==1990 1-2='€¦ · deflorsnne. thierry dev!lŒrs . thierry dew]'1'ts.,jean doucet....

33
== 1990 1-2= ' = === == ===== . , .' . . ;. - CERCLES DES NATURALISTES DE BELG IQUE As sociation sans but lucrdtif Se c t i on LE VIROl/lvOL ayant cour but de sosc t te r l 'i nté rêt ornithologique dans 1'[ntre·Sambre·et·Meuse

Upload: others

Post on 24-Aug-2020

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

==1990 1-2=' = ==========

.,. ' ..; . -

CERCLES DES NATURALISTES DE BELG IQUE Association sans but lucrdtifSect ion LE VIROl/lvOL ayant cour bu t de sosc t te r l 'i ntérêt ornithologique

dans 1'[ntre·Sambre·et·Meuse

Page 2: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

p. 2p . 4p . 10p . 11p. 13p . 14

p . 19p. 21p . 23

et Thi err y DGlITIE p. 24p. 25p. 33p. 33p . 34p. 34

7e ANNEE

l a ligne noire pa r Phi l i ppe RYEL ANDT .Dos sier: La chouette hulo tte par Thierry DEWITTf. ..Une réserve éducat ive a Couvi n par Thier ry OrVILLERS .l ' expl oi tat i on à des fins sc ient if i ques des dépouilles animales par J. DOUCET.cro ut e c répusc ula i r e par Kath CASOOTER. . . . . . •.• ....Cha t sauvage ou chat haret? par Thierry OEWI TTE et Jean DOUCET . ...Remarques sur le contenu stomacal du chat t rouvé le 5 mars 1990 a Ol loyp<l r Jean DOUCET. • • • • • • • • • • • • • . • • • •• •• •••Excursion a Wallers Trélon (France) p~r Phili ppe nEFlORENNE . ..Al bi ni sme partiel chez la linotte a bec j al/ne par Jean DOUCET . .Quelques nouvelles du C. R.D.H . de Petigny par Ghislai ne CABOOTERChronique ornitho logique par Marc LAMBERT,Col l oque AVES . . . . . . . . . • . . . . . •Soupe r du C. R.D . H. de Pet igny.. .•....Expos it i on " Ra pac e s nocturne s de Wall on ie" .37e Jour née Nat i onal e de l a Pr otection de la Nat ure.

1990

~~H~~L~!~P2~ ~~~!~ : Thi e rry DHIlTTE. Cerc l es de s Naturali stes de Belgique a s bl.S i è ge soc i a l : rue des Eco l e s 21 ~ B-6 383 VI ERVES-SUR- VIRO i N

üêcôt lêga l . 011990/3 152/057 . 1-2__ t:~ • -- • ISSN : 0773 _ 9400

Nows te~on8 ci romeraier de tout coeur les personnC$ qwi ont collabor~ à la réa l i sa ti onde c e bulletin : Mesdames Ghislaine et Katia CABOOTER ainsi que Mes si eurs Phi LippeDEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS. Thierry DEW]'1'TS. ,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Phili ppeRYELAII{)T . La daù tylographi e. le t t rage. mise en page sont de Philippe NWRANT.M/Jri e l HEliR"! a dacty'{.ographié ta chronique orni t ho log i que . Les i tlustl'ations sont de8e r 'l('1 rd CLeSSE et Thi erry DEWITTE. La relecture a ëté aeeurée par AndrA MAE:RNOI.IOT.N(UI reneroien..mt8 von t éga lem.mt ci L'u>! de 1I0B membres , Monsi eUl' Fernm:d BAST!!! dePct i g>!y qui , g"f'Ôee cl lUI "~ahine infernale ", nOl.a: a confecti on>!é Lee titrca 'loue faiso':tains i o!<1O>1omil'c l' da préeieueee heuree de travail .

Ce bulletin il. Hé ré al t sê a u Centr e Nari e-vi c t or-i n grace a u iHn i s t ère de l'Emploi e t

du Travail par l'octroi du T. C.T .

Page 3: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

la ligne noifepar Philippe RYElANOTo

le 28 octobre 1989 , la plu ie abondante ne cesse que vers15 h JO. l 'é cla ircie est promette use et nous décidons au hasard

une promenade dans le s environs de Dou rbes (val lée du Viroin ).

Sur un chemin de crête , dans un nuage de poussi ère, unevoi t ure nous dépasse en hal e . Sa remorque chargée de faisa ns(ou de perdri x) re bOndi t avec fra cas dans les nids de pou le de la voie empierrée .~ e chauffeur et le convoyeur se pressent vers un endro it connu d'eux seuls pour y ef­

fect uer un I!cher de gibier.Plus loi n, fi xé sur un arbre , un avi s dans une pochet te plas tifi ée informe

les passants sur le s date s des bat t ues. les prochaines auront lieu le lendema in .Cela laisse quelques heure s aux ma lheureux oiseaux entrevus tout a l 'heure pour s ' ac­

cout ueer a la vie sauvage. Ici , l'adage Mie gibier a sa chance" émis souvent par le schasseur s ne devrait-i l pas ét re remplacé par MIe chass eur a sa chanceM1 Tel un en­fant gaté que l'on n'oserait contrarier par l ' i nsuppor table idée de revenir bredouille,

on l e condui ra sQrement la où il faut . ..

Mais poursuiv ons notre ballade. le boi s où nou s pénét rons est découpé parun réseau impor tant de t raits de chasse par faiteme nt entretenus qui , lors des traques ,

permettent aux fus i l s de se placer sans bruit a leur poste numéroté.Ce soi r , alors qu'un grand solei l rouge déc line au-dessus de Frasnes, nou s utilisonsce confor table labyr inthe. Chaque foi s que le sent ier débouche sur une petite clai ­

ri ér e, nous ralenti ssons le pas dans l'espoir de découvrir quelqu 'animal sauvage inté­ressant (chevreui l , re nard, chat sauvage , ... ). Touj ours aux aguet s, nous empruntonsen silence une nouvelle voie. Nous pra t iquons souvent cet te progress ion de s ioux,~is pas avec autant de succès qu' aujourd' hui.

Tou t a coup, dans un battement d'a i le s, un oiseau surgi t a toute vitesse a

moins de dix mèt res de nous. l ' observation de l 'oi seau en fuite est très fugiti ve,

mais son identifi cation ne laisse théoriquement aucun doute . Un réflexe préparé delongue date pour ce type de ci rcons t ances permet malgré la pénombre de voi r aveccert itud e : la ligne Mi re !

Observer une li9ne noire sur le bout d' un oi seau a l'envol de la tailled'un e perdr ix ou d'u ne bécasse est un él ément essentiel pour reconna1tre la rariss i~e

gélinot te des bois. C'es t aussi un moment except ionnel pour une personne passionnéepar la vie de la faune sauvage .

• rue fGlon Fontaine 8 - 7190 ECAUSS INNES D' ENGH IEN

Page 4: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 3 -

Pourtan t , cet te si lhouette sombre bordée de noir ne comporte pour le pro­fane aucun at t rai t par ti cul ier et c 'es t bien compréhensib le ; nos plus grandes émo­

t ions proviennent souvent d' un investissement préalable.

Et vous, chers lecteurs? Comment vous procurez-vous vos plus grandesémotions?Quant a moi , je part age ic i mon sentiment vl s-â· vis d 'une s imple l igne noire, i ndiced'une espèce except ionnel le qui ne f init pas de dis paraître . ..

l e lendemain de cette journée mémorable , je n'ai pu m' empêcher de penser;

~A Dourbes , i l s chassent

N.B . : Un pet it complément est peut -être nécessa ire pour étayer l 'observati on

décri te ci-dessus: l 'oiseau s'est envolé d'un massi f de noisetierscouver ts de chatons dont sans doute l'oiseau se nour ri ssaitLors d ' une observa tion de J.P. LEDANT, chercheur à l 'Institut desScienc es Na turelles, il est apparu que la donnée de Dourbes entra ittrès bie n dans la lignée de l 'ensemble de celles qui concernent la

gél i not t e des boi s en 8elgique .En ef fet, la majo rité des observa tions ont eu l ieu en octobre , après

la pluie . au l ever ou au coucher du soleil.

ACT 1VITË SUPPLËf1E~TA 1RE

jOUJtrlél'.

RomedenneCarr ière Mar mont à Responsab les : Th ie r ry Dewitte etKur t Hof"lan s

Con t inuation de la gestion ent re prî se deouis octobre 1989. Mise en valeur de lacar r iè re et des sur faces de eetouses sëcres. Placement de nicho i rs .Rendez-vous à 10 h 00 à l ' églis e de Romedenne. Empor te r pique-nique . Fin vers 16 h ! 1' .

Samedi 8 décembre

••••••• ••*••• **.***.**.* *•• *.**~.* *.* •• ••• • ••• •• •• •• •• •••••• •**• •** *****.**••••**.*.• •• •: l e pr ogramme de s activité " du Vi r oinvol n e f i gur e' p.1S dan s c e l t e n~v" '·. 11 ~

: VOus a été en voyé sépa r émen t d éb ut jui l le t . S i vous ne l ' a ve z pa ~ n· ,. " . :: ve u i llez le r eclamer s ans t a rder il Thi e rry OEIli TTr., Chaussée dL' t. iv"t 2 1 " ~

: C»'IO :tARID1BOURG. :· ,• •••••••** ******.***•• ••••*•••*. *****••****.*• •*.*••*.****••••*.****.*•• *.**** 1 *** * * ~ ~ ~

Page 5: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 4 -

,---- _ ._ - ---•

. -..... -: \ - - - -'L..';;.' s;l e. coeu,\ baUttnt. IIDU4 1IDu.4 LII6onÇOM d4rt4 l'ol»e.wtLtl. ~:l' ...W~:.p ,..~.y-- ..

Tll.h vile . lt.l> vlhiculu nt ~on.t. p.t.w. vi6iblu t.t .6eul if. &.tu.i,t de. r;:;~-;C~~:''J

1104 peu dalt4 lu ~eu.dtl!.4 ee l u Manchu JIOJt.tM .tAoubl e. la ntU.t• .;i,:t;S.:~.:" .>.~'~'cecee rnU.t 6!1.oide. de. 6lv/Ûvr. 110 U4 ac.cueilll!. poUII noVtt pJIemiVle. "...~~f·~· ·';..:t-~.....,.......... "'...... "-

""U. ""-,..,,, 'Ù "'M al.f.,,,, "'''""''A"" "" ", d. UA'",., """,.- , '\-;:qQui lta.n.t . aux odettM IIOUVe.UeJo . Maldd!toiU , "oUJo 1lOtU. he.Wt..to/M ', ;;Jf ' ~ ~',:;:,~a un ca.Ulou, l e. ",.u age. 6cueLté pdIl WH.'. IvIt11tche. dt. c.oudJl.ÙA. .~" . :~ ',ÙAp.'th p(.u.&-Ù'.~ ..w.n/.t.tM de. ltIlVtc.he. le long d'un c.hemÙI 60'tfA-Ul!/l. .

" OM a..t.t:e..ignol14 Wl .\U.U4tau .\tpM:a.b.t:e. a 40n doux clapo.tUo.

Une. côt e. gW4an.te ut gltO:vÙ . qwm.d plu.4i.ewu abo.ilJlltrt.t.6

401l0tU 1UlU..! 6on.t 4wt4/W.teA. Un c.ht v'leuil . viAibleJl'ltn.t IIIlc.oll.te.ltt. ftotU con.t ou1ln t .

l e. 4Ue.nc.t Il.e.v..iutt. le 61lo.w llU4Û. Nota JltftlOn4 d.UCIll.(~1'lt lu p<.e.d4 , uplJUUU:

o:UlUi d~IlU.Vt la 4l'.n4a.tioll dculcu'ItU4l!. du gd. . C'ut d ce ..",.eA1 que J:l'..ttn.U.t. U11

"houcuh" bi~t llui.vi d'un long es: uib-'l4nt ftulult./llVl.t "hoü , hououollollouh

Ct vU tugubttt 1I0IUl gtaCt (il: moitu qut Ct nt llod ze 6-'lo.td 7). NoM vt llOM d' tntend'le

l'lo.tltt p1le.rn.i.l"f. chouu.te hulo-Ue . EUt \lpUVUt p.l.u4.i.l'WIA 6o<.ll lia l ongue pMdllt. , a

DLtVlva.UU J:égu,l.Ü)w . .. ",

".1 - :, ",", -.'

.. 'l ' ,1., " "),.",,." 1', . I l I ," ,t " I.l " , ..-1 r " trai o; IllOis aprt><.

l" _,, 111' '1'1 ' 01 '1 l"'UI 'I ll" " ~ 'I""'" ,. l ' '' l' ll r f'l' t j ·, ',a'l '· Il ,

L Prësentatton

La chouet te hulotte (StAi~ aluco) est d'ord inai re le premier rapace nocturneavt c lequel le naturali ste fait connaissance. ( I le est principalement répandue enWallonie et, plus encore , au sud du sillon Sambre-et -Meuse. la tai l le du ~l e estinfér ieure a celle de la feme ll e dont le poids moyen es t de 560 grammes (440 grammespour le .al e). l'envergure habi t uelle avoisine 9S cm.la chouet te hulot te passe la journée dissimu lée dans un épais bosquet de rés ineux, l acl~ touffue d'un feuillu, un tronc couver t de lî erre,dans une anfra ctuosité . La feme l­le choisi t la cavi té de nidi fi cat ion pour de nombreuses années. l e coupl e reste stableet f idèle au terr itoire . Une seule ponte est effectu ée , assez t Ot s i 1' hiver est doux(vers le 15 février cet te année) et compte 2 ~ 4 oeufs . La couvaison dure28-29 jours (P. GEROUOET , 1978 ). Agé de quat re se­maines , l 'o is il lon se débroui l le avec la proie dé­posêe par le paren t et ent reprend ses premi erese~ plora t ions. Couver t seulement d'un duve t , il~ r i ~, ~ ur I ~\ tron~~ ~t les branches , se s igna­1.", 1••1ll1 .,,1'111.' ··. I•.) r ,!J." ,.huintl.... nt s semblables

Page 6: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 5 -

la chasse (P. GEROUOfT. 1978; T. t'!EBS, 1989 ) . Pr ogr es sivement . en aoOt, la famill e

se disperse el la j eune hulotte doit se débrouill er seule (préS de cinq moi s après 10ponte de l ' oeuf ) . la IIOr t a li t ê est as sez él evée dura nt les premie rs ects (pl us de Sû t, .Heu reusement, la f eme l le peut se rep rodui re dés la p~fê re annee et vivre j usqu'!

l' Age de 19 ans ( D[l~ŒE &al " 1980) . [n dehors de l ' er rat i sme ju vénil e , les ois eauxsont sédent aires.

