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Bienvenue au lycée Numéro 23 mars 2015 Saint‑Joseph Le comité de rédaction. Lycée professionnel Série ASSP. Après la 3 e 2 nde professionnelle 2 nde générale et technologique Lycée technologique Série ST2S. Lycée général Séries S, ES et L. avec le soutien de 14 003

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Bienvenue au lycée

Numéro 23

mars 2015

Sain

t‑Jos

eph

Le comité de rédaction.

Lycée professionnelSérie ASSP.

Après la 3e

2nde professionnelle 2nde générale et technologique

Lycée technologiqueSérie ST2S.

Lycée généralSéries S, ES et L.

avec le soutien de

14 003

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Vous êtes un ancien élève du lycée Saint‑Joseph ?Oui je suis entré Seconde en 1987, je venais du collège la Croix de Pierre à Plénée‑Jugon. J’ai obtenu mon bac A2 (lettres et langue) mention assez bien en 1990. J’étais un pur littéraire. Un 5 sur 40 en Seconde m’avait définitivement dissuadé de poursuivre les mathématiques. Je ne voyais pas l’intérêt de l’abstraction. Par contre, j’ap‑préciais les langues. J’étudiais l’anglais, l’allemand et le latin.

Gardez‑vous des souvenirs de professeurs ?Oui. Je garde d’excellents souvenirs de MM. Besnier et Coupé respectivement profes‑seurs de latin, d’histoire‑géo‑graphie. Ils occupaient l’es‑pace. Leurs cours étaient formidables. L’étude du latin, remplaçait la logique des ma‑thématiques que je n’avais pas. M. Coupé quant à lui, arrivait en cours avec un énorme sac qui semblait aussi rempli que pou‑vait l’être sa tête ! D’autre part, j’aimais beaucoup les cours d’anglais de M. Héry ; langue que je pratique très réguliè‑rement dans le cadre de ma profession. Le lycée m’a donné toutes les bases nécessaires pour pouvoir m’exprimer dans la langue de Shakespeare ! Nous avions un profond res‑pect pour ces professeurs.

Pouvez‑vous nous décrire votre parcours post‑bac ?Mon parcours est atypique. À maintenant 42 ans, j’ai plus de 20 ans au compteur de notariat !Je vous explique : je suis entré en fac de droit à Rennes en 1990. J’ai échoué aux oraux de fin de première année. J’ai donc refait une première an‑née de droit, mais les notes des matières de spécialité res‑taient moyennes. Mon père, qui était notaire, m’avait pré‑inscrit à l’école de notariat au cas où j’échoue à nouveau aux exa‑mens de fin d’année (on ne peut pas refaire plus de deux fois une première année). Mais j’ai validé ma première année. Je suis donc passé en deu‑xième année que j’ai réussie également. J’ai donc obtenu mon DEUG de droit, à l’issue duquel je suis entré à l’école de notariat directement en deu‑xième cycle où l’on est durant deux ans dans un régime de formation alternée. Je suivais une semaine de cours, puis je travaillais trois semaines en étude, en l’occurrence, celle de mon père. J’ai beaucoup appris. J’appliquais sur des

cas concrets l’enseignement apporté pendant la semaine de cours. Je mettais en pra‑tique à l’étude, la théorie dis‑pensée par mes professeurs à l’école de notariat. En 1994, j’ai obtenu mon diplôme de clerc de notaire.Je suis retourné à la fac de droit pour préparer une licence de droit privé tout en continuant de travailler à l’étude, notam‑ment le week‑end. La licence en poche, j’ai poursuivi par une maîtrise de droit notarial.Ensuite, j’ai eu le choix entre 2 solutions. Soit, suivre une voie purement universitaire en préparant un DSN (Diplôme Supérieur de Notariat), soit entrer au CFPN (Centre de Formation Professionnelle Notariale) de Rennes pour le‑quel, au vu de mes diplômes, j’étais dispensé du concours d’entrée. J’ai donc choisi la deuxième option en 1998. La

première année était réservée à l’enseignement à temps plein, tandis que l’année suivante al‑ternait entre travail à l’étude et séminaires d’enseignement. J’ai obtenu mon diplôme de notaire en 2000. Par la suite, j’ai travaillé en étude et en 2007 j’ai présenté mon mémoire de fin de stage. J’ai succédé à mon père en 2008.

Quelle est la réalité de votre profession ? Quels conseils pourriez‑vous donner à un élève qui souhaiterait exercer ce métier ?Il existe 2 types de notariat.Le premier est un notariat de grande structure dans les grandes villes qui rassemble généralement plusieurs no‑taires, chacun étant fréquem‑ment spécialisé dans un do‑maine particulier. Ce notariat est un peu déshumanisé.Le second est ce que l’on

pourrait appeler un « notariat des champs ». Mon étude, à

Lamballe fait partie de cette ca‑tégorie. Mes clients sont autant issus du milieu rural qu’urbain. Ils viennent me consulter pour des conseils, ils viennent cher‑cher des solutions. Je ne dois pas leur imposer les miennes. Pour cela, je dois souvent en toute impartialité les amener au compromis, à revoir leurs exi‑gences pour trouver une nou‑velle solution plus conciliante. Parfois, il s’agit de conduire différentes personnes sur un point d’accord commun. Vous l’aurez compris, ce mé‑tier exige patience et écoute. Des clients me font des confi‑dences. Je suis bien entendu tenu au secret professionnel, je ne divulgue pas ce qui m’a été confié dans le secret de mon bureau. J’assume avant tout la sécurité juridique de mes clients, je dois être de bon conseil. Ils ont des attentes fortes par rapport au notaire. Pour cela, j’ai le devoir de me tenir informé des évolutions juri‑diques, le parcours universitaire m’ayant fourni une méthode de travail et de recherche. Un no‑taire ne compte pas ses heures de travail.À savoir pour les élèves intéres‑sés par cette profession : toutes les filières générales mènent au droit.Si ces études vous intéressent, il faut accepter au départ d’ap‑prendre des choses qui par la suite ne vous serviront peut‑être plus. Même si vous êtes attirés par un domaine très précis, au début il faut rester très généra‑liste. La spécialisation viendra plus tard…

Propos recueillis par Valérie HERAULT.

Que sont-ils devenus ?

Maïtre Olivier Gour, notaire à Lamballe.

Maître Olivier Gour, notaire

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Association pour le développementdu Journal des Lycées10 rue du Breil, 35 051 Rennes CedexTél. 02 99 32 67 47, [email protected]

Lycée Saint‑Joseph63 rue Mouëxigné - - BP 90 465 -22 404 Lamballe CedexTél. 02 96 50 11 20 - Fax : 02 96 31 93 75Mail : [email protected] : http://www.lycée-saintjoseph-lamballe.net

Directeur de la publication : Jean-Luc DrapeauRéalisation : Bayard Service Édition Ouest - Tél. 02 99 77 36 36Publicité : Bayard Service Régie - Tél. 02 99 77 36 39Imprimerie Atimco (35 - Combourg))Papier : 80g terraprint couché mat PEFC(ce papier est fabriqué à partir de bois issu de forêts géréesde façon responsable)

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« Je conseille la filière ES aux élèves qui s’intéressent à l’économie et au social » nous dit M. Benoît Le Bigot, professeur de Sciences Economiques et Sociales. Il nous a fait part du genre d’élèves qu’il voudrait voir choisir cette filière : « Ceux qui ont des notes cor‑rectes en mathématiques, économie, histoire, et bien sûr, ceux qui s’intéressent à l’actualité. Peu importe le choix de l’option PFEG ou SES en classe de Seconde, cela ne change rien, à par‑tir du moment où vous avez les quelques bases du pro‑

gramme d’économie, vous pouvez aller en ES ». En effet, cette filière offre autant de débouchés au niveaux métiers que les autres, qui elles sont plus spécialisées. Si vous voulez entrer en ES, les professeurs vont sur‑tout regarder les notes des matières citées ci‑dessus, mais ils accordent aussi une grande attention aux appré‑ciations. Il nous précise qu’il faut travailler toutes les ma‑tières, tout au long de l’année. On se motive !

Alicia LEMEN, Mary‑Lou COCHARD.

