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26362 VALENCE

I Données générales du bassin de vie Nombre de communes = 18 dont 9 drômoises

Superficie du bassin : 319 km² dont 199 km² dans la Drôme (62%)

Population 2016 : 141 712 habitants dont 111 626 dans la Drôme (79%).

Densité = 444 habitants / km² (561 habitants / km² pour la partie drômoise)

Situé au cœur de la vallée du Rhône, ce bassin de vie est notamment marqué par la présence de l’agglomération de Valence.

Les communes drômoises s’étirent le long du Rhône du nord au sud. C’est un secteur de plaine. Il est implanté du lit actuel du fleuve jusqu’aux hautes terrasses fluvio-glaciaires rhodaniennes sans atteindre les glacis du piémont du Vercors plus à l’est.

Le côté ardéchois est marqué par le début des massifs cristallins. Le relief y est plus marqué pour atteindre 650 m à Saint-Romains-de-Lerps.

Du côté drômois, la circulation est facilitée par le contexte, à la confluence de deux vallées très ouvertes : le Rhône et l’Isère. En Ardèche, les accès vers l’ouest sont fortement contraints par le relief. Les routes serpentent à flanc de coteau avant de pouvoir atteindre le plateau.

Aussi, l’essentiel des voies de communications se trouvent dans la partie drômoise, même si des axes importants sont également implantés sur la rive occidentale du Rhône, bénéficiant de la bande relativement plane entre le fleuve et les reliefs. Cette richesse en axes majeurs de communication confère une importance stratégique de niveau national à ce territoire.

On note ainsi la présence de l’autoroute A7, le passage de la nationale 7 à l’est et de l’ancienne nationale 86 (aujourd’hui D86) à l’ouest du Rhône. Enfin, Valence est également le carrefour entre les voies nord-sud et la route menant à Romans puis Grenoble par la vallée de l’Isère.

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Une ligne de train classique est présente de chaque côté du fleuve et la ligne à grande vitesse « TGV Méditerranée » contourne largement ce bassin de vie, même si une gare est implantée là où le tracé fait une brève incursion sur le territoire.

Ce secteur est donc une zone de transit et un nœud de communication particulièrement important.

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II Evolution démographique, enjeu des risques courants

Populations communales 2013 et perspectives pour 2040

Les perspectives pour 2040 montrent un accroissement très limité de la population de 4% pour le bassin de vie.

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Ce territoire est déjà le plus densément peuplé de cette partie de la vallée du Rhône. L’extension de la population devient aujourd’hui difficile à envisager. Les espaces encore libres pour accueillir une occupation résidentielle sont en concurrence directe avec les besoins liés au développement économique.

Commune Population 2013

Population 2040

BEAUMONT MONTEUX 1170 1953

BEAUVALLON 1573 1321

BOURG LES VALENCE 19351 25015

CHATEAUNEUF SUR ISERE 3770 4393

ETOILE SUR RHÔNE 5139 8683

MALISSARD 3250 3636

PORTES LES VALENCE 9740 11782

SAINT MARCEL LES VALENCE 5866 11720

VALENCE 61767 47713

TOTAL 111626 116216

La situation autour du site de la gare TGV d’Alixan, dans l’aire de ROVALTAIN est une illustration de ce conflit d’usage. Les activités agricoles, utilisatrices usuelles de ces espaces, sont encore présentes et tentent de se maintenir.

Sans doute les documents d’orientation de l’aménagement du territoire, SCOT ou PLH, seront-ils les arbitres de ces conflits et devront être intégrés dans les perspectives d’évolution des risques pour le SDACR.

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III Les éléments du risque particulier

Le document départemental des risques majeurs (DDRM) fournit une première liste des risques auxquelles les communes sont exposées sur ce bassin de vie.