2 . Distr ibution et ho lution des effec t i fs : lIrle anc ienne co l onia le !

Au début du s i ècl e , la chouette hulo tte H a i t confinée dans les gr andes fo­

rêts ardennai ses . Par la suite , e l l e s'es t é tendue peu! peu aux autres ré9i onsdJpays.

AprèS avoir conqui s la moyenne Belgique , il fa ll ut at tendre 1950 pour que les premie rs

exemplai res soient s igna lés en Campine. Cette expansi on es t générale pour l ' espècedans tou te l' Europe occidental e (VAN HAVRE, 1928; VERHEYEN , 1943 ; DUPO ND et MANS 1950,

tn DEV ILLERS et al, 1988). Sa popul at ion es t es timée 3· ! 2.500 couple s pour la Bel­gique (cont re ± 4. 000 pour la chouette chevêche et le hibou moy~n-duc ) d'aprè s lesdonnées de l 'at las des oiseaux nicheu rs de Belgique (P. DEVILLERS & al . , 1988) .l a chouet te hulotte recherche les futa ies de feui llus et les futai es mixtes ( l es pla n­tations de rési neux lui permettant de s' abri ter la journée ) of frant des espaces dégagéspour la recherche de nour r i t ure et des arbre s agês possédant des cavi tés pour la nidi ­

ficat ion.Si l 'ex t ensio n consta tée ces dern iére s di za ines d'a nnées a pu étre inf l uencée par lapose de nichoi r s (lIPPENS & vrur • 1972; E. DEl H[E, 1988 in OEY lllERS & al., 1988) ,J ' éyolution de la forêt bel ge doi t également êt re pri se en considéra tion. le rég i~

du te tllts est dominant en Belgique au dèbu t du s iècle; fabr ication du cneroco de belî : ,

ëccrçeçe des chênes pour le tanin, bois de mine, chauffa ge, . .. Il n'y a donc pas oupeu d'arbres agês perme t t ant la nidifi cation. ~~ i s , progre ssi vement , l 'industri e

évolue ; le coke rempla ce le charbon de bois , les mi nes fermen t, ainsi que la major i tédes tan neri es . Des produits de subst i tut ion apparai ssen t , l e chauf fage cent ra l aumazout se répand. Oe plus, les ancienn es pratiques agropasto ral es du p3 t urage . êt re­page , fauchage des landes et des sous-bois peri c litent .les essences forest i ~res sont semées ou pla ntées sur de vastes superficies, en ~a ll onle

comme en Flandre (sur tout ) . Apparai ssent alors le ta i l li s sous futa ie et la futaie ,plus favorables a la chouet te hulo tte qui peut ainsi coloni ser de nouveaux te rri to i res

Page 7: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

visés.~o

- 6 -

3. Rêgi.e at teente tre : un grand éventail de .enus

La chouet te hulotte il des facultés d'adapta tion surprenantes : son régimealimentai re es t éclectique et vari é et el le possède un large cat alogue de logis impro-

On admet génér alement que l e régime ali menta ire "moyen" es t l e sui ­

vant : 70 %de manrn i fêres , 15 % d'oiseaux, 10 % de bat raci ens et

5 s: de div ers (T. MEBS . 1989 ) . Si les mammi fè res domin e nt , 45 espèces

peuvent êtfe explo i tées . les campagnols des champs et agreste,

~~~~~' a i ns i que les mulots sylvestre et à col l ier sont l es proi es cap­tu rées en majo r i té. Les aut res espèces de campagnols , les mu­

saraignes , taupes, rats , chauves ·sour is . . . viennent ensuite .l a chouet te hu lotte peut captu rer des pro ies pesant jusqu'a

- 300 grammes , donc de la tai l le du jeu ne lapereau , écureuil , be­

lette ... La chouet te ne dépend donc pas d' une ou deux espècespart icul ières, mais se nourr i t des proi es les pl us abondantes du

mome nt et du l ieu. Cependant , lors d ' a nn~es particul iè rement, pau vres en micromamm ifères , la reproducti on peut ètre très rédui t e ,

( l ire ~ ce suj et la très intéressante étude réal isée a Oignies-en­

Th iérache par OELHEE &al., 1979). C'es t ai nsi qu' en 1989 , aucun couple de hulottesn' avait niché, selon le cont rô le des nichoi rs, alo rs que cet te année la réuss i te es t

totale en ra ison de l'abondance des mulo ts et des campagnols roussâtres (DELMEE , com­municat ion perso nnell e).

C' est le r apace noct urne qui chasse les oiseaux le pl us assidûment; 100 espèces sont

répe r to riées. Les moi neaux , pi nsons et verdiers t ot al i sent plus de la moi tié desproi es capturées , mais on peut auss i noter le merle , l'étour neau, les mésanges, legeai ... Son att i rance pour l 'eau se t raduit par la captu re des batraciens comme l es

grenouilles rousses et vertes , ainsi que le crapaud commun. Ell e doi t prof i ter de lamigration de ceux-ct , plus par t iculiè rement par temps pluvie ux (Olloy).Le "ot ver-s" englobe les poissons et , sur tout, les insectes dont de très nombreux co­léoptères. En résumé , la chouette hu lotte capture tout ce qui rampe , court, tro t t ine,marche , vole , vcl è t ë , saute , nage , glisse.

El le peut donc habiter n' importe quelle région et une grande vari été de milieux. Plusle te rritoire est var ié , pl us la chouette hulotte peut ni cher régul i êr ement, r és isteraux hivers, s 'a dapter aux modi f ica tions de son envi ronnement .

Cela se re flè te bie n par la densi té des couples. Dans un paysage fores t ier alte rnantavec des mil ieux ouverts comme des coupes , clai rières, prairies , champs , friches,une trentai ne d'hectares suffisent (en moyenne, 60 - 80 ha).Par cont re , en grand massi f for es tier uni forme, la densité varie selon le type depeuplement s entre 0 ,2 et 2,5 couples pour 1000 ha (T. MESS , 1989).

Page 8: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

• 7 •

4 . Nidification : l a reine des squatters

La chouet te hulot te recherche de pré férence des cavi tés nat urel les situéesdans les arbres agés . C'es t ai nsi qu' elle fut t rouvée dans un vieux chêne au coeur dela forêt de l a Fagne il Ma t agne- la -Grande ./ . "' ,..1

(11. LAMBERT). Quand les arbres àgés de~' " -V'..I,"""-~,~ "1 . ' . -~ Jl ...... -.,..) , . " •

la forê t ne sont pas di sponi bl es, on la ., " : /" ~ 1.f!J" ''Y",:_''.''t rouve en l i si ère , corme à Roœr ëe dans k .; " nil

, "/'un vteux sa ule bla nc (J. r·l. CHARLIER. Th'}!J :> • "~r ) ,.,'DEWITTE, Ph. RYElANDT) et même éloignée T -l : ~ . ,~ . ,.du bois de pl us i eur s diza in es de mê t r es , .. ' " . ~: - ..~

toujours dans des sa ules blancs âqês , I l -fi l:';'" ~'.:'cœme a Nataqne -La-Peti t e (Th. DEW ITTE) :f . ,' --::.. /

1 • .et a Mar i embourg (M. LAt·IBERT). Elle . ~ " .'" : "

adopte également les vi eux ar bres dans :l ; .... ~ , ;....: .. . ~:. ( ~l'" ,~:~l::r~:~.c:~/ :~s::~E~~:m:~ :~l~;;:/I f'" ~7,~./'~~ \ l ,; ;';PART) . Les fa la i ses et autres paroi s 1 . ~ :. 'ir~ l " '7;(" , ~ l' • t..abr uptes de roche rs sont occupées dans : ~ " ' li t 'ft: ";. ',les vall ées du Vi roin <une ponte est t rou- '" ~ 1 if" ~ .:, j '. tt ~'tvëe a la Roche aux Faucons, presque c épo- ., .,:4. -: 11" ....../; {tJsée au sol , a l'intersec tion du haut de l 'éboulis et du bas de la fa la ise (Co ANDERSEN) .

Ma îs les arbres cre ux et les parois t ran qui l l es se font de plus en plus rares, suite

il la gesti on i nten si ve de nos forêt s e t Ci l'extension sans re tenue des l oi s i r s "ve r- ts.".

l a chouett e hulo t te peut alors s'installer

dans des nids de corn eilles , d ' écureuils ou,

au mieux, dans une aire de buses , comme Ci

. ,

Presga ux (J . HOUBART ).

Dans la vallée de l 'Hermeton , elle se canton-ru fft1I ne apparesment souvent dans les anci ennes

~ ll1J.i car r i èr es , pro fitant d'un replat rocheux ou

~~ de profondes anf ractuosités comme a Sautour,

,#W' . V[] 11er1 emont, vccet ëe , Soulme et Agimont (Th.

DEWITTE et Ch, PETIT). Da ns la vallée de la

Joncqui è re , l 'ancienne car rt ëre du Fond Marie,

î,',f EliJ~~I'II,"llt o! at noëe , abr ita égaleJne nt la chouette (Th . OEW ITTE) .~ Sur l es t iennes recouverts de pins noirs d 'Autr i-. .'

~che, la hulot te est découverte dans l es pal éo-

...-.::::: ' , >-W

~~~ . ~ gouffres ou fondrys bien dissimul és et re boisés

~ :=:. -"7; Jt1~~"' collJTle aux Abannets et o! la Roche Trouée à Nismes

-..~:--:=-_ --!r:.. ~ (Th. DEWITTE).

Page 9: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 8 -

Vue d'ens embl e e t dé t ai l de 111 cav i téuti lisée pa r la choue t te hu lo t te da ns uneca r dè r e de la va llée de l ' Herme t on .Récolte des pe lote s pa r Jean- Yves DARDENNE(s tage he rpétolog ie) .

Photioe Th . DEWITTE

A Ol loy-sur- Vi roi n, c 'est une petite carrière s ' enfo nçant dans l e so l d la ma niè re

d'u n palèogouffre qui est chois ie au Contienau (Th. DEWITTE) .C' est d'ailleu rs a proximité de celle-ci que f ut réali sée une obser vat io n origina le,

début novembre 1989. A moins d'une cinquantai ne de mè tres de la pet ite car rière que

nous venions de visiter, nous traversons les épais fourrés de ronces composant lesous-é tage essentiel d ' un vas te peuplement de pi ns noirs d 'Aut riche . Not re pet i t

gro upe s 'é t ait épar pi ll é pour facil iter la marche l or s qU' lm jeune stagiaire " leva"

une chouette hul otte et alerta ses compagnons . Bien vi te, l'o iseau se dis simula dans

la c ime d ' un pin . Int r i gués par l 'envol t re s bas de la chouette , nous découvr ons l e

g1t e au coeur d'un r onci er . A même le sol, une pe l ot e et des f i en t es délimitent une

sur fac e de ± 40 cm de lo ng su r t 20 cm de l ar ge , l a i s sa nt supposer une posit io n cou­

chée de l ' oi seau . Seul P. GEROUOET parle "d ' une ni che sou s des ra ci nes au fl anc d'un

t a l us " . Nous supposons ce comportement particulier svi t e à l'absence de cavi tés natu­

re l les , l e pi n noi r d 'Aut riche é t ant peu pro pice .

Enfi n, il r es t e les bàtimen ts corrme les us ines abandonnées , pavi ll ons de chasse dé lai s­

sé s . f ermes , ég l is es , . .. Dans la région , l a chouette hul otte a déj à été t ro uvée ni ­

cheuse dans les égl is es de Ma t a gne- l a ~Pe t ite, de Gér onsart, de Fontene lle, de Boursei ­

gne--Viei1 lt' (M. LAMBERT , M. RIf FLET, J .L. COPPEE. J. DOUCET) . le chateau d'Ham­

', 'Jr-Il'~un, { J . OOUCET} et le greni er de la Ferme de la Longue NalJ à Fagnol le son t deux

'lutr,:s (:,(t:lIIples

Page 10: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- , -

Ce r~pide tour d 'hor izon nous ~ntre combien la chouette hulotte peut s'adapte r adifférents types de cavi tés , au point que son choi x devient caractéristique d'unerégion (conme les anciennes carrières pour la val lée de l 'Hermeton et les vieuxsaules pour la dépression de la Fagne).l 'assurance d'une trés grande t ranquillité autour du si t e de nidificat ion estprimordiale . Attent ion au déra~nt I I

5 . Et l es nichoi rs 1

Il exis te des modèl es bien au point , facile­ment adoptés par le rapace nocturne s 'i ls sont posésdans un s ite favorable .Pourquoi ne pas en install er ponctuellement dans unsite géré en réserve nature ll e , un coin perdu de ja r ­din , un boi s de rës tneux . .. ? Hais évitons la pose

systématique ou t rop réguli ère de ceux-ci .Attent ion a la dens ité des couples existants , auxposs ib ilités naturel les présentes, aux ressourcesalimentaires .. .Mieux vaut suivre le vieil adage - l ' excès nuit entout J" .

BIBLIOGRAPHIE

OEL MEE , E. , OACHY, P. , &SIMON, P., 1979. - Et udecomparat ive du régi me aliment aire d' une popu ­lat ion de chouettes hulot tes (~aluco ) . Le Gerfaut - De Giervalk, vol . 69,te sc , 1 : 45-71.

OELHEE, E. , CACHY , P., &SIMON , P., 1980. - Une chouette hulott e de près de 19 ans(1960 -1979 ). Le Gerfaut - De Giervalk , vol. 70 , fasc . 2 : 201 -210.

OEVILLERS, P. &al. , 1988. - Atlas des oiseaux nicheurs de Belgique. Inst i t ut Royaldes SC iences Naturelles de Belgique. Bruxelles . pp 174-175.

GEROUDET . P., 1978. - Les rapaces diurnes et nocturnes d' Europe . Delachaux et Niestlé ,Neuchâtel . Suisse. pp 388·397.

MEBS, T., 1989. - Guide des ra paces noct urnes, chouet t es et hiboux. Dela chaux etNiestlé , Neuchate l et Par is. pp 28-35.