J’ai interviewé Alice, élève en Terminale ES.

Quels conseils peux‑tu donner pour les élèves qui veulent prendre cette filière ?Il ne faut pas choisir cette filière parce que vos amis l’ont choi‑sie. Il ne faut pas être surpris par la difficulté des matières principales comme l’écono‑mie, l’histoire‑géo et les ma‑thématiques. Si vous ne l’aviez pas, il faut prendre l’habitude de travailler régulièrement. Passer un soir à ne rien faire ou à ne rien revoir devient très

vite stressant. Il faut aussi avoir de l’intérêt pour les langues étrangères.

Quels sont les points positifs de la filière ?Si vous avez choisi la filière ES, c’est que l’actualité vous intéresse. Par exemple en Sciences économiques et so‑ciales, chaque cours débute par 10 minutes de réflexion sur l’actualité. Les matières sont variées, c’est une filière assez généraliste. Un thème peut être abordé dans plu‑sieurs disciplines sous ses dif‑férents aspects ; il prend alors

tout son sens pour nous. C’est très stimulant. En langues, les professeurs préparent des su‑jets très intéressants pour les adolescents.

Quels sont les débouchés possibles ?Les écoles de journalisme, la fac d’économie, de droit, de langues étrangères, les écoles de commerce et de commerce international, la gestion, la com‑munication, et l’événementiel sont quelque‑uns des débou‑chés possibles.

Et toi, que veux tu faire par la suite ?Je voulais faire une remise à niveau sciences pour aller en école de vétérinaire en Belgique car les études y sont plus simples, mais c’est deve‑nu assez compliqué pour les ES d’intégrer les écoles de sciences. En définitive, j’ai dé‑cidé de conjuguer ma passion pour le dessin et mon goût pour les maths en ralliant une école d’architecture d’intérieure.

Joséphine BAUSSON.

Bac L et ES

ES : une filière équilibréeLe bac ES : des disciplines variées pour un profil complet

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Vincent, Laurène, Noémie, Louise, Coline et Jérémy.

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Katleen, Hanna, Vincent et Camille, élèves en TL.

Quelles raisons les ont incités à choisir la filière L ?La spécificité de cette filière est surtout le nombre d’heures consacré aux langues. En fonction des options choisies, cela peut atteindre 8 heures pour l’anglais. C’est un véri‑table atout ! Certains ont aus‑si apprécié que les mathé‑matiques soient totalement supprimés de leur emploi du temps, alors que d’autres ont choisi la spécialité maths en Terminale (4 heures).

Quelles capacités sont requises pour cette filière ?Il faut être à l’aise avec les lan‑gues étrangères, avoir une bonne capacité de réflexion,

d’analyse, des facilités de ré‑daction (notamment en philo‑sophie et histoire‑géographie), une ouverture d’esprit, et une culture générale assez solide.

Quelles sont les matières dominantes ?Il faut savoir qu’une nouvelle matière la philosophie apparaît et devient la matière dominante de cette série avec l’anglais (8 h par semaine).

Selon eux, quels sont les avantages de la filière L ?Les élèves de Terminale L constituent un petit groupe classe, ce que facilite le travail. En conséquence l’ambiance y est très bonne, ils s’entendent

très bien avec les professeurs. On exige des Terminales L, une grande curiosité, de façon à ce qu’ils complètent leur cours par des recherches personnelles. Cela nécessite beaucoup d’au‑tonomie et une capacité de tra‑vail suffisante.

Quelles sont les débouchés de cette série ?Par cette série vous pouvez accéder à tous les métiers en rapport avec les langues, l’histoire, les arts, le droit, la psychologie, et le journalisme. Beaucoup d’élèves souhaitent partir à l’étranger.

Théophile LAURENT, Quentin GUILLOT.

Bac L : un bac aux multiples ouvertures

Quelles sont les raisons d’aller en L ?Cette filière est ouverte à divers profils. Les qualités principa‑lement attendues : la curiosi‑té, l’autonomie, le goût de la lecture, des langues et des recherches.

Quelles sont les qualités requises pour envisager un bac L ?Il faut s’interroger, questionner le monde et les lectures que l’on peut faire. Il s’agit d’avoir l’esprit critique, d’avoir l’envie de comprendre l’implicite, le sens caché. On attend des élèves des qualités d’analyse, de sélection des informations et de rédaction.

Quelles poursuites d’études peut‑on envisager ?Des parcours très variés s’offrent aux bacheliers de L : les métiers des langues, de la com‑munication, du commerce, de l’enseignement, du tourisme, de l’interprétariat mais aussi le de‑sign, les ressources humaines… Certains élèves se sont même ouverts à l’architecture.

Quelles sont les matières qui ont le plus d’importance ?En Première, le français, l’his‑toire‑géographie et les langues sont les plus importantes. En Terminale, la philosophie, l’his‑toire‑géographie et les langues.

Elodie BARBIER.

La voie littéraire :lettres et langues

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L’enseignement d’exploration « Santé Social » en Seconde permet d’aborder cette série débouchant sur des métiers de terrain dans le paramédi‑cal (infirmier, puéricultrice), le social (éducateur spécialisé ou de jeunes enfants) mais aussi sur des métiers administratifs dans ces secteurs.En Seconde, les thèmes abor‑dés permettent de travailler sur des compétences transver‑sales mais aussi spécifiques aux Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales. Les élèves peuvent découvrir les métiers de la santé et du social ainsi que les parcours de for‑mation (BTS, concours, DUT) et ainsi construire leur projet professionnel. En Première et Terminale, les élèves travaillent

sur les problèmes de santé de la population, les problèmes sociaux et les réponses que la société y apporte (sécurité sociale, lutte contre l’exclusion). La biologie occupe aussi une place importante : on y apprend le fonctionnement du corps hu‑main mais aussi ses maladies. Les autres matières relèvent de l’enseignement général.Les Activités Interdisciplinaires et le projet technologique per‑mettent de travailler en groupes sur une démarche d’étude.

C’est un Bac passionnant qui demande dynamisme, travail personnel et motivation.

Sandrine GUEGUEN, Isabelle FERREY.

Pourquoi avez‑vous choisi la filière ST2S ?Lucile : Je veux travailler dans le para‑médical, je souhaite de‑venir infirmière. Je passe des concours cette année.Anaïs : Depuis le collège, je veux travailler dans le sec‑teur de la santé. Au départ, je voulais être préparatrice en pharmacie. Mon niveau sco‑laire, me permet d’avoir davan‑tage de responsabilités, alors je passe dès le mois de mars des concours à Vannes et à la Flèche pour entrer en école d’infirmière.Aurore : Depuis la Troisième, je suis attirée par le métier d’édu‑catrice spécialisée. La filière ST2S est tout à fait adaptée aux métiers en lien avec le social.

Quelles matières sont spécifiques à cette filière ?Dès la Première, on a deux nou‑velles disciplines à cœfficient 7 pour le bac.La première est STSS (Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales) qui permet de mieux comprendre les besoins des individus, leurs problèmes et la façon dont la société y répond.La seconde est la biologie et physiopathologie humaines. Nous étudions de manière très approfondie le fonctionnement du corps humain. Nous appre‑nons du vocabulaire médical spécifique, qui sera utile dans la poursuite de nos études.

Il faut savoir que pour le bac nous devons réviser le pro‑gramme de la Première et de la Terminale de ces 2 matières, car tout se tient : les notions vues en Terminale sont dé‑pendantes de celles que nous avons étudiées en Première.Le projet technologique est

quant à lui une nouveauté du bac 2014. Par groupe de 2 ou 3 élèves, nous élaborons en cours d’année un dossier lié à un projet local ou bien une « situation problème » locale.

Valérie HERAULT.

Bac S et ST2S

Le bac ST2S : pour un avenir dans la santé ou le social

ST2S : une filière en bonne santé

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Lucile et Anaïs.

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Antoine et Enora, élèves de TS.

