Dakar, Sénégal – 27, 28 et 29 novembre 2019King Fahd Palace, les Almadies

Universités de perfectionnement des géomètres

8es

et une transformation

Un continent africain uni

pour une gouvernance

des territoiressoutenables

P R

O G

R A

M M

E

Mot du Président de la FGF

Fédération des Géomètres-Francophones

Marc Vanderschueren

Mesdames, Messieurs, Chères Consœurs, Chers Confrères, Chers Invités,

La 8e édition des Universités de la FGF à Dakar organisée pour la première fois avec le réseau régional "Afrique" de la Fédération internationale des géomètres (FIG) rassemblera les géomètres francophones et anglophones pour traiter de la question de la gouvernance foncière à l’échelle de l’Afrique toute entière.

En fait, pour les membres de la FGF, l’évènement constitue un retour à Dakar. En effet, l’ONGES a déjà en 2014 accueilli les Universités de la FGF et la semaine passée ensemble fut mémorable. Cette fois encore, mes amis le Président de l’ONGES, M. Mamadou NDIR et le Vice-Président de la FGF M. Samba NDONGO et leurs équipes nous font l’honneur de nous recevoir. Je les en remercie très vivement.

Le thème retenu cette année rejoint parfaitement la devise de notre Fédération à savoir « Soyons ensemble les acteurs des changements auxquels nous aspirons ».

Les tables rondes, communications classiques et réunions des collectifs des femmes géomètres et des jeunes géomètres s'annoncent riches et fructueuses en termes d’échanges, de partages, d'enseignements, de recommandations, de réseautage, d’amitiés.

Tout ceci augure un événement, qui restera pour longtemps, gravé dans la mémoire et le cœur de la communauté « géomètres » participante et de toute l’assemblée présente.

A toutes et tous, excellentes Universités de perfectionnement.

Le Président de la FGF

Mot du Président de l’ONGES

Ordre National des Géomètres Experts du Sénégal

Mamadou Ndir

Mesdames, Messieurs, chères Consœurs, chers Confrères, Chers invités,

Comme chaque Année, la Fédération des géomètres Francophones organise, dans un pays membre, ses Universités de Perfectionnement. Cette année, nous avons l’honneur et le plaisir d’accueillir cet auguste événement au cours duquel les participants seront appelés à réfléchir sur le thème : « Un continent africain uni pour une gouvernance et une transformation soutenables des territoires ». L’enjeu de cette question sera, à n’en pas douter, mis en évidence à travers la diversité des points de vue, et ce, d’autant plus que les ressources sollicitées sont transcontinentales.

Je voudrais, à cette occasion, souhaiter la bienvenue à nos honorables invités qui ont sacrifié leur précieux temps et leurs moyens pour honorer de leur présence ce prestigieux rendez-vous « du donner et du recevoir » dans la capitale du Pays de la Téranga.

Permettez-moi, de remercier particulièrement, le Président de la FGF, Marc Vanderschueren et son Bureau, l’ARN, le collectif des femmes et les réseaux des jeunes géomètres francophones et anglophones pour le travail formidable qui a été accompli et la grande mobilisation pour la réussite de ces Universités.

Notre profession compte des forces vives particulièrement dévouées, des ressources humaines de classe exceptionnelle. Et nous osons espérer que l’issue de cet événement nous confortera dans l’idée que nous tenons, entre nos mains, des leviers pour contribuer au développement de nos pays respectifs.

Excellentes Universités, à toutes et à tous.

Le Président du Conseil de l’ONGES

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DEUXIÈME RENCONTRE AFRICAINE DES JEUNES GÉOMÈTRES (2YSAM)

Connecter les générations vers notre avenir commun

2YSAM – Journée 1, Lundi 25 novembre 2019

08h00-08h30

Inscriptions

08h30-09h30 ROOM C05/06

Allocutions d’ouverture : La réunion africaine des jeunes géomètres de la FIG débutera par les allocutions de bienvenue prononcées les représentants de chaque organisation hôte. C'est l'occasion pour vous de faire connaissance avec chacun d’eux. Fédération internationale des géomètres (FIG) et Réseau régional Afrique de la FIG (ARN) ; Fédération des géomètres francophones (FGF) ; Ordre national des géomètres-experts du Sénégal (ONGES) ; Réseau des jeunes géomètres de la FIG (YSN) Réseau des jeunes géomètres du Sénégal.

09h30-10h30 ROOM C05/06

Séance inaugurale - Notre avenir à tous "Notre avenir à tous" est le document de 1987 de la Commission mondiale du développement, axé sur le multilatéralisme et l'interdépendance des nations à la recherche d'une voie vers un développement durable. Pour les Jeunes Géomètres, "Notre avenir à tous" est encore plus important pour nous. S'inspirant de la perspective du développement durable, ainsi que du lien entre les jeunes géomètres et les géomètres plus expérimentés dans la mise en commun de l'expérience et de l'innovation, nos conférenciers principaux présenteront et discuteront ce thème.

10h30-11h00

Networking Break et photo de groupe

11h00-12h30 ROOM C05/06

Session #2 – Un regard sur l'avenir de la profession d'arpenteur-géomètre Dans ce monde en constante évolution, le métier d'arpenteur-géomètre évolue lui aussi. Au cours de cette séance, nous entendrons des présentations inspirantes de jeunes géomètres sur leur parcours professionnel, ainsi que de nombreux conseils et bonne pratiques pour permettre à un jeune professionnel de faire progresser sa carrière.

12h30-13h30

Pause déjeuner

13h30-15h00 ROOM C05/06

Session #3 : Atelier sur la Sagesse Au cours de cette séance, les jeunes géomètres auront l'occasion d'assister à des présentations et d'échanger avec des volontaires du programme GLTN-FIG Volunteer Community Surveyor, de partager les retours d’expérience de bénévoles expérimentés, ainsi que sur l'importance de travailler au sein d’une communauté et de comprendre sa culture.

15h00-15h30

Pause-café/thé

15h30-17h00 ROOM C05/06

Session #4 : Parlez-nous en !!!!! Avec la création de plusieurs organisations nationales de Jeunes Géomètres en Afrique au cours de l'année écoulée, et le renforcement de celles qui existent déjà, les jeunes géomètres à travers le continent raconteront leur histoire, afin de s'inspirer mutuellement pour s'impliquer davantage dans ce réseau régional africain.

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2YSAM – Journée 2, Mardi 26 novembre

08h30-10h30 ROOM C05/06

Session #5 : Les ODD et les indicateurs fonciers Chaque problème de société a une empreinte foncière. Au cours de cette session, à l'instar de la Task Force de la FIG sur les ODD et les indicateurs fonciers, nous aborderons les différentes problématiques foncières en Afrique. La session se terminera par une activité de groupe pour les jeunes géomètres afin de développer et d’adapter les indicateurs fonciers des ODD, avec un accent particulier sur les spécificités foncières du continent africain.

10h30-11h00

Pause-café/thé

11h00-12h00 ROOM C05/06

Vers notre avenir Le réseau des Jeunes géomètres de la FIG a connu quelques évolutions dans son organisation aux niveaux mondial et régional, depuis la 1ère rencontre africaine. Au cours de cette session, nous examinerons l'organisation actuelle du réseau FIG YSN, discuterons du plan de travail et rassemblerons les idées issues des présentations de la réunion pour réfléchir à la manière de renforcer et intégrer davantage notre réseau, aux niveaux mondial, continental et national.

12h00-12h30

Session de clôture

12h30-13h30

Pause déjeuner

13h30-17h00

Visite de terrain

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ASSEMBLEE GENERALE DE LA FGF

Assemblée Générale de la FGF – Mardi 26 novembre

15h30-16h30 SALON X

Réunion du bureau de la FGF Sur invitation uniquement

16h30-18h00 SALON X

Assemblée générale Sur invitation uniquement

18h00-18h30 SALON X

Réunion commune des bureaux de la FGF et du Réseau africain de la FIG – ARN Sur invitation uniquement

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8es UNIVERSITES FGF & ATELIER ANNUEL DE L’ARN

UNIVERSITES – Journée 1, Mercredi 27 novembre 2019

08h00-09h30 Inscriptions – Installation des stands

09h30-11h00

SALLE BC12

Table-ronde #1 - Planification urbaine en Afrique : quel modèle pour quelle stratégie ?

Coordinateur : Samba DIOUF (Sénégal) – Modérateur : Daniel ROBERGE (Canada)

Intervenants : Shirley CHAPUNZA (Zimbabwe), Mandiaye NDIAYE (Sénégal), Oluwafemi Muyideen OLAIYA (Nigéria)

11h00-11h30 Pause-café – Visite des stands et réseautage

11h30-13h00

SALLE BC12

2 YSAM : Connecter les générations vers notre avenir commun

Restitution des travaux de la 2e rencontre africaine des jeunes géomètres

13h00-15h00 Pause déjeuner, clôture des inscriptions, visite des stands, réseautage

15h00-16h30

SALLE BC12

Table-ronde #2 - L’initiative UN-GGIM : Pour un état des lieux des compétences et besoins en matière de systèmes de référence géodésiques dans les pays d’Afrique

Coordinatrice : Françoise DUQUENNE (France) – Modérateur : Oumar H. KA (Sénégal)

Intervenant-e-s : Augustin BAMOUNI (Burkina Faso), Jojo MAZAMA SUKAMI (République démocratique du Congo), Michel KASSER (Suisse), Diogoye DIOUF (Sénégal), Bourahima KONE (Côte d’Ivoire), Prisca ADANGNIDO (Bénin)

16h30-17h00 Visite des stands - Pause-café

17h00-18h30

SALLE BC12

Session #1 – Défis, enjeux et perspectives de la sécurisation foncière

Daniel ROBERGE (Québec) : La sécurisation foncière en Afrique : Défis, enjeux et perspectives

Léopold DEGBEGNON (Bénin) : Analyse de la dynamique spatio-temporelle de l’occupation du sol et problèmes fonciers dans la commune d’Ifangni (Bénin)

Allé SINE (Sénégal) : Gouvernance foncière et territoire en Afrique : Etat des lieux, défis et perspectives

Démonstrations Exposants : SWAN - CHCNAV / STONEX - SFS TOPO

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UNIVERSITES – Journée 2 – Jeudi 28 novembre 2019

08h30-10h00

SALLE BC12

Réunion annuelle – Réseau régional Afrique FIG (ARN)

10h00-11h30

GRAND AMPHITHEATRE

Cérémonie officielle :

Présentation du programme de la cérémonie Allocution du président de l’Ordre national des géomètres du Sénégal, M. Mamadou NDIR Allocution de la présidente du Réseau régional Afrique de la FIG, Mme Jennifer WHITTAL Allocution du président de la Fédération des géomètres francophones, M. Marc