Page 11: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- ID -

Une réserve éducative à Couvinpar Th ier ry DEV ILL ERS G

Septembre 89, prise de contact evec le serv i -~ /' .....ce éducat i f du W.W .F. Bu t : mettre en réserve l.,5ares M -: ?'!Inde terrain st t uës derrière l, école libre St -Joseph! Couvin. \'t=~~ '

Hovembre 89, enfin des nouvel l es ! t~ let t ren' avai t atteint le service éducati f qu'après bien des péri- -'-pêt ies ... ! Monsi eur Yves BORREHAHS, représentant du serviceêducat i f , visite le si te et m'annonce qu'il exi ste une formu lede classe membre comportant plusi eurs avantages: le prét gratuit ' ~,\-J\il~

de nontages dias , les conseils du W.W.F. pour la gest ion du terrain, l 'acquis i t ion deposte rs gratu itement ...

Voic i ce qu'ensemble nous aVOns choisi comme gest ion de cette nouvelle réserveéducative. Educative , car ce sont les élève s qui vont gére r le te rrai n, observer saflo re, sa faune , ses changements . . .

Actuellement (j ui n gO), une haie est plantée (depuis février ), la mare estt ermi née et on y observe déja li bellu les, dyt iques , ger r i s , têtards de grenoui ll erousse apportés par les enfants, larves de tritons .. . Une partie de la prai r ie a étefauchée , l 'a utre est lai ssée en fr ic he. Hicho irs, ~a ngeoire , ta s de bois ou de foinfont partie de cet t e réserve où pas moins de cinq espèces de coccine ll es ont été re­censées , ains i que de nombreuses punais es et autres insec tes .

A l 'a i de de not re longue-vue, nous avons égaleaent observé quelques oiseauxtels que le verdier , le roueequeue, les Ilésanges bleue et charbonnière , le troglodyte ...

En ce qui concerne la fl ore, énormément d 'es pèces des bois recouvrent le sol,quelques ca rd~res ont été pla ntées . H'ét ant pas spécia li ste en botanique , j 'arrêteraiic i l' énuméra tion.

Grue de la Mbtte 18 - 6374 Boussu-en- Fagne

Et les élève s, qu'en pensent-il s ? Je dois dire qu'un formidable engouementa vu le jour . Ce sont 19 possédés qui , chaque semaine , se retrouvent dans la réser vepour t ravai l ler ou obser ver le s mervei l les de la nature . Espérons maintenant qued' aut res ense ignants se jo ignent! cet te superbe expér ience !

.t.o t~"'~e '1.$'.$ .TIl;" AJ.90r f nff(~ "ldV r r ff H "m.,..,

~ ~ l~oE-l'i-'' <Elo"~ .......-

Page 12: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 11 -

L'EXPLO ITAT ION À 9ES FINS SCIE~TI FIQUES

DES nËPOUILLES AN IMALES

par Jean DDUCET G

l e. eDrti:4et «Vtt un an.iMl u .t toujOUJt4 Uli 1Il0ll€Jlt pIl..i.viLlg.i l powt. qui. .tv&te.

de. l u Uwti.l!Il. Plusieurs données utiles, comportementales ou aut res peuvent êtreacquise s lors de son observation . Quand on a le loisi r de man ipuler le sujet , unefoule d'informations préci ses deviennent accessibl es (mensurat i ons , explorati on para­si t ologique , mode de renouvellement du plumage si c 'est un oiseau . .. ) .Généra lement, l'amateur se contente d' une super fic ial i té regrettable; il se contentede voir en regardant t rop peu. Préci sons bien toutefois que nous ne prônons pas larecherche ;\ tout prix ou a out rance du dét ail ; les risques de st ress exagérés , dedestruction de nichées, et c . sont indéfendables ! En présence d' une dépouil le suf­fisalTJJlent fral che , t rot s damai nes par t icul i ers d ' invest i gat ion s 'ouvrent ;\ l' obser ­vateur.

1. Examen parasitologique cœctetChez l 'animal, cor.me chez l 'honwne , on trouve des pa rasi tes externes et des

parasites interne s . Ces derniers se rencontren t dans les intesti ns , dans les chai rs( taenia) , au sei n d'u n organe (foie - la Douve) , sous la peau, etc . D'office , ons' aperçoit qu'une enquéte parasitologi e i ntégrale , bie n que très i nté ressante, n'estguère accessibl e à l'amateur . Nous nous bornerons donc i ci a évoquer seulement lesl'lOtes externes et les l'lOtes intest inaux.1.1 . Paras i tes exte rnes: tiques, puces , poux, ma llophages etc .

Ces art hropodes sucent le sang de leur l'lOte, consomment sur lui des pell i cu­le s squame uses , des poi ls ou des plumes. Il faut savoir qu'ils évoluent sur des ani­ma ux vivants , qu' i l s s' empressent de déser te r après la mort quand le refroidi ssementcorporel sur vient . On peut di re dès lors qu'un animal fro id en es t dépou rvu et queleur recherche en ce cas serait probablement vaine . Tell e parti culari té en permetcependant une réco l te a isée et abondant e l orsqu' on se t rouve en présence d'une dé­poui lle encore chaude. Il suff i t d' envelopper cet t e der nière dans un papier herméti­quement clos et de la isse r le tout reposer quelques heures au frais . On trouve al orsla faune paras i to logique de l'animal exploré, au fond du sachet .

Préc isons que l 'a r rachement des t iques est a déconseill er car le rostre decet acari en reste très souven t dans la peau 1;\ où il étai t ancré. D' autre part, lacapture des puces et poux ou aut res à l'aide de pinces brucell es est également a dé­consei l ler en rai son de l 'endomma gement du parasite par les becs méta lli ques.

La conservation des échantil lons peut se fa ire dans l'alcool à 70" pour tousles ordres concernés . Toute fois , il es t possi ble de garder à sec les puces ou autre si nsectes dépour vus d' organes mous prépondérants." Chemi n du Seigneur 30 - 6449 CLERMONT

Page 13: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 12 -

On notera sur une ét i quet t e en papier ordinai re . au cr~ (s t abi l i té dans l 'a lcool ).les lieux et dates des récoltes . les condit ions éventuelles de vie de 1'~te ...

ce matéri el. gardé dans un t i roir. est i nuti le ; sa récolte se j ust ifiera s 'iles t confié a une personne i nt éressée ou envoyé a un organisme de recherche (l nst . RoyalSc. Uat. de Bel gique. Faculté des Sciences Agronomiques de l ' Etat a Gembloux . . . ).1.2. Pa ras i tes i ntest inaux - Vers

La récolte , ic i envi sageable après te refroidi ssement de l'anima l, n' esttoutefoi s plus possi ble quand la putréfa ct ion débute . Lors d'un examen sommai re . seulsle s grands vers sont décelables . Il va sans ~i re que la recherche n'est guêre ragoO­tante ! I l est peut-être plus rationnel donc de conserver les viscères suspects enal cool a 70° et de les conf ier a un spécia l iste . La conservat ion sera mei l le ure sil 'on prend soi n d 'inj ecter de-ci de- la de l 'alcool dans les intesti ns , ce qui accé1é·re ra la sté r i lisa tion par rapport a ce qu'elle serai t dans le cas d 'une s imple macé­ra t ion. l a congélation, procédé simple et séduisant de ce fai t. doi t étre évitée enraison de l ' écla t ement de t issus qu'elle provoque et de la dété riorat ion des peti tsorganismes.2. Récol tes aux f i ns d 'ana lyses

Nous considérons sous ce t i tre les inves tiga tion s vis ant a déceler la présen­ce de substa nces nocives a l' animal, telles les pesti cides , le plomb, le mercure . ..Bien plus encore que la recher che paras itologique . ceci es t du doma ine du spécialis tetrava illant dans un la borato ire moderne. Bornons-nous a remarquer que des traces deproduits dangereux sont décelables dans les muscles. les reins, le foie .. . Les échant i 110nsseront ici s implement prélevés et congelés après étiquetage correct.

La seule di ffi cul té sera de trouver la personne! qui le s con fie r car , i lfaut le déplo rer , r ien, a not re connai ssance , n'e st prévu en Bel gique pou r rechercherles taux des produi t s nocifs se trouvan t chez les animaux qui nous entourent . Héme

! propos de l 'analyse des oeufs clairs des oiseau x de proie . plus aucune étude suivie nesente exister chez l'DUS ace j ClJr. \bil a bien une s i t uat ion regrettable car la consultati onde notes et de chi f fres de rêférence permettant la compa raison sont des outil s i ndis­pensables pour déceler une détériorati on ou une améliora ti on des condition s de vie.

J . Contenu st Olllaca lOn peut établi r une cer tai ne compa raison ent re le point précédent et celui ­

ci . Toutefois , l'examen des contenus stomacaux reste abordable par le nat ural is te unpeu cur ieux. Cec i suppose que l 'on peut prélever l'estomac et le traiter comme lesint esti ns ci -dess us ou bien en ext ra i re le contenu pour l'examiner soi-même.En ce cas , il convient œle vider sur un tami s a mailles fin es et de le laver a l' eaucourante. Quand cet te dern ière coule clai re . on conservera l 'échantillon dani l'al­cool après l' avoir essoré le ~; euk possib le. I l est. dés cet ins tant , utili sabl epou r dete rM inat ion. Précisons que dani un estomac. on peut décel er des fragments ap­IJ<Irtt:I,.H1t aux trots reCJnes : etn êrat , végétal. anteal .

Page 14: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

r

- 13 -

les minéraux se rencontrent chez les oiseaux granivores (Ga llinacés ) a omn ivores(Corvidés , Anati dés) . C'est chez les oiseaux que l ' on a le plus de chances de trouverdes restes intacts car ils sont gobés , exception faite toutefo is pour les grossesproies des rapaces qui le s déchirent ."Chez le s mammifères , la nourriture est découpée et broyée par les dents; cependant ,de petites proies peuvent être avalées d' un trai t sans étre .achées (chat . .. l .Le cl ass ement des restes est possible et la recherche des pièces caractéri stiques desordres, famil les ou genres est nécessai re. Toutefois , dans ce type de travai l , ladéte rmi nation fine n'e st envisa geable qu' except ionnellement . Dans la pl upart des cas,le binoculai re es t indis pensable .

CROULE CREPUSCULAIREpar Katia CABOOTER"

Entendant par ler , depuis quelques années déjA, de la bêcasse , je m' éta i s tou­jours dit que c'était un des oiseaux que j 'aimerais voir et observer . La vie fa~ i l ia 1 e

éta nt trés prenante, il me fall ut attendre avril 90 pour réal i ser cet te env ie .Un soi r d'av ril , plei ne d 'e spoi r , j' accompagne donc Thierry (l isez Oewitte )

aux environs de Matagne- la -Petite. Nous avons d 'abord la chance d'obs er ver quelqueschevreui l s pat urant dans un brouil lard latent. Arrivés près de l' incienne gare de

t~ta9ne-la -Petite , nous ar ré tons la voi ture. 11'1 épais brouillard,pareil a une fumée montan t du sol , envahi t le bocage.Plus loi n, des aboiements rauques nous inte rpellent, ce quiévei l le en moi une légère crainte. Nous progressons lentement

. :Pi':': le senti er . Soudai n, Th ie rry me fa i t entendre un t.iip

, Î · !: ; :~~~~.:' aigu suivi d'un c1"&M.,., , :' ~~ ~;'::.:0,1 ! I 'I!~:[7..':" -

" . ". ~;':l ,,0':1. Une eëcasse N1 e en parade nous survole ! La cla rté. ....~\\Y/ rel ative de cette soi rée me permet de bien d is~in9uer cet~~ oiseau au long bec. En quelques minutes , nous en observons

) quat re exempl aires !l 'heure de la croul e est passée. Nous pouvons dès lors rega­

gner l a voiture tout en ét ant salués par le cri lointai n d'u nmoyen-duc. Cet te ambiance crépusculai re , presque envoû tante ,

est , a mon sens, a revivre chaque année a même époque.

...... P.S. : Quelquesj 'ape rçus la si lhouet te d 'une bécasse.ains i l 'observer quelques Instants.1990 restera "ma rencontre bécasse",

semai nes pl us tard , regagnant ma demeure ,Ne roulant pas très vi te, je pus ra lentir et

" rue de la Motte 18 - 6374 Boussu-en-Fagne

Page 15: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 14 -

Chal sauvage ou chat haret?par Thierry DE WI TTEo et Jean DDUCET oO

Le S mM..l , Ve!t6 g heLlJl.e..I, g«tU..t 1.111 cha..t .& LlJl. ta lt olLt e N.i..&me4-0Ucy, li. hau.teuA du

ll-eU:aWU.l. M "Le ViJtOÙl " .. ' Ce c.ha.{; pouva.nt U!l.e Ull cho...t 4yi.vu>Vte r fd.i..l .sylvu.t/l..L.\ I,

MM l ' a.VOIUl !t.eeu.ei.U.i a. ~ .(.t1 de l e dUl.')U7tÙ1Vt .

011 .(Jr.ouvV!<l , le c.hem.iltement d - a.PJt-l .s. ..

La distinction du chat sauvage (~ 4 !1 lVe.s~) du chat domestique (F~

ca.tu4) est dél ica te , d'auta nt plus qu'il exis te des croisements féconds ent re les deuxespèces ~ un point tel que M.C . SAI NT-G IRONS (1973) croit que sauf dans les grandsmassifs forestiers , le chat sauvage de souche pure n'est plus observable en France .

1. Distinction des deux espèces - Préliminai resUn préliminaire évident et élimi natoire concerne la robe du félin: tout

chat ne présentan t pas un pelage rayé (sobrement, peut-ê tre ) et de nuance compa rable~ cell e du lapin de garenne (OitywtagM CU MCu1.u.4 ) , toutefois plus cl ai re et plusj au n~ tre , doit être considéré comme apparte nant a l'es pèce domes tique .Néanmoins, cer tai ns individus de cet te derni ère espèce peuvent prése nte r une colora­tion semblable a cel le évoquée plus haut, il convient dès lo rs de recourir a des cri M

t ères de déterminat ion plus précis.Deux cas sont susceptibles de se présente r : ou bien onse trouve sur le terrain

devant un anima l vivant , ou bien on a la possibilité de manipule r un individu mor t .

~~r_ ~~_~~rr~i~ , deux indi ces sont a prend re en considérat iona) la fonne , la longueur et le dess i n de la queue;b) la sta ture et le por t de l'animal .En main , c ' e;t aux mensu rat ions corporelles et crën tennes ainsi q~'a l' examen ducrane qu' il convient de prêter attent ion.