Les qualités requisesIl faut tout d’abord avoir un bon niveau géné‑ral (également en français et en anglais), de la rigueur à l’écrit, aimer les sciences, les notions abstraites mathématiques et savoir travailler régulièrement.Les différentes matièresEn Première, les mathématiques représentent 4 heures du volume horaire (6 heures en Terminale), la physique‑chimie 3 heures (5 heures en Term) et la SVT 3 heures également (3 heures 30 en Terminale). En Première il y a 4 heures de français avec l’épreuve du Bac à la fin de l’année. En Terminale, les élèves ont 3 heures de philosophie. Au niveau des lan‑gues (LV1, LV2), cet horaire est de 4 heures 30 ( puis 5 heures en Terminale). Le volume horaire total de la série est de 28 h. On retrouve 2 heures d’ac‑compagnement en 1re et Terminale. En classe de Terminale, les élèves doivent choisir une des quatre spécialités proposées au lycée. Sont proposées les spécialités : maths, sciences physiques, SVT ou Informatique et sciences du Numérique ISN), à raison de 2 heures par semaine.Les écoles supérieures et les débouchés La moitié des élèves part pour l’université (princi‑palement en médecine, mais aussi en sciences et technologie ou en économie et gestion ). Une partie d’entre eux choisit une prépa. Les pré‑

pas scientifiques constituent la voie principale d’accès aux écoles d’ingénieurs, aux écoles normales supérieures et aux grandes écoles militaires. Certaines ouvrent les portes des écoles agronomiques ou vétérinaires. Certains intègrent une prépa économique option scientifique (ECS). D’autres encore intègrent directement des écoles d’ingénieurs, de commerce, ou d’architectes. Beaucoup choisissent également des DUT dans différentes spécialités. Les métiers possibles sont principalement dans le domaine de la santé, de l’industrie, de la finance, de la recherche, de l’environnement ou de l’informatique.

Pauline BOUCHET, Camille PIERRE.

S, une vocation pour les sciences

Pour quelles raisons avez‑vous choisi la filière S ?Enora et Antoine qui souhaitent faire médecine et aiment les matières scientifiques, n’ont pas hésité. C’était la filière qui leur convenait. Même chose pour Olivia qui a une idée très précise de son cursus post‑bac : un DUT de mesures phy‑siques à Lannion pour travailler dans l’armée en tant que détec‑teur anti sous‑marin.

Donnez‑nous quelques précisions concernant les matières principales :Par semaine, nous avons : 7 heures de mathématiques, 5 heures de sciences‑phy‑siques et chimiques et 3 h 30 de Sciences de la Vie et de la Terre. A cela, il faut ajouter 2 heures d’enseignement de spécialité dans l’une des 3 ma‑tières sus‑citées. Il ne faut pas négliger les autres disciplines : histoire‑géo, philosophie et lan‑gues. Mais c’est vrai qu’en S, « on pense mathématiques, on vit mathématiques ». Il est important de revoir très réguliè‑rement ses cours, de ne pas prendre de retard. En maths, on

fait beaucoup d’exercices, de « devoirs maison », en phy‑sique, on nous conseille de ré‑viser les activités réalisées lors des Travaux pratiques à l’aide du manuel. En SVT, nous allons au‑delà du cours par des re‑cherches personnelles.

Quels conseils pourraient être précieux pour les élèves qui sont intéressés par cette filière ?Il faut être déterminé, sinon, gare au moral. Dès la Première, tout s’accélère en sciences. Le changement de rythme est plus important entre la Seconde et la Première qu’entre le collège et le lycée. Entre la Première et la Terminale, la différence est moins marquée. Nous conseil‑lons aux élèves de prendre les options Cambridge et DNL pour compenser le peu d’heures de langues étrangères (2 h par langue). En conclu‑sion : goût pour les sciences et motivation sont les maîtres‑mots pour réussir dans cette filière stimulante !

Valérie HERAULT.

S, la filière des scientifiques

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Présentation de la filière

Le bac p ro fess i onne l Accompagnement Soins et Services à la Personne (ASSP) est une formation en 3 ans, comprenant 2 diplômes : le BEP ASSP en fin de Première et le Bac en Terminale.Elle est dédiée aux élèves moti‑vés, qui ont un projet d’orien‑tation post bac et souhaitent accompagner les personnes en acquisition ou perte d’au‑tonomie. Les notions fonda‑mentales de cette filière sont la bienveillance et le secret profes‑sionnel. Pendant ces 3 années, les élèves ont 22 semaines de stage. À la fin de la Terminale, certains élèves passeront des concours afin d’entrer dans la vie active, mais une poursuite d’études est néanmoins pos‑sible avec par exemple le BTS SP3S (Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social) ou encore le BTS ESF (Economie Sociale et Familiale). Ce bac prépare les élèves à tra‑vailler en structure telles que les

crèches collectives, les écoles maternelles (pour les 3‑6 ans), les micros crèches (pour les 0‑3 ans), les centres hospita‑liers, les foyers logement ou en‑core les EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes âgées Dépendantes). Il est des‑tiné aussi bien aux filles qu’aux garçons.

Un établissement bien équipé et adapté :

Le lycée Saint‑Joseph dis‑pose d’un plateau technique : une salle d’animation, une cui‑sine pédagogique, 2 salles de soins : une pour les nourrissons et l’autre pour les adultes (pré‑sence de mannequins et de lits médicalisés).L’emploi du temps des élèves est constitué de 15 h de cours généraux : Mathématiques, Sciences‑Physiques, Français, Anglais, Histoire‑Géographie, Eco‑Gestion, EPS, Prévention Santé Environnement (PSE), Arts Appliqués (1 heure par semaine).3 Pôles sont ensuite présents, chacun comportant une ma‑tière pratique et une matière théorique. Ils possèdent cha‑cun leur propre salle.Le pôle 1 composé de bio/mi‑crobiologie (théorique) et de l’ergonomie soins qui consiste à la réalisation de soins d’hygiène et de confort ainsi qu’à l’ap‑prentissage des bons gestes

et bonnes postures lors des diverses pratiques.Le pôle 2 composé des sciences médicales et sociales (études des structures) et de l’animation et éducation à la santé (en réseaux avec des structures locales ce qui per‑met aux élèves de mettre en pratique les notions apprises en cours).Le pôle 3 comprend la nutri‑tion et services à l’usager divisé en deux activités la collation et l’entretien des locaux.

Pour qui ?

Cette filière s’adresse à des élèves motivés. De plus il faut être patient, à l’écoute des autres, et aimer le travail d’équipe. Un grand nombre d’élèves se destine à devenir aide‑soignant, auxiliaire‑puéri‑cultrice, moniteur‑ éducateur ou aide médico‑psychologique…

Mathilde LEMÉE.

Les techniques professionnelles visent à maintenir le confort et à favoriser le bien‑être de la per‑sonne aidée. Les élèves ac‑quièrent les techniques d’aide à la personne au travers de tra‑vaux pratiques concernant le soin, l’hygiène de la personne, l’hygiène de l’environnement, les techniques culinaires. Ils apprennent également les techniques d’animation afin de mener à bien des projets que ce soit auprès d’enfants ou d’adultes. L’important aussi dans ces enseignements est de transmettre ce qui fera de nos

élèves des professionnels res‑pectueux des personnes qu’ils seront amenés à aider dans leur quotidien. Dans le cadre de l’en‑seignement professionnel les élèves passent le diplôme du SST ainsi que celui du PRAP2S car la sécurité est au cœur des métiers d’aide à la personne.SST = Sauveteur Secouriste du TravailPRAP2S = Prévention des Risques liés aux Activités Professionnelles en secteur Sanitaire et Social.

Marie‑Claire RENAULT.

Un groupe de 12 élèves de Seconde ASSP a préparé pendant quelques semaines un cours d’anglais pour des enfants de moyenne et grande section de l’école Notre‑Dame. Julie Corbel, leur professeur d’anglais leur a enseigné l’art de dispenser un cours en langue étrangère à des élèves de 5 ans. À partir du thème de « Noël », les lycéennes ont fabriqué elles‑mêmes avec beaucoup d’imagination leurs supports de cours (sapins, Pères Noël.) et ont inventé des jeux pour apprendre de façon ludique le vocabulaire anglais. Le cours en lui‑même a été mûrement réfléchi, les contraintes liées à l’âge des

élèves de maternelle, prises en compte. Le 16 décembre, par demi‑groupe, les Secondes ASSP ont mis en application les conseils de leur professeur. Elles ont été agréablement surprises de constater que les petits, très réceptifs et ravis, apprenaient très rapidement. Tous ensemble ont conclu la séance en chantant « We wish you a merry christmas ». Pari gagné sur tous les fronts pour Julie Corbel : ses élèves ont pris confiance en elles en anglais et ont travaillé leurs attitudes pro‑fessionnelles auprès d’enfants en bas‑âge.