Commune Inondation Rupture de

barrage

TMD pipe

TMD route

Mouvement de terrain

Feux de forêt

Nucléaire Seveso ou stock

souterrain

BEAUMONT MONTEUX OUI OUI OUI OUI

BEAUVALLON OUI OUI OUI

BOURG LES VALENCE OUI OUI OUI OUI

CHATEAUNEUF SUR ISERE OUI OUI OUI OUI OUI

ETOILE SUR RHÔNE OUI OUI OUI OUI

MALISSARD OUI OUI OUI

PORTES LES VALENCE OUI OUI OUI OUI OUI

SAINT MARCEL LES VALENCE OUI OUI

VALENCE OUI OUI OUI OUI OUI

Synthèse des risques majeurs (source DDRM 2004)

1 Les risques naturels

Sismicité et mouvement de terrain :

Aucune des communes de la Drôme n’est ici éligible à la classification en zone de « montagne ».

Les communes les plus au nord, autour de l’Isère, appartiennent à un domaine géomorphologique différent du reste du territoire. Beaumont-Monteux et Châteauneuf-sur-Isère sont à cheval sur les terrasses du Rhône et de l’Isère et le début des secteurs des loess et des mollasses de la Drôme des collines. Ainsi elles se trouvent exposées à l’aléa mouvement de terrain.

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La totalité des communes de ce secteur sont classées en risque sismique modéré (niveau 3 sur 5) selon la définition de l’exposition des communes au risque sismique établi depuis 2011. Ce type de classement propose une exposition non négligeable à cet aléa et contraint à des règles constructives en fonction de la destination du bâtiment.

Feux de forêt : Dans un contexte très largement dominé par l’urbanisation, les espaces forestés sont relégués le plus souvent en marge des terrains agricoles et au rang d’espaces verts au sein des agglomérations. Ils représentent ici à peine 6,5% de la surface totale du territoire, soit 13 km².

Gestion et risques liés à l’eau Le réseau hydrographique est ici directement relié au Rhône. L’Isère au nord est un de ses principaux affluents. Deux cours d’eau l’alimentent en rive droite, l’Herbasse et la Veaune. La majeure partie du territoire est drainé par la Véore. Elle reçoit les eaux du Guimand, de l’Ozon et de nombreux autres cours d’eau avant d’atteindre le fleuve. L’élément le plus marquant est la très forte anthropisation des lits. Presque tous sont déviés et canalisés. L’irrigation de la grande plaine de Valence est soutenue par un grand ouvrage qui traverse le secteur : le canal de la Bourne.

Le Rhône, comme ses affluents alimentés par le Vercors ont connu des épisodes de crise par le passé. Pour la Véore en particuliers, on retient les crues de 1971 et 1993 comme références. Pour le Rhône, c’est l’épisode de 1856 qui reste en mémoire. Ces événements ont conduit à de grands travaux sur les lits. Il n’est pas possible d’exclure que des dégâts pourront survenir malgré les aménagements.

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Les travaux d’anticipation plus récents permettent d’identifier les secteurs concernés par des épisodes avec des périodes de retour statistiques de 10 ou 100 ans. Ces études mettent en évidence un aléa concernant essentiellement le Rhône, l’Herbasse et la Barberolle.

Toutes les zones de crues ne sont pas définies sur l’ensemble du département. Concernant ce bassin de vie, les crues décennales et centennales du Rhône et de la Barberolle sont envisagées. A partir des carreaux statistiques de l’INSEE, on peut envisager que plus de 8400 personnes sont directement concernées par un épisode centennal sur ces deux cours d’eau.

En termes de ressource, 13 puits de prélèvement d’eau potable sont répartis sur le territoire du bassin de vie. La plupart sont inscrits dans des périmètres de protection. Aussi, près de 13 km², soit 6.5% de la surface du territoire sont particulièrement sensibles à un événement de pollution des sols et des eaux souterraines qui menacerait les aquifères employés pour l’alimentation en eau potable.

2 Les risques technologiques

Les transports de matières dangereuses : Ce bassin de vie est un véritable nœud de communication. Il est ainsi particulièrement exposé aux risques liés aux transports de matières dangereuses. Tous les modes de transport sont présents, depuis les transports fluviaux par le Rhône, les transports routiers, ferroviaires et par canalisations souterraines.

