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17 ème Festival “Musiques-en-Vercors“
08 au 23 Août 2013 “La force du destin“
Dossier de Presse
Contact : Association “Musiques-‐en-‐Vercors” Mme Nathalie Meyer, Présidente
M. Franck Masquelier, Directeur artistique Port : 06.70.29.52.93
E-‐mail : [email protected] Web : www.musiques-‐en-‐vercors.fr
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17ème Festival “Musiques-en-Vercors” La musique sur un plateau
Programmation
Pour la dix-septième année, les communes du plateau accueillent le Festival “Musiques-en-Vercors“. Depuis sa création, ce festival joue résolument la carte de l’éclectisme et de l’ouverture. Les lieux de concert deviennent le temps d’une soirée, un écrin pour la musique.
Cette édition “la force du destin“ proposera un kaléïdoscope musical, avec, la musique russe (les 11 et 12), la musique hispanisante des guitaristes (le 11), le jazz manouche (le 14), les compositeurs Verdi et Wagner (le 15) - dont nous fêtons le 200ème anniversaire de la naissance, et, la musique baroque (le 16). Deux concerts seront également consacrés aux musiques de films (les 10 et 17). La musique improvisée et les stagiaires de la 23ème Académie Musicale d’été de Villard-de-Lans seront comme chaque année en fil rouge du Festival.
De grands moments d’émotion en perspective.
Le fest ival “Musiques-en-Vercors“, vous pouvez y aller les yeux fermés, mais les oreilles grandes ouvertes.
Jeudi 08 Août 2013, Villard-de-Lans, maison du patrimoine, 18h30 Inauguration du Festival Trio Furioso Thierry Boiteux, Franck Masquelier, flûtes Adrien Maza, guitare
Le trio Furioso, né en 2009 de la rencontre de trois artistes, passionnés de musique de chambre et d’échanges artistiques, propose une invitation à un voyage musical et à la virtuosité instrumentale.
Ce programme, concocté spécialement pour l’inauguration du Festival, offrira au public un programme aux multiples facettes :
Une partie baroque et classique dans laquelle la guitare prend, à merveille, par l’imitation de ses attaques et de son timbre, le rôle concertant et
harmonisant du clavecin. Les flûtes, quant à elles seront tour à tour virtuoses, légères,
mélancoliques ou lyriques. Une autre partie, où la guitare reprendra ses couleurs espagnoles, sera
consacré à une musique davantage rythmée, et dansante, allant de mélodies traditionnelles espagnoles au tango argentin, en passant par le choro et la bossa-nova brésilienne.
Le tout dans des arrangements colorés du trio.
- Georg-Friedrich Haendel (1685 - 1759) : Concerto grosso Op.6 n°12 - Wolfgang-Amadeus Mozart (1756 - 1791) : Andante en Fa Majeur KV616 - Giacchino Rossini (1792 - 1868) : Airs extraits de La Gazza Ladra et de Tancrède - Joaquin Turina (1882 - 1949) : 5 Danses bohémiennes op.55 - Astor Piazzolla (1921 - 1992) : Libertango - Celso Machado (né en 1953) : Pacoça (choro) et Sambossa (bossa nova) - Franck Masquelier (né en 1965) : Festiv’ tango
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Vendredi 09 Août 2013, Eglise de Corrençon-en-Vercors, 18h30 Bagatelles Ensemble “Musiques-en-Vercors” Franck Masquelier, flûte Bernard Quilot, hautbois Eric Belleudy, clarinette Joël Jody, cor Serge Fustin, basson
Bien qu’il y ait eu ne nombreuses exceptions à travers l’histoire de la musique, l’effectif habituel du quintette .à vent, depuis environ 1800, est : flûte, hautbois, clarinette, basson et cor.
Rosetti et Cambini furent parmi les premiers à composer pour cette formation, mais le quintette à vent ne devint un genre établi qu’à partir des 24 quintettes d’Antoine Reicha et des 9 quintettes de Franz Danzi (composés entre 1820 et 1824).
L’intérêt pour le quintette à vent s’affaiblit ensuite durant le XIXème siècle. Le genre connut ensuite un vif regain d’intérêt au début du XXème avec entre autres, la Kleine Kammermusik de Paul Hindemith en (1922), le Quintette de Carl Nielsen (1922) et le Quintette d’Arnold Schoenberg (1923-‐24). Cet engouement ne s’est plus démenti par la suite et les plus grands compositeurs du XXème siècle ont ensuite abordé le genre.
Le Quintette à vent de l’ensemble “Musiques-‐en-‐Vercors“, ensemble de haute volée, proposera au public du Festival un programme à la fois brillant et original.
Parmi les curiosités, une œuvre de Guido Briccialdi, flûtiste virtuose italien du XIXème siècle ayant écrit un quintette aux accents très “verdiens “.
Même si les danses hongroises de Ferenc Farkas figurent désormais dans les grands classiques de cette formation, elles en restent néanmoins tour à tour chatoyantes, virtuoses ou mélancoliques et lyriques.
Les trois Shanties de Sir Malcolm Arnold, écrites en 1943, offrent un divertissement aussi bien pour l’auditeur que pour le lecteur
Le marin ivre dans le premier mouvement est brillamment dépeint dans les différentes étapes de l'intoxication. Il poursuit ses tresses dans un canon à la tierce mineure, développe des hoquets, se trouve dans un état de remords, sur les rives de l'Amérique du Sud, danser le tango à une tonalité mineure, mais finalement, il se ressaisit et se présente au travail, presto ben marcato.
L'écriture de ces instruments est de couleur vive tout au long de la pièce. Dans ce type de travail Arnold est à son meilleur.
Les six bagatelles de Ligeti ont été achevées alors que le compositeur était encore en Hongrie, l’un des pays de l’Est dont le régime demandait aux musiciens une musique convenue de chant choral au style populaire. Ligeti ne s’y est cependant pas restreint : cette œuvre condamnées par les autorités comme musique dégénérée témoigne de ses recherches en matière de composition, même si elles apparaissent modestes en comparaison à ce qui se faisait en Occident.
Ainsi, bien que son répertoire soit moins vaste et moins connu que celui du quatuor à cordes, le quintette à vent est un genre très riche qui réserve au curieux de nombreuses surprises…
- Guido Briccialdi (1818 - 1881) : Quintette à vent n°1 en Ré Majeur (10’) - Ferenc Farkas (1905 - 2000) : Cinq Danses hongroises (11’) - Malcolm Arnold (1921 - 2006) : Three Shanties (9’) - Anatol Konstandinovitch Liadov (1855 - 1914) : Huits Chants Russes (13’) - György Ligeti (1923 - 2006) : Six Bagatelles (13’)
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Samedi 10 Août 2013, Eglise de St-Julien-en-Vercors, 21h00 Impromptu Dorothée Cornec, harpe
Si les premières représentations de harpes connues datent de la civilisation sumérienne, l’instrument devrait en rester à ses balbutiements jusqu’à la fin du XVII° siècle, alors que des facteurs tyroliens revoient en partie son accord et que les pédales permettent d’effectuer des modulations. Le succès est presque immédiat, surtout en France, grâce aux perfectionnements d’Erard.
