2 7 sle magazine du groupe eiffageynergie · 17 100 m² de commerces et restaurants, un pôle...

NOVEMBRE 2015n°23

synergieLE MAGAZINE DU GROUPE EIFFAGE

> Partageons nos valeurs

Panorama Eiffage en imagesPAGES 2 À 7

« Eiffage prend le chemin du développement à l’international » LA FEUILLE DE ROUTE DE PIERRE BERGER PAGES 10 À 12

APRR & AREA : 1,2 MILLIARD D’EUROS D’INVESTISSEMENTS POUR DÉVELOPPER LE RÉSEAU DU GROUPE AUTOROUTIEREN PAGE 19

Une nouvelle page d’histoire pour le Grand Hôtel-Dieu de Lyon40 000 m2 de bâtiments réhabilités, 11 500 m2 de constructions neuves, 8 000 m2 de cours et jardins : Eiffage donne une nouvelle jeunesse au Grand Hôtel-Dieu de Lyon (Rhône). L’opération, cédée en juin 2015 à Crédit Agricole Assurances, constitue la plus grande rénovation privée de monument historique jamais réalisée en France. Fondé au XIIe siècle, l’édifice comprend trois dômes, un cloître et des cours intérieures. Sa façade majestueuse s’étend sur 350 m.Pour ouvrir sur l’extérieur le bâtiment tout en respectant au mieux son histoire, le Groupe s’est associé à l’architecte en chef des Monuments historiques, Didier Repellin, et à Albert Constantin et Claire Bertrand de l’agence d’architecture AIA Associés.La première des trois grues prévues sur le site a été mise en place en juin 2015. En 2018, au terme des travaux, le site accueillera 17 100 m² de commerces et restaurants, un pôle tertiaire de 13 600 m², un hôtel 5 étoiles Intercontinental, un centre de conventions, des logements et la Cité internationale de la gastronomie de Lyon.

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Cure de jouvence pour le pont de la Kamoro à Madagascar1 000 véhicules empruntent chaque jour à Madagascar le pont suspendu de la Kamoro dont la construction remonte à 1937. Cet ouvrage à voie unique, qui surplombe la rivière Kamoro, va être entièrement réhabilité à l’identique. Eiffage Génie Civil et Eiffage Métal ont remporté, en mai 2015, le contrat de 12,8 millions d’euros, financé par la Banque mondiale. Un second pont à double voie de 262 m sera construit en parallèle. Les deux ouvrages permettront de fluidifier la circulation entre la capitale Antananarivo et Majunga, le principal port de la côte ouest de Madagascar, et de faciliter le développement économique de la grande île.Vingt mois seront nécessaires à la réalisation du chantier dont les études et le chiffrage ont été réalisés par la branche Infrastructures – et, plus précisément, par les équipes grands projets, la direction des moyens d’ingénierie, les collaborateurs de Via Pontis, filiale spécialisée dans la réparation structurelle d’ouvrages d’art, ainsi que les bureaux d’études d’Eiffage Métal, le tout sous la coordination du pôle projets internationaux.

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Bretagne-Pays de la Loire : un chantier en ligne !Quatre ans après son lancement, le 28 juillet 2011, le chantier de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire est conforme au planning et au budget. Les travaux de génie civil et de terrassement sont terminés ; ne restent plus que les finitions et la remise en état des voies qui ont été utilisées par les camions pour l’approvisionnement du chantier en matériel.La phase de mise en place des équipements ferroviaires est déjà réalisée pour les deux tiers, dix mois seulement après l’entrée en piste du train de pose des voies. 80 % des rails et des traverses ont été posés, ainsi que 8 500 poteaux caténaires destinés à fournir l’énergie aux trains. La mise en place des équipements électriques et de la signalisation ferroviaire progresse aussi à vitesse grand V. Deux sous-stations électriques destinées à fournir l’énergie à l’ensemble des équipements ferroviaires ont été réalisées à Juigné-sur-Sarthe (Sarthe) et au Pertre (Ille-et-Vilaine) (ci-dessus).

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Cestas, la plus grande centrale solaire d’EuropeIdéalement située dans une région à fort ensoleillement, la centrale photovoltaïque de Cestas en Gironde produira chaque année plus de 350 gigawattheures d’électricité, ce qui correspond à la consommation domestique de la population de Bordeaux. Des études de conception au pilotage du groupement, en passant par les phases de choix, de validation et de suivi de la fabrication des panneaux jusqu’à l’organisation du chantier, Clemessy a mis en place une organisation industrielle pour réaliser le projet avec la collaboration des équipes locales et de la filiale espagnole d’Eiffage Énergie. 983 500 panneaux photovoltaïques, posés sur 16 500 tables de support en acier et en aluminium, et près de 5 000 km de câbles électriques aériens et souterrains destinés à acheminer l’électricité produite vers le réseau ont été mis en place en seulement cinq mois. Le parc solaire, directement raccordé au réseau à très haute tension, sera entièrement opérationnel avant la fin de l’année 2015.

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« GreEn-ER », une université pilote à GrenobleIl n’aura fallu que trois ans aux équipes d’Eiffage pour réaliser « GreEn-ER », l’École de l’énergie et de la gestion de l’eau à Grenoble (Isère), avec les architectes de Groupe-6. Ce projet en partenariat public-privé s’inscrit dans le cadre du plan Campus de rénovation des universités françaises. Le nouveau bâtiment de 22 000 m², mis à disposition en juin 2015, qui comprend une immense agora de plus de 1 100 m², est une vitrine des meilleures technologies en termes d’économies d’énergie. Son efficacité énergétique est inférieure de 30 % aux exigences de la réglementation thermique 2012 et son niveau de perméabilité à l’air est de 0,92 m3/h.m². La conception a été particulièrement étudiée, en éliminant les ponts thermiques, en travaillant l’étanchéité de l’enveloppe et en maximisant l’éclairage naturel. L’énergie dégagée par la salle des serveurs chauffe en partie l’agora en hiver. Des centaines de capteurs permettront d’étudier le comportement des occupants des lieux et d’enregistrer les données de consommation d’eau et d’énergie. Sous l’égide d’Eiffage Concessions, les travaux ont été réalisés par Eiffage Construction en synergie avec Eiffage Énergie. « GreEn-ER » sera maintenue pendant vingt-six ans par la filiale Services d’Eiffage Concessions.

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L’A466, avant-dernier maillon de la route transeuropéenne Bordeaux-GenèveUn tout nouveau barreau autoroutier, l’A466, a été inauguré le 3 juillet 2015. Il assure la liaison au nord de Lyon (Rhône) entre les autoroutes A6 (qui relie le sud-est de Paris à Lyon [Rhône]) et A46 (qui relie Anse [Rhône] à Neyron [Ain]). Le groupe APRR a investi 80 millions d’euros pour réaliser cette section longue de 4 km, qui a nécessité deux ans de travaux. Au plan national, l’A466 constitue l’avant-dernier maillon de la route transeuropéenne Bordeaux-Genève. Au plan régional, elle assure un accès rapide à l’ouest de Lyon (A6) pour les clients en provenance de l’est de la capitale des Gaules (A46) – et inversement. La finalisation du raccordement entre l’autoroute A89 (qui relie Libourne [Gironde] à La Tour-de-Salvagny [Rhône] via Clermont-Ferrand [Puy-de-Dôme]) et l’autoroute A6 (qui est en cours d’aménagement) constituera l’ultime étape de cette grande liaison ouest/est.

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synergieDirecteur de la publication : Sophie Mairé. Rédactrice en chef : Sophie Sanchez. Ont participé à ce numéro : Marion Bentz, Maud Breheret, Amélie Chevance, Magali Géréral, Rozenn Gillet, Hélène Grimaldi, Régine Knecht. Conception - Réalisation : [email protected].

En page de couverture, vue aérienne de l’autoroute A41 au nord d’Annecy.

2-7 PANORAMA

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10-12 ENTRETIEN

« Eiffage prend le chemin du développement à l’international »Pierre Berger, brutalement décédé le 23 octobre 2015, souhaitait que le Groupe monte en puissance à l’international. Plusieurs collaborateurs de différents pays dans lesquels le Groupe est implanté l'avaient interviewé sur ce thème dans le cadre de la réalisation du dernier rapport annuel.

13-15 FOCUS

Une nouvelle architecture de marques pour Eiffage

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19-30DOSSIER

APRR & AREA : 1,2 milliard d’euros d’investissements pour développer et moderniser le réseau du groupe autoroutierUn réseau autoroutier plus sûr, plus ample, plus moderne et mieux interconnecté au réseau routier secondaire : tels sont les principaux objectifs des investissements qui seront réalisés par APRR & AREA dans le cadre des contrats de plan 2014-2018 et du plan de relance autoroutier. Avec, à la clé, la création ou le maintien de milliers d’emplois dans les travaux publics et dans les services.

ÉditoHommage à Pierre BergerLe 23 octobre 2015 restera une journée noire dans la longue l’histoire d’Eiffage. Nous avons perdu notre président-directeur général, celui qui depuis cinq ans bientôt nous donnait le cap et nous apportait son expérience, sa passion de nos métiers et son énergie juvénile. Son enthousiasme communicatif et son leadership nous aidaient à affronter les difficultés du quotidien et à nous projeter dans un futur passionnant.Pierre Berger a assimilé rapidement et porté les valeurs d’Eiffage avec, en premier lieu, l’actionnariat salarié. Plus que jamais, dans les mois qui viennent, grâce à lui, notre avenir restera entre nos mains.Nous conserverons précieusement le souvenir de Pierre Berger, beaucoup trop tôt disparu. Nous aurons à cœur de poursuivre dans les voies qu’il nous a tracées, de terminer les actions de transformation qu’il a lancées : productivité de nos chantiers, efficacité et compacité de notre organisation, synergie entre nos branches, formation de nos collaborateurs, internationalisation de nos activités – tant de travaux que de concessions.Tous ces chantiers de transformation d’Eiffage visent à rester ce que nous sommes dans un monde qui change : un leader des métiers du BTP, capable de réaliser nos chantiers, des plus petits aux plus grands et plus complexes, dans le respect des budgets, de la qualité et des délais ; un grand groupe de concession d’infrastructures capable de s’engager dans la durée sur la conception, la réalisation, le financement de grands ouvrages.Nous avons, fruit de notre histoire, de notre travail, la confiance de nos clients. Nous avons prouvé en 25 ans d’actionnariat salarié que nous étions solidaires et que nous savions défendre nos valeurs. Pierre Berger nous a montré ce qu’il fallait faire pour progresser et nous moderniser dans le respect de notre culture, dans notre attachement à nos métiers.Passés le deuil et le recueillement, le Comex d’Eiffage a repris le travail sous ma direction et avec la contribution de Jean-François Roverato. Nous reprenons la feuille de route de Pierre Berger, en particulier pour le développement international, telle qu’il l’avait exposée dans l’entretien que vous retrouvez dans ce numéro de Synergie.

16-17 L’INVITÉ

Alain Maugard, président de Qualibat« Avec la transition énergétique et écologique, les acteurs du BTP sont redevenus les locomotives de la transformation de la société. »

18 ÉVÉNEMENTS

31-33 NOUVEAUX CONTRATS

34-38 CHANTIERS EN COURS

39-41 RÉALISATIONS

42-44 INTERNATIONAL

45-47 INITIATIVES

MAX ROCHE, DIRECTEUR GÉNÉRAL D'EIFFAGE

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SOMMAIRE

clés en main, en association avec une entreprise locale implantée dans le pays concerné, et la croissance externe, c’est-à-dire le rachat par Eiffage d’une entreprise de construction locale en fort développement. Ainsi, en dehors d’Europe, nous avons fait l’acquisition en 2014 et début 2015 de deux entreprises spécialisées dans la construction de ponts, ICCI en Amérique du Nord (Canada) et Puentes y Torones en Amérique du Sud (Colombie).Pour créer plus de valeur, nous devons apporter à cesnouvelles entreprises l’expertise technique de notreGroupe, sa capacité à manager des grands projets, le cas échéant ses ressources financières et, naturellement, ses exceptionnelles ressources humaines. En Pologne, nous avons débuté en 2014 la construction clés en main de l’un des plus grands centres commerciaux du pays en combinant les ressources locales du Groupe – Eiffage Polska – avec celles des équipes françaises d’Eiffage Construction Grands Projets.

Christoph Bleckmann. Quelles synergies peuvent être générées par les différentes branches d’Eiffage dans les pays où le Groupe est déjà implanté ?

P.B. : En France, j’encourage beaucoup les offres intégrées Eiffage qui, en réunissant plusieurs

Christoph Bleckmann, gérant d’Élomech, filiale allemande d’Eiffage Énergie. Quelle est votre stratégie pour mener l’internationalisation d’Eiffage ?

Pierre Berger : Le bilan solide du Groupe nous permetd’amplifier notre développement à l’international dans tous nos métiers, de la construction aux concessions. Nous suivons deux voies. Les projets

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« EIFFAGE PREND LE CHEMIN DU DÉVELOPPEMENT À L’INTERNATIONAL »PIERRE BERGER, BRUTALEMENT DÉCÉDÉ LE 23 OCTOBRE 2015, AVAIT DÉFINI ET MIS EN ŒUVRE DIFFÉRENTS AXES STRATÉGIQUES AFIN DE POURSUIVRE LA CROISSANCE DU GROUPE.LE DÉVELOPPEMENT À L’INTERNATIONAL, DE MANIÈRE PROGRESSIVE ET CIBLÉE, ÉTAIT L’UN D’EUX. NOUS PUBLIONS ICI, EN FORME D’HOMMAGE, UN ENTRETIEN QU’IL AVAIT EU SUR CE THÈME EN MARS 2015 AVEC PLUSIEURS COLLABORATEURS D’EIFFAGE. UN ENTRETIEN QUI RÉSONNE AUJOURD’HUI COMME UNE FEUILLE DE ROUTE.

Pierre Berger, avec Christoph Bleckmann, gérant d’Élomech, filiale d’Eiffage Énergie en Allemagne (à gauche), et Johan Van den Broeck, directeur de projets Benelux, Eiffage Concessions (à droite).


ENTRETIEN

entreprises. Nous n’achèterons pas non plus d’entreprises qui exerceraient hors de France un métier que l’on ne connaît pas. Nous pouvons grandir à l’international sur les métiers existants du Groupe. Ils sont déjà très nombreux.

Bartlomiej Klos, directeur région Nord d’Eiffage Polska Budownictwo. Sur quels points forts voulez-vous miser ?

P.B. : Eiffage s’est forgé une solide réputation dans la construction d’ouvrages d’art avec le viaduc de Millau. Nous ne sommes toutefois pas les seuls à posséder ce savoir-faire. En revanche, notre expertise dans la construction métallique est assez unique. Eiffage Métal est numéro un en Europe.Les métiers de l’énergie sont aussi porteurs. Nous travaillons sur plusieurs affaires de construction de centrales de production d’énergie dans le monde. Dans tous les cas, la marque Eiffage doit être synonyme pour nos clients de qualité, de respect de délai et de budget. En résumé, le haut de gamme ou, pour reprendre une expression française, « la haute couture » des métiers de la construction ou, en général, des infrastructures.

Bartlomiej Klos. Souhaitez-vous vous développer dans la promotion immobilière en Pologne, un pays en pleine évolution ?

P.B. : La promotion immobilière procure des marges plus importantes que les travaux, mais c’est une activité qui demande de lourds investissements en trésorerie et qui est risquée en cas de retournement de marché. Aussi, en Pologne, nous allons procéder par étape tout en restant prudents dans ce domaine.

Belinda Hayes, contrôleur de gestion, filiale canadienne ICCI. Eiffage souhaite-t-il exporter son savoir-faire dans les grands projets clés en main, les partenariats public-privé et les concessions ?

P.B. : Le Canada a lancé un important plan d’investissement dans les infrastructures. L’implantation des équipes d’ICCI au Canada va permettre à Eiffage d’accéder à ces nouvelles affaires. Nous souhaitons, bien sûr, développer avec ICCI des affaires de ponts classiques mais aussi, et en parallèle, mener des partenariats public-privé ou des concessions qu’ICCI ne pourrait réaliser seule. Il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant. ICCI, dont le chiffre d’affaires atteint 100 millions de dollars canadiens, a une grande marge de progression.

