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BRUXELLES 2 SYNDICATS N°06 26 MARS 2010 Bruxelles: précarité et pauvreté Les problèmes financiers sont le lot d’un grand nombre de Bruxellois. Cependant, les politiques sociales ne sauraient se limiter à la lutte contre la pauvreté. Car, au-delà des situations d’exclusion et de pauvreté extrême, toute une catégorie de travailleurs sont des travailleurs pauvres. Aujourd’hui encore, notre système de sécurité sociale demeure le principal rempart contre la précarisation, conséquence de la toute-puissance du marché. Syndicats vous présente aujourd’hui une synthèse du Baromètre social bruxellois 2009 (1), qui décrit l’évolution récente de la pauvreté et a pour but d’alimenter les débats politiques au sein du Parlement bruxellois. P lus d’un Bruxellois sur 4 vit avec un revenu inférieur au «seuil de risque de pauvreté» (soit 878,00 e par mois, pour une personne isolée). En fait, c’est dans les grandes villes belges que la pau- vreté est la plus concentrée. Il n’est donc pas étonnant que Bruxelles, région urbaine, connaisse une forte proportion de population vivant sous le seuil de pauvreté. Différents indicateurs pointent, en Région bruxelloise, une plus grande concentration de pauvreté que dans les grandes villes fl aman- des, comme Anvers ou Gand, mais moins importante qu’à Liège ou à Charleroi. Comment explique-t-on la grande vulnérabilité fi nancière de la popu- lation bruxelloise? Essentiellement par le fait que qu’un grand nombre d’habitants ne perçoivent pas de revenu du travail: environ 30.000 ménages bruxellois perçoivent un RIS (ou un équivalent RIS) du CPAS, plus de 90.000 habitants perçoi- vent une allocation de chômage et 11.500 personnes âgées bénéfi cient de la GRAPA (Garantie de Revenu aux Personnes Agées). Au-delà de ces chiffres, une éviden- ce: les allocations sont trop faibles et offrent une protection de reve- nus insuffisante pour vivre digne- ment. En effet, malgré de récentes améliorations, bon nombre de ces allocations minimales restent sous le seuil de pauvreté: les minima des allocations de chômage et du RIS ont certes augmenté de 4%, mais ils restent sous ce seuil de risque , tandis que les pensions minima- les et les garanties de revenus aux personnes âgées ont été relevées juste au-dessus de celui-ci. Marché de l’emploi L’insertion sur le marché de l’em- ploi reste très diffi cile pour un grand nombre d’habitants. Le taux d’emploi bruxellois reste inférieur à celui observé en Flandre et au niveau du pays, et est très éloigné des objectifs européens. Mais on ne peut ignorer que percevoir un revenu du travail ne suffi t pas toujours à se prémunir du risque de pauvreté: environ 1 Bruxellois au travail sur 10 dispose d’un re- venu inférieur au seuil de risque de pauvreté… En 2008, le taux de chômage de- meure, à Bruxelles, deux fois plus élevé que dans le pays. Malgré une baisse du nombre de deman- deurs d’emploi inoccupés, parmi les jeunes de moins de 25 ans, entre 2006 et 2008, ce groupe reste le plus vulnérable. Un tiers des jeu- nes adultes bruxellois se trouvant sur le marché de l’emploi est au chômage. On le voit, les signaux positifs du précédent Baromètre social en termes d’insertion des jeunes sur le marché du travail sont réduits à néant par l’évolution du chômage, conséquence de la crise. Pour la première fois depuis 20 ans, Bruxelles a franchi, en août 2009, le cap des 100.000 chômeurs. Pour beaucoup de personnes, le chômage n’est pas temporaire, mais est une situation amenée à perdurer. Le chômage de très lon- gue durée (5 ans et plus) continue d’augmenter. Le taux de chôma- ge de longue durée (> 1 ans) est d’ailleurs nettement plus élevé en Région bruxelloise que dans le reste du pays. Tout particulièrement à Bruxelles, un faible niveau d’instruction de- meure un obstacle très important pour l’insertion sur le marché du travail : l’exclusion des personnes à faible niveau de qualifi cation y est deux fois plus importante que dans l’ensemble du pays. Bref, le retard scolaire et le faible niveau de for- mation des jeunes Bruxellois sont particulièrement préoccupants. Ecole - Jeunes Dans l’enseignement secondaire, la moitié des jeunes ont au moins un an de retard scolaire. En 5 ème année, le retard scolaire concerne près de 8 élèves sur 10 dans l’enseignement technique (et près de 9 sur 10 dans l’enseignement professionnel…). En outre, la part des jeunes quittant prématurément l’école (avec, au maximum, un diplôme de l’en- seignement secondaire inférieur) est bien plus élevée en Région bruxelloise que dans le reste du pays. Parmi les jeunes chômeurs bruxellois, 44% ont quitté préma- turément l’école. La part des bénéficiaires d’un re- venu de remplacement du CPAS est près de trois fois plus élevée à Bruxelles que dans l’ensemble du pays. Dans la population active, tant parmi les jeunes que parmi la population plus âgée, le nombre de bénéfi ciaires d’un revenu de rem- placement du CPAS a de nouveau augmenté entre 2007 et 2008. La part des jeunes bénéfi ciaires d’un revenu de remplacement du CPAS est extrêmement élevée dans la plupart des villes (9,4 % parmi les Bruxellois de 18 à 19 ans et 7,5 % parmi