228105p00

MANUEL DE COURS

LA TECHNOLOGIE

1re anne de lenseignement secondaire

LES AUTEURS : ALI KHOUAJA

MOHAMED BEN HMIDAABDELMAJID MABROUK

MOHAMED BEN AYED CHIHAADA HAMROUNI POUSE FALAH

WAHID BOU OTHMAN

LES VALUATEURS :

RADHI MHIRIABDELAZIZ GARGOURI

FREJ JAZI

Centre National Pdagogique

REPUBLIQUE TUNISIENNEMINISTERE DE LEDUCATION

Tous droits rservs au Centre National Pdagogique

3PRFACE

Lenseignement de la technologie au lyce constitue un prolongement et une suite logique

de lenseignement de lducation technologique au collge. La technologie en premire anne aborde

ltude des systmes automatiss.

Cette tude est privilgie, vu la complexit grandissante des systmes techniques.

travers ces systmes techniques le programme aborde des connaissances de base de lapproche

systmique, de la construction mcanique, de llectricit et des automatismes industriels.

Lenseignement de la technologie est caractris par une approche globale sur des systmes rels

tirs de lenvironnement des lves. Ces systmes comportent des solutions technologiques modernes.

Leur tude devrait permettre llve :

danalyser des systmes rels, de comprendre leur fonctionnement et de faire leurtude fonctionnelle et structurelle ;

de rsoudre des problmes technologiques ; dutiliser les outils adquats pour reprsenter en utilisant les symboles ; de communiquer en utilisant des langages conventionnels.

Louvrage est compos de deux volumes :

Le premier permet llve de retrouver en dehors de la classe des connaissancesorganises travers des systmes techniques et selon le droulement du programme officiel.

Le second permet llve de raliser des activits en relation avec le contenu du premiermanuel. Ces activits sont de diffrents types :

Les activits de dcouverte au dbut de chaque chapitre permettent llve de faire

des recherches pralables pour mieux aborder la phase dapprentissage.

Les activits dapplication permettent llve de mieux assimiler le contenu de

lapprentissage en exerant ses acquis sur diffrents systmes techniques.

Les activits de recherches relatives la scurit de lutilisateur, du systme et

de lenvironnement permettent de sensibiliser llve cette dimension et de mieux

le prparer affronter le monde industrialis.

Les auteurs de ces manuels esprent que ces deux ouvrages apporteront laide pdagogique

ncessaire aux lves ainsi quaux enseignants et quils contribueront rendre la technologie

la porte de tout le monde. Ils comptent beaucoup sur les remarques et suggestions des

utilisateurs de ces manuels pour dventuelles amliorations.

4COMMENT UTILISER LE MANUEL DE COURS DE TECHNOLOGIE

19

STRUCTU

RE DUN S

YSTME T

ECHNIQU

E

I - MISE E

N SITUATI

ON

1) Activit

de dcou

verte :

Raliser l

activit de

dcouverte

du manu

el dactivit

s.

2) Exempl

e introduc

tif : Machin

e laver p

rogrammab

le

a) Illustrati

on :

b) Modli

sation

c) Organis

ation du s

ystme ma

chine lav

er program

mable

Programm

e

Rglage

We

Mise en m

arche+eau+

produits de

lavage

Linge sale

Linge prop

re

LAVER

LE LINGE

machine

laver pro

grammabl

e

Informatio

ns

Bruit, chale

ur et eaux u

ses

1) Quels son

t les lmen

ts essentie

ls du systm

e- Le

moteur le

ctrique.

qui agisse

nt sur la m

atire du

vre ?

-

Le tambou

r.

2) Indiquer

llment q

ui comma

nde le

fonctionne

ment de l

a machine

laver

- Laut

omate pro

grammabl

e

programm

able.

Chapitre 1

Leon n

2 : Structu

re dun sys

tme tech

nique

16

Chapitre 1

Leon n 1 : Reprsentation fonctionnelle dun systme technique

IV - ACTIVITES DE TRAVAUX PRATIQUESRaliser les activits de travaux pratiques du manuel dactivits.V - EXERCICES DAPPLICATIONS1 - Exercice rsolu : Ascenseur dimmeubleReprsentons le modle dun ascenseur dimmeuble :

2 - Exercices rsoudre : Exercice 1 :Le systme huilerie moderne permet dobtenir de lhuile partir dolives presses.

Reprsenter la modlisation fonctionnelle de ce systme.

Exercice 2 :Reprsenter le modle fonctionnel dune usine de fabrication de yaourt

Exercice 3 :Reprsenter la modlisation fonctionnelle dun atelier de menuiserie qui produit des meubles (chaises,

tables, lits, armoires...). Exercice 4 : Reprsenter la modlisation fonctionnelle dun tlphone portable (GSM) :

En tat de rception. En tat dmission.

We Programme Appel dtage

TRANSFERERLES PERSONNES

Ascenseur dun immeuble

Informations lumineusesBruit, chaleur

Personne ltage darrive

Personne ltage de dpart

38

5) Ret

enons :

II - AC

TIVITE

S DE T

RAVAU

X PRAT

IQUES

Ralise

r les act

ivits de

travaux

pratiqu

es du m

anue

l dacti

vits.

III - EX

ERCIC

ES DA

PPLICA

TIONS

1 - Exe

rcice r

solu

Repreno

ns lta

pe (1) de

la porte

autom

atique d

u man

uel d

activit

s.

1

Ouvrir l

a porte

Prsenc

e de la p

ersonne

Porte o

uverte

T 1/2

T 0/1

Chapitr

e 2

Leon

n 1 : L

es lm

ents d

un GR

AFCET

Rgle 1

Rgle 2

Rgle 3

FRANC

HISSEM

ENT

DUNE

TRANSI

TION :

Pour fr

anchir

une tra

nsi-

tion, il

faut qu

e les d

eux

condit

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vantes

soient

remplie

s :

-

Cett

e trans

ition est

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( ltape

prc

dente

est

active

).

ET-

La rce

ptivit

qui lui

est

assoc

ie est

vraie.

EVOLUT

ION DE

S

ETAPES

ACTIV

ES :

Le fran

chissem

ent

dune

transitio

n provo

que :

-

Lactiva

tion de

ltape i

mm-

diateme

nt suiva

nte.

ET-

La dsa

ctivatio

n de l

tape

immdia

temen

t prc

dente.

INITIA

LISATI

ON :

La situ

ation i

nitiale

cor-

respon

d lta

pe activ

e au

dbut d

u foncti

onneme

nt.

Elle co

rrespon

d gn

rale-

ment

un com

porteme

nt de

repos du

systm

e.

Question

s

Rponse

s

a) Que

signifi

e ?

Ltape

1 est u

ne tape

active

b) Que

peut-on

dire de

T1/2?

T1/2est

valide

.

c) Que

lle rcep

tivit as

socie-t-

on T1/2

? La rc

eptivit

est : P

orte ouv

erte

1

17

Savoir plus

LE DISQUE COMPACT :

Le disque compact ou Compact Disc est un support optique de stockage dinformations

numriques. Il est destin lenregistrement et la reproduction de sons ou dimages. Ce procd, mis

au point en 1979 par les firmes Philips et Sony, possde plusieurs applications : le disque compact

classique, Compact Disc ou en abrg CD, le CD-ROM et le DVD.

Un Compact Disc est un disque de 12 cm de diamtre et de 1 mm dpaisseur. Il est constitu

de matire plastique rigide recouverte dune couche mtallique sur une de ses faces. Ce type de

disque est capable de stocker jusqu 78 min denregistrement sonore sous forme numrique. laide

dun puissant laser, la squence binaire est en effet grave sur le mtal le long de pistes concen-

triques, sous forme dalvoles de longueur variable, profondes de 0,83 et espaces de 1,6 .

Durant la lecture du CD, un laser de faible puissance parcourt ces pistes en se rflchissant de

diverses manires au passage des niches. Ces variations sont alors dtectes par une cellule photo-

lectrique. La squence binaire est ainsi lue, puis transforme en sons laide dun convertisseur

numrique-analogique.De nos jours, les disques compacts ont largement remplac les disques classiques en vinyle,

qui ne demeurent employs que par les disc-jockeys. Compars aux disques en vinyle, les CD

apportent en effet de nombreuses amliorations : la fidlit de la restitution du son est bien meilleure,

les CD nintroduisent ni distorsion ni bruit de fond ; ils sont moins encombrants et plus faciles

manipuler ; enfin, la lecture par laser se fait sans aucun contact du mcanisme avec la surface du

disque, vitant ainsi toute usure du support.

Modle fonctionnel dun lecteur CD ROM :WeMise en

marche

Informations stockes

Informations lues

LIRE LESINFORMATIONS

Lecteur CD

Signalisation lumineuses

Bruit

Chapitre 1

Leon n 1 : Reprsentation fonctionnelle dun systme technique

63

Conclus

ion :

On rem

arque qu

e le bou

ton pou

ssoir de

comma

nde S

ne peu

t prendre

que deu

x tats p

hysique

s : S

actionn

ou S

non act

ionn ;

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x tats

on assoc

ie deux

tats lo

giques t

els que

:

Si l

e bouton

poussoi

r S es

t action

n : On

assoc

ie S

ltat lo

gique vr

ai.

Si l

e bouton

poussoi

r S es

t non ac

tionn :

On lui

associe

ltat log

ique fau

x.

Conven

tion:

II - VAR

IABLES

BINAIR

ES

1) Dfin

ition

Une va

riable l

ogique,

appele

aussi b

inaire,

est une

grande

ur qui n

e peut p

rendre q

ue deux

tats

logique

s auxqu

els on a

ssocie le

s valeur

s binair

es 0 et 1

.