Il . Exa.en préc is des cr i tères de disti nct ion1. Observa tion d'u n chat sur l e te rrain (ceci suppose l 'a nimal vivant et li bre)

T~ type d'observat ion est généralement de t rès courte durée et l'observateura rarement l'occas ion de détai l ler l 'animal avec préc ision . Nous ne reti endrons alorsque deux critères.

queue épai sse , en forme de "massue" (ext rémi té arrondi e) et proport ionnelle-ment assez courte.

forte stature de l ' anima l , a la silhouette mass ive; assez haut sur pattes (Fi g.a) .

°Chaussée de Givet 21

oO Chemin du Seigneur 36370 I1ARIHIBOURG6449 CL ER/>(JNT

Page 16: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 15 -

~. . ". " ;- "j; ••. .: ' ./i 1' 1 . f . i •• '. 1 , '\ " , •• If.--:.::. ' . ,~~ . .t

> ---

::' \ { \ rr!\ ) ~:"-,\. i 1 i ~ . : :,. ,

U-""''-T~ 1

La figure b représente un chat domes tique dessi né à la même échelle que le chatsauvage de la fig ure a : épaisseur de la queue sensiblement égale à celle despattes (chat domestique). Epai sseur de la queue beaucoup - deux fois· plusimportante que cel l e des pat tes (chat sauvage).

2. Examen d 'une dèpouille f rafcheDa ns ce cas . des i nvestigations plus poussées dev iennent possibles , en

par ticulier:

l~_r~~~r~i~iQQ_Q~~_çQ~l~~r~_~~_g~~ _Q~~~iQ~

Le "pat rorl' de la colora t ion paraH très précis et semble utile a la eëtersrtne tton.Pourtant , un seul cri tère doit être retenu : l a l igne dorsale s 'é tendant du garrot

à l a base de la queue (Figure cl.

Fig. c

Chat domestique

La figu re d rep résente un chat domestique t ig ré et permet de comparer ce dernie r cr itère .

l~ r9~~t .q~~_e~ ! !~~_~~!~r !~~r~~

La phot o ci -c ont re mont re le chat sa uvage

( <1 gauche ) e t l e cha t domes t i que . aese r-

quons que la pat te du chat domes t ique présen-

te sa large ur maximal e (doi gt éca r té ) sui te <l

s a ma i ntena nce "rorcëe" pour réa l t ser la photo

(cha t vivan t ) . Celle-ci donne des cri tères inté-

ressa nt s pour reconnaftre une empreint e ;

la di s ta nce séparant l es pel ote s di gita l es de

• l a pel ote plan t a i re (Photo J . DOUCE:':' .

Page 17: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 16 -

~Q~fQ~~ ~iQ~_~~ _I~_9~~~~

l a queue épai sse s' arrê te brusquement chez le chat syl vest re. El l e est cercl éed' anneaux qui s'a ffermi ssent , côté dorsal . Par oppos i t ion, cell e d'un chat haretou domest i que , semblabl ement colorée, apparaft beaucoup pl us fi ne et s' ami nci t pro­gress ivement ver s l' ext rémité,

Photo J . OOUCET

•,

Remarque ; les bandes oculai res (1) , le des­sin "en étoi le" de la nuque et du front (2),les talons noirs (3) , les bandes acxavane- •bres-et aux "j eaees'' (4) , l e dess in du gar-rot (5) , la queue annelée (6) , la gorgeblanche (7) , le ventr e bla nc et les flancsrayés (8) peuvent exi ster simu ltanémentchez Fet i s catue et F. eytveatria (Fi g. e l .Par conséquent , i ls ne sont pas fiables. ,

Des mensurations précises s 'obt iennent , comme indiqué ci-dessous (f ig . f) . El les sontcomparables avec les données de la litté ratu re (FRECHKOr , 1981 et ST ·GIRONS, 1973 ).

a . Lon~«e~r t otaLeb . Longueur de l.a queuee , Longueur de t 'orec t ted. Longueur du pied

D'après F. VAN DEN BRINK, 196 ?Lee men.surotiO>la ee prennent tongwc~l' de8 poe le et dee ongles non ~mpriae

b" '" ..~

- ; J!,

,,'.,

,

" ' 1'1:,-,j

,

If:\

Fig. f

../ -··:·r. ·, , ' ." .

Page 18: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 11 -

3. Le craneHensura t ions

Di verses mesures sont re le vables sur un cr1ne de mammifère , ~i s , en ce quinous concerne, seul l' indice cranien est éli mina toire (SCHAUENBERG , 1969).

Il résul te de la divisi on de la longueur t ota le du cr1ne par sa capaci té.On obt ient une valeur supér ie ure a 2,75 chez le chat domestique et inférieure a cell e­ci chez le chat sylvest re .Conformations

En l 'absence de l 'indi ce cr1ni en, il est possible de reconna'tre le crane duchat sauvage par certains critères (Fig. g) :

,

Fig. g

1. Présence d' une crète sagit tal e (FRECHkOP , 1981 et ST-GI RONS, 1973)

2. Tendance A la formation d 'un *pont* osseux entre l 'os front al et l 'os j ugal(FRECHkOP, 1981)1.

3. Bords de l ' os nasal droits (ST -GIRO NS , 1973)4. Bri èveté du MUseau (FRECHKOP, 1981 )

II I . Utili sation de ces critères dans le cas présentL'ani ma l étai t de sexe mile , sa dépoui l le fra 1che et intac t e , hormis le crane

for tement dégradê lors du choc avec la voitu re. L'utili sat ion de ce dernie r en futfatal ement restrei nte .

~! _ç~~l~~ r : la teinte et les rayures cadraient avec ce qui précede , de même que lesanneaux et la forme de la queue . La prcbabil i t è de se trouver devant un chat sylves­t re étai t réelle .Rema rquons qu'une zone blanche de dimensi ons rêduites appa ra i ssait a la gorge et que,selon FRECHKOP (1958) , tel l e tache n'est pas incompat i bl e avec ce dernier .

t·Ce critè re rense igné par FREalKQP es t bien vis ible sur le crâ ne d 'un chat sylvestre(dê rermlnat ion : X. MIscr.."Œ) provenant de so rzëe (Serinchamps, Namur) ainsi que surles photos de l ' individu ramassé il cerfonta ine par J . OOJCI:.. (J . ocu:ET et R. LlBOI5,1978 ) . SAIi'IT-GI~ (1973) , e l le , signa le ccame carac tère probant la présence cl' unpont osseux, sans espace entre les os .Remarquons que les deux auteurs évoqués ne sont pas pour autant en cont rad ict ion. Lepont osseux pourrait très bien s'observer sur les sujets âgés. al ors qu'il resteraitincomp let tant que les individus n 'ont pas atteint un cer ta in âge.

Page 19: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

Men surati ons relevées sur Selo n Selon SAINT-GIRONSle chat d 'Olloy FRECHKOPLong. tct . 90 cml ong. queue 33 cm 28 cm 26 ,2 11 30 ,9 cm Moy. 28,35 cm 16 ' d')Long. tête & corps 57 cm n cm 51 ,5 11 67 ,0 cm Moy. 59,43 cm (7d'd')

Long. pied 13 ,5 cm 12 ,5em 13,5 cm ( 1 â )

Long . orei ll e 6,5 cm 6 cml ong. main 4,2 cmPoids 4.225 gr 3.450 a 7.500 gr l'by . 5.144 gr ( 9 d'd")

N. B. : le pOlds n'est donné qu'à t l t re lndl catlf en r al son des écoulements de sang etaut res pertes (cer veIl e .. . ) .D' aut re par t , l ' est omac cont enai t 250 gr de nourri t ure , ce qui ramè nerai t aa 3.955 gr le poids"! jeun" de l' animal .Notons que la crête sagittale ains i que le pont osseux rel iant le process us pos t­or bi tal 11 l' arc zygomatique, typiques du chat sauvage selon ST-G IRONS (1973) ,étai ent indécelables sur le cr-âne écrasé. A fort i or i, la dêtermi nati on de l'in­dice crc1ni en s ' avérai t impossi ble.

~ i~ç~ ~~ iQ~_~~ _ÇQDÇ l~~ iQD : si certains aspects de la mor phologi e du chat examinécadrent avec les descr i pt i ons données dans la li t t éra t ure pour 1'espéce sauvage, unautre semble cont radi ct oi re : la longueur excessi ve de la queue. Rema rquons que l eschif fres proposés par les aut eurs ne proviennent pas de l 'examen d 'ungrand assort imentde suje ts . Remarquons aussi que l 'util isat ion d 'un nombre absolu pr- Is cOllJlle réfé­rence pour savoir si la queue est t rop longue ou normale nous paralt peu sOre . Eneffet, ne serait-il pas pl us rat ionnel de j uger la long ueur de la queue par rappor t11 une autre me nsuration de l 'a nimal - l a lo ngueur totale , par exemple ?

Quoi qu'i l en soi t, et en l' absence d' éléments perme t t ant de trancher (i ndi cecrân ien . . . ) , nous nous croyons autorisés 11 conclure : le chat concerné ici, prése n­tant beaucoup de ressembla nces avec l 'e spèce syl ves t re , ma i ~ n'ét ant pas rigoureu­semen t conforme aux critères publi és dans les ouvrages spécialisés consul tés, pour ­rai t ét re considéré comme n'étant pas de lignée pure. Un croi sement avec l ' espècedome st ique aurait peu t-être pu surveni r plus Ou moins loin dans son ascendance e tdonner lieu au~ di f férences remarquées .

BIBLIOGRAPHI ECORHET, G. &OVENDEN, D., 1980. - Les mammi fè res d'Europe . Bordas , Gl asgow. 240 pp.DOUCn , J. & L1BOIS, R., 1978. - Un chat sauvage Felt s sil vest ris stt ves trt s Sch reber ,

1977 11 Cer font ai ne . l es Nat ural i st es belges, 59 : 138- 14 1.FRECHKOP, S. , 1981. - Mammifères , Faune de Be lgi que. I . R.Se .N.B. Bruxelles , 545 pp.lESON, A., 1977. - Je décou vre les anima ux sauvages 1. Peti ts mammi fères européens.

Collect i on Agi r et Connaft re, A. Leso t , Par i s . 160 pp.SAINT-GIRONS, M- C. , 1973. - Les mammifères de France et du Benelux. uatns , Pari s 481 pp.Nows tenons cl N'm'l l'cifi/l' Ml' J . FAIRON ( 1 . R. Sc . N. B. ) pOIn' now."! avo il' autorisds à diepoeerdu cr âne n"'14788 et MJ> n . DRUGMAND pain' ses démarc hes et Le t"t'anspo l't: d l! ce lowi-cijwsqw 'à Vie rves .

Page 20: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 19 -

REMARQUES SUR LE CONTENU STOMACAL DU CHAT TROUVÉ LE5 MARS 1990 À OLLOY

par Jean DOUCET

L'es tomac prélevé bie n plein contenait 20 campagnols! peu détéri orés avantleur ingestion et non encore dégradés par les sucs digestifs (photo ci-dessous).- -'------ - - ...,

Photo : J . DOUCE']

~....----Ceci nous informe a propos de la mise a mort et de l' ingestion de ces proies de petiteta ille. Auss itôt après la capture au moyen des membres anté ri eurs. le chat les a si m­plement tuées d'un coup de dents. broyant le crane ou la colonne vertébrale et gobéstels .

Sur les 20 indiv idus disponi bles . 13 ont pu étre déterminés comme campagnolsdes champs (~otuh aAV~) . FRECHKOP (1958) signale jusqu'! 5 ou 6 mulots oucampagnol s dans un seul est omac . mals BREHM (1926) citant TSCHUDI. évoque la décou­verte des res tes de 26"souri s" dans l es mêmes condi t ions .

Le campagnol des champs est actif de nuit comme de jour (ST-GIRONS. 1970).notamment avant le lever du soleil. Quant au chat sylves tre. i l aurait . selon lemême auteur . une première activi té crépusculai re de chasse et une seconde â l' aube.L'état de digestion A pei ne entamé des proies examinées d'Une par t . la découverte duchat fra 1chement tué le matin d'autre part . cadrent par fai t ement avec ce gui précède .

le campagnol des champs vit principalement dans les cultures et les prairies.mai s ne dédaigne pas les lis ières. Par conséquent . le chat ramassé a Olloy auraitdonc . cette nuit lA. chassé à terre . ce qui semble le 'plus fréquent, et exploité lali sière du bois ou les champs avoisinants . peut-être les deux.

Saint-Girons (1973), se basant sur l'analyse de 28 contenus stomacaux , a ob­servé que Tes micromammifères (pr i nci palement campagnol et mu lot) constituent 651 del 'éventail alimentai re du chat sylves tre. FRECHKOP (1958) se borne a écr ire qu' ilcapture princi palement les mêmes petits rongeurs. ce que conf i rme pleinemen t notreobservation.

Page 21: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 20 -

On comprend mal dès lors qu'un animal aussi fascinant soit encore trop sou­vent détru it par les pièges ou par d'autres moyens de destruction directe. Sa popu­lation déja peu importante et a1térfe par le croisement avec le chat haret se voitencore réduite par la ci rculation routière (5 ! 10 indi vidus tués chaque année dansl'Entre-Sambre-et-Meuse). On ne peut que le regretter et tenter de sensibiliser nossemblables! la nécessi té de protéger les derniers chats sylvestres.

Ce que nous venons d'écrir.e ne s 'applique évidemment pas au chat haret. Eneffet. cet animal cbœstique, d'origine ron lndigêne, a perdu se.œresrtc tt ë par son retour!la vie sauvage. Il ne rempl i t plus ses râles de compagnon de l'hOl1llle et de ttntteteurdes muridés domestiques . Da ns la nature, i l est i ndés irable et doit en êt re ext irpépar tout procédé humai nement envisageable.

ConclusionsCe qui précède étaie semb le-t- il a suffisance le thème de l'article consacré

! l'exploration! des fins scientifiques des dépouilles. Chaque déta il mérite atten­tion et est potent iellement source d'information et de déductions précieuses. Lesexemples sont nombreux, parfois inattendus et concernent une foule de doma ines. Citonscette araignée inconnue (Pôeudo~ enigmatieuô) appa rtenant! une espéce et ! ungenre inconnus, t rouvée , il ya peu, dans les souterrains de Ba rbençon (Hainaut).

Evoquons la faune paras itologique peu explorée et remarquons que, si l'onsait que les chauves -souris abritent des hôtes particuliers, on peut ~tre surpris d'ydécouvrir un ... coléoptère; de même , imag inerait-on que certains insectes puissentcontribuer a limiter les populations de nos grands rapaces? Nous avons constatésouvent que c 'est le plus petit jeune qui semble étre le plus infesté de carnidés.Si l'on connalt les éclosions différées des poussins ~e rapaces , tel le observat ionacquiert toute sa consistance.