VANDERSCHUEREN

Allocution officielle par Monsieur Mahammed Boun Abdallah DIONNE, Ministre d'Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République

11h30-12h30 Photos officielles, visite des stands et pause-café

11h30-12h30

SALLE BC12

Session #2 – Une gestion durable du foncier pour la maîtrise des risques environnementaux et la préservation des ressources naturelles (Partie 1)

Godwill Tamunobiekiri PEPPLE (Nigéria) : Estimation du carbone séquestré par type d'utilisation du sol à Lagos (Nigéria) et dans les environs

Bertrand HAZOUME (Bénin) : Expropriation pour cause d'utilité publique à Avlekete (Bénin) : Impact environnemental et enjeu foncier

Bouna KOITA (Sénégal) : Projet de création et de valorisation d’un espace naturel communautaire autour de la mare aux crocodiles de Dialambéré (Sénégal)

12h30-14h00 Pause déjeuner, visite des stands, réseautage

14h00-15h30

SALLE BC12

Table-ronde #3 – Vers une gestion intégrée des terres et des eaux pour atténuer les effets du changement climatique et promouvoir un développement agricole et urbain durable

Coordinateur : Aly TOUNKARA (Sénégal) – Modérateur : Jean-François DALBIN (France)

Intervenant-e-s : Godwill Tamunobiekiri PEPPLE (Nigéria), Bouna KOITA (Sénégal), Lily Lisa YEVUGAH (Ghana), Jennifer WHITTAL (Afrique du Sud)

14h00-15h30

SALLE C05/06

Réunion du Collectif Femmes géomètres francophones

15h30-16h00 Pause-café

16h00-17h30

SALLE BC12

Session #3 – L'information géospatiale au service de l'aménagement du territoire

Shirley CHAPUNZA (Zimbabwe) : Pouvons-nous évaluer rétrospectivement et efficacement les décisions d’aménagement ? Les technologies géospatiales au service de l’évaluation de la performance en matière d’aménagement

Michel KASSER (Suisse) : Retours d'expérience sur les changements de systèmes de référence officiels

Paul CHAMBON (France) : Teria, une solution clef en main de réseau GNSS pour répondre aux problématiques de gouvernance foncière, notamment pour la gestion du cadastre et des politiques agricoles

Kamal BEN ADDOU IDRISSI (Maroc) : Capture de la réalité, Big Data & Machine Learning : Cas de la fiscalité communale

Démonstrations Exposants : SAREDICA – LEICA / DELTADRONE / GEOTECHNOLOGIES AFRIQUE – TRIMBLE

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16h00-18h00

SALLE C05/06

Session #4 – Rôle et responsabilités du géomètre face aux grands enjeux fonciers mondiaux et aux innovations technologiques

Francis ROY (Canada) : Rôle et responsabilités du géomètre : le défi de la formation d’un expert polyvalent et ouvert sur le monde

Stanis NGOMBE LUMPUNGU (Rép. Dém. Du Congo) : La socialisation de la profession du géomètre comme facteur d’unification et planification

Salim BENMLIH (Maroc) : La lasergrammétrie au service de la digitalisation du patrimoine : cas de la ville de Fès (Maroc)

Myjosé MIMBULA MBUTA (Rép. Dém. Du Congo) : La profession du géomètre, un facteur de paix et développement pour une Afrique unie

Alassane BA (Sénégal) : Innovation dans les technologies géospatiales et implication sur le rôle et les méthodes de travail des géomètres

Khalid YOUSFI (Maroc) : Actions de réformes pour la promotion de la profession d'ingénieur géomètre topographe au Maroc

Stanislas BALEGA ZAMUZIKO (Rép. Dém. Du Congo) : Réforme de la législation foncière en Rép. Dém. Du Congo, une réponse pour une bonne gouvernance des terres

19h00 Dîner officiel (sur réservation)

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UNIVERSITES – Journée 3 – Vendredi 29 novembre 2019

09h00-10h30

SALLE BC12

Table-ronde #4 – La modernisation des systèmes cadastraux pour une meilleure gouvernance des territoires

Coordinatrice : Chrystine MALTAIS (Canada) – Modérateur : Jean-François DALBIN (France)

Intervenant-e-s : Bertrand HAZOUME (Bénin), Demba DIENG (Sénégal), Kwabena OBENG ASIAMA (Ghana – Allemagne), Francis ROY (Canada), Adama SARR (Sénégal)

09h00-10h30

SALLE C05/06

Session #5 – Une gestion durable du foncier pour la maîtrise des risques environnementaux et la préservation des ressources naturelles (Partie 2)

Aly TOUNKARA (Sénégal) : Aménagement du bassin hydrographique du Baobolong (Sénégal) : une stratégie de renforcement de la résilience des écosystèmes du « Saloum »

Lily Lisa YEVUGAH (Ghana) : Répartition spatiale et impact potentiel du mercure dans les sols de surface au Ghana

Madiodio NIASS (Sénégal) : Investissements agricoles à grande échelle en Afrique : Prévenir les risques et saisir les opportunités afin de promouvoir la sécurité alimentaire et le développement durable et inclusif

Jennifer WHITTAL (Afrique du Sud) : Les défis de la délimitation du trait de côte légal

10h30-11h00 Pause-café

11h00-12h00 SALLE BC12

Restitution des travaux des tables-rondes, des sessions et des collectifs

12h00-13h00 SALLE BC12

Cérémonie de clôture des Universités

13h00-14h00 Déjeuner

14h00 Démontage des stands-exposants

Départ des navettes-bus pour les visites technique et touristique (sur réservation) :

Visite technique – Pôle de Diamniadio

ou

Visite touristique – Réserve animalière de Bandia – Lagune de la Somone

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Tables -

Rondes

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En résumé, la table-ronde doit permettre : D'assurer un espace d'échange et de conseil pour les différents intervenants dans le domaine du foncier ; D'aboutir à une compréhension cohérente des paradigmes de chacune des thématiques traitées ; De promouvoir les bonnes pratiques en matière foncière, par une approche comparative des

initiatives, des pratiques, des expériences nationales et des recommandations internationales ; D'accompagner les politiques publiques dans la maîtrise des moyens de gestion du foncier ; De développer des compétences et des aptitudes professionnelles par un processus de dialogue

et d'échange d'expériences, soutenu et pérenne.

Tables-rondes : Une nouvelle manière de penser et concevoir les responsabilités et le rôle du géomètre

Nouveau concept, nouvelle manière de fédérer et de mobiliser les compétences, les savoirs et les expertises et voie tout indiquée visant à mettre en place, sur la base d'une démarche concertée, les outils et mécanismes favorables à l'innovation, l'idée des tables-rondes de la FGF est, pour les géomètres, une nouvelle manière d'approfondir et de penser les responsabilités et le rôle de la profession. Conçues dans un esprit de créativité, de complémentarité active et agissante, les tables-rondes se veulent un espace d'échange concret. Un espace où les acteurs publics, chercheurs et universitaires, experts et praticiens entendent relever le niveau des débats pour faire progresser la profession en consolidant les connaissances et compétences des participants.

Pour nos universités 2019, quatre (4) tables-rondes vous sont proposées : Table-ronde #1 Planification urbaine en Afrique : quel modèle pour quelle stratégie ? Table-ronde #2 L’initiative UN-GGIM : Pour un état des lieux des compétences et besoins en

matière de systèmes de référence géodésiques dans les pays d’Afrique Table-ronde #3 Vers une gestion intégrée du foncier et de l’eau pour atténuer les effets du

changement climatique et promouvoir un développement agricole et urbain durable

Table-ronde #4 La modernisation des systèmes cadastraux pour une meilleure gouvernance des territoires

Le choix des thèmes relève de notre volonté délibérée d’inciter la communauté des géomètres à s’emparer de la dimension foncière des grands enjeux économiques, politiques, sociaux et environnementaux de ce début de 21e siècle qui interrogent et bouleversent les modes de vie et d’organisation des populations humaines.

Certes, les attentes des décideurs, des acteurs scientifiques et académiques ainsi que des professionnels du foncier sont assez nombreuses. Aussi, chaque table-ronde sera une opportunité de communication et de partage des expériences, des outils, des bonnes pratiques nationales et des recommandations internationales dans chacun de ces domaines. Les tables-rondes offriront aux participants l'opportunité de réfléchir à partir de constats partagés, préalables nécessaires, à même de permettre de définir les lignes directrices pour toute action à mener localement ou régionalement. Les débats et discussions qui seront engagés permettront de mettre en œuvre une série d'orientations sur les différents thèmes traités susceptibles d’irriguer la gouvernance foncière en Afrique, et ailleurs, sur les plans législatif, technique et institutionnel.

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MERCREDI 27 NOVEMBRE 09h30 – 11h00 SALLE BC12 Table-ronde #1 Planification urbaine en Afrique : quel modèle pour quelle stratégie ?

Exposé des motifs

Comparativement à l’ancienneté des civilisations présentes sur ce continent, la planification en Afrique est relativement récente. Menée dans un premier temps à l’échelle nationale, elle date des premières années des indépendances des pays africains. Cette planification a été nécessaire pour l’organisation des mutations structurelles des territoires, notamment les effets de la croissance démographique, de l’explosion urbaine, les besoins sociaux, etc. Les décideurs ont ainsi eu besoin d’éclairages pour la planification des infrastructures, des investissements, de la santé, de l’éducation ou encore de l’aménagement du territoire.

Les débuts de la planification en Afrique ont connu plusieurs phases, à la recherche d’un modèle optimal de développement. Malgré diverses tentatives, et si plusieurs domaines restent à améliorer, cette planification du développement semble être en bonne voie.

Une planification africaine en bonne voie ?

Aujourd’hui, une nouvelle forme de planification est initiée en Afrique : une planification non plus nationale mais locale, permettant d’appréhender de nouveaux enjeux, plus ciblés que l’économie nationale ou l’éducation. Les villes africaines se voient de plus en plus dotées de documents d’urbanisme et de planification à l’échelle de la ville : plan directeur d’urbanisme, et même POS et Agenda 21. A l’heure où les villes africaines attirent et voient leur population exploser, les enjeux urbains sont complexes et doivent être appréhendés à une échelle adaptée au territoire et à sa population : mobilité urbaine, gestion des déchets et de l’assainissement, occupation de l’espaces publics, etc.

Toutefois, le risque est à nouveau grand de reproduire les erreurs du passé, et de transposer par facilité des méthodes qui ont consisté à tenter d’appliquer des méthodes testées ailleurs mais souvent sans tenir compte des problématiques africaines. Economie informelle, importance de la religion dans la gestion du territoire, etc. les problématiques, les approches, les enjeux, les priorités diffèrent entre les villes africaines et les villes d’autres régions du monde, mais également entre les différentes villes des pays d’Afrique.