Belinda Hayes. Les collaborateurs d’ICCI peuvent-ils venir en France pour se perfectionner ?

P.B. : L’université Eiffage propose des formations dédiées aux cadres internationaux, associant toutes

expertises du Groupe, nous permettent d’être performants techniquement et compétitifs financièrement. Elles nous valent de réaliser, par exemple, le nouveau centre de recherche mondial de l’entreprise Michelin en Auvergne. L’implication d’ouvriers et d’ingénieurs d’Eiffage sur tous les corps d’état nous permet un strict respect du planning sans subir les aléas classiques de la sous-traitance. Mais, en dehors de la France et de la Belgique, nous ne sommes pas encore assez développés dans tous nos métiers pour être en capacité de proposer de telles offres. Cela ne se fera que dans un second temps.

Angel Vicente Cotillas Soria, directeur technique d’Eiffel Iberica. Il y a trois ans, vous privilégiiez l’Afrique et le Moyen-Orient. Pourquoi avoir mis le cap sur l’Amérique ?

P.B. : L’Afrique, où nous réalisons déjà près de 300 millions d’euros de chiffre d’affaires, reste une priorité. Nous souhaitons accélérer notre développement sur ce continent, en particulier dans le domaine de la production et de la distribution d’énergie électrique qui devient son principal défi. Pour autant, rien ne nous empêche de saisir des opportunités comme nous l’avons fait au Canada et en Colombie, deux pays qui prévoient des investissements importants dans les infrastructures. Nous allons d’ailleurs accélérer en réalisant d’autres acquisitions dans plusieurs pays. L’Asie est le seul continent où il sera compliqué pour Eiffage de se développer à grande échelle compte tenu de notre très faible implantation et de la concurrence de très nombreuses entreprises locales.

Angel Vicente Cotillas Soria. Quels sont vos critères pour réaliser des acquisitions ?

P.B. : Je souhaite rencontrer des dirigeants passionnés par leurs chantiers, qui s’appuient sur leurs propres bureaux d’études et équipes de travaux, et qui ne pratiquent pas la sous-traitance en cascade. Chez ICCI, comme chez Puentes y Torones, les conducteurs de travaux et une partie importante des ouvriers sont salariés de ces deux

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Angel Vicente Cotillas Soria, directeur technique d’Eiffel Iberica en Espagne.

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les équipes nécessaires à la réalisation d’un projet : responsables financiers, ingénieurs ou juristes. La formation permet de se familiariser avec la conduite des projets clés en main. Ces formations nous permettront de partager des cultures, des valeurs, des modes d’organisation de telle sorte qu’au Canada, comme en Espagne, en Allemagne ou en Belgique, nous gérions les risques, la trésorerie, les ressources humaines de la même manière. Nous voulons conjuguer les talents de nos équipes au lieu de seulement les juxtaposer.

Alioune Badiane, directeur d’exploitation d’Eiffage Sénégal. Eiffage Sénégal, qui est capable de fédérer d’autres filiales du Groupe maîtrisant les travaux de haute technicité, est-il pour vous un modèle de développement ?

P.B. : Réponse, oui ! Embaucher, former et développer localement les métiers du Groupe est la méthode la plus solide pour assurer notre expansion. Le Sénégal, où Eiffage est implanté depuis 89 ans, est une base très solide. Nous pouvons nous appuyer sur cette implantation pour mener des grands projets avec les ressources françaises comme c’est le cas pour l’autoroute de Dakar qui est un succès exceptionnel.

Alioune Badiane. L’autoroute de Dakar est une réalisation exemplaire. Est-il possible de dupliquer cette concession dans d’autres pays d’Afrique ?

P.B. : L’Afrique a bien des défis à relever en termes d’infrastructures routières. Les grandes capitales sont très embouteillées. L’autoroute de Dakar est montrée en exemple par les bailleurs de fonds. Plus de 60 000 véhicules l’empruntent chaque jour – un trafic dix fois supérieur à celui enregistré sur un nouveau tronçon d’autoroute en France !

Dans ce domaine, Eiffage est fidèle à sa réputation, celle d’un Groupe capable de réaliser des premières mondiales (ou des premières locales) comme le viaduc de Millau ou le stade Pierre-Mauroy à Villeneuve d’Ascq. Nous aimerions bâtir deux autres autoroutes à péage, au Bénin et au Ghana. Le processus de développement est long mais je suis certain qu’il va aboutir, fort de notre succès à Dakar.

Johan Van den Broeck, directeur de projets Benelux, Eiffage Concessions. Les PPP ou les concessions peuvent-ils être un vecteur de développement à l’international pour Eiffage ?

P.B. : Nous avons acquis en France, où nous comptons une trentaine de PPP ou concessions en portefeuille, une bonne capacité à gagner ces affaires et pouvons exporter cette expertise. Il s’agit d’opérations complexes qui demandent la mise en œuvre de savoir-faire très diversifiés. C’est une bonne façon de développer le Groupe dans un secteur où les concurrents de premier plan sont plus rares.

Johan Van den Broeck. Est-il indispensable de s’associer avec un partenaire local pour les grands projets à l’international ?

P.B. : C’est un préalable indispensable pour pouvoir mobiliser un outil de production local de qualité. En effet, le succès d’un chantier est certes lié à l’ingénierie et à la conception, mais aussi à l’environnement local qui, dans nos métiers, est essentiel pour assurer le succès d’une opération. —

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Bartlomiej Klos, directeur région Nord d’Eiffage Polska Budownictwo.

Belinda Hayes, contrôleur de gestion, filiale canadienne ICCI, et Alioune Badiane, directeur d’exploitation d’Eiffage Sénégal, participaient à l’interview en visioconférence.


ENTRETIEN

Une nouvelle architecture de marques pour EiffageLe système de marques du Groupe a été rationalisé et optimisé pour conjuguer cohérence,

rigueur et lisibilité. Un style graphique fort a également été imaginé afin de permettre

à Eiffage d’être tout à la fois visible, unique et reconnaissable, tout en conservant les

signes forts d’origine de la marque, dans le respect de son histoire.

A cteur de référence en France comme à l’international, Eiffage doit afficher l’exceptionnelle

qualité de ses réalisations jusque dans sa marque, premier symbole de son image. « Au lieu de multiplier sans cesse les noms et les logos, nous avons choisi d’en limiter le nombre pour augmenter leur puissance. Dans un monde où les marques sont nombreuses et se battent pour exister, nous serons plus forts si nous nous rassemblons au lieu de nous éparpiller », souligne Sophie Mairé, directeur de la communication. Aussi, afin d’améliorer la lisibilité du Groupe, l’architecture de marque a été entièrement repensée. « L’identité visuelle d’Eiffage est traitée avec soin et rigueur. Des signes graphiques cohérents et coordonnés

sont mis en place de manière à façonner l’image d’un groupe organisé, sérieux et exigeant », explique Élodie Boyer, conseil en identité visuelle et création de marques. « La nouvelle architecture mise en place vise à être en adéquation avec ce qu’Eiffage est capable de construire. Eiffage mérite une marque de grande entreprise, solide, qui reflète le sens de l’organisation, de la précision, de la rigueur et le goût du travail bien fait qui anime ses équipes », renchérit Sophie Mairé.Le déploiement de cette nouvelle charte poursuit aussi l’objectif de développer la visibilité d’Eiffage, en utilisant l’immense espace dont dispose le Groupe sur l’ensemble de ses 100 000 chantiers annuels réalisés en France et partout dans le monde.

SEPT MARQUES MÉTIER, DES MARQUES EXPERTISE ET DES MARQUES INDÉPENDANTES

Ce nouveau système de marques vise enfin à valoriser ce qui fait la force d’Eiffage : la complémentarité de ses métiers. Les activités du Groupe, désormais rassemblées au sein de quatre branches (Construction, Infrastructures, Énergie et Concessions) affichent leur savoir-faire via les sept marques métier que le Groupe souhaite mettre en valeur : Eiffage Construction, Eiffage Immobilier, Eiffage Route, Eiffage Génie Civil, Eiffage Métal, Eiffage Énergie, Eiffage Concessions.Un système de marques qui permet également de valoriser des entités de

Pour favoriser la notoriété du Groupe, le nom Eiffage sera désormais systématiquement associé au symbole.

Le logo, associant le symbole et la marque, a été légèrement redessiné pour plus de puissance et plus de précision.

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spécialités ou à forte notoriété. Ainsi, les marques expertise comme Clemessy, Forézienne ou encore Pradeau Morin, conservent leur nom et sont endossées par Eiffage.Lorsque le contexte l’impose, les marques indépendantes ne sont pas associées au symbole et ne sont pas endossées par Eiffage. Elles affichent toutefois un air de famille.L’identité des projets en concessions menés à 100 % par Eiffage se devait de participer davantage à la notoriété du Groupe. Ces grands projets seront désignés par leur nom et associés au logo Eiffage ou à une marque métier. Dans le même esprit, les produits ou solutions – comme, par exemple, Concept Lignum®, développé par la branche Construction –, qui différencient l’offre d’Eiffage seront nommés et associés aux marques existantes.La Fondation comme l’Université Eiffage qui ont, l’une comme l’autre, une vocation non commerciale, s’affichent avec un logotype inspiré du style graphique d’Eiffage.

UN STYLE GRAPHIQUE FORT ET DIFFÉRENCIANT

Principe essentiel entre tous, la marque doit être respectée. Le logotype, constitué du symbole et du nom, est indissociable, inaltérable et indivisible. Les logos sont rigoureusement normalisés : la même « police » et la même « force de corps », autrement dit le même type et la même taille de caractère sont adoptés pour rompre avec l’hétérogénéité qui prévalait jusque-là. La typographie du logotype a été légèrement redessinée pour gagner en modernité et surtout en efficacité : la marque est ainsi plus

lisible. L’espacement entre les éléments du symbole – barres horizontales et chevron – est désormais parfaitement égal et donne un sentiment de stabilité à l’ensemble. Un style graphique commun et complémentaire aux marques, fort et épuré, a été créé pour permettre à Eiffage d’être immédiatement reconnaissable. Une trame rayée, alternant les couleurs rouge, blanc et noir, sous forme de séquences régulières, sera déclinée à terme sur tous les supports, des documents papier aux outils numériques, en passant par les palissades, panneaux ou engins de chantier, sans oublier les vêtements de travail.

« Eiffage mérite une marque de grande entreprise, solide, qui reflète le sens de l’organisation, de la précision, de la rigueur et le goût du travail bien fait qui anime ses équipes. »

4 ... comme sur la papeterie ou les outils numériques (à l'instar de l'appli Eiffage).

La trame rayée se décline sur les chantiers...


> QUATRE BRANCHES

> SEPT MÉTIERS

> DES MARQUES EXPERTISE *

> DES MARQUES INDÉPENDANTES *

> DES MARQUES INSTITUTIONNELLES NON COMMERCIALES

> DES MARQUES CO-ACTIONNAIRES

> ET POUR PLUS DE VISIBILITÉ, UNE SEULE MARQUE SUR NOS CHANTIERS

* Exemples de marques, non exhaustifs.

CONSTRUCTION INFRASTRUCTURES ÉNERGIE CONCESSIONS

SYSTÈME DE MARQUES

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L’INVITÉ

« Avec la transition énergétique

et écologique, les acteurs du BTP

sont redevenus les locomotives de la transformation de la société. »

ALAIN MAUGARD, PRÉSIDENT DE QUALIBAT

Synergie : Figure de la profession, vous avez été directeur de la Construction au ministère de l’Équipement, président du Conseil scientifique et technique du bâtiment et, aujourd’hui, vous êtes président de Qualibat. Quel regard portez-vous sur l’évolution du secteur au cours des trente dernières années ?

Alain Maugard. Le BTP a été à l’honneur en France comme en Europe dans la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale car il fallait reconstruire le pays puis accompagner la poussée démographique dans les villes. La fameuse expression « Quand le bâtiment va, tout va » date des Trente Glorieuses.

Mais, à partir du milieu des années soixante-dix et des années quatre-vingt, s’est ouvert une période de grande latence : la construction comme les infrastructures n’étaient plus considérées comme le fleuron de la modernité – même si les travaux publics continuaient à être sur le devant de la scène dans la mesure où les ingénieurs réalisaient de véritables exploits techniques. Ainsi, lorsque j’ai pris la présidence du Conseil scientifique et technique du bâtiment, en 1993, on allait jusqu’à s’interroger sur la pertinence d’une telle instance.Avec le début du XXIe siècle et le retour de la croissance, la profession a connu un profond renouveau et s’est trouvée

en phase avec les grands enjeux du siècle, au point que les jeunes diplômés de Polytechnique et des grandes écoles étaient à nouveau nombreux à vouloir y faire carrière.

Synergie : Vous aviez prédit dès le début des années 2000 le succès du bâtiment à énergie positive. À quelques semaines de la conférence mondiale de Paris sur le climat, dite COP 21, le secteur ne doit-il pas accélérer le pas en la matière ?

A.M. : Durant des années, les bâtiments et les infrastructures ont été édifiés en spécialisant « les zones » à outrance avec des quartiers d’habitation, des quartiers de bureaux, des centres commerciaux et des centres logistiques placés les uns à côté des autres, sans aucune mixité. Ce type d’urbanisme n’est pas tenable : l’empreinte écologique des villes et des transports est excessive. Les vieux bâtiments consomment trop d’énergie et l’éloignement des différents pôles multiplie des déplacements pourtant évitables. La civilisation urbaine va

« Eiffage a très bien compris en lançant Phosphore, son laboratoire de recherche en développement urbain durable, que de profondes innovations sont nécessaires pour modifier le métabolisme des villes. »

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Diplômé de Polytechnique et ingénieur général des Ponts et Chaussées, Alain Maugard a débuté sa carrière en 1967 au ministère de l’Équipement. Directeur départemental adjoint de l’Équipement de Meurthe-et-Moselle en 1975, il a été successivement chef du service de la politique technique à la direction de la Construction et secrétaire permanent du plan Construction, directeur adjoint de cabinet des ministres de l’Urba-nisme et du Logement, Roger Quilliot et Paul Quilès, puis directeur de la Construction au ministère de l’Équipement, du Logement, des Transports et de la Mer.En 1990, il devient directeur général de l’Établissement public d’aménagement de la

Défense puis prend en 1993 la présidence du Centre scientifique et technique du bâtiment. Président de la section « risques, sécurité, sûreté » du Conseil général de l’environnement et du développement durable en 2008, il est président de Qualibat depuis 2009.

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dans le mur si nous ne modifions pas de manière très sensible notre organisation et nos modes de vie. Au rythme actuel de consommation d’énergie et de matières premières, avec la montée en puissance de la Chine et de l’Inde, il nous faudrait l’équivalent de cinq à six fois la planète Terre pour pouvoir vivre !Eiffage a très bien compris en lan-çant Phosphore, son laboratoire de recherche en développement urbain durable, que de profondes innova-tions sont nécessaires pour modifier le métabolisme des villes. Les ingé-nieurs d’Eiffage ont osé proposer des solutions décoiffantes, en jouant à la fois sur les constructions, les modes de transport, les énergies et les réseaux. C’est d’autant plus remarquable que les professionnels du BTP ont été for-més à réaliser, plutôt qu’à rêver.Il est grand temps, pour prévenir les dérèglements climatiques, de « dézoner » le plus possible les agglomérations et de favoriser les circuits courts, l’économie du recyclage ainsi que l’emploi des produits locaux – en un mot, de mettre sur pied un nouveau projet de société. Le secteur du BTP a un rôle majeur à jouer en la matière puisqu’il réalise à la fois les bâtiments et les infrastructures de transport et peut trouver, à cet égard, des solutions pour réduire les trois-quarts des problèmes énergétiques et les trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre. Avec la transition énergétique et écologique, les acteurs du BTP sont redevenus les locomotives de la transformation de la société.C’est pourquoi il faut aller jusqu’au bout du bâtiment à énergie positive (Bepos) en visant la sobriété énergétique dans la phase construction comme dans la phase exploitation. Le coût carbone à

la construction comme à la démolition doit être rigoureusement pris en compte en comptabilisant la trace carbone de la fabrication et du transport des matériaux.En outre, les énergies renouvelables doivent être exploitées pleinement et permettre une part significative d’auto-consommation.Nous découvrons l’intérêt de raisonner à l’échelle du quartier avec plusieurs bâtiments Bepos de typologie différente et reliés par un smart grid (réseau électrique intelligent). Les majors de la construction comme Eiffage vont probablement, à cet égard, se retrouver en concurrence avec les spécialistes de la ges-tion des réseaux d’eau et de chaleur. Les pre-miers sont désormais passés de la « simple » construction de bâti-ments et d’infras-tructures à l’échelle de l’aménagement de quartiers entiers et de villes. De leur côté, les seconds font le chemin inverse – en allant des réseaux nationaux à la micro-échelle des réseaux locaux intelligents, qui seront capables, par exemple, de tirer parti des panneaux solaires ou de la géothermie mis en place dans les bâtiments d’un seul quartier.