Précisons encore que, lors de l'invasion de cassenoix (Nuci644g4 C~jUC4­

tacte4 ) en 1968, un mallophage ramassé sur l'un d' eux était typique de l'Europe dunord-est, ce qui laisse supposer la provenance de l'oiseau,

Notons enfin qu'un je une étourneau {StuAnuô vulg~} trouvé dans une aired'autour des palombes (Accipi{~ ge~ ) aura it peut-être pu échapper a ce préda­teur s'il n'avait été affaibli par les vers paras ites dont ses intestins litaient remplis,

On pourrait allonger cette l i ste d'exemples. Toutefois , nous nous arrête­rons la, conva incus que chaque lecteur sera persuadé du bien fondê de ce pla idoyerpour les investigations approfondies; convaincus de même de l a joie pure et profondequ'il éprouvera après chaque découverte , convaincus enfin qu'en travaillant ainsi, ilaccède vite! la lecture si prenante de ce grand l ivre ouvert qu'est la Nature,

BIBLIOGRAPH IEFRECHKOP , S.. 1981. - HarlllJifères, Faune de Belgique, I.R.S,N.B, Bruxelles, 545 pp.SAINT-GIRONS; M,C., 1973. - Les mammifères de France et du Benelux. Cains, Paris, 4B lp.

Page 22: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 21 -

par Philippe DEFlORENNEo

"

Corte scrëe J.'Où voir L('F ,..... "

sronoe.

(lfJJIRSIOI AIIUEIRS 11REtOI(FRANCE)

C'est par une matinée ensoleillée que nous nous éla n­cions, ce 18 mars dernier , pour une journée Mnat ureMqui s' avéra

des plus intéressantes. Pour ce faire , nos homol ogues françai s nousavaient rejoints . Nous part ions ainsi une douzaine a la découverte des

forét s, des bocages et des mi li eux hu. ides d ' outre fronti ère .la matinêe étai t consacrêe a la prospection en . i l ieu

rorest i ~r. C'est ain si que, vers 9 h JO , nous fa isons lepre.ier pas vers l 'icportant ~ssi f forestier qu'est la forêt de Trêlon .

Premi ères observations i nt éressantes: un couple de bouvreuil s attendait notre arrivéeainsi que le pouillot véloce revenu tOt de migrati on cet te année. Nous longeons untout petit étang où stationnent t rois sarcel les d'été (2 m&les, l femelle ) qu1 se lais ­sent observer a 20 ou 30 mètres ; c' est un régal pour les yeux. Ceci di t, c' est a cemême endroit qu'un couple a niché voici quelques années. Pours ui vant notre chemin,nous notons la présence des différents hOtes habituels des foré ts : grosbec cassenoyaux(dessi n ci-dessus ), pic épei che, pinson des arbres , .. . Une s i t te ll e torchepot attirenot re attention par une ét range habitude . Posée a~ le sol , el le amasse dans sonbec une bOUl ette de boue ~ sans dout e pour obstruer l' ouvert ure de son nid. Hais, visi­blement dérangée, el le ne s'y rendra pas, at tendant sans doute notre dépar t. Ce quenous ne tard ons pas a fa ire 1 xi- ;.;..~/, l:.~ 96'\"'e-",," '~.j ,~ Q'" S'~\.,.

pour la lai sser vaquer a sesoccupati ons . A un croisementde chemin , ce sont des ornière squi attirent notre regard, elle sregorgent de tri tons panni le s­que l s nous reconnaissons les 3

espèces suivant es : triton et- ~' ;-r~;pestre , pallié et ponctué . Un peu I --,{;;-:fIplus Inîn , nous arri vons a une ~'teeeose coupe fore sti ère survo­lée par des buses variabl es enparade. Cet t e coupe est repteo- r -.u:;,.· - _ ';.-- .h---rI?'.:, ,'JN1~~ """"""'. - ,

- - ~'~kU ---' " ~,t ëe de jeunes épicéas et c 'es t -" ~ ... ~ ~~(, ' !5.: -;-~""au SOlmIet de ceux-ci que nous ...."'" ~1 JT "r;.~:~ ! •• - ... . . ~ ,apercevons bientô t deux petftes boules blanc-gr i sat re .Q rue des Trappis tes 64 - 6480 BOURLERS

Page 23: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

21-

.- SaJoce H.e d',et- - .0,;,:

Qu'est~ce donc 1 Tous A nos jumel le s !1

Hai s oui, ce sont elles , deux magni fi ques pies-grièches gri ses qui se laissent admi rera lo i sirs dans cet endroit oU prObablement elles s' i nsta l leront pour mener a bien unenic hée .Une aut re coupe nous permettra d'admirer a nouveau un de ces magni fi ques volat il es .

Mati née bien remplie , nous prenons le chemi n du retour. Pique-nique auxmonts de Baives avant la randonnée ~bocages ft de 1'après-midi. Vers 13 h 3D , dépar tpour la plai ne de l 'Helpe Maj eure (voir car te. page précédente). Changement de décor,premier rougequeue noir, bergeronnette grise. bruant ja une , ...

Les pet i ts étangs en bas des monts nous livrent quelques limicoles: t roischevaliers cul-b lanc, quelques bécassines des mara is et déj3 un pet i t gravelot . Onpeut encore signaler le vol d' une femelle d'éper vi er que t out le monde a pu obser~er,

ainsi que le tournoiement de quelques buses variables.Après -midi calme qui nous rés ervait encore quelques surprises. Chacun prend

sa voiture et dépar t vers not re t rois ième rendez- vous : l'étang du Hayon 3 Trêlon.Cet étang consti tue cer ta inement un des f leurons de 1'avi faune aqua tique de nos régions:gr~bes huppé et castagneux, canards col vert et chipeau, sarcelle d'été, foulque macrou­le et poule d'eau se lai ssent facilement observer. Le martin -pécheur viendra a plu­sieurs reprises se poser près de nous. Passage de notre premiè re hirondel le de chemi­née. Mais le plus étonnant res te a venir: une dépouille de Lari dae un peu spécialavai t att iré l'attention d'un des ornitho logues françai s . Pattes noires , bec j aune,bout des ailes comp lètement noir avec une fine l i gne noire remontant sur l e bord anté­rieu r de l'aile, queue carrée , H' le verdict tombe: i l s'agit d'une mouette t ridactyle.Animal typiquement marin, celui-ci portait des traces de mazoutage au. ventre !!! 11 asOrement dO être déporté par les derniè res tempêtes qu i ont été t rès violentes cetteennëe. En tout cas, cette découverte constitue une premiè re pœr la région !

Avant de quit ter le Hayon, une bernache nonnette nous sur­vo lera pour se poser ensuite sur l'étang. Tout le monde regagneraenfin ses foyers en se j urant , 0 combien, de revenir l'année prochaine. ;~:;;:1,:'

BJBUOOlAPtlIE '. 'X~ :;COLLECTIF, 1989. - 00 voir les oiseaux en France. L.P.O. "' . "; :-:'~:

Nathan, 321 pp. i~~~f~:~~ \" 't;~,.;,UI.'~'~~';:.~

,;;&:~~~':'-0'.'" .~:W;."'(.-:

'. ~.

~.' .

Page 24: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 23 -

Albinisme partiel chezla linolle àœc jaunepar Jean DOUCETO

Un passereau au plumage inhabituel évoluai~ les14 et 15 décembre derniers, le long d 'un chemin tra­

versant une pla ine cultivée ! Clermont .

L'oiseau de petite taille appartenant incontes­, .,?::~:;~!;~""tab l ement ! ' la famill e des Fringillidés explorai t les

ta lus herbeux bordant la route. Si ce n'est l 'endroit où il évoluait, on aurait pule prendre pour un sizer i n quelque peu parti culier toutefoi s. Il avait la taille dusizer i n boréal (CM.duelli 6lammel1 6.l4n111ea.) , mais cr ësentett le phlllage de nuance chaudedu si zer i n cabaret (CM.du~ 6lammea Cl1baAet) sans cal otte rougeâtre . les pattessembla i ent noires et le bec presque totalement jaune . La queue , évidemment , étaitfourchue. Au repos , on remarquait, sur l 'aile pl iée, un trait légêrement cintré decouleur cl ai re.

C'est au vo1 qu" il eppere is sa i t sous son aspect 1e plus inattendu par sespennes alaires (et les grandes couver t ures 1) blanc tœacut ë. Il nous a paru clai régalement! la base des rectrices (et au croupi on 1) .

l 'o i seau volait prês du sol pour se poser quelque vingt mètres plus loin . Laderni ère fois qu 'i l fut observé, au moment de son départ définitif sans doute, i l mon ­ta plus haut et partit d 'un vol di rect vers l 'est en faisant entendre un "piouw" etun "T~" discrets.

Aucun guide des oiseaux paléarctiques ni améri cains ne permettant une iden­tifi cation en décr i vant ce plumage, nous avons penSé a un albin isme partiel symétriquefrappant une linotte a bec j aune, oiseau peu observé dans l ' Entre-Sambre-et-Meuse.

Remarquons que l ' alb in isme parti el est frêquent chez les passereaux et quedes cas trés semblables ont été décrits pour le genre Corvus (AVES . C. DELMOTTE etJ. DOUCET) .

Dét ails sur demande ".

4nidifictttioo{if hi1Uill"WQ8

CaJoU t:ù NfpaJotit iontk la "Linotte d bec jaune

o Chemin du Seigneur 30 _ 6449 CLERMO NTD'apN 8 Ph. 8w 't,,m

Page 25: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 24 -

par Ghislaine CABOOTEROet Thierry DEWITIEu

• l'hiver doux évita Dien des déboires a notre avifaune. la majorité des oi­seaux recueillis provient de heurts avec des voitures. Ailes et pattes cassées nesont pas faciles A soigner et la récupération par l'oiseau de l'utilisation complètede ses membres est souvent longue. Il en faut de la patience . et pour le blessé, etpour les parents adoptifs! Chouettes et hiboux sont les plus touchés.

En relation étroite avec la "distribution" printanière d'appâts empoisonnésdans nos bois (pourtant interdite), plusieurs buses mourantes sont apportées. ~~lheu­

reusement, les analyses réalisées n'ont pas permis de déceler le poison employé etd'entreprendre des poursuites judiciaires.

Une nouvelle espèce pour notre Centre est recueillie: une alouette des champs.Elle est relâchée avec succès le 21 mars. début du printemps. Poule d'eaU. vanneauhuppé , perdrix, martinet . merle et martin-pêcheur se succèdent avec plus ou moins desuccès. le mois de mai salue l'arrivée des premiers oisillons. dont trois hulottes.Dernièrement, trois canetons de canard colvert provenant de Cerfontaine se sont établisavec beaucoup de sympathie. leurs attitudes cocasses font oublie~ pour un moment. deplus sombres souvenirs et redonnent cou rage A Ghislaine et Jean Cabooter.

Mais les oiseaux libres trouvent le Centre de Petigny bien accueillant:pinson des arbres. grosbec cassenoyaux. mésanges bleue et charbonnière, pouillotsvéloce et siffleur nichent dans le "jardin". le trog lodyte profite de la clématitegrimpant près de la porte pour construire son nid et élever de bruyants oisillons.le rougequeu~ a front blanc adopte un nichoir posé a son i ntent ion cet hiver en lisièredu verger ...

Mais la vie du C.R.O.H. de Petjgny dépend aussi de vous. Aussi, nous vous

invitons! participer au soUper organlsè au profit du Cent re . Il aura lieu levendredi 26 octobre ... Qu'on se le dise!

les personnes ne pouvant se libérer ce jour-lA, mais désirant nous souteni r.peuvent verser leur aide précieuse au n° de compte suivant :

m -62622488-2SCentre de Revalidation pour Oiseaux

HandicapésClos des Mésanges 8 - 6401 PETIGNY

° Clos des Mêsanges 8 - 6401 PETIGNYoOChaussée de Givet 21 - 6370 MARIE MBOURG

Page 26: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

par Marc LAMBERTO

- 25 ~

(!Jhronique ornithoCOgiqueJ anllilll" 1989~~_e!~i~~_g~_r~~i~r~

Début d 'année marqué par des hivernages spect aculai res chez le pigeon ramie r. Lesbonnes fructi f ications cycl iques des chênaies de la Fagne favorisent les stationnementsprolongéS et l 'hivernage de popu lations septe nt rionales de palombes. Quelques chi f~

f res tradui sent ce phénomène qui se répète irrégulièrement chez nous .Frasnes-l ez-Couvin: 1/1 : 12.000 ex., 8/ 1 : 15.000 ex,, 9/l : 20 .000 ex, , puisdiminution. Vi rel les: 7(1 : 8.000 ex., 17/ 1 : 10.000 ex.• 19/1 : 20.000 ex.Pour l' anecdote, 3 tadornes de Bel on dans un vol de 500 ramie rs a Mariembourg le 7/1 .Nous noterons également le bel hivernage du bu sard Sai nt-Mar t in rema rqué pa rticuliè~

reeent dam, la plai ne alluv iale de l'Eau Blanche: plus de 20 observations avec plusde SO lde 9 ou j uvéniles. C'es t le janvi er des bécass i nes des ma rai s . j usqU'a 60 ex.a l 'étang de vtrett es et t ouj ours dans la vallée de l' Eau Blanche pas moi ns de 35 ex.Traditi on d'hivernage pour le plus ~s tê ri eux et le plus di scret de nos l imicoles , labécass i ne sourde le 11/ 1 a Ni smes. Beaucoup de bruants jaunes dans les plaines cul­tivées. Nous ret iendrons une concent rat i on d'au moi ns 150 ex. à Do ische , un bruantproyer sera présent dans le groupe (espèce qui reste inconnue en hivernage chez nouset dont la popul at ion nicheuse t oute proche ne pénétre qu'ép isod iqueme nt dans la dé­pression fagnarde ) . Sur le pla t eau de Bieure , un faucon éme ri l lon ~ le 28/1 . H i ve r~