Trois oléoducs et un gazoduc passent à proximité de l’agglomération de Valence. Ces canalisations sont toutes d’importance nationale. Le gazoduc GRT Gaz permet l’alimentation des réseaux GRDF en gaz de ville (à plus de 95% composé de méthane). Il sert également à la distribution de gaz de ville au niveau national par la liaison entre les ports méthaniers sur la Méditerranée et les interconnections avec les alimentations provenant de Mer du Nord ou des pays de l’Est.

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Les oléoducs relèvent de la même logique. La société du pipeline sud Méditerranée-Rhône (SPMR) exploite une canalisation lui permettant de transporter des produits raffinés pour alimenter les grands dépôts d’hydrocarbures (dont celui de Portes-lès-Valence). Il en est de même pour l’oléoduc de défense commune européen (ODCE1), plus particulièrement dédié à l’alimentation des structures militaires. La société du

pipeline sud Europe (SPLSE) gère trois conduites parallèles transportant du brut vers les raffineries de la région lyonnaise en particulier.

L’autoroute constitue l’un des principaux axes empruntés par les TMD de toute nature. Au niveau national, on considère que 76% du transit de matières dangereuses est effectué par la route, et l’axe A7 constitue une liaison stratégique entre deux pôles industriels d’importance nationale (Fos-Lavéra et le couloir de la chimie au sud de Lyon) ainsi qu’une voie particulièrement empruntée entre le sud et le nord de l’Europe.

La présence de la grande gare de triage de Portes-lès-Valence au sud de Valence ajoute une exposition particulière pour les espaces urbanisés proches.

Enfin, avec le port de Portes-lès-Valence, ce bassin de vie dispose d’une connexion intermodale permettant les échanges utilisant le transport fluvial. Pour autant, l’essentiel des TMD utilisant le fleuve ne font que transiter.

La sensibilité aux risques liés au TMD est encore renforcée par une urbanisation qui englobe de plus en plus les principales infrastructures de transport.

Les risques industriels fixes :

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87 sites relèvent d’un classement (au moins à enregistrement) au titre des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) selon la base du ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer (inspection des installations classées). Ils se répartissent en 16 sites à soumis à enregistrement, 69 à autorisation, un Seveso seuil bas et un Seveso seuil haut.

Les activités industrielles sont très diversifiées. La carte ci-jointe présente les sites à partir du niveau autorisation et sans les activités extractives, l’élevage et les sites de tri et de valorisation des déchets pour améliorer la lisibilité.

Il apparaît que les sites industriels sont rassemblés en grandes zones d’activité. Autour de Valence, la zone des Auréats et la zone de la Motte à Portes-lès-Valence confèrent aux espaces au sud de l’agglomération une vocation industrielle marquée. Au nord, ces implantations soufrent de leur insertion dans le tissu urbain à Bourg-lès-Valence. Une zone se développe également en limite de la ville et grignote peu à peu les terrains cultivables entre la zone urbaine et le Rhône.

Deux installations sont remarquables du fait de leur classement Seveso. Il s’agit d’un laboratoire de fabrication de pastilles antiseptiques à base de produits chlorés implanté dans la zone de la Motte et d’un dépôt pétrolier, à proximité de la gare de

triage de Portes-lès-Valence, classé Seveso seuil haut.

Il faut également observer la transformation en cours du tissu industriel. De nombreux sites ont fermés et ne sont actuellement pas remis en service : SETILA qui était en synergie avec le site SOLVAY au sud de Valence, le dépôt pétrolier CDH de Valence, ancien Seveso seuil haut, une usine de recyclage de peintures CHARPAIL zone des Auréats, la disparition de sites à vocation militaire comme le commissariat de l’air (ELOCA) de Portes-lès-Valence ou le dépôt de munition du 7ème régiment du Génie de Malissard … Sans pouvoir confirmer s’il s’agit d’une restructuration en lien avec la crise industrielle nationale ou d’un réajustement temporaire, il apparaît que la tendance est plutôt à la limitation des grands sites industriels.

3 Les sites à risque : Certains équipements présents sur le territoire de ce bassin de vie appellent une vigilance particulière. Plus de 80 établissements sont ici répertoriés. Ils sont autant des sites industriels que des établissements recevant du public (centre hospitalier ou cliniques, EPADH, salles de spectacles…).