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Table-ronde #1 Planification urbaine en Afrique : quel modèle pour quelle stratégie ?

Coordinateur : Samba DIOUF (Sénégal)

Samba Diouf est Docteur en urbanisme et en aménagement, diplômé de l’Université Toulouse (France). Depuis 1981, a occupé successivement plusieurs postes à responsabilité au sein de la Direction de l’Urbanisme et de l’Architecture. M. Diouf est également enseignant au Département de Géographie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il représente régulièrement le Sénégal dans les grandes conférences internationales en matière d’urbanisme et intervient en qualité d’expert et consultant, pour le compte d’ONU-Habitat, sur des projets d’élaboration de plans d’urbanisme au Sénégal et ailleurs en Afrique. Enfin, Samba Diouf est l’auteur de nombreuses études portant sur la réglementation de l’urbanisme, la restructuration et la régularisation foncière.

Modérateur : Daniel ROBERGE (Canada)

Daniel Roberge est expert-conseil en gestion foncière et en administration publique. Il a acquis une solide expérience en matière de gouvernance foncière (réformes, infrastructures et SIF) au sein d'organisations internationales, dans le secteur privé et auprès d'organisations non gouvernementales. De 2011 à 2014, Daniel Roberge a présidé la Commission 7 (Cadastre et gestion du territoire) de la Fédération internationale des géomètres (FIG). De 2013 à 2016, il est intervenu auprès de la Banque mondiale en qualité de spécialiste en gestion foncière en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, avant de rejoindre le Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Québec, Canada jusqu’en 2016. Depuis 2017, Daniel Roberge est consultant sur des projets de coopération foncière à Madagascar, en Haïti, au Togo, en Côte d'Ivoire et au Maroc.

Intervenants :

Shirley CHAPUNZA (Zimbabwe)

Shirley Chapunza est diplômée en arpentage et en géomatique avec une vaste expérience en géodésie. Son expérience en arpentage cadastral et en génie a motivé son choix de carrière dans le milieu universitaire. Actuellement, elle suit une spécialisation et un renforcement de ses capacités académiques et d’enseignement. Elle est membre du Zimbabwe Institute of Geomatics (ZIG) et présidente du réseau des Jeunes du ZIG. Shirley Chapunza se passionne pour les SIG et leurs applications étendues en aménagement urbain et en gestion urbaine.

Oluwafemi Muyideen OLAIYA (Nigéria)

Oluwafemi Muyideen OLAIYA a obtenu son premier diplôme en géodésie et géo-informatique en 2015 à l'Université fédérale de technologie de Minna. Il est membre associé de la Nigerian Institution of Surveyors. Il est l'auteur d'une thèse intitulée "Concept du SIG et de l'enquête tridimensionnelle sur l'état de construction des infrastructures". Il a été ambassadeur du salon BTP professionnel de Lagos « The Big 5 Construct Nigeria » en tant que conférencier technique et personne-ressource. Il travaille actuellement comme ingénieur géomètre/superviseur sur la construction du projet de centrale hydroélectrique de Zungeru.

Direction Générale de l'Urbanisme et de l'Architecture (Sénégal)

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MERCREDI 27 NOVEMBRE 15h00 – 16h30 SALLE BC12 Table ronde #2 L’initiative UN-GGIM : Pour un état des lieux des compétences et besoins en matière de systèmes de référence géodésiques dans les pays d’Afrique Exposé des motifs

En 2011, l'ONU lançait l'initiative GGIM afin d'examiner et coordonner à l’échelle mondiale la gestion de l’information géospatiale (http://ggim.un.org/) dans le but de favoriser le développement durable, la croissance économique, la lutte contre la pauvreté, la paix et la sécurité, la réduction des risques de catastrophes et l’adaptation aux changements climatiques.

Le sous-comité de géodésie de l'UN-GGIM travaille à la réalisation d'un système de référence géodésique mondial (GGRF, Global Geodetic Reference Frame) précis et durable.

Le sous-comité sur l’éducation, la formation et le renforcement des compétences est chargé d’aider les États membres de l’ONU à perfectionner leurs compétences et leur expertise en vue du développement mondial du GGRF. Pour cela il a développé un questionnaire pour auquel peu de pays africains ont répondu, en particulier les pays francophones.

Le but de cette table ronde est de présenter la démarche de l'ONU, quelques exemples de l'état des ressources et des besoins, ainsi que des solutions existantes en matière de géodésie dans les pays d’Afrique, et d’inciter le plus grand nombre à partager l’information disponible, par le questionnaire GGIM notamment.

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Table ronde #2 L’initiative UN-GGIM : Pour un état des lieux des compétences et besoins en matière de systèmes de référence géodésiques dans les pays d’Afrique

Coordinatrice : Françoise DUQUENNE (France)

Françoise Duquenne est présidente de l'Association francophone de Topographie (AFT) depuis 2012. Ingénieur diplômée de l'Ecole nationale des sciences géographiques en 1976, sa carrière fut consacrée à la géodésie essentiellement à l'Institut géographique national (IGN) et qu'elle termina en 2009 en tant que chef de service de géodésie et nivellement. Elle se consacra aussi à l'enseignement et la recherche particulièrement en GNSS dans différentes écoles d'ingénieurs et universités Françaises.

Modérateur : Oumar H. KA (Sénégal)

Oumar H. Ka est Directeur des Travaux géographiques et cartographiques (DTGC) à l'Agence nationale d'aménagement du territoire (ANAT) du Sénégal et président du groupe UN-GGIM Afrique.

Intervenants :

Augustin BAMOUNI (Burkina Faso)

Augustin Bamouni est Géomètre-Expert. Il est Directeur Général du cabinet GEOIDE et Secrétaire Général de l’Ordre des Géomètres-Experts du Burkina Faso. Membre adhérant à l’Association Française de Topographie (AFT), il est également administrateur principal du 1er réseau GNSS privé du Burkina Faso, GeoNet+. Depuis 2017, à la demande de l’Institut Géographique du Burkina, il est membre du Comité International d’Experts des Nations Unies pour le UN-GGIM / Commission Education, Training and Capacity Bulding (ETCB) pour le compte du Burkina Faso.

Jojo MAZAMA SUKAMI (République démocratique du Congo)

Michel KASSER (Suisse)

Michel Kasser, Ingénieur Géographe puis Professeur des Universités, a été en France directeur de l’ESGT (1991-1999) et de l’ENSG (2003-2011), puis en Suisse professeur de géodésie, responsable de la filière Géomatique à la HEIG-VD jusqu’en 2018. De 1999 à 2003, responsable de la géodésie à l’IGN, il a accompagné l’évolution du système de référence officiel de France. Président honoraire de l’Association Française de Topographie, il est actuellement président des Ingénieurs Géomètres de Suisse Occidentale.

Diogoye DIOUF (Sénégal)

Diogoye Diouf, Ingénieur Géomètre et Topographe, est enseignant-chercheur à l’Unité de Formation et de Recherche Sciences de l’Ingénieur (UFR-SI) de l’Université de Thiés au Sénégal. Depuis 2018, il fait un doctorat en Géodésie. Ses travaux de recherche, effectués aux laboratoires Mécanique et Modélisation (UFR-SI) et GeF (ESGT/France), portent sur l’utilisation des méthodes de positionnement et outils GNSS émergents dans la redéfinition de référentiels géodésiques.

Bourahima KONE (Côte d’Ivoire)

Prisca ADANGNIDO (Bénin)

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JEUDI 28 NOVEMBRE 14h00 – 15h30 SALLE BC12 Table ronde #3 Vers une gestion intégrée des terres et des eaux pour atténuer les effets du changement climatique et promouvoir un développement agricole et urbain durable

Exposé des motifs L’eau et le changement climatique sont régulièrement cités parmi les crises les plus graves que l’humanité aura à affronter pendant les prochaines décennies. En fait, les liens entre les deux enjeux sont si étroits que l’on devrait peut-être plutôt y voir un seul et unique enjeu.

En effet, les impacts du changement climatique se feront principalement sentir (aux hommes) à travers l’eau : sécheresses, inondations, élévation du niveau des mers et érosion côtière.

Or, la question foncière est au cœur de la démarche de protection de la ressource en eau. De nombreuses initiatives menées un peu partout depuis une dizaine d’années en témoignent. Elles soulignent la dimension collective que recouvre la préservation de la ressource tout au long du cycle de l’eau, mais aussi la multiplicité des enjeux qui y sont liés, du fait de la concurrence entre usages (projets d’aménagement urbain, préservation du potentiel productif agricole, etc.).

Cependant, le changement climatique, par l’augmentation des risques d'inondations maritimes et fluviales et des périodes de sécheresse prolongées, complique cette tâche de gestion qui fait évoluer l’action publique vers une nouvelle « gouvernance » de l’ensemble des ressources naturelles.

Maîtrise foncière, un outil efficace pour la protection de l'eau ?

L’outil foncier est devenu incontournable pour la protection des espaces naturels et plus particulièrement pour la protection de la ressource en eau. Les espaces, ressources et milieux naturels terrestres et marins, les paysages, la qualité de l’air, les êtres vivants et la biodiversité font partie du patrimoine commun de la nation.

La maîtrise foncière est une réelle stratégie de développement des territoires et sa mise en œuvre doit-être concertée avec tous les acteurs du territoire. Le désenclavement des espaces protégés est rendu nécessaire afin de les connecter au reste du territoire et former un réseau cohérent de « trame verte et bleu ».

En milieu rural, de nouveaux enjeux liés à la maîtrise des usages de l’eau et à la réduction des sources de pollution interfèrent avec le marché du foncier agricole. En milieu urbain, la gestion des eaux a été pendant longtemps centrée sur l’aspect quantitatif uniquement, qu’il s’agisse de l’approvisionnement en eau potable ou de l’évacuation des eaux de ruissellement et des eaux usées.

Ces dernières décennies, on assiste au développement d’approches de « gestion intégrée » du foncier et de l’eau, en milieu urbain comme en milieu rural.

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Ces approches ont toutes le même objectif : une gestion quantitative et qualitative des eaux par la maitrise foncière.

Les applications en sont multiples :

– amélioration du paysage urbain et du cadre de vie en proposant des aménagements qui offrent des bénéfices multiples ;

– acquisitions par les collectivités territoriales de parcelles au sein des aires d’alimentation de captages afin d’y imposer des usages du sol conservant leur vocation agricole mais conformes à la préservation de la qualité de l’eau

– préservation de la ressource en eau en considérant les eaux de pluie comme une ressource et non plus comme une nuisance ;

– protection du milieu récepteur ;

– maintien du régime hydraulique du milieu récepteur le plus proche possible du régime naturel ;

– protection et restauration de la qualité de l’eau des ruissellements superficiels et des réseaux souterrains ;

– prise en compte des eaux de surface et des eaux souterraines, ainsi que des inondations et de l'impact sur l'érosion des cours d'eau.