Si les harpistes s’approvisionnent d’abord dans le répertoire de luth et de clavecin, la littérature conçue spécialement pour cet instrument deviendra bientôt florissante (notamment grâce à Elias Parish-‐Alvars (1808 -‐ 1849) en Angleterre et François-‐Joseph Nadermann (1773 -‐ 1835) en France et atteindra des sommets au XX° siècle. La harpe est donc un instrument magique et féerique.
Ce récital souhaite tracer un portrait des possibilités de l’instrument, tant au niveau de la résonance, du volume sonore, des contrastes que des effets particuliers. Afin que la magie de cet instrument arrive à tous publics, Dorothée Cornec a donc choisi, un programme original et varié allant de la musique baroque (Scarlatti, Rameau) à Debussy, afin de faire connaître la harpe différemment.....
Dorothée Cornec (harpe) : Après avoir débuté la harpe au Conservatoire Municipal d’Obernai
(67), dans la classe de Marion Navarro, Dorothée Cornec rentre au Conservatoire National de Région de Dijon(21), dans la classe de Françoise Lucotte, où elle obtiendra le Diplôme d’Etudes Musicales, avec deux premiers prix de harpe et musique de chambre. Elle se perfectionne alors au Conservatoire National de Troyes (10) avec Béatrice Guillermin, où elle sera récompensée par un Diplôme de Perfectionnement. Elle entre alors dans la classe de Fabrice Pierre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Elle y sera récompensée en 2008, par un Premier Prix, de harpe, mention très bien.
Elle commence alors une brillante carrière de musicienne d’orchestre avec l’Orchestre Symphonique de l’Aube, dirigé par Gilles Milllière, la Camerata de Bourgogne, dirigé par Thierry Caens, l’Orchestre de la Garde Républicaine, l’Ensemble Orchestral de Beaune, l’Orchestre Duo-Dijon. Parallèlement, elle se produit en récital solo, et en duo avec flûte en France.
Passionnée par l’enseignement et titulaire du Diplôme d’Etat de harpe, Dorothée Cornec est professeur de harpe au Conservatoire à Rayonnement Intercommunal de Beaune (21), et a également enseigné au Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon (21) et au Conservatoire à Rayonnement Communal de Pontarlier (25).
Au programme : - Domenico Scarlatti (1685 - 1757) : Sonates pour harpe K 208 et K 113 - Jean-Philippe Rameau (1683 - 1764) : Egyptienne, extrait du Troisième Livre pour clavecin - Ludwig Spohr (1784 - 1859) : Fantaisie en do m Op. 35, pour harpe - Félix Godefroid (1818 - 1887) : Danse des sylphes, caprice de concert Op. 86 - Gabriel Fauré (1845 - 1924) : Impromptu en Ré b Majeur Op.86, pour harpe - Nicolas Bochsa (1789 - 1856) : Etude de concert n°10 - Claude Debussy (1862 - 1918): Clair de lune, pour harpe
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Dimanche 11 Août 2013, Maison du Patrimoine - Villard-de-Lans, 11h00 Fandango
Adrien Maza, guitare Pascal Pacaly, guitare Benjamin Thiériot, guitare
Les guitaristes concertistes Adrien Maza, Benjamin Thiériot et Pascal Pacaly, habitués du Festival “Musiques-‐en-‐Vercors“, nous proposeront un concert de grande facture dans un programme qui rendra particulièrement hommage à la musique espagnole, pays de la guitare s’il en est, ainsi que plusieurs morceaux de musique sud-‐américaine, en miroir.
Les premières traces connues d’instruments similaires à la guitare remontent à 3000 av. J.-‐C. environ en Perse. Étymologiquement, le mot “guitare“ est une combinaison de deux mots : Guit qui provient du sanskrit Sangîta [réf. nécessaire] signifiant “musique“, et la seconde partie târ, purement persan et qui signifie “corde “. Le sanskrit était initialement une langue des Aryens, habitants de l’Iran et du Nord-‐Ouest de l’Inde. le mot “guitare“ n’est pas dérivé du mot sitar, qui désigne un instrument à cordes, mais est peut-‐être passé par le mot grec kithara κιθάρα, et de façon presque certaine par l’arabe qîtâra, puis l’espagnol guitarra.
Ce sont les Maures qui apportèrent les premières guitares en Europe, en Espagne au xe siècle. La forme moderne est apparue dans ce pays, après différentes évolutions des guitares latines et mauresques, sans doute en passant par la vihuela. Bien que voisine du luth, elle constitue une famille différente et leurs évolutions sont distinctes.
La guitare connut une vogue extraordinaire en Europe du Nord pendant le premier tiers du xixe siècle, qui fit parler de guitaromanie, avant d'être éclipsée, comme instrument domestique et de salon, par le piano, tandis que son faible volume sonore lui interdisait, en pratique, le concert.
C’est le luthier espagnol Antonio de Torres, en 1874, qui donna à la guitare la forme et les dimensions de la guitare classique actuelle. De nombreuses déclinaisons ont été créées au xxe siècle à partir de cette guitare Torres.
Christian Frederick Martin, un luthier allemand émigré en 1833 aux États-‐Unis, créa une ligne d'instruments qui, après la conversion aux cordes métalliques au début du xxe siècle, est à l'origine des guitares folk. Dans le même pays, la firme fondée par le luthier Orville Gibson adapta à la guitare la forme convexe du violon, avec un cordier séparé du chevalet. L'invention de la guitare électrique, vers 1930, donna un nouveau développement à l'usage de l'instrument.