les 20-24 ans) et a de plus augmenté entre 2007 et 2008. En- n, depuis la seconde moitié de 2008, le nombre de bénéfi ciaires du RIS a sensiblement augmenté dans toutes les grandes villes et dans le pays. Vie quotidienne La vulnérabilité fi nancière a des conséquences dans de nombreux domaines de la vie quotidienne. En- viron un Bruxellois sur 10 connaît des retards de paiement pour des équipements de base. 40% des Bruxellois ne peuvent en aucun cas se permettre de prendre une semaine de vacances hors de chez eux. De plus, le capital-santé des personnes qui vivent dans la pau- vreté est précocement détérioré et leur accès au marché du logement devient de plus en plus probléma- tique. Entre janvier 2008 et janvier 2009, le nombre de logements so- ciaux n’a que peu augmenté, alors que le nombre de ménages inscrits sur la liste d’attente a augmenté de 4.000 unités. Un isolé bénéfi - ciant d’un RIS doit consacrer, sur le marché locatif privé, plus de la moitié de son revenu au loyer d’un appartement sans chambre à cou- cher et sans confort de base… Un peu plus d’un tiers des enfants et des jeunes Bruxellois grandis- sent dans une famille sans revenu du travail. En 2007, à Bruxelles, 28% des enfants sont nés dans un mé- nage ne percevant aucun revenu du travail. Ces enfants ont deux fois plus de risques d’être mort-nés ou de dé- céder dans le premier mois de vie que ceux d’un ménage percevant 2 revenus. Bien entendu, les familles mono- parentales sont très vulnérables: elles sont les plus atteintes par le chômage (de longue durée), 60% des enfants et des jeunes issus d’une famille de ce type grandis- sant dans un ménage sans revenu du travail. 17% des enfants sont nés en 2007 d’une mère isolée, environ un quart des enfants et des jeunes Bruxellois grandissent dans une famille monoparentale. Au bout du compte, les inégali- tés sociales au sein de la Région bruxelloise restent très pronon- cées: les 10% de déclarations fi s- cales les plus élevées représentent 35% du revenu imposable total; en- tre la commune la plus pauvre et la commune la plus aisée, le revenu moyen par déclaration est dans un rapport de 1 à 2. Ces constatations sont particu- lièrement préoccupantes dans une période d’accroissement démographique, de rajeunisse- ment croissant de la population et d’intensification du caractère international de la Région. C’est peu dire que les défi s concernant l’enseignement et la formation, le logement, l’emploi, la politique familiale, la cohésion sociale, … s’accroissent sans cesse. Tenter d’y répondre rend plus que jamais nécessaires la conception et la mise en œuvre d’une politique transversale de lutte contre la pau- vreté en Région bruxelloise et…le combat syndical. (1) Conclusions du Baromètre social 2009, 5ème édition, Observatoire de la santé et du social Bruxelles Capitale, www.obser- vatbru.be Visite du Fort de Breendonk et de la Caserne Dossin Dimanche 16 mai 2010 Comme chaque année, la Centrale Culturelle Bruxelloise asbl en partenariat avec la FGTB de Bruxelles organise la visite du Fort de Breendonk et de la Caserne Dossin à Malines. Cette journée permettra de s’interroger sur les mécanismes de mise en oeuvre des thèses d’extrême droite. Déroulement de la journée Pour faciliter les visites, les participants seront répartis en deux groupes. Le premier groupe partira le matin au fort de Breendonk et visitera la caserne Dossin l’après-midi. Le deuxième groupe fera le parcours inverse. * Visite du Fort de Breendonk Après une courte introduction, le visiteur découvre la cuisine, le bu- reau SS, les chambrées de détenus et de nombreux autres endroits historiques. Il est introduit à chaque étape de la visite par un guide et accompagné tout au long du parcours par des vidéos, des photos, des descriptifs et des ambiances sonores. Le parcours a été entière- ment rénové et étendu en 2003. Des lieux historiques, jamais encore ouverts au public, sont maintenant visités. Pour plus d’informations: www.breendonk.be * Lunch * Visite de la caserne Dossin Le parcours du musée sera présenté par un guide spécialisé. L’exposi- tion développe plusieurs thèmes: les aides et relais dont bénéfi cièrent les SS, pourtant peu nombreux, dans la société et les institutions belges, la collaboration des mouvements d’extrême droite, l’extermination de près de la moitié de la population juive de Belgique, l’insoumis- sion et la résistance de ceux qui échappèrent à la déportation, l’aide d’une large frange de la population belge, en particulier à l’égard des enfants. Pour plus d’informations: www.cicb.be Infos pratiques * Date: Dimanche 15 mai 2010 en journée. Notre journée d’étude vous permettra de découvrir ces lieux en com- pagnie de guides (francophone et néerlandophone). * Horaire: Départ à 8h30, Place Rouppe. Retour vers 16h30. s e é s u m 2 x u a e é r t n e l , r u o t e r / r e l l a e g a y o v e l t n a n e r p m o c ( s o r u e 7 : F A P * et le pique-nique de midi, boissons non comprises). Gratuit pour les jeunes, les (pré)pensionnés et les chômeurs affi liés à la FGTB. : 0 1 0 2 i a m 5 0 e l t n a v a s n o i t p i r c s n I * Tél.: 02/213 16 10 - Fax: 02/511 48 82 E-mail: [email protected]