Synergie : Autre mutation majeure, la révolution numérique. La maquette numérique et les plateformes de travail collaboratif peuvent-elles susciter une recomposition du secteur ?

A.M. : Le BTP a pris beaucoup de retard sur d’autres secteurs industriels dans la

mesure où il n’a fait aucune révolution en termes de coûts de production, à part la mise en place du triptyque conception-réalisation-exploitation. Le secteur bute sur les limites d’un mode de fonctionnement trop séquentiel : le cloisonnement entre les architectes, les bureaux d’études, les entreprises de construction et les fournisseurs de matériaux et de composants est

trop important. La maquette numérique et les plateformes de travail collaboratif vont changer la donne en facilitant le dialogue entre tous les acteurs de la chaîne et les innovations. Les gains de productivité pourraient atteindre 30 %.Alors qu’a longtemps prévalu la stratégie du Sumo où les entreprises pouvaient imposer leurs prix

aux maîtres d’ouvrage en période de croissance, tandis que le rapport de force s’inversait en période de crise, passons au judo où l’énergie du partenaire est mise à profit pour créer une dynamique. Privilégions le travail en équipe plutôt que front contre front. Les nouvelles entreprises artisanales qui se constituent aujourd’hui et les sociétés d’ingénierie pourront d’ailleurs se découvrir de nouvelles forces en apportant leurs contributions. Le BTP français gagnerait aussi à marier la créativité qui est la sienne à la rigueur et au sens de la méthode qui sont plus la marque de fabrique des entreprises anglo-saxonnes et allemandes.La nouvelle approche systémique du bâtiment va nécessiter de nouvelles compétences plus globales et plus horizontales. Les ingénieurs devront être capables de prendre en compte les besoins et les contraintes des autres acteurs du secteur et allier, par exemple, leur approche technique avec les souhaits légitimes de recherche esthétique des architectes. Une nouvelle ère s’ouvre, pleine de promesses. Un nouveau BTP va naître.

« La maquette numérique et les plateformes de travail collaboratif vont changer la donne en facilitant le dialogue entre tous les acteurs de la chaîne et les innovations. »

SYNERGIE #23

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Dakar : des courses pour tousVous aimez courir et coupler sport et tourisme ? Rendez-vous à Dakar, la capitale sénégalaise, les samedi 13 et dimanche 14 février 2016, pour participer à la première édition du Marathon Eiffage de l’autoroute de Dakar, organisée par le Groupe. « Je souhaite que cette course soit l’occasion de faire découvrir le Sénégal, en attirant des coureurs de tous les continents », indique Gérard Sénac, président d’Eiffage Sénégal. « Lamine Diack, le président sortant de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme, a accepté d’être le parrain de ce marathon et de mobiliser les fédérations et les sportifs d’autres pays d’Afrique. »« Lorsque j'ai appris qu'Eiffage organisait un Marathon à Dakar, je me suis dit que c'était là l'occasion de m'y associer et de faire en sorte que ce projet auquel j'avais songé il y a 40 ans réussisse », précise de son côté Lamine Diack dans une interview.Au programme, un marathon, un semi-marathon, un 10 km, un 10 km marche, un 5 km relais et une course « kids » de 2 km. 10 000 participants sont attendus pour cette fête du sport sous le soleil de l’Afrique. De multiples animations sportives, culturelles et populaires seront proposées dans le village du Marathon.« Nous souhaitons illustrer plusieurs volets de l’action d’Eiffage au Sénégal avec, à côté des stands sportifs, des espaces accueillant la création et les jeunes artistes sénégalais, et d’autres témoignant des actions menées pour le développement durable, la préservation des forêts, le reboisement… », explique Gérard Sénac. « C’est une façon de tendre la main à la jeunesse, en attestant des opportunités d’emplois dans ces domaines. J’espère aussi que de nombreux Eiffagiens d’Europe viendront en renfort ! », conclut-il.

Retrouvez toutes les informations sur le site Internet : http://marathondakar.eiffage.com/ et notamment sur les packages en vous connectant sur http://marathondakar.eiffage.com/articles/nos-packs-voyageFram : séjour de sept jours : 990 euros TTC en formule tout comprisVo2maxvoyages : séjour de trois ou cinq jours : à partir de 969 euros

La quatrième course Eiffage du viaduc de Millau, une épreuve unique classée dans le TOP 10 des courses françaises, aura lieu à Millau (Aveyron) le 22 mai 2016 sur 23,7 km. Après deux éditions réussies (2007-2012), l’évènement a trouvé son rythme avec 15 000 coureurs inscrits en 2014.Pour 2016, l’engouement s’annonce encore plus fort, à la faveur d’une pratique en pleine explosion, avec 9,5 millions de coureurs réguliers en France. Le parcours est grandiose : les coureurs ont le privilège d'emprunter aller et retour cet ouvrage d’exception qui culmine à 343 mètres de hauteur et s’étend sur 2 460 mètres de long.

La course Eiffage du viaduc de Millau : entre ciel et terre

Retrouvez toutes les informations sur le site Internet : http://www.course-eiffage-viaducdemillau.org/

ÉVÉNEMENTS


APRR & AREA1,2 milliard d’euros d’investissements

pour développer et moderniser le réseau du groupe autoroutierUn réseau autoroutier plus sûr, plus ample, plus moderne et mieux interconnecté au réseau

routier secondaire : tels sont les principaux objectifs des investissements qui seront réalisés

par APRR & AREA dans le cadre des contrats de plan 2014-2018 et du plan de relance

autoroutier. Avec, à la clé, la création ou le maintien de milliers d’emplois dans les travaux

publics et dans les services.

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DOSSIER

Si l’on prend en compte l’ensemble des travaux qui seront menés par les sociétés d’autoroutes, le plan de relance devrait générer près de 10 000 emplois directs et indirects, dont les deux tiers dans les entreprises de travaux publics.

La nouvelle est parue au J o u r n a l o f f i c i e l l e 23 août 2015 : les accords conclus entre les sociétés d’autoroutes françaises et l’État afin de mettre en

place un plan de relance autoroutier qui vise à soutenir l’emploi dans le secteur des travaux publics et les ser-vices, tout en modernisant les réseaux, sont définitivement gravés dans le marbre.Concrètement, le Conseil d’État a validé la modification, sous forme d’avenants, des contrats de conces-sion des sociétés d’autoroutes fran-çaises. Le plan de relance avait fait l’objet au préalable d’un avis favo-rable de la Commission européenne le 28 octobre 2014.

CADRE STABILISÉPour APRR & AREA, les deux sociétés d’autoroutes détenues à 50 % plus une action par le groupe Eiffage, le cadre de référence est désormais cla-rifié et stabilisé après plusieurs mois de négociations tendues de l’en-semble du secteur avec l’État. La signature d’un protocole équilibré marque la sortie de plusieurs mois de crise. Les deux concessionnaires, qui constituent ensemble le deu-xième groupe autoroutier français et le quatrième à l’échelon européen, ont le feu vert définitif pour réaliser

719 millions d’euros d’investisse-ments, qui viennent s’ajouter aux 500 millions d’euros déjà lancés au titre des contrats de plan 2014-2018. Soit un total de 1,2 milliard d’euros.

Le plan de relance dans son ensemble se montera, lui, à 3,2 milliards d’euros. Près de 60 % de ce budget seront consacrés aux gros travaux, et on peut estimer, en prenant en compte l’ensemble des investissements des sociétés françaises d’autoroutes, que près de 10 000 emplois directs et indirects seront créés ou maintenus – sur la base d’un ratio de 70 000 euros pour un emploi –, dont les deux tiers dans les entreprises de travaux publics (1).

PLUS MODERNES ET MIEUX INTERCONNECTÉSÀ la clé, des réseaux autoroutiers plus sûrs, plus amples, plus modernes et

mieux interconnectés entre eux comme au réseau routier secondaire. Plusieurs opérations seront ainsi menées par APRR & AREA afin, comme l’explique Jean-Charles Dupin, direc-teur des grands investissements et du développement du groupe APRR, de réduire les goulots d’étranglement sus-citant des phénomènes de congestion, d’améliorer les liaisons avec des axes routiers adjacents ou au sein même du réseau, de renforcer la qualité de ser-vice et la sécurité des déplacements ou encore d’améliorer la protection de l’environnement. Les deux sociétés géreront aussi 40 km supplémentaires, ce qui portera l’ensemble du réseau à 2 330 km.Ces travaux seront financés par deux modes distincts. Ceux prévus dans le cadre des contrats de plan donnent lieu à une augmentation de la loi tarifaire sur cinq ans à raison de 0,37 % par an pour APRR et de 0,41 % par an pour AREA. Ceux planifiés dans le

PC (poste de contrôle) central d’APRR à Dijon-Saint-Apollinaire (Côte-d’Or). Fluidité, sécurité,

modernitéAPRR & AREA ont obtenu cet été le feu vert

définitif pour réaliser 719 millions d’euros

d’investissements dans le cadre du plan de

relance autoroutier. Ils viennent s’ajouter

aux 500 millions d’euros d’investissements

déjà lancés au titre des contrats de plan

2014-2018. Xa

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1,2 MILLIARD D’EUROS D’INVESTISSEMENTS POUR DÉVELOPPER ET MODERNISER LE RÉSEAU DU GROUPE AUTOROUTIER


DOSSIER

Un protocole d’accord a été trouvé en avril 2015 entre l’État et les sociétés d’autoroutes françaises. Quelle analyse en faites-vous ?Ce protocole signé avec Ségolène Royal et Emmanuel Macron le 9 avril dernier constitue un accord équilibré, où chaque partie trouve son compte. L’État obtient des investissements très importants pour financer les infrastructures de transport et relancer l’emploi dans le secteur des travaux publics au travers du plan de relance autoroutier (3,2 milliards d’euros), d’une contribution volontaire des sociétés d'autoroutes au budget de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France à hauteur de 60 millions d’euros par an et d’un fonds d’investissement de 200 millions d’euros financé par les concessionnaires.Les sociétés d’autoroutes obtiennent, quant à elles, des allongements de durée de leur concession, un renforcement de la protection fiscale pour faire face à toute idée future d’augmentation de la fiscalité spécifique aux autoroutes ainsi qu’une compensation tarifaire étalée sur plusieurs années du gel des tarifs inter-venu en 2015 et de l’augmentation de la redevance domaniale. Nous avons consenti de gros efforts en matière d’investissements, mais nous avons sauvegardé le maintien de l’équi-libre économique de nos concessions. Cet accord, qui est intervenu après huit mois de négociation, marque un retour de la confiance dans la relation entre les concessionnaires et leur concédant, l’État.

APRR & AREA se sont engagés à investir 1,2 milliard d’euros au total si l’on cumule le plan de relance autoroutier et les contrats de plan 2014 - 2018 en cours. Quel est l’esprit global de ces travaux ?Ces investissements correspondent à deux objectifs principaux : étendre notre réseau et le moderniser pour le rendre plus fluide et plus sûr. Ces

1,2 milliard d’euros s’articulent autour de dix grandes opérations dont cer-taines vont nous permettre de gagner une quarantaine de kilomètres de réseau complémentaire par la construc-tion de nouvelles sections ou par des reprises en concession de sections aupa-ravant gérées par l’État que nous allons élargir et aménager. D’autres opéra-tions vont être réalisées sur notre réseau existant : il s’agit d’élargissements à deux fois trois voies ou de reconfigura-tion de nœuds autoroutiers.

Les sociétés d’autoroutes ont souffert d’une image de rentiers, exploitant des réseaux amortis. Que répondez-vous à ces critiques ? La crise que nous venons de traverser et qui a trouvé son épilogue ces der-nières semaines a un grand mérite : elle nous aura permis de faire comprendre au Gouvernement et aux parlemen-taires les fondamentaux économiques de notre activité, c’est-à-dire une renta-bilité opérationnelle nécessairement très élevée pour amortir des investissements considérables et servir une dette colos-sale. L’image de rentier exploitant des réseaux amortis est très éloignée de la réalité, car nous supportons l’ensemble des risques inhérents à notre activité, c’est-à-dire le trafic, la dette et l’exploi-tation, tout en investissant près de 300 millions d’euros par an. C’est difficile à expliquer au grand public auprès duquel notre image de marque a été effectivement dégradée par cette crise. Aussi, nous allons ren-forcer notre communication au niveau de la profession et au niveau d’APRR, en privilégiant la pédagogie autour du modèle économique de la concession autoroutière, et en mettant en avant la très grande qualité de nos autoroutes concédées, reconnue en Europe et même dans le monde, et la qualité du service que nous apportons 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à nos clients.

→ Philippe Nourry, président-directeur général d’APRR et d’AREA

« L’ACCORD AVEC L’ÉTAT MARQUE UN RETOUR DE LA CONFIANCE DANS LA RELATION ENTRE LES CONCESSIONNAIRES ET LEUR CONCÉDANT »

APRR & AREA EN CHIFFRES

2e groupe autoroutier français

4e groupe européen

2,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour 425 millions d’euros de résultat net

3 700 collaborateurs

UN PATRIMOINE ÉTENDU ET DIVERSIFIÉ

Près de 2 300 km de réseau en service, soit un quart du réseau autoroutier français concédé dont l’A5, l’A6 et l’A39 entre Paris et Lyon, l’A31 et l’A36 en Bourgogne, les autoroutes en Rhône-Alpes, dont l’A41 et l’A43, et l’A77 et l’A71 dans le centre de la France

201 aires de repos et 96 aires de services

10 tunnels

150 gares de péage

28 nœuds autoroutiers

196 diffuseurs

561 panneaux à message variable

cadre du plan de relance sont compensés par une augmentation de la durée de concession, qui est portée du 31 décembre 2032 actuellement au 30 novembre 2035 pour APRR(2) et au 30 septembre 2036 pour AREA. Par ailleurs, l’accord du 9 avril 2015 prévoit d’autres compensations tarifaires, formalisées par de nouveaux avenants. Ainsi la hausse entre 2016 et 2018 de la redevance domaniale – le « loyer » payé par les sociétés d’autoroutes à l’État en contrepartie de l’occupation du domaine public – sera compensée comme le sera, entre 2019 et 2023, le gel des tarifs de péage intervenu au cours de l’année 2015.

(1) Les sociétés d’autoroutes ont aussi convenu avec la FNTP (Fédération nationale des travaux publics) d’une part, de favoriser l’accès des PME/PMI à certains marchés par allotissement, et d’autre part, de viser 55 % des travaux confiés à des entreprises non liées à leur Groupe. (2) En tenant compte de l’intégration de la concession du tunnel Maurice-Lemaire, dit aussi tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines, long de 6 950 m, qui permet de traverser le milieu du massif des Vosges.