nage renarqoë du faucon créce re lle, plus de 20 ex. observés de Mariemnourg a Virell es.La pie-gr i èche grise reste di scrète comme le témoigne le peu d'obse rvations: Aublai r,le 8/ 1 : 1 ex .; Mariembourg. le 20/1 : 1 ex. ; Mat agne-la-Pet i t e . le 14/1 : 1 ex.Dort oi r de grive s litornes de plusieurs cent ai nes d'ex. si gnal é a Vierves et a Surice.L'hivernage régi onal du corbeau freux est s por adi que alo rs qu'il es t un mig ra teurrégulier: 300 ex a Frasnes en janvi er est a épi ngler , ain si que le dorto ir annuel deVirelles où l 'espèce se mê le aux autres corvidés (choucas. cornei l les ) dans les grand~

arbres r-i vulai res . le pouillot véloce est. evec la fauvette a tête no i re . le seulsy l v i d~ indigène candidat a l 'hi vernage. chose plus courante en basse e~ moyenneBelgique. Il est i ntéress ant de ment ionner les deux obse rvations suivantes : pouillotvéloce , 1 ex. le 2211 a Vierves et 1 autre A Ni smes le 28/1 .Sur nos plans d'eau :(' hivernage des cygnes sauvages se perpétue et devient un symbole pour les étangs fa~

gnards : 15 ex a Virelles en janvier. Plus rare est l'obser vat ion dans l ' En t r-e ­Sambre-et -Meuse du plus petit et du plus septent rional de nos cygne s , le cygne deBewic k. 2 ex. séjou rne~t a Virel le s en j anvier (1ère et 2e décade) . 15 oies cendréesa Vi relles le 2011, 1 oie rieuse et 1 oi e des moissons a Roly en janvier , jusqu'a 700colver t s A Virelles le 20/1 , au moins 20 canards chipeaux et aussi quelques canardssi ff leurs tout le moi s, ai nsi que 2 har le s piettes tout le moi s et une t rent ai ne deharles biè vres .Dans les observation s rare s:l e fuligu le milouinan (canard mel acophaqe nordique es t un hi vernant rare li t rès rare) al' i ntérieur des te rres. 1 Ile 1011 à Vfrelles , 3 ~dont 1 c-en parade nuptia le , l a"adulte et 1 9 le 22/l . Que ques goélands cendrés observés pendant le moi s . Hi vernagede quelques rares d'eau a Virelles, la populati on hi vernante es t di ffic il ement cet-na­blet vu l 'é paisseur de la phragmitaie, les quelques cris et les oiseau x se faufilantdans les bordures des roseaux tèmoignent de leur présence. En forêt, dans la bel lechênaie sessilif lore du plateau couvinois, on commence a conna i t re une pet ite popula­t ion de pic ma r , 2 ex. le 23/1.

o chaussée de Gi vet 46 - 6370 MARI Et180URG

Page 27: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 26 -

Fl urf.srq~_ti~e~_f!~~i~_~~_~i!~r 1Nous comnence rons par l'étang de Virelles 00 B. Phil ippa r t obse rve 2 butors étoilésdans la car iça1e le 512. Petit hivema!Je de canards siffleurs , phénolllêne ré cent dansl'Entre-samb~-et-Meuse . Le beau groupe de sarcelles d'hiver de janvier es t t oujoursprésent COMme nos cygnes sauvages. Viennent s'ajouter des voltes de f ul i gul es ~i ­

lou i ns e t quelques fuligules MOr i l lons . Da ns les or i gi nali t ês une pe rl e dorée vogueau œil 1eu de l' étang : une nette rousse a-a Virel les du 10 au 19/ 2. 2 oies rieuses ~

Yi~l l es le 712 et 2 ex . a la canardière d 'Aublain l e 9/2. Quelques vol s d 'oies(e-œ , cendrée s) , Wal court 16/ 2 : 30 ex . n t nord , 31 ex. l e 19/2 A Virelles, Chi raay :40 ex. le 19/2. Quelquef ois au bar rage de l ' Eau d'Heure en hiv e r on se croirai t dansun coi n de la Scandi navie ou sur la Balt iq ue ! Plongeon ca tma r i n , le 312 : 5 ex. ; le8/2 : J ex . 1- 2 ex. Mac reuse brune , I ex. Q ad., 1 rJ' juv. et l ~ fu li gul e mi louinanle 6/2 . Dans l a pla ine allu vial e de l'Eau Blanche , j usqu 'a 3 cont acts avec l e hi boudes ma rais et t ouj our s des busards Sain t-Ma r tin. Le mil an royal est un hi vernant ra reet irrégul ie r chez nous , pour tan t , chaque hiver des oisea ux er rent dans not re rég i on .Avec fin fév r ier, appara i ssent auss i l es premiers mi Jans royaux sur l e retour :Bour lers , 1 ex. l e 15 et 1712. Romerée, 1 ex. le 2712 ~ Roly , 1 ex. le 2012. Couvin,1 ex. le 26/2 ; Marierftlourg, 1 i" 2 ex. le 27 et 2812 . Un rouge-queue noi r A la gare deWalcourt ! Premier retour précoce de ce migrateur partiel Ou est- ce un hivernage 1Hivernage annuel de la bef"'geronnette gri se au barrage de l'Eau d'Heure. Preeter re tourcl assi que fin février, Mariembourg, Vi re ll es , etc . Que lques dor toirs de hiboux .oyens ­ducs nous sont s ignalés A Mariembourg le 8/2 , I l ex.; Aublain le 11/ 2, 3 ex. parade del ' es pèce ; Dailly . un chande li e r de phnes dans un noisetier ( 30 ex . 1) ; Roly le 412 ,8 ex. dans une pinède. On obse rve presque autant d 'éperviers d'Europe que de fau conscré ce re l les en hiver , j'eseëce se rapproche des habi ta t i ons ( ve rge rs , cours de fermeetC ),une t ren taine d'observations pour l ' ensesb le des obse rva teu rs. l' hiver doux fa­vor ise les st a t i onnement s de vanneaux huppéS (prés ence ré gi ona le réguliére 50 a 200 ex. }.Un beau groupe de 1. 000 ex. l e 1812 a Vau1Xwlez-Chimay , 2 pluvi ers dorés Il Roly finfévrier . le gros de la mi gratio n pour ce limicole a l i eu sur tou t les 2e et Je décadesde mars. En f orê t, quelque s bêcasses des bols, a Vierves , Tre ignes et le Mesnil .

Pour les observa tions curi eus es et re ma rquabl es :P. . Col l et obser ve une huppe fasc i ée dans un mi li eu propi ce ! la re producti on (vergerIl Petigny le 25/2 ). Da te précoce pour ce bel oiseau. la huppe occupe souvent trést Ot le s s ites de re producti on dans le sud de son ai re de dis t r ibu t io n, mais noussorrmes en Belgique! (espèce a recherche r bien entendu l}, Peu de pip its farlouses ,ce .ctac11l i dé es t un ni cheur commun dans les herbages de la fag ne. 5 1 de l a popul a­tion indigêne hiverne sur place . quelques exemplai N!s sont levés quel quefois dans lesprés détrempés.

Naroç! _§w!! riw ~_ l~ _çi!l_~~ _ g~~

Retour précoce chez de nOlllbN!Ux passereaux; hirondelles de rivage et de chemi née le1213 A Virelles. Pipit des arbres vrai.en t t rès tOt A Nislbts, le 4/ 3 . Des bergeron­ne t tes printani êres en fin mars , des coucous gris f i n du moi s 4 Oourbes . Romedenne etRoly . COllIIle en févrie r. une huppe te sct ëe obser vée sur le terr-t totre cormtuna l dePetigny le 27/3 par P. lucas , mais dans un s i te moins carac té r is t i que pour l' es pèce .Beaucoup de t raque ts patres f i xés s ur l eur s i t e de re product i on , ce qui est un peunorma l quand on connai t le caractère relati vement précoce de ce pe t i t turdof de . Plu sinquiétant! Uniquement 4 al ouettes l ulu en mig ra t io n le 6/ 3 a fras nes- lez -Couvin .Passage cl ass i que des limi col es en mars , obse rvat io ns d' avocettes, 12 ex . le 12 aVire l le s . Be rqes A queue noire . 2 ex . le 25.J. Aublain . Bécasseaux variabl es , 1 ex .le 24 ~ Vire lles. Chevaliers gambettes , 2 ex. le 26; un combattant var i é en vol l e 29.Quelques beaux groupes de pluvi ers dorés sur le plat eau de 80ur le rs . 200 ex . l e Il,100 ex. le 12. Beaucoup d 'épe rviers et de faucons c ré ce re ll es en œig ra ti on . Des bu­sa rds des ros eaux au re t our mi gra toi re a Rol y . Virelles. Un balbuzard pêcheur le 28A Vire lle s . les pretlie rs mi lans noirs revenus de leur patrie af rica i ne a Frasnes- lez­Couvin , Fagnoll es et une dizaine d'observati ons de œilans royaux en mi gra t io n .

Page 28: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

• 27 -

Inoubliable , le spec t acle q~ nous ont offert les grues cen ërëes dans le ciel du 6 INnOêtail des obse r vati ons du 6 ears :Hâ ta gne-Ia·Petite 12 h 00 - 22 ex. .-+ sudGêronsar-t 12 h 15 62 ex. --,. nordMa d embourg 13 h 45 - 2 ! 3 gr . - 300 ex.•. ~ nordRoly 14 h 15 - 105 ex . - -+ nordRoly 14 h 35 25 ex.Ni sme s 16 h 15 90 ex. n.,. nordNi smes 16 h 35 - 30 ex. . •~ nordNisme s 16 h 30 - 100 ex . - - ,. nordOl loy· su r-Viro in 17 h 30 - 100.

le même j our! Vi rel les ( dans certa i ns cas, 11 pour rai t s'ag1r des mêmes 9roupes ) .Vire lles : 11 h 40 100 ex.

Il h 50 33 ex . -- ~ nord12 h OS 26 ex. _. + est-nord·est12 h 15 • 80 ex. --, nord13 h 15 • 80 ex.14 h 45 78 ex . --. nord16 h 35 2 vols de * 42 ex . --~ nord

Poor le res t e du ec ts , un groupe! r resnes - rea-cc uvt n, le 28/3 de 15 ex .Quelques vols de cormora ns t ra verse nt l es terres pour rej ct nere les sites habi t ue ls dereprodu ction en Holl ande e t au Danemark. Boussu-en -Fagne : 20 ex . le 29/3; Virelles :11 + 2 ex. l e 7/3 , 10 ex. le 13, 6 ex. le 24 et 5 ex . fin de mois ; Momignies : 60 ex.le 16; Bour l e rs : 100 ex. l e 27. On recherche mi e ux l e pic ma r. la popula tion a vaHété soupçonnée ( Dachy, Delmêe, Si ~on ! Oi 9ni es ) dans l a part1e a rdennaise de Viroinval,1 ex. es t obse rvé le 31/3 au Me snil ,

Av2'i /'StioUr_Qr21oQgt .gu_bi~2U _g~~_~ r~ i~ . g~n~ _ !~ _ ~ 1~1 Df. Q~~~! ~ i n· l a gorgebl eue chantedans un si t e potent iel. Une cigog ne bla nche ~puisée ! Boussu·en- Fagne (Géronsart) estrensei gnée par Mons i eur Chasseur le 18/4, deux jours aprés . Th. QeYi l ler s e t A. Fleurven observent 3 ex. en vol ! Mariembourg. Une nouvelle espèce pour l e Parc naturelViroin·Htmeton et prellier centonneeeet pour l'espèce dans le sud de l'Entre·Salltlre­e t -Meuse! en effe t. une gorgebleue chante et parade dans la saussaie inondêe pr~s del 'Eau BI nche . Nisnes le 29/4 . Des noyaux de population sont bien connus dans l essites lI<1 rê cageux de la dépression de la Haine , l'espëce progres se e t est ! rechercterdans les bas earats envahis de fourres laissant place! des plages de boue pour l 'ali ­.enta t ion. le s i te de Nis.es pour rai t convenir! l' espèce . Une gestion s'illpose raitpou r ma i nt eni r le biotope dans son é tat ac tu el , c'est-A -d ire où les pl ages de schis t eoccupent une place s ignificative . Touj ours dans les passereaux. on note ra l 'observa ­ti on d ' un bruant or tolan le 30/4 A Dailly , es pèce de bruant untquèeent; observée en mi ­gra tion, ni cheur devenu rari s s ime en 8elgi que, abs ent de la parti e wa llonne où 11 anichè jadi s. la modifi cati on des prat ique s agricol es ; di minut i on des su r faces encla ­vées de cu l tu res (s e i gle , avoine) , l es fumures excessi ves, les méca nisa t ions agri col es ,l 'absence de re lief , le s pr i nte mps humides sont des raisons de sa -er ëracrt cn . Deuxbruants proyers ! Fagnoll e le 4/ 4. Quelques me rl es A pla s t ron dans la deuxi ème dé ·cade dvevrtl . Une be rgeronne t te de Yarr ell a"'avec 200 berge ronnettes grises en dOrtoi rdans la gra nde rose lière de Vire lles le 8 et le 9/ 4. Une fauvette babilla rde déJ! deretour l e 2 avril A Nt ve rt ëe . Dans les rapa ces diu r nes , des "ilans royaux et noirsen llI i gra t i on . le balbuzard pécheur A Tre i gnes le 6/4 . l e 14 ! Virelles. le busard desroseaux A Vi re ll es le 2, Il , 17, 18 , 28 : 1 ex. 9; le 10. 1 ex. ~ l 'espèce ni chaitdans la grande roselière de Virell es ju squ ' en 1983. Chaque annëe , des oiseaux sur vo­lent la phraglllltai e ; le site est utilisé en dortoir de lIi grat i Of1 , liais plus aucun ce-­por tement prénuptia l n 'a été observé . Dans ce t t e lIêlae rcsett ëre , on a t te nd le retou rdu butor étoi l é comme oi seau ni cheur . 1 ex. le 4/4 . 3 observa ti ons de faucon s t.er i l­Ions en mi gra t ion : l e 16. 1 ex. c( l e Z3, 2 ex .: le 19, 1 ex. 1 faucon hobereau AFagnoll e le 16/4. le hibou des ma rais to ujou rs prtsent dans la Prée d'Aubla in. 2 ex.sur ce s i t e depui s le Z/l . les f r i ches e t l es pré s détrempés de la valiée de l' [auBlanche, pourraient convenir a l a reproduction de ce rapace noc t ur ne . la proliférationde clicromalllOifères est un a tout quant au succès de sa reproduct i on . l'es pèce a ni ché

Page 29: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 28 -

avec succès dans la dépressi on de la Fagne ( 1961 Jean Doucet). le grand duc chantedans son s i te de reproduct ion au sud de l ' Entre-Sambre-et-Heuse. Encore quel ques volsde grands ccreorens , passage de i tet ce tes , 1IOUettes py5Jllées, s t ernes pierregarinet guifettes noi re s f in du mois a Vi rell es .