Valérie HERAULT.

Bac Pro ASSP

Florent change un bébé.

Le bac professionnel ASSP, option en structure

Les Secondes initientles petits à l’anglais

Les techniques professionnelles

Les élèves de moyenne section en initiation anglais.

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Nolwenn fait un gâteau au chocolat.

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« J’ai choisi la filière ASSP car je souhaite devenir in‑firmier. J’aime beaucoup m’occuper des autres, sur‑tout des enfants. J’apprécie particulièrement les ma‑tières professionnelles car on fait beaucoup de pratique, on manipule, on nous apprend à nous oc‑cuper des enfants et des adultes. On nous enseigne les bonnes pratiques et postures professionnelles. En Seconde, on a deux fois trois semaines de stage alors j’ai choisi d’aller en école maternelle et pri‑maire pour être au contact des petites, moyennes, grande sections et CP. On a également des cours en matières générales comme le français, les mathéma‑tiques, l’histoire, l’anglais, et la physique. C’est ce que j’aime le moins.

Jeanne LONCLE.

« En Quatrième et en Troisième, je suis venue en mini‑stage à Saint‑Joseph pour découvrir la série ASSP. J’ai été enchantée par ces 2 matinées où j’ai pu observer et pratiquer. Des élèves nous ont mon‑tré comment donner le bain aux bébés, comment les porter. En cuisine, nous les avons aidés à confection‑ner des collations sucrées. Convaincue que c’était ma voie, j’ai donc décidé d’inté‑grer la Seconde ASSP. J’ai déjà fait un stage de 4 se‑maines à l’école primaire Saint‑Yves de Bréhand. Cette première expérience professionnelle a conforté mon choix de filière. J’aime le contact avec les enfants. et j’ai envie de profiter des autres stages pour ap‑prendre à travailler avec les personnes âgées ! Mon but est d’être compétente pour tous les types de pu‑blic auxquels je pourrais être confrontée en milieu professionnel. J’aime les matières générales aussi, mais il faut savoir qu’on ne réussi pas en ASSP si on n’apprend pas ses cours !

Valérie HERAULT.

Corentin LOSCOS, 15 ans,

Seconde ASSP

Edwyna, 15 ans, Seconde ASSP

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Une vingtaine d’élèves de Seconde a choisi cette année Littérature et Société en ensei‑gnement d’exploration. Ils se retrouvent une heure trente par semaine pour s’interroger sur les grands débats de société, les médias, le regard que l’indi‑vidu porte sur lui‑même et sur l’autre.

Les objectifs de cet enseigne‑ment sont multiples : la maîtrise de la langue française pour

parfaire son usage au service de la communication, l’appro‑fondissement des savoirs his‑toriques et culturels, l’appren‑tissage de l’autonomie lors des recherches. Au moment où la nécessité de la liberté d’ex‑pression prend tout son sens, apprendre à s’exprimer claire‑ment et à réfléchir sur l’actua‑lité semble plus que jamais essentiel.

Claudine CRENN.

En tant qu’enseignement d’ex‑ploration, les PFEG permettent aux élèves de découvrir de nouveaux domaines intellec‑tuels avec un double objectif : aiguiser leur curiosité et les aider dans leur orientation. En effet, les PFEG mettent en lu‑mière le monde de l’entreprise et les enjeux économiques qui font l’actualité. À partir de supports diversi‑fiés, tels que des documen‑taires, des articles de presse ou des documents iconogra‑phiques, les élèves travaillent sur des cas concrets tirés de leur quotidien et abordent des

questions essentielles à leur compréhension du monde : « Quels acteurs créent la richesse ? », « Comment l’entreprise fixe‑t‑elle le prix d’un produit ? », « Le développement durable est‑il une contrainte ou une opportunité pour l’entre‑prise ? », « Quels sont les enjeux de l’économie nu‑mérique ? ». Autant d’inter‑rogations passionnantes qui permettent aux élèves de se former et de s’informer tout au long de l’année.

Maud GERVAIN d’ERSU.

Les enseignements d’exploration

PFEG

Littérature et société

Julien et Romain font des recherches.

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Youn, Paul, Madeleine, Basile, Paul et Hugo.

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Une porte. Un bureau. Un ca‑davre. Des traces de sang. De la terre. De la poudre blanche. Armés de combi‑naisons blanches, les ap‑prentis enquêteurs se livrent à une fouille minutieuse de la scène de crime. Non, vous ne rêvez pas ! Un meurtre a bien été commis dans l’en‑ceinte du lycée Saint‑Joseph. Effrayant. Mais pas pour les élèves du groupe M.P.S. (Méthodes et Pratiques Scientifiques) des profes‑seurs de Sciences‑physiques et de SVT. Ils se livrent à une véritable enquête criminelle pour démasquer le cou‑pable. D’interrogatoires en découvertes, ils ne sont pas au bout de leurs surprises. Et ce n’est pas tout : aupara‑vant, ils avaient tracé le par‑cours de la pomme jusqu’au vinaigre ; puis au troisième tri‑mestre, un entraînement aux T.P.E. clôturera cette année riche en émotions.

Antoine HERAULT.

À la rentrée, chaque élève doit choisir un enseigne‑ment d’exploration en éco‑nomie : soit SES, soit PFEG.Les objectifs de ces 2 en‑seignements sont de com‑prendre le monde dans lequel on vit et d’élargir la culture générale des lycéens. Il existe des différences entre SES et PFEG : les thèmes se ressemblent mais l’approche est différente. En SES, l’ap‑proche est plus globale alors qu’en PFEG, l’approche est plutôt du point de vue des en‑trepreneurs. Par exemple, la production en SES sera étu‑diée au niveau de l’ensemble des agents économiques, de la société. Alors qu’en PFEG, nous étudierons la produc‑tion vue par l’entrepreneur. Le choix entre ces 2 ensei‑gnements ne prédétermine pas l’orientation mais permet de comprendre les notions étudiées en première ES ou première STMG. Lors de ces enseignements d’exploration, ce sera l’occasion de décou‑vrir de nouveaux métiers en lien avec le programme.

Benoît Le BIGOT.

Méthodes et pratiques scientifiques

Sciences Economiques et Sociales (SES)

A raison d’une heure et trente minutes par semaine, cet en‑seignement, basé sur l’expé‑rimentation et la recherche, doit susciter le goût de l’étude des sciences en éveillant la curiosité des élèves en direc‑tion des phénomènes qui nous entourent dans un monde en rapide mutation.

Il s’agit, dans un contexte don‑né, de s’approprier une problé‑matique et d’élaborer une stra‑tégie de réponse fondée sur la

recherche documentaire et l’ex‑périmentation en portant, bien évidemment, un regard critique sur les solutions proposées.Par ce mode d’enseignement, par les compétences mises en place, par l’autonomie acquise, par la découverte des voies d’orientation vers les métiers liés aux sciences, l’élève averti se prépare à suivre des études scientifiques avec un bon ni‑veau de motivation.

Bernard LEMOINE.

Sciences et laboratoireSanté et social

L’enseignement d’exploration Santé et social en Seconde permet d’avoir une première approche de la filière ST2S (Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales). Cet en‑seignement vise à l’acquisition des compétences spécifiques des Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales, de la biologie, et de la physiopatho‑logie humaine concourant à la connaissance de la santé et du social. Le programme de santé social se caractérise par des propositions de thèmes d’étude dont voici quelques exemples :

l’accueil du jeune enfant, l’ac‑tion humanitaire et l’hôpital. On y découvre les métiers du para‑médical (infirmière, puéricul‑trice…), du social (éducateur de jeunes enfants, éducateur spécialisé… ) mais aussi les métiers administratifs dans ces secteurs. Outre les mé‑tiers, on étudie les parcours de formation (concours, BTS, DUT). On peut aussi en profi‑ter pour approfondir son projet d’orientation.