Au programme : - Isaac Albeniz : Cordoba - Luigi Boccerini : Fandango (extrait du Quintette) - Jorge Cardoso : Milonga - Enrique Granados : Intermezzo et Zarabanda - Ernesto Nazareth : Bamboino - Maximo Diego Pujol : Café para dos …
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Dimanche 11 Août 2013, Eglise de St-Martin-en-Vercors, 18h30 Ode à la Russie (les tableaux d’une exposition) Lundi 12 Août 2013, Eglise de Villard-de-Lans, 21h00 Ensemble “Musiques-en-Vercors” Thierry Boiteux, flûte Cédric Imbert, flûte et piccolo Bernard Quilot, hautbois Eric Belleudy, clarinette Serge Fustin, basson Joël Jody, cor Marie-Christine Belleudy, violon Anoulay Valentin, violon Andréa Garnier, violon Véronique Desloges, alto Romain Hugon, violoncelle Isabelle Vuarnesson, violoncelle Sylvain Courteix, contrebasse Philippe Cornus, percussions Franck Masquelier, flûte et direction
L’ensemble éponyme du Festival “Musiques-‐en-‐Vercors“ proposera un programme hommage à la musique russe, avec une œuvre phare du répertoire “Les tableaux d’une exposition“ de Moussorgski, dans une version orchestrée spécifiquement pour l’ensemble et le Festival par Jacques Desloges.
Les Tableaux d'une exposition, est une “série de dix pièces pour piano“ composée par Modeste Moussorgski 1874. L'œuvre est dédiée à Wladimir Stassoff. Instrumentée et transcrite de multiple façons, la version pour orchestre symphonique la plus jouée et la plus enregistrée est l'orchestration faite par Maurice Ravel et interprétée pour la première fois à Paris, en 1922.
Inspirées par une exposition du peintre Victor Hartmann, un ami du compositeur décédé un an auparavant, seuls six tableaux présenté dans l'œuvre subsistent de nos jours : un dessin de costume d'oisillon (Ballet des poussins), deux portraits de juifs (Goldenberg et Schmuyle), une aquarelle des catacombes de Paris (Catacombes), une représentation de la maison de Baba Yaga (La cabane sur des pattes de poule), le plan d'une porte monumentale (Porte de Kiev). Les différentes pièces sont précédées d'un prélude et entrecoupées de promenades symbolisant la déambulation du visiteur entre chaque tableau.
En première partie sera joué le Quatuor à cordes nº 2 en ré majeur d’Alexandre Borodine. C’est le plus connu des deux quatuors à cordes composés par Borodine grâce au troisième mouvement lent “notturno“ qui assura sa renommée. Il est créé le 9 mars 1882 à Saint-‐Pétersbourg par le quatuor-‐résident de la société russe de musique avec le violoniste Nicolas Galkine.
Anatoly Liadov est souvent désigné comme le maître russe de la miniature musicale à cause de sa prédilection pour le format bref. Ses Huit chansons populaires russes de 1906 n’échappent pas à la règle. Transpositions raffinées de chants folkloriques, elles portent dans leur écriture orchestrale la marque laissée quelque trente ans plus tôt par Rimski-‐Korsakov sur Liadov, alors son élève au Conservatoire de Saint-‐Pétersbourg. Liadov exploite cette fois le modalisme et les tournures mélodiques si particulières des chants folkloriques pour en faire des miniatures. Ces huit pièces, de quelques minutes à peine chacune, sont autant de pages colorées allant de la danse endiablée à la berceuse alanguie, ou de la mélopée langoureuse aux pépiements joyeux dans une écriture pleine de raffinement.
L’Ensemble “Musiques-en-Vercors“ au grand complet se fera un plaisir de partager avec le public du Festival sa vision novatrice de ses œuvres incontournables.
- Anatoly Konstandinovitch Liadov (1855 - 1914) : Huits chants russes (13’) - Alexandre Borodine (1833 - 1887) : Quatuor à cordes n°2 en Ré Majeur (20’) - Modeste Petrovitch Moussorgski (1839 - 1881) : Les Tableaux d’une exposition (orchestration Jacques Desloges) (35’)
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Mardi 13 Août 2013, Eglise de St-Julien-en-Vercors, 21h00 Carte blanche Philippe Cornus, percussions avec des invités surprises
Philippe Cornus, nous propose un concert énergisant, autour de différents morceaux de son “cru“.
Percussionniste charismatique et investi, nous invite à un concert découverte des percussions, offrant un voyage dans le monde des innovations sonores instantanées, inscrites dans notre mémoire collective. Il nous enveloppera de ses sonorités dynamiques et envoûtantes.
Un mélange coloré, savoureux et chaleureux qui donnera à ce moment intense un parfum estival et festif.
Philippe Cornus (percussions) : Philippe Cornus découvre la musique et les
percussions dans un cadre familial, dans lequel il se produit lors de concerts festifs en jazz. Lien entre oralité et l'écrit, improvisation, expériences pluridisciplinaires et théâtralité du musicien, vont désormais être les mots clés de sa démarche et de son parcours artistique.
Tout en se formant au Conservatoire National de Région d'Avignon (84), notamment avec André Jaume en Jazz, et au Conservatoire National de Région de Versailles (78) avec Sylvio Gualda, il multiplie les collaborations avec des structures prestigieuses (Orchestre National de l'Opéra de Paris, Orchestre Symphonique Lyrique d'Avignon, Chorégies d'Orange) et obtient des distinctions dans différents concours (Grand Prix Tremplin Jazz d'Avignon, lauréat du Concours International T.I.M de Rome).
Défricheur de nouveaux champs d'expression, intégrant la dimension théâtrale dans son jeu, passionné par les aventures interdisciplinaires, il participe à de nombreuses performances dans le cadre de collectifs d'artistes (Théâtre de Gagny, Marathon artistique de l'Isle sur la Sorgue, Théâtre de l'Etoile du Nord à Tunis, Musée d'arts américain de Giverny, Maison des Métallos à Paris ...), notamment avec les metteurs en scène Nicolas Slawny de la Compagnie Brouill'arts et Richard Dubelski, la chorégraphe italienne Giovana Velardi, les musiciens Alexandre Tharaud, Eric Lesage, Christophe Monniot, Philippe Deschepper, Wilfried Wedling, Jean-‐François Ziegel ...
Philippe Cornus a été membre de l'ensemble Laborintus de 2003 à 2011 et est percussionniste du Trio Suo Tempore. IL se produit également au sein des ensembles de musique d'aujourd'hui comme Ars Nova, TM+ ou Court Circuit, et est percussionniste de l’Orchestre de Besançon-‐Franche-‐Comté.
Titulaire du Certificat d'Aptitude, il développe une réflexion pédagogique sur l'enseignement de la percussion contemporaine : une pratique ouverte sur les musiques savantes et populaires liant l'écrit et l'oralité, le geste musical et le travail scénique. Il est actuellement Professeur de percussions au Conservatoire à Rayonnement Régional de Besançon (25).
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Mercredi 14 Août 2013, Bibliothèque de Lans-en-Vercors, 17h00 Passion flûte
Cédric Imbert, piccolo, flûte, flûte alto, traverso
L’artiste Cédric Imbert, nous propose un récital commenté, spécialement concocté pour le Festival, autour de la famille des flûtes traversières, du piccolo à la flûte alto, en passant par le traverso baroque.