Exemp

le

Dans le

cas de

la mini-

perceuse

:

Le bo

uton pou

ssoir S

est ac

tionn,

alors on

lui attri

bue la v

aleur bi

naire 1

Le bo

uton pou

ssoir S

nest

pas acti

onn, a

lors on

lui attrib

ue la va

leur bin

aire 0

Le m

oteur

lectriqu

e M es

t en ma

rche, alo

rs on lu

i attribu

e la val

eur bina

ire 1

Le m

oteur

lectriqu

e M es

t larr

t, alors

on lui a

ttribue l

a valeur

binaire

0

2) Varia

bles de

ntre

On ass

ocie a

ux organ

es de co

mman

de (bouto

n pousso

ir, capteu

r, interr

upteur, e

tc) du

systme

, le

nom

de varia

bles de

ntre.

Les tat

s vrai

et faux

sont le plu

s souvent r

emplac

s par d

es chiffre

s 1 e

t 0.

Ltat

faux est r

eprsent

par 0

et lta

t vrai

par 1.

Chapitr

e 4

Leon

n 1 : In

troducti

on aux

fonctio

ns logiq

ues de

base

Etat

Valeur b

inaire (o

u logique

)

Bouton

poussoi

r S

Actionn

S=1

Non act

ionn

S=0

Moteur

M

En fonc

tionnem

ent

M=1

A larr

t

M=0

36

B) Les rgles dvolution dun GRA.F.C.E.T

Les rgles dvolution du GRAFCET sont dfinies pour prciser les conditions dans lesquellesles tapes sont actives ou inactives.

I - Les rgles dvolution :

1) Rgle N1 : Initialisation

Dfinition dune tape active

Une tape active est repre par un point noir plac lintrieur du carr correspondant.

2) Rgle N2 : Franchissement dune transition

Dans le cas du systme de la barrire du passage niveau, on a :

La situation initiale correspond ltape active au dbut du fonctionnement.Elle correspond gnralement un comportement de repos du systme.

Pour franchir une transition, il faut que les deux conditions suivantes soient remplies : Cette transition est valide (ltape prcdente est active).

ET La rceptivit qui lui est associe est vraie.

10Etape initiale Etape 1 active

(active au dbut du fonctionnement)

Transition non valide Transition valide Transition franchie

2

3

Allumer les lampes rouges

Lever la barrire

Train passT2/3

2

3


Lever la barrire

Train pass : fausseT2/3

2

3


Lever la barrire

Train pass : vraieT2/3

Conclusionla transition T2/3 ne peutpas tre franchie.

Conclusionla transition T2/3 ne peutpas tre franchie..

Conclusionla transition est obligatoi-rement franchie.

- ltape 2 nest pas active.- la transition T2/3 est non valide.

- ltape 2 est active.- la transition T2/3 est validemais la rceptivit nest pasvraie (Train non pass)

- ltape 2 est active. - la rceptivit est vraie.

Une tape est dite active si laction qui lui est associe est en cours dexcution.

Chapitre 2Leon n 1 : Les lments dun GRAFCET

40

2 - Exercice rsoudreSystme : Poste automatique de perage.

Fonctionnement :La mise en marche par impulsion sur le bouton poussoir m

dclenche le fonctionnement suivant :

Serrage de la pice percer.

Perage de la pice.

Desserrage de la pice perce en fin de perage.

Travail demand : Complter le tableau suivant sur une feuille de copie :

Chapitre 2

Leon n 1 : Les lments dun GRAFCET

Dpart cyclem C2

C1

M2

S

Mors de serrage

Foret

M1 51

4

3

2

l20

l21l11

l10

Description de la tcheCette tche commence si

Cette tche prend fin si

Repos Serrer la pice

Le cours :Nouvelles connaissances introduites partirde situations relles (systme technique oudossier dun systme issu de lenvironne-ment, expriences, mesures) bases surlexprimentation et lutilisation du matrieldisponible dans les salles spcialises.

Exercice rsoudre :Permettent llve lapplica-tion des nouvelles connaissancespour rsoudre un problme et lin-tgration de ces dernires dans dessituations relles significatives.

La technologieManuel de cours

Activit de dcouverte :Lactivit de dcouverte,ralise lavance et endehors de la classe, permet llve dutiliser ses prs-requis et de se prparer acqurir un nouveau savoir.

Exercice rsolu :Propose llve un (ou des)exemple(s) dapplication desnouvelles connaissances.

Retenons :Rsume lessentieldu cours retenir

Savoir plus : Permet de faire appa-ratre le lien entre les notions abordesdans le cours et leur utilisation danslenvironnement technologique.

Convention de rprsentation :Prcise les symboles normaliss et les conventions utiliss

Activitde dcouverte

Activitde travaux pratiques

Exercicesdapplications

RetenonsConvention dereprsentation

LES LOGOS UTILISS DANS LES MANUELS DE TECHNOLOGIE

CHAPITRE 1LE SYSTME TECHNIQUE

LEON N 1REPRSENTATION FONCTIONNELLE

DUN SYSTME TECHNIQUE

NOTIONS IMPORTANTES

- LA FONCTION GLOBALE- LA MATIRE DUVRE- LA VALEUR AJOUTE- LES DONNES DE CONTRLE- LES SORTIES SECONDAIRES- LA MODLISATION

6REPRSENTATION FONCTIONNELLEDUN SYSTME TECHNIQUE

I - MISE EN SITUATION

1) Activit de dcouverte :

Raliser lactivit de dcouverte du manuel dactivits.

2) Exemple introductif Presse orange lectrique et oprateur

2-1) Prsentation :

Le presse orange permet dobtenir du jus partir doranges fraches.

Chapitre 1Leon n 1 : Reprsentation fonctionnelle dun systme technique

Lhomme cre des systmes techniqueslui permettant de satisfaire des besoins desa vie courante.

base de boiscorage

bois

dfibrage lessivage

blanchiment

paississage

raffinage

cellu

lose

pte

de

bois

72-2) Description fonctionnelle du presse orange :

Le tableau suivant dfinit les caractristiques fonctionnelles du systme.

II - DEFINITION ET CARACTERISTIQUES :

1) Dfinition dun systme technique

Un systme technique est un ensemble dlments organiss en fonction dun but atteindre.

2) Caractristiques dun systme technique

2-1) Frontire dtude du systme

Dfinition :On appelle frontire, la limite fictive permettant de distinguer le systme de son environnement. Elleinclut les lments matriels et humains ncessaires au fonctionnement de ce systme.

Avant intervention Intervention du systme Aprs interventiondu systme du systme

Produit : Oranges Presse-orange Produit : Jus dorangeslectrique (et oprateur) et restes


Questions Rponses Dduction

1) quoi sert ce systme ? Presser les oranges Cest la fonction globale

2) Quel est llment quisubit les modificationsapportes par le systme ?

Les oranges Cest la matire duvre

3) Prciser ces modifications Transformation en jus Cest la valeur ajoute

8Exemple 1 : Presse orange

Exemple 2 : Fer repasser

Dfinissons la frontire du systme.

2-2) Fonction globale

Pour le presse orange lectrique la fonction globale est Presser les oranges

Dfinition :La fonction globale dun systme technique dfinit la transformation de la matire duvre dun tatinitial donn un tat final souhait. Elle est exprime par un verbe daction linfinitif.

OrangeJus

Elmentsdu Systme Environnement

SystmeTechnique

Elments delenvironnement

Cas du presse orange

Presseorange Oprateur

Frontire de ltude

Energie lectrique

Cas gnral


9Exemples :

Convention de reprsentation :

On reprsente la frontire du systme par un rectangle dans lequel on inscrit la fonction globale.

Cas du presse orange Cas gnral

PRESSER LES Faire sur ORANGES les entres

P resse orange et oprateur Systme technique


Systme technique Fonction globale

Fer repasser et oprateur Repasser les vtements

Machine laver Laver le linge

Dynamo de bicyclette Convertir lnergieet oprateur

10

2-3) Matire duvre (MO) :

Le presse orange agit sur les oranges pour en extraire du jus.La matire duvre de ce systme est les oranges.

Dfinition :On appelle matire duvre la partie de lenvironnement sur laquelle agit le systme technique.

La matire duvre peut tre sous forme :

De matire ou matrielle (bois, linge, orange...) Dnergie ou nergtique (lectrique, solaire...) Dinformation ou informationnelle (donnes, son, image ...)

Exemples :


On reprsente les matires duvre entrante et sortantes par des flches en trait pais places respecti-vement gauche et droite du rectangle.

Oranges Jus MOE MOSPRESSER LES Faire sur

ORANGES les entres

P resse orange et oprateur Systme technique

Matiredoeuvreentrante

Matiredoeuvresortante


Systme technique Matire duvredentreMatire duvre

de sortieNature de la

matire doeuvreChignole etoprateur

Pice percer Pice perce Matire

Rtroprojecteuret oprateur

Information surtransparent

Information projeteet agrandie sur cran

Information

Dynamo debicyclette

Energie mcanique Energie lectrique Energie

Cas du presse orange Cas gnral

11

2-4) Valeur ajoute

La valeur ajoute pour le presse orange est la pression des oranges.

Dfinition :On appelle valeur ajoute les modifications des caractristiques de la matire duvre aprs interventiondu systme.

Exemples :

NB : (1) : Pour le mme systme( chauffage lectrique), le point de vue du concepteur est diffrentde celui de lutilisateur.

2-5) Donnes de contrle :

Dfinition :On appelle donnes de contrle les contraintes qui permettent denclencher ou de modifier lefonctionnement du systme. Ces contraintes peuvent tre :

W : contrainte dnergie :- We : nergie lectrique- Wp : nergie pneumatique- Wm : nergie mcanique

C : Contrainte de configuration ( programme ) R : Contrainte de rglage ( rglage de la temprature, de la vitesse... ) E : Contrainte dexploitation ( donnes oprateur et matriel )


Les donnes de contrle sont reprsentes par des flches places en haut du rectangle et orientes versle bas.