""'~es~_ sj _r~re _4~e~ ~c~drt_ }e_~h~01 _~!!~f9! !gy~ _~~_1 ~!!9Y~!!e_l~l~ Ins tallationd'une belle colonie d' hi rondelles de r i vage A Frasnes -l ez-Couvin. On enregistre unedi~inut1on généra l e des popul ations ~all onnes d'a louette s l ulu , phénomène qui dépassenos f ront i ère s et qui ne doit pas uniquement être att ribuê a la dégrada ti on des bio­topes potenti els. Que lques sites sont encore aptes a acc ueil lir l 'e spèce en rep ro­duction , t oute foi s, il faut veill er a mai nteni r une part ie de pelouse catcat re.uesprés secs dans un si te favorab le a l'espèce (s t rate herbacée rase ). En 1989, un seulcantonnement avec ~cha nteur sur l e s i t e du t i enne Sai nt -Joseph a Frasnes 00 l 'es pèceét ai t déja connue pendant la période a t l as 1913-77. Pour voir l'espèce se reprodui reavec succès , il faut se rendre a Givet au Fort COndé 00 2 couples se reprodui sent avecsucces. l a populat ion de bergeronnett~ s printanières du plateau de Chimay est proba­blement plus importante que l 'o n ne cro1t . les bergeronnette s rencontrées en migra t ionen mai sont assez souvent des bergeronnettes pr i nt anières de l a sous -es pèce scandi nave(Wo.t4c..i.UA 6la.va rJ.utbtl\9i.). Ma ri embourg : 2 ex. + 5 le 10, Frasn es: 20 ex . le 10,Roly: 11 ex. le 7, Vierves; 5 ex . le 7. Mous SOIIIIIeS J bonne distance des premièresinstalla t ions de l '~po l a ts pol yglotte en Bel gique (Frasnes-l ez-Couvin, i l ya 10 ans,P. Oevillers ) e t l'espèce n'est plus considêrte COllllle un oiseau rare, tous l es sitespoten tiels sont pre sque occupés ( f i n .ai, jui n, j uil l e t). l'hypo1aTs ictérine semblese retire r de pl us en plus vers l e nord, phénomène qui es t antérieu r a l'expansion del' aut re espèc e chez nous. Nous not erons l es habituelles tct ër tnes de f i n liai !Mig rate urs ! l 'e spèce est pra t iquement absent e de la régio n qui nous concerne en pé­ri ode de rep roduct ion , aucune preuve concrète (nourrissage , construction nid .. . ) rienne nous es t rappor té pour ce t te es pèce (juin - j uill et ). Que lques cailles des blés ,en culture: Vaulx, Chimay, Couvi n. En crë de fauche : Aubla in , Stmnée, gœe rëe . AMa tagne- la -Petite, la choue t t e hulotte remp la ce l' eff rai e dans l'égllse , le 16 mai(3 jeunes) . Un cadavre de grand-duc est rrcuvë a Sar-t- en-Fagne le 11 ma i . Install a­t ion d'une colonie d'hi rondell es de r ivage dans le s fa lai se ~ indust ri e l les de la ca r­-t ëre du nord .! Frasnes-l ez-COuvin . l e 12 mai, quel ques couples en éclai reur. l e28, 74 trous , 50 couples. Affaire.! suivre! Peu de otes- çrtëches éco rcheur. 1 ~.! Dail ly le 28 mai. la pie -g ri êchegrise re l0pas b'èsblen. Une seul e. donnée. 1 ex. le6.! stvert ëe . Es pèce qu 'i l faudrait suivre avec at t ent ion. le lor i ot jaun e n'es t pascOImIJn chez nous mais certai nement sœs-es eteë , l' espèce est! rec hercher dans le speuplerai es de plaine . l es j eunes chénaies ! charme mélangées de f rênes e t de peupli ers,l es foréts où domine le t remb le . Popu lation des pi geons colombins non rupestres net­teeent scus-estteëe ( t rous des pi cs l'loi r-s , cevt Us dans les saules . vieux b.1th lent s .. . ) ,Hatagne+ la-Pe tite, ~lariembourg, Fagnolle , . . . Belle migration de traquets te rterst out le eet s de Mi, population régiona le de traquets pât.resen cëc t f n ee ts encore bienrecrës eete tt ve . Koyau i llPortant a hlblain avec 7 couple s. Ni slle.s 4 a 5 couples ,Har1ellbourg 5 couples, Gilllnêe et Doische 3 a 4 ccupt es . Une cigogne blanche a Olloy·sur-Viro i n le 21/5 . Un pluvi er a rgenté en pluœage nuptial se pose dans un l abour aMariembourg le Il IIèl l . la route es t encore longue (ext rême nord de la Sibérie ).R41e des genêts dans le s fonds humi des de Rœer êe , l e 26/5. Une ~ de busard cendré liMa tagne- la ·Petite le 20/ 5. Quelques milans royaux, Agimon t, Mer lemont, nazée ,Mata gne-la -Peti te, une prospec tion s'imposerait . l e ni l en noi r s' intéresse a Vire lle s ,quelq ues isolés en fin de mois ! Frasnes - le z-Couvi n, Gêronsar t , Aubla i n , Rome rée.COlmle chaque année, le faucon hobereau est a Vire l le s a la fi n du mo is de mai, le 21,2 ex. ; le 24 et 28. 1 ex. A Vi re lles, un butor étoilé chante le soi r du 15 mai et uneobservation le 24 mai, puis de nouveau plu s de cont act. Quelques busards des roseauxet dans les obse rvati ons cur i euses , un gar ro t a oeil d'or ë t terëë , 1 ~ le 23 ma i .Passage régulie r de petits groupes de guifettes noires et pam; e lles le 5 ma i , larar e e t ori enta le guifette teccœtëre en pl uœage nupti al . l e 20 eat , 1 s te rne nai netoute l' aprh -Ilidi , quelques ecce t res pygmées réguli êrHlent obse rvées. le hèronu'n rJ fI~ ne rti t.ne pa... enco re sur le s ite! Mai s la roselt ere accue i lle la l ocuste Ilelu·... ;,ti oTde ·, 'lvldi· paluH re en régres s ion sur l' ensemle du te rri toire. A Roly, un'1r"'l · il 'f,u noir le 'Xl/~ e l su- tout un cantonnelK!nt diglle d'i nterét : parade et accou-1'1l ·" l'k· Id ·.dru · l l l· d '~ tc sur j ' é ta ng du Prand'l "ge.

Page 30: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 29 -

J uin1 1 _~~_ID~Ug~~_~~~_gr!D9_çbQ~~_pQ~r_ ïQj r_ l~_ç~D~r9_ç~jp~!~_Dj çb~r_!_ EQli ! Ça ne dev raitpas ta rder. Début d'estivage du canard chipeau , phénomène connu mais rêcent aUK étangsde Roly, où l'on y attend la reproduction. ESpèce qui n'a pas encore niché dansl' En t re-Sarllb~ -e t -Meuse . Virelles, 4 et 5; 3 ~ le 19, 1 ex. ; le lO , 6 ex. Rol y, le14, 4 ~en éclipse. DeUK balbuzards pêcheurs le 14 a Virelles ! Le fu ligu le milouinniche a Roly depu is 1976, (unique s i t e de nidification du sud de l'Ent re- sambre -et­Heuse ); 13 ans aprês,le canard plongeur aux yeuK rtIugesest touj ours fidèle a Ro ly.Etang Prand'lllge, 1 ~ + 4 canetons + l Q cantonné le 4; Fraity , 1 2 et 4 canetons le 7.la sarc elle d 'é té toujours présente a Roly (cantonnement 1) . Pas àe reproducti on pourle fuligule ecr- t l lcn a Virell es. Acquisition récente pour l' avi favne nicheuse ré9i o­nale, nidifi cation réussie en 1988. le couple de grand-duc connu n'èlêvera qu'un seuljeune cette année. le 13 j uin, 120 trou s d 'hirondelles de r ivage a Frasnes-lez-Couvi n(80 ou 100 couples) , colonie record pour notre région. Une colonie intéressante dansles berges du Vi roin 4 Ol loy . Une avocette é légante sur les vasi ère s du décanteur.Un bécasseau minute le 19 juin a Virelles. l e couple c l ass i qu~ de chevalie rs guignettesest cantonné sur son si te de reproduct ion. Unique couple nicheur connu pour notreBe lgique depuis le s dernières années (voi r AVES 1985). Pa s de contact avec les tra­quets t ariers nicheurs a Aublain. Seul couple nicheur qui était connu dans la dépres­s ion de la Fagne. Il faut aller sur l 'a rdenne f rontali ère où il ext ste une pet ite po­pulat ion, Petite Chapelle, BrUly de Couvin, Moul in-Manteau. Quel ques râle s des genët sdans le s herbages fagnards 4 Romeree , Romedenne.

Juil LstD~_ ~9YQl e_ ~c_ bugpt_ ffjtj ec_ ~b~ D!e_c!_Q! r!ge_ Qre~ _g~_ e!gve!_I _ PQj ~çbc· Le chevali erguignette est noté en val lée près de la fronti ère frança i se (Mazèe - Vireux). l esplages a galets, les gravière s de la Meuse non rectifi ées font partie des biotopesd'ori gi ne de cette essëce . Les 5 ex . du 2317 (pér iode cr it ique pou r l' espéce) nousrappellent que 1 ' espéce est a chercher dans la botte de Givet. l e couple cantonnédans le sud namurois semble ne pas nicher en 1989. 60 hironde lles de ri va ge sur unfil a VireuK, coloni e dans les berges d 'un canal moqn (voi r R. Llbo'is) . Deuxceœ tes de pies-gri éches écorcheurs nicheurs a Doi sche .- Foisches et Vi reux nousréconfor tent lP!lq.re peu. les popula t ions 9aUllla lse s, famenniennes el areeneei ses seportent mieux. L'e spèce eeeeure rare et i rrégul ière dans la dépresslon fa9narde al'ouest de la ~~u se. Un coup le nichera avec succès a Ro ly, 3 juvénil es nourr is le4 jui l let par les adul tes. Dans les grandes nouvelle s du debut de l ' été , un coup lede huppe fasciée chante et parade près du Baquet A Do isc he e t Foi sches . le biot opeest in téressant pour l 'espèce , alternance de ta lus et de prés secs , saules avec cavités .A Roly, un chanteur de phra9Wite des joncs dans un site, pouvant convenir a l 'espèce ,phragllitaie - typhaie avec ce-tçe te. rst-œ tcscët t betetre ou un oiseau en lIl igration ?Un balbuzard pécheur le 22, 23 a Virelles. Au même endroit , une ci gogne noire les 10et 16/7. les grands ma ssifs forest iers d'Aublai n, aen t ëv re , Virelles, les forêts ar­dennai ses f ronta l iéres avec l' alternance de petits éta ngs pourrai ent accueilli r laci gogne noire. 1989 fut la prem ière ennëe où l 'on prouva, avec cert itude , sa reproduc­t ion en Be lg ique. Les observat ions est ivale s se succédent dans notre région . cetéchassie r discret passe t rès souvent inaperçu , pendant la saison des nids, chaque obser­vatioo lIêri te la plus grande attent ion! le faucon hobereau du 1417 a Roly nous rap­pelle que le rapace, aUK formes élégantes a la nidifica tion tardi ve et discrè te , es t undes oiseauK susceptibl es de nicher dans les zones boisées périphé riques de nos ét angs .Bonne reprodu ction du grèbe castagneux a Roly et aill eurs . 3 ~ 4 couples nicheurs auFraity, au moins 4 couples nicheurs au Prand'lage. Nidif icati on notée a Merlemont . ABrùly de Couvin (pet i t étan 9) au moi ns 4 couples nic heurs (1 hectare ). Un péli can ados rosé (espèce d'ori gine captive et de dis tributloo afri caine ). Il a séjourné àRo ly et a Virelles pendant le Mis de juillet. Plusieurs falli lles de rëi es , ceuxobservés:; Virell es en mi -juill et. Un milan noir le 4 a Ro ly (1'escece a niché en1963 - li ppens - Wi l le ). l' alternance de plans d'eauK poissonneux (cadavres ) et deforéts convie nnent parfaitement ~ ce rapace opportun i ste et charognard. On peut ci ter ,le 21 : 7 90élands argentés dont 5 juv . (mouvements prénuptia uK ) - -~ vol 4 VireuK .la vallée ao s e ne es t une voie de lIigration fréquente pour les ecuet tes rieuses . etdans une moindre me sure pour les grands goélands plus rares 4 l'intérieur des terre~ .

Beaucoup de locust el les tachetées . sur tout en coupe forestiére , au .ci ns 35 a 40couples dénombrés . Que lques groupes de beccroi sés , 2e et Je décade de juill et .

Page 31: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 30 -

Aoa,~liil~ _4~~2Qt _~~ _~~1~~Z!!~~ _2~~~~~_&! _~t~rllr~~ :rl~sr~~: _[l~: _!~: _~Q:a~1 _~~ -~!· Comme enJuillet, une ci gogne no re obse rvee .1re es e s , a rare e t t scrëte eercuetteponctuée , obse rvée le 14 par Ph. De florenne le lo ng des roseaux. Dortoi r impression­nant d'h irondelles de cheminée dans la grande roselière, au moi ns 15.000 ex. avecplusieurs centaines d 'hirondel les de rivage , envi ron le 8. A Vi relles toujours , mi­gra tion de phragmi t e des j oncs , remarquée dans la rose lière. Un eëcesseeu minute surune vas i è re de l'étang du Fraity J Roly le 17. La sarcell e d ' été aura séjourné t outela bonne sai son aux ètangs de Roly . sans preuve rée l le de -eprcduct i on. Premi ère obser­vation et prea t êre capture de la fa uvette ëee rvt ëre dans l'Ent re-Salllbre-et -Meuse.Nismes (fin août ) (voi r article Viroi nvol gwpt: ba9Jage ct rctvs - M. Rifflet - DidierY. setoe e t H. Dineur). 3 pipits rousselines en lIi gra t ion le 31/8 a rrasnes - tee­Couvin, es pèce qui ne niche pl us en Wallonie depuis longteMPS et dont la populationbelge a presque disparu. Nous nous contenterons de la rechercher dans l es zones in ­cul tes , pelouses calcaires, te rrains ras et secs , en période . igra toi re . Encore denombreux nourri ssages d'hirondelles de r i vage J Fras nes-lez-Couvin. Un busard 5aint­Ma rtin a Bieure l e 31. Un a deux gobe-mouches noirs en migra tion f in du mois .