Or, la gestion foncière des espaces agricoles et urbains s’inscrit dans une nécessaire articulation des échelles de décision, du national au local, et partout se met en place une décentralisation donnant aux collectivités locales des compétences en matière d’urbanisme ou de développement territorial. A leurs côtés, de multiples acteurs, privés (professionnels, associatifs, société civile) et publics sont également parties prenantes pour associer l’usage et la préservation des ressources naturelles à la gouvernance foncière.

Celle-ci repose donc, à l’échelle des territoires, sur des processus de coordination entre acteurs de statuts variés, et renvoie à des jeux de négociation, de compromis et d’alliances variées formalisées ou non.

Si l’idée d’une généralisation de l’urgence de la préservation de l’eau est aujourd’hui largement diffusée, en quoi fait-elle bouger les lignes de la gouvernance foncière et l’aménagement des territoires ou tout au moins les réinterrogent-t-elle ? Des mesures peu orthodoxes s'imposent. En quoi tend-on aujourd’hui vers de nouvelles formes de gouvernance, voire d’innovations en la matière ?

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Table ronde #3 Vers une gestion intégrée des terres et des eaux pour atténuer les effets du changement climatique et promouvoir un développement agricole et urbain durable

Coordinateur : Aly TOUNKARA (Sénégal)

Aly Tounkara est ingénieur géomètre-topographe, Polytechnicien en Génie civil, spécialiste de la mobilisation et de la gestion des ressources en eau. Chef de Projets à l'Office des Lacs et Cours d'eau du Sénégal (OLAC) au Ministère de l'eau et de l'assainissement du Sénégal (MEA), Aly Toukara est également Président honoraire du réseau national des Jeunes géomètres du Sénégal affilié à l'Ordre National des Géomètres Experts du Sénégal (ONGES).

Modérateur : Jean-François DALBIN (France)

Après des études à l’institut de topométrie, Jean-François Dalbin exerce en qualité de géomètre-expert depuis 1987 en région parisienne. A partir de 2001, il s’investit au sein des instances de l’Ordre des géomètres-experts aux niveaux régional puis national et devient président du Conseil supérieur de 2015 à 2019. Jean-François Dalbin s’investit depuis de nombreuses années dans les activités de coopération internationale de la profession, notamment en matière de sécurisation foncière ou d’organisation de la profession dans les pays du Sud. Il est par ailleurs formateur en matière de copropriété et volumes auprès des géomètres-experts. Depuis 2018, Jean-François Dalbin est également Trésorier de la Fédération des géomètres francophones.

Intervenants :

Godwill Tamunobiekiri PEPPLE (Nigeria)

Godwill Tamunobiekiri Pepple est géomètre et expert en environnement exerçant dans le district de Lagos et enregistré par le Surveyors Council of Nigeria (SURCON). Il est titulaire d'un MSc. en cartographie de l'environnement du département Génie civil, de l'environnement et de la géomatique (CEGE) de l’University College London (UCL) ainsi que d'un Bachelor degree en géodésie de l'Université de Lagos.

Bouna KOITA (Sénégal)

Bouna Koita est maire de Dialambéré, une commune de 15.000 habitants située dans l’arrondissement de Mampatim, dans le département de Kolda au Sud du Sénégal. Longtemps restée dans l’anonymat comme la grande majorité des collectivités territoriales de l’intérieur du Sénégal, la commune de Dialambéré est aujourd’hui reconnue grâce à deux choses radicalement opposées : l’exploitation illégale et frauduleuse de son massif forestier de Kandiator et sa célèbre mare aux crocodiles qui est de plus en plus menacée. Ces deux problématiques environnementales continuent de susciter des débats et, surtout, des actions de la part des autorités locales allant dans le sens de stopper la dégradation de cette biodiversité menacée.

Lily Lisa YEGUVAH (Ghana)

Lily Lisa Yevugah est ingénieure géomaticienne et technicienne principale au Département de génie géomatique de l'Université des sciences et technologies de Kwame Nkrumah (KNUST), Kumasi, Ghana. Elle est membre du Ghana Institution of Surveyors (GhIS) et membre exécutif du Young Surveyors' Network (Ghana). Elle est actuellement doctorante (de 2017 à ce jour) dans le cadre du projet SHEATHE dirigé par le KNUST et l'Université d'Aarhus au Danemark. Elle travaille sur la cartographie spatiale et la modélisation des métaux lourds au Ghana.

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Jennifer WHITTAL (Afrique du Sud)

Jennifer Whittal est professeure agrégée à la Division de géomatique de l'Université du Cap. Elle a obtenu un B.Sc. (arpentage) et un M.Sc. (ingénierie) spécialisés dans les systèmes de positionnement global de l'Université de Cape Town. En 2008, Jenny a obtenu son doctorat de l'Université de Calgary en appliquant le réalisme critique, la théorie des systèmes et les méthodes mixtes à un cas de réforme des systèmes cadastraux fiscaux. Elle est arpenteur-géomètre professionnel et donne des conférences sur l'arpentage et le droit foncier. Ses sujets de recherche portent sur les régimes fonciers et les systèmes cadastraux, avec un intérêt particulier pour le développement durable et la résilience des terres détenues par les pauvres, le continuum des droits fonciers et les mesures du régime foncier, la détention de biens historiques et les questions cadastrales en zone côtière. Depuis 2018, Jennifer Whittal préside le Réseau régional africain de la Fédération internationale des géomètres (ARN-FIG).

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FRIDAY 29 NOVEMBER 09:00 – 10:30 SALLE BC12

Table-ronde #4 La modernisation des systèmes cadastraux pour une meilleure gouvernance des territoires

Exposé des motifs

Le cadastre a longtemps été associé exclusivement à la fiscalité immobilière et à l’enregistrement des titres fonciers. Cette vision quelque peu austère du cadastre ne reflète plus sa situation actuelle.

Le cadastre a subi au cours des vingt dernières années une modernisation conceptuelle et méthodologique importante. Les cadastres sont devenus, avec le développement de la géomatique, de véritables infrastructures informationnelles de gouvernance territoriale. En effet, l’information cadastrale est dorénavant utilisée à des fins aussi diverses que, la planification de l’aménagement, le contrôle de l’utilisation du sol, la prévention des risques naturels et le développement durable.

Dans la dernière décennie, de nombreux États ont lancé des programmes de confection et de réforme de systèmes cadastraux pour faire face à des problématiques de développement économique, de réduction de la pauvreté et de décentralisation des pouvoirs gouvernementaux. Il est ainsi devenu un outil qui invite à réfléchir sur les enjeux politiques de la géographie.

La modernisation conceptuelle du cadastre

L’utilisation polyvalente du cadastre n’est pas automatique du seul fait de son informatisation initiée ces trente dernières années. Son intégration dans les institutions chargées de la gouvernance territoriale pose plusieurs difficultés d’ordre politique, juridique, organisationnel, social et technique. Il en va du questionnement sur le contrôle de l’information géographique, son utilisation, sa confidentialité, son accessibilité, etc. Les problématiques cadastrales ne sont plus uniquement techniques ; elles reflètent plutôt les difficultés inhérentes à l’organisation territoriale qu’une société veut établir sur le territoire qu’elle occupe.

Le recours à cette approche méthodologique demeure un phénomène récent puisque, historiquement, le cadastre a été traité et analysé comme un outil technique seulement, ses autres dimensions ayant été occultées.

Il existe actuellement un contexte international favorable aux réformes foncières en raison de la mondialisation des échanges et de la volonté de combattre la pauvreté par la régularisation de l’occupation informelle des terres. Ces réformes sont l’occasion de mettre sur pied des institutions solides, fiables et pérennes, favorisant l’accès à la terre, l’occupation non équivoque du sol, le transfert sécuritaire des droits, l’obtention de crédits hypothécaires et l’utilisation rationnelle du sol.

Le cadastre se retrouve quasi toujours au centre de ces réformes foncières parce qu’il offre aux institutions régionales et locales le support informationnel nécessaire au renforcement de leurs capacités de gouvernance territoriale.

Par le partage d’expériences nationales, achevées ou en cours de mise en œuvre, cette table-ronde vous propose de mieux comprendre les possibilités réelles offertes par les systèmes cadastraux face aux réformes de la gestion foncière.

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Table-ronde #4 La modernisation des systèmes cadastraux pour une meilleure gouvernance des territoires

Coordinatrice : Chrystine MALTAIS (Canada)

Arpenteure-géomètre, chargée de projets d’envergure, titulaire d’un MBA, Chrystine Maltais possède une expérience en cadastre et droits foncier, en enseignement ainsi qu’en développement stratégique. Membre de l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec, elle travaille chez Ecce Terra depuis 24 ans et est aujourd’hui directrice du développement des affaires internationales de l’entreprise. Chrystine Maltais a été un acteur clé dans le cadre du Programme de la Réforme du cadastre du Québec. Appuyée de cette expérience et de cette expertise singulière, elle a offert des formations au niveau universitaire, des services-conseil institutionnels et des conférences dans plusieurs pays.

Modérateur : Jean-François DALBIN (France)

Cf. Table-ronde n°3

Intervenants :

Bertrand HAZOUME (Bénin)

Demba DIENG (Sénégal)

Directeur du Cadastre du Sénégal depuis avril 2019, Demba Dieng Frerotte a gravi les échelons de cette administration au cours de ses 21 ans de carrière, avant d’intégrer la direction, en charge notamment de la modernisation ou des Etudes, puis en qualité de Conseiller Technique auprès du Directeur Général des Impôts et Domaines. Première femme a occupé le poste de Directeur du cadastre, Demba Dieng fut également la première femme Technicienne Supérieure Géomètre au Sénégal, puis seconde femme sénégalaise Inspecteur du Cadastre diplômée de l’Ecole Nationale du Cadastre de Toulouse en 2005. Très engagée dans la promotion professionnelle des femmes, Demba Dieng coordonne le collectif des femmes géomètres et géomaticiennes du Sénégal, et est rapporteure de la commission Communication et sensibilisation au sein du Collectif des femmes géomètres francophones.

Kwabena OBENG ASIAMA (Ghana – Allemagne)

Kwabena Asiama est chercheur à l'Institut géodésique de l'Université Leibniz de Hanovre, en Allemagne. Il est titulaire d'une maîtrise ès sciences et d'un doctorat en administration des terres de l'Université de Twente, aux Pays-Bas. En 2018, il a reçu le prix FIG-Survey Review Prize au XXVIe Congrès de la FIG. Les sujets de recherche de Kwabena couvrent l'évaluation immobilière, la gouvernance foncière, ainsi que les approches novatrices en matière d'administration et de gestion foncières sur les terres coutumières du Sud. Il est actuellement vice-président du Réseau des jeunes géomètres de la FIG.