Maïwenn BOUCHER, Lou‑Anne BUIS.

Audrey, Océane, Juliette et Anaïs.

Margot et Rosemary.

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Nous avons interviewé Mme Barbier, professeur de français, et responsable du niveau Seconde.

Qu’est‑ce que l’accompagnement personnalisé ?C’est un accompagnement dans les compétences trans‑versales et disciplinaires, non noté mais évalué qui permet de subvenir aux besoins de chaque élève en proposant des travaux inter‑disciplinaires. L’accompagnement person‑nalisé est en place depuis la rentrée 2010. Il est proposé de la Seconde à la Terminale. Il aide les élèves à s’adapter aux exigences du lycée, à ac‑quérir des méthodes de tra‑vail et à construire leur projet d’orientation.

Quels sont les différentes propositions d’accompagnement ?Elles sont nombreuses.‑Un soutien aux élèves qui ren‑contrent des difficultés (soutien maths, soutien sciences, sou‑tien français).‑Un approfondissement des connaissances ou une autre approche des disciplines étu‑diées (approfondissement ma‑thématiques, méthodologie en

histoire‑géographie, littérature et cinéma, préparation à l’exa‑men de Cambridge).‑Une aide à l’orientation,‑Des activités pluridiscipli‑naires et des ateliers de dé‑couverte (journal du lycée, atelier lecture, atelier prépa‑ration aux Travaux Personnels Encadrés de Première).

L’élève qui suit l’option DNL, peut ne choisir qu’un seul ac‑compagnement et travailler en étude surveillée.

Quand ont‑lieu ces accompagnements ?Cette année a débuté par des ateliers de découverte, puis suivent quatre périodes d’en‑viron sept semaines chacune. Chaque élève choisit deux ate‑liers pour chaque période. Le choix ne se fait pas à l’inscrip‑tion au lycée, mais au cours de l’année. Les accompa‑gnements sont inclus dans l’emploi du temps de chaque élève à raison de 2 heures par semaine.

Comment choisir ?La période de découverte permet aux élèves de passer dans les différents ateliers pour connaître les méthodes, l’organi‑sation et le contenu de chacun d’eux. À l’issue de cette décou‑verte, les lycéens doivent expri‑mer leur choix par ordre de pré‑férence. Avant chaque nouvelle période, les lycéens sont invités à exprimer leurs souhaits pour la période qui suit. Ainsi, ils peuvent choisir un accompagnement en accord avec leur choix de filière ou leurs besoins scolaires. À sa‑

voir, les Secondes qui participent à l’atelier « Journal du lycée » reçoivent une attestation de Reporter remise par Paul Hutin, fils du PDG de Ouest‑France. Ce diplôme constitue « un plus » pour une admission dans une école de journalisme. De même, le diplôme de Cambridge cer‑tifiant un niveau B1 en anglais est très apprécié par les écoles supérieures et les entreprises.

Fanny POILVERT, Emma BAZIN.

L’accompagnement personna‑lisé « Cambridge » permet de préparer l’examen écrit et oral du même nom pendant une heure par semaine. Les épreuves ont lieu courant mars. Les élèves de Seconde suivent parallèle‑ment l’option DNL en maths ou en histoire‑géographie. Durant cette heure, ils s’entraînent en fai‑sant des simulations d’épreuve. C’est l’occasion de revoir la grammaire anglaise à l’aide de petits jeux interactifs. Lorsque vous êtes reçu au Certificate de Cambridge English, vous obtenez un diplôme internatio‑

nalement reconnu certifiant le niveau que vous avez atteint en anglais. Pour préparer le cer‑tificat, il faut aussi être inscrit en DNL. Le succès à l’examen permet de décrocher le niveau B1 en Seconde et le niveau B2 en Terminale. Les professeurs d’anglais qui assurent la prépa‑ration à Cambridge conseillent fortement de lire des ouvrages en anglais et de regarder des séries télévisées en anglais sous titrées en français.

Joséphine BAUSSON.

La DNL (Discipline Non Linguistique) est une option proposée dès la classe de Seconde qui permet d’allier son goût pour la langue anglaise et son penchant pour les mathé‑matiques ou pour l’histoire‑géo‑graphie. Pendant une heure chaque semaine, les élèves se retrouvent pour améliorer leur niveau d’anglais et pratiquer cette langue dans un autre

contexte que celui d’un cours classique. Les activités propo‑sées permettent de découvrir, dans chaque discipline, des su‑jets en lien avec les mathéma‑tiques ou l’histoire‑géographie en utilisant des supports de tra‑vail différents favorisant l’expres‑sion en anglais. Présentations orales, jeux de société, réalisa‑tion de panneaux, projections de petites vidéos, utilisation de

logiciels. sont autant de petits projets motivants qui aident les élèves à lire, écrire, parler, en‑tendre et réfléchir en anglais.Ainsi, en poursuivant cette option jusqu’en Terminale, les élèves peuvent développer de véritables compétences et ac‑céder à la mention européenne au bac.

Emilie JAN.

L’accompagnement personnalisé

Emeline, Paul, Nathan et Marianne ont participé à l’accompagnement lecture.

Les réponses à toutes vos questions

Certificate of CambridgeDNL ? Yes, I can !

Mathilde, Fabien, Julian et Maël.

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Des élèves de DNL histoire‑géographie ont créé des quizz en anglais.

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La spécialité ISN (Informatique et sciences du numérique) est un enseignement qui présente les concepts clés de l’informa‑tique et des sciences du nu‑mérique à travers une véritable initiation à la programmation sous forme de mini‑projets. En suivant cette spécialité, vous découvrirez, par exemple, com‑ment sont codées les images et vous réaliserez des pro‑grammes permettant de les modifier, de les fusionner. Vous pourrez apprendre à program‑mer un robot afin qu’il intera‑gisse avec son environnement,

communique avec d’autres ro‑bots ou ordinateurs.Vous se‑rez également en mesure de créer votre propre site Internet à l’aide du langage HTML/CSS/java‑script, de comprendre le principe du cryptage des mes‑sages, etc. L’enseignement de cette spécialité a aussi pour but, au delà de la technique, de vous sensibiliser aux enjeux du numérique pour notre société, mais également de vous faire découvrir les nombreux débou‑chés en termes d’emplois.

Christophe BEASSE.

Le théâtre c’est : « Ma bulle d’air », « une parenthèse dans ma semaine au lycée », voici quelques témoignages d’élèves de l’option Théâtre. En seconde, on peut choisir ce cours soit en enseignement d’exploration soit en option. Il se poursuit en Première et Terminale, dans l’optique finale du baccaulauréat : les points au‑dessus de la moyenne se‑ront multipliés par 2.Les objectifs sont multiples : prendre confiance en soi, ap‑prendre à travailler en groupe, développer sa créativité, oser prendre la parole en public,

jouer des textes du répertoire classique et moderne. Les élèves découvrent un nouveau groupe, car il y a différentes classes dans cette option. Ils sont associés à la création et aux propositions de jeux des textes. Cette année, divers thèmes seront à l’affiche de la représentation qui sera don‑née au Quai des Rêves en mai prochain : les clichés sur les hommes et les femmes, l’absurde, Cendrillon.Cette option donne aussi l’op‑portunité de rencontrer des artistes, des comédiens, ré‑gisseurs, directeurs de centre

culturel, bref de découvrir les différents métiers et facettes du monde théâtral. Dès la Seconde, leurs professeurs de théâtre les incitent à assister à quelques représentations théâ‑trales. Et en Terminale, c’est ac‑compagnés de leurs professeur qu’ils sont allés voir une pièce de Molière « La machine de l’homme » à la Passerelle.Ainsi, histoire littéraire, lectures diverses, rencontres, audace, créativité, prise de confiance sont au cœur de cet enseigne‑ment. Allez, tous en scène.

Elodie BARBIER.

Les options

Informatique et sciencesdu numérique

L’option théâtre

Les Terminales en Informatique et Sciences du Numérique.

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Pierre, Alan et Xavier répètent leur rôle.