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SYNERGIE #23

Novembre 2015 21


DOSSIER

24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, APRR & AREA voient passer quotidiennement des millions de véhicules sur leur réseau. Les deux sociétés d’autoroutes sont des exploitants ; ce sont aussi des maîtres d’ouvrage. Dans certains cas, les deux entreprises sont aussi maîtres d’œuvre, même si elles s’appuient le plus souvent sur des sociétés d’ingé-nierie extérieures spécialisées en la matière.« Nous auscultons à la loupe notre réseau, qui s’étend au total sur près de 2 300 km, ainsi que les bâtiments et les ouvrages d’art qui jalonnent le tracé pour programmer des travaux quand, et uniquement quand, ils sont nécessaires, détaille Jean-Charles Dupin, directeur des grands investis-sements et du développement du groupe APRR. Nous pouvons, par exemple, reprendre certains viaducs ou certaines chaussées fatigués. »

« En parallèle, nous sommes aussi maîtres d’ouvrage de grands projets. La direction des grands investissements et du développement que je dirige compte une trentaine de personnes, dont sept conducteurs d’opérations et trois experts qui les assistent sur les sujets concernant l’environnement, les équipements ou l’acquisition du foncier, poursuit-il. Nous prenons en charge l’extension du réseau, son élargissement et les grands travaux comme la mise aux normes des tunnels, la création ou la modification de diffuseurs et des programmes groupe à l’image de l’instal lation du télépéage sans arrêt. »

Dialogue permanentCes opérations sont souvent des pro-jets de longue haleine, dont la prépa-ration demande de trois à cinq ans. Ainsi, il n’est pas rare que les acqui-

sitions foncières – menées en très large majorité à l’amiable – durent au moins un an. Il faut aussi laisser le temps aux archéologues de mener leurs recherches et réaliser des réaménage-ments fonciers. Les deux sociétés d’au-toroutes dialoguent en permanence avec les élus, les admi nistrations, les représentants d’associations, de rive-rains ou d’entreprises directement concernés et organisent des rencontres régulières afin de prendre en compte les besoins spécifiques des territoires liés aux activités économiques, agri-coles ou aux zones d’habitat.En outre, APRR & AREA se doivent d’obtenir toutes les autorisations nécessaires : déclarations d’utilité publique, loi sur l’eau, accord du Conseil national de protection de la nature… Autant de procédures qui peuvent être longues et comporter des aléas.

Intérêts sur les emprunts contractés pour financer le réseau

3,6 €

Impôts et taxes (y compris TVA)

RÉPARTITION DE 10 EUROS DE PÉAGE

1,2 €1,4 €

Construction et amélioration du réseau

2,2 €

1,6 €

Exploitation

Remboursements d’emprunts

UN MONTANT D’INVESTISSEMENT N’EST PAS UN MONTANT DE TRAVAUX

Alors qu’ils sont trop souvent assimilés, un montant d’investissement sur le réseau autoroutier n’est pas équivalent à un mon-tant de travaux. Les travaux principaux représentent 60 % de l’ensemble du budget d’investissement proprement dit. À cela, il faut ajouter l’achat du foncier, souvent onéreux, financer des mesures compensatoires pour préserver l’environ-nement et assumer de multiples frais, dont la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre de l’opération.

→ Jean-Charles Dupin, directeur des grands investissements et du développement du groupe APRR

« NOUS PRENONS EN CHARGE L’EXTENSION DU RÉSEAU, SON ÉLARGISSEMENT ET LES GRANDS TRAVAUX. »

APRR & AREA, maîtres d’ouvrage et exploitants

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Maurice-Lemaire(N159)

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Mâcon

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Aix-en-Provence

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Troyes

St-Dizier

Bar-le-Duc

Sens

Montargis

St-Dié-des-Vosges

Chalon-sur-SaôneLons-le-Saunier

Orange

Arles

Sisteron

Briançon

Cannes

Monaco

AvallonCosne-Cours-sur-Loire

BeauneAutun

Chaumont

Langres

Dole

Poligny

Montbéliard

Belfort

Vesoul

VichyRoanne

Moulins

Montluçon

Guéret

Oyonnax

Bourg-en-BresseVillefranche-sur-Saône

Châtillon-sur-Seine

Bellegarde-sur-Vals.

La Tour-du-Pin Albertville

Bonneville

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Chamonix-Mont-Blanc

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Monestier-de-Clermont

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MetzChâlons-en-Champagne

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Contrats de plan 2014-2018

Plan de relance autoroutier

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Construction A89-A6Lyon

Élargissement A41

ChambéryNœud Chambéry Nord

1re phase

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1 Liaison A48-A480-A51 Aménagement de la traversée de Grenoble (Isère)

2 Aménagement de l’A75 à 2 x 3 voies sur 11 km

Meilleure connexion à la route Centre-Europe Atlantique :

3 par l’A406 Ouest à Mâcon (Saône-et-Loire)

4 avec l’A71 à Montmarault (Allier)

5 Dispositif d’échanges entre l’A36, la RN1019 et la RD437 près de Belfort (Territoire de Belfort)

Opérations prévues au titre du plan de relance autoroutier et des contrats de plan 2014-2018

SYNERGIE #23

Novembre 2015 23

Les contrats de plan quin-quennaux APRR & AREA pour la période 2014-2018 représentent un programme d’investissements de 500 millions d’euros. À ce

titre, toute une série d’aménagements sont prévus pour accroître la qualité du service aux usagers – de l’amélioration de l’accueil des poids lourds (places supplémentaires, vidéosurveillance…) à la rénovation d’une centaine d’aires de repos, en passant par la sécurisation des tunnels de l’A40 (l’autoroute des Titans), qui devraient être mis en tra-vaux à l’automne 2015, et l’extension de la régulation de vitesse sur l’A6 Nord.

COVOITURAGEL’amélioration de l’intégration environ-nementale du réseau est aussi au pro-gramme avec la mise en place de parkings de covoiturage, l’implantation de soixante-dix bornes de recharge pour les véhicules électriques (1), l’installation de protections phoniques et la rénova-tion d’ouvrages d’assainissement.

RÉAMÉNAGEMENTS ET ÉLARGISSEMENTSEn outre, cinq grandes opérations de construction sont prévues : une nouvelle liaison A89-A6 sera créée au nord de Lyon (Rhône). En parallèle, le réaménagement du nœud autoroutier de Chambéry est en train d’être lancé. Et trois chantiers d’élargissement vont être conduits : l’élargissement à trois voies de l’autoroute A6 sur 12 km autour d’Auxerre (Yonne) dans le sens Paris-Lyon ; de l’autoroute A71 sur 5 km près de Gannat (Puy-de-Dôme) dans le sens Clermont-Ferrand-Paris ; et de l’autoroute A41 sur 6 km au nord d’Annecy (Haute-Savoie).

(1) Les bornes seront fournies et gérées par le producteur français EDF et le constructeur de voitures électriques Tesla Motors.

Contrats de plan 2014-2018 : cinq grandes opérations sous les feux de la rampe500 millions d’euros d’investissements

“ Nous allons créer d’ici à février 2018, au nord-ouest

de Lyon, une liaison autoroutière sur 5,5 km entre l’autoroute A89 (au niveau de la commune de La Tour-de-Salvagny) et l’autoroute A6 (au niveau de la commune de Limonest) dans le département du Rhône. Nous réaliserons ainsi le maillon manquant de la route transeuropéenne Bordeaux-Genève.Objectif : capter et orienter le trafic de transit est-ouest pour contourner la capitale des Gaules par le nord, et faciliter les déplacements domicile-travail au sein de l’agglomération lyonnaise en « sortant » ce trafic des voiries secondaires non adaptées.Pour limiter les impacts sur l’environnement, tout en améliorant la sécurité des déplacements, ce projet d’un montant de 146 millions d’euros, qui a obtenu une déclaration d’utilité publique le 3 avril 2015, emprunte et requalifie des voies déjà existantes. Ainsi, 4 km de routes nationales – sur la RN7 et sur la RN489 – seront aménagés ou élargis et une bande d’arrêt d’urgence sera construite tout du

long dans les deux sens. Nous bâtirons aussi un viaduc sur 140 m et près de 2,5 km de voies d’entrecroisement supplémentaires sur l’autoroute A6.Pour ce faire, il faudra, notamment, retirer 600 000 m3 de déblais et mettre en œuvre plusieurs hectares de mesures compensatoires en milieu péri-urbain, dont du reboisement. Mais le vrai défi sera de travailler « sous circulation », alors que le trafic atteint d’ores et déjà entre 23 000 et 28 000 véhicules par jour selon les tronçons et que la cadence devrait s’accélérer pour avoisiner les 60 000 véhicules par jour en 2018. Nous ne pourrons interrompre la circulation que très ponctuellement, pour une nuit par exemple.Auparavant, nous allons nous efforcer d’obtenir l’adhésion des communes concernées, qui sont aujourd’hui opposées au projet. Nous équiperons notamment d’une protection acoustique les routes nationales qui en sont actuellement dépourvues. ”

→ Isabelle Lacharme, conducteur d’opérations grands projets, APRR

« NOUS ALLONS RÉALISER LE DERNIER MAILLON DE LA ROUTE TRANSEUROPÉENNE BORDEAUX-GENÈVE »146 millions d’euros

Nouvelle liaison A89-A6


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“ La ville de Chambéry (Savoie) se situe à

l’intersection de trois axes : l’autoroute A41 qui arrive de Grenoble et mène aux Alpes du Nord vers Annecy et Genève ; l’autoroute A43 en provenance de Lyon qui dessert ensuite l’Italie et les grandes stations de ski ; et la voie rapide urbaine, axe structurant de l’agglomération. Le trafic cumulé sur les trois infrastructures peut

atteindre 50 000 véhicules par jour et peut monter jusqu’à 90 000 véhicules par jour durant les week-ends des vacances d’hiver ! Or, toutes ces automobiles se retrouvent à la même barrière de péage, ce qui suscite de nombreux embouteillages.Début 2014, dans le cadre du contrat de plan 2014-2018, l’État a confié à AREA la maîtrise d’ouvrage du réaménagement de ce nœud

autoroutier avec un quadruple objectif : améliorer la fluidité, renforcer la sécurité, maintenir une offre de covoiturage attractive et optimiser l’intégration environnementale de l’infrastructure.Aussi, nous allons créer une nouvelle bretelle d’autoroute en direction d’Annecy afin de séparer les flux Chambéry-Lyon et Chambéry-Annecy. Il s'agira d'un chantier complexe dans un site urbain contraint par le manque de place. Nous sommes en pleine phase de concertation sur ce projet avec les intervenants locaux.Nous allons également édifier des bretelles en viaduc au-dessus d’une ligne ferroviaire importante. Nous entendons améliorer la géométrie des infrastructures existantes, certains virages étant aujourd’hui trop serrés.La première phase de ce projet de 55 millions d’euros, entièrement financé par le groupe APRR, sera mise en service en 2019. Nous créerons aussi un parking de 70 places pour faciliter le covoiturage. ”

Bifurcation A43/A41 Nord située à hauteur de Chambéry.

Réaménagement du nœud autoroutier de Chambéry→ Sandra Quivet, conducteur d’opérations grands projets,

direction des grands investissements et du développement, APRR

« NOUS ALLONS CRÉER UNE NOUVELLE BRETELLE D’AUTOROUTE POUR RÉDUIRE LA CONGESTION À CHAMBÉRY » 55 millions d’euros (pour la première phase)

Si l’État n’est plus la tutelle du groupe APRR au plein sens du terme, ni son actionnaire, il joue en revanche un rôle de contrôle. C’est pourquoi douze indicateurs de performance, propres à évaluer l’exploitation et l’état du réseau, ont été définis dans le cadre des contrats de plan 2014-2018. Ils portent sur l’état de surface des chaussées ; l’état structurel, la fonctionnalité et la sécurité des ouvrages d’art ; la qualité des aires de repos ; les délais d’intervention en cas d’incident ; la gestion de la viabilité hivernale ou encore les délais de réponse aux sollicitations écrites d’usagers.Ainsi, par exemple, les panneaux lumineux à message variable doivent rendre compte d’un événement grave trois minutes au plus tard après son occurrence de manière à renforcer la sécurité. Pour pouvoir respecter au mieux ces exigences, APRR a adapté son organisation afin de renforcer l’expertise et la réactivité de ses équipes d’exploitation.

Douze indicateurs de performance

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Élargissement de l’A6 autour d’Auxerre (Yonne)La section Auxerre-nord/Auxerre-sud entre les sorties 19 et 20 de l’autoroute A6 sera élargie à deux fois trois voies dans le sens Paris-Lyon sur 12 km. La mise en service est prévue en 2018. D’ores et déjà, des mesures de préservation de la biodiversité ont été prises, l’au-torisation « de capture de toutes espèces piscicoles, de lamproies et d’écrevisses en vue de l’élargissement de l’autoroute A6 » ayant été donnée par la préfecture de l’Yonne.

Trois chantiers d’élargissement

Élargissement de l’A71 près de l’aire des Volcans d’Auvergne (Puy-de-Dôme)L’A71/A75 est un axe européen majeur de transit nord/sud, tant pour le trafic professionnel que pour le trafic touristique saisonnier. Il comporte des dénivellations importantes en Aveyron autour du viaduc de Millau comme en Auvergne plus au nord. C’est le cas de la « montée des Volcans », dans le sens sud/nord juste avant l’aire de services éponyme. Compte tenu des différences entre poids lourds et véhicules légers, la vitesse y est actuellement limitée à 110 km/h et un radar la contrôle en montée. APRR et son concédant ont décidé de procéder à l’élargissement à trois voies dans ce sens, sur une longueur de 7 km et de rénover, à cette occasion, la protection environnementale des deux sens. La mise en service est prévue fin 2018.

Élargissement de l’A41 au nord d’Annecy (Haute-Savoie)L’autoroute A41 est l’une des plus empruntées de France, notamment en direction de Genève. Aussi, AREA a proposé, en accord avec l’État, d’élargir, d’ici à 2018, à deux fois trois voies, dans les deux sens de circulation, une section de 6 km entre Pringy et la barrière de péage de Saint-Martin-Bellevue en Haute-Savoie, afin que l’autoroute puisse supporter le trafic actuel très dense à certaines heures de la journée. Les travaux préparatoires ont débuté en janvier 2014 avec le déboisement des talus.

Autoroute A6 près d’Auxerre.

Vue de l’A71 et de la chaîne des Puys.

Autoroute A41 en direction de Genève.


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Cinq opérations impor-tantes seront menées par APRR & AREA dans le cadre du plan de relance autoroutier : les traversées de Grenoble

(Isère) et de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) seront réaménagées ou étendues et l’interconnexion avec la route Centre-Europe Atlantique, qui relie l’ouest et l’est de la France, gran-dement améliorée. Enfin, le nœud de Sevenans près de Belfort (Territoire de Belfort) sera intégralement recons-truit. Les travaux réalisés à ce titre débuteront dès 2016 pour se terminer à l’horizon 2022. Ces nouveaux tronçons permettront de réduire les goulots d’étranglement qui suscitent des phénomènes de congestion et de favoriser la fluidité sur les deux réseaux.

AMÉNAGEMENT DE LA TRAVERSÉE DE GRENOBLEAREA va mener l’aménagement de la traversée de Grenoble (Isère) en por-tant notamment la partie centrale de l’autoroute A480 située en milieu périurbain à deux fois trois voies, afin de permettre une liaison plus aisée entre les autoroutes A48 (Lyon-Grenoble) et A51 (qui reliera à terme Grenoble à Marseille via Gap, Sisteron et Aix-en-Provence). Cette portion d’autoroute actuellement gérée par l’État sera intégrée et mise aux normes du réseau AREA.

EXTENSION DE LA TRAVERSÉE DE CLERMONT-FERRANDOnze kilomètres supplémentaires d’autoroute vont être repris en concession au sud de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) pour parfaire l’actuel

itinéraire qui permet de traverser le sud de la capitale de l’Auvergne. À cette occasion, cette portion sera élargie à deux fois trois voies.

MEILLEURE INTERCONNEXION AVEC LA ROUTE CENTRE-EUROPE ATLANTIQUEAPRR va également conduire des aménagements spécifiques pour mieux connecter son réseau à la route Centre-Europe Atlantique (RCEA), un itinéraire qui regroupe un ensemble de routes traversant la France d’est en ouest. Des liaisons courtes seront ainsi construites pour faciliter le lien avec l’autoroute A71 d’un côté et l’auto route A406 de l’autre. Des bretelles et des jonctions de quelques kilomètres seront aménagées pour faciliter le passage d’un axe à l’autre.

