes. Certains se lavent mêmeavec le sang de l’animal immolé et celasouvent, très tard dans la nuit, parfois dansdes endroits insoupçonnés, comme lesmaisons inachevées et dans les brous-sailles. «Des artistes enterrent même des
animaux vivants, à la demande de leur fé-
ticheur», souffle un acteur du showbiz quia requis l’anonymat. Ensuite, il y a ceuxqui se baladent avec un talisman sur eux,qui leur sert à la fois d’outil de protectionet de catalyseur de succès. Cet objet estleur compagnon de tous les jours. En gé-néral, ils consultent invariablement desmarabouts et des tradi praticiens. Enfin, il
y a ceux qui signent carrément des pactesavec des fétiches. Certains n’hésitent pasà se rendre dans des pays de la sous-ré-gion, pour y rencontrer des féticheurs derenom, afin qu’ils «travaillent» pourqu’ils aient du succès et une grande popu-larité. Contre des sacrifices qui peuventtoucher jusqu’à leur progéniture. Bien en-tendu, ce qui précède ne veut pas dire quetous les artistes qui ont du succès ont eurecours à un «soutien occulte». Onconstate toutefois que l’usage de fétichesest monnaie courante dans l’univers desartistes ivoiriens, notamment dans le do-maine du coupé-décalé. Selon un féticheurqui a requis l’anonymat, des célèbres fai-seurs du Coupé-décalé ont recours à despratiques occultes pour avoir la célébrité.Ils vont au Bénin tissé des pactes diabo-liques. «De nombreux chanteurs du
coupé-décalé viennent au Bénin pour faire
des fétiches pour avoir le succès. Parmi
les artistes du Coupé-décalé, il a été re-
commandé à un Dj de coucher avec sept
(7) cadavres de femmes. C’est ce qu’il a
fait, il est devenu célèbre et populaire», ré-vèle-t-il.
LE PHÉNOMÈNE DU ZAMOU DANS
LE COUPÉ-DÉCALÉ
L’industrie musicale ivoirienne a connuune profonde recomposition à l’arrivée ducoupé-décalé en 2003, avec en toile defond, l’émergence d’une nouvelle catégo-rie d’artiste musiciens, en la personne desDisc-Jokeys appelés communément lesDj. Parmi ses nouvelles espèces d’artistes,Arafat Dj sera perçu comme le meilleur desa génération. Atteignant le sommet deson art en 2008 avec ses tubes à succès,Arafat Dj met en place une stratégie repo-sant sur l’actualisation de son pseudo-nyme rythmé par la sortie de ses tubesmusicaux. Après Arafat Dj, il se fera ap-peler Yorobo. Considéré comme le pseu-donyme ayant participé activement à sa
célébrité, le nom ‘’Yorobo’’ serait perçuecomme la dénomination d’un village bé-ninois attribué à l’artiste en reconnais-sance à la confection de son zamou(médicament) sans égal. Donc, l’imagi-naire de réussite est présenté comme uneconstruction mystique basée sur un tissagede liens avec des forces surnaturelles fon-dateur de cette réussite singulière. Inconnuau chapitre, il y a juste une poignée d’an-nées, Dj Léo se place au premier rang desartistes coupé-décalé. Cet artiste peut in-discutablement être désormais cité parmiles grands «chefs» du système. Tout lemonde disait qu’il serait trempé dans uneaffaire de fétiche pour avoir du succès.Une performance qui venait juste après lasortie de son premier album et un concertà guichets fermés, au Palais de La Cultureà Abidjan-Treichville, la même année.Comme on le voit, de nombreux Dj, fai-seurs du Coupé-décalé, sont soupçonnésde pratiques fétichistes pour avoir du suc-cès
SHOWBIZ / POUR AVOIR DU SUCCESUn DJ couche avec 7 cadavres de femmes
Des artistes du Coupé-décalé s’adonnent à du fétichisme (Ph. DR)
Ils sont jeunes, célèbres et roulentdes voitures de luxes à Abidjan,avec un train de vie élevé. Ces cé-lébrités, ce sont les stars ivoi-riennes incontestées ducoupé-décalé. Leur succès n’estpas toujours le fruit de leur travailet de leur inspiration. Mais, elless’adonnent quelquefois à des pra-tiques fétichistes. Confidences.