Francis ROY (Canada)

Francis Roy est professeur titulaire au Département des sciences géomatiques de l’Université Laval (Québec, Canada), dont il est le directeur du Département depuis 2016. Ses enseignements portent sur le cadastre, le droit foncier, l’administration des terres, l’aménagement du territoire et l’urbanisme. Il est chercheur régulier au Centre de recherche en données et intelligence géospatiales (CRDIG). Il est aussi membre de l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec depuis 1991, où il siège sur différents comités en lien avec le développement de la profession.

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Adama SARR (Sénégal)

Adama Sarr, Ingénieur-géomètre de formation, est Chef des services du cadastre au Bureau régional des Impôts et des Domaines de Tambacounda, au sein de la Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) du Ministère de l'Economie, des Finances et du Plan (MEFP) du Sénégal. Il est membre du Réseau des Jeunes Géomètres du Sénégal créé dès 2013 par l’Ordre national des géomètres-experts du Sénégal (ONGES). Depuis décembre 2018, Adama Sarr est également coordinateur du Réseau des Jeunes géomètres francophones de la FGF.

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V i s i te te c hn ique

- V is i te to u r i s t ique

S u r r é s e r v a t i o n u n i q u e m e n t

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VENDREDI 29 NOVEMB RE 14h00 Sur réservation uniquement

VISITE TECHNIQUE - Pôle de Diamniadio, la ville nouvelle qui veut redonner un souffle à Dakar

Un grand projet d’aménagement urbain tourné vers l’avenir, illustrant toutes les problématiques du développement soutenable des territoires et faisant appel à l’ensemble des compétences et domaines d’expertise des géomètres. Le pôle de Diamniadio est constitué des communes de Diamniadio, Bargny, Sendou et Sébikotane. L’objectif affiché par les autorités est de désengorger la ville de Dakar et ses 3 millions d’habitants. Bâtie sur 2000 hectares, elle se situe à trente kilomètres de la capitale et devrait abriter à terme 350 000 habitants.

C’est un territoire carrefour, zone de transition entre l’agglomération dakaroise et le reste du pays. Il est limité à l’ouest par l’agglomération dakaroise, au nord par le pôle des Niayes, à l’est par le pôle de Diass et au sud par l’océan atlantique.

Le pôle de Diamniadio se structure autour du projet de « pôle urbain de Diamniadio », du port minéralier de Bargny et des projets de développement industriel envisagés. Avec les projets structurants prévus dans cette zone (autoroute à péage, voie ferrée électrifiée du Train express régional) et l’existence de superficies urbanisables, ce pôle va probablement connaître une croissance démographique et économique rapide.

Pour éviter que Diamniadio ne soit qu’une juxtaposition de services installés dans des arrondissements coupés les uns des autres, les concepteurs ont prévu de répartir plus de 40 000 logements de différents standings pour cimenter les quartiers de la ville selon un concept de mixité sociale et fonctionnelle.

Cependant, cette zone est actuellement marquée par la présence de quartiers non lotis ou traditionnels dans certaines communes, un tissu industriel dispersé, mélangé à l’habitat et à la présence d’anciennes carrières non restaurées. Elle est également caractérisée par, le faible niveau d’équipement, l’exposition à l’érosion côtière qui est une menace permanente pour certaines infrastructures et habitations.

Source : Agence nationale de l'Aménagement du Territoire

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VENDREDI 29 NOVEMB RE 14h00 Sur réservation uniquement

VISITE TOURISTIQUE - Réserve animalière de Bandia (Sindia, 65 km de Dakar)

La réserve privée de Bandia constitue, dans ses 3.500 ha, un petit joyau de réussite écologique par la régénération surprenante de sa flore et la réintroduction de grands mammifères d'Afrique, disparus parfois depuis des siècles, sous la pression démographique et le braconnage.

Outre les animaux et la nature, le visiteur peut également découvrir des pyramides sérères avec chambre mortuaire reconstituée, tombeau de griots au creux d'un baobab millénaire contenant d'authentiques ossements humains, meule de charbonnier, cases peuls, etc., le tout accompagné des explications et anecdotes de guides compétents et polyglottes.

http://www.reservedebandia.com/

Entre terre et mer, la lagune de la Somone (Petite-Côte, 77 km de Dakar) Sur la Petite-Côte, La Somone, du nom d’un petit fleuve local, invite à la détente. La Somone prend sa source dans le massif de Ndiass, près de Thiès, et descend vers l’Océan Atlantique. Son embouchure, séparée par une langue de sable, forme une réserve naturelle.

Depuis 1999, la lagune de la Somone est un domaine protégé de 700 hectares et constitue un petit paradis pour les amoureux des oiseaux. En effet, la lagune en abrite 172 espèces. Les bancs de sable et les racines des palétuviers, à marée basse, sont le lieu privilégié de nombreux oiseaux qui viennent se nourrir.

A bord d’une pirogue, vous pourrez observer facilement goélands railleurs, pélicans, hérons cendrés, aigrettes, sternes, balbuzards pêcheurs, calao à bec rouge, courlis, fous de bassans, cormorans, etc. Régulièrement, un vol d’oiseaux en groupe vient briser la quiétude. Côté faune, vous pourrez aussi croiser des chacals ou des varans du Nil.

Côte flore, la mangrove borde la lagune avec des forêts de palétuviers. Cet écosystème extrêmement riche mais très fragile, se développe à la jonction de l’eau douce des fleuves et de l’eau salée de l’Océan. Les mangroves sont essentielles à la reproduction des poissons. Régulièrement, la population locale – en particulier les femmes – reboise les palétuviers et nettoie la lagune des déchets plastiques amenés par la mer, avec succès.

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Dakar, Senegal – 27, 28 and 29 November 2019King Fahd Palace, Almadies

FGF Universities for land surveyors & ARN Workshop

8th

land governance

An african continent

unitedfor sustainable

and transformation

P R

O G

R A

M M

E

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Mot du Président de la FGF

Fédération des géomètres francophones

Marc Vanderschueren

Ladies and Gentlemen, Dear Guests,

The 8th edition of the FGF Universities in Dakar, organized for the first time with the African Regional Network – ARN – of the International Federation of Surveyors (FIG), will bring together French and English-speaking surveyors to address the issue of land governance throughout Africa.

In fact, for FGF members, the event is a return to Dakar. Indeed, ONGES has already hosted the FGF Universities in 2014 and the week spent together was memorable. Once again, my friends the President of ONGES, Mr. Mamadou Ndir and the Vice-President of the FGF, Mr. Samba Ndongo and their teams do us the honour of welcoming us. I would like to thank them very much for that.

This year's theme is perfectly in line with our Federation's motto: "Let us be together the actors of the changes to which we aspire".

The round tables, traditional communications and meetings of the collectives of women and young geometers promise to be rich and fruitful in terms of exchanges, sharing, teaching, recommendations, networking and friendships.

All this augurs an event, which will remain for a long time to come, engraved in the memory and heart of the participating "surveyor" community and of the entire assembly present.

To all of you, excellent Universities of Surveyors.

President of FGF

Mot du Président de l’ONGES

Ordre national des géomètres experts du Sénégal

Mamadou Ndir

Ladies and Gentlemen, Dear Sisters and Brothers, Dear Guests,

As every year, the Fédération des géomètres Francophones organizes, in a member country, its Universities. This year, we have the honour and pleasure of hosting this august event during which participants will be asked to reflect on the theme: "An African continent united for sustainable governance and transformation of territories". The challenge of this question will undoubtedly be highlighted through the diversity of points of view, especially since the resources requested are transcontinental.

On this occasion, I would like to welcome our honourable guests who have sacrificed their precious time and resources to honour with their presence this prestigious "give and take" event in the capital of the Teranga region.

Allow me to thank in particular the President of the FGF, Marc Vanderschueren and his Board, the FIG-ARN, the women's collective and the networks of young French and English-speaking surveyors for the tremendous work that has been accomplished and the great mobilization for the success of these universities.

Our profession has a particularly dedicated workforce and exceptional human resources. And we dare to hope that the outcome of this event will strengthen us in the idea that we hold, in our hands, levers to contribute to the development of our respective countries.

Excellent Universities, to all of you.

President of ONGES

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2ND YOUNG SURVEYORS AFRICAN MEETING (2YSAM)

Connecting the generations towards our common future

2YSAM – Day 1, Monday 25 November 2019

08:00-08:30

Registrations

08:30-09:30 ROOM C05/06

Opening session – Welcome by representatives The FIG African Young Surveyors Meeting will be kicked off with welcoming addresses by representatives of each host organization. This is your opportunity to get to know the delegates and representatives. International Federation of Surveyors (FIG) and FIG African Regional Network (ARN); Fédération des géomètres francophones (FGF); Ordre national des géomètres-experts du Sénégal (ONGES); FIG Young Surveyors Network (YSN); Senegalese Young Surveyors Network.

09:30-10:30 ROOM C05/06

Keynote Session - Our Common Future “Our Common Future” is the 1987 document by the World Commission on Development, targeted at multilateralism, as well as the interdependence of nations in search of a path towards sustainable development. For Young Surveyors, “Our Common Future” is even more important to us. Drawing from the sustainable development perspective, as well as the link between young surveyors and more experienced surveyors in bringing experience together with innovation, our keynote speakers will present and discuss this theme.

10:30-11:00

Networking Break and group photo

11:00-12:30 ROOM C05/06

Session #2 – A Look into the Future of the Surveying Profession In this fast paced world, the profession of the surveyor is constantly changing. In this session, we will hear inspirational presentations from young surveyors about their professional paths, as well as tips and tops how a young professional can grow their career.

12:30-13:30

Lunch break

13:30-15:00 ROOM C05/06

Session #3 – Wisdom Workshop In this session young surveyors will have presentations from, and networking with, partners on the GLTN-FIG Volunteer Community Surveyor (VCS) programme, sharing stories from return volunteers and experienced humanitarian surveyors, as well as the importance of working within a community and understanding their culture.

15:00-15:30

Coffee/Tea break

15:30-17:00 ROOM C05/06

Session #4 – Tell us about it!!!!!!!! With the creation of several national Young Surveyors' organizations in Africa over the past year, and the strengthening of those that already exist, young surveyors across the continent will tell their stories, in order to inspire each other to become more involved in this African regional network.

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2YSAM – Day 2, Tuesday 26 November

08:30-10:30 ROOM C05/06

Session #5: SDGs and Land Indicators Every social problem has a land footprint. During this session, following the example of the FIG Task Force on SDGs and Land Indicators, we will discuss the different land issues in Africa. The session will conclude with a group activity for young surveyors to develop and adapt the SDG land indicators, with a particular focus on the specific land characteristics of the African continent.