“La flûte est par excellence l'instrument de la Musique, cela parce qu'animée par le souffle, émanation profonde de l'homme, la flûte charge ses sons de ce qui est en nous d'à la fois viscéral et cosmique.“ André Jolivet
C'est en France et au XVIIème siècle que les premiers perfectionnements sur la flûte traversière furent réalisés. On jouait de la flûte jusque dans la campagne. C'est Lully qui, le premier, écrivit spécifiquement pour flûte traversière, l'introduisant à l'Opéra.
Au XVIIIème siècle, de nombreux flûtistes français consacrent à cet instrument compositions et traités. Si Scarlatti se défie des instruments à vent, et ne consent qu'avec peu d'empressement à recevoir le fameux Johann Joachim Quantz, célèbre flûtiste et professeur de Frédéric II, Jean-‐Sébastien Bach, au
contraire, emploie impartialement la flûte traversière et la flûte à bec.
Elles évoquent, des pensées tour à tour aimables, élégantes ou attendries. Dans l’orchestre, les caractères dominants de ces instruments sont la légèreté, une certaine froideur éthérée, quelque chose d'ailé et de flottant, où se décolore le reflet des sentiments humains, transposés dans le domaine du surnaturel. La musique en est liquide, aérienne, impondérable.
Au XX° siècle, de nombreux compositeurs écrivent pour cet instrument : Debussy, Dutilleux, Enesco, Hindemith, Ibert, Jolivet, Martinu, Messian, Poulenc, Prokofiev, Ravel, Roussel, Varèse …
Cédric Imbert (flûtes) : Cédric Imbert a étudié la flûte traversière dans les Conservatoires Nationaux de Région de Marseille (13) et
Rueil-‐Malmaison (13) auprès de Jean-‐Louis Beaumadier et Philippe Pierlot. Après avoir obtenu des médailles d’or à l’unanimité en flûte et musique de chambre et un prix de virtuosité, il se forme pour l’enseignement au Cefedem-‐Sud et se perfectionne auprès de Michel Bellavance et Sarah Rumer à Genève. Titulaire du Diplôme d’Etat de professeur, il obtient son diplôme de virtuosité S.S.P.M. en 2011 à Saint-‐Légier (Suisse).
Actuellement, piccolo solo de l’Orchestre de Besançon-‐Montbéliard-‐Franche-‐Comté, il enseigne la pratique de son instrument dans le département du Jura. Cette activité d’enseignant lui a permis de prendre des postes à responsabilités de directeur d’école de musique associative et de directeur d’orchestre d’harmonie.
Régulièrement invité par l’Orchestre Lyrique de Région Avignon-‐Provence et l’Ensemble Télémaque (son premier disque (réf. Lyrinx 2209) a été récompensé par les critiques musicaux), il est membre de l’Ensemble Ariolica et de l’Ensemble Orchestral de Champagnole. Egalement membre fondateur de plusieurs groupes de musique de chambre (duo flûte et piano Au salon musical, duo flûte et guitare Con Fuoco, quintette à vents Quint’etsens et trio flûte-‐chant-‐piano), il a joué en soliste le concerto en Ré mineur de C.P. E. Bach, le concerto en Ré mineur pour flûte et violon d’A. Vivaldi, la suite en Si mineur de J.S. Bach et le concerto de M. Thiriet. Il a participé à un deuxième enregistrement “Pastoral, Jean-‐Louis Beaumadier & friends” paru en 2011 chez Skarbo
Au programme : - Jean-Sébastien Bach (1685 - 1750) : Partita en la mineur pour traverso - Johann Stamitz (1717 - 1757) : Sonate en La Majeur (extrait) - Pierre-Octave Ferroud (1900 - 1936) : 3 pièces pour flûte seule - Pierre-Agricole Genin (1832 - 1903) : Fantaisie sur Il pleut bergère, pour piccolo - Toru Takemitsu (1930 - 1996) : Voice, pour flûte seule
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Mercredi 14 Août 2013, Eglise de Corrençon-en-Vercors, 18h30 Bossa Dorado Les Tontons Swingueurs Jérémy Turpin, saxophones, Julien Andela, guitare soliste Sébastien Bluriot, guitare rythmique Arnaud Gauby, contrebasse
Basés à Lyon, la formation des Tontons Swingueurs a vu le jour autour d ‘une passion commune de quatre musiciens autour du jazz manouche.
Cette musique unique née de la rencontre de la culture du jazz américain et des tziganes, à la fois fougueuse et virtuose, mais si sensible et pleine de poésie.
Initiée par Django Reinhardt, considéré comme un des plus grands musiciens de jazz du XX° Siècle, sa musique a laissé un vaste héritage, dont on ne cesse de s’inspirer.
Entre arrangements personnels des standards et reprises de morceaux traditionnels gitans, la formation pérennise à sa manière cette flamme du swing manouche.
La formation se compose
de Sébastien Bluriot à la guitare rythmique qui nous délivre cette fameuse “pompe manouche“ énergique et sans failles et de Arnaud Gauby à la contrebasse pour qui le walking bass n’a plus de secrets.
Viennent s’ajouter les mélodies cuivrées de
Jérémy Turpin aux saxophones, tout en nuance entre riffs fougueux et douces mélopées, secondé par Julien Candela à la guitare soliste, dont les doigts tricotent les arpèges virtuoses avec cette attaque si particulière propre au style.
Le Quartet offre une musique
énergique et passionnée autour d’un répertoire varié. Compositions du maître Django Reinhardt, standards jazz et bossa nova à la sauce ton, valses manouches. Equipés de guitares, contrebasse et saxophone, leur travail est impressionnant de maîtrise …
Au programme :
- Dorado Schmitt : Bossa Dorado - Saul Chaplin / Al Jolson : Anniversary Song - Django Reinhardt : Dinette - Duke Ellington : In a sentimental mood - David (traditionnel) - Joseph Colombo / Tony Murena : Indifférence - Angelo Debarre : Blues for Raangy - Vente anos (Buena Vista Social Club) - Benny Davies / Con Conrad : Margie - Django Reinhardt : Anouman - Django Reinhardt : Django’s Tiger - Stochelo Rosenberg : For Sephora - Philippe Braham/Douglas Furber : Limehouse blues - Lulu Reinhardt : Lulu Swing) - Angelo Debarre : Manège - Joseph Joseph (Traditionnel)
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Jeudi 15 Août 2013, Eglise d’Autrans, 21h00 La force du destin Ensemble “Musiques-en-Vercors” Thierry Boiteux et Cédric Imbert, flûtes - Bernard Quilot, hautbois Eric Belleudy, clarinette - Serge Fustin, basson - Joël Jody, cor Marie-Christine Belleudy, Anoulay Valentin et Andréa Garnier, violons Véronique Desloges, alto - Romain Hugon et Isabelle Vuarnesson violoncelles Sylvain Courteix, contrebasse - Philippe Cornus, percussions Franck Masquelier, direction
Dans le cadre du 200ème anniversaire de la naissance de Giuseppe Verdi et Richard Wagner, le Festival rendra un hommage à ces deux compositeurs majeurs de l’histoire de la musique.