Systmes techniques MOE Fonction globale Valeur ajouteStation de lavagede voitures Voiture laver Laver les voitures Lavage des voitures

Calculatrice Donnes traiter Traiter lesinformationsTraitementdes informations

Chauffage lectrique Local chauffer chauffer un local Chauffage dun local

Chauffagelectrique(1)

Energielectrique

Convertir lnergielectrique en nergiecalorifique

Conversion dnergie

12

Exemple : Systme : Lave linge

Dans le cas du presse orange :

2-6) Les sorties secondaires :

En produisant du jus, le presse orange engendre dautres sorties appeles sorties secondaires qui sont : Dchets doranges. Bruit. Chaleur. Signalisation lumineuse.

Dfinition :Les sorties secondaires donnes par le systme en fonctionnement sont :

Des informations ( messages, compte rendus ) Des nuisances (dchets, bruit, chaleur... ).


Les sorties secondaires sont reprsentes par deux flches minces sortantes droite du rectangle.

Cas du lave linge Cas gnral

Programme Mise en marche Donnes de ContrleWe Eau + Produit

Rglage W C E R

Linge LAVER Linge MOE MOS

sale LE LINGE propre F G

Lave linge Systme (processeur)

We

Orange JusPRESSER

LES ORANGES

Presse-orange et oprateur

}


13

Exemple : Systme : Presse -orange

2-7) Rsum :

Tout systme est caractris par : Une frontire dtude. Une valeur ajoute. Une fonction globale. Des donnes de contrle. Une matire duvre. Des sorties secondaires.

III - MODLISATION

La modlisation permet de dcrire graphiquement un systme technique.

We Mise en marche

Orange JusPRESSER

LES ORANGES Signalisation lumineuseDchets dorangesBruit et chaleur

P resse-orange et oprateur

D C

W C E R

MOE F G MOS

} SSSystme (processeur)

Lgendes :F G : Fonction globale. MOS : Matire doeuvreMOE : Matire doeuvre entrante. sortanteSS : Sorties secondaires. D C : Donnes de contrle.W : Energie. C : Configuration.R : Rglage. E : Exploitation.

}Chapitre 1Leon n 1 : Reprsentation fonctionnelle dun systme technique

Retenons

14


IV - ACTIVITES DE TRAVAUX PRATIQUES

Raliser les activits de travaux pratiques du manuel dactivits.

V - EXERCICES DAPPLICATIONS

1 - Exercice rsolu : Ascenseur dimmeuble

Reprsentons le modle dun ascenseur dimmeuble :

2 - Exercices rsoudre :

Exercice 1 :Le systme huilerie moderne permet dobtenir de lhuile partir dolives presses.Reprsenter la modlisation fonctionnelle de ce systme. Exercice 2 :Reprsenter le modle fonctionnel dune usine de fabrication de yaourt Exercice 3 :Reprsenter la modlisation fonctionnelle dun atelier de menuiserie qui produit des meubles (chaises,tables, lits, armoires...). Exercice 4 : Reprsenter la modlisation fonctionnelle dun tlphone portable (GSM) :

En tat de rception. En tat dmission.

We Programme Appel dtage

TRANSFERERLES PERSONNES

Ascenseur dun immeuble

Informations lumineusesBruit, chaleur

Personne ltage darrivePersonne ltage de dpart

15

Savoir plus LE DISQUE COMPACT :

Le disque compact ou Compact Disc est un support optique de stockage dinformationsnumriques. Il est destin lenregistrement et la reproduction de sons ou dimages. Ce procd, misau point en 1979 par les firmes Philips et Sony, possde plusieurs applications : le disque compactclassique, Compact Disc ou en abrg CD, le CD-ROM et le DVD.

Un Compact Disc est un disque de 12 cm de diamtre et de 1 mm dpaisseur. Il est constitude matire plastique rigide recouverte dune couche mtallique sur une de ses faces. Ce type dedisque est capable de stocker jusqu 78 min denregistrement sonore sous forme numrique. laidedun puissant laser, la squence binaire est en effet grave sur le mtal le long de pistes concen-triques, sous forme dalvoles de longueur variable, profondes de 0,83 et espaces de 1,6 .Durant la lecture du CD, un laser de faible puissance parcourt ces pistes en se rflchissant dediverses manires au passage des niches. Ces variations sont alors dtectes par une cellule photo-lectrique. La squence binaire est ainsi lue, puis transforme en sons laide dun convertisseurnumrique-analogique.

De nos jours, les disques compacts ont largement remplac les disques classiques en vinyle,qui ne demeurent employs que par les disc-jockeys. Compars aux disques en vinyle, les CDapportent en effet de nombreuses amliorations : la fidlit de la restitution du son est bien meilleure,les CD nintroduisent ni distorsion ni bruit de fond ; ils sont moins encombrants et plus faciles manipuler ; enfin, la lecture par laser se fait sans aucun contact du mcanisme avec la surface dudisque, vitant ainsi toute usure du support.

Modle fonctionnel dun lecteur CD ROM :

We Mise en marche

Informations stockes Informations luesLIRE LES

INFORMATIONS

Lecteur CD

Signalisation lumineusesBruit


CHAPITRE 1LE SYSTME TECHNIQUE

LEON N 2STRUCTURE DUN SYSTME

TECHNIQUE

NOTIONS IMPORTANTES

- LA PARTIE OPRATIVE- LA PARTIE COMMANDE- LES LMENTS DINTERFACES

17

STRUCTURE DUN SYSTME TECHNIQUE




2) Exemple introductif : Machine laver programmable

a) Illustration :

b) Modlisation

c) Organisation du systme machine laver programmable

Programme RglageWe Mise en marche+eau+produits de lavage

Linge sale Linge propre

LAVERLE LINGE

machine laver p rogrammable

Informations

Bruit, chaleur et eaux uses

1) Quels sont les lments essentiels du systme - Le moteur lectrique.qui agissent sur la matire duvre ? - Le tambour.

2) Indiquer llment qui commande lefonctionnement de la machine laver - Lautomate programmableprogrammable.

Chapitre 1Leon n 2 : Structure dun systme technique

18

On dduit que le systme machine laver programmable est compos essentiellement de deux parties :

Une partie commande (PC) : Lautomate programmable. Une partie oprative (PO) : Le moteur lectrique et le tambour.

II - STRUCTURE FONCTIONNELLE DUN SYSTEME TECHNIQUE AUTOMATISE

1) Convention :

On reprsente la structure dun systme technique automatis par le schma suivant :

2) Organisation :

Un systme automatis est gnralement constitu par :

Une partie commande (PC). Une partie oprative (PO). Des lments dinterfaces qui relient la PC la PO. Un pupitre permettant le dialogue entre loprateur et le systme automatis.

III - ETUDE DE LA PARTIE COMMANDE

1) Dfinition :La partie commande dun systme est len-semble des moyens de traitement de linfor-mation qui assure le pilotage du systme.

NB : Dans certains cas loprateur peut tre intgr la partie commande.

Partiecommande

(PC)


19

2) Exemples de partie commande

IV - ETUDE DE LA PARTIE OPERATIVE

1) Dfinition :La partie oprative est lensemble des moyenstechniques qui permettent dapporter la valeurajoute la matire duvre. Elle est constitueessentiellement par des actionneurs et des effecteurs.

2) Exemples de P.O :

Automate Micro-ordinateur Armoire Cerveau humainprogrammable de commande

Fer repasser Unit de perage Unit de perage


Partieoprative

(PO)

Systmes Partie commande

Feu de croisement Armoire de commande

Monte-charge Unit centrale du micro-ordinateur

Motocyclette et oprateur Cerveau de lhomme

Machine laver programmable Carte lectronique de commande

Station de lavage Modules de programmation

SystmePartie oprative

Actionneurs Effecteurs

Barrire dautoroute Moteur lectrique Barre (lice)Machine laver Moteur lectrique Tambour

Fer repasser et oprateur Rsistor Semelle

Unit automatique de perage Moteur lectriqueVrin

Foret Mors de serrage

20

3) Les actionneurs

a) Dfinition :Un actionneur est un objet technique qui convertit une nergie dentre en une nergie de sortieutilisable pour effectuer une action dfinie.

b) Exemples dactionneurs :

4) Les effecteurs :

a) Dfinition :Un effecteur convertit lnergie reue de lactionneur en une opration ou un effet sur la matireduvre pour lui apporter une valeur ajoute.

b) Exemples deffecteurs :

Nom de lactionneur Rle SymboleMoteur lectrique Convertir lnergie

lectrique en nergiemcanique.

Vrin pneumatique Convertir lnergiepneumatique en nergiemcanique.

Lampe lectrique Convertir lnergielectrique en nergielumineuse.

Barrire de parking Unit automatique Fer repasserde perage

Rl

e de

Eff

ecte

urSy

stm

ele

ffec

teur

Barre ou lice Morsde serrage Foret Semelle

Autoriser laccs Serrer la Percer la Repasser le lingepice pice


21

5) Activits de travaux pratiques

Raliser les activits de travaux pratiques du manuel dactivits, en se limitant aux questions 1 et 2.

V - DIALOGUE HOMME / SYSTME

Le dialogue homme/systme est assur laide dunpupitre de commande. Loprateur pilote le systmepar des consignes et suit lvolution du fonctionne-ment en recevant des messages.

1) Les consignes :

Ce sont les informations qui circulent de loprateur vers la partie commande.