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Le Latin peut être choisi en option ou en enseignement d’exploration. « Génial ! », s’ex‑clame Charly, qui apprécie de découvrir l’Antiquité gréco‑ro‑maine. « On a l’impression de faire moins de grammaire », ajoute Laurianne, « on dé‑couvre des textes pour com‑prendre la civilisation ». Les élèves participent activement à la construction du cours. « Des exposés, des études de ta‑bleaux, des comparaisons de traductions, des diapora‑mas et films… C’est ce que j’aime dans cette option ». Aymeric avait peur de faire trop

de langue, mais il a découvert en fait qu’il en faisait en prati‑quant les textes, en traduisant quelques lignes régulièrement. Avec un cœfficient 3 au bac, le Latin reste l’option qui rapporte le plus. Des petits groupes, un programme riche (l’homme ro‑main, les grands guerriers, les reines de la Méditerranée…) stimulent la motivation ; on ré‑colte les fruits des années col‑lège. La semaine à la romaine en mai viendra couronner les travaux des élèves. Vale !

Elodie BARBIER.

Veni, vidi, vici !

Des élèves de Seconde en cours de latin.

Le russe, langue parlée par plus de 280 millions de locu‑teurs, est enseigné au lycée par Mme Tsvetkova. Cette langue peut se révéler un atout majeur pour exercer des métiers dans

le commerce international, la traduction ou bien la profession de guide interprète. Elle permet également de développer une culture générale plus précise sur la Russie. C’est une langue moins compliquée que nous l’envisagions. L’apprentissage interactif, les activités variées pendant les cours facilitent la maîtrise du nouvel alphabet.A l’occasion de la semaine des langues ayant eu lieu du 12 au 16 janvier et pour célébrer le Noël russe, Mme Tsvetkova et ses élèves de Seconde

et Première ont organisé un jeu concours se nommant : « Connais‑tu bien la Russie et la langue russe ? ». Il s’agissait de tirer au sort des questions en fonction de 3 niveaux de difficul‑té. Tout en évaluant cette culture de la langue et du pays, nous avons bu du thé à la manière russe avec un Samovar (voir photo). Les gagnants se sont vu remettre des récompenses typiquement russes, telles des Matriochka (poupée russe).

Sarah ROSIER.

Le russe : une ouverture à l’international

Les élèves de Première fêtent le Noël russe.

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Le lycée est la dernière ligne droite pour faire son choix d’orientation. Pour aider les élèves, le lycée Saint‑Joseph dispose d’un Bureau de Documentation et d’Informa‑tion, plus communément ap‑pelé BDI. Des ordinateurs sont à disposition pour faire des recherches par centre d’inté‑rêts ou sur les métiers avec les logiciels « GPO » et « Le métier qui me plaît ». La do‑cumentation papier est égale‑ment importante : de nombreux documents ONISEP, les clas‑seurs CIDJ (Centre d’Infor‑mation et de Documentation Jeunesse), ou le classement documentaire par métiers,

thèmes, filières d’études et écoles possibles, constituent autant de sources différentes et complémentaires pour guider les élèves dans leur parcours d’orientation. Quatre interve‑nants assurent bénévolement des permanences au BDI tous les midis de la semaine, il s’agit de Mmes Marie‑Jo Bausson, Marie‑Jeanne Bouvrais, Magali Sevin, et de M. Alain Radenac. Ils collaborent avec les membres de l’équipe édu‑cative et suivent fréquemment des formations pour répondre aux besoins et aux questions des élèves qui peuvent prendre rendez‑vous avec eux durant leurs temps de pause ou leurs

heures de permanence. Ils ac‑compagnent les élèves dans la réflexion qui précède le choix d’orientation. L’animateur ne fait pas de l’orientation, mais il participe à une étape essen‑tielle de l’orientation éducative : l’information. Cependant l’élève n’est pas forcé de prendre rendez‑vous avec un accom‑pagnant. Il peut venir au BDI avec son professeur principal pendant les heures de vie de classe, et en Seconde, il peut choisir l’accompagnement per‑sonnalisé orientation. Outre les permanences des accompa‑gnants, le BDI est accessible à tous moments de la journée aux élèves qui souhaitent faire

des recherches en autonomie. En Seconde, c’est surtout le choix de filière qui est impor‑tant, en Première et en début de Terminale, c’est sur les écoles supérieures que l’on s’interroge, car les admissions post‑bac se font de janvier à mars.

Pour plus d’informations sur le BDI, vous pouvez appeler au 02 96 50 11 26.

Joséphine BAUSSON.

Les plus du lycée

Mmes Sevin, Bouvrais, M. Radenac et Mme Bausson.

Le BDI : une aide précieuse pour l’orientationSa

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Dès la classe de Seconde, les élèves ont des examens blancs. Il s’agit de devoirs communs à un même niveau, généralement regroupés sur quelques jours et se dérou‑lant dans les mêmes condi‑tions qu’un examen : un élève par table sur laquelle une éti‑quette porte son nom et les sacs regroupés au fond de la salle. Ils s’avèrent être un excellent entraînement aux examens officiels, en premier lieu au baccalauréat. L’élève a tout à y gagner. Au cours des trois années du lycée, il peut progressivement : améliorer ses méthodes de révisions, gérer son stress et son temps

durant les épreuves. Au delà des examens écrits, les pro‑fesseurs entraînent également les élèves aux épreuves orales du bac : oraux des épreuves anticipées de français en Première, oraux de langues et de rattrapage (matières que les élèves peuvent choisir s’ils sont admis au rattrapage du bac) en Terminale. Les anciens bacheliers sont unanimes : les examens blancs constituent le meilleur entraînement qui soit pour décrocher son bac… Pour preuve, 98,6 % des Joséphiens l’ont fêté en juin 2014.

Valérie HERAULT.

Les examens blancs :la «zen attitude» pour le bac

A la suite des attentats contre Charlie Hebdo, de nombreux élèves ont eu envie de montrer leur peine. J’ai donc pris en main le projet d’organiser, avec l’aide du personnel du lycée et d’autres élèves de Seconde, Première et Terminale, un rassemble‑ment dans la cour de récréation avant la sonnerie de 13 h 45 ce jeudi 8 janvier. Pour cela, des affiches « Je suis Charlie » ou « Nous sommes Charlie » ont été faites ainsi qu’une banderole en lettres majuscules « Je suis Charlie ». Même à notre niveau, nous avons pu faire un hommage et montrer notre unité et c’est le plus important.

Vincent TCHAVOUCHIAN.

Nous sommes Charlie

Les lycéens mobilisés au lendemain de l’attentat du 7 janvier.

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Le Croq’Jo est un compromis réussi entre le self et la cantine. Un « resto » nouvelle généra‑tion où les lycéens naviguent entre des îlots alimentaires. En ce qui concerne le choix des repas, une diététicienne éta‑blit les menus puis le chef les ajuste en fonction des goûts des élèves du lycée. Dans ce restaurant, qui est bien diffé‑rent du self qu’on connaissait au collège, il y en a pour tous les goûts : tous les jours cinq plats chauds (pâtes, snack, viande), des entrées (des soupes faites maison l’hiver, neuf salades variées, wraps, charcuterie), des légumes à volonté (quatre variétés), des sandwichs faits maison, et des desserts différents (smoothies, fruits frais, pâtisseries maison, fromage blanc avec coulis de framboise et petits éclats de céréales). La qualité et la va‑riété des repas servis sont au

rendez‑vous chaque jour. C’est le premier restaurant scolaire de ce type en France. Depuis quatre ans, vingt restaurants

inspirés du nôtre ont été créés en France. Des dirigeants viennent aussi le visiter de fa‑çon à reproduire le concept au

sein de leur entreprise. Pour cela, Ludovic Calvez, le chef cuisinier, commence sa journée à 6 h pour la finir vers 17 h envi‑

ron. Il assure la réception des marchandises ainsi que la pré‑paration de tous les plats, se‑condés par une solide équipe de cinq personnes. Il existe une seule obligation, c’est de prendre un plat chaud, parmi les quatre éléments de notre plateau. Grâce à ces proposi‑tions appétissantes, les élèves gaspillent beaucoup moins la nourriture. Le self dispose de 208 places assises et voit passer tous les jours 600 per‑sonnes dont 580 élèves et 20 professeurs. Au fait, si vous cra‑quez pour ses entrées, plats, desserts ; n’hésitez pas à lui de‑mander la recette ! C’est avec plaisir qu’il vous donnera ses astuces de cuisinier. Ainsi, sur le site du lycée, des recettes sont à votre disposition.