Plan de relance autoroutier : cinq opérations phares

“NOUS SOUHAITONS ANTICIPER SUR LES ÉVOLUTIONS SOCIALES ET TECHNOLOGIQUES QUI VONT AVOIR UN IMPACT SUR NOTRE ACTIVITÉ. ” Marc Moretti, directeur adjoint innovation et développement, APRR

CAP SUR L’HORIZON 2020

Se projeter dans l’avenir pour imaginer comment APRR & AREA pourront tirer parti des évolutions sociales et technologiques en cours et à venir et innover dans tous les domaines : c’est l’esprit de la démarche de réflexion et de prospective globale « Horizon 2020 » conduite depuis deux ans par les deux sociétés d’auto-routes sous la houlette de Marc Moretti, le pilote de cette démarche.« Nous avons identifié trois évolutions majeures qui vont nécessairement avoir un impact sur notre activité,

explique-t-il. Les besoins de mobilité vont être de plus en plus importants en raison de l’évolution du monde du travail comme de celui des loisirs. En parallèle, le rapport au véhicule a changé et les particuliers sont plus ouverts à l’autopartage et au covoiturage, et ce d’autant plus que la congestion automobile en milieu urbain et périurbain est de moins en moins acceptable. Troisième rupture, le véhicule automobile va devenir un objet connecté et les données nécessaires pour la gestion du trafic seront disponibles en temps réel alors qu’aujourd’hui, nous manquons souvent d’informations concernant, par exemple, l’état du trafic sur les infras-tructures adjacentes à notre réseau. » APRR & AREA entendent ainsi développer des « hubs de transports multimodaux » aux abords des métropoles afin de faciliter la transition entre l’autoroute et les zones urbaines – « hubs des villes » – et réaliser aussi des équivalents dans les zones rurales – « hubs des champs » – pour raccorder ces territoires diffus aux axes autoroutiers, en mettant en place, par exemple, des parkings de covoiturage. Outre ces infrastructures de transition, les deux entreprises souhaitent innover face aux problèmes de saturation urbaine, faire converger le péage et la gestion de trafic, rendre l’autoroute plus attractive encore qu’elle ne l’est aujourd’hui, ou encore développer des applications qui combineront les outils de communication et la géolocalisation… Une bonne manière de favoriser la croissance du chiffre d’affaires et la diversification des activités tout en se différenciant de la concurrence, à la veille de développements sans précédent en robotique et en intelligence artificielle.

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Des services 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7Fluidité, sécurité, information en temps réel, développement du covoiturage, gestion des

groupes pétroliers, des restaurateurs et des distributeurs qui proposent leurs offres sur les

aires : 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, APRR accompagne la mobilité de ses clients en

innovant et en déployant toute une palette de services.

“ Le réseau

autoroutier d’APRR & d’AREA est l’un des plus fréquentés d’Europe : nous accueillons, sur près de 2 300 km, 26 819 véhicules par jour (1), ce qui représente 21,7 milliards de kilomètres parcourus chaque année ! Aussi, l’entretien et la surveillance des réseaux sont des missions essentielles pour assurer les meilleures conditions de circulation. 1 033 personnes, soit un tiers des 3 778 collaborateurs du Groupe, sont dédiées à ces fonctions. 944 personnes opèrent sur le terrain, dont, au premier chef, les agents routiers et les

patrouilleurs, et 89 opérateurs depuis les postes de contrôle et d’exploitation, les « PC ».

Systèmes vidéo de pointeNous veillons à la sécurité des automobilistes et des transporteurs routiers à l’aide de systèmes vidéo de pointe, de stations de comptage des véhicules et de bornes d’appel d’urgence. Nous cherchons à repérer toutes les anomalies et les obstacles qui peuvent survenir et perturber le trafic afin de réagir rapidement. Nos équipes sont amenées à solliciter les pompiers ou l’intervention des forces de l’ordre en cas de besoin et à informer les services des préfectures. La

préparation et le respect scrupuleux des procédures demandent un important travail d’anticipation et une disponibilité de la chaîne de décision au travers d’astreintes.

Messages de prudenceNous cherchons aussi à prévenir les incidents et les accidents

en diffusant des messages de prudence sur les 561 panneaux à message variable qui jalonnent les deux réseaux, et sur notre radio d’information autoroutière, Autoroute Info 107.7, ainsi que sur nos sites Internet.Les opérationnels des centres d’entretien et de districts exercent également une mission de surveillance de proximité et alertent le PC de sécurité concerné. Ils sont les premiers sur les lieux pour sécuriser la zone et porter assistance à nos clients puis auprès des forces de l’ordre et des pompiers.

Viabilité du réseau pendant l’hiverLe maintien de la viabilité du réseau pendant la période d’hiver est un temps fort de nos missions. L’ensemble du groupe APRR se met en ordre de marche dès le mois d’octobre pour aborder l’hiver, tant à travers la préparation des camions que l’entraînement de nos personnels et nos sous-traitants – ce avec l’ambition de rendre le service attendu dans des conditions météorologiques parfois extrêmement délicates et toujours avec le souci d’assurer la sécurité de nos clients. ”(1) Intensité kilométrique.

→ Pascal Philip, chef de département viabilité, sécurité, trafic chez AREA

« NOUS ASSURONS L’ENTRETIEN ET LA SÉCURITÉ DU RÉSEAU 24 HEURES SUR 24 ET SEPT JOURS SUR SEPT »

Le groupe APRR mène régulièrement des campagnes de prévention sur la sécurité, comme ici sur l’hypovigilance.


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Autoroute Info 107.7, la radio d’APRR & d’AREA, est la première radio d’information trafic écoutée sur autoroute en termes d’audience, avec un taux qui atteint en moyenne 15 % à 18 % et peut monter jusqu'à 40 % sur le premier week-end d’août, le plus fréquenté de l’année. 25 journalistes permanents renseignent, sept jours sur sept et 24 heures sur 24, les automobilistes sur les conditions de circulation.Sa création remonte à 1991. Les dirigeants d’APRR se sont alors inspirés de France Info pour fonder la première radio d’information en continu sur le réseau autoroutier. À l’époque, la radio émettait déjà sur la fréquence 107.7 mais ne couvrait que 140 km ; aujourd’hui, elle est présente sur 2 500 km. Filiale à 100 % du groupe APRR, elle opère aussi sur les réseaux d’ATMB

(Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc) et de SFTRF (Société française du tunnel routier du Fréjus) et sur les voies rapides urbaines de Grenoble.Le succès est tel que ce qui n’était au départ qu’une expérimentation est devenue une obligation inscrite dans les contrats de plan qui lient le groupe APRR à l’État. Autoroute Info 107.7 est tenue de diffuser les informa-tions reçues en cas d’incident ou d’accident en 2 minutes dans 90 % des cas. Au vu du dernier pointage, la radio traite près de 10 000 évènements majeurs sur autoroute chaque année avec un délai moyen de diffusion de seulement 41 secondes.Forte de deux studios à Saint-Apollinaire (Côte-d’Or) et à Chambéry-Nances (Savoie), au cœur même des installations d’APRR & d’AREA, Autoroute Info 107.7 peut exploiter

en direct les données recueillies par les caméras et les boucles de comptage présentes sur le réseau autoroutier. En alertant les auditeurs sur des contresens, la présence d’animaux égarés, les incidents et les accidents ou sur les embouteillages, Autoroute Info 107.7 contribue à améliorer la sécurité et à sauver des vies.

Autoroute Info 107.7, une vraie radio d’intérêt général et d’utilité publique

Parking dédié au covoiturage sur l’autoroute A43, qui relie Lyon (Rhône) à Modane (Savoie).

Le covoiturage est en

plein essor en France. Aussi, conformément à son ADN qui est d’accompagner la mobilité de ses clients, APRR souhaite être acteur de ce développement de la manière la plus adéquate possible. Concrètement, nous allons tester dès l’an prochain des lieux de dépose-minute aménagés et sécurisés pour faciliter la rencontre entre covoitureurs et covoiturés. Il s’agira de locaux agréables, fermés et chauffés ou ventilés, et équipés de panneaux d’information dynamiques, de systèmes de recharge de téléphones mobiles et de distribution de boissons chaudes.

Quinze arrêts sécurisésCes arrêts seront toujours situés à proximité de transports en commun pour que les covoiturés puissent y accéder ou en repartir aisément. Si l’essai est concluant, nous mettrons en place quinze arrêts de ce type tout au long de

notre réseau. En parallèle, nous avons conçu une « appli » sur téléphone mobile qui recensera les meilleurs lieux pour faire du covoiturage. Nous réalisons aussi, en partenariat avec les collectivités locales, des parkings dédiés au covoiturage, adaptés aux déplacements réguliers de type domicile-travail.

SOS AutorouteToujours soucieux de favoriser la sécurité sur nos réseaux, nous allons donner un coup de jeune à notre application SOS Autoroute, lancée en juin 2011 et qui a été adoptée depuis par cinq autres sociétés autoroutières (Sanef groupe, Aliénor, ATMB, Atlandes et SFTRF (1)). À la fin août 2015, près de 500 000 personnes l’avaient téléchargée. Cette application a permis d’aider des centaines d’automobilistes.

Service d’information trafic personnaliséNous réfléchissons aussi à plusieurs applications visant à apporter à nos clients un service

d’information trafic personnalisé (notamment pour ceux qui se rendent sur leur lieu de travail), à les aider à gérer leur budget de déplacement sur autoroute ou encore à planifier leur voyage en mettant à leur disposition une véritable feuille de route agrégeant tous les services, depuis l’itinéraire jusqu’aux sites touristiques à visiter en passant par les offres promotionnelles proposées sur les aires d’autoroute ainsi que les offres d’hébergement et de restauration sur autoroute et aux alentours. ”(1) Société des Autoroutes du Nord et de l’Est de la France, Aliénor (A65, l’autoroute de Gascogne entre Langon et Pau), Atlandes (A63, l’autoroute des Landes), Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc, Société française du tunnel routier du Fréjus.

→ Romain Deumié, chef du service marketing et digital du groupe APRR

« NOUS ALLONS METTRE EN PLACE DES LIEUX DE DÉPOSE-MINUTE AMÉNAGÉS ET SÉCURISÉS POUR FACILITER LE COVOITURAGE »

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Les sociétés d’autoroutes, qui gèrent des concessions dont

l’État demeure propriétaire, accordent elles-mêmes des droits d’exploitation à des opérateurs spécialisés, groupes pétroliers, restaurateurs ou hôteliers – les « sous-concessionnaires ». Les enjeux financiers sont importants : les contrats courent sur des durées allant de 5 à 15 ans et englobent un très grand nombre d’aires.Aussi, nous intervenons à trois niveaux bien distincts. Nous gérons les appels d’offres pour sélectionner les sous-concessionnaires, sachant que le marché est très fermé. Moins de dix groupes pétroliers et de restauration ont les reins suffisamment solides pour pouvoir répondre dans le respect des

exigences d’investissement, de présence (7 jours sur 7 et 24 heures sur 24) et de qualité attachées aux cahiers des charges. Si certaines aires sont très rentables car elles se situent à des points stratégiques du réseau, d’autres ne le sont pas du tout. Nous sommes parfois contraints de trouver preneur au risque d’avoir à gérer la distribution de carburant nous-mêmes ! La prochaine échéance de renégociation des contrats de sous-concession pour AREA est fixée au 31 décembre 2017 ; la physionomie des aires de services en sera ensuite sensiblement modifiée.Une fois choisis, nous accompagnons les sous-concessionnaires comme des

partenaires dans la mesure où leurs clients sont d’abord nos clients. Nous les conseillons pour mieux répondre aux attentes des usagers des réseaux autoroutiers, par exemple en ce qui concerne les trajets domicile-travail sur le réseau AREA, et nous les associons à nos campagnes de communication sans empiéter évidemment sur leur cœur de métier.Enfin, nous jouons également un rôle de contrôle de leurs obligations contractuelles et passons régulièrement en revue l’état des équipements, la propreté des lieux et le niveau de service rendu afin d’assurer la meilleure satisfaction possible des clients. ”

→ Josselin Martin, chef de département clientèle chez AREA

« GROUPES PÉTROLIERS ET RESTAURATEURS SUR AUTOROUTE : LEURS CLIENTS SONT D'ABORD NOS CLIENTS »

Aire de la Chaponne (Yonne), redessinée par le designer français Ora-Ïto.Restaurant Hippopotamus sur l’aire de Saint-Ambreuil (Saône-et-Loire) sur l’autoroute A6.


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152 MILLIONS D’EUROSPrès de 90 000 m2, c’est la surface que repré-sente le chantier de restructuration et de rénovation du pavillon 7 et de l’allée centrale du Parc des expositions de la porte de Versailles à Paris, et d’une terrasse logistique attenante. Le marché représente un mon-tant total de 152 millions d’euros pour le

Groupe (dont 66 % pour Eiffage Construction et 34 % pour Eiffage Énergie et le façadier Goyer). Au programme, sous la houlette du cabinet d’architecture Valode & Pistre, la réorga-nisation des zones de distribution, la rénovation des espaces d’exposition des niveaux 1 et 2 et la transformation du niveau 3 du pavillon 7 en un nouveau « Centre de

congrès et de conventions » éclairé par une verrière monumentale. Les équipes créeront aussi une façade plissée transparente et transformeront la toiture-terrasse parking en un espace mixte végétalisé. Les travaux sont réalisés en site occupé et sont donc organisés selon les calendriers des salons. Livraison prévue en juillet 2017. —

Sous les ors de l’hôtel Lutetia18 MILLIONS D’EUROSNouveau succès d’Eiffage sur le marché des palaces parisiens. Eiffage Construction a remporté en juin, le marché de travaux de la superstructure de l’hôtel 4 étoiles Lutetia pour 18 millions d’euros. Il intègre le renforcement des 13 230 m2 de planchers et des 507 poteaux ainsi que la création de trois cages d’escaliers et deux ascenseurs. Ces travaux dureront neuf mois. En février 2015, le lot infrastructure avait été remporté pour la reprise en sous-œuvre. Les sous-sols de l’hôtel sont agrandis avec la création d’un deuxième niveau et d’un troisième niveau partiel afin d’accueillir une piscine et un spa, des locaux techniques, une cave, un cellier et des chambres froides. Les travaux s’achèveront en mars 2016. L’architecte Jean-Michel Wilmotte et la société d’ingéniérie du bâtiment Sfica coordonnent l’ensemble des travaux de cette institution de l’hôtellerie française située dans le sixième arrondissement de Paris, fermée depuis avril 2014 pour une durée de trois ans. Objectif : passer de 4 à 5 étoiles. —

Coup de jeune pour le Parc des expositions à la porte de Versailles

Nouvel envol pour le terminal 2 de l’aéroport de Nice5,10 MILLIONS D’EUROSEiffage Construction a remporté l’extension de la salle d’embarquement du terminal 2 de l’aéroport de Nice Côte d’Azur (Alpes-Maritimes). Un nouveau bâtiment de 2 830 m² sur deux niveaux, de forme arrondie, d’environ 45 m de long sur une moyenne de 30 m de large, sera édifié sur pilotis au-dessus de la voie de service côté pistes. Le premier niveau de 1 630 m² sera raccordé de plain-pied aux actuelles salles d’embarquement après démolition en site occupé de certaines portions existantes. Il associera une grande salle d’attente bordée par une série de commerces, une zone dédiée à la police des frontières, et des locaux techniques. Le deuxième niveau d’environ 1 200 m², indépendant du terminal existant et connecté au niveau 1 par des dispositifs de circulation verticale (ascenseurs, escaliers et escalier mécanique), offrira des espaces de restauration, d’attente sécurisée et des sanitaires. —

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NOUVEAUX

CONTRATS

INFRASTRUCTURES

Parking princier à Monaco37 MILLIONS D’EUROSPassionné d’automobiles, le prince Rainier III de Monaco a constitué durant plus de trente ans une importante collection personnelle de voitures anciennes. Pour le relogement de cette collection, un nouvel équipement est créé sur le Port de Monaco : un musée sur deux niveaux ainsi qu’un parking public souterrain sur trois niveaux. Sitren, filiale monégasque de la branche Infrastructures, prend en charge la

réalisation du parking. Un chantier de plus de 37 millions d’euros qui durera cinq ans pour se terminer en juillet 2020, en raison d’interruptions annuelles liées à l’organisa tion des Grands Prix de Formule 1. Les travaux comprennent notamment la réalisation d’un mur antibruit amovible et de parois moulées périphériques, le terrasse ment en taupe, la mise en place des systèmes de butonnage provisoires néces saires ainsi que la mise en place d’un tapis drainant. —