2) Les messages :

Ce sont les informations qui circulent de la partie commande vers loprateur.Le dialogue de loprateur avec le systme automatis se fait travers un pupitre.

3) Exemple :

Partiecommande

(PC)Puplitre

Oprateur Pupitre (armoire) Partie commande (automate)

Consignes

Messages


22

VI - LES ELEMENTS DINTERFACES

On distingue deux types dorganes qui assurent le dialogue entre la PO et la PC :

Les capteurs : Les practionneurs :

1) Les capteurs :

a) Dfinition :Le capteur est llment qui convertit une grandeur physique (position, vitesse, temprature) en uneinformation appele compte rendu comprhensible par la partie commande.

b) Exemple de capteurs :

2) Les practionneurs :

a) Dfinition :Le practionneur est llment qui distribue lnergie utile aux actionneurs sur ordre de la partie commande.

Practionneurs

Capteurs

Cap

teur

s

Capteur de position Capteur photo-lectrique Capteur de niveau(avec contact) (sans contact) (avec contact)

Practionneurs

Capteurs


23

a) Exemples de practionneurs

VII - STRUCTURE FONCTIONNELLE DUN SYSTEME AUTOMATISE

La structure dtaille dun systme automatis devient alors :

Symbole du practionneur Symbole de lactionneur

Moteur courantContacteur KM alternatif

Distributeur 3/2 vrin simple effet

Distributeur 5/2 Vrin double effet

Consignes

Messages

Compte-rendu

Ordre

Retenons


24

VIII - ACTIVITES DE TRAVAUX PRATIQUES

Raliser la suite des activits de travaux pratiques du manuel dactivits

IX - EXERCICES DAPPLICATIONS

A - Exercice rsolu : Systme de tri de briques1) Fonctionnement du systmeCe systme est gr par un automate programmable. Il permet de trier les briques selon leurs hauteurs.Les briques sont amenes par un tapis roulant T1, entran par un moteur lectrique MT1 commandpar un contacteur KM1. Arrives au capteur S (S actionn), les briques sont pousses par ljecteurE1 du vrin C1 sur le tapis roulant T2 o elles sont tries suivant leurs hauteurs dtectes par lescapteurs a0 et b0 dans les bacs.

2) Travail demand

a) Lisons le dossier technique du systmeb) Modlisons le systme.

c) Identifions les lments du systme.

Mise en marcheWe + Wp Programme Rglage

Briques non tries Briques triesTRIER DESBRIQUES

Systme de tri de briques

Information dtatBruit et pertes dnergie


La partie commandeLa partie oprative Les lments dinterfaces

Actionneurs Effecteurs Practionneurs Capteurs

Automateprogrammable

Vrin C1Vrin C2Moteur MT1Moteur MT2

Tapis T1Tapis T2Ejecteur E1Ejecteur E2

Contacteurs KM1 et KM2DistributeursM1 et M2

l10, l11,l20, l21,s, c,

a0 et b0

25

d) Compltons la chane fonctionnelle du systme

e) Mettons une croix dans la case correspondante

B - Exercice rsoudre : Poste de marquage de savon

1) Description du systme

Ce systme est conu pour le marquage de savon sur sa face suprieure par un poinon. Le systme est constitu par :

Deux vrins pneumatiques C1 et C2. Deux distributeurs pneumatiques M1 et M2.

M1,M2,KM1,KM2

l10, l11, l20, l21,s, c, a0 et b0

mclaviersouris

cran

Puptire

C1, C2, MT1, MT2T1T2E1E1

MT1

MT2


Interface

Briques tries

Briques nontries

Oprateur

Automateprogrammable

PC PO

Capteurs Sans contact Avec contactCapteurs a0 xCapteurs s xCapteurs c x

26

Quatre capteurs de position pneumatiques l10, l11, l20 et l21 Un capteur s de prsence du savon Un capteur c de passage du savon marqu Un poinon P et un jecteur E Deux contacteurs KM1 et KM2 Deux moteurs lectriques Mt1 et Mt2 Deux tapis T1 et T2

2) Fonctionnement du systme

Une action sur m provoque le cycle suivant : Arrive du savon sous le poinon P par le tapis T1 Marquage du savon par le poinon P Evacuation du savon marqu vers le tapis roulant T2 par ljecteur E.

3) Travail demand sur feuille de copie

a) Lire le dossier technique du systme

b) Modliser le systme

c) Identifier les lments du systme


La partie commandeLa partie oprative Les lments dinterfaces

Actionneurs Effecteurs Practionneurs Capteurs

.........................................................

.........................................................

.........................................................

.........................................................

.........................................................

.........................................................

.........................................................

.........................................................

.........................................................

.........................................................

................................................

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................................................

................................................

................................................

................................................

................................................

................................................

................................................

................................................

................................................

................................................

................................................

27

d) Complter la chane fonctionnelle du systme


e) Mettre une croix dans la case correspondante

Capteurs Sans contact Avec contact

Capteurs l10

Capteurs s

Capteurs c

28

Savoir plus : HISTORIQUE DES SYSTEMES TECHNIQUES

Depuis la prhistoire, lhomme a, des degrs divers, utilis et conu des systmes techniques.

Lorsquil a, pour la premire fois, utilis un outil, il a cr un systme dont il faisait partieintgrante. Son cerveau commandait les oprations, ses membres, prolongs par loutil constituantce que nous appelons la partie oprative du systme.

Ses muscles apportaient lnergie ncessaire. Ctait le stade de la manipulation des outils.

Beaucoup plus tard, dans sa lente volution, il a recherch faire le mme travail avec moinsde peine. Il a perfectionn ses outils puis il a capt une nergie extrieure pour la mettre sonservice. Cest lpoque de la mcanisation, lhomme nintervient dans le systme que pour lecommander.

Enfin, depuis quelques dcennies nous sommes passs au stade de lautomatisation. Des partiescommandes sont intgres aux machines quelles grent sans lintervention de lhomme, en suivantun programme plus ou moins complexe quil a pralablement labor. Ce sont Les systmestechniques automatiss.

Exemple : Systme de feu tricolore de circulation


CHAPITRE 2LE GRAFCET

LEON N 1LES LMENTS DUN GRAFCET

NOTIONS IMPORTANTES

- LTAPE- LACTION- LA TRANSITION- LA RCEPTIVIT- LES RGLES DVOLUTION

30

A) Les lments dun GRA.F.C.E.T


1) Activit de dcouverte


2) Exemple introductif : Barrire dun passage niveau

Cette barrire permet dinterdire le passage des vhicules et des pitons au moment du passage dutrain.

Description du fonctionnement ltat initial, la barrire est leve. A lapproche du train, la sonnerie retentit et les deux lampes rougessallument (clignotement), puis la barrire descend. Une fois que le train passe, la barrire se lve, leslampes steignent.Effectuons, dans le tableau suivant, une premire analyse du fonctionnement de ce systme.


Questions Rponses

Quelles sont les tches effectues par le systme ?

- Descendre la barrire, actionner la sonnerieet allumer les lampes rouges :Cest la tche n1- Maintenir le fonctionnement des lampesrouge : Cest la tche n2.

- Monter la barrire : Cest la tche n3

Dcrire ltat initial du systme Repos ( barrire leve ) : Cest ltape initiale

quelle condition monte la barrire? Si le train passe : Cest la condition de pas-sage de la tche n2 la tche n3.

31

II - DEFINITION DUN GRA.F.C.E.T.

(Graphe Fonctionnel de Commande par Etapes et Transitions).Le GRA.F.C.E.T est un outil graphique de description temporelle du fonctionnement dun systmesquentiel.

Remarque : Un systme est appel squentiel si les tches ralises par ce systme sont ordonnes :La fin de chaque tche autorise le dbut de la suivante

Le GRAFCET est compos : dtapes auxquelles sont associes des actions. de transitions auxquelles sont associes des rceptivits. de liaisons orientes reliant les tapes entre elles.

1) Etape

Ltape correspond une situation lmentaire ayant un comportement stable.

Ltape est reprsente par un carr numrot.

2) Action associe ltape :

On associe chaque tape une action effectue par le systme.

Laction est reprsente lintrieur dun rectangle et exprime par un verbe linfinitif.

Remarque : On peut avoir plusieurs actions associes une mme tape.

1 0

Etape Etape initiale

1

n

Actionner Allumer les Descendrela sonnerie lampes rouges la barrire

Actions associes ltape n

Cas du systme Barrire dun passage niveau

Cas gnral


32

3) Transitions et rceptivits

chaque transition on associe une condition logique appele rceptivit.

4) Liaisons orientes :

Les liaisons orientes reprsentent le sens dvolution dun GRA.F.C.E.T.

Dans le cas gnral, les liaisons qui se fontdu haut vers le bas ne comportent pas deflche.Pour le sens du bas vers le haut, il fautreprsenter la flche sur la liaison.

1

2

transition T

une transition indiquelvolution dune tapevers ltape suivante. Elle est reprsente parun trait horizontal.

Cas du systme Barrire Cas gnraldun passage niveau

2

3

Train passT2/3


Lever la barrire

2

3

Rceptivit associe T2/3T2/3

Action associe ltape 3


0

1

n

Liaisons orientes


33

III - RETENONS

Dans le cas de la barrire de passage niveau, on obtient :



1

2

Rceptivit associe la transition T1/2Transition T1/2

Etape

Liaison oriente



1

2

Descendre la Actionner la Allumer lesbarrire sonnerie lampes rouges

Allumer leslampes rouges

Barrire abaisse

Train pass


34

B) Les rgles dvolution dun GRA.F.C.E.T

Les rgles dvolution du GRAFCET sont dfinies pour prciser les conditions dans lesquellesles tapes sont actives ou inactives.