Richard Wagner (1813-‐ 1883) occupe une place importante dans l'histoire de la musique occidentale par l'intermédiaire de ses opéras, dont il compose en général lui-‐même à la fois la musique et le livret, en particulier Tristan und Isolde, considéré comme le point de départ des principales avancées que connaîtra la musique au xxe siècle et L'Anneau du Nibelung, festival scénique en un prologue et trois journées, dont la conception bouscule délibérément les habitudes de l'époque pour aller, selon ses propres termes, vers un “art total“ : spectacle complet, mélodie continue et emploi du leitmotiv.
Sa vie bohème et fantasque lui fait endosser de multiples habits : révolutionnaire sans le sou, fugitif traqué par la police, homme à femmes, confident intime du roi Louis II de Bavière, critique et analyste musical, intellectuel en proie aux errements idéologiques de son époque qui sera récupéré, après sa mort et dans un contexte différent, par les nazis ; son comportement et ses œuvres laissent peu de gens indifférents. Aussi doué pour nouer des amitiés dans les cercles artistiques et intellectuels que pour les transformer en inimitiés, sachant créer le scandale comme l'enthousiasme, il suscite des avis partagés et souvent enflammés de la part de ses contemporains. Ses conceptions artistiques avant-‐gardistes ont eu une influence déterminante dans l'évolution de la musique dès le milieu de sa vie.
À l'égal de Giuseppe Verdi, mais au style radicalement différent, il est considéré comme l'un des plus grands compositeurs d'opéras du xixe siècle.
L’œuvre de Giuseppe Verdi (1813 -‐1901), composée
essentiellement d’opéras, unissant le pouvoir mélodique à la profondeur psychologique et légendaire, est une des plus importantes de toute l'histoire du théâtre musical.
Verdi est l’un des compositeurs d’opéra italien les plus influents du xixe siècle, influence comparable à celle de Bellini, Donizetti et Rossini mais dans la deuxième moitié du siècle. Ses œuvres sont fréquemment jouées dans les maisons d’opéra du monde entier et, dépassant les frontières du genre, certains de ses thèmes sont depuis longtemps inscrits dans la culture populaire comme “La donna è mobile“ de Rigoletto, le “Brindisi“ de La Traviata, le chœur “Va, pensiero“ de Nabucco, le “Coro di zingari d' Il trovatore ou la “Marche triomphale“ d'Aida. Les opéras de Verdi dominent encore le répertoire de l'art lyrique un siècle et demi après leur création.
Visionnaire et engagé politiquement, il demeure, aux côtés de Garibaldi et Cavour, une figure emblématique du processus de réunification de la péninsule italienne, le Risorgimento.
Au programme : - Richard Strauss (1864 - 1949) : Till l’Espiègle, opus 28 - Richard Strauss (1864 - 1949) : Romance pour violoncelle et ensemble instrumental - Richard Wagner (1813 - 1883) : Siegfried Idyll, pour ensemble instrumental - Giuseppe Verdi (1813 -1901) : Ouverture de “La force du destin“, pour ensemble instrumental (transcription Franck Masquelier) - Giuseppe Verdi (1813 -1901) : airs extraits de La Traviata, Rigoletto, Un bal masqué (transcriptions : Franck Masquelier)
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Vendredi 16 Août 2013, Place de la Mairie - Corrençon-en-Vercors, 18h30 Le cor dans tous ses états
Joël Jody, cor avec la participation des stagiaires de la classe de cor de la 23ème Académie Musicale
Le cor d'harmonie (French horn en anglais) est un instrument à vent de la famille des cuivres. Il est caractérisé par son embouchure et sa perce conique qui lui confère un son doux et riche en harmoniques.
Le cor est un instrument qui a beaucoup évolué au cours des siècles. Les dénominations de cor de chasse, cor à pistons, cor d'harmonie, cor naturel, cor simple (parfois improprement utilisées) désignent un même instrument, le cor, à divers degrés d'élaboration, à divers lieux et époques, où son emploi pouvait différer de celui que nous connaissons aujourd'hui.
Le cor moderne ou cor d'harmonie est présent dans les orchestres symphoniques, de nombreux ensembles de musique de chambre et dans les orchestres d'harmonie ; il est par ailleurs souvent sollicité dans les musiques de films de toutes sortes, pour les dessins animés et les bruitages. Il est utilisé plus rarement dans le jazz.
L'embouchure du cor est de petite taille et de forme intérieure conique, différente de celles de la trompette et du trombone qui sont hémisphériques et plus larges. Cette forme conique se retrouve tout le long du tube jusqu'au niveau du pavillon, tout comme le sont le cornet à piston ou les saxhorns. Cette perce donne de la douceur au son, contrairement à la perce cylindrique des cuivres comme la trompette, qui produit un son plus brillant. Le cor est souvent perçu pour son timbre.
Joêl Jody, avec les stagiaires cornistes de la 23ème Académie Musicale d’été de Villard-‐de-‐Lans proposera un programme festif, afin de découvrir la famille et le répertoire de cet instrument finalement méconnu, en solo ou en ensemble.
Joël Jody (cors) :
Né à Nantes en 1964, Joël Jody commence l'étude du piano à l'âge de 7 ans. Après quelques années, tout en continuant cet instrument, il débute le Cor avec Jacky Magnardi au Conservatoire du IXe Arrondissement de Paris, où il obtient en 1985 un Premier Prix de Cor. Il entre l'année suivante au Conservatoire National de Région de Boulogne Billancourt dans la classe de Jacques Adnet. Il obtiendra également un Premier Prix de Cor en 1986.
Élève au Conservatoire Supérieur de Musique de Paris de 1986 à 1990, il poursuit ses études supérieures à la Hochschule de Karlsruhe (Allemagne) et au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève (Suisse) où il obtient le Prix de Virtuosité en 1994 dans la classe de Bruno Schneider.
Après avoir été corniste supplémentaire à l'Orchestre Symphonique de la Suisse Romande, il participe à de nombreux concerts d'orchestres (Ensemble Orchestral de Paris, Orchestre Jean François Paillard, Orchestre Paul Kuentz, Orchestre de Chambre
de Chantilly,...) fait parti de nombreuses formations de musique de chambre telles que le Quintette à Vent d'Île de France (tournées en France et à l'Étranger), et se produit en soliste.