10:30-11:00

Coffee/Tea break

11:00-12:00 ROOM C05/06

Session #6: Towards our future The FIG Young Surveyors network has undergone some changes in its organization at the global and regional levels since the 1st African meeting. During this session, we will review the current organization of the FIG YSN network, discuss the work plan and gather ideas from the meeting presentations to reflect on how to further strengthen and integrate our network, at global, continental and national levels.

12:00-12:30

Closing session

12:30-13:30

Lunch break

13:30-17:00

Field Trip

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FGF GENERAL ASSEMBLY

FGF General Assembly – Tuesday 26 November

15:30-16:30 ROOM X

FGF Executive Board Meeting By invitation only

16:30-18:00 ROOM X

General Assembly By invitation only

18:00-18:30 ROOM X

Joint meeting of the FGF & FIG ARN Boards By invitation only

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8th FGF UNIVERSITIES & FIG-ARN ANNUAL WORKSHOP

UNIVERSITIES – Day 1, Wednesday 27 November 2019

08:00-09:30 Registrations – Exhibition stand installation

09:30-11:00

ROOM BC12

Round-table #1 - Urban planning in Africa: which model for which strategy?

Coordinator: Samba DIOUF (Senegal) – Moderator: Daniel ROBERGE (Canada)

Speakers: Shirley CHAPUNZA (Zimbabwe), Mandiaye NDIAYE (Senegal), Oluwafemi Muyideen OLAIYA (Nigeria)

11:00-11:30 Coffee break - Exhibition visits & networking

11:30-13:00

ROOM BC12

2YSAM: Connecting the generations for common future

Results and feedback of the 2nd Young Surveyors African Meeting

13:00-15:00 Lunch break, closing of registrations, exhibition visit, networking

15:00-16:30

ROOM BC12

Round-table #2 - UN-GGIM Initiative: For an inventory of skills and needs in geodetic reference systems African countries

Coordinator: Françoise DUQUENNE (France) – Moderator: Oumar H. KA (Senegal)

Speakers: Augustin BAMOUNI (Burkina Faso), Jojo MAZAMA SUKAMI (Democratic Republic of Congo), Michel KASSER (Switzerland), Diogoye DIOUF (Senegal), Bourahima KONE (Ivory Coast), Prisca ADANGNIDO (Benin)

16:30-17:00 Exhibition visit - Coffee break

17:00-18:30

ROOM BC12

Session #1 – Challenges, challenges and prospects of land tenure security

Daniel ROBERGE (Quebec): Land tenure security in Africa: Challenges, challenges and opportunities

Léopold DEGBEGNON (Benin): Analysis of the spatial and temporal dynamics of land use and land issues in Ifangni commune (Benin)

Allé SINE (Senegal): Land governance and territory in Africa: current situation, challenges and prospects

Exhibitors Demonstrations: SWAN - CHCNAV / STONEX - SFS TOPO

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UNIVERSITIES – Day 2 – Thursday 28 November 2019

08:30-10:00

ROOM BC12

Annual Workshop – FIG African Regional Network (ARN)

10:00-11:30

GRAND AMPHITHEATRE

Official Ceremony:

Presentation of the programme of the ceremony Address by the President of the National Order of Surveyors of Senegal, Mr.

Mamadou NDIR Address by the Chairwoman of the FIG African Regional Network, Ms Jennifer

WHITTAL Address by the President of the Fédération des géomètres francophones, Mr. Marc

VANDERSCHUEREN

Official speech by Mr Mahammed Boun Abdallah DIONNE, Minister of State, Secretary General of the Presidency of the Republic

11:30-12:30 Official photos, Exhibition visit and Coffee break

11:30-12:30

ROOM BC12

Session #2 – Sustainable land management for the control of environmental risks and the preservation of natural resources (Part 1)

Godwill Tamunobiekiri PEPPLE (Nigeria): Estimating Carbon Sequestered by Land Use Land Cover Types in Lagos and Environs (Nigeria)

Bertrand HAZOUME (Benin): Expropriation for public utility in Avlekete (Benin): Environmental impact and land issues

Bouna KOITA (Senegal): Project to create and enhance a natural community space around the crocodile pond of Dialambere (Senegal)

12:30-14:00 Lunch break, exhibition visit, networking

14:00-15:30

ROOM BC12

Round-table #3 - Towards integrated land and water management to mitigate the effects of climate change and promote sustainable agricultural and urban development

Coordinator: Aly TOUNKARA (Senegal) – Moderator: Jean-François DALBIN (France)

Speakers: Godwill Tamunobiekiri PEPPLE (Nigeria), Bouna KOITA (Senegal), Lily Lisa YEVUGAH (Ghana), Jennifer WHITTAL (South Africa)

14:00-15:30

ROOM C05/06

Meeting of the Collectif Femmes géomètres francophones

15:30-16:00 Coffee break

16:00-17:30

ROOM BC12

Session #3 – Geospatial information for land use planning (Part 1)

Shirley CHAPUNZA (Zimbabwe): Can we retrospectively and efficiently evaluate planning decisions? Geo-spatial technologies for planning performance evaluation

Michel KASSER (Switzerland): Feedback on changes in official reference systems Paul CHAMBON (France): Teria, a turnkey GNSS network solution to address land

governance issues, including land registry and agricultural policy management Kamal BEN ADDOU IDRISSI (Morocco): Capturing reality, Big Data & Machine

Learning - Case of municipal taxation

Exhibitors Demonstrations: SAREDICA – LEICA / DELTADRONE / GEOTECHNOLOGIES AFRIQUE - TRIMBLE

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16:00-18:00

ROOM C05/06

Session #4 – Role and responsibilities of the surveyor in dealing with major global land issues and technological innovations

Francis ROY (Canada): Role and responsibilities of the surveyor: the challenge of training a versatile expert who is open to the world

Stanis NGOMBE LUMPUNGU (Dem. Rep. of Congo): The socialization of the surveyor's profession as a unifying and planning factor

Salim BENMLIH (Morocco): Lasergrammetry for the digitization of heritage: the case of the city of Fez (Morocco)

Myjosé MIMBULA MBUTA (Dem. Rep. of Congo): The profession of surveyor, a factor of peace and development for a united Africa

Alassane BA (Senegal): Innovation in geospatial technologies and involvement in the role and working methods of surveyors

Khalid YOUSFI (Morocco): Reform actions to promote the profession of surveyor engineer in Morocco

Stanislas BALEGA ZAMUZIKO (Dem. Rep. of Congo): Reform of land legislation in Dem. Rep. Congo, a response for good land governance

19:00 Official Dinner

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UNIVERSITIES – Day 3 – Friday 29 November 2019

09:00-10:30

ROOM BC12

Round-table #4 The modernization of cadastral systems for better governance of territories

Coordinator: Chrystine MALTAIS (Canada) – Moderator: Jean-François DALBIN (France)

Speakers: Bertrand HAZOUME (Benin), Demba DIENG (Senegal), Kwabena OBENG ASIAMA (Ghana – Germany), Francis ROY (Canada), Adama SARR (Senegal)

09:00-10:30

ROOM C05/06

Session #5 – Sustainable land management for the control of environmental risks and the preservation of natural resources (Part 2)

Aly TOUNKARA (Senegal): Baobolong Watershed Management: A Strategy to Strengthen the Resilience of the "Saloum" Ecosystems (Senegal)

Lily Lisa YEVUGAH (Ghana): Spatial distribution and potential impact of mercury in surface soils across Ghana

Madiodio NIASS (Senegal): Large-scale agricultural investments in Africa: Preventing risks and seizing opportunities to promote food security and sustainable and inclusive development

Jennifer WHITTAL (South Africa): The challenges of surveying legal coastal boundaries and lines

10:30-11:00 Coffee break

11:00-12:00

ROOM BC12

Restitution of the work of the round tables, sessions and collectives

12:00-13:00

ROOM BC12

Closing Ceremony

13:00-14:00 Lunch

14:00 Dismantling of exhibitors' stands

Departure of the shuttle buses for the Technical visit & Sightseeing tour (on reservation only):

Technical visit - Diamniadio Pole

or

Sightseeing tour - Bandia Animal Reserve + Somone Lagoon

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Round -

Tables 35

In short, the round-tables must allow:

To ensure a space for exchange and advice for the various stakeholders in the land sector; To achieve a coherent understanding of the paradigms of each of the themes addressed; To promote good land tenure practices, through a comparative approach of initiatives, practices,

national experiences and international recommendations; To support public policies in controlling land management resources; To develop professional skills and abilities through a process of dialogue and exchange of experiences,

supported and sustainable.

Round-tables: A new way of thinking and understanding the responsibilities and role of the surveyor

A new concept, a new way of federating and mobilizing skills, knowledge and expertise and an appropriate way of setting up, on the basis of a concerted approach, tools and mechanisms conducive to innovation, the idea of round-tables is, for land surveyors, a new way of deepening and thinking about the responsibilities and role of the profession.

Designed in a spirit of creativity, active and active complementarity, the round-tables are intended as a space for concrete exchange. A space where public actors, researchers and academics, experts and practitioners intend to raise the level of debate to advance the profession by consolidating the knowledge and skills of participants.

For our 2019 universities, four (4) round-tables are available:

Round-table #1 Urban planning in Africa: which model for which strategy? Round-table #2 UN-GGIM Initiative: For an inventory of skills and needs in geodetic reference

systems in African countries Round-table #3 Towards integrated land and water management to mitigate the effects of

climate change and promote sustainable agricultural and urban development Round-table #4 The modernization of cadastral systems for better governance of territories

The choice of themes is part of our deliberate desire to encourage the community of surveyors to grasp the land dimension of the major economic, political, social and environmental issues of the early 21st century that are challenging and disrupting the lifestyles and organization of human populations.

Expectations of decision-makers, scientific and academic actors as well as land professionals are obviously quite high. Also, each round-table will be an opportunity to communicate and share experiences, tools, national good practices and international recommendations in each of these areas.

Each round-table will provide participants with the opportunity to reflect on shared observations, which are necessary prerequisites for defining guidelines for any action to be taken locally or regionally.

The debates and discussions that will be held will make it possible to implement a series of guidelines on the various themes addressed that could irrigate land governance in Africa, and elsewhere, at the legislative, technical and institutional levels.

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WEDNESDAY 27 NOVEMBER 09:30 – 11:00 ROOM BC12 Round-table #1 Urban planning in Africa: which model for which strategy?

Rationale

Compared to the age of civilizations on this continent, planning in Africa is relatively recent. Initially conducted at the national level, it dates back to the early years of African countries' independence. This planning was necessary for the organisation of structural changes in the territories, in particular the effects of population growth, the urban explosion, social needs, etc. Decision-makers have thus needed insights for infrastructure, investment, health, education and land use planning.