Un échangeur tout neuf sur le boulevard périphérique parisien48 MILLIONS D’EUROSLa branche Infrastructures d’Eiffage restructure l’échangeur du boulevard périphérique quai d’Ivry, sur la ZAC Paris Rive Gauche (13e arrondissement). Tous les métiers – Eiffage Route, Eiffage Génie Civil et Eiffage Métal – interviendront sur cette opération réalisée pour la Semapa, la Société d’étude, de maîtrise d’ouvrage et d’aména ge ment parisienne, pour un

montant de près de 48 millions d’euros. L’échangeur assurera les fonctions d’entrée et de sortie du boulevard périphérique intérieur et extérieur, tout en permettant le franchis sement d’une voie urbaine, l’allée d’Ivry. Le chantier, d’une durée de 40 mois, prévoit 200 000 m³ de mouvements de terre et la construction de sept ouvrages d’art en béton armé, dont quatre ouvrages précontraints et un ouvrage

mixte béton-métal. Seront également réalisés 19 500 m² de chaussées en enrobé phonique Microphone®, un produit développé dans les laboratoires de la branche Infrastructures qui permet de réduire de manière significative le bruit issu du contact entre les pneus et la chaussée. Deux tabliers quadripoutres métalliques de 1 000 tonnes seront également mis en place par Eiffage Métal. —

Futur pas de tir du lanceur Ariane 6 : sur orbite !15 MILLIONS D’EUROS Le pôle terrassement, démolition, dépollution de la branche Infrastructures a remporté en juin 2015, aux côtés des filiales locales en Guyane, les premiers terrassements du nouvel ensemble de lancement qui sera dédié à la future fusée Ariane 6 au sein du Centre spatial guyanais. Les travaux, d’un montant de près de 15 millions d’euros, ont débuté le 29 juin et dureront douze mois. À la clé, un réseau de plateformes et de voiries de 200 000 m2 qui permettra au Centre national d’études spatiales

(Cnes) de déplacer les étages du lanceur et les réservoirs d’ergols (1) cryotechniques.Un traitement associant des liants

routiers et du ciment sera réalisé afin d’améliorer les caractéristiques mécaniques des plateformes et des voiries, ce qui garantira une portance de 80 méga pascals, supérieure à celle préconisée dans le marché. En outre, les matériaux du site seront réutilisés et leur déplacement réduit de 90 % par rapport à la solution de base. Eiffage a également apporté des garanties pour pouvoir réaliser ce projet d’ici à la mi-décembre 2015, avant le début de la saison des pluies. —(1) L’ergol est, dans le domaine astronautique, une substance destinée à fournir de l’énergie.

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NOUVEAUX

CONTRATS

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1,6 MILLION D’EUROSReliée à la ville de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) par deux ponts (Daydé et Serbet), et à celle de Meudon par un troisième ouvrage (le pont Renault), l’île Seguin, qui fait l’objet d’un réaménage ment complet afin d’urbaniser les anciens terrains Renault, n’avait jusqu’à présent pas de liaison spécifique avec la ville de

Sèvres qui lui fait face. Ce défaut sera bientôt corrigé : une passerelle permettra le passage des piétons depuis les berges coté Sèvres. Dessinée par l’architecte Jean Nouvel, elle facilitera notamment l’accès des mélomanes à la future Cité musicale départementale dont l’ouverture est prévue en octobre 2016.Les équipes d’Eiffage Métal et d’Eiffage

Travaux Maritimes et Fluviaux, qui ont remporté le contrat, devront livrer au plus tard le 28 octobre 2016 cette passerelle métallique de 360 tonnes. Entièrement fabriquée par Eiffage Métal à l’usine de Lauterbourg (Bas-Rhin) d’ici la fin février 2016, elle sera ensuite transportée par barge jusqu’à Paris pour être mise en place sur la Seine. —

Une passerelle piétonne pour l’île Seguin

ÉNERGIE

Bâtiments clés en main pour le CEA40 MILLIONS D’EUROSNucléaire militaire ou civil : depuis près d’un demi-siècle, des équipes de la branche Énergie collaborent étroitement avec le Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Clemessy a remporté les lots courants forts et faibles du nouveau bâtiment du site de recherche et de production du CEA à Valduc (Côte-d’Or). Clemessy réalise également en groupement l’électricité et le contrôle commande des lots ventilation ainsi que les tuyauteries industrielles qui transportent les fluides nécessaires au procédé nucléaire. Le contrat représente un total de 40 millions d’euros de commandes. —

Les solutions et l’expertise de Clemessy en matière de bancs d’essais satellites lui ont permis de décrocher une commande d’Antwerp Space Belgique, un équipementier spécialisé dans les satellites. Clemessy réalisera les moyens d’essais électriques de la capsule MPCV (Multi Purpose Crew Vehicle, véhicule

polyvalent pour l’équipage) destinée au programme Orion de la Nasa. Cette capsule sera capable de transporter des astronautes au-delà de l’orbite terrestre basse, ce qui permettra de mener des missions habitées à destination de la Lune et d’astéroïdes – voire plus loin encore. Quinze ans après avoir fourni de nombreux équipements permettant les tests électriques de l’ATV, le véhicule de transfert automatique qui ravitaille la station spatiale internationale (ISS) en ergols, nourriture, eau et matériels, l’aventure dans le domaine du vol spatial habité continue pour Clemessy. —

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Écoquartier Allar à Marseille : le compte à rebours est lancéLa cérémonie de pose de la première pierre de l’écoquartier Allar à Marseille (Bouches-du-Rhône), alias « smartseille », était à peine achevée, début avril 2015, que les élévations commençaient à surgir du sol. Les équipes d’Eiffage Construction avaient lancé les travaux sur le premier des cinq îlots dès septembre 2014. Plus de 10 000 m3 de terre ont été terrassés et stockés sur une partie de la parcelle, en attendant d’être dépollués puis réutilisés en grande partie sur le site. Puis deux grues ont été levées, et les premiers coulages de béton ont eu lieu avant d’attaquer la superstructure des bâtiments. Pour tenir les délais tendus fixés par la maîtrise d’ouvrage, 40 compagnons sont mobilisés et les équipes sont à l’œuvre de 7 heures à 20 heures. À ce rythme, l’hôtel B&B de 2 000 m2 et les 10 000 m2 de bureaux destinés à la ville de Marseille devraient être livrés respectivement au printemps et à l’été 2016. La livraison de la totalité des 58 000 m2 de logements, bureaux et équipements est prévue courant 2018. —

Une grue au-dessus de la Grande ArcheLa Grande Arche à la Défense (Hauts-de-Seine), icône du Grand Paris, fait l’objet d’une rénovation en profondeur sous l’égide du cabinet Valode & Pistre architectes : l’aile sud et le toit sont réhabilités ; 11 000 m2 de façade en marbre remis à neuf. Pour réaliser les travaux de gros œuvre, Eiffage Construction a installé début juillet 2015, au-dessus de l’imposant cube de verre et d’acier de 112 m de hauteur pour 70 m de profondeur et 35 étages de parois verticales, une grue dotée d’une flèche longue de 65 m. Elle a été montée à l’aide d’un derrick à plus de 100 m de hauteur. En place pour un an, elle permet d’acheminer le matériel au niveau du toit. 700 compagnons seront présents sur le site en période de pointe, dont ceux d’Eiffage Énergie qui mettront complètement à neuf les équipements du bâtiment. L’édifice sera livré fin 2016, date à laquelle Eiffage Services prendra le relais pour assurer la maintenance jusqu’à la fin du bail emphytéotique administratif en 2034. —

CONSTRUCTION

Un cinquième immeuble pour le campus Dassault à Vélizy-VillacoublayAprès avoir achevé les travaux de terrassement-fondation-dallage et le deuxième sous-sol, les équipes d’Eiffage Construction ont terminé fin juin 2015 la pose des poutres du premier sous-sol du futur immeuble de bureaux qui complètera le campus de Dassault Systèmes, à Vélizy-Villacoublay (Yvelines) et de ses quatre bâtiments où travaillent déjà 3 500 personnes. Le nouvel immeuble, dont la construction a commencé début février, aura une surface de 13 000 m2 en superstructure et deux niveaux de parking d’une surface équivalente en sous-sol. Les travaux comprennent également la création d’accès entre le parking existant et les nouveaux sous-sols ainsi qu’une restructuration de certaines zones du parking en galeries piétonnes permettant à terme une communication couverte entre l’ensemble des bâtiments neufs et anciens du campus. Le bâtiment, qui vise la certification HQE, doit être mis à disposition début septembre 2016 pour la partie plateaux de bureaux et livré fin octobre 2016, pour un chiffre d’affaires de près de 39 millions d’euros. —

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Le Campus Grand Lille, une opération en trois voletsDans le cadre de l’opération Campus de rénovation des universités françaises, Eiffage réalise le Campus Grand Lille pour la Communauté d’universités et d’établissements Lille-Nord de France (Nord). À la clé, l’extension de la faculté de médecine du CHRU de Lille « Le pôle formation santé » (21 millions d’euros) et l’édification d’un bâtiment de recherche sur le sport « Eurasport » (7 millions d’euros) à Loos – ainsi que la construction d’un ouvrage dédié au regroupement de l’Institut du marketing et du management de la distribution (IMMD) avec l’UFR des Langues étrangères appliquées (LEA) à Roubaix (18 millions d’euros). Le gros œuvre achevé cet été, les travaux de second œuvre sont effectués par 62 entreprises sous-traitantes, pour des mises à disposition prévues début avril 2016 pour Eurasport et début juillet 2016 pour les deux autres bâtiments. Les équipes de maintenance prendront alors le relais pendant 25 ans. —

Une nouvelle maison pour Nicolas Feuillatte Eiffage Construction a débuté en mars 2015, à Chouilly (Marne), un chantier de trente mois au sein de la maison de champagne Nicolas Feuillatte. Les travaux portent sur la réalisation d’une cuverie-showroom de 1 650 m2 et de 14 m de hauteur. Celle-ci sera dotée d’une vinothèque en sous-sol et, au rez-de-chaussée, de radiers supportant 35 cuves de 900 à 1 760 hl, représentant 40 000 hl au total. Simultanément, les équipes construiront le siège social de l’entreprise, soit un bâtiment de 5 000 m2 en poteaux-poutres avec un escalier monumental entourant une cage d’ascenseur arrondie. —

Hôtel George V : une première pour Pradeau MorinDepuis mars 2015, Pradeau Morin, filiale d’Eiffage Construction, rénove la suite royale et la suite présidentielle de l’hôtel George V, situé dans le Triangle d’or à Paris. Les deux suites, qui mesurent respectivement 280 m2 et 180 m2, sont entièrement remises à neuf : climatisation, électricité, peinture, décoration prestigieuse. Dans la suite royale, les équipes doivent supprimer un poteau gênant : un exercice compliqué qui les oblige à créer des poutres dans le faux plafond du hall principal et une charpente métallique. De son côté, Eiffage Énergie installe les équipements électriques. L’un des enjeux est de mener ces travaux en milieu occupé. Les clients du palace comprendraient difficilement que des nuisances viennent perturber leur séjour. Le projet inclut aussi la transformation d’un salon au rez-de-chaussée en brasserie de luxe. La livraison de cette opération de 6 millions d’euros est prévue fin novembre 2015. —

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Avancées importantes pour le prolongement de la ligne 14 du métro parisienAvec l’achèvement de la paroi moulée (17 000 m2) de la station Porte-de-Clichy, le chantier des fondations destinées à permettre le prolongement de la ligne 14 du métro parisien a franchi une étape importante. Lancé fin juillet 2014, ce chantier mené en partenariat avec la société italienne Icop nécessite la mise en œuvre, à grande échelle, de techniques variées de fondations spéciales. En moins de dix mois, les équipes en ont achevé 75 %, en deux postes, six jours sur sept. Les traitements de terrain en jet et injections des futures galeries, lancés en novembre 2014, vont se poursuivre jusqu’à la fin de l’année 2015. Dernier défi significatif à surmonter, celui de congeler les terrains autour de la ligne 13 existante pour permettre aux équipes du groupement Eiffage Génie Civil – Razel-Bec de creuser, à l’abri de venues d’eau importantes, la galerie qui reliera le futur tribunal de grande instance à la station de métro. —

Ligne ferroviaire Lyon-Turin : la galerie de reconnaissance en bonne voieAfin de réaliser la future ligne ferroviaire Lyon-Turin, un tunnel franco-italien bi-tube de 57 km doit être creusé sur la section transfrontalière qui reliera Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie, à Suse-Bussoleno, dans le Piémont. Pour lever les dernières ambiguïtés géologiques et préfigurer les méthodes de percement de l’ouvrage, une galerie de reconnaissance d’environ 9 km est en construction à partir de la descenderie de Saint-Martin-la-Porte (Savoie). Sa réalisation a été confiée à un groupement d’entreprises françaises et italiennes, dont fait partie la branche Infrastructures. Le chantier a été engagé début 2015 pour une durée maximale de 120 mois. Une autre galerie d’accès est en cours d’excavation côté italien, à La Maddalena, dans le val de Suse. Ces galeries permettront, à l’horizon 2018, d’engager les premiers travaux du tunnel principal en phase d’exploitation, et participeront ensuite à conforter la sécurité du tunnel, sa ventilation et sa maintenance. —

Visite princière sur un chantier d’EiffageUn invité de marque, le prince Albert de Monaco, a procédé le 4 août 2015 au dernier tir de mine sur le chantier du tunnel « descendant » de la Principauté de Monaco. L’événement s’est déroulé en présence de Marie-Pierre Gramaglia, conseiller du gouvernement princier pour l’Équipement, l’Environnement et l’Urbanisme, de Christophe Steiner, vice-président du Conseil national monégasque, et de l’équipe d’Eiffage Génie Civil du chantier. Ce tunnel unidirectionnel de 1 700 m dont la pente atteint 6 % et qui sera livré courant juillet 2016, permettra de relier directement l’entrée de la principauté au quartier de Fontvieille situé quelque 100 m plus bas sans passer par le centre-ville et de fluidifier ainsi la circulation aux heures de pointe. 11 000 véhicules devraient l’emprunter chaque jour, dont des poids lourds. Pour réaliser cet ouvrage, 300 000 tonnes de roche auront été extraites depuis le début du chantier, le 1er mars 2012. —

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Villages Nature, un « chantier vert » titanesqueC’est un impressionnant chantier de terrassement, de voirie et d’assainissement qui se déroule à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne) pour construire les premiers « Villages Nature » de France. Les équipes franciliennes d’Eiffage Route et les terrassiers de Roland, filiale de la branche Infrastructures, réalisent 170 000 m2 de revêtements routiers sur 15 km de voirie, 16,5 km de canalisations et 22,5 km de noues d’assainissement. Un million de mètres cubes de terres est déplacé sur une surface de 120 ha, dont 600 000 m3 pour réaliser un grand lac artificiel de 15 ha. Nouveau concept « écotourisme », lancé par les groupes Euro Disney et Pierre & Vacances-Center Parcs, les premiers « Villages Nature » de France seront ouverts au public courant 2016. 916 cottages et appartements et de nombreux équipements récréatifs et de détente – dont un parc aquatique de 11 500 m², chauffé toute l’année à plus de 30°C par géothermie – sortiront de terre à 32 km à l’est de Paris. —

Douze ans de conception-construction pour le centre de valorisation des déchets d’Ivry-Paris Réduire les volumes de déchets incinérés et progresser en termes d’efficacité énergétique, tel est l’objectif de la reconstruction du centre de tri et d’incinération multifilière d’Ivry-Paris XIII menée pour le compte du Syctom (syndicat en charge du traitement et de la valorisation des déchets de 84 communes franciliennes). Eiffage Génie Civil réalise, comme mandataire d’un groupement, le génie civil du nouveau centre dans le cadre d’un contrat qui court sur douze ans et atteint 385 millions d’euros. La future installation bénéficiera des technologies les plus avancées pour transformer les déchets en nouvelles ressources. Elles permettront de réduire les volumes de déchets incinérés sur le site et d’en améliorer l’efficacité énergétique par rapport à l’installation actuelle. L’opération a débuté en septembre 2015. Le contrat global de conception, construction et exploitation de l’installation, d’un montant de 1,8 milliard d’euros sur 23 ans, dont la moitié en investissement, a été attribué par le Syctom au groupement IP13, conduit par Sita, filiale de Suez Environnement, et dont Eiffage Génie Civil est cotraitante. —

Programme grand carénage d’EDF : 20 casemates pour protéger le matériel sensible en cas de vents extrêmesDans le cadre du « grand carénage », le programme d’investissements d’EDF destiné à prolonger la durée de vie du parc nucléaire français, les équipes d’Eiffage Métal édifient des casemates métalliques destinées à protéger le matériel sensible en cas de vents extrêmes. Ce projet, prévu sur dix ans, concerne 20 réacteurs du palier 1 300 MW répartis sur huit sites.