Titulaire du Certificat d'Aptitude, il est actuellement professeur de Cor au Conservatoire à Rayonnement Départemental de Ville-‐d’Avray (92) et dans les Conservatoires à Rayonnement Communal de Vanves (92) et Rungis (94). Il enseigne également la technique de respiration et d'embouchure à l'école de trompe de chasse Périnet.
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Vendredi 16 Août 2013, Eglise de Lans-en-Vercors, 21h00 Le théâtre du monde Ensemble baroque Chiome d’Oro Capucine Keller, soprano Gustavo Gargiulo, cornet à bouquin et flûtes� Cecilia Knudtsen , viole de gambe Pierre-Louis Rétat, clavecin
"Quand Monteverdi fut porté en sa tombe, on raconte que le catafalque de l’église dei Frari à Venise fut tant rempli de bougies que l’on eût dit le ciel étoilé". Ce témoignage pourrait nous suggérer une poésie exacerbée et surtout vivante, mouvante, jamais identique.
Au tournant du XVIIème siècle, certains compositeurs ont cherché divers moyens de mettre en scène les émotions humaines, et non plus seulement les émotions des dieux. Même si les dieux ont leurs histoires, largement représentées en musique, celles des hommes sont bien plus violentes et profondes. L'amour, la haine et le désespoir sont réunis sur la même scène : la scène des vivants, le théâtre du monde. Dès la fin de la Renaissance, la musique s’efforce
d’exprimer ce contenu affectif des textes en utilisant une symbolique sonore, basée sur le jeu des extrêmes, qui rappelle fortement la technique du “clair-‐obscur“, initialement utilisée en peinture depuis le XVIe siècle, notamment par Le Caravage, pour créer des effets saisissants.
Ce côtoiement de couleurs claires avec d’autres très sombres sert à augmenter la tension dramatique de l’action en baignant les personnages principaux dans la lumière, alors qu’autour d’eux tout est figé dans l’obscurité, ce qui crée un fort effet de relief.
On retrouve ce procédé de contraste dans les éléments qui caractérisent la musique baroque: oppositions entre notes courtes et notes tenues, différenciation des registres graves et aigus, et symbolisation des modes majeurs et mineurs. Ces contrastes, parfois violents, créent des effets de « clair-‐obscur ». Le but de ces jeux de “lumières“ même en musique est de faire ressortir un sentiment, un affect. Grâce à l'art de la rhétorique, qui n'est autre que des correspondances entre la Nature et des codes artistiques conventionnés, l'art peut exprimer ces affects et toucher les hommes.
La musique est alors un véritable miroir de la vie des hommes, un théâtre du monde. Dans ce programme, les pièces choisies expriment toutes un sentiment fort, un parti pris affectif qui peut varier au fil de l’œuvre, mais qui en fait sa force.
Dans ce programme, L’Ensemble baroque Chiome d’Oro, propose de faire entendre un mélange
d’airs d’opéra, de madrigaux à une voix et d'œuvres instrumentales. Ceci a pour but de montrer que dans cette Italie du XVIIe siècle, la théorie des passions atteint toutes les formes d’expressions musicales profanes. Nous vous y présentons, entre autres, des œuvres de Claudio Monteverdi, le compositeur italien le plus connu de la première moitié du XVIIe siècle, de Francesco Cavalli, disciple de Monteverdi et véritable spécialiste du genre de l'opéra à son époque et de Sigismondo d'India, qui est sans doute, avec Monteverdi, l’un des plus importants compositeurs de madrigaux et de monodies de sa génération et qui a su atteindre des sommets dans la dramaturgie musicale"
- Claudio Monteverdi (1567 - 1643) : "Si dolce e tormento" - Claudio Monteverdi (1567 - 1643) : "Zefiro torna" - Claudio Monteverdi (1567 - 1643) : "Venite, venite - "Quando Voglio" (Cleopatra) - Claudio Monteverdi (1567 - 1643) : "Ohime, ch'io cado" - Giovanni-Battista Bassani (1647 - 1716) : “Stillate dolorosi miei lumi “ - Claudio Monteverdi (1567 - 1643) : “Lamento della Ninfa“ - Claudio Monteverdi (1567 - 1643) : “Quel sguardo sdegnosetto“ - Francesco Cavalli (1602 - 1676) : Aria “Volgi, deh volgi il piede“, extrait de Gli amori di Apollo - Alessandro Scarlatti (1660 - 1725) : Aria “Strali soavi“, extrait de Il martirio di Santa Orsola
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Fondé en 2009 à Genève par le claveciniste Pierre-‐Louis Rétat, l'Ensemble baroque Chiome d'Oro a choisi d'explorer le monde de la musique baroque par le biais de la relation entre le texte et la musique.
Partant du rythme naturel de la prosodie du texte, l’ensemble cherche à retrouver un certain naturel ainsi qu'une simplicité dans son approche musicale. Cette liberté dans la déclamation vocale permet de développer une liberté de jeu également chez les instrumentistes et de s’abandonner à
l’improvisation d’une tout autre manière. L'influence de la vocalité sur l'esthétique instrumentale est saisissante.
Par ailleurs, l'Ensemble Chiome d'Oro, parallèlement à la prosodie, cherche à exploiter les facettes du fameux clair-‐obscur, des fluets rayons de lumière déchirant l'obscurité à l'atmosphère chaude et lumineuse de l'été italien.
Grâce à l'apport d'une trentaine d'années de ‘’re-‐découvertes’’ et d'approfondissements, la musique ancienne recommence à devenir une musique vivante et fraîche.
Ensemble ayant bénéficié du soutien du Centre culturel de
rencontres d'Ambronay dans le cadre des résidences Jeunes Ensembles 2010.
Nos jeunes musiciens, de divers horizons (Argentine, Brésil, Espagne, France et Suisse) se produisant déjà au sein d'ensembles prestigieux, jouent sur des instruments "historiques" et ont pu approfondir divers traités sur l'ornementation ou sur les théories musicales de l'époque.
Ils ont donc souhaité se réunir pour explorer les chemins de la rhétorique italienne du XVIIème siècle -‐ si chère aux comédiens, aux poètes et aux peintres -‐ qui bien sûr transparaît dans la musique plus tardive du XVIIIème siècle (Montéclair, Bach, Haendel, Corelli, Telemann, ...).
