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 COMMUNIQUE DE PRESSE DU 20 DECEMBRE 2013 Jacques Grosperrin, candidat de l’Union de la Droite et des Centres aux municipales de Besançon, réagit à la polémique née de sa première proposition de campagne : profiter de la liberté de fixer les montants de pénalisation du stationnement afin de relancer l’activité au  centre-ville. Non à la surenchère coercitive, oui à une « smart city » responsable. « Je me dois de donner des explications aux Bisontins : D’une part, la dépénalisation des PV de stationnement proposée par le député PS JJ Filleul est une bonne proposition car le système de sanction actuel apparaît inadapté car peu incitatif, y compris à Besançon : - L’uniformité territoriale du montant des amendes alors que les tarifs de stationnement diffèrent par commune entraîne des situations inéquitables : excessif à Besançon, dérisoire à Paris; - L’impossible couverture des rues par les ASVP (Agents de Service sur la Voie Publique) créé une injustice puisque les mauvais payeurs, sont rarement sanctionnés; - Les pannes des horodateurs, les modes de paiement trop obsolètes, et le nombre insuffisant de places de stationnement découragent les Bisontins; D’autre part, le récent rapport du Commissariat Général à la Stratégie et à la Prospective montre qu’il existe deux logiques pour faciliter le stationnement et gérer la mobilité : 1. Multiplier les parcs relais en périphérie et privilégier les déplacements en mode doux dans un objectif environnemen tal. La municipalité sortante a fait ce choix du « no auto » ; 2. Créer de s pa rkings i ntégrés au cen tre-ville afin de faciliter l’accès automobile en zone urbaine dense pour soutenir le développement économique. C’est là ma proposition ! Car le débat se situe bien là : Comment relancer les commerces de notre centre-ville ? Comment recréer de l’accessibi lité à notre hyper-centre ? Doit-on toujours avoir une politique coercitive et ne pas fair e confianc e au bon sens bisont in ? Quel service cohé rent off rir aux citoyens, consommateurs et actifs en contrepartie des impôts locaux et des sanctions pécuniaires ? Je ne pense pas qu’opposer de « méchants » consommateurs à de « bons » citoyens, comme le suggère notre député écologiste, soit à la hauteur des enjeux ! Lorsque je parle de « parking intelligent », je propose tout simplement un nouveau service aux citoyens qui alerte des disponibilités de stationnement, qui propose des modes de paiement sans contact, une progressivité du coût calculé à la minute, la verbalisation à distance à 11€. Il ne s’agit en aucun cas de raser les bâtiments de St Jacques pour créer des parkings. Il ne s’agit pas de modifier le tarif de sanction des infractions (35€ pour arrêt gênant ou 135€ et 3 points pour arrêt dangereu x). Il s’agit de travailler à un autre modèle de mobilité urbaine, qui préserve les activités et l’attractivité de Besançon.  Osons aller p lus loin : Lor sque je parle de « parking intelligent », j e propo se que Besançon devienne une « smart city », intelligen te et responsabl e. Il est temps que Besançon entre dans l’ ère

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COMMUNIQUE DE PRESSE DU 20 DECEMBRE 2013

Jacques Grosperrin, candidat de l’Union de la Droite et des Centres aux municipales deBesançon, réagit à la polémique née de sa première proposition de campagne : profiter de laliberté de fixer les montants de pénalisation du stationnement afin de relancer l’activité au centre-ville. Non à la surenchère coercitive, oui à une « smart city » responsable.