The early stages of planning in Africa have gone through several phases, in search of an optimal development model. Despite various attempts, and while several areas remain to be improved, this development planning seems to be on track.

African planning on track?

Today, a new form of planning is being initiated in Africa: planning is no longer national but local, making it possible to address new challenges that are more focused than the national economy or education. African cities are increasingly equipped with urban planning and planning documents at the city level: urban master plan, and even POS and Agenda 21. At a time when African cities are attracting and seeing their populations explode, urban challenges are complex and must be addressed on a scale adapted to the territory and its population: urban mobility, waste and sanitation management, occupation of public spaces, etc.

However, there is once again a great risk of reproducing the mistakes of the past, and of easily transposing methods that have consisted in trying to apply methods tested elsewhere but often without taking into account African problems. Informal economy, the importance of religion in land management, etc. The problems, approaches, challenges, priorities differ between African cities and cities in other regions of the world, but also between different cities in African countries.

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Round-table #1 Urban planning in Africa: which model for which strategy?

Coordinator: Samba DIOUF (Senegal)

Samba Diouf holds a PhD in urban planning and development from the University of Toulouse (France). Since 1981, he has successively held several positions of responsibility within the Department of Urban Planning and Architecture. Mr. Diouf is also a professor in the Department of Geography at Cheikh Anta Diop University in Dakar. He regularly represents Senegal at major international urban planning conferences and acts as an expert and consultant for UN-Habitat on urban planning projects in Senegal and elsewhere in Africa. Finally, Samba Diouf is the author of numerous studies on urban planning regulations, restructuring and land regularization.

Moderator: Daniel ROBERGE (Canada)

Daniel Roberge is a consultant in land management and public administration. He has acquired solid experience in land governance (reforms, infrastructure and RIS) in international organizations, the private sector and non-governmental organizations. From 2011 to 2014, Daniel Roberge chaired Commission 7 (Cadastre and Land Management) of the International Federation of Surveyors (FIG). From 2013 to 2016, he worked at the World Bank as a land management specialist in Europe, Africa and the Middle East, before joining the Ministry of Municipal Affairs and Land Use, Quebec, Canada until 2016. Since 2017, Daniel Roberge has been a consultant on land cooperation projects in Madagascar, Haiti, Togo, Côte d'Ivoire and Morocco.

Speakers:

Shirley CHAPUNZA (Zimbabwe)

Shirley Chapunza has a BSc. Honours degree in Surveying and Geomatics with extensive background in Geodesy. Her experience in cadastral and engineering surveying motivated her choice of career in academia. Currently she is focusing on enhancing her academic career while working as a Teaching Assistant. She is a member of the Zimbabwe Institute of Geomatics as well as chairwoman of the Zimbabwe Institute of Geomatics Youth Network. Shirley has a passion for GIS and its extensive application in urban planning and management.

Oluwafemi Muyideen OLAIYA (Nigeria)

Oluwafemi Muyideen OLAIYA obtained his first degree in geodesy and geocomputer science in 2015 at the Federal University of Technology in Minna. He is an associate member of the Nigerian Institution of Surveyors. He is the author of a thesis entitled "Concept of the GIS and the three-dimensional survey on the state of infrastructure construction". He was an ambassador for the Lagos Construction Trade Fair "The Big 5 Construct Nigeria" as a technical speaker and resource person. He is currently working as a surveyor/supervisor engineer on the construction of the Zungeru hydroelectric power plant project.

Directorate General of Urban Planning and Architecture (Senegal)

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WEDNESDAY 27 NOVEMBER 15:00 – 16:30 ROOM BC12

Roundtable #2

UN-GGIM Initiative: For an inventory of skills and needs in geodetic reference systems in African countries

Rationale

In 2011, the United Nations launched the GGIM initiative to review and coordinate global geospatial information management (http://ggim.un.org) to promote sustainable development, economic growth, poverty alleviation, peace and security, disaster risk reduction and adaptation to climate change.

The UN-GGIM Geodesy Subcommittee is working to develop an accurate and sustainable Global Geodetic Reference Frame (GGRF).

The Subcommittee on Education, Training and Skills Building is responsible for assisting UN Member States to develop their skills and expertise for the global development of the GGRF. To this end, it has developed a questionnaire for which few African countries have responded, in particular French-speaking countries.

The purpose of this round table is to present the UN approach, some examples of the state of resources and needs, as well as existing solutions in geodesy in African countries, and to encourage as many people as possible to share the available information, in particular through the GGIM questionnaire.

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Roundtable #2

UN-GGIM Initiative: For an inventory of skills and needs in geodetic reference systems in African countries

Coordinator: Françoise DUQUENNE (France)

Françoise Duquenne has been president of the Association francophone de Topographie (AFT) since 2012. Graduated from the National School of Geographical Sciences in 1976, her career was devoted to geodesy mainly at the National Geographical Institute (IGN) and ended in 2009 as head of the Geodesy and Levelling Department. She also devoted herself to teaching and research, particularly in GNSS, in various French engineering schools and universities.

Moderator: Oumar H. KA (Senegal)

Oumar H. Ka is Director of Geographic and Cartographic Works (DTGC) at the National Agency for Spatial Planning (ANAT) of Senegal and President of UN-GGIM: Africa.

Speakers:

Augustin BAMOUNI (Burkina Faso)

Augustin Bamouni is a Licensed Surveyor. He is Director General of the GEOIDE cabinet and Secretary General of the Ordre des Géomètres-Experts du Burkina Faso. A member of the Association Française de Topographie (AFT), he is also the main administrator of Burkina Faso's first private GNSS network, GeoNet+. Since 2017, at the request of the Institut Géographique du Burkina, he has been a member of the United Nations International Committee of Experts for UN-GGIM / Commission Education, Training and Capacity Bulding (ETCB) on behalf of Burkina Faso.

Michel KASSER (Switzerland)

Michel Kasser, Geographic Engineer and University Professor, was Director of the ESGT (1991-1999) and the ENSG (2003-2011) in France, then Professor of Geodesy in Switzerland, responsible for the Geomatics sector at HEIG-VD until 2018. From 1999 to 2003, as head of geodesy at the IGN, he accompanied the evolution of France's official reference system. Honorary President of the French Association of Topography, he is currently President of the Surveyors of Western Switzerland.

Diogoye DIOUF (Senegal)

Diogoye DIOUF, Surveyor and Topographer, is a lecturer and researcher at the Engineering Sciences Training and Research Unit (UFR-SI) of the University of Thiés in Senegal. Since 2018, he has been doing a doctorate in Geodesy. His research work, carried out at the Mechanics and Modelling (UFR-SI) and GeF (ESGT / France) laboratories, focuses on the use of emerging GNSS positioning methods and tools in the redefinition of geodetic repositories.

Bourahima KONE (Ivory Coast)

Prisca ADANGNIDO (Benin)

Jojo MAZAMA SUKAMI (Democratic Republic of Congo)

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THURSDAY 28 NOVEMBER 14:00 – 15:30 ROOM BC12

Round-table #3

Towards integrated land and water management to mitigate the effects of climate change and promote sustainable agricultural and urban development Rationale

Water and climate change are regularly cited as one of the most serious crises that humanity will face in the coming decades. In fact, the links between the two issues are so close that perhaps they should be seen as one and the same issue.

Indeed, the impacts of climate change will mainly be felt (by humans) through water: droughts, floods, sea-level rise and coastal erosion.

However, the land issue is at the heart of the approach to protecting water resources. Many initiatives carried out throughout the last ten years or so bear witness to this. They underline the collective dimension of the preservation of the resource throughout the water cycle, but also the multiplicity of related challenges, due to competition between uses (urban development projects, preservation of agricultural production potential, etc.).

However, climate change, through increased risks of maritime and river flooding and prolonged periods of drought, complicates this management task, which is moving public action towards a new "governance" of all natural resources.

Land management, an effective tool for water protection?

In rural areas, new challenges related to controlling water use and reducing pollution sources are interfering with the agricultural land market. In urban areas, water management has long focused on the quantitative aspect only, whether it is the supply of potable water or the disposal of runoff and wastewater.

In recent decades, we have seen the development of "integrated management" approaches to land and water, in both urban and rural areas.

These approaches all have the same objective: quantitative and qualitative water management through land management.

There are many applications:

– improvement of the urban landscape and living environment by proposing developments that offer multiple benefits;

– acquisition by local authorities of plots of land within catchment feeding areas in order to impose land uses that preserve their agricultural vocation but are in conformity with the preservation of water quality

– preservation of water resources by considering rainwater as a resource and no longer as a nuisance;

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– protection of the receiving environment and in particular the treatment of waste water and

industrial water;

– maintaining the hydraulic regime of the receiving environment as close as possible to the natural regime;

– protection and restoration of water quality from surface runoff and underground networks;

– consideration of surface and groundwater, as well as flooding and the impact on river erosion.

However, land management of agricultural and urban areas is part of a necessary articulation of decision-making scales, from national to local, and everywhere decentralization is being implemented, giving local authorities powers in urban planning or territorial development. At their side, multiple actors, private (professionals, associations, civil society) and public are also stakeholders to associate the use and preservation of natural resources with land governance.

At the territorial level, it is therefore based on coordination processes between actors of various statuses, and refers to games of negotiation, compromise and various alliances, formalized or informal.

If the idea of generalizing the urgency of water conservation is now widely spread, how does it change the lines of land governance and land use planning or at least re-examine them? Unorthodox measures are needed. How are we now moving towards new forms of governance, or even innovations in this area?

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Round-table #3 Towards integrated land and water management to mitigate the effects of climate change and promote sustainable agricultural and urban development

Coordinator: Aly TOUNKARA (Senegal)

Aly Tounkara is a surveyor-topographer engineer, a Polytechnician in Civil Engineering, and a specialist in the mobilization and management of water resources. Project Manager at the Office des Lacs et Cours d'eau du Sénégal (OLAC) at the Ministry of Water and Sanitation of Senegal (MEA), Aly Toukara is also Honorary President of the National Network of Young Surveyors of Senegal affiliated to the Ordre National des Géomètres Experts du Sénégal (ONGES).

Moderator: Jean-François DALBIN (France)

After studying at the Institute of Topometry, Jean-François Dalbin has been working as a licensed surveyor in the Paris region since 1987. From 2001, he was involved in the bodies of the Order of Licensed Surveyors at regional and then national levels and became President of the National Board of Licensed Surveyors from 2015 to 2019. Jean-François Dalbin has been involved for many years in the profession's international cooperation activities, particularly in land tenure security or the organization of the profession in the countries of the South. He is also a trainer in co-ownership and volumes for surveyors. Since 2018, Jean-François Dalbin has also been Treasurer of the Fédération des géomètres francophones.