Se pt41mbrsUnc _be rgC r2DDc ttc_2r!~t!Q!~ r~ _ fl!Y~Ql~ _! _~!~œ!~· ~~_~~!~~~_ r~~Ji~ _~_V!ir~ rl l~ ~ .Grèbes a cou noir a Virelles le 9 : 1 ex. et le 27, t. ex. ürëbes ougr s , e d, 2 ex.;du 24 au 30. 1 ex. Bécasseaux variables le Il , sur les vasières ouest. Quelquescourlis cendrés J His/lll!5 le 19. Vire lles, le 8 e t Roly, 2 ex . sont attaqués par une i­d'autOUr des palOlIbes l e Il. Migration iqJortante de bergeronnettes printanières endébut de moi s et première observation dans le sud de l 'Entre -Sambre-et-Heuse de labergeronnette printanière flavéole (seus -espëce angl a i se . elle niche en Grande-Bretagne.en Irlande, Iles frisonnes, Heligo land ) . On a proposé de l'élever au rang de Hotaci1.lal.utea , l'oiseau était en cOO1pagnie de bergeronnettes p rintani~res typiques (Ho tabi Hafl.ava ) a été observé le l a . Une cigog ne noi re observée par Ph . Pere t le 17 a Baileux.peut·é t re l e même ex. , ! la même da te dans la vall ée de l' Ea u Noire (M. Gil lard ) . Unbeau groupe de 60 grands cormorans en migrat ion le 10/ 9 a Dourbes (quel ques ell:. !Vi re l l es durant t out le moi s de septembre ). le s premières a loue t tes lu lu en migration ,a Roly et Nismes .. le s 29 et 30. Premier pinson du nord, le 30 a Nismes. 2 bruantsor tolans dans une éteule a Marie.oourg le 10 . Une pie -gri èche écorcheur dans son sitea Brüly , l e ler . Jusqu'" 22 perdrix 9rises J Harieebourg ? l e Il ( issus de re produc­t ion 1). Assez bien d'observati ons d'autours des palombes j uvéni l es dans le s pla ines .Faucon hobereau le 6 et 25/9 a Roly et un premie r fauc on émerill on en mi gra t io n le 7.Obse rvat io n du busard des roseaux. le g, un couple d'hirondel le s de rivage nourritenCOre au nid a Frasnes-lez-Couvin . Migration de mésanges noi res remarquée le 7. 17.23, 25. 2B e t 29 ( Ni smes . Aublai n, Cul-des-Sarts). se observa tion régionale de lamésange rémiz et 1ère menti on pour Roly, 2 ex. dans la typhaie le 29 a l'étang duPrand' l age .

OctobreÇ!_!l~_2!~s_ 1!_~!~lJ_m!9~!~~~~~J !i 9~!!i2~~ (des grands corbea ux dans l 'Ardennecouvlnoi se S Passage . lg ra to 1re d1afouettes lu l u , t ouj ours intéress ant J s ignaler ,Brüly de Couvi n le 18, 1 ex. ; Mari embourg le 4.1 ex . • 2 ex.; le 5 ,2 ell:.; le 23, 10 ex. ;le 28 , 1 ex.: Roly le 15. -t l a ex . , 1 ex. Une bécassine sourde a Roly le 15. 1 ex. aMa ri enilourg a l 'arg l1ière l e 31. Passage bie n remarqué de bruants des roseaux dura ntla 2e et ae décade. Au moi ns 74 ex. (ca r i ça i e) en dortoir l e 21 J Mariembourg .Observa t ion d'un pygargue a queue blanche irrrnature dans ' la vallée du Vi ro i n , l e 23(voi r arti cl e vtrctnv ct , Th. Dewitte ). 12 observations de busard Saint-Marti n en fi nde mois. 1 bal buzard ~cheur a Virelles l e 1er du mois. Un fauc on émerillon le 28.t ouj ours a Vi relles. 1 ex. a Nismes le 4 et le 15. 1 ëx . a Mari elllbourg vers l e sud.Observation de 2 gra nds corbe aux a Brûl y de Cou vin le 26. Que lques vols d'oies cen­drées le 29. sa ex.'; l e 31, 41 ex. sur la vase. Un vol de gruescendréesl e 28"Virelles e t 6 ex . " NiSlles a la ~ péri Ode. le 29, pl usieurs et l tter-s de corbeauxfreux su r la Journée , passage cl ass ique de . ig ra tion de ce corvidé ; tOujours specta­culaire durant la eern të re décade d'oc tobre. A Virelles, jusqu'! 420 fuli gules IIi ·louins le 27. Une pie-grièche gr ise a Bourle rs le 28 e t 2 ex. a Roly le 15. Mi gra-tion spectaculai re et remarquabl e du pige on rami er s 'amorce duran t la 2e décade

Page 32: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 31 -

d' octobre et devient impressi onnante en fin de ects . Marielllbourg. le Z3 (7 h a 7 h 40),77 vols . 4.945 ex.; le 24 (7 h a 8 hl. 1.165 ex. ; le 28, 27.500 ex. en 2 heures (8 h 20)115 ~o l s. Pa ssage reprend dans l'après-midi. Mar iembourg, le 29 (sur 1 heure), 32vol s , 1.910 ex . Pinson des arbres, alouette des champs , pipit farl ouse, passage spec­t aculaire et remarquable aux date s suivant es , 4, 12, 18, 22, 24, 27, 29 et JO. Pas­sage de roitel et trip le -bandeau et huppè. 18, 24, 21, 29 et 30. Pinson du nord ,plusi eurs dizaines voir cent aines le 22 --~ sud a Mariembourg . Tari n des aulnes • • 1­gration tout le ects , hlpor tan te les 13. 14, 15, 21, 23, 24 et 25. Mésange noi re ,mi grati on reeerœëe le 4. 5. 8 . 13. 14. 22, 23 & Frasnes- lez-Couvin , Ni smes , Aublain,Merlemont et Mariembourg. Un groupe de 20 + 15 le 14 a Nisme s. Un cassenoi x mouchetéau Mesn i l le 27. Quelques pipits sptenceu es a Vi rell es (voir ects sui vant). LaMontagne-aux-Bufs est un temp le pour les bot anis tes et est moi ns parcourue par l esorni thologues. Pourtant une observation fa ite par Ph. Ryelandt mér i te d 'être rappelée ,1 géli not te des bois en vol et sans doute 1 autre ex . chante ur non loi n de la le 29.C'es t dans le s oayes de chasse au milieu des galeries de tai l l i s sur les versa nts sudque les observat io ns ont été faites . C'est une des premières dOn nées régionales horsArdenne. Une petite popu la ti on subsis te sur le s versants ardennais au nord de Petigny ,Ni smes , Couvin, Vierves , 00 l 'e spèce t rouve encore ici et U. le s ta i 111$0 a régénéra­t i on abondante qui lui conviennent.

Nowmb",Yidloge _de_l~étIDg_de_ Yi~11e~ ~_!Y2IiDe_ e2~r_bt[QD~_ Ç~D~rt~~ _~~!!~~_ ri~Y~~~_ ~!j ~!~i!~~~lQo'e l 1e~ . Les cygnes sauvages sont revenus passe r l hiver sur le s ét angs de aFagne. 2 ex. en début de mois ; le 19, 4 ex . '; le 20, 5 ex .; le 25, 7 ex. '; le 27. unnoyau de 8 cygnes sauvages barbotent a Roly . Le 6, 2 cygnes de Bewi ck en halte de mi­gration sur les plages de vase a Virell es. Quelques vols d 'oies cendrêes. un beaugroupe de 100 ex. le 6 avec les cygnes de Bewick. Quel ques grues cendrées en ai gration.la vidange progressi ve de l'étang de Virelles va favori ser le sta tionnement prolongéd'esp èces i nté ressan tes. Avant la diminution des eaux, quelques retardata ires a épin­gler . Le 3, encore une sarcell e d'été (date ta rdive pour ce canard de sur face qui hi·verne dans 1e d~ 1ta du f1euve Ni cer en Afri que Centra 1e) . Dans la rose11 ëre on estsurpris par 1 rousserolle effarvat te le 4. le gros de la mi grat ion de cet te fauvetteaqua tique a lieu sur tout en août et en septe-bre. En début novembre. 600 colver ts aVirelles . le 22. 900 ex . Le gel de la fi n de .ois cause le départ de plus de gO Sdes colverts . Des chiffres sans précédent pour le héron cendré, vérita ble ere ëegrise sur les vasières, max. le 23 avec 90 ex. Les plages de vase intéress ent lesbarbote urs le 23 jusqu'a 120 sarcel le s d 'hi ver . On note aussi le tadorne de Bel on, le12 et le 21. Jusqu'a 8 ra ies d'ea u oeser vës cherchent des vers en bcrccre de lagrande roselière de Virelles. Peu de bécassi nes des lIIdrais . un bécass eau variable endébut de mois et séjour prol ongé de quel ques courlis cendrés qui se servent des im­Menses plages de vase cceee dortoi r telllloraire , 1e 21, 1 ex. ; 1e 23, 22 ex,; le 25,5 ex.; le 30, 2 ex. ; Avec l a vidange.arr ivée massive de mouettes rieuses . au menupoissons et ver s de vase , le 11 jusqu'a 4.000 ex, ; le 24 et 25: 2.000 ex . • pl usieurscentai nes tout le mois . Une par t i e des i ndi vi dus occupe les vasières en dortoi r ; lesaut res vont aux barrages de l ' Eau d' Heure. Quel ques goél ands argentés , bruns etcendrés. Le pipit spionce11e montagnard hiverne régul ièrement en peti t nomb re enbasse et moyenne Bel gique mais il res ta it un mi grateur et un hivernant irrégulier enpetit nombre dans notre région. les années précédente s, on en compt ai t quelques ex .a Virelles mais sans séjour prolongé. la mise en assec de l 'étang est une véritableaubaine pour les pipits spioncell es. les nombreux vers de vase (Tubi fex) vont of frirla nourriture de base a ce mo tacil li dé venu des herbages montagnards. Quelqueschi ff res : t ëre dêceds , 5 a 10 ex; 2e décade , le 18. au moi ns 60 ex. ; 3e décade.j usqu'a 20 a 30 ex . Une par ti e des ex. ut il ise la phragmitaie comme dor t oi r . l a bé­cassine SOurde es t f idèle a son si te d'h ivernage , 1 e~. a Hismes le 18 . 21 obse rva­t ions de busards Sain t -Ma rtin dans la région considérée. 8 c-oeur 13 If ou juv .Quelques pies-gri èches grises en halte de mig rat ion sont déj& sur les si tes d'hi ver­nage? xtvert ëe , le 4 , l ex, ; Vi ll er s-en -Fagne, le 14. I ex.; Momignie s , le 12, 1 ex. ;Sart -en-Fagne, le 14, l ex,; Aublai n, le 28 , 1 ex . ; Momignies , le 12, 2 ex. Un pigeonramie r aberrant a Tromcou r t (Géronsar t) , le 5. Un ex. at te i nt d ' is abell isme par tie l.Tou t le corps "cer ë au la it· excepté la t ëte . Les bar res ala i res dont la couleurc r~ demeurant vis i bles . Gross es bandes de ramiers a Virelles le 8 , ~ a 10.000 ex .

Page 33: ==1990 1-2='€¦ · DEFLORSNNE. Thierry DEv!LŒRS . Thierry DEW]'1'TS.,Jean DOUceT. Marc LAMBERT et Philippe RYELAII{)T . La daùtylographi e. let trage. mise en page sont de Philippe

- 32 -

s'abattent sur les chënes ~n f in de mois . Plusieurs groupes d 'au moins 1.000 ex.Bril ly de Couvin , 35.000 ex . le 5. Encore 1 pouillot vél oce en fi n de mois aVi erves-sur-Viroin. Le cassenctx moucheté est connu dans le trian gle forestier arden­nais: Olloy, Vie rves, Treignes . Le Mesnil , Oignies). Une donnée intéressante deMarc Chavet en Ardenne ccuvtnctse , 1 ex. le 14 il Peti te-Chapel le (affaire il suiv re !).

fMcembtteRoly, patrie d'h ive r des cygnes sauvages. Arrivée d'l couple + 2 jeunes vers le Il ilRoly. La mise en essec de Virelles intéresse moi ns les cygnes sauvages. Ils passentleur journée dans les semis d'automne de la plaine du Plonge a Roly. Présence régu­lière du martin-pêcheur (début d'hi ver doux). Obse rvation d'un pygargue il queue blancheimmature il Fagno lle le 15 en f in de matinée. Quelques pies-grièches grises, Roly le18,1 ex. et Fagnolle le 19, 1 ex. Toujours de beaux groupes de pipits spioncell es surles vasiére s de l'étang de Virelles. Des busards Saint-Martin dans les sites classi­ques d'hivernage. Boussu-en-Fagne, Niverlée , Matagne-la-Petite, Gimnée (une vingtainede ~ntions). Avec la clémence du temps , de beaux groupes de l inottes mélodi eusespeuvent s'observer en décembre dans notre région. V. Bulteau observe 100 l i not tes illoIariembourg le 19. Un beau groupe de 100 gros-bec il Petigny (Gh, taecoter) . BeauGébut d'hivernage du faucon crëce rel Ie , bten représenté dans la vallée du Viroin , parex, sur 15 km, au moins 22 ex .

Observateurs :Stages d'Kves-Charleroi et des Cercles des Naturalistes de Belgique,CHAVET r{arc, CLESSE Bernard , CORD IER Stéphane, CABOOTER J . et Gh., DEFLDRENNE Ph.,HOFMANS K., PETIT Christian, BULTEAU Vincent, GIL LARD Marcel, PEROT Philippe ,OEVILLERS Katia et Thier ry, FLEURY Annie. Monsieur CHASSEUR, LAMBERT Marc, DEW ITTE Th . ,LUCAS Pierre et Thérèse, RYELANOT Philippe , COLLET R., PHILIPPART Beno1t , HOUBART J . ,RVELANOT Françoise , JANSSENSJ . • MARC Christian.

, : -f;. ...,

, ," ". ;, . ',.

. ..­

.'''' ',' ," .. ' .':.:':: , ,"" , ~.-"

, .

" - '.' ", '.

,,' ..

. ' .: ~.'