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L’autoroute A7 : Certaines infrastructures nécessitent une adaptation des techniques opérationnelles de la part des sapeurs-pompiers. L’autoroute A7, du fait de sa fréquentation comme des dangers inhérents à des interventions sur ces voies, est un lieu nécessitant une prise en compte particulière.

L’autoroute A7 connait un trafic important de manière permanente. Toutefois, sa fréquentation se renforce encore pendant les périodes de départ ou retour de vacances, en été comme en hiver. Cette exposition est renforcée par la présence d’aires de repos et d’une des plus grandes aires de service, avec l’aire de Portes-lès-Valence. L’autoroute est ici reliée au réseau routier par l’intermédiaire de deux péages, au sud et au nord de Valence.

Les voies ferrées : Au niveau ferroviaire également, la gare de triage déjà évoquée, comme la gare pour passagers sur la ligne grande vitesse « TGV Méditerranée » à Alixan constituent deux pôles à enjeu.

Le risque aérien : Le risque aérien est moins prégnant ici. Le plus grand aérodrome de la Drôme est bien celui de Valence, le seul actuellement cherchant à développer une activité commerciale, mais il est en dehors du territoire de ce bassin de vie. De même, la zone étant très urbanisée, on ne relève heureusement aucun accident aérien. La réglementation impose en effet des conditions de survol de ce secteur permettant d’éviter ces espaces.

Les activités de pleine nature : Sur un territoire aussi urbanisé, la portion réservée aux activités de pleine nature est nécessairement réduite. Quelques parcours de petite randonnée exploitent des sites encore préservés.

Un axe régional est en cours de développement le long du Rhône. La Viarhona offre une possibilité d’excursions plus ou moins longues sur un espace essentiellement préservé de la circulation routière mais qui n’est pas à proprement parler un espace de pleine nature.

Le port de l’Epervière, à Valence, est un des plus grands ports fluviaux dédiés à la plaisance. Son activité reste toutefois modeste. Différentes associations se servent du plan d’eau sur le Rhône pour des activités

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de voile légère ou d’aviron. Ces associations pratiquent dans le respect des règles fédérales et disposent de leur propre moyen de sécurité.

On peut noter toutefois la croissance de la pratique de la planche à voile ou le développement du kitesurf. A ce jour, il n’est pas observé d’accroissement du nombre de secours lié à ces nouvelles pratiques.

IV L’organisation et sollicitation des moyens du SDIS

Six centres d’incendie et de secours sont répartis sur le territoire même du bassin de vie. L’agglomération de Valence est notamment couverte par 2 centres de secours principaux, comme préconisé dans le SDACR de 2006, afin d’étendre la couverture vers le nord et l’espace en développement de ROVALTAIN. Ainsi le CSP de Saint-Marcel-les-Valence a débuté son activité en avril 2007 et assure les secours notamment sur le nord de la commune de Valence et les communes de Saint-Marcel-les-Valence et Bourg-lès-Valence. Il assure en outre la couverture en secours à personne sur les communes de Alixan et en partie de Montélier. Ces deux communes disposent d’un centre de secours mais qui ne sont pas équipés d’un véhicule d’assistance aux victimes (VSAV).

Secteurs de couverture pour le bassin de vie de Montélimar

Les six centres couvrant les neuf communes du bassin de vie ont des capacités pour intervenir sur des incendies. Seuls quatre d’entre eux disposent aussi de VSAV.

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Au total, 7 fourgons pompe-tonnes sont répartis sur le territoire, appuyés par 1 camion-citerne forestier adapté (CCFMA) avec des capacités en feu urbain. Pour les feux d’espace naturel, les CIS sont dotés de 4 camions citerne forestiers auxquels il faut ajouter le CCFMA.

Concernant le secours à personne, 8 VSAV sont disposés dans les 4 CIS qui en sont équipés.

En moyenne entre 2011 et 2015, le nombre global d’interventions sur le bassin de vie le place au 1er rang sur 29 avec 7423 interventions par an. Selon les modélisations proposées, en 2040 le nombre d’interventions devrait rester stable autour de 7360 (soit -0,8%).