Par Sika ACHI
12C U L T U R E
chocsEPar Sika ACHI
Dj Debordo pourrait êtrepoursuivi pour tentative de
meurtreL’artiste du Coupé-Décalé, De-bordo Leekunfa, est accusé detentative de meurtre sur son col-lègue Dj Arafat, et a été convo-qué au commissariat du 22earrondissement après la plaintede ce dernier. Dj Débordo Lee-kunfa semble être dans de beauxdraps. Il pourrait être poursuiviet risque 10 ans d’emprisonne-ment. En effet, cette poursuitefait suite à une affaire de salon debar, où Dj Débordo Leekunfa apointé une arme de poing nonconventionnelle sur Dj Arafatqui a porté plainte
Magic System offre un centresocial à l’Ong Omega
international plusLa fondation Magic System etson partenaire Opes Holding ontoffert un centre pour orphelinsen faveur de l’Ong «Omega In-ternational plus» à Port-Bouët,précisément à Gonzagville. Eneffet, ce don a été possible suiteà un partenariat signé dans lecadre du Festival des musiquesurbaines d’Anoumabo (Femua10) visant à offrir un logementsocial et conformément à sonprogramme d’actions sociales.La Fondation Magic System aprocédé à la remise officielle desclés du centre pour orphelins. Etce, en présence de plusieurs au-torités dont Mariatou Koné, mi-nistre de la Solidarité, de lafemme et de la Protection del’Enfant. On notera aussi la pré-sence du groupe Magic Systemet de nombreuses personnalités
La Rti et Tv5 signent un partenariat pour la promotion
de 5 séries ivoiriennesLors de l’ouverture de la 3ème édi-tion du marché de création et depromotion du contenu de l’audio-visuel (Discop), Rti et la Tv5 ontsigné un accord. Cette conventionstipule la diffusion de séries téléivoiriennes coproduites avec la Rtisur TV5 Monde-Afrique. SelonSandra Basset, responsable desprogrammes de TV5 MondeAfrique, ce projet aurait coûté à lachaîne plus de 300 millions deFcfa. Il s’agit de la série: «Les en-
fants de ma famille», anciennementappelé «Ma famille», série culte dela réalisatrice et actrice AkissiDelta où sont abordés tous les évé-nements heureux et malheureuxdans un foyer, les histoires de co-pinage, d’infidélité et d’éducationdans le cocon familial. Le film:«Sœurs ennemies 2», l’acte 2 de lasérie d’Erico Sery qui étale la riva-lité entre deux sœurs et les coupsbas en famille comme au bureau
de la Cité
La finale du concours MissCôte d’Ivoire a livré son ver-dict. a été proclamée MissCôte d’Ivoire 2017, le sa-medi 03 juin 2017, à l’issue
de la finale de ce concours de la beautéivoirienne, disputée au Sofitel HôtelIvoire d’Abidjan. Mandjalia Gbané a ob-tenu 14, 63% de vote favorables. La nou-velle ambassadrice de la beauté
ivoirienne, haute de 1,86 mètre, est étu-diante en 2ème Année de Gestion com-merciale. Porteuse du brassard numéro 13de cette 21ème édition du concours MissCôte d’Ivoire, elle remplace EstherMemel, Miss Côte d’Ivoire 2016. Agéede 21 ans pour 60 kg, avec un tour de bas-sin de 96 cm et un tour de poitrine de 88cm, elle a été présélectionnée dans le dis-trict du Zanzan, (Bondoukou). MandjaliaGbané, Miss Côte d’Ivoire 2017, est ac-compagnée par Miss Darlene Kassem(13,43%), Miss Konaté Akissi Ericka(12,83%), Miss Sanogo Elena (12,11%)et Miss Carole Koffi (11,96%), respecti-vement 1ère, 2ème, 3ème et 4ème Dau-phine, complétant la liste des gagnantesde cette édition de concours de beauté.Notons que la Miss Côte d’Ivoire 2017gagne notamment une enveloppe de 10millions de Fcfa ainsi qu’un véhicule
MISS COTE D’IVOIRE 2017Mandjalia Gbané couronnée reine de la beauté
Mandjalia Gbané, Miss Côte d’Ivoire de la 21ème édition (Ph. DR)
La nouvelle Miss ivoirienne vientde Bondoukou, dans l’Est du pays.Samedi 3 juin 2017, MandjaliaGbané, c’est d’elle qu’il s’agit, aété élue Miss Côte d’Ivoire à l’is-sue d’une finale assez disputée.
Par Sika ACHI