I - Les rgles dvolution :

1) Rgle N1 : Initialisation

Dfinition dune tape active

Une tape active est repre par un point noir plac lintrieur du carr correspondant.

2) Rgle N2 : Franchissement dune transition

Dans le cas du systme de la barrire du passage niveau, on a :

La situation initiale correspond ltape active au dbut du fonctionnement.Elle correspond gnralement un comportement de repos du systme.

Pour franchir une transition, il faut que les deux conditions suivantes soient remplies : Cette transition est valide (ltape prcdente est active).

ET La rceptivit qui lui est associe est vraie.

10

Etape initiale Etape 1 active(active au dbut du fonctionnement)

Transition non valide Transition valide Transition franchie

2

3


Lever la barrire

Train passT2/3

2

3


Lever la barrire

Train pass : fausseT2/3

2

3


Lever la barrire

Train pass : vraieT2/3

Conclusionla transition T2/3 ne peutpas tre franchie.

Conclusionla transition T2/3 ne peutpas tre franchie..

Conclusionla transition est obligatoi-rement franchie.

- ltape 2 nest pas active.- la transition T2/3 est non valide.

- ltape 2 est active.- la transition T2/3 est validemais la rceptivit nest pasvraie (Train non pass)

- ltape 2 est active. - la rceptivit est vraie.

Une tape est dite active si laction qui lui est associe est en cours dexcution.


35

3) Rgle N3 : Evolution des tapes actives

Dans le cas du systme de la barrire de passage niveau du train, on a :

4) GRAFCET de la barrire du passage niveau :

Le franchissement dune transition provoque : Lactivation de ltape immdiatement suivante.

ET La dsactivation de ltape immdiatement prcdente.

0


Allumer les lampesrouges

Actionner lasonnerie

Descendre labarrire

Franchissementde la transitionT0/1 (Approchedu train.

- Activation deltape1-Dsactivationde ltape 0

Franchissementde la transitionT1/2 (Barrireabaisse)


Franchissementde la transitionT2/3(Trainpass).


1

2

Barrire abaisse

Approche du train

Train pass

0 Repos

Approche du train

Barrire abaisse

Train pass


Actionnerla sonnerie

Lever la barrire


1

2

3


36

5) Retenons :

II - ACTIVITES DE TRAVAUX PRATIQUES


III - EXERCICES DAPPLICATIONS

1 - Exercice rsolu

Reprenons ltape (1) de la porteautomatique du manuel dactivits. 1 Ouvrir la porte

Prsence de la personne

Porte ouverteT 1/2

T 0/1


Rgle 1 Rgle 2 Rgle 3

FRANCHISSEMENTDUNE TRANSITION :

Pour franchir une transi-tion, il faut que les deuxconditions suivantes soientremplies :- Cette transition est valide( ltape prcdente estactive ).ET

- La rceptivit qui lui estassocie est vraie.

EVOLUTION DES ETAPES ACTIVES :

Le franchissement dune transitionprovoque :- Lactivation de ltape immdia-tement suivante.ET- La dsactivation de ltapeimmdiatement prcdente.

INITIALISATION :La situation initiale correspond ltape active au dbut dufonctionnement.Elle correspond gnralement un comportement de reposdu systme.

Questions Rponses

a) Que signifie ? Ltape 1 est une tape active

b) Que peut-on dire de T1/2 ? T1/2 est valide.

c) Quelle rceptivit associe-t-on T1/2 ? La rceptivit est : Porte ouverte

1

37

d) Soient les deux situations suivantes, complter le tableau suivant par les termes adquats :

GRAFCET DE LA PORTE AUTOMATIQUE

1er cas 2me cas 3me cas

1

2

Ouvrir la porte

Maintenir la porte ouverte

Porte ouverteT1/2

1

2

Ouvrir la porte


Porte ouverteT1/2

ConclusionLa transition ne peut pas trefranchie.

ConclusionLa transition ne peut pas trefranchie.

ConclusionLa transition est obligatoirementfranchie ce qui entrane :lactivation de ltape 2.et la dsactivation de ltape 1.

Etape 1 : nest pas active.T1/2 : non valide

La porte nest pas ouverte :Etape 1 : active.T1/2 : valide.Rceptivit : Fausse

La porte est ouverte : Etape 1: active.T1/2 : valide.Rceptivit : Vraie

1

2

Ouvrir la porte


Porte ouverteT1/2

0 Repos

Prsence dune personne

Porte ouverte

15 secondes coules

Porte ferme

Ouvrir la porte


Fermer la porte

1

2

3


38

2 - Exercice rsoudre

Systme : Poste automatique de perage.

Fonctionnement :

La mise en marche par impulsion sur le bouton poussoir m dclenche le fonctionnement suivant :

Serrage de la pice percer. Perage de la pice. Desserrage de la pice perce en fin de perage.

Travail demand : Complter le tableau suivant sur une feuille de copie :


Dpart cyclem

C2

C1

M2

S

Mors de serrage

Foret

M1 51

4

3

2

l20

l21

l11l10

Description de la tche Cette tche commence si Cette tche prend fin si

Repos

Serrer la pice

CHAPITRE 2

LE GRAFCET

LEON N 2

Le GRAFCETdun point de vue du systme

NOTIONS IMPORTANTES

- LE POINT DE VUE DU SYSTME- LES AUTRES POINTS DE VUE

40

LE GRAFCET DUN POINT DE VUE DU SYSTEME




2) Exemple introductif : Machine laver le linge

a) Fonctionnement :

La machine laver le linge peut laver, rincer et essorer :

Le lavage seffectue ds la mise en marche de la machine Le rinage suit le lavage Lessorage est effectu aprs le rinage.

b) Analyse du fonctionnement :

Les tches principales effectues par la machine au cours dun cycle sont :

Attendre Laver le linge Rincer le linge Essorer le linge

Chapitre 2Leon n 2 : Le GRAFCET dun point de vue du systme

41

c) Conditions de dbut et de fin de chaque tche :

II - LE GRAFCET DUN POINT DE VUE DU SYSTEME :

La description du comportement dun systme est dtermine par un GRAFCET qui prend en comptele point de vue selon lequel lobservateur simplique dans le fonctionnement. On distingue alorstrois points de vue de GRAFCET :

GRAFCET dun point de vue du systme.

GRAFCET dun point de vue de la partie oprative (PO).

GRAFCET dun point de vue de la partie commande (PC).

On se limitera dans cette leon ltude du GRAFCET dun point de vue du systme.

Dfinition :Le GRAFCET dun point de vue du systme donne une description des tches qui contribuent latransformation de la matire duvre, sans prciser les moyens techniques mis en uvre.Dans le cas du systme machine laver le linge le GRAFCET dun point de vue du systme est :

Systme

p.c p.o

Practionneurs

Capteurs

P.C

P.O


N de la tche Dsignation de la tche Cette tche dbute si Cette tche prend fin si

0 Attendre Linge essor Mise en marche

1 Laver le linge Mise en marche Linge lav

2 Rincer le linge Linge lav Linge rinc

3 Essorer le linge Linge rinc Linge essor

42

III - ACTIVITES DE TRAVAUX PRATIQUES


IV - EXERCICES DAPPLICATIONS

1 - Exercice rsolu :

Poste de perage.

a) Donnes :

Mise en situation du systme.

Attendre

Laver le linge

Rincer le linge

Essorer le linge

Mise en marche

Linge lav

Linge rinc

Linge essor

Le GRAFCET dun point de vue du systme tient compte seulement des tches principales effectues sur la matire duvre.


Retenons

43

Fonctionnement :

La mise en marche par impulsion sur le bouton poussoir m dclenche le fonctionnement suivant : Serrage de la pice percer par la sortie de la tige du vrin C2. Perage de la pice : Sortie de la tige du vrin C1 et rotation du foret. Rentre de la tige du vrin C1 avec rotation du foret. Desserrage de la pice perce : Rentre de la tige du vrin C2

b) Travail demand :

Etablir le GRAFCET dun point de vue du systme.

c) Solution :

Dcrivons les tches effectues par le systme en utilisant des verbes linfinitif et sans tenircompte de la technologie utilise. La description doit porter sur les modifications apportes par lesystme sur la matire duvre pour lui procurer la valeur ajoute.Les tches du systme sont :

Attendre. Serrer la pice Percer la pice. Desserrer la pice

Listons les conditions permettant au systme de passer dune tche une autre :

Reprsentons le fonctionnementpar un GRAFCET dun point de vuedu systme :

Attendre

Serrer la pice

Percer la picePice perce

Pice desserreDesserrer la pice

Pice serre

Mise en en marche


N de la tche Description de la tche Cette tche dbute si Cette tche prend fin si

0 Attendre Pice desserre Mise en marche

1 Serrer la pice Mise en marche Pice serre

2 Percer la pice Pice serre Pice perce

3 Desserrer la pice Pice perce Pice desserre

44

2 - Exercice rsoudre : Systme de formage de pices en tle.

Fonctionnement :

Loprateur place la pice sur le plateau et appuie sur le bouton poussoir m pour lancer le cyclesuivant :

Dplacement de la pice pour la mettre sous le pilon par la rotation du plateau.

Formage de la pice : Avance de la matrice Descente du pilon Monte du pilon Recul de la matrice.

Questions:

1 - Donner les tches du systme, sans prciser la technologie utilise, en les exprimant par des verbes linfinitif.

2 - Sur le tableau suivant, indiquer la condition de dbut et la condition de fin pour chaque tche.

3 - Donner le GRAFCET dun point de vue du systme relatif au fonctionnement donn.