Maïwenn BOUCHER.

Dans le cadre de la semaine d’ouverture culturelle, un voyage en Europe centrale est proposé aux élèves de première du 5 au 11 avril 2015.Ce séjour permettra de visi‑ter des lieux de mémoire tels que la ville de Nuremberg et la salle 600 du palais de jus‑tice où eut lieu le procès histo‑rique, Prague et l’ancienne cité juive, Cracovie où les élèves visiteront l’usine Schindler et les camps d’Auschwitz‑Birkenau. Tous les élèves de première ont d’ailleurs lu cette année « Si c’est un homme » de Primo Lévi dans lequel il relate son expérience des camps.L’équipe organisatrice du voyage espère que cette se‑maine sera à la fois dépaysante et culturelle et qu’elle condui‑ra chacun à approfondir sa ré‑flexion sur le respect de l’Autre.

Claudine CRENN.

For the third year this April a group of pupils will cross the English channel to the beautiful island of Jersey. They will stay at ‘The Jersey Adventure and Accomodation Centre’(JAAC) where they will sleep in rooms of 6, 8, or 10 and enjoy a big breakfast every morning and a typical English dinner every evening.During the stay they will be loo‑ked after by the staff from the centre who organise games, obstacle races and treasure hunts for them. They will also participate in sporting adven‑tures such as archery, absai‑ling down a castle wall, kaya‑king, or the latest new craze ‑ SUP (stand up paddle). All exchanges with the young monitors are in English.À highlight of the stay is a vi‑sit to the Jersey wildlife centre (Durrel Zoo) where they can see a family of gorillas and lots more animals in a magnificent park.

Julie CORBEL.

Les spécificités du lycée

Clémence, Luka, Sullyvan, Antoine, Kévin et Camille apprécient le Croq’Jo.

Le Croq’Jo, plus qu’un self : un resto !

Voyage enEurope centrale

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Auschwitz.

Le port de Gorey.

Paris, la destination de rêve de bien des étrangers ! Et bien c’est au cœur de ses monuments chargés d’his‑toire, de ses boulevards, de ses musées que 45 élèves de 1re vont se rendre en avril. Se balader en bateau mouche sur la scène, monter au som‑met de la fameuse tour Eiffel, parcourir les pièces et les jar‑dins de Versailles, se bouscu‑ler dans les rames de métro ou déambuler dans les rues du quartier latin, s’émerveil‑ler des expériences du palais de la découverte, prendre une bouffée d’air dans les jardins du Luxembourg puis se lais‑ser surprendre par l’architec‑ture du muséum d’histoire na‑turelle et clore la journée par une remontée triomphale des champs Elysées. C’est tout cela que nous allons décou‑vrir et sans doute aurons nous encore l’envie d’y revenir.

Jérôme JAN.

Paris sera toujours Paris

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Paris.Les élèves de l’option russe partent cette année à Moscou du 5 avril au 12 avril 2015. Pour la première fois les élèves de la série ASSP vont participer à ce voyage. Les visites des monuments principaux de Moscou sont au programme : la visite du Kremlin, de la ca‑thédrale du Christ‑Sauveur de Moscou, de la résidence des tsars « Tsaritsino »… Les élèves se rendront dans une école‑partenaire de Moscou et rencontreront des élèves russes. Cette année les Russes célèbrent les 70 ans de la vic‑toire sur le nazisme et nous vi‑siterons à Moscou les lieux de mémoire qui feront connaître aux élèves le rôle de l’URSS dans la Seconde Guerre mon‑diale. On aura, peut‑être, l’oc‑casion de visiter la Résidence de l’ambassadeur français à Moscou et le lycée français de Moscou où les élèves rencon‑treront leurs compatriotes qui vivent dans la capitale russe.

Evguenia TSVEKOVA.

Moscou

Moscou.

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37 élèves de Première et 13 élèves latinistes de Seconde partiront à destination de Rome et Naples du 5 au avril pro‑chain. Au cœur de ce voyage, les visites culturelles de deux villes empreintes d’histoire : Rome et Naples. Les élèves auront la chance de décou‑vrir des lieux et monuments célèbres pour leur beauté ar‑tistique. Le Forum romain, le Colisée, la fontaine de Trévi, la chapelle Sixtine n’auront plus de secret pour nos voyageurs. Après la ville éternelle, Naples et Pompéi les émerveilleront tout autant.

Yohann PECHEUR.

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Rome.

Les voyages proposés en Première

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Au lycée Saint‑Joseph de Lamballe, l’éducation au déve‑loppement durable est une pré‑occupation forte. Faire grandir le jeune pour qu’il devienne un citoyen de demain, autonome et responsable. À ce titre, nous venons de décrocher pour la cinquième année consécutive le label Eco‑lycée qui récom‑pense le travail de l’ensemble de la communauté éducative, en matière de développement durable.Ce label est décerné aux établissements qui s’enga‑gent vers un fonctionnement éco‑responsable et intè‑grent l’éducation au dévelop‑pement durable dans les enseignements.Chaque année, nous approfon‑dissons un thème de travail : Les déchets « sois malin, trie bien », la biodiversité « sois malin, prends‑en soin », l’eau « sois malin, pense à de‑main », l’énergie « sois ma‑lin, consomme moins » et les solidarités, « sois malin, tends la main ». Ces thèmes fédèrent et mobilisent l’ensemble de la communauté éducative, ainsi que les partenaires extérieurs (élus locaux, associations, pa‑rents d’élèves…) autour d’un projet commun où chacun prend conscience de l’impact

de ses attitudes et de ses choix sur son environnement et son entourage.

Comment fonctionnons‑nous ?Un groupe de pilotage compo‑sé d’Eco‑délégués, de person‑nels, d’enseignants se réunit régulièrement. Dans un premier temps, un diagnostic est réa‑

lisé, puis des actions décou‑lant de ce dernier sont mises en œuvre. Enfin un bilan est réalisé pour évaluer l’impact de notre travail.Si aux prémices de cette aven‑ture, cela ne concernait qu’un groupe de pilotage, aujourd’hui c’est tout l’établissement qui at‑tend les résultats du jury et qui s’implique dans la réussite de

ce projet.Les professeurs intègrent de plus en plus la dimension Eco‑Lycée dans leur ensei‑gnement. Par exemple, les pro‑fesseurs d’anglais, s’appuient sur le thème de l’année pour travailler l’expression écrite et orale, un concours d’affiches est lancé en géographie, un jeu de société sera créé en anima‑tion avec les 2nde ASSP.Cette année encore, nous dé‑poserons un dossier pour pré‑tendre à un 6e label, et nous espérons que le travail de cette année, sur le thème de l’alimen‑tation, sera de nouveau récom‑pensé. Affaire à suivre.

Stéphanie LEON.

Un éco-lycée

Patchwork des activités réalisées dans le cadre d’éco‑lycée.

L’éducation au développement durable, un enjeu au quotidien

Au lycée, nous avons 32 éco‑délégués, un ou deux par classe. Ceux sont des élèves volontaires qui ont pour mis‑sion d’être le relais du projet Eco‑lycée (Label récompen‑sant les établissements sco‑laires qui travaillent sur l’édu‑cation à l’environnement et au développement durable) et d’être vigilants quant au gas‑pillage de papiers, lumière…Yann, élève en Première a vou‑lu être éco‑délégué parce que l’idée de travailler sur des pro‑jets « solidarité » lui plaisait. Il aurait aimé aller au Burkina Faso. Pour Clément, élève en Terminale, l’éducation au dé‑veloppent durable est primor‑diale, « l’avenir dépendra de la façon dont on gère la pla‑nète maintenant ».Cette année le thème traité est : l’alimentation. Pour l’illus‑trer, les éco‑délégués se sont divisés en plusieurs groupes, certains se penchent sur le tri des déchets et le gaspillage alimentaire et cherchent des solutions afin de le réduire au

maximum, d’autres sont plutôt axés sur le commerce équi‑table. La filière de proximité au Croq‑Jo est aussi étudiée, des repas à thème sont imaginés et mis en place en lien avec les pays visités par les Premières : l’Italie, la Pologne, la Russie… Un groupe « travail » réfléchit à des actions à mettre en place pendant la semaine du dévelop‑pement durable. Une vidéo sur

les restos du cœur de Lamballe est en cours de tournage pour, ensuite, lancer une collecte de nourriture au sein du lycée.Chaque éco‑délégué est très investi dans ce projet et en‑courage tous les lycéens à s’y investir également. Merci à eux pour leur travail et leur engagement.