« Je me dois de donner des explications aux Bisontins :

D’une part, la dépénalisation des PV de stationnement proposée par le député PS JJ Filleul est unebonne proposition car le système de sanction actuel apparaît inadapté car peu incitatif, y compris àBesançon :

- L’uniformité territoriale du montant des amendes alors que les tarifs de stationnement diffèrentpar commune entraîne des situations inéquitables : excessif à Besançon, dérisoire à Paris;

- L’impossible couverture des rues par les ASVP (Agents de Service sur la Voie Publique) crééune injustice puisque les mauvais payeurs, sont rarement sanctionnés;

- Les pannes des horodateurs, les modes de paiement trop obsolètes, et le nombre insuffisant deplaces de stationnement découragent les Bisontins;

D’autre part, le récent rapport du Commissariat Général à la Stratégie et à la Prospective montrequ’il existe deux logiques pour faciliter le stationnement et gérer la mobilité :

1. Multiplier les parcs relais en périphérie et privilégier les déplacements en mode doux dans unobjectif environnemental. La municipalité sortante a fait ce choix du « no auto » ;

2. Créer des parkings intégrés au centre-ville afin de faciliter l’accès automobile en zone urbainedense pour soutenir le développement économique. C’est là ma proposition !

Car le débat se situe bien là : Comment relancer les commerces de notre centre-ville ? Commentrecréer de l’accessibilité à notre hyper-centre ? Doit-on toujours avoir une politique coercitive et nepas faire confiance au bon sens bisontin ? Quel service cohérent offrir aux citoyens,consommateurs et actifs en contrepartie des impôts locaux et des sanctions pécuniaires ? Je nepense pas qu’opposer de « méchants » consommateurs à de « bons » citoyens, comme le suggèrenotre député écologiste, soit à la hauteur des enjeux !

Lorsque je parle de « parking intelligent », je propose tout simplement un nouveau service auxcitoyens qui alerte des disponibilités de stationnement, qui propose des modes de paiement sans

contact, une progressivité du coût calculé à la minute, la verbalisation à distance à 11€.

Il ne s’agit en aucun cas de raser les bâtiments de St Jacques pour créer des parkings.Il ne s’agit pas de modifier le tarif de sanction des infractions (35€ pour arrêt gênant ou 135€ et 3points pour arrêt dangereux).

Il s’agit de  travailler à un autre modèle de mobilité urbaine, qui préserve les activités etl’attractivité de Besançon. 

Osons aller plus loin : Lorsque je parle de « parking intelligent », je propose que Besançondevienne une « smart city », intelligente et responsable. Il est temps que Besançon entre dans l’ère

 

 

de l’ « open data » et l’ouverture totale des données afin de responsabiliser les citoyens en leurdonnant toute l’information utile pour  faire leur choix.

Osons encore : L’open data permet de faire de la ville un lieu de convergence entre les ingénieurs,les scientifiques, les artistes, les créatifs, les développeurs, les communicants, les designers afin delibérer créativité et innovation. Proposons-leur des salles, des ateliers, des résidences d’artistes etd’étudiants, des lieux de conférence. Mettons-leur à disposition des ateliers de prototypage, deslieux de télétravail, des bâtiments numériques, des boutiques high-tech et des salles d’exposition.Fédérons au sein d’un quartier unique. Rassemblons nos talents et savoir-faire au sein d’un« cluster industriel culturel et créatif »… et pourquoi pas à St Jacques ?

Je vous annonce un grand projet de la Droite et des Centres qui redonnera sa place à Besançoncomme pôle attractif. La vision d’une nouvelle ville, plus ouverte, innovante et responsable quant àson développement.

Ces explications qui livrent par anticipation des principes forts de mon programme donneront sansdoute encore matière à critique de la part des thuriféraires de la liste « Tous pour Lui », ou deMonsieur le député du « Là pour 2020 !! », qui n’hésite pas à en appeler à la Nation sur  papier àentête de l’Assemblée afin de sauver Besançon et ses écotaxes. Des attaques mais aucun bilan etaucun programme !

Bisontines, Bisontins, indignez-vous de ce système sclérosé,Osons l’alternance ! »

Contact :Jacques Grosperrin 06.34.27.23.61. [email protected] QG de Campagne - 31, rue de Vesoul – 25000 Besançon