N de la tche Description de la tche Cette tche dbute si Cette tche prend fin si

45

Savoir plus :LES ASCENSEURS LECTRIQUES

Le moteur lectrique fut utilis dans les ascenseurs partir des annes 1880. Les premiersascenseurs lectriques furent fabriqus en 1887 l'initiative de l'inventeur allemand Werner vonSiemens. Mue par un moteur lectrique plac sous son plancher, la cabine mise au point parSiemens coulissait le long des glissires l'aide d'engrenages pignons. Pendant les douze annesqui suivirent, l'usage d'ascenseurs lectriques quips d'engrenages vis reliant le moteur etle tambour se gnralisa, sauf dans les btiments trs hauts. Sur le tambour d'un ascenseur, lalongueur du cble de levage, et donc la hauteur laquelle peut s'lever la cage, est limite par lataille du tambour. Cette limitation et les difficults de fabrication ont empch l'utilisation desmcanismes tambour dans les gratte-ciel. Les avantages de l'ascenseur lectrique - efficacit,cots d'installation relativement faibles et vitesse pratiquement constante quelle que soit lacharge - incitrent cependant les inventeurs chercher des moyens d'utiliser l'nergie lectrique desfins motrices dans les gratte-ciel. Des contrepoids combins des poulies entranes lectrique-ment rsolurent le problme.


cble ou systmede cblecage

contrepoids

amortisseur au sol

systme defreinage

cabinedascenseur

rampe deguidage

moteur dascenseurlectrique

systme de contrle

tambour (treuil)

CHAPITRE 3

LA PROJECTIONORTHOGONALE

ET LACOTATION DIMENSIONNELLE

NOTIONS IMPORTANTES

- DISPOSITION DES VUES- CORRESPONDANCE DES VUES- CHOIX DES VUES- COTATION DIMENSIONNELLE

47

LA PROJECTION ORTHOGONALE ET LACOTATION DIMENSIONNELLE

I - MISE EN SITUATION :



2) Exemple introductif Cale rglable en hauteur

a) Prsentation du systme :

Le dessin densemble suivant reprsente unecale rglable en hauteur utilise pour positionnerdes pices par rapport un plan horizontal. La rotation de la vis molete 6 assure ledplacement vertical de la borne 2.

b) Travail demand :

Colorier sur les deux vues du dessin ci-dessousles parties visibles des pices suivantes : a) Corps N1 en bleu c) Semelle N3 en vert b) Borne N2 en rouge d) Coulisseau N4 en jaune

Chapitre 3La projection orthogonale et la cotation dimensionnelle

48

II - A PROJECTION ORTHOGONALE :

1) Rappel

a) Dfinition de la projection orthogonale :

Cest la projection perpendiculaire de lobjet sur un plan de projection parallle une face de lobjet reprsenter.

b) Disposition et correspondance des vues :

En observant cette pice suivant les diffrentes flches indiques, on obtient la disposition suivante desdiffrentes vues de la pice.


Rainure en UEntaille

49

c) Choix des vues :

On choisit les vues reprsentatives comportant le moins de parties caches.

2) Application sur le corps de la cale rglable

Le corps (1) de la cale rglable en hauteur est obtenu par enlvement de la matire partir dunvolume mtallique en forme de paralllpipde rectangle. Afin de faciliter sa reprsentation on vaprocder par tapes.


Charnire

1- En pratique un objet est dfini compltement par un nombre minimal de vues.2- Reprsenter les dtails du dessin simultanment sur les trois vues en utilisant les lignes de projection, soit directement ou travers la charnire.

Retenons

50


51

3) Terminologie

a) Pices de formes prismatiques :

b) Pices de rvolution


52

III - COTATION DIMENSIONNELLE

Coter une pice cest indiquer ses dimensions ( linaires ou angulaires ) relles en mm sur le dessin.

a) Exemple 1 :

b) Exemple 2 :




1 - Exercice rsolu :

Donnes : On donne le support-galet par une reprsentation en perspective et trois vues incompltes.


Cote

Ligne dattache

Ligne de cote

53

Travail demand :

1) Complter les trois vues 2) Faire la cotation dimensionnelle :

Cotation dencombrement Cotation de forme et de position du perage suprieur.

SUPPORT DE GALET


54

Rsolution de lexercice


55


Soustraction des volumes P rojection orthogonale

2 - Exercices rsoudre

Exercice N1 : Complter pour chacune des tapes suivantes la reprsentation de la pice en projectionorthogonale.

56

Exercice N2

Prsentation :

On donne la pice chape reprsente par une photo, un dessin en perspective et une projectionorthogonale par trois vues.

Dessin en prespective de la chape


Rainure en U

Entaille

57

Travail demand :

1) Complter : la vue de face, la vue de gauche et la vue de dessous.2) Coter lentaille, la rainure en U.


58

SAVOIR PLUSPlan dhabitation

Autrefois, les architectes dessinaient les plans manuellement, en utilisant un matriel de dessin,tels que :Ts, querres, crayons, compas, gommes, .

Lvolution technologique a permis aux architectes lexploitation doutils informatiques adquatset performants, permettant une meilleure prsentation en moins de temps.

Lexemple suivant reprsente le plan architectural dune habitation dessine laide dun logicielde DAO (dessin assist par ordinateur).


CHAPITRE 4LES FONCTIONS LOGIQUES

DE BASE

LEON N 1Introduction aux fonctions

logiques de base

NOTIONS IMPORTANTES

NOTIONS DE FONCTION LOGIQUE DE BASE :- FONCTION OUI - FONCTION NON - FONCTION ET - FONCTION OU

60

INTRODUCTION AUX FONCTIONSLOGIQUES DE BASE




2) Exemple introductif :

Systme : Mini-perceuse avec support.

La mini-perceuse permet de raliser des perages, de faibles diamtres, sur une plaque de circuit imprim. Laction sur un interrupteur S entrane le fonctionnement du moteur M de ce systme. Aurelchement de S, la mini perceuse sarrte.

Le tableau suivant traduit le fonctionnement du moteur M.

Chapitre 4Leon n 1 : Introduction aux fonctions logiques de base

Bouton poussoir S Moteur M

Non actionn A larrt

Actionn En marche

61

Conclusion :On remarque que le bouton poussoir de commande S ne peut prendre que deux tats physiques : Sactionn ou S non actionn ; ces deux tats on associe deux tats logiques tels que :

Si le bouton poussoir S est actionn : On associe S ltat logique vrai. Si le bouton poussoir S est non actionn : On lui associe ltat logique faux.

Convention :

II - VARIABLES BINAIRES

1) Dfinition

Une variable logique, appele aussi binaire, est une grandeur qui ne peut prendre que deux tatslogiques auxquels on associe les valeurs binaires 0 et 1.

Exemple

Dans le cas de la mini-perceuse : Le bouton poussoir S est actionn, alors on lui attribue la valeur binaire 1 Le bouton poussoir S nest pas actionn, alors on lui attribue la valeur binaire 0

Le moteur lectrique M est en marche, alors on lui attribue la valeur binaire 1 Le moteur lectrique M est larrt, alors on lui attribue la valeur binaire 0

2) Variables dentre

On associe aux organes de commande (bouton poussoir, capteur, interrupteur, etc) du systme, lenom de variables dentre.

Les tats vrai et faux sont le plus souvent remplacs par des chiffres 1 et 0. Ltat faux est reprsent par 0 et ltat vrai par 1.


Etat Valeur binaire (ou logique)

Bouton poussoir S Actionn S=1

Non actionn S=0

Moteur M En fonctionnement M=1

A larrt M=0

62

Exemples :

1- Au bouton poussoir dune mini-perceuse, on associe la variable logique S .2- Pour le systme suivant, les variables dentre sont : l10,l11,l20,l21, l30, et l31

3) Variable de sortie

On associe aux actionneurs et aux practionneurs (Lampe, sonnerie, moteur) du systme, le nom devariables de sortie.

Exemple :

Au moteur de la mini-perceuse, on associe la variable de sortie M.

III - FONCTION LOGIQUE

Dfinition dune fonction logiqueUne fonction logique est une relation entre une ou plusieurs variables binaires dentre et unevariable binaire de sortie.


Rservoir

Doseur

Moteur lectrique

Tapis T

l20 l21l31

l10 l11

l30

Remplissage Bouchage

Capteur deposition

Systme de remplissage et debouchage de bouteilles

EV C2

C3

C1

63

IV - LES FONCTIONS LOGIQUES DE BASE

1) Fonction OUI ou galit (YES en anglais) :

a) Enonc

On se propose de commander une sonnerie de maison H par un bouton poussoir S. Le fonctionnementest tel que :

Si on appuie sur S la sonnerie retentit. Si on relche S la sonnerie sarrte.

b) Table de vrit

La table de vrit permet danalyser le fonctionnement du systme. Cest un tableau rsumant les tatslogiques des variables de sortie prenant en compte tous les tats logiques possibles des variablesdentre.

Il y a identit entre les tats logiques de S et H.

Schma explicatif

Notons que lon a une variabledentre et deux lignes dans la table

de vrit.On a une ligne par combinaison des

valeurs binaires des variablesdentre.

S H0 01 1


Interrupteur S

Sonnerie H

Neutre Phase

64

c) Equation logique

Cest la forme la plus condense dcriture dune fonction logique.

H = SOn lit H gal S

d) Schma lectrique contacts

Le schma lectrique contacts est une illustration en logique cble de la fonction logique tudie.Les variables dentre sont reprsentes par des contacts.

e) Symbole logique

Cest une expression graphique normalise dune fonction logique.

f) Dfinition de la fonction OUI

Ltat logique de la variable de sortie est toujours gal celui de la variable dentre.

g) Exemples dapplication

Sonnerie du lyce. Klaxon de la voiture. Chignole lectrique. Vitre lectrique de la voiture. Lampe de bureau.

h) Notion de chronogramme :

Un chronogramme est un graphe qui permet de visualiser en fonction du temps les tats logiques dessorties et des entres dun systme.