La première tranche de cette opération est en cours sur le site de la centrale de Paluel (Seine-Maritime), le réacteur n°2 étant à l’arrêt pour sa troisième visite décennale. L’opération est réalisée en synergie avec les équipes génie civil nucléaire de la branche Infrastructures, qui s’occupent de l’adaptation et du renforcement des toitures des bâtiments qui abriteront les casemates. —

ÉNERGIE

CONCESSIONS

Domotique au top pour le RitzL’hôtel Ritz Paris, célèbre palace parisien, fait l’objet d’une rénovation totale. Les 123 chambres et 13 suites de l’établissement bénéficieront d’équipements de domotique à la pointe de la technologie. Les installations déployées par Eiffage Énergie permettront aux clients de gérer toutes les « utilités » (éclairage, climatisation, room service, télévision et téléphonie sur IP, réservation…) grâce, entre autres, à une application pour smartphone disponible dès la réouverture de l’hôtel fin 2015. —

Des harnais pour les A320Airbus a confié à Clemessy la réalisation et la fourniture des harnais des moyens

d’essais pour les A320 assemblés à Hambourg en Allemagne et à Mobile, une ville située dans l’Alabama aux États-Unis. Ces équipements servent à valider les avions en sortie de production. 1 400 outillages doivent être produits d’ici le premier trimestre 2016, à raison de 450 pour Mobile et 950 pour Hambourg. Ils consistent en des faisceaux standards, reliant les interfaces d’entrées/sorties à des boîtiers de distribution ; des faisceaux spécifiques interfacés avec les équipements des avions ; des outillages appelés « faux calculateurs » simulant les équipements des avions. Ce contrat de 2,5 millions d’euros conforte Clemessy en tant que « fournisseur préféré » d’Airbus pour ce type de fournitures dont les prototypes ont été livrés en novembre 2014. —

Rénovation du réseau de chaleur de BagnoletClemessy participe aux travaux de grande ampleur réalisés par la Société de chauffage de Bagnolet, filiale de Cofely, qui rénove son réseau de chauffage urbain. De 2013 à 2015, les travaux ont permis le remplacement de trois chaudières fioul lourd et de deux chaudières charbon par deux chaudières gaz et deux chaudières biomasse de 11 MW chacune sur le site de cette commune de Seine-Saint-Denis. C’est pour ces deux dernières que Clemessy s’est vu confier les lots électricité HTA/BT, système de sécurité incendie, automatismes et supervision. Le projet représente environ 2 000 heures d’études et 3 000 heures de travaux. Eiffage Énergie réalise le lot hydraulique du même projet. —

Des bornes électriques sur les aires du réseau APRR & AREA Le groupe APRR équipe ses 2 300 km de réseau autoroutier en bornes électriques. Une borne de charge rapide a ainsi été mise en service le 23 juin 2015 sur l’aire de Dijon/Brognon sur l’autoroute A31 qui relie le Luxembourg à Beaune (Côte-d’Or). Cette installation intervient dans le cadre du projet Corri-Door cofinancé par l’Union européenne à hauteur de 50 % et conduit par le groupe EDF avec des constructeurs automobiles. Ce programme prévoit d’équiper 45 aires du réseau APRR & AREA d’ici 2016, dont 25 avant fin 2015. — A

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Le bâtiment « plug and play », une première mondialeÀ l’occasion de la convention du Groupe organisée à Rennes les 1er et 2 juillet 2015, les équipes d’Eiffage ont réalisé en 24 heures chrono un bâtiment de trois étages « prêt à l’emploi », d’où son nom « Plug & Play », comprenant un logement de 60 m2 au rez-de-chaussée et un logement de 80 m2 en duplex aux premier et deuxième étages. Cette performance a pu être réalisée grâce à un intense travail de préparation et de conception, en offre intégrée, sur vingt-quatre semaines, qui a permis de définir le projet dans ses moindres détails, tout en en maîtrisant les coûts. Vingt personnes ont participé à la conception et trente personnes à la construction. L’ensemble des métiers du Groupe ont été mobilisés : Eiffage Construction pour le pilotage général, la structure et les corps d’état architecturaux, Eiffage Métal pour l’escalier, Eiffage Énergie pour l’ensemble des fluides, Eiffage Route et Eiffage Génie Civil pour l’aménagement extérieur, sans oublier Clemessy, filiale de la branche Énergie, qui a développé une application permettant de gérer le flux logistique. —

Campus Pierre Berger : c’est livré !Après deux ans de travaux, le Campus, désormais baptisé Campus Pierre Berger, accueille les 1 600 collaborateurs des sièges des branches du Groupe à Vélizy-Villacoublay (Yvelines). 24 000 m2 de nouveaux bâtiments ont été conçus par l’architecte Jean-Michel Wilmotte sur un ensemble de 35 000 m2 de surface de plancher. Les nouveaux immeubles sont reliés au bâtiment existant, où étaient déjà installées les équipes d'Eiffage Construction, par une passerelle d’une trentaine de mètres. Les bureaux lumineux et spacieux sont assortis de multiples services : restaurant, cafétéria, salle de sport, conciergerie, bibliothèque, etc. Plus de 4 000 m2 de jardins agrémentent l’ensemble. Le Campus, avec son architecture sobre et fonctionnelle, offre des performances énergétiques exceptionnelles et respecte le référentiel HQVie® (Haute qualité de vie), défini par Eiffage. —

Les Passages Pasteur, la fin d’un chantier complexeSitué dans le centre-ville de Besançon (Doubs), le nouveau centre commercial Passages Pasteur intègre 15 000 m² de commerces, une centaine de logements, un parking de 332 places réparties sur 5 niveaux. Ce projet, initié en 1998, représente un chiffre d’affaires de près de 45 millions d’euros. Localisé en milieu urbain historique, le chantier avait imposé une vigilance particulière notamment lors des travaux préalables de démolition et de terrassement dans la roche (20 000 m3) par microminage. En outre, le site n’était accessible que par un accès unique, lui-même proche de bâtiments scolaires. —

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Nouveau départ pour l’ancien garage Citroën de LyonLa reconversion du garage Citroën de Lyon (Rhône) en immeuble tertiaire s’achèvera à la fin du mois de novembre 2015. L’immense bâtiment, inscrit au titre des monuments historiques, accueille une concession automobile Citroën en rez-de-chaussée, une école de commerce – toutes deux déjà livrées – et des plateaux de bureaux. Tous disposent d’un parking attenant. Un projet d’une ampleur inédite, chaque niveau ayant la taille d’un terrain de football. Eiffage Construction a réalisé cette opération de 30 millions d’euros en synergie avec Eiffage Énergie. Chaud, froid, plomberie, désenfumage, courants forts et faibles ont été mis en place par les thermiciens et les électriciens rhônalpins d’Eiffage Énergie. —

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L’IMS 700, un chantier naval XXLOuvert en décembre 2014, le plus grand chantier naval de Méditerranée spécialisé en réparation de yachts a été inauguré le 8 avril 2015 sur l’ancienne base aéronavale de Saint-Mandrier-sur-Mer, près de Toulon (Var). Baptisé IMS 700, le site, détenu par la société spécialisée IMS Shipyard, a été entièrement réaménagé par les équipes d’Eiffage pour lui permettre de prendre en charge une centaine de yachts de 20 à 80 m de

long. Un projet de 19 millions d’euros, mené à bien en seulement douze mois.Les équipes locales d’Eiffage Route et d’AER, d’Eiffage Travaux Maritimes et Fluviaux et d’Eiffage Construction ont créé une darse de halage, 15 pontons brise-clapot flottants, réhabilité quatre hangars et le bâtiment de commandement, et réalisé l’ensemble des travaux de voirie – soit la réfection de 44 000 m² de chaussée, où 15 800 tonnes

d’enrobés à hautes performances GB5® et 8 500 tonnes de béton bitumineux à module élevé ont été mis en œuvre. Un caniveau en béton extrudé de 400 m protégé par une glissière en béton adhérent de 1,20 m de haut en front de mer pour faire passer les 5 000 m de réseaux secs, d’assainissement et d’eau potable et un dispositif de canalisation des eaux pluviales ont également été mis en place. —

Inauguration de la centrale thermique de Pointe Jarry en GuadeloupeLa centrale thermique EDF de Pointe Jarry en Guadeloupe, réalisée par la branche Infrastructures en groupement avec Man et Clemessy, a été inaugurée le 11 juin 2015. C’est la dernière-née après les centrales thermiques de La Réunion et de la Martinique, achevées respective-ment en août et en décembre 2014. Pas moins de 50 000 m3 de béton, 3 700 tonnes d’armatures et 800 tonnes de charpente métallique ont été mises en œuvre sur ce site. L’achèvement

définitif du chantier est prévu pour le troisième trimestre 2015 pour terminer les essais de fonctionnement, la réalisa-tion de la voirie, des trottoirs et des parkings et la levée des réserves restantes. Clemessy a réalisé les installations courants forts, courants faibles ainsi que le contrôle commande de l’ensemble des centrales.Le site est équipé de technologies innovantes et particulièrement performantes du point de vue industriel

et environnemental. Il dispose de moteurs diesel de nouvelle génération, qui économisent 15 % de la consommation de combustible. Le bâtiment intègre également des centaines de capteurs pour enregistrer les données de consommation d’eau ou d’énergie. Le groupe EDF a investi 450 millions d’euros dans cette nouvelle centrale, qui apportera 45 % de l’énergie livrée sur le réseau électrique de la Guadeloupe. —

En « Forme » sur le Port de Marseille Le Grand Port Maritime de Marseille (Bouches-du-Rhône) a procédé à la rénovation de la « Forme 10 », la plus grande cale sèche des ports de la Méditerranée. Construite en 1975 pour accueillir les supertankers qui n’ont pas survécu aux chocs pétroliers successifs, ce chantier permet au Port de Marseille de recevoir les nouvelles générations de paquebots géants qui sillonnent les mers du monde entier. Les équipes d’Eiffage Énergie ont refait l’ensemble de la distribution haute tension et basse tension et des équipements électriques – avec l’aide de la branche Infrastructures pour le génie civil et le terrassement. Les échelles à câbles en inox de 700 mm de large capables de supporter cinq niveaux de chemins de câbles (soit 600 kg de charge par mètre linéaire) et le déploiement des câbles eux-mêmes ont été effectués dans une galerie de 450 m de long qui ne dépassait pas 1,75 m de hauteur ! Le maintien sous tension des installations existantes a représenté une difficulté supplémentaire à gérer. —

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Bienvenue, Welcome, Wilkommen !Chaque année, des Allemands, des Néerlandais et d’autres voyageurs étrangers empruntent le réseau autoroutier du groupe APRR afin d’accéder à la France depuis les pays situés au nord-est de l’Hexagone. Cette année, APRR a développé des points d’accueil en langues anglaise et allemande dédiés aux automobilistes étrangers grâce à la mobilisation des « gilets rouges », des collaborateurs d’APRR & d’AREA volontaires pour l’accueil des vacanciers, et à une signalétique spécifique judicieusement mise en place sur certaines aires du réseau. —

Produits fermiers sur autorouteAdelac, filiale d’AREA, qui gère l’autoroute A41 Nord reliant Saint-Julien en Genevois (Haute-Savoie) à Villy-le-Pelloux/Saint-Martin Bellevue, accueille depuis le 5 juin 2015 le premier « drive fermier » de France sur autoroute. Organisé en partenariat avec le « drive fermier » de la commune de Cruseilles (Haute-Savoie), il bénéficie d’un emplacement sur l'aire de repos des Ponts de la Caille. Les clients de l’A41 Nord peuvent ainsi récupérer leurs produits frais tous les vendredis de 14 h à 19 h. —

50 millions de passages pour le viaduc de MillauLe succès du viaduc de Millau (Aveyron) ne se dément pas. L’ouvrage a fêté fin août 2015 le passage du cinquante millionième véhicule, un peu plus de dix ans après sa mise en service. En moyenne, un passage a lieu toutes les six secondes sur le pont qui culmine à 343 m de hauteur et s’étend sur 2 460 m. Cet été, en juillet et en août, 1 700 000 véhicules ont transité par cet itinéraire. —

Clap de fin à l’institut Jean LamourLa construction des laboratoires de l’Institut de recherche fondamentale Jean Lamour à Nancy (Meurthe-et-Moselle), pour le Conseil régional de Lorraine, est terminée. La fin de trois ans de travaux pour les équipes d’Eiffage Énergie chargées de mettre en place les équipements de chauffage, ventilation, climatisation, désenfumage des 32 salles blanches que compte l’établissement. Pour satisfaire aux exigences du classement Iso, les thermiciens ont mis en place une filtration absolue, assortie d’une cascade de pressions différenciées de l’intérieur (en surpression) vers l’extérieur des locaux. Défi relevé, notamment pour la plus grande salle blanche qui atteint 400 m² et 6 m de hauteur et qui abritera le tube de recherche le plus long d’Europe (38 m). —

Fibre optique à Val d’Isère

Les équipes d’Eiffage Énergie ont équipé en fibre optique les remontées mécaniques de la station de Val d'Isère (Savoie). Près de 5 000 m ont été déroulés en 2014 et 2 100 m ont été ajoutés au cours de

l’été 2015. Le fonctionnement des installations a ainsi été amélioré, l’ensemble des informations, issues des multiples capteurs qui équipent les organes vitaux comme les moteurs, étant désormais centralisé. —

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NAT roule pour PorscheNAT, filiale allemande d’Eiffage Énergie, participe à l’agrandissement de l’usine de production du constructeur automobile Porsche à Leipzig, en Allemagne, et met en place les équipements électriques et de sécurité ainsi que la gestion technique du bâtiment. Pour assurer la production du modèle Macan, capable d’atteindre les 266 km/h dans sa version turbo, le constructeur allemand, spécialisé dans les voitures de sport, a agrandi son usine pour la porter à une surface de 17 ha, grande comme 24 terrains de football, afin d’en faire l’une des usines automobiles les plus innovantes et les plus respectueuses de l’environnement. —

64,20 m sur le canal de l’EmsDans le cadre d’un projet qui vise à élargir le canal Dortmund-Ems au cœur de la Ruhr, à l’ouest de l’Allemagne – un canal de 269 km qui relie le port de Dortmund au port fluvio-maritime de Papenburg-sur-l’Ems à travers la Rhénanie-du-Nord-Westphalie et la Basse-Saxe –, un nouveau pont métallique de 64,20 m de long va être bâti sur le canal de l’Ems. L’ouvrage en métal sera constitué d’une seule travée. Les travaux, qui ont débuté en avril 2015, dureront 48 mois. —

Indonésie

Une unité cacao clés en main pour CargillActif depuis 20 ans dans la mise en œuvre d’installations électriques complètes pour des unités de transformation de fèves de cacao, Clemessy a livré au groupe américain Cargill, spécialisé dans le négoce et la transformation de matières premières, une unité cacao de 60 000 tonnes/an, destinée principalement à la production pour les nouveaux marchés asiatiques. Clemessy a fourni, installé et mis en route l’ensemble des matériels électriques et d’automatismes, les éclairages, la détection incendie ainsi que la vidéosurveillance de l’usine. Pour parfaire son étroite collaboration avec Cargill, Clemessy a également assuré la formation des opérateurs et du personnel de maintenance et d’encadrement pour toutes les fournitures et prestations installées. Le projet a requis 12 000 heures d’études électrotechniques et de préparation, 9 000 heures d’automatismes et supervision, 4 000 heures d’encadrement de chantier et 80 000 heures de réalisation. —