La sollicitation des secours reste modérée sur ce secteur avec 65 interventions pour 1000 habitants (10ème rang sur les 29 bassins de vie).

Communes Interventions

2011-2015 Interventions

2040

BEAUMONT MONTEUX 39 62

BEAUVALLON 48 39

BOURG LES VALENCE 933 1 239

CHATEAUNEUF SUR ISERE 173 187

ETOILE SUR RHÔNE 263 393

MALISSARD 105 108

PORTES LES VALENCE 513 635

SAINT MARCEL LES VALENCE 239 475

VALENCE 5110 4 222

Total 7 423 7 360

L’évolution attendue du nombre d’interventions est donc hétérogène sur le bassin de vie. Elle est cependant cohérente avec les possibilités de développement démographique des différentes communes.

Un critère important à observer correspond aux délais d’intervention par commune. Ces valeurs sont des moyennes sur les interventions géoreférencées de 2011 à 2015. Elles ne reflètent pas la totalité des interventions du fait que les statuts permettant de générer les groupes horaires ne sont pas toujours saisis, ou pas au bon moment. Cette approche est donc sujette à caution mais nous ne disposons d’aucun autre moyen de définir ces délais en dehors des courbes isochrones. Ces dernières souffrent, elles aussi, de faiblesses méthodologiques.

La répartition actuelle des moyens offre les délais de couverture moyen suivant (en minutes) pour ce bassin de vie :

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Commune Secours à personnes

Opérations diverses

Feux espace naturel

Feux urbains

Secours routier

Délais moyens

BEAUMONT MONTEUX 14 20 20 14 15 17

SAINT MARCEL LES VALENCE 10 13 14 14 11 12

PORTES LES VALENCE 10 14 16 13 10 13

CHATEAUNEUF SUR ISERE 17 20 23 20 14 19

BEAUVALLON 14 17 18 14 11 15

BOURG LES VALENCE 10 13 15 13 10 12

ETOILE SUR RHÔNE 14 19 17 17 14 16

MALISSARD 10 14 14 13 11 13

VALENCE 10 13 12 12 9 11

Moyenne 12 16 17 15 12 14

La carte ci-contre semble indiquer que les délais sont raccourcis du fait de la présence de centres de secours disposant d’une garde permannente.

Pour certaines valeurs présentées dans le tableau ci-dessus sont éclairées par la méthode utilisée. En effet, certains délais semblent anormalement court au regard des autres natures d’intervention pour la même commune. Par exemple, les secours routiers sur la commune de Chateauneuf-sur-Isère sont plus courts que pour toutes les autres natures d’interventions. Dans ce cas, le premier moyen pompier arrivant sur place n’est pas nécessairement le moyen du centre local. Pour le secours routier, des moyens complémentaires provenant de centre de secours dotés d’une garde permannente arrivent en premier sur les lieux et font ainsi baisser la moyenne des délais retenus.

De même, il faut sans doute tenir compte de la taille de la commune : plus la commune est étendue, plus le délais d’arrivée sera nécessairement plus long, ajoutant un délais allongé pour le pompier volontaire

pour atteindre son centre de secours et un trajet vers l’événement pouvant également être plus long.

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Pour l’essentiel, la moyenne des délais s’établit à 14 minutes, ce qui est très acceptable, et place ce secteur parmi les mieux couverts.

Pour 2040, la majorité des communes restent dans la même catégorie de fréquence. Les communes aux extrémités du bassin de vie, celles qui profiteront sans doute dans l’avenir du report des populations qui auront du mal à s’installer dans les actuelles communes les plus habitées, seront plus exposées à une croissance de la sollicitation des secours publics.

Conclusion

Ce secteur représente le centre névralgique du département. D’abord parce qu’il est le siège du pouvoir exécutif, mais également parce qu’il a accueilli de nombreuses installations économiques. Les grands équipements de transport renforcent cette position et le rendent encore plus attractif.

Il reste à définir quelles modalités seront mises en œuvre à travers les grands schémas qui vont devoir être mis en œuvre dans le cadre des politiques d’aménagement et de développement des territoires. Elles pourront conforter ou au contraire venir contredire les résultats proposés par l’étude des tendances statistiques.