Symbole europen Symbole amricain

S H SOU

H1

+ H

S

65

En runissant les diffrents chronogrammes, on peut tudier lvolution des comportements desvariables de sortie prenant en compte les tats logiques des entres.

Pour la fonction OUI, on obtient :

2) Fonction NON ou complmentation : (NOT en anglais)

a) Enonc

Lintrieur du coffre dune voiture est clair par une lampe H qui sallume louverture de la porte dece coffre. Elle steint lorsquon ferme cette porte (capteur S actionn).

S : est un capteur de position qui commande la lampe H.

Schma explicatif

Les ordonnes sont graduesen 0 et 1 logiques

Au niveau bas(Low),on associe le 0 logique ;au niveau haut(High),on associe le 1 logique

Image de coffre ouvert de voiture

S1

0H1

0


Capteur S

Lampe H

66

b) Table de vrit

Il y a complmentation entre les valeurs binaires des variables S et H. Lorsque S=0, on a H=1 Quand S=1, on a H=0.c) Equation logique

H = SOn lit H = S barre

Les tats logiques des variables S et H sont dits complmentaires.

d) Schma contacts

S est un contact de fin de course action mcanique. Il est reprsent dans la position ferme aurepos. On dit que S est un contact normalement ferm (NF)

e) Symbole logique

f) Dfinition de la fonction NON

Ltat logique de la variable de sortie est le complment logique de ltat de la variable dentre.

Symbole europen Symbole amricain

Notons que lon a une variabledentre et deux lignes dans la

table de vrit. On a une ligne parcombinaison des valeurs binaires

des variables dentre.

S H0 1

01


67

g) Exemple dapplication

La lampe dclairage de lintrieur dun rfrigrateur : Steint lorsque la porte est ferme : Contact S actionn. Sallume lorsque la porte est ouverte : Contact S libr.

h) Chronogramme

Le chronogramme de la fonction NON est :

3) Fonction ET ou produit logique (AND en anglais)

a) Enonc

Afin dassurer la scurit de lutilisateur et du systme rtroprojecteur, la lampe halogne H nesallume que si :

On appuie sur le bouton de mise en marche S1ET

On ferme le couvercle (contact S2 actionn)

Photo de Rtroprojecteur


S10

H10

68

b) Table de vrit

H sallume si S1 et S2 sont simultanment actionns.

c) Equation logique

H = S1.S2On lit : S1 ET S2

d) Schma contacts

Remarque : S1 et S2 sont branchs en srieS1 est un contact reprsent dans la position ouvert au repos. On dit que S1 est un contact normalementouvert (NO).

Schma explicatif

Notons que lon a deux variables dentre et quatre

lignes dans la table de vrit.

S1 S2 H0 0 00 1 01 0 01 1 1


Interrupteur S1 Capteur S2

Lampe H

Phase

Neutre

69

e) Symbole logique

f) Dfinition de la fonction ET :

Ltat de la variable de sortie H est ltat logique 1 si et seulement si toutes les variables dentresont ltat logique 1.

g) Exemples dapplication :

Exemple 1 :Les trains lectriques sont quips dun dispositif de scurit qui ne permet le dmarrage du train quesi toutes les portes sont fermes.

Exemple 2 :Pour des raisons de scurit, le circuit lectrique dune machine de dcoupage de la tle estcommand par deux boutons poussoirs (espacs) branchs en srie. La machine ne fonctionne que siles deux mains de louvrier appuient simultanment sur les deux boutons poussoirs.

h) Chronogramme :

Le chronogramme de la fonction ET est :

S110

S2

H10


70

i) Proprits de la fonction ET :

Elles permettent de simplifier des expressions logiques.

j) Activits de travaux pratiques :

4) Fonction OU ou somme logique (OR en anglais)

a) Enonc

La serrure H dune porte dimmeuble est commande par un bouton poussoir S1 situ prs de laserrure OU, sparment, par dautres boutons S2 , S3 , S4 , S5 , placs dans chaque tage.Pour faciliter ltude, on sintressera uniquement au fonctionnement de la serrure par S1 ou S2.

Les proprits prcdentes peuvent tre vrifies travers les activits de travauxpratiques du manuel dactivits.

Porte dimmeuble


0 : lmentabsorbant

1 : lmentneutre Idempotence Complmentation Commutativit Associativit

A . 0 = 0 A . 1 = A A . A = A A . A = 0 A . B = B . A A . B . C= A .(B . C) =(A . B) . C

71

b) Table de vrit

H fonctionne lorsque, au moins un bouton est actionn.

c) Equation logique

H = S1 + S2On lit : S1 OU S2

d) Schma contacts

Remarque : S1 et S2 sont branchs en parallle

e) Symbole logique

Schma explicatif

Notons que lon a deux variables dentre et quatre

lignes dans la table de vrit

S1 S2 H0 0 00 1 11 0 11 1 1


Interrupteur S2

Interrupteur S1Serrure H

Neutre

Phase

72

f) Dfinition de la fonction OU :

La variable de sortie est ltat logique 1 si et seulement si au moins une de ses variables dentre est ltat logique 1.

g) Exemple dapplication

Le circuit lectrique dune administration, permet aux diffrents agents dappeler le chaouch, partir deleurs bureaux, par simple appui sur un bouton poussoir. Lappel est obtenu par le fonctionnement dunesonnerie.

h) Chronogramme

i) Proprits de la fonction OU :

Elles permettent de simplifier des expressions logiques.

j) Activits de travaux pratiques :

5) Ecriture dune table de vrit

Rappelons que : pour une seule variable dentre S1, on a deux lignes dans la table de vrit, reprsentantles combinaisons possibles des valeurs binaires que peut prendre cette variable.

Nombre de combinaisons de S1 = 2


S101


0 : lmentneutre

1 : lmentabsorbant Idempotence Complmentation Commutativit Associativit

A + 0 = A A + 1 = 1 A + A = A A + A = 1 A + B = B + A A + B + C = A +(B + C) =(A + B) + C

73

pour deux variables dentre S1 et S2, on a quatre lignes dans la table de vrit,reprsentant les quatre combinaisons possibles des valeurs binaires que peuvent prendreces variables.

Nombre de combinaisons de S1 et S2 = 4

Considrons le cas de trois variables dentre.Lajout S1 et S2 dune troisime variable S3, exige un nombre de combinaisons tenant compte desquatre combinaisons des deux variables S1 et S2 prcdentes.

pour S3=0 On a : Do

pour S3=1 On a : Do

La table de vrit complte est alors :

Dune faon gnrale, le nombre de combinaisons de n variables dentre est gal 2n

Exemples :

cas de 3 variables on a : 23 = 8 combinaisons

cas de 4 variables on a : 24 = 16 combinaisons

S100

S201

1 11 0

S3

0

S20011

S10110

S300 0 0

S20 0 11

S10 110

S3

1

S20 0 1 1

S10 1 1 0

S31 1 1 1

S20 0 1 1

S10 1 1 0

S30 0 0 0

S20 0 1 1

S10 1 1 0

1 1 0 1 1 1 1 0 1 1 0 0


74


1- Exercices rsolus :

Exercice N1

a) Mettre en quation le schma lectrique contacts.

b) Reprsenter le schma contacts relatif lquation logique suivante

Exercice N2

a) Mettre en quation le logigramme.

(Logigramme : On reprsente lquation en utilisant les symboles logiques).

Schma lectrique contacts Equation

H1 = S1.(S2 + S3)

Equation Schma lectrique contacts

H2 = S1.S2 + S3

Logigramme Equation

H3 = (S1 + S2).(S1 + S2)

H2+ S2S1

S3


75

b) Traduire lquation logique suivante par un logigramme

2 - Exercices rsoudre :

Exercice N1

Etablir, sur votre cahier dexercices, les schmas contacts correspondant aux quations suivantes :

Exercice N2

Etablir, sur votre cahier dexercices, les logigrammes correspondant aux quations suivantes :

Equation Logigramme

H4 = S1.S2 + S1.S2

H1 = S1.S2 + S3

H2 = (S1 + S2 ). S3

H1 = S1.S2 + S3

H2 = (S1 + S2). S3


CHAPITRE 4LES FONCTIONS LOGIQUES

DE BASE

LEON N2Reprsentation et simulation

NOTIONS IMPORTANTES

REPRSENTER ET SIMULER UNE FONCTION :- EN TECHNOLOGIE LECTRONIQUE- EN TECHNOLOGIE PNEUMATIQUE

77

REPRSENTATION ET SIMULATION DES FONCTIONS LOGIQUES DE BASE

I - Circuit logique

La ralisation dune fonction logique peut tre obtenue en utilisant les diffrentes technologiessuivantes :

Electrique Electronique Pneumatique

II - Reprsentation en technologie lectronique

1) Prsentation des circuits intgrs logiques

Les fonctions logiques sont reprsentes par des oprateurs appels portes logiques.Ces portes se prsentent sous forme de circuits intgrs.

Un circuit intgr logique comprend gnralement plusieurs portes logiques. Il est prsent dans unbotier comme celui qui est dessin ci-dessus. Celui-ci possde 14 broches. Dautres en ont 16 (ouplus). Une gorge ou rainure sert de repre pour lidentification des broches.

La rfrence du circuit intgr est inscrite sur le botier.

Il y a deux grandes familles de circuits intgrs logiques : Famille 1 : Circuit intgr TTL (reconnu par la rfrence 74 x x)TTL : signifie Transistor Transistor Logic La tension nominale dalimentation est : 5V 0,5V (ne jamais lever la tension au del de 7V)

Vue de dessus

Chapitre 4Leon n 2 : Reprsentation et simulation

78

La puissance moyenne absorbe est de lordre de 10mW par porte. Famille 2 : Circuit intgr CMOS (reconnu par la rfrence 40 x x).Ces circuits se distinguent par une consommation nettement plus faible que celle des circuitsTTL. La dissipation par porte est de lordre de : 2.5 mW.