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BRUXELLES2 SYNDICATS • N°06 • 26 MARS 2010

Bruxelles: précarité et pauvretéLes problèmes �nanciers sont le lot d’un grand nombre de Bruxellois. Cependant, les politiques sociales ne sauraient se limiter à la lutte contre la pauvreté. Car, au-delà des situations d’exclusion et de pauvreté extrême, toute une catégorie de travailleurs sont des travailleurs pauvres. Aujourd’hui encore, notre système de sécurité sociale demeure le principal rempart contre la précarisation, conséquence de la toute-puissance du marché. Syndicats vous présente aujourd’hui une synthèse du Baromètre social bruxellois 2009 (1), qui décrit l’évolution récente de la pauvreté et a pour but d’alimenter les débats politiques au sein du Parlement bruxellois.

P lus d’un Bruxellois sur 4 vit avec un revenu inférieur au «seuil de risque de pauvreté»

(soit 878,00 e par mois, pour une personne isolée). En fait, c’est dans les grandes villes belges que la pau-vreté est la plus concentrée. Il n’est donc pas étonnant que Bruxelles, région urbaine, connaisse une forte proportion de population vivant sous le seuil de pauvreté. Di�érents indicateurs pointent, en Région bruxelloise, une plus grande concentration de pauvreté que dans les grandes villes fl aman-des, comme Anvers ou Gand, mais moins importante qu’à Liège ou à Charleroi.Comment explique-t-on la grande vulnérabilité fi nancière de la popu-lation bruxelloise? Essentiellement par le fait que qu’un grand nombre d’habitants ne perçoivent pas de revenu du travail: environ 30.000 ménages bruxellois perçoivent un RIS (ou un équivalent RIS) du CPAS, plus de 90.000 habitants perçoi-vent une allocation de chômage et 11.500 personnes âgées bénéfi cient de la GRAPA (Garantie de Revenu aux Personnes Agées).Au-delà de ces chi�res, une éviden-ce: les allocations sont trop faibles et o�rent une protection de reve-nus insuffi sante pour vivre digne-ment. En e�et, malgré de récentes améliorations, bon nombre de ces allocations minimales restent sous le seuil de pauvreté: les minima des allocations de chômage et du RIS ont certes augmenté de 4%, mais ils restent sous ce seuil de risque , tandis que les pensions minima-les et les garanties de revenus aux personnes âgées ont été relevées juste au-dessus de celui-ci.