EUROPE

Belgique

« The One », « la » tour au cœur de BruxellesLes équipes de Valens, filiale d’Eiffage Benelux, réalisent une tour de 94 m baptisée « The One » qui mêle logements et bureaux. Cette mixité est une première à Bruxelles. Les bureaux seront orientés côté rue, vers le quartier des affaires, tandis que les logements seront réalisés à l’arrière du bâtiment qui offrira une perception différente selon le point de vue. Des commerces seront implantés au rez-de-chaussée. Le projet d’un montant de 60 millions d’euros, dont la moitié pour Valens, a débuté en août 2015 ; les travaux dureront 36 mois. —

Signalisation ferroviaire de pointe à la gare du MidiLes équipes d’Yvan Paque (Eiffage Énergie Benelux) ont été choisies par Infrabel, le gestionnaire du réseau ferré belge, pour participer à la modernisation des équipements de signalisation de la gare du Midi à Bruxelles. Les travaux portent notamment sur le déploiement d’une technologie « PLP » en lieu et place de la technologie « PTAR » devenue obsolète. La principale gare de Bruxelles disposera ainsi d’installations de pointe qui faciliteront la traversée en train de la capitale de l’Europe jusqu’à la gare du Nord, « point de sortie », entre autres, vers Anvers et les Pays-Bas. —

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EUROPE

Belgique et Pays-Bas

Cinq sous-stations offshore pour l’opérateur danois Dong EnergyL’entreprise belge Smulders (Eiffage Métal), spécialisée dans l’éolien offshore, a remporté avec l’entreprise Cofely Fabricom (groupe Engie), la réalisation de cinq sous-stations haute tension offshore pour 200 millions d’euros – le plus important contrat jamais attribué dans ce domaine, tant du point de vue financier qu’en termes énergétiques. Ces

installations, qui permettent d’assurer le raccordement électrique des éoliennes en mer, seront déployées au large du Royaume-Uni pour le compte de l’opérateur énergétique danois Dong Energy.Iemants, filiale de Smulders, réalisera la structure en acier, l’architecture des sous-stations et les fondations

immergées dans l’eau (jackets). Leur fabrication se fera sur les sites d’Arendonk, Balen et Hoboken en Belgique, tandis que l’assemblage des jackets aura lieu à Vlissingen aux Pays-Bas. Les travaux ont commencé en décembre 2014, la mise en service des sous-stations étant programmée en 2017. —

Espagne

La tour 4 de la Porta Firal sort de terre à BarceloneÀ Barcelone, les travaux de la tour 4 (20 000 m², 17 étages) du complexe immobilier de la Porta Firal s’achèveront début 2016. L’occasion pour Eiffage Energia de

déployer toutes ses compétences dans le domaine du tertiaire. Conçu par l’architecte Oscar Tusquets Blanca, ce centre d’affaires situé dans un quartier en plein développement de la capitale catalane se distingue par sa multifonctionnalité et par son impact visuel. L’accent est mis sur la durabilité et la performance énergétique de la tour. Des commerces seront réalisés en pied d’immeuble et 1 000 places de parking aménagées sous cet ensemble immobilier. —

Nouvelle connexion THT avec le continent pour les BaléaresEiffage Energia a réalisé les deux tronçons souterrains situés sur les îles de Majorque (3,36 km) et d’Ibiza (5,04 km) de la nouvelle interconnexion électrique qui relie la péninsule ibérique et les Baléares. Cette opération de plus de 9 millions d’euros a été menée à la demande de Nexans, l’un des leaders mondiaux du câble, qui agissait pour le compte de l’énergéticien Red Electrica. L’infrastructure créée est stratégique pour fiabiliser l’alimentation en énergie des deux îles, désormais parfaitement connectées au réseau THT continental. C’est aussi l’un des investissements les plus importants effectués par l’opérateur électrique local. —

Pologne

Posnania en bonne voieLes équipes d’Eiffage Construction sont en passe d’achever le gros œuvre de l’un des plus grands centres commerciaux d’Europe centrale et orientale, Posnania, à Poznan – la première ville économique de Pologne. 45 % des travaux tous corps d’état avaient été réalisés à la fin août 2015 pour un chantier lancé en juin 2014. Le site, qui comptera 320 000 m2 de surfaces de plancher et 100 000 m2 de surfaces locatives, sera réparti sur quatre niveaux. Près de 1 000 compagnons travaillent sur le site. Ils seront 3 000 dès le second trimestre 2016. Ouverture programmée fin août 2016. Montant total de l’opération : 145 millions d’euros. —

Belgique

Lancement de « Rive Gauche » à CharleroiValens et Duchêne, deux filiales d’Eiffage Benelux, ont lancé un projet de rénovation urbaine à Charleroi, dans le quartier commerçant historique de la ville basse (2 hectares). Le Premier ministre belge, Charles Michel, a participé à la pose de la première pierre de ce chantier emblématique.Le projet Rive Gauche, qui intégrera une superbe galerie classée, comprend notamment un centre commercial de 35 000 m² avec plus de 85 boutiques, un hôtel de 112 chambres, 50 logements, des bureaux, un parking de 940 places ainsi que l’aménagement complet du quartier (voiries, piétonniers, places publiques, auberge de jeunesse, etc.). Cet ensemble de 110 000 m² représente un investissement de plus de 200 millions d’euros dont 49 millions pour Valens et Duchêne. Ouverture prévue à l’automne 2016. —

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Congo

Réhabilitation du réseau de drainage de BrazzavilleLa direction Afrique du pôle Projets Internationaux de la branche Infrastructures a signé, le 23 mars 2015, le contrat pour la réalisation de la première tranche des travaux de drainage pluvial de Brazzaville, la capitale de la République du Congo. Ce projet, financé par l’Agence française de développement, prévoit la réhabilitation et l’extension du réseau de drainage des eaux pluviales, sous-dimensionné voire dégradé dans certains quartiers alors que la ville est fréquemment touchée par des inondations. Le chantier, d’un montant de 9,5 millions d’euros, a été lancé au cours de l’été et durera douze mois. —

Émirats arabes unis

Treize plateformes pour ThalesEiffage Métal réalise pour le compte de l’équipementier spécialisé dans la Défense, Thales, une série de treize plateformes destinées à recevoir chacune un radar de surveillance militaire sur le territoire des Émirats arabes unis. Ces ensembles seront installés sur des tours ou sur des radiers au sol. La première plateforme a été réceptionnée en usine le 19 septembre 2015, conformément au planning contractuel puis acheminée par la route et par bateau aux Émirats arabes unis. Mise en service prévue le 30 novembre 2015. —

INTERNATIONAL

Angola

Contrat clés en main pour 104 passerelles métalliquesEiffage Métal a remporté un contrat clés en main de plus de 176 millions d’euros afin de fabriquer et installer 104 passerelles métalliques pour piétons pour le compte du ministère de la Construction d'Angola. Les passerelles, dont la fabrication a débuté en septembre 2015 à l’usine de Lauterbourg (Bas-Rhin), seront acheminées par bateau et assemblées dans un délai global de 30 mois. Les prestations de montage et de génie civil seront réalisées par des partenaires locaux sous la supervision des équipes d’Eiffage Métal.La construction de ces passerelles s’inscrit dans le cadre du projet d’aménagement et de modernisation de Luanda, la capitale angolaise, et répond à la volonté de sécuriser la ville. En structurant les espaces de circulation, en fluidifiant le trafic et en sécurisant les itinéraires piétons, les passerelles permettront de réduire le fort taux de mortalité constaté aujourd’hui sur les voies de circulation. D’autres villes de ce pays d’Afrique australe feront l’objet d’aménagements similaires. —

AFRIQUE

Maroc

Poste source pour la zone francheUne zone franche dédiée aux métiers de l’aéronautique et de l’espace a vu le jour à proximité de l’aéroport de Casablanca, au Maroc. La construction du poste source de cette plateforme industrielle – qui accueillera, entre autres, l’avionneur Bombardier – a été confiée à Clemessy Maroc. Le contrat de 3 millions d’euros comprend l’équipement électrique et le contrôle commande du poste de livraison, la fourniture et l’installation d’un tableau 24 kV, la mise en place de deux transformateurs 22 kV/20 kV (20 MVA) et le génie civil induit par la création de ce poste. —

Alimentation électrique du complexe portuaire de Pointe-NoireRMT, une filiale de Clemessy spécialiste de l’ingénierie électrique, a remporté le marché pour l’alimentation électrique du complexe portuaire (5,3 millions d’euros) de Pointe-Noire en République du Congo, dans le cadre du projet d’extension du port autonome. RMT construira deux lignes électriques souterraines 30 kV de 14 km et fournira et installera un poste électrique 30/20 kV avec deux transformateurs de 12 MVA. Ces travaux sont une priorité pour les instances portuaires : elles permettront d’alimenter toutes les entreprises installées dans le port autonome, notamment Congo Terminal (filiale du groupe Bolloré Africa Logistics). —

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INITIATIVES

En juin 2015, la Fondation Eiffage a réuni son 23e comité de sélection et de suivi qui a décidé de soutenir huit nouveaux projets favorisant l’insertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté ou en situation d’exclusion. Zoom sur quatre d’entre eux.

Insertion par l’agriculture biologique en milieu ruralAccueillir des personnes en difficulté sur son chantier dédié au maraîchage biologique afin de favoriser leur inser-tion professionnelle, c’est l’objectif de

Un nouveau partenariat avec Passeport Avenir pour accompagner des jeunes vers les métiers d’ingénieurs

l’association Oasis à Saint-Just-Saint-Rambert (Haute-Loire). Chaque année, 43 personnes travaillent sur l’exploita-tion de 4,5 ha et préparent des paniers de légumes pour les 320 adhérents. Pour répondre à la demande croissante de ses clients et accroître sa capacité d’autofinancement, l’association doit professionnaliser et développer ses outils de production, en construisant un hangar de stockage équipé de chambres froides et en installant une serre. Sous le parrainage d’Hubert Forestier, chef d’agence chez Eiffage Route, la Fondation Eiffage contribue à cet investissement à hauteur de 15 000 euros.

Entreprenariat des femmes dans les quartiers Nord de MarseilleDans les quartiers déshérités de Marseille (Bouches-du-Rhône), le taux de chômage atteint 45 %. Mener des actions de sensibilisation à l’entreprenariat et accompagner des créateurs d’entreprise est donc essentiel. L’association Planet Adam, membre du réseau Planet Finance France, souhaite accompagner trente créatrices potentielles d’entreprises

durant un à huit mois de manière à favoriser au minimum 10 créations d’entreprise au bout d’un an. Pour ce faire, un forum dédié à l’entreprenariat des femmes réunissant 150 personnes a été organisé fin septembre 2015 sur le chantier de l’îlot Allar. À l’instigation de deux collaborateurs d’Eiffage Construction, Stéphane Visval, chef de secteur, et François Lore, conducteur de travaux, qui se sont impliqués dans l’organisation du forum et parrainent deux « entrepreneures », la Fondation Eiffage a subventionné la manifestation à hauteur de 15 000 euros.

Dans le cadre de sa démarche qui consiste à soutenir des projets de grande envergure, la Fondation Eiffage a conclu en juin 2015 un partenariat pour trois ans avec Passeport Avenir. Depuis 2005, cette association accompagne vers les écoles d’ingénieurs et de commerce des étudiants issus des territoires prioritaires de la politique de la ville. Ces jeunes bénéficient d’ateliers collectifs et d’un suivi individuel avec un tuteur bénévole d’entreprise jusqu’à l’obtention de leur diplôme. L’expérience est concluante : chaque année, plus de 4 000 jeunes sont suivis par plus de 1 000 tuteurs en

entreprise et 100 % des jeunes diplômés ainsi accompagnés sont embauchés dans les six mois. L’association a noué des partenariats avec 41 écoles d’ingénieurs de tous types et 27 entreprises de divers secteurs d’activité. Eiffage est la première entreprise de BTP à rejoindre le programme.La Fondation Eiffage a décidé de soutenir l’association pour élargir le programme aux métiers du BTP et cibler les lycéens dès la classe de première. Elle offre également la possibilité aux collaborateurs d’Eiffage de faire du bénévolat de compétence en tutorant des jeunes se destinant aux métiers du BTP. —

Insertion sociale et professionnelle : la Fondation Eiffage poursuit ses efforts

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INITIATIVES

Coaching sportif et accompagne-ment vers l’emploi au Havre

Soutenu par deux collaborateurs d’Eiffel Industrie, Thomas Dailly, responsable administratif et financier et Laurent-Pierre Gaillard, contrôleur de gestion, le centre Émergence du Mont-Gaillard au Havre (Seine-Maritime), un quartier défavorisé,

cherche à apaiser les relations entre les habitants. Au programme, la pratique sportive pour 650 adhérents, la médiation entre les familles et les services sociaux et l’insertion professionnelle par le sport en combinant coaching sportif et suivi individuel sur trois mois pour les demandeurs d’emploi qui le souhaitent. Le succès est là : en dix ans, 500 personnes ont trouvé un emploi grâce à ce dispositif. En 2015, l’objectif est de permettre à 45 demandeurs d’emploi de plus de 25 ans d’en bénéficier. La Fondation Eiffage apporte 15 000 euros pour renouveler le matériel sportif.

Prévention du décrochage scolaire et cours pour adultes dans les quartiers prioritaires

Depuis treize ans, l’association Le Phare propose des cours de soutien à

des jeunes en difficulté scolaire et des cours pour adultes à Montcourt-Fromonville près de Nemours (Seine-et-Marne). 105 adhérents issus à 83 % des quartiers prioritaires de la politique de la ville bénéficient de ces cours à un tarif très compétitif. L'association, qui dispense 115 heures de cours par semaine, fonctionne exclusivement grâce à ses 23 bénévoles. Pour répondre à la demande croissante des lycéens, l’association va se doter d’une nouvelle salle qui lui permettra de proposer douze heures de cours supplémentaires pour 48 bénéficiaires. Sur la proposition d’Isabelle Guerbois, responsable paie et administration du personnel chez APRR, la Fondation a donné 4 000 euros pour l’équipement de cette salle. —

La ville durable « à la française » a son démonstrateur 3D baptisé Astainable® Eiffage, la société d'ingéniérie Egis et l'énergéticien Engie avaient remporté en 2014 l’appel à projets lancé par le ministère français du Commerce extérieur et la Direction générale du Trésor pour réaliser un démonstrateur de ville durable. Moins de deux ans plus tard, le consortium a présenté lundi 19 octobre 2015 un outil numérique de design urbain destiné à exporter, sous la marque Vivapolis, le savoir-faire français en matière de ville durable et baptisé « Astainable® », car il porte sur la capitale du Kazahkstan, Astana.Sur la base d’une modélisation 3D intégrale de la ville d’Astana, Astainable® met en scène, en prenant en compte l’ensemble des paramètres propres au territoire, un large panel de solutions françaises adaptées aux besoins de la ville et qui contribuent à la réduction de son empreinte environnementale. Astainable® intègre ainsi 350 solutions françaises techniques, industrielles ou d’ingénierie dans les domaines des écomobilités, de l’énergie, de la ville digitale, de la gestion responsable de l’eau et des déchets ou encore de la construction durable. —

Eiffage favorise la rénovation des logements grâce aux primes énergieEn partenariat avec la société de services en efficacité énergétique GEO PLC, qui a pour vocation de promouvoir, grâce aux certificats d’économies d’énergie, les actions d’économies d’énergie dans tous les secteurs, Eiffage propose désormais à l’ensemble de ses collaborateurs de bénéficier de primes énergie pour rénover leur logement – autrement dit, de subventions financières prévues dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie. Isolation, pompe à chaleur, robinet thermostatique pour radiateur : il suffit de quelques clics sur le site http://prime-energie.eiffage.com pour connaître le montant des aides pouvant être attribuées. —

DÉVELOPPEMENT DURABLE

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SYNERGIE #23

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