Pierre-Louis Rétat (clavecin et direction) commence sa formation de
claveciniste auprès de David Morand, puis de Georges Kiss au Conservatoire d'Annecy, avant d'étudier au CNR de Boulogne Billancourt, cursus Musique Ancienne, avec Laure Morabito. Il complète ensuite sa formation en intégrant le Master de Maestro al Cembalo de la Haute Ecole de Musique de Genève dans la classe de Leonardo Garcia-‐Alarcon, et obtient son prix en 2009.
Depuis 2007, Pierre-‐Louis Rétat est l’organiste titulaire des orgues d’Anières et Vésenaz (canton de Genève) où il a l’occasion d’organiser régulièrement des concerts. Il est également souvent sollicité comme accompagnateur notamment pour le concours international de Genève 2010 (Hautbois).
Depuis 2011, il organise des stages de découverte de la musique baroque, fondés sur l'expérimentation, l'appropriation et la pratique, destinés aux enfants et aux futurs professionnels. Pierre-‐Louis Rétat a participé à l'academie baroque d'Ambronay, sous la direction de Jean Tubéry, et se produit en tant que claveciniste-‐continuiste au sein d’ensembles tels qu' Elyma, Les Agrémens ou la Nouvelle Ménestrandie, ainsi que sous la direction du chef argentin Leonardo Garcia-‐Alarcon. Il participe aussi à plusieurs enregistrements pour les labels K617 et Ambronay Edition.
En 2009, Pierre-‐Louis Rétat fonde l'ensemble Chiome d'Oro qu'il dirige depuis le clavecin et l'orgue, puis en août/septembre 2011, il est invité à diriger un projet d'opéra (musique, scène et multimédia) autour de Purcell, à Mexico DF, en coproduction avec le Theater Transparent (Belgique).
En 2013, il est l'assistant de Leonardo Garcia-‐Alarcon, pour l'Orfeo de Monteverdi, lors de la 20ème Académie Européenne d'Ambronay.
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Samedi 17 Août 2013, La Coupole à Villard-de-Lans, 21h00 Conquest of paradise (musique de films) Ensemble “Musiques-en-Vercors” Thierry Boiteux et Cédric Imbert, flûtes - Bernard Quilot, hautbois Eric Belleudy, clarinette - Serge Fustin, basson - Joël Jody, cor Marie-Christine Belleudy, Anoulay Valentin et Andréa Garnier, violons Véronique Desloges, alto – Romain Hugon, violoncelle Isabelle Vuarnesson, violoncelle - Sylvain Courteix, contrebasse Pascal Pacaly et Benjamin Thiériot, guitares - Philippe Cornus, percussions Franck Masquelier, direction
La musique de film a fait sa première apparition le 17 novembre 1908, jour de sortie du film L'Assassinat du duc de Guise, d'André Calmettes et Charles Le Bargy. La musique de ce film fut composée par Camille Saint-‐Saëns, qui devint ainsi le premier compositeur de renom à composer une musique spécialement pour un film. Du simple pianiste dans la salle obscure aux bandes originales spécialement composées, la musique est très vite devenue une composante essentielle de la dramaturgie cinématographique.
Les premières partitions écrites spécifiquement pour le cinéma jouent généralement le même rôle que les morceaux du répertoire classique qu'elles remplacent : elles ne font que soutenir le discours cinématographique, souvent avec emphase et redondance. Cette réduction de la musique à une fonction de doublage amènera le compositeur Igor Stravinski à la comparer à du “papier peint“.
Petit à petit, la musique brise le cocon de simple accompagnement sonore. Elle dépasse son rôle d'illustration pour apporter une dimension supplémentaire chargée de sens. Au-‐delà de son apport esthétique, elle devient utile et participe au récit.
La partition de John Williams en est un exemple révélateur ; elle transforme l'attente du spectateur en véritable angoisse dans le film Les Dents de la mer de Steven Spielberg. Le thème musical devient un leitmotiv induisant l'appréhension à lui seul, à plusieurs reprises dans le film.
En 1969, le rock fait son apparition dans la musique de film. La bande originale enchaîne les tubes. La commercialisation des musiques de film devient populaire. Les ventes de bandes originales explosent en proposant une compilation de morceaux connus.
La musique devient indissociable de l'image et les réalisateurs y accordent une place croissante. Les thèmes musicaux de certains films deviennent de véritables succès populaires. Des collaborations durables s'installent entre metteur en scène et compositeur qui partagent le même univers, la même sensibilité : Alfred Hitchcock et Bernard Herrmann, Sergio Leone et Ennio Morricone, Steven Spielberg et John Williams, David Cronenberg et Howard Shore, David Lynch et Angelo Badalamenti, Tim Burton et Danny Elfman, Robert Zemeckis et Alan Silvestri, James Cameron et James Horner ou en France Georges Delerue et François Truffaut, Luc Besson et Éric Serra, Claude Sautet et Philippe Sarde.
Les réalisateurs et les producteurs sont conscients de son importance, notamment de l'émotion qu'elle peut susciter chez le spectateur, des pleurs associés aux violons à l'excitation d'une musique saccadée avec un son saturé, en passant par l'inquiétude, l'angoisse ou l'inconfort d'une musique dissonante.
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Ce concert “hommage“, dans lequel tous les musiciens de l’Ensemble “Musiques-‐en-‐Vercors“ vont mettre leur talent à contribution, promet d’être un moment intense de partage musical, de souvenirs d’inconscient collectif, un mélange chaleureux, coloré, savoureux qui donnera à cette soirée un parfum estival et festif.
Une invitation à un feu d'artifice musical.
Au programme : - Sarabande en Ré - G.F Haendel - Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975) - Marche pour la cérémonie des turcs - Tous les matins du monde (A. Corneau - 1991) - Romance - Wolfgang-Amadeus Mozart - Amadeus (Milos Forman - 1984) - The Entertainer, Ragtime - Scott Joplin - l’Arnaque (Georges Roy Hill - 1972) - Les Demoiselles de Rochefort - Michel Legrand - Les Demoiselles de Rochefort (J Demy - 1962) - Somewhere, Mambo - Leonard Bernstein - West-Side Story (Jerome Robbins 1961) - Thème de Borsalino - Claude Bolling - Borsalino (Jacques Deray - 1970) - La Valse d’Amélie - Yann Tiersen - Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (J.P Jeunet - 2001) - Vois sur ton chemin - Caresse sur l’océan - Bruno Coulais - Les Choristes (C. Barratier - 2004) - Thème de La Panthère Rose - Henri Mancini - La Panthère Rose (Blake Edwards - 1963) - Can you feel the love tonight - Elton John - Le Roi Lion (Roger Allers - 1994) - La Liste de Schindler - John Williams - La Liste de Schindler (Steven Spielbierg - 2005) - King Kong Theme - James Newton Howard - King Kong (Peter Jackson 2005) - Thème du Parrain - Nino Rota - Le Parrain (Francis Ford Coppola 1973/1990) - New-York, New-York thème - John Kander - New-York, New-York ! (Martin Scorcese 1977) - Conquest of Paradise - Vangelis - 1492, Christoph Colomb (Ridley Scott - 1992) - Raider’s March - John Williams - Les aventuriers de l’Arche perdue (S. Spielberg - 1981/2000) - James Bond thèmes (medley) - John Barry (né en 1933)/P. Mac Cartney - James Bond 007 - Mamma Mia ! (medley) - Abba - Mamma Mia ! - (Phillyda Lloyd 2008)
Dimanche 18 Août 2013, Maison du Patrimoine de Villard-de-Lans, 10h30 et 11h15 Concert apéritif Stagiaires de la 23ème Académie Musicale d’Eté de Villard de Lans
C’est désormais une tradition dans le Festival “Musiques-‐en-‐Vercors“ : deux concerts de 40 mn sont proposés par les stagiaires de la 23ème Académie Musicale d’Eté de Villard-‐de-‐Lans.