La tension nominale dalimentation est comprise entre 3 et 18V.

Brochage des circuits intgrs TTL et CMOS.

Circuit intgr TTL Circuit intgr CMOS


79

2) Reprsentation de la fonction NON

Le circuit intgr utilis est le 7404. Il comprend 6 portes NON

Quand le bouton poussoir S est relch, la broche (13) est en lair. Le potentiel de la broche 13est flottant. Alors le niveau logique de la sortie H risque dtre incertain. Que faut-il faire ?

Il faut forcer cette broche (13) (qui est relie la sortie du bouton poussoir) la masse travers unrsistor R. Ltat logique de la sortie H ne risque plus dtre hasardeux.

La solution technologique adopter est reprsente par le schma suivant, o la broche (13) est lie travers le rsistor R la broche masse.

Masse


80

3) Reprsentation de la fonction ET

Le circuit intgr utilis est le 7408. Il comprend quatre portes ET .

4) Reprsentation de la fonction OU

Le circuit intgr utilis est le 7432. Il comprend quatre portes OU

Masse

Masse


81

III - Reprsentation en technologie pneumatique

Les fonctions logiques sont reprsentes par des oprateurs appels portes logiques.Ces portes se prsentent sous forme de cellules pneumatiques.

1) Diffrentes cellules

La prsence de la pression en A permet de vaincre la prsence de la pression en P (pressionpermanente), car la surface de contact de lair comprim est plus grande en A quen P .Le clapet est alors pouss vers la gauche : la pression la sortie est prsente en S. On a :

A = 1 et S = 1

Labsence de la pression en A libre le clapet : La pression la sortie est absente.On a : A = 0 et S = 0

En labsence de signal pneumatique en A , le clapet est pouss par la prsence de la pressionen P : la pression passe S . On a :

A = 0 et S = 1

En prsence dune pression en A , le clapet est pouss vers la gauche, obturant larrivede lair comprim en P : La sortie est isole par rapport P

A = 1 et S = 0

Cellule OUI

La cellule OUIdlivre le signal desortie S lorsque lesignal de pilotageA est prsent.

S = A

Cellule NON

La cellule NONdlivre le signal desortie S, ltatde repos de lacellule.Ce signal disparatlorsque le signal depilotage apparat.

S = A


82


Cellule ET

La sortie S ne peutprendre la valeur 1que si les deuxsignaux dentre A ET B sontprsents.

Cellule OU

La cellule OUdlivre un signalde sortie S si lesignal A den-tre OU le signalB dentre (oules deux) sont pr-sents.

2) Schma de cblage

a) Fonction OUI

83

b) Fonction NON

Remarque : une cellule associable ncessite lemploi d :

Une plaque dentre : repre 1 Une plaque de sortie : repre 3 Un corps de cellule (ou embase) : repre 2 .

c) Fonction ET

- H1 est un voyant pneu-matique- S1 est un bouton pous-soir pneumatique

Il existe des cellules pneuma-tiques embases indpendan-tes et dautres embases asso-ciables. La figure ci-contremontre une cellule OU embases associables.

H1 : voyant pneumatiqueI : cellule ET associableS1 et S2 : Boutons poussoirs pneumatiques.


84

d) Fonction OU


H2 : voyant pneumatiqueJ : cellule OU associableS1 et S2 : Boutons poussoirs pneumatiques.


85

CHAPITRE 5

LA REPRSENTATIONEN COUPE

ET LES FILETAGES

LEON N1La coupe simple

NOTIONS IMPORTANTES

MODE OPRATOIRE DE LA COUPE- APPLICATIONS- EXERCICE RSOLU- EXERCICE FAIRE

86

LA COUPE SIMPLE




2) Exemple introductif : vrin double effet

a) Prsentation :

Notre tude portera sur lquerre de fixation du vrin pneumatique double effet sur le plan detravail.

Dessin en perspectivede lquerre

vrin pneumatique double effet avec querre

Chapitre 5Leon n 1 : La coupe simple

b) Reprsentation de lquerre en projection orthogonale :

87

II - REPRSENTATION DUNE PIECE EN COUPE SIMPLE

Afin de rendre visibles les dtails cachs (les formes intrieures), on ralise une coupe simple,selon les tapes suivantes :

Choisir le plan de coupe passant par les dtails montrer

Enlever par la pense la partie de la pice qui existe entre lobservateur et le plan de coupe. Projeter la partie restante sur un plan.

Cest la vue de face en coupe de notre dessin projete sur un plan P.


Retenons

88

Reprsenter la vue de face en coupe et tracer ses hachures

Indiquer le plan de coupe sur la vue de dessus ou sur la vue de droite par un trait daxerenforc aux deux extrmits ; Indiquer le sens dobservation par deux flches en trait fort ; Reprer ce plan par deux mmes lettres majuscules ; Dsigner la vue en coupe par les mmes lettres que le plan de coupe, (A-A, B-B, C-C, )


89

III - EXERCICES DAPPLICATIONS

1) Exercice rsolu

Le bureau dachat de votre entreprise veut passer une commande de fabrication de 1000 bagues (voiractivit de dcouverte). Vous tes charg de produire le dessin de cette bague pour le joindre au cahierdes charges de la commande. Ce dessin est dfini par sa vue de dessus, sa vue de gauche et sa vue deface incomplte. On vous demande de complter la vue de face en coupe A-A.


90


Corrig de lexercice :

A - A

91

2) Exercice rsoudre :

On donne ci-dessous le dessin incomplet dune bride de fixation par sa vue de face, sa vue de gaucheet sa vue de dessus. A fin de dfinir correctement toutes les formes de cette bride, on vous propose decomplter :

La vue de face La vue de gauche en coupe B-B. La vue de dessus.


CHAPITRE 5

LA REPRSENTATIONEN COUPE

ET LES FILETAGES

LEON N 2

LES FILETAGES

NOTIONS IMPORTANTES

- PICE FILETE- PICE TARAUDE- ASSEMBLAGES- APPLICATIONS

93

LES FILETAGES

I - Exemple introductif : Vrin double effet

1) Rappel sur les lments filets:

a) Filetage extrieur:

La pice filete est appele vis .

Exemples rels de vis

b) Filetage intrieur ou taraudage :

La pice taraude est appele crou .

Exemples rels dcrous

Vis tte hexagonale (H) Pice perce et filete Vis tte cylindrique hexagonale creuse (CHC)

Chapitre 5Leon n 2 : Les filetages

94

Trou taraud dbouchant : Trou taraud borgne :

II - EXERCICES DAPPLICATIONS :

1) Exercice rsolu :

Travail demand :

a) Dsigner les lments indiqus par les flches. b) Colorier :

La vis en bleu. Lcrou en rouge.

c) Coter la longueur du filetage de la vis.

..............................................

..............................................

...........................................


95

Solution :

2) Exercice rsoudre

a) Reprsenter sur les trois vues le trou taraud dfini ci-dessous ( La vue de face est en coupe ). Diamtre nominal : 18 mm Profondeur du taraudage : 25 mm

b) Coter le trou taraud (cotes de forme et de position).


Bout de la vis

Fond du perage

Fin du taraudage

43

96

Savoir plus :

PRESSE TYPOGRAPHIQUE

Premire presse dimprimerie : Les premires presses dimprimerie taient vis, tout comme lespressoirs employs par les fermiers pour fabriquer de lhuile dolive. Le systme vis crou permetde multiplier normment leffort de lhomme. Compares aux machines daujourdhui, ellestaient lentes, produisant seulement 250 exemplaires par heure.

La machine utilise pour transfrer de lencre dune plaque (ou forme) dimpression sur unefeuille est appele une presse. Les premires presses typographiques en bois, comme celles du XVIesicle, fonctionnent avec un systme de vis de serrage conu pour exerer une pression sur la formedimpression, place face vers le haut sur un plateau horizontal, le marbre. Le papier, gnralementhumect, est appuy contre les caractres par une surface mobile, appele platine. Les partiessuprieures des montants de la presse sont gnralement bloques contre le plafond de sa cavit.Aprs lencrage de la forme, la platine est visse vers le bas, jusqu ce quelle touche la forme. Lapresse est quipe de rails grce auxquels la forme peut sortir de la presse puis revenir sur lemarbre, sans quil soit ncessaire de relever la platine trs haut. Lopration est cependant longueet fastidieuse, et une telle presse ne peut produire quenviron 250 impressions par heure, et sur uneseule face la fois.


CHAPITRE 6

LE DESSIN DENSEMBLE

NOTIONS IMPORTANTES

- LECTURE DUN DESSIN DENSEMBLE- RGLES DE REPRSENTATION

98

LE DESSIN DENSEMBLE




2) Exemple introductif : Cl de plombier

Cette cl, permet un plombier de serrer ou de desserrer uncrou (non reprsent sur le dessin).

Cette cl est reprsente par sa photo ci-contre, par son dessindensemble en trois vues : face, gauche et dessus et par sa nomenclature( voir page suivante ).

On se propose de colorier sur les trois vues et sur la nomenclature du dessin densemble : La vis de manuvre en rouge. Les guides en bleu.

II - LECTURE DUN DESSIN DENSEMBLE

1) Dfinition :

Le dessin densemble est une reprsentation qui regroupe toutes les pices dun mcanisme.Il reprsente la disposition relative et la forme des pices et donne des ides gnrales sur lefonctionnement du mcanisme.

2) Rgles de reprsentation dun dessin densemble :

Le dess

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