Mathilde LEMEE.

Les éco‑délégués

L’équipe des éco‑délégués au grand complet.

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Les élèves de 2 ASSP ayant participé à la semaine du goût.

Pauline, Maëlys, Léa et Laura avec les bénévoles des blouses roses lors de la remise des jouets.

Vincent, Bastien, Jérémy et Clément travaillent sur la filière de proximité avec Ludovic Calvez, le chef cuisinier.

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A l’occasion de l’english week, l’équipe du Croq‑jo a préparé des menus aux couleurs britan‑niques : le lundi, un chicken curry et de la jelly, le mardi du toad in the hole (le crapeau dans le trou) une saucisse cuite dans un far salé et en dessert un apple pie, le jeudi, un shepherd’s pie (ha‑chis de légumes) et en dessert un cheese cake, le vendredi un fish and chips et en dessert un bread and butter pudding. Le chef est enthousiaste : « Cette semaine

anglaise nous a tous beaucoup amusés et nous a fait réaliser des recettes qui reviendront sû‑rement au menu du restaurant plus tard dans l’année ! »

Ludovic CALVEZ.

Le midi peut être aussi un temps de sport : la salle de muscula‑tion étant rénovée depuis peu, plusieurs activités sont propo‑sées. On peut y faire du step, du renforcement musculaire avec des ballons, des élastiques ou simplement un tapis de sol. On peut aussi utiliser les machines : vélos, tapis de course, divers

appareils de musculation. Une façon de s’entretenir physique‑ment et mentalement grâce aux temps proposés pendant la se‑maine, avant ou après manger. « Bien dans son corps, bien dans sa tête ».

Jeanne LONCLE, Laura GEORGES.

Le foyer est un lieu particulière‑ment fréquenté par les élèves sur les temps libres. Le matin, c’est l’heure de gloire de la ma‑chine à café, en hiver surtout ! Chocolat chaud, café, capuc‑cino, même soupe à la tomate, tout est bon pour se réchauf‑fer ! Maintenant le lycée vend

même des barres de céréales. Sur le temps du midi ce sont les jeux qui sont au rendez‑vous : le billard, le babyfoot, ou les jeux de société. Le foyer est éga‑lement équipé de banquettes très confortables.

Lou‑Anne BUIS.

Le CDI est ouvert tous les jours en continu : pas de fermeture le midi. Pendant cette pause, on peut donc lire tranquillement la presse, des BD, des man‑gas, des romans ou des livres documentaires. C’est aussi l’espace adéquat pour réviser ses cours, s’avancer sur ses devoirs et pour travailler avec ses copains sur une produc‑tion de groupe ! Les ordina‑teurs étant à disposition, on peut aussi les utiliser pour faire des recherches, consulter des

documents ou tout autre travail scolaire nécessitant le recours à l’informatique. Bref, si tu dois travailler sur le temps de midi, le CDI est le lieu IDEAL.

Valérie HERAULT.

Le 3 décembre 2012, nous avons inauguré un lieu d’accueil pour les jeunes appelé « Espace Réjouis‑Toi » ouverts les lundis, jeudis et vendredis de 12 h 30 à 13 h 45. Les lycéens viennent pour se poser, discuter, évacuer le stress entre les cours ! C’est aussi un lieu de zen attitude, de convivialité, il peuvent s’ils le sou‑haitent prendre un thé, un café, du chocolat, ou de petites dou‑ceurs. S’ils ont des thèmes dont ils veulent parler, je les écoute, puis nous abordons le sujet en‑semble, il peut parfois concer‑ner la relation avec leurs parents,

leurs amies, copains, copines.Notons cependant que beau‑coup de jeunes ne viennent pas spontanément au Réjouis‑toi, peut‑être parce qu’ils ne connaissent pas l’objectif et l’im‑portance de ce lieu, ou peut‑être, mon statut de religieuse leur fait peur, parce qu’ils pensent qu’au Réjouis‑toi, on ne parle que reli‑gion. Non. Ce thème n’est abor‑dé que si les jeunes me le de‑mandent. Réjouis‑toi est aussi un espace de confidentialité.

Sœur Solange.

Lors de l’english week, des conversations en anglais étaient proposées aux lycéens tous les midis au CDI. Le lun‑di, 21 Britanniques étaient pré‑sents ! Ils ont vraiment su mettre les élèves à l’aise. Les conver‑sations allaient bon train dans les différents groupes. Il s’agis‑sait de Britanniques vivant en Bretagne depuis un certain temps, d’élèves du lycée d’ori‑gine anglaise et quelques‑uns de leurs parents. L’occasion

rêvée de s’essayer à parler la langue de Shakepeare au cours d’une conversation im‑provisée et conviviale. Jodie Cannon, anglaise et élève en Seconde, engage la conversa‑

tion : « I come from Chatham, in Kent, which is about two hours away from London. ». À vous de traduire !

Jeanne LONCLE.

Un lycée où il fait bon vivre

Toad in the hole.

La salle de musculation.

Paul, Youn, Mattis et Simon profitent du foyer.

Emma, Judith, Steven et Yves‑Marie un midi au CDI.

Jodie, Michaël, tous deux anglais, en compagnie d’Yves‑Marie.

Des menus so british

La musculation

Le foyer

Le CDI

L’espace « Réjouis‑toi »

English conversations

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Après quatre heures de cours, beaucoup d’élèves ont une faim de loup et vont donc al‑ler manger avec leurs amis, et prendre le temps de déguster les petits plats préparés par Ludovic. Ensuite pour bien digérer le repas, des lycéens se détendent sur la cour ou les pelouses en discutant de tout

et de rien. D’autres écoutent de la musique. Rien de mieux pour se détendre avant d’« at‑taquer » trois heures de cours. Et pour bien repartir il faut cer‑tainement avoir la tête vidée, et penser à autre chose pendant la pause du midi.

Lou‑Anne BUIS.Gaétan, Elise, Marthe et François discutent.

Se détendre tout simplement

Sain

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Les uniformes scolaires sont généralement portés dans les établissements primaires et se‑condaires britanniques. Pour conclure en beauté l’english week, les lycéens, les profes‑seurs et le personnel adminis‑tratif l’ont porté le temps d’une journée. Chemisier blanc, cra‑vate, jupe ou pantalon fon‑cé pour les filles, chemise blanche, cravate et pantalon foncé pour les garçons. Ce fut un véritable succès, plus de

95 % des élèves et tous les pro‑fesseurs ont joué le jeu. Cela a créé une ambiance très fédéra‑trice. On est tous partants pour renouveler l’expérience.

Quentin GUILLOT.

La classe de TST2S2.

The Uniform day

Sain

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14

Pour la semaine anglaise les professeurs d’anglais et les élèves de l’option DNL math et histoire‑géographie ont réa‑lisé un pub quiz dont les règles sont bien simples. Un profes‑seur pose des questions à plusieurs groupes de lycéens. Les questions traitent de su‑jets divers et variés comme le cinéma, le sport ou autres su‑jets de l’actualité. Une récom‑pense attend à la fin le meilleur groupe. Interviewés, des élèves

de Seconde et Première disent trouver cela drôle, simple et ins‑tructif. C’est donc un bilan posi‑tif pour cette activité anglaise.

Théophile LAURENT.

Margot, Pauline, Raïssa et Romane répondent au pub quiz.

Pub quizau foyer

Sain

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Du 12 au 16 janvier, le lycée a vécu à l’heure anglaise : conversations en anglais et speed‑dating avec des Britanniques, pub quiz au foyer, repas anglais au Croq’Jo, books challenge au CDI. et pour terminer Uniform day le vendredi ! Pour une première, cette semaine a été un véritable succès !

English week

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