Marché de l’emploiL’insertion sur le marché de l’em-ploi reste très diffi cile pour un grand nombre d’habitants. Le taux d’emploi bruxellois reste inférieur à celui observé en Flandre et au niveau du pays, et est très éloigné des objectifs européens. Mais on ne peut ignorer que percevoir un revenu du travail ne suffi t pas toujours à se prémunir du risque de pauvreté: environ 1 Bruxellois au travail sur 10 dispose d’un re-venu inférieur au seuil de risque de pauvreté…En 2008, le taux de chômage de-meure, à Bruxelles, deux fois plus élevé que dans le pays. Malgré une baisse du nombre de deman-deurs d’emploi inoccupés, parmi les jeunes de moins de 25 ans, entre

2006 et 2008, ce groupe reste le plus vulnérable. Un tiers des jeu-nes adultes bruxellois se trouvant sur le marché de l’emploi est au chômage. On le voit, les signaux positifs du précédent Baromètre social en termes d’insertion des jeunes sur le marché du travail sont réduits à néant par l’évolution du chômage, conséquence de la crise. Pour la première fois depuis 20 ans, Bruxelles a franchi, en août 2009, le cap des 100.000 chômeurs.Pour beaucoup de personnes, le chômage n’est pas temporaire, mais est une situation amenée à perdurer. Le chômage de très lon-gue durée (5 ans et plus) continue d’augmenter. Le taux de chôma-ge de longue durée (> 1 ans) est d’ailleurs nettement plus élevé en Région bruxelloise que dans le reste du pays.Tout particulièrement à Bruxelles, un faible niveau d’instruction de-meure un obstacle très important pour l’insertion sur le marché du travail : l’exclusion des personnes à faible niveau de qualifi cation y est deux fois plus importante que dans l’ensemble du pays. Bref, le retard scolaire et le faible niveau de for-mation des jeunes Bruxellois sont particulièrement préoccupants.

Ecole - JeunesDans l’enseignement secondaire, la moitié des jeunes ont au moins un an de retard scolaire. En 5 ème année, le retard scolaire concerne près de 8 élèves sur 10 dans l’enseignement technique (et près de 9 sur 10 dans l’enseignement professionnel…). En outre, la part des jeunes quittant prématurément l’école (avec, au maximum, un diplôme de l’en-seignement secondaire inférieur) est bien plus élevée en Région bruxelloise que dans le reste du pays. Parmi les jeunes chômeurs bruxellois, 44% ont quitté préma-turément l’école.La part des bénéfi ciaires d’un re-venu de remplacement du CPAS est près de trois fois plus élevée à Bruxelles que dans l’ensemble du pays. Dans la population active, tant parmi les jeunes que parmi la population plus âgée, le nombre de bénéfi ciaires d’un revenu de rem-placement du CPAS a de nouveau augmenté entre 2007 et 2008. La part des jeunes bénéfi ciaires d’un revenu de remplacement du CPAS est extrêmement élevée dans la plupart des villes (9,4 % parmi les Bruxellois de 18 à 19 ans et 7,5 % parmi les 20-24 ans) et a de plus

augmenté entre 2007 et 2008. En-fi n, depuis la seconde moitié de 2008, le nombre de bénéfi ciaires du RIS a sensiblement augmenté dans toutes les grandes villes et dans le pays.