Ils interpréteront en formations de musique de chambre, un programme d’œuvres diverses classiques, romantiques, et de musiques de films, dans ce cadre intimiste et convivial qu’est la Maison du Patrimoine de Villard-‐de-‐Lans.
Précipitez-‐vous ! Nombre de places limité …
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Lundi 19 Août 2013, Eglise de Villard-de-Lans, 21h00 Passion musique Ensemble de guitares de l’Académie Musicale d’Eté Pascal Pacaly, réalisation et direction Ensemble de percussions de l’Académie Musicale d’Eté Philippe Cornus réalisation et direction Orchestre de Chambre de l’Académie Musicale d’Eté Véronique Desloges, direction
Art du son et du temps, la musique occidentale se distingue des musiques ethniques par son incessante évolution liée à son système de notation, de ses influences historiques, géographiques, culturelles, idéologiques.
Ce concert débutera donc par deux ensembles désormais emblématiques de l’Académie Musicale d’Eté, l’ensemble de percussions coordonné cette année par Philippe Cornus, puis l’ensemble de guitares de l’Académie Musicale d’Eté, dans un programme de musique hispanisante et latine.
Puis, l’Orchestre de l’Académie Musicale d’Eté de Villard-‐de-‐Lans dirigé par Véronique Desloges proposera pour le plaisir des petits et des grands, un programme d'œuvres des époques classique et romantique.
Enfin, plusieurs autres grands ensembles de l’Académie (vents, cordes, anches) auront l’occasion de présenter le travail accompli durant une dizaine de jours
Un grand voyage musical plein d’émotion.
Mercredi 21 Août 2013, Place du Village d’Autrans, 18h30 Concert Apéritif Stagiaires de la 23ème Académie Musicale d’Eté de Villard de Lans
Les stagiaires de l’Académie interpréteront des musiques festives (ensemble de percussions, ensemble de vents, ensemble de guitares ...)
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Jeudi 22 Août 2013, Villard-de-Lans Une journée en musique
Concerts de clôture du Festival avec la participation des stagiaires de la 23ème Académie Musicale d’Eté de Villard de Lans
15H30, Place de la mairie de Villard -‐ Ensembles et Orchestre 18H30 et 21H00, Eglise de Villard-‐de-‐Lans, Concerts de clôture du Festival
Vendredi 23 Août 2013, Villard-de-Lans, maison du patrimoine, 18h30 Livres en scène Emmanuel Merle, récitant Franck Masquelier, flûtes Philippe Cornus, percussions
A l’occasion de l’inauguration du Festival
Livres en scène qui se déroulera les 23, 24 et 25 Août à Méaudre, une collaboration nait entre les deux Festivals. Le Festival Livres en Scène a été créée en 2011 par un groupe de passionnés de lecture se proposant de faire découvrir, sur le plateau du Vercors, des auteurs anciens ou contemporains et de partager le plaisir de lire.
Philippe Cornus aux percussions et Franck Masquelier aux flûtes, deux musiciens emblématiques du Festival
“Musiques-‐en-‐Vercors“ accompagneront les lectures de textes d’Albert Camus, du récitant Emmanuel Merle.
Festival off En marge du Festival “Musiques-en-Vercors“, 2 moments de partage musical, avec la participation des
musiciens de l’Ensemble “Musiques-en-Vercors, se dérouleront dans des restaurants de Villard-de-Lans - Thierry Boiteux et Franck Masquelier, flûtes
La Flûte enchantée - Isabelle Vuarnesson, violoncelle
Suites de J.S Bach
(Programmation sous réserve de modifications)
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Informations pratiques
Renseignements - réservations: A partir du 1er Août 2013 auprès des offices du tourisme : -‐ Autrans : 04.76.95.30.70 -‐ Corrençon-‐en-‐Vercors : 04.76.95.81.75 -‐ Lans-‐en-‐Vercors : 04.76.95.42.62 -‐ La Chapelle-‐en-‐Vercors / St-‐Julien-‐en-‐Vercors : 04.75.48.22.54 -‐ Villard-‐de-‐Lans : A La librairie "Au temps retrouvé" : 04.76.95.16.36
Prix des places : Plein tarif : 12 €uros Tarif réduit : 8 €uros étudiants, chômeurs, handicapés, moins de 18 ans. Gratuit : enfants moins de 12 ans
Abonnements : Plein tarif : 3 concerts : 24 €uros -‐ 4 concerts : 32 €uros Tarif réduit : 3 concerts : 16 €uros -‐ 4 concerts : 24 €uros étudiants, chômeurs, handicapés, moins de 18 ans.
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Organisation : Association “Musiques-‐en-‐Vercors“ : Présidente : Nathalie Meyer Directeur artistique : Franck Masquelier Siège Social : “Les Mélèzes“ 456, Avenue Albert Piétri -‐ 38250 Villard-‐de-‐Lans Adresse administrative : 2, Rue des Capucins -‐ Bat. C -‐ 92190 Meudon Port : 06.70.29.52.93 E-mail : [email protected] Web : www.musiques-en-vercors.fr M. Patrice Vaneufville, Vice-‐Président M. Benoit Aguettant, Trésorier
Graphisme, réalisation communication : Too-‐Yoo -‐ Mme Valérie Fleck e-‐mail : [email protected] Conception et gestion du site internet : Médiaforyk -‐ M. Vincent De Bergh e-‐mail : [email protected] Presse, communication, relations Vercors : ADT Vercors Tourisme -‐ Mme Valériane Jannet e-‐mail : [email protected] Comptable : M. Benoit Roussel e-‐mail : [email protected]
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Musiques-en-Vercors remercie chaleureusement ses partenaires :