Speakers:

Godwill Tamunobiekiri PEPPLE (Nigeria)

Godwill Tamunobiekiri Pepple is a Surveyor and Environmental Analyst practising in Lagos district and registered by the Surveyors Council of Nigeria (SURCON). He holds an MSc. in Environmental Mapping from the department Civil, Environmental and Geo-matics Engineering (CEGE), University College London (UCL) as well as a bachelor degree in Surveying and Geo-informatics degree from University of Lagos, Nigeria.

Bouna KOITA (Senegal)

Bouna Koita is mayor of Dialambéré, a commune of 15,000 inhabitants located in the district of Mampatim, in the department of Kolda in southern Senegal. For a long time remained anonymous like the vast majority of local authorities in the interior of Senegal, the commune of Dialambéré is now recognized thanks to two radically opposed things: the illegal and fraudulent exploitation of its Kandiator forest massif and its famous crocodile pond, which is increasingly threatened. These two environmental issues continue to generate debate and, above all, action by local authorities to stop the degradation of this threatened biodiversity.

Lily Lisa YEGUVAH (Ghana)

Lily Lisa Yevugah is a geomatic engineer and a principal technician at the Department of Geomatic Engineering in Kwame Nkrumah University of Science and Technology (KNUST), Kumasi Ghana. She is a member of Ghana Institution of Surveyors (GhIS) and an executive member of Young Surveyors’ Network (Ghana). She is currently a PhD student (from 2017 to date) on the SHEATHE Project run by KNUST and Aarhus University in Denmark. She is working on Spatial mapping and modelling of heavy metals in Ghana.

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Jennifer WHITTAL (South Africa)

Jennifer Whittal is an Associate Professor in the Geomatics Division at the University of Cape Town. She obtained a B.Sc. (Surveying) and a M.Sc. (Engineering) specializing in global positioning systems from the University of Cape Town. In 2008, Jenny obtained her Ph.D from the University of Calgary applying critical realism, systems theory and mixed methods to a case of fiscal cadastral systems reform. She is a Professional Land Surveyor and lectures advanced surveying and land law. Research interests are land tenure and cadastral systems with specific interest in sustainable development and resilience in land holding for the poor, the continuum of land rights and measures of tenure, historical property holding, and cadastral issues in the coastal zone. Since 2018, Jennifer Whittal chairs the African Regional Network of the International Federation of Surveyors (ARN-FIG).

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FRIDAY 29 NOVEMBER 09:00 – 10:30 ROOM BC12 Roundtable #4 The modernization of cadastral systems for better governance of territories

Rationale

The cadastre has long been associated exclusively with real estate taxation and land title registration. This somewhat austere vision of the land registry no longer reflects its current situation.

Over the past twenty years, the cadastre has undergone a major conceptual and methodological modernization. With the development of geomatics, cadastres have become real information infrastructures for territorial governance. Indeed, cadastral information is now used for such diverse purposes as development planning, land use control, natural risk prevention and sustainable development.

In the last decade, many States have launched programmes to build and reform cadastral systems to address issues of economic development, poverty reduction and decentralization of government powers. It has thus become a tool that invites reflection on the political issues of geography.

The conceptual modernization of the cadastre

The versatile use of the cadastre is not automatic because of its computerization implemented over the past thirty years. Its integration into institutions responsible for territorial governance poses several political, legal, organizational, social and technical challenges. This is a question about the control of geographic information, its use, confidentiality, accessibility, etc. Cadastral problems are no longer only technical; they rather reflect the difficulties inherent in the territorial organization that a society wants to establish on the territory it occupies.

The use of this methodological approach remains a recent phenomenon since, historically, the cadastre has been treated and analysed as a technical tool only, its other dimensions having been obscured.

There is currently an international context favourable to land reforms due to the globalization of trade and the desire to combat poverty through the regularization of informal land tenure. These reforms provide an opportunity to build strong, reliable and sustainable institutions that promote access to land, unequivocal land use, secure transfer of rights, mortgage credit and rational land use.

The land registry is almost always at the centre of these land reforms because it provides regional and local institutions with the necessary information support to strengthen their territorial governance capacities.

By sharing national experiences, completed or in the process of being implemented, this round table offers you a better understanding of the real possibilities offered by cadastral systems in the face of land management and planning reforms.

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Roundtable #4 The modernization of cadastral systems for better governance of territories

Coordinator: Chrystine MALTAIS (Canada)

Land surveyor, in charge of major projects, with an MBA, Chrystine Maltais has experience in cadastre and land rights, education and strategic development. A member of the Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec, she has worked at Ecce Terra for 24 years and is now Director of International Business Development for the company. Chrystine Maltais was a key player in the Quebec Cadastre Reform Program. Supported by this unique experience and expertise, Ms Maltais has offered university training, institutional consulting services and conferences in several countries.

Moderator: Jean-François DALBIN (France)

See Round-table 3.

Speakers:

Bertrand HAZOUME (Benin)

Demba DIENG (Senegal)

Director of the Senegal Cadastre since April 2019, Demba Dieng Frerotte rose through the ranks of this administration during his 21-year career, before joining the management, in charge of modernization or studies, then as Technical Advisor to the Director General of Taxes and Domains. Demba Dieng was the first woman to hold the position of Director of the Cadastre, Demba Dieng was also the first female Higher Technician Surveyor in Senegal, then the second female Senegalese Cadastre Inspector graduated from the National Cadastre School in Toulouse in 2005. Demba Dieng is very involved in the professional promotion of women and coordinates the collective of women surveyors and geomaticians in Senegal, and is the rapporteur of the Communication and Awareness Commission within the Collectif des femmes géomètres francophones.

Kwabena OBENG ASIAMA (Ghana – Germany)

Kwabena Asiama is a research scientist at the Geodetic Institute of the Leibniz University of Hannover, Germany. He holds an MSc. and a PhD in Land Administration from the University of Twente, the Netherlands. In 2018, he received the FIG-Survey Review Prize at the XXVI FIG Congress. Kwabena’s research interests span real estate valuation, land governance, as well as innovative approaches to land administration and land management activities on customary lands of the Global South. He is currently the Vice Chair of the FIG Young Surveyors Network.

Francis ROY (Canada)

Francis Roy is professor in the Department of Geomatics at Laval University (Quebec, Canada), where he has been the Chair since 2016. His teaching focuses on cadastre, land law, land administration, land use planning and urban planning. He is a regular researcher at the Centre de recherche en données et intelligence géospatiales (CRDIG). He has also been a member of the Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec since 1991, where he sits on various committees related to the development of the profession.

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Adama SARR (Senegal)

Adama Sarr, Surveyor Engineer, is Head of Cadastral Services at the Regional Office of Taxes and Domains in Tambacounda, within the General Directorate of Taxes and Domains (DGID) of the Ministry of Economy, Finance and Planning (MEFP) of Senegal. He is a member of the Senegalese Young Surveyors’ Network, created in 2013 by the Ordre national des géomètres-experts du Sénégal (ONGES). Since December 2018, Adama Sarr has also been the coordinator of the FGF's Francophone Young Surveyors’ Network.

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T e chn ic a l V i s i t

- S igh t s e e in g To ur

O n r e s e r v a t i o n o n l y

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FRI DAY 29 NOVEMB ER 14 : 00 On reservation only

TECHNICAL VISIT - Diamniadio Pole, the new city that wants to give Dakar a new lease of life

A major urban development project looking to the future, illustrating all the issues of sustainable development of territories and drawing on all the skills and fields of expertise of surveyors. The Diamniadio cluster consists of the municipalities of Diamniadio, Bargny, Sendou and Sébikotane. The authorities' stated objective is to relieve congestion in the city of Dakar and its 3 million inhabitants. Built on 2000 hectares, it is located thirty kilometres from the capital and should eventually house 350,000 inhabitants.

It is a crossroads territory, a transition zone between the Dakar agglomeration and the rest of the country. It is bounded to the west by the Dakar urban area, to the north by the Niayes pole, to the east by the Diass pole and to the south by the Atlantic Ocean.

The Diamniadio cluster is structured around the "Diamniadio urban cluster" project, the Bargny mineral port and the planned industrial development projects. With the structuring projects planned in this area (toll motorway, electrified rail track of the Regional Express Train) and the existence of urbanizable areas, this centre will probably experience rapid demographic and economic growth.

To prevent Diamniadio from being nothing more than a juxtaposition of services installed in districts cut off from each other, the designers planned to distribute more than 40,000 housing units with different stands to cement the city's districts according to a concept of social and functional mix.

However, this area is currently marked by the presence of unplanned or traditional districts in some municipalities, a dispersed industrial fabric, mixed with housing and the presence of former quarries not restored. It is also characterized by the low level of equipment and exposure to coastal erosion, which is a permanent threat to certain infrastructures and dwellings.

Source: National Agency for Spatial Planning

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FRI DAY 29 NOVEMB ER 14 : 00 On reservation only

SIGHTSEEING TOUR - Bandia Animal Reserve (Sindia, 65 km from Dakar)

The Bandia Private Reserve, with its 3,500 ha, is a small jewel of ecological success through the surprising regeneration of its flora and the reintroduction of large African mammals, sometimes extinct for centuries, under demographic pressure and poaching.

In addition to animals and nature, visitors can also discover serere pyramids with reconstructed mortuary chambers, griot tombs in the hollow of a thousand-year-old baobab containing authentic human bones, coal millstone, Fulani huts, etc., all accompanied by explanations and anecdotes from competent and multilingual guides.

http://www.reservedebandia.com/

Between land and sea, the Somone lagoon (Petite-Côte, 77 km from Dakar)

On the Petite-Côte, La Somone, named after a small local river, invites you to relax. The Somone River originates in the Ndiass massif, near Thiès, and flows down towards the Atlantic Ocean. Its mouth, separated by a sandy tongue, forms a nature reserve.

Since 1999, the Somone lagoon has been a protected area of 700 hectares and is a small paradise for bird lovers. Indeed, the lagoon is home to 172 species. The sandbanks and roots of mangroves at low tide are the favourite places for many birds to feed.

Aboard a pirogue, you can easily observe mocking gulls, pelicans, grey herons, egrets, terns, ospreys, red-billed hornbill, curlews, bassan crazies, cormorants, etc. Regularly, a group flight of birds breaks the peace. As for fauna, you can also meet jackals or Nile monitors.

Flora coast, the mangrove swamp borders the lagoon with mangrove forests. This extremely rich but very fragile ecosystem develops at the junction of the fresh water of rivers and the salt water of the Ocean. Mangroves are essential for fish reproduction. Regularly, the local population - especially women - reforests mangroves and cleans the lagoon of plastic waste brought by the sea, with success.

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