Vie quotidienneLa vulnérabilité fi nancière a des conséquences dans de nombreux domaines de la vie quotidienne. En-viron un Bruxellois sur 10 connaît des retards de paiement pour des équipements de base. 40% des Bruxellois ne peuvent en aucun cas se permettre de prendre une semaine de vacances hors de chez eux. De plus, le capital-santé des personnes qui vivent dans la pau-vreté est précocement détérioré et leur accès au marché du logement devient de plus en plus probléma-tique. Entre janvier 2008 et janvier 2009, le nombre de logements so-ciaux n’a que peu augmenté, alors que le nombre de ménages inscrits sur la liste d’attente a augmenté de 4.000 unités. Un isolé bénéfi -ciant d’un RIS doit consacrer, sur le marché locatif privé, plus de la moitié de son revenu au loyer d’un appartement sans chambre à cou-cher et sans confort de base…Un peu plus d’un tiers des enfants et des jeunes Bruxellois grandis-sent dans une famille sans revenu du travail. En 2007, à Bruxelles, 28% des enfants sont nés dans un mé-nage ne percevant aucun revenu du travail.Ces enfants ont deux fois plus de risques d’être mort-nés ou de dé-céder dans le premier mois de vie que ceux d’un ménage percevant 2 revenus.Bien entendu, les familles mono-parentales sont très vulnérables: elles sont les plus atteintes par le chômage (de longue durée), 60% des enfants et des jeunes issus d’une famille de ce type grandis-sant dans un ménage sans revenu du travail. 17% des enfants sont nés en 2007 d’une mère isolée, environ un quart des enfants et des jeunes Bruxellois grandissent dans une famille monoparentale.Au bout du compte, les inégali-tés sociales au sein de la Région bruxelloise restent très pronon-cées: les 10% de déclarations fi s-cales les plus élevées représentent 35% du revenu imposable total; en-tre la commune la plus pauvre et la commune la plus aisée, le revenu moyen par déclaration est dans un rapport de 1 à 2.Ces constatations sont particu-lièrement préoccupantes dans une période d’accroissement démographique, de rajeunisse-ment croissant de la population et d’intensifi cation du caractère international de la Région. C’est peu dire que les défi s concernant l’enseignement et la formation, le logement, l’emploi, la politique familiale, la cohésion sociale, … s’accroissent sans cesse.Tenter d’y répondre rend plus que jamais nécessaires la conception et la mise en œuvre d’une politique transversale de lutte contre la pau-vreté en Région bruxelloise et…le combat syndical.

(1) Conclusions du Baromètre social 2009, 5ème édition, Observatoire de la santé et du social Bruxelles Capitale, www.obser-vatbru.be

Visite du Fort de Breendonk et de la Caserne Dossin

Dimanche 16 mai 2010

Comme chaque année, la Centrale Culturelle Bruxelloise asbl en partenariat avec la FGTB de Bruxelles organise la visite du Fort de Breendonk et de la Caserne Dossin à Malines.

Cette journée permettra de s’interroger sur les mécanismes de mise en oeuvre des thèses d’extrême droite.

Déroulement de la journée

Pour faciliter les visites, les participants seront répartis en deux groupes. Le premier groupe partira le matin au fort de Breendonk et visitera la caserne Dossin l’après-midi. Le deuxième groupe fera le parcours inverse.

* Visite du Fort de Breendonk

Après une courte introduction, le visiteur découvre la cuisine, le bu-reau SS, les chambrées de détenus et de nombreux autres endroits historiques. Il est introduit à chaque étape de la visite par un guide et accompagné tout au long du parcours par des vidéos, des photos, des descriptifs et des ambiances sonores. Le parcours a été entière-ment rénové et étendu en 2003. Des lieux historiques, jamais encore ouverts au public, sont maintenant visités. Pour plus d’informations: www.breendonk.be

* Lunch

* Visite de la caserne Dossin

Le parcours du musée sera présenté par un guide spécialisé. L’exposi-tion développe plusieurs thèmes: les aides et relais dont bénéfi cièrent les SS, pourtant peu nombreux, dans la société et les institutions belges, la collaboration des mouvements d’extrême droite, l’extermination de près de la moitié de la population juive de Belgique, l’insoumis-sion et la résistance de ceux qui échappèrent à la déportation, l’aide d’une large frange de la population belge, en particulier à l’égard des enfants.Pour plus d’informations: www.cicb.be

Infos pratiques

* Date: Dimanche 15 mai 2010 en journée.

Notre journée d’étude vous permettra de découvrir ces lieux en com-pagnie de guides (francophone et néerlandophone).

* Horaire: Départ à 8h30, Place Rouppe. Retour vers 16h30.

seésum 2 xua eértne’l ,ruoter/rella egayov el tnanerpmoc( sorue 7 :FAP *et le pique-nique de midi, boissons non comprises). Gratuit pour les jeunes, les (pré)pensionnés et les chômeurs affi liés à la FGTB.

:0102 iam 50 el tnava snoitpircsnI *Tél.: 02/213 16 10 - Fax: 02/511 48 82E-mail: [email protected]